GastroJournal 49/2016

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No 49 | 8 décembre 2016 Prix: CHF 4.30 www.gastrojournal.ch Service abos: Tél. +41 (0)44 377 53 05 Tirage: 20 736 Ex., WEMF AZA 8046 Zurich Hebdomadaire officiel de GastroSuisse pour la restauration, l’hôtellerie et le tourisme

Les transports: un défi pour la branche L’évolution fulgurante de la mobilité en Suisse est un enjeu pour le tourisme. En 2040, les transports auront augmenté de 38%. Le Tourism Professional Meeting 2016, à Sierre, s’est concentré sur cette problématique et sur les défis à relever. 17

Des sujets très actuels à Lugano

Des rennes camouflés Cherchez et comptez! Postez le nombre de rennes que vous avez trouvés sur la page Facebook de GastroJournal et gagnez!

Des objets politiques se sont invités à la Conférence des présidents de GastroSuisse comme les pratiques des plateformes de réservation en ligne, le référendum contre la stratégie énergétique 2050 et l’initiative pour des prix équitables. 21

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AU MENU

La restauration vue par une experte Quelles sont les erreurs les plus courantes dans la restauration? Comment sera l’avenir du métier? La numérisation, amie ou ennemie des restaurants? Voici quelques-unes des questions auxquelles Christine Demen Meier, directrice de la Chaire F&B Saviva de l’Ecole Hôtelière de Lausanne, a répondu. Interview d’une passionnée de la restauration qui a un avis bien tranché et qui attend beaucoup de la numérisation. 15

Annonces immobilières

dès page 10 ou www.immojournal.ch

Un moment bienvenu pour les femmes Le GastroForum ‘17 approche à grands pas. En janvier, les participantes pourront, l’espace de quelques jours, laisser de côté leur travail et participer à l’événement qui se tient à Champéry. Au programme: des conférences et des conseils pour les établissements en matière d’écologie et d’éthique, mais aussi des découvertes gustatives lors d’un repas gastronomique et la dégustation de grandes marques de thé. 17

À LA MINUTE

Débat sur l’immigration de masse GastroSuisse et hotelleriesuisse exigent que des améliorations soient apportées au projet du Conseil national. La préférence indigène est comprise par la branche, mais pas les interviews obligatoires ou le devoir de motivation. La mise en place de mesures en fonction du chômage s’avère inefficace. D’autres indicateurs doivent être pris en compte, comme les difficultés de recrutement, la durée de la recherche de place par les chômeurs et la durée de la recherche de collaborateurs appropriés.

Côte à côte plutôt qu’à côté de l’autre L’homme fait la cuisine et la femme s’occupe du service: beaucoup d’entreprises de ­restauration ne peuvent tourner que grâce à l’investissement personnel des deux conjoints. Le succès de l’exploitation est souvent tributaire du bonheur conjugal, fait qui constitue un écueil pour le couple. Marco Moser

Un mariage sur deux débouche sur un divorce dans notre pays. L’hôtellerie-restauration ne fait pas exception, même si des chiffres précis ne sont pas articulés. Se retrouver constamment ensemble au restaurant et dans la vie privée est un réel défi. L’intimité n’a pas toujours sa place et le

temps manque pour penser à l’autre. Le temps est en effet une denrée rare avec des établissements ouverts cinq jours par semaine, et les charges administratives qui doivent être accomplies durant les jours de fermeture. Pas possible non plus de prendre un congé sabbatique de plusieurs mois, privilège

réservé à quelques leaders de l’économie. Il peut ainsi tout à fait arriver que l’épouse se lève aux aurores pour ouvrir la boutique alors que le mari se charge lui de fermer le soir, d’où un nombre important de couples réduits à vivre côte à côte, sans réels moments d’intimité.

GastroJournal s’est entretenu avec différents professionnels hommes et femmes dans le but de mieux connaître les pièges s’insinuant dans les relations de couples qui travaillent ensemble dans l’hôtellerie-restauration, avec, en prime, divers conseils prodigués par les intéressés euxmêmes. 13

Les temps changent, et d’un coup ce qu’on avait ardemment désiré n’est plus de saison. Il en est par exemple ainsi du désir de lits supplémentaires dans la r­ égion zurichoise où, comme on pouvait le lire dans l’édition du 16 novembre 1984 de la Schweizerische Wirte-Zeitung, l’association des hôteliers ainsi que l’office du tourisme réclamaient à cor et à cri une augmentation des capacités du fait que la ville Zurich affichait à l’époque quasiment complet durant les trois quarts de ­l’année (de mars à novembre) avec quelque 10 500 lits d’hôtels. Aujourd’hui, les hôteliers zurichois ne partiraient sans doute pas en campagne avec le même élan, car les possibilités ont entre-temps été multipliées par trois dans la région (avec 30 255 lits selon la Statistique suisse du tourisme 2014 de ­l’Office fédéral de la statistique). Et ces lits se trouvent de plus en plus entre les mains de grandes chaînes (Accorhotels, Motel One, etc.), menant la vie dure aux exploitations largement ­familiales avec des tarifs se rapprochant du dumping. chb

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