No 9 | 3 mars 2016 Prix: CHF 4.30 www.gastrojournal.ch Service abos: Tél. +41 (0)44 377 53 05 Tirage: 20 736 Ex., WEMF AZA 8046 Zurich Hebdomadaire officiel de GastroSuisse pour la restauration, l’hôtellerie et le tourisme
Vaud: voter Oui à RIE III
S’unir en Suisse
Ludovic Roy
Le 20 mars, les Vaudois se prononceront sur RIE III, la 3e réforme de l’imposition des entreprises. Quel sera l’impact pour l’hôtellerie-restauration? Le point avec Gilles Meystre, 14 président de GastroVaud.
Des mariages à l’eau de rose et des voyages romantiques sans limite. La Suisse offre une image idyllique au public asiatique. Les couples originaires d’Inde, de Corée et du Japon 15 sont de plus en plus nombreux à venir se dire «oui»!
Avec son épouse Marie-Paule, le chef a ouvert La Table des Roys, à Genève. Chez lui, la cuisine et la salle ne font qu’un et les clients 20 mangent avant tout avec les yeux.
AU MENU
Réservations en ligne dans les restaurants Les plateformes de réservation pour les restaurants sont de plus en plus prisées aussi en Suisse. Le potentiel pour les restaurants est grand: il permet de toucher des clients de la nouvelle génération, théoriquement de remplir un établissement pendant les creux du service et même de faire du yield management pour ac13 croître ses recettes.
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Séduire pour attirer les visiteurs La deuxième édition du Snow Travel Mart a fait le plein à Crans-Montana. Les acteurs locaux ont misé sur l’attraction des touristes de pays lointains. La première impression des acteurs locaux est très positive, mais les retombées concrètes des discussions seront connues dans 15 quelques semaines.
À LA MINUTE
L’alpin et le rural dans le viseur La Fédération suisse du tourisme (FST) s’est réunie autour d’un repas d’affaires pour évoquer la situation touristique actuelle. Le président et conseiller national fribourgeois, Dominique de Buman, a ainsi fait savoir que la FST allait se focaliser à l’avenir sur le tourisme alpin et le tourisme rural, des secteurs touristiques traditionnels qui sont actuellement exposés à de sérieux problèmes économiques. Hans Stöckli, conseiller aux Etats pour le canton de Berne a, pour sa part, présenté le Groupe parlementaire pour le tourisme et les transports – réplique confirmée de l’intergroupe parlementaire de Hôtellerie-restauration déjà établi il y a longtemps. Les discussions ont été nourries.
Vous avez dit coopération? Sans moi! Les coopérations ne sont pas la panacée de l’hôtellerie suisse et rares sont les entreprises qui se hasardent à collaborer avec d’autres du fait d’exigences pour le moins élevées. Il est pourtant temps de s’ouvrir aux autres et de profiter des opportunités qui se présentent.
Christine Bachmann
Les prédispositions à faire cavalier seul, le manque de moyens fi nanciers et une confiance hésitante expliquent notamment pourquoi les professionnels de l’hébergement ne coopèrent pas plus souvent. Ces affi rmations sont renforcées par les mésaventures d’anciennes collaborations fonctionnant
Travailler à table Le grand art du flambage, tranchage, filetage et service 2014, 279 pages
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cahin-caha, à l’image de ce que l’on a pu voir dans le Toggenbourg. Les attentes à l’égard d’éventuels partenaires placent la barre très haut. Comme dans un mariage réussi, il convient de travailler une relation en permanence. Ainsi, une fois la confiance établie et si chacune des parties
est consciente du possible bénéfice mutuel, les coopérations peuvent constituer pour chacun une réelle opportunité à long terme. Il est alors non seulement possible d’économiser sur les coûts et d’augmenter les recettes, mais aussi de partager le savoir-faire. La Confédération y va aussi de ses encou-
ragements, notamment par promotion économique pour les années 2016 à 2019: elle s’est prononcée en faveur des coopérations. Alors, pourquoi attendre, c’est le moment de dépasser ses préjugés pour entamer une réflexion et chercher des partenaires de façon à ce que chacun obtienne sa part du gâteau. 11
Certaines choses changent et d’autres pas… Difficile de trouver aujourd’hui encore une âme qui ait vécu assez d’années pour se remémorer les débuts de GastroSuisse. Mais sur 125 ans, il en reste tout de même certains qui y ont travaillé assez longtemps pour connaître les évolutions de toute la profession. Et quoi de mieux qu’un professeur qui a vu, au fil des années, le profil de ses élèves changer et pas forcément dans le meilleur sens du terme! Jacques Hodot a commencé à enseigner les cours de cafetiers en 1992. Aujourd’hui, avec une certaine nostalgie, il se rappelle: «A l’époque, les élèves envisageaient le métier avec beaucoup plus de conscience et de sérieux. Aujourd’hui, ils essaient sans savoir vraiment ce que c’est.» Une chose n’a pourtant jamais changé à ses yeux en près de 50 ans de carrière: «La qualité de l’accueil dans un établissement. Cela fait toujours plaisir aux clients, au patron et au personnel quand le service est bon et la qualité est au rendez-vous.» Johanne Stettler
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