No 29 | 16 juillet 2015 Prix: CHF 4.30 www.gastrojournal.ch Service abos: Tél. +41 (0)44 377 53 05 Tirage: 20649 Ex., WEMF AZA 8046 Zurich Hebdomadaire officiel de GastroSuisse pour la restauration, l’hôtellerie et le tourisme
Fin de la sensibilisation
La SCH, le franc fort et la promotion
Gaëlle Delaeter
La Confédération a annoncé la fin de la campagne de sensibilisation contre le gaspillage alimentaire. La branche devait participer, mais il n’y a plus d’argent. 11
Un nouveau chapitre de l’histoire de la SCH s’est ouvert cette année. C’est le moment pour discuter avec le président de la Société de crédit hôtelier, professeur en économiques à l’Université de Saint-Gall, Thomas Bieger. 13
Elle est la première gouvernante générale a remporter le titre de Meilleur ouvrier de France. Elle travaille à Genève et s’engage beaucoup pour la branche. 16
AU MENU
Philippe Rochat, un homme têtu et créatif L’ancien chef du restaurant de l’Hôtel de Ville de Crissier a définitivement marqué la gastronomie. Philippe Rochat est le symbole de la Suisse culinaire. Fils d’ouvrier, il a constamment recherché la perfection au sein de son établissement. Ses plats, d’une grande élégance, ont marqué les cuisiniers du pays tout entier. Notamment son œuf surprise à l’italienne aux truffes blanches, que tous connaissent. Les cuisiniers de tout le pays lui sont très reconnaissants. 11
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SAVOURY
Le franc fort & le tourisme
À LA MINUTE
L’effervescence des food trucks En ville de Genève, seules six places pour les food trucks ont été mises au concours en 2014. Il en sera de même l’an prochain. La commission chargée d’examiner les dossiers a reçu plus de 150 demandes. Ces restaurants mobiles rencontrent un succès qui dépasse de loin toutes les prévisions envisagées, ceci dans toute la Suisse. Les premiers arrivés luttent pour survivre sur ce marché qui explose alors que chaque jour de nouveaux acteurs déballent leurs remorques et camions au bord des routes pour séduire les passants.
Une présence accrue de l’ASEH L’Association Suisse des Ecoles Hôtelières (ASEH) ouvre un bureau permanent à Berne. L’idée de cette présence dans la ville fédérale est d’accentuer sa présence et ainsi de mieux représenter ses membres, répartis dans toutes les régions du pays. Pour rappel, l’ASEH s’engage à cultiver l’image de marque des formations de l’accueil en Suisse.
Pierre ou fronde, telle est la question Booking.com et compagnie ont renforcé leurs positions respectives et ne se laissent que peu déranger par des décisions prises par des commissions de la concurrence. Il est temps de se défendre réellement et le moment de remplacer Sisyphe par David. Christine Bachmann
La chair est faible... beaucoup d’hôteliers désirent une alternative sur le marché des portails de réservation, si possible sans commissions. Car la domination, les coûts et les conditions à chaque fois renouvelées de Booking.com et compagnie coupent de plus en plus souffle aux hôteliers. C’est une maigre consolation si les grands portails de ré-
servation font quelques concessions «pro forma» à diverses commissions européennes de la concurrence d’autant qu’elles ne sont même pas accordées aux hôteliers, mais seulement face aux autres concurrents. C’est futé de la part des portails. Il faut bien l’admettre. Et que font les hôteliers suisses et leurs fonctionnaires? Contrai-
rement à leurs collègues allemands, ils restent relativement tranquilles. De part et d’autres on peut entendre que les nouvelles conditions générales de vente seraient définitivement refusées, mais sinon, c’est l’attente interminable jusqu’à la décision que prendra la Commission nationale de la concurrence. Et ça peut durer.
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Mais pourquoi attendre et pourquoi ne pas se jeter dans la bataille au moyen d’un portail national de réservations sans commissions? ... mais la chair est faible. Car alors que la pression, la souffrance ne cesse de croître, elle ne semble pas avoir encore atteint la dimension qui poussera les hôteliers et les poli9 tiques à agir.
La qualité du service en Suisse a depuis bien longtemps attiré les clients des pays avoisinants. Mais avec le franc fort, le savoir-faire helvétique suffira-t-il encore à charmer les touristes étrangers? Sont-ils prêts à mettre le prix pour une qualité qui est aujourd’hui bien souvent égalée par nos collègues autrichiens ou français, pour ne citer qu’eux. En cette période économiquement difficile pour les acteurs du tourisme et de la restauration, nous nous devons de réagir et de miser encore plus sur la qualité des prestations offertes. Les marges étant si minces dans notre secteur, il est malheureusement difficile de faire un effort sur le prix. Il est donc nécessaire d’offrir l’irréprochable à ceux qui peuvent encore se payer l’eldorado qu’est la Suisse. Heureusement, pour certains se lever au pied du Cervin est un bonheur qui n’aura jamais de prix! Marc Strebel, chef, La Maison du Village, Sauges savoury@gastrojournal.ch
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