No 16 | 21 avril 2016 Prix: CHF 4.30 www.gastrojournal.ch Service abos: Tél. +41 (0)44 377 53 05 Tirage: 20 736 Ex., WEMF AZA 8046 Zurich Hebdomadaire officiel de GastroSuisse pour la restauration, l’hôtellerie et le tourisme
Collaborer autour du vin
Des candidats en lice
Philippe Fehlmann
Le canton de Vaud mise sur l’œnotourisme pour se faire connaître. Les acteurs touristiques collaborent autour de la thématique du moment. Une certification a été mise sur 13 pied pour les professionnels.
Pour l’Assemblée des délégués de GastroSuisse, plusieurs candidats aux élections à la Commission de contrôle et de gestion se sont déjà annoncés. GastroJournal présente tous 18 les candidats aux élections.
Il est le fondateur d’Arvinis, le salon des vins du monde qui se déroulait à Morges. Cette 21e édition a été couronnée de succès. Son 13 avenir reste néanmoins incertain.
AU MENU
Utiliser des denrées encore bonnes Sensibiliser au gaspillage alimentaire. Les responsables de la Brasserie de Montbenon à Lausanne ont mené une action pour faire prendre conscience de la problématique de la nourriture invendue. Deux cuisiniers de renom ont conçu des plats gastronomiques à partir de denrées jetées par les magasins. Plus de 170 personnes ont pris part à l’événement et se sont dites interloquées par la qualité des produits qu’elles ont consom13 més.
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Ne négligez pas l’apparence Une photographie réussie est une photographie qui va attirer le client. Faire appel à un photographe pour réaliser les images de son établissement est une bonne idée. Son œil de professionnel saura comment mettre en valeur les attraits d’une pièce et comment, au contraire, en cacher les défauts. La lumière, les matières et les volumes entrent en jeu pour obtenir une 15 composition parfaite.
À LA MINUTE
Exemple suédois Jamais encore dans l’histoire de l’humanité les gens n’ont été aussi nombreux à faire du tourisme. En même temps, les flux de voyageurs évoluent, de même que leurs besoins et Suisse Tourisme a mis en place la formule controversée de Swiss Tavolata à l’intention des touristes souhaitant entrer en contact avec la population locale. L’organisation suédoise du tourisme est à la recherche de nouvelles options et a entrepris de se relier téléphoniquement à 5000 ambassadeurs touristiques volontaires.
Des sons stridents couvrent les solutions Grâce à la numérisation, une quantité infinie d’informations est disponible. Sans que celle-ci ne parvient à chacun. En effet, dans notre monde ultra médiatisé, les préoccupations communiquées de vive voix rencontrent souvent plus d’attention qu’une politique consensuelle. Marco Moser
Heureusement que tous les politiciens ne tombent pas dans ce travers. Chaque année, 30% des restaurants sont dénoncés par les laboratoires cantonaux. Suit alors l’habituel rituel: faute de connaissances spécialisées, les médias critiquent ce nombre élevé. Car les journalistes ne savent pas que les
contrôles sont fondés sur des risques et, qu’en plus de la propreté, la documentation aussi est déterminante. Les médias se mettent à hurler et l’opinion publique montre la restauration du doigt. Des politiques qui veulent se faire remarquer haussent le ton et appellent à durcir les lois. Les journalistes
tendent alors volontiers leurs micros. Une tragédie qui se répète. Les politiciens à la recherche d’un consensus se doivent alors s’intégrer des solutions apparemment simples dans une loi. Passées au moulinet de la perfection suisse de l’administration, de «simples solutions» évoluent et deviennent de véritables
monstres de bureaucratie. Alors qu’au Conseil national, les sons stridents dominent, le Conseil des Etats convainc par des discussions constructives et des solutions mûries. Une situation positive que l’on doit notamment à l’ancien Conseiller aux Etats Hans Hess et à son successeur 11 Hans Wicki.
Les avis sont partagés quant à savoir si le vin est un produit sain ou non, mais il est admis que trois décilitres en moyenne, tant pour les femmes que pour les hommes, n’entraînent aucun impact négatif sur la santé. De nombreuses études ont montré qu’une consommation modérée peut avoir une influence positive sur le système cardio-vasculaire, mais on cherchera cependant en vain le jus de la vigne dans les rayons des pharmacies et autres drogueries. Il n’en a toutefois pas toujours été ainsi et certains crus étaient même déclarés «vins médicinaux» en 1896, avec notamment des vins médicinaux doux ou non sucrés ainsi que des vins pétillants, comme on a pu le lire dans un article publié le 18 avril par le journal des cafetiers et restaurateurs. Quoique les vins jeunes et ceux accusant une forte acidité ne sachent faire office de médicaments, le malaga est en revanche idéal avec sa teneur en alcool d’un peu moins de 14%. Un tel vin a un effet roboratif et mérite à raison la désignation de remède «bon pour Désirée Klarer le corps».
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