Prosus Info 50 franz

Info 50 mai 2013

A P.P.

8570 Weinfelden

Sécurité des denrées alimentaires

Depuis le scandale de la viande de cheval, cet argument est à nouveau au centre de l’intérêt général de la population.

Quand il n’y a que le prix qui compte, il n’y a plus de place pour la durabilité. Les politiciens et les gouvernements craignent les scandales comme le diable. C’est pourquoi de nouvelles mesures vont être mises en place, aussi dans les pays avec des salaires au plus bas. Nous savons aussi que nos denrées alimentaires suisses ont toute leur histoire. En ce moment, il faut les défendre avec plus d’insistance et aussi plus de fierté.

Au nom du comité, et aussi plus personnellement en tant que président, nous aimerions vous remercier pour votre confiance témoignée par votre réélection pour les trois années suivantes. Nous sommes conscients de notre responsabilité.

Votre président Martin Egli martin.egli@kaeserei-studer.ch

01 Editorial 02 Assemblée Générale de la Coopération PROSUS 04 Aider et favoriser les petits porcelets des grandes nichées 05 Que nous disent les cochons?

06 InputTage13 08 Toute la branche porcine suisse profite de la génétique ADN 10 Transports d’animaux: législation et pratique 12 Interview avec Thomas Sutter Impressum

Le gérant, Josef Schurtenberger, prévoit, sur la base de son analyse des marchés, des bons prix pour les porcs en 2013. Il faut cependant espérer que le tourisme d’achats n’augmente plus. Avec le démantèlement de 1‘500 places truies durant les deux dernières années, PROSUS a largement contribué à l’assainissement du marché du porc. Grâce à l’acquisition de nouvelles exploitations, les chiffres d’affaires des animaux sont semblables à l’année précédente, ce qui signifie, par rapport à un recul de général en Suisse de 1,8%, une augmentation notable des parts de marché de la Coopérative. Malgré un environnement rude, l’entreprise a obtenu un résultat financier respectable. Avec une part de fonds propres de 56%, la Coopérative PROSUS est tout à fait saine.

Assemblée Générale de la Coopérative PROSUS à Lupfig AG Auteur: Josef Schurtenberger, Gérant,Coopérative PROSUS

A l’occasion de la 43ème Assemblée Générale de la Coopérative PROSUS du mercredi 10 Avril 2013 au Gasthof Ochsen à Lupfig, le président Martin Egli a accueilli les très nombreux membres, fournisseurs et invités, avec la phrase suivante: «De se rencontrer est un début, de rester ensemble un progrès, travailler ensemble conduit au succès» (Henry Ford, 1863 –1947, industriel américain)

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Cette citation s’applique aussi au succès de la Coopérative PROSUS. Surtout en périodes de troubles et de changements permanents, la collaboration renforce les performances. Le président Martin Egli rappelle les mesures et les situations qui durent être maîtrisées durant l’année, non seulement au sein même de notre organisation, mais aussi tout au long de notre chaîne de valorisation porcine. Au centre de ces préoccupations restent bien sûr la santé de nos animaux, les mesures préventives pour éviter toute contamination avec de nouvelles maladies, la protection des animaux, les exigences pour les constructions, la protection des eaux, les exigences pour le transport des animaux, la crise de l’Euro, le tourisme d’achats, et de l’autre côté: les prix ruineux sur les marchés. Cette liste n’est pas exhaustive.

Le président Martin Egli a aperçu aussi quelques éclaircies: la Suisse est fort heureusement un pays dans lequel la viande de porc bénéficie encore d’un énorme engouement. Enfin les prix sont remontés. Qualité et durabilité ont leur prix. Ayons soin de notre qualité, ayons soin de notre viande de porc suisse.

Josef Schurtenberger fait part des excellents résultats obtenus avec le programme d’élevage de PROSUS. Les mises en valeur des données du programme font état pour l’année 2012 de 25,70 porcelets sevrés. Le meilleur quart obtient une moyenne de 28 et le moins bon de 21. Il faut noter qu’il y a encore une énorme marge de manœuvre. Les truies PROSIA® démontrent d’une production de vie nettement supérieure aux autres animaux. Les truies PROISA®, accouplées à des verrats terminaux PREMO permettent la production de porcelets excep-

tionnels de marque PROSIUS®. Avec la génétique PROSIUS®, les résultats d’abattages se transforment en primes de qualité supérieures. La qualité de la viande et de la graisse ne pâtissent pas de ces améliorations. Les accroissements journaliers ont encore augmentés de 40 à 50 grammes. Afin d’obtenir les meilleurs résultats avec les gorets PROSIUS®, il faut respecter les mesures suivantes dans les porcheries d’engraissement: Conditions de détention optimales avec des températures minimales dans les dortoirs sans litière de 24 ° C, et avec litière de 22 ° C au minimum

Santé des animaux et eau fraîche à disposition ont une importance énorme sur les performances.

Le poids moyen des carcasses des procs PROSUS en 2012 a atteint 86,39 kilos.

Le gérant recommande aux engraisseurs de déterminer le moment optimal de la livraison en effectuant des pesages réguliers. Les déductions moyennes pour des porcs trop lourds sont de Fr. 1,87 et de Fr. 1,09 pour les trop légers.

Afin d’obtenir le meilleur démarrage possible en engraissement avec des Parts de Viande Maigre optimales, il faut recourir à un aliment de bienvenue à la mise en engraissement Un pré-engraissement intensif avec un croît en viande (protéine) optimal est la condition première pour de très bons résultats finaux: alimentation en 2 phases obligatoire Plus la génétique est orientée vers l’accroissement, plus il faut tendre vers une alimentation rationnée en finition avec des aliments bon marché pour les castrés, et un engraissement différencié selon le sexe Le gérant a aussi honoré et remercié les personnes suivantes pour leur longue collaboration au sein de la Coopérative PROSUS: Marlies Storchenegger pour 20 ans, Louis Gemperle et Susanne Schellenberg pour 10 ans chacun.

A l’issue de l’Assemblée Générale les participants eurent l’occasion de partager un moment de convivialité autour d’un délicieux repas et en profitant d’animations dignes de renommée, en particulier l’animation folklorique de la talentueuse Sandra Ledermann, venant du Welschenrohr.

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minimisées. Il est déjà difficile d’être séparés de leur mère, et surtout de changer d’environnement.

La truie nourrice se voit alors attribuer 12 à 14 porcelets d’autres nichées. Il faut alors choisir les porcelets les mieux développés. Ils peuvent ainsi rechercher leur propre tétine, étant donné que toutes sont libres et qu’il faut procéder à une nouvelle attribution pour tous.

Aider et favoriser les petits porcelets des grandes nichées

Sevrage, la base pour beaucoup de porcelets Lors du sevrage des porcelets, la truie doit être alimentée avec un programme de flushing pour développer les meilleures chaleurs et ainsi augmenter le nombre de porcelets. Afin qu’un maximum d’ovules fécondés puissent se nicher dans les parois de la matrice et que la truie reste portante, il est recommandé de distribuer aux animaux saillis, après 12 jours, le complément minéral Toniprotect, spécialement développer pour cette utilisation, à mélanger dans la ration journalière.

Auteur: Lang Alex, Ing. Agr. HAFL, Productmanager Porcs, Protector SA

Durant ces dernières années, les progrès génétiques de la fertilité sont énormes. Avec une sélection axée principalement sur les caractères de reproduction, les truies peuvent facilement mettre bas 14 porcelets vivants et plus. Il est tout à fait possible, de produire des nichées homogènes avec une alimentation raisonnée.

Que nous disent les cochons?

Alimentation Afin de satisfaire aux besoins de cette génétique hyperfertile, une stratégie d’alimentation conséquente est absolument nécessaire. Celle-ci commence avec une courbe d‘alimentation parfaitement réglée pour les truies en gestation, qui doit être progressive à partir du 80ème jour, en relation avec le nombre de porcelets et l’accroissement du ventre de la truie. Le but de la phase de gestation est d‘obtenir la meilleure condition corporelle pour la phase d’allaitement: ce qui signifie une valeur BCS entre 3 et 4. La composition de la ration doit être en parfaite adéquation avec la recette de l’aliment unique, avec les meilleures sources de vitamines, substances minérales d’origine organique et anorganique et des céréales choisies parmi les lots à disposition. De plus, il est absolument nécessaire de prêter toute son attention aux teneurs en fibres et à la qualité des graisses, qui doivent être facilement digestibles par la truie. Les meilleures performances et fertilité ne peuvent être atteintes qu’avec un traitement vermifuge et une planification stricte des vaccins.

Auteur: Josef Schurtenberger, Gérant, Coopérative PROSUS

Management Mettre les truies dans les boxes de misebas suffisamment tôt aide à diminuer les fièvres du lait. Il faut jeter un coup d’œil sur la consistance des fèces de la truie.

La truie en préparation doit pouvoir

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boire en tout temps suffisamment et toujours de l‘eau fraîche, de qualité potable. Une truie doit arriver dans une maternité nettoyée minutieusement et désinfectée. Lorsqu’une truie présente des signes d’anémie, il ne faut pas hésiter à lui distribuer du Fer afin de pallier cette carence. Recommandations: Distribuer durant les 5 premiers jours en maternité (derniers jours de la gestation) 20 à 50 grammes par animal et par jour de Toniprotect, contenant des oligo-éléments liés organiquement.

Des essais ont prouvé qu’une distribution durant les 10 derniers jours avant la mise-bas de 3 dl d‘huile de foie de morue (pas autorisée dans tous les labels) augmentait le taux de survie des porcelets. La digestibilité des vitamines solubles dans la graisse des aliments était améliorée et ainsi les truies reçoivent aussi 10 MJ EDP supplémentaires par jour. Le même effet est aussi observable avec la distribution de Probos, qui lui est autorisé pour tous les labels. La mise-bas est ensuite plus rapide et les porcelets sont plus «vigousses». La mise-bas doit être rapide, sinon il faut aider avec une dose d’ocytocine. Plus la mise-bas dure longtemps, plus le taux de mortalité augmente. Les réserves d’Energie des porcelets diminuent et le système immunitaire des nouveau-nés sont plus faibles: il faut donc surveiller la prise rapide de Colostrum.

Alimentation des porcelets Pour les grandes nichées, la production laitière de la truie ne suffit plus pour un approvisionnement optimal des porcelets. Il faut donc distribuer dès la première semaine de vie un aliment Starter très appétent et de la plus haute qualité.

Bien sûr que l’approvisionnement en Fer des porcelets doit être effectué dans les règles de l’art. L’homogénéité des porcelets dans les grandes nichées est fixée génétiquement et peut être facilement influencée positivement par la stratégie d’alimentation décrite en ces lignes. Les porcelets pesant 1,2 kg et plus auront un bon départ, ce qui se retrouvera aussi lors du pesage des carcasses. Afin de pouvoir sevrer le plus de porcelets possible, il est recommandé, lorsque les labels le permettent, d’organiser une nurserie. Dans une nurserie, il faut veiller à ce que les porcelets reçoivent une ration de Lait et de Starter correspondant à leurs besoins et leur âge. Afin de minimiser les risques de diarrhées, le réglage des températures doit se faire progressivement. De l’eau fraîche en permanence à libre disposition augment aussi les chances de survie. Chez les Hollandais, le système Rescue Deck est utilisé avec grand succès. Des nichées entières de porcelets peuvent être sevrées avec le Rescue Deck. Ce procédé présente l’avantage que les porcelets se connaissent et que les luttes de rang sont

La formation continue de nos conseillers PROSUS lors d’un Workshop intensif auprès de l’Académie Vétérinaire et Agraire (AVA) a apporté des connaissances plus profondes des «signaux» des animaux et leur interprétation contribue ainsi à l’amélioration de leur bien-être et à la diminution des maladies.

L’Académie Vétérinaire et Agraire (AVA) située dans le nord du Land de Münster à Horstmar-Leer a organisé un cours intensif de 2 jours sur les thèmes: observation des animaux, appréhension et signification des signaux des animaux.

Le but de ce workshop consistait à aiguiser l’œil des participants, vétérinaires, conseillers et producteurs, et aussi à traduire ces signaux des animaux en conséquences et mesures pour le bienêtre des animaux, tout simplement en parfaite adéquation avec notre slogan: Porcs sains – Viande saine. Des porcs sains sont moins malades, ne nécessitent pas de traitements onéreux, donc moins aussi de produits vétérinaires.

Les porcs nous transmettent une foule de signes, qui nous permettent de réagir très précocement et d’interpréter si les animaux sont en forme ou non. Le Dr. méd. vét. Kees Scheepens, vétérinaire pratiquant offre ce

concept d’observation depuis de nombreuses années déjà en collaboration avec AVA. En plus des listes de contrôle, qui font parties intégrantes d’une analyse complète d’une exploitation sur 2 jours (élevage ou engraissement), il faut prévoir aussi des mesures de litres ou des mesures d’ammoniaque et de CO2, un chronomètre, des appareils de nébulisation et bien sûr un

thermomètre pour la fièvre. Chaque détail est consigné scrupuleusement par les observateurs et documenté par écrit. Toutes ces notes font l’objet ensuite d’une discussion avec les partenaires, les vétérinaires, conseillers et producteurs. De ces observations des comportements des porcs naissent une série de mesures concernant le management avec le but d’augmenter le bien-être des animaux et ainsi d’agir activement sur la santé porcine durablement.

La formation continue de nos conseillers lors de ces workshops intensifs augmentent et renforcent nos compétences-clés.

C’est justement dans les discussions avec les personnes intéressées à l’issue de ces discussions et analyses méthodiques à l’intérieur des groupes des professionnels que se situent l’augmentation de l’expérience et des compétences des collaborateurs. C’est le credo du fondateur et directeur de AVA: Ernst Günther Hellwig.

Notre Team de conseillers a ainsi acquis et mis en pratique une foule de nouvelles idées qui les font progresser et soutiennent dans leur travail quotidien.

N’hésitez pas, chers Coopérateurs et Fournisseurs, à profiter vous aussi des connaissances de ces hommes qui murmurent à l’oreille des cochons, et ainsi à augmenter vos compétences sur vos propres exploitations.

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InputTage13

g der o n h c . u s d l 2013. rosu i p . a e w M . w nm m 28 ter w sse.

A

Auteur: Josef Schurtenberger, Gérant, Coopérative PROSUS

Notre manifestation des InputTage13 est axée sous le titre: Pistes de réussite dans le combat des prix. Pourquoi ce thème? Laissez-moi vous expliquer: nous vivons dans une époque durant laquelle les denrées alimentaires et la viande en particulier doivent devenir toujours moins chères. En moyenne, ce ne sont plus que 7% environ du revenu qui sont dépensés pour la nourriture. On a l’impression, que l’ambiance des soldes dure toute l’année! Actions, promotions, baisses de prix sont bientôt la seule mesure marketing de nos détaillants. Malgré une offre constante en produits à bas prix, des milliers de consommateurs vont régulièrement faire leurs achats au-delà de nos frontières, afin de trouver des prix encore plus bas. Ce développement ne laisse suggérer rien de bon. Auparavant, durant mon enfance, la viande et les autres denrées alimentaires faisaient encore parties des choses essentielles de la vie et bénéficiaient d’une haute considération.

En fait, notre viande suisse de porc de qualité devrait jouir aujourd’hui d’une considération encore bien plus grande qu’avant. Qu’est-ce qui n’a pas été entrepris durant ces dernières années par nos éleveurs de cochons pour assurer une production porcine respectueuse des animaux, durable et saine. Mondialement parlant, nous occupons, loin devant, la première place en ce qui concerne la protection des animaux, la santé des animaux, les prescriptions de transport, etc.. Malheureusement, nous ne sommes pas encore arrivés à commercialiser suffisamment bien tous ces avantages. C’est là que nous pouvons nous améliorer, c’est pourquoi nous avons mis l’accent cette année sur ces points lors de nos différentes manifestations et évents de formation continue.

Pistes de réussite dans le combat des prix: ce n’est pas concevable, que toute la filière alimentaire bénéficie d’une augmentation constante de valeur, et que la viande, la plus noble des denrées alimentaires, ne soit honorée par des prix toujours plus bas.

Existe-il au fait des pistes possibles dans ce combat des prix? La matinée des InputTage13 est entièrement dédiée à la recherche de ces pistes. Oui, sûrement, chers visiteuses et visiteurs, vous recevrez des réponses vibrantes et praticables. A cette tâche se sont attelés divers orateurs, experts et compétents conseillers. L’après-midi sera quant’ à lui animé par le thème: porcs sains, viande saine. Afin de satisfaire aux exigences de qualité et de durabilité dans la production porcine, nous nous entretiendrons sur les sujets: management, détention, alimentation et génétique. Nous nous poserons aussi la question de savoir si l‘homéopathie peut-être une alternative intéressante aux médicaments de la chimie. Nous avons réussi à réunir des personnalités compétentes et expertes dans ces différents sujets. Profitez-en.

Chères Lectrices, chers Lecteurs, avec nos InputTage13, vous recevrez des informations des plus intéressantes et participerez à un programme axé sur l’avenir. Ne manquez pas ce rendez-vous. Assurez-vous assez vite de trouver une place par une réservation préalable. Nous vous remercions d’ores et déjà pour votre intérêt manifeste. Nous adressons aussi déjà nos chaleureux remerciements à tous les orateurs et experts, partenaires et sponsors, pour leur grand et généreux soutien. A vous tous, nous vous souhaitons une manifestation InputTage13 réussie.

Attention: Les présentations se feront en allemand.

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InputTage13 Erfolgreiche Wege im Preiskampf

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Dienstag, 4. Juni Gasthof Ochsen, 5242 Lupfig

Mittwoch, 5. Juni Rest. Toggenburgerhof, 9533 Kirchberg Genossenschaft PROSUS Marktplatz 3, CH-8570 Weinfelden Telefon 071 626 23 50, Fax 071 626 23 69 postmaster@prosus.ch, www.prosus.ch Medienpartner:

Hauptsponsoren: Agro Weber GmbH Dietrütistrasse 3 9525 Leggenwil Herrenberg 56 6294 Ermensee Tel. 041 917 42 53 www.atx-suisse.ch Silo-RoBoFox Waldstrasse 49 3086 Zimmerwald

Referatspatronate: Gehrig AG, Balsthal Meinen AG, Bern Wick AG, Frauenfeld

– n .

0 0 Fr. 1 ittagesse inkl.

M

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Entre-temps nous avons déjà utilisé et testé plus de 70 verrats. Grâce aux changements rapides des verrats dans la station de Saillies, nous avons obtenu un progrès génétique rapide. Les attentes sont donc, du point de vue de la génétique, entièrement comblées. Les verrats de Landrace utilisés pour la production des truies PROSIA® sont maintenant aussi classés selon les valeurs d’élevages suisses et se situent loin au dessus de la moyenne.

Les graphiques ci-après montrent le développement des porcelets sevrés et le développement du taux d’élevage des dernières années.

Développement des porcelets sevrés 1998 – 2012

plus mauvais quart

08

2012

2011

2010

2009

2008

2007

2006

140 120 100

120 Muttersauen, 25 Remonten- und 320 Aufzuchtplätze, tierschutzkonform und QM SF anerkannt. Rationell und zweckmässig eingerichtet.

Güllenverträge können übernommen werden.

80 60 40 20

GZW Linear (GZW)

1665TL1 10.05.2012

1654TL1 10.05.2012

0668TL1 13.12.2011

0044TL1 02.09.2011

0041TL1 02.09.2011

0028TL1 03.09.2011

8955TL 18.03.2011

7544TL 19.08.2012

6320TL 06.03.2010

6258TL 13.02.2010

6928TL 05.05.2010

6927TL 05.05.2010

5507TL 09.10.2009

4881TL 16.07.2009

0 3902TL 23.03.2009

En mars 2008, le premier verrat ouvrit les yeux. Cet animal a été utilisé comme verrat de dépôt. En 2009, les premières nichées de Landrace. La grandeur des nichées et la production laitière nous ont convaincus dès le début. En ce qui concerne la quantité de viande et le fondement, il y avait certains manquements dans des lignées spécifiques. C’est aussi en 2009 que les premières truies PROSIA® arrivèrent sur le marché.

Le nom PROSIA® était sur toutes les lèvres, et aussi chez nos concurrents. De la semence de verrats fut importée de France. Jusqu’à ce jour, les performances ont déjà fortement augmenté.

In der Ostschweiz zu verkaufen:

Schweinezuchtbetrieb mit ca. 6 ha landwirtschaftlicher Nutzfläche ohne Wohnhaus, an sehr guter Verkehrslage

160

3852TL 23.03.2009

Dès ce moment, je me suis demandé comment nous pourrions avoir accès à cette génétique. Par chance, l’école d’agriculture du Strickhof à Lindau recherchait quelque chose de spécial pour sa nouvelle porcherie. Après de longues réflexions et de nombreux éclaircissements, la direction de PROSUS a pris acte que la Landrace de Suisse avait encore du potentiel devant elle. Les responsables virent ainsi la plus grande chance de manier ce levier pour la production suisse avec de la Landrace ADN de France. En 2007 eut lieu le transfert des embryons. C’était une manière d’exclure tous les risques de contaminations bactériennes et ainsi nous obtenions de la race pure 100% ADN de France.

meilleur quart

moyenne PROSUS

Développement du taux d‘élevage 2008 – 2012

3644TL 22.02.2009

Louis Gemperle reçut le mandat d’organiser un voyage dans cette région. Les conditions étaient de voir in situ la pyramide complète d’élevage ainsi que de visiter des exploitations. La première porcherie nous a époustouflés. En une seule journée 30 truies avaient mis bas, avec 13,5 porcelets vivants en moyenne, et ceci en 2004. Nous avons pu voir ces porcelets sur place à l’âge de 3 semaines et avons dénombré encore 11,5 porcelets au sevrage.

1171TL 16.03.2008

J’étais très sceptique, en 2003, quand on disait que les truies françaises étaient plus fertiles que les truies suisses. Après avoir lu différents reportages dans la presse spécialisée et m’être laissé confirmer que ces présomptions s’avéraient véridiques, je fus entièrement convaincu que nous pouvions bénéficier de l’avance du savoir de la Bretagne.

2005

2004

2003

2002

2001

Auteur: Urs Aeschlimann Généticien et Membre de la Direction PROSUS

2000

1998

Toute la branche porcine suisse profite de la génétique ADN

1999

28 27 26 25 24 23 22 21 20 19 18 17 16 15 14

De tels résultats ne sont possibles que grâce à l’engagement des responsables du Strickhof. Ils soutiennent et participent à ce projet avec conviction et sont toujours persuadés qu’ils contribuent activement à l’amélioration notable des performances. Non seulement les animaux devaient progresser, mais aussi les collaborateurs devaient s’adapter. Les exigences posées au responsable d‘exploitation et à ses collaborateurs, et surtout le management, ont dû être optimisé en conséquence. Le succès a aussi été au rendez-vous sur les exploitations qui ont bénéficié de cette génétique. C’est ainsi qu’actuellement, nous obtenons de meilleures performances qu’en 2003 en France. Cependant les français.

Ausgewiesener SGD A Zuchtschweinebestand kann übernommen werden.

Ernsthafte Kaufinteressenten erhalten nähere Auskünfte bei Josef Schurtenberger, Geschäftsführer, Genossenschaft PROSUS, Weinfelden, Telefon 071 626 23 50 oder 079 696 24 90

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Spécialité = énervement Tout ce qui est réglé pour les cas usuels, ne l’est pas pour les cas spéciaux. La constatation de la transportabilité des animaux, le jugement pour savoir si les animaux sont suffisamment propres et la correspondance du nombre des animaux avec les données inscrites sur les documents sont toujours matières à discussions, sanctions ou voire dénonciations, avec leurs conséquences punitives inéluctables. Les dénonciations ont augmenté ces derniers temps. Les responsables dans les abattoirs suivent un régime strict et ne laissent souvent aucune grâce devant le droit. Les autorités judiciaires sont ensuite chargées de transmettre les cas aux juges et les condamnés doivent payer.

Transports d’animaux: législation et pratique Auteurs: Andreas Widmer, Président du Conseil d‘Administration et Bruno Gubser, Gérant, Animaltruck SA

Les prescriptions légales pour la protection des animaux sont très sévères dans notre pays. Basiquement, il n’y a rien à leur reprocher. Des prescriptions claires renforcent la confiance des consommatrices et des consommateurs dans notre production de viande indigène. Les transports d’animaux sont particulièrement sensibles, tout comme par exemple le scandale récent de la viande de cheval. Des nombreuses chaînes de télévision n’ont pas hésité à montrer des reportages sur des transports d’animaux insupportables à travers toute l’Europe.

Ces images sont bien sûr très négatives pour l‘économie internationale de la viande. Les producteurs, commercialisateurs et les transformateurs sont cependant restés épargnés par ces images.

Heureusement, la demande pour la viande indigène a augmenté. Le marché a réagi très rapidement, la confiance pour nos produits indigènes existe.

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Application de l’ordonnance sur la protection des animaux Le respect des prescriptions strictes porte ses fruits sur les marchés. Les coûts pour le respect de ces prescriptions sont cependant très élevés. Les ressources à investir sont énormes et trop souvent leur application dans la pratique reste trop imprécise. Les chauffeurs peuvent nous en chanter différents refrains. Dans les articles 151 –153 de l’ordonnance sur la protection des animaux (OPA) sont définies les différentes responsabilités.

Les producteurs, les transporteurs et les destinataires des animaux sont tous responsables.

Répartition des responsabilités Le producteur des animaux est fournisseur et transmet sa responsabilité au transporteur lors du chargement des animaux sur le véhicule. Selon l’OPA, le producteur doit remplir les documents nécessaires correctement et les transmettre au chauffeur. Il doit en plus assurer que le chargement puisse se faire

correctement et rapidement. Des animaux blessés ou malades doivent, lors de transports normaux, être marqués distinctement et séparés de leurs congénères. De plus, selon les exigences de la loi sur les denrées alimentaires, les animaux doivent être propres.

Le transporteur, toujours selon l’OPA, a le devoir, lors de la prise en charge des animaux de contrôler les documents quant à leur notification complète, de charger les animaux selon les règles et rapidement. Il a ensuite de devoir d’informer le destinataire dans un délai raisonnable et de lui annoncer d’éventuelles blessures, aussi conséquentes au chargement ou au transport. La loi décrit clairement, que le chauffeur est responsable pour le soin et la détention de tous les animaux depuis la prise en charge chez le producteur jusqu’à la livraison chez le destinataire Le destinataire est responsable pour que les animaux puissent être déchargés rapidement, et si nécessaire, puissent être abreuvés, alimentés et soignés.

Exemple actuel Au début mai, un chauffeur d’Animaltruck transportait 73 porcs en provenance de trois exploitations pour les acheminer à Hinwil. Tous les animaux ont été chargés sans problème, transportés sans encombre et déchargés correctement à Hinwil. Après l’abattage, les carcasses ont été contrôlées par le vétérinaire. 3 animaux ont été déclarés malades et impropres à la consommation. Les carcasses ont été confisquées.

Ces animaux démontraient de graves inflammations aux articulations.

Le diagnostic du vétérinaire était: «De par les inflammations, les fonctions des articulations correspondantes et la capacité de mouvements était fortement limitée. De plus, les animaux devaient souffrir de fortes douleurs».

Ni le détenteur, ni le chauffeur n’avaient reconnu ou constaté une maladie ou une blessure de ces animaux. Les animaux sont montés en groupe sur le camion et ont été déchargés sans aucun signe ou problème.

Qu’est-ce que le chauffeur a fait de faux? Il a été condamné pour avoir contrevenu à plusieurs reprises à la Loi Fédérale sur les denrées alimentaires et les objets utilisés selon l’Art. 48 ali.1 lit.g. Amende de Fr. 400.–, frais de Fr. 300.– ainsi que les frais de procédure de Fr. 800.– à la charge du chauffeur!

De tels agissements de la part des abattoirs ou des vétérinaires ne peuvent être

acceptés. Est-ce qu’il n’y a plus de compréhension humaine? Cette condamnation a fait l’objet d’un recours, la procédure suit son cours.

La loi décrit la capacité de transport Les animaux ne peuvent être transportés que lorsqu’il peut être attendu, qu’ils passent le transport sans dommage.

Des animaux en fin de gestation ou des animaux qui viennent de mettre bas, des jeunes animaux qui dépendent de leur mère, et des animaux affaiblis ne peuvent entre transportés qu’en appliquant des mesures de précaution adéquates. Des animaux blessés ou malades ne peuvent être transportés que pour leur prodiguer des soins, ou à l’abattoir, si nécessaire, tout en respectant des mesures de précaution particulières.

En pratique, la capacité de transportabilité des animaux conduit donc à des interprétations différentes. La branche en est consciente. L’Office Vétérinaire Fédéral est actuellement en train de plancher sur la définition détaillée de la transportabilité. A l’heure actuelle, le message qui doit être transmis à la branche porcine est: seulement des porcs parfaitement sains peuvent être livrés dans les «grands» abattoirs. Pour des animaux «en dehors de la norme», il faut envisager une autre forme de commercialisation et organiser des transports spéciaux pour ces animaux.

Décision correcte Selon ces discussions, des animaux avec une nécrose de la queue ou de plus grandes modifications au nombril, ne sont pas sains. De même un animal qui boîte n’est pas sain. Pour le producteur, il est absolument nécessaire de déclarer toutes ces anomalies sur le document adéquat de transport. De nombreux détenteurs d’animaux ne sont pas encore assez conscients, que les petites lignes sous le point 5 attestent de la plus haute importance. Le texte dit clairement que le transporteur des animaux et le chauffeur doivent s’assurer que le producteur a bien déterminé la capacité de transport de ses animaux. En cas de doute, c’est encore la meilleure variante, d’acheminer ses animaux blessés ou

malades, séparément ou par d’autres possibilités de commercialisation.

En conclusion, un appel à tous les détenteurs d’animaux: seuls les animaux parfaitement sains peuvent être chargés!

Des animaux qui boitent, qui ne peuvent se tenir debout, blessés ou qui ne donnent pas une impression de bonne santé, ne peuvent et ne doivent pas être acheminés à l’abattoir avec un transport normal. En pratiquant de la sorte, vous n’aidez pas seulement le chauffeur, mais vous vous aidez à vous-même aussi. Vos transporteurs vont en sont reconnaissants.

Seule la collaboration conduit au succès Un animal vivant déjà tombe sous la Loi des Denrées Alimentaires. Ceci a pour conséquence que les animaux doivent arriver propres à l’abattoir. Les tribunaux nous l’ont déjà rappelé à maintes reprises.

La densité sur les ponts de camion est à respecter strictement. Toutes les dimensions minimales en surfaces et hauteur sont des chiffres minimaux qui ne peuvent être dépassés. Un seul porc de trop sur un convoi et ce sont des centaines de francs d’amende en conséquence.

En tirant tous à la même corde, producteurs, transporteurs, chauffeurs et destinataires, nous pouvons respecter les prescriptions. Il est important de discuter et de collaborer ensemble. Seule la discussion et la recherche de solutions constantes permettront de développer une pratique cohérente et acceptable.

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Thomas Sutter – un caractère bien trempé, une personnalité, du style Interview: Andreas Fritschi, Directeur du secteur du Commerce et membre de la direction, Coopérative PROSUS

Regula Spähni en discussion avec Thomas Sutter

Qu’est-ce qui te motive dans ce programme des InputTage13 en particulier?

Je me réjouis de rencontrer les autres orateurs. Étant donné que professionnellement je suis actif dans le monde de la viande, mon intérêt a été émoustillé par cette invitation.

Les InputTage13 sont suivis par de très nombreuses personnes. Qu’est-ce qu’ils attendent de ton engagement en tant qu’orateur?

Assurément un regard plus profond dans ma carrière de sportif. Et aussi la liaison entre les mondes des bouchers et des lutteurs.

Il y a donc une relation «Bouchers – InputTage13 – Lutte»?

Ja, ja, en tant qu’orateur débutant, je devrai me préparer assidûment pour ces deux jours de formation. C’est aussi la règle pour les échéances sportives. Il faudra voir quelle note je pourrai obtenir …

Qu’est-ce qui a changé depuis ton retrait de la compétition sportive?

Les changements et modifications des statuts en 2010. Jusqu’alors, la publicité était interdite. Dans le monde des médias aussi, la présence de la lutte a gagné en importance et en audience.

Après une telle carrière comme la votre dans le monde de la lutte, est-ce qu’on peut complètement arrêter ou quelle est ta nouvelle implication?

Durant les premiers mois après mon retrait, j’avais un peu le blues. Plus d’entraînements, plus d’objectifs sportifs à suivre, c’était difficile.

Maintenant je suis actif depuis plus de 13 ans dans la formation de la relève au sein des lutteurs appenzellois.

Dernière question: quel est ton engagement pour la Fédérale de Burgdorf, et quel est ton favori?

Comme c’était déjà le cas à Frauenfeld, j’aurai le privilège de figurer parmi les experts pour la télévision suisse. Il y a de nombreux favoris, cependant je pense que les lutteurs bernois disposent des meilleures chances.

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Thomas Sutter originaire d’Appenzell, compte parmi les personnalités les plus titrées des lutteurs. Son palmarès se targue de 70 titres de champion couronné, le titre de roi de la lutte à Coire en 1995, la victoire à Unspunnen en 1993, 5 couronnes fédérales et 29 couronnes lors de tournois régionaux. Après 24 années dédiées à la lutte, dont 10 dans les meilleurs, Thomas Sutter a mis fin à sa carrière sportive en lutte. C’est avec fierté que nous avons le privilège de vous présenter Thomas Sutter comme orateur lors de nos InputTage13.

Impressum

édition/parution: mai 2013 trimestrielle, sauf édition spéciale team de rédaction: Susanne Schellenberg et Josef Schurtenberger éditeur: werbeschmid.ch, Egon Schmid Dietingen, 8524 Uesslingen édité par: Coopérative PROSUS Marktplatz 3, 8570 Weinfelden téléphone 071 626 23 50 fax 071 626 23 69 www.prosus.ch s.schellenberg@prosus.ch et j.schurtenberger@prosus.ch tirage: 1‘500 exemplaires en allemand, 120 exemplaires en français