Prosus info 59 franz

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Info 59 août 2017

A P.P.

8570 Weinfelden Post CH AG

La valeur ajoutée donne encore plus de valeur L’objectif poursuivi est de proposer aux clients une valeur ajoutée grâce à des produits et des services d’excellente qualité, et la capacité à identifier leurs besoins. Cette valeur ajoutée sera perçue de manière différente selon les clients, d’où l’importance de la communication: il est essentiel que la valeur ajoutée proposée soit accueillie et perçue correctement par le client. Cela implique, dans notre secteur, que nous nous préoccupions davantage de nos consommateurs et que nous réfléchissions à des manières de proposer une valeur ajoutée supérieure et de communiquer plus efficacement. Avec Prosus, vous avez frappé à la bonne porte car nous savons écouter vos besoins et faisons tout notre possible pour y répondre de manière adaptée. Cela vous permet aussi d’imaginer d’autres manières de proposer une plus-value à vos clients par le biais de vos produits ou services de très bonne qualité et de définir une communication ciblée. Grâce aux nombreuses visites d’entreprises, je sais que vous êtes passionné par votre travail et que vous proposez des cochons ainsi que d’autres produits agricoles de grande qualité. Il ne faut pas oublier de communiquer à vos consommateurs ces émotions positives. Je vous souhaite de connaître de belles réussites dans vos affaires et une excellente santé! Votre président, Alexander Fust

01 Editorial 02 Marché du porc 03 Manifeste Weissenstein 04 Programme de santé Porc Plus 05 Premier workshop homéopathique 06 Du porc au célèbre «produit Citterio» 08 Sur le terrain avec Johann Egli 09 Assurance épidémie de la coopérative Prosus 10 Tamara Knill. Ma première année 11 Rubrique: la viande passe bien sur le grill! 12 Renforcement en personnel 12 Ordre du jour 12 Impressum


Marché du porc: il est impératif que la production intérieure diminue! (Auteur: Josef Schurtenberger, directeur, coopérative PROSUS)

Dans le cadre de mon rapport annuel présenté à l‘assemblée générale de PROSUS du 12 avril 2017, j‘ai expliqué le graphique suivant:

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Prix

en millions d’unités

Évolution de la production intérieure de porcs destinés à l’abattage et des prix des porcs d’abattage au cours des 5 dernières années et tendance 2017

3.00

En raison du niveau beaucoup trop élevé de la production locale, je table pour l’année 2017 sur des prix moyens pour le porc de boucherie de 3,60 francs par kg et 5,20 francs par kg pour 20 kg de gorets. Si nous analysons le premier semestre 2017, nous constatons les recettes suivantes. Le prix moyen du porc de boucherie enregistré pour la période est, avec 3,84 francs, identique à celui de l’année dernière, et avec 6,12 francs pour le goret 8,40 francs pour 20 kg – inférieur aux tarifs en vi-gueur l’an passé. Au cours des 5 premiers mois de l’année, la part de la production intérieure était de 96,6 pour cent. Cette valeur est bien trop élevée. Pire encore, elle a progressé de 0,4 pour cent en glissement annuel. Même si la consommation de viande de porc est favorisée par le beau temps et les prix avantageux de la viande, je doute que la tendance négative enregistrée au niveau de consomma-tion de viande de porc s’arrête d’ici la fin de l’année. Personne n’ose pense à une réelle reprise de la consommation. L’évolution actuelle de la production intérieure nous inquiète tous. Il est impératif de réduire la pro-duction intérieure à 92 pour cent maximum pour assurer une couverture durable des prix et de bonnes opportunités en matière de rentabilité. Si nous ne réduisons pas le nombre de truies exis-tantes actuellement en Suisse de près de 5 pour cent, il sera impossible de ramener la production intérieure au niveau souhaité. Rappelons qu’avec l’interdiction du caillebotis intégral à compter du 1er septembre 2018, plusieurs dizaines de milliers de places d’engraissement devraient disparaître. Toutes les exploitations d’engraissement qui n’entreprennent pas les aménagements nécessaires, ne pourront plus, à partir du 1er mai 2018, engraisser de gorets. Les productions de porcelets, qui de-vraient afficher une hausse de l’élevage, devraient déjà se mettre en conformité à l’automne prochain. Cela permettra de gérer les prix trop bas et de décharger le marché déjà bien saturé. Nous conseillons donc vivement à tous les autres éleveurs de réduire au plus tard à partir du début du mois d’octobre, d’au-moins cinq pour cent, leur nombre de truies. Nous espérons susciter suffisamment d’intérêt et que des mesures adaptées seront prises dans les délais indiqués.

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Le manifeste pour l’optimisme: causes et perspectives – qui rapporte les «produits à base de porc»? (Auteur: Responsable des ventes Commerce de gros / gastronomie système/industrie, Bell AG)

Chères lectrices, chers lecteurs, Lorsque vous serez invité la prochaine fois à une soirée, peut-être à une soirée grillade, ou au club de cuisine avec des amis: Vous savez déjà quoi rapporter. N‘est-ce pas? Ce fut un vrai «Chlapf a Grind» lorsqu‘à la fin de l‘année 2015, notre division a proposé de regarder directement dans le miroir au Weissenstein, près de Soleure. Tout ce qu‘on a pu voir ne nous a pas spécialement plu. Et tout le monde ne voulait même pas regarder dans le miroir. Pourtant: Rien ne sert de se perdre trop loin. Et il est préférable de regarder la réalité en face. Le faits sont clairs: notre viande de porc de qualité suisse a disparu des étales des grands magasins au cours de ces dernières années, des menus des restaurants et des tables des foyers privés. Nous connaissons tous la suite: un effondrement progressif des prix. A nous – tous les actifs du secteur, dont l‘existence pourrait être menacée – d‘agir pour réussir à arrêter ce net recul des prix et à refaire du porc un aliment tendance et appréciée des consommateurs. Pendant trop longtemps, la commercialisation et l‘image de notre viande de porc a été abordée comme on prépare la viande dans la majorité des foyers suisses: à savoir sans amour et avec négligence, et surtout sans la passion nécessaire! Et nous avons conservé le reçu: nous avons aujourd‘hui conscience d‘être dans une impasse – et c‘est le résultat de notre attitude passive et inadaptée: les autres, les végétariens et les adepts toujours plus nombreux du régime végane font office de personnes saines et en bonne santé. Nous, qui faisons tout notre possible pour produire et

commercialiser de la viande de porc de qualité suisse, sommes comparés à des personnes malsaines en mauvais état de santé. Même en termes d‘alimentation, notre positionnement n‘est pas bon dans le secteur de la viande. Nous devons sortir de cet engrenage!

créer d‘autres produits innovants et à les positionner de manière tendance sur le marché. Nous avons laissé ce secteur de côté pendant bien trop longtemps. Nous pouvons par exemple redynamiser la vente de nuggets de porc. Et ce n‘est qu‘un exemple parmi tant d‘autres.

Nous devons contribuer à intensifier les échanges et discussions sur les valeurs des aliments. Lorsque nous parlons d‘un morceau de viande, il faut toujours penser à l‘animal qui se cache derrière. C‘est un animal qui a été tué. Mais pour y arriver et que cette démarche vaille la peine – pour l‘animal et nous-mêmes, nous devons arrêter de brader la viande de porc. Car c‘est ce qui se passe en ce moment et les conséquences sont fatales. La viande de porc, notamment de qualité suisse, doit toujours être synonyme de valeur ajoutée pour ses consommateurs!

Cela fait trop longtemps que nous ne savons pas bien nous vendre. Mais cette époque est désormais révolue. Si chacun y met du sien pour influencer plusieurs personnes dans son cercle professionnel et privé! – Nous parviendrons à redorer le blason du secteur porcin suisse de qualité supérieure et le recours au manifeste pour l‘optimisme ne sera plus vain. Une chose reste pourtant sûre: il nous faudra du temps. Et encore plus important: nous devons commencer par discuter entre nous, assurer notre positionnement en première ligne et hiérarchiser les intérêts de chacun d‘entre nous. Ce n‘est qu‘après que nous pourrons parler en toute intelligence de notre thématique commune. En public et de manière positive. Ensemble, inversons la tendance!

Si nous le souhaitons, nous pouvons profiter d‘excellentes conditions. Les chiffres parlent d‘eux-mêmes: sur les 50‘000 exploitants existants dans le pays, moins de 20‘000 sont spécialisés dans la viande porcine. En ajoutant les producteurs, les éleveurs et d‘autres actifs, nous arrivons même à 150‘000 personnes impliquées d‘une manière ou d‘une autre dans cette chaîne. Si chacun d‘entre nous parvient à influencer quatre personnes dans son entourage et à les convaincre de la valeur ajouté du porc, je sais déjà: que nous parviendrons à promouvoir et renforcer tout le secteur porcin! Nous avons besoin – et j‘en suis convaincu – de tous nous serrer les coudes dans le secteur de la transformation de viande porcine! Les Suisses doivent consommer de la viande. Surtout de la viande d‘origine suisse. Et nous sommes déjà nombreux à apprécier la viande de porc suisse! Nous devons réussir à

Et lors de la prochaine soirée, vous savez déjà ce que vous pourrez emporter. «Des produits à base de porc» tout naturellement! Par conviction.

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Programme de santé Porc Plus – Où en sommes-nous aujourd’hui? (Auteur: Peter Bosshard, directeur SVV et chef de projet, Chur)

Pour les consommateurs, les antibiotiques utilisées dans l’élevage sont de plus en plus mal perçus. La production de viande de porc et de volaille en est d’ailleurs concernée. Avec les programmes de santé Porc Plus SuisSano et Safety Plus, le secteur porcin donne une réponse aux inquiétudes des consommateurs. De plus, cette démarche doit également permettre d’optimiser et de réduire l’utilisation des antibiotiques (antibiotiques spécifiques et à faible bande) sans toutefois détériorer les performances biologiques ni l’état de santé des animaux. Avec le journal de traitement électronique, toute l’utilisation des médicaments est suivie de manière électronique par les producteurs, ce qui permet aussi d’augmenter le niveau de transparence.

Le journal de traitement électronique est l’outil central des programmes de santé Porc Plus. Il garantit, d’une part, le traitement uniforme et professionnel des soins et des médicaments administrés (pas seulement les antibiotiques). Et il permet, d’autre part, d’effectuer des évaluations spécifiques des problèmes rencontrés au niveau de l’exploitation et des traitements, et de profiter de conseils très complets par des spécialistes des services de santé porcine. Les antibiotiques administrés dans les différentes catégories d’âge sont comparés à la moyenne des entreprises participantes. Cela permet de clairement représenter l’utilisation des antibiotiques des producteurs porcins suisses et d’effectuer des comparaisons avec l’étranger. Chaque producteur peut également situer son usage d’antibiotiques et l’optimiser grâce aux conseils spécifiques des services de santé. Le journal de traitement électronique présente un grand nombre de fonctions très sophistiquées. Prenons l’exemple de tous les médicaments autorisés triés avec les dosages, délais d’attentes et applicabilité. Ces informations servent de base à l’optimisation de l’administration d’antibiotiques dans les exploitations. Plus de 900 sociétés ont déjà accès gratuitement aux journaux de traitement électronique dans le cadre des programmes de santé Porc Plus. Des offres sont actuellement en cours d’étude pour une application, afin de faciliter encore plus le traitement des données pour les porcs même sans connexion Internet. Des négociations intenses ont aussi lieu avec tous les acters de la chaîne logistique de la viande de porc, notamment en matière de financement du système d’incitation de droit privé pour les producteurs de porcs. Ce système d’incitation devrait permettre de compenser une partie des dépenses en plus des producteurs sur trois ans (2018–2020). L’objectif est de pouvoir utiliser concrètement d’ici le début de l’automne 2017 un système de ce genre. Des accords écrits doivent également être signés quant au financement et à l’applicabilité de ce système d’incitation. Pour le responsable du projet, un tel système d’incitation est incontournable pour atteindre l’objectif de couverture géographique rapide et élevée. En marge des points centraux de la phase actuelle du projet (journal de traitement électronique, système d’incitation), des explications sont données dans le domaine de la gestion des données, notamment sur les droits et les obligations par rapport à l’utilisation des données traitées. Des précisions techniques sont aussi nécessaires pour optimiser et rendre efficace l’utilisation des données de santé et de performances collectées. Dans une autre partie du projet, des directives seront définies quant aux mesures de conseil à déclencher lorsque les principes des programmes de santé Porc Plus ne sont pas respectés ou en cas de problèmes opérationnels soudains. Bilan: nous sommes dans les temps en termes d’avancée du projet. Pour les phases suivantes et la vitesse d’applicabilité, il est désormais important que les responsables parviennent d’ici le début de l’automne 2017 à financer le système d’incitation envisagé.

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Premier workshop homéopathique sur le thème de la fertilité et de la reproduction Auteurs: Dr. méd. vét. Stefanie Klausmann et Dr. méd. vét. Anna Müller-Keller, SGD SUISAG

Chaque exploitant a pour objectif de réduire la consommation d’antibiotiques. L’homéopathie peut faire office de solution adaptée et aider les animaux en situations critiques, afin de stimuler leur vitalité. Le mercredi 18.01.2017, 17 participants intéressés se sont retrouvés au Strickhof Winterthur/Wülflingen, dont certains collaborateurs de l’entreprise Prosus. Deux collaborateurs de SUISAG, secteur SGD, ont présenté les principales bases de l’homéopathie afin de pouvoir mieux comprendre le principe de la pensée de Samuel Hahnemann (fondateur de l’homéopathie). La bonne utilisation et l’administration efficace des médicaments ont été démontrés afin qu’ils soient bénéfiques aux animaux. Cela permet également aux moyens choisis de déployer tous leurs effets. Par ailleurs, le fonctionnement et les maladies des systèmes d’organes ont aussi été abordés afin de mieux saisir le mécanisme pour les pathologies. Des facteurs environnementaux influents ont également été présentés, tout comme les points faibles possibles en matière d’hygiène et de gestion. Il s’agissait des points les plus importants, en plus de la présentation des moyens thérapeutiques. Fidèles à la philosophie de Samuel Hahnemann qui disait: «seul celui qui saura faire sortir le patient souffrant de rhumatisme de la cave froide et humide saura le soigner!» Pour les collaboratrices de SUISAG, Steffi Klausmann et Anna Müller, l’homéopathie fait partie d’un concept opérationnel global. Les médicaments homéopathiques ne permettent pas de compenser un déficit en termes de climat, alimentation/eau ou hygiène. Dans certains cas, il faut avoir recours à la médecine conventionnelle. Les opportunités et les limites, tout comme l’homéopathie et la médecine conventionnelle doivent être connus. Les possibilités de combinaison de différentes stratégies doivent conduire au succès. Dès la reproduction et la naissance, les truies peuvent s’appuyer sur des solutions homéopathiques. Pour un grand nombre d’exploitants, c’était même une «drogue de débutants». Dans le cadre de la formation, l’objectif était de motiver les débutants à appliquer ces nouveaux acquis. Les «vieux du métier» ont pu également explorer de nouvelles possibilités d’utilisation. Urs Stoller commente la nouvelle offre de SUISAG: «C’est enfin un cours pour les éleveurs porcins avec des conseils pratiques sur l’utilisation et un grand nombre de nouvelles idées pour améliorer la fertilité et la reproduction du cheptel porcin». Grâce à un excellent mélangé de participants disposant d’un niveau d’expérience très varié, l’ambiance était particulièrement bonne. On n’a jamais fini d’apprendre et tout le monde a pu profiter de l’expérience des autres participants au cours. La formation a aussi été conçue de manière interactive et les participants y ont été intégrés de façon très active. Tous sont partis le sourire aux lèvres, avec de nombreuses idées sur l’utilisation chez eux de l’homéopathie dans le secteur porcin. D’autres cours, organisés par SUISAG, sur le thème du tractus gastro-intestinal notamment ou une session pour les engraisseurs, seront proposés au cours de l’année.

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Du porc au célèbre «produit Citterio» (Auteur: Andi Fritschi, resp. de la vente au R.U. et membre de la direction, coopérative PROSUS)

Dans le cadre d‘une invitation mutuelle exclusive, différents représentants de toute la chaîne logistique de la viande porcine se sont rendus, à la fin du mois d‘avril, en Italie pour une excursion. Destination: la célèbre entreprise «Citterio» et le deuxième plus grand producteur italien de viande porcine «Bompieri». La société italienne Giuseppe Citterio S.P.A. fondée en 1878 jouit d‘une tradition familiale de près de 140 ans. Le premier arrêt se trouvait à Santo Stefano Ticino (près de Milan). Cette entreprise est spécialisée dans la production de salami et mortadelle. Le responsable de l‘usine nous a accueillis de manière très cordiale et nous avons eu le plaisir de visiter le site. Nous avons vite compris que le niveau élevé de qualité, passion et sérieux permettait à l‘entreprise d‘être reconnue pour sa production des célèbres produits à base de viande Citterio. La matière première est dépecée le jour de l‘abattage et livrée dans les différents sites de production. Après le refroidissement en position suspendue, la matière première est transformée dans les 36 à 48 heures qui suivent. «PROSUS sca – Cooperativa Produttori Suini» fait partie des plus importants fournisseurs de Citterio. PROSUS est organisée comme nous en coopérative. En Italie, les abattoirs sont généralement exploités par les sociétés de production. C‘est une activité annexe. Les espaces dédiés à la production sont normalement très vastes et ultramodernes. Après la visite impressionnante du site, nous avons pu déguster des produits fraîchement coupés. Nous avons été gâtés et avons pu découvrir certaines spécialités italiennes.

Après deux bonnes heures de voiture, nous sommes arrivés sur le siège du deuxième plus important producteur de porc en Italien, Marco Bompieri, et avons été accueillis personnellement. Cette entreprise était très grande d‘extérieur mais nous n‘avions aucune idée de ce qui nous attendait. Voici un aperçu rapide en quelques chiffres: Au total, 13‘000 truies, donc 1‘200 de race Landrasse et Large White pour la production F1. Propre station KB avec 55-60 verrats 26-28 porcelets sevrés en moyenne 35 collaborateurs, donc 5 vétérinaires 11 sites au total chaque jour ouvré (du lundi au vendredi), 1‘300 porcs de boucherie sont chargés engraissement assuré sur place dans la majorité des cas 1,7 euro/kg pour 160-180 kg vivant 6 sites d‘abattage sont livrés dans un rayon de 170 km des usines de production 500 tonnes de production d‘alimentation animale par jour 3 000 ha de terrain

Site de Bompieri, cour d’entrée

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Trancheuse chez Citterio


Louis Gemperle au centre de la production de Citterio-Parma

Nous avons commencé par visiter l‘élevage avant de découvrir la station KB. Nous avons toutefois remarqué que les sites sont parfaitement propres et enregistrent, grâce à la gestion professionnelle, d‘excellentes performances. Les porcs semblent être en bonne santé. Nous pouvons quasiment comparer la situation de Marco Bompieri à celle de l‘élevage suisse, seuls les cages de mise bas et le caillebotis intégral doivent encore être remplacés dans la porcherie. Sinon, toute la production est assurée conformément aux normes suisses. L‘objectif de Marco est que ses exploitations s‘adaptent successivement aux normes suisses. En marge des infrastructures d‘élevage pur, la station KB nous a aussi fait une très belle impression. Les verrats ont l‘air en bonne santé et forme. Un collaborateur de la station et un vétérinaire nous ont expliqué le déroulement de toute la semence de graines. Nous sommes ensuite retournés sur le site principal. Cette exploitation compte près de 40‘000 animaux destinés à l‘engraissement dans les infrastructures de pré-engraissement et de finition. Récemment, 5 nouvelles infrastructures de finition avec respectivement 1‘840 animaux ont été installées (soit 9‘200 places supplémentaires). Nous avons pu voir de très belles étables, avec une petite sortie. En plus de toute la partie administrative, le site gère également la production d‘aliments. C‘est juste impressionnant! Pour finir, Marco Bompieri nous a montré un film d‘une nouvelle installation de misebas fonctionnant depuis quelques jours selon les normes suisses (sans logettes). Nous avons participé, par la suite, à un atelier de dégustation avec un échange d‘expériences très intéressant. Nous

avons été très impressionnés par nos visites dès la première journée et avons été accueillis chaleureusement à Parme. Tout s‘est très bien passé... Le jour suivant, nous sommes allés à Felino (près de Parme) et avons pu visiter le site de fabrication de jambon Citterio. Les jambons livrés le jour de l‘abattage sont sélectionnés par le personnel de Citterio dans l‘abattoir. Seuls les morceaux pesant entre 13 et 16 kg sont identifiés comme étant «Prosciutto di Parma». Après 24 heures, les jambons sont salés et une deuxième salaison est organisée après 35 jours. Chaque semaine, près de 5‘500 à 6‘000 jambons sont traités et salés dans l‘enceinte de l‘usine. Cela représente 290‘000 unités par an. Le stock actuel compte près de 490‘000 jambons de Parme et ces jambons affichent des degrés de maturité compris entre 12 et 36 mois. Nous avons vraiment eu l‘occasion de visite une usine agro-alimentaire très vaste et propre. C‘était encore une fois très intéressant et passionnant.

Otto Humbel, président de l’association suisse des négociants en bétail dans l’affinage de la mortadelle

Andreas Fritschi, responsible des ventes R-U., au centre des installations de salami Citterio

Jambon sale pour la production de Citterio-Parma

Nous ne sommes pas prêts d‘oublier ces deux journées. Ce qui nous a aussi marqués, c‘est la gentillesse et la conviction des collaborateurs des entreprises Citterio et Bompieri. Nous avons encore eu la preuve que la production de produits à base de porc ne se repose pas sur ses lauriers à l‘étranger. Merci à Monsieur Pierre Anastasia, directeur de Citterio Suisse, pour l‘organisation, l‘accueil et la traduction pendant les visites. C‘était tout simplement extraordinaire.

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Sur le terrain avec Johann Egli (Auteur: Indira Marazzi, resp. service GB et membre de la direction, coopérative PROSUS)

Le 22 mai 2017, notre conseiller commercial Johan Egli et moimême sommes allés à la rencontre de notre producteur, Fredy Kurath à Flums. Il exploite un atelier d’engraissement CNf de 320 places. Au début, il gérait son exploitation selon le concept du va-et-vient avant de passer à l’élevage.

Visite complète du site

Dès notre arrivée, les Churfirsten nous ont vraiment impressionnés. Fredy Kurath nous a accueillis dans sa nouvelle étable «Krieger» terminée depuis novembre 2014. Les coûts de sa nouvelle construction étaient de l’ordre de 2’000 francs par place d’engraissement. Monsieur Kurath a misé sur les énergies renouvelables sous la forme d’une installation photovoltaïque de 650m2, ce qui a généré d’importants frais en plus, mais peut générer des recettes supplémentaires pendant plusieurs années.

Fredy Kurath, 53 ans marié, deux grands enfants conseiller commercial Grüninger Mühlen, Flums

Dès notre arrivé dans l’étable, nous avons remarqué que les animaux étaient très vifs et curieux. Et les cochons sont également très propres. Cela s’explique certainement par le fait qu’ils disposent et utilisent leurs mangeoires en intérieur et extérieur La litière disponible est aussi suffisante, conformément aux principes prévus par la norme CNf. Fredy Kurath nous a expliqué qu’il a besoin au quotidien d’une charrette d’un mélange de paille courte et paille longue les surfaces de couchage. Toute l’étable nous a donné l’impression d’être propre et bien organisée. Le bienêtre des animaux est une priorité pour Fredy Kurath. Il a ajouté qu’il fallait im-

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Visite partielle du site

pérativement montrer au grand public que les cochons étaient bien traités, qu’ils avaient suffisamment d’espace pour vivre, manger et se déplacer. Il a opté pour le label Coop Naturafarm car l’espace de vie et le bien-être des animaux étaient essentiels pour lui et qu’il se reconnaissait dans les principes définis par Coop Naturafarm. Comme les porcelets sont élevés à la soupe, il est possible de leur donner des rations complètes. En extérieur, les animaux peuvent se refroidir grâce à une installation d’arrosage qui fonctionne à une fréquence régulière. Pour réguler la température, des vignes de raisin ont été installées afin de créer de l’ombre naturelle. Même à l’extérieur, Fredy Kurath mise beaucoup sur l’aspect et c’est pourquoi il a choisi de maîtriser au mieux tous les types d’écoulement.


Après notre visite de l’étable, notre conseiller commercial Johann Egli a abordé quelques statistiques avec Fredy Kurath. Les valeurs MFA et les recettes ont notamment été analysées et ont présenté d’excellents résultat. Fredy Kurath nous a ensuite invités chez lui. A coté de sa maison, il a encore 2 autres étables pour 800 poules pondeuses qu’il exploite comme passe-temps. De l’extérieur, rien ne laisse penser qu’il s’agit d’un poulailler car cela ressemble à un chalet. Les étables sont aussi très propres et agréables pour les animaux à l’intérieur. Dans toutes les activités, la propreté et l’esthétique semblent jouer un rôle essentiel. En plus de l’élevage porcin et du poulailler, Fredy Kurath fait aussi partie d’une communauté d’exploitations. Sa famme, Marlies, vend également des produits faits maison comme des la liqueur aux œufs, des confitures, des sauces et des paniers-cadeaux. Les Kurath peuvent être considérés comme des entrepreneurs diversifiés et innovants pour qui l’indépendance et l’autonomie sont très importantes.

Johann Egli (à gauche) et le directeur d’usine Fredy Kurath lors de la réunion sur les données d’étude

Assurance épidémie de la coopérative Prosus (Auteur: Josef Schurtenberger, directeur, coopérative PROSUS)

Dans le cadre du contrat collectif d’assurance épidémie avec Axa-Winterthur, la coopérative Prosus propose à ses membres une solution d’assurance très intéressante. Nous pouvons désormais vous proposer une solution intéressante pour vos activités d’engraissement. Les risques suivants sont compris dans notre collectif d’assurance: Pneumonie enzootique

(EP)

(Mycoplasma Hyopneumoniae)

Pleuropneumonie

(APP)

(Actinobacillus Pleuropneumoniae)

Syndrome dysgénésique et respiratoire du porc.

(PRRS)

(Virus de la famille Arteriviridae, du genre Arterivirus)

Rhinite atrophique progressive

(pRA)

(toxinbildende Pasteurella multocida)

Dysenterie porcine

Brachyspira Hyodysenteriae (sous réserve de rapport de laboratoire négatif)

Gale

(Sarcoptes scabiei var. suis)

ainsi que les épizooties hautement contagieuses sur les porcs vivants: fièvre aphteuse stamatite vésiculeuse maladie vésiculeuse du porc peste porcine africaine peste porcine classique Il n’est pas rare que des exploitations doivent faire face à des réinfections. C’est ce qu’a vécu au printemps l’un de nos éleveurs et ses deux engraisseurs. La présence d’EP a été confirmée sur les trois sites. D’après les conclusions du service vétérinaire, la transmission de l’agent pathogène est simple chez les sangliers. Si, pour vous, que vous soyez éleveur de porc ou engraisseur, l’arrivée de l’un de ces risques peut avoir des dangers menaçant votre situation financière et votre existence, cela vaut la peine d’étudier sérieusement les différentes possibilités d’assurance. Nous nous ferons un plaisir de vous donner de plus amples informations.

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Tamara Knill Ma première année au sein de la coopérative PROSUS (Auteur: Tamara Knill, spécialiste des services)

qu’entend-on d’ailleurs par labels? C’était un réel défi à relever dans ce domaine plutôt compliqué. Pour tous les lecteurs et les lectrices qui ne connaissent pas bien le métier, je peux dire que «les porcs et de manière générale, tous les animaux, sont bien traités en Suisse.» Comme par exemple du stade de la truie, avec la naissance du porcelet, à l’abattage en passant par l’engraissage, tout est fiable, même au niveau du traitement et de l’administration. Ce n’est toutefois qu’un aspect du secteur, cela ne concerne pas tout le traitement, et la vue d’ensemble reste encore un peu épineuse. Dans certains cas complexes, je remercie certains de mes collègues qui ont accumulé au fil des années une solide expérience et peuvent me fournir plus d’explications.

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Ce fut une année incroyable, qui aurait pu penser que j’aurais travaillé dans les bureaux d’une coopérative spécialisée dans la vente de produits porcins. Personne ne sait vraiment où le vent nous conduit et après l’envoi de ma candidature en mai 2016 auprès de la société PROSUS, au sein de laquelle je n’avais jamais envisagé de fonctions administratives, j’ai commencé à mon poste le 1er juillet et je m’éclate dans mon travail depuis déjà plus d’un an.

Comme la coopérative PROSUS compte aussi un grand nombre de producteurs diversifiés, intéressants et motivés, le travail au téléphone est vraiment passionnant. Les éleveurs, les agriculteurs sont très directs, ils ne prennent pas de gants, mais les manières restent malgré tout très polies et ce même si ce n’est pas toujours facile au quotidien pour les exploitants, qu’il s’agisse de l’agriculture ou de l’élevage. Donc mes chers producteurs, pour l’instant, je n’ai jamais eu de problèmes au téléphone avec vous, un grand merci à vous et j’espère que cela va durer comme cela encore longtemps.

Jusqu’à présent, je n’avais travaillé que dans le secteur des matériaux comme le verre, la porcelaine, le plastique, et je suis maintenant passée à quelque chose de complètement nouveau. Les animaux et leur bien-être, la santé des animaux avec le service de santé, les labels...

J’avais toujours pensé qu’un poste au sein d’une entreprise agro-alimentaire ne serait pas intéressé pour un végétarien ou une personne adepte d’un régime végane car en fin de compte, les animaux sont élevés pour la consommation. Et comme je ne consomme pas de

viande, cela me posait un vrai problème d’éthique. E Suisse, le bien-être des animaux tient une place très importante et présente de nombreux défis pour que les animaux ne souffrent pas et que les vétérinaires restent toujours disponibles, accessibles, tout comme nos conseillers qui donnent le meilleur d’eux-mêmes dans les exploitations pour que le bienêtre et le respect des animaux soient garantis. Au niveau personnel, cela me fait toujours sourire de voir les réactions de mon entourage lorsqu’on me demande ce que je fais comme métier ou lorsque j’ai dit lors d’une formation sur l’audit organisée à Zurich en novembre 2016: «je travaille pour la coopération PROSUS à Weinfelden, dans le secteur de la vente de produits porcins». Les réactions étaient merveilleuses, avec des visages toujours empreints de surprise et de rire. Personne ne peut s’imaginer à quoi ressemble le travail et penser qu’une femme puisse avoir des fonctions intéressantes dans le secteur de la vente de produits porcins. Au niveau de ma vie privée, je suis mariée depuis 2006, je n’ai pas d’enfant mais un chat qui a du caractère. Pendant notre temps libre, nous aimons voyager, visiter, marcher, faire du vélo, lire, retrouver des amis, cuisiner ou profiter d’un bon repas avec un verre de vin dans une ambiance conviviale. Nous parrainons depuis 4 ans une petite fille en Thaïlande, nous échangeons par courrier avec elle et cela nous donne l’occasion d’en apprendre plus sur une autre culture. L’année fut bien remplie et est passée très vite!


Rubrique: la viande passe bien sur le grill! Formation aux grillades dans la famille Keller à Schocherswil (Auteur: Tamara Knill, spécialiste des services, coopérative PROSUS)

C’est l’heure des grillades, et non il ne s’agit pas de petits montres nucturnes. Nous parlons d’un moment de convivialité autour de grillades de viande, fromage, légumes et/ou fruits. Une grande variété de boissons avec des échanges intéressants ou peut-être un peu de musique et des mélodies de guitare en pleine nuit, sous un ciel étoilé. C’est bien sûr plutôt dans les régions du Sud que les cigales ont pu faire accompagner les soirées des férus de grillades. Les grillades conviennent dans tous les cas à tous les moments de la journée, au petit-déjeuner, au déjeuner, au dîner et même aux encas. Pourquoi donc dès le petit-déjeuner, allez-vous penser, mais vous avez certainement déjà dû manger des bananes grillées avec du beurre et de la crème ou tout simplement des tartines de pain grillées, et tout vous a fait envie?! Tout simplement savoureux! Il n’y a aucune limite aux grillades! Nous avons eu le plaisir d’assister au cours de grillades de la famille Keller à Schocherswil et avons pu trouver de nouvelles idées. Christian Kindl nous a expliqué comment allumer et utiliser le barbecue, électrique, au charbon et au gaz. Nous avons pu profiter de précieux conseils pratiques et apprendre à faire griller nos bonnes cuisses de poulet d’origine suisse, cuire les parties les moins épaisses, conserver la partie juteuse à l’intérieur ou épicer correctement la peau de nos différents mets. Nous avons également pu préparer et mariner le saumon, la viande et le fromage, des brochettes, des pièces de filet de bœuf, ainsi que des morceaux de Dry *Viande de bœuf, séchée de manière suspendue, refroidie à 0-1°C, perdant jusqu’à 28 pour cent de son poids sans se dessécher, conservant sa saveur et sa tendreté www.steakhouse-bern.ch

Aged Beef*. On nous a conseillé d’utiliser de l’huile de colza pour faire griller, et nous avons découvert que seule une petite quantité suffisait, pas besoin de plonger la viande dans l’huile. Christian Kindl nous en a beaucoup dit et l’offre de viande était vraiment très large. En plus d’avoir beaucoup échangé au cours de cette soirée, nous avons également très bien mangé. Cela mettait l’eau à la bouche et nous avions bien sûr tous envie de manger ou au-moins de goûter les différents plats de viande chauds et juteux, préparés, épicés, marinés et grillés avec soin. En dessert, nous avions aussi des demi-pommes et poires grillées accompagnées de sauce à la vanille. C’était comme dans un rêve! Il y avait de la nourriture à profusion et la soirée s’est prolongée jusque tard dans la nuit, notamment autour des grillades. La nuit fut donc courte à plusieurs niveaux. Après avoir rêvé de viande, poisson et fruits grillés, le réveil fut dur, souvent accompagné de sueur, car le corps essayait d’éliminer les quantités importantes de nourriture consommée la veille. La fête s’est prolongée dans le corps bien au-delà des simples grillades! Et pour tous ceux qui se sont rendormis, la nuit a dû continuer à être agitée, avec des rêves empreints de savoureuses cuisses de poulet, jolies brochettes et filets, c’était un peu comme si vous vous trouviez au beau milieu des poules sauvages, des cochons et des vaches, et transformiez un joli rêve en cauchemar. Christian Kindl nous a présenté toute la diversité de son œuvre culinaire que nous ne sommes pas prêts d’oublier/ Le cours de grillade est vraiment intéressant, tout comme la consommation de produits grillés, mais dans l’idéal dans des quantités qui restent raisonnables!

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Renforcement en personnel dans l‘équipe commerciale (Auteur: Josef Schurtenberger, directeur, coopérative PROSUS)

Bruno Herzog a intégré l’entreprise le 7 août 2017. Bruno Herzog est un agriculteur de 53 ans, père de deux grands enfants. En 1998, il a suivi une formation sur les techniques de culture. Il s’est ensuite fait la main pendant plusieurs années dans une grosse structure ‘élevage. En 2004, il a intégré le département disposition et marché animalier au sein de cette même entreprise. Après près de 13 années en poste dans ce secteur, Bruno Herzog avait envie de relever un nouveau défi. Pendant cette même période, la direction et le conseil d’administration de la coopérative PROSUS a décidé de renforcer son personnel. Le conseil d’administration a validé la demande de recrutement au sein du service des ventes d’un nouveau collaborateur spécialisé sous la responsabilité d’Andi Fritschi de la direction. Bruno Herzog correspondait parfaitement au profil du poste. La direction et le conseil d’administration sont persuadés que ce renforcement en personnel s’apparente à un signal fort aussi bien en interne qu’à l’extérieur. En interne, car cela permet d’augmenter notre force en tant qu’équipe et nous motive à atteindre les niveaux de croissance escomptés avec ces forces réunies. Au niveau extérieur car cela véhicule une volonté affichée de plus d’unité, de force et de volonté. Bienvenue à Bruno Herzog dans ses nouvelles fonctions. Nous lui souhaitons de connaître de belles réussites au sein de l’équipe PROSUS et à son nouveau poste.

Ordre du jour Automne 2017

Suisse Tier Lucerne, du 24 au 26 novembre Nous sommes à nouveau présents sur ce salon via notre stand. N’hésitez pas à venir nous rendre visite sur notre stand. Nous nous réjouissons déjà à l’idée de vous y retrouver. Notre stand n°B 434 se trouve dans le hall 4 à Lucerne.

Impressum édition/parution: août 2017 trimestrielle, sauf édition spéciale team de rédaction: Tamara Knill et Josef Schurtenberger éditeur: werbeschmid.ch, Egon Schmid Dietingen, 8524 Uesslingen imprimerie: Druckerei Graf AG Irisweg 16a, 3280 Murten édité par: Coopérative PROSUS Marktplatz 3, 8570 Weinfelden, téléphone 071 626 23 50 fax 071 626 23 69 mail@prosus.ch www.prosus.ch e-mail: j.schurtenberger@prosus.ch t.knill@prosus.ch tirage: 1‘300 exemplaires en allemand 120 exemplaires en français

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Séminaires PROSUS 2017 • Lundi 27 novembre 19.30 h, rest. Schwanen, Alchenstorf • Mardi 28 novembre, 19.30 h, auberge Tell, Gisikon • Mercredi 29 novembre, 19.30 h, rest. Altes Bild, Eggerstanden • Jeudi 30 novembre, 19.30 h, rest. Toggenburgerhof, Kirchberg Notez dès maintenant ces dates dans votre agenda. Vous recevrez en temps voulu l’invitation avec le programme. Nous avons déjà hâte de vous y accueillir.


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