GastroJournal 38/2016

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No 38 | 22 septembre 2016 Prix: CHF 4.30 www.gastrojournal.ch Service abos: Tél. +41 (0)44 377 53 05 Tirage: 20 736 Ex., WEMF AZA 8046 Zurich Hebdomadaire officiel de GastroSuisse pour la restauration, l’hôtellerie et le tourisme

Pas encore assez SMART

Les erreurs à ne pas commettre

Adrien Imesch

Une étude sur la stratégie des destinations en Suisse révèle d’importantes lacunes en matière de technologie. Pour les spécialistes, l’e-tourisme est encore sous-exploité. Différentes 13 solutions permettent d’y remédier.

Soigner son site internet et le rendre attractif pour la clientèle sont aujourd’hui des règles d’or. Pourtant, il est facile de faire des faux pas. Quelques règles simples peuvent être suivies comme éviter la publication d’images de mauvaise qualité. 13

Il est le très jeune chef de cuisine de l’Auberge, à Chambésy. Agé de 24 ans, ce cuisinier, aussi très sportif, est un tout jeune papa. Portrait.

AU MENU

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Une célébrité marocaine de la cuisine Après un cursus à l’Ecole Hôtelière de Genève, des expériences dans plusieurs grands établissements de Suisse, le chef Moha Fedal est retourné vivre au Maroc. Aujourd’hui célèbre, il cherche à faire connaître et reconnaître la cuisine marocaine à travers le monde. Le tout avec une pointe de désordre, qu’il apprécie particulièrement. 11

À LA MINUTE

Rapprochement entre Lufthansa et Air China Les compagnies aériennes Lufthansa et Air China vont coopérer. Lufthansa, qui transporte chaque année 100 millions de passagers, entend se rapprocher d’Air China qui transporte plus de 80 millions de personnes. L’idée est de commercialiser les vols entre leurs pays respectifs, une collaboration plus poussée n’étant plus guère possible sans envisager une fusion.

Du 100% sans gluten dans les restaurants? La Start-up Freegluten veut labelliser les restaurants suisses qui offriraient une garantie totale au consommateur de cuisinier sans gluten. Le but est de certifier 3600 restaurants en 5 ans, selon «Bilan.ch». Pour s’appliquer à la restauration, cette labellisation requiert une formation spécifique, la délivrance d’une certification reconnue, ainsi qu’un suivi sous forme de contrôles réguliers des établissements concernés. La tâche ne s’avère pas aisée, car elle implique de revoir ses pratiques et l’organisation de ses locaux. Elle n’est pourtant pas inutile, car 10% des consommateurs se déclarent intolérants au gluten.

L’Île des Malheureux C’est un fait avéré que des produits d’importation identiques coûtent en Suisse plus cher qu’ailleurs, mais rien ou presque n’a été entrepris jusqu’ici sur le plan politique pour remédier à une telle inégalité de traitement. L’initiative «Stop à l’îlot de cherté – pour des prix équitables» veut le faire.

Christine Bachmann

La Suisse est une île au milieu de l’Europe. La qualité de vie y est élevée, tout comme la sécurité intérieure et le système d’éducation, pour ne mentionner que quelques points positifs. Si on regarde de plus près ce qu’il en est de cette Île des Bienheureux, on constate alors que la condition insulaire a également

des côtés négatifs : un certain isolement, une dépendance et une incontestable exclusion sur certains points – notamment lorsqu’il y va des prix. Ce dernier critère pèse très lourdement sur notre Suisse insulaire, surtout du côté de l’hôtellerie-restauration, un secteur confronté à d’importantes baisses de fréquen-

tations suite à l’abandon du taux plancher de l’euro et qui doit par ailleurs composer avec des coûts moyens autrement plus élevés (49,9% au niveau du personnel et 26,6% du côté des marchandises). Si on ne peut guère influencer ni le cours de l’euro ni les coûts de personnel, un important soulagement serait en re-

vanche possible concernant les coûts des marchandises. Les efforts consentis à ce jour ont été freinés par les fournisseurs étrangers exigeant des prix plus élevés pour leurs produits d’importation écoulés dans notre pays, aussi importe-t-il de parer à cette inégalité par le biais de l’ini9 & supplément tiative.

Si on tendait autrefois à les considérer de haut, comme une main-d’œuvre bon marché, le regard des adultes à l’égard des apprentis a considérablement changé. Mais les jeunes embrassent de plus en plus des formations universitaires, au point que les entreprises ne peuvent plus faire la fine bouche. Au contraire des apprenants qui n’ont souvent que l’embarras du choix. Ils sont révolus les temps où les apprentis étaient cantonnés à des tâches répétitives et peu gratifiantes. Ni les jeunes eux-mêmes, ni leurs parents n’accepteraient cela de nos jours, et les casseroles volant à travers les cuisines appartiennent désormais au passé. Le langage plutôt rude régnant naguère autour des fourneaux est lui-même devenu plus châtié et plus policé. L’avenir appartient aux jeunes et ce constat est encore plus vrai aujourd’hui, à l’heure où les concours de cuisine se focalisent sur la nouvelle génération et ou le prix «Porteur d’avenir» désigne les maîtres d’apprentissage de l’année, à même de former au mmo mieux la relève.

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