Info 62 octobre 2018
A P.P.
8570 Weinfelden Post CH AG
Une situation compliquée sur le marché Cette année, la situation sur le marché du porc n’était pas rose. La pression sur les marges enregistrée au cours du premier semestre n’a jamais été aussi forte, et avec les modifications obligatoires dues aux changements réglementaires en matière d’AQ ainsi que l’interdiction d’allumer son barbecue cet été (ce qui n’a pas profité à la viande de porc), la branche a connu une période plutôt difficile. Nous gardons toutefois espoir! «Merci à vous chers associés, partenaires et clients de nous faire confiance, cela nous va droit au cœur. J’aimerais également remercier les collaborateurs/collaboratrices de PROSUS qui sont restés motivés, engagés et dévoués malgré ces passages plus compliqués et qui ont toujours fait de leur mieux pour répondre aux attentes de nos clients». Votre président, Alexander Fust
01 Editorial 02 Marché du porc – où nous mènera ce voyage? 03 Questionnaire pour les associé-e-s de PROSUS 04 Point faible, le «nombril» 05 PRODISPO 06 Quand peut-on transporter des animaux de ferme? 08 À la rencontre des acteurs de l’élevage dans un cadre différent 09 20 ans chez PROSUS 10 Rubrique: Sur la montagne 12 Changement de personnel dans l’équipe de vente 12 Impressum
Marché du porc – où nous mènera ce voyage? Auteur: Josef Schurtenberger, directeur, coopérative PROSUS
2013 fut considérée comme une année exceptionnelle sur le marché du porc.
Évolution de la part domestique et du prix du porc d‘engraissement 2013 – 2017
Avec l’interdiction des caillebotis en vigueur depuis le 1er septembre 2018, la production de porc d’engraissement a commencé à enregistrer des reculs importants. Il est toutefois encore difficile de savoir si ces baisses auront des impacts positifs sur le marché. D’après les estimations de Proviande, la part domestique devrait avoir diminué, au premier semestre de l’année en cours, de 0,3% min. à 96,0%. Nous constatons par ailleurs que la consommation de viande de porc affiche un net recul. Et cette tendance devrait se maintenir pendant quelques années.
6.70
96.50
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6.00
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6.07
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Prix par kg pour 20 de porc d‘engraissement
7.00
2017
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4.00 2013
% Part domestic
Avec un prix moyen de goret de 6.70 CHF et un prix moyen de porc d’abattage de 4.47 CHF, les engraisseurs ont réalisé une marge brute de près de 210.00 CHF en 2013. Ces prix très positifs ont engendré une envolée de la production domestique, avec par la suite une situation compliquée sur le marché, des prix trop bas pour les porcs d’abattage et d’engraissement. La graphique suivant montre clairement cette évolution.
97.00 96.50 96.00 95.50 95.00 94.50 94.00 93.50 93.00 92.50 92.00
Le marché a réagi de manière assez sensible à la part domestique trop élevée. Avec une offre un peu trop élevée, c’est immédiatement la spirale des prix qui reprend vers le bas. Les abattages devraient désormais décroître. L’offre continue à augmenter de semaine en semaine en raison des excédents encore disponibles. Lorsque le prix le plus bas sera atteint, les abattages reprendront leur cycle et les excédents pourront être supprimés de manière successive. La réduction de l‘offre de porcs d’abattage génère un problème d’espaces disponibles sur les sites d’engraissement. Les retards au niveau des engraissements nécessaires dus à des problèmes de qualité viennent aussi renforcer cette tendance sur le marché des gorets. Nous remercions nos membres et fournisseurs pour leur soutien et leur compréhension dans un environnement conjoncturel assez compliqué. Heureusement, le marché commence à se désamorcer, aussi bien au niveau des porcs d’engraissement que des truies d’abattage. Que va-t-il se passer à présent? Si nous voulons éviter, au début de l’été prochain, une chute des prix comme celle enregistrée cette année pendant les grandes vacances, il faut impérativement réduire la part de production domestique. Les répartitions pour les ventes de porc d’abattage à partir du mois de juillet débutent dès la deuxième moitié du mois de septembre. Pour éviter pendant l’été et au début de l’automne 2019 un nouveau fiasco sur le marché du porc, il faut vraiment réduire de plusieurs points de pourcentage les affectations au dernier trimestre de cette année. La part domestique des porcs d’abattage doit impérativement baisser en-dessous de la barre des 93 pour cent. La question est alors de savoir: «où nous mènera ce voyage?» Seuls les éleveurs pourront nous aider à y répondre en fonction de leurs affectations.
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Proviande: Le marché du porc et de la viande d’abattage en juin 2018 – Chiffres provisoires
Questionnaire pour les associé-e-s de PROSUS Auteur: Dr. Alexander Fust, président du conseil d’administration, coopérative PROSUS
J’aimerais d’abord commencer par le plus important: «Merci d’avoir pris le temps de participer et compléter cette enquête. Nous avons besoin de vos avis sincères et constructifs pour améliorer nos services et vous proposer encore plus de valeur ajoutée». Grâce aux résultats du questionnaire, nous savons que vous appréciez nos services et avons une meilleur idée des points que nous pouvons encore améliorer. Le questionnaire élaboré par l’institut suisse des PME de l’université de St Gall a été adressé par e-mail le 23 février 2018 à nos associé-e-s. 85 pour cent des enquêtes complétés ont pu être entièrement analysées. Les résultats ont été présentés le 6 juin 2018 lors d’une assemblée générale de PROSUS à tous les collaborateurs et membres du conseil d’administration. J’aimerais reprendre avec vous quelques résultats uniquement car nous sommes encore en train d’évaluer différents points de l’enquête.
Comme le montre le graphique suivant, les trois secteurs affichent des résultats plutôt satisfaisants – qu’il s’agisse de la disponibilité, de la sympathie, de la fiabilité et de l’orientation solution de nos services. Le service comptable affiche d’ailleurs les meilleures performances.
Satisfaction avec les services des départements de PROSUS 6 5,5 5 4,5 4 3,5 3 2,5 2 1,5 1
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Commerce Comptabilité
Plus de 75 pour cent des participants seraient prêts à recommander PROSUS. La quasi-totalité des répondants sont d’avis que PROSUS va dans la bonne direction. Les associé-e-s précisent en général qu’ils apprécient travailler avec PROSUS en raison du niveau élevé de transparence dans la comptabilité, de l’indépendance de l’organisation en tant que coopérative, de la sécurité des paiements et de la bonne qualification des collaborateurs. Nous avons également voulu connaître le niveau de satisfaction d’Animaltruck. Les retours d’expérience sur le services sont aussi très positifs et prometteurs. Certaines améliorations sont malgré tout en cours d’application et nous serons ravis d’en analyser les résultats dans un avenir proche. Tous les participants à l’enquête ont accepté de participer à un jeu-concours en indiquant leurs contacts. C’est Mirjam Rechsteiner (de l’institut suisse des PME de l’université de St Gall) qui a effectué le tirage au sort en présence des membres du conseil d’administration et des collaborateurs de PROSUS.
De gauche à droite, Josef Schurtenberger, directeur de PROSUS, David et Julia Nater, Claudia et André Dober, Eveline et Philipp Messmer, Indira Marazzi responsable du service PROSUS.
Le premier prix (bon-cadeau dans l’hôtel Hof Weissbad) est attribué à André et Claudia Dober, de Merlischachen, le deuxième prix (bon-cadeau Ticketcorner) à David et Julia Nater de Schönholzerswilen, et le troisième prix (bon-cadeau au Restaurant Gupf) à Philipp et Eveline Messmer de Wald AR.
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Point faible, le «nombril» Auteur: SUISAG SSP Sempach-Ouest
Les hernies ombilicales chez les porcs, c’est quelque chose que l’on retrouve dans un grand nombre d’élevages. Tant qu’elles ne touchent que quelques animaux, il n’y a rien d’inquiétant. Mais si elles se propagent, il faut trouver des moyens de s’en débarrasser. Lors d’une visite de conseil de SSP sur un site d’élevage de porcs dans la région de Lucerne, nous avons remarqué que dans l’étable, au moins 5% des animaux étaient atteints d’une hernie plus ou moins grosse. En discutant avec le responsable, nous avons compris qu’au cours de ces derniers mois, le nombre d’animaux souffrant d’hernies avait doublé. Lors de la livraison des gorets, personne ne l’avait remarqué. Les hernies sont apparues au fil du temps. Cela s’explique par le fait que les boyaux deviennent de plus en plus lourds chez les porcelets au fil de leur croissance et que la pression sur la paroi abdominale augmente au niveau du nombril, ce qui provoque au final une déchirure. La question est alors la suivante: «pourquoi tous les animaux ne souffrent-ils pas de cette même maladie?». La génétique a d’une part une influence sur l’état de santé, et cela dépend aussi, d’autre part, de la résistance du cordon ombilical à la naissance ainsi que de son niveau d’ouverture. Ce processus de reconstruction peut être freiné par des blessures et des infections du nombril. Les tissus qui se forment sont alors moins robustes et ils ne parviennent plus à résister au poids croissant des intestins. L’origine de ce problème remonte donc davantage au niveau des éleveurs que des engraisseurs. Heureusement, cette exploitation était suivie par un éleveur très professionnel et compétent. Nous n’avons donc eu aucun mal à nous rendre sur le site SSP. Le problème est connu. L’engraisseur ne peut rien y faire. L’important pour lui, c’est de ne rien faire de ces animaux
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concernés et d’assurer leur traitement adapté. Un cochon souffrant d’une hernie ombilicale n’est pas malade dans le premier sens du terme mais le risque de complications est plus élevé. En cas d’hernies de quelques centimètres, des morceaux de boyaux peuvent se prendre dans les hernies, provoquant une occlusions intestinale pouvant aller jusqu’à la mort. Sur certaines hernies, qui vont jusqu’au sol, il est dangereux de rompre les hernies car cela peut occasionner des prolapsus. Ces animaux affectés doivent être soignés très rapidement, ils doivent souvent être tués ou abattus. Si les hernies sont très grosses sur des porcs légers, ces derniers peuvent être tués comme cochons de lait. Pour ce qui est du transport d’animaux, l’état a publié une note technique sur la protection des animaux et plus précisément en posant la question suivante: «quand peut-on transporter un animal de ferme?» Les cochons souffrant d’un prolapsus de 10 cm max. peuvent être transportés avec certaines restrictions. En d’autres termes, ils doivent être séparés ou transportés dans des compartiments à part, avec de la litière et des conditions climatiques adaptées aux animaux. Les animaux souffrant d’un prolapsus de plus de 10 cm sont transportés en tant qu’animaux malades dans l’abattoir le plus proche. Le non-respect de ce principe peut donner lieu à de sévères amendes. Les animaux souffrant d’hernies ombilicales vont souvent dans les mêmes endroits que les porcs en parfaite santé. Et c’est aussi le cas dans les élevages. Ce n’est pas idéal. Pour limiter le risque de complication, il faudrait séparer les cochons concernés en petits groupes (moins de stress et risque de blessure réduit). Dans ce cas précis, ce n’était malheureusement pas possible pour des raisons de manque d’espace. Quelques jours plus tard, nous nous sommes rendus sur le site de l’élevage.
Le responsable avait également remarqué l’apparition croissante d’hernies ombilicales ces derniers temps. Il devait assurer par lui-même l’engraissement des porcs malades ou les faire abattre comme cochons de lait. Jusqu’à la date de notre visite, il ne savait pas que des facteurs environnementaux notamment d’hygiène pouvaient avoir un impact important (environ 75%) sur l’apparition d’hernies. La génétique est généralement responsable des 25% restants. La SSP lui recommande de mettre en place des mesures d’hygiène adaptées. Le cordon ombilical ne doit pas être trop long (risque de blessure) ni trop court (risque infectieux supérieur). Idéalement, il doit faire la taille d’une main (environ 10 cm). Les bactéries restent dans le sang sous la forme d’un milieu nutritif, d’où l’importance de chasser le sang coagulé au niveau des nombrils. La désinfection du nombril à l’aide d’une préparation iodée réduit généralement le risque d’infection. En marge de l’hygiène au niveau des nombrils, il est aussi important d’assurer une hygiène parfaite au niveau des loges de mise-bas. Elles doivent être nettoyées et désinfectées après chaque engraissement. Pendant l’allaitement, la propreté et l’absence d’humidité doivent aussi être constamment vérifiées dans l’espace de repos. Plus le nombre de porcelets est élevé par truie, plus ces derniers doivent se battre pour se faire une place au niveau des mamelles et avoir du lait. Le risque de blessures augmente alors dans la zone ombilicale L’homogénéisation des portées permet de limiter ce risque. Sur ce site, des mesures d’hygiène spécifiques ont été mises en place au niveau des nombrils des animaux pour résoudre ce problème. Le responsable a pris le problème au sérieux et met régulièrement en place ces précautions. Le nombre d’hernies devrait donc diminuer rapidement. Pour le plus grand plaisir des éleveurs et des engraisseurs!
Prévenir les hernies ombilicales
Hernies ombilicales dans le pôle d’engraissement, comment réagir?
• Nettoyer et désinfecteur après chaque engraissement les loges de mise-bas • Maintenir au sec et propres les zones de repos pendant la mise-bas et l’allaitement • Homogénéiser les portées de porcelets • Réduire à la taille d’une main les cordons • Supprimer le sang coagulé des nombrils • Désinfecter le nombril avec une préparation iodée • Remarque pour les exploitation affiliées au système herd-book: merci de déclarer les hernies ombilicales. Vous pouvez les indiquer dans la rubrique Malformations libres. Comme elles apparaissent souvent à un moment ultérieur, vous pouvez également les rapporter plus tard, par téléphone. • Documentation (quels animaux, quelle quantité d’animaux) • Informer le service SSP responsable (lorsqu’un grand nombre d’animaux sont concernés sur un même site) • Séparer les porcs concernés en petits groupes (moins de stress et risque de blessure limité) • Pour les hernies de plusieurs centimètres de diamètre, faire abattre rapidement les porcs • Envoyer les animaux dans l’abattoir le plus proche (pour les hernies de 10 cm et plus de diamètre)
PRODISPO Auteur: Indira Marazzi, responsables des services et membre de la direction, coopérative PROSUS
Pour accéder au portail, merci de respecter les étapes suivantes:
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Page d’accueil www.prosus.ch
Savez-vous que vous pouvez déclarer désormais en ligne vos animaux destinés à l’abattage ou commander directement vos gorets? Vous trouverez toutes ces fonctions dans notre programme PRODISPO. Pour y accéder, rendez-vous sur la page d’accueil de notre site Internet, cliquez sur le lien et vous pourrez effectuer vos déclarations et commandes à condition d’avoir déjà demandé un identifiant chez nous (mail@prosus.ch).
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Ici, vous pouvez commander ou déclarer des animaux, et ajouter un commentaire comme par exemple, mardi, il n’y aura personne sur place.
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Vous pouvez consulter et imprimer toutes les factures et les avoirs (jusqu’à 1 an en arrière).
Saisir votre identifiant et votre mot de passe
Sélectionner la bonne rubrique
Vous avez des questions ou souhaitez recevoir un identifiant et un mot de passe? Contactez-nous au 071 626 23 50.
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Élevage: Quand peut-on transporter des animaux de ferme?
Département fédéral de l’intérieur DFI Office de la sécurité alimentaire et de la protection des animaux Protection des animaux
Fiche d’information Protection des animaux Portail d’informations pour les exploitations 1. Principe général De manière générale, les animaux de ferme peuvent être transportés quand ils peuvent supporter les opérations de transport sans pâtir des conséquences. Le transport d’animaux ne doit occasionner aucun dommage ni aucune blessure et ne doit pas non plus aggraver les blessures ou dommages existants. Des mesures de prévention spécifique comme l’organisation de compartiments séparés, l’utilisation d’une litière suffisante, de rampes idéalement plates et d’itinéraires courts sont nécessaires aussi bien pour les animaux en état de gestation que ceux tout juste nés ainsi que pour les animaux dépendant de leurs parents et affaiblis. Les animaux blessés et malades doivent faire l’objet des mêmes types de précautions qu’ils soient transportés dans un but de soins ou pour être abattus. L’expéditeur, la personne responsable de l’exploitation d’origine, s’engage à préparer le transport comme il se doit, et à prévoir si nécessaire leur abreuvement et leur alimentation. Seules les personnes expertes ou suffisamment formées sont autorisées à charger et décharger les animaux. Pendant le transport, les animaux doivent être accompagnés et surveillés par des personnes expertes ou suffisamment formées. Le transporteur peut également assurer cette mission. Les accompagnants doivent traiter avec respect les animaux, assurer leur contrôle régulier et prévoir suffisamment de pauses. 2. Objectif de cette fiche d’information La fiche d’information donne des renseignements précises sur les exigences et principes appliques aux animaux transportés. 3. Domaine d’application Les mesures s’appliquent à tous les transports d’animaux, qu’il s’agisse d’un transport privé ou industriel. Même si pour la volaille, les principes de transports d’animaux de ferme doivent être respectés, la présente fiche d’information est avant tout destinée au bétail. 4. Évaluation des animaux avant le transport Avant le transport, chaque animal doit être inspecté par l’éleveur et le transporteur afin de déceler d’éventuelles blessures et maladies visibles. Pour évaluer la capacité des animaux à être transportés, l’éleveur et le transporteur doivent s’informer avant le chargement des animaux des maladies éventuelles ou des blessures invisibles de l’extérieur. Les points suivants doivent être respectés: 4.1. Sens Le transport porte-t-il atteinte à l’intégrité ou au bien-être des animaux? • Si oui, l’animal doit faire l’objet de mesures de précaution spécifiques, sur les conseils d’un vétérinaire, pour être transporté. 4.2. Finalité En respectant les principes et dispositions applicables, l’animal peut-il être transporté sans encombre vers le site d’élevage, d’engraissement ou d’abattage? • Si ce n’est pas le cas, des mesures de prévention et précaution supplémentaires doivent être prises. Le destinataire des animaux doit être informé de l’état de santé des animaux ou des restrictions éventuelles avant le début des opérations de transport. 4.3. Lieu Le lieu de destination est-il atteignable sans problème ni retard? • Si ce n’est pas le cas, le transport ne doit pas être organisé ou doit être – dans tous les cas – assuré par un autre moyen. 4.4. Utilisation L’animal transporté peut-il respecter les attentes du nouvel éleveur, de la nouvelle clinique ou du site d’abattage? • Si ce n’est pas le cas, vous devrez statuer sur la capacité réelle ou non de transporter l’animal. 5. Informations importantes sur l’évaluation de la capacité à transporter les animaux La capacité à transporter les animaux sans aucune restriction concerne les animaux ne présentant: (Il s’agit de principes et conditions à respecter dans le cadre du transport d’animaux.) - aucune restriction en termes de capacités de mouvement • L’animal se tient sans aucune difficulté et de manière parfaitement équilibrée debout sur ses quatre. - aucune blessure apparente • L’animal ne présente aucune plaie avec écoulement ni aucun œdème. - aucune fièvre, • La température du corps de l’animal n’a pas augmenté. - aucun résidu de médicaments, • Si des médicaments sont administrés, la posologie déclarée doit être respectée.
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La capacité à transporter les animaux avec certaines restrictions concerne les animaux; (Ces animaux doivent être transportés à part, dans des compartiments séparés et dans des conditions climatiques adaptées, sous la surveillance continue du transporteur.) - En gestation ou qui viennent de naître, • Ces animaux doivent être transportés avec une extrême précaution. - Présentant certaines restrictions en termes de capacités de mouvement, • L’animal a du mal à marcher en raison de son âge, de l’utilisation, d’une maladie des onglons, ou d’une légère inflammation des articulations, et il ne tient pas de manière parfaitement équilibrée sur ses quatre pattes. - Présentant de légères lésions cutanées, • La peau est égratignée ou abîmée, et peut saigner légèrement. - Présentant de légers abcès • Qui peuvent occasionner de petits écoulements. - Souffrant de légers problèmes pulmonaires sans fièvre, car • Les problèmes au niveau des voies respiratoires ou des poumons peuvent s’aggraver rapidement pendant le transport. - Souffrant d’un léger prolapsus. • De 10 cm max. La capacité à transporter les animaux avec certaines restrictions dans un véhicule spécialement conçu à cet effet concerne les animaux; (Le capacité à transporter ces animaux doit être définie par un vétérinaire. Aucun autre animal ne doit être transporté en même temps.) - Présentant une fracture d’un os • Lorsque l’animal a été correctement ausculté par un vétérinaire, • dans une clinique ou un abattoir. - Souffrant de lésions internes ou malformations congénitales, • Lorsque l’animal a été correctement ausculté par un vétérinaire, • dans une clinique ou un abattoir. - Qui ne peuvent pas marcher • Lorsque l’animal a été correctement ausculté par un vétérinaire, • le transport dans la clinique ou l’abattoir a été assuré dans un véhicule spécifique et adapté. - Souffrant de prolapsus • Lorsque l’animal a été correctement ausculté par un vétérinaire, • le transport dans la clinique ou l’abattoir a été assuré dans un véhicule spécifique et adapté. - Exclus • Qui peuvent se rendre dans le véhicule par eux-mêmes. Ne sont pas capables d’être transportés les animaux; (Indépendamment du véhicule et de la distance du lieu de destination.) - Qui ont été correctement auscultés par un vétérinaire et ont été définis comme inaptes au transport, comme par exemple, • En cas de fractures ouvertes avec saignement • En cas de plaies ouvertes sur une cavité du corps – poitrine, ventre ou boîte crânienne, • Si des organes intérieurs comme les boyaux, estomac, ou utérus sont visibles depuis l’extérieur (10 cm. Min). • Les animaux exclus qui ne peuvent plus marcher.
6. Bases légales: Ordonnance sur la protection des animaux Art. 155 de l’ordonnance sur la protection des animaux Sélection des animaux 1 Les animaux ne peuvent être transportés que lorsque le transport n’occasionne aucun dommage 2 Les animaux en état de gestation et ceux tout juste nés ainsi que pour les animaux dépendant de leurs parents et affaiblis doivent être transportés avec une extrême précaution. Les animaux blessés et malades doivent faire l’objet des mêmes types de précautions qu’ils soient transportés dans un but de soins ou pour être abattus. Art. 156 de l’ordonnance sur la protection des animaux Préparation des animaux 1 L’expéditeur, la personne responsable de l’exploitation d’origine, s’engage à préparer le transport comme il se doit, et à prévoir avant, si nécessaire, leur abreuvement et leur alimentation. Art. 157 de l’ordonnance sur la protection des animaux Encadrement des animaux 1 Seules les personnes expertes ou suffisamment formées sont autorisées à charger et décharger les animaux. Pendant le transport, les animaux doivent être accompagnés par des personnes expertes ou suffisamment formées.. 2 Le transporteur peut également assurer cette mission. Les accompagnants doivent traiter avec respect les animaux, assurer leur contrôle régulier et prévoir suffisamment de pauses. Art. 161 de l’ordonnance sur la protection des animaux 1 La conduite doit préserver les animaux.
Conduite
Cette fiche d’information a été élaborée avec le groupe d’experts pour le transport d’animaux et l’utilisation des abattoirs conformément aux principes de protection des animaux. (Liste en ordre alphabétique). - Centre de formation suisse pour l’économie carnée, ABZ Spiez - Interprofession suisse de la filière viande, Proviande - Groupe spécialisé dans les abattoirs industriels - Transport et transformation de volaille, Aviforum - Société des vétérinaires suisses - Organisme de labellisation, IP-Suisse - Association de fermiers suisses, SBV - Association suisse des transports routiers, ASTAG - Protection suisse des animaux, STS - Association suisse des marchands de bétail, SVV - Association suisse des vétérinaires cantonaux, VSKT
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À la rencontre des acteurs de l’élevage dans un cadre différent Auteurs: Hanspeter Erni, conseiller commercial et Nadja Brunner, spécialiste des services, coopérative PROSUS
Visite de Kunz Kunath AG, aliments pour animaux FORS Le 22 août 2018, le cercle de Buechiberg a été invité par Kunz Kunath AG à une visite de site. Par un beau temps, nous avons échangé quelques mots dehors avant de commencer la visite.
Pause tous ensemble chez Kunz Kunath AG
Nous avons d’abord été accueillis par le directeur, Peter Stadelmann. Il nous a raconté l’histoire de Kunz Kunath AG que nous étions tous heureux de découvrir. Puis, il a passé la parole au champion de lutte, Adrian Käser. En tant que responsable des achats de matières premières, il nous a donné une vue d’ensemble de l’achat des composants de base. Après la partie théorique, nous sommes passés à la visite du site. Le premier endroit que nous avons pu découvrir, c’était la livraison de matières premières. Un contrôle-qualité est organisé à chaque réception. Une fois le camion auto-
Le directeur, Peter Stadelmann, explique le système de commande centralisé
risé, les matières premières sont stockées en tas. L’élévateur à godet (5 kg par godet) les répartit ensuite à une vitesse de 100 tonnes par heure, sur les 14 niveaux du silo à céréales. Nous avons ensuite pu visiter la centrale des commandes qui fonctionne du lundi au vendredi 24 heures sur 24. Les jours fériés, le samedi et le dimanche, il arrive que les broyeurs fonctionnent également. L’installation est centralisée, ce qui veut dire que toutes les commandes sont organisées depuis ce point de contrôle de la réception des matières premières jusqu’au broyage en passant par les opérations de mélange. Peter Stadelmann a expliqué que le but était de répondre à tous les souhaits du client quand ils étaient possibles; et c’est ce qui les démarque de la concurrence. Lorsqu’ils reçoivent une commande, il faut près de 3 jours pour que l’alimentation animale soit livrée. En cas de commande urgente, il est possible que le fourrage soit livré en une journée. L’entreprise Kunz Kunath AG produit des aliments non seulement pour le bétail mais aussi pour les animaux domestiques. Peter Stadelmann nous a également expliqué que les formules faisaient l’objet d’une amélioration continue. Un collaborateur nous a ensuite expliqué à l’écran tout le processus de fabrication des aliments pour animaux. Le groupe est ensuite allé au 14ème étage par l’ascenseur. Avant de continuer la visite, les personnes présentes ont pu profiter d’un joli panorama à 67 mètres de hauteur. La visite du silo à céréales s’est ensuite poursuivie. Les capacités
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suivantes y sont disponibles: 36 cellules de céréales = 3 866 tonnes, 55 cellules de matières premières = 2 200 tonnes, 30 cellules de Premix = 96 tonnes, 66 celles d’aliments prêts à l’emploi = 878 tonnes. Puis, le groupe est revenu au 8ème étage et a pu découvrir le système de balance des microcomposants précis à 10 grammes près. Au 7ème étage, ils ont également pu voir le système de pesée des gros et petits composants, puis la suite des opérations dans le broyeur à marteau. Les matières premières sont ensuite transformées dans un mélangeur de 6 000 litres. De la mélasse, de la graisse et de l‘huile de soja y sont ajoutés en fonction des formules des aliments pour animaux. Après les opérations de mélange, le fourrage est traité dans différentes structures. La farine est chauffée au 2ème étage et transformée en cubes par la presse. Les cubes d’aliments chauds sont ensuite refroidis au 1er étage par un procédé à contre-courant avant d’être transportés dans le silo de cellules d’aliments finis. Au même étage, nous avons pu voir l’ensacheuse automatique avant de revenir au parterre. Les big-bags y sont remplis, à côté des bureaux du service de contrôle qualité.
L’ensacheuse avec les différents mélanges d’aliments pour animaux
À la fin de la visite, nous avons déjeuné tous ensemble. Hanspeter Erni a ensuite remercié Peter Stadelmann et Urs Iseli pour l’excellente visite et les différentes explications très intéressantes.
20 ans chez PROSUS Auteur: Urs Aeschlimann, responsable de l’élevage, conseiller commercial et membre de la direction, coopérative PROSUS
L’introduction des valeurs d‘élevage fut une étape importante dans le secteur de l’élevage, tout comme la séparation des lignes pères-mères et plus tard l’importation d’animaux très fertiles sous la forme d’embryons. Tout cela a permis d’augmenter fortement les performances de reproduction de nos truies.
Quart le plus mauvais
Moyenne PROSUS
2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
31 29 27 25 23 21 19 17 15
2000
Évolution des performances de reproduction
1999
Que fait-on chez PROSUS pendant 20 ans en tant responsable de l’élevage. Voici quelques chiffres: «On parcourt près de 1 000 000 de kilomètres en voiture et si on prend 60 km/h de vitesse moyenne, cela représente près de 16 666 heures dans mon véhicule. Tout le monde sait qu’il m’est arrivé de dépasser la limitation de vitesse, en d’autres termes, si j’avais toujours roulé à 50km/h, j’aurais même passé 20 000 heures en voiture. J’ai bien sûr toujours fait mon travail, comme par exemple jusqu’à aujourd’hui avec les mesures dans les entreprises d’élevage et de reproduction où je mesure de manière linéaire et par ultrasons les quelque 67 000 truies et le 1 000 000 de mamelles».
Quand je suis arrivé le 2 août 1998, la coopérative PROSUS n’avait pas encore de licence pour la commercialisation des truies CNP (cela s’appelait encore à l’époque Coop Naturaplan) et la production du label n’en était qu’à ses débuts. Heureusement, nous avons obtenu la licence à l’automne et comme dans mes précédentes fonctions de chef d’entreprise, je produisais déjà pour CNP, j’ai pu aider certains producteurs grâce à mon expérience avec le label dans le cadre de la construction d’étables et de la production. Ils sont encore nombreux à produire aujourd’hui pour CNf (Coop Naturafarm), même si le supplément a été réduit de moitié depuis.
1998
Il y a beaucoup à dire que mes 20 ans chez PROSUS, mais j’aimerais d’abord remercier tous les acheteurs et les fournisseurs car sans nos fidèles clients et clientes, mon poste n’existerait pas. J’aimerais aussi remercier nos collaborateurs et collaboratrices ainsi que les collègues de la direction pour leur collaboration si fructueuse. Et j’aimerais aussi dire merci à ma femme Lilian qui, sans sa compréhension et sa patience, vu que je suis souvent rentré tard ou des événements imprévus sont fréquemment survenus, je n’aurais jamais pu faire ce métier.
meilleur quart
Tout au long de ces années, nous avons également dû relever différents types de défis comme l’introduction de l’AQ – pour la viande de porc suisse, l’adaptation de la mise-bas libre en 2007 ou la fin de la castration sans anesthésie. Le dernier gros défi concernait certainement des caillebotis, cela nous a notamment obligés à trouver une place au cours des derniers si mois pour tous les porcelets. Nous sommes également en pleine application du programme de santé. Je suis convaincu que toutes les entreprises doivent participer au programme de santé PLUS car ce n’est qu’ainsi que nous pourrons continuer à gagner et préserver la confiance des consommateurs. Au cours de ces 20 années, j’ai passé de très bons moments avec nos clients, même si tout n’a pas toujours été rose. J’ai également vécu des moments tristes et des déceptions même si ces expériences doivent aussi pouvoir nous faire grandir. J’espère qu’à l’avenir, je pourrai également accompagner par mes conseils ceux qui en auront besoin et je me réjouis déjà à l’idée de vivre d’autres années passionnantes et très intéressantes. Votre Urs Aeschlimann
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Sur la montagne Auteur: Tamara Knill, spécialiste des services, coopérative PROSUS
La randonnée permet de visiter les plus beaux endroits. Chaque année, nous avons envie de voir autre chose en marchant; nous planifions tout toujours très tôt dans la saison pour ensuite pouvoir réserver notre périple sur un weekend et partir à la découverte des montagnes suisses. Cette fois, nous étions quatre et nous voulions dormir dans les montagnes. À vrai dire, les autres voulaient dormir au beau milieu des montagnes, moi je n’étais guère motivée mais je ne voulais priver personne…quand j’ai entendu qu’il s’agirait de dortoirs, j’ai levé les yeux au ciel et je me suis attendue au pire. Oui, oui, je reconnais que dans les relations, je ne suis pas toujours facile, j’aime vraiment sortir le weekend mais je préfère ensuite me reposer dans une chambre double avec salle de bain. Dans certains cas, je partage ma chambre avec des amis et des membres de ma famille, mais avec des étrangers?!?! C’était impensable. La décision fut prise à 3 contre 1, et la nuit fut réservée, dans une chambre de 20 lits…super, non?!?! J’aimerais d’abord parler de notre superbe randonnée, le temps était parfait, ensoleillé malgré quelques passages nuageux, la température était de 23°C avec un peu de vent. Nous étions bien équipés, nous avions de quoi boire et manger, donc nous voilà partis. D’abord en voiture jusqu’au parking de Brülisau puis à pied pour le début de notre randonnée. Notre première destination était Plattenbödeli, puis nous voulions longer le lac Sämtisersee avant de continuer par Bolleewees, le lac Fälensee et la brèche Saxer Lücke avant de rejoindre le Staubern pour la nuit. C’était super, mais assez escarpé, mais nous avons adoré et tout s’est passé sans problème. La vie était incroyable, qu’on regarde vers le bas ou vers le haut au-dessus des sommets des montagnes. Cela en valait vraiment la peine, nos efforts étaient récompensés.
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Nous étions donc à quatre sur le Staubern, avons pu profiter du magnifique panorama avant de prendre une bonne bière et un peu de vin avec un peu de pain. Tout est allé très vite, nous avons ensuite découvert la chambre et nous nous sommes installés. Nous avons vite compris ce que le terme de dortoir pouvait dire, à savoir «pas de draps, pas de douches», «une simple petite couverture, un petit oreiller, et personne ne savait la dernière fois qu’ils avaient été lavés». Nous avons été assez surpris, mais nous nous sommes adaptés. Pour prendre une douche, «c’était 1 jeton d’1 minute pour 5 francs suisses». Heureusement, on a pu quand même se doucher mais c’était assez compliqué de se laver les cheveux, de rincer correctement le shampoing. Il en a fallu des jetons… Nous nous sommes ensuite retrouvés dans le restaurant pour dîner copieusement, avec un peu de vin et un bon digestif. Nous sommes allés dehors pendant le repas car nous ne voulions pas manquer le coucher du soleil avant d’aller nous coucher. C’était incroyable, la lumière, les couleurs, avec ce soleil qui disparaissait petit à petit, j’ai encore du mal à décrire ce moment, c’était aussi très romantique. Dans le dortoir, il y avait un autre homme avec nous, il avait déjà mangé juste à côté de nous. Nous avons eu de la chance, il était plutôt sympa et amusant, âgé d’une
Coucher du soleil
quarantaine d’année, il avait vécu 20 ans au Canada et n’était revenu en Suisse que depuis peu. Il était hollandais à l’origine. Nous avons bien échangé et j’ai pu me faire à l’idée qu’il allait dormir dans la même chambre que nous. Nous nous sommes installés, dans les quatre, dans un recoin de la chambre prévu pour 5 personnes. Bon, j’exagère un peu mais nous avions, chacun, près de 60 cm d’espace et à 5, nous aurions été serrés comme des sardines. Les matelas n’étaient pas très longs, je dirais qu’avec une taille d’1,80 m, il était impossible de s’allonger correctement. Malheureusement, les matelas étaient usés, très mous, les oreillers trop petits et le chauffage a bien sûr fait du bruit toute la nuit. Il y avait une chambre double à côté du dortoir mais ces voisins qui devaient passer par notre grande chambre étaient assez bruyants et nous avons entendu les clients du restaurant jusqu’à tard le soir. Je sais, je ne fais que rouspéter mais nous étions épuisés de notre journée de marche. Pour nous protéger de la couverture en laine qui grattait et du coussin, nous avons tous dormi en survêtement avec des chaussettes, avec un t-shirt recouvrant l’oreiller. Personne ne sait vraiment qui a dormi ici avant, et on ne peut pas dire que la nuit fut réparatrice. J’ai vraiment une autre conception d’une chambre et d‘un environnement reposants! Le Hollandais, moitié Canadien et Suisse, a dormi de l’autre côté de la chambre. Chacun a ensuite pu apprécier si la nuit avait été réparatrice et avait valu la peine, pour moi, c’était une expérience unique que je ‘ pas spécialement envie de revivre. Pour les autres, ce n’était pas si catastrophique, ils sont de nature plus ouverte, s’adaptent facilement et n’ont pas de problème de sommeil J’aimerais quand même ajouter que nous nous sommes levés à 5h15 pour pouvoir voir le soleil se lever sur les montagnes. Il faisait très froid, avec du vent, je n’avais pas défait correctement mes chaussures la veille donc j’ai dû aller dehors pieds nus. C’était une expérience très singulière, un peu folle mais quel plaisir et quel calme de voir le soleil se lever, j’étais impressionné et je ne suis pas prêt d’oublier cette expérience. Nous avons ensuite pris notre petit-déjeuner qui était le bienvenu, avec du café ou du thé, différents types de pain, du beurre, de la confiture, du miel, un peu de fromage, de la charcuterie et un jus d’orange pressé. Ce qui était super, c’est que nous avons pu préparer nos œufs à la cuisson qui nous convenait. Nous avions repris des forces, tout rangé et c’était reparti.
Pieds nus, dehors pour voir le lever du soleil avec un ressenti de 0°C.
Après cette folle nuit, les 3 autres n’ont pas pu s’empêcher de balance quelques blagues et de rigoler comme de vrais montagnards, ils m’ont même demandé si j’avais bien pris du vernis à ongle pour marquer mon chemin. Ce n’était pas un problème, car j’aime bien rire et puis je n’étais pas la dernière à raconter des bêtises. Notre itinéraire depuis le Staubern via Stauberenfirst et Kastensattel en direction d‘Hohen Kasten n’était pas simple mais nous étions enjoués et motivés, et quelle joie d’arriver en haut du sommet d’Hohen Kasten, nous étions fiers de notre ascension et nous avons pu profiter d’un magnifique panorama sur 360°. Notre weekend de randonnée fut riche en expériences et émotions. En plus des magnifiques perspectives, le samedi et le dimanche, nous avons pu voir de sublimes fleurs et profiter des sons de cloches dans les pâtures. Tout était vraiment parfait. J’aimerais terminer mon récit en disant que je n’avais envie de rien changer à ce que nous avions vécu au final… Il y a des choses qu’on aime bien faire, comme la marche et d’autres moins comme la nuit en refuge et dortoir…mais j’ai tout fait et c’est ce qui compte, non? J’aurais certainement l’occasion de retenter l’expérience de la nuit en dortoir au beau milieu des montagnes, et bien, la prochaine fois, je rechercherais et réserverais la meilleure chambre possible!
le lever du soleil
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Changement de personnel dans l’équipe de vente Auteur: Josef Schurtenberger, directeur, coopérative PROSUS
Louis Gemperle a fêté le 15 juillet 2018 son 65ème anniversaire. Il avait intégré 16 ans plus tôt, le 1er août 2002, notre entreprise en tant que conseiller commercial. Il était responsable des ventes pour la Suisse centrale. Grâce à sa solide expérience dans le secteur des porcs, il avait su se faire respecter et était reconnu dans toute l’industrie. Au fil des années, il assurait également de plus en plus le suivi des ventes en Suisse orientale. Il était également responsable depuis quelques années des dispositions des animaux d’élevage. En plus de son engagement, Louis était chargé, en tant que chef de projet AXIOM, d’entretenir des contacts et d’assurer les échanges avec notre partenaire génétique en France. Il a ainsi contribué à développer notre génétique sans précédent. Dans le cadre de ses fonctions, il a aussi pu faire évoluer notre réseau étranger, assurant ainsi un transfert permanent de connaissances et savoir-faire. Louis s’est toujours montré très dévoué, professionnel et engagé envers PROSUS. Avec son 65ème anniversaire, Louis sera vite prêt à prendre sa retraite. Il restera à mi-temps avec nous jusqu’à l’été 2020. Nous lui adressons nos sincères remerciements pour son engagement, ses résultats et sa disponibilité pour notre entreprise.
Nouveau membre de l’équipe
Une femme intégrera pour la première fois l’équipe de vente dans le but de succéder ensuite à Louis. Notre nouvelle conseillère commerciale s’appelle Gaby Stamm. Elle a grandi dans une exploitation agricole spécialisée dans la culture et l’élevage porcin. Après l’école obligatoire, elle a effectué un apprentissage en tant que factrice. Puis, elle a suivi une formation professionnelle d’agricultrice, qu’elle a ensuite terminée en étant diplômée en 2001/2002. En 1998, elle a suivi une formation d’éleveur porcin, a travaillé de 1998 à la fin du mois de novembre 2000 à mi-temps dans le service extérieur de GVS Schaffhouse (conseil et vente de produits porcins dans le canton de Schaffhouse) et à mi-temps dans l’exploitation de ses parents. Du 1er décembre 2000 à la fin du mois de juin 2008, elle était conseillère de vente et spécialiste porcine au sein du service de conseil UFA de Seon. Ses missions comprenaient la vente et le conseil des producteurs de porcs dans le secteur commercial. Gaby Stamm a intégré notre entreprise le 1er novembre 2018. Bienvenue à Gaby, nous lui souhaitons de connaître de belles réussite et de s’épanouir dans ses fonctions parmi nous.
Impressum édition/parution: octobre 2018 trimestrielle, sauf édition spéciale team de rédaction: Tamara Knill et Josef Schurtenberger éditeur: werbeschmid.ch, Egon Schmid Dietingen, 8524 Uesslingen imprimerie: Druckerei Graf AG Irisweg 16a, 3280 Murten édité par: Coopérative PROSUS Marktplatz 3, 8570 Weinfelden, téléphone 071 626 23 50 fax 071 626 23 69 mail@prosus.ch www.prosus.ch e-mail: j.schurtenberger@prosus.ch t.knill@prosus.ch tirage: 1‘300 exemplaires en allemand 120 exemplaires en français
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