No 24 | 16 juin 2016 Prix: CHF 4.30 www.gastrojournal.ch Service abos: Tél. +41 (0)44 377 53 05 Tirage: 20 736 Ex., WEMF AZA 8046 Zurich Hebdomadaire officiel de GastroSuisse pour la restauration, l’hôtellerie et le tourisme
Arvinis quitte Morges pour Montreux
Pas de surveillance accrue
Bernard Cavé
Après 18 ans aux halles CFF de Morges, le salon suisse des vins a dû se trouver un nouvel espace. Et c’est à Montreux qu’aura lieu la prochaine édition. Vitrine pour les vins de La Côte, la manifestation sera regrettée des vignerons de la région. 14
La Loi fédérale sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication ne devrait pas avoir de répercussions sur nos entreprises. GastroSuisse est intervenu auprès des autorités pour empêcher des mesures contraignantes. 15
Le viticulteur de la région d’Ollon est un des pionniers dans le vin élevé en amphore. Fabriquée en béton, celle-ci permettrait, notamment une micro-oxygénation du vin. 14
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Association et patente pour les food trucks La Swiss Food Truck Association est née, voici quelques semaines. Ses initiants, tous exploitants de ces camions, veulent que les normes de la restauration s’appliquent aux food trucks. Ils militent, notamment en se rapprochant de GastroVaud, pour l’instauration d’une patente spéciale et de cours de forma13 tion.
Chefs à domicile, type sharing economy Traiteurs et chefs à domicile ou amateurs qui aiment cuisiner. Les utilisateurs de Book2Cook peuvent choisir entre les deux pour leurs repas à la maison. La nouvelle plateforme, née en Suisse romande, fera certainement débat, mais a des avan17 tages à considérer.
Le vélo, une manne touristique Le cyclotourisme plaît de plus en plus et le nombre de cyclistes est en augmentation dans notre pays. Les campagnes de marketing qui fleurissent depuis le début de l’année. Le passage du Tour de France n’est pas étranger à cette effervescence. Des hôteliers et d’autres acteurs du tourisme veulent profiter de cette aubaine. 19
Parler pour mieux convaincre la relève
Il fut un temps où le monde entier était aux pieds de la restauration helvétique. Les touristes affluaient en nombre et les chefs suisses partaient à la conquête des cuisines internationales. Ces temps Le Jura a su tirer son épingle du sont révolus et le rêve s’est dissipé. Les professionnels veulent surtout assurer la relève.
Le tourisme jurassien s’en sort bien
jeu malgré les perspectives pessimistes. Les nuitées hôtelières ont augmenté de 4,7% en 2015. Une météo favorable ainsi qu’une diversification des activités proposées aux touristes ont joué un rôle dans ce résultat. 19
Marco Moser
En Suisse, plus de 200 000 personnes, soit 4% des personnes exerçant une activité, gagnent leur vie dans l’hôtellerie-restauration. Or, celui qui est considéré par certains comme la plus belle des branches peine à séduire les jeunes. Ce problème est d’autant plus grave qu’une partie des cuisiniers et autres spé-
cialistes de la restauration en viennent un jour à quitter leur branche. Il importe dès lors de former encore davantage de monde afin de s’assurer un vivier suffisant. Mais où le bât blesse-t-il donc? Les échos alarmistes qui sortent des fourneaux ne reflètent qu’une partie de la vérité.
Force est de constater que les jeunes ont en fait du mal à s’accommoder à des horaires irréguliers. Ce n’est pas pour rien que certains restaurants ont adapté leurs heures d’ouverture en fonction de leurs collaborateurs et arrivent même parfois à fermer le dimanche. Ces constats laissent entrevoir deux solutions: soit
adapter les concepts d’exploitation en tenant compte de cette nouvelle donne, soit agir activement pour contrecarrer l’image erronée que le grand public se fait de l’hôtellerie-restauration. GastroJournal présente en l’occurrence des options allant dans le sens de la seconde 11 approche.
Le 1er janvier 1916, à la parution du premier numéro de la «Wirte-Zeitung», la Première Guerre mondiale battait son plein et les prix accusaient des hausses importantes. L’article principal du journal des cafetiers-restaurateurs dénonçait en une des «mouvements de prix inquiétants» sur les bières étrangères. «Il nous semble absolument nécessaire, vis-à-vis de nos clients, de maintenir l’ancien prix dans les débits de boissons, car une augmentation conduirait à coup sûr à une diminution de la consommation», soulignait ledit article en tirant la sonnette d’alarme: «Le préjudice résultant d’une telle réduction du chiffre d’affaires ne peut aucunement être compensé par des augmentations de prix, pas plus pour l’aubergiste que pour la brasserie étrangère concernée.» Certains ont suivi cette recommandation, d’autres ne s’y sont pas tenus. C’est ainsi que les acteurs de l’économie procèdent aujourd’hui encore, préférant souvent des réponses claires inhérentes à l’économie de marché. mmo
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