A P.P.
8570 Weinfelden
Info45 Mai 2011
Rubriques Assemblée Générale de la coopérative PROSUS à Lupfig
Pages 2-6
Journée des éleveurs nucléus et 7 de multiplication au Strickhof 8-10 Le sevrage du plus grand nombre possible de porcelets requiert de la méthode dans son travail InputTage11
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Stellenangebot
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Impressum
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Nous vivons une ère fuyante. Le changement est continu, il n’y a plus rien de durable. Hier, celui qui consommait sans retenue et selon ses désirs du moment était considéré comme irresponsable. Une certaine retenue était de mise: «Moins représentait beaucoup plus». Celui qui aujourd’hui ne consomme pas davantage est considéré comme un fossoyeur de l’économie.
Consommer devient un devoir patriotique. Qu’est-ce qui est juste? - A chacun son libre choix. Vous avez tous vos propres valeurs, votre plan de carrière, selon lesquels vous vous orientez et agissez. Je pense qu’il doit être difficile de vivre pour ceux qui n’ont pas d’objectifs personnels. Ils sont alors dépendants des atmosphères du moment, des reportages télévisés et aussi tributaires des catastrophes naturelles. Ce qu’ils considèrent aujourd’hui comme bien est mis au rebus demain déjà. Celui qui a des buts, et qui les reconsidère de temps en temps, vit sa vie, possède de bonnes chances de prendre les bonnes décisions et peut réfléchir pour pallier les insécurités du moment. Votre président Martin Egli
Assemblée Générale de la coopérative PROSUS à Lupfig AG
Auteur: Josef Schurtenberger, gérant de la coopérative PROSUS
Le président Martin Egli eut l’honneur, à l’occasion de l‘Assemblée Générale de la coopérative PROSUS du 13 avril 2011 au restaurant de Lupfig, de saluer un nombre remarquable de membres, fournisseurs et invités. Tout change très vite. Rien ne dure. Comme idée fil rouge, Martin Egli cite Lothar Schmid: «On ne comprend la vie que par après. Il faut vivre avant». L‘année 2010, pour les producteurs de porcs, tout comme pour les collaborateurs de PROSUS, est marquée par un lot impressionnant de difficultés à surmonter. Le sur-approvisionnement du marché indigène s‘est reporté négativement sur les prix. Notons que la stratégie de qualité, longue de plusieurs années, porte ses fruits et est reconnue par nos acheteurs. C’est le plus important dans un marché d’acheteurs. Des porcs sains – de la viande saine, c’est notre adage depuis 18 ans. Nous sommes toujours sur la bonne voie, martèle le président Egli.
Dans son rapport annuel, le gérant Josef Schurtenberger, donna un éclairage vivant des exigences des marchés, du programme des marques PROSIA® et PROSIUS®, et fit aussi quelques pronostics et prévisions pour 2011. Les partenaires acheteurs de notre filière posent de moult exigences les plus diverses. D’une part, les éleveurs de multiplication doivent de plus en plus recourir obligatoirement à l’achat de remontes des exploitations nucléus, et les producteurs de porcelets à l’achat de truies PROSIA®, afin de fournir suffisamment de porcelets PROSIUS® aux engraisseurs, pour fournir la meilleure qualité aux acheteurs, grands distributeurs et tous les autres commerces de viande. Le but est que chacun, dans toutes les étapes de la filière, puisse jouir des meilleurs atouts de qualité. Le but final étant de fidéliser le consommateur, qui décide lui-même de la consommation de viande de porc en Suisse.
Evolution de la consommation de viande de porc Consommation par tête (source Proviande)
Nous constatons pout 2010 une augmentation réjouissante de 3.0% de la consommation de viande par habitant qui s’élève à 25.33 kg. Ce résultat correspond à la 6ème plus grande consommation des 10 dernières années. Lorsque la relation prix :qualité est réaliste, la consommation de viande de porc se maintient, voire s’améliore.
Le président Martin Egli et Josef Schurtenberger, gérant de la coopérative PROSUS
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Le pilier central de la philosophie de la coopérative PROSUS envers tous ses partenaires acheteurs de la filière porcine est la garantie du succès avec les marques PROSIA® pour les truies et PROSIUS® pour les gorets d’engraissement. La garantie de ce succès est l’application rigoureuse et ciblée du programme d’élevage représenté à droite:
ES SLADN
PREMO®
SLADN ES
F1
Produit final
Le développement de nos propres marques PROSIA® et PROSIUS® était le but suprême qui a guidé nos activités durant cette période de rapport. Les objectifs posés pour 2010 étaient de ne vendre plus que des truies PROSIA® dès la mi-2010 et d’augmenter l’offre en gorets PROSIUS® de manière significative. Ces 2 objectifs ont été atteints. Les premières nichées des truies PROSIA® démontrent d’un avantage notable par rapport à toutes les autres premières nichées. Nous nous réjouissons de constater les résultats sur les nichées suivantes, et rsp. l’amélioration de la longévité. Les résultats obtenus avec la génétique ADENIA en France, le pendant original de nos truies PROSIA®, nous font penser que nous pouvons nous attendre à une forte augmentation des performances de vie. Plus les performances de vie sont élevées, plus les coûts de remonte diminuent.
Pour les producteurs de porcelets, la rentabilité dépend du nombre de porcelets vendus par truie et année. Ceci est toujours valable et reste la grandeur clé au vu de la perspective des prix. La représentation ci-après démontre bien les différences financières de marge brute (DFE) de deux exploitations avec 100 truies.
Marge brut (MB) par exploitation avec 100 truies mères si le prix est de 4.90/kg 25 kg 2010
18.90 porcelets vendus
26.40 porcelets vendus
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En 2010 le prix moyen pour les gorets de 25 kg était de Fr. 4,90. La différence de marge brute entre une exploitation avec 18,9 porcelets et 26,4 porcelets pour l’autre exploitation se monte à Fr. 76’688.–. Chaque porcelet supplémentaire vendu par truie représente un montant de Fr. 102.–! Si cette différence devait être reportée sur le prix du porcelet, elle représente alors un écart de prix de Fr. 1,70 par kilo, pour que la première exploitation avec 18.9 porcelets puisse atteindre la même marge brute que la deuxième.
Un nombre plus élevé de porcelets vendus par truie passe inéluctablement par la génétique PROSIA®. Pour réussir, il faut introduire les jeunes truies PROSIA® de manière professionnelle dans son exploitation. Elles nécessitent une alimentation adéquate et calée sur leurs besoins de truies hyper-prolifiques. Un management professionnel comprend un relevé minutieux et conséquent de toutes les données sur l’exploitation. Grâce à une mise en valeur professionnelle à l’aide du programme Pimatec, les producteurs disposent de tous les éléments pour gérer au mieux leur exploitation de production de porcelets. Avec les gorets d’engraissement PROSIUS® les engraisseurs reçoivent la garantie des meilleures performances. J. Schurtenberger a montré ce que PROSUS® comprend avec la marque PROSIUS® . Les gorets vendus sous la marque PROSIUS® proviennent exclusivement d‘exploitations de production de porcelets qui suivent scrupuleusement le programme d’élevage représenté dans l’illustration 2. Ce qui signifie en texte clair, qu‘ils remontent exclusivement leur cheptel avec des jeunes truies PROSIA®. Ils peuvent ainsi saillir toutes les truies avec des verrats produits terminaux PREMO®. C’est la seule possibilité de produire des gorets 100% PROSIUS®. L’engraisseur reçoit donc des porcelets de génétique homogène, dont l’ascendance est contrôlée et prouvée. Les chiffres actuels confirment les différences. Dans le graphique ci-dessus, la ligne rouge représente les données de l’année 2006 et la ligne bleue, celles pour 2010. Chacun remarquera évidemment une nette différence. La part des porcs avec une PVM en dessous de 54% était encore de 22.2% en 2006, alors qu’elle n’est plus que de 4,5% en 2010. Les porcs situés entre 58 et 60 de PVM en 2006 représentaient 24,2%, et maintenant ils sont 44,2% pour l’année dernière. Le nombre de porcs avec une PVM supérieure a passé de 4% à 9.6% en 2010. Ces quelques remarques suffisent pour prouver l’amélioration qualitative et la nette supériorité des porcs PROSIUS®, ce qui se traduit logiquement en rendement financier plus élevé pour les engraisseurs.
Porcs gras repartis selon les classes de PVM classe MFA = 1, N =~ 2’500 (2006), N = ~2’500 (2010) répartition [%]
MFA-Klassen classes MFA
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Grâce aux gorets PROSIUS®, produits finaux, génétique de la dernière génération, qui arrivent depuis l’automne dernier en plus grandes quantités sur les marchés, nous satisfaisons aux objectifs fixés. Cette nouvelle génération de porcelets PROSIUS® contient 25% de sang ADN. Nous comptons maintenant avec une tendance inférieure d’un ½% en PVM, avec une augmentation moyenne de 40 g d’accroissement journalier. Cette augmentation du GMQ (Gain Moyen Quotidien) de 40 g se transforme en un gain de 0,17 série par année, correspondant à une différence de marge brute de Fr. 14,75 par place porc. De plus ce calcul ne comprend encore pas les suppléments de qualité supplémentaires grâce à la diminution des porcs avec trop peu de PVM. Tous ces éléments font que les engraisseurs de porcs PROSIUS® bénéficient de valeur ajoutée supplémentaire grâce à cette nouvelle génétique. D’autres facteurs du succès pour les engraisseurs sont : un climat de porcherie adapté aux animaux, une alimentation correspondant à la génétique présente, ainsi qu’un management professionnel de l’atelier dans son entier. Pour cette dernière règle, il va de soi que l’engraisseur doit connaître les résultats techniques de ses animaux, c’est pourquoi la coopérative PROSUS offre désormais un programme de mise en valeur des résultats professionnel et indépendant. Un engraisseur professionnel pèse ses animaux de manière conséquente et les sélectionne pour la vente. Cette différence est distincte dans les schémas suivant:
Différences dans les exploitations concernant les surtaxes et déductions
Exploitation A
Exploitation B
Les deux engraisseurs considérés dans cette étude ont vendus environ 5’000 porcs gras chacun dans les années 2008 à 2010. Les porcs ont été pris en charge dans les délais de livraison souhaités et livrés aux mêmes abattoirs. Alors que l’exploitation A reçoit une déduction moyenne de Fr. 5,64 par porc gras à cause de porcs trop lourds, l‘exploitation B ne perd que Fr. 0,07 en moyenne par porc livré pour cette même période. Parallèlement, l’exploitation B reçoit des suppléments de Fr. 1,01 pour la qualité et la différence entre les retenues pour des porcs trop légers se monte à encore Fr. 0,78 par porc livré. En additionnant toutes ces différence, il y a un manque à gagner de Fr. 7,36 par porc gras à signaler, ce qui représente donc pour la période considéré plus de Fr. 36’000.–.
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Les perspectives du gérant pour l’évolution des prix sont très prudentes. A son avis, l’année 2011 ne va pas voir une amélioration des prix. Il est donc toujours plus important d’optimiser sa production et de professionnaliser son exploitation pour améliorer la rentabilité de son travail. Dans cette optique, la coopérative PROSUS organise à nouveau des formations continues pour permettre à ses membres de s’améliorer encore. Les InputTage11, sous le titre: Production porcine – quo vadis – nous sommes de la partie, seront animés par des présentations du meilleur allant. Le gérant Schurtenberger lance un vibrant appel à toute la filière pour un système transparent de formation des prix pour les porcs gras et un professionnalisme accru du Service Sanitaire Porcin. L’un des atouts incontournables de la production porcine suisse reste le statut sanitaire élevé dans notre pays. Nous devons nous en soucier tous les jours.
Félicitations aux éleveurs nucléus et de multiplication Sous ce tractandum, le gérant Josef Schurtenberger s’est plu à féliciter les éleveurs nucléus et de multiplication. Les trois premiers classés: Kressibucher Agro, Lanzenneunforn, Martin Wyss Gysenstein et Valentin Schättin ont reçu un diplôme de reconnaissance pour leur travail; de même pour les éleveurs de multiplication: Tierhaltergemeinschaft Peter Hofer & Stefan Herzog, Känerkinden, Betriebsgemeinschaft (BG) regio farm, Mülchi, avec Erika Wyss, Ernst Marti et Hansjörg Kunz et Peter Zimmermann, Dierikon. Josef Schurtenberger remercie chaleureusement tous les éleveurs nucléus et de multiplication pour leur engagement remarquable en faveur du développement durable de qualité du programme d’élevage PROSUS.
Félicitations aux collaborateurs Il est toujours très agréable de pouvoir, lors de l’Assemblée Générale, relever l’engagement modèle et de longue haleine des collaborateurs. Ce n’est pas seulement l’occasion de relever la poursuite d’objectifs communs, mais bien plus le plaisir de partager un long parcours de vie commune avec de très beaux moments, et aussi des périodes plus difficiles pour satisfaire aux objectifs fixés. Le gérant félicite et remercie Bruno Hugger pour 10 ans d’activité, Mirjam Schilling et Benoît Rime pour 5 ans d’activité et de succès au sein de la coopérative PROSUS.
Lors du repas consécutif, l’occasion fut donnée à chacun de converser avec ses collègues dans une atmosphère plutôt détendue. L’animation musicale était assurée par les jeunes musiciens reconnus internationalement, Florian et Seppli du pays de Lucerne.
Les musiciens: le père Sepp Brun, Seppli, Florian
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Les collaborateurs honorés: de gauche à droite: Bruno Hugger (10 années), Mirjam Schilling (5 années), Benoît Rime (5 années)
Journée des éleveurs nucléus et de multiplication au Strickhof
Auteur: Ueli Stacher, conseiller de ventes de la coopérative PROSUS
Le mercredi 27 avril 2011, les éleveurs nucléus et de multiplication, ainsi que tous les collaborateurs de ces exploitations d’élevage de la coopérative PROSUS se sont donnés rendez-vous au Strickhof pour leur rencontre annuelle. Joseph Schurtenberger ouvrit la journée avec les mots suivants: «celui qui cesse d’être le meilleur, a déjà cessé d’être bon!»
Urs Aeschlimann, directeur d’élevage, dans sa présentation, n’a pas posé la question que devons-nous élever, mais que pouvons-nous vendre? quel est notre but? Pour y répondre, Urs Aeschlimann a repris la pyramide d’élevage en insistant sur les besoins des transformateurs et des engraisseurs. Les bouchers veulent des animaux homogènes avec la meilleure qualités (indice de graisse, perte d’exsudat, pH, PVM, poids). Pour les engraisseurs, les animaux doivent grandir vite, en consommant peu d’aliment. Ils doivent pouvoir être vendus avec un maximum de suppléments. Ces suppléments maximums ne peuvent être obtenus qu’entre 56.0 et 58.4% de PVM. Les performances de production de porcelets ont augmenté ces dernières années. En sus de la fertilité pure, pour obtenir une longévité de production accrue, il faut des membres solides. C’est la voie à suivre pour commercialiser beaucoup de porcelets. Pour satisfaire à toutes ces exigences, les éleveurs nucléus et de multiplication n’ont pas la tâche facile. Durant la phase d’élevage, il faut viser des accroissements entre 570 et 630 g jusqu’à 150 jours. Les animaux actuels ont un potentiel bien plus élevé, ce qui est profitable pour les engraisseurs. La règle d’or des éleveurs nucléus est de tester, et encore tester, pour encore et toujours améliorer ses animaux. Durant ces dernières années, les éleveurs n’ont cessé de mettre du cœur à l’ouvrage, le résultat est le développement des truies PROSIA®.
Le Dr Jörg Krapoth, farm-concepts, a montré dans sa conférence «de l’élevage des gorets à l’intégration des remontes» comme toutes les étapes d’élevage étaient importantes, et même à partir du 1er jour déjà. Il nous a rapporté quelques secrets de France ou d’Allemagne. Ce n’est pas un jeu d’enfants, de vendre une bonne jeune truie. Même après la vente, ou l’achat, le travail n’est pas terminé. La cochette doit continuer de grandir à un rythme de 500 à 600 g par jour, afin de pouvoir être saillie à 240 – 250 jours avec un poids minimal de 150 kg. Parallèlement, elle doit être intégrée dans sa nouvelle exploitation, pour développer sa propre immunité. Jusqu’à la première mise-bas, elle doit encore grossir de 50 kilos, en parallèle de sa gravidité. Le Dr. Judith Peter-Egli, Suisag-SSP, a mis les éleveurs au courant des dernières actualités concernant les Brachyspires et la Dysenterie. Le SSP a rédigé des fiches techniques sur le sujet. Elles sont en passe d’être publiées. Après de nombreuses discussions, Urs Aeschlimann a présenté ses remerciements aux éleveurs nucléus et de multiplication et les a remercié pour leur agréable collaboration. Les truies PROSIA progressent. Cela est déjà visible après 3 ou 4 ans d’efforts soutenus.
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Le sevrage du plus grand nombre possible de porcelets requiert de la méthodologie dans son travail Auteur: Dr J. Krapoth, farm concepts, Allemagne
Le nombre de porcelets vivants a très fortement augmenté au cours des dernières années, en particulier chez les animaux de type hyper-prolifique. Afin d’accroître maintenant aussi le rendement de l’atelier porcin, il faut limiter les pertes de porcelets entre la naissance et le sevrage. Pour y parvenir, il faut faire preuve de plus de méthodologie systématique dans son travail : D’abord, il faut se fixer des objectifs. Les buts doivent pouvoir être atteints, les améliorations doivent pouvoir être chiffrées. Pour un cheptel avec une fertilité élevée les buts sont les suivants : 1. Le nombre des porcelets nés vivant – comprend aussi les porcelets viables, ceux qui ont un poids à la naissance dépassant 1 kg, doit être plus grand que 14. Le poids des porcelets à la naissance est en rapport direct avec l’alimentation de la truie durant la gestation. 2. Pertes durant la période entre la naissance et le sevrage, qui devrait être scindée en deux épisodes: durant les premières 48 heures et le temps après jusqu’au sevrage: les professionnels de Bretagne se fixent des buts: 5% durant les premières 48 heures et au plus 3% jusqu’au sevrage. C’est la seule solution pour rester en deçà de 10% de pertes totales. Si l’on se fixe comme but moins de 14% de pertes totales, alors on dira moins de 8% durant les premières 48 heures et moins de 5% après jusqu’au sevrage.
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Résultats d’exploitation GAEC de TROMELIN, Bretagne Résultats
2005
2006
2007
Porcelets sevrés par truie et année
31,47
30,83
32,41
Nombre des porcelets nés vivants par nichée
14,31
14,01
14,68
Nombre des porcelets sevrés par nichée
12,78
12,60
13,30
Pertes en rapport avec des nés vivants en %
10,70
10,10
9.40
Afin d’atteindre ces objectifs, il faut tenir à jour une documentation précise. Il faut pouvoir différencier les types de pertes durant les premières 48 heures: • Pertes à cause de poids trop léger à la naissance • Pertes dues à l‘écrasement • Pertes pour cause de diarrhée Cette distinction est nécessaire afin de trouver les solutions précises permettant de pallier ces pertes. Chaque cause doit être traitée différemment. Dans le tableau précédent, sont représentées les données d’une exploitation moyenne de Bretagne. Il est facilement distinguable, que le nombre de porcelets nés vivant ne signifie pas forcément plus de porcelets faibles ou chétifs. Même pour des nichées de plus de 14 porcelets nés vivant, il est possible de limiter les pertes à moins de 10% jusqu’au sevrage. Le tableau suivant montre les résultats des nichées groupées selon leur numéro de mise-bas.
1
2
3
4
5
6
7
8
63
65
53
37
27
8
6
3
Nés total par nichée
14,75
14,32
15,57
16,62
17,78
19.00
18,17
19.00
Nés vivants total par nichée
13,87
13,66
14,89
15,62
16.19
17,13
15,67
16.33
Porcelets sevrés par truie et nichée
13,63
13,46
14,64
15,22
15,81
16,88
15,33
15,33
Resultats Nombre des nichées sevrées
Il est particulier de constater qu’il y a autant de 2ème mise-bas que de premières. Avec l’intégration adéquate des jeunes truies dans le troupeau, en passant par une chambre de quarantaine, et une intégration sur 9 semaines, il n’y a sur cette exploitation pas d’élimination nécessaire de jeunes truies à cause des fondements, de santé ou de nongestation. Cet état permet donc une sélection des truies uniquement sur leurs performances de reproduction. Seules sont conservées les truies qui ont les meilleurs performances. Cet avantage porte ses fruits au vu des résultats élevés des mises-bas de rangs supérieurs. Les pertes sont à qualifier de restreintes pour tous les numéros de nichées, ce qui dément donc la thèse que plus les nichées sont grandes, plus les pertes augmentent.
Ciblons nos réflexions sur quelques paramètres singuliers : Tout d’abord, la qualité des porcelets est primordiale. Le but est d’obtenir plus de 14 porcelets avec un poids d’au moins 20 kg. Pour cela, la truie doit être nourrie adéquatement durant toute la gestation. Jusqu’au 30ème jour après le sevrage, ce qui correspond à la période durant laquelle les embryons trouvent une place et disposent de suffisamment de surfaces d’échanges avec l’utérus par l‘intermédiaire du placenta, les truies doivent se retrouver dans un très bon état corporel. Suivant les individus, cette mise en conditions optimales peut demander entre 3 à 3,4 kilos d’aliment par jour. C’est la façon à suivre pour obtenir des embryons homogènes. Après l’échographie, les truies seront alimentées avec 2,8 kg par jour. Dès le 85ème jour de gestation, cette quantité est augmentée de 200 g jusqu’au transfert en maternité. Il ne faut jamais augmenter de plus de 400 g, car sinon, vous provoquez des problèmes lors de la mise-bas. Naturellement, il est indispensable de transférer des truies propres et vermifugées dans la maternité. Les boxes sont désinfectés au préalable. Propre signifie: lavage sans stress, ni blessure. Le lavage des truies avec un laveur à haute pression est à proscrire. Lors de la douche en groupe, les truies ne doivent pas se mordre ou se blesser. Ceci conduit à des naissances précoces et des porcelets plus faibles.
Avant d’être transférée, chaque truie doit passe un contrôle de santé : • Contrôle des onglons. En cas de problème, annotation sur la carte de truie et mise en place d’un tapis en caoutchouc. • Contrôle des tétines et dénombrement des bons trayons, fonctionnels, à noter sur la carte de truies. Cette indication sera précieuse lorsqu’il s’agira de déplacer des porcelets. • Un contrôle d’urine (protéine, sang, pH et nitrite) doit être effectué régulièrement. Des déviations par rapport aux normes seront traitées sans délai. Une détection de nitrite doit absolument être traitée. Le critère suivant est le confort des porcelets, pendant et juste après la naissance. Les porcelets quittent une ambiance à 39°C et débarquent, si rien n’est entrepris, dans une température de 18°C avec, le cas échéant, des courants d’air.
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L’idéal est de recouvrir les caillebottis des 2 côtés de la truie avec des tapis. Il peut s’agir de tapis en caoutchouc ou de tapis gazon. Ils seront recouverts de litière hygiénique ou de copeaux. Derrière la truie, les grilles doivent rester ouvertes, pour laisser écouler le liquide. Les nids à porcelets et les endroits autour de la truie doivent être chauffés avec des lampes supplémentaires. Ainsi, le porcelet pourra atteindre en moins de 10 minutes la tétine et prendre son colostrum. La litière assèche plus rapidement les nouveau-nés. Avec une température de chambre de 23 à 25°C pendant la mise-bas, les risques de refroidissement des porcelets sont diminués. Après la mise-bas, cette température sera ramenée à 22 °C. Tout est mis en place dans les maternités, de telle sorte qu‘une présence continuelle n’est plus nécessaire aujourd’hui. Il suffit de faire des tournées régulières de contrôles dans ces maternités. Les tapis seront retirés après 24 heures ou 48 heures au plus tard en cas de nichées comprenant beaucoup de petits porcelets. La mise-bas terminée, le travail commence pour l’éleveur. Durant la misebas, dans une maternité bien préparée, il suffit de se limiter à l’observation, après la mise-bas, l’éleveur doit intervenir. Chaque porcelet doit atteindre la tétine dans un laps de temps de 10 minutes. Si cela n’est pas possible, à cause de refroidissement ou autre, le porcelet perd jusqu’à 50% de son énergie durant les premières 30 minutes de vie et ne pourra plus réagir face à son environnement (écrasement). C’est le moment d’intervenir et d’aider le porcelet. Vous devez absolument surveiller la prise du colostum.
10 10
Sur la carte des truies, vous aurez noté le nombre de trayons disponibles pour des porcelets. Justement chez les primipares, vous veillerez à occuper tous les trayons fonctionnels. Dans la mesure du possible, les échanges de porcelets ne se font qu’entre des truies de même rang de mise-bas. Les truies de 2ème et de 3ème nichée élèvent 14 et plus porcelets, les plus vielles entre 12 et 14. Lorsque 2 porcelets occupent la même place, il faut tout de suite en enlever un. Tous les porcelets chétifs seront regroupés sous une même truie de 2ème ou 3ème mise-bas. Un contrôle de température systématique sera fait sur toutes les truies le 3ème jour. Lors de chaque intervention, distribution de Fer, dents, queues ou soins du nombril, rsp. castration, c’est l’occasion pour faire un contrôle rapide de tous les porcelets de la nichée. Bien sûr que vous restez très attentifs à l’alimentation de la truie. Les quantités distribuées sont contrôlées régulièrement, qualitativement et quantitativement. Il n’est pas très judicieux de suivre la meilleure courbe d’alimentation si les quantités distribuées ne correspondent pas. Un pesage de contrôle ne prend pas beaucoup de temps et est indispensable. Il faut rester vigilant en particulier lorsque l’alimentation est liquide. Les truies doivent être nourries individuellement. Les soupapes ne doivent distribuer parfois que 2,8 kg d’aliment solide, la teneur en MS (Matière Sèche) de la ration peut varier. Une alimentation liquide des truies cause toujours des problèmes de dosage. Ce contrôle alimentaire est à faire lors de toutes les tournées dans les chambres.
Avant la mise-bas, une truie a besoin de 18 d’eau par jour. Après la mise-bas, l’eau et l’aliment sont vitaux pour la truie. Chaque truie doit pouvoir boire 35 litres d’eau par jour. L’aliment doit être de la meilleure qualité seulement, avec 13 ou 14 MJ d’Energie Digestible Porc et 1,1% de Lysine. 4 jours après la naissance, la truie mange 4 kg d’aliment. La truie doit finir sa ration et l’auge sera toujours propre. Si ce n’est pas le cas, il faut régir immédiatement. Après 10 jours d’allaitement jusqu’à la 4ème semaine d’allaitement, la truie doit manger environ 7 à 8 kg d’aliment par jour, pour un sevrage à 3 semaines, cette quantité sera diminuée d’un kilo. Un grand nombre de porcelets par nichée signifie assurément une maîtrise rigoureuse des pertes durant toute la période d’allaitement. Avec un travail et un management de son travail systématique et planifié, ces pertes n’atteignent pas 10%. Afin d’obtenir ces objectifs fixés, tous les paramètres doivent être minutieusement documentés. C’est seulement en comparant les données relevées et les buts fixés qu’il est possible de prendre les bonnes mesures correctives. Ces mesures doivent être différentes selon les améliorations recherchées. 14 à 15 porcelets nés-vivant et 13 à 13,5 porcelets sevrés sont dans les cordes de tout éleveur. Avec une moyenne de 2,4 mise-bas par année, cela donne un résultat global de 31 à 32 porcelets sevrés par truie et année. Afin d’obtenir cet objectif, seul le professionnalisme doit être amélioré, mais la quantité de travail n’augmente pas.
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mai 2011 trimestrielle, sauf édition spéciale team de rédaction: Susanne Schellenberg et Josef Schurtenberger éditeur: werbeschmid.ch édité par: Coopérative PROSUS, Marktplatz 3, 8570 Weinfelden téléphone 071 626 23 50 fax 071 626 23 69 www.prosus.ch e-mail: j.schurtenberger@prosus.ch s.schellenberg@prosus.ch tirage: 1‘200 exemplaires en allemand, 120 exemplaires en français Envoyez-nous vos commentaires, votre critique, vos propositions, vos tomates ou bien vos lauriers par courrier ou par mail; merci beaucoup
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