Basquiat i BLADE i CRASH i Dondi White Futura i Keith Haring i RammelLzee SEEN i Kenny SCharf i ZEPHYR
3
Jean-Michel Basquiat i Acrylique sur toile i 150 x 150 cm i 1986
4
BLADE i Mardi Gras In the Boogie Down, Bronx i peinture aĂŠrosol, acrylique et encre sur toile i 100 x 170 cm i 1998
6
CRASH i Tin Machine i peinture aĂŠrosol sur toile i 91 x 91 cm i 2009
8
dondi white i post Age i aĂŠrosol sur toile i 160 x 260 cm i 1984
10
dondi white i LA i feutre et collage sur papier i 43 x 35,5 cm i 1985 i pRE i feutre et collage sur papier i 35,5 x 43 cm i 1985 i Asia Children of the grave i feutre et collage sur papier i 35,5 x 43 cm i 1985 i Bubs Childs 129 i feutre et collage sur papier i 35,5 x 43 cm i 1985
12
futura i Strawberry Parfait II i peinture aĂŠrosol et acrylique sur toile i 75 x 165 cm i 2009
14
Keith haring i Sans titre i encre sumi sur papier i 192,1 x 192,1 cm i 1982
16
Keith haring i Sans titre i encre sumi sur papier i 182,9 x 289,6 cm i novembre 1981
18
Keith haring i sans titre i acrylique sur toile marouflĂŠe sur carton i 27,9 x 35,6 cm i 29.12.1981
20
rammellzee i Tower of panzerism i peinture aĂŠrosol et Marker sur toile i 180 x 160 cm i 1990 i Prov. : Collection Henk Pijenburg
22
24
rammellzee i Hammer Ban Hammer Clef i peinture aérosol sur carton i 42 x 65 cm i 1988 i Gothic Futureism Jekyll See’s all Fear ! i peinture aérosol sur carton i diptyque / 81,5 x 203 cm i 1983
26
rammellzee i To Yaki « Down smoke » i peinture aérosol et collage sur carton i 50 x 75 cm i circa 1984
28
i Gothic Futurism Ratio Envelope Map A Matics Star Emplotion i collage et peinture aérosol sur carton i 72 x 102 cm i 1983
29
rammellzee i Cycdoome Mame Run i peinture aĂŠrosol sur carton i 100 x 70 cm i 1989
30
i Nettropposittsizzer The Emerald queens planet smasher i collage et peinture aĂŠrosol sur carton i 70 x 95 cm i 1987
seen i Sans titre i acrylique sur toile i 131 x 192 cm i 2013
32
kenny sharf i Virowow i acrylique, huile, email et collage sur toile i 275 x 220 cm i 1996
34
ZEPHyR i Zephyr peint un train à New York i 1990
36
BASQUIAT (1960 - 1988) Jean-Michel BASQUIAT est un artiste peintre américain d’origine haïtienne et portoricaine. Artiste autodidacte au style remarquable, il devient très tôt un peintre d’avant-garde populaire et pionnier de la mouvance underground. Dès l’âge de 15 ans, il appose ses aphorismes au « Magic Marker » sur les murs de New York. Ce sont ses phrases (Like an ignorant Easter Suit (Tel un costume de Pâques ignorant) ou Tar Tar Tar (Coal) MCVXLIII (Bitume, bitume, bitume (charbon) MCVXLIII) qui suscitent l’attention du milieu de l’Art. Lisibles, elles sont pourtant inintelligibles. Elles sont signées de l’acronyme SAMO (Same old shit, toujours les mêmes conneries), expression utilisée par la communauté afro-américaine new-yorkaise pour dénoncer la persistance du racisme de l’époque. BASQUIAT fait de SAMO plus qu’une signature, elle devient le label de son propre mouvement. Cet acronyme n’est pas sa seule marque de fabrique, il utilise aussi de façon récurrente des personnages, des couronnes, des mots et des références à la culture populaire. En effet, contrairement à ses pairs, l’artiste cherche à se faire remarquer par les commissaires d’exposition et les marchands. Quelque soit son support, BASQUIAT travaille compulsivement avec une énergie intense. Son style naïf, l’impression de mouvement créée par son utilisation du trait et de la couleur, les caractéristiques uniques de ses compositions le distinguent, structurellement et visuellement, des autres graffeurs. Son travail est original, naïf, énergique et parfois violent ; il est à la fois sage et sauvage, spontané et réfléchi, urbain et primitif. BASQUIAT fait aujourd’hui partie des artistes les plus reconnus internationalement.
BLADE (1957) Blade, né Steven Ogburn, est un artiste américain considéré comme une des plus grandes figures de la scène graffiti new-yorkaise, dans les années 70 et 80. Agé d’à peine 15 ans, il commence à peindre en 1972, aux côtés des Street artistes Hondo1, Fresco, Dr. Sex and Camaro 170. Il graffe les camions, les bus et les trains. Il fait partie du collectif TC5, aujourd’hui appelé The Crazy five. Entre 1972 et 1982, BLADE réussit à peindre illégalement plus de 5000 œuvres dans le métro new-yorkais sans être arrêté. Cet exploit lui vaut le titre très envié de King of Graffiti. Pionnier du graffiti, Blade, au contraire de ses pairs, ne se réapproprie pas d’images mais crée ses propres personnages, sa propre écriture. En 1980, il s’essaie sur les trains à des travaux plus conceptuels, comme le notable Walking Letters car. Il est connu pour avoir développé plusieurs styles de graffitis, comme les overlapping 3D letters et les Blockbuster Letters. Son écriture est unique et sa créativité inépuisable. BLADE joue avec la perspective et les formes géométriques, il n’hésite pas à s’éloigner des formes traditionnelles du graffiti. BLADE travaille également sur toile et recourt aussi bien à la peinture en spray, qu’à l’acrylique ou qu’aux markers. Ses plus belles œuvres sont documentées dans le livre Subway Art. Son travail est représenté dans nombres d’institutions internationales comme le Whitney Museum, le Cleveland’s Rock n Roll Hall of Fame, le Musée National des Monuments Français à Paris, le Stedelijk Museum, ou encore le MOCA à Los Angeles.
CRASH (1961) CRASH, né John Matos, est un artiste américain d’origine portoricaine. Issu du mouvement Pop Art et Post-Graffiti des années 80, il est l’un des protagonistes majeurs de la scène Street art New-Yorkaise. Adolescent, il s’initie au Graffiti en bombant son premier train en 1975 puis affiche son « blaze » sur les murs du quartier new-yorkais du Bronx. Crash est particulièrement réputé pour son jeu de lettrage et pour son innovation dans le ‘wild-style’. Il est le premier à intégrer la figuration dans ses graffitis. Il développe un style graphique fort, coloré et esthétique. Il n’hésite pas à développer différentes techniques. CRASH rejoint rapidement le collectif Rock Stars aux cotés de Daze et Kel. En 1979, avec Dondi White et Futura 2000, il rejoint le Studio Graffiti et commence à peindre sur toile. Crash s’exprime librement et se fait rapidement remarquer en réalisant des fresques murales : à la Fashion MODA (Graffiti Art Success for America , 1980), puis à la Real At Ways (1981). Il se lie d’amitié avec les artistes Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Kenny Scharf. En 1983, la Galerie Sidney Janis le représente et sa notoriété ne cesse de croître. En France il se fait remarquer en 1984, en participant à l’exposition Figuration Libre, 5/5 France U.S.A au Musée d’art moderne de la Ville de Paris. Il expose aux côtés d’artistes français de renom comme Robert Combas, Hervé Di Rosa. Depuis plus de 30 ans l’artiste renouvelle son art sans jamais perdre en spontanéité. Ses oeuvres transcrivent toute l’énergie de la rue. En alliant savamment culture urbaine et Pop Art, CRASH retranscrit sur toile ou sur papier ce qui l’entoure, ce qui le fait réagir et vibrer. Ses œuvres figurent parmi les plus grandes collections mondiales (le MOMA de New York, le Brooklyn Museum Art, le Musée d’Art Moderne de Paris, le Stedelijk Museum d’Amsterdam). CRASH a également collaboré avec les marques Absolut Vodka, Fender Guitars, SoBella Handbags, Levi’s, et plus récemment avec Tumi et Morphic.
DONDI WHITE (1961 - 1988) DONDI WHITE, né Donald J. White, est un graffeur américain. Il commence à tagger les trains et les rames du métro new-yorkais en 1970. En 1977, il devient membre des Odd Partners, puis il fonde en 1978 le collectif CIA, Crazy Inside Artists ce qui lui permet de former, de guider, d’aider nombre de jeunes artistes et surtout de promouvoir leur talent. DONDI a une approche unique de l’écriture graffiti. Soucieux du moindre détail, il s’exerce sur un cahier de croquis avant de peindre son œuvre finale. Loin du style sauvage et brut de ses pairs, il développe un style soigné, un lettrage parfait et lisible. Ses œuvres sont un mélange de lettres, de phrases, de personnages iconiques et parfois d’objets. En 1980, il réalise des toiles pour le projet Esses Studio, mis en place pour préserver les œuvres d’art réalisées dans le métro. Au milieu des années 80, il s’associe au groupe The Soul Artists, créé par Marc André Edmonds aka ALI, et prend part à l’effervescence culturelle du quartier d’East Village. Il expose ses œuvres sur toile dans de nombreuses galeries. Parmi celles-ci, La Fun Gallery qui présente alors nombre d’artistes influents : Futura, Crash, Keith Haring, Jean-Michel Basquiat et Kenny Scharf. Il est également le premier graffeur à exposer à Amsterdam, aux Pays-Bas, en 1983 dans la galerie Yaki Kornblit. Il participe ensuite à de nombreuses expositions dans les galeries et musées d’Europe et des Etats-Unis. Il meurt du SIDA à l’âge de 37 ans.
FUTURA
(1955)
FUTURA, né Leonard McGURR et longtemps connu sous le pseudonyme de FUTURA 2000, est un artiste américain pionnier du graffiti des années 70 et un des premiers graffeurs à s’être orienté vers la toile et les expositions dans les institutions. Adolescent, il bombe les rames du métro de New York et accompagne les UGA (United Graffiti Artists) autour d’Hugo Martinez. En 1974, il s’engage 5 ans dans les Marines. A son retour, il revient au Street Art et ressuscite le collectif Soul Artists avec Zephyr. Il fait également la rencontre des street artistes qui comptent : Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Kenny Scharf. En 1980 et 1981, il accompagne les Clash en tournée et réalise des performances pendant leurs concerts. C’est au début des années 90 qu’il délaisse la rue et le métro pour réaliser des séries de travaux dans des galeries d’art. Ses toiles, explosions d’objets, de projectiles (roues, compas, ellipses, planètes, personnages stylisés) ouvrent sur des espaces infinis. On y retrouve également des structures linéaires quadrillées faisant écho à l’avant-garde des années 20, de Kandinsky au Constructivisme. Des années 70 à nos jours, son style a évolué du lettrage vers une abstraction à tendance lyrique pleine d’énergie, de mouvement et de vitesse.
KEITH HARING (1958 - 1990) Keith HARING est un Street artiste américain de renom, devenu célèbre de par ses dessins exécutés clandestinement dans les stations du métro new-yorkais. Il s’intéresse particulièrement à la sémiotique et cherche différentes manières d’utiliser le langage et l’écriture à travers le dessin. Pierre Alechinsky, Matisse, Jean Dubuffet et Christo sont ses référents artistiques. HARING utilise la ligne comme fil conducteur de son discours. Il développe en conjuguant les lignes géométriques, les symboles et les hiéroglyphes un style et un vocabulaire qui lui sont propres. Désireux de toucher le plus large public possible, il essaime dans les lieux les plus fréquentés une imagerie attrayante et facile à déchiffrer. Si son esthétique et son style récurrents permettent de l’identifier sans hésitation, HARING se distingue des writers et graffeurs en ce qu’il crée de véritables œuvres originales et non pas des personnages inspirés de la culture populaire. Keith Haring est un artiste ancré dans la réalité. Les thèmes qu’il aborde dans son travail vont de la technologie au télé-évangélisme à la sexualité, à l’avidité, à la pauvreté, à la violence et au racisme. Aux côtés d’Andy Warhol et de Jean-Michel Basquiat, il donne une impulsion nouvelle au monde l’art. En 1986 Haring ouvre dans le quartier de Soho le Pop Shop. Dans ce magasin qu’il a intégralement peint en noir et blanc il vend des T-shirts des jouets des posters et toutes sortes d’objets dérivés de ses œuvres. Il rend ainsi l’art accessible au plus grand nombre. Keith Haring est aussi un grand activiste culturel. Il s’engage contre la propagation du SIDA et se bat pour les droits des homosexuels contre la discrimination sociale. Il crée une fondation en 1989. Haring est mort du SIDA à 31 ans laissant derrière lui une œuvre colossale alors qu’il n’a travaillé que 10 ans. Parmi d’innombrables dessins peintures et sculptures l’artiste a également peint des fresques dans des hôpitaux américains et européens et une partie du mur de Berlin coté ouest.
SEEN (1961) SEEN, né Richard Mirando, est un Street artiste américain. Connu comme le Godfather of Graffiti (le Parrain du Graffiti), SEEN commence à bomber les rames du métro de New York à l’âge de 11 ans. Ses lettres colorées et ses personnages de dessins animés le propulsent sur le devant de la scène graffiti dans les années 70 et 80. Il continue à graffer illégalement dans le métro jusqu’en 1989 tout en exposant dans des galeries d’art et des musées. Il participe à des expositions de groupe aux côtés de Keith Haring, Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat, Dondi, Quik, Blade, et Lee Quinones. Après 16 ans de carrière, désabusé et considérant le graffiti vidé de sa substance première, SEEN trouve de nouvelles façons d’exercer son talent. Il délaisse la rue pour ouvrir son salon de tatouages Tattoo Seen et crée sa propre ligne de vêtements. En parallèle, il continue néanmoins à développer de nouvelles techniques. Ainsi, il sculpte ou travaille avec des matériaux de récupération. Son travail est exposé partout dans le monde et il collabore également avec d’autres artistes comme Banksy.
KENNY SCHARF (1958) Kenny SCHARF est un artiste américain. Il s’installe à New-York en 1978 et fait ses études à la School of Visual Arts. Il devient rapidement très proche de Keith Haring et de Jean-Michel Basquiat. Comme eux, il peint dessine et sculpte en recourant à des matériaux peu traditionnels. Alors que Haring peint les espaces publicitaires vacants des stations de métro SCHARF recouvre les murs des rues de personnages de cartoons psychédéliques. Kenny SCHARF se décrit lui-même comme un Pop Surréaliste. Ces deux courants artistiques l’inspirent en effet dès son plus jeune âge et vont influencer son œuvre tout au long de sa carrière. L’artiste est fasciné par les cartoons Hanna Barbera (Jetson family and Flintstone family). Il met en scène bon nombre de ces personnages dans des paysages galactiques surréalistes et au fur et à mesure du temps développe ses propres personnages de dessins animés. Ceux-ci sont orange, violet, bleu, vert ou rouge, n’ont qu’un œil ou 10, ne sont parfois faits que d’une tête, sont tantôt joyeux tantôt haineux. A la fin des années 80 SCHARF associe ces personnages à l’imagerie commerciale et publicitaire. On retrouve alors l’imagerie Pop classique : emblèmes de grandes enseignes (Mac Donnald’s, Shell) objets de consommation (nourriture pour hommes et pour animaux, voitures, réveils, sièges d’avions). A l’instar de ses pairs du Pop art il dénonce la standardisation de la consommation.
ZEPHYR (1961) ZEPHYR, né Andrew Witten, est graffeur, conférencier et auteur américain. Il commence sa carrière en 1977 en peignant son surnom sur des rames du métro new yorkais. Dans les années 70, il crée le collectif de graffeurs Rolling Thunder Writers. ZEPHYR est un des premiers street artistes à délaisser la rue pour collaborer avec les galeries d’art et les institutions. Aux cotés de Futura 2000, Keith Haring, Jean-Michel Basquiat et Kenny Scharf il intègre, en 1982, la célèbre Fun Gallery de Greenwich village à New York. En 1983, ses œuvres font partie d’une exposition exportée au Japon. Il expose alors avec les artistes Fab Five Freddy, Dominique Philbert, Futura 2000, et Dondi White. La même année, Zephyr est engagé comme directeur artistique par le réalisateur Charlie Ahearn pour le premier film sur le hip-hop, Wild Style, dans lequel il figure également. Par la suite, il fait des apparitions dans les long-métrages Style Wars, The Art of Storytelling, and Bomb It. En 2001, il est co-auteur, avec Dondi White, de la biographie Dondi White Style Master General : The Life of Graffiti Artist Dondi White. En 2005, il fait partie de l’exposition East Village USA au New Museum of Contemporary Art à New York.
Banksy i Brusk i DFace i Da Cruz Faile i FENX i Shepard Fairey i Ben Frost i Invader i Jef Aerosol i JonOne JR i KAN i Kaws i Mush i Rero i Retna Revok + Rime i Tilt i Zevs
banksy i Homecoming i acrylique et peinture aĂŠrosol sur carton i 97 x 92 cm i 2003
58
brusk i Kamasutra i peinture aĂŠrosol, acrylique, feutres gouachĂŠs i 150 x 150 cm i 2016
60
brusk i xxxxx i xxxxxxx i xxxxxcm i xxxxxxx
62
dface i Kiss of Death i acrylique sur toile i 160 x 160 cm i 2011
64
dface i SNOOPY i rĂŠsine et bois peint i H : 101 x L : 42 x P: 70 cm (snoopy) et H : 84 x L : 78 x P : 88 cm (niche) i 2014
66
67
69
da cruz i 3rd Eye fat cap i acrylique et spray sur toile i 116 x 89 cm i 2014
70
faile i Star spangled shadow i sĂŠrigraphie sur papier i 58,4 x 96,5 cm i ĂŠdition de 300 i 2009
72
shepard fairey i Obey i sérigraphie sur bois i 111 x 75 cm i édition de 19 exemplaires (n°8/19 unique HPM) i 2006
74
i Wage Peace i sérigraphie sur bois i 111 x 75 cm i édition de 19 exemplaires (n°8/19 unique HPM) i 2006
75
76
shepard fairey i SD Billboard i sérigraphie sur bois i 61 x 45,7 cm i édition de 4 + 2 AP (n° AP) i 2012
78
shepard fairey i Sunset and Vine i sérigraphie sur bois i 62,2 x 47 cm i édition de 2 exemplaires HPM (noté AP) i 2011 i Sunsets To Die For i sérigraphie sur bois i 47,5 x 62,5 cm i édition de 2 + 1 AP exemplaires HPM (noté AP) i 2007 i Americas Favorite / Mayday i sérigraphie sur bois i 47,5 x 62 cm i édition de 2 exemplaires (n°2/2) i 2010 i Evolve Devolve i sérigraphie sur métal i 45,5 x 61 cm i édition de 2 exemplaires HPM (noté AP) i 2008
80
shepard fairey i Vivi La Revolucion i sérigraphie sur bois i 62,5 x 47,5 cm i édition de 2 exemplaires (n°1/2) i 2009 i BOMBER Large Format i sérigraphie sur papier i 105 x 105 cm i édition de 40 exemplaires i 2011 i i i i
82
Constructiviste Banner i sérigraphie sur bois i 61 x 45,5 cm i noté AP i 2012 Society of destruction i sérigraphie sur bois i 61 x 45,5 cm i édition de 6 exemplaires (noté HPM n°5/6) i 2015 Brother is watching you i sérigraphie sur métal i 61 x 46 cm i numérotée édition de 2 exemplaires (noté AP) i 2006 Scale Tipping services i sérigraphie sur bois i 61 x 45,5 cm i édition de 6 exemplaires (noté HPM n°4/6) i 2014
shepard fairey i OG André LampbasE i sérigraphie sur métal i 60 x 44,5 cm i édition de 2 exemplaires (n°1/2) i 2002 i i i i
84
Nico i sérigraphie sur bois i 61 x 45,5 cm i édition de 2 exemplaires (n°2/2) i 2010 Jasper Johns i sérigraphie sur métal i 61 x 45,5 cm i édition de 2 exemplaires i 2010 Keith Haring i sérigraphie sur métal i 61 x 45,5 cm i édition de 2 exemplaires (n°2/2) i 2011 Commanda i sérigraphie sur bois i 61 x 45,5 cm i édition de 2 exemplaires (n°1/2) i 2007
86
fenx i « I’m starting with the girl in the mirror » i acrylique et aérosol sur lin i 210 x 140 cm i 2016
88
Ben frost i Blow yourself up to poster size i acrylique et collage sur bois i 50 x 50 cm i 2006
90
invader i Alias HK-08 i carreaux de mosaïque sur plexiglas et carte d’identité i 18 x 22 cm i 2001 i localisation : Hong Kong
92
i Alias BSL-13 i carreaux de mosaïque sur plexiglas et carte d’identité i 40,3 x 42,8 cm i 2013 i localisation : Bâle
93
invader i Alias MIA-37 i carreaux de mosaïque sur plexiglas et carte d’identité i 39,8 x 29,8 cm i 2012 i localisation : Miami
94
i ALIAS PA-415 i carreaux de mosaïque sur plexiglas et carte d’identité i 22 x 30 cm i 2001 i localisation : Paris 11e
invader i Alias PA-912 i carreaux de mosaïque sur plexiglas et carte d’identité i 71 x 61,5 cm i 2011 i localisation : St Denis
96
99
jef aerosol i « Proserpine » (d’après « le rapt de Proserpine » du Bernin) i aérosol sur carton i 120 x 150 cm i 2016
100
jef aerosol i Pain in my heart (d’après « la douleur de Marsyas » de Permoser) i aérosol sur carton i 70 x 70 cm i 2016
102
i Think (d’après « le Penseur » de Rodin) i aérosol sur carton i 70 x 70 cm i 2016
103
105
jonone i Lost and found i acrylique sur toile i 150 x 200 cm i 2016
106
i Kicked i acrylique sur toile i 150 x 200 cm i 2016
jonone i xxxxxx i xxxxxxxx i xxx cm i 2xx
108
jr i North Korea, Pyongyang, Guns Games i encre sur des panneaux en bois i 102.5 cm x 162 cm i 2012
110
kan i Spring Revolution i marqueurs GROG sur toile i 97 x 146 cm i 2016
112
kaws i Four Foot Dissected Companion i vinyle i H : 125 x L : 50 x P : 33 cm i 2009 i édition de 100
114
i Companion i vinyle i H : 127 x L : 52 x P : 40 cm i 2007 i édition de 100
115
kaws i Sans TITRE i acrylique sur toile i 152,4 cm de diamètre i 2016
116
i Sans TITRE i acrylique sur toile i 152,4 cm de diamètre i 2016
mush i Energy Stryp i technique mixte sur toile i 170 x 210 cm i 2016
118
rero i No Content i technique mixte sur bois et gravas en plâtre i 120 x 120 cm i 2012
120
123
RERO
i Made in China i technique mixte sur toile i 100 x 200 cm (diptyque) i 2012
124
127
retna i Solo la Vida de mi GentE i email, acrylique et cristal sur toile i 213 x 213 cm i 2012
128
retna i LA PIERRA DE MI GENTE ESCONDO i email, acrylique et cristal sur toile i 213,5 x 183 cm i 2013
130
133
revok i Holcomb i assemblage de bois i 155 x 127 cm i 2013
134
137
revok + RIME i Collabo with Joe i assemblage bois, encre et acrylique sur bois i 127 x 108 cm i 2013
138
141
tilt i SPEED WHEELS i acrylique et peinture aérosol sur toile i 200 cm de diamètre i 2015
142
i SPEED WHEELS i acrylique et peinture aérosol sur toile i 120 cm de diamètre i 2016
tilt i BA 13/20 i technique mixte sur placoplâtre i 140 x 100 cm i 2016
144
zevs i Coca Cola i acrylique sur toile i 81 x 100 cm i 2013
146
zevs i Liquidated Louis Vuitton Murakami / Man Ray i acrylique sur toile i 120 x 90 cm i 2016
148
150
BANKSY (1974) C’est dans l’anonymat le plus total que, BANKSY, artiste anglais, déchaîne les critiques dans le monde entier depuis les années 90. L’importance de son œuvre réside dans sa capacité à choquer, à provoquer et à perturber la société. Toujours agrémentés d’un trait d’humour ou de poésie, ses pochoirs parfois accompagnés de slogans, délivrent des messages anticapitalistes, antisystèmes et antimilitaristes. Il a été remarqué, entre autres faits, en exposant illégalement ses propres œuvres dans de grandes institutions (Le Louvre, le MOMA, la Tate Modern…), en imprimant de faux billets de 10 livres sterling à l’effigie de Lady Diana et au nom de Banksy of England ou encore en graffant dans les enclos des zoos de Londres et de Bristol. Depuis, un record de vente chez Sotheby’s supérieur à 1.000.000 de dollars en 2008, BANKSY fait définitivement partie des artistes marquants de l’Urban et du Street Art.
BRUSK (1976) Passionné de dessin depuis son plus jeune âge, l’artiste français BRUSK découvre le Graffiti et la culture Hip Hop en 1991. Dés lors, la ville devient son terrain de jeu et il l’arpente sans cesse à la recherche de nouveaux supports pour accueillir ses créations. Autoroutes, voies ferrées, trains, terrains vagues, friches, églises désacralisées tout est prétexte pour qu’il déploie son univers visuel délirant fait de torsions typographiques, d’explosions abstraites, de personnages ultra réalistes et de scènes d’émeutes urbaines. Diplômé de l’école des Beaux Arts de Saint Étienne, BRUSK est capable de tout peindre, de tout dessiner. BRUSK profite de ses années d’études pour s’initier à de nombreuses pratiques artistiques, passant avec aisance du design graphique au light graffiti, à la sculpture, l’installation et la réalisation de films en stop motion. En 2006, répondant à l’invitation de Bom.k, Iso et Kan, il rejoint le collectif Da Mental Vaporz et part à l’assaut de l’Europe puis du monde aux côtés de Dran, Gris1, Jaw, Blo et Lek & Sowat, avec lesquels il peint des murs toujours plus grands et réalise des expositions collectives toujours plus ambitieuses. Parallèlement à ses voyages incessants, BRUSK trouve le temps de poser ses bombes en atelier pour développer un travail de peintre plus intime, mêlant à ses obsessions picturales, recherche sur la forme et expérimentations sur la matière.
D*Face (1978) D*FACE, né Dean STOCKTON, est un designer et street artiste anglais. Très polyvalent, il travaille aussi bien en atelier qu’en extérieur. Ses influences sont nombreuses et vont de l’univers du skateboard, sport de rue par excellence, à celui du Graffiti Art américain et du Pop Art en passant par la campagne de stickers Obey Giant de l’artiste urbain Shepard Fairey, le hip-hop, la musique punk et les dessins animés. D*FACE recourt à différentes techniques : la peinture en spray, le pochoir, les stickers et les posters. Ses œuvres graphiques et colorées, fortement imprégnées de l’iconographie punk, font écho à notre société de consommation et déforment de façon souvent effrayante et morbide des images de célébrités (la Reine Elisabeth II d’Angleterre). D*FACE qualifie son travail d’aPOPcalyptic. De façon unique toujours espiègle et ironique, il détourne les codes visuels en se réappropriant l’iconographie familière des publicités, des dessins animées (SNOOPY) et du cinéma (Marilyn MONROE). Il engage, ainsi, ses spectateurs à aller au delà de l’image et à s’interroger sur le devenir de notre société. Dans les années 2000, D*FACE ouvre Outside Institute, la première galerie d’Urban et de Street Art à Londres. Présent dans les musées, les galeries et les ventes aux enchères, D*FACE est devenu, en quelques décennies un artiste contemporain incontournable.
DA CRUZ (1976) Graffeur, plasticien, urbaniste ou encore acteur socio-culturel, DA CRUZ est un street artiste français reconnu qui essaime ses œuvres colorées des quartiers populaires de Paris aux villages du Burkina Faso en passant par le Pérou et les camps de Ramallah. Artiste autodidacte, DA CRUZ expérimente et explore nombre de techniques et de supports : la bombe, l’acrylique, la mousse extensible, le bodypainting, la sculpture, les collages, la taille de marbre, de granite, de béton… DA CRUZ ne fait pas de la peinture politique mais livre un travail engagé, à l’esthétique très marquée. Ses visages naïfs empreints d’un certain caractère tribal, dessinés de traits noirs en à-plats, mêlent physique et mystique, symbolique et mythologie. Ses influences sont diverses (culture latinoaméricaine, Hip-Hop, art tribal, Kandinsky, Klee, Bacon, Picasso) et se multiplient au fur et à mesure de ses voyages, de ses rencontres. Da Cruz est un artiste authentique qui, depuis 2008, vit de son art, travail hybride entre graff de rue et peinture sur toile.
FenX (1974) Bercé tant par la culture des années 1980 (mangas, super héros, BD) que par le mouvement Street Art (graffiti, hip hop, skateboard), le Street artiste français FenX s’initie au graffiti dans les années 90. Rapidement, il délaisse le milieu urbain pour se consacrer principalement au travail sur toile. Ce medium lui permet de pérenniser sa création et d’expérimenter de nouvelles techniques impossibles à réaliser dans la rue. Fasciné par les artistes américains Lichtenstein, Warhol, Wesselmann et les peintures de l’artiste français urbain Crash, FenX revisite les chefs d’œuvres du mouvement Pop Art. Ses œuvres colorées, mélange de graffiti et de graphisme, retranscrivent l’énergie urbaine et soulèvent des points de réflexions sur notre société. Artiste reconnu nationalement et internationalement, FenX a participé à des expositions en France et à l’international (USA, Singapour, Hollande, Hong Kong, Oslo). Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques et privées. Il a également travaillé en partenariat avec plusieurs marques de renom (Issey Miyake, Bouygues, Gecina).
Shepard FAIREY (1970) Skateboarder, DJ, illustrateur, l’artiste américain Shepard FAIREY, né en Caroline du Sud en 1970, multiplie les talents. D’abord connu à la fin des années 80 pour sa campagne d’affichage de posters et de stickers André the Giant Has a Posse, FAIREY devient un artiste mondialement connu dans les années 2000 en reprenant à con compte le slogan Medium is the message (emprunté au Professeur Canadien Marshall Mcluan). FAIREY appréhende dès le début de sa carrière l’utilisation de l’image dans la société en tant que vecteur de manipulation des idées et des pensées. L’impact visuel de ses œuvres est saisissant : l’esthétique de son travail fait écho à celle des régimes totalitaires d’URSS, de Chine ou encore de Cuba. Son logotype, le visage du catcheur français André le Géant accompagné du mot OBEY, apparaît dans de nombreux pays sur des peintures murales, des collages, des posters, des vêtements et même parfois des toiles. En 2008, FAIREY crée une série d’affiches en soutien à la candidature présidentielle de Barack Obama. En France, FAIREY a, entre autres, été exposé à la galerie éphémère d’Invader et à la Fondation Cartier lors de l’exposition Né dans la rue - Graffiti, à l’automne 2009. Son travail est également présent dans les collections du Smithsonian, du Los Angeles Country Museum of Art, du Musée d’Art Moderne de New York et du Victoria and Albert Museum de Londres. Sa première rétrospective muséale Supply & Demand a eu lieu à l’Institute of Contemporary Art de Boston en 2009.
INVADER (1969) De Los Angeles à Katmandou en passant par Paris, Rome et Tokyo, le Street artiste INVADER porte un nom à la hauteur de ses prétentions. Depuis la fin des années 90, il envahit littéralement les villes de tous les continents avec de petites mosaïques colorées. Celles-ci, cimentées sur des murs de bâtiments plus ou moins emblématiques telles que les célébrissimes lettres HOLLYWOOD sur la colline du même nom à Los Angeles ou le centre Georges Pompidou à Paris, représentent des personnages iconiques de jeux vidéo ( Space Invader, PacMan, …). En tout, INVADER a installé quelques 3000 pièces dans plus de 60 villes à travers le monde. Chacune est indexée dans une base de données qui répertorie sa date de création et sa position géographique puis photographiée in situ. Elle est, ensuite, placée sur une carte d’invasion par leur auteur. Certaines de ces cartes ont été produites en plusieurs milliers d’exemplaires et distribuées gratuitement dans les villes envahies. Depuis 2005, l’artiste donne une nouvelle dimension à son travail avec l’utilisation des Rubik’s Cubes. Il reproduit des motifs en utilisant seulement les six couleurs disponibles du célèbre casse-tête. L’œuvre se présente alors comme une collection ordonnée de dizaine de cubes accolés pour former un tableau de largeur et de hauteur variable mais de l’épaisseur constante du jouet créé par Ernö Rubik. Captivé par la révolution sociale engendrée par le début d’Internet et des jeux vidéo, INVADER a fait de la pixelisation sa signature. Grâce à un savant équilibre entre notoriété et anonymat, l’artiste, aujourd’hui adoubé par le monde de l’Art, s’expose dans des galeries et des musées prestigieux à travers le monde (Exposition Art in the streets, MOCA Los Angeles, 2011).
jef aerosol (1957) Pionnier de l’art Urbain français, JEF AEROSOL dissémine, depuis le début des années 80, ses œuvres singulières marquées d’une flèche rouge sur les murs de villes du monde entier (Barcelone, Tokyo, Rome, Bruxelles, New York, Chicago, Amsterdam). C’est en voyant la performance du graffeur américain Futura 2000 pendant un concert des Clash au Mogador que Jef Aerosol commence à peindre. Au pochoir, l’artiste dresse le portrait de personnalités du monde de l’art, de la musique, de la littérature ou encore de la politique (Martin Luther King, Ghandi, Keith Haring, Bob Dylan, Amalia Rodrigues). Mais une grande partie de son travail est consacrée aux anonymes de la rue : musiciens, passants, mendiants, enfants… Au travers de ses œuvres en noir et blanc, silhouettes grandeur nature ou portraits, JEF AEROSOL saisit la vérité, l’instant, à la façon d’un photographe. Avec la flèche rouge, le Sitting kid est la seconde signature de Jef AEROSOL. Cet emblème figurant un garçonnet mélancolique se trouve sur le Walk of Fame de Hollywood Boulevard et sur la Grande Muraille de Chine. En 2011, juste avant de fêter ses 30 ans de carrière, l’artiste a réalisé Chuuuttt !!!, son plus grand pochoir (350 m2), sur un mur de la place Stravinski, à côté du Centre Georges Pompidou. JEF AEROSOL, alliant la peinture de rue et les expositions françaises et internationales, affirme aujourd’hui résolument sa position sur le marché de l’Art Contemporain.
JONONE (1963) Figure incontournable de l’art urbain, John Perello, dit JONONE, est né à New York en 1963. Il succède à la génération des pionniers du graffiti (Futura, Jean-Michel Basquiat, Zephyr, Rammellzee) et dès 1979, appose ses graffs sur les rames du métro newyorkais. Il se démarque par une pratique freestyle et délaisse rapidement la lettre pour travailler la ligne et la couleur. JONONE arrive à Paris en 1987 et intègre le groupe BBC des graffeurs ASH, JAY et Skki©. De 1990 à 1995, il s’installe dans l’hôpital éphémère, un squat installé dans les locaux de l’hôpital Bretonnau dans le 18e arrondissement de la capitale. Il y commence son travail sur toile. Improvisations abstraites aux tonalités vives et contrastées, ses compositions dynamiques rappellent l’énergie du graffiti. Dès 1990, l’artiste multiplie les expositions de groupe et les expositions personnelles en France comme à l’étranger (Allemagne, États-Unis, Belgique, Chine, Suisse). Artiste spontané, JONONE vit physiquement sa peinture. Il peut peindre debout, assis, allongé ou encore en dansant autour de ses châssis, comme Jackson Pollock. Ses toiles exécutées à la bombe, à l’acrylique ou à l’huile sont parfois instantanées et parfois le résultat d’une pensée longuement mûrie et réfléchie. « Addict » à la peinture, toujours en mouvement, en recherche, en « inquiétude », JONONE remet sans cesse en question un travail qu’il ne considère jamais comme acquis. En 2007, il initie une série de toiles basée sur la répétition de la calligraphie de son nom. Répétitive mais toujours différente, cette série a grandement contribué à son ascension extraordinaire qui fait de lui, aujourd’hui, un des artistes les plus prisés du monde du graffiti.
JR (1983) Décrit comme un « révélateur d’humanité », JR, jeune artiste français, bénéficie déjà d’une solide notoriété française et internationale. Ainsi qu’il le dit lui-même : JR possède la plus grande galerie d’art au monde. En effet, grâce à la technique du collage photographique il peut exposer librement sur les murs, les toits et les monuments du monde entier. Son travail, très engagé politiquement et socialement, est un mélange de photographie, d’art de rue, de performance et de collaboration. Il ne reçoit d’aide d’aucun sponsor : seule la vente de ses œuvres finance ses projets. Bien au delà du fait d’attirer l’attention de ceux qui ne fréquentent pas les musées habituellement, JR délivre un message de liberté, d’identité, d’humanité et de poésie. Depuis 2001, armé d’un appareil photo trouvé dans le métro parisien, il parcourt l’Europe et le monde. Il observe, il écoute les messages que certaines personnes ou certaines communautés voudraient faire passer. Il réalise ainsi, entre 2004 et 2006, un projet, réalisé en toute illégalité, intitulé Portrait d’une génération : des portraits de jeunes gens de banlieue qu’il expose, en très grand format, dans les quartiers bourgeois de Paris. En 2007, avec Marco il réalise Face 2 Face, la plus grande exposition illégale de photographies jamais créée. Pour ce projet, des portraits d’Israéliens et de Palestiniens, y compris des hommes de foi (rabbins, imams, prêtres), sont collés face à face, dans des formats monumentaux des deux côtés du mur de séparation construit en Cisjordanie. En 2011, après d’autres réalisations majeures comme le long-métrage Women are Heroes ou encore le projet The Wrinkles of the City, JR reçoit le Ted Prize grâce auquel il crée Inside Out, un projet d’art participatif international qui permet aux personnes du monde entier de recevoir leur portrait puis de le coller pour soutenir une idée, un projet, une action et de partager cette expérience.
KAN (1977) KAN est un street artiste français. Adolescent dans une petite ville du Sud de la France, il commence à couvrir de son nom ses cahiers et les tables de ses salles de classe. Il dépasse rapidement les frontières des murs de son collège et commence à graffer les murs de sa ville. Il erre dans les rues, la nuit, à la recherche de l’endroit idéal, envié si possible, pour y apposer ses tags. Après plusieurs voyages à Los Angeles, KAN s’installe à Paris en 2000. Il intègre le collectif DMV (Da Mental Vaporz) aux côtés de Bom.k, Iso, Jaw, Lime et Brusk. Depuis quelques années, KAN fait évoluer son œuvre et développe sa technique de Street Pointillism. Combinant sa passion pour l’informatique, la vidéo et le design à sa technique de Graffiti traditionnelle, il décline son nom de mille et une façons, des flops aux block letters numériques, en passant par du pixel-art, des trames graffiti, ou encore des QR codes dégoulinants. De prime abord hypnotisantes, ses séries de points forment soudainement des portraits, des visages, des motifs et détonnent par leur esthétique et leur originalité.
KAWS (1974) KAWS, de son vrai nom Brian Donnelly, est un graffeur, illustrateur, peintre, sculpteur, designer et créateur de jouets. Formé très tôt chez Disney en tant qu’animateur de dessins animés, KAWS développe son propre style artistique très empreint de l’imagerie cartoon. Il commence sa carrière de graffeur dans la ville de Jersey mais s’installe très vite à New York. Il retravaille, alors, des campagnes publicitaires en ajoutant aux affiches des petits personnages qui deviendront rapidement sa signature. Ces œuvres sont remarquées et propulsent sa carrière. Il multiplie les collaborations, des couvertures d’albums du rappeur Kanye West aux baskets NIKE en passant par le créateur de la marque Comme des Garçons. Il produit également une édition limitée de jouets en vinyle qui rencontre un succès mondial. KAWS continue parallèlement à développer de nouveaux personnages inspirés d’icones de dessins animés (Les Simpson, Bob l’Eponge, Mickey Mouse, le Bonhomme Michelin, les Smurfs) pour des œuvres sur toiles, des sculptures mais aussi des produits de plus grande distribution (vêtements, chaussures, jouets). Une de ses sculptures les plus emblématiques est un personnage gris inspiré de Mickey Mouse qui se cache les yeux avec les deux mains. Cette œuvre est devenue si populaire qu’elle a été transformée en ballon géant pour la grande parade de Thanksgiving de Macy en 2012. L’œuvre de KAWS est aujourd’hui présente dans de nombreux musées et galeries aux États-Unis, en Europe et en Asie.
MUSH (1988) MUSH, de son prénom Alban, est un jeune artiste français à l’univers surdimensionné entouré de murs et d’encres. S’il commence sa carrière en apposant son blaze dans les rues et le métro parisien, il s’approprie vite la toile. Il développe alors le Strip Art, un tissage organique puissant mêlant explosions de couleurs, écriture graphique, abstraction et lettrage. Curieux, MUSH s’inspire beaucoup de ce qui a été déjà fait mais réinvente sans cesse.
RERO (1983) Photographe, graphiste, activiste de rue, l’artiste français RERO, depuis le milieu des années 2000, interroge les codes de l’image et de la représentation. Face à l’image, omniprésente et intrusive dans notre quotidien, l’artiste prend position pour le message en travaillant sur le mot, l’écriture, la sémantique. Il appelle à réagir, à s’interroger sur des principes fondamentaux mais, surtout, offre une pensée critique de notre réalité. Le mot, érigé en symbole, remplace l’image. Il revêt, alors, un sens caché aux multiples interprétations. De manière absolue, l’artiste utilise la simplicité graphique, l’épure visuelle d’un message explicite et didactique. L’utilisation systématique de la police Verdana, typographie la plus utilisée sur le web, pour écrire ses mots et phrases (What You See Is What You Get, j’aurais préféré un mur blanc plutôt que cette affiche de merde, Made in China) lui permet, non seulement, d’être reconnaissable par tous mais également de livrer une critique envers le développement d’Internet et du bouleversement social qu’il a enclenché. RERO travaille sur les codes du langage et de la communication, et sur les liens complexes entre la machine et l’homme. Il livre ainsi des séries de messages en français en anglais sur le langage informatique (Error 404), sur la propriété intellectuelle ou encore sur le droit à la propriété privée. A l’instar du graffeur américain Jean Michel BASQUIAT qui rayait les mots sur ses toiles pour mieux les faire exister, RERO raye ses œuvres manuellement à la bombe afin que le réel n’ait pas une seule et unique signification possible. Il crée un décalage entre ce qui est lu et ce qui doit être compris. A la frontière du Street art, de l’art conceptuel et de l’art situationniste, RERO dialogue avec l’architecture publique et privée, avec les usines industrielles, les agglomérations et les immeubles en ruine.
RETNA (1979) Né Marquis Lewis en 1979 à Los Angeles, RETNA est un Street artiste américain connu pour sa typographie et ses graffs de lettres uniques. Il rejoint la scène murale de Los Angeles à l’adolescence et développe une écriture tout à fait singulière mêlant les influences d’écritures anciennes incas, égyptiennes, arabes, hébraïques et asiatiques à un langage plus urbain. On retrouve dans ses toiles des textes, des lignes, des superpositions complexes et une grande gamme de couleurs. Parfois même, son langage calligraphique se superpose à des portraits. Que ce soit par le biais de la photographie, de la peinture ou du graffiti, RETNA combine linguistique visuelle et poésie urbaine. Outre ses expositions dans de nombreuses institutions internationales, (L.A. Art Machine à Los Angeles, Don Gallery à Milan, Yves Laroche Galerie d’Art à Montréal, Art for All à Malaga), RETNA réalise des campagnes publicitaires pour de grandes marques (Louis Vuitton, NIike, Visajet) et des collaborations avec d’autres artistes comme le chanteur américain Justin Bieber.
REVOK (1977) REVOK, né Jason Williams, est un artiste contemporain américain. Il fait partie des groupes internationaux de graffeurs MSK et Awr, aux côtés de Retna et de Rime. Il grandit en Californie et commence très jeune à couvrir les murs et les voitures de son quartier de tags et de graffitis colorés. Reconnu sur la scène artistique depuis plusieurs dizaines d’années pour ses travaux avant-gardistes, REVOK travaille aussi bien en atelier que dans la rue. Il utilise des matériaux de récupération et les combine pour obtenir des assemblages complexes, mélange de formes géométriques et de jeux d’optique. REVOK a été exposé dans plusieurs musées (Musée d’Art Contemporain de Los Angeles, Musée d’Art Contemporain de Pasadena) et galeries d’art internationales. Ses œuvres sont également présentes dans de nombreuses collections privées aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Sera présentée dans cette exposition une œuvre que REVOK a réalisé en collaboration avec l’artiste américain Rime.
TILT (1973) TILT est un artiste emblématique de la scène Graffiti française. Né à Toulouse, il s’est toujours interrogé sur la question du partage des territoires urbains. Très jeune, il devient un des acteurs principaux de la Street-culture toulousaine. Il détourne des objets habituellement laissés pour compte auxquels il donne une seconde vie, les maculant de tags ou de bubble letters - des lettres aux formes arrondies qui envahissent ses toiles depuis toujours. Dès 1994, TILT parcourt le monde. Il utilise le graffiti comme Art de la codification. Ses tags au caractère primitif interrogent sur les attentes et les préjugés, sur nos habitudes et schémas mentaux. L’œuvre et la vie coexistent chez lui. L’une est indissociable de l’autre, il fait de sa vie la matière de son œuvre et de ses empreintes. Radical et singulier, l’artiste ne veut pas s’enfermer dans la seule problématique de l’esthétique. Bien au contraire, TILT a créé sa propre rhétorique picturale : ses œuvres racontent une histoire. Il a réalisé de nombreuses installations – Panic Room (au vieux panier, Marseille, France), Pera Museum (Pera Museum, Istanbul, Turquie), Panic Restroom (YIA, Paris, France), Tags to Riches (Christchurch, Nouvelle Zelande), Voyage aller (Biennale de Marrakech, Maroc). Depuis 1998, TILT a participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives à travers le monde. Ses œuvres sont également présentes dans de prestigieuses collections publiques et privées (Scorpio Collection, Pera Museum, Fondation Montresso).
ZEVS (1977) ZEVS, né Christophe Aghirre Schwarz, est un artiste urbain français. Le pseudonyme de ZEVS — prononcé Zeus — fait écho au nom du RER A ZEUS, qui faillit l’écraser en 1992 alors qu’il réalisait un graffiti. Dans les années 90, ZEVS commence par bomber sur le sol et les murs de Paris des silhouettes humaines et les ombres du mobilier urbain (scooters, feux tricolores, panneaux de signalisation, bancs publics). Lorsque la Mairie de Paris décide en 1999 de faire effacer les œuvres « sauvages » qui envahissent ses murs, ZEVS décide de faire du street art « propre » et s’initie alors au Reverse Graffiti ! Il réalise ses œuvres au Karcher et va même jusqu’à écrire des messages invisibles à l’œil nu, que seule la lumière ultraviolette peut révéler. En 1999, il forme avec le Street artiste français Invader, le collectif @nonymous. En duo, ils réalisent des vidéos de leurs œuvres urbaines : aux mosaïques de son partenaire, Zevs répond par des « surlignages ». Le collectif est exposé en 2001 lors de l’exposition Street Art de la Galerie Agnès b. et leur collaboration documentée dans le film de l’artiste anglais Banksy Faites le mur !. En 2001, l’artiste s’oriente vers le crime art et lance son projet nommé : Visual Attacks : il détourne des visuels d’affiches publicitaires en bombant un point rouge d’encre dégoulinante au milieu du front des personnages figurant sur l’image. Il continue à provoquer le public et les autorités en lançant en 2002 le projet Visual Kidnapping . Sur le toit d’un hôtel berlinois, il kidnappe l’affiche publicitaire de 20 mètres de hauteur de la marque des cafés Lavazza et y laisse le message VISUAL KIDNAPPING PAY NOW !!!. Il présente la vidéo du kidnapping à la Rebell Minds Gallery de Berlin et expose l’affiche-otage dans différents endroits du monde. Depuis 2006, ZEVS travaille sur son projet nommé : Liquidated Logos, et fait dégouliner les logos des grandes multinationales (Louis Vuitton, Play Boy, Mc Donald, Facebook, Google). Il les liquéfie le plus souvent sur toile mais détourne aussi les logos sur les façades des grands magasins une fois la nuit tombée. L’apposition d’un logo Chanel dégoulinant sur la façade d’une enseigne Armani lui vaudra d’ailleurs une condamnation pénale à Hong-Kong en juillet 2009. ZEVS est aujourd’hui un artiste de renommée internationale et expose dans de nombreuses villes du monde.
La galerie Laurent Strouk tient à remercier particulièrement : Tom David BASTOK pour le concours constant qu’il a apporté au montage de l’exposition. Olivier Dahan, Christian VALLE, Johnny GRIZOT, Marcel STROUK, Layla OLLIVIER RIVERO, Frank Prati et Jérôme TACQUARD pour la contribution qu’ils ont apportée à l’organisation de cet évènement. Nos plus chaleureux remerciements pour l’aide et le concours constants qu’ils ont apportés à la réalisation de cette exposition ainsi que de ce catalogue.
du 2 juin au 15 juillet 2016
coordination Marie LABORDE textes Claire JEANNIN GRAPHISME Antje WELDE
galerie Laurent STROUK 2 avenue Matignon 75008 Paris www.laurentstrouk.com galerie@laurentstrouk.com + 33 1 40 46 89 06
photo Jean-Louis BELLURGET IMPRESSION AGPOGRAF - Barcelone
ISBN : 9782953540505 Imprimé en Europe Achevé d’imprimer mai 2016 Dépôt légal, mai 2016 © Galerie Laurent Strouk, Paris Keith Haring artwork © Keith Haring Foundation, © all rights reserved. Kenny Scharf, © Estate of Jean-Michel Basquiat, © Kaws inc Studio, © Futura 2000, © The Estate of Rammellzee, © Zephyrgraffiti, © John «Crash» Matos, © Seen Studios, © bladekingofgraf.com, © JR-art.net, © ObeyGiant.com, © Space-Inavders.com.
62-63 BRUSK ROUEN - « Giant Squid » - 2016 76-77 shepard fairey – New-York – Soho – 2003 page : 86-87 shepard fairey – Paris 13e Juin 2012 page : 98-99 INVADER Roncalliplatz – Hohenzollernbrücke, Cologne – photos : Ines Welde et Jan Peter Kohl page : 104-105 Jef Aérosol – mur Boston juin 2015 page : 108-109 JonOne – mur Perrier – Miami – décembre 2014 page : 126-127 RERO – association Le M.U.R – Paris 2e arrondissement – www.lemur.fr page : 150-151 Zevs – LV Clean the City – proper Graffiti 2002-2010 – Londres page : page :