Catalogue de L'exposition Antonio SEGUÍ

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UNE RENCONTRE AVEC

ANTONIO SEGUÍ Né à Córdoba en 1934, Antonio Seguí vit en France depuis 1963. Il avait entrepris un premier voyage en Europe à dix-sept ans, afin de poursuivre sa formation à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris et à l’Académie royale des Beaux-Arts de San Fernando, à Madrid. De retour en Argentine, il réalise en 1957 sa première exposition personnelle dans une galerie de sa ville natale. Puis il parcourt l’Amérique latine à bord d’une vieille automobile tout terrain et se fixe pendant deux ans au Mexique où il apprend les techniques de la gravure. Il côtoie le muraliste Siqueiros et reçoit un jour la visite d’Edward G. Robinson. L’acteur s’enthousiasme pour son travail et organise une exposition de ses œuvres en Californie. En 1964, établi en France, Seguí déniche un atelier au fond du jardin de l’ancien hôtel particulier d’Émile Raspail, à Arcueil. Une demeure où il réside aujourd’hui et où il me reçoit à l’approche de son quatre-vingtième anniversaire. C’est le jour des obsèques de Nelson Mandela. Il a regardé les images de la cérémonie à la télévision et en a oublié de déjeuner. « Il y a une chose dont je n’aime pas parler, c’est de mon travail », prévient d’emblée Seguí lorsque nous traversons le jardin pour nous installer dans l’atelier. Il le dit avec un sourire. Pendant notre rencontre, je ne le verrai se départir ni de son humour affable ni de sa calebasse de maté.


» En pensant à votre œuvre, Antonio Seguí, on est tenté de la réunir tout entière

sous un titre emprunté à un auto sacramental de Calderón : Le grand théâtre du monde. Vous est-il arrivé de percevoir des analogies entre votre univers pictural et un théâtre conçu comme métaphore du monde ? Un théâtre qui exhibe les masques et les fait tomber. Un théâtre en tant que fiction ou mensonge qui dit vrai…

» À certains moments de mon parcours, oui, c’est évident. Il y a quelques années

j’ai réalisé une série de linogravures que j’ai intitulées Le Théâtre de la vie. Même dans le mouvement que je donne aux personnages, il y a quelque chose de la marionnette, mais on n’est pas loin non plus de la caricature. Mon travail, c’est un peu une reconstruction historique de mon enfance. À Córdoba j’ai vécu entouré de revues et de magazines des années quarante où la caricature était omniprésente. C’était un élément à la fois très populaire et très efficace. Dans le même temps, la bande dessinée connaissait en Argentine un âge d’or. Je m’en suis nourri et cela reste à mes yeux très important, surtout dans mon travail graphique. C’est pourquoi aussi je continue de pratiquer la gravure. La gravure n’a rien de commercial mais elle me procure un énorme plaisir. Il me suffit d’en faire et de les garder. Avec la peinture, on se sent plus responsable. Mais dans le travail graphique il y a une joie de la spontanéité et la gravure m’offre en outre la possibilité d’exprimer des choses que les limites de la peinture permettent plus difficilement de faire passer.

» Diriez-vous que vos années d’enfance sont restées un repère pour vous ? » Il y a des moments où j’ai envie de faire des choses que je faisais quand j’étais

enfant. Pour moi, le rapport vivant à l’enfance est une clé. Et le compliment le plus fin que l’on puisse me faire, c’est de remarquer cette part d’enfance dans mon travail. Les personnages qui traversent les œuvres de Seguí forment des multitudes. Ils pullulent, ils déambulent. Le peintre les figure avec une rapidité synthétique, comme dans une sorte de sténographie picturale. On remarque aussi que l’espace de chacune de ses œuvres tend à se prolonger au-delà de ses limites, comme s’il nous donnait à imaginer son extension potentiellement infinie.

» J’aimerais que vous nous parliez de la dynamique qui se crée entre l’abréviation

des personnages et l’expansion de l’espace, car même si les silhouettes saturent l’espace de la toile ou du papier, elles ne le congestionnent pas mais semblent au contraire le dilater. Une impression que conforte également votre façon de travailler par séries.

» L’espace continue de tous les côtés au-delà des limites de la toile. Mes peintures

ont pour cela besoin d’une architecture, même si elle n’est pas apparente. Mon idée de laisser le tableau se prolonger sur tous ses bords est déjà ancienne, ce sont comme des morceaux de papier peint découpés. C’est aussi pourquoi j’ai travaillé par séries, en changeant cependant de matériaux et de techniques d’une série à l’autre, car une sensualité différente en dépend à chaque fois. Dans la manière de donner forme aux figurines qui peuplent les œuvres du peintre argentin, on a remarqué depuis longtemps la constance de certains attributs comme le chapeau mou et la cravate. Ces éléments font partie d’un lexique iconographique qui rappelle les comics et qui semble signaler un souci de ne pas

séparer la culture savante et la culture populaire. L’art de Seguí se caractérise aussi par une dualité entre le sens du stéréotype, notamment à travers la répétition des anatomies synthétiques, et un sens très subtil de la variation et de la nuance. On note à la fois une constance et un renouvellement permanent.

» Comment les changements de cycles se produisent-ils ? Comment passez-vous d’une série de peintures à une autre ?

» Quand j’arrête une série de tableaux, je n’en commence pas aussitôt une autre.

Je m’accorde en général un intervalle pendant lequel je réalise des sortes de pastiches qui n’ont rien à voir avec le travail précédent. Je me laisse alors guider par le pur plaisir. Il y a quelques années, par exemple, j’ai réalisé des portraits de famille à partir de photos que j’avais trouvées rue de Seine. Ou bien j’ai entrepris une série intermédiaire sur le canotage, autour du thème des loisirs nautiques chez les Impressionnistes, une autre sur les chiens. Ça me permet de ne pas rester désœuvré… Il faut toujours arrêter une série quand la lassitude se fait sentir, et la lassitude vient quand “ça sort” trop bien…

Antonio Seguí a réalisé il y a quelque temps une série d’œuvres qui lui ont été inspirées par Bernard Madoff, le financier escroc états-unien. C’est par excellence une série où se fait jour une dimension satirique. L’humour pince-sans-rire et le sourire narquois sont des constantes chez le peintre argentin. Un accent satirique plus ou moins discret, jamais trop appuyé, semble se faire jour tout au long de son parcours, même quand la satire n’a pas de cible déterminée. Comme si la satire ou à tout le moins un soupçon d’ironie était chez lui une disposition existentielle. Mais souvent l’on hésite, comme autrefois Théophile Gautier devant L’Enterrement à Ornans de Gustave Courbet : « L’intention de l’auteur a-t-elle été de faire une caricature ou un tableau sérieux ? », se demandait-il en rendant compte dans La Presse du Salon de 1850-1851. Le moment est venu d’aborder avec Seguí la question du dessin, car tout laisse penser qu’elle lui est chère. Jean-Luc Nancy considère que le dessin est un paradigme pour tous les arts, dans la mesure où il est la forme dans son mouvement naissant. Le philosophe reconnaît aussi dans le dessin un élan et un désir qui se perpétuent au-delà même de l’achèvement de l’œuvre. Il y a un plaisir et une vérité intime du dessin qui dépassent tout projet, toute finalité, toute intention.

» Quelles réflexions vous inspire la pratique du dessin ? » J’ai été professeur à l’École des Beaux-Arts de Paris. À un certain moment,

des collègues ont voulu éliminer le dessin de l’enseignement au motif qu’il nuisait à la création. Je n’ai pas compris et je suis parti. Le dessin est pour moi le point de départ et la clé de tout. De la peinture et du dessin lui-même dans sa valeur intrinsèque. Sans dessin il n’y a rien. En tout cas rien de ce que à quoi je crois. J’ai une très grande admiration pour les dessins de George Grosz, d’Otto Dix et de tous les expressionnistes allemands. Mais j’aime tout autant les dessins chargés et noirs de Georges Rouault. Picasso, dont j’ai vu récemment des œuvres sur papier des années trente, quel dessinateur fantastique ! Le dessin n’est pas un moyen pauvre, contrairement aux apparences. Il peut y avoir une telle sensibilité dans la ligne… Je pense aussi à la force, à la charge puissante des dessins d’Artaud, alors même qu’on pourrait les juger techniquement assez faibles ! Je peux aimer des dessins très différents…


» Et la couleur dont l’importance n’est pas moins remarquable chez vous ? » La couleur vient après. C’est le dessin qui va contribuer à guider le choix

des couleurs. Mais il y a eu des moments où j’ai pu vivre le rapport du dessin et de la couleur de façon plus simultanée, plus intégrée. Changer de série m’oblige à chercher du nouveau en termes de couleurs et de matières. Au demeurant, ces temps-ci je n’applique pas seulement la couleur, je l’enlève, je veux qu’elle soit absolument impersonnelle, autrement dit qu’on ne voie pas la trace du pinceau. Mais je tiens pourtant à ce que la main travaille, je ne pourrais pas peindre à l’ordinateur comme l’a fait David Hockney sur son iPad, parce qu’une turpitude de la main sera pour moi toujours plus émouvante que la perfection de la machine.

»

Vous vivez en France depuis le début des années soixante, mais vous êtes resté attaché à votre ville natale, Córdoba. Outre le fait qu’elle est le lieu d’une très ancienne université fondée en 1612, quelle spécificité spirituelle lui trouvez-vous par rapport à Buenos Aires ?

» C’est une ville qui se caractérise d’abord par un esprit subversif. C’est à Córdoba

qu’a commencé la « Réforme universitaire » de 1918, cet important mouvement étudiant qui revendiqua l’autonomie des universités, leur modernisation et leur démocratisation. Le manifeste du mouvement commençait par ces mots : « La jeunesse argentine de Córdoba aux hommes libres d’Amérique du sud… ». Le mouvement fit tache d’huile dans toute l’Argentine et dans d’autres pays d’Amérique latine. Córdoba se caractérise aussi par un sens de l’humour très spécial. Et par un mépris de Buenos Aires dont il faut dire qu’il n’est pas toujours très juste. C’est l’un des problèmes du pays depuis très longtemps : tout se passe à Buenos Aires, une ville de province compte peu. Buenos Aires pourrait quasiment être l’Argentine à elle-seule.

» J’en reviens à la peinture. Y a-t-il pour vous un mystère dans le renouvellement

indéfectible de la joie de peindre ? Vous arrive-t-il de vous interroger à ce propos ?

» Tout ce que je peux dire, c’est que j’ai quatre-vingts ans et que je peins aujourd’hui avec encore plus de plaisir que lorsque j’en avais quarante...

Jean-Baptiste Para

Jean-Baptiste Para est rédacteur en chef de la revue littéraire Europe. Il a reçu le prix Apollinaire pour son recueil La Faim des ombres (Éditions Obsidiane, 2006). On lui doit également un essai sur Pierre Reverdy et des traductions de poètes italiens et russes. Son activité de traducteur a été récompensée par le prix Laure Bataillon et le prix Nelly Sachs.

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AN ENCOUNTER WITH

ANTONIO SEGUÍ Antonio Seguí was born in Cordoba, Argentina, in 1934 but has been living in France since 1963. He first travelled to Europe at the age of seventeen to undertake further studies at the École nationale supérieure des Beaux-Arts in Paris and the Real Academia de Bellas Artes de San Fernando in Madrid. On his return to Argentina, he staged his first solo exhibition in a gallery in his native city. Then he set out in an old four-wheel drive to explore Latin America and spent two years in Mexico, where he learnt the techniques of engraving. He frequented the muralist Siqueiros and received a visit one day from Edward G. Robinson. The actor was so enthusiastic that he organized an exhibition of his works in California. In 1964, after Seguí had settled in France, he came across a studio at the bottom of the garden of the mansion built by Émile Raspail in Arcueil, on the outskirts of Paris. That mansion is still his home today and it was there that he received me, a short time before his 80th birthday. Nelson Mandela’s funeral was taking place that day. He watched the ceremony on television and became so engrossed that he forgot to have lunch. ”There’s one thing I don’t like talking about, and that’s my work”, he warned me from the outset, as we walked through the garden to his studio before settling down. He said it with a smile. At no point in our conversation did he abandon his affable good humour or his gourd of mate.


»

When we think about your work, Antonio Seguí, we’re tempted to gather it all together under the title Calderón gave to one of his autos sacramentales: The Great Theatre of the World. Have you ever perceived any analogies between your pictorial universe and a theatre, viewed as a metaphor of the world? A theatre where masks are displayed and then dropped. A theatre that is a fiction, or a lie, but nevertheless tells the truth …

»

At some points in my career, yes, that’s obvious. A few years ago I did a series of linocuts which I called Le Théâtre de la vie. There’s even something puppetlike in the movement I give my characters, though we’re never far from caricature either. In a way my work is a historical reconstruction of my childhood. In Cordoba I was surrounded by journals and magazines of the 1940s which were rife with caricatures. Caricature was a very popular device, and a very effective one too. That was the golden age of comics in Argentina as well. I was raised on them and I still feel they’re very important, especially in my graphic work. That’s why I go on doing engraving too. There’s nothing commercial about engraving, but it gives me enormous pleasure. I’m quite satisfied just to do engravings and keep them. Painting creates a greater feeling of responsibility. But in graphic work there’s the joy of spontaneity and engraving gives me a chance to express things that painting, with its limits, has more difficulty conveying.

»

Would you say your childhood years are still a landmark for you?

»

There are times when I feel like doing things I did when I was a child. For me the living relationship with childhood is crucial. And the most subtle compliment anyone can pay me is to point to the part of my work that derives from childhood. The characters that come and go in Seguí’s works are legion. They swarm about, striding to and fro. He depicts them with synthetic swiftness, in a kind of pictorial shorthand. Another thing you notice is that each work tends to overshoot the limits of its own space, as though he were inviting us to imagine its potentially infinite extension.

»

I’d like you to talk to us about the dynamic interplay between the reduction of the characters and the expansion of the space, because even when the canvas or paper is crammed with silhouettes, it never gets cluttered: on the contrary, it seems to dilate. This impression is reinforced by the way you work in series as well.

»

Space continues in every direction, beyond the limits of the canvas. That’s why my paintings need an architecture, even if it’s not obvious. My idea of letting the picture spill over all its edges is an old one: it’s like pieces cut from wallpaper. That’s also why I’ve worked in series, though I change my materials and techniques from one series to the next, because a different sensuality arises from them each time. People have long remarked the recurrence of certain attributes, such as trilbies and ties, in the shapes the Argentine painter gives the figurines that inhabit his works. These items are part of an iconographic lexicon reminiscent of comics which seems to indicate a concern for avoiding any split between high-brow and popular culture. Another feature of Seguí’s art is the contrast between his sense of stereotype – through the repetition of synthetic anatomies – and his very subtle sense of variation and nuance. One notes constancy and perpetual renewal at one and the same time.

»

How do the changes in cycle occur? How do you move on from one series of paintings to another?

»

When I put an end to one series of paintings, I don’t start on another one straight away. I usually give myself a breathing space during which I do all sort of pastiches which have nothing to do with the preceding work. At such times I let myself be guided by sheer pleasure. A few years ago, for instance, I did some family portraits based on some photographs I’d found on the Rue de Seine. Another time I launched into an intermediary series on canoeing that revolved around the theme of boating as depicted by the Impressionists. And another time it was dogs. That way I avoid being idle… You always have to wind up a series when you start feeling weary, and the weariness sets in when it’s ”coming out” too well …

Some time ago Antonio Seguí did a series of works inspired by Bernard Madoff, the American financier and swindler. This series, more than any other, reveals his satirical facet. Deadpan humour and sardonic smiles are constant features of the Argentine painter’s work. A note of satire, which can be more or less discreet but is never heavy-handed, seems to surface throughout his career, even when it lacks any specific target. As though he had an inherent tendency towards satire, or at least towards a faint irony. But we are often left wondering, like Théophile Gautier, in days gone by, when he gazed at Gustave Courbet’s L’Enterrement à Ornans and asked himself, in a review of the 1850-1851 Salon published in La Presse: ”Was it the painter’s intention to produce a caricature or a serious picture?” The time has come to talk about drawing, a topic which we have every reason to believe is dear to Seguí’s heart. The philosopher Jean-Luc Nancy considers drawing a paradigm for all the arts because it is the birth movement of form. He also saw in it an impulse and a desire that endure even after the work is complete. Drawing provides a pleasure, an intimate truth, that surpasses any project, goal, or intention.

»

What are your thoughts about drawing?

»

I used to teach at the École des Beaux-Arts in Paris. At one point some of my colleagues wanted to drop drawing from the curriculum on the grounds that it was harmful to creation. I was baffled and I left. Drawing, for me, is the starting point and the key to everything. To painting and to drawing itself, in its intrinsic value. Without drawing there’s nothing. Or at any rate, nothing I believe in. I feel the greatest admiration for the sketches of George Grosz, Otto Dix and all the German Expressionists. But I’m equally fond of the heavy, black sketches of Georges Rouault. And Picasso – I recently saw some works he did on paper in the 1930s – was a fantastic sketcher! Drawing isn’t a poor medium, despite appearances. There can be such a tremendous sensibility in a line... And then there’s the strength of Artaud’s drawings, their forceful contents, though technically they might be deemed rather weak! Very different types of drawings can hold appeal for me…

» »

What about colour, which is every bit as important in your works?

Colour comes later. It’s the drawing that helps guide the choice of the colours. But there have been times when I’ve been able to experience the relationship between the drawing and the colours in a more simultaneous, integrated way.


When I move on to a new series, I have to search for colours and materials all over again. And these days I do more than just apply colour: I remove it as well. I want it to be absolutely impersonal, in other words, the brushstrokes mustn’t be seen. Even so, I want my hand to do the job. I couldn’t paint by computer, as David Hockney has done on his iPad, because to me the baseness of the hand will always be more moving than the perfection of the machine.

»

You’ve been living in France since the early 1960s, but you’re still attached to Cordoba, the city where you were born. Apart from its very ancient university, founded in 1612, what spiritual specificity do you feel Cordoba possesses as compared to Buenos Aires?

»

Its prime characteristic is its subversive spirit. It was in Cordoba that the 1918 ”University Reform” got underway, the major student movement calling for the autonomy, modernization and democratization of universities. The manifesto began with the words: ”From the Argentine youth of Cordoba to the free men of South America…”. The movement spread throughout Argentina and to other Latin American countries. Another characteristic of Cordoba is its very special sense of humour. And its scorn of Buenos Aires, which, admittedly, is sometimes rather unfair. That’s been one of Argentina’s problems for a very long time: everything happens in Buenos Aires and a provincial city counts for very little. Buenos Aires could almost be Argentina in its own right.

»

And to get back to painting: do you see some mystery in the way the joy of painting is unfailingly renewed? Do you ever wonder about that?

»

All I can say is that I’m eighty years old and painting gives me even greater pleasure now than it did when I was forty...

Jean-Baptiste Para

Jean-Baptiste Para is editor-in-chief of the literary journal Europe. He was awarded the Prix Apollinaire for his book of poems La Faim des ombres (Éditions Obsidiane, 2006). He is also the author of an essay on Pierre Reverdy and translations of Italian and Russian poets. His work as a translator earned him the Prix Laure Bataillon and the Prix Nelly Sachs.

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Sentirse Perseguido 2010 200 x 200 cm Acrylique sur toile 16


Mano Larga 2013 200 x 200 cm Acrylique sur toile 18


Sans titre Peinture ĂŠmail sur aluminium 43 x 43 cm mars 2013 20

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Sentirse Diferente 2013 200 x 200 cm Acrylique sur toile 23


Sans titre Peinture ĂŠmail sur aluminium 43 x 43 cm mars 2013 24

Sans titre Peinture ĂŠmail sur aluminium 43 x 43 cm mars 2013 25


Perdiendo el Tiempo 2013 200 x 200 cm Acrylique sur toile 26


Una Ma単ana Temprano 2014 200 x 200 cm Acrylique sur toile 28


Cosas que Pasan 2014 81 x 65 cm Acrylique sur toile 30

La Silla de la Discordia 2014 81 x 100 cm Acrylique sur toile 31


Ernestina con Ideas 2011 - 2015 100 x 75 x 24 cm Acier Corten Taller de Arte José Luis Ponce, Madrid 32

Recuerdos de Tango 2011 - 2015 100 x 60 x 24 cm Acier Corten Taller de Arte José Luis Ponce, Madrid 33


Sans titre Peinture ĂŠmail sur aluminium 43 x 43 cm mars 2013 34

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Gente sin Futuro 2015 81 x 100 cm Acrylique sur toile 36


Los Perros Verdes 2015 81 x 100 cm Acrylique sur toile 38


Sans titre Peinture ĂŠmail sur aluminium 43 x 43 cm mars 2013 40

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Sin Tabaco y sin Verdura 2015 81 x 65 cm Acrylique sur toile 42

Elegantes InĂştiles 2015 81 x 65 cm Acrylique sur toile 43


Hola LulĂş 2015 81 x 65 cm Acrylique sur toile 44

El Perro me Preocupa 2015 81 x 65 cm Acrylique sur toile 45


Julia con Gente Extra単a 2015 81 x 65 cm Acrylique sur toile 46


Una Esquina 2015 46 x 55 cm Acrylique sur toile Cuando el Sol se Va 2015 46 x 55 cm Acrylique sur toile 48

Con Alma de Torero 2015 46 x 55 cm Acrylique sur toile Poco Solidario 2015 46 x 55 cm Acrylique sur toile 49


Sans titre Peinture ĂŠmail sur aluminium 43 x 43 cm mars 2013 50

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Gente Poco Solidaria 2015 200 x 200 cm Acrylique sur toile 52


Quedarse Adentro 2015 81 x 100 cm Acrylique sur toile 54


Sans titre Peinture ĂŠmail sur aluminium 43 x 43 cm mars 2013 56

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El DĂ­a no Llega Nunca 2015 200 x 200 cm Acrylique sur toile 58


Ojo al Sol 2015 200 x 200 cm Acrylique sur toile 60


Sans titre Peinture ĂŠmail sur aluminium 43 x 43 cm mars 2013 62

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Sans titre Peinture ĂŠmail sur aluminium 43 x 43 cm mars 2013 64

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Sans titre Peinture ĂŠmail sur aluminium 43 x 43 cm mars 2013 66

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Bijoux d’artistes « Comme dans toute activité humaine, il y a des résultats plus heureux que d’autres, et certains ont le privilège de trouver immédiatement une place ou de se distinguer. C’est précisément là qu’intervient un autre critère de la critique esthétique : le style, ce qui distingue, la découverte d’un vocabulaire qui fait de l’expression matérielle une marque propre. Lorsque je travaille avec des artistes, il me faut bien sûr assumer un rôle spécifique et complexe, qui passe par différentes étapes de compréhension, d’analyse et de développement créatif. La fusion, parfois instinctive, parfois calculée, de la substance ou de l’inspiration de l’artiste avec le savoir-faire de l’artisan et ses secrets, a pour résultat le bijou. On y parvient, le plus souvent, par les voies détournées de l’expérience, quantité d’essais et d’analyses jusqu’à ce que tous les critères fonctionnent ensemble matériellement et aboutissent à un objet ».

Promeneur 2010 Broche Or 18 k et argent 65 x 40 mm Édition limitée et signée par l’artiste

Vanité au chapeau 2010 Broche Argent 45 x 35 mm Édition limitée et signée par l’artiste 68

“As in any human activity, some things turn out better than others, and some people have the privilege to find a foothold or make themselves a name immediately. It is in precisely this context that another of the criteria of aesthetic criticism comes into play. That criterion is style, that which sets an artist apart, the discovery of a vocabulary that converts material expression into a personal hallmark. When I work with artists, I naturally have to play a specific and complex role comprising different phases of understanding, analysis and creative development. When the artist’s substance or inspiration blends, sometimes instinctively, sometimes deliberately, with the craftsman’s savoir-faire and secrets, the result is the jewel. One usually achieves this by following the roundabout paths of experience and conducting numerous trials and analyses until all the criteria work together, materially, and give rise to an object.“ Chus Burés


COLLECTIONS PUBLIQUES

BIOGRAPHIE 1934

Naissance d’Antonio Seguí à Córdoba (Argentine).

1951-54 Voyage en Europe et en Afrique. Etudie la peinture et la sculpture en France et en Espagne. 1957

Première exposition individuelle en Argentine. Voyage à travers l’Amérique du Sud et l’Amérique Centrale. Séjourne au Mexique où il étudie toutes les techniques de la gravure.

1961

Retour en Argentine. Travaille à Buenos Aires.

1963

S’installe à Paris, puis à Arcueil, où il vit actuellement.

MONOGRAPHIES Antonio Segui : conversation avec Eddy Devolder Éditions Tandem, Gerpinnes, Belgique, 1989 Seguir ? ... Seguí, Daniel Sibony Éditions du Cercle d’Art – Expression Contemporaine, Paris, France, 1997 Antonio Seguí - La Irónica Espontaneidad Cordobesa Reflejada en sus Personajes, Alicia Beltramini Zubiri Narvaja Editor, Córdoba, Argentine, 1998 Antonio Seguí, Jacques Meunier Éditions Ides & Calendes, Neuchâtel, Suisse, 2000 Antonio Seguí : antes pensaba más en la muerte, ahora me interesa menos, Ivan Schuliaquer (Una charla con) Capital Intelectual, Buenos Aires, Argentine, 2009 L’Atelier d’Antonio Seguí, Évelyne Artaud (Interview), Robert Bonaccorsi (Introduction), Daniel Mordzinski (Photographies) Thalia Édition, Paris, France, 2010 Antonio Seguí, Daniel Abadie Éditions Hazan, Paris, France, 2010

Allemagne Kunsthalle Darmstadt Kunstverein zu Frechen Städtische Museum, Leverkusen Städtische Kunsthalle Recklinghausen Argentine Colección de Arte de la Cancillería Argentina, Buenos Aires Fondo Nacional de las Artes, Buenos Aires Instituto de Investigaciones Históricas de la Manzana de las Luces, Buenos Aires MALBA-Colección Costantini, Museo de Arte Latinoamericano de Buenos Aires Museo de Arte Contemporáneo, Buenos Aires Museo de Arte Moderno, Buenos Aires Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires Museo Nacional del Grabado, Buenos Aires Museo de Arte Religioso Juan de Tejeda, Córdoba Museo Municipal de Bellas Artes Dr. Genaro Pérez, Córdoba Museo Provincial de Bellas Artes “Emilio A. Caraffa”, Córdoba Centro de Arte Contemporáneo, Córdoba Museo Provincial de Bellas Artes, La Plata Museo de Arte Contemporáneo Latinoamericano–- MACLA, La Plata Museo Castanigno, Rosario Museo Provincial de Bellas Artes, Tucumán Belgique Ministère de la Communauté Française, Bruxelles Cercle Culturel des Riezes et des Sarts, Cul-des-Sarts (Couvin) Centre de la Gravure et de l’Image Imprimée, La Louvière Musée du Petit Format, Nismes Brésil Museu de Bellas Artes, Porto Alegre Museu de Arte Moderna, Rio de Janeiro Museu de Arte Contemporânea, São Paulo Chili Museo de la Solidaridad Fundación Salvador Allende, Santiago Colombie Biblioteca Luis Ángel Arango, Banco de la República de Colombia, Bogotá Museo de Arte Moderno La Tertulia, Cali Croatie Musée d’Art Contemporain, Vela Luka Cuba Casa de las Américas, La Havane Egypte Universal Graphic Museum Equateur Casa de la Cultura, Quito Espagne Fundació Stämpfli, Sitges Museo de Bellas Artes, Bilbao Museo Extremeño e Iberoamericano de Arte Contemporáneo, Badajoz Etats-Unis Window South Collection, Glendale, Californie MoLAA - Museum of Latin American Art, Long Beach, Californie Museum of Latin American Art, Long Beach, Californie Oakland Museum, Oakland, Californie First National Bank of Chicago, Illinois University Museum, Eastern Michigan Walker Art Institute, Minneapolis, Minnesota Museum of Modern Art, New York, N.Y. Solomon R. Guggenheim Museum, New York, N.Y. Vassar Art Gallery, Vassar College, Poughkeepsie, N.Y. Pittsburgh National Bank, Pittsburgh, Pennsylvanie Archer M. Huntington Art Gallery, The University of Texas, Austin, TX Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington D.C.


Interamerican Development Bank, Washington D.C. Library of Congress, Washington D.C. Finlande Sara Hildenin-Taide Museum, Tampere France Musée d’Unterlinden, Colmar Musée de Peinture et de Sculpture, Grenoble Musée Martiniquais des Arts des Amériques – M2A2, Le Lamentin Musée des Beaux-Arts, Lyon Musée Cantini, Marseille Cabinet des Estampes, Bibliothèque Nationale, Paris Centre National des Arts Plastiques, Fonds National d’Art Contemporain, Paris Mobilier national et les Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais, Paris Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris Fonds Régional d’Art Contemporain, PACA, Marseille Fonds Départemental d’Art Contemporain, Seine Saint-Denis Musée des Beaux-Arts, Tourcoing MAC/VAL, Musée d’Art Contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine Galerie Municipale, Vitry-sur-Seine Grèce Frissiras Museum, Athènes Irak Musée National d’Art Moderne, Bagdad Italie Fondazione Michetti, Francavilla al Mare Museo all’aperto di Arte Contemporanea “Creator Vesevo”, Ercolano Japon National Museum of Western Art, Tokyo Mexique Palacio de Bellas Artes, Mexico Nicaragua Museo de Arte Latinoamericano, Managua Paraguay Museo de Arte Moderno, Asunción Pays-Bas Museum Boymans van Beuningen, Rotterdam Museum van Hedendaagse Kunst, Bois-Le-Duc Pérou Instituto de Arte Contemporáneo, Lima Museo de Arte Moderno - Fundación Gerardo Chávez, Trujillo Pologne International Print Triennial Society, Cracovie Museum Sztuki, Lodz Porto Rico Museo del Grabado, San Juan République de Serbie Muzej Savremene Umetnosti, Belgrade République Tchèque Národní Galerie, Prague Slovaquie Maison des Arts, Bratislava Slovénie Musée d’Art Moderne, Ljubljana Suisse Kunsthalle Basel, Bâle Uruguay Museo de Arte Contemporáneo Latinoamericano, Punta del Este Venezuela Museo de Bellas Artes, Caracas Universidad Central, Caracas

EXPOSITIONS PERSONNELLES 1957 Galería Paideia, Córdoba, Argentine. Dirección Provincial de Cultura, Córdoba, Argentine 1958 Galería Génova, Mexico, Mexique Museo Municipal de Arte, Guatemala, Guatemala Museo de Arte Colonial, Quito, Equateur Sociedad Económica de Amigos del País, Bogotá, Colombie Dirección General de Cultura, Buenos Aires, Argentine. 1959 Galería Génova, Mexico, Mexique Galería México, Mexico, Mexique Bolles Gallery, San Francisco, Etats-Unis 1960 Galería Witcomb, Buenos Aires, Argentine Galería México, Mexico, Mexique Galería Génova, Mexico, Mexique 1961 Galería El Pórtico, Buenos Aires, Argentine Instituto de Arte Contemporáneo, Lima, Pérou Galería Witcomb, Buenos Aires, Argentine. Bolles Gallery, San Francisco, Etats-Unis Fundación “Emilio Ortíz”, La Plata, Argentine 1962 Galería Witcomb, Buenos Aires, Argentine Galería Lirolay, Buenos Aires, Argentine Museo Provincial de Bellas Artes «Emilio A. Caraffa», Córdoba, Argentine 1963 Galería North, Buenos Aires, Argentine Galería Antigona, Buenos Aires, Argentine Galería Galatea, Buenos Aires, Argentine 1964 Galerie Jeanne-Bucher, Paris, France Galerie Claude Bernard, Paris, France 1965 Galerie Paul Bruk, Luxembourg, Luxembourg Galerie Claude Bernard, Paris, France Galerie Kaleidoscoop, Gand, Belgique Galería Feldman, Córdoba, Argentine Galería Lirolay, Buenos Aires, Argentine Galería Relevo, Rio de Janeiro, Brésil 1966 Galerie Claude Bernard, Paris, France Casa de Las Américas, La Havane, Cuba 1967 Galerie Kolarcevog Univerziteta, Belgrade, Yougoslavie 1968 Galerie Claude Bernard, Paris, France Galerie Jeanne-Bucher, Paris, France Galería 22, Caracas, Venezuela


Galería Galatea, Buenos Aires, Argentine Pro Gráfica Arte, Chicago, Etats-Unis Museo Universidad Puerto Rico, Mayagüez, Porto Rico Galerie-T, Haarlem, Pays-Bas Universidad Central de Venezuela, Caracas, Venezuela 1969 Instituto de Arte Contemporáneo, Lima, Pérou Galería Pryzmat, Cracovie, Pologne Kunsthalle Darmstadt, Allemagne Galería Colibri, San Juan, Porto Rico 1970 Museum Krakow, Cracovie, Pologne Kleine Grafik-Galerie, Brême, Allemagne Neue Galerie, Baden-Baden, Allemagne Hedendaagse Kunst, Utrecht, Pays-Bas Galerie Jacqueline Storme, Lille, France Galerie-T, Haarlem, Pays-Bas 1971 Gallery Jalmar, Amsterdam, Pays-Bas ARC, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, France Museum van Hedendaagse Kunst, Bois-Le-Duc, Pays-Bas Groninger Museum voor Stad en Lande, Groningen, Pays-Bas Musée de Mons, Belgique Noord Brabants Museum, Bois-Le-Duc, Pays-Bas Národní Galerie, Prague, République Tchèque Théâtre National, Centre Rogier, Bruxelles, Belgique 1972 Lefebre Gallery, New York, Etats-Unis Maison de la Culture, Rennes, France Museo de Arte Moderno, Buenos Aires, Argentine 1973 Gallery Jalmar, Amsterdam, Pays-Bas Galería Antañona, Caracas, Venezuela Galerie-T, Amsterdam, Pays-Bas Galerie Claude Bernard, Paris, France 1974 Galerie Fred Lanzenberg, Bruxelles, Belgique Galerie-T, Amsterdam, Pays-Bas 1975 Lefebre Gallery, New York, Etats-Unis Víctor Najmías Art Gallery International, Buenos Aires, Argentine Galería Feldman, Córdoba, Argentine 1977 Lefebre Gallery, New York, Etats-Unis Víctor Najmías Art Gallery International, Buenos Aires, Argentine 1978 Galerie du Dragon, Paris, France Galería Feldman, Córdoba, Argentine Galerie Carmen Martínez, Paris, France Galería Rubbers, Buenos Aires, Argentine Museo de Bellas Artes, Caracas, Venezuela Galería Minotauro, Caracas, Venezuela

1979 Galerie Nina Dausset, Paris, France Lefebre Gallery, New York, Etats-Unis. Galería Rubbers, Buenos Aires, Argentine Galerie Jacqueline Storme, Lille, France. Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, France 1980 Nishimura Gallery, Tokyo, Japon. Galería de Arte Enrique Camino Brent, Lima, Pérou Galería Rubbers, Buenos Aires, Argentine 1981 Lefebre Gallery, New York, Etats-Unis. Elisabeth Franck Gallery, Knokke-Le-Zoute, Belgique Le Salon d’Art, Bruxelles, Belgique Leinster Fine Art, Londres, Angleterre Galerie Nina Dausset, Paris, France. 1982 Elisabeth Franck Gallery, ARCO ’82, Madrid, Espagne Lefebre Gallery, New York, Etats-Unis École Municipale des Beaux-Arts de Boulogne-sur-Mer, France La Galería, Quito, Equateur Galería Minotauro, Caracas, Venezuela 1983 Musée de Louvain-la-Neuve, Belgique Galerie Marquis, Vlissingen, Pays-Bas Galerie Claude Bernard, FIAC, Paris, France Lefebre Gallery, New York, Etats-Unis Galería Punto, Valencia, Espagne 1984 Galería Punto, ARCO ’84, Madrid, Espagne Centre Culturel de l’Aérospatiale, Toulouse, France Représente l’Argentine à la XIIe Biennale de Venise, Italie Galería Rubbers, Buenos Aires, Argentine Fundación San Telmo, Buenos Aires, Argentine Maison de la Culture, La Rochelle, France 1985 Elisabeth Franck Gallery, ARCO ’85, Madrid, Espagne Elisabeth Franck Gallery, Knokke-Le-Zoute, Belgique Présence Contemporaine, Cloître Saint-Louis, Aix-en-Provence, FR Praxis Galería de Arte, Córdoba, Argentine Galería Jaime Conci, Córdoba, Argentine Galería Rubbers, Buenos Aires, Argentine 1986 Galería Quintero, Barranquilla, Colombie Galería Rubbers, Buenos Aires, Argentine Praxis Galería de Arte, Santiago, Chili 1987 Elisabeth Franck Gallery, Art Chicago, Etats-Unis Galería Rubbers, Buenos Aires, Argentine Galerie Ruta Correa, Fribourg, Allemagne Galerie Renoir-Le Latina, Paris, France 1988 Claude Bernard Gallery, New York, Etats-Unis


1989 Elisabeth Franck Gallery, Knokke-Le-Zoute, Belgique Elisabeth Franck Gallery, FIAC, Paris, France Botanique, Bruxelles, Belgique Centre de la Gravure et de l’Image Imprimée, La Louvière, Belgique 1990 Claude Bernard Gallery, New York, Etats-Unis Galerie Michel Delorme, Art Cologne ’90, Allemagne Galeria do Instituto Cultural Brasil-Argentina do Rio (Embajada Argentina), Rio de Janeiro, Brésil. 1991 M. Gutiérrez Fine Arts, Art Miami ’91, Etats-Unis Galerie Michel Delorme, SAGA ’91, Paris, France M. Gutiérrez Fine Arts, Key Biscayne, Etats-Unis Galería Rubbers, Buenos Aires, Argentine Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires, Argentine Museo Nacional de Artes Visuales, Montevideo, Uruguay 1992 Teatro Auditorium, Mar del Plata, Argentine Casa Rosada, Buenos Aires, Argentine Galerie Julio González, Arcueil, France Centre d’Art Contemporain, Mont-de-Marsan, France Galerie Sonia Zannettacci, Genève, Suisse Galería Rubbers, Buenos Aires, Argentine Galerie Ruta Correa, Fribourg, Allemagne Éditions du Nopal, Paris, France Galerie Marwan Hoss, Paris, France Le Salon d’Art, Bruxelles, Belgique 1993 Galleria San Carlo, Milan, Italie Galería Leonora Vega, San Juan, Porto Rico Instituto de Cultura Puertorriqueña, San Juan, Porto Rico Galerie Winance-Sabbe, Tournai, Belgique Galerie Marwan Hoss, FIAC, Paris, France 1994 Galeria Fernando Santos, Porto, Portugal Elisabeth Franck Gallery, Knokke-Le-Zoute, Belgique 1995 Claude Bernard Gallery, Art Miami ’95, Etats-Unis Galerie Sonia Zannettacci, Genève, Suisse Galerie Marwan Hoss, Paris, France Galerie du Cirque Divers, Liège, Belgique Le Moulin du Roc / Scène Nationale, Niort, France Fundação Calouste Gulbenkian, Lisbonne, Portugal Galerie Janine Rubeiz, Beyrouth, Liban 1996 Galerie Municipale, Vitry-sur-Seine, France Centro Cultural Alberto Rougés, San Miguel de Tucumán, Argentine Galería Rubbers, Buenos Aires, Argentine Art Museum of the Americas, Washington D.C., Etats-Unis Espace Croix Baragnon, Toulouse, France Espace Ecureuil, Marseille, France Centre d’Art Contemporain, Istres, France

1997 Palais Ducal, Nevers, France Espace Sculfort, Maubeuge, France La Médiathèque, Trith Saint-Léger, France Museo Rufino Tamayo, Mexico, Mexique Maison de l’Art, Sallaumines, France Espace Arc-en-Ciel, Liévin, France Espace Athanor, Guérande, France Maison de la Culture / Scène Nationale, Bourges, France Théâtre / Scène Nationale de Saint-Quentin-en-Yvelines, France Biblioteca Luis Ángel Arango, Bogotá, Colombie Galería Durban, Caracas, Venezuela Espace Ecureuil, Toulouse, France 1998 Fundación Museos Banco Central, San José, Costa Rica Galería Sur, Punta del Este, Uruguay Maison de l’Amérique Latine, Paris, France Galerie Marwan Hoss, Paris, France Galería Rubbers, Buenos Aires, Argentine Marwan Hoss Gallery, Bruxelles, Belgique Museo Municipal de Bellas Artes Dr. Genaro Pérez, Córdoba, Argentine 1999 Durban-Segnini Gallery, Art Miami ’99, Miami, Etats-Unis Durban-Segnini Gallery, Miami, Etats-Unis Le Salon d’Art, Bruxelles, Belgique Villa Saint-Cyr, Bourg-la-Reine, France 2000 Musée du Château des Ducs de Wurtemberg, Montbéliard, France École Municipale d’Arts, Boulogne-sur-Mer, France Galería Rubbers, Buenos Aires, Argentine 2001 Galerie Jacqueline Storme, Lille, France Museo de Arte Moderno de Buenos Aires, Argentine Galería Rubbers en El Ateneo Grand Splendid, Buenos Aires, Argentine Espace Pierre Mendès-France, Château des Carmes, La Flèche, France Centre d’Art Graphique de la Métairie Bruyère, Parly, Yonne, France Galerie Claude Bernard, Paris, France Galerie Claude Bernard, FIAC, Paris, France 2002 Galeria António Prates, Lisbonne, Portugal Galerie d’Art Contemporain de Chamalières, Chamalières, France Galeria 111, Porto, Portugal Musée des Beaux-Arts, Carcassonne, France Château des Ducs de Bourbon, Montluçon, France Galerie Argentine, Paris, France The Cooper Union Humanities Gallery, New York, Etats-Unis Galería Rubbers, Buenos Aires, Argentine Galería Rubbers en El Ateneo Grand Splendid, Buenos Aires, Argentine 2003 Galerie Le Point, Beyrouth, Liban Le Salon d’Art, Bruxelles, Belgique Centro de Arte Contemporáneo Wifredo Lam, La Havane, Cuba Quinconce des Jacobins, (Puls’Art), Le Mans, France


Musée des Beaux-Arts/Villa Steinbach, Mulhouse, France Museo Provincial de Bellas Artes «Emilio A. Caraffa», Córdoba, Argentine Galerie Ruta Correa, Fribourg, Allemagne Museo de los Niños Barrilete, Córdoba, Argentine 6e Triennale Mondiale d’Estampes Petit Format, Chamalières, France Frissiras Museum, Athènes, Grèce Museo de la Universidad Nacional de Tres de Febrero, Caseros (Province de Buenos Aires), Argentine 2004 Galerie Sonia Zannettacci, Genève, Suisse Espace 1789, Saint-Ouen, France Musée Denys-Puech, Rodez, France Abbaye du Voeu, Cherbourg-Octeville, France Galería Rubbers (Espacio Alvear), Buenos Aires, Argentine Pablo Goebel Fine Arts, Mexico, Mexique 2005 Galerie d’Art Graphique, Centre Georges Pompidou, Paris, France Galerie Lucette Herzog, Paris, France Galerie Pascal Lainé, Avignon, France Centre d’Arts Plastiques de Royan, France Galerie Janine Rubeiz, Beyrouth, Liban Galeria 111, Lisbonne, Portugal Galeria 111, Porto, Portugal Dirimart, Istanbul, Turquie 2006 Galerie Quadri, Bruxelles, Belgique Galerie Hélène Trintignan, Montpellier, France Galería Rubbers, arte BA 2006, Buenos Aires, Argentine Centre Culturel du Forum, Saint-Gratien, France Durban-Segnini Gallery, Miami, Etats-Unis Crid’Art, Amnéville-les-Thermes, France Domaine de Lescombes, Eysines, France 2007 Opera Gallery, Hong Kong Centro Cultural Recoleta, Buenos Aires, Argentine Centro Cultural Borges, Buenos Aires, Argentine Museo Castagnino, Rosario, Argentine Museo Nacional de Bellas Artes Neuquén, Argentine Galerie Anne-Marie et Roland Pallade, Lyon, France École d’Arts Plastiques, Châtellerault, France 2008 Galerie La Passerelle, IUFM, Mont-Saint-Aignan, France Thanassis Frissiras Gallery, Athènes, Grèce Galería Rubbers Internacional, Buenos Aires, Argentine Gallery Lucette Herzog, Paris, France Enlace Arte Contemporáneo, Lima, Pérou Galerie Marwan Hoss, Paris, France Palacio Duhau, Park Hyatt, Buenos Aires, Argentine 2009 Galerie Hélène Trintignan, Montpellier, France Galeria António Prates, Lisbonne, Portugal Galerie Sonia Zannettacci, Genève, Suisse 2010 Le Salon d’Art, Bruxelles, Belgique

Villa Tamaris Centre d’Art, La Seyne-sur-Mer, France Crypte de la Basilique Notre Dame de Boulogne, Boulognesur-Mer, France Espace d’Art Contemporain André Malraux, Colmar, France Galerie Chaos, Belgrade, Serbie Galerie Claude Bernard et Galerie Jeanne-Bucher, Paris, France Anne-Marie et Roland Pallade Art Contemporain, Lyon, France 2011 Nora Haime Gallery, New York, États-Unis Le Carmel, Tarbes, France Museo de Arte Moderno (MAMbA), Buenos Aires, Argentine Nora Haime Gallery, Pinta Art Fair, New York, États-Unis 2012 Galería AMS Marlborough, Santiago, Chili Galerie UNIVER, Paris, France Galerie Frédéric Storme, Lille, France Galerie Sonia Zannettacci, Genève, Suisse Boutique Galerie La Niche, Paris, France 2013 Musée du dessin et de l’estampe originale, Gravelines, France Durban-Segnini Gallery, Miami, Etats-Unis 2014 Galerie Janine Rubeiz, Beyrouth, Liban Palaca Milesi et Galeriji Kula, Split, Croatie 2015 Arsenal - Musée de Soissons, Soissons, France Galerie Sonia Zannettacci, Genève, Suisse

SCULPTURES monumentales El Viajero p. 34-35 1994 Acier peint 8 x 10 m Avenida El Dorado, Bogota, Colombie

Tango p. 56-57 2004 Acier peint 6 x 3 x 0,6 m Collection particulière, Brugelette, Belgique.

L’Ange au châssis p. 13 2009 Acier peint et acier Corten 4,50 x 3 m MARIN, Arcueil, France

El Hombre Urbano p. 50-51 1999 Acier peint 12 x 18 m Rond-point, Nudo Vial Mitre, Córdoba, Argentine

Ícaro p. 7 2005 Pierre de lave et résine 1,43 x 2,30 x 0,85 m Parc national du Vésuve, Herculanum, Italie

Superman p. 14-15 2012 Acier peint 2,13 x 2,49 x 0,21 m Collection particulière, Parc de sculptures Cerro Timbó, Maldonado, Uruguay

La Mujer Urbana p. 62 1999 Acier peint 12 x 8 m Rond-point, Nudo Vial 14, Córdoba, Argentine Los Niños Urbanos p. 64-65 1999 Acier peint 12 x 18 m Parque del Aeropuerto, Córdoba, Argentine

El Gaucho Urbano p. 41 2007 Acier peint 5,70 x 7,50 x 2,20 m Valle de Calamuchita, Córdoba, Argentine El Ángel p. 21 2009 Acier peint 4,50 x 3 m École d’arts plastiques, Châtellerault, France

Golfista p. 66 2013 Acier découpé, peinture epoxy 8x3m Fondation Alliances, Parc de sculptures Al Maaden, Marrakech, Maroc.


EXPOSITION

du 24 septembre au 31 octobre 2015 Nos plus chaleureux remerciements pour l’aide et le concours constants qu’ils ont apportés à la réalisation de cette exposition ainsi que du catalogue. Antonio Seguí, pour la confiance qu’il nous a témoignée Jacqueline Hall, traductions en anglais Patricia Newcomer, coordination Virginie Canal, documentation MARIN, encadrements

Crédits photographiques © Chantal Wolff, portrait de l’artiste © Béatrice Hatala, les tableaux, sculptures, bijoux et p. 13 © Eric Sander, p. 14-15 © Hervé Tartarin, p. 21 © Ernesto Franco R., p. 34-35 © Fondation Alliances, p. 66 Photo X, D.R., p. 7, 41, 50-51, 56-57, 62, 64-65 conception graphique Antje WELDE / voiture14.com impression

Agpograf - Barcelone ISBN : 9782953540505 Imprimé en Europe Achevé d’imprimer septembre 2015 Dépôt légal, septembre 2015 © Galerie Laurent Strouk, Paris © Adagp, Paris, 2015 © Antonio Seguí © Jean-Baptiste Para © Chus Burés


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