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15 Generation-Trail Un voyage au Pays du Trail
Août - Septembre 2012
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Patrick Bringer et Thierry Breuil
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XR MISSION
“Puisque je m’entraîne sur des terrains variés,
je souhaite disposer d’une chaussure qui combine l’efficacité et la légèreté d’une chaussure de route avec l’accroche et la protection d’une chaussure de trail.” – Jonathan Wyatt deux participations aux Jeux Olympiques et 6 fois Champion du Monde de Course de Montagne
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Sommair 4 12 ns 18 ri c E s e d il ra T d n Gra ésubie 28 V in rt a M t S e d l a Kilomètre Vertic nc 34 la B tn o M u d n o th Mara oup 42 Sur les traces du L Fiz 50 s e d r u o T a u h c e Qu La 6000 D 56 ses 66 u re rt a h C s e d il a T Grand Duc llenge 70 a h C n o y n a C n o rd Ve 76 Trail du Sancerre lle 82 e n n io it tr u n e rg a ch
GR20 u d rd o c re le u tt ba Emilie Lecomte a n Chorier e li Ju e d s e c a tr s Sur le
Dossier : La prise
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88 94 100 104
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Emilie Lecomte, Team Trail Quechua a battu le record du GR20 fĂŠminin en 41h22
le 22 juin 2012
Interview
Emilie Lecomte
« La Corse est peut-être le premier endroit, et Dieu sait si j’en ai fréquenté, où j’ai eu envie de me poser. [...] C’est à mon avis une des plus belles îles du monde. Il y a, ça va de soi, des îles qui peuvent rivaliser avec elle, dans le Pacifique notamment, mais aucune ne cumule autant de beautés, autant de différences. » Nicolas Hulot. La Corse hérissée de plus de 120 sommets dépassant les 2000m est souvent appelé l’île de Beauté et le GR20 est souvent qualifié de sentier le plus difficile d’Europe. C’est 180km de montagne et plus de 12 000m de dénivelé positif et Emilie Lecomte vient de battre le record féminin sur ce parcours dans un temps de 41h22’ (ancien record détenu par Stéphanie Samper : 50h52’) Avant d’atttaquer l’Ultra-Trail du Mont-Blanc fin août puis le Grand Raid de la Réunion en octobre (qu’elle a déjà gagné en 2009), retour avec Emilie sur ce record du GR20, sur ses motivations… sur sa vision du Trail ! Génération-Trail : Raconte-nous un peu tes débuts. Qu’est-ce qui t’a motivé à te lancer il y a 4 ans seulement dans le sport et le trail ? Emilie : J’ai commencé le trail en 2009. Le Raid de la Réunion était mon premier ultra. J’ai découvert le sport grâce à mon conjoint. Avant 2007 je faisais un peu de vélo. Quand j’ai commencé le vélo il y a 12 ans je me suis très vite épris pour les efforts de longue durée et pour le mode aventure. Et en 2007, je découvre le Raid Multisports et cette dimension de dépassement de soi. Cela a été une révélation de découvrir un sens à la vie. J’ai découvert un univers beaucoup plus riche que celui qui nous fait nourrir. J’ai une activité commerciale et c’est un peu les mêmes notions que dans le sport de compétition. Il faut beaucoup bosser pour arriver très haut. Aujourd’hui je trouve plus de valeurs dans le sport que dans le monde du travail – des valeurs simples comme partager des émotions et des exploits. Génération-Trail : Tu as couru ton premier ultra en 2009, Le Grand Raid de la Réunion, que tu as gagné seulement 2 ans après tes débuts. Comment as-tu géré cette course ? Emilie : Je peux le comparer à ce que je viens de vivre sur la Corse. Le Raid de la Réunion est une course qui me faisait rêver – le dépaysement,
l’île… Je me suis projetée dans cette course 2 ans avant de prendre le départ. J’imaginais que c’était ce pourquoi je me suis mise au trail. Il s’est trouvé que le jour de la course tout s’est bien déroulé, aussi bien sur le plan physique que sur le plan de la gestion de la course – j’ai eu beaucoup de plaisir à faire cette course. Et tous ces éléments positifs m’ont emmené vers cette victoire. C’est exactement ce qui s’est passé sur la Corse. Je connaissais le tracé du GR20 – c’est quelque chose que j’avais en tête depuis longtemps et tout s’est bien emboîté. J’ai éprouvé beaucoup de plaisir de début à la fin ! Génération-Trail : Pourquoi ce défi du GR20 ? Emilie : C’est une longue histoire. Il y a 12 ans je ne faisais pas de sport. J’ai découvert le GR20 en mode randonnée. Je me sentais bien là-bas. J’ai trouvé cela magnifique. Le fait d’être un peu sur une autre planète était comme un retour aux sources. Aussi parce que c’est un parcours authentique, c’est le plus dur en Europe. J’y suis retournée le faire en 5 jours et ça m’a paru comme une évidence de le faire en non-stop. Ce que je suis venue chercher, c’était le défi sportif contre moi-même – une envie perso de se défier – là je me battais contre un chrono. Est-ce que j’étais capable d’enchaîner 180km avec 12 000m D+ ? Ce qui le différencie avec une course classique, c’est aussi la notion de partage avec toute une équipe qui m’a suivi pour me permettre de décrocher ce record. C’est des milliards d’émotions en accéléré. Je ne suis pas venue chercher une récompense. Je voulais une petite équipe familiale très proche et qu’on puisse vivre à 100 à l’heure et s’en souvenir pendant un long moment. Génération-Trail : Comment t’es-tu préparée au record du GR20 ? Emilie : Une préparation classique pour une course de montagne. Ce qui compte sur ce genre de course, c’est surtout la gestion de la course. Il faut une bonne mixture de préparation physique et gestion de la course pour réussir. Génération-Trail : Sur le parcours, tu courais avec Sébastien Talotti, quel a été le rôle «du lièvre» ou «meneur d’allure» ? Emilie : Les suiveurs n’ont pas toujours été des lièvres, voire quasiment pas, vu qu’ils étaient derrière moi. Sébastien était comme un ange
gardien pour moi – à me donner des conseils, un rôle de protecteur. C’est bien plus important que de donner du rythme car c’est moi qui vais le réguler. Génération-Trail : Tu as été beaucoup assistée et soutenue par ta Dream Team MTC. Parlesnous un peu de cette équipe ? Emilie : C’est ma Dream Team de cœur. Je voulais une petite équipe très intime, des gens à qui je pouvais faire confiance. Au cœur de l’assistance j’avais mon chéri Franck, ma maman et puis des amis du MTC. Je les ai rencontrés en 2009 sur le GR20. Ça été un amour immédiat et on est devenu de très bons amis et là, on a pu écrire quelque chose sur ce même sentier. Ils ont fait un énorme boulot, avant, pendant et après. Pour me ravitailler, ils avaient des sacs super lourds de 12kg, ils ont pris sur le temps de travail pour venir m’aider. Ils n’ont pas dormi – ils se sont énormément investis ! Génération-Trail : Franck ton «chéri» a été très présent sur les ravitos , il y en avait 8, est-ce que cela a été difficile de calculer les temps de passage et d’avoir accès aux ravitos ? Quel a été son rôle à lui ? Emilie : J’ai déterminé les ravitos et les temps de passage par rapport à un road-book. Ce qui est difficile pour l’assistance c’est de pouvoir s’adapter quand il y a de l’avance ou du retard vu qu’il n’y a pas de réseau mobile sur le GR20 ou très peu. Ils se sont inquiétés quand j’avais un peu de retard et quand il y a eu de l’avance il a fallu que toute la chaîne derrière réadapte ses heures de passage. Il faut avoir des gens qui percutent très vite. Franck assurait 6 postes sur 8 accessibles par la route et son rôle était d’assurer ce tampon d’adaptation. La clé de la réussite c’est que tout soit pensé à l’avance. Je ne pouvais pas leur demander d’être disponible s’ils ne pouvaient pas compter sur moi pour l’organisation. Génération-Trail : As-tu été très soutenue par les personnel des refuges et la population locale ? Emilie : J’ai eu un excellent accueil de tous les gardiens de refuges et des Corses qui ont soutenu le projet. Ils ont ouvert leur cœur et leurs refuges.
Génération-Trail : Tu es partie le jeudi matin à 4 heures du matin et arrivée vendredi soir à 21.30, comment as-tu géré la course de nuit vu que le parcours est très accidenté et comporte souvent des traversées sur des dalles et des crêtes, des éboulis et des descentes rocheuses ? Emilie : La nuit, ce n’est pas plus difficile. En fait je préfère la nuit. On est beaucoup plus à l’affût du bruit et des éléments. On avait de bonnes frontales et j’étais bien accompagnée par des pompiers qui étaient mandatés par la Fédération Française de Montagne sur la partie technique de nuit. Génération-Trail : Quelles ont été les principales difficultés de ce parcours et de ce défi ? Emilie : Au réveil après ma pause de 15 minutes à Vizzavonne. Il était 3 heures du matin et j’ai eu du mal à reprendre mon rythme. Puis, juste avant l’arrivée sur le Col de Bavelle où on a eu très très chaud. C’était en plein soleil – une vraie fournaise. Les dalles renvoyaient une chaleur monstrueuse. Génération-Trail : Ta maman est venue avec toi en Corse, cela a été un plus pour toi sur le parcours ? Emilie : Je tenais à ce qu’elle soit là. C’est un soutien moral qui est capital. Génération-Trail : C’est très touchant de lire ton blog ou tu laisses la plume à ta maman et elle dit de toi : « Emilie est toute en exagération, dans le manque comme dans l’excès d’énergie de volonté d’entêtement de pugnacité mais aussi d’attention, d’amour de partage ». Plein de compliments à ton égard, on sent qu’elle est à 100% derrière toi. Emilie : Elle l’a écrit à chaud. Elle laisse plus parler son cœur à l’écrit qu’à l’oral. J’ai vraiment senti beaucoup de fierté de sa part et c’est énorme de voir l’amour qu’elle peut me porter. Même si elle a peur pour moi elle soutient tous mes projets même les plus dingues. Génération-Trail : Est-ce difficile de concilier la vie professionnelle et l’entraînement ? Emilie : C’est très très dur. Un projet comme ça demande du temps, aussi bien dans l’idée du projet que dans la préparation physique. C’est très difficile de s’investir dans les deux. Je travaille à temps plein en tant que commerciale.
Génération-Trail : Comptes-tu retourner en Corse pour essayer d’améliorer ton record ? Emilie : Pas pour l’instant – pourquoi pas une prochaine fois ? J’ai tellement de projets en tête et de défis sportifs. Génération-Trail : Comment vois-tu ton avenir dans ce sport ? Emilie : J’aimerais bien qu’il y ait une plus belle reconnaissance de notre sport tant au niveau national qu’au niveau de la Fédération. Aujourd’hui on voit des sports comme le foot récompensé démesurément. Si on devait comparer l’investissement que cela représente, je trouve que notre sport n’est pas suffisamment reconnu et c’est un des rares qui véhiculent des valeurs importantes auprès des jeunes. Génération-Trail : Il y a t-il d’autres défis que tu souhaites relever dans les années à venir ? Emilie : Plein !! Je pratique aussi des Raids MultiSports, VTT et vélo de route.
Génération-Trail : Des athlètes qui te servent de modèle ? Emilie : Ce que j’aime, c’est l’état d’esprit de l’athlète. Myriam Lamare (Boxe) et j’ai longtemps été impressionnée par Corinne Favre – un icône pour moi. Et Dawa Sherpa, non pas parce qu’il fait parti du Team Quechua mais pour sa façon de voir les choses. Génération-Trail : As-tu des conseils à donner à d’autres jeunes femmes qui souhaiteraient se lancer dans un défi pareil ? Emilie : De ne pas hésiter – ce qui nous fait rêver nous fait avancer. Il ne faut pas avoir peur de se lancer dans un projet. Mentalement les femmes sont conçues pour durer et résister. C’est notre force qui permet de compenser la différence avec les hommes qui sont plus puissants physiquement.
Texte et photos : Niandi Carmont
"Quand je cours, j’ai besoin d’un éQuipement adapté : mes lunettes sont légères et elles tiennent bien sur mon visage, c’est ce Qui me donne cette sensation de liberté." - Kilian jornet - triple vainQueur utmb®
photographié par damien rosso
Trail® de Paris
2011
PROTECTION
Vainqueur Eco
Aurélia Truel
SAVEUR
Pêche SAVEUR
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= Goût sucré en bouche.
= Goû Goût léger en bouche.
Vainqueur 6666
Sylvain Couchaud
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SUR LES TRACES DE JULIEN A 31 ans, JULIEN CHORIER de Saint Thibaud de Couz en Savoie continue sa moisson de victoires. Le vainqueur du Grand Raid de la Réunion et de l’Hardrock Hundred Endurance Run en 2011 ajoute le Japon et l’Allemagne à son palmarès. Retour avec Julien sur ses deux derniers succès avant de partir fin août sur l’Ultra-Trail du Mont-Blanc où il fera figure de grand favori.
CHORIER - TEAM SALOMON !
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SUR LES TRACES DE JULIEN
CHORIER - TEAM SALOMON !
Victoire sur le Salomon Zugspitz Ultratrail en Allemagne 100km et 5600m D+ « Ma récupération après le Mont-Fuji me semblait bonne et j’étais confiant. Je me suis reposé et j’ai fait quelques sorties pour reprendre un peu de rythme. Je n’avais jamais disputé d’ultra trail en Allemagne et ne connaissais pas bien cette région. J’avais juste eu l’occasion l’an passé d’effleurer cette partie des Alpes les premiers jours de la Transalpine. Sur le Salomon Zugspitz Ultratrail, je savais qu’il fallait être vigilant et que j’allais avoir des passages difficiles sur ce tracé très exigeant et technique avec quatre grosses ascensions. »
Julien Chorier, a fait la course seul en tête dès le 5ème kilomètre, au train. « J’aurais bien aimé être longtemps avec un petit groupe mais je n’aime pas courir sur un rythme qui n’est pas le mien. » « J’ai déjà vécu cette situation sur la Hardrock où j’étais déjà devant après 10 ou 15 km sur les 160 à parcourir. L’avantage est de pouvoir choisir son allure en fonction de la forme et de l’envie du moment et l’inconvénient de risquer de trop ralentir. Jamais, je n’ai connu mon avance. Je ne l’ai apprise qu’à l’arrivée et c’est préférable d’ailleurs. Cela permet de ne pas se relâcher à l’idée que le deuxième puisse être juste derrière. Pendant ces heures en solitaire j’ai beaucoup pensé à ma famille et à ce que l’on allait faire à mon retour. J’ai apprécié aussi les magnifiques paysages de cette région qui mérite vraiment d’être découverte avec par exemple le passage sur deux cols magnifiques, qui faisaient penser à de la haute montagne alors qu’ils culminaient juste à 2000 m d’altitude. J’ai ressenti un coup de mou vers le 20ème km et sur les 15 derniers qui sont toujours difficiles. L’organisation très pro a su créer un bel événement. Je suis fier et heureux d’être l’un des vainqueurs.»
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MAINTENANT PLACE POUR LUI À L’UTRA-TRAIL DU MONT-BLANC FIN AOÛT À CHAMONIX !
Texte : Génération-Trail / Robert Goin Photos : Salomon/Stephan R Gripmaster
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Victoire sur l’Ultra-Trail Mont Fuji au Japon - 156km et 8530m D+ « Le parcours de la course offrait une énorme diversité avec beaucoup de route. Le secteur entre le kilomètre 100 et le kilomètre 130 est le plus dur que j’ai fait à ce jour. Très technique et très raide, il cumulait une succession de 11 montées-descentes. La météo a été parfaite avec un temps clair mais pas trop chaud, juste zéro degré dans la nuit de vendredi à samedi. Sur les 40 premiers kilomètres on a alterné en tête avec Adam Campbell, lui plus à l’aise en montée, moi en descente. J’ai pris le large dans une zone technique et j’ai creusé progressivement l’écart. Ma plus belle image sur le parcours a été la vue du lever du soleil, à côté du mont Fuji. Moment le plus difficile les 6 derniers kilomètres sur un chemin pavé tout plat. Le trail est très suivi au Japon et l’ambiance était du coup un peu comme à la Réunion. Au final, je finis fatigué mais surtout très heureux de cette victoire. »
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Grand Trail des Ecrins
Ecrins nt o s u o n s r u e r u o c les ek-end offert un wes s t n e m e s i d n o Ă reb
Grand Trail des Ecrins
C’est assurément l’étape la plus difficile du chalenge des Trails de Provence qui s’est déroulée le week-end du 23 et 24 juin dans le pays des Ecrins. Organisé par l’office du tourisme du pays des Ecrins et dirigé par Patrick Michel, le GTE propose de parcourir 80 km et 4500 mètres de dénivelé positifs sur 2 manches, à travers 7 communes du territoire du pays des Ecrins. Les organisateurs étaient souriants ce samedi 23 juin à 9h30 au départ de la première étape du Grand Trail des Ecrins. Cette 5ème édition affichait complet avec 300 dossards attribués, et un grand beau temps pour ces 2 journées.
Sur cette 8ème manche du challenge des Trails de Provence, les coureurs nous ont offert un week-end à rebondissements qui a permis à Laurent BEUZEBOC (Team Ultracimes GAP) de «rafler» la mise devant Guillaume LE NORMAND (Team QUECHUA). Cyril OLLAGNIER (Team Esprit Course Avignon) n’a pu conserver la pôle position acquise la veille.
Chez les filles, Delphine ROUX (Embrun) monte sur la 1ère marche du podium devant Marina PLAVAN (Italie) et Karen COURCELLE (Marseille Trail Club).
Ecrins Les enfants ont aussi eu droit Ă leur course
EXPLICATIONS : La première étape du samedi, partait de l’Argentière la Bessée avec ses 3 cols (Aiguille, Lauzes et La Pousterle). Une étape quelque peu « rabotée » de 3 km pour éviter un aigle qui nichait sur le passage initialement prévu. Cyril OLLAGNIER fort d’une excellente préparation triathlon a remporté aisément cette étape en 3h49’ à l’arrivée sur Vallouise, le camp de base. Il devance Hervé GIRAUD-SAUVEUR (LAFUMAGAP) à 3 minutes 11, Laurent BEUZEBOC (Team Ultracimes GAP) à 5 minutes et 41 secondes. Guillaume LE NORMAND à 9 minutes 28 complétait ce tableau d’honneur. Delphine ROUX (EMBRUN) se classait première féminine en 4h42’35 devant Sandra MARTIN (Altec Sport- Vaucluse) en délicatesse avec une blessure mal soignée à 5 minutes et Agnès HERVE (Paris) à 12 minutes. En soirée, un repas champêtre en musique était proposé aux 240 rescapés, avant une nuit de récupération pour attaquer le lendemain, dès 8 h, la seconde étape du dimanche.
Grand Trail des Ecrins
Direction le Pelvoux Le 2ème parcours du dimanche plus aérien allait permettre aux participants d’atteindre le toit du trail par le col de Vallouise à 2600 m d’altitude après avoir gravi une bonne trentaine de kms, au départ de Vallouise, par les Vigneaux, Bouchier et St Martin par la Trancoulette en faisant le grand tour du Montbrison. Dans la descente vers Pelvoux, les trailers ont pu apprécier le panorama extraordinaire des montagnes des Ecrins, l’Ailefroide, la barre, le Pelvoux... Dès le départ, nos 4 mousquetaires de la veille allaient se retrouver. Avec un Guillaume LE NORMAND surmotivé, mettant le feu au poudre à mi-parcours dans la partie dure du Col de Vallouise avec à ses basques un Laurent BEUZEBOC qui ne lâchera jamais
prise. Cyril OLLAGNIER et Hervé GIRAUDSAUVEUR ne pourront suivre le rythme imposé par les 2 compères qui jouent les premiers rôles d’ailleurs sur le challenge. L’arrivée à Vallouise par la rive droite du Gyr après 40 km et 2400 mètres d’ascension voyait donc l’arrivée au bout de 3h52 minutes et 37 secondes d’effort de notre duo du jour avec un écart tel que le classement du Grand Trail des Ecrins allait se trouver bouleverser. Cyril OLLAGNIER terminait 3ème du jour à 13 minutes 51 seconde et Hervé GIRAUD-SAUVEUR à 17 minutes 7 secondes. Même si le suspens n’a pas été aussi intense chez les filles, cette 2ème journée a créé son lot de surprises. Si Delphine ROUX a confirmé sa victoire de la veille en 4 h49 minute
Texte : Philippe EXPOSITO Photos : Roguer VAn Rijn / OTPE
des Ecrins
et 4 secondes, le classement général s’en est trouvé remanié avec l’abandon d’Agnès HERVE et le désistement sur blessure de Sandra MARTIN. Et ce sont tout de même 200 courageux qui ont pu venir à bout de cette formidable épreuve à l’issue d’un week-end réussi grâce à la qualité de l’organisation qui a contribué à cette ambiance conviviale mais aussi à la météo qui cette année a permis aux participants de profiter de ce merveilleux paysage.
Grand Trail
Guillaume Le Normand et Laurent Beuzeboc
© Photos : Bernard Marchal
Kilomètre vertical de St Martin Vésubie
Au départ de ce contre la montre ascentionnel de moins de 5 km pour 1 150 m de dénivelé, trois coureurs partaient avec le statut de favoris : Sylvain Camus, Raphael Grisel et Renaud Cadière
La manifestation a de plus servi d’inauguration à la station de trail de St Martin Vésubie.
Kilomètre vertical de St Martin Vésubie
La première édition du kilomètre vertical de St Martin Vésubie, organisée avec brio le 23 juin dernier par le Conseil Général des Alpes-Maritimes, la commission des courses hors stades 06 et la fédération Française d’athlétisme, a comblé un manque qui subsistait dans ce département où le trail est extrêmement développé sur tous les autres formats de courses. La manifestation a de plus servi d’inauguration à la station de trail de St Martin Vésubie. Au départ de ce contre la montre ascentionnel de moins de 5 km pour 1 150 m de dénivelé, trois coureurs partaient avec le statut de favoris : Sylvain Camus du Team Garmin (vainqueur de l’ultra trail des Balcons d’Azur et de l’oxygen challenge 2012…), Raphael Grisel du team Maxi Race (3ème de l’ultra trail des Balcons d’Azur, vainqueur de la première manche nationale de vertical race dont ce km vertical était également une étape, 10ème de la diagonale des fous…), et Renaud Cadière de l’AS Monaco Triathlon (vainqueur du trail des Maures 21 km, du trail des Alpes-Maritimes 53 km, de l’ascension du Mont Chauve…). Le premier à s’élancer, Stéphane Giordanengo (The North Face - Courir à Peillon), agent du Conseil général, a réalisé un temps de référence de 51’42. Celui-ci n’aura tenu que jusqu’au départ de Sylvain Camus, qui en 48’37, devait rester en haut du classement un bon moment. Il résistait même aux chronos canons de Cadière (50’16) et Fred Gayol de l’ASPTT Nice (49’57), en grande forme actuellement.
Parti en dernière position, Grisel devait dominer l’épreuve sans partage, avec une montée réalisée en 45’04. Il s’impose très largement, avec plus de 3’30 sur son dauphin, Sylvain Camus. Chez les dames, Valérie Raybaud (1h00’53) s’adjuge la victoire devant Fanny Mazella (1h04’21) de l’ASPTT Nice et Isabelle Donadey (1h07’06). La manifestation, qui comptait également pour le challenge Trail Nature 06 chapeauté par le Conseil général, en tant que manche bonus dans toutes les catégories (découverte, nature et trail), a en outre proposé une course enfants et de nombreuses animations tout au long de la journée (randos, atelier test form et sport, prêt de vélos électrique, marche nordique, handi-trail en joëlette, bus info-santé du CG06…). La station de trail offre quant à elle de multiples moyens d’entrainements : des parcours « stade de trail » (boucle seuil court et long, km vertical, atelier côte et piste), et des parcours de « rando trail » (13 parcours balisés, pour un total de 270 km). De nombreux élus étaient présents pour l’occasion, et notamment Monsieur Eric Ciotti, président du Conseil général des Alpes-Maritimes. Informations sur le site : www.stationdetrail.com/-Station-de-Trailde-la-Vesubie-.html
Texte : Stéphane GIORDANENGO / CG06 Photos : Olivier Brero, CG06
Les Alpes-Maritimes ont dÊsormais leur kilomètre vertical !
MARATHON du Mont-Blanc
Kilian Jornet et Maude Mathys s’offrent la 10ème édition !
Y A l’heure du départ des averses étaient annoncées, mais une fois de plus comme pour chacune des précédentes éditions, ce 10ème marathon du Mont-Blanc s’est élancé sous un ciel suffisamment dégagé pour découvrir le formidable paysage. Avec une température en baisse, les conditions idéales étaient réunies pour battre tous les records...
Dès les premières minutes la course est partie sur un rythme d’enfer. Au km 5, un premier groupe de 6 mène : Yoan Meudec, Thomas Owens, Raymond Fontaine, Grégory Vollet, Tofol Castaner et Kilian Jornet, suivi de près par 2 autres plus petits groupes. On retrouve les mêmes au Km 13,38 sans aucune trace de fatigue sur les visages. Ce n’est qu’à partir de la première grande montée vers le col des Posettes (+ 940m) que le groupe de tête s’est scindé laissant les espagnols Kilian Jornet et Tofol Castaner avec une petite avance. Mais la course est définitivement jouée : Kilian passe la ligne en 3h38’24’’, Tofol suit à 7 minutes et 31 secondes. Kilian compte 14 mn d’avance par rapport au temps de référence établit en 2011 de Pierre Yves Rey. Phénoménal !
Y
Descente infernale
MARATHON du Mont-Blanc
lanc Kilian confie : « On a fait la course ensemble avec Tofol, j’ai juste mis un peu plus de punch dans la montée à la Flégère. J’ai fait un bon temps parce que le rythme de la tête était très bon et les conditions excellentes ».
Maude Mathys
Sylvia Serafini
Grégory Vollet (FR) est troisième, faisant lui aussi une formidable course. Ils sont 6 à avoir fini sous le temps du record de 2011 de Pierre-Yves Rey (CH) de 3h56’. A noter que le podium est 100% aux couleurs Salomon. Le trio de tête chez les femmes était formé par Sylvia Serafini (Italie), Maude Mathys (Suisse) et Maud Giraud (France). Maude Mathys a gagné la première place entre Trélechamp et Vallorcine, laissant derrière elle jusqu’à l’arrivée Sylvia et Maud. « Jusqu’à la fin j’avais peur que Sylvia revienne. Le parcours, assez roulant pour moi, m’a convenu. Je suis d’autant plus satisfaite que je me suis décidée tardivement » déclare Maude Mathys qui pour sa première participation s’offre le temps de 4h28’17’’ battant le record de 4h39’36’ détenu par Stéphanie Jimenez (2011). Une première victoire dans le milieu de Trail pour Maude plus habituée aux podiums du KM Vertical : Elle a gagné le KM Vertical de la Fully 2011 en 38’24’’. Vers midi la pluie est venue jouer les troublefêtes pour le reste du peloton sans entamer le succès du week-end. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine avec encore des nouveautés : la vallée de Chamonix Mont -Blanc annonce sa candidature pour les Skyrunner World Series en 2013 pour le Km Vertical et le Marathon mais également pour le Skyrunning World Championship 2014.
Texte : Infocîmes Photo : Jmk Consult / Gaetan Haugeard
MARATHON du Mont-Blanc
Y
Greg Vollet
K
Y Kilian Jornet
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66 KM DU GÉVAUDAN
relAiS 3_coUreUrS rANDo 26 KM
© Arnaud FRICH
22 Sept 2012
AU pUy eN VelAy
Solo 66_47_26 KM
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SUR LES TRACES DU LOUP : UNE ÉDITION RECORD !
SUR LES TRACES DU LOUP : UNE ÉDITION RECORD !
Des trailers venus de toute la France et même d’Italie, d’Allemagne ou du Danemark pour tenter de dompter le loup sur un parcours de 17km ou de 33km.
1500 participants à la Villeaux-Clercs dans le Loir-etCher le 30 juin 2012, le record de participants a été pulvérisé. La 4ème édition « Sur les Traces du Loup » s’est donc courue « à guichet fermé ». Des trailers venus de toute la France et même d’Italie, d’Allemagne ou du Danemark pour tenter de dompter le loup sur un parcours de 17km ou de 33km. Car cette course est bien une fête, avec de nombreuses animations qui s’enrichissent à chaque édition et un barbecue géant avant le feu d’artifice final après la course. Une fois « la meute » partie dans les sous-bois, c’est une centaine de jeunes qui se sont élancés sur une boucle de 800 mètres à parcourir trois fois pour les plus grands. Ils auront tous leur médaille et leur boisson à l’arrivée. Après un peu plus d’une heure de course, c’est Matthieu Scalliet qui franchit en leader la ligne d’arrivée. Il boucle le 17km en 1 h 09’ avec une bonne minute d’avance sur le Vendômois Michel Mahoudeau qui souffle la deuxième place à Franck Maréchal de Rueil. Dix minutes plus tard, c’est la première féminine, Marie-Laure Wietska de Chaingy, qui passe en tête la ligne d’arrivée.
SUR LES TRACES DU LOUP : UNE ÉDITION RECORD ! Après 2h10’ de course Régis Leroux de Pontaut-Combault doit se frayer un chemin parmi les derniers concurrents des 17 km pour franchir la ligne en facile vainqueur des 33 km. Et comme sur les 17 km, le second est aussi Loir-et-Chérien, Mickael Dide, du club Génération Trail Blois, qui arrivera avec près de 8 minutes de retard sur le vainqueur : « Je ne m’étais pas beaucoup avant la course, j’avais bien récupéré et j’étais à l’aise sur ce parcours mais Régis Leroux était intouchable ». La Roannaise Adeline Roche a fait sensation, en s’imposant chez les filles mais en prenant au passage une magnifique cinquième place au scratch. Une fois tous les concurrents arrivés, c’était place à la fête autour du barbecue géant ! Texte : Génération-Trail Photos : Organisation Traces du Loup
des Fiz desTour Fiz QUECHUA
Encore un succès !
Dimanche 29 juillet, pour la 4ème édition, 2 parcours étaient proposés : le Quechua Tour des Fiz, 64 km avec 5300 m de dénivelé, une course permettant de découvrir l’intégralité du Tour des Fiz et ses 9 refuges et le P’tit Tour des Fiz, 30 km avec 2400 m de dénivelé. Sur le grand parcours, le départ était prévu à 5h mais du fait d’une météo capricieuse, la course a été modifiée : le passage à Grenairon a été supprimé. Les 150 coureurs se sont finalement élancés à 5h30 pour environ 55 km et 4300 m de dénivelé : un moment intense avec pour l’occasion un envol de lanternes thaïlandaises. Sur le P’tit Tour des Fiz, 416 traileurs étaient présents au départ à 8h. Chez les hommes, Arnaud Lejeune fait la différence en franchissant la ligne d’arrivée du Quechua Tour des Fiz en 6h45min, suivi de Patrick Bohard et Franck Vulliez. Chez les femmes, Marlène Cugnet l’emporte en 8h22min devant Christine Cheneval et Nathalie Wurry. Manu Ranchin, entraîneur du Chamonix Mont Blanc Marathon et Christel Dewalle remportent pour la 2ème année consécutive le P’tit Tour des Fiz en respectivement 3h28min et 3h58min. Les 2ème et 3ème chez les hommes sont Sylvère Pruvost et Régis Durand, chez les femmes : Juliette Benedicto et Caroline Chavero.
cié é r p p a , s i o elle f s, v e u g o a s n y e a n p u s , ts ont uté de a n e e r b r a u l c , n s o r c Les arcou p 2 s e d reux é u t e i l c a i h n c h c s e è t r la ours. il t c e r u a c p c a ’ u l d t g e le balisage it réservé tout au lon qui leur éta ée Cette journ ion ! t o m é n e e fut rich
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Tour des Fiz dX Fiz QUECHUA A Plaine-Joux, lieu d’arrivée et de départ des 2 parcours, la Journée du Camp de Base a battu son plein. L’occasion de faire découvrir au grand public toutes les activités praticables l’été à Passy et de se positionner comme le Camp de Base des Loisirs Nature : Camp de Base de l’escalade, de la rando, du vol libre… Le public a pu s’initier à de nombreuses activités GRATUITES (ou presque) et ENCADREES par des professionnels de Passy : SMS game, cani-rando, VTT, découvertes culturelles et natures, via ferrata ou encore du parapente ! Tout pour s’amuser à Passy ! L’initiation à la slackline, une activité dans l’air du temps, a été une réelle découverte et a conquis le public. Le spectacle des Zyganimes, les vélos rigolos, a enchanté petits et grands. Enfin le Mini-trail a connu un record de participants ! Cette journée a été une réussite : - Un trail qui s’affirme avec des coureurs émerveillés qui nous font vibrer, - Un public ravi, des stands animés et conviviaux, des activités sur tous les stands ! - Un site exceptionnel face au Mont-Blanc, - Près de 100 bénévoles investis sans lesquels rien ne serait possible !
Texte : Office de Tourisme de Passy Photos : Alex Kauder
edition en juillet 2013 a Passy Plaine-Joux !
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CCC®
© Yosuke KASHIWAKURA
ésope création chamonix esope@esope.eu
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27 août – 2 septembre 2012 www.ultratrailmb.com
La 6000 D
Une édition 2012 très arrosée !
La 6000 D
La 6000D :
1140 trailers au départ de la 23ème édition de la 6000D, les participants ont eu droit pour la première fois à Aime à un départ sous la pluie. Et la météo qui s’est aggravée au fil des heures avec du vent et des ondées orageuses a obligé les organisateurs pour des raisons de sécurité à annuler le très redouté passage sur le glacier.
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Sébastien Cam
La 6000 D
La 6000 Course mythique et première en son genre à l’époque, la 6000D reste un défi pour la plupart des trailers.
D Mais même sans fouler le glacier, la course a été rude au regard des conditions météorologiques. Course mythique et première en son genre à l’époque, la 6000D reste un défi pour la plupart des trailers. Au programme de cette édition 2012, un dénivelé positif de 3800m (au lieu de 4000m) pour un parcours total d’environ 55km (au lieu de 60km). Un tracé qui a emmené les coureurs du village de Aime en vallée, au col de la Chiaupe à 2492m d’altitude pour redescendre ensuite à travers la forêt des Frasses, les villages des Coches et de Montchavin en finissant le long de l’Isère.
La 6000 D
Dès le départ, Patrick Bringer du Team Sigvaris Trail se place dans le groupe de tête aux côtés de Fabien Antolinos, Thierry Breuil et Sylvain Court. Les trailers se suivent dans un mouchoir de poche à chaque point de contrôle. Jusqu’au Lac du Carroley, les 4 coureurs se sont taquinés. Patrick Bringer prend alors la tête seul de la course devant Sylvain Court et Fabien Antolinos. Avec 4 minutes d’avance à l’arrivée, Patrick Bringer franchi la ligne après 4h 39mm 19sec de course. « Je suis content, c’est une belle classique, j’en ai toujours entendu parler et ça fait plaisir de la gagner ! Le départ a été assez rapide et j’ai rapidement compris avec cette météo que nous n’irions pas au glacier. » Sur la course féminine, c’est Maud Gobert du Team adidas, déjà vainqueur en 2010 qui monte sur la première marche du podium avec un temps de 5h28mm 53sec. « Les conditions ne m’ont pas dérangées, je m’étais bien couverte. Le fait d’avoir dévié le passage au glacier enlève une grosse difficulté. Je voulais battre mon record mais ce n’est que partie remise. Je fais ça vraiment par plaisir, je m’entraîne et fais le nécessaire.» Stéphanie Duc (VE0 2000 La Plagne) quant à elle, se laisse distancer au fil du temps et prend la deuxième place en 5h 39mm 20sec. Fanny Frechinet complète le podium avec un temps de 6h 08mm 50sec. Le Trail des 2 Lacs (22km) : Sébastien Fayolle et Nathalie Vasseur s’imposent ! Tentant de se réchauffer en applaudissant les 3 premiers coureurs de la 6000D qui passaient à Plagne Bellecôte et après un départ différé de 15 minutes par les organisateurs jonglant avec des conditions météorologiques difficiles, les sportifs se sont élancés pour ce Trail des 2 Lacs battant un nouveau record de participations.
Sur la course féminine, c’est Maud Gobert du Team adidas, déjà vainqueur en 2010 qui monte sur la première marche du podium avec un temps de 5h28mm 53sec.
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Après 1 heure 47 minutes et 48 secondes de course, le local Sébastien Fayolle (VEO2000 La Plagne) a franchi la ligne d’arrivée le premier. Lionel Bonnel du Team Tecnica, vainqueur de la 6000D en 2010 et Emilien Bochet ont complété le podium chez les hommes. Sébastien Fayolle : « J’avais très mal aux mollets et je sentais la pression derrière moi de Lionel qui est très bon, mais plutôt spécialiste sur longue distance. J’avais également une grosse pression car je suis sur mon terrain mais j’ai été très encouragé par le nombreux public tout au long du parcours. J’ai réussi à creuser l’écart sans trop forcer, je me sentais bien et j’apprécie ces conditions de trail, avec même du soleil sur les hauteurs. Je voulais vraiment faire un bon chrono et surtout obtenir la première place, donc je suis heureux ; et en plus notre club est bien représenté ici à la maison !» Chez les filles, Nathalie Vasseur s’empare à sa grande surprise de la première place en 2h15min et 53 secondes. Ses poursuivantes, Florence Dorgan, seconde au classement et la troisième Gisèle Chollet ont franchi la ligne quelques minutes plus tard. Spécialiste du marathon, c’est le tout premier trail de montagne pour Nathalie Vasseur : « Je suis très surprise et étonnée. J’ai doublé toutes les filles ! Je suis venue sans pression et du coup j’ai pris beaucoup de plaisir. Je suis en pleine préparation du Marathon du Médoc et j’avais besoin de me confronter à la montée…et je vais devoir faire de gros progrès en descente ! Je connaissais la Plagne en hiver, et c’est un plaisir de découvrir les paysages d’été, même si je devais faire attention en courant. Superbe arrivée sous le beau temps… ! » La 6D Découverte (11km) : Guillaume Girma et Candice Bonnel empochent la 2ème édition ! Après 53 minutes et 55 secondes de course, le jeune toulousain de 20 ans Guillaume Girma (Team Running Olivan) a franchi la ligne d’arrivée le premier, battant le temps référence effectué l’année dernière (01:07:59). Samuel Caillet (AS Aixoise) et Stephan Panarrubia ont complété le podium chez les hommes. Candice Bonnel (La Toussuire) est la première féminine suivie de Audrey Woitiez (Vincennes Athletic) et de Charlotte Du Boullay (Anthony Athlétisme) qui termine juste devant Lena Bonnel (La Toussuire), la jeune sœur de la vainqueur. Elle bat le précédent record de la course de plus de 15 minutes !
Texte : Service presse La Plagne Photos : Génération-Trail / Monica Dalmasso
a i s é l A trai l Veni Vidi Cucurri...
www.alesiatrail.com
Oppidum
15 km • 500 D+
© Direction Communication CG21 / JPL • Photo : PhGillet • 03/12
Mandubienne
34 km • 1100 D+
Vercingetorix
45 km • 1600 D+
Mini Trail
dimanche 23 septembre 2012 Alise-Sainte-Reine • Côte-d’Or
Renseignements : www.alesiatrail.com
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C’était d Diman ur mais c’éta che 24 it prév u j et 7h, 696 Ho uin, entre 5h ! Premie mmes Femme rs et 232 « Parco commentai s ont p re Grand r u Duc : 1 is le départ d très ch rs magnifiqu s : 9 aud ». u Duos e e, mais t 590 e 0 Solos, 148 en n relai Le trac s de 5. é Un par cours t 23 ème é du parcours y d d en pre pé mo m n a remp ition du Gran e cette « triali ière partie, v tagne orté un d Duc sant » o a f i u r r p e a r n è c su au sd coureu r, avec x dires d’un permis es coureurs, ccès march plus ro q a es u découv ux habitués ui a d oblige lant sur la fin , pierriers, r an mécon ir des sentier e , nus. s du pot t une gestio entiel n fine d Après ’énerg Cette a 10 ie ! n 9Km/h h13’ de cou challen née encore u rse à de mo g n ye l’arrivé l’équip e a été relev beau e en so nne, c’est é e lo Jérome Tourism de Chartreu par Vivien du matheysi s e e sur cet bénévo , soutenue p te 23 ème qui s’impose n a l suivi d du Gra es dans l’org r 200 e peu édition, anisati nd Duc du Benjam on 2012. in Ball chambérien è m 2 e 4 and (1 Gwen éd 0h M diman ition du Gran la 3 ème asson Schae 19’). che 23 ff place ( juin 20 d Duc, 10h37’ er prend 13 ! ). Chez le s filles, Noulet c’est C te qui athy Texte : prend place e M l a prem n 10h4 Photos arie Hélène ière 8’ deva Fontai P : ne nt Cor Terra T Laurent Llop ascal inne Alexan Berger et r is / ail dra Ro usset.
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, Le village de la course que dans le site pittores plus d’Auigines, a accueilli de 550 participants 30km, pour les distances de 50km et 100km.
Verdon Canyon Challenge Arnaud Lejeune et Sandrine Baron s’offrent la 20ème édition ! Si le Verdon Canyon Challenge a su depuis sa création en 1993 s’imposer comme le trail le plus technique d’Europe, la vingtième édition n’a pas dérogé à la règle. Technicité et paysages grandioses, tout était réunie pour faire de cette edition 2012, une belle fête du Trail. Le village de la course, dans le site pittoresque d’Auigines a accueilli plus de 550 participants pour les distances de 30km, 50km et 100km. Distance phare de l’épreuve, le départ du 100km et ses 6540m de dénivelé positif a été donné par le directeur de la course, Jean Giacosa, à 4h00 du matin. La veille les températures ont grimpé jusqu’à 35° dans la journée et malgré le départ aux aurores il faisait déjà chaud, et les cigales n’allaient pas tarder à émettre le chant emblématique de la région. Jean-Marc Zaugg avait été donné comme favori avant la course suite à sa deuxième place en 2008 ici-même, mais le dossard numéro 119 porté par Arnaud Lejeune du Team Hoka a vite pris les commandes de la course pour filer vers une victoire nette et sans bavure. Et si sa victoire en 12h52min seulement 15 jours après sa première place sur le Trail Faverges, il faut aussi signaler qu’il est arrivé à seulement 7 minutes du record établi en 2011 par Pascal Blanc, le parrain de l’épreuve en 2012. Pour Pascal Blanc, « Arnaud Lejeune avait plus de mérite que lui en 2011 car les conditions étaient beaucoup plus difficiles cette année avec cette chaleur écrasante ». Jean-Marc Zaugg a terminé second à 2h00 du vainqueur et Antoie Lo Conte complete le podium. Sandrine Baron, très affutée, s’est imposée chez les dames en bouclant sa course en 17h10min, se classant 7ème au scratch.
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Verdon Canyon Challenge Elle a été chaleureusement applaudie à l’arrivée et accueillie par son fils et son mari Fabrice Arnaud qui lui a remporté le 50km en 5h29. Claudine Bosio et Valérie Dechesne complètent le podium. Le gestion de l’eau a été un facteur primordial pour tous les coureurs quand les chaleurs de la journée ont commencé à se faire sentir. Le règlement de la course stipule qu’il fallait avoir un réservoir d’eau d’au moins 2 litres et les sections à découvert entre le “Col d’Iloire” et le ravitaillement 4 à “La Source” ont fait de gros dégâts au sein du peloton. La légère brise qui qui soufflait sur les visages des trailers rendait difficile l’appréciation du niveau d’hydratation. Cette gestion d’eau a causé la perte d’Helen MacDonald, la concurrente qui a fait la plus de kilomètres pour venir participer à cette 20ème édition. Habitant à Sydney en Australie, Helen MacDonald s’est donnée le challenge de faire toutes les courses citées dans un livre anglo-saxon “Les plus belles courses de trail au monde” et ses reconnaissances en amont de la course l’avait avertie des difficultés qui l’attendait. Mais elle a été contrainte d’abandonner son rêve au ravitaillement 6 à “La Clue”; les vomissements ont sapé son énergie et rendu l’hydratation impossible. Malgré une porte horaire fixée à 35 heures, quelques vaillants guerriers se sont accrochés jusqu’à la fin, traversant la ligne d’arrivée sous les applaudissements nourris des spectateurs venus pour la remise de prix le dimanche matin; une vision qui forçait le respect, un pied devant l’autre avec une concentration infinie, tel des robot en pilotage automatique. Les podiums sont les suivants pour les trois distances, les résultats complets sont disponible sur le site officiel de la course, http://www.trailverdon.com
Les organisateurs ont déjà donné rendezvous en 2013 pour de nouveaux challenges dans ce site mythique qu’est le Verdon. Texte : Anne-Marie Dunhill Photos : Vladimir Vyskocil, Fabrice Belloncle, Carrick Armer, Anne-Marie Dunhill
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DIMANCHE 14 OCTOBRE 2012 • CUBLIZE LAC DES SAPINS INFOS ET INSCRIPTIONS : http://raidl.servhome.org/
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www.generationtrailblois.fr
La prise en charge nutritionnelle pendant la course Selon le type de course, l’athlète peut avoir à gérer son ravitaillement sur la totalité de la course (autosuffisance), ou en partie (semisuffisance) avec des ravitaillements à différents points (plus souvent sur courses longues). Il est très important pour chaque participant d’anticiper le protocole d’alimentation à mettre en place et ce d’autant plus que le nombre de ravitaillements est important, afin de pouvoir optimiser le poids à « porter » en nourriture et « jouer » avec ce qui est proposé par l’organisateur. Pour cela, adopter toujours le réflexe de tester à l’entraînement lors de sorties longues pour ne pas arriver le jour J dans l’inconnu. Tout effort physique quel qu’il soit, compromet l’équilibre physiologique de l’organisme : déshydraté, saturé de déchets et de toxines, le corps se trouve également confronté à des réserves énergétiques et minéralovitaminiques diminuées, ainsi qu’à une acidité importante. Comme dans la vie de tous les jours, une hydratation suffisante, une alimentation équilibrée et variée restent les meilleurs atouts quant à une activité physique de qualité et à une meilleure forme après celle-ci… Avant toute chose, il est important de recentrer les paramètres à satisfaire pendant l’effort : n des apports énergétiques satisfaisants, c’est-à-dire garantir un apport en substrats énergétiques exogènes (apportés par l’ali mentation) pendant l’effort afin de mainte nir, entre autres choses, les stocks de glycogène musculaire et hépatique (réserves de glucose dans les muscles et le foie) ;
une alimentation à forte densité nutrition nelle (la variété, le choix d’aliments peu transformés, non raffinés est primordiale) et limiter les pertes minérales ; n une hydratation optimale ; n maintenir un équilibre « acido-basique ». n
Pour parvenir au mieux sur ce dernier objectif, je vous propose ci-dessous une liste d’aliments à limiter (voir à éviter) le jour de la course sur les tables de ravitaillements et des aliments à privilégier possédant des vertus alcalinisantes. Pendant l’effort physique (favorisant l’acidification de l’organisme), la consommation d’aliments acidifiants, si elle trop importante, peut déstabiliser l’équilibre acido-basique et favoriser l’apparition de la fatigue musculaire et nerveuse. En surveillant son alimentation, on prévient les « débordements » et on améliore le fonctionnement de l’organisme. Information : Un aliment acide n’est pas forcément acidifiant (exemple des agrumes). En premier lieu, limiter les aliments à visée plutôt acidifiante : n Céréales et dérivés (pain, pâtes, flocons…), Barres de céréales n Fruits oléagineux (autres que les amandes sèches) : noix, noisettes, pistache (entière, purée, pâte) n Légumes secs (pois cassés, lentilles…) : soupe, purée… n Fromages, yaourts n Charcuteries maigres (jambon…) et grasses (pâté, saucisson…) n Viande, Poisson (frais, séché), n Oeufs, blanc d’oeufs
Par Nicolas Aubineau Diététicien D.E. D.U. Nutrition du Sport D.U. Troubles du Comportement Alimentaire D.E.S.S. Ingénierie de l’Entrainement Sportif Plan alimentaire personnalisé sur :
www.nicolas-aubineau.com
n Boissons
: soda et lights, industrielles sucrées, alcoolisées, bières sans alcool, « énergisantes » n Biscuits divers (sucrés et salés type biscuits apéritifs), crèmes dessert différentes saveurs n Sucre : raffiné et blanc, artificiel, sucre de régime (aspartame…), Sucreries (sirop, chocolat, bonbons, confiture, fruits confits…) n Margarines, beurre, saindoux n Café, Vin n Cacao, barres chocolatées n Sel fin iodé n Produits alimentaires chimiques, « non naturels », Produits alimentaires « raffinés » issus de l’Industrie Agro-Alimentaire (IAA) Et privilégier les aliments à visée plutôt alcalinisante : n Fruits frais ou séchés ou en compote, purée (sans sucres ajoutés) - abricot (-), prune (-), orange - clémentine, mandarine - citron, pamplemousse - ananas, kiwi - groseille - fraises, mûres, framboises - pommes, poires, pêches, raisins, cerises, datte, figues, pomme douces, bananes n Jus de fruits plus ou moins dilués : pample mousse, ananas, pomme, raisin, mandarine, clémentine, orange lié ou non avec de la banane n Légumes frais en soupe chaude ou froide, les jus de tomates, carottes … mixées avec
ou non du quinoa, tapioca, lié avec de la fécule de maïs, châtaigne n Avocat, olives (purée, entière, sèche…) n Pomme de terre (purée, entière, sèche…) n Noix de cajou, noix du brésil, amandes sèches, non apéritives n Châtaigne, amande (purée, entière…), gingembre (purée…) n Soja et produits dérivés (jus, tofu…) n Cannelle, Herbes aromatiques (thym, laurier, cerfeuil…) n Eaux minérales, eaux gazeuses bicarbona tées dégazéifiées ou non (sensibilité diges tive) n Lait (1/2 écrémé, entier), crème n Huiles végétales 1ère pression à froid (colza, olive…) n Sel de mer, gros sel, fleur de sel
La prise en charge nutritionnelle pendant la course De plus, je recommande l’utilisation d’aliments intermédiaires (sous forme solide et liquide) permettant de répondre aux besoins quantitatifs et qualitatifs de l’ultratraileur : n Barres diététiques de l’effort sucrée ou salée, contenant Glucides +Protides et/ou Lipides n Boissons diététiques de l’effort sucrée ou salée, contenant Glucides +Protides et/ou Lipides Enfin, en complément, permettant d’augmenter la variété, je vous propose une petite liste non exhaustive d’aliments (sous forme solide et liquide), non indispensables mais utiles n Pâtes -d’amande, n Pâtes de fruits, Gelée de fruits, n Pain d’épice, n Jaune d’oeuf, n Thé vert, Maté vert, Chicorée 1. Un deuxième point qui est important est de favoriser une alimentation qui se rapproche le plus d’une texture liquide afin de permettre une meilleure digestibilité globale et une meilleure assimilation. Il est nécessaire de varier pour ne pas « saturer » entre le liquide et le solide, l’acide et l’amer, le craquant et le mou, le sucré et le salé, les aliments hydratés et les aliments secs… Allant dans ce sens, le solide, tout comme les aliments un peu riches en lipides et protéines ont leur intérêt dans les courses au-delà de 4 heures, pour des raisons nutritionnelles mais aussi et surtout mentales ! 2. Sur un dernier point, je recommande la consommation d’une boisson diététique de l’effort d’apport glucidique qui permet de retarder la diminution des stocks de glycogène (réserves en sucre contenues dans les muscles
et le foie), et de diminuer la sensation de fatigue musculaire. Cette boisson doit également contenir du sel en quantité suffisante afin de maintenir le volume des liquides dans l’organisme, à uriner moins et à éviter la chute de la concentration plasmatique en sodium. La vidange gastrique est également favorisée part l’utilisation de ces types de boissons, optimisant de ce fait l’utilisation des glucides à l’effort. La quantité de boisson ingérée est fonction de la durée et de l’intensité de l’épreuve, des conditions environnementales (température, vent, hygrométrie…). Elle varie entre 0,5 L et 1,5 L par heure (éviter de boire moins de 500 mL par heure). En fonction de la température extérieure, je recommande la prise de boissons isotoniques pendant des épreuves en ambiance neutre (température extérieure < 25°C) et légèrement hypotoniques en ambiance chaude (température extérieure > 25°C).
Par Nicolas Aubineau Diététicien D.E.
En conclusion Préparer une course en ultra demande au coureur de suivre un minimum de règles de base nécessaires à réaliser une performance tout en prenant du plaisir. L’alimentation et l’hydratation restent les deux vecteurs clés complémentaires à une bonne préparation physique. Gardez toujours à l’esprit que chaque sportif est unique et que les caractéristiques individuelles de chacun font que l’environnement (diététique, psychologique, technique, tactique,…) ne sera jamais exactement le même et donc ce qui s’applique pour une personne ne s’applique pas forcément pour le partenaire d’entraînement. Pour cela, référez-vous toujours à des professionnels de l’entraînement (entraîneurs qualifiés, préparateurs physiques diplômés) et de santé (médecin du sport, diététicien diplômé d’état, psychologue, …) qui sont les seuls à pouvoir vous guider dans votre démarche de performance.
Samedi 8 septembre 2012
départ 21 h00 départ 21h00 départ 21 h20 h20 départ 21 h10
7 ème édition
ouveau parcours en ort
ouvelle ormule pour le relais avec 4 passages de relais Organisation: atre Sport ttitde ericjavet@gmail.com 06 12 49 87 35
Ru
unfire Cappadocia
Runfire Cappadocia, entre le paradis et lâ&#x20AC;&#x2122;enfer
Runfire Cappado Bien sûr, il y a le dépassement de soi, la recherche de ses extrêmes limites, le regard sur soi, une introspection qui pousse l’ultra marathonien dans ses derniers retranchements. Plus l’épreuve est difficile, plus l’extase est grande. Le Runfire Cappadocia est certainement l’un des ultra-marathons les plus difficiles au monde. La course du feu. Six jours d’enfer à vivre au paradis. Les règles sont strictes, le décor grandiose. En juillet, en Turquie, il fait chaud, si chaud. Bâté, le concurrent charrie sur son dos une autonomie complète. Ainsi, il part vigoureux. Jusqu’à l’épuisement, il portera ses pieds l’un devant l’autre. Six jours durant. Après deux éditions disputées en 2010 et 2011 le long de la voie lycienne sur les rivages méditerranéens du sud de la Turquie, l’aventure s’est perpétuée cette année dans un autre royaume, la Cappadoce. L’organisation, dirigée par le docteur Taner Damci, réglée comme du papier musique que distillerait un orgue de barbarie, sait livrer de
formidables prestations. Elle a créé cette année le Runfire Cappadocia Ultra Marathon, une course mobile, itinérante courue en six étapes sur 240 km au sein d’un site historique considéré comme un héritage culturel unique sur notre bonne Terre, celle que l’on aime tant fouler. Elle a offert aux participants la chaleur du désert, l’atmosphère mystique d’un décor hors normes et un environnement naturel aussi surprenant que varié. Ce fut beau, très beau, aussi beau que difficile. Les caractéristiques principales qui font la beauté et la difficulté de l’épreuve sont multiples. Il y a d’abord le décor, la Cappadoce, connue pour ses paysages pittoresques résultant du volcanisme et de l’érosion, pour ses églises rupestres ornées de fresques, pour ses habitations troglodytiques et ses cités souterraines. Et Tuz Golu, le lac salé. Des étendues de terre où l’horizon se perd dans la multiplication des couleurs. La lumière y est vive, l’air caressant,
ocia le jardin édénique. Les arbres croulent sous le poids des fruits sucrés. Il n’y a qu’un bras à tendre. A perte de vue les champs de fleurs s’étendent. Du rouge, du vert, du bleu, du jaune. Les prés verdoient. Les blés sont blonds et les moissonneuses de nos grands pères s’affairent encore. Un berger et ses chiens cadrent de paisibles moutons. Les pierres noires que les volcans ont rejetées et que les rivières ont drainées parsèment le sol. Puis viennent le sable, le sel qui donnent au plat un goût sublime de paradis. Le dépaysement est total. La terre en Cappadoce est parsemée d’enclaves, autant de caves grotesques que de grottes concaves. Point de départ et d’arrivée, le rocher d’Uchisar est un gruyère géologique, une curiosité classée. A des kilomètres à la ronde, les habitations troglodytes donnent un sens au mot terrien que nous sommes. Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous. Et les coureurs s’en vont, GPS en mains pour unique balise. Bondissants,
ils rebondissent au-delà des alvéoles peu communes, aussi surprenantes qu’elles ponctuent un chemin tortueux qui torture le voyageur. Aussi pressé qu’il soit, le temps s’est ici figé. Immuable cadre. Indescriptible décor. Rien ne sert de courir, autant flâner tant la nature est belle et préservée. L’ultra marathon se dispute dans un environnement difficile, semé d’obstacles. La caravane traverse Uchisar, Urgup, Göreme, Nevsehir, Hasandag. Elle longe ensuite les rivages brûlants de Tuz Gölu, du Lac Salé. Son circuit totalise 240 km, prend parfois de l’altitude. La course longue et difficile emporte le peloton sur des sites naturels somptueux, des villes, des champs, la montagne, des lacs, quelques tunnels et des rivages de cristaux blancs. Les quatre premières étapes totalisent chacune une trentaine de kilomètres. La cinquième est hors normes. Avec un départ donné quand l’astre est à son zénith, courue à travers champs sous une chaleur d’enfer, sans
ombre possible et avec les reflets éblouissants du sel sur un sol meuble, elle compte près de cent bornes. Chaque centimètre carré de peau est livré aux rougeoiements. Aux chaleurs du jour qui écrasent le sac sur les épaules succèdent les fraicheurs de la nuit. Les torches s’allument sur les fronts dégoulinants. Les premiers parcourront le relais en moins de douze heures, les derniers vingt cinq. Tous resteront bornés sur leur réussite, l’accession au bout du voyage. Cent bornes de sol ingrat, une volonté peu commune. De l’extra ordinaire extraordinaire. Le dernier volet de l’épreuve, plus court, ramène l’ultra-marathonien à son point de départ, le délivre du poids de son sac, de ce qu’il porte au fond de lui, de tout ce qui lui pesait tant : son vécu, ses ennuis, ses doutes, son stress. Il rentre vidé. Vidé et rechargé. Heureux. Seuls ses pieds meurtris de pèlerin gardent les traces de son aventure et de son périple. Parce qu’au décor idyllique, aux difficultés que revêt l’étendue du parcours et à la longueur de l’épreuve, il convint de corser l’épreuve par des règles strictes, peu communes. Une autre particularité du Runfire Cappadocia réside dans l’autosuffisance
assumée par chacun de ses coureurs. Chaque participant doit emmener dans son propre sac un équipement nécessaire et obligatoire, et toute la nourriture qu’il consommera durant sa semaine de sacerdoce. Nul ne peut déroger aux règles. Un simple cornet de glace glané à la traversée d’un village, un croûton de pain ou un fruit dérobé à la nuitée sur le site du camping entraine une irrévocable disqualification. Que ceux qui pêchent reçoivent la première pierre. Seule l’eau est fournie à volonté sur les lieux définis, tout autant au camp dressé chaque soir que sur les points précis de ravitaillement en course. La communauté traverse ainsi sept jours durant une formidable aventure humaine. Aux efforts et aux recueils personnels, il convient de mentionner l’esprit collectif et l’accueil réservé. Têtes de Turcs, chiottes turcs, forts comme des Turcs, la compétence, la vigilance, les attentions, la gentillesse et les prestations offertes par les membres de l’organisation furent à la hauteur des difficultés de l’épreuve. Mention excellence au peuple qui reçoit. Tambours et chants accompagnent le refrain. Un Danois, un Italien, une Russe, une Française se
Runfire Cappadocia
Runfir
sont joints à la quarantaine de fondus partants. Et, naturellement, au jeu de la course devant, nul n’est plus prophète qu’un Turc en son propre pays. A moins qu’ils ne puissent être deux. Faruk Kar et Mahmut Yavuz ne se sont jamais quittés. 240 km durant, l’un avec l’autre, l’un entrainant l’autre, l’autre attendant l’un, sans parvenir à se séparer, ils ont dominé ensemble et sans partage toutes les étapes de l’épreuve. Pas une seule seconde ne différencie les deux hommes. Une amitié sans faille qui dénote un esprit d’équipe. Chez les dames, Véronique Magny, unique cocorico sonore ultra fondue dans le décor, enchante la course par son charme et son courage. Elle hisse son sourire, ses jambes et sa peau hâlée sur la
troisième marche du podium. Elle y lève haut le trophée glané, s’y statufie telle la Liberté. Au-delà de l’aboutissement de chacun survient l’extase. Des images gravées à jamais dans un coin de l’ordinateur ou au fond des mémoires. Le souvenir d’une aventure peu commune. Un voyage d’enfer couru au bout du paradis. Runfire Cappadoce, souvenez vous vous aussi. Que les plus timorés s’abstiennent. Retenez juste que la grandeur de l’épreuve fait la grandeur de l’âme. Et qu’une telle course est sans doute inégalable.
Texte et photos : Brice de Singo (bricero@laposte.net)
TRA
DES
AVERSEE
S PICS D’EUROPE
2012
TRAVERSEE
DES PICS D’EUROPE
2012
74KM - D+6600m – D-6650m Par Nicolas Darmaillacq, 2ème de l’épreuve ! Un ULTRA-TRAIL de haute montagne… très TRÈS TECHNIQUE ! Ce Massif des « Picos de Europa » se situe dans la Région des Asturies au Nord de l’Espagne. Le caractère Montagnard de ce massif n’est pourtant pas dû à son altitude puisque le point culminant dépasse tout juste les 2600m, mais plutôt à la verticalité de ses pentes, et à la différence d’altitude entre les fonds des vallées et les passages au sommet des cols. En effet, il est composé de 3 Massifs bien distincts mais très proches ! Le passage de l’un à l’autre oblige de redescendre à seulement quelques centaines de mètres au-dessus du niveau de la mer.
Ce qui fait l’attrait de cette épreuve c’est bien la symbolique de son parcours ! TRAVERSER INTEGRALEMENT LES 3 MASSIFS DES PICOS DE EUROPA en moins de 22h00 ! Les habitants de cette région (les Asturians) sont presque tous des montagnards et savent ce que représente cette Traversée intégrale. Cela suscite de l’engouement (la télévision Asturianne fait des reportages en direct de l’épreuve) et il y a beaucoup de reconnaissance pour ceux qui parviennent à boucler ‘’el recorrido’’. Ceci m’a fait penser à la valeur du ‘’j’ai survécu’’ que l’on peut obtenir au Grand Raid de la Réunion, mais ici, sur le t-shirt d’arrivée, vous aurez un ‘’LO FECHA’’. Nous sommes que 350 coureurs au départ de cette édition 2012. Ceci est dû à l’extrême difficulté du défi !
TRAVERSEE
DES PICS D’EUROPE
2012
Section 1
Section 2
Le départ est donné à minuit avec une très longue ascension qui se fait en deux temps, avec un ravitaillement au km11. Quelques portions de plats permettent tout de même de courir un peu. Il faut tout de même considérer que cette section est un gros échauffement… un échauffement pour la suite. Et oui, 22km d’échauffement c’est long, mais c’est pour se préserver car le plus dur arrive. Surtout, ne pas laisser trop force dans cette première partie, bien s’alimenter et bien se couvrir sur les parties hautes du parcours (la neige est prévue). Il faut savoir être patient. Toute cette section se fait de nuit.
Tout se jouera là ! Il va falloir survivre à cette section pour espérer être finisher !!! Les 30km les plus durs que nous n’avons jamais fait… Les pentes sont très verticales, et très longues. Ca pique les cuisses, le mental est mis à mal si on lève trop souvent les yeux, les pieds brûlent dans les descentes… du trail de montagne comme en existe rarement ! Et je ne parle pas de la technicité, avec des passages de cordes, des mains courantes, des névés, des pierriers…
Echauffement (22km – 2340m D+)
La Traversée Verticale (30km – 3830m D+)
Section 3
La Descente interminable (22km – 2350m D-) Il faut encore des forces pour rallier l’arrivée, il faut serrer les dents. Des cailloux dans tous les sens sur cette dernière descente très longue à parfois 20% de moyenne. Enfin me voilà dans les rues de Cabrales et je passe sous l’arche d’arrivée en 12h11 minutes en seconde position derrière l’Espagnol Francisco Sanchez. Enorme satisfaction d’avoir fait une très belle course avec des images plein la tête. C’est certain, je reviendrais… Nicolas Darmaillacq – Le Lémurien http://nikoverdosedetrail.blog4ever.com/blog/index-114198.html
ISALO RAID Le Jurassique raid !
Il est encore sur terre des endroits préservés que l’homme n’a pas encore galvaudés et qu’une ère n’a pas su transformer. Le Parc du massif de l’Isalo, au cœur de Madagascar, a depuis des millénaires gardé son décor sauvage. Un endroit perdu qu’il convient de gagner. Le cheminement est un peu laborieux mais le déplacement vaut toutes les chandelles. L’histoire a depuis le Jurassique oublié cette contrée. Les roches se sont élevées, ont soulevé des montagnes. L’eau y a creusé ses gorges, ses canyons. Faune et flore se sont mariés sur le plateau. Le décor n’a pas changé. La terre vous montre son plus beau décolleté et vous accueille dans son ventre. Le temps ne l’a pas ridée. Dame nature s’offre à vous toute entière et sans artifice. Le temps d’un raid, venez découvrir l’Isalo. Le Parc naturel n’est pas libre d’accès. Il convient préalablement d’être équipé d’une autorisation et d’un guide pour le fouler. Le massif est sacré. Une ethnie y conserve d’étranges pratiques, se voue toujours au culte des morts. Chez les Bara, communauté animiste, les disparus sont d’abord ensevelis sous un amas de pierres, dans quelques cavités qu’offrent les falaises. Passent quelques années, puis leurs os sont recueillis, acheminés sur les hauteurs, rapprochés du dieu créateur et là, jetés dans les entrailles de la terre. Nul ne profane le massif. Entre les hirsutes pitons de grès, la forêt de tapias, les hautes herbes et les fleurs ont poussé. Seuls les lémuriens et les perroquets qui imitent parfois leurs cris dérogent parfois au silence d’or, un silence assourdissant. Il n’est pas un insecte qui se prenne pour un grillon. A moins qu’il ne s’agisse d’une cascade qui alimente, au milieu d’une végétation luxuriante des plans naturels d’une eau limpide et pure. Lumière et chaleur. Les paysages sont grandioses, lever et coucher de soleil fabuleux. Perdu dans une telle immensité, le coureur se retrouve plongé dans un monde inconnu, vierge, coupé de tout, sans électricité, ni téléphone. Seul, recueilli sur lui-même et sur sa course, il rencontre là des sensations exceptionnelles à vivre. Le terrain de jeu des hommes du raid est ici exceptionnel.
ISALO RAID Le Jurassique raid !
Jean Marie Daval, le directeur de l’épreuve, en est le créateur. Natif des Vosges, d’abord expatrié à la Réunion, l’homme s’est posé à Madagascar il y a six ans et ne compte plus en bouger. Président de l’association Rando Run, Jean Marie passe son temps à organiser des randonnées, des raids en VTT, des courses pédestres. L’association chapeaute également le marathon de Diego Suarez, couru fin septembre dans le nord de l’île. Le raid de l’Hazakazaka Isalo est reconduit cette année pour sa sixième édition. L’office national du tourisme de Madagascar et la direction du parc sont des partenaires privilégiés. Cent, soixante cinq ou quinze kilomètres sont les trois distances proposées. Un grand raid, un semi et un mini. D’un départ donné de nuit et d’une arrivée jugée à Ranohira, la commune la plus proche, les participants s’enfoncent dans le parc, un jardin édénique que le soleil à son lever allume de mille feux. Dès lors, une fois lancés dans l’aventure, ils se retrouvent vite seuls avec eux-mêmes. Aucun véhicule ne peut plus les seconder. Les ravitaillements, l’équipement des bivouacs ont été acheminés à dos d’homme. Jusqu’auboutisme. Les coureurs n’ont plus aucune possibilité d’abandonner, leur salut est au bout de leurs pieds, ils s’en vont heureux puiser leurs réserves et remplir leurs yeux au bout d’un tracé sauvage remarquablement balisé. A l’orée, Ranohira vit le raid comme trois jours de fête. La musique ne cesse, la foule acclame chaque coureur sorti du bois. Un cortège accompagne systématiquement les dernières foulées de chacun. Des cris, des klaxons, des enfants qui courent avec vous, une fanfare montée sur un pick up s’époumone et n’a de cesse que de vous porter. L’ambiance est peu
commune, sans doute unique. Plus de cent cinquante coureurs ont tenté l’aventure, partagés sur les trois distances. Malgaches en grand nombre, Réunionnais, Métropolitains, hommes, femmes. Sur l’épreuve reine, le grand raid de cent bornes, un homme, Prosper, champion de Mada de marathon, s’était décidé cette année à s’attaquer au record établi par Christophe Erceaux lors de la première édition : 12h02. Il échouera, victime de crampes. Berthin Lambo le devancera même sur la ligne. Déjà vainqueur, en 2010, le « sanglier » de Port Dauphin s’impose une nouvelle fois en 12h10. Sur le soixante cinq kilomètres, le Réunionnais Guillaune Bernardin n’a pu suivre le tempo imposé par Alphonse Rakotonimaro, 38 ans, ancien footballeur international, reconverti depuis peu. L’année prochaine, l’épreuve sera une nouvelle fois reconduite. Les distances seront vraisemblablement ramenées à soixante quinze, trente cinq et quinze kilomètres. Un nouveau défi envers soi-même que vous aussi, vous devriez tenter. La traversée du parc national de l’Isalo, ce massif de grès aux formes étranges, est vraiment peu commune… Au-delà de la course, il conviendrait de lier le déplacement à la découverte d’un pays sublimée par l’accueil légendaire de ses habitants. Des enfants, des enfants par milliers qui, au-delà de leur misère, s’agglutinent autour de vous, vous sourient. Et dans leurs yeux rieurs, on ne peut qu’y voir sa propre image.
Texte : Brice de Singo Photos : Pierre Hoarau
Tendances
CAMELBAK ULTRA LR VEST !
CamelBak introduit l’Ultra L Vest dans sa gamme Running, en lançant sur le marché son premier gilet spécifique pour la course à pied. L’Ultra LR Vest est un gilet de course à pied spécifiquement créé pour intégrer parfaitement le système exclusif de Réservoir Antidote Lombaire. Comment cela fonctionne : l’Ultra LR Vest est un système d’hydratation incroyablement stable pour le trail running ou la course à pied. Son réservoir Antidote lombaire de 2L équipé du système Quick Link™ permet aux coureurs de porter le poids de l’eau sur les hanches plutôt que sur les épaules, permettant ainsi un mouvement plus libre du haut du corps, et réduisant, sur les longs parcours, les contraintes de pression sur ces points d’appuis. CamelBak a ajouté encore plus de stabilité à son système de réglage en intégrant au système d’ajustement de la longueur des bretelles, une ceinture ventrale spécifique qui maintient les boucles de chaque côté de la taille du coureur. Ce nouveau système d’hydratation est également équipé d’une poche filet de stockage rapide pour les surcouches vestimentaires, d’un sifflet de secours, d’un réglage pectoral élastique permettant de libérer le mouvement respiratoire, de poches pectorales porte-bidons dessinées pour maintenir les bouteilles dans l’axe, de petites poches sous-claviculaires complémentaires pour les barres énergétiques, de deux grandes poches latérales et de bandes réfléchissantes. Détails du produit : n Nouveau produit de la gamme 2012 n Réservoir Antidote Lombaire équipé du système Quick Link n Parfait pour le trail et l’ultra-marathon n Capacité d’hydratation : 2L (70 oz) avec le nouveau réservoir Antidote lombaire + la capacité de 2 bidons de 750mL n Volume de chargement : 3.28L + les 2L du réservoir Antidote lombaire + la capacité de 2 bidons de 750mL n Poids : 540 grs (sans le réservoir)
• Panneau dorsal : Ventilé grâce au système Air Channel • Gilet ajustable en hauteur grâce au système de réglage de longueur des bretelles, également équipé de poches porte-bouteilles et de deux pochettes complémentaires • Double sangles de réglage pectorales Dual Slider™ équipées d’un système de maintien du tube • Ceinture ventrale : sangle de 38mm avec deux grandes poches latérales • Conçu pour transporter : système d’hydratation complémentaire (bidons, bouteilles…), surcouches vestimentaires, collation, clefs… • Prix : 120 euros.
Tendances Bâtons BLACK DIAMOND Ultra distance Z-Pole ! Black Diamond toujours en quête de perfection, innove cet été dans le domaine du trail en concevant de nouveaux produits, ultralégers, robustes et ingénieux. Zoom sur les nouveaux bâtons Ultra Distance, 100% fibre de carbone, qui assurent une légèreté inégalée (260 grammes) et vous permettront de gagner les sommets sans encombrement grâce à leur extrême compactabilité (système Z-pole).
Le plus léger des bâtons Z Pole, l’Ultra distance est un bâton repliable en 3 brins dernière génération. Optimisé pour tous types de courses, il constitue l’outil idéal pour atteindre les sommets. • Poignée en mousse EVA légère et dragonne respirante. • Bâton repliable 3 brins. • Brin 100 % fibres de carbone. • Poids : 260 grammes • Prix de vente : 129,00 euros
Le numéro de Mag’Generation-Trail sera en ligne
Début OCTOBRE 2012
Entreprises, organisateurs pour communiquer dans Generation-Trail Magazine contactez-nous au : 06 42 72 68 62 ou par mail : contact@generation-trail.com
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