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Ce qu'il faut savoir

Terminologie

L’ESPAGNE et ses imitations

Choker ou tour de cou : collier qui repose à la base du cou; aussi appelé collier de chien (dog collar) lorsqu’il comprend plusieurs rangs (35 à 40 cm ou 14 à 16 po)

On retrouve sur le marché des imitations de perles de toutes sortes. Les perles de Majorque, Majorica, Madreperla, Cristali ou Orquidea, sont toutes des perles fabriquées en usine à l’Île de Majorque (Mallorca en espagnol), la plus grande des Iles Baléares en Espagne. À partir d’un noyau de verre, une pâte cuisinée par un mélange chimique de polymères relevé d’écaille de poisson en fait une des plus belles simili perles. Elles n’ont cependant que peu de valeur, celle du bijou qu’elles composent qui est généralement plaqué or. On le classe parmi les bijoux de costume. Notez qu’on utilise pour ces perles les termes « simili » ou « imitation ». Ce ne sont pas des perles « synthétiques » puisque leur composition chimique, ainsi que leurs propriétés physiques et optiques ne sont pas les mêmes que celles des perles cultivées. Malheureusement, les compagnies qui distribuent ces simili perles utilisent dans leurs publicités des tournures de phrases choisies pour induire les consommateurs en erreur. « Un secret de la mer Méditerranée…On cultive dans la mer chaude de la Méditerranée un secret unique au monde… Authentiques perles de Majorque » Sachez que seul le secret est cultivé, non pas les perles! Les usines qui les fabriquent sont peut-être situées à un endroit de rêve, mais les fabriques n’ont rien de semblable à une ferme perlière. Les offrir en cadeau… c’est tout comme si vous offriez un bouquet de fleurs artificielles! Pratique, mais dénudé de sentiments. Blanches ou noires, mêmes les profanes peuvent facilement les distinguer des perles de cultures en les glissant sous la dent. Les vraies perles, dont la surface est calcaire, sont rugueuses sous la dent et vous feront ‘frissonner’, alors que toutes les imitations glissent… comme du plastique. Ce test est encore infaillible en 2009.

perles z Pour un achat judicieux, réfléchi et de qualité!

Princesse : peut donner l’impression d’amincir le cou et comprend parfois au centre un motif décoratif (40 à 50 cm ou 16 à 20 po) Matinée : doit tomber à la naissance du décolleté (55 à 66 cm ou 22 à 26 po) Opéra : doit tomber à la hauteur du sternum (70 à 90 cm ou 28 à 36 po) Sautoir : peut être utilisé pour faire plusieurs tours de cou à des longueurs différentes (un mètre et plus ou 40 po) Collier en chute ou dégradé : collier dont la grosseur des perles diminue du centre vers l’arrière Collier uniforme : collier fait de perles identiques

Nous remercions l'AQUEGEM dont les membres ont rédigé ce document avec professionnalisme, ainsi que madame Carmen Rivet, gemmologue.

La Corporation des bijoutiers du Québec, fondée en 1952, est un organisme à but non lucratif qui regroupe bijoutiers, horlogers, gemmologistes, joailliers, fabricants et importateurs. Mise sur pied pour promouvoir ses membres et défendre leurs intérêts, la Corporation s’active également à faciliter les échanges, les démarches et les occasions d'affaires de ses membres détaillants, grossistes, manufacturiers et fournisseurs du secteur de la bijouterie. Ainsi, accroître leur compétence et leur habilité, et établir un forum leur permettant d’échanger sur des sujets d’intérêt commun figurent parmi les objectifs de la Corporation. De plus, la Corporation des bijoutiers du Québec s’efforce de promouvoir l’industrie auprès du grand public et à lui garantir l’intégrité des bijoutiers membres. En effet, les activités de la Corporation visent non seulement l’intérêt de ses membres, mais également les intérêts des consommateurs pour qui les bijoux constituent un alliage de beauté et de création, soulignant souvent les grandes étapes de la vie et représentant parfois un investissement considérable. Pour nous rejoindre : Tél. : 514 485-3333 • Téléc. : 450 649-8984

www.cbq.qc.ca


Ce que vous devez savoir sur les perles

Qu’est-ce qu’une perle? Aujourd’hui, les perles que l’on retrouve dans les bijouteries sont des perles dites « de culture ». La perle de culture est produite par un mollusque perlier (une huître ou une moule). Elle est constituée de ce que l’on appelle la nacre perlière, composée de milliers de minces couches de cristaux d’aragonite retenus dans la conchyoline et de l’eau. Ces couches se déposent sur un corps étranger inséré par l’homme dans un mollusque qui restera dans l’eau pour une durée de six à dix mois, parfois même trois ans. Cette technique de culture de la perle a vu le jour au Japon au début du XXe siècle.

Les critères de sélection des perles La beauté d’une perle réside avant tout dans son lustre, c’est-à-dire dans sa capacité de refléter la lumière comme un miroir. Placez-vous près d’une source lumineuse, faites rouler les perles entre vos doigts et observez le contraste entre les zones foncées et les zones plus claires. Plus le contraste est marqué, plus les perles sont de qualité. Un autre critère de beauté et de valeur est la qualité de la surface de la perle. Plus elle est lisse, moins elle présente d’imperfections, telles que craquelures, boursouflures et veinures, et plus beau est son aspect. L’épaisseur de la nacre est également à considérer. En effet, c’est elle qui garantit la longévité d’un collier de perles. Évitez les colliers d’apparence crayeuse, blanchâtre et mate, car ils ont très peu de nacre.

La couleur des perles La couleur des perles dépend principalement du mollusque perlier utilisé. Certaines variétés produisent certaines couleurs. Les eaux dans lesquelles baignent les mollusques perliers (chaude, froide, douce ou salée), tout comme les sels minéraux et les planctons dont ils se nourrissent, sont des facteurs déterminants, car ils ont une incidence directe sur la couleur de la nacre.

Les multiples couleurs de base des perles sont les premières couleurs que capte notre œil : blanc, rose pâle, crème, jaune ou doré, gris et noir. Parfois, une couleur complémentaire (bleu, vert, rose, argent, aubergine, pistache, etc.) vient enrichir la couleur de base. Pour vous assurer de l’origine de la couleur, posez des questions à votre bijoutier. En effet, la couleur peut ne pas être le produit d’un processus naturel, mais plutôt le résultat d’une coloration ou d’un traitement. Toutefois, le choix de la couleur d’un collier de perles demeure un choix personnel. Fiez-vous donc à vos goûts et à votre instinct. Sachez, cependant, que certaines couleurs à la mode sont momentanément à l’origine de coûts plus élevés.

Les différentes formes de perles

plus grosse espèce d’huîtres : la pinctada maxima. Ces perles, dont le diamètre varie de 10 à 16 mm et peut atteindre jusqu’à 24 mm, et dont la culture s’étale sur une période d’un an et demi à deux ans, sont blanches, argentées ou dorées et sont à l’heure actuelle les plus chères et les plus convoitées. Les perles de Tahiti : La plus grosse partie de la production mondiale de ces perles, dites perles noires, provient de la Polynésie française. Ces perles, de couleur foncée aux nuances variées, proviennent des huîtres pinctada margaritifera, connues sous l’appellation de huîtres à lèvres noires. Leur grosseur varie de 9 à 15 mm. Apparues sur le marché dans les années quatre-vingt, elles sont de plus en plus appréciées et leur exportation ne cesse de croître.

La perle peut prendre des formes infiniment diverses. Chaque mollusque, quel qu’il soit, crée sa propre œuvre d’art. Toutefois, les progrès sont parfois étonnants dans ce domaine et les formes et les couleurs que prendront les perles dans l’avenir risquent tout autant de nous surprendre. Il y a : • la perle ronde • la perle semi-ronde • la perle semi-baroque (ovale, drop ou poire, bouton, cerclée) • la perle baroque (perle aux formes de fantaisie)

Les perles d’eau douce : Le principal producteur de perles d’eau douce est la Chine. Les États-Unis viennent loin derrière. Cette culture débuta dans les années soixante avec les perles de riz. Depuis, les Chinois n’ont cessé d’améliorer leur produit et leur production pour devenir un producteur de premier plan à l’échelle mondiale. La culture se fait dans des moules et chaque moule peut produire 30 à 50 perles à la fois. Les mollusques peuvent être réutilisés jusqu'à trois fois. C’est dans ces perles que nous retrouvons la plus grande gamme de formes et de couleurs possibles.

Les différentes sortes de perles

Les perles blister : Les perles blister sont une sorte de boursouflure plus ou moins ronde attachée à la coquille même du mollusque. Elles sont de couleurs et de formes variables, et sont surtout utilisées en bijouterie dans la fabrication de broches et de pendentifs.

Les perles Akoya : Elles sont cultivées dans une eau salée à l’inté-

rieur d’une huître pinctada fucata. Elles sont généralement d’une grosseur de 4 à 7 mm. Leur culture est faite essentiellement au Japon, où elle a été grandement affectée par la pollution, et dans une moindre proportion en Chine. Ces perles, habituellement de couleur blanche ou crème et de forme ronde à semi-ronde, sont de plus en plus dispendieuses sur le marché. Les perles des mers du sud : Elles proviennent essentiellement de l’Australie. On les cultive également en Indonésie, en Birmanie et aux Philippines, dans une eau chaude et salée et à l’intérieur de la

Les perles Mabé : Il s’agit de perles blister auxquelles on a retiré le noyau pour n’en garder que la calotte de nacre. Cette calotte est ensuite remplie d’un matériau destiné à la solidifier. On dit de ces perles qu’elles sont assemblées. Elles peuvent être de formes et de couleurs différentes. Cependant, on doit leur porter une attention particulière, car elles restent relativement fragiles.

Les perles Keshi : Ces perles de nacre pure peuvent être d’une

longueur de 3 à 10 mm. De forme complètement baroque, elles sont considérées comme un sous-produit de la culture des perles. Les perles Keshi, les plus répandues sur le marché, sont issues de la culture des perles de Tahiti et des perles Akoya.

L’entretien de vos perles Les perles sont des gemmes et, à ce titre, méritent toute votre attention. En effet, leur matière exige des précautions particulières. Évitez donc tout contact avec la laque à cheveux, les parfums, les produits de beauté et surtout les produits chimiques, car ils pourraient leur faire perdre leur lustre. Ne portez pas vos perles à la piscine. Nettoyez-les délicatement avec un chiffon de coton doux légèrement humide. Manipulez-les avec soin et rangez-les à l’écart de vos autres bijoux. N’attendez pas que le fil soit sale, usé ou jauni avant de faire réenfiler vos perles par votre bijoutier. Non seulement votre bijou ne sera pas très joli, mais de plus, vous pourriez le perdre.

Lorsque vous choisissez vos perles... Le choix d’un bijou reste bien personnel et les cadeaux sont souvent le résultat de coups de cœur. Prenez donc le temps d’examiner les perles et de poser les bonnes questions au bijoutier. Dans un collier de qualité, l’assortiment des perles doit être parfait et leur assemblage ne doit pas varier de façon frappante dans la forme, la couleur, le diamètre et la qualité de la nacre. Par ailleurs, les boucles d’oreilles doivent être assorties au collier. Tenez compte de l’usage que vous ferez de votre bijou. Pensez au rapport qualité-prix et demandez si vous pouvez l’essayer. Précisez vos besoins et n’hésitez pas à poser des questions à votre bijoutier. Les réponses que vous obtiendrez démontreront ses connaissances, son professionnalisme et la qualité de ses services après-vente.


Ce que vous devez savoir sur les perles

Qu’est-ce qu’une perle? Aujourd’hui, les perles que l’on retrouve dans les bijouteries sont des perles dites « de culture ». La perle de culture est produite par un mollusque perlier (une huître ou une moule). Elle est constituée de ce que l’on appelle la nacre perlière, composée de milliers de minces couches de cristaux d’aragonite retenus dans la conchyoline et de l’eau. Ces couches se déposent sur un corps étranger inséré par l’homme dans un mollusque qui restera dans l’eau pour une durée de six à dix mois, parfois même trois ans. Cette technique de culture de la perle a vu le jour au Japon au début du XXe siècle.

Les critères de sélection des perles La beauté d’une perle réside avant tout dans son lustre, c’est-à-dire dans sa capacité de refléter la lumière comme un miroir. Placez-vous près d’une source lumineuse, faites rouler les perles entre vos doigts et observez le contraste entre les zones foncées et les zones plus claires. Plus le contraste est marqué, plus les perles sont de qualité. Un autre critère de beauté et de valeur est la qualité de la surface de la perle. Plus elle est lisse, moins elle présente d’imperfections, telles que craquelures, boursouflures et veinures, et plus beau est son aspect. L’épaisseur de la nacre est également à considérer. En effet, c’est elle qui garantit la longévité d’un collier de perles. Évitez les colliers d’apparence crayeuse, blanchâtre et mate, car ils ont très peu de nacre.

La couleur des perles La couleur des perles dépend principalement du mollusque perlier utilisé. Certaines variétés produisent certaines couleurs. Les eaux dans lesquelles baignent les mollusques perliers (chaude, froide, douce ou salée), tout comme les sels minéraux et les planctons dont ils se nourrissent, sont des facteurs déterminants, car ils ont une incidence directe sur la couleur de la nacre.

Les multiples couleurs de base des perles sont les premières couleurs que capte notre œil : blanc, rose pâle, crème, jaune ou doré, gris et noir. Parfois, une couleur complémentaire (bleu, vert, rose, argent, aubergine, pistache, etc.) vient enrichir la couleur de base. Pour vous assurer de l’origine de la couleur, posez des questions à votre bijoutier. En effet, la couleur peut ne pas être le produit d’un processus naturel, mais plutôt le résultat d’une coloration ou d’un traitement. Toutefois, le choix de la couleur d’un collier de perles demeure un choix personnel. Fiez-vous donc à vos goûts et à votre instinct. Sachez, cependant, que certaines couleurs à la mode sont momentanément à l’origine de coûts plus élevés.

Les différentes formes de perles

plus grosse espèce d’huîtres : la pinctada maxima. Ces perles, dont le diamètre varie de 10 à 16 mm et peut atteindre jusqu’à 24 mm, et dont la culture s’étale sur une période d’un an et demi à deux ans, sont blanches, argentées ou dorées et sont à l’heure actuelle les plus chères et les plus convoitées. Les perles de Tahiti : La plus grosse partie de la production mondiale de ces perles, dites perles noires, provient de la Polynésie française. Ces perles, de couleur foncée aux nuances variées, proviennent des huîtres pinctada margaritifera, connues sous l’appellation de huîtres à lèvres noires. Leur grosseur varie de 9 à 15 mm. Apparues sur le marché dans les années quatre-vingt, elles sont de plus en plus appréciées et leur exportation ne cesse de croître.

La perle peut prendre des formes infiniment diverses. Chaque mollusque, quel qu’il soit, crée sa propre œuvre d’art. Toutefois, les progrès sont parfois étonnants dans ce domaine et les formes et les couleurs que prendront les perles dans l’avenir risquent tout autant de nous surprendre. Il y a : • la perle ronde • la perle semi-ronde • la perle semi-baroque (ovale, drop ou poire, bouton, cerclée) • la perle baroque (perle aux formes de fantaisie)

Les perles d’eau douce : Le principal producteur de perles d’eau douce est la Chine. Les États-Unis viennent loin derrière. Cette culture débuta dans les années soixante avec les perles de riz. Depuis, les Chinois n’ont cessé d’améliorer leur produit et leur production pour devenir un producteur de premier plan à l’échelle mondiale. La culture se fait dans des moules et chaque moule peut produire 30 à 50 perles à la fois. Les mollusques peuvent être réutilisés jusqu'à trois fois. C’est dans ces perles que nous retrouvons la plus grande gamme de formes et de couleurs possibles.

Les différentes sortes de perles

Les perles blister : Les perles blister sont une sorte de boursouflure plus ou moins ronde attachée à la coquille même du mollusque. Elles sont de couleurs et de formes variables, et sont surtout utilisées en bijouterie dans la fabrication de broches et de pendentifs.

Les perles Akoya : Elles sont cultivées dans une eau salée à l’inté-

rieur d’une huître pinctada fucata. Elles sont généralement d’une grosseur de 4 à 7 mm. Leur culture est faite essentiellement au Japon, où elle a été grandement affectée par la pollution, et dans une moindre proportion en Chine. Ces perles, habituellement de couleur blanche ou crème et de forme ronde à semi-ronde, sont de plus en plus dispendieuses sur le marché. Les perles des mers du sud : Elles proviennent essentiellement de l’Australie. On les cultive également en Indonésie, en Birmanie et aux Philippines, dans une eau chaude et salée et à l’intérieur de la

Les perles Mabé : Il s’agit de perles blister auxquelles on a retiré le noyau pour n’en garder que la calotte de nacre. Cette calotte est ensuite remplie d’un matériau destiné à la solidifier. On dit de ces perles qu’elles sont assemblées. Elles peuvent être de formes et de couleurs différentes. Cependant, on doit leur porter une attention particulière, car elles restent relativement fragiles.

Les perles Keshi : Ces perles de nacre pure peuvent être d’une

longueur de 3 à 10 mm. De forme complètement baroque, elles sont considérées comme un sous-produit de la culture des perles. Les perles Keshi, les plus répandues sur le marché, sont issues de la culture des perles de Tahiti et des perles Akoya.

L’entretien de vos perles Les perles sont des gemmes et, à ce titre, méritent toute votre attention. En effet, leur matière exige des précautions particulières. Évitez donc tout contact avec la laque à cheveux, les parfums, les produits de beauté et surtout les produits chimiques, car ils pourraient leur faire perdre leur lustre. Ne portez pas vos perles à la piscine. Nettoyez-les délicatement avec un chiffon de coton doux légèrement humide. Manipulez-les avec soin et rangez-les à l’écart de vos autres bijoux. N’attendez pas que le fil soit sale, usé ou jauni avant de faire réenfiler vos perles par votre bijoutier. Non seulement votre bijou ne sera pas très joli, mais de plus, vous pourriez le perdre.

Lorsque vous choisissez vos perles... Le choix d’un bijou reste bien personnel et les cadeaux sont souvent le résultat de coups de cœur. Prenez donc le temps d’examiner les perles et de poser les bonnes questions au bijoutier. Dans un collier de qualité, l’assortiment des perles doit être parfait et leur assemblage ne doit pas varier de façon frappante dans la forme, la couleur, le diamètre et la qualité de la nacre. Par ailleurs, les boucles d’oreilles doivent être assorties au collier. Tenez compte de l’usage que vous ferez de votre bijou. Pensez au rapport qualité-prix et demandez si vous pouvez l’essayer. Précisez vos besoins et n’hésitez pas à poser des questions à votre bijoutier. Les réponses que vous obtiendrez démontreront ses connaissances, son professionnalisme et la qualité de ses services après-vente.


Ce que vous devez savoir sur les perles

Qu’est-ce qu’une perle? Aujourd’hui, les perles que l’on retrouve dans les bijouteries sont des perles dites « de culture ». La perle de culture est produite par un mollusque perlier (une huître ou une moule). Elle est constituée de ce que l’on appelle la nacre perlière, composée de milliers de minces couches de cristaux d’aragonite retenus dans la conchyoline et de l’eau. Ces couches se déposent sur un corps étranger inséré par l’homme dans un mollusque qui restera dans l’eau pour une durée de six à dix mois, parfois même trois ans. Cette technique de culture de la perle a vu le jour au Japon au début du XXe siècle.

Les critères de sélection des perles La beauté d’une perle réside avant tout dans son lustre, c’est-à-dire dans sa capacité de refléter la lumière comme un miroir. Placez-vous près d’une source lumineuse, faites rouler les perles entre vos doigts et observez le contraste entre les zones foncées et les zones plus claires. Plus le contraste est marqué, plus les perles sont de qualité. Un autre critère de beauté et de valeur est la qualité de la surface de la perle. Plus elle est lisse, moins elle présente d’imperfections, telles que craquelures, boursouflures et veinures, et plus beau est son aspect. L’épaisseur de la nacre est également à considérer. En effet, c’est elle qui garantit la longévité d’un collier de perles. Évitez les colliers d’apparence crayeuse, blanchâtre et mate, car ils ont très peu de nacre.

La couleur des perles La couleur des perles dépend principalement du mollusque perlier utilisé. Certaines variétés produisent certaines couleurs. Les eaux dans lesquelles baignent les mollusques perliers (chaude, froide, douce ou salée), tout comme les sels minéraux et les planctons dont ils se nourrissent, sont des facteurs déterminants, car ils ont une incidence directe sur la couleur de la nacre.

Les multiples couleurs de base des perles sont les premières couleurs que capte notre œil : blanc, rose pâle, crème, jaune ou doré, gris et noir. Parfois, une couleur complémentaire (bleu, vert, rose, argent, aubergine, pistache, etc.) vient enrichir la couleur de base. Pour vous assurer de l’origine de la couleur, posez des questions à votre bijoutier. En effet, la couleur peut ne pas être le produit d’un processus naturel, mais plutôt le résultat d’une coloration ou d’un traitement. Toutefois, le choix de la couleur d’un collier de perles demeure un choix personnel. Fiez-vous donc à vos goûts et à votre instinct. Sachez, cependant, que certaines couleurs à la mode sont momentanément à l’origine de coûts plus élevés.

Les différentes formes de perles

plus grosse espèce d’huîtres : la pinctada maxima. Ces perles, dont le diamètre varie de 10 à 16 mm et peut atteindre jusqu’à 24 mm, et dont la culture s’étale sur une période d’un an et demi à deux ans, sont blanches, argentées ou dorées et sont à l’heure actuelle les plus chères et les plus convoitées. Les perles de Tahiti : La plus grosse partie de la production mondiale de ces perles, dites perles noires, provient de la Polynésie française. Ces perles, de couleur foncée aux nuances variées, proviennent des huîtres pinctada margaritifera, connues sous l’appellation de huîtres à lèvres noires. Leur grosseur varie de 9 à 15 mm. Apparues sur le marché dans les années quatre-vingt, elles sont de plus en plus appréciées et leur exportation ne cesse de croître.

La perle peut prendre des formes infiniment diverses. Chaque mollusque, quel qu’il soit, crée sa propre œuvre d’art. Toutefois, les progrès sont parfois étonnants dans ce domaine et les formes et les couleurs que prendront les perles dans l’avenir risquent tout autant de nous surprendre. Il y a : • la perle ronde • la perle semi-ronde • la perle semi-baroque (ovale, drop ou poire, bouton, cerclée) • la perle baroque (perle aux formes de fantaisie)

Les perles d’eau douce : Le principal producteur de perles d’eau douce est la Chine. Les États-Unis viennent loin derrière. Cette culture débuta dans les années soixante avec les perles de riz. Depuis, les Chinois n’ont cessé d’améliorer leur produit et leur production pour devenir un producteur de premier plan à l’échelle mondiale. La culture se fait dans des moules et chaque moule peut produire 30 à 50 perles à la fois. Les mollusques peuvent être réutilisés jusqu'à trois fois. C’est dans ces perles que nous retrouvons la plus grande gamme de formes et de couleurs possibles.

Les différentes sortes de perles

Les perles blister : Les perles blister sont une sorte de boursouflure plus ou moins ronde attachée à la coquille même du mollusque. Elles sont de couleurs et de formes variables, et sont surtout utilisées en bijouterie dans la fabrication de broches et de pendentifs.

Les perles Akoya : Elles sont cultivées dans une eau salée à l’inté-

rieur d’une huître pinctada fucata. Elles sont généralement d’une grosseur de 4 à 7 mm. Leur culture est faite essentiellement au Japon, où elle a été grandement affectée par la pollution, et dans une moindre proportion en Chine. Ces perles, habituellement de couleur blanche ou crème et de forme ronde à semi-ronde, sont de plus en plus dispendieuses sur le marché. Les perles des mers du sud : Elles proviennent essentiellement de l’Australie. On les cultive également en Indonésie, en Birmanie et aux Philippines, dans une eau chaude et salée et à l’intérieur de la

Les perles Mabé : Il s’agit de perles blister auxquelles on a retiré le noyau pour n’en garder que la calotte de nacre. Cette calotte est ensuite remplie d’un matériau destiné à la solidifier. On dit de ces perles qu’elles sont assemblées. Elles peuvent être de formes et de couleurs différentes. Cependant, on doit leur porter une attention particulière, car elles restent relativement fragiles.

Les perles Keshi : Ces perles de nacre pure peuvent être d’une

longueur de 3 à 10 mm. De forme complètement baroque, elles sont considérées comme un sous-produit de la culture des perles. Les perles Keshi, les plus répandues sur le marché, sont issues de la culture des perles de Tahiti et des perles Akoya.

L’entretien de vos perles Les perles sont des gemmes et, à ce titre, méritent toute votre attention. En effet, leur matière exige des précautions particulières. Évitez donc tout contact avec la laque à cheveux, les parfums, les produits de beauté et surtout les produits chimiques, car ils pourraient leur faire perdre leur lustre. Ne portez pas vos perles à la piscine. Nettoyez-les délicatement avec un chiffon de coton doux légèrement humide. Manipulez-les avec soin et rangez-les à l’écart de vos autres bijoux. N’attendez pas que le fil soit sale, usé ou jauni avant de faire réenfiler vos perles par votre bijoutier. Non seulement votre bijou ne sera pas très joli, mais de plus, vous pourriez le perdre.

Lorsque vous choisissez vos perles... Le choix d’un bijou reste bien personnel et les cadeaux sont souvent le résultat de coups de cœur. Prenez donc le temps d’examiner les perles et de poser les bonnes questions au bijoutier. Dans un collier de qualité, l’assortiment des perles doit être parfait et leur assemblage ne doit pas varier de façon frappante dans la forme, la couleur, le diamètre et la qualité de la nacre. Par ailleurs, les boucles d’oreilles doivent être assorties au collier. Tenez compte de l’usage que vous ferez de votre bijou. Pensez au rapport qualité-prix et demandez si vous pouvez l’essayer. Précisez vos besoins et n’hésitez pas à poser des questions à votre bijoutier. Les réponses que vous obtiendrez démontreront ses connaissances, son professionnalisme et la qualité de ses services après-vente.


Ce que vous devez savoir sur les perles

Qu’est-ce qu’une perle? Aujourd’hui, les perles que l’on retrouve dans les bijouteries sont des perles dites « de culture ». La perle de culture est produite par un mollusque perlier (une huître ou une moule). Elle est constituée de ce que l’on appelle la nacre perlière, composée de milliers de minces couches de cristaux d’aragonite retenus dans la conchyoline et de l’eau. Ces couches se déposent sur un corps étranger inséré par l’homme dans un mollusque qui restera dans l’eau pour une durée de six à dix mois, parfois même trois ans. Cette technique de culture de la perle a vu le jour au Japon au début du XXe siècle.

Les critères de sélection des perles La beauté d’une perle réside avant tout dans son lustre, c’est-à-dire dans sa capacité de refléter la lumière comme un miroir. Placez-vous près d’une source lumineuse, faites rouler les perles entre vos doigts et observez le contraste entre les zones foncées et les zones plus claires. Plus le contraste est marqué, plus les perles sont de qualité. Un autre critère de beauté et de valeur est la qualité de la surface de la perle. Plus elle est lisse, moins elle présente d’imperfections, telles que craquelures, boursouflures et veinures, et plus beau est son aspect. L’épaisseur de la nacre est également à considérer. En effet, c’est elle qui garantit la longévité d’un collier de perles. Évitez les colliers d’apparence crayeuse, blanchâtre et mate, car ils ont très peu de nacre.

La couleur des perles La couleur des perles dépend principalement du mollusque perlier utilisé. Certaines variétés produisent certaines couleurs. Les eaux dans lesquelles baignent les mollusques perliers (chaude, froide, douce ou salée), tout comme les sels minéraux et les planctons dont ils se nourrissent, sont des facteurs déterminants, car ils ont une incidence directe sur la couleur de la nacre.

Les multiples couleurs de base des perles sont les premières couleurs que capte notre œil : blanc, rose pâle, crème, jaune ou doré, gris et noir. Parfois, une couleur complémentaire (bleu, vert, rose, argent, aubergine, pistache, etc.) vient enrichir la couleur de base. Pour vous assurer de l’origine de la couleur, posez des questions à votre bijoutier. En effet, la couleur peut ne pas être le produit d’un processus naturel, mais plutôt le résultat d’une coloration ou d’un traitement. Toutefois, le choix de la couleur d’un collier de perles demeure un choix personnel. Fiez-vous donc à vos goûts et à votre instinct. Sachez, cependant, que certaines couleurs à la mode sont momentanément à l’origine de coûts plus élevés.

Les différentes formes de perles

plus grosse espèce d’huîtres : la pinctada maxima. Ces perles, dont le diamètre varie de 10 à 16 mm et peut atteindre jusqu’à 24 mm, et dont la culture s’étale sur une période d’un an et demi à deux ans, sont blanches, argentées ou dorées et sont à l’heure actuelle les plus chères et les plus convoitées. Les perles de Tahiti : La plus grosse partie de la production mondiale de ces perles, dites perles noires, provient de la Polynésie française. Ces perles, de couleur foncée aux nuances variées, proviennent des huîtres pinctada margaritifera, connues sous l’appellation de huîtres à lèvres noires. Leur grosseur varie de 9 à 15 mm. Apparues sur le marché dans les années quatre-vingt, elles sont de plus en plus appréciées et leur exportation ne cesse de croître.

La perle peut prendre des formes infiniment diverses. Chaque mollusque, quel qu’il soit, crée sa propre œuvre d’art. Toutefois, les progrès sont parfois étonnants dans ce domaine et les formes et les couleurs que prendront les perles dans l’avenir risquent tout autant de nous surprendre. Il y a : • la perle ronde • la perle semi-ronde • la perle semi-baroque (ovale, drop ou poire, bouton, cerclée) • la perle baroque (perle aux formes de fantaisie)

Les perles d’eau douce : Le principal producteur de perles d’eau douce est la Chine. Les États-Unis viennent loin derrière. Cette culture débuta dans les années soixante avec les perles de riz. Depuis, les Chinois n’ont cessé d’améliorer leur produit et leur production pour devenir un producteur de premier plan à l’échelle mondiale. La culture se fait dans des moules et chaque moule peut produire 30 à 50 perles à la fois. Les mollusques peuvent être réutilisés jusqu'à trois fois. C’est dans ces perles que nous retrouvons la plus grande gamme de formes et de couleurs possibles.

Les différentes sortes de perles

Les perles blister : Les perles blister sont une sorte de boursouflure plus ou moins ronde attachée à la coquille même du mollusque. Elles sont de couleurs et de formes variables, et sont surtout utilisées en bijouterie dans la fabrication de broches et de pendentifs.

Les perles Akoya : Elles sont cultivées dans une eau salée à l’inté-

rieur d’une huître pinctada fucata. Elles sont généralement d’une grosseur de 4 à 7 mm. Leur culture est faite essentiellement au Japon, où elle a été grandement affectée par la pollution, et dans une moindre proportion en Chine. Ces perles, habituellement de couleur blanche ou crème et de forme ronde à semi-ronde, sont de plus en plus dispendieuses sur le marché. Les perles des mers du sud : Elles proviennent essentiellement de l’Australie. On les cultive également en Indonésie, en Birmanie et aux Philippines, dans une eau chaude et salée et à l’intérieur de la

Les perles Mabé : Il s’agit de perles blister auxquelles on a retiré le noyau pour n’en garder que la calotte de nacre. Cette calotte est ensuite remplie d’un matériau destiné à la solidifier. On dit de ces perles qu’elles sont assemblées. Elles peuvent être de formes et de couleurs différentes. Cependant, on doit leur porter une attention particulière, car elles restent relativement fragiles.

Les perles Keshi : Ces perles de nacre pure peuvent être d’une

longueur de 3 à 10 mm. De forme complètement baroque, elles sont considérées comme un sous-produit de la culture des perles. Les perles Keshi, les plus répandues sur le marché, sont issues de la culture des perles de Tahiti et des perles Akoya.

L’entretien de vos perles Les perles sont des gemmes et, à ce titre, méritent toute votre attention. En effet, leur matière exige des précautions particulières. Évitez donc tout contact avec la laque à cheveux, les parfums, les produits de beauté et surtout les produits chimiques, car ils pourraient leur faire perdre leur lustre. Ne portez pas vos perles à la piscine. Nettoyez-les délicatement avec un chiffon de coton doux légèrement humide. Manipulez-les avec soin et rangez-les à l’écart de vos autres bijoux. N’attendez pas que le fil soit sale, usé ou jauni avant de faire réenfiler vos perles par votre bijoutier. Non seulement votre bijou ne sera pas très joli, mais de plus, vous pourriez le perdre.

Lorsque vous choisissez vos perles... Le choix d’un bijou reste bien personnel et les cadeaux sont souvent le résultat de coups de cœur. Prenez donc le temps d’examiner les perles et de poser les bonnes questions au bijoutier. Dans un collier de qualité, l’assortiment des perles doit être parfait et leur assemblage ne doit pas varier de façon frappante dans la forme, la couleur, le diamètre et la qualité de la nacre. Par ailleurs, les boucles d’oreilles doivent être assorties au collier. Tenez compte de l’usage que vous ferez de votre bijou. Pensez au rapport qualité-prix et demandez si vous pouvez l’essayer. Précisez vos besoins et n’hésitez pas à poser des questions à votre bijoutier. Les réponses que vous obtiendrez démontreront ses connaissances, son professionnalisme et la qualité de ses services après-vente.


Les

Ce qu'il faut savoir

Terminologie

L’ESPAGNE et ses imitations

Choker ou tour de cou : collier qui repose à la base du cou; aussi appelé collier de chien (dog collar) lorsqu’il comprend plusieurs rangs (35 à 40 cm ou 14 à 16 po)

On retrouve sur le marché des imitations de perles de toutes sortes. Les perles de Majorque, Majorica, Madreperla, Cristali ou Orquidea, sont toutes des perles fabriquées en usine à l’Île de Majorque (Mallorca en espagnol), la plus grande des Iles Baléares en Espagne. À partir d’un noyau de verre, une pâte cuisinée par un mélange chimique de polymères relevé d’écaille de poisson en fait une des plus belles simili perles. Elles n’ont cependant que peu de valeur, celle du bijou qu’elles composent qui est généralement plaqué or. On le classe parmi les bijoux de costume. Notez qu’on utilise pour ces perles les termes « simili » ou « imitation ». Ce ne sont pas des perles « synthétiques » puisque leur composition chimique, ainsi que leurs propriétés physiques et optiques ne sont pas les mêmes que celles des perles cultivées. Malheureusement, les compagnies qui distribuent ces simili perles utilisent dans leurs publicités des tournures de phrases choisies pour induire les consommateurs en erreur. « Un secret de la mer Méditerranée…On cultive dans la mer chaude de la Méditerranée un secret unique au monde… Authentiques perles de Majorque » Sachez que seul le secret est cultivé, non pas les perles! Les usines qui les fabriquent sont peut-être situées à un endroit de rêve, mais les fabriques n’ont rien de semblable à une ferme perlière. Les offrir en cadeau… c’est tout comme si vous offriez un bouquet de fleurs artificielles! Pratique, mais dénudé de sentiments. Blanches ou noires, mêmes les profanes peuvent facilement les distinguer des perles de cultures en les glissant sous la dent. Les vraies perles, dont la surface est calcaire, sont rugueuses sous la dent et vous feront ‘frissonner’, alors que toutes les imitations glissent… comme du plastique. Ce test est encore infaillible en 2009.

perles z Pour un achat judicieux, réfléchi et de qualité!

Princesse : peut donner l’impression d’amincir le cou et comprend parfois au centre un motif décoratif (40 à 50 cm ou 16 à 20 po) Matinée : doit tomber à la naissance du décolleté (55 à 66 cm ou 22 à 26 po) Opéra : doit tomber à la hauteur du sternum (70 à 90 cm ou 28 à 36 po) Sautoir : peut être utilisé pour faire plusieurs tours de cou à des longueurs différentes (un mètre et plus ou 40 po) Collier en chute ou dégradé : collier dont la grosseur des perles diminue du centre vers l’arrière Collier uniforme : collier fait de perles identiques

Nous remercions l'AQUEGEM dont les membres ont rédigé ce document avec professionnalisme, ainsi que madame Carmen Rivet, gemmologue.

La Corporation des bijoutiers du Québec, fondée en 1952, est un organisme à but non lucratif qui regroupe bijoutiers, horlogers, gemmologistes, joailliers, fabricants et importateurs. Mise sur pied pour promouvoir ses membres et défendre leurs intérêts, la Corporation s’active également à faciliter les échanges, les démarches et les occasions d'affaires de ses membres détaillants, grossistes, manufacturiers et fournisseurs du secteur de la bijouterie. Ainsi, accroître leur compétence et leur habilité, et établir un forum leur permettant d’échanger sur des sujets d’intérêt commun figurent parmi les objectifs de la Corporation. De plus, la Corporation des bijoutiers du Québec s’efforce de promouvoir l’industrie auprès du grand public et à lui garantir l’intégrité des bijoutiers membres. En effet, les activités de la Corporation visent non seulement l’intérêt de ses membres, mais également les intérêts des consommateurs pour qui les bijoux constituent un alliage de beauté et de création, soulignant souvent les grandes étapes de la vie et représentant parfois un investissement considérable. Pour nous rejoindre : Tél. : 514 485-3333 • Téléc. : 450 649-8984

www.cbq.qc.ca


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Choker ou tour de cou : collier qui repose à la base du cou; aussi appelé collier de chien (dog collar) lorsqu’il comprend plusieurs rangs (35 à 40 cm ou 14 à 16 po)

On retrouve sur le marché des imitations de perles de toutes sortes. Les perles de Majorque, Majorica, Madreperla, Cristali ou Orquidea, sont toutes des perles fabriquées en usine à l’Île de Majorque (Mallorca en espagnol), la plus grande des Iles Baléares en Espagne. À partir d’un noyau de verre, une pâte cuisinée par un mélange chimique de polymères relevé d’écaille de poisson en fait une des plus belles simili perles. Elles n’ont cependant que peu de valeur, celle du bijou qu’elles composent qui est généralement plaqué or. On le classe parmi les bijoux de costume. Notez qu’on utilise pour ces perles les termes « simili » ou « imitation ». Ce ne sont pas des perles « synthétiques » puisque leur composition chimique, ainsi que leurs propriétés physiques et optiques ne sont pas les mêmes que celles des perles cultivées. Malheureusement, les compagnies qui distribuent ces simili perles utilisent dans leurs publicités des tournures de phrases choisies pour induire les consommateurs en erreur. « Un secret de la mer Méditerranée…On cultive dans la mer chaude de la Méditerranée un secret unique au monde… Authentiques perles de Majorque » Sachez que seul le secret est cultivé, non pas les perles! Les usines qui les fabriquent sont peut-être situées à un endroit de rêve, mais les fabriques n’ont rien de semblable à une ferme perlière. Les offrir en cadeau… c’est tout comme si vous offriez un bouquet de fleurs artificielles! Pratique, mais dénudé de sentiments. Blanches ou noires, mêmes les profanes peuvent facilement les distinguer des perles de cultures en les glissant sous la dent. Les vraies perles, dont la surface est calcaire, sont rugueuses sous la dent et vous feront ‘frissonner’, alors que toutes les imitations glissent… comme du plastique. Ce test est encore infaillible en 2009.

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Princesse : peut donner l’impression d’amincir le cou et comprend parfois au centre un motif décoratif (40 à 50 cm ou 16 à 20 po) Matinée : doit tomber à la naissance du décolleté (55 à 66 cm ou 22 à 26 po) Opéra : doit tomber à la hauteur du sternum (70 à 90 cm ou 28 à 36 po) Sautoir : peut être utilisé pour faire plusieurs tours de cou à des longueurs différentes (un mètre et plus ou 40 po) Collier en chute ou dégradé : collier dont la grosseur des perles diminue du centre vers l’arrière Collier uniforme : collier fait de perles identiques

Nous remercions l'AQUEGEM dont les membres ont rédigé ce document avec professionnalisme, ainsi que madame Carmen Rivet, gemmologue.

La Corporation des bijoutiers du Québec, fondée en 1952, est un organisme à but non lucratif qui regroupe bijoutiers, horlogers, gemmologistes, joailliers, fabricants et importateurs. Mise sur pied pour promouvoir ses membres et défendre leurs intérêts, la Corporation s’active également à faciliter les échanges, les démarches et les occasions d'affaires de ses membres détaillants, grossistes, manufacturiers et fournisseurs du secteur de la bijouterie. Ainsi, accroître leur compétence et leur habilité, et établir un forum leur permettant d’échanger sur des sujets d’intérêt commun figurent parmi les objectifs de la Corporation. De plus, la Corporation des bijoutiers du Québec s’efforce de promouvoir l’industrie auprès du grand public et à lui garantir l’intégrité des bijoutiers membres. En effet, les activités de la Corporation visent non seulement l’intérêt de ses membres, mais également les intérêts des consommateurs pour qui les bijoux constituent un alliage de beauté et de création, soulignant souvent les grandes étapes de la vie et représentant parfois un investissement considérable. Pour nous rejoindre : Tél. : 514 485-3333 • Téléc. : 450 649-8984

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On retrouve sur le marché des imitations de perles de toutes sortes. Les perles de Majorque, Majorica, Madreperla, Cristali ou Orquidea, sont toutes des perles fabriquées en usine à l’Île de Majorque (Mallorca en espagnol), la plus grande des Iles Baléares en Espagne. À partir d’un noyau de verre, une pâte cuisinée par un mélange chimique de polymères relevé d’écaille de poisson en fait une des plus belles simili perles. Elles n’ont cependant que peu de valeur, celle du bijou qu’elles composent qui est généralement plaqué or. On le classe parmi les bijoux de costume. Notez qu’on utilise pour ces perles les termes « simili » ou « imitation ». Ce ne sont pas des perles « synthétiques » puisque leur composition chimique, ainsi que leurs propriétés physiques et optiques ne sont pas les mêmes que celles des perles cultivées. Malheureusement, les compagnies qui distribuent ces simili perles utilisent dans leurs publicités des tournures de phrases choisies pour induire les consommateurs en erreur. « Un secret de la mer Méditerranée…On cultive dans la mer chaude de la Méditerranée un secret unique au monde… Authentiques perles de Majorque » Sachez que seul le secret est cultivé, non pas les perles! Les usines qui les fabriquent sont peut-être situées à un endroit de rêve, mais les fabriques n’ont rien de semblable à une ferme perlière. Les offrir en cadeau… c’est tout comme si vous offriez un bouquet de fleurs artificielles! Pratique, mais dénudé de sentiments. Blanches ou noires, mêmes les profanes peuvent facilement les distinguer des perles de cultures en les glissant sous la dent. Les vraies perles, dont la surface est calcaire, sont rugueuses sous la dent et vous feront ‘frissonner’, alors que toutes les imitations glissent… comme du plastique. Ce test est encore infaillible en 2009.

perles z Pour un achat judicieux, réfléchi et de qualité!

Princesse : peut donner l’impression d’amincir le cou et comprend parfois au centre un motif décoratif (40 à 50 cm ou 16 à 20 po) Matinée : doit tomber à la naissance du décolleté (55 à 66 cm ou 22 à 26 po) Opéra : doit tomber à la hauteur du sternum (70 à 90 cm ou 28 à 36 po) Sautoir : peut être utilisé pour faire plusieurs tours de cou à des longueurs différentes (un mètre et plus ou 40 po) Collier en chute ou dégradé : collier dont la grosseur des perles diminue du centre vers l’arrière Collier uniforme : collier fait de perles identiques

Nous remercions l'AQUEGEM dont les membres ont rédigé ce document avec professionnalisme, ainsi que madame Carmen Rivet, gemmologue.

La Corporation des bijoutiers du Québec, fondée en 1952, est un organisme à but non lucratif qui regroupe bijoutiers, horlogers, gemmologistes, joailliers, fabricants et importateurs. Mise sur pied pour promouvoir ses membres et défendre leurs intérêts, la Corporation s’active également à faciliter les échanges, les démarches et les occasions d'affaires de ses membres détaillants, grossistes, manufacturiers et fournisseurs du secteur de la bijouterie. Ainsi, accroître leur compétence et leur habilité, et établir un forum leur permettant d’échanger sur des sujets d’intérêt commun figurent parmi les objectifs de la Corporation. De plus, la Corporation des bijoutiers du Québec s’efforce de promouvoir l’industrie auprès du grand public et à lui garantir l’intégrité des bijoutiers membres. En effet, les activités de la Corporation visent non seulement l’intérêt de ses membres, mais également les intérêts des consommateurs pour qui les bijoux constituent un alliage de beauté et de création, soulignant souvent les grandes étapes de la vie et représentant parfois un investissement considérable. Pour nous rejoindre : Tél. : 514 485-3333 • Téléc. : 450 649-8984

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