Catalogue de l'exposition "Picasso forever" à la galerie Laurent Strouk

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PICASSO FOREVER, PICASSO’S FEVER, UNIQUE ET EN CHACUN D’EUX…

PICASSO FOREVER, PICASSO’S FEVER

Rarement Arman à disséqué un plexus sans plexi, culmination sans accumulation, découpes et tranches de vide. BEN, période bleue, n’a pas peur du temps des vieux, Ben période rose, n’a pas peur du temps et pose. Joconde aride et femme qui fleure, dame de pique à sauts de cœur, Vautier l’homme sage dans son cageot, cogite l’hommage et la photo. Ben éperdu de temps, is not a catalan, Ben père des mots, n’a pas peur de Picasso.

« Toutes les fois que j’ai eu quelque chose à dire, je l’ai dit de la façon que je sentais être la bonne ».

Comment évoquer cet homme sur qui tout a été dit, écrit, et son contraire aussi.

Fusil pan pan et flûte de pan, COMBAS et combattant, le « Pablo combassio commando Picasso », charmeur de sein, couleur de sang, chante l’attentat guerrier à l’impudeur et donne aux armes un œil moqueur.

Professeurs, thuriféraires, glossateurs et poètes s’y sont attelés avec plus ou moins de succès, non sans méthode et sentiment.

Sans tort et sans reproche, avec César, l’homme cheval bronzé coulé désarçonne. Debout les mors et à la bouche, jambe fine et badine, l’époque adore l’hippique à sauts.

Comment commenter cette place à part, prise d’assaut par un travail acharné de près d’un siècle, d’investigation et de surpassement.

Erro des temps forts, guerrières à tout faire, héroïne et drague douce, les femmes affrontent l’horreur avec mystère et boules de gomme pour effacer nos fautes. Fesses avouées à moitié pardonnées, elles sauvent qui peut. Femmes affaissées bien vite relevées, horrible peau des temps anciens sous l’oripeau des temps nouveaux, épilées horripilées, elles marchent sous le drapeau, bannières et toilettes, fléchettes et poils aux bêtes, salut aux couleurs. Ils ne cherchent pas, ils trouvent…

Ainsi parle Picasso.

Génie créateur à l’imaginaire fertile, inassouvi et résolument vivant, il possède l’extraordinaire faculté de transformer en œuvre d’art ce que bon lui semble, de construire, d’adjoindre, d’interpréter, de révéler, de décloisonner, de façonner et fasciner. Il se frotte aux antiques, aux baroques, aux classiques, s’imprègne de leurs quintessences, et révèle à son tour avec virtuosité sa vision du monde, impose sa totale maitrise de l’humanité et la supériorité de l’universalité moderne de ses synthèses et de son langage fondateur. Picasso ouvre la voie des insolences admirables, des libertés possibles face aux chagrins d’une humanité meurtrie, des joies furtives qu’il faut retenir, de la lumière contre l’obscurantisme, du lyrisme contre les bombes, de l’éternel talent contre la mort. Qui d’autre que ses pairs partagent ses peurs, attisent les cimes, osent l’apothéose, dérangent l’étrange, élèvent la fièvre ?

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Haring et corde raide, cerné et encore né, le toréro mis à mort éternue mis à nu. Epiques à Soho, les américains fomentaient une époque pop. Roy et Robert faisaient la paire, vilain Pablo, Andy s’amusait trop, Andy se piqua saoul. Les engins de Klasen font de l’amour cosmique un champ atomique. Les demoiselles sulfureuses aux paroles acides se répandent, trébuchantes comme la monnaie, nerf de guerre nickelé, mères de Guernica… Aux larmes citoyens ! Relié, délié, Eric plante le cirque, Liot pis que sot ! L’acrobate invertébré fait la tête au pied de nez. Cœur perché, corps bandé, corps en vrac réformé, corps d’armé et tour de piste, l’équilibriste se désiste, pas de traque en Irak. A Saigon rien n’est trop bon et l’on y danse comme sur le pont. Sur les plages, les femmes courent à l’amour bras au ciel et fesses alertes aux mâles qui bougent. Bardot, Gilot et Pablo, dans le même sac de Messac, ont bonne mine à tort, foi de minotaure. Tapie comme la sourie, l’ombre noire du taureau aux cornes saillantes voit rouge sous le sacré ciel sacrificiel, erectus minautorus, morituri te salutant.

Monory introspectif, spectre large, fouille la folie aux créatures génétiquement maculées, viscéralement générées sous X, Picasso piqué du grain de beauté, crânement, le secret logé dans sa boite bien gardé. A tour de Pras, l’Arlequin ne fait qu’un. Objet du tableau, il entasse les masses, empile, fourmille et prend de la bouteille plastique. Arlequin de tout jette un froid, Arlequin de fou, Pierrot de trop. Pasqua a mis la main à la pâte et sous sa griffe, l’œil du fauve a saisi le regard de l’ogre. Ils sont restés plantés là, dévorés d’une force commune, bouffés du goût des femmes, de la liberté et d’une puissance indicible. Picasso l’a toisé sans haine ni passion, face à face, entre hommes. Ils se sont compris, histoire sans parole, clin d’œil forever. Effeuillage incendiaire, couplet découpé, Pavlos déclare sa flamme à la femme de papier. Dodue adorée aux pis assoupis, elle dort et dore déjà, vibrantes adulées lamelles de mamelle, rayonnante couvée cubique. Sous son chapeau épique et sot, la femme de Rancillac à la niaque. Colorée, déstructurée, cubique et chic, elle strie de se voir si belle et adorée telle Dora, se marre. Sur sa chaise comme Marie Thérèse, elle sourit d’aise. Tombé dans le panneau, Raynaud applique le seau, complique le saut à trois temps et valse à l’unisson. Sous les assauts de Picasso, Raynaud l’ascète rie jaune fête. Palette pas nette, autoporté d’autoportraits et la mémoire déportée qui fait pleurer, Picasso l’anti facho, Ségui l’anti nazi marquent les esprits pour la vie contre l’oubli. Pièces rapportées au tableau lisse, espaces nouveaux, espèces novices, pièces intégrées régénérées, Ségui se fâche, Ségui s’affiche. Femmes en douceur au printemps, fleurs de Schlosser en couleur, le vent rapplique à souhait sur l’étoile ensablée, le temps applique sa mort en farce d’instants tannés. Femmes allongées à la peau granulée, plantes assoupies à la pointe des pieds, le silence est passé sur un vélo volé, la lumière allumée a caressé l’idée. Selles charnelles et vélos taureaux, il suffit de Sofia, Selles d’oseille et guidons pognon, il suffit de s’offrir. Dérive de Trives, à pics à sauts, le rose cabot à mal au dos. Des rêves de trêves aux ruses de Ruiz, Thierry impose sa poésie. Villers de rien tient son objectif qui prend formes. Photos matées, éclatantes découpes éclatées, elles dansent pattes en l’air. Mimiques comiques, élégantes pages de vie, Villers s’affaire, pieds de travers aux penchants cubisants. Jean CORBU


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FERNANDEZ ARMAN

ROBERT INDIANA

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ROY LICHTENSTEIN

ANDY WARHOL


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BEN VAUTIER

I am not Picasso I acrylique sur toile I 70 x 80 cm I 2011

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BEN VAUTIER I La Joconde I acrylique sur bois I 95 x 65 cm I 2011


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BEN sur Picasso I acrylique et collage sur bois I 90 x 77,5 cm I 2006

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BEN VAUTIER I ANDRE VILLERS J’ai pas peur de Picasso I cageot, acrylique et photographie I 28,5 x 39 cm I 1995

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ROBERT COMBAS

Pablo combassio commando Picasso I acrylique sur toile I 125 x 82 cm I 2011

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BALDACCINI CESAR

Centaure - hommage Ă Picasso I bronze I h : 146 cm I 1983

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GUDMUNDUR ERRO

Miss America I peinture sur toile I 195 x 130 cm I 1997

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ERRO I Hommage Ă Picasso I peinture sur toile I 164 x 100 cm I 2010

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ERRO I Sans titre I peinture sur toile I 55 x 38 cm I 1999

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KEITH HARING

Sneeze I acrylique toile I 152,5 x 152,5 cm I 1984 *

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PETER KLASEN

Les demoiselles inaltérables I technique mixte, acrylique et néon sur toile I 135 x 165 cm I 2011

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PETER KLASEN I Guernica, suite ... I technique mixte, acrylique et néon sur toile I 308 x 172 cm I 2011

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ERIC LIOT

Ceci n’est pas un Picasso I assemblage de bois, objets, collage et acrylique I 120 x 100 cm I 2011

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ERIC LIOT I Les Demoiselles de Sa誰gon I assemblage de bois, objets, collage et acrylique I 110 x 105 cm I 2011

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ERIC LIOT I Picasso forever I assemblage de bois, objets, collage et acrylique I 160 x 130 cm I 2011

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ERIC LIOT I No blood for oil I assemblage de bois, objets, collage et acrylique I 25 x 20 cm I 2011

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IVAN MESSAC

La souris et le Minotaure I acrylique sur toile I 81 x 100 cm I 2010

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IVAN MESSAC I Homo minautorus I acrylique sur toile I 81 x 60 cm I 2011

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IVAN MESSAC I Le regard I acrylique sur toile I 81 x 54 cm I 2011


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IVAN MESSAC I Le porteur d’ombre, Françoise et Pablo I acrylique sur toile I 81 x 100 cm I 2011

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JACQUES MONORY

Spéciale n°73, Picasso piqué I Réf 1313 I huile sur toile I 130 x 250 cm I 2011

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BERNARD PRAS

Arlequin I assemblage d’objets, collage et acrylique I 117 x 90 cm I 2011

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PHILIPPE PASQUA

Picasso forever I crayon sur papier marouflĂŠ sur toile I 220 x 150 cm I 2011

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PHILIPPE PASQUA I Pablo Picasso I huile sur toile I 200 x 160 cm I 2008

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DIONYSSOPOULOS PAVLOS

Hommage à Picasso I papiers d’affiche découpés et plexiglass I 122 x 105 cm I 2011

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BERNARD RANCILLAC

Picasso revu et corrigé à l’acrylique I acrylique sur toile I 130 x 89 cm I 2010

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JEAN-PIERRE RAYNAUD

Picasso I acrylique sur aluminium et collage I 150 x 82 cm I 2008


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ANTONIO SEGUI

Picasso I pastel à l’huile, acrylique et collage sur papier I 32 x 24 cm I 2011

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ANTONIO SEGUI I Picasso I pastel à l’huile, acrylique et collage sur papier I 32 x 24 cm I 2011

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ANTONIO SEGUI I Picasso I pastel à l’huile, acrylique et collage sur papier I 32 x 24 cm I 2011


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GERARD SCHLOSSER On ira I acrylique sur toile sablée I 150 x 150 cm I 2011

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GERARD SCHLOSSER I Au printemps I acrylique sur toile sablée I 150 x 150 cm I 2011

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FC SOFIA

Tribute to Picasso I selle et poignĂŠes en cuir - guidon I h : 69 cm l : 89 cm p : 20 cm I 2011

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THIERRY TRIVES

Picasso forever I peinture acrylique et plexiglass I 49 x 38 cm I 2011 - 1/1

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THIERRY TRIVES I Hommage Ă Picasso I the cube peinture acrylique et plexiglass I 60 x 60 x 60 cm I 2011 - 1/1


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ANDRE VILLERS

Sans titre I technique mixte sur papier découpé I 1996 - 1999

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ANDRE VILLERS I Sans titre I technique mixte sur papier découpé I 1996 - 1999

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ANDRE VILLERS I Sans titre I technique mixte sur papier découpé I 1996 - 1999


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ANDRE VILLERS I Sans titre I technique mixte sur papier découpé I 1996 - 1999

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ANDRE VILLERS I Sans titre I technique mixte sur papier découpé I 1996 - 1999


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ANDRE VILLERS I Picasso I photographie tirage unique (avec ce cadrage) I 39 x 29 cm

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8bis - 16, rue Jacques Callot 75006 Paris - France tél : + 33 (0) 1 40 46 89 06 fax : + 33 (0) 1 40 46 89 04 galerie@laurentstrouk.com www.laurentstrouk.com

EXPOSITION

PICASSO forever

20 mai au 30 juin 2011 remerciements : Maya PICASSO Galerie Enrico NAVARRA photos : Jean-Louis BELLURGET Xavier GRANDSART André VILLERS * © THE KEITH HARING FOUNDATION, New York Collection particulière conception g raphique : Antje WELDE / www.voiture14.com impression : Imprimerie SIRA ISBN : 9782953540505 Imprimé en Europe Achevé d’imprimer mai 2011 Dépôt légal, mai 2011 © droits réservés

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