GastroJournal 43/2017

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Nr. 43 | 26. Oktober 2017 Preis: CHF 4.30 www.gastrojournal.ch Abo-Service: Tel. +41 (0)44 377 53 05 Auflage: 20 520 Ex., WEMF AZA 8046 Zürich Offizielle Wochenzeitung für Restauration, Hotellerie und Tourismus von GastroSuisse

Politische Ideen

Praktische Ideen

Tatjana Caviezel

Gastgewerbe und Tourismus sind zwar letztlich lokal, die Rahmenbedingungen jedoch kommen weit­ gehend von übergeordneten Stellen. Umso wichtiger sind Verbände – bis auf internationaler Ebene. 3

Gastgewerbe und Tourismus sind sinnliche Branchen, die mit Menschen und ihren Bedürfnissen zu tun haben. Um diese zu erfüllen, brauchen die Unternehmer jedoch Partner – mit guten GastroIdeen. 18 & 19

Die Schweiz hat seit jeher an Berufswelt­ meisterschaften geglänzt. So erfolgreich wie heuer war man aber noch nie. Gold geholt im Servicefach hat Tatjana Caviezel. 3

RESTAURANT

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Der wahre Wert der Produkte GastroSuisse, die Westschweizer Konsumentenorganisation FRC, die Semaine du Goût und Slow Food haben ein neues Label lanciert: «Fait maison». Auf den ersten Blick erscheint das Ansinnen, Hausgemachtes zu etikettieren, als unsinnig – die Labelflut kann einen in der Tat erschlagen und erschwert Übersicht und Durchblick mehr, als sie das ermöglicht. Weil allerdings das Label «Fait maison» klar zugeordnet und breit getragen ist, hebt es sich von der Masse der Labels ab. Entsprechend gut ist «Fait maison» denn auch in der Branche angenommen worden: Gilles Meystre, einer der tragenden Promotoren des Labels, äussert sich exklusiv in GastroJournal. 5

AMUSE-BOUCHE

Es braucht Olympia

TOURISMUS

Der wahre Wert der Spiele Dass Olympische Spiele nur einen grossen Unterhaltungswert und einen fragwürdigen politischen Nutzen in die Waagschale werfen können, ist seit dem späten 20. Jahrhundert klar: Von Salt Lake City bis Sotschi reihte sich Finanzdebakel an Finanzdebakel, von Albertville bis Athen rotteten gigantische Infrastrukturen vor sich hin, Touristen waren meist mehr abgeschreckt als angezogen. Zuletzt schafften es fast nur noch totalitäre Systeme, überhaupt Spiele zu veranstalten, während die zielgruppenrelevanten Demokratien die Austragung von Spielen reihenweise ablehnten – so zuletzt Österreich. Und nun, da die Schweiz ein Dossier vorbe­ reitet, das den Geist der Olympischen Idee wiederbeleben kann, will zwar der Bundesrat an den Start, aber sonst sagen praktisch alle schon jetzt ab. 7

Attualmente in questa edizione:

Rapporti in italiano a pagina 20

Die Werbung geht, die Influencer kommen Die Hälfte der Werbung ist überflüssig – doch welche Hälfte? Was Henry Ford vor 100 Jahren nicht wusste, ist angesichts gestiegener Komplexität heute noch weniger möglich. Der Marketing-Mix macht es aus: Eine neue Mode sind die Influencer, Privatpersonen als Botschafter. Marco Moser

Ein Influencer ist eine Person, die mittels starker Präsenz auf sozialen Netzwerken für Produkte wirbt und dafür Geld erhält. Die wichtigsten Kenngrössen für den «Wert» eines Influencers sind die Reichweite und die Zielgruppe. Tausende, wenn nicht Millionen Individuen folgen den Tä-

tigkeiten der Influencer und sehen, was sie wo gerade mit welchen Produkten machen. In den letzten Jahren hat sie das Marketing für sich entdeckt. Was Fotos und Filme alles bewirken können, zeigt sich verschiedenenorts in der Schweiz. Phänomena­ le Aussichten sind keine Geheimtipps mehr, sondern

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weltweit auf Instagram und Pinterest und allen anderen Platt­formen für jeden ersichtlich. Touristisch interessant sind jene, die solche Orte anschliessend besuchen, in den gezeigten Hotels übernachten oder den Wellnessbereich ausprobieren – mit allen ­Begleiterscheinungen, die das mit sich bringt.

Influencer berichten aus eigener Perspektive, testen ­ das Restaurant, das Hotel oder eine ganze Region. Sie agieren wie Privatpersonen und teilen ihre persönlichen Erfahrungen mit ihren Followern und der ganzen Welt. Das können Restaurants und Hotels für sich n ­ utzen. ­GastroJournal zeigt wie. 2

Der Bundesrat unterstützt die Kandidatur von Sitten für die Olympischen Winterspiele (Sion 2026). Ein schöner Etappensieg. Doch von links bis rechts zeigt man sich skeptisch gegenüber den finanziellen Risiken. Es fehlt noch an Überzeugung (vgl. Seite 7). Aber was gibt es besseres als ein gemeinsames, motivierendes Projekt, in einer Gesellschaft, in der Individualismus und Unmut vorherrschen? Manchmal brauchen die Leute einfach einen Grund zum ­Träumen und die Olympischen Spiele eignen sich bestens hierfür. Nicht zu vergessen, dass sie Gelegenheit bieten, die Berge, die Schweiz und den Tourismus im besten Licht zu zeigen. Johanne Stettler

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No 43 | 26 octobre 2017 Prix: CHF 4.30 www.gastrojournal.ch Service abos: Tél. +41 (0)44 377 53 05 Tirage: 20 520 Ex., WEMF AZA 8046 Zurich Hebdomadaire officiel de GastroSuisse pour la restauration, l’hôtellerie et le tourisme

Le champagne a son salon

Airbnb: la tendance s’affirme

Michel Stangl

Les professionnels de la branche auront l’occasion, le 3 novembre prochain, de se familiariser avec différents champagnes et de suivre des master classes. De grands experts, à l’instar de Paolo Basso, seront présents. 13

En un an, 11 000 nouvelles offres Airbnb ont été en­ registrées en Suisse. Pour la première fois, la tendance est encore plus forte dans les montagnes. Le Valais est le canton qui propose le plus de lits de ce type. 15

Il est le chef de l’Hôtel de Commune à Dombresson. Personnage haut en couleur, le Neuchâtelois est à la vie comme derrière les fourneaux: bosseur et perfectionniste. 20

ANTI-TABAC

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Le Tessin a la clope dans sa ligne de mire Après s’être distingué en étant le premier à interdire la cigarette dans les bistrots, le canton italophone pourrait bien se démarquer à nouveau en matière de lutte anti-tabac. Cette fois, ce sont les fumeurs en terrasse qui sont notamment visés. Une élue veut préserver les clients non-­ fumeurs en imposant qu’un ­espace leur soit réservé. 11 RESTAURANT

Trop de labels tuent les labels? Le président de GastroVaud, Gilles Meystre, nous livre un ­essai de sa plume. Le sujet qu’il a choisi de traiter? La surabondance de labels alimentaires. Selon lui, les clients de restaurants et les consommateurs ont du mal à y voir clair lorsque les labels se multiplient. Il espère davantage de concertation entre les différents promoteurs de ­labels. 13 AQUATIS

Un potentiel touristique certain Le nouvel aquarium d’eau douce Aquatis vient d’ouvrir ses portes. Coût de l’investissement: 65 millions de francs. Cette nouvelle attraction attirera-t-elle un ­public loin à la ronde? Selon des experts du tourisme, elle en a les atouts. 15 SION 2026

Votation valaisanne décisive Le Conseil fédéral s’est exprimé récemment en faveur de la candidature de Sion aux Jeux ­ Olympiques d’hiver 2026. La population valaisanne s’exprimera en juin. Une votation ­cruciale, car au vu du nombre d’installations prévues dans le canton, un Non reviendrait à mettre fin à la démarche. 15

AMUSE-BOUCHE

Des JO, il en faut!

La publicité s’en va, place aux influenceurs La moitié de la publicité s’avère superflue, avait notamment constaté Henry Ford, mais de quelle moitié s’agit-il? C’est là qu’interviennent le mass marketing et la nouvelle mode des leaders d’opinion qui impliquent que des particuliers jouent les ambassadeurs. Marco Moser

L’influenceur profite de son omniprésence sur les réseaux sociaux afin de faire la publicité de produits donnés en échange d’une contrepartie pécuniaire, la «valeur» du leader d’opinion dépendant de son rayonnement et du public cible qui lui est attaché. Des milliers d’individus, si ce ne sont des millions, suivent

ainsi les activités des influenceurs et découvrent en temps réel ce qu’ils font de tel ou tel produit. On constate à différents endroits de notre pays ce qu’il est possible de déclencher avec une simple photo. Les points de vue les plus magnifiques deviennent visibles pour tout un chacun aux quatre coins

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du monde lorsqu’ils apparaissent sur Instagram, Pinterest ou autres. D’où l’intérêt pour les professionnels du tourisme de savoir qui décide de se rendre dans ces endroits et de loger dans les hôtels présentés, avec toutes les retombées que cela peut impliquer. Les influenceurs s’expriment se-

lon leur propre perspective, testent des restaurants, des hôtels ou même toute une région. Ils agissent comme des privés et partagent leurs expériences personnelles avec leurs followers du monde entier. Et tout cela est une réelle opportunité pour les restaurants et les hôtels, comme le montre GastroJournal. 2

La décision était attendue. Le Conseil fédéral a accepté de soutenir la candidature de Sion aux Jeux Olympiques de 2026. Une belle victoire d’étape. A droite comme à gauche pourtant, l’heure est au scepticisme face aux risques financiers qu’implique un tel projet. Reste à convaincre. Dans une société où l’individualisme et la morosité ambiante gagnent du terrain, quoi de mieux qu’un projet rassembleur et motivant? Parfois, les gens ont tout simplement besoin de rêver, et les Jeux Olympiques en sont l’opportunité. Sans compter que c’est l’occasion toute trouvée de faire rayonner la Suisse à l’étranger, de valoriser le tourisme et la montagne. Johanne Stettler

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26. Oktober 2017 | Nr. 43 | www.gastrojournal.ch

Influencer-Marketing: Ein nützliches Tool, sofern es richtig eingesetzt wird

An ihnen führt kein Weg vorbei Die eigene Sichtbarkeit im Internet ­erhöhen? Ausgezeichnet! Doch Vorsicht: Influencer-­ Marketing birgt einige Fallen.

paign Manager beim Zürcher Unternehmen Kingfluencers.

Johanne Stettler

Instagrammer, Youtuber, Blogger … Die Influencer sind heute allgegenwärtig. Die Meinungsmacher geniessen bei ihrer Community hohe Glaubwürdigkeit – die gross oder auch klein sein kann. Unter den ­Influencern befinden sich gänzlich unbekannte Leute wie auch internationale Stars, die ihre Follower über spezifische Themen (Mode, Reisen, Gastronomie, Videospiele, usw.) informieren. «Gegenüber den oft sehr austauschbaren und anonym wirkenden Marken treten die Influencer als Mensch in den Vordergrund und wirken dadurch authentischer», steht auf dem Informationsportal swissinfo.ch. Das Influencer-Marketing, ein Phänomen, das vor wenigen Jahren noch unbekannt war, nimmt stetig zu (+55% zwischen 2015 und 2016) und besitzt heute weltweit einen Wert zwischen 13 und 15 Milliarden Dollar, schreibt die Zeitschrift Bilanz. Gemäss einer in diesem Jahr von der

Firma Reech durchgeführten Umfrage bei 800 französischen Influencern werben diese oft für Themen wie Reisen (36%) und Ernährung (33%), was für die Tourismusindustrie eine Chance darstellt. Der Influencer ist eine Einzelperson, die durch ihren Status oder ihre Medienwirksamkeit das Konsumverhalten beeinflusst und ihre Community dazu motivieren kann, ein Hotel, ein Restaurant oder eine Destination aufzusuchen. «Ein Influencer vermag eine Zielgruppe anzusprechen, die mit traditionellen Mitteln nicht

Eine hohe Abonnentenzahl kann sich

auch als trügerisch erweisen. Einige Influencer zögern nämlich nicht, falsche Kommentare, Likes oder Follower zu kaufen. Es gilt also, Vorsicht walten zu lassen. «Zu Beginn muss man sich über die Community des Influencers informieren. Diese sollte der eigenen Zielgruppe entsprechen. Auch muss die Qualität der Mitglieder, der Kommentare und der publizierten Inhalte geprüft werden. Ein Influencer, ­ der zwar nur wenige Abonnenten hat, aber sehr engagiert ist, kann je nach angestrebtem Ziel den Zweck erfüllen», sagt David Labouré. Ob die Influencer nun entlöhnt werRAWPIXEL.COM

Influencer planen ihre Reisen oft zusammen mit Tourismusverbänden. mehr erreicht wird, insbesondere die Jugendlichen», erklärt David Labouré, Mitbegründer des auf Influencer-Marketing spezialisierten Unternehmens «Debout sur la Table» aus Vevey. «Die originellen und frischen Inhalte ermöglichen Betrieben und Destinationen, ihren Kommunikationsstil zu ändern. So entfernt man sich von Prospekten oder klassischer Werbung», führt er aus. Schweiz Tourismus hat die Bedeu-

tung des Influencer-Marketings erkannt und in diesem Jahr seine Aktivitäten in diesem Bereich stark ausgebaut. «Ehrlich gesagt begannen wir aufgrund des grossen Medienrummels um dieses Phänomen mit Influencern zusammenzuarbeiten», erklärt Social Media Manager Fabian Reichle und bestätigt einen reellen Nutzen. «Die Influencer sind ein ausgezeichnetes Marketing­

instrument, um ein neues Publikum zu erreichen. Sie entdecken die Schweiz auf persönliche und einmalige Weise – so wie wir es uns nicht ausdenken konnten – und davon zeugen auch ihre Inhalte.» Wie funktioniert die Zusammenar-

beit? Sie basiert auf einem Gleichgewicht zwischen gewissen Anweisungen und nötiger Freiheit. «Damit die Inhalte authentisch sind, müssen diese Leute auf ihre ganz eigene Art testen und schreiben dürfen», sagt David Labouré. Deshalb sei es wichtig, den richtigen Ansprechpartner zu wählen. «Die Welt eines Bloggers oder Instagrammers muss zu den angestrebten Werten passen. Wenn Sie beispielsweise auf eine Jugendherberge aufmerksam machen wollen, ist es nicht ratsam, sich an einen Influencer zu wenden, der Inhalte für Luxushotels realisiert», warnt Kerstin Piotrowski, Cam-

den oder nicht, wichtig ist, sie zu einer Zusammenarbeit zu begeistern. Dabei ist eine gelungene Kontaktaufnahme für beide Seiten ausschlaggebend. Zu sagen: «Hallo, ich möchte gerne in die Schweiz kommen und schöne Fotos machen», reicht selbstverständlich nicht aus. «Die Influencer müssen sich anstrengen und uns überzeugende Ideen unterbreiten», erklärt Fabian Reichle. Die Walliser Destination Val d’Hérens erachtet es beispielsweise als selbstverständlich, sich von jeglichem kommerziellen Interesse zu distanzieren. «Wir machen uns nicht auf die Suche nach Bloggern. Die Kontakte entstehen ganz von selbst. Ausschlaggebend ist, dass die Influencer so leben wie wir und für ihren Beitrag nicht bezahlt werden. So entstehen glaubwürdige Texte, die den Einwohnern das touristische Potential ihrer Lebenswelt vor Augen führen», argumentiert Patricia Almeida, Botschafterin der Destination. En français

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Interview mit Johan Lolos @lebackpacker, Influencer, Belgien

Influencer sind authentischer als klassische Werbung GastroJournal: Wie erklären Sie sich

I­hren Erfolg als Influencer sowie den der ganzen Bewegung? Johan Lolos: Ich denke, der Hauptgrund ist, dass Leute bereit sind, sich inspirieren zu lassen. Hinzu kommt, dass Marken und Unternehmer erkannt haben, dass sie viel mehr Erfolg haben, wenn sie mit Influencern zusammenarbeiten, als wenn sie in klassische Werbung (Magazine, Strassenwerbung etc.) investieren. Das belegen auch diverse Studien. Des Weiteren bleiben Inhalte viel länger bestehen. Wenn ich also etwas für einen Kunden poste, ist das auch in einem Jahr noch abrufbar und könnte auch noch ein zweites Mal viral gehen. Wohingegen klassische Werbung nur eine oder zwei Wochen ersichtlich und dann weg ist. Ich würde auch noch sagen, dass Influencer authentischer sind als gewöhnliche Werbung. Wie sieht der Tag eines Influencers aus? Da ich in der Reise-Branche arbeite, kommt es bei mir darauf an, ob ich zu Hause oder unterwegs bin. Wenn ich zu Hause bin, plane ich meine Reisen und suche nach potenziellen Partnern sowie Sponsoren – wie ich

das kürzlich für meinen Europa-Trip gemacht habe. Ich erkläre dann, wie mein Projekt aussieht, was ich den Unternehmen offerieren kann und was ich von ihnen im Gegenzug als Sponsoren erwarte. Die ganze Planung einer Reise beansprucht Monate. Wenn ich unterwegs bin, dann ist für mich wichtig, dass ich immer auch Einheimische treffe. Im Rahmen meiner Projekte mache ich meist noch Online-Aufrufe wie: «Ich bin die nächsten drei Tage in Interlaken, sind dort Schweizer oder andere Reisende, welche Lust haben, sich in dieser Zeit mit mir zu treffen?» Das ist für mich sehr wichtig, denn so können wir eine Beziehung aufbauen und uns austauschen. Häufig führen mich die Einheimischen dann an ganz spezielle und weniger bekannte Orte. Was macht Ihren Account speziell? Ich versuche, Geschichten zu erzählen. Obwohl am Ende des Tages die bildliche Darstellung dadurch möglicherweise leicht an Qualität verliert, wird die Story während des Projekts an Qualität gewinnen. Beispielsweise während meines Road­ trips habe ich auf Instagram täglich

eine Zusammenfassung des Tages mit 15 bis 20 Fotos gepostet. Aber nicht nur von der Landschaft, sondern beispielsweise auch Fotos von Menschen, die ich getroffen habe.

«

Ich akzeptiere nur Marken, denen ich vertraue

»

Johan Lolos

Mir geht es darum, möglichst alle Erlebnisse auf einem authentischen Weg zu kommunizieren, sowohl schlechte als auch gute. Wenn man fünf Monate unterwegs ist, gibt es nicht nur positive Momente. Diese Instagram-Stories machen mich als Influencer authentisch, denn kein anderer macht das so. Wie kommt ein Unternehmen, in unserem Fall ein Gastgeber, eine touristische Destination, an Sie als Influencer heran? Es kommt auf die Firmen drauf an. Beispielsweise Tourismusverbände kommen teilweise auf mich zu, weil sie eine Kampagne planen und mein Profil, die Reichweite und die Impressionen kennen. Manchmal gehe ich auf Unternehmen zu, vor allem

wenn ich persönliche Projekte verfolge. Beispielsweise beim EuropaProjekt wusste ich, dass ich in vielen verschiedenen Ländern sein und in bestimmten auch mehr Zeit verbringen möchte, beispielsweise in Norwegen, Island und der Schweiz sowie anderen Alpenländern. Dann bin ich auf jeden einzelnen dieser Tourismusverbände zugegangen und habe nach Unterstützung gefragt. Wie gross ist das Risiko, dass ein Influencer seine Follower auch irreleitet? Ich versuche, so authentisch und so transparent wie möglich zu sein. Wenn ich von Lifestyle-Marken für ein Produkt kontaktiert werde, akzeptiere ich nur jene, denen ich komplett vertraue oder die meinem Lifestyle entsprechen. Ich würde nie mit einer Marke zusammenarbeiten, die beispielsweise Fitnessutensilien oder Shampoos verkauft. Ich bin ein Reisender, deshalb haben die meisten Marken Produkte, mit denen ich täglich arbeite. Dazu gehören ­beispielsweise Foto-, Camping- und Outdoorausrüstung etc. Wenn ich mit Marken zusammenarbeite und ihre Produkte promote, dann weil ich ihnen vertraue. chb/pd

SystemgastronomieLehrangebot nimmt zu Ob Migros, Mc Donald's oder Coop: Zu den grössten Gastronomie-Unternehmen der Schweiz gehören Systemgastronomen. Entsprechend wächst auch der Anteil Beschäftigte in der Gemeinschaftsgastronomie. Um Interessierten mehr Ausbildungsmöglichkeiten zu ­bieten, soll nun ein neuer Lehrgang in Zürich entstehen. Die Ausbildung für Systemgastronomiefachleute (Syga) wurde bislang in der Deutschschweiz nur im Berufsbildungszentrum Hotel & Gastro formation in Weggis angeboten; neu soll sie ab 2018 aber auch in der Allgemeinen Berufsschule Zürich (ABZ) stattfinden. Im Unterschied zu Hotel & Gastro formation wird die ABZ die Kurse wochen- statt blockweise über das ganze Jahr verteilt anbieten. Zudem haben Lernende dort die Möglichkeit, nebenbei noch die Berufsmatur abzuschliessen. Die Anzahl Syga-Lernende blieb zwar bislang generell unter den Erwartungen (siehe GJ36) – Sygas seien laut Hotel & Gastro formation auf dem Arbeitsmarkt aber sehr gefragt.

Basel führt Gast-Taxen für BnB ein

ZVG

Der Grosse Rat in Basel hat letzte Woche mit einer grossen Mehrheit eine Gesetzesänderung verabschiedet: Gäste, die in privaten Liegenschaften oder Zimmern übernachten, müssen künftig Gast-Taxen abliefern. Damit stellt der Rat die Anbieter von BnB auf die gleiche Stufe wie die professionellen Gastgeber, was letztere freut. «Wir haben die Gesetzesänderung von Anfang an unterstützt, da wir gleich lange Spiesse für alle Anbieter von Übernachtungen wollen. Anbieter, die im halbprofessionellen Bereich arbeiten, sollen ähnliche Voraussetzungen haben wie Professionelle», äusserte der Präsident des Basler Hoteliervereins, Felix W. Hauser (siehe Foto), gegenüber der «Basler Zeitung».

Umbau mit Neuausrichtung

JOACHIMKOHLERBREMEN

Ende Oktober schliesst das Schloss Schadau in Thun, welches lange Zeit das Gourmet-Restaurant Arts sowie das Gastronomiemuseum beherbergte. Beide Sparten werden künftig im Gebäude fehlen, denn das Schloss bleibt bis 2019 geschlossen und wird in dieser Zeit ­renoviert und neu ausgerichtet (vgl. GJ27). Nun liegt erstmals das Projekt für die Sanierung vor, die fast 10 Millionen Franken kosten wird. Insbesondere das Gastronomieangebot soll aufgefrischt werden und eine zusätzliche Fertigungsküche im Erdgeschoss entstehen. Zudem werden erstmals neun Gästezimmer in den Obergeschossen des Gebäudes kreiert. Da das Schloss künftig für die Öffentlichkeit besser zugänglich werden soll, wird das Gourmet-Restaurant durch ein Konzept der Basler Solbad Gastronomie AG ersetzt. Das Gastronomiemuseum ist bereits ausgezogen und öffnet seine Türen ab dem 13. Mai 2018 an einem neuen Standort, dem Schloss Hünegg im nahen Hilterfingen.


A la carte

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Erfolgreiche Schweizer Delegation an den WorldSkills in Abu Dhabi

Jugendliche in die Betriebe bringen

Über sich hinausgewachsen Warum es bei Evelyne nicht

für einen Platz auf dem Po­ dest gereicht hat, kann ihr Coach, Daniel Inauen, nicht abschliessend sagen. «Der Wettbewerb ist super für sie gelaufen, und sie hat eine tolle Leistung gezeigt. Doch es fehlte ihr ein klei­ nes Quäntchen Glück.» Aus­ serdem war die Konkurrenz sehr stark. «Vor allem der Sieger, welcher aus dem Süd­ tirol stammt, war eine Klasse für sich.» Die beiden Frauen haben den

FOTOS: DENISE FERRARESE

Tatjana Caviezel erreichte Gold an den WorldSkills und Evelyne Tanner Medaillon of Excellence.

An den vergangenen WorldSkills in Abu Dhabi erreichte Tatjana Caviezel Gold und Evelyne Tanner eine Medaillon of Excellence. Daniela Oegerli

Die Siegerinnen und Sie­ ger der SwissSkills, den Ber u fsschwei zer mei ster­ schaften, haben jeweils die Möglichkeit, an den World­ Skills t­ eilzunehmen, den Be­ rufsweltmeisterschaften. Für die Schweizer Gastronomie traten Tatjana Caviezel in der Kategorie Restauration gegen 37 Konkurrenten und Evely­ ne Tanner in der Kategorie Küche gegen 44 Gegnerinnen und Gegner an. Die beiden Frauen hatten sich fast ein Jahr lang auf die­ sen Wettbewerb vorbereitet. Sie absolvierten Stages im Ausland und trainierten mit ihren Coaches Martin Erla­

cher und Daniel Inauen jeden Handgriff unzählige Male. «Das intensive Training hat mir viel Sicherheit gege­ ben», erklärt Tatjana Cavie­ zel. Beispielsweise musste sie innerhalb von 15 Minuten 12 Servietten auf unter­ schiedliche Art falten. Zu Be­ ginn des Trainings habe sie zu lange gebraucht, steigerte sich aber stetig. Am Wettbe­ werb jedoch war sie bereits nach 10 Minuten fertig. «Die Juroren sowie die Zuschauer­ innen und Zuschauer waren von Tatjanas Können tief be­ eindruckt», weiss Jean-Clau­ de Schmocker, Leiter Berufe und Qualität bei Hotel&Gast­ ro formation Schweiz.

Dieses Jahr neu war, dass die

Kandidatinnen und Kan­ didaten erst zwei Tage vor dem Wettbewerb erfuhren, welche Aufgaben auf sie zu­ kommen würden. «Tatja­ na kam dieser neue Modus zugute, da sie dabei ihre grosse F ­ lexibilität unter Be­ weis stellen konnte», ist Martin Erlacher überzeugt, Coach von Tatjana und Chief­ expert ­WorldSkills internati­ onal. Dass die Küche und der Service zusammenarbeiten mussten, war seiner Meinung nach jedoch ein Nachteil. «Einige der Kandidatinnen und Kandidaten im Service mussten Gerichte servieren, die mit einer ungenügenden Qualität aus der Küche ka­ men, und das erschwerte die Arbeit für sie enorm.» Glück­ licherweise trugen dem die meisten Juroren Rechnung. Obwohl Evelyne Tanner es

Top Leistung Das Schweizer Team hat an der Berufs-WM in Abu Dhabi so gut abgeschlossen wie noch nie. In der Länderwertung erreicht die Schweiz hinter China Platz zwei. Die Teilnehmenden erreichten 11 Gold-, 6 Silberund 3 Bronzemedaillen, dazu kamen 13 Diplome und 3 Zertifikate. Mit diesem Resultat war die Schweiz mit Abstand die beste europäische Nation.

Neben dem Falten von Serviet­

ten musste Tatjana beispiels­ weise einen Bankettservice mit Plattenservice bewälti­ gen. «Zu meinen weiteren Aufgaben gehörte ein soge­ nannter Casual Service, der in hohem Tempo vonstatten­ geht.» Zu Beginn des Wettbe­ werbs standen Getränke auf dem Programm, dazu gehör­ ten ein Barista Service sowie das Zubereiten von diversen Cocktails.

nicht unter die ersten drei geschafft hat, ist sie voll und ganz zufrieden mit ihrer Leistung. «Ich konnte mein Können jederzeit abrufen, und mir machte der Wett­ bewerb grossen Spass.» Zu ihren Aufgaben gehörten diverse Arten von Fleisch­ zubereitungen, wie im Ofen gegartes Lamm, Krusten­ tiersalat, im Ofen geröstete Entenbrust, vier verschie­ dene Vorspeisen oder diver­

ser Fingerfood. Eindruck machte sie, als sie selber ­ Zuckerspiralen herstellte: «Fast alle Juroren standen um sie herum und kamen aus dem Staunen nicht mehr heraus», freut sich Jean Claude Schmocker.

Wettbewerb und die Atmos­ phäre drumherum genossen. Die Stimmung war grossar­ tig und der Zusammenhalt im Schweizer Team beein­ druckend. Auf die Frage, ob sie anderen jungen Berufs­ leuten raten, an einem sol­ chen Wettbewerb teilzuneh­ men, sind sich die beiden einig: «Egal, wie das Ergeb­ nis am Schluss ist. Wir haben so viel gelernt und konnten spannende Leute kennen­ lernen. Diese Erfahrung ist einfach unbezahlbar.» www.swiss-skills.ch

ZVG

Das Hotel Sonnenberg in Kriens (Foto), namentlich Hoteldirektor Ron Prêtre, hat schon mehrere Male Schülerinnen und Schüler aus der Region zu sich ins Hotel eingeladen, damit sie den Betrieb führen. Dieser Anlass stiess immer auf grosses Echo. Nun hat das Familienhotel Alpina in Adelboden in Kooperation mit dem Hotelier-Verein Berner Oberland und Hotelleriesuisse ein ähnliches Projekt lanciert. Vom kommenden Montag bis zum 4. November findet das ­Pilotprojekt «Wir führen ein ­Hotel» statt, welches sich an Schü­lerinnen und Schüler der Ober­stufe richtet. Das Ziel der Verantwortlichen aus beiden ­Betrieben ist es, einen Beitrag zur Nachwuchsförderung in der Hotelbranche zu leisten. Die Schülerinnen und Schülern ­erhalten in einer Projektwoche einen praktischen Einblick in die vielseitigen Berufe in der ­Hotellerie und Gastronomie.

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75. Generalversammlung der Hotrec in Antwerpen

Auswirkungen aufs Gastgewerbe Der gastgewerbliche Dachver­

band Hotrec vereinigt über 40 nationale Verbände aus fast 30 europäischen Län­ dern. Das repräsentiert etwa 1,5 Millionen gastgewerbli­ che Unternehmen mit rund 9,5 Millionen Beschäftigten – und auch die Schweiz und GastroSuisse sind vertreten. Zentrale Arbeiten der Hotrec finden einerseits in Kom­ missionen und auf EU-Ebe­ ne statt, andererseits sor­

gen GV zweimal jährlich für breite Diskussion und Transparenz. In Antwerpen hat letzte Woche die 75. GV stattgefunden, mit dabei war auch GastroSuisse-Präsident Casimir Platzer und Dani­ el C. Jung, stellvertretender Direktor. Die Präsenz hält Jung für «politisch wichtig», die Branche spreche so «mit einer Stimme, und möglichst alle werden vorab bei Ent­ scheidungsfindungsprozess einbezogen».

Fachkräftemangel, Digitalisie­

rung sowie Steuer- und Wett­ bewerbsfragen sind laut Jung Bereiche, die das Gastgewer­ be überall in Europa beschäf­ tigen. Konkrete Auswirkun­ gen auf die Schweiz zeichnen sich touristisch bei Visa ab: Die EU plant ein zweistufiges System wie in den USA. Gast­ gewerblich wiederum nützt der Kampf gegen unnötige Regulierung – so schliesst das EU-Gesetz zur Barriere­ freiheit Kleinbetriebe aus. p g

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Redaktion/Rédaction Chefredaktor/Leiter Verlage GastroSuisse Rédacteur en chef/Responsable des Editions GastroSuisse Marco Moser (mmo) Gegründet/Fondation 1895 Redaktion Deutschschweiz Christine Bachmann (chb), Cristina Bürgi (cb) GastroJournal Peter Grunder (pg), Daniela Oegerli (doe) Blumenfeldstrasse 20, Postfach, 8046 Zürich Telefon: +41 (0)44 377 53 05, Fax: +41 (0)44 377 50 70 Rédaction Suisse romande Johanne Stettler (jst), Caroline Goldschmid (cgo) GastroJournal 42, ave. Général-Guisan, 1009 Pully Freie Mitarbeiter/Collaborateurs free-lance tél. +41 (0)21 721 08 35/36, fax +41 (0)21 711 45 57 Martina Gradmann (mg), Sigi Hiss (sh), Karin Huber www.gastrojournal.ch (kh), Luzia Hug (lh), Michael Hutschneker (hu), Désirée Klarer (dsk), Nicolas Michel (nm), Herausgeber/Editeur Hans-Peter Neukom (hpn), Franziska Richard (fr), GastroSuisse Verband für Hotellerie und Restauration/ Christian Schreiber (cs), Jasmina Slacanin (jsl), Fédération de l’hôtellerie et de la restauration André Winckler (aw), Silvan Wegmann (Karikaturist/ Herausgeberrat/Conseil d`éditions Caricaturiste) Tomislav Babic, Gabriele Beltrami, François Gessler, Layout/Produktion Patrick Grinschgl, Muriel Hauser, René F. Maeder Sibylle Lees (sl) Auflage/Tirage 2017 Redaktionsschluss/Clôture rédactionnelle Verkaufte Auflage WEMF/SW-Beglaubigung/ Montag/lundi 12.00 Uhr/heures Tirage vendu certifié REMP/FRP: 20 520 Druckauflage/Tirage imprimés: 25 000 Kontakt Redaktion/Contacts Rédaction redaktion@gastrojournal.ch Erscheint jeden Donnerstag/paraît tous les jeudis

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Der Gesamtarbeitsvertrag im Schweizer Gastgewerbe: Wertschätzung


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Essay von Gilles Meystre über die unzähligen Gütesiegel

Aus- und Einstieg ins Liefergeschäft

Bio als schlechtes Beispiel «

Das Gütesiegel «Fait Maison» (hausgemacht) stiess bereits kurz nach seiner Lancierung bei den Gastronomen in der Westschweiz auf grosses Interesse. Dieser Erfolg sowie die Ziele, die das Label verfolgt, machen deutlich, dass ­ Transparenz in unseren Küchen immer wichtiger wird. Doch genau deswegen sollte man eine Vervielfachung gleicher Projekte ohne gemeinsame Absprache vermei­ den. Die Fülle an Lebensmittel-Labels, insbesondere Bio- und Regio-­ Labels, zeigt nämlich auf, dass ein Überfluss der Transparenz schadet. Ein Überblick.

WEB

Liefern lassen oder nicht? Viele Unternehmen hadern mit dieser Frage. Dafür entschieden hat sich das soziale Netzwerk Facebook, über das man in den USA neuerdings direkt Restaurant-Gerichte bestellen kann. Facebook liefert die Bestellungen zwar nicht selber aus, vermittelt sie aber an grosse Lieferdienste wie Delivery.com und DoorDash. ­Anders sieht die Lage bei der Traditionsbäckerei Buchmann (Foto) in Zürich aus: Während 107 Jahren hat das Unter­ nehmen Essen ausgeliefert, nun stellt es diesen Dienst ein. Aus strukturellen Gründen musste sich die Bäckerei zwischen Lieferservice und Ladengeschäft entscheiden, die Wahl fiel auf letzteres. Das Unternehmen möchte seine Läden künftig zu Quartiertreffpunkten ­mausern und ein kleineres, dafür ­hochwertiges Sortiment anbieten.

Kurz nach Einführung zählt das La-

bel «Fait Maison» bereits zahlreiche Mitglieder. Die Initianten rechneten bis Ende 2017 mit 60 Anmeldungen; Mitte Oktober haben sich bereits über 160 Gastronomen e ­ ingeschrieben! Dieser Erfolg kommt nicht von ungefähr. Zuerst muss gesagt sein, dass dieses Label schon lange erwartet wurde. Zudem ist das Gütesiegel das Resultat einer breiten Allianz (GastroSuisse, Westschweizer Konsumentenorganisation FRC, Schweizer Genuss­woche und Slow Food), und es geniesst die Unterstützung der Branche. Das L ­ abel basiert auf einem positiven und freiwilligen Vorhaben, das Gastronomen ins Rampenlicht rückt, die ihr Können mit Leidenschaft und Stolz ausüben. Im Mittelpunkt stehen also Fachleute und nicht die schwarzen Schafe (auf die bereits die Medien gerne zeigen). Kurz g ­ esagt ist das Label aus kulinarischer Sicht eine Premiere und

«

Hinter Labels stecken mehr oder weniger überzeugende Absichten

»

darf weder mit Restaurantführern (Michelin und Gault&Millau), noch mit gewissen Bewegungen wie Slow Food verwechselt werden: Der ­freiwillige Beitritt und die Anforderungen nach Transparenz und Kontrolle machen die Spezifität des Labels «Fait Maison» aus. Angesichts der Entwicklung bei den Lebensmittel-Labels ist auch im kulinarischen Bereich mit Nachahmern zu rechnen. Eine von der Westschweizer Konsumenten­ organisation im Jahr 2015 publi-

Gilles Meystre

Comeback auf Zeit

Einzelne Restaurants, wie die Pinte Vaudoise in Pully, legen viel Wert auf Labels und weisen diese aus. zierte Studie zählt nicht weniger als 65 sich konkurrierende Lebensmittel-Labels. Von Knospe Bio und Coop Naturaplan über Migros Bio, Max Havelaar, IP-Suisse, Naturkraft (Coop), Natur Suisse Bio (Aldi) bis hin zu Biotrend (Lidl) herrscht heute ein Überangebot. Derart ­ gross ist der Überfluss, dass eine Internet-Applikation für den Konsumenten nötig ist, um die Spreu vom Weizen zu trennen. Was die Herkunft der Lebensmittel

betrifft, sieht es nicht besser aus. Seien es nun Labels wie «Meine Region» bei Coop und «Aus der ­Region» bei Migros oder Zertifizierungen wie AOP, AOC und IGP; an Auswahl fehlt es auch hier nicht. Dafür umso mehr an Transparenz! Hinter jedem Label verstecken sich unterschiedliche Anforderungen. Und jedes dieser Label zeichnet sich durch mehr oder weniger überzeugende Bestrebungen aus. ­ Der Label-Wildwuchs bei den grossen

Detailhändlern soll der Gastronomie als Vorbild dienen. Ein Vorbild, dem auf keinen Fall zu folgen ist! Sind Gütesiegel in der Branche noch Zukunftsmusik? Nicht wirklich! Denn verschiedene entsprechende Initiativen köcheln bereits hier und da vor sich hin.

«

Es ist im Interesse ­unserer Branche, ihre Konditionen festzulegen

»

Einige Kantone kennzeichnen heute

Gilles Meystre hat einen Universitätsabschluss sowie ein Nachdiplom des Hochschulinstituts für öffentliche Verwaltung (IDHEAP). Seit 2015 ­amtet er als Präsident von GastroVaud. Zudem ist er Vorstandsmitglied von GastroSuisse und in einer Vielzahl weiterer Organisationen aktiv: unter anderem für das Tourismus-Amt des Kantons Waadt und Vaud Oenotourisme.

bereits Restaurants, die kantonsspezifische kulinarische Spezialitäten anbieten. Indem sie Traditionen aufleben lassen, stärken sie ihre Visibilität. «Ticino a Tavola» beispielsweise wird von GastroTi­ cino unterstützt und setzt voraus, dass die Gastronomen mindestens ein Gericht oder ein Menü auf der Speisekarte führen, das ausschliesslich aus Produkten aus dem Tessin besteht.

andere Anforderungen: «Terroir Fribourg» (Vereinigung zur Förderung von ­Produkten aus dem Freiburgerland) präsentiert in Zusammenarbeit Anderer Kanton,

«

Anstatt vieler Labels ist die Förderung eines ­einzigen anzustreben

»

mit GastroFribourg eine Liste von ­Restaurants, die fünf traditionelle Gerichte, einen Käseteller und zwei Desserts mit Freiburger Produkten anbieten. Die beiden Vorgehensweisen verfolgen dasselbe Ziel, stellen jedoch völlig unterschiedliche ­A nforderungen. Anderen Kantonen schweben ähn-

liche Projekte vor. Was können sie von ihren Nachbarn lernen? Welche minimalen Anforderungen stellen sie den Gastronomen? Soll es nur eine Spezialität sein oder deren fünf? Ein gemeinsames Konzept drängt sich auf. Bei der Ausarbeitung dieser zukünftigen kantonalen Labels tun Autoritäten, die Landwirtschaft und die Restauration gut daran, das Rad nicht neu erfinden zu wollen. Und im Vorfeld ist es im Interesse unserer Branche, ihre Konditionen festzulegen! Die zunehmende Bedeutung der

Lebensmittelindustrie im Gastronomie- und Lebensmittelbereich gefährdet eindeutig das Handwerk und die Existenz zahlreicher Gastronomen. Im Zuge der Lancierung des Labels «Fait Maison» intervenierten Parlamentarier auf Bundes- und Kantonsebene, um ihre Besorgnis kundzutun und um für eine Aufwertung des Berufsstandes einzutreten. Dieses Vorgehen lässt die Entstehung neuer, mehr oder weniger ähnlicher Labels für andere Berufszweige (Bäcker, Metzger, usw.) vermuten. Eine gemeinsame Absprache drängt sich auch hier auf. Anstatt einer Vielzahl parallel laufender Labels, ei-

JOHANNE STETTLER

gens für jede Berufsgruppe, ist die Förderung eines einzigen «Fait Maison»-­ Labels anzustreben. So setzen die Geschmackskünstler ein gemeinsames, klares und starkes Zeichen gegenüber der industriellen Herausforderung. Und noch besser: Dies ermöglicht ein Zusammenlegen der finanziellen Ressourcen (Projektleitung, Kontrollen, Kommunikation), was schliesslich engagierten Berufsgruppen und Unternehmen mit Gütesiegeln zugutekommt. Auf finanzieller Ebene zeigt sich schliesslich der Erfolg oder das Misslingen künftiger Labels sowie das Überleben bereits bestehender Gütesiegel. Werden die Labels multipliziert, multiplizieren sich gleichzeitig auch die Beitragsleistungen und die auferlegten Bedingungen für die Gastronomen, deren Mittel limitiert sind. Kurz gesagt werden so nicht nur existierende Vorhaben geschwächt, sondern auch zukünftige Labels ausgebremst! Kommt also ein Dialog zwischen Initiatoren von Labels wie zum Beispiel «Quality» (Tourismus), «Fait Maison», «Fourchette verte», «ChicKids» oder «Ecocook» zustande? Ist eine kollektive, auf sich abgestimmte Vorgehensweise bei der Festlegung von Beitragsleistungen und Kontrollen – zwei entscheidende Faktoren für einen Beitritt – vorstellbar?

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Kommt ein Dialog z­ wischen den Initianten der Labels zustande?

»

Um zu verhindern, dass man im Label-Dschungel den Wald vor lauter Bäumen nicht mehr sieht, ist ein gemeinsames Vorgehen nicht nur wünschenswert, sondern unsere Verantwortung!

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www.frc.ch/labels-alimentaires-evalues www.labelinfo.ch

En français

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Spitzenkoch André Jaeger (Foto), der ehemals in der Fischerzunft in Schaffhausen kochte, kehrt an den Herd ­zurück: Er übernimmt das Zepter vom 18-Punkte-Koch Nenad Mlinarevic im Restaurant Focus des Parkhotels Vitznau. Dies allerdings nur temporär: Mlinarevic verlässt das Restaurant Ende November, um ein Tatar-Restaurant im Globus in Zürich zu eröffnen. Bis sein offizieller Nachfolger Patrick Mahler im Focus beginnt, wird André Jaeger für das Menü verantwortlich sein. Die Gäste dürfen sich auf Klassiker aus Jaegers Laufbahn freuen, die unter anderem Entenleber und Balik Lachs enthalten. André Jaeger ist übrigens nicht der ­einzige, der aus dem Ruhestand zurückkehrt: Jacky Donatz, der ehemals im ­Restaurant Sonnenberg in Zürich ­kochte, steht seit Ende August in ­diversen Restaurants des Zürcher ­Gastronoms Michel Péclard am Herd.

Immer noch an der Spitze

ARNAUD GAILLARD

Der Erfolg des 3-Sterne-Restaurants «Hôtel de Ville» in Crissier (Foto) ist ­ungebrochen: Nach diversen Auszeichnungen in den letzten Jahren, unter ­anderem als bestes Restaurant der Welt gemäss der Liste «mille tables d'exception», folgten kürzlich drei neue Ehrungen. So wurde der Küchenchef Franck Giovannini vom Restaurantführer Gault & Millau zum Koch des Jahres gekürt und Louis Villeneuve, seit 43 Jahren für das Hôtel de Ville tätig, zum weltbesten Directeur de Salle. Damit nicht genug: Auf der Bewertungsplattform Tripadvisor haben die Nutzer das Restaurant zur besten gehobenen Küche der Schweiz gewählt. Gemäss den Nutzern von Trip­ advisor werde im Hôtel de Ville «Esskultur vom Allerfeinsten» zelebriert.


Hotel & Tourismus

Das Schweizer Olympiadossier ist hoffnungsträchtig, aber das ist fast kein Thema

Best-Preis-Verbot bleibt bestehen

Wenig Spiel- und Risikofreude Der Bundesrat schiebt Olympische Winterspiele in der Schweiz mit an. Ansonsten herrscht aber wenig Freude – selbst bei Sportpromotoren nicht: Diagnose und Therapievorschlag. Peter Grunder

«Gebt den Olympischen Spielen eine Heimat», forderte kurz nach den Spielen von Vancouver 2010 die «New York Times». Die neutrale Schweiz biete bezüglich Geografie, Wetter, Erfahrung oder Kapazitäten beste Bedingungen zur Durchführung von Sommer- und Winterspielen, argumentierte eine der wichtigsten Zeitungen der Welt: Austragungen in der Schweiz seien «die beste Lösung, um die olympische Verschwendung zu stoppen, Stabilität zu fördern und den Fokus wieder auf die Athleten zu legen». Und nicht zuletzt könne die Schweiz «die Kosten für Infrastrukturen, Organisation und Unterhalt reduzieren und sie durch regelmässige Nutzung sowie touristische Einnahmen wieder hereinholen». In den letzten Tagen hat hierzu-

lande niemand an diese Forderung e ­rinnert – sie war vor den unsäglichen Winterspielen in Sotschi 2014 formuliert worden und wusste nichts von den bizarren Wintersport­ü bungen in Pyeongchang nächsten Februar und in Peking 2022. Dabei benennt die Forderung der «New York Times», die der Olympionike Charles Banks in Anlehnung an Bill Bradley, einen anderen Olympioniken, formuliert hatte, die beiden umstrittenen Spielbälle Olympias: Geld und Geist.

Im einzigartigen St. Moritzer Eiskanal sollen 2026 wie zuletzt 1948 verschiedene Wettbewerbe stattfinden. te auch lustvoll, er freue sich «über diese Bestrebungen», und stellte optimistisch fest, «dass Olympische Winterspiele eine grosse Chance für Sport, Wirtschaft und Gesellschaft in der Schweiz sein können». Ausschlaggebend für den bundesrätlichen Entscheid sei «unter anderem, dass das Projekt ‹Sion 2026› weitgehend auf bestehender Infrastruktur aufbaut und zum Ziel hat, die Spiele nach den heutigen Grundsätzen der Nachhaltigkeit durchzuführen». Zur Nachhaltigkeit gehöre «beispielsweise, dass das Konzept dezentral angelegt ist». Die Wettkampfstätten lägen in verschiedenen Kantonen, die Transporte seien «hauptsächlich mit dem öffentlichen Verkehr geplant», nahm der Bundesrat die Argumente der «New York Times» auf. «Aus Sicht des Bundesrates können die Spiele für das Zusammenleben in der ganzen Schweiz und die wirtschaftliche Entwicklung, insbesondere in den Berggebieten, einen bedeutenden Fortschritt bringen».

«Der Bundesrat hat an seiner Sitzung

vom Stand der Abklärungen Kenntnis genommen und steht dem Projekt des Vereins «Sion 2026» positiv gegenüber», teilte die Schweizer Landesregierung letzte Woche hölzern mit. Doch der Bundesrat mein-

Die frohe Botschaft des Bundesrates,

garniert mit einem Beitrag von einer Milliarde Franken, kam nicht an: •  Die politischen Parteien wollen weitgehend nicht mitspielen, stellvertretend die Stellungnahme

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der Partei des zuständigen Bundesrates Guy Parmelin sowie des Präsidenten von Swiss Olympic, Nationalrat Jürg Stahl: «Auf diese Milliarde ist zu verzichten.» •  Die Medien machten ebenfalls nicht wirklich mit: Der Ringier-Konzern, über Agenturen stark mit der Unterhaltungsware Sport verbandelt, hatte Graubündens mehrfach gescheiterte Olympia-Bemühungen noch angetrieben, zeigte sich aber mit Blick auf «Sion 2026» und die ganze Schweiz sehr zaghaft. «Olympia wird schöngeredet», kommentierte die «Neue Zürcher Zeitung», und aus dem Bernbiet tönte es schon fast sarkastisch: «Optimisten gesucht.» •  Selbst in Sportkreisen herrscht wenig Spielfreude. So verlautete Adrian Amstutz, Mitglied im Exekutivrat Swiss Olympic, er sei zwar ein riesiger Sportfan. Mit Blick auf neue Kampfflugzeuge stellte er indes klar: «Aber ich kann mit meinem Gewissen nicht vereinbaren, dass wegen der Austragung Olympischer Winterspiele der Kern­auftrag des Staates nicht mehr gewährleistet werden kann.» Von der Kraft des Sportes hat derweil

noch fast niemand gesprochen und

ZVG

vom Tourismus auch nicht. Zwar ist allen klar und wurde nach dem kürzlichen «Nein» von Innsbruck zu einer Kandidatur noch klarer, dass die Olympische Bewegung längerfristig nur überleben kann, wenn Initiativen wie diejenige der «New York Times» oder von «Sion 2026» sozusagen mit Sportsgeist aufgenommen werden: weder Erbsenzähler noch Rosinenpicker, weder grossspurige Bluffer noch kleinkarierte Karrieristen – sondern kompetente Profis mit Überblick. Die Organisatoren sind diesbezüglich

mit einem umfassenden Nachhaltigkeitsprojekt an der Arbeit, und einige souveräne Stimmen sind zu hören. So Hansruedi Müller, ehemaliger Tourismusprofessor und früherer Präsident des Schweizer Leichtathletikverbandes: «Die neue Agenda 2020 des IOC, mit der Spiele wieder in einen nachhaltigen Rahmen zurückgeführt werden sollen, macht dezentral ausgerichtete Spiele ohne übergrosse Stadien und finanzielle Löcher wieder denkbar», meldete er sich. Allerdings bremste Müller alsogleich: Bisher habe «noch niemand den Nachweis dazu erbringen» können. Wer bitteschön sollte diesen Nachweis erbringen, wenn nicht die Schweiz?

Man kann es versuchen, hat sich wohl Online-Gigant Booking.com gedacht und einen Antrag gegen die anfangs Jahr von der österreichischen Regierung per Gesetz verbotene Best-Preis-Klausel eingereicht. Genützt hat es allerdings nichts. Denn letzte Woche hat der ­Verfassungsgerichtshof in Wien den Antrag von Booking.com abgelehnt. Die Begründung: «Der vom Gesetz­ geber mit den angefochtenen Bestimmungen verfolgte Schutz der Wettbewerbsordnung überwiegt das Interesse der betroffenen Unternehmen an einer freien Gestaltung ihrer vertraglichen ­Beziehung.» Somit können die österreichischen Hoteliers weiterhin auf ihrer Webseite günstigere Preise anbieten als auf den grossen Buchungsportalen. Die Österreichische Hoteliervereinigung (ÖHV) begrüsst diesen Entscheid, denn wie es ÖHV-Generalsekretär Markus Gratzer auf den Punkt bringt: «Die einzigen Profiteure der Ratenparität waren internationale Online-Multis.»

Tourismusforum Nidwalden: Premiere gelungen Die Professionalisierung in den gast­ gewerblichen und touristischen Verbänden und Organisationen führt unter ­anderem dazu, dass Politik, Medien und Öffentlichkeit die Branchen nicht mehr nur aus Konsumentensicht sehen, sondern auch volkswirtschaftlich und gesellschaftlich. Ein Beispiel dafür ist das Tourismusforum von Nidwalden, das letzte Woche zum ersten Mal stattgefunden hat: Im Höhenhotel Seeblick in Emmetten kamen knapp 100 Tourismusprofis, Politiker und Interessierte zusammen, liessen sich in verschiedenen Bereichen von kompetenter Seite informieren und vernetzten sich. «Es war ein gelungenes Forum, wo sich die Anwesenden auch genügend austauschen konnten», kommentierte denn auch Othmar Filliger, als Nidwalder Volkswirtschaftsdirektor einer der ­zentralen Akteure in der Gegend.

«Ticino Ticket» zum Zweiten

Hochseilakt der Schweizer Bergbahnen

Über Kampfpreise reden statt über die Existenz Das Sommerhalbjahr dürfte für die Schweizer Bergbahnen überdurchschnittlich ausfallen. Bis Ende August zählten die Unternehmen ­ laut Seilbahnen Schweiz (SBS) ­gegenüber dem Vorjahr 14 Prozent mehr Gäste – und der Transport­ umsatz lag 12,8 Prozent über 2016. Daraus ist leider nicht abzuleiten, dass es den Schweizer Bergbahnen gut geht – ganz im Gegenteil: Mit Ausnahme einer Handvoll Bahnen, die national oder international hervorragend positioniert sind, vollführt nämlich ein Grossteil der Bergbahnunternehmen, die auch im Wintergeschäft tätig sind, einen riskanten Hochseilakt.

trum stehe die Frage, «ob das Ziel der Anbieter erreicht wird, mittels tiefer Saisonabopreise unter dem Strich nachhaltig mehr Einnahmen zu generieren». Eine rhetorische Frage. Denn strategisch wird es einerseits mit Blick auf die Schneesicherheit: Sie ist in mittleren Lagen selbst mit Beschneiung nicht mehr gegeben, in letzter Zeit war es öfters zu warm zum Schneien. Andererseits hat der klassische Wintersport enorm an Reiz verloren. Das führt zu Kampagnen wie «GoSnow», mit denen Interessegruppen die jungen Leute wieder an den Schneesport heranführen wollen (vgl. GJ40). Natürlich glaubt in der Bergbahn-

Eher taktischer Natur ist dabei die

Seltene Perle Jungfraujoch.

PETER GRUNDER

ruinöse Preispolitik, die auch «Seilbahnen Schweiz» zu einem Hochseilakt zwingt: «Die Tourismusfachwelt beobachtet gespannt, wie der Markt auf die neuen tiefpreisigen Saisonangebote reagiert.» Im Zen-

szene insofern niemand ernsthaft daran, dass Dumping ein Teil der Lösung ist: «Das macht man nur mit dem Rücken zur Wand», kommentierte ein recht erfolgreicher Bergbähnler gegenüber GastroJournal. Und auch der Bruch von

Seilbahnen Schweiz mit dem Verband öffentlicher Verkehr ist weniger Befreiungsschlag als Zeichen von Verdrängung – sinnigerweise kommt der neue Direktor von einem Hilfswerk. Dass man nicht hinsehen mag und auf weiteren Nebenschauplätzen wie Mineralölsteuern Aktivismus entfaltet, ist allerdings verständlich: In einer normalen Volkswirtschaft stünden vom Hasliberg bis zum Torrenthorn und vom Saanenland bis ins Oberengadin ein Grossteil der Bergbahnen still. Weil die Bergbahnen aber Kern des

umsatzstarken touristischen Wintergeschäftes sind, wurstelt man sich weiter. Die Kantone Freiburg, Waadt und Tessin haben immerhin klargemacht, dass es um ein öffentliches Gut geht, und die Bahnen praktisch verstaatlicht. Eine breite Diskussion findet allerdings nicht statt – auch hier fürchtet man wohl zurecht die harte Wirklichkeit. pg

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Gäste, die in Hotels, Jugendherbergen oder auf Campingplätzen im Tessin übernachten, profitieren seit dem 1. Januar 2017 vom «Ticino Ticket» (GJ hat berichtet). Mit diesem können die Gäste bereits ab einer Übernachtung, vom Anreise- bis zum Abreisetag, im gesamten Kanton den öffentlichen Verkehr frei nutzen und zudem von vergünstigten Eintritten in die wichtigsten Freizeiteinrichtungen sowie bei den ­Bergbahnen und Schifffahrtsgesellschaften im Tessin profitieren. Nachdem das «Ticino Ticket» im letzten Jahr auf so viel positive Rückmeldungen der Gäste stiess und von Januar bis September rund 500 000 Tickets ausgestellt wurden, hat der Kanton Tessin nun letzte Woche beschlossen, das «Ticino Ticket» für mindestens drei weitere ­Jahre zu finanzieren. «Das Ticino Ticket ist ein Projekt, das bestens zur Wirtschaftsförderung und Regionalentwicklung beiträgt. ­Darüber hinaus bietet es unseren Gästen einen echten Mehrwehrt», sagt Christian Vitta, Regierungsrat und Direktor des Finanz- und Wirtschaftsdepartements im Tessin.


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Pages en français 26 octobre 2017 | No 43 | www.gastrojournal.ch

Le marché de l’influence: un outil qui peut rapporter gros pour autant qu’il soit bien utilisé

D’incontournables influenceurs Accroître sa ­visibilité? Très bien! Attention cependant à ne pas ­tomber dans certains pièges du marketing d’influence.

Organe officiel de GastroSuisse et de ses sections cantonales

Johanne Stettler

Société des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers de Genève

Instagrammeurs, Youtubeurs, blogueurs ... Les influenceurs sont aujourd’hui omniprésents. Du parfait inconnu aux stars internationales, ces «leaders d’opinion» jouissent d’une grande crédibilité auprès d’une communauté – restreinte ou large – intéressée à un thème spécifique (mode, voyage, gastronomie, jeux vidéo, etc.). Face aux marques souvent interchangeables et anonymes, les «influenceurs» apparaissent au grand jour et sont perçus comme plus authentiques, explique swissinfo.ch. Phénomène encore inconnu il y a quelques années, le marché de l’influence (influence marketing) est en hausse constante (+55% entre 2015 et 2016) et pèserait aujourd’hui entre 13 et 15 milliards de dollars dans le monde, écrit le magazine «Bilan». Selon une enquête de la firme Reech,

réalisée en 2017 auprès de 800 influenceurs français, les voyages (36%) et la nourriture (33%) sont des thèmes souvent abordés par les influenceurs, une opportunité certaine pour l’industrie du tourisme. L’influenceur est un individu qui, par son exposition médiatique, peut influencer les comportements de consommation, et c’est par cette influence qu’il va donner envie à ses abonnés de venir visiter un hôtel, un restaurant ou une destination. «Recourir à un influenceur est une manière de chercher des cibles que l’on ne touche plus par des moyens traditionnels: principalement les jeunes», explique David Labouré, co-fondateur de Debout sur la table, société veveysanne spécialisée notamment dans le management d’in-

Terrasses: vers des zones non-fumeurs au Tessin?

L’approche d’un influenceur pour créer du contenu est personnelle et unique. Un avantage. fluenceurs. «Cela permet à un établissement ou à une destination de changer de style de communication, à travers des contenus originaux et frais. On sort donc des catalogues ou des publicités classiques», poursuit-il. Suisse Tourisme a compris l’enjeu et a fortement développé ses activités dans ce domaine cette année. «Pour être honnête, nous avons commencé à collaborer avec des influenceurs à cause de tout le battage médiatique généré autour du phénomène», explique Fabian Reichle, manager social media, qui convient cependant que l’avantage est réel. «Les influenceurs sont un excellent outil marketing pour atteindre de nouvelles audiences. Leur approche pour créer du contenu et découvrir la Suisse est personnelle et unique, et même d’une manière que nous n’aurions pu imaginer.» Comment collaborer? En trouvant l’équilibre entre les directives données à l’influenceur et la liberté qu’il faut lui accorder. «Ces personnes doivent pouvoir tester et écrire à leur manière pour que le

contenu soit authentique», rappelle David Labouré. D’où l’importance de choisir le bon interlocuteur. «Il est important que l’univers d’un blogueur ou d’un instagrammeur corresponde aux valeurs que l’on veut transmettre. Par exemple, si vous désirez attirer l’attention sur une auberge de jeunesse, il est déconseillé de vous adresser à des influenceurs qui réalisent des contenus pour des hôtels de luxe», avertit Kerstin Piotrowski, campaign manager pour la société zurichoise Kingfluencers. Un nombre d’abonnés élevé peut

aussi se révéler trompeur. En effet, certains influenceurs n’hésitent pas à acheter de faux commentaires, likes et abonnés. La vigilance est donc de mise. «Il faut commencer par se renseigner sur la communauté d’un influenceur. Celle-ci doit correspondre à la cible recherchée. Il faut aussi observer la qualité des abonnés, des commentaires et des contenus publiés. Un influenceur qui possède peu d’abonnés mais très engagés peut faire l’affaire sui-

EWAN ROBERTSON

vant l’objectif désiré», estime David Labouré. Qu’ils soient rémunérés ou non, l’im-

portant est de donner envie à l’influenceur de collaborer. La prise de contact est donc cruciale, d’un côté comme de l’autre. «La plupart du temps, nous sommes contactés. Mais nous dire: «Hello, j’aimerais venir en Suisse et prendre de belles photos» ne suffit pas. Les influenceurs doivent faire l’effort de nous proposer des idées», explique Fabian Reichle. De son côté, la destination valaisanne Val d’Hérens met un point d’honneur à se démarquer d’un quelconque intérêt commercial. «Nous n’allons pas chercher des blogueurs. Les contacts se font naturellement. Nous tenons à ce qu’ils vivent comme nous et qu’ils ne soient pas rémunérés. Cela donne des récits très vrais qui permettent aux habitants de se rendre compte du potentiel touristique de leur lieu de vie», argumente Patricia Almeida, ambassadrice de la destination. Auf Deutsch

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Témoignage: l’influenceuse genevoise, Era Dyla, donne son avis

«Mon audience vit mon séjour comme si elle y était» Era Dyla, 23 ans, 166 000 followers sur Instagram. Ouvert il y a deux ans «par hasard», le compte de la Genevoise réunissait déjà 10  000 fans en un mois. Celle qui a fait des études de droit est une influenceuse professionnelle qui vit de ce travail depuis un an. Spécialisée dans le «Lifestyle», la jeune femme est très demandée, notamment par des ­acteurs de l’hôtellerie et de la restauration, en Suisse et à l’étranger. GastroJournal: Comment expliquer ce

succès? Era Dyla: Instagram répond à un

besoin grandissant du public de voir des situations de vie réelles. A un moment donné, les gens se sont bien rendu compte que ce qu’on

Era Dyla.

DR

leur servait à la télévision ou dans les magazines était monté et réalisé par des acteurs. Ce qui leur plaît aujourd’hui, c’est de pouvoir suivre la vie de monsieur ou madame tout le monde, des personnes donnant leurs avis sur des thèmes qui parlent à tous, plus honnêtement et spontanément que dans un spot publicitaire. Quelle est votre particularité? Je partage ce que j’aime avec mon audience. Cela peut être du maquillage ou de la mode, comme mon chien, du design, des voyages ou de la nourriture. Comment travaillez-vous exactement? Je reçois beaucoup de demandes de la part d’hôtels ou de restaurants, car les responsables se rendent compte qu’il ne suffit plus d’être là pour exister. Ils comprennent que des influenceurs peuvent rendre leur établissement vivant. Quand je suis invitée dans un hôtel, on me propose plusieurs activités. J’ai également la possibilité de manger dans des restaurants partenaires

ou dans ceux qui appartiennent à l’établissement. Du coup, mon audience vit vraiment mon séjour comme si elle y était, à travers mes commentaires ou mes anecdotes. L’important est d’humaniser cette expérience pour permettre à l’hôtel d’attirer du monde et, pour moi, de partager mon séjour.

«

Il faut rigoureusement choisir les personnes avec qui l’on va collaborer

»

Le risque n’est-il pas de tomber dans le publireportage et donc de tromper les clients? Cela peut arriver, oui. Je conseillerais donc de choisir rigoureusement les personnes avec qui l’on va collaborer. A l’image d’une publicité que l’on insère dans un magazine, il faut analyser l’impact, l’audience, le style ou l’image que l’on veut donner à son établissement. Beaucoup travaillent avec les mauvaises personnes, font du «mass marketing» en invitant 25 influenceurs ou blo-

gueurs en un mois. Les expériences sont souvent mauvaises et les contenus peu satisfaisants. Le public n’est pas dupe, il sait que l’on obtient des privilèges et que l’on travaille avec des partenariats, mais il se rend également bien compte si le contenu proposé n’est pas de qualité.

ARCHIVES GJ

Séparer les fumeurs et les non-fumeurs sur les terrasses des cafés et des restaurants? Cette idée fait son chemin au Tessin, là où la députée Nadia Ghisolfi a déposé trois motions et une initiative parlementaire pour combattre la fumée passive à l’extérieur. Selon «Le Matin Dimanche», l’élue a soumis pas moins de quatre propositions. L’une vise à séparer fumeurs et non-fumeurs sur les terrasses, une autre consiste à interdire la fumée dans les aires de jeu, une troisième dans les gares et aux arrêts de bus et, enfin, la quatrième proposition concerne une interdiction de fumer devant les bâtiments publics. Le Tessin a été le premier canton à interdire la fumée dans les lieux publics. Sera-t-il le premier à bannir les clopes dehors?

La branche a son site web en matière de formation Le site carrierehotelresto.ch vient d’être lancé, conjointement par GastroSuisse et hotelleriesuisse. Il vise à donner un aperçu complet de la formation de base et de la formation continue dans l’hôtellerie-restauration, qu’elle soit reconnue par la Confédération ou par la branche. En plus de faciliter la tâche aux surfeurs en quête de cours de perfectionnement, le site permet à tout centre de formation de s’inscrire gratuitement, puis de publier ses offres de formations. www.carrierehotelresto.ch

Tout savoir sur le terroir de l’Arc jurassien

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Comment est-ce que vous aimez que l’on s’adresse à vous? Il faut surtout éviter les e-mails qui ne sont pas personnalisés et qui sont envoyés à 200 personnes. C’est de la négligence. Cela signifie que le temps pour choisir une personne qui convient à l’image d’une marque ou d’une entreprise n’a pas été pris. Personnellement, je refuse des propositions simplement parce que les e-mails sont mal écrits, ou les contacts sont mal pris et les propositions inadéquates. jst

Le magazine Terroir vient de voir le jour. Tout au long des 48 pages qui le composent, le lecteur découvre l’histoire des produits emblématiques du Jura, du ­Jura bernois et du canton de Neuchâtel. Tête de Moine AOP, Damassine AOP ou Absinthe en sont quelques exemples. Les producteurs et leurs savoir-faire sont aussi mis en avant. Le cahier a pu être réalisé grâce aux principaux acteurs du monde du terroir et du tourisme de ces régions comme Neuchâtel Vins et Terroir, Jura & Trois Lacs ou Jura bernois Tourisme. La brochure est disponible sur: www.juratroislacs.ch


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26 octobre 2017 | No 43 | www.gastrojournal.ch

Essai de Gilles Meystre sur les nombreux labels alimentaires

Le bio, exemple à ne pas suivre!

13 Halloween célébré dans 11 villes avec GastroVaud

«

Par ses objectifs, comme par le succès rencontré auprès des restaurateurs depuis son lancement en Suisse romande, le label Fait maison démontre que la transparence est entrée de plain-pied dans nos cuisines. Pourtant, au motif même de cette transparence, comme à celui de la réussite de ce premier label culinaire, on évitera de multiplier pareils projets sans réflexion d’ensemble. L’exemple des innombrables labels alimentaires, en particulier les labels bio et régionaux, démontre en effet que l’abondance nuit à … la transparence! Perspectives.

JULIA RAASCH

Dans le cadre des événements orga­ nisés à l’occasion de son 125e anniver­ saire, GastroVaud lance son avant-­ dernière action: l’opération Halloween. Elle aura lieu le 31 octobre de 16h30 à 19h00, dans onze villes vaudoises, dont Lausanne, Morges, Nyon, Aigle et ­Vevey. Dans ces villes, mais aussi dans 48 restaurants qui participent à l’opéra­ tion, de la soupe à la courge sera offerte à tous les gourmands le jour de Hal­ loween. Cette action a pour objectifs de souligner les valeurs de convivialité et de proximité chères aux restaurateurs et de valoriser la collaboration entre ­artisans de la terre et de la table. La liste des villes et des restaurants se trouve sur: www.gastrovaud.ch

Quelques semaines après son lan-

cement en Suisse romande, le label Fait maison fait le plein de candidats. Alors que ses initiateurs tablaient sur 60 inscriptions à fin 2017, plus de 160 restaurateurs s’y sont déjà inscrits à la mi-octobre! Ce succès ne doit rien au hasard. D’abord, le label était attendu depuis longtemps. Ensuite, porté

«

Vins vaudois: le millésime 2017 sera solaire

Derrière ces labels se dessinent des intentions plus ou moins crédibles

»

par la branche et fruit d’une large alliance (GastroSuisse, FRC, Semaine suisse du Goût et Slow Food), il repose sur une démarche à la fois positive et volontaire, mettant en lumière non pas les mauvais élèves (les médias s’en chargent à notre place …), mais les professionnels passionnés et fiers de leur savoir-faire. Enfin, il constitue une première en matière culinaire, à ne confondre ni avec les guides (Michelin et Gault&Millau), ni avec certains mouvements tels que Slow food: l’adhésion volontaire et le respect d’un cahier des charges transparent et contrôlé font la spécificité du label Fait maison. L’histoire des labels alimentaires

laisse à penser que dans le domaine culinaire, la démarche pourrait faire des émules. Une étude publiée en 2015 par la Fédération romande des consommateurs (FRC) ne dénombrait-elle pas 65 labels alimentaires concurrents? Du Bourgeon Bio à Coop Naturaplan, en passant par Migros Bio, Max Havelaar, IPSuisse, Naturafarm (Coop), Natur Suisse Bio (Aldi) ou Biotrend (Lidl),

Gilles Meystre

c’est aujourd’hui le règne de la sur­ enchère et de l’abondance. A tel point qu’une application en ligne s’avère désormais nécessaire pour permettre aux consommateurs de trier le bon grain de l’ivraie! Dans le domaine de la provenance des aliments, il n’en va pas différemment. Du label Ma Région chez

«

Notre branche aurait tout intérêt à fixer ses conditions

»

Coop au label De la région chez Migros, en passant par les certifications AOP, AOC et IGP, le choix ne manque pas. L’opacité non plus! Derrière chacun de ces labels se cachent en effet des exigences diffé­ rentes. Et derrière certains de ces labels se dessinent aussi des intentions plus ou moins crédibles…

Autre canton, autres exigences: Ter-

roir Fribourg (organe de promotion des produits agricoles) présente, en collaboration avec GastroFribourg, une liste de restaurants agréés qui s’engagent à proposer cinq plats traditionnels, une assiette de fromages et deux desserts à base de produits fribourgeois. Ces deux initiatives partagent donc les mêmes buts, mais présentent des cahiers des charges fort différents. A l’heure où d’autres cantons mi-

jotent les mêmes projets, quelles expériences tireront-ils des démarches du voisin? Quelle exigence minimale imposeront-ils aux restaurateurs: une ou cinq spécialités? Une cohérence d’ensemble s’impose. Pour fixer les contours de ces futurs labels cantonaux, autorités, milieux agricoles et représentants de la restauration seraient donc bien inspirés de ne pas réinventer la roue. Et en amont, notre branche aurait aussi tout intérêt à fixer ses conditions!

La «labellite aigüe» caractéristique

de la grande distribution doit donc servir d’exemple à ne pas suivre pour la restauration. Une musique d’avenir qui nous laisse le temps de voir venir? Pas vraiment! Car plusieurs initiatives mijotent ici et là. Certains cantons distinguent au-

Gilles Meystre est titulaire d’une ­Licence de Lettres et d’un Postgrade IDHEAP en administration publique. Il est président de GastroVaud depuis 2015. Il siège également au Conseil de GastroSuisse. Parmi ses autres engagements professionnels: la ­ ­Fondation vaudoise pour la formation des métiers de bouche, l’Office du Tourisme du Canton de Vaud et Vaud Oenotourisme.

JOHANNE STETTLER

Dans certains restaurants, comme ici à La Pinte Vaudoise, les labels foisonnent.

jourd’hui déjà les restaurants qui proposent des spécialités culinaires cantonales. Une façon de renforcer leur visibilité, tout en tirant profit du retour en grâce de nos traditions. Démarche soutenue par GastroTicino, Ticino a Tavola prévoit par exemple que les restaurateurs offrent sur leurs cartes un ou plusieurs plats et/ou un menu préparés exclusivement avec des produits du Tessin.

Les autres métiers de bouche sont également concernés par la question des labels. En effet, le poids croissant de l’industrie alimentaire met clairement en péril le savoir-faire artisanal et l’existence de nombreux métiers. Dans la foulée du lancement du label Fait maison, divers parlementaires sont intervenus aux niveaux fédéral et cantonal pour manifester leur inquiétude et plaider en faveur d’une meilleure valorisation de l’artisanat. Dans ce contexte, il est donc vraisemblable que de nouveaux labels plus ou moins identiques voient le jour pour d’autres métiers (boulangerie, boucherie, etc.). La concertation s’impose ici aussi. Plutôt qu’une somme de labels parallèles, propres

à chaque profession, la promotion d’un seul et même label Fait maison décliné par filières offrirait une réponse conjointe, lisible et puissante des artisans du goût face au défi de l’industrialisation. Mieux: elle

«

Verra-t-on un dialogue s’établir entre les promoteurs des labels?

»

permettrait une mise en commun des ressources (gestion de projet, contrôles, communication) financièrement favorable aux professions engagées, comme aux entreprises labellisées … Car c’est à ce niveau-là – le niveau financier – que se dessine le succès ou l’échec des futurs labels, comme la survie des labels existants. En les multipliant, on multiplie en effet aussi les cotisations et les contraintes imposées aux restaurateurs, dont les moyens sont limités ... Bref, on fragilise les démarches existantes autant que les projets futurs! Alors, verra-t-on un dialogue s’établir entre les promoteurs des labels Quality (tourisme), Fait maison, Fourchette verte, ChicKids ou Ecocook par exemple? Pourrions-nous imaginer des processus concertés et intégrés dans le domaine des cotisations et des contrôles, deux facteurs décisifs de l’adhésion? Afin d’éviter que trop de labels tuent les labels, ce n’est pas seulement un souhait. C’est notre responsabilité.

»

www.frc.ch/labels-alimentaires-evalues www.labelinfo.ch

Auf Deutsch

Seite 5

Une fois n’est pas coutume, c’est dès la mi-octobre que les vignerons vau­ dois peuvent juger du potentiel de leur récolte. A cette date, la grande majori­ té des cépages sont déjà mis en cave et leurs fermentations ont débuté. Au ­niveau du canton, la Communauté ­Interprofessionnelle attend une pro­ duction de 25,7 millions de litres de vin (dont 72% en blanc et 28% en rouge). Si les appellations «La Côte», «Lavaux» et «Chablais» affichent des volumes ­satisfaisants, les coteaux des «Côtes de l’Orbe», de «Bonvillars» et du «Vully» présentent des rendements un peu plus modestes qu’attendu. Mais cette petite déception ne remet pas en cause l’excellente qualité du raisin dans tous les vignobles, qui devrait se traduire par des crus de grande tenue. La Com­ munauté Interprofessionnelle des Vins Vaudois explique les promesses très in­ téressantes du nouveau millésime par «le climat sec et relativement frais de septembre, qui s’est prolongé sur les premières semaines d’octobre».

Salon du Champagne: une journée pour les pros

JEREMY WONG

Les 3 et 4 novembre se tiendra la ­quatrième édition du Salon du Cham­ pagne, au Grand Hôtel Kempinski à ­Genève. Pas moins de 36 maisons champenoises seront présentes à ­l’occasion de cet événement incon­ tournable pour les professionnels de l’hôtellerie-restauration. Ces derniers profiteront d’ailleurs de la première journée, qui leur est réservée. La mani­ festation a également un rôle éducatif et le succès des Master classes est ­grandissant. Cette année, Paolo Basso, Meilleur sommelier du monde en 2013, en présentera deux. Par ailleurs, le Salon du Champagne joue un rôle clé dans la concrétisation de collaborations ­professionnelles entre Maisons cham­ penoises et professionnels de la restau­ ration. Infos, billets et conditions sur: www.wiine.me/fr/salon-du-champagne


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26 octobre 2017 | No 43 | www.gastrojournal.ch

GJGM72952

Actuel

D. Beyerle / R. Brodmann / S. Herter

Travailler à table Le grand art du flambage, tranchage, filetage et service, 2014, 279 pages

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Pour les membres de GastroSuisse Pour les non-membres

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Hôtel & Tourisme

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26 octobre 2017 | No 43 | www.gastrojournal.ch

Quelles retombées touristiques pour le plus grand aquarium d’eau douce d’Europe?

JO 2026: le vote valaisan sera déterminant

Aquatis: l’avis des experts Le tourisme lausannois profitera-t-il de cette toute nouvelle ­attraction? Les points de vue convergent. Johanne Stettler

cette nouvelle attraction», explique David Werlen, responsable médias, à Lausanne Tourisme. Une position partagée par Manu

Pour rentrer dans leurs frais, les

responsables tablent sur 450  000 visiteurs la première année, puis sur une stabilisation à 400 000 par an. L’attraction trouvera-t-elle son public? Quelles sont les attentes au niveau du tourisme local? Décryptage.

«

C’est un plus, une nouvelle offre complémentaire

»

David Werlen

Les premières constatations sont as-

surément positives. «C’est un plus pour la région, une nouvelle offre complémentaire à ce qui existe, qui participe au développement de celle de loisirs, essentielle à la visibilité de la ville. Nous ne pouvons donc que nous réjouir de l’arrivée de

PHOTOS: JOHANNE STETTLER

Passé l’effet de nouveauté, l’aquarium Aquatis devra trouver son public.

Broccard, professeur à la HESSO Valais-Wallis: «Lausanne est connue pour son tourisme de loisir, mais également pour son tourisme d’affaires. Cette nouvelle offre devrait ainsi offrir une alternative de choix pour ces visiteurs-là et constituer un atout économique pour les hébergeurs et les restaurateurs.» Précisément, Lausanne Tourisme

espère que l’exposition aura un impact sur les nuitées dans la région. «Nous espérons notamment attirer le public suisse allemand pour qu’il reste à Lausanne le temps d’un week-end», indique David Werlen. Le côté original de l’attraction pourrait justement venir combler cette attente. «Aujourd’hui, le client ne veut plus uniquement ‹voir› un lieu, il veut vivre de nouvelles expériences. Or, si l’on combine ce point

avec le côté ‹innovation›, il semble qu’Aquatis n’est pas uniquement un ‹aquarium› en plus, mais qu’en se concentrant sur l’environnement naturel en eau douce, ce qui paraît assez pertinent pour la Suisse, ses concepteurs ont touché un segment

«

Le segment est encore peu exploité

»

Manu Broccard

encore peu exploité. De ce fait, le fameux ‹USP› marketing souvent recherché semble tout trouvé et apportera sans aucun doute un avantage concurrentiel», argumente Manu Broccard. Les spécialistes du tourisme sont unanimes: ce type d’attractions fortes participe au succès d’une destination. «Chaque région a besoin d’atouts pour attirer une clientèle externe. A Zermatt, le Gornergrat est un moteur pour l’économie tou-

ristique. En ville, c’est entre autres la culture qui peut jouer ce moteur. Un musée réputé peut par exemple transformer le tourisme d’une ville», explique Roland Schegg, professeur à la HES-SO Valais-Wallis. «De plus, l’idée d’avoir un hôtel, un restaurant et un aquarium au même endroit est un concept typique des parcs d’attractions, dont la clientèle ‹captive› va dépenser dans un périmètre bien défini», ajoute Ralph Lugon, collaborateur à l’Observatoire Valaisan du Tourisme. Pour autant, personne ne peut en-

core confirmer si les investissements consentis seront rentables. «Nous ne savons pas encore comment le produit sera accueilli et quel en sera l’impact dans le reste de la Suisse et à l’étranger», déclare David Werlen. «Pour assurer un succès sur le long terme, l’édifice devra trouver sa clientèle, être capable de la renouveler et de se positionner en accord avec les tendances du marché», avertit Manu Broccard.

Travailler en faveur d’un tourisme plus durable

Airbnb se professionnalise en Suisse

Huit projets retenus

Progression inéluctable Airbnb poursuit sa croissance à un rythme régulier. C’est la conclusion d’une nouvelle étude menée par l’Observatoire valaisan du tourisme. De juin 2016 à juin 2017, 11 000 nouveaux objets ont étoffé l’offre helvétique. Pour la première fois, Airbnb do-

Faire du tourisme durable une mission. Dans le cadre de l’Année internatio-

nale du tourisme durable de l’ONU, un concours a été mis en place par différents partenaires actifs dans le tourisme en Suisse. Le but du «Générateur d’innovation» est de proposer un soutien professionnel et une aide financière à toute personne de toutes les régions et villes de Suisse qui souhaite réaliser un projet innovant. Fin septembre, un jury composé d’ex-

perts a sélectionné huit projets qui bénéficieront d’une aide financière pour leur réalisation. Parmi eux se trouvent des idées originales. Ainsi, avec sa Duraival Bonus Card, la

PASCAL GERTSCHEN

société Engadin Scuol Samnaun Val Mustair souhaite récompenser les hôtes au comportement durable, tout en incitant les acteurs touristiques à créer davantage de produits et de prestations durables. De son côté, le projet Notre héritage en 3D vise à «offrir aux habitants et aux touristes une vision séduisante des sites classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO, tout en leur donnant des aperçus historiques d’un genre inédit et en améliorant de cette manière la création de valeur sur place.» Fin avril, le jury se réunira de nouveau pour désigner les projets gagnants. jst www.generateur-innovation.ch

mine dans les régions alpines. Les cantons du Valais, des Grisons et de Berne cumulent à eux seuls plus de la moitié de l’offre de lits (50,6%). Et Lits Airbnb en Suisse

c’est en Valais (28,6%) que l’offre est la plus importante. La plateforme de location de loge-

ments regroupe désormais 30% de l’offre d’hebergement totale et tend à se professionnaliser. En effet, en un an, la proportion de loueurs gérant un seul logement a baissé, faisant place à des sociétés spécialisées dans la location de plusieurs appartements, au grand dam de jst l’hôtellerie traditionnelle.

Comparatif avec l‘offre hôtelière et le parc des résidences secondaires Typologie des locations 30 %

80 227

Nombre de lits Airbnb répertoriés en Suisse juin 2017

Le Prix

73 CHF

Pris moyen par lit en Suisse

67 %

Proportion des logements entiers Airbnb en Suisse

La proposition de lits Airbnb par rapport à l‘offre hôtelière en Suisse

5.25 %

Proportion d‘objets Airbnb par rapport aux résidences secondaires

Loueurs Airbnb

57 %

Pourcentage des loueurs qui proposent un seul objet sur Airbnb

24 %

Pourcentage des loueurs qui mettent à la location plus de 3 objets

Observatoire Valaisan du Tourisme Illustration: Sibylle Lees

Aquatis est le plus grand aquarium-vivarium d’eau douce d’Europe! Le slogan est répété depuis des mois. Ouvert samedi, le public a pu vérifier la véracité de cette accroche en traversant une vingtaine d’écosystèmes différents, où sont disséminés 46 aquariums, ­v ivariums et terrariums contenant une centaine de reptiles et 10 000 poissons venus des cinq continents. Mais Aquatis, ce sont aussi deux restaurants, un hôtel 3 étoiles ­supérieur, un espace bien-être et un centre de conférences. 65 millions de francs ont été nécessaires à la réalisation du musée, dont la scénographie immersive et interactive de la faune et de la flore aquatiques est, il faut l’avouer, très efficace.

WEB

Une nouvelle étape a été franchie. Le Conseil fédéral a donné son feu vert à la candidature de «Sion 2026» en ­octroyant une couverture de déficit à concurrence de près d’un milliard de francs. Pourtant, rien n’est encore ­gagné, comme le confirme le président de Swiss Olympic, Jürg Stahl: «Le projet n’a de sens que si nous parvenons à surmonter les obstacles au plan national.» Si une votation au niveau fédéral n’est pas envisagée, une date a été fixée en Valais, le 18 juin 2018. Un Non valaisan reviendrait à réduire le travail à néant étant donné la concentration des ­disciplines dans ce canton. En organisant ce scrutin, le Valais espère faire pression sur les Chambres fédérale qui devraient traiter l’objet durant les sessions d’automne et d’hiver 2018.

Objectif: devenir une attraction qui compte

MANUEL LOPEZ

CHEZ Camille Bloch ouvre ses portes samedi. Le nouveau centre visiteurs de la chocolaterie de Courtelary est terminé après deux ans de travaux qui auront coûté 40 millions de francs à l’entreprise familiale bernoise. Un investissement conséquent qui veut être à la ­hauteur des attentes: il est en effet ­prévu d’accueillir jusqu’à 100 000 visiteurs par an. Sur une superficie de 1700 m2, les amateurs de Ragusa et de Torino pourront ainsi découvrir l’esprit et l’évolution de l’entreprise Camille Bloch sur trois générations dans le cadre d’une mise en scène interactive. Si le succès est au rendez-vous, le centre de visiteurs deviendra la deuxième attraction payante de la destination Jura et Trois Lacs, après le Papiliorama. Par ­ailleurs, le centre se positionne pour ­entrer dans le top 10 des ­attractions touristiques de Suisse romande, indique «Le Quotidien Jurassien».

Des clients qui dorment ou qui sont remboursés

HS LEE

Un hôtelier garantit à ses clients une bonne nuit de sommeil … ou bien ils ­seront remboursés. Une étude norvégienne publiée en 2015 démontre que la mauvaise qualité des oreillers, le bruit de la rue ou du système de ventilation, l’inconfort du matelas, la lumière du jour ou encore la température et la qualité de l’air dans la chambre sont autant de critères qui font passer une mauvaise nuit à un client. Le groupe anglo-saxon Premier Inn garantit une bonne nuit de sommeil. Dans le cas contraire, le client ne paie pas. Audacieux et risqué. Favoriser le repos optimal des utilisateurs ­devrait néanmoins être la priorité de tout établissement d’hébergement, qu’il soit économique ou de grand luxe.


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26. Oktober 2017 | Nr. 43 | www.gastrojournal.ch

Weiterbildung / Formation continue KOPAS-Ausbildung Arbeitssicherheit und Gesundheitsschutz www.gastrosuisse.ch

GastroUnternehmerausbildung Informationsabend zur GastroUnternehmerausbildung 29. November 2017, 15. März 2018, 13. Juni 2018, 10. Oktober 2018, 5. Dezember 2018, 16.30–17.30 Uhr bei GastroSuisse, Blumenfeldstrasse 20, 8046 Zürich Telefonische Anmeldung genügt

Gastro-Unternehmerseminar mit eidg. Diplom Nächstes Seminar in Zürich 15. Januar bis 8. August 2018 Nächstes Seminar in Bern 22. Januar bis 15. August 2018 Höhere Fachprüfung August bis November 2018, Bern /Zürich Unterstützung durch L-GAV- und Bundes- Subventionen

Gastro-Betriebsleiterseminar mit eidg. Fachausweis GastroBern Tel. 031 330 88 88 Nächstes Seminar: 7. Mai bis 8. November 2018 GastroLuzern Tel. 041 240 01 05 Nächstes Seminar: 4. Juni bis 3. Oktober 2018 GastroGraubünden Tel. 081 354 96 96 Nächstes Seminar ab Juni 2018 GastroSt. Gallen Tel. 071 274 95 15 G2 Wahlpflichtmodul Gastronomie 7. bis 11. November 2017 Nächstes Seminar ab 17. April 2018 GastroZürich Tel. 044 377 31 60 Nächstes Seminar 8. Jan. bis 4. Dez. 2018 (1 Tag / Woche) 13. Aug. bis 4. Dez. 2018 (2 Tage / Woche) Alle Wahlpflichtmodule, 27. / 28. Nov. 2017, 4. /5. Dez. 2017 Prüfungsdaten Modulprüfung 11./12. Dezember 2017, 9. / 10. Juli 2018 10./11. Dezember 2018 Berufsprüfung 27. Februar bis 2. März 2018 12. bis 14. September 2018 Unterstützung durch L-GAV- und Bundes- Subventionen GastroSuisse Berufsbildung Tel. 0848 377 111

Gastro-Grundseminar mit Zertifikat GastroSuisse (entspricht der Vorbereitung auf den Fähigkeitsausweis) GastroAargau Tel. 062 737 90 40 www.gastroaargau.ch Entspricht G1-Modulen 1, 3 und 4 Kurse ebenfalls für Kanton Solothurn 22. Jan. bis 15. Feb. 2018, Blockkurs, ab 5. Feb. 2018 berufsbegleitend GastroBaselland Tel. 061 921 36 96 www.gastro-baselland.ch Entspricht G1-Modulen 1 und 4 26. Feb. bis 23. März 2018, Blockkurs Wirteverband Basel-Stadt Tel. 061 271 30 10 www.baizer.ch Entspricht G1-Modulen 1 und 4 30. Oktober bis 20. November 2017 26. Februar bis 19. März 2018 GastroBern Tel. 031 330 88 88 www.gastrobern.ch Alle Module werden laufend angeboten (Tages- und Abendseminare möglich) Auch E-Learning möglich GastroFribourg Tel. 026 424 65 29 www.gastrofribourg.ch Entspricht G1-Modulen 1 und 4 10. September bis 23. Oktober 2018 GastroGraubünden Tel. 081 354 96 96 www.gastrograubuenden.ch G1-Module 1 bis 6 6. bis 30. November 2017, Module 4 bis 6 GastroLuzern Tel. 041 240 01 05 www.gastro-luzern.ch Alle G1-Module und kant. Wirteprüfung G1 Gastro-Grundseminar 19. Februar bis 10. April 2018 8. Oktober bis 23. November 2018 Verkürzter Wirtekurs 30. Oktober bis 17. November 2017 15. Januar bis 31. Januar 2018 5. März bis 21. März 2018 22. Oktober bis 8. November 2018 GastroSolothurn Tel. 062 205 10 33 www.gastro-solothurn.ch Entspricht G1-Modulen 1 und 4 Für Kurse siehe bei Aargau und Baselland GastroSt.Gallen/ Tel. 071 274 95 15 GastroAppenzellerland www.gastrosg.ch Alle Module werden laufend angeboten Auch E-Learning möglich GastroThurgau Tel. 071 274 95 03 www.gastro-thurgau.ch Entspricht den G1-Modulen 1 und 4 19. Februar bis 16. März 2018 22. Oktober bis 16. November 2018 GastroZürich Tel. 044 377 31 60 www.gastrozuerich.ch Alle Module werden laufend angeboten. Auch E-Learning möglich Prüfungsdaten Zertifikatsprüfung 13. Dezember 2017. 15. März 2018, 20. Juni 2018, 10. Oktober 2018, 19. Dezember 2018, jeweils in Chur, Luzern, St. Gallen und Zürich GastroSuisse, Berufsbildung Tel. 0848 377 111

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GastroBaselland 31. Oktober 2017 GastroGraubünden 27. November 2017

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GastroLuzern 13. November 2017 29. Januar 2018 19. März 2018 6. November 2018

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Weitere Informationen GastroSuisse I 8046 Zürich Tel. 044 377 52 14 weiterbildung@gastrosuisse.ch www.gastrosuisse.ch/angebot/bildung

Séminaire de base avec Certificat GastroSuisse Acquisition des connaissances de base pour l’obtention d’une patente/licence cantonale GastroFribourg tél. 026 424 65 29 www.gastrofribourg.ch prochain cours, contacter le secrétariat cantonal Société des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers de Genève www.scrhg.ch tél. 022 329 97 22 prochain cours, contacter le secrétariat cantonal GastroJura tél. 032 421 45 45 www.gastrojura.ch prochain cours, contacter le secrétariat cantonal GastroNeuchâtel tél. 032 344 80 80 www.gastroneuchatel.ch prochain cours, contacter le secrétariat cantonal GastroValais tél. 027 322 47 47 www.gastrovalais.ch prochain cours, contacter le secrétariat cantonal GastroVaud tél. 021 721 07 07 www.gastrovaud.ch prochain cours, contacter le secrétariat cantonal

Formation permanente téléphone 021 721 08 30 MISE EN ŒUVRE DU CONCEPT D’HYGIÉNE Date/Lieu Le 5 mars 2018 à Pully FLAMBAGES ET TRAVAIL A LA TABLE DU CLIENT Date/Lieu Le 13 mars 2018 à Pully QUALITY COACH, LABEL QUALITE NIVEAU 1 Date/Lieu Le 12 mars, après-midi, 2017 à Pully GESTION DES COLLABORATEURS Date/Lieu Le 26 mars 2018 à Pully SECURITE AU TRAVAIL PCST Date/Lieu Le 16 avril 2018 à Pully ALLERGIES, INTOLERANCE ALIMENTAIRE, ETIQUETAGE Date/Lieu Le 23 avril 2018 à Pully LES DIFFERENTS REGIMES VEGETARIENS Date/Lieu Le 25 avril 2018 à Pully

FORMATION EN ENTREPRISE Le bureau romand de la formation professionnelle est à votre service pour des cours en entreprise dans les domaines variés suivants: Sécurité au travail (PCST) Service à table Hygiène et autocontrôle Cuisine (thèmes divers et variés) Etes-vous intéressé? GastroSuisse Formation professionnelle Avenue Général-Guisan 42 1009 Pully tél. 021 721 08 30, fax 021 721 08 31 formationprof@gastrosuisse.ch www.gastrosuisse.ch

Kantonalsektionen / Sections cantonales GastroAargau

Tel. 062 737 90 40 www.gastroaargau.ch Berufsbildnerkurs D 6./7./8./13./14./15./17./18./22./23. November 2017

GastroBaselland Tel. 061 921 36 96 www.gastrobl.ch

Grundlagen Social Media 14. November 2017 Kalkulation von Verkaufspreisen 28. November 2017

GastroBern

Tel. 031 330 88 88 www.gastrobern.ch Zusatzstoffe und Allergene 14. November 2017 Gastfreundschaft und Verkaufseffizienz 20. November 2017 Lebensmittelhygiene-Crashkurs 29. November 2017

GastroGraubünden Tel. 081 354 96 96 www.gastrograubuenden.ch

Nachhaltigkeit in der Hotellerie/ Gastronomie 28. November 2017 Lebensmittelabfälle vermeiden 5. Dezember 2017 Service-Grundkurs 11. /12. Dezember 2017

GastroLuzern

Tel. 041 240 01 05 www.gastro-luzern.ch Service-Schnellkurs 14. /15. November 2017 Welt der Lebensmittel 2. Dezember 2017 Refresher Lebensmittelgesetz 11. Januar 2018 Umgang mit Allergien leicht gemacht 31. Januar 2018 Apéro-Buffets Workshop 5. Februar 2018 Refresher Lebensmittelgesetz 6. Februar 2018 Kreativer Workshop: kleiner Aufwand = grosse Wirkung 17. April 2018 Sous Vide, moderne Küchentechnik 1. Mai 2018 Englisch im Gastgewerbe – Schnellkurs 7. Juni 2018 Workshop Tranchieren und Flambieren 4. Juli 2018 Internet und Social Media Gastronomie und Hotellerie 5. Juli 2018 Apéro-Buffets Workshop 7. September 2018 Weindiplom WSET® Niveau I 14. September 2018

Kreativer Workshop: kleiner Aufwand = grosse Wirkung 26. September 2018 Refresher Lebensmittelgesetz 27. September 2018 «Einfach Mürner» 27. September 2018 Umgang mit Allergien leicht gemacht 16. Oktober 2018 Service Schnellkurs 13./14. November 2018

GastroSt. Gallen Tel. 071 274 95 15 www.gastrosg.ch

Brot backen 30. Oktober 2017 Infoveranstaltung zum neuen Lebensmittelgesetz 31. Oktober2017 Infoveranstaltung zum neuen Lebensmittelgesetz 2. November 2017 Wurst -Workshop 6. November 2017 Symphonie Käse und Wein 7. November 2017 Basiskurs Torten & Dekor 7. November 2017 Symphonie Käse und Wein 16. Januar 2018 Minipatisserie 30. Januar 2018 Bierfoodpairing 26. Februar 2018 Abwechslungsreiche Salate 21. März 2018

GastroZürich

Tel. 044 377 31 60 www.gastrozuerich.ch

Berufsbildnerkurs für Hotellerie und Gastronomie 30. Oktober und 6./8. November 2017 Buchhaltung Grundkurs 27. Oktober 2017 Betriebsübernahme 30./31. Oktober 2017 Konfliktmanagement 1. November 2017 Rechtsfragen und Vertragslehre 1./2. November 2017 Bar-Mixkurs 6./7. November 2017 Professionelle Personalarbeit 6./7. November 2017 Schwierige Gästesituationen meistern 7. November 2017 F&B-Seminar – Angebotsplanung 7. November 2017 Berufsbildnerkurs für Hotellerie und Gastronomie 8. November 2017 Professionelle Bankett-Organisation 8./9. November 2017 Schwierige Gästesituationen meistern 7. November 2017 F&B-Seminar – Angebotsplanung 7. November 2017 Berufsbildnerkurs für Hotellerie und Gastronomie 8. November 2017

GastroFribourg Tél. 026 424 65 29 www.gastrofribourg.ch

CONFECTIONNER SON FOIE GRAS POUR LES FÊTES Date/Lieu Le 8 novembre 2017 à Fribourg LE VIGNOBLE FRIBOURGEOIS ET SES VINS Date/Lieu Le 20 novembre 2017, après-midi, à Fribourg GASTROTIME – LOGICIEL DE GESTION DES HEURES Date/Lieu Le 22 nov. 2017, après-midi, à Fribourg MISE EN ŒUVRE DE VOTRE CONCEPT D’HYGIENE Date/Lieu Le 27 nov. 2017, après-midi, à Fribourg CONDUIRE L’ENTRETIEN ANNUEL D’EVALUATION Date/Lieu Le 28 novembre 2017 à Fribourg BUREAUTIQUE – EN PUZZLE, S UR MESURE Date/Lieu Divers dates à Fribourg DES BASES DE L’HYGIENE AU HACCP Date/Lieu Le 14 février 2018 à Fribourg MISE EN ŒUVRE DU CONCEPT D’HYGIENE Date/Lieu Le 14 mars 2018 à Fribourg MISE EN ŒUVRE DU CONCEPT D’HYGIENE Date/Lieu Le 26 mars 2018, après-midi, à Fribourg SALADES, COMMENT LES SUBLIMER Date/Lieu Le 18 avril 2018, à Fribourg

GastroValais

Ritzy* formation continue Tél. 027 322 47 47 www.ritzy.ch CRÉER SES CARTES, MENUS, BROCHURES: PUBLISHER Date/Lieu Le 7 novembre 2017 en Valais DEJOUER LES PIEGES ET DANGERS SUR INTERNET Date/Lieu Le 14 novembre 2017 en Valais QUALITY COACH – LABEL QUALITE NIVEAU 1 Date/Lieu Le 16 novembre 2017 après-midi, en Valais

GastroNeuchâtel

Tél. 032 344 80 80 www.gastroneuchatelch.ch

HYGIENE POUR LES COLLABORATEURS Date/Lieu Les 7, 8 et 24 novembre 2017 à St-Blaise REPRISE D’UN ETABLISSEMENT PUBLIC Date/Lieu Les 7 et 8 novembre 2017 à St-Blaise CONCEPT D’HYGIENE Date/Lieu Le 13, 14 novembre et 4 décembre 2017 à St-Blaise

HYGIENELEITLINIE GVG «Gute Verfahrenspraxis im Gastgewerbe»

GastroBern 7. November 2017 GastroZürich 23. November 2017

TREUHAND FÜR HOTELLERIE & RESTAURATION FIDUCIAIRE POUR L’HOTELLERIE ET LA RESTAURATION

Tel. 0844 88 44 24 www.gastroconsult.ch GastroTime-Schulung 21. November 2017, Olten Auf Anfrage können «individuelle» GastroTime-Schulungen organisiert werden. Cours GastroTime Französisch: 22 novembre 2017, Fribourg 29 novembre 2017, Fribourg 30 novembre 2017, Pully

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Stufe I: Ausbildung zum Qualitäts-Coach Kursdaten

Kursort

22. Februar 2018

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Refresher-Kurse zu Stufe I

Die Refresher-Kurse finden als integrierter Bestandteil der regulären Kurse statt.

Stufe II: Ausbildung zum Qualitäts-Trainer Kursdaten

Kursort

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Refresher-Kurs zu Stufe II

Die Refresher-Kurse finden als integrierter Bestandteil der regulären Kurse statt.

Spezialkurse

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Gelernte Servicemitarbeiter/in Adia, der neue Brand von The Adecco Group, sucht Verstärkung. Adia ist eine digitale, cloudbasierte Plattform, um dem wachsenden Bedürfnis nach temporären Aushilfen gerecht zu werden. Wir glauben daran, dass die kurzfristige Rekrutierung von Mitarbeitern einfacher und schneller gehen kann. Zurzeit sind wir in 5 Schweizer Regionen (Zürich, Basel, Bern, Luzern und St. Gallen) mit Fokus auf die Bereiche Hotellerie, Gastronomie, Events und Promotionen aktiv. Die Romandie wird unsere nächste Zielregion. Unser Team wächst – haben Sie Lust, uns auf dieser spannenden Reise zu begleiten? Für unseren Kunden, ein neueröffnetes Einkaufszentrum in der Region Luzern, suchen wir für temporäre Einsätze im Stundenlohn, ab sofort eine/n gelernte Servicemitarbeiter/in Deine Aufgaben: Mithilfe beim Bankettservice Mitarbeit bei Apéros, Banketten und Spezialanlässen, aktive Gästebetreuung Allgemeine Aufräum- sowie Reinigungsarbeiten. Adia, Zürich, Luzern Servicemitarbeiterin 80% Wir bieten Ihnen Haupt-Arbeitszeiten von Montag bis Freitag Früh-Tagesschicht im À-la-carteService. Entgegennahme der telefonischen Reservierungen. Mise-en-Place-Arbeiten Einhaltung und Umsetzung des Hygienekonzeptes. Begrüssung und Bedienung der Gäste. Restaurant Schlachthof, Zürich 4 Jungkoch, Koch/Köchin Für unseren Tagesbetrieb ( Schweizer und internationale Küche) suchen wir einen jungen gelernten Koch. Mit unserem Küchenchef betreiben sie das Mittagsgeschäft für ca. 250 Gäste pro Tag. Montag bis Freitag, 07.00 bis 16.30 Bewerbungen an: xdebrunner@gmx.ch – Restaurant Deliplan, Glattbrugg Servicefachfrau/mann 100% Anforderungen: Bist du aufgestellt, gehst du optimistisch und mit einem Lächeln durchs Leben? Bist du eine kommunikative, offene Persönlichkeit, die auch in Stresssituationen die Ruhe nicht verliert? Hast du eine Berufslehre zum Restaurantfachmann abgeschlossen und/oder eine Weiterbildung für den Barservice absolviert? Arbeitest du gerne in einem abwechslungsreichen Betrieb (Restauration und Bar) und bist bereit, nachts zu arbeiten? Sprichst du fliessend Deutsch, und kannst du dich auf Englisch gut verständigen? Bist du zwischen 18–30 Jahre jung und zählt selbständiges Arbeiten zu deinen Stärken? Dann könnte das Bahnhöfli für dich der perfekte Arbeitsplatz sein. Wir bieten dir einen attraktiven, trendigen Arbeitsplatz im Herzen von Luzern, ein abwechslungsreiches Arbeitsumfeld in einem kleinen und aufgestellten Team sowie attraktive Vergünstigungen in allen Restaurants unseres Unternehmens (Gamag und Remimag). Bist du neugierig geworden und möchtest du dich dieser Herausforderung stellen? Restaurant Bahnhöfli, Luzern

Type d’emploi: Fixe à 100% Région: Genève Types d’entreprise: Restaurant gastronomique japonais Exigences: Homme/Femme Cuisinier japonais qualifié, bonne expérience professionnelle, diplômé en cuisine japonaise, préparation de nourriture traditionnelle, minimum 5 ans d’expériences dans la branche parlez français, japonais rapide, organisé et motivé Profil minimum requis Suisse ou permis C/B/G Horaires: du mardi au samedi Date d’entrée: décembre 2017 Nous vous remercions d’avance de bien vouloir joindre pour votre candidature: CV, Diplômes, Certificats ... Dossier à envoyer: PROJECT K2R SA Rue du Quartier-Neuf 1 CH-1205 Genève E-Mail: info@project-k2r.ch GJK73142

Gestalten Sie mit uns die Mobiliät der Zukunft.

Zugverkehrsleiter/innen Neugierig? Informieren Sie sich auf sbb.ch/zvl über den Beruf und melden Sie sich zu einer Infoveranstaltung an. GJP73067

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Küchenchef in Zürich/Schweiz Fertigkeiten: • Langjährige Erfahrung in der koreanischen Küche (spezialisiert auf Korean BBQ) • Deutsch mindestens (B2) • Erfahrung im fachgerechten Zuschneiden des Fleisches nach koreanischer Art • Erfahrung als Geschäftsführer oder als Küchenchef in der Gastronomie • Son Mat = Authentische koreanische Gerichte kochen können • Den Geschmack des westlichen Gaumens treffen, ohne die Authentizität der Gerichte zu verlieren • Nach der Philosophie Yin/Yang die Gerichte harmonisch anordnen und zu positionieren auf dem Teller Sie können uns, mit Ihrem Lebenslauf, unter der folgenden E-Mail-Adresse kontaktieren: GJK73114 info@shilla.ch oder sglee0901@gmail.com

GastroSuisse ist der Verband für Hotellerie und Restauration in der Schweiz. Gegen 20'000 Mitglieder (etwa 3000 Hotels) gehören dem grössten gastgewerblichen Arbeitgeberverband an. Per Mitte August 2018 suchen wir eine/n Lernende/n

Kauffrau / Kaufmann EFZ Dienstleistung und Administration Arbeitsort: Zürich-Affoltern Voraussetzungen:  Absolvent/in der Sekundarschule A oder B mit guten Noten  Interesse und Motivation zur Ausbildung als Kaufmann / Kauffrau, erweiterte Grundbildung (E-Profil) oder Berufsmatur (M-Profil)  Eigeninitiative und Selbständigkeit  Freude an der deutschen und französischen Sprache  Dienstleistungsorientiert und hilfsbereit  Lernfreudig und an einer vielseitigen Lehre interessiert Wir bieten Ihnen:  Einblick in verschiedene Fachabteilungen  Betreuung durch qualifizierte BerufsbildnerInnen  Moderne Infrastruktur  Sprachaufenthalt in Pully Ihre Bewerbung sollte folgendes enthalten:  Bewerbungsbrief mit Angabe der Motivation für eine Verbandslehre  Tabellarischer Lebenslauf mit aktuellem Foto  Zeugniskopien der letzten 2 Jahre  Kopie Multicheck-Test www.multicheck.ch Fühlen Sie sich von unserem Lehrstellenangebot angesprochen? Dann senden Sie Ihre Bewerbungsunterlagen per Post oder E-Mail an: GastroSuisse Frau Nadia Ceccarelli, Leiterin Personaldienst Blumenfeldstrasse 20, 8046 Zürich Tel.: 044 377 52 28 E-Mail: personal@gastrosuisse.ch

Weitere Stellenangebote finden Sie auf www.gastro-express.ch

Besuchen Sie unsere informative Homepage unter www.gastrosuisse.ch

Dynamisches Verkaufstalent mit Serviceerfahrung Der Restaurationsbetrieb Vito im Gundeli sucht dynamisches Verkaufspersonal, zwischen (23–35 Jahren), die Lust hat, Teil eines super Teams zu werden. Wir schreiben eine 100% Stelle aus und erwarten jemand mit Erfahrung der richtig Lust hat auf unseren Laden. Du bist zuverlässig, motiviert und hast jede Menge Ausstrahlung? Dann bewirb dich bis zum 31.10.2017. Stellenantritt ist auf Anfang November. Vito, Basel Barista (Teilzeit auf Stundenbasis) Du hast bereits einige Jahre Erfahrung in der Gastronomie gesammelt und vielleicht schon in einem Speciality Coffee Shop als Barista oder Servicekraft gearbeitet? Wenn du dein Handwerk liebst, offen und kommunikativ bist und auch in hitzigen Situationen gerne GastgeberIn bist, dann bist du bei uns richtig. Kafi Freud, Zürich

Lehrstelle

Geschäftsführer w/m 100% (Sonntag/Montag Ruhetag) Für dieses hochfrequentierte Zuger Traditionslokal suchen wir nach Vereinbarung eine erfahrene, frontorientierte Gastgeberpersönlichkeit als

Geschäftsführe w/m (Sonntag/Montag Ruhetag). Folgendes sind Ihre Kernaufgaben: Zielorientiertes Führen und Motivieren Ihres 20-köpfigen Teams. Aktive Mitarbeit an der Front und Pflege des persönlichen Kontakts zu Ihren Gästen. Planen, Organisieren und Kontrollieren aller Abläufe und Aktivitäten. Erstellen der Tages-, Monatsund Jahresabschlüsse sowie weitere administrative Aufgaben. Umsetzten und leben des Konzeptes, der Führungsrichtlinien und unseres Leitbildes. Planung und Durchführung von Veranstaltungen und Banketten. Sicherstellen einer hohen Qualität auf allen Ebenen. Für diese spannende Kaderstelle bringen Sie eine fundierte Ausbildung in der Gastronomie (von Vorteil mit KOPAS) und mehrere Jahre Führungserfahrung in einer ähnlichen Position mit entsprechendem Leistungsnachweis mit. Sie verfügen über eine ausgeprägte Weinkompetenz, sind initiativ, glaubwürdig und handeln erfolgsorientiert. Sie sind Teil eines motivierten und eingespielten Teams, das mit Engagement und Stolz nach dem gemeinsamen Erfolg und der Zufriedenheit seiner Gäste strebt. Sie erleben Wertschätzung und Anerkennung durch Gäste, Kollegen sowie Vorgesetzten. Die Wirtschaft Brandenberg hat jeweils am Sonntag und Montag geschlossen, somit sind Ihnen regelmässige Ruhetage auf sicher. Für weitere Informationen besuchen Sie unsere Homepage www.brandenberg.ch – Wirtschaft Brandenberg, Zug

GJP73149

Küchenchef/Küchenchefin 100% Ihre Aufgaben: Sie sind verantwortlich für eine altersgerechte, bedürfnisorientierte und saisonale Verpflegung. Sie übernehmen die Verantwortung für die fachliche, organisatorische und personelle Führung der Mitarbeitenden im Bereich Verpflegung sowie für die Ausbildung der Lernenden. Sie sind verantwortlich für die Lebensmittelbewirtschaftung und die Einhaltung des Budgets. Alters- und Pflegeheim Pfauen, Bad Zurzach Aufgestellte Person männlich oder weiblich Für unseren manchmal hektischen Betrieb suchen wir eine Aushilfe im Speiserestaurant für 2 bis 3 Abende pro Woche. Gasthaus zur Sonne, Aesch 100% Servicefachangestellte Wir suchen auf den 1. Januar in unser schönes Restaurant Rössli in Oekingen eine nette, zuverlässige Servicefachangestellte. Restaurant Rössli, Oekingen Assistent Geschäftsführer/in – Gran Café Motta Sie sind Vorbild in Bezug auf Gästebetreuung und Qualitätsverständnis. Sie setzen die betriebswirtschaftlichen Ziele um und sorgen für die Einhaltung der vorgegebenen Qualitäts- und Dienstleistungsstandards. Sie tragen die Verantwortung für die Warenpräsentation. Sie arbeiten aktiv an der Front mit. Sie beraten und betreuen unsere Kunden und Gäste und verkaufen aktiv. Sie überwachen konstant die verkaufsfördernde Präsentation und pflegen das gesamte Sortiment. Sie erstellen den Tages- und Monatsabschluss. Bei Abwesenheit des Operating Managers sind Sie sein Stellvertreter und tragen die Verantwortung als Schicht-Chef. Gran Café Motta, Zürich Weitere Stellenangebote finden Sie auf www.gastro-express.ch


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26. Oktober 2017 | Nr. 43 | www.gastrojournal.ch

Eine Dienstleistung für die Kunden von GastroJournal

GastroIdeen

Im Nidfeld-Quartier entsteht ein neuer Prodega-Abholmarkt mit integriertem Transgourmet-Regionallager

Spatenstich in Kriens

So sieht dereinst der neue Prodega-Abholmarkt mit integriertem Transgourmet-Regionallager in Kriens aus (Visualisierung links). Den Spatenstich führten Ralph Zigerlig, Peter Wyss (beide Prodega/Growa/Transgourmet), Fritz Ulmann (Coop) und Manuel Schneider (Losinger Marazzi AG) aus (Foto rechts). Lange wurde der Schritt in Rich-

tung Innerschweiz vorbereitet, nun endlich ist es soweit: Am 13. Oktober 2017 erfolgte in Kriens der Spatenstich zum Neubau des Prodega- Marktes sowie zum ach-

ten Transgourmet-Regionallager. Auch das bereits in Kriens ansässige Transgourmet-Kundencenter für die Deutschschweiz wird seine Räumlichkeiten in diesem Gebäude beziehen. Die Eröffnung und Inbetriebnahme ist auf Anfang 2019 geplant. Rund 3000 Gastronomiebetriebe im Einzugsbiet profitieren dann von noch mehr regionaler Präsenz und kurzen Belieferungswegen. Prodega/Growa/Transgourmet wird in der Region rund 20 neue Arbeitsplätze schaffen. Auf der Baustelle im Quartier Nidfeld

Die Spaten stehen bereit.

in Kriens entsteht ein Prodega-Neubau mit integriertem Transgourmet-Regionallager. Das Krienser Nidfeld ist ein Gewerbegebiet, das sich in den nächsten Jahrzehnten zu einem urbanen Wohn- und Arbeitsgebiet entwickeln wird. Der Standort liegt verkehrstechnisch günstig an der Autobahnausfahrt Luzern-Kriens. Der Neubau wird

den alten Standort des ProdegaMarktes im Kuonimatt-Quartier ablösen. Hinzu kommt ein neues, in den Markt integriertes Regionallager für die Belieferung. Für das neue Quartier Nidfeld werden

die erhöhten Anforderungen an die Gesamterscheinung und den erhöhten Energiestandard umgesetzt. Gemeinsam mit den Verantwortlichen der Gemeinde Kriens ist die Fassadengestaltung bestimmt worden. Auf dem Flachdach wird eine grossflächige Photovoltaik­anlage installiert, welche nicht nur den neuen Abholmarkt mit Strom versorgt, sondern auch zum Teil das übrige neue Quartier. Im Abholmarkt kommen stromsparende LED-Leuchten und eine CO2-Booster-Anlage für die Abwärme­nutzung zum Einsatz, mit welcher gekühlt und geheizt werden kann. Die Abwärme wird auch im Winter für ein angenehmes Raumklima sorgen. Der Markt

kann somit seinen Wärmebedarf komplett abdecken. Überschüssige Abwärme wird zusätzlich dem übrigen Quartier abgegeben. Kriens ist nach Quartino/TI, Chur, Neuendorf, Satigny, Bern, Winter­thur und Rennaz-Villeneuve bereits das achte Regionallager, bei dem die Kunden von der regionalen Logistik der Prodega/ Growa/Transgourmet profitieren. Von hier aus werden ab 2019 sämtliche Belieferungskunden der gesamten Innerschweiz beliefert, unter anderem mit Artikeln direkt aus dem neuen Prodega-Abholmarkt. Die Liefervorbereitung am Standort Kriens ermöglicht es, auch regionale Produkte ins Sortiment aufzunehmen. Zusätzlich werden durch die regionale Belieferungsstrategie Transportkilometer reduziert.

FOTOS: ZVG

gion schaffen. Die Eröffnung des neuen Prodega-Marktes, die Inbetriebnahme des TransgourmetRegional­lagers und der Umzug des Kundencenters für die Deutschschweiz sind auf Anfang 2019 geplant. Bis dahin bleibt der seit 1992 im Kuonimatt-Quartier ansässige Prodega-Markt weiterhin für seine Kundinnen und Kunden offen. ist führend im Schweizer Abhol- und Belieferungsgrosshandel. Das Gesamtsortiment umfasst über 25 000 Artikel, die in den 30 Prodega/Growa-Märkten angeboten werden oder über die Belieferung durch Transgourmet zur Verfügung stehen. Die Transgourmet Schweiz AG gehört zur Transgourmet-Gruppe. Prodega/Growa/Transgourmet

www.transgourmet.ch

Mit der Investition in das Regional-

lager am Standort Kriens wird Prodega/Growa/Transgourmet rund 20 neue Arbeitsplätze in der Re-

Kultur- und Erlebnisreise nach Portugal

25-Jahre-Jubiläum des Prodega-Markts in Kriens Der Prodega-Markt Kriens feiert heu-

er sein 25-Jahre-Jubiläum. Geschäftsführer Peter R. Wyss und sein Team führen seit Anfang Jahr monatlich viele Marktaktivitäten wie auch Events für ihre Kunden durch. Im Oktober fanden unter anderem zwei überaus attraktive Kultur- und Erlebnisreisen statt. Zusammen mit Kunden aus den Prodega/Growa-Märkten Kriens, Rotkreuz, Dübendorf, Heimberg, Chur, Neuendorf, Dietikon, Langenthal und Emmenmatt ging es auf nach Portugal. Die Tage und Nächte waren gespickt mit vielen Highlights. Nebst dem

Besuch und Kontakten mit diversen Weinkellereien, unter anderem Niepoort in Porto, Quinta da Pacheca, Herdade dos Grous und CARM, standen auch eine traumhafte Schifffahrt auf dem Douro auf dem Programm, eine geführte Stadttour durch Lissabon sowie tolle Restaurantbesuche, wie beispielsweise das berühmte ­Fisch­restaurant «Mar do Inferno» in Cascais, und eine Fado-Dinner-Show. Eine Schweizer Premiere erfuhr die Lancierung von «PinkPort» als trendiges Apéro. Natürlich blieb auch Zeit für Shopping und individuelle Freizeit. Rund 70 Kundinnen und Kunden waren auf beiden Reisen mit dabei. Peter R. Wyss, Geschäftsführer Pro-

dega-Markt Kriens, und das gesamte Krienser-Team freuen sich darauf, ihre Kunden im Jubiläumsjahr weiterhin mit Highlights zu überraschen. «Die positive Resonanz hat uns über-

Peter R. Wyss, Prodega-Markt Kriens.

wältigt und begeistert. Es ist immer wieder schön, Kundenbeziehungen in ungezwungener Atmosphäre zu pflegen», freut sich Peter R. Wyss.

zuletzt unsere tollen, treuen und langjährigen Kunden!

Die Prodega-Kunden genossen eine Schifffahrt auf dem Douro. Herr Wyss, Sie – wie auch Ihre Kollegen aus den anderen Prodega/Growa-Märkten – unternehmen viel in Sachen Kundenpflege. Was bedeutet Ihnen die Kundenbindung und -pflege persönlich? Peter R. Wyss: Sie ist das Salz in der Suppe. Der Markt Kriens nahm hier in der Prodega-Geschichte schon immer eine führende Rolle ein. Sei dies in der Organisation von Kundenanlässen, Kundenreisen oder Events. Zudem profitieren natürlich gesamtschweizerisch alle Kunden laufend von vorteilhaften Aktionen, Promotionen, Degustationen und weiteren Aktivitäten. Am Ende des

Tages bleibt aber immer der persönliche Kontakt, das partnerschaftliche Gespräch mit dem Kunden auf Augenhöhe und ein grosses Beziehungsnetz innerhalb der Branche. Was macht den Markt Kriens zu dem, was er ist, oder anders gefragt, was ist das Besondere am Prodega-Markt in ­Kriens? Die sprichwörtliche Kundennähe wie auch die erwähnten Kundenbeziehungen, ein langjähriges, eingespieltes Team und die hervorragende Verkehrserschliessung über den Schlund-Kreisel Kriens. Und nicht

Was sind Ihre Ziele für die nahe ­Zukunft? Unser Krienser «Pièce de résistance» wird sicher DER Neubau im Krienser Nidfeld, der im Frühjahr 2019 eröffnet wird. Hier entsteht auf der grünen Wiese ein Prodega-Markt der neusten Generation, kombiniert mit einem Transgourmet-Regionallager, welches die Zen­t ral­schweizer Kunden ab Kriens beliefert. Dazu kommt noch das gesamte Team des Krienser Transgourmet-Kundencenters, welches zusammen mit den Mitarbeitenden aus dem Markt und der Logistik ein neues Team bilden darf. Das wird sicher für alle eine grosse Herausforderung, die wir gerne annehmen, aber auch mit dem nötigen Respekt begegnen. www.transgourmet.ch


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Dessert

26. Oktober / 26 octobre 2017 | Nr. / No 43 | www.gastrosuisse.ch

Michel Stangl, chef du restaurant de l’Hôtel de Commune à Dombresson

MARKT/MARCHÉ Gemüse/Légumes

Cultivé, dévoué et entier

CHF +/ –

Aubergine Aubergine

kg 2.40 +0%

Bodenkohlrabi Chou-rave beurré kg 2.80 +0%

Un métier de cuisinier à 100 à l’heure auquel Michel Stangl se voue corps et âme.

jour, les menus étaient servis sur plats. La cuisine était modeste mais goûteuse. C’était le temps où le gras était le meilleur de l’assiette.»

Johanne Stettler

L’école? Il l’a fréquentée «parce qu’il fallait bien y aller». Elève indiscipliné et perturbateur, il était pourtant loin d’être le dernier des cancres.

Il est de ces personnes que l’on rencontre une fois et dont on se souviendra toujours. Michel Stangl en est la parfaite illustration. L’être est entier, il parle «sans filtre». C’est donc sans détour qu’il aborde sa vie, assis sur la terrasse de l’arrière de l’Hôtel de Commune, à Dombresson.

«

«

A 16 ans, je travaillais déjà 6 jours sur 7, 15 heures par jour

Un matin, je l'ai vu partir aux champs. Il m'a fait un signe

»

Bref moment de répit entre deux services, en cette douce après-midi d’automne où les rayons du soleil inondent le Val-de-Ruz. La pression retombe, et les cigarettes se suivent. La discussion est intense, à l’image de cet homme à la fois rugueux et doux, dont le franc parler et l’humour mordant ne laissent pas indifférent. «Le 30 janvier 1963. Je suis né un mercredi, jour de congé! C’est con, cela ne m’a pas réussi», lance-t-il de but en blanc, taquin, avant de relativiser. «Au moins, le jour appartient à ceux qui se lèvent tôt et la nuit à ceux qui se couchent tard», ironise-t-il comme pour se rassurer. C’est que des heures de travail, il n’en compte plus et ne l’a d’ailleurs jamais fait. Perfectionniste, Michel Stangl accomplit son travail dans les règles de l’art «parce qu’il veut juste faire juste». Le chef

La cuisine? Michel Stangl y a consacré sa vie. assume parfaitement le fait qu’il n’a pas commencé son métier par passion, mais parce qu’il «fallait faire quelque chose». Le milieu familial faisant, sa voie était pourtant toute tracée … L’Hôtel de Commune appar­ tient à ses parents et c’est dans cet environnement qu’il a grandi. Spontanément, il évoque le décès de son père d’un malaise cardiaque

JOHANNE STETTLER

lorsqu’il avait 4 ans. Même s'il est aujourd'hui douloureux, le souvenir de cet événement reste vague. «Un matin, je l’ai vu partir aux champs, il m’a fait un signe. Il n’est jamais revenu.» Sa grand-mère reprend le flambeau en cuisine, une femme généreuse et à qui il était très attaché. Il se souvient avec délice de cette époque. «Nous accueillions 20 à 25 pension­ naires (même plus) chaque

»

«J’aimais bien apprendre. Une de mes sœurs était intelligente et n’arrêtait pas de me chambrer. Pour éviter de passer pour un con, je me suis mis à lire le dictionnaire à 10 ans.» Aujourd’hui encore, sa maîtrise du verbe est épatante et l'accent neuchâtelois qui l’accompagne ne fait que renforcer le côté authentique du personnage. Sa scolarité terminée, le jeune adolescent entreprend un apprentissage de cuisinier aux Geneveys-sur-Coffrane. «A 16 ans, je travaillais déjà 6 jours sur 7, 15 heures par jour, pour un salaire net par mois de 50 francs.» A l’évocation de ce sujet, le visage du chef s’assombrit. Le souvenir est éprouvant. Il réussit pourtant brillamment sa forma­ tion avec un 5,5 de moyenne générale et poursuit son chemin dans la pâtisserie, dans un établissement chaux-defonnier. Une période merveilleuse. «Je suis passé d’esclave à employé. Mon patron était dur mais juste. Il m’a appris à travailler avec rigueur, classe et propreté.» A 20 ans, alors qu’il travaille dans les cuisines de l’Aubier, à Montezillon, il découvre

la pensée de Rudolph Steiner sur l’anthroposophie (la conscience de notre humanité), qu’il applique encore aujourd’hui à sa cuisine. «Cette philosophie a forgé ma pensée sur la manière de respecter l’alimentation, les produits à disposition et l’animal que l’on est en train de cuisiner.» C’est en 1987 qu’il revient à Dombresson et qu’il reprend les rênes du restaurant, un peu malgré lui. «Ma grand-mère a eu un accident. Je suis venu pour dépanner et sauver la situation. Je ne devais rester qu’un mois, et finalement, cela fait trente ans que j’y suis!» Aujourd’hui, le restaurant compte 15 points au Gault & Millau et est connu loin à la ronde pour la qualité de ses mets. Une histoire qui

«

Elle est la seule personne que je suis capable d'aimer

»

n’aurait pas pu se réaliser sans le soutien de sa compagne. «Toutes ces années, j’ai tenu grâce à elle. Je l’ai connue à l’âge de l’apprentissage. J’en suis tombé amoureux dès que je l’ai vue. Elle est la seule personne que je suis capable d’aimer.» Des mots forts, emplis d’émotion, qu’il a pourtant de la peine à sortir en sa présence. «On apprend à être cuisinier, pas sentimental», explique-t-il avec la franchise qui le caractérise. La suite? Profiter de sa retraite! Celui qui aura œuvré toute sa vie pour les autres souhaite «se calmer», faire du sport, et surtout «ne pas laisser de traces», comme l’écolo qu’il est au fond de lui.

Broccoli Brocoli

kg 3.00 +0%

Chinakohl Chou de Chine

kg 2.20 +0%

Kabis weiss Chou blanc

kg 1.80 +0%

Karotten Carottes

kg 1.15 +0%

Lauch Stangen Poireau, tige

kg 4.20 +0%

Radieschen Radis

Bd. 1.00 +0%

Randen Betteraves

kg 1.80 +0%

Sellerie Knollen Céleri, tubercule

kg 2.30 +0%

Tomate Rispe Tomate Rispe

kg 2.30 +0%

Zwiebeln Oignons

kg 0.95 +0%

Salate/Salades Eichblatt grün Feuille de chêne

St. 1.10 +0%

Kopfsalat Laitue

St. 1.10 +0%

Lollo grün/rot Laitue verte/rouge kg 3.30 +0% Nüsslisalat Doucette

kg 14.00 –7%

Gemüse/Salat: Nationale R­ ichtpreise franko Grossverteiler. Quelle/Source: Bulletin SGA Légumes/salades: prix indicatifs nationaux franco grands distributeurs

Hochpreisinsel L’îlot de cherté

Schlossberg, Satin Alice blanc, Deckenbezug 160 x 210 cm Schlossberg, Satin Alice blanc, housse de couette 160 x 210 cm

EU :

CHF 330.20 100 %

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111 %

www.schlossberg.ch

TOURNANT

Max Eichmann

Max und Anita Eichmann, langjährige Gastgeber im ­Restaurant Schloss Falkenstein in Niedergösgen, begeben sich Ende Jahr, nach 37 Jahren im Falkenstein, in den wohlverdienten Ruhestand. Es sei nicht leicht gewesen, den Betrieb aufzugeben, den sie mit viel Herzblut aufgebaut ­haben, betont Max Eichmann. ­Eine Nachfolge-Lösung haben Eichmanns bereits gefunden: Die Allmend Immobilien AG hat den Betrieb gekauft und Renato Würgler, Absolvent der Belvoirpark Hotelfachschule, wird ihn künftig führen.

Ania Maria Rubin

Ania Maria Rubin von der baltazar Bar in Basel gewann die

Schweizer Ausscheidung der Nikka Perfect Serve-Competi­ tion und reist zum World-Final

nach New York. Sie überzeugte die Expertenjury mit Charme, Geschick, Fachwissen und natürlich ihrem Gewinnerdrink, einer Penicillin-Variation mit Nikka Coffey Grain, Zitronensaft,Honig und Ingwer. Catherine und Raymond Hunziker, Direktionsehepaar im Palace Luzern, verlassen den

Betrieb per 31. März 2018 und werden sich einer neuen Aufga-

Andrea Bontempi

be in der Hotellerie widmen. Neuer Direktor wird Peter Durrer. Der heute 48-Jährige wirkt seit 2010 als Direktor in der Villa Honegg in Ennetbürgen. Andrea Bontempi wird auf die Wintersaison 2017/18 hin Resident Chef des CheCha Restaurant & Club in St. Moritz, einem Betrieb von Reto Mathis. 1988 im italienischen Gavardo ge­ boren, wirkte Bontempi zuletzt als Küchenchef im Quaranta Uno, dem italienischen Restaurant des Victoria Jungfrau Hotel & Spa. Kevin Stradaioli wird neuer Patissier im CheCha.

Alexander Bernhard

Alexander Bernhard succèdera à Ueli Stückelberger, le 1er février 2018, au poste de ­directeur de Remontées ­Mécaniques Suisses (RMS). Alexander Bernhard est économiste d’entreprise et titulaire d’un EMBA Integrated Management HES. Par son engagement, RMS souhaite mettre en œuvre la nouvelle stratégie de l’association et représenter la branche des remontées mécaniques aussi bien à l’interne que vers l’extérieur. Novak Djokovic lance un nou-

veau concept de restaurant. Le

Novak Djokovic

célèbre tennisman serbe, qui possède déjà deux restaurants, compte en ouvrir un troisième. Il s’agira d’une enseigne en Serbie, qui «nourrira gratuitement les sans domicile fixe et ses compatriotes dans le besoin». Maxime Pale est le nouveau chef de cuisine de la Brasserie du Royal Savoy Hotel & Spa de Lausanne. Il a commencé sa carrière auprès du chef renommé Alain Ducasse, au Plaza Athénée, où il était chef de partie. Depuis 2015, Maxime Pale était sous-chef à la ­Brasserie du Royal.

Fabrizio Scoppettuolo

Fabrizio Scoppettuolo ha ri­ aperto il rustico e antico Grotto Conza situato nel paese di ­Rovio. Il locale si trova a 15 minuti da Lugano, ed è un’osteria a conduzione famigliare con una vasta carta stagionale per soddisfare ogni cliente, grazie a una particolare attenzione ai prodotti freschi, stagionali e del territorio. All’interno, una tipica tavernetta ben arredata e ­all’esterno un giardino ben ­ombreggiato, un accogliente portico per le serate più fresche e il campo da bocce contribui­ scono a dare al Grotto Conza un fascino del tutto particolare.


GastroIdeen

Eine Dienstleistung für die Kunden von GastroJournal

Pasta Premium AG schwört auf 100 Prozent Eier aus Schweizer Freilandhaltung

Qualität aus der Schweiz

Die 6 mm breiten gewalzten 3-Eier-Nudelnester sind nun auch mit feinstem Chili-, Steinpilz- und Safrangeschmack erhältlich. Seit August 2011 setzt die Pasta Premium AG mit ihren bekannten Schweizer Traditionsmarken ERNST und BSCHÜSSIG auf Eier aus Schweizer Freilandhaltung. Das runde «Voll-Ei-Siegel» zeigt auf jeder Verpackung gut sichtbar, dass in den

der Branche mit noch mehr Schweizer Qualität und gelebter Nachhaltigkeit überzeugen! Durch dieses Engagement können jährlich mehrere 10 000 Hühner ein Leben ausserhalb von engen Käfigen führen. Viele Gastronomen und deren

Zu Anfang war es wegen Lie-

anspruchsvolle Gäste haben es schon längst entdeckt. Neben bestem Schweizer Fleisch, Schweizer Gemüse und anderen nachhaltigen Produkten darf man gerade bei den Teigwaren nicht auf gute Schweizer Qualität verzichten. ERNST-Teigwaren werden seit über 150 Jahren in der Schweiz produziert und darauf ist die Pasta Premium AG stolz. Gastronomen können sich selbst von der Qualität der kochfesten Teigwaren-Spezialitäten und vielem mehr auf dem Stand D055 in der Halle 1.2 an der Igeho 2017 vom 18. bis 22. November überzeugen.

ferengpässen bei den Eierhändlern nicht möglich, alle Eier mit Freilandqualität aus der Schweiz zu beziehen. Heute aber kann die Pasta Premium AG als Einzige in

An der Igeho 2017 präsentiert die Pasta Premium AG zum ersten Mal die neuesten Kreationen Schweizer Teigwarenkunst von Ernst. Die 6 mm

3-Eier-Teigwaren der Marken ERNST und BSCHÜSSIG ausschliesslich Voll-Eier aus Schweizer Freilandhaltung verarbeitet werden. Dies ist gerade in Anbetracht des aktuellsten Lebensmittel-Skandals mit Eiern in und aus der EU das wichtigste Qualitätsmerkmal, denn wir sind davon nicht betroffen.

breiten gewalzten 3-Eier-Nudelnester sind nun auch mit feinstem Chili-, Steinpilz- und Safrangeschmack erhältlich. Diese perfekten Beilagen bereichern jedes Menu und passen hervorragend zu Fleisch und Wild oder auch Fisch. Für die Gastronomie führt die Pasta Premium AG alle drei Geschmacksrichtungen in 5 kg Grossverpackungen. Erhältlich sind die speziell für

die Gastronomie ausgelegten

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26. Oktober 2017 | Nr. 43 | www.gastrojournal.ch

Grossverpackungen der Marke ERNST in allen nationalen und vielen regionalen Grossverteilern sowie Abholmärkten. Ebenso die beliebten Schweizer 3-Eier-Teigwaren der Marke BSCHÜSSIG, diese sind vor allem im Detailhandel oder im Online-Shop erhältlich − ein Klick und Pasta! www.pastaplus-shop.ch www.pasta-premium.com customerservice@ pasta-premium.com

Practico Vision® Plus − der neue Kombisteamer Der Kombisteamer-Nachfolger der bewährten Practico-­ Vision-Serie punktet mit Energie- und Wassereffizienz, mit Geschwindigkeit und einer cleveren Bedienung. Erstmals stellt Hugentobler den neuen Kombi­ steamer an der Igeho in Basel vor. Hugentobler hat den Practico Vision Plus mit dem beliebten Quereinschub für Schweizer Bedürfnisse entwickelt. Ob beim Dämpfen, Braten, Regenerieren oder Backen, der intelligente Practico Vision Plus liefert perfekte Ergebnisse. Und das äusserst temporeich: mit schnelleren Aufheizzeiten, mit Sofort-Dampf binnen Sekunden und einer rasanten, neuartigen Entfeuchtung. Die Integralverdampfung, eine 50 mm starke Garraum-Isolation, die 3-fach verglaste Türe oder der integrierte Wärmetauscher verhelfen dem jüngsten Kombisteamer von Hugentobler zu unerhörter Energie- und Wasser­ effi­zienz. Gegenüber seinem Vorgänger reduziert der Practico Vision Plus den Energieverbrauch um bis zu 45 %, den Wasserverbrauch gar um bis zu 100 %. Das schont Betriebskosten und Umwelt erheblich. Weiter punktet das Gerät mit seiner einfachen, cleveren Bedienung. Küchenchefs können damit verschiedene Anwenderprofile konfigurieren oder die Icons auf dem Startbildschirm individuell in Farbe, Grösse und Position anpassen. Mit seinem vertieften Garraum passt der 1011-XL zu Bankettsystemen für die Regeneration von 40 Tellern (Franke Modelle TCAP/TLP). www.hugentobler.ch

Frischer Fisch und Comestibles Transgourmet Schweiz AG baut ihre Kompetenz im Handel mit Frischfisch und Comestibles-Produkten weiter aus und übernimmt per 2. Januar 2018 die Geschäftstätigkeit der erfolgreichen Polar AG Comestibles. Diese hat ihren Sitz in ­Reinach/Baselland. Das Geschäft wird innerhalb der Transgourmet Schweiz AG unter der Marke Polar eigenständig weitergeführt. Die Geschäftsführung und alle Mitarbeitenden werden übernommen. Die Polar AG bietet ein sorgfältig ausgesuchtes Angebot von Frischfisch und Comestibles-Produkten für die Gastronomie an. Der heutige Besitzer, Rolf Krebser, gründete das Unternehmen 1988. Mit der Transgourmet Schweiz AG hat er seine Nachfolge geregelt. Er wird dem Unternehmen als Berater verbunden bleiben. Rolf Krebser erklärt die Zusammenarbeit wie folgt: «Die Transgourmet Schweiz AG bietet eine ideale Nachfolgeregelung für die Polar AG. Einerseits können wir Mitarbeitenden und Kunden Kontinuität in der Zusammenarbeit bieten und andererseits den Fischhandel für die Gastronomie weiterentwickeln.» Auch Jan Lischer, Geschäftsführer der Polar AG, ist zufrieden: «Ich freue mich, dass ich die Geschicke der Polar innerhalb der Transgourmet Schweiz AG weiterhin lenken kann und vor allem auch darüber, dass alle 22 Mitarbeitenden weiterbeschäftigt werden.» www.transgourmet.ch

Die Belvoirpark Hotelfachschule gleich zwei Mal an der Igeho

Urchiges mit Zürcher Flair im Restaurant CH an der Igeho An der Igeho in Basel wird die

Belvoirpark Hotelfachschule zwei Restaurants betreiben: zum vierten Mal das Chalet Svizzera beim Eingang auf dem GastroSuisse-Stand ­sowie zum zweiten Mal das Restaurant CH im 1. Stock. War das letzte Mal beim ­estaurant CH noch alles R neu und die Studierenden der Hotelfachschule aktiv in die Kreation des Gastronomiekonzepts eingebunden, so geht es heuer um die weitere Verbesserung, wie Dominique Nussbaumer, stellv. Geschäftsführer öffentliche Betriebe von Belvoirpark, ausführt: «Wir haben lässige Elemente auf unserer Karte.» Dabei fällt auf, dass die Gäste an der Igeho Bekanntes und Traditionelles schätzen, «Urchiges mit Zürcher Flair»: Zürcher Geschnetzeltes, Wurst-Käse-Salat, Egli-Chnusperli oder die Wiediker Rostbratwurst. «Wir präsentieren eine ausgegli-

chene Auswahl und verbessern unser Angebot aufgrund unserer Erfahrungen von vor zwei Jahren.» Neu wird beispielsweise das

Zürcher Geschnetzelte direkt vor Ort im Restaurant CH à-la-carte angebraten. «Das ist zwar ein Mehraufwand für uns, aber die Gäste werden den Unterschied schmecken», freut sich Nussbaumer. Wichtig war ihm wieder eine ausgeglichene Auswahl an unterschiedlichen Menüs für die Gäste an der Igeho.

Angebot in unsere Prozesse einbinden können.»

Chalet Svizzera und Restaurant CH zu betreiben.

Die Studierenden der Belvoir-

Dank der Erfahrung aus dem

park Hotelfachschule arbeiten aktuell die Einsatzpläne, Handlungsanweisungen, Checklisten und weitere Arbeitsabläufe aus. An der Igeho selber wird die Belvoirpark Hotelfachschule mit rund 40 Mitarbeitenden und Praktikanten vor Ort sein, um die beiden Restaurants

Jahr 2015 besteht schon vieles. Die Einrichtung bleibt die gleiche, nämlich als Hauptelement das Zürcher Riegelhaus mit der bekannten Stützkonstruktion für Vordächer, dem «Züri Vieri», ebenso der gartenähnliche Gästeteil mit den Holztischen auf grünem Boden im Angesicht einer gros­

Für die Standbetreiber baut

das Restaurant CH extra das Angebot im Take-away aus – und digitalisiert es. Zusammen mit der Firma usemenu. com wird der Bestellprozess aufs Smartphone übertragen: bestellen, Abholzeit definieren und bezahlen mit der hinterlegten Kreditkarte. «Wir sind gespannt, einerseits wie das laufen wird und andererseits, wie wir das neue

sen Panorama-Wand auf den Albis, umgeben von einem Gartenzaun, zwischendrin Laternen und im Eingangsbereich der plätschernde Brunnen. Das ruhige Ambiente mitten im Messetrubel entstand vor zwei Jahren aus Gruppenarbeiten der damaligen Studierenden der Belvoirpark Hotelfachschule. Auch die Zahlen sind bekannt:

4 bis 5 Platzbelegungen pro Tag sind möglich, was rund 600 Menüs ergibt. Und doch bleiben die Herausforderungen an der Igeho hoch, denn die Messe findet nur an 5 Tagen statt, entsprechend muss alles ab dem 1. Tag funktionieren. «Wir sind bereit und freuen uns», sagt Dominique Nussbaumer. www.belvoirpark.ch www.usemenu.com

Die Studierenden der Belvoirpark Hotelfachschule führen das Restaurant CH an der kommenden Igeho zum zweiten Mal.

Igeho Überblick Dauer und Öffnungszeiten:

Samstag, 18. bis Mittwoch, 22. November 2017 in der Messe Basel Fachbereiche:

•  Restaurant- und Hotel­ ausstattung •  Küchentechnik und Facility-­ Management •  Technologien und ­IT-Gesamtlösungen •  Nahrungsmittel und Getränke •  Feinkost und Weine •  Welt des Kaffees •  Dienstleistungen Messehighlights:

•  Igeho Campus •  Kocharena •  Restaurant CH •  U21 – das Messeprogramm für den Nachwuchs Was gibt es Neues?

•  Kompetenz Spa •  Pool und Garten •  Planer’s Treff •  Newcomer’s Area •  Food Truck Area www.igeho.ch


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