Generation-Trail Magazine 7

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Š Photo : N.Freid - www.alsace-en-courant.com

www.generation-trail.com

Avril/Mai 2011

Le Magazine du Trail

7 Trail


SALOMONRUNNING.COM

« LÉGÈRE, SOUPLE, ÉNERGIQUE, C’EST LA CHAUSSURE DE TRAIL LA PLUS ADAPTÉE À LA COURSE JAMAIS CONÇUE. » – JONATHAN WYATT

2 PARTICIPATIONS AUX JEUX OLYMPIQUES ET 6 FOIS CHAMPION DU MONDE DE COURSE DE MONTAGNE

LA NOUVELLE

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COPYRIGHT© SALOMON SAS. TOUS DROITS RÉSERVÉS. PHOTOGRAPHIE PRODUIT : SÉMAPHORE


Sommair 4 6 8 28 32 40

didas Week-end Trail a ie Govignon in g ir V r a p c ti é tl a tr Nu Tendances marche ? a ç t n e m m o c : X E Gore-T n Canaria ra G s n ra T e c a F h rt The No La Piste des Oasis de trail n o ti ta s re iè m re p Raidlight ouvre la rtreuse à St-Pierre de Cha Grand Brassac Trail Grussian Phoebus ght Trail li id a R n lo e G e n n Belledo La Verticausse alomon Snow Trail Ubaye S anais ig V s y a P n e s e il to Trail aux E Dossier : portive s n io it tr u n la r u s un nouveau regard térino s a C e d s e ig e n s e Trail d es La Nuit des Ruthèn n Trail du Petit-Ballo Trail des Cabornis Trail Glazig il Folies Extrême Tra y Trail du Val d’Egra rth Face Défi Vellave by No

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Responsable et Directeur de la publication : Fabrice Breton Conception graphique - réalisation : L’agence de communication Peggy Chopin - www.design-peggy.com - 06 74 29 48 25 Contact : Tél : 06 42 72 68 62 - contact@generation-trail.com

Entreprises, organisateurs, pour communiquer dans Generation-Trail Magazine contactez-nous au : 06 42 72 68 62 ou par mail : contact@generation-trail.com


Thierry Breuil

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Week-end Trail adidas !

et Vierd n e i Dam Klein e c n Laure obert G d u Ma

Séance Apéro sur la plage du Cap-Ferret Generation-Trail était invité par adidas à l’occasion de sa convention annuelle qui avait lieu à Arcachon en Gironde en mars dernier, où une trentaine de coureurs de la marque aux trois bandes étaient présents. Olivier Gui, consultant pour adidas et organisateur de ce rassemblement en bord de mer était accompagné par des responsable d’adidas pour parler du positionnement de la marque et des objectifs 2011… Dominique Chauvelier, lui, était chargé de la partie sportive pendant ces trois jours. Coureurs de piste, de route et de Trail s’étaient donc réunis afin d’échanger, de partager et de passer des moments inoubliables. Pour Generation-Trail, c’était l’occasion de voir de plus près le Team Trail adidas, composé de Thierry Breuil, Maud Gobert, Laurence Klein, Fiona Porte, Damien Vierdet, Gilles Guichard et Romuald De Paepe. Seul, Syvain Court manquait à l’appel, bloqué en tant que militaire, par les évènements en Libye. Pour Maud et Fiona, c’était aussi l’occasion de découvrir le « monde » adidas, étant les nouvelles recrues 2011. Au programme donc de ces trois jours dans le

bassin d’Arcachon, des présentations produits, une sortie footing de 14 km le vendredi soir, des séries de 500 m le samedi matin, thalasso l’après-midi, apéro et dégustation d’huîtres au Cap ferret. Pour terminer avec une soirée festive le soir (voir très festive pour certains). Le dimanche matin c’est un Trail de 21 km dans les Dunes de sable de Biscarosse qui était au programme et qui nous a permis de découvrir ce lieu magnifique. Un Trail qui nous a bien fait mal aux cuisses. Une région qui n’a presque rien à envier aux région montagneuse !. Sur ce Trail « adidas », on ne vous cache pas que les traileurs du Team se sont baladés, quoique certains ne s’attendaient pas à grimper des côtes sableuses aussi raides. De notre côté, nous avons découvert un Team qui avec son palmarès impressionnant reste accessible, ouvert…. Une vraie leçon d’humilité. On retrouvera tous les traileurs et leurs tenues vertes et noires (ce sont les couleurs pour la saison 2011) sur tous les Trails de France, où les victoires seront certainement très nombreuses !


* Entrainez vous plus efficacement, courez plus longtemps et récupérez plus vite. Grâce aux vêtements SKINS, et leur compression de gradient modifiée, vous serez en mesure de faire des efforts plus soutenus plus longtemps, jour après jour. Le niveau de compression est fonction de chaque partie du corps et s’accroit progressivement aux extrémités permettant entre autres, d’accélérer la circulation sanguine et d’augmenter l’apport d’oxygène aux muscles actifs. Vous pouvez ainsi repousser votre seuil d’épuisement et renforcer votre endurance générale. Parallèlement aux effets de la compression, les produits SKINS favorise la thermorégulation de votre corps. Le gainage musculaire, grâce au positionnement spécifique des coutures favorise la stabilité des muscles tout en réduisant les vibrations et les douleurs post exercice. Au-delà de l’entrainement, les produits de Récupération SKINS aident votre corps à éliminer les déchets métaboliques plus rapidement. Ils peuvent être même portés pendant le sommeil pour accélérer le processus de récupération naturelle du corps. Vous vous réveillerez ainsi plus frais et prêt à recommencer de nouveau. Les bénéfices de nos produits sont démontrés par de nombreuses études scientifiques indépendantes, dont plus de 5 ont été publiées dans des revues médicales.

*Faites accélerer votre sang

skins.net


Nutratlétic Interview de Virginie Govignon, Team Trail Lafuma, en partenariat

avec Nutratlétic pour la saison 2011

Sportif(ve)s, il y a ces petits troubles que vous gérez au quotidien, au point de les trouver «normaux» mais qui vous minent le moral : Fatigue matinale, sommeil perturbé, manque de dynamisme, manque d’efficacité à l’entrainement, raideurs musculaires,... Et s’ils étaient les symptômes d’une recharge incomplète de vos réserves en glycogène, d’un déséquilibre acide-basique de votre organisme... Pour éviter ces situations il y a plusieurs solutions :` • Réduire la consommation d’aliments acidifiants (sucre blanc, huiles raffinées, graisses, alcool, café, etc...) • Privilégier les aliments alcalinisants (fruits, légumes, herbes aromatiques, jaune d’oeufs, soja,..) • Faire la part belle aux aliments dits «en équilibre acide-basique» (noix fraîches, sucre intégral, céréales complètes, haricots verts, etc...) • RESPECTER une bonne HYGIENE ALIMENTAIRE AVANT, PENDANT et APRES L’ENTRAINEMENT. Virginie, comment est né ton partenariat avec Nutratlétic ? A la fin de l’été c’est la période des bilans financiers des équipementiers et donc la période pour intégrer un team. A l’approche du festival des templiers, j’ai commencé par faire un point sur ma saison, sur mes besoins. Je n’avais toujours pas trouvé l’alimentation qui réponde à mes attentes. Très attentive à la qualité de ce que je mange, j’ai réalisé une étude comparative des produits proposés par les différentes marques de nutrition sportive. Mon choix s’est orienté vers deux marques dont Nutratletic. Je les ai mises involontairement en concurrence et c’est Nutratletic qui fut la plus

convaincante tant sur la vitesse de proposition d’échantillons pour test que sur les arguments, la promotion de ses produits. Mon ancien sponsor me proposait la gratuité. Chez Nutratletic j’ai commencé par accepter une réduction de 30% sur les prix public. Finalement aujourd’hui je bénéficie de la gratuité ce qui est énorme compte tenu de la quantité de produits consommée et surtout de la qualité proposée ! Il n’est pas question pour moi de m’empoisonner à petit feu... Peux-tu nous décrire tes relations avec Nutratlétic ? J’ai contacté Yohann Jagoueix par l’intermédiaire de Guillaume Millet, ami au sein du team Lafuma, luimême sponsorisé par Nutratletic. Après un ou 2 e-mails, nous avons bavardé au téléphone. Dès le premier entretien j’ai choisi Nutratletic. Les arguments ont été les suivants : • Des produits d’origine naturelle sans colorant ni conservateur, sans aspartame dont les effets supposés sur la santé sont plus qu’inquiétants! • Des produits dont l’efficacité a été validée par des études scientifiques et sur le terrain. Il est possible de trouver des témoignages comme celui de Laurent Valette. Il suffit de prendre conscience de l’ampleur de l’exploit réalisé par Guillaume Millet sur le Tor des Géants en novembre dernier! • Les principaux allergènes ou les ingrédients sources des intolérances alimentaires les plus fréquentes, ont été écartés des compositions : il n’y a ni protéines de lait, ni d’oeufs, ni de soja ou encore il n’y a pas de gluten. Il a été montré que les protéines végétales utilisées ne provoquent pas les troubles gastriques qu’on observe avec des protéines animales que l’on trouve chez d’autres marques concurrentes.


• Bien sûr la gamme bénéficie de la sécurité antidopage Wall-protect. Dès que Yohann a reçu ma sélection de courses pour 2011 il m’a adressé tout un colis. C’était une belle surprise puisqu’initialement j’avais accepté de commander les produits, me suffisant de la réduction de 30%. Il m’a rapidement conseillé dans l’usage au quotidien à l’entrainement comme pour la compétition. Par échanges de mails fréquents nous avons ajusté les dosages. J’ai rapidement disposé de compléments alimentaires afin de compléter l’affûtage pré-compétitif (prépa Gruissan Phoebus Trail). Il a également fallu récupérer de cette compétition qui avait accentué une carence vitaminique installée insidieusement pendant l’hiver où, en l’absence de compétition, j’avais un peu négligé mon alimentation. Le manque d’expérience m’a fait négliger l’importance de ma saison 2010, très longue et chargée au vu de mon très court passé de sportive. C’était ma première année dans le «haut niveau»! En effet, il faut envisager l’alimentation à toutes les échelles de temps, que ce soit sur une journée, sur une semaine, sur un cycle compétitif, sur une saison et donc sur plusieurs années! 2010 a généré des besoins énormes de mon organisme qui a continué à se reconstruire durant l’hiver, d’autant plus que je courrais moins. J’aurais dû veiller à enrichir mon alimentation d’autant que les aliments frais sont moins riches en vitamines ! Peux-tu nous proposer un exemple d’utilisation de la gamme Nutratlétic ? Oui, bien sur, je vous propose ma première expérience «grandeur nature» : le Gruissan Phoebus Trail. Le premier gros avantage de la gamme c’est de ne pas devoir embarquer de gels ! Il n’est alors plus utile de programmer l’approche d’une grosse bosse, de partitionner sa course en fractions de 45 minutes, s’alourdir son sac.

Nous respectons les mêmes règles de base : • Le sportif a déterminé au préalable le volume de liquide qu’il consomme en une heure. Il a estimé quel temps il mettra pour rejoindre un point de ravitaillement où il rechargera son contenant (fonction du volume de liquide qu’il accepte de porter). • Il déjeune donc 2h30 à 3h avant le départ de la course. Il commence à consommer 500 ml de «Nutrattente» par petites gorgées, très régulièrement, dès 2h avant le départ. Il s’agit d’une boisson agréable à consommer qui renferme des maltodextrines pour le respect de l’isotonie et du citrate qui joue le rôle de tampon gastrique. • Lorsque le coureur commence son échauffement ou bien 30 minutes avant le départ il change de boisson, commençant sa boisson de l’effort, le «Nutraperf». Il consommera cette boisson jusqu’à environ 3 heures d’effort. Ce créneau temps moyen correspond au temps au-delà duquel une sensation de faim apparait. Il est alors temps de sortir sa boisson de récupération : au choix selon vos gout vous choisirez un sachet de «Nutrarécup» goût salé ou sucré ou encore le «Nutragainer» au goût banane. ces boissons vous apportent des protéines qui rassasient tout en participant à la réparation musculaire. Une fois ce sachet consommé, soit une heure après en moyenne, vous reprenez votre boisson de l’effort. J’ai testé à Gruissan. Yohann m’avait prévenue : j’ai effectivement ressenti cette petite sensation de faim que je saurai anticiper désormais ! C’est très agréable de changer de saveur mais aussi de texture au bout de 3h. le liquide un tout petit peu plus épais passe très bien dans le tube de la poche à eau ! je n’ai jamais ressenti le besoin de prendre de gel. Je dirais même que c’est un souci de moins. Vous trouvez donc ici un exemple d’utilisation du pack découverte que vous trouverez en vente sur le site Internet. Associé au laboratoire Lescuyer, ce groupe propose des compléments alimentaires fort intéressants. Des recherches ont montré en effet que la prise de compléments alimentaires s’avèrent judicieuses à l’affutage et en récupération de compétition, lorsque le corps respectivement, a besoin de refaire ses réserves après avoir pris l’habitude de se débrouiller par luimême à l’entrainement (et oui, il ne faut pas se gaver de compléments alimentaires constamment car le corps ne saura pas se débrouiller seul pendant la compétition!) et lorsque, épuisé, il a besoin d’un coup de pouce pour se reconstruire et «rebondir» avant de reprendre l’entrainement. L’«Optiperf» répond très bien aux besoins du traileur. Pour ce qui est du mental, vous pouvez vous procurer des compléments chez Lescuyer mais cela sera l’objet d’un autre article ! Allez-y, tester Nutratletic et donnez moi vos impressions !!! Au plaisir et excellentes expériences à vous ! Bises sportives,

Virginie Govignon.


Tendances

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sont appliqués à comprendre les besoins de coureurs et à y répondre de manière ciblée. De la préparation à la compétition, de l’intersaison à la reprise, sans oublier les périodes de blessures… autant de situations pour tirer profit de votre compagnon d’entraînement. Le COMPEX RUNNER n’a pas fini de vous faire courir… 549 €


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Une gamme qui répond aux exigences des adeptes de sports outdoor qui aiment l’effort et le challenge. Le modèle FUSION de Salomon offre un design particulièrement agressif. Lunette ultra légère, flexible et avec un très bon maintien grâce au double embout et le nez en élastomère. Excellente adhérence car Salomon propose sur cette lunette de l’élastomère à l’intérieur des branches et de la face. La monture conçue pour offrir un

maintien exceptionel sur le visage grâce au design unique des branches et au nez auto ajustable. La lunette idéale pour le trail running. Verres Brun Photochromique. Ces verres Essilor à teinte variable Photochromique sont adaptés aux sports requérant de passer alternativement d’une zone d’ombre à une zone plus lumineuse et inversement, comme le VTT en forêt ou la course à pied. Le porteur peut

ainsi conserver ses lunettes solaires sur le nez en étant assuré de bénéficier d’une protection UV continue et d’une teinte de verres toujours adaptée aux conditions du moment. Incassable. Résistants aux chocs, aux impacts, aux rayures, à la déformation et à la chaleur. Poids réduits. Protection totale contre UVA et UVB, lumière bleue et infra rouges. Traitement Easyclean + Anti reflets 3 couches. 120 euros

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Première Julbo conçue pour la pratique du trail running, la Trail est votre arme absolue en milieu naturel : monture très flexible et légère (27g), construction très enveloppante pour un maintien optimal, champ de vision extra large, verres Zebra soft souples et ventilés ! 130 euros


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RX S-LAB Modèle homme Après un effort d’endurance, cette chaussure respirante et amortissante reposera les pieds fatigués. Chaussage et déchaussage aisés. 80 euros

RX SLIDE Une mule super confortable, respirante et matelassée pour reposer les pieds après l’effort ou simplement pour flâner. 55 euros


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les lacets qui prennent soin de vos pieds. Grâce aux lacets élastiques et autobloquants Xtenex®, plus de tracas ! Ces lacets améliorent le maintien, le confort, et la performance d’une chaussure. Une fois le lacet Xtenex® posé, on enfile ses chaussures comme des chaussons avec l’assurance de toujours retrouver le même réglage ; le pied est tenu sans être comprimé ; le laçage est anatomique et personnalisé respectant la morphologie du pied de chacun. Sensation de bien-être et de légèreté. Le déroulé du pied est plus libre et ne limite pas l’activité. Une fois posé, le lacet Xtenex® ne se défait pas, il ne glisse pas. Quelque soit votre discipline sportive, profitez des bénéfices procurés par les lacets Xtenex®. A titre d’exemple : - vous réussirez une transition rapide et sans soucis en triathlon ; - votre confort sera parfait sur un marathon même si votre pied gonfle à l’effort ; - vous pourrez ôter votre chaussure pour enlever

un petit caillou et la remettre très rapidement sans délier et relier vos lacets sur un trail ;… Le lacet Xtenex® ne comprime pas le pied même si celui-ci gonfle et permet de maintenir le pied bien dans son axe. Réglez votre laçage pour un confort optimum… et ne touchez plus jamais à vos lacets ! A la pose, en étirant le lacet élastique, les nœuds s’effacent pour coulisser librement dans les œillets de la chaussure pour ensuite se reformer et se bloquer dans chaque œillet assurant une précision de réglage millimétrée impossible à réaliser avec un lacet classique. Ouvrez la chaussure et enfilez-la comme un chausson sans toucher au lacet Xtenex®, le système élastique resserre la chaussure sur le pied automatiquement.


Tendances Zensah sion Compres ZENSAH, marque de compression américaine encore peu connue en France mais qui mérite de devenir une référence. Maintien, confort et esthétique sont ses principales qualités. Le maintien des muscles est parfait sans pour autant se sentir serré, ce qui est appréciable lors de sorties longues. La matière est agréable à porter et l’absence de coutures sur les produits ZENSAH est un plus indéniable. Et pour finir les prix sont très attractifs. C’est donc une bonne surprise cette marque ZENSAH que vous pouvez découvrir sur le site http://www.offrun.com

X-Socks Speed Metal X-Socks Speed Metal Cobalt bleu, la nouvelle génération de chaussettes pour la course à pied. La X-Socks Speed Metal Cobalt est dotée d’une technologie réalisée à partir de fibres textile composées de métal. Objectif : réguler la température de votre pied par temps chaud ou frais ! Des pieds rafraichis par réflection de la chaleur. La transpiration est auto-régulée sur toute la chaussette afin d’évacuer la transpiration plus rapidement et plus efficacement. Plusieurs protections au niveau de la cheville et du talon, comme sur toutes les chaussettes X-Socks. Utilisation entraînement / compétition. 25,00 euros


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de, i u q i l n o i t a t n e Une alièm brée nce i l i u q é t e e t comples sports d’endura pour l idéal technologie, te u a h e d t n ova gés : n aliment inn ses et prolon u n te st e in s in n rt o ro ff e e P es ontagne, s réclamant d rt, treks en m se é d pour les sport le s n a d pas un n, courses Peronin n’est T. T V , e trail, triathlo m is cl rgétique, courses de cy e boisson éne expéditions, n u u o e ir ta n ibrée, aussi alime plète et équil m complément co n o ti ta n pratiquants ne alime que pour les ce n il constitue u ra u d n ’e sportifs d emporte bien pour les t ? Peronin s’ u to a n o S r. o d’eau tdo ite qu’un peu d’activités ou ss ce é n e n t e rtout facilement pa ration. a p pour sa pré en longue course e n u , te n a rt o pétition imp e bout Pour une com désert à l’autr n u tion s n a d le p péri nin est LA solu s ro e P , re tu n montagne, un ave nombreuse ou toute autre sée depuis de li ti u de la planète , n o ti ta n s d’alime me. aux problème chaîne rtifs de l’extrê o sp s le r a iglycérides à p tr s e d e é année u it st et minéraux, ne poudre con en vitamines ts Composé d’u n e m lé p p par le corps c des su plet assimilé m co moyenne, ave e id u q li t n alimen ation directe Peronin est u Cette assimil ! t n e nonyme m le u se s e digestion, sy d se a h p en six minute la r néficier ermet d’évite gène et de bé de l’aliment p xy ’o d e u q n a nin et ce, nsit, m étique du Pero rg e de fatigue, tra n é l e ti n te nt du po ffort. immédiateme t et ble pendant l’e ra u d re iè nille, chocola n va a : rs de m u ve sa n boîte.. iste en trois e, double ou e ll > Peronin ex e u id iv d in n portio 0 euros orange. En ividuelle : 5,9 d in n io rt o p c > Prix publi uros ortion : 9,90 e - Double p nin.net et : www.pero 96 42 46 > Site intern vente : 04 76 e d ts in o p s e hilise.fr > Liste d et : www.lyop rn te in r su le > Disponib ka.com & www.inu

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HI-TEC Infinity Pro HPI HI-TEC Infinity Pro HPi, powered by VIBRAM® O.D.D.

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Incroyablement légère, la chaussure HI-TEC Infinity Pro HPi offre d’excellentes prestations sur terrains variés, des sentiers les plus accidentés aux revêtements routiers, et permet une bonne adaptation du pied au sol. Les lacets élastiques offrent confort et rapidité de laçage. La tige synthétique sans coutures est parfaitement respirante et utilise la technologie déperlante Ion-mask™. Revêtements thermoformés pour un support léger, pointe avant moulée, doublure interne en Comfort Tec, semelle double densité VIBRAM® O.D.D.

SAUCONY ProGrid Xodus 2.0 SAUCONY ProGrid Xodus 2.0 est la chaussure confortable des coureurs de trail de corpulence moyenne. Cette nouvelle version est encore plus légère que la SAUCONY ProGrid Xodus et présente un bon amorti. Membrane imperméable résistance et languette renforcée, semelle VIBRAM® Xodus utilisant des matériaux recyclés, pour une meilleure adhérence et durabilité. Prix : 120 euros


Tendances Scott Eride Grip Mise en avant par le nouveau Team Trail Scott, cette chaussure a de très bons arguments à faire valoir. Confort et dynamisme seront les principales caractéristiques de cette chaussure Scott. Sa semelle très souple et qui emmène le corps vers l’avant permet d’avoir un répondant sur le sol très énergique pour un gain de vitesse non négligeable. L’accroche est bonne sur terrain sec mais beaucoup moins sur terrains humides dû à des crampons trop peu présent. La stabilité est correcte mais elle montre ses limites dans les descentes techniques. Au final une bonne chaussure de trail pour toutes distances mais qui doit encore progresser pour rivaliser avec les marques références en Trail. A suivre donc….

Gear PT-1000 La première chaussure de Trail fabriquée pour courir 1000 miles (plus de 1600 km) ! Une chaussure destinée à la base pour l’armée anglaise et que les coureurs peuvent maintenant acheter. La technologie exclusive intégrée dans la PT-1000 a pris plus de 8 ans de recherche et a été testé sur des milliers de kilomètres par 40 instructeurs habitués aux conditions les plus difficiles (climatiques et terrains) pour obtenir ce prototype final. Cette chaussure sera surtout utilisée pour des ultras. Une semelle assez raide et peu dynamique mais qui vous emmènera sur tous les types de terrains. Si vous recherchez d‘abord la solidité avant le confort, alors la Gear PT-1000 est faite pour vous. Prix 129 euros http://www.ukgear.com/


New Balance MR 759 TR La New Balance MR 759 TR conviendra parfaitement aux coureurs universels, de moins de 85 kg, à la recherche d’une chaussure combinant à la fois amorti, confort et maintien. Elle sera idéale pour courir en sous-bois. Entraînements réguliers et compétitions sur toutes distances. Poids : 325g Prix : 115 euros

New Balance 876 Trés bon rapport qualité / prix pour cette chaussure de trail. Idéale pour la pratique de trail de moyenne distance (jusqu’à 40 km). Rockstop sous la semelle avant pour amortir les chocs sur des surfaces accidentées. Intérieur entièrement doublé mesh pour plus de confort et limiter les frottements. 390 g Prix : 89 euros


Tendances Inov-8 Roclite 295 Plus dynamique que la Roclite 315 ce modèle offre un excellent rapport légèreté, confort, amorti et accroche. Elle saura satisfaire les coureurs à la recherche d’un produit dynamique et stable pour entrainement et trail courte distance. Terrains : dur et souple Prix : 115 euros

INOV-8 Roclite 315 Le modèle offrant le meilleur rapport légèreté, protection, amorti et accroche tout en ayant une grande souplesse. Près du sol, la 315 offre de grandes sensations et d’excellents appuis. Idéale pour le coureur à la recherche d’une chaussure alliant dynamisme & protection.La chaussure de «base» du Team Inov-8 France. Prix : 120 euros


Adidas Adizero XT La Adizero XT allie style et confort dans une chaussure de trail ultra légère. Son système exclusif de grip traction en fait une incontournable dans le Trail. Une accroche parfaite. Idéale pour les moins de 80 kg Poids : 292 g Prix : 115 euros

Adidas Raven L’Adistar Raven Adidas est une chaussure de trail légère pour coureurs à foulée universelle. Très performante sur les terrains boueux, la semelle n’accroche pas la boue. Excellent grip sur dans toutes les conditions climatiques. L’amorti au talon est très appréciable. Nylon Ripstop microperforé pour plus de durabilité. Semelle intercalaire FORMOTION 360 qui se prolonge à l’avant du pied pour une meilleure adaptabilité au sol et plus de protection. AdiPRENE+ pour une meilleure propulsion à l’avant-pied. GEOFIT+ pour un chaussant optimal et FitFOAM pour un maximum de confort. Une chaussure que l’on conseille pour les longue sorties, entraînements et compétitions. Poids : 300 g Tarif : 135 euros


Tendances

Asics Gel-Trabuco 13

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ing, rail runn t r u o p try et modèle oss coun ment r Nouveau c , g in n run e élé de mountain ientation. Chaqu léger et r h ’o s d e e m s r e cou r ée d tudié pou , constitu de la tige ottement, a été é t garantir e i-fr tissu ant oids au maximum n p s le e c e réduire t rforman e p s e r u nt le lace les meille n. Guêtre couvra e des itio sur compétit nt ainsi la chaus elle est ea et protég e la boue. La sem ain. rr td pierres e r un usage tout te hérence u o ’ad étudiée p ximum d es grâce à a m n u it nt cil Elle gara ains les plus diffi gie r r technolo la te c e s v le a r N u s IO ite e AT FRIX sol, facil sa gomm orbe l’impact au . bs IBS qui a tient en descente ses e c r e t v e a te foulée r t innovan s e e rasion su ll b e a im t e n s a a e L us en gomm r des clo e s x n fi o p e d m cra sible il est pos e adhérence sur lesquels s leur une meil s caractéristique e AT pour Ce parfait off-trail. haussure c la terrains te li umide Cross terrain h n e s font de la n io compétit pour les x. ros et boueu ix 110 eu r P / g 0 Poids 29

Modèle phare des amateurs de trail, la GEL-TRABUCO 13 intègre une semelle extérieure conçue spécialement pour le trail afin de garantir une traction y compris sur les terrains les plus techniques. Sa semelle intermédiaire Solyte augmente la réactivité de la chaussure tout en réduisant son poids. Elle gagne en amorti et en résistance. Ce modèle intègre également une semelle de propreté Comfordry pour un confort et un matelassage accrus. Système d’amorti GEL® Talon et Avant-Pied : atténue les chocs • Système DuoMax® : améliore le soutien et la stabilité • Système Trusstic® : stabilise la phase d’appui • Rock Protection Plate : protection contre les projectiles et rochers • Semelle extérieure Trail Specific : les crampons inversés procurent une excellente accroche. Notre avis : Référence pour beaucoup de traileurs, cette chaussure a de sérieux arguments. Elle sera parfaite pour vos entraînements ou lors de vos sorties compétitions. Un confort optimum, une bonne accroche et un déroulé du pied excellent, cette chaussure fait partie des meilleures sur le marché actuellement. Poids : 371g Prix : 110.00 euros


Columbia Ravenous Stability Une chaussure encore peu présente sur les sentiers mais qui mériterait d’être mis plus en valeur. C’est pour nous l’une des grandes surprises parmi toutes les chaussures testées. Un look sympa, un confort au dessus de la moyenne, une accroche quasi parfaite et une stabilité qui n’a rein à envier aux marques références dans le Trail. Cette Ravenous est prête pour les longues sorties. Pour ceux qui recherchent un bon amorti pour atténuer certaines douleurs du aux chocs, cette chaussure est faite pour vous. Un autre atout, son poids. Avec ses 318 g elle fait partie des plus légère du circuit. L’essayer c’est l’adopter ! Prix : 110 euros


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"Lorsque j’oubLie que je porte des Lunettes, je sais que ce sont ceLLes qu’iL me faut." - thomas LorbLanchet - champion du monde 2009 de traiL running

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GORE-TEX : comment ça marche ? AVEC LES CHAUSSURES GORE-TEX® Partez du bon pied !

En hiver comme au printemps, avec les intempéries, la boue et la neige, votre parcours de trail peut devenir un véritable calvaire. Pour que courir continue à rimer avec plaisir, le choix de vos chaussures devient alors primordial.

dans la fabrication de leurs chaussures, car elle les rend imperméables et parfaitement respirantes.

Un pied sec est un pied heureux ! Parce que votre chaussure est l’interface entre le sol et votre corps, son choix n’est pas à prendre à la légère. Un critère d’importance en matière de trail est le confort climatique, c’est-à-dire l’association des propriétés : imperméabilité et respirabilité. En effet, rien de pire que des pieds trempés pour favoriser la création d’ampoules et mettre fin à votre moment de détente.

La membrane GORE-TEX® constitue le cœur des produits GORE-TEX®. Elle contient 1,4 milliard de pores microscopiques par cm2, qui sont 20 000 fois plus petits qu’une goutte d’eau (pluie) mais 700 fois plus grands qu’une molécule de vapeur d’eau (sueur). Ainsi, la membrane GORE-TEX® est parfaitement imperméable et respirante, garantissant un confort thermique optimum. Intégrée dans le chausson qui compose la chaussure, elle n’est pas visible à l’œil nu mais est pourtant totalement efficace. Quel que soit le terrain et les conditions, vous restez concentré et performant.

Lors d’une activité physique intense, nos pieds peuvent transpirer l’équivalent d’un verre par pied. Si cette humidité n’est pas évacuée, l’excès de chaleur s’accumule et la température de vos pieds augmente. De même, lorsque vous courez en pleine nature, flaques, boue et cours d’eau vous obligent à poursuivre votre course avec des pieds trempés faute de temps pour les contourner. C’est pourquoi, nombre de marques considèrent désormais la membrane GORE-TEX® comme un composant essentiel

LA MEMBRANE GORE-TEX® Comment ça marche ?

ASTUCE Les bonnes chaussettes Avant de mettre le pied dehors, pensez à enfiler des chaussettes techniques adaptées. Porter des chaussettes n’affecte pas la fonctionnalité de la membrane GORE-TEX® mais choisir une paire 100% coton n’est pas conseillé car elles absorbent l’humidité et


la conservent annulant ainsi les effets de l’isolation : la transpiration ne peut pas s’évacuer correctement de vos chaussures et vos pieds risquent de prendre froid ou de s’échauffer. Les matières synthétiques sont donc vivement recommandées.

• Évite le poids dû à la prise d’eau • Offre une isolation thermique idéale en maintenant la matière extérieure au sec • Empêche l’absorption d’eau au niveau de la tige puis la pénétration dans la chaussure

LES CONSEILS POUR ENTRETENIR VOS CHAUSSURES GORE-TEX® LAVAGE ET NETTOYAGE

SECRET DE LA QUALITÉ Pour garantir la qualité de ses produits, la marque GORE-TEX® réalise des procédures de tests très rigoureuses à toutes les étapes de développement et de fabrication du produit.

• Eau tiède • Nettoyer l’extérieur des chaussures en cuir avec une brosse et l’extérieur des chaussures en tissus avec une éponge PRODUITS D’ENTRETIEN • Aucun produit d’entretien n’endommage la membrane GORE-TEX® • Ne pas utiliser de produits d’entretien gras ou huileux • Utiliser des produits à base d’eau TRAITEMENT DÉPERLANT Il n’est pas nécessaire pour la membrane GORETEX® mais utile dans les cas suivants : • Procure une meilleure résistance aux salissures

Il ne s’agit pas seulement de tester les laminés GORE-TEX® : les matériaux extérieurs, l’isolation, la membrane et la doublure doivent également résister à des conditions extrêmes. La fabrication de la chaussure n’est lancée que si celle-ci est conforme aux normes de fabrication strictes des produits GORE-TEX®.


A lire La préparation physique moderne

Optimisation des techniques de préparation à la haute performance La préparation physique évolue. Elle se diversifie, se modernise, se complexifie. Chacune de ses composantes devient de plus en plus l’apanage de spécialistes de l’entraînement, de la récupération, mais aussi de la réathlétisation. Cet ouvrage n’est donc pas seulement celui des Auteurs-Coordonateurs, Aurélien Broussal et Olivier Bolliet, qui donnent l’occasion à de nombreux experts de s’exprimer dans leur domaine de prédilection. C’est donc d’une manière originale que le lecteur redécouvrira ou approfondira les différents thèmes incontournables de la préparation physique, éclairé par des spécialistes.

Entre des ouvrages purement théoriques, qui constituent le socle indispensable à l’analyse de l’entraîneur, et des ouvrages pratiques, nourrissant concrètement le quotidien du préparateur physique, LA PREPARATION PHYSIQUE MODERNE trouvera sans aucun doute sa place dans la bibliothèque de tout passionné de méthodologie d’entraînement. Co-Auteurs : Aurélien Broussal - Olivier Bolliet - Yannis Campione - Aurélie Javault - Alain Lacheze - Jacques Dechoux - Frederic Mompo - Thierry Maquet - Laurent Delacourt - Julien Cramet

Innovant dans la forme, l’ouvrage l’est encore plus dans le fond, puisque les auteurs ont réalisé un exercice que peu ont réussi jusqu’alors: faire le lien entre des connaissances scientifiques récentes et recettes de terrain concrètes.

www.aurelien-broussal.com

Sommaire Partie 1 - Optimisation de l’entraînement - Mise en place de tests de ratios de force – Olivier Bolliet - Mise au point spécifique sur les techniques d’étirement – Aurélien Broussal - Approche pratique du développement de la vitesse – Aurélien Broussal et Olivier Bolliet - Les méthodes culturistes au service de l’endurance et de l’hypertrophie musculaires - Frédéric Mompo, Aurélien Broussal et Nicolas Piemont - L’haltérophilie et la force athlétique : les exercices et les méthodes d’entraînement incontournables pour la préparation physique – Alain Lacheze et Aurélien Broussal - Approche outdoor de l’entraînement en endurance - Yannis Campione - Principes méthodologiques d’organisation des circuits et des parcours sportifs - Jacques Dechoux et Aurélien Broussal Partie 2 - Optimisation de la récupération - Tour d’horizon des techniques de récupération - Aurélien Broussal - Mise en place d’un protocole de récupération : l’exemple des sports de glace - Olivier Bolliet - Créer et réguler le programme d’entraînement - Aurélien Broussal - Périodisation non-linéaire de l’entraînement des qualités de force - Olivier Bolliet et Aurélien Broussal - Tirer le meilleur du sportif lors de l’affûtage - Aurélien Broussal Partie 3 - Optimisation de la prévention - Le travail en équilibre précaire, une composante de la préparation physique - Thierry Macquet et Laurent Delacourt - Le rééquilibrage des chaînes agonistes et antagonistes dans le cadre de la préparation physique Laurent Delacourt - Renforcement dynamique du centre du corps – Aurélien Broussal - Travail préventif sur les chevilles - Aurélie Javault - Limiter les risques de rupture du ligament croisé antérieur - Aurélie Javault - Protéger l’épaule: des problèmes de coiffe aux instabilités chroniques - Julien Cramet

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Š Photos : Carlos Diaz/Transgrancanaria/ Gran Canaria 2011

The North Face Trans Gran Ca

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Entre mer et volcans


The North Face Trans Gran Canaria

Traverser une île commence à être une rengaine connue des trailers. Après le Grand Raid de la Réunion ou la Transmartinique, nous voici aux Canaries. Mais avec son parcours d’une grande richesse de paysages et ses terrains variés, son organisation professionnelle et son niveau sportif relevé, cette Transgrancanaria pourrait bien devenir un tube planétaire. La Gran Canaria a bien sûr des airs de paradis terrestre, avec ses grandes plages de sables fins, sa douceur climatique légendaire, 22° de température moyenne, et son ambiance espagnole typique qui invite aux fêtes nocturnes et à la dégustation de tapas en terrasse. Mais ce n’est pas que cela : c’est aussi une terre de contrastes, aux pentes abruptes, à la végétation parfois rase et d’autres foisonnantes, en fonction des zones micro-climatiques particulièrement marquées. L’île est volcanique, montagneuse et rugueuse aussi. C’est sans doute cette caractéristique, celle de l’intérieur des terres, qui retiendra davantage le coureur venu fouler ses sentiers. Un paradis pour le fare niente, mais aussi un rêve pour le trailer. 6

Le parcours est bosselé : près de 6500 mètres de dénivelé positif pour l’épreuve reine des 123 kilomètres, quelques cols et surtout une succession de petites montées et descentes qui se révèlent particulièrement usantes. Le sol est aussi varié que le paysage : on passe du sable à la piste roulante, des cailloux instables aux galets en passant par quelques zones asphaltées ou stabilisées. Difficile donc d’établir un profil type du coureur qui passera bien sur cette Trans Gran Canaria. Il faut sans doute de la polyvalence et aimer les relances. Dérouler sur les larges pistes et la plage des premiers kilomètres, zigzaguer dans les pierres et les broussailles de la partie centrale, qui culmine à près de 2000 mètres d’altitude à travers les pinèdes et les lacs de retenue, repartir d’un bon train sur les trente derniers kilomètres, descendant en montagne russe vers l’océan à travers un paysage plus vert et humide, qui possède même des aspects irlandais... Bref une course pour coureur tout terrain.


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The North Face Trans Gran Canari

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A ce jeu là, c’est l’espagnol Zigor Iturrieta. qui s’est montré le plus fort. Dans une course très disputé, où Sébastien Chaigneau, autre favori désigné et le hongrois Nemetz Csaba, toujours constant dans ces grands évènements, n’ont rien lâché, le basque de Bilbao s’est finalement détaché dans les 20 derniers kilomètres. Après son podium remarqué lors de l’UTMB, Zigor confirme sa montée en puissance, lui que ne court sérieusement que depuis trois ans. Avec lui, Héras et l’incontournable Kilian Jornet l’Espagne pourrait bien truster les victoires sur les ultras importants de ces prochaines années. A moins que les américains ne leur donnent la réplique. Les français ne sont cependant pas décrochés : Sébastien Chaigneau, préparé spécifiquement pour le Libyan Challenge mais qui a dû changer son fusil d’épaule après l’annulation bien compréhensible de l’épreuve désertique, s’en sort bien avec une 3e place probante derrière le combatif hongrois. Antoine Guillon, qui visera avant tout le grand Raid de la Réunion cette année, n’est pas loin derrière, 4e, et entame ainsi sa saison 2011 de belle façon. Il pourra ainsi se consacrer sereinement à l’organisation de la deuxième édition de sa 6666 le 18 avril. Chez les filles Lizzy Hawker n’a guère était inquiétée et relègue sa dauphine à plus d’une heure. Après ses victoires sur l’UTMB, à l’Annapurna 100 et au North Face Hong Kong l’anglaise continue son tour du monde des victoires. Derrière, parfois loin derrière, ce sont quelques 191 coureurs qui auront le plaisir de franchir la ligne d’arrivée de la course principale dressée au bord de mer à Las Palmas, après avoir pour beaucoup affronté une pluie diluvienne lors de leur deuxième nuit d’effort. Et oui, même aux Canaries, il arrive qu’il fasse mauvais temps ! Le soleil était heureusement de retour le lendemain pour agrémenter la récupération. Sylvain Bazin www.transgrancanaria.net

Résultats : 1. Zigor Iturrieta. 13H22 2. Csaba Nemeth 13H38 3. Sébastien Chaigneau 13H45 1ère femme : Lizzy Hawker, 15H55. 123 kilomètres, 6500 mètres de dénivelé positif. 1er week-end de Mars. 9


2-3 JUILLET 2011 3e EDITION

TRAVERSÉE 61KM > 4000m D+ BOUCLE 110KM > 7000m D+

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Envoyez un mail à organisation@trailvsb.com avec le code 110... > Objet "Inscription Trail VSB" et bénéficiez du tarif préférentiel de CHF 55.- pour la traversée et CHF 95.- pour la boucle, assurance annulation incluse! > Objet "Participation au concours" et gagnez des inscriptions à la traversée, 1 paire de chaussure COLUMBIA, des t-shirts COLUMBIA et des packs OVERSTIM'S


Allégez votre équipement

Participez à la conception, votre avis compte ! «Un an et demi que je l’utilise sur toutes mes courses il ne bronche pas»

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«Premier test ce WE... que du bonheur! Léger, confortable, très pratique au niveau des rangements, ajustable en course, bref le top.»

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Escapade Pédestre en Égypte en pleine période de bouleversement des Pays Arabes Le contexte Les uns après les autres, les pays arabes se soulèvent et le peuple se révolte contre les régimes en place. Le ministère français vient seulement de redonner l’autorisation à ses compatriotes de se rendre en Égypte mais qu’en est-il vraiment, qu’allons nous trouver là-bas ? Ce périple validera-t-il la tardive décision de me rendre sur cette épreuve après une longue réflexion ( image TV, cas de conscience, écrits multiples ) ou s’agira-t-il du voyage de trop ? Le contraste L’arrivée au Caire avec le couvre feu décrété est impressionnante. Pas un chat dans les rues à l’exception des militaires présents dans la vieille ville, les chars sont postés aux grands croisements, c’est surréaliste pour le petit provincial que je suis. A notre retour, après la course, dans cette capitale de plus de 22 millions d’habitants, la physionomie n’est plus la même. Il fait jour, laissant place à une activité débordante, concert de klaxon où nulle trace de révolte n’est perceptible. Le concept Organisé par Gilbert Durando et son équipe de la Piste des Oasis, 45 coureurs sont venus chercher le dépaysement et le soleil, à la découverte du Désert Blanc sur une course de 103 km et 4 étapes. Ils repartirons tous ravis des paysages découverts mais également conscient d’avoir été là au bon moment, qui sait même à un tournant de l’histoire Égyptienne. Dans notre quête nous avons pu bénéficier des connaissances et de la gentillesse d’Ali, de Select Egypt, un guide remarquable qui a su éveiller notre curiosité et nous abreuver de légendes, récits...


La piste de


La course Au menu de ces quatre étapes, l’équipe de la piste des Oasis a proposé aux coureurs une variété très intéressante malgré une dominante de sable que nous étions venus chercher. La première étape de 23 km nous a permis de découvrir les dédales de l’Oasis de Bahariya, son lac salé et de faire connaissance avec le sable. La seconde étape de 21 km, fut courue au centre du Désert Noir, collines de basalte fortement érodées prises d’assaut par des vagues de sable rose, entre les dunes et les canyons. C’était l ‘étape parfaite pour ceux qui aiment les grandes étendues désertiques.

es Oasis


La troisième étape longue de 37 km,consistait en un parcours varié des citadelles d’Akabat aux sculptures surréalistes du Désert Blanc. Petits oasis, chott, passages entre dunes et canyons..., des paysages différents ont agrémenté la course jusqu’au centre du Désert Blanc, où le vent a façonné des formes extravagantes à l’infini dans les carbonates déposés quelques centaines de millions d’années auparavant.




La fin de cette étape m’a parue particulièrement interminable car j’étais à court de forme et nous nous trouvions dans un parc national qui a rendu la fin de course monotone (nous n’avions pas trop serpenté entre ces formes majestueuses car le balisage en aurait été trop délicat). La quatrième étape partait du désert blanc pour nous emmener sur un terrain sableux, fouillant avec un petit air de colorado. L’organisation s’est en tout point montrée à la hauteur de mes espérances proposant des étapes abordables, variées et très belles. Si les coureurs n’étaient pas assez jeunes à mon goût (sans doute en raison d’un budget conséquent mais pourtant moins cher que de nombreuses courses),

je garderais l’image des « vieux » comme je les ai appelés très positive. Certains sont même devenus une certaine référence, je pense à Babeth, Roger, Christian... à qui j’aimerai bien ressembler dans une vingtaine d’année. Voici en tout cas une excellente réponse à la soif de découverte qui m’anime tout en privilégiant l’une de mes passions, la course à pied.

Bran Héry, manager du Team GO2 et Coureur Classement Homme : 1 - Eric Thibault / 2 - Alexandre Brissard / 3 - Bran Héry Classement Femme :1 - Anne Marie Guyot / 2 - Catherine Guernalec / 3 - Gisèle Malige




Raidlight ouvre la première “station de trail” à Saint-Pierre de Chartreuse

Un havre pour trailers et randonneurs. Un site naturel pour courir dans de superbes paysages de moyenne montagne. Une base sportive pour se perfectionner. Un centre d’accueil pour tester l’équipement ... Raidlight, jeune entreprise spécialiste des produits et techniques et vêtements outdoor, pour le trail et la randonnée, est installée depuis fin février à SaintPierre de Chartreuse, village de montagne situé à 900 mètres d’altitude, et crée la première « station de trail». A 1h15 de Lyon, à une demi-heure de Grenoble ou de Chambéry, l’entreprise a bâti avec le soutien de la commune de Saint-Pierre de Chartreuse et du parc naturel régional, un projet innovant et collectif.

La station de trail, un concept innovant et multidimensionnel

Pour les trailers, c’est une base sportive, un lieu de partage et d’échanges. Un site d’entrainement avec 12

des parcours de randotrail de 10, 15, 20 et 30 kilomètres empruntant les chemins de randonnée alentour ; mais aussi des ateliers techniques, un “stade en herbe” où pratiquer des séries de fractionnés, un terrain balisé pour un travail de côte, un parcours vallonné pour faire du seuil, et un kilomètre vertical, tracé entre le bas du village et le sommet des pistes. Un espace d’accueil avec vestiaire, douches, sauna, et fauteuils de relaxation, des plans d’entrainements individualisés ou des formulas de stages complètent le dispositif. Les randonneurs trouveront sur place Cartusiana, le “bureau montagne”, regroupant les accompagnateurs en montagne de Chartreuse, qui les aidera à organiser leur circuit et leur séjour. Le parc naturel de la Chartreuse met à disposition son réseau d’hébergeurs, d’accompagnateurs et d’animateurs d’activités sportives ou culturelles pour un séjour, seul ou


en famille, d’une journée, un week-end, une semaine ou plus... Pour Raidlight, le projet incarne et prolonge l’esprit qui anime l’entreprise depuis sa création : l’interaction avec les utilisateurs comme clef du développement, le retour d’expérience des coureurs comme levier immédiat d’amélioration et d’innovation. A Saint-Pierre de Chartreuse, traileurs et/ou randonneurs joueront les consultants : ils pourront tester les produits ou les prototypes en cours d’évaluation, sur tapis roulant ou sur les parcours de trail et livrer leurs impressions aux concepteurs de Raidlight grace à un système de bornes informatiques. Pour le Parc naturel régional de Chartreuse et la commune, qui ont co-financé la création de la station de trail, le projet de Raidlight est un outil de développement de territoire. « Nous savons que l’avenir de la neige est en question pour les stations comme les nôtres » explique ainsi, dans une interview au magazine Endurance, Charlotte Dupont, responsable du développement sport nature au Parc régional. « Avec la raréfaction de l’or blanc, l’économie est en baisse au fil des ans. Il nous faut trouver un second souffle, nous diversifier, aller vers les sports de pleine nature (...) » « Les 3 jours de Chartreuse » : Inaugurer la station de trail en courant les 2, 3 et 4 juin 2011 Pour fêter son arrivée dans la région, Raidlight et l’association Smag organisent durant le week-end de l’Ascension, les 2, 3 et 4 juin, « Les 3 jours de Chartreuse ». L’occasion d’inaugurer le concept de station de trail, avec trois formats de compétition. • Le jeudi, un parcours à étapes avec liaisons et sections chronométrées. Le vendredi, un kilomètre vertical ; le samedi, deux trails au choix : le Chartreuse Maratour (46 km et 3700 m D+), très montagnard qui arpentera les sommets les plus prestigieux de la Chartreuse : Le Bec Charvet, Chamechaude, Le Charmant Som puis le Grand Som. Ou bien le Trail des Deux Soms (26 km et 1700 m D+), plus accessible. Parallèlement, le jeudi seront inaugurés la station de trail et le nouveau bâtiment de Raidlight à SaintPierre de Chartreuse. Le vendredi, seront proposées des conférences par des professionnels du sport, de la santé et de la diététique : Guillaume Millet, spécialiste de la physiologie de l’effort : « S’entrainer en altitude est efficace mais... » Julien Rebeyrol, préparateur physique : « Comment peut-on savoir si l’on est bien hydraté? » Anthony Berthou, nutritionniste : « Importance de l’alimentation et de l’état micro-nutritionnel sur les performances » Loic Gouzergue, préparateur mental : « Tout ce que vous avez voulu savoir sur la préparation mentale »... Le samedi 4 juin, clôture avec une soirée festive et musicale. Toutes les informations sont sur le site de l’association SMAG : http://www.smag-trail.com

Raidlight, la petite qui grimpe dans l’outdoor

C’est à Saint-Genest-Malifaux dans le massif du Pilat (Loire) qu’est née Raidlight. Dès 1999, Benoît Laval, jeune ingénieur textile mais aussi coureur de fond puis trailer passionné, élabore ses premiers prototypes, avec le souci permanent de la légèreté. Il met à l’épreuve ses produits en les faisant tester par des coureurs durant les épreuves du week-end, puis sur les courses où lui même s’aligne: le Marathon des Sables, le Défi de l’Oisans... En onze ans, Raidlight crée dans la Loire une vingtaine d’emplois, et multiplie vêtements, sacs à dos, porte- bidons, tentes, sacs de couchage pour le trail, la course à pied, et la randonnée légère. Dans une interview à Endurance magazine, Benoît Laval explique la particularité de Raidlight. « On reste une anomalie dans le monde des marques outdoor qui sont plutôt des grosses marques, on le sait. Cela nous force à agir autrement, à être plus proche des clients pour concevoir, pour communiquer. » Raidlight privilégie la participation des sportifs dans la conception des produits. Exemple avec le Team Raidlight, qui rassemble quelque 3000 coureurs, le meilleur des panels pour expérimenter les produits et porter les couleurs de la marque. « Nous basons notre croissance sur l’innovation et une forte différentiation des produits, qui se doivent de répondre à un besoin, d’être ergonomiques, et plus légers. » Les produits correspondent à des besoins et sont validés par ceux qui les utilisent. Le chiffre d’affaires de l’entreprise a progressé de 30 % par an. Raidlight privilégie les produits éco-conçus : matières écologiques (bambou, polyester recyclé); développement de produits écologiques (bio-balisages, solutions alternatives aux gobelets plastiques jetable). En 2010, à 25 salariés dans dans 150m2, l’entreprise qui affiche une croissance à deux chiffres, est à l’étroit. Surtout depuis l’acquisition, en juin, de Vertical, entreprise spécialisée dans les vêtements d’alpinisme, d’escalade, et de randonnée. En 2011, à Saint-Pierre de Chartreuse, Raidlight s’installe dans un bâtiment moderne de 1.000 m2, répondant aux normes écologiques : structure et bardage en bois, normes BBC, VMC double flux, équipements solaires...L’entreprise regroupe ainsi son laboratoire de recherche et développement, ses bureaux administratifs, la zone logistique, un magasin d’usine, et un centre d’entraînement. Raidlight, qui emploie 30 personnes actuellement, table sur un effectif de 40 d’ici trois ans.


Š Photos : Generation-Trail


Grand-Brassac Hivernal Trail

Pour Generation-Trail, signĂŠ Thierry Breuil !



9ème édition du Grand-Brassac Hivernal Trail en Dordogne en ce début février 2011 et toujours autant de succès pour cette épreuve devenue une incontournable dans le calendrier des Trails. Et pour accompagner ce succès, c’est un franc soleil et une douceur printanière qui se sont invités avec les 850 traileurs venus s’affronter sur les trois distances proposées par les organisateurs de l’association Gipsport Aventure.

Grand-Brassac Hivernal Trail


Sur l’épreuve reine, l’Extrême Trail d’une distance de 46 km (une étape de nuit de 16 km à courir le samedi soir et une étape de jour de 30 km à effectuer le dimanche matin), Thierry Breuil du Team adidas et triple champion de France de Trail, qui pour sa première sortie de la saison et sa première participation a réussi une très belle performance en s’imposant sur les deux étapes, ne laissant aucune chance à ses concurrents.

Malgré une blessure qu’il avait contractée sur la grande course des Templiers 2010 et qu’il l’a éloigné pendant plusieurs semaines des sentiers battus, il a sû montrer qu’il était tout de même le plus costaud : « Il y a longtemps que je souhaitais faire cette épreuve mais avec le Trail Tour National c’était compliqué, et comme cette année ce n’est plus le cas, je suis venus ici pour lancer ma saison. J’avais un peu d’appréhension avec ma blessure, mais cela a bien tenu. Maintenant place à d’autres belles épreuves. «, nous confiat-il sur la ligne d’arrivée. Concernant les classements, Thierry Breuil termine donc vainqueur dans un temps de 3h50’45“, Lionel Roye termine second en 3h54’16“ et Gilles Delmas prend la 3ème place en 3h55’51“. Chez les féminines, Irène Aubrée, gagne cet Xtrême Trail en 4h50’22“. Tous les coureurs étaient unanimes pour dire que cette épreuve valait vraiment le détour, à la fois pour ses parcours magnifiques et à l’ambiance qu’il y règne, avant, pendant et après la course. Rendez-vous en 2012 pour le 10ème anniversaire, avec certainement de nombreuses surprises au programme !

Generation-Trail


Grand-Brassac Hivernal Trail


Gruissan Phoebus Trail

La Méditerranée sourit à Julien Rancon et Sandrine Moto-Ross ! Première étape du Trail Tour National 2011 pour les trails longs, dans l’Aude (11) à l’occasion du Gruissan Phoebus Trail. Et nouveau succès pour cet événement de début de saison avec plus de 2000 coureurs au total sur la ligne de départ. Au programme pour les traileurs, un 18 km, un 23 km et l’épreuve phare, le 50 km (support du TTN) sur un parcours où les relances, les cailloux, le brouillard sur le Clap et le vent fort sur la fin de course auront été le lot de cette journée de février. Le grand favori du jour, Julien Rancon du Team New Balance & BV Sport (le champion de France en titre de trail court) n’a pas failli à sont statut en s’imposant sur les bords de la méditerranée en 3h28’15“. Mais il a dû s’employer pour garder à distance David Laget d’Endurance Shop, qui ne termine qu’à un peu plus de 2 minutes (3h30’54“). « Ce fût une course difficile, surtout sur la fin car David n’a rien laché et le vent de face n’a rien arrangé » déclara Julien Rancon sur la ligne d’arrivée. Quant à David Laget, cette seconde place derrière le champion de France de trail court est plus que prometteur pour la suite de sa saison « Je suis très satisfait de ma course, je me suis sentis bien sur tout le parcours et j’ai pu batailler avec Julien pendant les 25 premiers

km. Puis il a accéléré fortement, mais j’ai réussi à maintenir l’écart et à revenir sur lui sur la fin de course. C’est pour moi un premier vrai test pour ce début de saison car Julien est sur les mêmes temps qu’en 2010 (3h25’) sur ce parcours où il était arrivé avec 14 minutes d’avances sur Thierry Breuil ». Sur la 3ème place du podium, Mikael Pasero de New Balance qui boucle le parcours en 3h38’15“. Du côté de la course des filles on retrouve à la première place la sociètaire du Team Tecnica, Sandrine Motto-Ross (4h42) qui devance Liliane Cléret (4h43) et Virginie Govignon (4h46) du Team Lafuma. Pour Virginie Govignon, 4ème du Championnat de France de Trail 2010 (trail long) ce fut une petite déception car elle pensait faire mieux ici à Gruissan « Je ne suis pas arrivée en pleine possession de mes moyens physiques sur Gruissan, j’ai réussi malgré tout à rester au contact de Sandrine pendant une grande partie de la course mais à chaque montée elle me prenait quelques secondes et au final j’ai craqué sur la fin où Liliane me passe également. Je suis un peu déçue de cette 3ème place, mais ce n’est que partie remise »

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Gruissan P

Julien Rancon

Š Photos : Michel Arnaud


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Belledonne Gelon Raidlight Trail La première édition du « Belledonne Gelon Raidlight Trail » s’est déroulée le samedi 19 février 2011, avec un temps sec et froid, dans la vallée des Huiles (Massif de Belledonne) en Savoie. 250 coureurs ont répondu présents et ont fait confiance aux organisateurs pour cette première édition. Cette manifestation est issue d’une volonté conjointe de l’association Belles Grimpes en Belledonne, d’un groupe soudé de traileurs de vallée des Huiles et des mairies de la Vallée des Huiles : Le Bourget en Huile, La Table, Le Verneil, Le Pontet et Champlaurent. Au total, près de 70 bénévoles ont participé à l’organisation. Côté course, 2 parcours étaient proposés : Le Trail des Huiles (31 km et 1200 m D+) et le Trail du Bourget (16 km et 550 m D+).

Sur le Trail des Huiles, un trio a rapidement pris le large constitué de Patrick Bringer, Ludovic Pommeret et Alexandre Daum. Patrick et Ludovic se détachèrent progressivement sur le haut du parcours. L’explication finale eu lieu dans la descente du Col de Champlaurent où Ludovic a essayé de décrocher Patrick mais le final a bien réussi à Patrick Bringer (Team Trail Platinium Nutrition Sigvaris et vice champion de France 2010) qui s’impose en 2h16, une bonne minute devant Ludo Pommeret (Hoka Team Altecsport) et Alexandre Daum (VEO 2000 La Plagne) .

© Photos : Arnaud mantoux et OT Val Gelon

L’absence de chutes de neige depuis fin décembre a rendu le parcours plus abordable. Cependant de belles portions typées trail ont fait le bonheur des coureurs comme la montée du Pic en Huile, la traversée des crêtes au dessus de Glapigny, la descente technique du Col Champlaurent et la partie finale (enneigée) sur le marais du Pontet, sans oublier la dernière bosse quelques centaines de mètres avant la ligne d’arrivée.



Belledonne Gelon Raidlight Trail

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Anne Valero, ravlo Nicolas Martin, Julinet Fa s’impose Chez les femmes, Anne Valero (Team Mizuno) s’impose pour sa course de reprise en 2h57 devant Aurélie Daum (VEO2000 La Plagne) et Elodie Regazzoni. Sur le Trail du Bourget, Nicolas Martin et Laurent Vidal ont pris les avants postes dès le départ suivi de près de Nicolas Facin. La course fut rapide et nerveuse au gré des montées et descentes proposées par le tracé. Nicolas Martin s’impose d’une trentaine de secondes en 1h08’32“ devant Laurent Vidal (Chambéry Triathlon) et Nicolas Fancin (ASCAP). Chez les Femmes victoire de Julie Faravio (ASVEL Athlétisme) puis Olivia Bouzon et Brigitte Foucher (ASFAS).

Arnaud Mantoux

L’association « Belles Grimpes en Belledonne » donne rendez-vous aux trailers début 2012 pour la deuxième édition du Belledonne Gelon Raidlight Trail.


La Verticausse

Dans le pur esprit Trail !

Edition exceptionnelle, parcours et plateau exceptionnels ! Les organisateurs de l’association Grands Causses avaient mis les petits plats dans les grands pour fêter ce 10ème anniversaire, et malgré la « concurrence » sur le même week-end avec l’Ecotrail de Paris et le Trail du ventoux, cette Verticausse 2011 a réuni une pléiade de traileurs de renoms. Sur la ligne de départ, les regards des spectateurs et de beaucoup de coureurs étaient tournés vers Thierry Breuil, le triple champion de France de Trail, Patrick Bringer le vice champion de France, Thomas St Girons du Team Asics, Isabelle Jaussaud Grenier (vainqueur des Templiers 2010), Karine Herry et Virginie Govignon du Team Lafuma ou encore Véronique Chastel.... Côté course, sur l’épreuve phare de 35 km (nouveau parcours pour l’occasion), c’est Patrick Bringer du team Platinium Sigvaris qui lançait les hostilités dès le départ. Seul Thierry Breuil arrivait à suivre son rythme. Derrière Thomas St Girons et Nicolas Rambier tentaient de limiter la casse. Après 20 km de course les deux hommes de tête continuaient sur leur rythme alors que Nicolas Rambier pointait à plus d’une minute et Thomas St Girons à plus de 3 minutes. Dans les côtes Patrick Bringer tentait de distancer Thierry, mais ce dernier résistait bien et au 30ème km, sur le dernier plateau, avant de redescendre sur St Georges de Luzençon, lieu d’arrivée, Thierry Breuil plaçait lui aussi une accélération que Patrick Bringer ne pouvait suivre. « D’entréé Patrick a imposé un train très soutenu et dans les côtes il était très fort, je suis resté dans son sillage car je savais que sur le plat je pouvais placer mon accélération afin de le distancer. C’est ce que j’ai fait au 30ème kilomètre quand on est arrivé sur le dernier plateau. J’ai vu que Patrick, coincé, ne me suivait pas, j’ai donc continué sur ma lancée pour descendre vers l’arrivée et m’offrir une belle victoire ici sur un magnifique parcours qui m’a beaucoup rappelé les Templiers » nous a confié Thierry Breuil sur la ligne d’arrivée. Le sociétaire du Team adidas s’envolait donc vers une magnifique victoire en bouclant les 35 km dans un temps de 2h50. Patrick Bringer du Team Platinium Sigvaris s’adjuge lui une belle seconde place, arri-

vant 3 minutes derrière le vainqueur « Je me suis senti bien, je commence à avoir de bonnes sensations, sur un parcours comme je les aime, avec du dénivelé, mais je savais que Thierry était plus rapide que moi sur les parties plates et techniques, mais cette seconde place me fait vraiment plaisir. Maintenant je dois continuer à travailler pour encore progresser. Le TTN étant mon objectif pour cette année et la prochaine grosse échéance pour moi sera le Nivolet Revard le 1er mai. ». Thomas St Girons du team Asics, qui n’a pu suivre le rythme imposé par les deux premiers, monte sur la 3ème marche du podium en 2h59. L’autre grosse performance de cette 10ème édition est pour Isabelle Jaussaud-Grenier, qui malgré la concurrence féminine, a réussi une sacrée performance. Outre sa victoire Isabelle avec plus de 12 minutes d’avance, elle franchit la ligne d’arrivée en prenant la 7ème place au scratch général. C’est dire le potentiel de cette athlète. Virginie Govignon a également fait une très belle course, une course très bien gérée pour s’octroyer une seconde place et une 10ème place au scratch. Véronique Chastel complètent le podium en terminant à 3 minutes. A noter la 4ème place de Karine Herry qui faisait son grand retour à la compétition après quelques ennuis de santé en 2010. C’est donc un vrai succès pour cette épreuve où plus de 500 traileurs sont venus arpenter les sentiers des Causses. Tous étaient unanimes, cette course vaut le détour, un trail comme on les aime, convivialité, dénivelé, technicité et paysages grandioses. Du vrai trail ! Rendez-vous en 2012 pour la 11ème édition….

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Š Photos : Akunamatata

Edition exceptionnelle, parcours et plateau exceptionnelS !


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Pour la 3e édition de l’Oxygen Challenge, les trailers se retrouveront au cœur du Massif Cantalien dans un décor à couper le souffle. Chaque participant est libre de composer son programme à la carte parmi les 6 épreuves proposées.

ip t io n s t in s c r e s n io at e .c o m In f o r m y g e n c h a ll e n g x w w w.o


Snow Trail Ubaye Salomon

Snow Trail Ubaye Salomon Lisel Dissler et Laurent Beuzeboc victorieux du 22 kilomètres. Dimanche 13 février, les 450 trailers venus disputer à Saint-Paul-sur-Ubaye le Snow trail Ubaye Salomon avaient la crainte de trouver peu de neige. En réalité la neige était bien au rendez-vous. Les coureurs du 9 kilomètres ont évolué en grande partie sur une piste du site nordique parfaitement préparée. Ceux du 22 kilomètres ont été surpris de trouver ensuite en montée et en descente une importante couche de neige par endroit très cassante dans laquelle ils se sont souvent enfoncés jusqu’aux genoux.

Si Lisel Dissler a caracolé en tête du départ à l’arrivée avec une avance toujours confortable sur ses poursuivantes Hélène Haegel et Danièle Ouzeau, le scénario a été complètement différent chez les hommes. Le Gapençais Laurent Beuzeboc, grand spécialiste du trail sur neige et de cette distance, a bataillé ferme face au Breton Christophe Malardé, un débutant sur neige au palmarès prestigieux, qu’il ne réussit à devancer que de neuf secondes. Autre novice en la matière François D’Haene, Florac, expert sur longues distances est troisième. « Je n’ai pas essayé de suivre Laurent Beuzeboc et Chris-


tophe Malardé car j’ai senti qu’ils étaient en grande forme. Du coup je me suis trouvé seul pendant tout le parcours Neige, soleil, tout était super. J’aurais bien aimé que la course fasse 15 kilomètres de plus. » Si côté beauté des paysages tous les trailers partagent l’avis de François D’Haene côté distance c’est moins certain. Beaucoup de coureurs en effet étaient fatigués à l’arrivée. A souligner la belle quatrième place du jeune Julien Navarro au cœur d’un plateau masculin très relevé. Sur le 9 km, Christian Giraud devance Aymeric Laur et José Santiago. Chez les dames, Elodie Montalbano

précède Nadège Lombard et Sophie Ughetto. Thomas Véricel et Valérie Jaumard ont été les meilleurs coureurs à pied sur la nocturne du samedi, dominée en ski de fond par Isabelle et Jean-Denis Jaussaud. Après ce 22 kilomètres qui tenait lieu de seconde manche du challenge Blanc Font-Romeu Vallée de l’Ubaye, Lisel Dissler et Renaud Castiglioni sont déclarés vainqueurs. Nicolas Fruchart, Arnaud Chartrain, Danièle Ouzeau et Josiane Piccolet complètent les podiums.


Snow Trail Ubaye Salomon Des réactions comme s’il en neigeait. Lisel Dissler, team Altecsport « Un vrai trail sur neige avec des paysages magnifiques et un parcours technique. Les femmes représentaient 40 % des engagés. Une reconnaissance du fait que le loisir et le sport sont une envie partagée même s’il n’est pas évident de gérer une vie familiale, professionnelle et sportive. » Hélène Haegel. Endurance Shop Aix en Provence. « Mon deuxième trail sur neige et une podium qui me contente. Sur la neige, j’ai constaté qu’il fallait être concentré en permanence et avoir des appuis savamment dosés. » Josiane Piccolet, Drumettaz Clarafond, Salomon. « Je suis plus à l’aise sur des distances longues mais enchantée de mon week-end en HauteUbaye.» Danièle Ouzeau, Athlétic club Barcelonnette Ubaye. « C’est mon deuxième trail sur neige et sur tous types de terrains. Spécialiste en marathon et semi marathon je viens de m’installer en Ubaye. » Laurent Beuzeboc Gap trail Nature. « Je suis très heureux de rester invaincu sur ce trail. Christophe Malardé malgré son manque total d’expérience sur neige a été un adversaire coriace.» Christophe Malardé, team Salomon « Un premier trail sur neige très enrichissant. Je suis encore en mode apprentissage et satisfait de terminer à 9 secondes de Laurent. » Julien Chorier, team Salomon. «Je suis encore juste en préparation mais j’ai fait un bel effort. En descente la neige était cassante et je suis allé doucement. Saint-Paul-sur-Ubaye et ses environs sont un lieu magnifique qui se mérite car assez éloigné. La nature sauvage très belle. Julien Navarro, AS Monaco Triathlon. « Une découverte du trail sur neige en majuscules avec des grands noms de la discipline, une ambiance et organisation super. En prime une quatrième place. Je reviendrais courir sur la neige. » David Pasquio, team Salomon. « Une cure de soleil et de neige qui m’a fait du bien. Beaucoup de plaisir à évoluer sur et dans la neige. A la montée aucun problème, mais côté de Scente cela n’a pas été évident. Robert Goin



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Trail aux Etoiles en Pays Viganais Une 8ème édition fidèle à sa réputation. Comme chaque année, au départ du « Trail aux Etoiles en Pays Viganais » ce 1er week-end de Mars, il fait nuit et il fait froid. Mais les coureurs qui ont rallié LE VIGAN ce soir là s’en moquent. Ils savent qu’ils partent pour une super balade sous les étoiles, dans la magie de la nuit, pour se retrouver face à eux-mêmes. Ils savent aussi qu’ils vont être chaleureusement accueillis, et l’objet de toutes les attentions de la part de bénévoles passionnés. Ils étaient cette année 132, à minuit, au départ de cette épreuve exigeante de 72 km pour 2800 m de dénivelé, comptant pour le Challenge Gardois des Trails, et qualificative pour l’UTMB. Profitant d’une température clémente, et d’un terrain très sec, la tête de course emmenée par les locaux Daniel BAUER et David BIANQUETTI, imprimait un rythme très rapide. Ce « sur-régime » sera fatal à de nombreux coureurs qui abandonneront vers la mi-course, avant le passage pittoresque du Cirque de Navacelles. Parti dans le peloton de tête, mais ne faiblissant pas, c’est Pierre AUBERY du team « Altec » qui l’empor-

tait en 7h36, avec 35min d’avance sur Alexis MONTAGNAT- REGNIER . Fabrice D’ALETTO, Samuel GINESTET et Daniel BAUER finissaient ensuite dans l’ordre. Chez les féminines, superbe course de Françoise BARRIERE qui terminait 10ème au scratch, et triomphait devant Magali PAOLUCCI et M.Line ASTIER. La 2ème Course du Week-end, le Trail des Lavognes, s’élançait au petit matin au bord du cirque de Navacelles avec un peloton de 126 coureurs. Sur ces 25 km assez roulants, mais comportant tout de même une descente très technique au 20ème km, une dizaine de coureurs se disputèrent la victoire. Elle revint finalement, en 1h45min30s à Luc MARTIN du Team « Temps Course », devant Benjamin ROEHRIG et J.Claude BENOIT. En féminines, c’est la Nîmoise Guennaëlle ROEHRIG qui arrivait la première en 2h16min, devant Ludivine LE MONNIER, et la locale Céline MARTIN. Comme d’habitude, tout ce petit monde s’est retrouvé ensuite autour de la traditionnelle soupe à l’oignon, et du généreux plat de lasagnes au pélardon, en prenant rendez-vous pour une 9ème édition probablement innovante …


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Aux sources du lac d’Annecy,

une course mythique dans un décor idyllique

Samedi 18 juin 2011

www.trail-faverges.com Genève

Annecy

Faverges

Lyon Chambéry

Albertville

Grenoble Valence

Conception : Espérance Favergienne Crédit photo : A.Bailly - Impression : Rapid-Flyer


Dossier :

Un nouveau regard sur la nutrition sportive

« Que manger 3 jours avant une course ? Quelle boisson consommer pendant l’effort ? Les gels énergétiques sont-ils indispensables ? » Voici tout autant de questions résumant le rôle classiquement attribué à la nutrition sportive. Elles se justifient pleinement : l’optimisation des réserves et des apports énergétiques est en effet un facteur de performance essentiel au bon déroulement d’une épreuve d’endurance. Toutefois, restreindre l’intérêt de la nutrition à ce seul cadre « énergétique » consisterait à occulter l’impact du contenu de notre assiette sur notre état de santé. A trop vouloir simplifier, on finit par caricaturer. Les lignes suivantes proposent donc de porter un nouveau regard sur la nutrition sportive selon une réflexion globale des relations pouvant exister entre la santé, l’alimentation et la performance. Nutrition ne rime pas qu’avec diététique Pour bien comprendre l’intérêt de la nutrition sur les performances, revenons sur un postulat simple : un sportif ne peut être physiologiquement performant que s’il est en bon état de santé. A la lecture de certains conseils diététiques, ce qui peut ici apparaître comme une évidence ne l’est pourtant pas autant que nous pourrions l’imaginer : reprenons par exemple les conseils relatifs à la consommation de gels énergétiques au cours de l’effort. Un apport de produit énergétique hyperosmolaire - dont la concentration trop importante en glucides augmente les risques gastrointestinaux et dont les teneurs en minéraux sont insuffisantes pour compenser les pertes sudorales après plusieurs heures d’effort - ne nous apparaît pas comme le conseil prioritaire à proposer à un sportif d’endurance. L’augmentation des ventes de gels énergétiques au cours de ces dernières années, parfois stimulées par des messages marketing dithyrambiques, traduit ainsi non seulement le manque d’information apportée aux sportifs sur la bonne gestion de leur nutrition au cours de l’effort, mais aussi et surtout une approche diététique focalisée sur la problématique énergétique et omettant l’intérêt des autres micronutriments sur le maintien d’un état physiologique optimal. Il peut ainsi apparaitre enrichissant d’élargir le cadre de réflexion sur l’intérêt de la nutrition à l’effort, et d’une manière plus générale, celui de l’alimentation sur la santé. Qu’est ce que la performance ? La performance peut se définir, quelque soit le niveau sportif de chacun, par l’optimisation de toutes les fonctions physiologiques ayant répondu favorablement aux adaptations attendues de l’entraînement. En d’autres termes, l’entraînement crée un « désordre cellulaire », à l’origine de perturbations physiologiques locales, ponctuelles et contrôlées. Ce désordre permet par la suite à l’organisme de récupérer et d’accroître ses capacités de résistance. Cette adaptation s’avère bien entendu variable d’un sportif à l’autre en fonction de la

qualité de son entraînement, de sa récupération, mais également de ses capacités intrinsèques, de son environnement ou de son hygiène de vie, dont l’alimentation. Une nutrition optimale de nos cellules permet en effet à l’organisme de répondre favorablement aux sollicitations de l’entraînement. L’organisme humain est constitué de dizaines de milliers de milliards de cellules, dont la complexité et la finesse de régulation sont extraordinaires et encore partiellement méconnues. Chacune d’entre elles possède des fonctions précises et complémentaires lui permettant de se regrouper avec les autres cellules sous forme de tissus aux rôles spécifiques, puis en systèmes et appareils (locomoteur, cardiovasculaire, respiratoire…), chacun jouant un rôle précis et indispensable à l’harmonie des autres. La « machinerie cellulaire » est merveilleusement complexe et n’a pas fini de nous dévoiler tous ses secrets ! Toutefois, si nos cellules ne disposent pas des nutriments nécessaires, leur fonctionnement peut s’en trouver altéré, ce qui aura notamment pour conséquence une réponse défavorable à l’adaptation attendue de l’entraînement. Comparons par exemple notre organisme à une voiture : nous entretenons tous (plus ou moins) minutieusement cette dernière, nous l’apportons régulièrement au garage pour s’assurer de son bon état général et nous nous rendons à la station service pour faire le plein de carburant. Le cas échéant, le moteur risque progressivement de s’encrasser, la carrosserie de s’abîmer, les pneus de s’user… y compris avec le meilleur des carburants. De même, tout sportif digne de ce nom veille à consommer suffisamment de glucides pour le stocker sous forme de glycogène et disposer ainsi d’une quantité suffisante de « carburant », pour ne pas être sujet à la panne sèche en plein effort ! Toutefois, l’organisme a également besoin de micronutriments pour : - Transformer les aliments en « carburant » et assurer les nombreuses réactions cellulaires grâce aux vitamines, aux minéraux et aux oligoéléments, à l’instar de la clé nécessaire au démarrage du moteur de la voiture, - Fabriquer et entretenir les tissus grâce aux protéines et aux acides aminés, - Hydrater les cellules et réguler leurs échanges grâce à l’eau et aux minéraux, - Assouplir les membranes de nos cellules pour que les informations soient bien transmises et réguler les inflammations cellulaires grâce aux acides gras polyinsaturés issus des graisses. La qualité de l’alimentation revêt donc un rôle essentiel sur le bon fonctionnement cellulaire et mérite une attention quotidienne, au même titre que celle portée à l’entraînement. Il ne viendrait probablement pas à l’esprit de tout sportif digne de ce nom de s’entraîner 3 jours avant une compétition, de ne rien faire le reste de l’année et d’imaginer performer le jour J…


« C’est une bien ennuyeuse maladie que de garder sa santé par un trop long régime » Cette expression de La Rochefoucauld illustre parfaitement le sentiment de la majorité des sportifs lorsqu’on évoque le mot « diététique ». On imagine en effet bien souvent que « bien manger » rime avec « frustration » : et de toute évidence, tout changement alimentaire en inadéquation avec les habitudes de vie d’un individu apparait comme le meilleur moyen de vouer un programme nutritionnel à l’échec. Il s’agit donc pour chacun d’entre nous de pouvoir adapter nos choix alimentaires à notre hygiène de vie, à notre environnement socio-culturel et à nos besoins physiologiques. Ce qui soulève une autre problématique, à savoir la définition de nos propres besoins en micronutriments : ces derniers sont établis à partir de données statistiques, les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC). Or les ANC représentent des valeurs moyennes couvrant les besoins théoriques d’une population étudiée : la méthode de détermination de ces ANC écarte naturellement 5 % de cette même population, à savoir les 2,5 % dont les besoins sont inférieurs et les 2,5% dont les besoins sont supérieurs. Ce qui, au regard de la population française, concerne tout de même quelques millions de personnes… Par ailleurs les conseils alimentaires proposés, bien qu’en théorie optimaux, ne peuvent considérer un facteur essentiel, à savoir la valeur nutritionnelle réelle d’un aliment. De nombreux facteurs peuvent en effet modifier la qualité nutritionnelle des aliments : qualité des sols, modes de culture, d’élevage, de conservation, de préparation ou de cuisson… De plus, pour être utilisés efficacement par la cellule, les nutriments doivent au préalable être bien absorbés, assimilés et transformés : or ces processus nécessitent que notre organisme dispose d’un système digestif optimal et de cellules fonctionnelles, ce qui au regard de l’impact de l’alimentation, de la pollution et de la pratique de l’effort de longue durée sur le système digestif, apparait peu fréquent. Il serait donc illusoire, voire utopique, de penser que nos cellules disposent de l’intégralité des nutriments présents en théorie dans notre assiette, et encore moins de ceux établis à partir de tables de composition nutritionnelle. Alors, comment définir nos propres besoins nutritionnels ? Il est possible d’identifier, d’analyser et de corréler les troubles « fonctionnels » en relation avec d’éventuels déficits nutritionnels ou déséquilibres alimentaires, pour y apporter une réponse personnalisée et optimiser naturellement les performances. C’est tout l’intérêt de la Micronutrition. Ces troubles sont en effet le reflet d’une altération du fonctionnement cellulaire pouvant, à terme, être à l’origine d’une baisse des performances, voire de pathologies s’ils ne sont pas pris en charge : on peut ainsi citer la fatigue chronique, le manque de vitalité, les blessures ou infections à répétition, l’inconfort digestif, les troubles du sommeil ou de l’humeur (manque de motivation, irritabilité, envies sucrées, etc). De nombreux professionnels de santé sont aujourd’hui formés à la Micronutrition, pouvant ainsi déterminer et analyser ces troubles fonctionnels pour proposer un programme nutritionnel personnalisé, associé à une complémentation nutritionnelle lorsque des déficits sont mis en évidence.

Quelques notions pratiques de la Micronutrition

Bien nourrir ses tissus en réponse à la sollicitation de l’effort. Les protéines sont des constituants essentiels au bon fonctionnement de l’organisme : elles participent à la structure des tissus, collagène, membranes cellulaires, hormones, enzymes, neuromédiateurs, transporteurs…… Elles sont par ailleurs constituées de structures unitaires, les acides aminés, possédant des rôles spécifiques : on parle alors d’acides aminés « fonctionnels ». Nombre d’entre eux sont régulièrement évoqués dans le cadre de l’endurance, en premier lieu desquels les BCAA ou « acides aminés ramifiés » : leucine, valine et isoleucine. Présents en forte quantité dans le muscle, ils sont préférentiellement utilisés au cours de l’effort en tant que substrat énergétique : le niveau d’oxydation varie de 3 à 10 % selon le type d’effort et la quantité de glycogène disponible. L’effort de longue durée et les mouvements excentriques, à l’origine d’une altération des fibres musculaires (dénivelé important, musculation…), peuvent être responsables d’une destruction des protéines contractiles se traduisant par une altération des qualités fonctionnelles du muscle. Un apport de BCAA, et en particulier de leucine, acide aminé jouant un rôle clé dans le métabolisme musculaire et souvent qualifié de molécule « signal » sur l’anabolisme musculaire, permet donc d’optimiser la récupération musculaire. L’association de ces BCAA à des glucides, le plus tôt possible après l’effort, favorise par ailleurs un hyperinsulinisme facilitant la pénétration tissulaire des acides aminés. En pratique : veiller à un apport suffisant de protéines au cours de la journée (entre 1,5 et 1,7 g/kg poids corporel/jour), surtout en première partie de journée : - Petit déjeuner : un œuf coque, une tranche de jambon et/ou un aliment enrichi en protéines, - Déjeuner : 150 à 200 g de poisson, volaille, lapin, viande maigre de bœuf ou de porc, - Dîner : dominante de végétaux, produits céréaliers et/ou légumineuses riches en protéines végétales. Selon les habitudes alimentaires et l’apport protéique du reste de la journée, le dîner peut être complété par 80 à 100 g de poisson, fruits de mer, crustacés ou volaille. Des apports énergétiques insuffisants peuvent par ailleurs accroître le risque de blessures par augmentation de la protéolyse, les protéines étant alors utilisées pour pallier le déficit énergétique et non plus pour assurer l’intégrité des tissus musculaires. Penser à bien huiler votre organisme ! Les graisses alimentaires sont constituées de structures unitaires, les acides gras. Selon leur structure biochimique, ils sont qualifiés d’acides gras « saturés », « mono-insaturés » ou « poly-insaturés ». Parmi cette dernière catégorie, on distingue la famille des oméga 6 de celle des oméga 3 : chacune d’entre elles joue des rôles spécifiques, dont deux peuvent avoir une implication particulièrement importante dans la bonne réponse de l’organisme à l’entraînement : - En tant que constituants majeurs des phospholipides membranaires : les acides gras poly-insaturés participent à la souplesse des membranes cellulaires, optimisant ainsi les échanges hormonaux et tissulaires ; - En tant que précurseurs de molécules intervenant


dans le contrôle de l’inflammation. Par définition, l’exercice génère une inflammation physiologique ; c’est un des objectifs fondamentaux de l’entraînement. Toutefois cette dernière doit rester locale, ponctuelle et contrôlée. La qualité de notre alimentation est particulièrement importante à ce niveau : en effet l’inflammation est régie par un contrôle subtil entre différents médiateurs appelés « prostaglandines ». Or la nature de ces prostaglandines dépend directement de la qualité des graisses que nous consommons au quotidien, certains acides gras étant en effet les précurseurs des prostaglandines. Une consommation excessive d’acide arachidonique par exemple - omniprésent dans les graisses animales, la charcuterie, les matières grasses laitières et les produits dérivés (beurre, fromage, crème, viennoiseries, pâtisseries…) – favorise la synthèse de prostaglandines à visée pro-inflammatoire. A l’inverse certains acides gras de la famille des oméga 3 (EPA ou acide Eicosa-Pentaenoïque) ou des oméga 6 (DGLA ou acide dihomo-gamma-linolénique), sont des précurseurs de prostaglandines régulatrices de l’inflammation. Tout est une question d’équilibre ! Or force est de constater que notre alimentation moderne ne nous prédispose pas à un contrôle optimal de l’inflammation : en effet, nous consommons beaucoup trop d’acides gras de type arachidonique au détriment de la famille des oméga 3, lie de la pérennisation de l’inflammation générée par l’entraînement et les épreuves successives. Ne mettez pas le feu à vos cellules L’effort physique engendre une consommation accrue d’oxygène. Jusque là…rien de nouveau ! Toutefois, une partie de cet oxygène – quelques pourcents - est à l’origine de la production de radicaux libres : ces derniers sont nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme, notamment des cellules immunitaires. Les radicaux libres sont des molécules « déstabilisées » par la perte d’un électron : elles vont alors chercher à se stabiliser à nouveau en « piquant » l’électron de la molécule voisine et ainsi de suite, jusqu’à bouleverser la structure de la cellule toute entière, voire altérer ses fonctions : c’est le stress oxydant. Il est responsable d’un vieillissement accéléré de la cellule, notamment des structures protéiques et du tissu conjonctif, augmentant ainsi les risques de blessures lorsqu’il se pérennise. Aussi caricaturale soit elle, cette définition met en évidence l’importance de bénéficier d’un statut nutritionnel permettant de se protéger efficacement contre tout excès de radicaux libres, bien qu’inhérent à l’activité physique. La déshydratation, l’effort en altitude ou encore la chaleur augmentent par ailleurs le stress oxydant : le coureur d’endurance est donc particulièrement exposé. Mais heureusement - et en toute logique - il fume et boit peu d’alcool, limitant ainsi certains facteurs. En théorie… Pour se protéger, l’organisme bénéficie toutefois de plusieurs systèmes de défense : les enzymes anti-radicalaires. Ces dernières dépendent directement du statut nutritionnel en Zinc, Manganèse, Cuivre et Sélénium. Notons également que l’adaptation à l’entraînement accroit l’efficacité de cette défense. Par ailleurs certains aliments, les végétaux notamment, contiennent naturellement des molécules qualifiées de « piégeurs d’antioxydants », dont les plus connues sont les vitamines (A ou β carotène, E, C), les caroténoïdes et

les polyphénols. Le Coenzyme Q10 et l’acide alpha-lipoïque participent également à la protection cellulaire au sein de la mitochondrie. En pratique : - Consommer quotidiennement au moins 2 fruits et 2 à 3 portions de légumes par jour, - Favoriser la consommation de thé vert et d’épices, en particulier de curcuma, - Privilégier les cuissons à chaleur douce (vapeur) et les végétaux frais de saison. La balance acido-basique, un équilibre fondamental et subtil Pour assurer leur fonctionnement, les cellules doivent posséder un pH relativement stable, de nombreux facteurs pouvant en effet faire varier ce dernier. Pour y pallier, l’organisme dispose heureusement de « systèmes tampon » permettant de neutraliser ces charges acides : si ces systèmes s’avèrent insuffisants face à un excès d’acidité, d’autres moyens vont être sollicités : il s’agit des réserves osseuses et des cations (Potassium, Calcium et Magnésium notamment), favorisant ainsi la déminéralisation et la fuite urinaire des minéraux. Au-delà de son impact sur les risques d’ostéoporose, une acidité tissulaire chronique peut altérer le fonctionnement général des cellules et l’intégrité des tissus conjonctifs, augmentant alors les risques de blessures ou d’inflammation, en particulier tendineuses. Deux facteurs influencent de façon significative l’équilibre acido-basique : - La pratique de l’activité physique, génératrice de charges acides : leur accumulation au cours de l’effort peut notamment favoriser la survenue de crampes et de fatigue musculaire. Un intérêt particulier devra donc être porté sur la qualité des boissons consommées au cours de l’effort et en phase de récupération. Nous y reviendrons ultérieurement. - L’alimentation : selon leur influence sur l’équilibre acido-basique, on peut classer les aliments comme « acidifiants » ou « alcalinisants» : mais attention, cette notion est à distinguer du gout « acide » de l’aliment ! Les fruits et légumes sont en effet riches en anions organiques (citrates, malates) ayant un effet alcalinisant, le citron également bien qu’acide au niveau gustatif. De même la tomate, souvent incriminée dans la survenue des tendinites, ne s’avère pas être la grande coupable comme on pourrait le croire… Les fruits secs, la banane, les pommes de terre et les épinards présentent un pouvoir alcalinisant particulièrement intéressant à considérer dans le cadre d’une stratégie nutritionnelle. A l’inverse, certains éléments présents dans les boissons et les aliments (sulfates, chlorures, nitrates, phosphates) possèdent un effet acidifiant : tout excès de consommation de sel de table (chlorure de sodium), de boissons ou d’aliments en contenant en forte quantité (charcuterie, fromage, pain, plats industriels…) sera donc à éviter lorsque l’on souhaite équilibrer la balance acido-basique. De même pour les protéines, dont une consommation excessive favorise l’acidification. Le fromage, riche en sel et en protéines, s’avère de ce fait un aliment particulièrement acidifiant : ce qui nous amène à porter une réflexion plus globale sur l’intérêt des produits laitiers. Bien que riches en calcium, ils n’en demeurent pas moins très acidifiants, en particulier lorsqu’ils sont issus de lait


de vache : représentent-ils alors vraiment un aliment de prédilection contre l’ostéoporose ? L’écosystème intestinal, la clé de voute de notre santé Talon d’Achille de nombre de coureurs, le système digestif mérite pourtant la plus grande attention du fait de son implication sur notre santé. Son intégrité repose en effet sur un équilibre subtil entre : - La muqueuse intestinale : véritable barrière sélective, la muqueuse intestinale assure l’assimilation des nutriments tout en limitant le passage de protéines étrangères dans l’organisme, sur une surface représentant plus de 300 m2 de surface ! Le maintien de son intégrité est donc essentiel. - Le système immunitaire intestinal : plus de 70 % du système immunitaire siège au niveau intestinal et assure une régulation fine entre tolérance des aliments et défense contre les protéines étrangères (peptides alimentaires, bactéries...). Cette régulation représente donc un élément clé dans notre capacité à résister face aux infections ou au contraire à ne pas générer d’intolérances ou d’inflammations chroniques. - La flore intestinale : constituée de plus de 100 000 milliards de bactéries dites « probiotiques », la flore intestinale possède de nombreux rôles : synthèse de vitamines, assimilation de glucides non digérés (fibres, aliments glucidiques en excès, lactose…), effet « barrière » contre les bactéries pathogènes, modulation du système immunitaire. Ce dernier point est particulièrement important à considérer : en effet les bactéries de la flore intestinale, en stimulant la production de « messagers » de l’inflammation – les cytokines – peuvent moduler la réponse de l’organisme face à une inflammation et notre capacité à récupérer d’une blessure par exemple ou au contraire, la pérenniser en maintenant un bruit de fond inflammatoire. L’écosystème intestinal est pourtant régulièrement malmené par la pratique des sports d’endurance : la multiplication des ondes de choc, la répétition du phénomène d’ischémie-reperfusion (modification de la répartition du volume sanguin au niveau des organes digestifs), une alimentation inadaptée, le stress, la prise d’anti-inflammatoires ou encore la consommation excessive de glucides sont autant de facteurs pouvant altérer l’intégrité de cet écosystème. Il peut alors s’en suivre des conséquences locales - troubles digestifs, ballonnements - mais également des troubles fonctionnels dont le lien avec l’intégrité intestinale est parfois insoupçonné : infections à répétition, tendinites, troubles ostéo-articulaires… En pratique, il convient donc de rester attentif à notre écosystème intestinal : - Favoriser une alimentation dite « d’épargne digestive » en cas de sensibilité personnelle : limitation des fibres irritantes pour l’intestin, des graisses cuites, de protéines telles que les protéines de lait de vache voire de gluten, prendre le temps de bien mastiquer les aliments. - Eviter tout excès injustifié de glucides, en particulier avant ou pendant l’effort : même si l’apport glucidique est un élément fondamental à considérer, une consommation excessive aura pour incidence de favoriser les fermentations intestinales, se traduisant notamment par des ballonnements, des gaz et des troubles digestifs à l’effort.


- Le recours à une complémentation nutritionnelle à base de probiotiques de qualité ou à des complexes destinés à réduire une éventuelle perméabilité intestinale pourra se justifier dans le cadre d’une démarche personnalisée. Optimiser son alimentation par la Micronutrition - Consommer des graisses de qualité : minimum 3 cuillères à soupe d’huile vierge première pression à froid (moitié olive/moitié colza) par jour, du poisson gras 2 à 3 fois par semaine minimum (sardines, anchois, maquereaux, harengs, thon frais, saumon), des oléagineux (noix, noisettes, amandes), des aliments à base de graines (lin, sésame, tournesol), viandes et œuf issus de la filière « bleu blanc cœur ». En cas d’apports alimentaires insuffisants, avoir recours à une complémentation en oméga 3 de qualité sous forme naturelle non estérifiée, minimum 500 mg, éventuellement associés à des oméga 6 riches en DGLA (huile d’onagre vierge), - Optimiser la qualité et les apports en protéines au quotidien selon la répartition évoquée précédemment, - En cas de crampes régulières, fatigue ou difficultés de récupération : optimiser la balance acido-basique en ayant recours à une complémentation qualitative en citrates et bicarbonates, - Veiller à consommer suffisamment de végétaux frais de saison : minimum 4 à 5 portions par jour, - En dehors des périodes d’effort, éviter toute consommation excessive de fromages secs, charcuterie, pain, plats industriels, sel de table et de protéines animales, en particulier au cours du dîner, - Être attentif à l’intégrité de l’écosystème intestinal et avoir recours à une complémentation en probiotiques de qualité si besoin, - Pendant l’effort : privilégier une boisson de qualité en portant une attention particulière à sa teneur en BCAA et en Leucine, à la nature et aux quantités de sels minéraux : privilégier les formes citrate ou bicarbonate au chlorure de sodium. En particulier en cas d’entraînement à jeun, - En phase de récupération : apporter le plus tôt possible des glucides associés à des protéines d’assimilation rapide et des acides aminés spécifiques (BCAA, Leucine, Glutamine) : boisson de récupération de qualité associée à des fruits, fruits secs, barre ou biscuits diététiques. Veiller par ailleurs à compenser les pertes minérales et à réduire l’acidité tissulaire post-effort grâce à une boisson riche en sels minéraux sous forme désacidifiante ou à des eaux de type Vichy®, Badoit®, St Yorre®. Privilégier un dîner de type végétarien. - Boire au minimum 1,5 à 2 L d’eau chaque jour pour favoriser l’élimination rénale des charges acides : limiter toutefois les eaux et boissons riches en sulfates, nitrates ou chlorure de sodium.

En conclusion, la Micronutrition du sport apporte un nouveau regard sur la gestion quotidienne de l’alimentation : son champ d’action est vaste et passionnant. Nous espérons ainsi vous avoir modestement convaincu que la nutrition intervient directement sur votre santé, donc sur vos performances. Bien au-delà du simple facteur énergétique.

Anthony BERTHOU Nutritionniste du sport, intervenant auprès d’équipes de France (Trail, 24h, Triathlon, Cyclisme sur piste…)


Trail des neiges de CastĂŠrino


Casterino CastĂŠrino, station de ski de fond des Alpes du Sud, aux portes du Parc National du Mercantour


Trail des neiges de Castérino

Quelques grands noms au départ et surtout à l’arrivée, Sylvain CAMUS et Cédrick DUBOIS du Team GARMIN, Christel ROBIN, triathlète professionnelle, vainqueur de nombreux trails la saison dernière avec notamment le scratch sur le parcours de 29 km du Trail des Alpes Maritimes, Renaud CADIERE, Anthony CAVERIVIERE…


nd des de ski de fo n o ti a st , o n ri rc NaCasté portes du Pa x u a , d u S u teAlpes d accueille main r, u to n a rc e M tional du des Neiges is ans le Trail o tr is u p e d t n na t à petit, .D.T.R.B. Peti l’A r a p é is n ence à orga ivernal comm h t n e m e n é nnée, cet év ur et cette a le p m l’a e d prendre u surpris les à quelque pe té ri la u p o p sa r près de vis d’accueilli ra rs u te a is n 11 km orga parcours de ce r su s if rt o 300 sp ée. sur neige dam

Trail des nei


Trail des neiges de CastĂŠrino


Christel Robin et Sylvain Camus ème remportent la 3 édition ! Pour la troisième année consécutive, le ème de la CCC, coureur du Team GARMIN, 2 Sylvain Camus remporte l’épreuve en un peu plus de 44 mn devant Guillaume BESNARD et Anthony Caverivière. Actuellement en préparation pour sa saison 2011, cette victoire le rassure quant à sa prochaine participation au Trail du Ventoux en compagnie de ses coéquipiers du Team GARMIN. Chez les féminines, c’est l’impressionnante Christel Robin qui s’est de nouveau imposée dans cette discipline qui lui convient bien, devant Janique Manier et Anne-Laure Zepponi. Très attirée par le Trail, Christel a confié se préparer pour un bel objectif de fin de saison, la Diagonale des Fous sur l’île de la Réunion. Sylvain Camus




La Nuit des Ruthènes ènes : h t u R s e d t i u N Trail : La 85 Km – m K 0 4 – m K (12) z 22 e d o R à 1 1 0 2 r 19 et 20 Févrie

créant nouveau défi en un r ve le re it ta uhai l : La Nuit des L’Absolue Raid so le monde du Trai ns da t en em én ière édition un nouvel év pour cette prem si us ré ri pa , en x trois Ruthènes. Et bi pour parciper au ez od R à s nu ve rs 22 km, avec 400 coureu me : un Trail de m ra og pr au rs rcou s deux parcours courses ! Trois pa tra de 85 km. Le ul un et km 40 lendemain un Trail de court de jour, le le et it nu de t an ht Trail longs se déroul t partie du Raidlig en em al ég it fa matin . La course Trophy. odez, Cathédrale de R la à ce fa é nn do uie. Le départ est même sous la pl rs eu ur co s le ur po m Asics) part un moment fort Saint-Girons (Tea as om Th , m K 40 int. Il gagne Pour le sera jamais rejo ne et te tê en t cile par des dès le débu rcours rendu diffi pa un d, au st co e. Vincent cette course en entre froid et plui , es ué iq pl m co Soulié conditions météo ac et Christophe br Au ng ni un R Chauffour du Team dium. (Team Absolu complètent le po Rousset, 22 ans, e is -L ne An s, le ais qui Du côté des fil durant 37 km, m se ur co la de te par Céline Raid Rodez) en tê se faire doubler ur po ée iv rr l’a de magnifique s’écroule à 3 km ctoire. Ce fut une vi la rs es. ve le vo en s deux concurrent Bosc qui s’ ce e tr en e ac pl emière (Team bataille pour la pr Lionel Bonnefous , km 85 le e, ar ace avec Sur l’épreuveph d’entrée. Il se pl te vi ès tr rt pa ) ez s premiers Absolu Raid Rod l de 40 Km dès le ai Tr du te tê de nter cette le groupe Lionel souhaite te s ai m u, fo ri pa e et cela kilomètres, un de l’expérienc a il t, aî nn co e se èm ans le stratégie. Lionel ce au 25 km. D an av d’ es ut in m 15 ès glissants et paye car il prend sur les terrains tr e, ui pl la us so fficile. brouillard, vient très très di de se ur co la , és nant ici. très accident pas à si dur en ve t en ai nd te at s’ pour Les coureurs ne nefous en profite on B el on Li é, lt cu rs. En effet, Et dans cette diffi retour de coureu un nt riers ai cr il r ca ceau. C’est 2 guer relancer or m le s pa e ch e ne lâ Bonnefous Vincent Arlaboss Et au final, Lionel . ce an st di à el d’avance se livrent un du avec 31minutes te tê en e vé ri ar Poupinet. Une franchi la ligne d’ 1h15 sur Benoit et e ss bo la Ar t i s’impose en sur Vincen aître par Lionel qu m de n ai m de e Ruthènes. course géré emière Nuit des pr e tt ce r su » d arrivée grand « costau course, c’est une de km 85 s rè ap uch Du côté des filles, ste avec Sylvie Pe si as on le el qu la nà étisme main dans la mai stade Rodez Athl du s oi B l ta an t . Ch et Claire Rimbaèmule . marche du podium monte sur la 3

Trail : La Nuit des Ruthènes



La Nuit des Ruthènes

La Nuit des Ruthènes fut donc une réussite ! Un Trail qui devrait monter en puissance au fil des années tant les commentaires ont été positifs


Le lendemain matin est donné le départ du 22 km depuis le village de Salles-la-Source. Le Traillounet, nom de la course, n’a pas bien porté son nom, en effet à cause de la pluie incessante de la nuit, le parcours magnifique est devenu une vrai patinoire : boue, rocher et cailloux mouillés ont rendu cette course très éprouvante. Chez les hommes le début de la course est un vrai sprint, ça fusille dès la première côte au travers des falaises. Cinq coureurs partent en tête, emmené par Stéphane Mazars, le local (adjoint au Maire de Rodez, élu aux sports). Mais après une descente très technique, une des grosses difficultés du parcours, ce sont David Andrieu (team Coprover Isostar) et Olivier Imard qui se détachent pour arriver à Rodez en vainqueur en 1h50. Stéphane Mazars vient compléter le podium 3 minutes plus tard. Chez les filles, le suspense n’a pas été long, car Emma Fontein (Triathlon 12) est intouchable. Elle gagne la course des filles en 1H57 et surtout se classe 6ème au scratch. La seconde féminine n’a pas démérité non plus, car Delphine Weisslinger (Team Absolu Raid Rodez) se fait une belle entorse à la cheville dès la première descente. C’est en serrant les dents jusqu’au bout qu’elle accrocher cette belle deuxième place. Valérie Thirionet passe le ligne d’arrivée en troisième position . La Nuit des Ruthènes fut donc une réussite ! Un Trail qui devrait monter en puissance au fil des années tant les commentaires ont été positifs sur la ligne d’arrivée malgré le temps. L’association organisatrice pense déjà à l’édition 2012… au plus grand plaisir des Traileurs !


Trail du llon a B t i t e P


Š Photos : N. Fried - www.alsace-en-courant.com


Trail du llon a B t i t e P 8ème édition pour ce trail printanier qui conduit chaque année les participants sur une boucle de 47 km avec 2142 m de dénivelé positif entre le vignoble alsacien et le sommet du Petit-Ballon (1200 m). Dès les premières pentes de la colline sèche du Strangenberg, un groupe de 4 coureurs se retrouve en tête. Parmi eux, le savoyard Benoit Thiery, vainqueur l’an passé, le nordiste Michel Verhaeghe, le suisse Urs Jenzer et le belge José Istace. A l’issue des 20 premiers kilomètres de montée, le vétéran helvétique, foule en tête la chaume du Petit-Ballon, recouverte la veille d’une fine pellicule de neige avec un panorama exceptionnel sur la plaine d’Alsace et les Alpes bernoises. Ce dernier ne sera plus rejoint dans la seconde partie du parcours et bouclera le trail en 3h34. Anne FAVIER s’impose chez les féminines. Également support des championnats d’Alsace, le titre régional de Trail revient cette année à Jean-François Bombenger et Rachel Leitner. Sur le circuit des Grands-Crus, le trail court de 24 km qui a accueilli près de 750 coureurs et emprunte le début et la fin du parcours long, victoire chez les féminines de Constance Devillers, la vice-championne d’Europe de course en montagne 2008. Chez les hommes, Grégory Schmitt s’impose pour la deuxième fois. Plus de 1500 coureurs ont participé à l’ensemble des courses sous un franc soleil. Les Rouffachois vous donnent d’ores et déjà rendez-vous le 18 mars 2012 pour la 9ème édition du Trail du Petit-Ballon, ce GrandBonheur !

N. Fried - www.alsace-en-courant.com



PIERREBENADESIGN.COM © SALOMON SAS. ALL RIGHTS RESERVED. PHOTOGRAPHY: STEPHAN REPKE, MONICA DALMASSO.


le 3 juillet 2011

ST NIZIER DU MOUCHEROTTE (38) 40 km pour et 2200 D+ 20 km pour 1225 D+ http://traildutremplin.over-blog.com/


Trail ornis des Cab La 8ème édition du Trail des Cabornis s’est déroulé dans des conditions dantesques Aujourd’hui se disputait à Chasselay (69), dans les Monts d’Or, la 8e édition du Trail des Cabornis. 750 concurrents ont pris le départ ce matin de la compétition offrant trois parcours de 40, 20 et 10 km. TRAIL 40 km Les 40 km pour 2300 m+ ont été corsés par des conditions relativement difficiles, avec une pluie quasiment continuelle et un fort brouillard. 5 hommes se sont rapidement échappés en tête de course : Vincent Faillard, Alexandre Daum et Pascal Giguet, Aurélien Brun et Joris Milleret. Sur un terrain très gras, les 5 vont rester au contact jusqu’au 18eme km où petit à petit Vincent Faillard et Alexandre Daum prennent le large. Derrière, les écarts se creusent et c’est à celui qui perd le moins de terrain… A ce petit jeu, Aurelien Brun, triple vainqueur de l’épreuve et dans « un jour sans », craque le premier… Giguet et Joris Milleret restent ensemble Finalement, Alexandre Daum cède à son tour et Vincent Faillard en 3h30 s’impose après une première victoire il y quelques semaines sur le Trail Glazig. Alexandre Daum termine 2e, et Pascal Giguet 3e. Chez les filles, la course s’est résumée à un cavalier seul de Sandrine Motto-Ros qui pour-

suit elle-aussi son excellent début de saison et l’emporte en 4h37 devant Severine Hostier et Pascale Bouly. TRAIL 20 km Sur le 20 km, un mano à mano a opposé Julien Ferel à Stephane Avrillon… ce dernier en 1h44m05 l’emportant de quelques secondes prises dans la dernière descente, JeanChristophe Davo complète le podium. Victoire féminine pour Maud Combarieu après 2h17 d’un parcours semblant particulièrement lui convenir tant elle faisait preuve de fraicheur à l’arrivée, Audrey Cibaud la villeurbannaise et Laetitia Lardy montent également sur le podium. TRAIL 10 km Cathy Dubois de retour de blessure s’alignait sur le 10 km et s’est rassurée en l’emportant en 1h09 sur des chemins qu’elle connait si bien, elle partage le podium avec Ingrid Dautey et Magali Rey arrivée 9 minutes plus tard. Yann Nourry sur le 10 km dans un beau numéro d’équilibriste l’emporte en 54 mn devant Fabien Tanguy et Julien Mattrano.

Elie Nathan

Aujourd’hui se di à Chasselay (69), la 8e édition du T


Š Photos : Photogone www.photogone.net

isputait , dans les Monts d’Or, Trail des Cabornis


Trail Glazig


Š Photos : Harald LEJAMTEL


Trail Glazig


Un week-end Trail riche en émotions !

Plus de 2400 inscrits sur les différentes courses pour cette édition 2011, avec les présences de coureurs venant de Belgique, d’Italie et plus de 50 départements français représentés, ce fût un record de participation cette édition 2011. Une météo plus que clémente pour un mois de février, une température idéale pour courir, un vent raisonnable, un beau soleil le samedi et une pluviométrie presque inexistante malgré des prévisions alarmistes, des parcours très sympas avec beaucoup de diversités, adaptés à tous les niveaux, tout était réuni pour que ce week-end de Trail soit un véritable succès. Le seul petit bémol à noter pour les organisateurs est dû au nombre important de coureurs cette année, ce qui a créé quelques bouchons sur les 4 premiers kilomètres. Les organisateurs ont déjà annoncé que les tracés de l’édition 2012 seront différents pour prendre en compte ce nouveau paramètre.

Le déroulement du week-end :

La course de 11 km a été la première course du week-end, sur un nouveau circuit qui a mené les concurrents de Tréveneuc à Plourhan, en passant par le GR34 le long de la côte du Sud Goëlo sur St Quay Portrieux et Etables sur Mer. Pendant ce temps, le Team Asics assurait les séances du Trail Expérience by ASICS : des séances ou les pros du Team, Erik Clavery et Vincent Faillard pouvaient apporter leur expérience du Trail de haut niveau et répondre aux questions des « stagiaires ». En même temps une petite centaine d’enfants s’élançaient sur la première édition du Kinder Trail. Le samedi soir, les choses sérieuses ont commencé avec le Noz Trail, Noz voulant dire nuit dans la langue bretonne. 650 concurrents au départ avec les meilleurs traileurs et traileuses bretons et deux joëlettes de l’association « Dunes d’espoir » et « Courir Avec », qui vont faire partager un très bon moment à deux enfants nommés Marwan et Batiste. Le départ est donné à 19h00 avec le spectacle émouvant du balai des frontales, mêlé aux feux de détresses orangés et à la musique.


Trail Glazig


Les résultats sportifs sont connus avec un podium composé d’Erik Clavery et de Vincent Faillard du Team ASICS qui terminent ensemble au sprint, 1 minutes 30 devant Thierry Le Floch et Julien Le Coq. Le podium féminin est composé de Sophie Gallou, Valérie Allain et Marie-Laure Kerebel. Côté cœur, ce nouveau circuit a récolté le plein de louanges, avec beaucoup d’images marquantes, comme un petit tunnel de 80 mètres où les coureurs avaient de l’eau jusqu’aux genoux. Pour le lendemain, le côté Glazig va reprendre ses droits. Le Glaz est une couleur qui s’utilise aussi bien pour la couleur bleue que la couleur verte, et elle est utilisée pour décrire la couleur du ciel et de la mer. Trois distances vont, tour à tour, partir sur les sentiers des six communes du Sud Goëlo. A 8h30, le départ du 36 km est donné avec près de la moitié des concurrents de la veille. Les coureurs qui ont effectué le trail de nuit se lancent sur le Défi Glazig (16 km de nuit + 36 km de jour). Le Défi Glazig compte aussi pour le Ouest Trail Tour (challenge éco responsable de l’Ouest qui remporte un vif succès sur 5 grosses courses bretonnes que sont Le Grand Menestrail de Moncontour, l’Aber Warch, le Trail de Guerlédan et le trail du bout du Monde).


Trail Glazig

La course c’est aussi de magnifiques images avec les chemins côtiers, les plages de sable, de galets, quelques rochers à escalader, les superbes points de vue des falaises de Pordic Le début de course est mouvementé, du fait d’une erreur de parcours de la tête de course dans une première vallée, conjuguée à une deuxième erreur de parcours qui a planté la moitié du peloton suite à un défléchage sauvage, malgré une vérification du parcours une heure avant la course. Mais la course c’est aussi de magnifiques images avec les chemins côtiers, les plages de sable, de galets, quelques rochers à escalader, les superbes points de vue des falaises de Pordic, et quelques bonnes petites côtes qui rappellent la fin de parcours du Noz trail de l’an passé. C’est sur cette partie qu’Erik Clavery, alors seul en tête, s’est trompé de chemin, et a dû laisser la victoire finale du Défi Glazig à son compère du Team Asics Vincent Faillard. A noter que le Team Opel Hamon devance le Team ASICS pour le titre par équipe sur ce Défi avec la très belle deuxième place de Jérôme Lucas, et non moins belle 3ème place de Fred Cantin.

Sandra Gouault remporte une très belle victoire chez les féminines en réalisant le 31ème temps au scratch, ce qui est excellent au vu du niveau des coureurs cette année. Elle gagne logiquement le Défi, malgré sa course moyenne de la veille sur le Noz trail du fait de s’être fait prendre dans les bouchons suite à un départ trop lent. Elle devance Sophie Gallou et Marie Laure Kerebel. Nul doute que ce coup d’essai dans le monde du Trail va lui donner confiance et l’encourager à participer au championnat de France de Trail (TTN) 389 coureurs classés sur le 15 km, 443 sur le 23 km et 589 sur le 36 km, c’est le bilan d’une très belle édition Cette édition 2011 sera certainement le record de participation de ce Trail Glazig car les organisateurs souhaitent limiter le nombre d’inscrits pour 2012 et réorganiser le déroulement du week-end. 2011. Rendez-vous en 2012 ! Samuel Bourges



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Là-haut, chaque pas vous rapproche un peu plus de vous-même.

3 jours en reconnaissance autour du Mont-Blanc

avec le Team Julbo du 13 au 16 juin 2011 Pour participer aux sélections et à ce stage de reconnaissance

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LE TRAIL … MAIS PAS QUE ! Parce que le trail ne se résume pas à mettre un pied devant l’autre, ”tête dans le guidon”, 5ème ELEMENT propose des séjours sportifs alliant effort, découverte et réconfort.

Stage Trail OXYGEN CHALLENGE - Le Lioran Du 13 au 15 mai 2011

3 jours de Trail sur les volcans

Caroline FRESLON-BETTE, vainqueur féminine des 2 dernières éditions du trail long de l’Oxygen Challenge et accompagnatrice en montagne professionnelle vous fera découvrir un terrain de jeu extraordinaire : le Cantal. Entre vallées verdoyantes et hauts sommets volcaniques, le dépaysement sera total ! Le soir, accès libre à l’espace forme équipé d’une piscine panoramique, d’une salle de remise en forme, d’un hammam et d’un sauna. Ce séjour s’adresse aux trailers en voie de perfectionnement, aux amoureux de nature et de convivialité et à tous Lieu : Massif du Cantal - Le Lioran (15) ceux qui souhaitent préparer au mieux l’Oxygen Challenge, événement Durée : 3 jours - 2 nuits qui monte dans le calendrier des trails nationaux. Niveau requis : coureurs débutants et perfectionnement Tarif : 349 € TTC par personne

Stages UTMB avec Maud Gobert - Chamonix Du 18 au 20 juin 2011 ou Du 20 au 22 juillet 2011

L’Ultra Trail du Mont Blanc à portée de baskets

5ème ELEMENT et Terres d’Aventure, partenaire de l’UTMB, s’associent pour vous proposer un séjour de 4 jours de reconnaissance de l’Ultra Trail du Mont Blanc en compagnie de 2 traileuses de haut niveau: Maud GOBERT (élue meilleure traileuse de l’année 2010, membre du team ADIDAS) et Caroline FRESLON-BETTE (vainqueur du Merrell Oxygen Challenge et membre du team Garmin Scientec Nutrition). Au programme : Lieu : Chamonix Mont Blanc reconnaissance du parcours de l’UTMB, conseils sur la préparation Durée : 4 jours / 3 nuits physique et la nutrition, conseils matériels, perfectionnement Niveau requis : coureur confirmé technique... Tarif : 530 € TTC par personne

INfOS ET réSErvATIONS www.5eme-element.fr info@5eme-element.fr - & +33 (0)6 62 79 97 08


Folies Extrême Trail 19 février 2011 à Rigny-Ussé (37) Pour quelles raisons près de 300 trailers ont fait le déplacement jusqu’à Rigny-Ussé en Indre et Loire le samedi 19 février ? Est-ce pour trouver la Belle au Bois Dormant ? Car en effet c’est en séjournant au château d’Ussé que Perrault trouva l’inspiration pour écrire ce célèbre Conte, que Walt Disney repris plus tard pour créer le dessin animé tant apprécié des petites filles. Ce samedi il n’était pourtant pas question de conte ou de dessin animé, les Folies Extrême Trail étaient bien réelles et le Team Trail Touraine avait écrit un scénario prometteur que les trailers n’allaient pas manquer d’apprécier à sa juste valeur. Le pitch du film : 14 kilomètres de jour avec un départ à 15h00, le Trail de la Belle au Bois Dormant et le même parcours à effectuer cette fois-ci de nuit à 19h00, les Folies Nocturne Extrême Trail. Les organisateurs offraient aux participants la possibilité de faire les deux courses (l’Intégral) ou une seule des deux courses. Cela permettait à toutes et à tous de découvrir le parc du château d’Ussé, qui d’ordinaire est fermé au public. Il faut savoir que depuis la création des Folies Extrême Trail (FET) en 2009 il y a une tradition, la pluie s’invite toujours, sans que quiconque ne lui envoie un carton d’invitation d’ailleurs ! Déjà, à la base, le circuit est atypique, puisqu’il faut monter, descendre, sauter, grimper, crapahuter, enjamber, franchir, se hisser grâce à des cordes, parfois se hisser... sans corde, en se servant des racines, des arbres, des branches, d’un autre trailer devenu un vrai copain, de ses cuisses et si en plus la pluie fait en sorte de rajouter de la boue...vous obtenez un parcours par endroits glissants ou très glissants et des trailers heureux, radieux... mais sales, voir, très sales ! Dès le départ de la course le ton est donné, vous empruntez une légère montée, puis devant le chapelle vous prenez à gauche et vous avez déjà de la boue

jusqu’aux chevilles, puis tout de suite après vous montez une grosse bosse très abrupte de 300 mètres, les premiers courent... et les autres marchent déjà. Vous traversez la cour de la belle ferme du château et pour étendre le peloton il y a un kilomètre de plat parfois sur un sol détrempé boueux et spongieux qui permet aux meilleurs de se placer avant de rentrer dans la partie technique du circuit. Et là les choses sérieuses commencent ! Ne cherchez pas les chemins il n’y en a pas, vous progressez au cœur de la forêt au milieu de la végétation soit en montant soit en descendant des pentes abruptes qui font environ 200 mètres, vous pataugez dans la boue, vous vous heurtez à des racines, les ronces sont parfois présentes, n’oublions pas les troncs d’arbres couchés qu’il faut enjamber, restez attentifs car il faut baisser la tête sous peine de tutoyer de près une branche d’arbre plus solide que votre front. L’avantage de cette partie technique longue de 5 kilomètres c’est que l’on ne trouve pas le temps long. Il est impératif de rester concentré, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Vous sortez de la partie technique et, miracle vous courez sur un secteur roulant, vos jambes ont du mal à reprendre une vraie foulée et déjà vous vous retrouvez le long du grillage du parc et s’il n’est plus question de troncs d’arbres, de racines, de pierres, de ronces, vous retrouvez pour votre plus grand bonheur, des montées, des descentes, un sol très spongieux, de la boue et à un moment vous retrouvez tout ça à la fois. Vous vous retrouvez face à une pente qui n’attend que vous et vos copains, elle vous tend les bras certes, mais elle vous fait peur car elle très sévère, elle est très boueuse et elle va vous paraître très longue. Votre première impression qui n’était pas bonne se confirme, en plus elle est vicieuse cette pente, quand vous progresser d’un mètre, parfois vous descendez de deux !


Le pitch du film : 14 kilomètres de jour avec un départ à 15h00, le Trail de la Belle au Bois Dormant et le même parcours à effectuer cette fois-ci de nuit à 19h00, les Folies Nocturne Extrême Trail

© Photos : Grégory Delpouys


Folies Extrême Trail Inutile de crier ou de l’insulter, mieux vaut garder votre énergie ou ce qu’il en reste pour avancer, d’autant plus que la rigolade n’est pas terminée. Une fois au sommet, il y a un bon vieux faut plat montant dans la boue qui vous attend avec un sourire narquois ! C’est une partie du circuit que les sangliers aiment bien, il n’y a qu’à regarder l’état du sol pour le confirmer. Sachant qu’un sanglier ça ne creuse pas le sol... ça le défonce ! Alors heureux ? Avant de sortir de ce calvaire, les organisateurs ont eu la bonne idée de vous faire traverser un champ labouré, résultat vos chaussures pèsent une tonne et vos jambes le double... Il paraît que les trois derniers kilomètres sont roulants ? Effectivement, il y a 1,5 kilomètres plat sur un chemin large et sans difficulté et les derniers 1,5 km se font sur le même chemin mais en plus c’est en un faux plat descendant. A croire que les organisateurs culpabilisaient et qu’ils voulaient se faire pardonner. L’arrivée des participants se fait dans la cour du château, un cadre somptueux que peu d’organisations peuvent offrir aux coureurs. Les trailers de cette troisième édition étaient unanimes, ce fut parfait, un cadre grandiose, un circuit ludique, attractif et atypique, une ambiance conviviale et il y avait même de la boue ! Que demander de plus ? Du soleil et un terrain sec peut-être ? Finalement non, ça serait beaucoup moins drôle ! Ce n’est sans doute pas par hasard si les caméras de France 3 étaient présentes pour faire un reportage long de 2mn30 pour le 19/20 du 20 décembre. Merci à eux de contribuer à la promotion et au succès des FET. Les prétendants à la victoire, aussi bien les féminines que les masculins sont le reflet de l’organisation, sympathiques, souriants et disponibles à l’image du vainqueur de l’Intégral le Manceau licencié au Jogging Club Sablais Antoine Exmelin qui a gagné le Trail de la Belle au Bois Dormant l’après-midi et s’est incliné sur le fil le soir lors des Folies Extrême Trail et a dû laisser la victoire au talentueux Pascal Le Gall. Annick Saives venue spécialement du Mont Saint-Michel s’est elle imposée sur l’Intégral chez les féminines après avoir terminée seconde l’après-midi derrière l’athlète de l’AJBO Hélène Repessé et a remportée le soir les FNET devant sa dauphine sur l’Intégral Sophie Maubut. N’oublions pas de citer le sportif le plus accompli de cette journée, Arnaud Pasquer de l’ASFAS Triathlon qui a terminé à une excellente quatrième place sur l’Intégral et qui a son palmarès l’ascension de deux sommets à plus de 8000 mètres dans l’Himalaya sans oxygène et sans sherpa et qui a pour projet en 2012 de tenter à nouveau un sommet à plus de 8000... mais en solo ! Vivement la quatrième édition des Folies Extrême Trail !

Grégory Delpouys

Fol


lies Extre


Trail d’Egray du Val Le premier Zefinisher Trail du Val d’Egray s’est couru le dimanche 27 février 2011 au départ de Champdeniers (79). Le succès des courses natures dans la région Poitou-Charente ne se dément pas puisque le nombre de coureurs au départ a largement dépassé les espoirs de l’organisation, le club de La l’Egrays club de GermondRouvre. Ils étaient 349 coureurs à prendre le départ des deux épreuves (175 sur le 13 km et 174 sur le 25 km). « On misait sur 150 participants. Ça dépasse tout ce qu’on pouvait imaginer », s’est félicité Christian Vannier, président du club tout comme Joël Baribaud, autre pilier de l’organisation, ravi des premiers échos : « Les coureurs sont contents. C’est encourageant. On corrigera les petits défauts pour l’année prochaine. » Un bon équilibre a été trouvé, entre spécialistes de la course nature et coureurs amateurs. Le parcours rendu glissant et très boueux par les pluies des derniers jours a, à l’évidence, convenu au coureur de Nanteuil, Bruno Rousseau. Il s’est imposé en 58’27’’ sur le 13 km, devançant Yann Palliès de seulement 12 secondes. Beau suspense, alors qu’en féminines, Caroline Nivault a fait cavalier seul. 
Sur la course reine des 25 km, de véritable spécialistes du trail étaient là. Stéphane Bernard de Nanteuil et Guillaume Bluteau de Chantonnay ont parcouru les 12 premiers kilomètres ensemble, jusqu’au mythique Rocher de la Chaise. Guillaume Bluteau s’est détaché peu à peu pour remporter un beau succès. Florian Birault complète le podium. C’est la Toulousaine Emmanuelle BrothierMouret, spécialiste du trail, qui l’emporte chez les féminines, devant Sylvie Bernard-Villain.

Les impressions

‘’ C’était dur, mais ça vaut le coup ! ‘’ Bruno Rousseau (vainqueur des 13 km) : « C’est un vrai trail mais, en ce qui me concerne, pour une course de reprise, c’était raide ! » Caroline Nivault (1ère féminine des 13 km) : « C’était très dur, très boueux, mais cela valait le coup d’être au départ de cette première édition. » Guillaume Bluteau (vainqueur des 25 km) : « L’enchaînement de montéesdescentes offre peu de possibilités de récupération. C’est néanmoins un bon contexte pour bien préparer les raids à venir au programme. » Emmanuelle Brothier-Mouret (1ère féminine des 25 km) : « Je viens de Toulouse, mais je connais le coin pour avoir travaillé dans la région. J’ai apprécié le parcours proposé, mais je viens des Pyrénées, et on comprendra que je n’ai donc pas trouvé ce parcours de l’Egray difficile. »

Christian Vannier



Défi Vellave

by The North Face

Stéphane CELLE et Rachel DERPET remportent la 5ème édition ! Un succès ENORME pour cette 5ème édition du DEFI VELLAVE qui avait lieu à Monistrol sur Loire dans la Haute-Loire (43). Plus de 1700 participants malgré une météo peu avantageuse. Ce sont près de 900 coureurs qui se sont présentés sur les trois courses qui étaient au programme de ce dimanche matin, 260 enfants hier après-midi et 600 marcheurs ce matin. Sur l’épreuve phare, le 33 km, c’est plus de 170 traileurs qui se sont affrontés sur un parcours exigeant et technique mais magnifique, où les participants ont dû parcourir les redoutables Gorges de Bilhard, qui ont servi «d’écrémage» au sein du peloton. Et se fût une belle bagarre à l’avant de la course entre Stéphane CELLE, Gilles GUICHARD du Team adidas, Driss MAAZOUZI, Xavier GROS, Fabien FLACHER et Eric SAGNARD. Encore ensemble à moins d’un km de l’arrivée, au final Stéphane CELLE s’est montré le plus rapide sur ce tracé, en le bouclant dans un temps de 2h30’21 mais ne terminant qu’avec 5 secondes d’avance sur Gilles GUICHARD. Driss MAAZOUZI, l’ancien crossman international prend la 3ème place en franchissant la ligne d’arrivée avec 1 minute de retard sur le vainqueur pour sa première participation à un trail. Chez les féminines la victoire revient à Rachel DERPET en 3h30’38» devant Nathalie HALLAK (3h39’) et Monique Bernard (3h49’). © Photos : Défi Vellave


INCONTESTABLEMENT LA PLUS BELLE EDITION ...


Défi Vellave

by The North Face Sur le Monistrail de 23 km, le sociétaire du Team New Balance & BV Sport Bastien BRAVAIS s’impose en 1h41’17“. Noël SANIAL arrivant 36 secondes après Bastien, alors que Sébastien LIABOEUF passe la ligne d’arrivée avec plus de 8 minutes de retard. Emilie CELLE gagne chez les féminines. Plus de 330 traileurs ont pris le départ de ce 23 km. Pour finir cette journée, un Trail de 10 km était organisé afin de découvrir les joies de la course nature, une course qui a attiré plus de 320 participants et qui s’est soldée par la victoire de Jérémy PIGNARD. Le trail est une grande famille et le DEFI VELLAVE est beaucoup plus qu’une course mais vraiment le rendez-vous de tous les copains en ce début de saison, un grand merci à tous de revenir chaque année de plus en plus nombreux. C’est plus de 150 bénévoles sans oublier les osthéos et kinés qui se mobilisent tout un week-end pour que cette organisation soit sans faille, un tracé magique, un balisage irréprochable, un repas chaud ... mais toujours dans la bonne humeur. Un grand merci à tous. Cerise sur le gâteau, quand une course s’annonce ouverte comme aujourd’hui et qu’il y a une bagarre énorme jusqu’au dernier mètre, c’est du pur bonheur. Pour terminer, joyeux anniversaire à Gilles GUICHARD qui a fêté ces 50 printemps aujourd’hui à l’occasion de ce 5ème DEFI VELLAVE et cette magnifique 2ème place, chanson.......et oui c’est ça le DEFI VELLAVE.....Un fidèle du Défi (5 participations) Et vivement 2012 avec beaucoup de nouveautés ...

Generation-Trail


ÉRITABLEMENT UN ÉVÉNEMENT D’ENVERGURE ...


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Le numĂŠro de Generation-Trail Magazine sera en ligne

DĂŠbut JUIN 2011

Entreprises, organisateurs pour communiquer dans Generation-Trail Magazine contactez-nous au : 06 42 72 68 62 ou par mail : contact@generation-trail.com


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