Generation-Trail Magazine n°8

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Juin/Juillet 2011

Le Magazine du Trail

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Sommair Test

les Marathon des Sab Mahoraid Race The Track Outback

Tendances

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al Trail rn e iv H c a s s ra B d n Gra Nivolet-Revard a Trail Drôme Lafum lomon a S r e ti n e lg e B s e n Signes Trail Méou Lyon Urban Trail Ultra Trans Aubrac d’Annecy Maxi Race du Lac c’h Trail de l’Aber Wra s Trail des Citadelle La 6666 Occitane Trail du Ventoux ’Azur Trail des Balcons d ont-Blanc M u d il ra T ra lt U e The North Fac

Responsable et Directeur de la publication : Fabrice Breton Conception graphique - réalisation : L’agence de communication Peggy Chopin - www.design-peggy.com - 06 74 29 48 25 Contact : Tél : 06 42 72 68 62 - contact@generation-trail.com

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SALOMON XT Wings S-Lab 4 : Elle continue sa mue !

Dans vos meilleurs magasins spécialisés Trail depuis début mai 2011, la nouvelle XT Wings S-lab 4 continue son évolution. Nous avons eu le plaisir de chausser et de tester ce nouveau modèle ! La Xt Wings S-Lab 4 de Salomon est une chaussure de compétition haut de gamme, sans coutures, alliant les qualités de confort et de stabilité de la XT Wings, la légèreté en plus ! Construction de la semelle : - Chassis : Agile Chassis Skeleton2 meilleure répartition du poids de la chaussure pour une meilleure stabilité. - Semelle intercalaire : EVA triple densité, contrôle de la pronation - Première de propreté : Ortholite Notre test : Deux traileurs ont testé cette nouvelle S-Lab 4 sur un circuit de 2 km dans les Causses, sur le tracé de la célèbre course des Templiers. Au programme du test, des sentiers rocailleux, herbeux, techniques, côtes, descentes…. Tout ce qu’il faut pour savoir si cette chaussure de Trail à tous les atouts pour rester « la référence ». Le premier testeur mesure 1,80 m pour 72 kg et le second 1, 75 m pour 67 kg. Le poid du coureur est très important car le gabarit doit être en dessous des 75 kg pour avoir une utilisation optimum de cette S-Lab 4 et éviter toutes blessures.

Notre avis : « Cette chaussure de compétition haut de gamme sera bien une nouvelle fois la référence pour 2011. 310 g à la pesée, la légèreté de cette chaussure est toujours un avantage indéniable et l’absence de coutures augmente son niveau de confort. La stabilité est toujours aussi impressionnante quelque soit le type de terrain. Cette chaussure S-Lab 4 avale les kilomètres sans broncher pour le plus grand plaisir de nos deux testeurs. Dès la première mise aux pieds les « bonnes sensations » sont là ! Une nouveauté non négligeable : l’accroche. Un meilleur cramponnage (Softground) que l’ancienne version qui vous permettra de passer des sentiers secs à sentiers gras sans soucis. Dynamique, la S-Lab 4 vous emmènera dans vos plus grands défis…. Le laçage Salomon est toujours aussi efficace et les nouvelles « couleurs flashies » ne vous laisseront pas indifférents ? Le seul point faible trouvé à cette chaussure c’est son prix, avec un tarif affichant 160 euros. Pas à la portée de toutes les bourses. Au final une chaussure que l’on recommande les yeux fermés…. Pour le plus grand plaisir de vos pieds !


Test

L’avis de Christophe Malardé du Team Salomon La série S-LAB, c’est MA chaussure depuis 4 ans. En compet, ou à l’entraînement je l’utilise dans 90% de ma pratique de coureur... autant te dire que j’attache beaucoup d’importances à chaque évolution du modèle. Le modèle S-LAB depuis sa conception c’est pour moi le très bon compromis entre stabilité, confort, légèreté et... performance. Stabilité avec le chassis qui permet de passer partout sur tous les terrains. Confort. Je n’ai jamais eu de soucis de pied avec cette chaussure. Je n’hésite pas à prendre une paire de chaussures neuves la veille d’une grande course. Elle est suffisamment protectrice tout en étant légère. Légèreté et performance : C’est SON atout dans la gamme trail de chez Salomon. Elle est vraiment faite pour la compet. Dans son évolution sur les 4 années, j’ai juste connu des difficultés avec la série 2 qui «s’affaissait trop sur l’avant à mon goût». Depuis les Lab-3, le souci a été corrigé. Pour la version 4, on garde toutes les bonnes caractéristiques, on perd quelques grammes et on découvre un look très sympa. Pour moi, c’est encore une saison complète en S-LAB...4

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étape n°1 Cette 26eme édition du marathon des sables fut marquante : un parcours parmi les plus difficiles et un vainqueur inédit, Rachid El Morabity, qui met fin à 14 ans de domination des frères Ahansal. Enfin pas tout à fait : Rachid n’est autre que le voisin, et l’élève, de Lahcen et Mohamad. Au M.D.S la décision pour la victoire finale se joue souvent lors de la longue étape, la plus redoutée, 82 kilomètres cette année. Cette édition n’a pas dérogé à la règle ches les hommes. Mohamad Ahansal, quadruple vainqueur de l’épreuve et triple tenant du titre, est victime d’un gros coup de bambou à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée. Il a beau s’accrocher, forcer, puiser dans ses ressources comme il l’a rarement fait, il ne peut accrocher la foulée alerte de son protégé Rachid El Morabity. Ce dernier, qui court là son premier MDS, file vers la victoire et réussira un chrono, 7h12, vraiment très impressionnant sur cette étape. Mohamad, qui avait remporté les trois premières étapes et affirmé ainsi ses prétentions, ne peut que limiter les dégâts. Un débour de 24 minutes qui sera difficile à reprendre. Cette passation de pouvoir est un évènement. En effet, depuis quatorze ans, c’est toujours le nom d’Ahansal qui se trouve en tête des résultats

du M.D.S. Quand ce n’est pas Mohamad, vainqueur en 1998 et ces trois dernières années, c’est Lahcen, le grand frère, qui l’emporte à dix reprises. Dans la caravanne du MDS, ça fait causer. Mohamad pourra-t-il, malgré tout, surmonter ce handicap lors des deux dernières étapes ? Rachid tiendra-t-il le coup ? Certaines rumeurs, infondées, disent que l’élève n’osera pas surpasser le maître... Sous la tente des athlètes marocains de l’équipe Sultan, lors du jour de repos, on s’amuserait presque de ces considérations. L’heure est à la récupération. Mohamad, après être arrivé dans un état de fatigue prononcé, semble avoir retrouvé la forme et le sourire. Les frères Akhdar, Lhoucine et Samir, tentent eux aussi de récupérer. Karim se prépare à manger, Tuda, en retrait cette année, essaie de soigner sa cheville récalcitrante. Rachid, le nouveau leader, s’étire. Mohamad me dit : «Ça va aller, maintenant il n’y a plus qu’à terminer». Son regard en dit long sur sa détermination mais il n’est absolument pas question d’arrangement entre amis ni de respect de l’ancien. Le meilleur va gagner, c’est le sport.


Le lendemain, Mohamad attaque bille en tête l’étape marathon : il prend de suite un net avantage. Cinq minutes en haut du Djebel au 10e kilomètre. Derrière, Rachid est resté dans le groupe de chasse. Moins de trois heures plus tard, Mohamad se présente seul sur la ligne d’arrivée. L’orgueil du champion. Il est marqué, ne parle pas. Rachid arrive à la seconde place, imite l’avion dans les derniers mètres. Il a contrôlé et conserve cinq minutes d’avance, un gouffre à ce niveau et vu sa fraîcheur pour la dernière étape de 17 kilomètres. Je retrouve avant l’arrivée finale Lahcen, venu en spectateur. Il sait que la victoire va échapper à la famille Ahansal pour la première fois depuis quinze

ans mais ne s’en offusque pas, loin de là : «Rachid est notre voisin, il habite la maison à côté de la notre à Zagora. Il a couru quelques années avec nous, puis avait arrêté et a recommencé il y a deux ans. C’est normal, il s’est bien préparé et il est plus jeune.». Quelques instants plus tard, Rachid El succède donc à Mohamad au palmarès du MDS. Ce coureur de 28 ans, récent 2e de l’Extrême marathon de Zagora, remporte ici sa première grande victoire. En 2002, il avait déjà accompagné les frères Ahansal et Akdhar sur une course par étape en Libye, puis avait abandonné la course à pied, gardant les chameaux, travaillant dans une usine de sucre à Casablanca.


étape n°2


Cette victoire lui ouvre sans doute d’autres perspectives. En attendant, il faudra déjà qu’il confirme l’an prochain. Les frères Ahansal n’ont en effet sans doute pas dit leur dernier mot... Chez les femmes, c’est Laurence Klein qui l’emporte. Deuxième victoire et deux participations, un sans faute presque habituelle chez l’athlète rémoise. Un succès qui s’est cependant dessiné définitivement sur les trois dernières étapes après une belle bagarre avec l’espagnole Emma Roca, bien arbitrée sur les longues étapes par Sonia Furtado qui prend une excellente 3e place et remporte l’étape de 82 kilomètres à sa grande surprise. Un succès bien complété, pour Laurence, par la superbe 4e place chez les hommes de son compagnon Damien Vierdet, qui a su s’intercaler parmi les marocains et la bonne tenue de son équipe volkswagen, dont la belle 8e place chez les filles de Sophie Buy. Le rideau peut tomber sur cette 26e édition du raid pédestre le plus célèbre de la planète, avec toujours, outre ces très belles passes d’armes pour la victoire, le plein d’émotions de centaines d’anonymes venus relever, au coeur du désert, un défi personnel parfois compétitif, parfois presque audessus de leurs forces mais qui se conclue toujours, sur la ligne, par une larme ou un poing levé au ciel en signe de victoire. Après tant d’efforts sous un soleil carnassier et une semaine passée sous la tente en autosuffisance alimentaire, le soulagement et la joie sont immenses.

Texte Sylvain Bazin © Photos : CIMBALY/PER©MDS2011

étape n°3



étapes n°4/5/6



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Quatre ans après la fin du Mahoraid SFR dans sa version multi-sport, Ilop Sport a de nouveau posé ses valises sur l’île de Mayotte en partenariat avec des clubs d’athlétisme locaux.
Au programme : un trail de 67 kilomètres avec départ du côté de M’Tsahara sur la pointe nord de l’île aux parfums et une arrivée tout au sud sur la superbe plage de M’zouazia, via les sommets les plus célèbres de Mayotte comme le Bénara ou le Mont Choungi. Le départ a été donné à 3 heures du matin samedi. En juges de paix : le soleil, la chaleur et l’humidité. A domicile, les coureurs mahorais ont été les grands animateurs de la journée. Après avoir pris la tête des opérations à mi-parcours, Riziki Soumaila s’est imposé en 8h36’. Il devance le célèbre Ali Fahari, deuxième en 8h57’ et Idrissa Ouildane, troisième 9h08’. Sur les 173 coureurs inscrits, une trentaine avait fait le voyage depuis la Réunion. Premier d’entre eux sur la ligne d’arrivée, Pierre-Olivier Pigeon se classe onzième en 10h31’. Figures incontournables du trail réunionnais, Nicolas Avriama et son épouse ReineMay ont brillé dans leurs catégories. Ils s’adjugent

respectivement la deuxième place du classement des vétérans 3 et la première place du classement des vétérantes 2.

«On ne s’attendait pas à de telles difficultés. C’était dur, très dur... On a souffert mais on a traversé des endroits superbes avec toujours un accueil très chaleureux des habitants. A chaque coin de sentiers, il y avait quelqu’un pour nous adresser un petit encouragement. Cela restera une belle expérience», témoigne Nicolas Avriama. Clap de fin, donc, sur cette édition 2011. Rendezvous l’année prochaine. «Le bilan de cette première est évidemment positif. L’idée, au delà du défi sportif, c’était de proposer une plongée au coeur de l’île, une découverte de sa population et de sa culture. Ici à la Mayotte, le potentiel pour le trail, et le sport nature en général, est immense», note Stéphane André d’Ilop Sport.

Texte Hervé Colin © Photos : Thierry HOARAU


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THE TRACK OUTBACK RACE : AUSTRA

520 kilomètres à travers l’Australie sauvage du territoire du nord en autonomie complète : un sacré morceau... Arrêt sur image d’une course pas comme les autres, sur le chemin d’Uluru.


ALIA’ S WILDERNESS

Voilà cinq kilomètres que nous courons sur une route toute droite, tracée au beau milieu de l’Outback australien, autant dire de nulle part. Nous, c’est à dire Charlie Houlot, un coureur que j’ai rencontré sur la GTA l’été dernier et qui, après un début prudent, termine fort cette première édition de the TRACK OUTBACK RACE, Démétrio Fernandez, un athlète d’expérience, 25 ans de triathlon, des courses de très longue haleine à la pelle, des victoires sur la 333 et autres 100 miles, un physique de calendrier du stade français et moi. Mes compagnons, avec qui je vais courir toute cette 8e étape, impriment un rythme très régulier, ils trottinent sans jamais broncher. J’ai plus de mal avec ce tempo mais aujourd’hui j’essaie de m’y adapter. Devant nous, sur le bas côté, s’étale une banderolle : «Curtis Springs station- foods and drinks-30 km». Nous ne devons passer à cet endroit que demain, sur la dernière étape, mais cette publicité et quasiment le premier signe de civilisation que nous croisons depuis 350 kilomètres et huit jours, exception faite d’un village aborigène. Cependant, cette indication nous rapproche enfin de la fin de cette course qui commence à peser sur les organismes. C’est une belle aventure, mais ça commence à être dur. Rien que la pensée d’une bière, ou d’un jus de fruit frais nous donne envie d’arriver. Mais nous n’en sommes pas là. Courons déjà jusqu’au bout de cette ligne droite, jusqu’au prochain CP.


THE TRACK OUTBACK RACE : AUSTRALIA’ S WILDERNESS

Avant d’être transformés en Forrest Gump sur ces larges bandes de bitume, nous en avons parcouru des kilomètres, plus sauvages encore, à travers l’Outback. Avalés les dénivelés des premiers jours sur le rocailleux Laperanta Trail, vaincus les galets et le sable du lit de la rivière que nous avons suivie pendant plusieurs difficiles étapes. Ces 520 kilomètres ne sont pas roulants, loin de là. Surtout avec des sacs à dos chargés de la nourriture qui doit nous servir à nous recharger en énergie chaque soir au bivouac. La plongée dans l’Australie profonde se mérite. Nous en avons bavé : après les rocailles des deux premières étapes, ce sont les galets et le sable du lit de rivière qui nous ont ralentis. Nombreux sont ceux qui ont eu les pieds abîmés. Les bivouacs, parfois installés dans de très beaux endroits, au bord de la rivière, parfois aussi posés sur les cailloux au milieu du bush, ne nous ont pas permis de récupérer de façon optimale. Qu’importe, tout le monde poursuit sa course. Certains, hors délais depuis longtemps, ne pourront pas effectuer toute la distance mais l’organisation s’est adaptée intelligemment et leur a proposé de faire ce qu’ils pouvaient, établissant un classement au kilomètre. A chacun son défi donc et tout le monde reste dans la course. Pour nous, le défi reste d’accomplir ces dernières étapes avec la meilleure performance possible, ou presque. En tous les cas nous avançons. Il faut dire que les distractions ne sont pas légions sur cette portion du

parcours. Le paysage de savane est certes beau, mais un peu monotone. Des arbustes, des herbes et une terre ocre rouge. Peu de bêtes : quelques troupeaux, des chevaux sauvages, des dromadaires. J’ai eu la chance de voir un kangourou hier, mais ils sont bien discrets par ici. Une voiture se porte à notre hauteur et ses occupants nous demandent ce que nous faisons. Nous leur expliquons. Ils sont tout à fait admiratifs et nous offrent à chacun une petite bouteille d’eau. Nous ne pouvons, devant leur enthousiasme et vu notre soif, qu’accepter cette légère entorse au règlement. Ils compteront ainsi dans les rares personnes rencontrés depuis notre départ. La plongée dans la «wilderness» australienne implique en effet une vie solitaire, ou en l’occurrence une vie de groupe en vase clôt. Bivouacs rustiques, feux de camp partagés sont au programme. Les soirées ne sont pas longues, la nuit tombe vite et on vit avec le soleil, mais l’ambiance est conviviale. Les conditions de vie sont rustiques, certains s’adaptent sans problèmes, d’autres vivent ça plus mal. Ça fait partie de la course. Christophe Le Saux, qui caracole en tête de l’épreuve et doit avoir à l’heure actuelle avalé cette ligne droite de bitume pour replonger sur les pistes en latérite, cailloux et sable qui mènent à l’arrivée de l’étape, est parfaitement à l’aise dans ces conditions. Dormir par terre ne le dérange pas, peu manger ne le prive pas d’énergie, courir avec un sac ne le soucie pas, ses pieds ne s’abîment pas sur les


sta o M Karim


THE TRACK OUTBACK RACE: AUSTRALI


sols agressifs. Il y a un côté surnaturelle chez ce lutin aux boucles blondes. Seul l’espagnol Calvo Salvador, un dur aussi, et le vétéran australien à la foulée aérienne Andrew Cohen essayent de le suivre. Nous sommes ensuite quelques uns à nous battre, amicalement, pour les places d’honneur, mais bien loin derrière tout de même. Karim Mosta, Démétrio ou encore l’espagnol Xesc Terres Costa sont cependant des «guerriers» ultra-rôdés à ce type d’exercice. Mais même pour eux la tâche est difficile. Pour les derniers, c’est encore un autre histoire. De longues heures de marches les attendent chaque jour, pour une récupération de plus en plus courte. La ligne droite s’achève enfin, la fin de la portion de route est proche. François, un des sympathiques bénévoles, jeunes français venu accomplir un tour d’Australie d’un an, nous indique bientôt la piste, qui doit nous conduire jusqu’à l’étape. Un peu plus loin, nous passons devant un beau lac salé. Certains rêvent déjà de baignade. Ce sera pour une autre fois. Il nous reste quelques kilomètres pour terminer les 60 de la journée et demain nous serons «sur la route toute la sainte journée» pour une étape monstrueuse de 130 kilomètres qui doit nous conduire jusqu’au pied d’Uluru, le plus gros monolythe du monde, posé au milieu de l’Australie. Il nous attendra, mais la route est longue. L’Outback se mérite quand on fait œuvre de pionnier et nous pouvons un peu ressentir les émotions et les inquiétudes des défricheurs du pays, en courant sur leurs traces.

Texte : Sylvain Bazin © Photos : Jérôme Lollier

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Les Fivefingers conçus pour la course à pied Conçus spécifiquement pour le running et nommé en hommage au coureur Ethiopien de légende Abebe Bikila. Les notions de Barefoot Running et Chi Running séduisent progressivement de plus en plus de passionnés de la course à pied, qui souhaitent courir différemment, avoir plus de sensations, et progresser dans leur technique de running. La chaussure Bikila a été spécifiquement conçu pour eux.

Chaussure extrèmement légère avec une semelle fine et résistante à la fois. Elle comporte une fine semelle intérieure et se fixe le pied par une bandelette scratch sur le dessus. Prix : 129 euros


Sébastien Nain du Team Platinium Sigvaris nous parle des Fivefingers Quels sont les bénéfices que tu as ressentis immédiatement en trail ? En premier, le renforcement musculaire au niveau des mollets et des chevilles qui va t’assurer puissance et stabilité ; en deuxième, le dynamisme au niveau du pied puisqu’il n’y a rien qui amorti, rien qui renvoie le pied, tout l’effort est fait de façon mécanique. 
Je n’ai pas encore essayé sur des sorties d’1h30 en sous-bois, mais pour ma préparation technique d’hiver c’est devenu un outil extraordinaire notamment pour mon travail de PPG et de proprioception. J’ai plus de courbatures avec les FiveFingers mais après, je sens bien que mes muscles sont beaucoup plus réactifs.
Grâce à ce travail, j’ai évité une blessure sur le dernier Trail de la Sainte Baume, où sous la pluie mon pied a glissé en devers sur une pierre humide et j’ai eu l’impression que ma cheville partait et revenait ; j’ai eu une légère tension musculaire mais le lendemain quand j’ai vu mon kiné, il m’a dit « t’es tellement bien musculairement que mécaniquement t’as rien ».

Comment-as-tu connu Vibram FiveFingers ? J’ai découvert les FiveFingers sur le stand Vibram lors de la 6000D à la Plagne ; j’aime ce qui sort de l’ordinaire et le design me plaisait et me donnait envie de les essayer ; dès que je les ai eus aux pieds, j’ai trouvé ça sympa et le discours de Peter Blanken sur les bienfaits était tout de suite très parlant.

 Est-ce que tu avais des appréhensions avant d’essayer les FiveFingers ?
 Je suis un peu un cas à part parce que j’ai des problèmes de dos, j’ai un spondylolisthésis (glissement des vertèbres) qui normalement m’interdit de courir donc je fais très attention aux chaussures, par exemple l’année dernière je ne pouvais pas courir avec les chaussures du team.

 Donc justement après avoir couru avec les FivesFingers quelles étaient tes impressions ? Je trouve que la cheville et le mollet travaillent énormément mais dans le sens positif du terme, j’ai l’impression que ça libère l’énergie et que t’as beaucoup plus de fluidité. Par rapport à une chaussure où la gomme, le coussin d’air, maintient trop le pied et casse un peu cette sensation avec le sol, avec FiveFingers on sent vraiment les appuis. C’est comme en ski, j’ai toujours recherché du matériel super rigide pour sentir le contact avec la neige. Avant FiveFingers, est-ce que tu pratiquais déjà la course pieds nus, dans tes entraînements par exemple ? En entraînement non mais en récup active oui, 15 minutes sur herbe à la fin des entraînements pour retrouver le mécanisme au niveau de la cheville et des orteils, pour avoir un déroulement du pied naturel en fait. Pour sentir le rendement des appuis.

 Et maintenant avec FiveFingers ? Grâce à la semelle qui protège le pied je ne me limite plus à de la récup dynamique mais je peux aussi faire des entraînements avec fractionnés et PPG. Sur un entraînement de 45 minutes je vais faire 10 mn d’échauffement tranquille 5 mn plus rapide - 25 mn PPG - 10 mn de lignes droites. 
Et je m’en sers aussi pour me balader...

Combien de séances en FiveFingers par semaine ? Pendant ma préparation hivernale j’étais à 1,5 par semaine : une grosse séance de 50 mn + une autre plus petite de 20 mn pour l’échauffement d’une autre séance de 2h ; sur un total de 5/6 sorties par semaine. Et maintenant je vais m’en servir sur tapis roulant au boulot. Pourquoi tu ne les quittes plus, ou presque ? C’est la liberté et le contact du pied avec la nature. Contrairement à une chaussure où t’es obligé de réfléchir pour pas que ton pied glisse, là tu sais sur quoi tu marches, tu sens les appuis, ça décontracte les pieds et même psychologiquement c’est reposant. Ce sont pour ces raisons que je m’en sers pour marcher tous les jours, non vraiment ça me détend, j’ai une marche qui est plus souple, c’est vraiment du bonheur. 
 Quels conseils tu donnerais aux autres trailers ? Je leur conseillerais de faire leur échauffement avec les FiveFingers, voir PPG. Mais déjà un échauffement avant une séance de piste ; je suis sûr qu’après, l’impact au sol n’est pas le même, au niveau de l’attaque du pied ça fait travailler la technique et corrige naturellement la foulée, notamment pour ceux qui ne «savent pas courir».

Surtout que maintenant, dans la plupart des trails, il y a des parties roulantes, même si tu ne veux pas être champion du monde, tu te dois de savoir courir et avoir une bonne foulée si tu veux continuer à progresser.
Et pour les trailers qui font du long, ça peut-être bien sur la phase de récup. Avec la fatigue accumulée en enchainant les longues compétitions, ta foulée est « détériorée » ; les FiveFingers te permettent justement, de mécaniquement, commencer à te remettre dans le droit chemin.

 Quelles sont tes compétitions à venir ? - L’ultra Aubrac
Ultra d’Andorre 112 km
 - Grand Raid des Pyrénées - Diagonale des fous - Réunion : objectif d’être dans les 10


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Description : • Tissu extrêmement durable avec traitement doublé anti-déchirure. • Emplacement poche à eau de 1,5 à 3 litres (en option). • 2 emplacements bidon sont également proposés avec trous d’écoulements d’eau. • Système de serrage anti-balancement • Mesh hydrophobe et anti-échauffements au niveau du dos et des bretelles. • Poche extérieur avec système de laçage pour fixer un duvet et stabiliser le sac. • Fermeture double zip, couture étanche, pas-

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MERREL Trail Glove MERRELL AU CŒUR DE LA REVOLUTION BAREFOOT EN FRANCE.

Une nouvelle manière de marcher, de courir ou de pratiquer la randonnée. Avec sa nouvelle gamme de chaussures barefoot et le lancement d’une véritable plateforme d’information sur son nouveau site internet, MERRELL accompagne tous les sportifs dans la découverte de la pratique du barefoot. La pratique du barefoot ou « running minimaliste », déjà très implantée aux Etats-Unis, attire de plus en plus d’adeptes en France. A l’opposé des chaussures renforcées avec système d’amorti, l’utilisation de chaussures ayant une semelle affinée et une tige épurée permet de retrouver des sensations naturelles au contact du sol. Les utilisateurs perçoivent alors plus d’informations au contact de la voûte plantaire avec le sol, ce qui permet de stimuler les sensations et ainsi ajuster les appuis lors de la foulée. Avec cette liberté de mouvement retrouvée, les pratiquants réapprennent à utiliser la stabilité et l’amorti naturel du pied aux chocs. Cette nouvelle approche de la foulée développe l’utilisation des muscles des pieds et induit un renforcement musculaire au niveau des jambes. Plus agiles et plus dynamiques, les utilisateurs de chaussures minimalistes acquièrent un meilleur alignement des articulations et une position du corps plus équilibrée. Les « barefooters » cherchent donc à stimuler les

sensations, développer la force musculaire et améliorer la posture à travers un meilleur équilibre. Tous ces bénéfices, offerts par les chaussures MERRELL permettent d’améliorer les performances dans la pratique de tous les sports. La nouvelle plateforme d’information sur la pratique du barefoot du site internet de MERRELL met à disposition de toutes celles et ceux qui souhaitent s’initier à la discipline de nombreux contenus pédagogiques: conseils d’experts, vidéos, articles scientifiques et les retours d’expérience des références mondiales dans ce domaine. La prise de conscience des utilisateurs doit s’accompagner d’une bonne compréhension de la technique barefoot afin qu’ils puissent bénéficier de tous les avantages des chaussures minimalistes. C’est dans cette optique que MERRELL propose aux internautes de télécharger gratuitement la première application iPhone contenant un programme d’entraînement de 40 jours pour découvrir et pratiquer le barefoot dans des conditions optimales. MERRELL offre une nouvelle alternative à la communauté des sportifs à l’écoute de leur corps. Adaptées pour la course, les chaussures barefoot MERRELL conviennent aussi parfaitement aux personnes qui souhaitent retrouver des sensations «naturelles» dans leur pratique sportive.

La Trail Glove, avec sa semelle Vibram®, prouve que le luxe est dans la simplicité. Avec toute la protection dont vos pieds ont besoin quel que soit le terrain et une tige en mesh ultra-léger qui vous apportera stabilité, la Trail Glove vous ira comme un gant. 175.8 g / 120 euros


Tendances Collection trail running de Mizuno, une nouvelle collection totalement adaptée au besoin du sport en nature, du port du sac à dos, du besoin de ravitaillement.

MIZUNO 1/2 ZIP Trail Performance Mizuno 1/2 zip Trail Performance • Insert mesh dans le dos pour une meilleure gestion de l’humidité • Renforts sur les épaules en silicone pour le port du sac à dos • Poche dans le dos • Imprimés dorsaux, zip et logo réfléchissants pour plus de visibilité • Technologie Mizuno Quickdry Plus • Technologie Mizuno Dynamic Plus 55 euros

MIZUNO Short Trail Premium Mizuno Short Trail Premium Short de trail running ultra resistant, avec des innovations comme : la ceinture de ravitaillement intégré au short et démontable. Peu encombrante mais avec une bonne capacité, deux poches latérales, des panneaux en stretch sur les côtés et à l’intérieur des cuisses, cordon de serrage. 50 euros


SALOMON Exo S-Lab ss Zip Tech Tee M

L’ Exo S-Lab ss Zip Tech Tee M Salomon intègre la technologie EXO Sensifit pour faciliter le mouvement, l’endurance et la récupération. L’EXO Sensifit renforce le maintien au niveau de la poitrine et des muscles supérieurs, ce qui améliore la posture et favorise l’oxygénation pendant la course. Autres technologies:Softshell, Smart Skin, pour une liberté de mouvement optimale,Seamless Technology: pas de coutures pour plus de confort.Matériaux: ActiLITE II Stretch Mesh et

ActiLITE LB Jersey: drainage de l’humidité vers l’extérieur et séchage rapide. Caractéristiques: col 1/2 zip avec tirette autobloquante. Coutures Flatlock. Marquage réfléchissant sur le devant et dans le dos. Coupe moulante très serrée. Composition: Overlay: 100% PU. Corps : 92% Polyester, 8% Elasthanne. Poids : 140 g PRIX : 85,00 euros

N O M l l SALuO e p i q E sey M Jer L’ Equipe II Jersey M Salomon est un haut de compétition parfaitement coupé, qui offre un maintien exceptionnel. Très confortable grâce à la technologie sans coutures et à la matière Lycra Power, il dispose également d’un double manchon pour un meilleur raccord avec les gants. Poids : 300 gr PRIX : 130,00 euros


Tendances N O M O SAL SLAB II EXO RT M SHO EXO SLAB II SHORT M Facilité de mouvement, endurance et récupération. Le short EXO améliore la posture grâce à un bon maintien dans les zones clés du corps et soutient la sangle abdominale, pour des performances améliorées et une meilleure récupération. 115 euros

SKINS Collants Mi-jambes Les collants mi-jambes Skins™Sport sont des équipements de performance à gradient de pression qui optimisent l’endurance et la récupération des jambiers, des quadriceps et des muscles fessiers. Les collants mi-jambes Skins™Sport apportent les avantages suivants : diminution de la production d’acide lactique, amélioration de la circulation et meilleure oxygénation. Cela réduit considérablement la fatigue et la douleur musculaires pendant et après l’entraînement. Les collants mi-jambes Skins™Sport peuvent être combinés avec Skins™ sport powersox™ pour améliorer les performances et la récupération de la partie inférieure du corps, y compris les quadriceps et les jambiers et les mollets. Poids : 180 g / PRIX : 70,00 euros


Short et maillot testés par des athlètes et approuvé en compétition. La gamme Flyseries est faite pour courir sous toutes conditions climatiques et sur tous les terrains. Matières légères et design épuré pour une attention toute particulière à la performance des produits. Couleur : gris / vert Matières: 100 % Nylon ripstop avec panneaux 86 % Polyester et 14 % Elasthanne. - Short très léger pour la course à pied - Transfert d’humidité efficace - Empiècement en stretch pour plus de confort - Coutures plates - Logos réfléchissants - Traitement DWR : déperlant Maillot Gtd Crew (Gris/Vert) : 40 euros

THE NORTH FACE Short et Maillot

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Tendances

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Lecture

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GRAND BRASSAC HIVERNAL TRAIL

« Voila 9 ans que début février je me dirige vers le Grand-Brassac en Dordogne afin d’animer cette épreuve. Le savoir faire de l’équipe de bénévoles, le sérieux alliés à la disponibilité et la convivialité sont autant de points forts de cette organisation. Le concept de cet hivernal (1 étape de nuit + 1 étape de jour) a bien inspiré un certain nombre d’organisateur, mais la recette d’origine reste bien ancrée dans ce coin du Périgord. Les nombreux participants y ont connus la pluie, le gel, le passage à gué, les falaises sans éclairage, les grottes de jour comme de nuit, des soirées mémorables avec la frontale...et lorsqu’ils me rencontrent sur d’autres compétitions, ils sont nombreux à me rappeler l’épopée du Grand-Brassac. C’est tout un «pays», ce sont les habitants qui se mobilisent afin d’offrir le coucher aux participants... Pour cette 10° édition, l’imagination féconde de ces bénévoles vous proposera un «Team Trail» en 24h non stop, en plus du désormais classique Grand-Brassac, l’occasion de marquer encore davantage vos esprits. Il me tarde déja de filer vers la Dordogne et vous... pour souffler les bougies du 10° anniversaire... et si quelques flocons de neiges s’invitaient pour l’occasion... A bientôt » Alain Letard (speakeur) www.alain.letard.com»



v Sans un nuage

Le Lac du Bourget e t les mas alentour ne s’offre sifs n t les ans a p a s tous ux yeux d es coureur du Nivole s t-R et le froi evard. Après la pl ui d pas un n de l’édition 2010, e uag panorama e n’a gâché le c nuage non ette année. Aucun p des vainq lus sur le parcour ue s et Isabell urs, Julien Rancon e s’ils avaie Jaussaud, comme nt survolé sur un nu l’épreuve... age !

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Sans un nuage

rget, au u o B u d le Lac , le village t e y r é ges amb s Entre Ch Massif des Bauncore attiré plu pied du ns a une fois e , faisant du l de Vogla lier de coureursrendez-vous trai d’un mil evard l’un des Nivolet-R courus. les plus

Deux épreuves sont au programme : un 26 km, baptisé « Le Malpassant », et le 51 km, qui sert de cadre à la troisième étape du circuit Trail Tour National de la Fédération Française d’Athlétisme. D’où la présence de Julien Rancon, du Team New Balance, premier au Gruissan Phoebus Trail et au Trail du Ventoux, Champion de France de Trail court en 2010, et grand favori. Patrick Bringer (Team Platinium Sigvaris), troisième ici l’an dernier et deuxième au classement 2010 du TTN long, son coéquipier Yann Curien (deuxième aux Templiers en 2010), Ludovic Pommeret, déjà vainqueur à Voglans en 2008, Alexis Traub (Team Scott Running), quatrième au Trail du Ventoux, Gilles Segris (Team TDS Moka), dauphin de Rancon sur le TTN court 2010, Pascal Giguet et Charles Dubouloz, les deux autres compères du Team Scott Running, visent aussi le podium, voire sa plus haute marche. On note aussi la présence de Tadao Yokoyama, invité après sa victoire en 2009 au Kanna Mountain Run, course japonaise partenaire du Nivolet-Revard. Chez les filles, Maud Gobert, du Team Adidas, défend sa double couronne de 2009 et 2010 face à Isabelle Jaussaud (Team Mizuno), première aux Templiers en 2010, Virginie Gauvignon (Team Trail Lafuma), quatrième au TTN, Martine Volay ou Anne Valero (Team Mizuno). Rien que du beau monde !

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IVOLET-REVARD Les concurrents s’attaquent à un parcours durci dans sa première partie. Afin d’éviter les échelles à l’origine de bouchons l’an dernier, Bernard Donzel, l’organisateur, a tracé un nouvel itinéraire. Il allonge la distance de deux kilomètres et ajoute un peu plus de 300 m de dénivelé avant le Nivolet, soit un total de 51 km et 2700 m de D+. Après environ 800 m de montée bien raide jusqu’au Malpassant, à 978 m d’altitude, les coureurs redescendent un peu avant de grimper encore plus de 600 mètres, juste sous la Croix du Nivolet. Le point culminant de la course, 1547 m, semble alors si proche. Mais pour l’atteindre il reste 7 km et une dernière grimpette de 600 m. Dur, pour le moral ! Une telle entrée en matière aurait dû inciter à la prudence. La tête de course part pourtant à allure soutenue et Julien Rancon creuse vite l’écart : à l’arrivée, il compte près de 10 minutes d’avance sur Patrick Bringer. Le très prometteur Charles Dubouloz - 22 ans seulement ! - suit à moins de 3 minutes. Ludo Pommeret, proche du podium en dévalant la dernière descente, apprécie moins le final jalonné de nombreuses petites bosses, et se contente d’une quatrième place très satisfaisante vu ses objectifs. Chez les filles, Maud Gobert connait le parcours et part prudemment, laissant filer Isabelle Jaussaud : son avance atteindra 14 minutes vers Le Revard.

Plus solide en descente, Maud y refait une partie de son retard, mais concède plus de 7 minutes à l’arrivée. Pour la majorité des concurrents, le plaisir des yeux comptait plus que le chrono. Du plateau de la Féclaz, le panorama sur le lac, sur le Mont Granier, les massifs du Mont-Blanc et de Belledonne, constitue l’attraction principale de ce trail qui fait la part belle à la solidarité. A raison de 1,50 euros par engagé, un chèque de 1 872 euros a ainsi été remis au Comité Départemental Handisport de Savoie. Et après le tsunami du 11 mars, le partenariat avec la Kanna Mountain Run prenait une tournure émouvante. Julien et Isabelle auront l’honneur d’y représenter la France en novembre prochain.

Texte et photos : Stéphane Chevalier



Trail Drôme Lafuma Comme une odeur de vacances

Buis-les-Baronnies, un petit nom chantant aux senteurs de Provence et de vacances… mais aussi un grand nom pour les trailers ! Deuxième étape du Lafuma European Trail Series et troisième manche du Trail Tour National, l’édition 2011 de cette épreuve de Buis-les-Baronnies confirme décidément ce rendez-vous comme l’une des dates majeures de la discipline. En ce dimanche d’avril, un soleil presque estival baignait le paysage de calcaire et d’oliviers. Au creux des massifs dentelés, le petit village de Buis-lesBaronnies vibrait dès l’aube d’une hyperactivité inhabituelle. Sur la vaste place des Platanes, se rassemblait la bagatelle de 1200 coureurs, chevronnés ou novices mais tous avides de s’élancer sur les sentiers de la Drôme provençale. Au bout du chemin ? De précieux points pour le classement du TTN ou, tout simplement, le plaisir d’être venu à bout de parcours aussi splendides qu’exigeants. Au milieu des buis, des oliviers et du thym, les barons du trail s’imposaient logiquement. Sur le parcours de 23 km (distance annoncée mais, d’après les données recueillies par les coureurs, elle s’approcherait plutôt de 25 km), Emmanuel Meyssat s’élançait en tête dès les premières foulées. « Paul-Henri [Valour, ndlr] et moi avons couru ensemble entre le 5e et le 15e kilomètres, puis nous nous sommes trompés d’itinéraire et avons perdu près d’une minute. Fabien [Demure, ndlr] nous a alors presque rejoints et j’ai décidé d’accélérer », évoquait le vainqueur au terme de l’épreuve. Produisant son effort pour semer ses poursuivants, Emmanuel Meyssat parvenait ainsi à devancer ses dauphins et s’imposait en 1h52’50’’. Du côté de la course féminine, les favorites habituelles caracolaient en tête. Sur la plus haute marche, Céline Lafaye arborait un sourire visiblement heu-

reux. « Je suis très contente car il y avait de grosses clientes aujourd’hui », confiait-elle. Une satisfaction sans doute d’autant plus grande que la course avait plutôt mal commencé pour la championne de France 2010 de trail court : « j’avais très mal aux jambes pendant les quinze premières minutes au point de penser à l’abandon, puis j’ai retrouvé ma petite foulée pour monter. » Une foulée certes petite… mais ô combien efficace puisque la Favergeoise bouclait le parcours en à peine 2h07’, décrochant la 19e place au scratch. Elle devançait aisément Stéphanie Duc et Fiona Porte, toujours atteinte de douleurs dorsales après sa chute aux championnats de France de cross-country en février dernier. Si les concurrents du « petit » itinéraire souffraient de la chaleur et découvert avec étonnement la technicité et la dureté du parcours, ceux du parcours de 40,5 km éprouvaient ces difficultés durant quelques heures de plus. « Cela montait beaucoup jusqu’au 33e kilomètre… surtout pour une descendeuse comme moi ! » affirmait en souriant, à peine éprouvée, Virginie Govignon, vainqueur de l’épreuve en 4h09’02’’. « Je ne m’étais pas assez échauffée et j’ai ressenti, comme souvent, des contractures dans les mollets tout au long des dix premiers kilomètres. Ce n’était pas facile moralement de me faire doubler dans la montée… puis c’est reparti dans les zones de relance. »


Emmanuel Meyssat, le futur vainqueur

Trail Dr么me Lafuma


Grâce à sa belle vitesse de pointe dans les parties roulantes et descendantes, la Bretonne lâchait ses concurrentes directes en retrouvant une énergie suffisante pour laisser derrière elle des athlètes aussi expérimentées qu’Irina Malejonock et Karine Herry, respectivement 2e et 3e de l’épreuve. Impérial, Eric Sagnard avouait quant à lui s’être « régalé dans les côtes » et avoir « géré les descentes tant bien que mal » comme à son habitude. En tête tout au long de la course, l’exmembre du Team Lafuma parvenait à creuser l’écart grâce à sa remarquable vitesse en montée mais perdait du terrain en zone descendante. Grignotant progressivement quelques mètres sur le leader, un duo fraternel – Lionel et Damien Trivel – décrochait finalement les 2e et 3e places à quelques secondes à peine du vainqueur. Alors que les derniers concurrents du grand parcours en terminaient avec un effort rendu aussi douloureux que savoureux par l’itinéraire aussi dur que splendide, Jacques Dufour, coordinateur des résultats et cadre dirigeant du Comité Drôme Ardèche d’athlétisme, affirmait sa passion pour cet événement : « il s’agit d’une superbe épreuve qui a vu le nombre de participants plus que doubler en trois ans seulement. » Les clés du succès ? « L’inscription au TTN, évidemment, mais aussi le changement des parcours chaque année et une météo toujours idéale. » Autant dire que le rendezvous est déjà pris pour l’année prochaine !

Texte : Marie-Hélène Paturel © Photos : Lionel Montico et Generation-Trail


Trail Dr么me Lafuma

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1. CELINE LAFAYE 2. VIRGINIE GOVIGNON 3. CORINNE FAVRE


«Parmi les trois parcours proposés par les organisateurs, j’ai choisi de courir le 23 km. En effet, il me fallait être raisonnable : j’avais enchaîné le trail du Ventoux et celui de la Sainte Victoire. Je voulais donc réduire les distances pour retrouver un peu de vitesse tout en me faisant plaisir, dans les jeux de relances que j’aime beaucoup. Il est aussi très intéressant de se confronter aux spécialistes de courtes distances. Comme le circuit de 23 km faisait partie du challenge Trail Tour National organisé par la Fédération Française d’Athlétisme.»


Guillaume Le Normand, membre du Team Trail Quechua revient sur sa 5è place au Trail Drôme Lafuma «Les 3 premiers kilomètres dans et autour du village de Buis étaient relativement roulants. La masse des 600 participants s’est étirée. Le rythme était rapide, environ 18 ou 19 km/h. Je voulais garder le contact avec le tête de la course, mais tout le monde se bousculaire. J’ai pris le parti de me mettre de mon côté et d’attendre un peu.» «Puis, c’est la première montée : 6 km, 700 m de dénivelé positif. Je suis à peu près 15è. Je monte avec un ou deux autres coureurs. Nous sommes isolés et alternons marche rapide et relances jusqu’au point culminant du parcours à 1100 m. Finalement, je me retrouve seul sur les superbes crêtes pendant 1,5 km dans des traces d’animaux, entouré des odeurs de troupeaux et du printemps provençal. Puis, j’aborde la descente : 5 km. Devant moi au loin, je vois un petit groupe de coureurs. Je me sens bien et motivé : je veux les rattraper. Du coup, je descends fort, presque à 20 km/h. Je me prends au jeu de la remontée dans le classement.» «Juste après, la dernière et courte difficulté : 300 m de montée sur 1 km, elle va faire mal à ceux qui sont partis trop vite. L’ascension est technique, plusieurs coureurs sont en difficulté. Je me donne et je reprends quelques places. Malgré quelques difficultés, j’accélère dans la dernière descente et au ravitaillement, on m’annonce que je suis 5è ! Je suis très surpris et je m’efforce donc de rester au rythme que j’avais pour conserver ce bon classement. Au final, nous avons couru 25 km au lieu de 23, et je termine 5è en 1h56, à 5’30“ du premier.»


Sig Signes trail Méounes Belgentier Salomon Les 9 et 10 avril le Signes trail Méounes Belgentier Salomon proposait deux trails de 25 ou 45 kilomètres sur deux jours, ou des formules à la carte. « Avec mon équipe, déclare Samuel Bonaudo, nous avons préparé deux tracés complètement différents. Le 25 et 45 kilomètres du samedi étaient techniques et avaient pour cadre un environnement très sauvage. Ils empruntaient des drayes d’animaux, des sentiers à peine ébauchés par quelques passages de chasseurs, des traces plus directes que d’habitude débouchant sur des points de vue magnifiques. Dimanche les parcours étaient plus classiques et roulants avec des chemins empruntés chaque année par des milliers de randonneurs, des forêts ombragées au bord de l’eau et d’autres secteurs très aériens ». Une diversité fort appréciée par les centaines de participants aux deux étapes. Parmi eux les trailers du team Salomon international qui ont terminé sur les hauteurs de la Sainte-Baume leur regroupement annuel de début de saison. Sur le 45 kilomètres, Anna Frost remporte les deux étapes. François D’Haene deuxième de la première étape derrière Miguel Heras, a signé le meilleur chrono le lendemain et précède au classement final Julien Chorier. Double victoire d’étape de Grégory Vollet dans le 25 kilomètres. Zhanna Vokueva devance Stéphanie Jimenez et Agnès Lehmann.


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Texte : Generation-Trail et Robert Goin

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Réactions après les deux 45 kilomètres. Anna Frost. « La chaleur n’était pas uniquement dans les températures mais également dans l’ambiance, l’accueil, les rencontres avec les autres trailers. J’ai vécu ces deux journées avec beaucoup de plaisir et parfois d’émotion en découvrant quelques-uns des magnifiques panoramas provençaux. François D’Haene. « J’apprécie cette victoire qui en prime a été l’opportunité d’un très bon entraînement. Une bonne formule pour préparer mes futurs ultra-trails. Courir deux fois 45 kilomètres en 24 heures laisse moins de séquelles que disputer 90 kilomètres d’affilée. Un gros bravo à Anna Frost pour sa victoire sur les deux étapes et pour ses chronos qui la placent à la cinquième place scratch dames et hommes réunis. » Julien Chorier. « Je vais garder longtemps en mémoire les images des crêtes et des rochers en forme d’aiguilles. Sportivement ces deux trails représentent un gros bloc d’entraînement bien efficace. Je constate avec plaisir que j’ai déjà le volume mais il me manque encore de la vitesse sur les parties roulantes. » Olivier Lavastre, chercheur au CNRS « A mon avis l’ensemble des trails proposés à Signes correspond à la définition idéale d’un trail. Au 25 et 45 kilomètres purs et durs du samedi 9 avril avec souvent les mains sollicitées pour écarter branches et arbustes et des slaloms entre les arbres, se sont ajoutés dimanche deux tracés classiques avec cinq grosses montées, des parties roulantes et passages fraîcheur au bord de l’eau. A mon avis ce trail sur deux jours devrait s’appeler « LE » trail et j’insiste sur les majuscules ! »


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fort sur le bitume !



Lyon Urban Trail Les traileurs plus fort sur le bitume !

Toujours autant de succès pour ce Lyon Urban Trail qui fêtait sa 4ème édition ce dimanche 3 avril. Avec des parcours tracés entièrement dans le centre-ville historique de la ville lumière, ils offraient leur lot désormais réputé d’escaliers (plus de 6000 marches sur le 38 km), ruelles pavées, traboules, parcs municipaux, singles improbables, et passages inédits au cœur de pépites patrimoniales telles que le site gallo-romain de Fourvière, le fort de Vaise, la cour d’honneur de l’hôtel de ville… Ce tracé technique, ludique et exigeant, offre des points de vues somptueux sur la ville. Les 5000 coureurs présents sur les trois parcours de 38 km, 23 km et 12 km, ont donc pu admirer et visiter la ville de Lyon sous toutes ses facettes ! Mais se sont les traileurs qui auront été les plus costauds sur le bitume. A commencer par Emmanuel Meyssat du Team Asics qui s’impose pour la seconde fois sur cette épreuve après sa victoire en 2010. Manu Meyssat déjà vainqueur cette année du Trail du Sancy et du Trail Givré s’offre à nouveau une victoire de prestige. Le sociétaire du team Asics boucle le

parcours de 38 km dans un temps de 2h54’46 et devance des spécialistes de Trail en la personne de Christophe Malardé du Team Salomon, qui prend la seconde place, terminant à un peu plus de 3 minutes du vainqueur (2h58’18“), et Laurent Beuzeboc de Gap Trail Aventure (3h02’01“). Grosse performance de Céline Lafaye chez les féminines qui en plus de remporter le 38 km, s’empare de la 13ème place au scratch et arrive avec plus de 10 minutes d’avance sur Maud Gobert du Team adidas. Une sacrée performance pour cette athlète spécialiste des courtes distances et championne de France de Trails de courts 2010. Sandra Gouault complète le podium. Sur le 23 km la victoire revient à Paul-Henri Valour chez les hommes et Michèle Leservoisir chez les filles. Marc Picout et Noémie Elicaste remportent le 12 km. L’équipe organisatrice envisage une refonte totale des parcours, afin de préserver l’effet de surprise et étaler les horaires de départ pour garantir la fluidité dans les passages étroits.


Lyon Urban Trail Les traileurs plus fort sur le bitume ! Les réactions Emmanuel Meyssat : « Venu en voisin des Monts du Lyonnais et vainqueur du Lyon Urban trail en 2010 j’avais à cœur de récidiver même si ma forme n’était pas optimale avec une gastro au début de la semaine dernière. Christophe et Laurent m’ont offert une belle résistance.» Christophe Malardé « Venu découvrir le trail urbain j’ai trouvé ce format sympa même si à l’arrivée mes jambes étaient lourdes. J’ai perdu pas mal de temps dans les derniers kilomètres et ma deuxième place me fait plaisir. Côté escaliers j’ai fait le plein et il n’est pas impossible que dans les prochains jours je privilégie l’ascenseur ! » Laurent Beuzeboc « Pour mes débuts en ville je suis satisfait. Une expérience enrichissante ponctuée de beaux panoramas. Jamais je n’avais monté et descendu autant d’escaliers. Parfois réguliers ils étaient par

Texte : Generation-Trail/Robert Gouin © Photos : Lyon Urban Trail

moments plus ou moins espacés. Dans tous les cas articulations et muscles ont été très sollicités et j’ai terminé le trail assez fatigué. » Céline Lafaye « Avec Maud Gobert au départ ce n’était pas évident de gagner. Elle est très forte. Cette victoire rime avec nouveau challenge réussi. Habituée à des trails plus courts j’ai toujours eu du mal à m’alimenter sur ce type de distance et inaugure avec plaisir et succès mon camelbak. En prime le parcours était très beau. » Maud Gobert « J’ai été heureuse de courir avec Cécile et la félicite. Même si je connaissais le parcours et savais à quoi je m’attendais, j’ai souffert de la chaleur. Un énorme contraste par rapport aux températures négatives sur le Ventoux la semaine dernière. »


Maud

Gober

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le 3 juillet 2011

ST NIZIER DU MOUCHEROTTE (38) 40 km pour et 2200 D+ 20 km pour 1225 D+ http://traildutremplin.over-blog.com/



ULTRA TRANS AUBRAC Le décor est planté, place aux acteurs … Sur le plan sportif, un beau plateau était réuni ce samedi à Bertholène et à Laguiole, pour chacune des courses. Sur le 105 km d’abord, Patrick BOHARD du team ASICS prenait le départ dans le cadre de sa préparation aux échéances à venir (Ultra Trail Mont Fuji, Verbier) tout comme Thomas LORBLANCHET l’avait fait l’an passé. Lui aussi se fixait l’objectif de l’emporter, en essayant de « titiller » les relais et pourquoi pas aller chercher quelques coureurs du Capuchadou. Derrière, d’autres coureurs allaient se battre pour les places d’honneur (car la victoire semblait déjà acquise) comme Frédéric PASTEUR, Laurent MARTIN et Honoré DURAND (le local de la course, membre d’ACTION 12) et Michel BASTIDE (CPLP). Dès les premiers instants de la course, Patrick prenait la tête, sans jamais plus la lâcher. Les autres ne le reverront qu’à l’arrivée.


ULTRA TRANS AUBRAC A St Côme, Patrick passait avec un quart d’heure d’avance sur ses poursuivants, puis allait accentuer cet écart dans la longue montée passant par l’Abbaye de Bonneval pour arriver à Laguiole avec plus de 45 minutes d’avance. Derrière, les écarts étaient serrés puisqu’on retrouvait 4 coureurs en 25’ (de la 2ème à la 5ème place). Au buron des Bouals (3ème ravitaillement), Patrick BOHARD arrivait avec plus de 1h15’ d’avance mais avec une grosse « hypo ». Son ami Thomas SAINTGIRONS, co-équipier du Team ASICS était présent pour l’encourager. Après quelques instants de discussions et de conseils, Patrick repartait pour la dernière « ligne droite », dans laquelle il se refaisait un peu. Les quatre poursuivants se tenaient toujours en 25’, au bout de 77 kilomètres d’effort. Autant dire que le podium était encore incertain. Finalement, Patrick BOHARD passait la ligne d’arrivée, à bout de force, en moins de 10h (9h57’ exactement), rappelant l’arrivée de Thomas LORBLANCHET l’an passé. Suivaient Frédéric PASTEUR en 11h38’, puis Laurent MARTIN en 11h39’. Honoré DURAND échouait au pied du podium en 11h58’ et Michel BASTIDE terminait en 12h25’. Du côté des filles, 5 féminines avaient eu le courage de s’aligner sur cette distance, dont 2 étrangères. Malheureusement, l’italienne Elena NICOSIA abandonnait dans la fôret du Devez après 60 kilomètres de course, suite à un très gros « coup de pompe ». L’anglaise Ute BAIRD, du Team RAIDLIGHT, prenait elle aussi la tête de l’épreuve dès les premiers kilomètres, sans plus jamais la lâcher. Elle passait au premier ravitaillement avec seulement 6 minutes d’avance sur Catherine AZAM (ASCAP, originaire de St Geniez et qui prend beaucoup de plaisir à revenir courir sur ses Terres), 30 minutes sur Clarisse MAREST (accompagnée de son mari Marcellin) et 45 minutes sur Viviane BULIN (SC Abbeville, qui avait abandonné l’an passé à Aubrac, mais qui était cette fois accompagnée de 3 fidèles compagnons picards, Jean-Jacques, René et Gérard). A Laguiole les écarts se creusaient, et les places restaient les mêmes. Au Buron des Bouals, Ute devançait Catherine de 35’, Clarisse de 3h et Viviane de 3h30’. Autant dire que les dés étaient jetés et, sauf défaillance, l’ordre d’arrivée était déjà établi. Ce fut le cas puisque Ute BAIRD franchissait la ligne d’arrivée en grande gagnante en 14h42’ (première victoire sur un ultra), devant sa dauphine Catherine

AZAM en 15h36’, et Clarisse MAREST, 3ème en 20h11’ (premier 100 km, et en plus c’est un ami qui l’a inscrite !!!!). Viviane BULIN terminait cette épreuve (le mot n’est pas trop fort) en 21h07’, accompagnée de ses picards d’amis et arborait fièrement son teeshirt Finisher sur la ligne d’arrivée. A noter que Ute BAIRD a été très régulière tout au long de ce parcours exigeant en prenant la 21ème place au classement scratch et en réalisant le même classement sur chacune des étapes. Du côté des équipes, suprématie du club AUBRAC RUNNING de Laguiole, qui sur ses Terres, n’a pas voulu partager le gâteau. Les 2 équipes engagées s’imposent en 9h40’ (seulement 20’ de mieux que Patrick BOHARD en solo) pour Aubrac Running Section 34 (BOURREL Franck et Bertrand, LUTRAND Daniel et POUX Vincent) et 10h07’ pour Aubrac Running (DIJOLS Thibault, VALENQ Laurent, RAYNALD Bertrand et MOTEIRO Serge). Une autre équipe locale, de Sébazac, SPORT CAUSSE AVENTURE, complète le podium à la 3ème place en 10h12’29 (AYRINHAC Philippe et Corentin, DELPAL Didier et GABRILLARGUES Vivian). Si la première équipe citée est restée en tête pratiquement depuis le début, les deux autres sont parties beaucoup plus lentement (créditées des 11ème et 13ème temps intermédiaires à St Côme d’Olt puis 8ème et 11ème à Laguiole), pour finir en faisant les meilleurs chronos sur les 2 dernières étapes. Ils ont su positionner les bons coureurs aux bons endroits, ce qui est peut-être le secret de leur réussite. 18 équipes avaient pris part à cette course pour le moins originale, et étaient venues de toute la France. Nul doute que l’an prochain ils seront encore plus nombreux pour venir rivaliser et vaincre l’hégémonie aveyronnaise.



ULTRA TRANS AUBRAC

Le CAPUCHADOU, nouvelle référence de l’Aubrac …

Une autre épreuve voyait le jour par cette belle journée de mi-avril : le CAPUCHADOU. Trail de 50 km reliant Laguiole à St Geniez d’Olt, en passant par Aubrac (en fait le même itinéraire que la 2ème moitié de la Raidlight Ultra Trans Aubrac), avec un dénivelé positif de 1250 m et 1800 m de négatif. 70 coureurs prenaient le départ sur la place de Laguiole, devant la statue en bronze du Taureau de l’Aubrac. Là aussi un très beau plateau constituait le peloton, avec beaucoup d’habitués des courses d’ACTION 12 (il faut dire qu’il y a le choix maintenant), et de coureurs venus se faire plaisir en courant sur l’Aubrac, lieu magique et envoûtant. Dès le début de la course, Vincent CHAUFFOUR (AUBRAC RUNNING, TOP 20 des plus grands Trails français) de Laguiole et François GIRAUD (TAILLEFER TRAIL TEAM, habitué des secondes places) prenaient la tête et restaient côte à côte jusqu’après le ravitaillement du Buron des Bouals. Derrière à 2’, Olivier CARPE (pompier de Rodez), Joël ARCHER et David PAULIN (TRI 12) menaient bon train, les trois se tenant en 8’. Mais ni le ravitaillement surprise de Michel BRAS, ni les petites difficultés de la forêt du Devez n’allaient


faire baisser le rythme de Vincent et François. Dans la dernière partie, les 15 km de descente jouaient en faveur de Vincent CHAUFFOUR, habitué à ce terrain, qui lâchait petit à petit François GIRAUD. Ce dernier, gêné par les racines, les cailloux et les portions de descente assez raides laissait Vincent se diriger vers la victoire. A St Geniez d’Olt, Vincent franchissait la ligne d’arrivée en vainqueur en 4h05’06’’, alors que François terminait à 1’35’’, soit en 4h06’36’’. A la troisième place, c’est finalement Olivier CARPE, lui aussi parmi les tous premiers traileurs nationaux, qui finissait en 4h18’08’’. Un bien beau podium, où sans nul doute, on retrouvera le nom d’un de ces trois garçons parmi les meilleurs dans les tous prochains mois. Chez les féminines (8 participantes), là aussi le classement final allait se dessiner dès les premiers kilomètres. Valérie BRESSON (ASCAIA Clermont Ferrand) prenait la tête pour compter jusqu’à 7’ d’avance aux Bouals sur Sarah PARISOT (AC St Affrique), habituée des courses d’ACTION 12. Plus loin, Martine BENETON maintenait ses poursuivantes à distance. Au final, Valérie BRESSON l’emportait en 5h23’50’’

(12ème temps au scratch) devant Sarah PARISOT en 5h47’18’’ et Martine BENETON en 5h50’50’’. Là aussi un podium relevé où l’on retrouve des noms de championnes régulièrement sur les podiums d’autres courses. Les prochains rendez-vous : le 10ème anniversaire du TRIPOU-TRAIL les 15, 16 et 17 juillet 2011 à Séverac l’Eglise (grande fête sportive annoncée où se mêleront sport et handicap) et la 2ème édition du RAIDLIGHT AVEYRON TRAIL le 1er octobre 2011 à St Geniez d’Olt (attention, course limitée à 250 participants et déjà l’organisation a enregistré bon nombre d’inscrits !!!!). VENEZ NOMBREUX !

Texte et photos : Etienne Valaye (Action 12)


Maxi-Race du Lac d'Ann

M


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Maxi-Race


Annecy


Ce dimanche 29 mai 2011 bon nombre de traileurs espérait vite rejoindre l’arrivée à Annecy pour s’offrir un plongeon dans le Lac d’Annecy… ou une bonne boisson fraîche ! Avec près de 29 degrès au thermomètre sur les sentiers de cette première édition de la Maxi Race du Lac d’Annecy, les coureurs auront souffert de ce soleil digne d’un mois d’août ! C’est à 3h30 du matin, à la lueur des lampes frontales que les 540 traileurs de la Maxi Race (78 km) se sont élancés du petit port d’Annecy Le Vieux. On retrouvait au départ tous les favoris avec Julien Chorier du team Salomon, l’espagnol Iker Karerra Aranburu, Pascal Giguet du Team Scott, Lionel Bonnel du team Tecnica, Christophe Le Saux du team Hoka Altecsport, Aurélien Brun... pour les hommes et Virginie Govignon de Lafuma, Cathy Dubois de Tecnica, Martine Volay... pour les féminines. Et nous avons pu assister à un mano à mano entre deux coureurs, à savoir l’espagnol Iker Karerra Aranburu et Pascal Giguet. Si c’est l’Espagnol qui a pris les devants jusqu’au premier ravitaillement, Pascal Giguet revenait sur lui pour prendre la tête, puis l’espagnol reprenait une nouvelle fois la tête.... un chassé croisé qui durera jusqu’à 5 km de l’arrivée. Une véritable bagarre entre ces deux traileurs, mais l’espagnol se montrait finalement le plus costaud dans les dernieres difficultés, pour aller arracher sa première

Pascal Giguet

victoire dans les Alpes. « Pour moi, c’est la première fois que je viens courir dans les Alpes, ça ressemble beaucoup à mes terrains d’entraînements dans les Pyrénées, donc je n’ai pas été surpris par le parcours. Je ne pensais vraiment pas gagner aujourd’hui car Pascal Giguet était vraiment costaud. J’ai eu un passage difficile où je pensais ne plus revenir sur Pascal, mais finalement je me suis accroché pour arracher cette victoire. C’est un parcours magnifique, je suis très heureux d’avoir pu remporter cette première Maxi Race « nous confia-t-il sur la ligne d’arrivée. Après sa victoire en avril dernier sur le Trail des Citadelles, Iker s’affirme comme l’un des meilleurs de la discipline. Pascal Giguet prend la seconde place de cette Maxi Race après avoir réussi une magnifique course « Je suis très satisfait de mon résultat. J’ai déjà gagné deux fois sur ce parcours, c’est un peu mon jardin. Etant donné le plateau de trailers au départ j’aurais signé bien volontiers pour n’importe quelle marche du podium. J’ai évolué à mon niveau du départ à l’arrivée. Iker Karerra Aranburu était simplement plus fort dans le final. »

Julien Chorier


Cathy Dubois

A noter la 4ème place de Christophe Le Saux qui revenait tout juste de son périple de 590 km en Australie…. Un véritable exploit ! La troisième marche du podium est prise par le sociètaire du Team salomon, Julien Chorier. « Une journée de galères. Le 24 mai, j’ai chuté dans des escaliers, bilan grosse douleur au niveau des muscles fessiers. Je pensais avoir récupéré, conforté par une belle montée du Semnoz. Hélas dès la descente ma douleur est revenue et j’étais bloqué dans le bas du dos. J’ai même chuté. J’avais très envie pourtant d’aller au bout et j’ai enchainé montées relativement confortables et descentes toujours pénibles. Devant moi certains coureurs ont abandonné ou baissé leur allure et je me retrouve sur la troisième marche du podium. Félicitations à Iker et Pascal qui ont signé une belle course. »

Chez les féminines on s’attendait à une victoire logique de Virginie Govignon qui fait un début de saison fracassant. En tête jusqu’au 53ème kilomètres avec près de 17 minutes d’avance sur Cathy Dubois, Virginie a eu un passage à vide sur la dernière partie du parcours, dû à un souci d’hydratation. Cathy Dubois pouvait alors refaire son retard pour passer Virginie dans les derniers kilomètres et s’offrir une magnifique victoire sur les terres de son team Tecnica ! Virginie Govignon prend finalement la seconde place et Martine Volay (Sport 2000 Epagny/Kikourou). s’empare de la 3ème place.


Marathon Race Laetitia Roux, team Salomon, abonnée cet hiver aux victoires et podiums en ski alpinisme a continué sur sa lancée en remportant le 33 kilomètres, son premier trail de la saison. « Je voulais reprendre tranquillement la saison de compétition de trail, en courant à mon rythme et sans m’occuper des autres coureurs. Je me suis retrouvée en tête dès le départ et aucune autre concurrente n’est revenue sur moi. Je ne connaissais pas mes écarts avec mes poursuivantes. J’étais surtout attentive à mon genou gauche qui était un peu douloureux lors de mes derniers entraînements. Il s’est rappelé à moi dans la dernière descente et j’ai alors ralenti. Dans les prochains jours ma priorité va être de me soigner avec l’espoir que tout s’arrange rapidement. » La Haut-Savoyarde Sandrine Motto-Ros (team Tecnica) est deuxième et Karine Marguerettaz troisième.

Annecy

Iker Karerra Aranburu

Sur la même distance Fabien Tanguy (A.C Tassin) précède Stéphane Avrillon (Espérance Faverges) et Régis Durand (Eighteam). « Le parcours était bien balisé et technique, sur fond d’environnement magnifique. La chaleur intense a encore ajouté de la difficulté. » nous a confié Stéphane Avrillon à son arrivée. Au total se sont près de 1240 traileurs qui sont venus souffrir mais avec beaucoup de plaisir sur les chemins grandioses du Lac d’Annecy… Rendez-vous en 2012 pour le seconde édition, une course qui devrait être rapidement une référence pour les traileurs, si ce n’est déjà fait !

Texte et photos : Generation-Trail


TRAIL WRAC

6ème édition de l’Aber W (Finistère)


L DE L’ABER C’H

Après le Ménestrail et le trail Glazic, le trail de l’Aber Wrac’h est la 3ème étape de l’Ouest Trail Tour. Les 43 km et 1000 mètres de dénivelé du trail Extrême, entre Le Folgoët et le pont de Paluden à Lannilis ont ravi les traileurs sur un parcours très technique et un paysage à couper le souffle. Les conditions étaient idéales pour cette 6ème édition.

Les inscriptions pour les 3 épreuves proposées par le team Breizh Sport Aventure étaient closes plus de 2 mois avant le départ. 600 traileurs venus de plus de 30 départements étaient fin prêts à en découdre avec ce trail « extrême ». De jeunes danseuses arboraient leur talent sur le promontoire sur la musique de Hans ZIMMER « Pirates des Caraïbes ». 8H30 précises : Le départ est donné et 4 Km de chemins larges permettent à chacun de s’échauffer et de prendre ses marques. Un groupe de cinq se forme rapidement dont Thierry LE FLOC’H, Laurent JAFFRE, Olivier LE GUERN, Jérôme LUCAS, et Fred CANTIN. 13 KM : 1er ravitaillement en eau : Breizh Sport Aventure a souhaité s’inscrire dans le développement durable. Ni bouteille, ni gobelet, ni aliment solide. Une seule règle pour tous : l’autonomie complète. Seule une rampe d’eau potable est à la disposition des coureurs. Km 18, Thierry LE FLOCH part seul pour un long périple solitaire. Laurent JAFFRE suit à quelques encablures.

n du trail Wrac’h ) : 03 avril 2011

Km 23 : « Ils sont fous » disent certains spectateurs, au château de Kerouartz où plusieurs musiciens font sonner le biniou breton et les traits sont déjà tirés pour certains. Les montées casses pattes ont succédé aux descentes effrénées, l’eau a trempé les chaussures et tétanisé les muscles quand il fallu passer sous un pont en s’accrochant aux cordes pour ne pas tomber dans la rivière. Un peu plus loin, ce sont les poutres qui paraissaient bien fines et glissantes, mais c’était le seul moyen de traverser l’Aber Wrac’h.. Les 1600 participants au trail de l’Aber Wrac’h n’auront pas volé les encouragements prodigués par la foule sur le circuit, mais aussi par « les Blouses Roses » sur la ligne d’arrivée Après 3h13 de courses, Thierry LE FLOCH franchi la ligne d’arrivée sous les applaudissements de la foule et des « Blouses Roses » (Association choisie par B.S.A afin de venir en aide aux enfants hospitalisés). Le parcours élaboré et orchestré magnifiquement bien, offre un tracé modifié tous les ans, varié et très technique. La convivialité et la solidarité sont importantes pour l’organisation, qui a élaboré leur charte de Quali Trail avec 10 points sur lesquels, coureurs et organisateurs s’engagent. La nouvelle épreuve de l’Extrème Duo a connu un succès également puisque 200 équipes ont fait les 43 km. La victoire est revenue au Team HUMBLEZ. 600 traileurs ont pris part au trail Fun (16.7 Km) qui à été remporté par Tanguy PRIGENT et Solène ZUNDEL chez les filles. Rendez vous pour la 7ème édition le week end d’avril 2012. Breizh Sport Aventure assure dès à présent de belles surprises aux amateurs de sensations et d’aventures pour l’an prochain. Ouverture des inscriptions : 1er novembre 2011 Site : breizhsportaventure.free.fr

Texte : Joël Caër


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Trail des Citadelles

Toutes les couleurs des Citadelles Après la neige en 2008, la pluie en 2009, les quatre saisons en 2010, le soleil est enfin revenu sur cette magnifique édition du Trail des Citadelles. Si la semaine précédente fut estivale et parfaite pour le balisage, le samedi très pluvieux suffit à apprêter les sentiers pour l’arrivée des 1300 trailers attendus. Ce chiffre pourrait bien sûr être bien plus important, mais d’une part les contraintes de Natura 2000 l’empêchent et puis surtout, autant les coureurs que les organisateurs sont heureux de se retrouver en petit comité pour cette fête du trail, chaleureuse et à taille humaine. C’est donc sous un ciel étoilé qu’à 6h du matin près de 300 coureurs s’élançaient sur le 73 km. Grand favori de l’épreuve, Thomas Saint Girons déjà second en 2010, voyait peu à peu l’écart se creuser avec Iker Karrera Aranburu parti devant. Ce coureur espagnol, encore inconnu en France et qui n’avait confirmé sa participation que trois jours avant la course, s’avérait être un coureur redoutable. Il devançait toutes les estimations de temps de passage, basées pourtant sur la course de Thomas Lorblanchet en 2010. Mais un terrain beaucoup plus praticable ainsi qu’un tracé légèrement différent ne permettent pas d’établir de réelles comparaisons. Ils auront certainement tous deux l’occasion de se départager autour du Mont Blanc fin août. En attendant, le basque avalait le parcours à une vitesse folle et arrivait en vainqueur à Lavelanet, après seulement 6h25 de course. Un grand coureur se révélait à nous, un talent dont on reparlera certainement bientôt. Thomas Saint Girons arrivait un peu plus tard, heureux une nouvelle fois d’avoir parcouru les Citadelles et tout à fait conscient que le basque était absolument intouchable. Puis c’est Sébastien Buffard qui complétait le podium, avec une nouvelle troisième place, après celle obtenue sur le Grand Raid des Pyrénées.



Trail des Citadelles


Chez les filles, c’est sur un scénario différent que la victoire allait aussi revenir à l’Espagne : Sonia Semmad et Olga Mankó allaient effectuer plus de 25 km ensemble, dans une entente parfaite, avant que Sonia ne se blesse. Arrêtée quelques instants pour se soigner, elle devait encourager Olga à poursuivre, alors que celle-ci voulait l’attendre. Un état d’esprit admirable. Olga Mankó se dirigeait donc vers une victoire en solitaire, tandis que Sonia, ralentie, parvenait à conserver une avance suffisante sur sa poursuivante et néanmoins amie, Géraldine Leroy. Cette édition fut donc une nouvelle fois internationale, avec huit coureurs venus d’Espagne intégrés au Top10 hommes et femmes. Nos voisins espagnols se plaisent sur les Citadelles et reviennent nombreux, et c’est pour les coureurs français l’occasion de se confronter à des talents différents, loin des habituelles rencontres franco françaises. Sur le 40 km, ce sont deux habitués des victoires en terres ariégeoises qui allaient mettre tout le monde d’accord : Agnès Francastel s’imposait chez les filles alors que Laurent Brossard remportait pour la première fois une course longue, avant de remonter sur le parcours pour réaliser de superbes photos de coureurs. Passion quand tu nous tiens… Après sa superbe performance au marathon de Paris, Pierre Laurent Viguier s’imposait facilement sur le 20 km, sous les yeux de Michel Rabat, qua-

druple vainqueur venu en spectateur. Dommage, la confrontation aurait là aussi été intéressante. De son côté, Cécile Claudel remportait la course des filles avec une large avance sur ses poursuivantes. Avec des conditions bien plus favorables que lors des années précédentes, cette édition des Citadelles se révéla donc magnifique et les coureurs revenaient à Lavelanet enchantés par tous les paysages qu’ils avaient pu découvrir, des verts éclatants de la forêt de Bélesta aux belles murailles des châteaux de Montségur et Roquefixade, en passant par quelques descentes épiques sur des sentiers toujours boueux. Mais les ravitos copieux et les sourires des bénévoles étaient là pour les réconforter, et la joie était largement partagée entre des organisateurs satisfaits et des trailers heureux de leur aventure. Et comme le résumait fort bien un des nombreux commentaires reçus : «Mille merci, ne changez rien !» Et c’est bien ce que nous avons l’intention de faire. Merci à vous d’être venus, rendez vous en 2012 ou bien plus tôt, pour d’autres sentiers et paysages.

Michel Arnaud


La 6666 Occitane

Si en 2010 pour la première édition, la chaleur et le soleil avaient accompagné les coureurs pendant les 118 km, cette édition 2011 aura été courue en grande partie sous la pluie et les rafales de vent. Pourtant le vendredi soir à Vailhan, lieu de départ de cette 6666 Occitane, les conditions météo étaient plutôt favorables pour courir un ultra. Petite fraîcheur et bonne ambiance sur la place du village, tous les éléments étaient réunis pour un week-end trail festif. Antoine Guillon et son équipe avaient eux aussi le sourire lors du briefing d’avant course en regardant tous les traileurs présents pour écouter les dernières consignes. Cette année, c’est plus du double de coureurs inscrits par rapport à 2010. Au départ les appareils photos et les caméras étaient braqués sur quelques favoris comme Hervé Giraud Sauveur

du Team lafuma, Sylvain Couchaud du Team New Balance, Patrick Rey du Team Tecnica, Véronique Chastel (vainqueur de l’Endurance Trail au Festival des Templiers en 2010).... et le duo Renaud Rouanet / Dawa Sherpa pour le relais de choc à deux. C’est sous les lueurs des lampes frontales que se sont élancés les traileurs.... direction les sentiers techniques du Parc Régional du Languedoc Roussillon ! Dès les premiers kilomètres, les favoris étaient aux avants-postes. Renaud Rouanet du Team Lafuma menait largement le peloton avec pour lui comme objectif passer le relais à Dawa Sherpa en tête au bout de 58 km. Mais à partir de 4h00 du matin les conditions météo vont considérablement changer avec l’apparition de la pluie, du brouillard et du vent, ce qui va accentuer les difficultés de ce parcours déjà bien difficile.


pa ud r e Sh ucha a Daw in Co a Sylv

Côté course solo, on a assisté à une épreuve très resserrée, moins de 7 minutes séparaient le premier Sylvain Couchaud du Team New Balance au 7ème Bernard Godon au 70ème km. Voyant les conditions météo se dégrader de plus en plus, les organisateurs décidaient de réduire le parcours de 10 km environ pour la sécurité des coureurs. Sylvain Couchaud, plus à l’aise sous une météo à ne pas mettre un traileur dehors, allait mettre tout le monde d’accord dans les derniers kilomètres en accentuant considérablement son écart sur ses poursuivants pour franchir la ligne d’arrivée à Roquebrun en tête (13h48’52“) avec près de 40 minutes d’avance sur Bruno Bottolier (14’28’50“) et près de 50 minutes sur Raphaël Bodiguel (14h38’45“). Sylvain Couchaud aura été le plus costaud sous ce temps digne d’un mois de mars et s’offre une magnifique victoire sur un ultra qui devient une référence en France.

Chez les féminines pas de surprise avec la victoire logique de Véronique Chastel, qui prend au passage la 9ème place au scratch ! Janick Delva s’empare de la seconde place. Sur le relais de deux, le tandem Renaud Rouanet et Dawa Sherpa n’a pas non plus failli, en s’imposant très nettement devant le duo Raphaël Pedros / François Caumes et le duo Didier Panelli et Nicolas Ruffier Monet. Sur le relais de 3, c’est le trio du Team Verticausse (organisateurs de la Verticausse) qui s’impose... mais avec seulement 10 secondes d’avance sur le relais composé de Cyrille Raquin, Philippe Labourdette et Frédéric Camou. C’est donc un nouveau succès pour cet ultra et l’équipe d’Antoine Guillon.... qui nous a confié qu’en 2012 la 6666 Occitane aurait lieu début juin ! Pour 118 km de bonheur !

Texte et photos : Generation-Trail

La 6666 O


Trail du Ventoux Maud Gobert et Julien Rancon victorieux dans la tempête

Le dimanche 27 mars a eu lieu le trail du Ventoux, et a rassemblé 1206 traileurs. Pluie, vent, brouillard, neige et grêle en altitude ont bouleversé la course, ne laissant pour des raisons de sécurité qu’à une centaine de concurrents du 46 kilomètres la possibilité de grimper au sommet. Cinq femmes en faisaient partie. Quatre ont rejoint l’arrivée et la cinquième : Josiane Piccolet s’est perdue dans le brouillard en compagnie d’un petit groupe. Ils ont appelé pour essayer de se retrouver. Les organisateurs les ont récupérés et jugés plus prudents de les rapatrier par véhicule. Sur le petit parcours, le Corse Jean-Paul Battesti atomise la course, laissant ses adversaires à une distance respectable avec une aisance déconcertante. Chez les dames, c’est Julia Combe qui l’emporte. Sur la longue distance, Julien Rancon devance de près de 9 minutes Thomas Lorblanchet. Sylvain Camus complète le podium. Chez les féminines, Maud Gobert du team adidas a fait cavalier seul devant Irina Malejonock et Emilie Leconte. Les réactions : Maud Gobert « J’effectue ma rentrée après une saison hivernale chargée car je suis monitrice de ski ! Ces conditions-là ne me dérangent pas, je viens d’un milieu alpin, j’ai eu juste un peu froid aux mains mais je suis habituée aux températures rigoureuses. J’avais de bonnes sensations, je suis contente de ma course. La suite ? Au feeling, comme d’habitude. Le Nivolet Revard car mon club est organisateur. Le Merell oxygen challenge, l’UTMB et les championnats du monde en Irlande. » Julien Rancon « Les conditions étaient encore plus apocalyptiques que ce que j’avais imaginé, au sommet, il y avait de la grêle et je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie, j’avais les cuisses bleues et j’ai perdu pas mal de temps avant de retrouver un climat plus supportable. J’ai vraiment démarré dans la dernière partie, il me restait des jambes et ça m’a permis de semer mes adversaires. Pour la suite ? Je vise bien sûr les France de montagne, mais j’aimerais aussi assurer sur le TTN, j’aime assez le mélange trail et montagne ! J’essaierai d’être au Nivolet- Revard… » Thomas Lorblanchet « J’ai effectué une belle remontée, profitant du coup de moins bien de Julien au sommet, et l’écart était vraiment réduit, j’ai essayé d’entamer une descente nerveuse pour m’imposer mais le retour de Julien a été impressionnant et je n’ai pas pu lutter. C’est une bonne reprise, surtout dans des conditions si difficiles. »



Trail des Balcons d’Azur Le Trail des Balcons d’azurrésiste au froid et à la tempête : On se demande ce qui a pu passer par la tête des quelques 300 coureurs, ce samedi 23 Avril sur la plage du Château, à Mandelieu, où se déroule le 5éme « Trail des balcons d’Azur ». Vent glacial, mercure à 12° et pluie diluvienne, mais il en faut beaucoup plus pour décourager ces sportifs ou plutôt ces « fadas » amoureux de la nature, quand bien même les organisateurs ont été obligés de modifier le parcours et de supprimer un col rendu extrêmement glissant. Maintenant qu’on est là, on y va ! C’est un peu ce que l’on entendait dans toutes les bouches. Certains concurrents du nord en venaient presque à jalouser les 27° prés de Valenciennes ! Parce qu’on est venu de toute la France, 47 départements différents, mais aussi d’Autriche, d’Italie, de Grande Bretagne, de Suisse, de Belgique, d’Ecosse, des Etats Unis, du Luxembourg, du Gabon, d’Afrique du Sud et de Nouvelle Zélande, pour cette course organisée par CG Sport Event, Solidarité France Afrique et El Niño. Sous une pluie battante, l’Azuréenne (9 km) était gagnée par Patricia Plazy en 54’38 devant Caroline Fleury en 58’48 et Fabienne Kah en 59’53 alors que Yohan Cresson emportait la course Cadet en 54’28 Après la randonnée et la marche nordique (9 km), l’Azuréenne (9 km) réservée au féminines et les cadets, les choses sérieuses ont commencé vers 15h30 pour les 235 concurrents du P’tit TBA (18 km). Benjamin Petijean gagnait le P’tit TBA en 1h17 à prés de 14 km/h de moyenne devant Olivier Pichard, en 1h21, on aura au passage reconnu le champion du monde de triathlon 2000, Olivier Marceau, Team Ekoi, qui finit 3éme en 1h22. Chantal Baillon, Team Altecsport, terminait 1ére féminine du P’tit TBA en 1h37 devant Amandine Guerdoux , ASPTT Nice, en 1h 39 et Catherine Postic, EPF Fayence, en 1h46. Le dimanche plus de 600 concurrents sont engagés sur les deux épreuves ultimes, le 55 km et le 33 km. La météo était plus clémente, mais le parcours restait glissant en raison des pluies diluviennes de la veille. 7h15 : les 225 concurrents de l’UTBA s’élancent pour 52 km et 2450 m de dénivelé positif. Ca part fort, très fort…. 12


ud a g ĂŠ B ne a h p ĂŠ t S


Trail des Balcons d’Azur

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Devant Thomas Bosnjac, venu d’Autriche impose son rythme à un train d’enfer. Derrière lui Joris Milleret emmène un petit groupe de chasse dans lequel on retrouve Fred Garrandes, Anthony Salome, Lucas Humbert, Jean Marc Zaugg, Sebastien Nain et Michel Verhaege.

A 8h00, 400 concurrents s’élançaient pour 33 km et 1850 mètres de dénivelé positif. La lutte pour la première place est plus serrée…. Dés le départ Aurélien Brun, Jean Paul Battesti et Stephane Begaud prenaient les choses en main. Pc après PC les 3 confirment leur position, menés par Aurélien Brun qui ne cédera jamais sa première place, malgré une mauvaise chute et une plaie au genou qui lui vaudra une hospitalisation et quelques points de sutures.

Ça serre les dents, personne ne veut se laisser distancer par cet autrichien venu d’ailleurs. Au Col de l’Évêque, km 27 Thomas Bosnjac passe en tète à 9h35, 3 mn avant Joris Milleret suivi à 2 mn par Antony Salome. La montée vers le Cap Roux sera fatale à Thomas Bosnjac qui cède sa place de leader à Joris Milleret qui passe 6 mn devant tout le monde. Arrivée au km 35, au Trayas, les écarts se resserrent et Michel Verhaege passe seul en tète au km 47, devant Jean Marc Zaugg et Sebastien Nain, décrochés a plus de cinq minutes.

Aurélien Brun, Team Tecnica l’emporte en deux heures, cinquante quatre minutes et quarante huit secondes à une moyenne de 11,33 km et devance Jean Paul Battesti, Team Altecsport d’une minute et douze secondes, qui malgré une petite erreur de parcours reconnaissait la suprématie d’Aurélien et Stéphane Giordanengo, Courir à Peillon en 2h59.

En Cinq heures, une minute et cinquante secondes, à une moyenne de 10,34 km et après avoir lâché tout ses compagnons, Michel Verhaege, AC Wambrechies, franchi la ligne d’arrivée avec dix minutes d’avance sur son dauphin et régional de l’étape, le cannois Jean Marc Zaugg , Thales Space Runners, en 5h10 et Joris Milleret en 5h11. Arrivée en treizième position, Irina Malejonok, ASVA, était la première féminine en 5h40 devant Sandra Martin, Team Altecsport en 6h01 et Cinzia Bertaza en 6h16.

Avec plus de 900 participants au total cette 5éme édition aura connu un franc succès. La limite des 400 inscrits a été atteinte sur le TBA ainsi que la limite des 200 sur le P’tit TBA.

En finissant vingt et unième, Sandrine Motto Ross, Team Tecnica, s’imposait comme la meilleure féminine en 3h34, devant Céline Bouzres en 3h42 et Giovanna Malan, GSAM Torre Pellice en 4h01. Le classement par équipe étant remporté par le Team Annecime.org, alors que sur les 50 Italiens présents, Davide Agli, finissait 18éme du 33 km en 3h31 et Matteo Repetto 17éme du 52 km en 5h51.

Pour l’édition 2012 les inscriptions seront clôturées dés l’atteinte de ces limites. A la remise des récompenses, Philippe Cordero, l’organisateur de cette épreuve, tenait à remercier chaleureusement la centaine de bénévoles qui ont contribué au succès de cette édition ainsi que ses nombreux partenaires dont Altecsport, Eafit et Tecnica, Incomm et 6éme Sens. Sans oublier bien sur le soutien de l’Office National des Forêts, du conseil général et de la mairie de Mandelieu.

Texte : Bernard Marchal © Photos : Olivier Gouix (www.viziosport.com)


The North Face Ultra ®

L’élite mondiale du trail au rendez-vous !

The North Face® Ultra Trail du Mont Blanc®, c’est plus de 6 500 coureurs inscrits, 5 500 sur les lignes de départ, venant de 62 nations et 1 700 bénévoles et 30 000 spectateurs tout le long des parcours. Des 4 coins du monde, ils affluent pour se rencontrer, ou pour admirer et encourager ces hommes et ces femmes s’élançant pour explorer leurs limites dans une grande aventure. l’UTMB® 9ème édition - La course reine Départ au centre de Chamonix vendredi 26 aout à 18h30. Dès la première édition, elle a été appelée la «course de tous les superlatifs». Un tour complet du massif du Mont-Blanc que tout coureur d’ultra doit avoir fini une fois dans sa vie. • 166 km - 9 500 mètres de dénivelé positif, en semiautonomie • Limité à 2300 coureurs • Temps de course maximum : 46 heures • Temps indicatif des 1ers : 20 heures Ils ne sont pas moins de 33 hommes «potentiels top 10» sur l’UTMB®. L’espagnol Kilian Jornet Burgada est l’un des principaux favoris. Son objectif ? Inscrire son nom pour la troisième fois sur la plus haute marche du podium. Sa suprématie pourrait cependant être malmenée fin août 2011 car ils sont de plus en plus nombreux, venant du monde entier, à pouvoir s’imposer, en particulier son compatriote et ami Miguel Heras Hernandez. Depuis quelques années, les américains confirment leur intérêt pour l’UTMB® : ils arrivent en force cette année, avec une très belle délégation de prétendants à la victoire. Parmi eux : Foote Michael, Dakota Jones, Scott Jurek, Hal Koerner, Anton Kruppicka, Karl Meltzer, Geoff Roes ou Mike Woiffe. Les américains considèrent The North Face® Ultra-Trail du MontBlanc® comme LA course sur laquelle ils peuvent se mesurer entre eux et rencontrer l’Elite mondiale de la discipline... Le véritable championnat du monde ! Le Japon affiche aussi ses prétentions avec Tsuyoshi Kaburaki (3ème en 2008 et 2ème en 2009) ou Nomoto Tetsuaki et Minehiro Yokoyama. Spécialistes depuis longtemps de la très longue distance, ils ont porté leur

intérêt sur le trail depuis 3 ans et on ne peut compter sans eux. Marco Olmo (Italie) vainqueur deux années consécutives (2006 et 2007) de l’UTMB® sera sur la ligne de départ, comptant bien, lui aussi, inscrire son nom pour un triplé gagnant ! Tous les meilleurs trailers français seront présents : Sébastien Chaigneau (2ème UTMB® 2009), Vincent Delebarre (1er UTMB® en 2004), puis Patrick Bohard, François D’Haene, Hervé Giraud Sauveur, Antoine Guillon, Thomas Lorblanchet, Nicolas Mermoud et Thomas Saint Girons. Sans oublier Zigor Ruiz (3ème en 2010 - Espagne), Gustavo Reyes (Argentine), Gary Robbins (Canada), le suisse Jean-Yves Rey, l’anglais Nicky Clarck ou l’italien Giuliano Cavallo.

Les «dames de l’UTMB®» Grande concurrence aussi chez les dames. Lizzy Hawker (Royaume-Uni), qui a remporté 3 fois l’UTMB®, rêve d’une 4ème victoire ! La double gagnante américaine (2003 et 2009) Krissy Moehl revient cette année. Fernanda Maciel (Brésil) gagnante de la TDS en 2009 est une outsider de taille. Il faudra aussi compter sur les françaises Maud Gobert (1ère CCC® en 2010) et Karine Herry (2 victoires sur l’UTMB® en 2006 et 2008), ou l’espagnole Néré Martinez Urruzola, l’italienne Giuliana Arrigoni, ou les américaines Diana Finkel et Darcy Piceu Africa. LA CCC® : Courmayeur-Champex-Chamonix 6ème édition, elle est La porte d’entrée Départ du centre de Courmayeur le vendredi 26 août à 10h00. Considérée par la plupart des coureurs comme «la petite», elle constitue pourtant aussi, l’un des défis les plus difficiles de l’Hexagone en ultra-trail. • 98 km - 5 600 mètres de dénivelé positif, en semiautonomie, • Limitée à 1800 coureurs • Temps de course maximum : 26 heures • Temps indicatif des 1ers : 12 heures Pour cette 6ème édition, le plateau sportif est lui aussi à la hauteur ! La liste des prétendants à la victoire confirme que gagner la CCC® reste aussi une formidable victoire. Plus d’un coureur s’y est «cramé» les cuisses !


Trail du Mont-Blanc

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Chez les hommes : Adam Campbell (Canada), Dave Mackey (USA), Christophe Malarde (France), Mikael Pasero (France), Emmanuel Gault (France), Xavier Thevenard (France), Jason Hill (Afrique du Sud), Aurélien Brun (France), Lucas Humbert (France), Julien Jorro (France), Didier Mussard (France) et Florian Racinet (France). Et chez les Dames Valerie Boitte (France), Alessandra Carlini (Italie), Virginie Govignon (France), Maria Kalogirou (Grèce), Josiane Poiccolet (France), Barbara PIVA (Italie), Ruling Xing (Chine). TDS : sur les Traces des Ducs de Savoie

2ème édition Départ au centre de Courmayeur jeudi 25 août à 9h00. Plus sauvage que les deux précédentes et dans le sens contraire, la TDS part de Courmayeur pour arriver à Chamonix. Une vision assez inédite des pourtours du Mont-Blanc et du Beaufortin. • 110 km - 7 100 mètres de dénivelé positif en semiautonomie • Limitée à 1200 coureurs • Temps de course maximum : 32 heures • Temps indicatif des 1ers : 14 heures Les prétendants à la victoire sont : Hidefumi Kimura (Japon), Franck Bussiere, (France), Jérôme Challier (France), Ole Petter Hjelle (Norvège), Sébastien Talotti (France) et Lionel Trivel (France). Et chez les dames : Manuela Monica Brunero (Italie), Catherine Dubois, Agnès Hervé et Elisabeth Moyne (France). Les favoris et les 5000 autres... Annoncer les favoris est une évidence, le plateau sportif étant toujours d’une grande importance. Mais pour plus de 5 000 coureurs «anonymes» inscrits aux courses de The North Face® Ultra Trail du Mont Blanc®, le principal est tout d’abord de participer, de franchir la ligne de départ et celle de l’arrivée. Peu importe le temps au final. Ils viennent chercher la fascination des paysages de montagne, le dépassement et la connaissance de soi, le partage d’une aventure, une émotion unique. C’est cela aussi l’esprit et les raisons du succès de cette course.

Programme De nombreuses animations se déroulent sur tout le parcours et dans les 3 pays traversés. Toutes les arrivées sont à Chamonix du jeudi 25 août dès 23h00, jusqu’au dimanche 28, 16h30. Ambiance garantie !


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Le numĂŠro de Generation-Trail Magazine sera en ligne

DÊbut AOÛT 2011

Entreprises, organisateurs pour communiquer dans Generation-Trail Magazine contactez-nous au : 06 42 72 68 62 ou par mail : contact@generation-trail.com


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