No 22 | 2 juin 2016 Prix: CHF 4.30 www.gastrojournal.ch Service abos: TĂ©l. +41 (0)44 377 53 05 Tirage: 20 736 Ex., WEMF AZA 8046 Zurich Hebdomadaire officiel de GastroSuisse pour la restauration, lâhĂŽtellerie et le tourisme
Cinq Romands au Cuisinier dâOr
Un plus pour le verre consigné
Gilles Meystre
Les candidats de la demi-finale du Cuisinier dâOr 2017 sont connus. Parmi les 12 retenus figurent quatre Genevois et un Vaudois pour reprĂ©senter la Suisse romande. Tous sâaffronte11 ront le 24 septembre pour obtenir une place en finale.
Le verre consigné comporte de nombreux avantages. Ce dernier est notamment moins pollueur que le PET et permet de conserver les produits deux fois plus longtemps. 19 Sa production génÚre aussi moins de CO2.
«Pas un pavĂ© soĂ»lant», câest ainsi que Gilles Meystre prĂ©sente le «Petit Manuel destinĂ© aux acteurs de lâĆnotourisme vaudois». Un guide 18 pratique de 30 pages, tout en humour.
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Le Valais dĂ©pend du tourisme Quâest-ce que le tourisme apporte Ă lâĂ©conomie valaisanne? Une nouvelle Ă©tude sur la question vient de paraĂźtre. Le document analyse lâoffre et la demande touristiques pour lâannĂ©e 2014 en Valais. Les chiffres sont saisissants. Ils montre que le canton est fortement tributaire du 13 tourisme.
Anne-Marie
Ă LA MINUTE
LâEHG dans le top 11 des Ă©coles hĂŽteliĂšres LâEcole HĂŽteliĂšre de GenĂšve (EHG), qui fait partie du groupe GastroSuisse, a Ă©tĂ© nommĂ©e par la plateforme de recherche dâemplois du secteur de lâhĂ©bergement soegjobs.com dans le top 11 des meilleures Ă©coles hĂŽteliĂšres du monde. LâEHG se place donc parmi les meilleures formations au niveau mondial. A ses cĂŽtĂ©s, six autres Ă©coles hĂŽteliĂšres suisses, dont, notamment, lâEcole HĂŽteliĂšre de Lausanne, mais aussi Glion, Les Roches et Cesar Ritz.
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Un nouvelle peau formĂ©e dâĂ©crans Depuis 30 ans, lâAlimentarium, Ă Vevey, accueille des Ă©coles et des classes. Cette annĂ©e, le musĂ©e a fait peau neuve. Le numĂ©rique sây installe, le tout avec une dimension trĂšs ludique. Une piĂšce est mĂȘme dĂ©diĂ©e Ă deux jeux en rĂ©alitĂ© augmentĂ©e. Des champs Ă lâassiette, lâaliment est dĂ©cortiquĂ©. Et mĂȘme dĂ©composĂ© dans le tube digestif. Bien que le musĂ©e est signĂ© NestlĂ©, lâindustrie ne se donne pas le beau rĂŽle pour autant. LâAlimentarium entend aussi se rapprocher des restaurateurs, via des Ă©changes. Et pour faire le pont, lâAlimentarium compte sur Philippe Ligron. 15
Tartempion
LUNCH-CHECK SUISSE
AccĂšs facilitĂ© au marchĂ© Le choix des organisations de marketing hĂŽtelier est grand et toutes dĂ©sirent encore grandir, en particulier en Suisse. Car, de lâextĂ©rieur, le marchĂ© de notre pays est perçu comme exclusif et profite dâune valeur ajoutĂ©e Ă©levĂ©e. Une chance pour les hĂŽteliers suisses. Marco Moser
GrĂące Ă internet, le monde est devenu un village. Des personnes de lâautre bout de la planĂšte cherchent un hĂ©bergement et le trouvent sur la toile. Mais comment? Trouver les rĂ©sultats adĂ©quats nâest pas simple. Raison pour laquelle quelques rares moteurs de recherche connaissent un rĂ©el succĂšs et
dominent le marché. Les petits et moyens hÎtels leur sont rapidement livrés. Il y a cependant des possibilités de faire la nique à ces géants. En ces temps trÚs exigeants, des coopérations peuvent y contribuer, que ce soit verticalement, horizontalement ou latéralement. Les organisations de marketing
hĂŽtelier viennent en aide Ă plusieurs niveaux. Un Ă©tablissement rejoint dâautres hĂŽtels qui occupent une position similaire. Leurs Ă©changes sont plus ou moins intenses et les clients trouvent ce quâils veulent plus rapidement. Du point de vue du client, une marque permet de mieux sâorienter. Ainsi, il devient
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plus facile dâĂ©valuer un Ă©tablissement. Pour lâhĂŽtelier, le facteur dĂ©terminant est que lâorganisation de marketing hĂŽtelier correspond Ă son propre concept. Car la satisfaction du client se mesure par celle de ses propres attentes. Dans le cas idĂ©al, elle se situera mĂȘme lĂ©gĂšrement 11 au-dessus.
Ce qui serait impensable aujourdâhui Ă©tait une rĂ©alitĂ© Ă la fin du 19e siĂšcle. De nombreux Ă©tablissements ne servaient aucune boisson sans alcool. Tenanciers et abstinents Ă©taient mĂȘme engagĂ©s Ă lâĂ©poque dans une vĂ©ritable guerre de tranchĂ©es. Ainsi, les aubergistes tenaient ceux qui ne consommaient pas dâalcool pour des «grincheux», avec lesquels il nây avait rien Ă gagner. Les abstinents, eux, faisaient pression pour quâon ferme les «gargotes». La SociĂ©tĂ© suisse des cafetiers et restaurateurs recommandait nĂ©anmoins Ă ses membres de faire preuve dâĂ©gards Ă lâadresse des «sans alcool», arguant que ces derniers avaient eux aussi envie de participer Ă la vie sociale et pouvaient tout Ă fait avoir envie de frĂ©quenter des restaurants normaux. «Une personne instruite Ă©prouve aussi le besoin de retrouver ses pairs, des gens dâune sensibilitĂ© proche avec qui Ă©changer dâĂ©gal Ă Ă©gal. Un besoin que les Ă©tablissements bannissant lâalcool ne sont pas Ă mĂȘme de satisfaire.» Histoire dâĂ©viter les pertes, lâassociation recommandait de vendre plus cher le sans alcool. doe