Prosus info 60 franz

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Info 60 décembre 2017

A P.P.

8570 Weinfelden Post CH AG

Le programme de santé des porcs Entre 2008 et 2016, nous avons enregistré pour toute la Suisse un recul de près de 45 pour cent des antibiotiques vendus pour les animaux. Même si cela n’est pas suffisant au niveau de la consommation, nous devons nous tenir à cette tendance et féliciter le secteur pour ces bons résultats. Il faut maintenant s’attaquer à l’image de la viande de porc, continuer à réduire la consommation d’antibiotiques et s’adapter davantage aux besoins des consommateurs. Grâce à ces mesures ciblées comme les programmes plus de santé QGS Safety Plus et SuisSano, notre objectif est de prévenir les ordres dictés par le haut (les autorités). J’aimerais d’abord remercier tous les producteurs/productrices qui participent déjà aux programmes de santé et appeler tous les autres à réfléchir à l’image de la viande de porc sur le marché. Joyeux noël

Votre président, Alexander Fust

01 Editorial 02 Séminaires de formation PROSUS 2017 04 Hygiène lors de l’injection 05 Il faut réduire d’urgence les effectifs de truies d’élevage! 06 Des cochons bien différents... 08 Excursion d’éleveurs, dans le Bade-Wurtemberg 10 Axiom, émergence d’un nouvel Organisme de sélection en France 11 Animaltruck 12 Le travail avec Urs Aeschlimann 13 Certification bio 13 Communiqué interne 14 Équipe PROSUS au 24 heures de Munich 15 RUBRIQUE: Jours fériés ou...? 16 Pour la nouvelle année Ordre du jour 2018 Impressum


Séminaires de formation PROSUS 2017 Auteur: Josef Schurtenberger, directeur, coopérative PROSUS

Alors que nos formations continues sont généralement très axées sur les amélioratins de produits, l’entretien, la santé des animaux, la gestion...nous avons décidé cette année de nous concentrer sur les agriculteurs. Dans le cadre des séminaires de formation 2017, nous avons mis l’accent sur les défis actuels de l’agriculture. Notre but est de montrer que nous pouvons relever avec brio les différents défis que nous rencontrons sans toutefois perdre notre joie, notre enthousiasme et notre professionnalisme. C’est en ces termes que Josef Schurtenberger a décidé d’intégrer et d’accueillir des agriculteurs aux séminaires PROSUS à Alchenstorf, Gisikon, Eggerstanden et ­Kirchberg. Pour ce qui relève des défis actuels dans l’agriculture, Walter Appert, du service de gestion du centre agricole de Salez, nous a présenté des informations très complètes et précises. Dès son introduction, il a parlé de la grande diversité de l’agriculture et a rappelé l’importance des principes légaux définis à l’échelle fédérale. Il a ensuite abordé plus en détail les défis à relever dans l’environnement agricole actuel. La politique agricole définie par le parlement et le gouvernement pour une période de quatre ans est souvent synonyme de freins au quotidien pour les agriculteurs. Notamment en matière d’innovations qui exigent des périodes de comptabilisation et amortissement plus longues. Pour ce qui est de la vue d’en-semble du gouvernement avec le développement à moyen terme de la politique agricole 2022++ du 1er novembre 2017, de nombreuses questions sont encore ouverte pour les inter-venants. Comme par exemple pour les conséquences sur l’agriculture de production. Walter Appert recommande aux agriculteurs de participer activement au processus de décisions pour les trois prochaines années. Il a également abordé les marchés, la mobilité du sol, la numérisation, l’éloignement des consommateurs finaux ainsi que la critique acerbe et durable des médias. Pour ce qui est de la numérisation, l’intervenant a rappelé que le flux massif de données ne représentait pas qu’un défi pour l’agriculture. Pour lui, la complexité vient de l’absence de maîtrise concrète de tous ces flux d’informations. Pour ce qui est de la numérisation, Walter Appert parle d’une révolution sous-estimée. Pour ce qui est de l’éloignement des consommateurs, il insiste sur le fait qu’il faut davantage convaincre les utilisateurs. Les communications honnêtes avec des visages sont très appréciées des consommateurs d’aujourd’hui.

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Dans un deuxième temps, Daniela Clemenz, rédaction Landfreund et Andreas Widmer, directeur de l’association des agriculteurs de St Gall sont intervenus. Dans leurs exposés, ils ont axé leurs réflexions autour de la question des défis à relever. Ils ont commencé par présenter les résultats d’un sondage. Ce dernier a été mené au premier trimestre 2017 en Suisse, en Allemagne et en Autriche. Bilan du sondage sur la joie de vivre: la Suisse est le pays dans lequel les agriculteurs se sentent le mieux, ils présentent aussi de meilleurs résultats et restent optimistes quant à leur avenir. Ils aiment surtout leur travail dans la nature, avec les animaux et la combinaison vie professionnelle et vie privée. Chez les producteurs de cochons, 97 pour cent se déclarent être heureux. La part de producteurs malheureux est la plus élevée chez les Allemands. 30% des producteurs de cochons interrogés en Suisse ont reconnu qu’ils se trouvaient dans une situation financière très tendue. Pour de nombreux agriculteurs en Suisse, les prix, la bureaucratie extrême et la politique très compliquée des organisations de protection de l’environnement freinent leur motivation. Pour les éleveurs, la principale difficulté provient de l’évolution des prix. Près de 50 pour cent


des éleveurs de cochons considèrent l’éloignement des consommateurs comme un frein. De plus, la pénurie en main d’œuvre spécialisée représente une charge très importante. La charge de travail personnel des gérants d’infrastructures leur empêche d’avoir une vie sociale. Le principe est de pouvoir progresser dès que possible. L’entretien et le suivi actifs de l’environnement collégial agrandissent l’horizon et animent le quotidien. A la question de savoir comment ils gèrent leur quotidien, 2/3 des participants ont répondu qu’ils étaient heureux de leur vie, près d’un tiers ont admis pouvoir prendre des vacances et deux tiers continuer à pratiquer leurs passe-temps. Seul un nombre limité d’agriculteurs ont reconnu de pas pouvoir se dis-traire. Les deux intervenants ont toutefois rappelé l’importance de la famille et de la santé pour relever tous les défis du métier. Et quant aux problèmes rencontrés, il était important de pouvoir échanger sur ce sujet avec d’autres personnes. Quand personne n’est au courant des problèmes, personne ne peut aider. Se donner plus de moyens en communiquant avec les autres pour mettre en place une bonne culture de la communication. Il s’agit avant tout de tous ces petits aspects qui feront une grosse différence au quotidien. Un merci, un compliment, un acte spontané etc. Tout cela peut faire la différence et donner confiance. Vous n’arrivez plus à gérer votre entreprise? Vous avez besoin d’une aide au niveau professionnel ou personnel? Souhaitez-vous parler de vos problèmes personnels? Sur le lien de l’association des agriculteurs indiqué ci-après, vous trouverez de nombreuses offres proposées à l’échelle nationale, régionale ou cantonale.

www.sbv-usp.ch/fr/service/ besoin-daide/

N’hésitez pas à consulter toutes ces informations utiles. Ou à en parler avec quelqu’un. Le service d’assistance téléphonique pour les agriculteurs disposant de collaborateurs expérimentés et humains est ouverte le lundi de 08h15 à 12h et le jeudi de 18h à 22h. Andreas Widmer a défini quatre éléments facteurs de satisfaction, joie et bonheur jouant un rôle central pour les agriculteurs/agricultrices Niveau 1: environnement politique Conditions-cadres légales, politique agricole Niveau 2: marché et revenus Marchés des ventes, marges, gains, revenus opérationnels Niveau 3: environnement sociétal Reconnaissance, estime, mission confiée par la société Niveau 4: environnement politique Santé, relations, loisirs, équilibre Dans une troisième partie, Josef Schurtenberger a abordé le marché actuel du cochon. En 2017, les prix du marché pour les gorets et les truies sont inférieurs à ceux de l’année passée. Ce phénomène s’explique avant tout par la hausse de la production en interne. Ce chiffre est en effet trop élevé avec 96,4 pour cent. D’autre part, nous sommes confrontés à un recul sans précédent de la consommation de viande de porc. Il est donc indispensable que les troupeaux soient réduits de 5 pour cent. L’intervenant a également fait référence au communiqué de presse de Proviande. D’autre part, il faudra prendre d’autres mesures efficaces pour améliorer l’image de la viande de porc. Une communication honnête, claire et juste fait office de base pour tout le travail de conviction nécessaire. Le Manifeste Weissenstein en est conscient et y travaille activement. L’intervenant y voit d’ailleurs un potentiel supplémentaire pour les agriculteurs notamment au niveau du réseau personnel. Josef Schurtenberger renvoie d’ailleurs à l’article Manifeste Weissenstein: cause et vision – qui rend les choses difficiles? de Marcel Allemann, Bell SA. Josef Schurtenberger a ensuite remercié tous les intervenants, les collaborateurs de PROSUS et bien sûr les agriculteurs présents sur place pour leur participation. Il a également souhaité une agréable période de l’Avent et une bonne santé à la maison, dans l’étable et au sein de l’entreprise.

Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le ­prévoir, mais de le rendre possible. Antoine de Saint-Exupéry Auteur et pilote français 1900-1944

Après les présentations, des échanges forts intéressants, vivants et passionnants ont pu avoir lieu entre les participants. L’accord de libre-échange faisait partie des principales thématiques abordées. A la fin des événements, les personnes présentes ont pu profiter échanger leurs expériences et avis dans une ambiance conviviale autour du verre de l’amitié.

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Hygiène lors de l’injection Auteur: Dr. méd. vét. Nadine Podzorski, responsable de la pratique vétérinaire Qualiporc, Appenzell

Équipements: • Utiliser des équipements propres et neufs (aiguilles, seringues), bien nettoyer avant une éventuelle réutilisation. • Utiliser les solutions d’injection selon les consignes indiquées. – Stocker à l’état propre, sec, éventuellement dans l’obscurité ou au frais les flacons propres (comme indiqué sur le mode d’emploi) – Réchauffer à température ambiante le liquide d’injection avant l’administration. – Tenir au propre les doses à perforer, éviter l’encrassement des liquides. – Respecter les délais de conservation. • Injections sur des groupes d’animaux (ex. vaccins): Changer les aiguilles après chaque utilisation et après 25 animaux. • Injections sur un animal malade: Jeter immédiatement les aiguilles. • Sélectionner des canules adaptées (p.e. injection à la base de l’oreille): Poids (en kg)

Longueur de canule (intramusculaire)

Longueur de canule (sous-cutanée)

Porcelets allaités Porcelets sevrés < 25 kg Pré-engraissement et < 60 kg Engraissement et <100 kg > 100 kg

12 – 20 mm < 25 mm 25 – 30 mm 30 – 40 mm 40 mm

< 15 mm < 15 mm 15 mm 25 mm 25 mm

Point d‘injection: • Injection intra-musculaire (i.m.): Solution idéale pour tous les groupes d‘âge Injection dans les muscles du cou derrière la base de l’oreille au niveau de la transition entre la peau sans poil et la peau poilue. Piqûre presque verticale, légèrement caudale. Injection subcutanée (s.c.): Solution idéale pour tous les groupes d‘âge Sauf porcelets allaités: seulement dans la pliure du genou Injection dans la pliure du genou, dans les tissus mous derrière le coude ou à la base de l’oreille partie basse peau sans poil, invisible (canule mobile). • Ne pas utiliser dans les plaies, inflammations ou gonflements. Injection i.m. à la base de l’oreille • Effectuer les vaccins sur des animaux en bonne santé. • Ne pas utiliser dans des endroits sales, toujours maintenir au propre et sec les points de piqûre. Nettoyer les endroits sales à l’aide de cellulose. • Veiller au bon point et sens d’injection • En cas d’injections à répéter, alterner entre la partie gauche et la partie droite du corps.

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Il faut réduire d’urgence les effectifs de truies d’élevage!

té coopérative Proviande socié -3001 Berne CH • le sta po • Case 309 41 99 Brunnhofweg 37 31 (0) 1 +4  • 9 41 11 viande.ch  +41 (0)31 30 pro w. ww • h info@proviande.c L’interprofession

suisse de la filière

viande

Communiqué 30.10.2017

e tr e les effectifs d c n e rg ’u d e ir u Il faut réd

! uies d’élevage

i menace. d’écoulement qu e is cr la , r ite er év d’ septembre 2018 Il est possible à compter du 1

60 000 x ent que près de ebotis intégrau ill tim ca es s s rc de n po io se ct is Su s Avec l’interdi ce de porcs et plus disponible isse du commer n et ne seront su tio n uc tio od rs ia pr eu oc la ss ss l’A engrai tront de 18. De plus, les ement disparaî 20 ss ai in gr ju uen de ab d’ ir st rt es plac tre en rets à pa es pourront met ulation des go nt ab ta st is ex en s e tr rie et au he nive pour m avec des porc écoulement au nt de produire iter une crise d’ év d’ doivent in P) Af qui continuero . TP R ns tes en moi ets (cercles bê el rc es po un je de de gs rin s. lation 30% exploitants de lement réduite éleveurs et les ssibilités d’écou po x au es ui des gorets, les tr e ifs de ales de Proviand rder leurs effect iques commerci adapter sans ta at pr & és ap ch ar Elle commission M arché des porcs. ière séance, la servés sur le m ob ts à réduire en P) em Lors de sa dern TP R pp lo es elets (cercl sur les déve il rc ta po dé de en gs e rin hé e requise, tants de s’est penc s dans la mesur eurs et les exploi pa ev it él fa s le se t ne en m la ur ce pelle instam mmercialiser po ies d’élevage. Si nt de gorets à co le nombre de tru t de en cé m ex é te m ia un fir e éd af in m t ha im rs on ée proc le. Les utilisateu du milieu de l’ann ne sera disponib t en on aura à partir em entuelle lutte ss év ai e gr un place d’en ribution à nt ne co cu e au un us er pl rs ls ve octroient un lesque ure de que les autorités ront pas en mes ce se à ne re ’ils nd te qu at e s’ rc avec fo en tant que udent de nt être abattues totalement impr it se ra is se pu Il s te e. is bê cr été expliqué s jeunes contre la mmerciales, il a entaire ou que de co m s lé ue pp iq su at pr ire & ito és délai trans mmission March s d’exploitations Au sein de la co iste. Les gérant ex n’ e nr ntenant ge ce cochons de lait. bilité. Ils ont mai sa possibilité de e on un sp uc re ’a la qu nt e s porte sans équivoqu pter sur aucune merce des porc ne pourront com ainsi que le com et e in rc ac po en e m i ag qu ev t d’él d’écoulemen pêcher la crise s autorités. le pouvoir d’em du marché ou de s ire na rte pa s rt de solution de la pa

ntact: Personne de co , directeur Heinrich Bucher 51 55 Tél.: +41 79 679 nde.ch bucher@provia E-mail: heinrich.

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Des cochons bien différents... Auteur: Nadja Brunner, spécialiste des services, coopérative PROSUS

Le vendredi 06.10.2017, la coopérative Prosus était en déplacement au nom du cochon. A midi, nous avons pris en voiture la direction de Zuzwil. Nous y avons trouvé quelques ravitaillements avant de repartir pour St. Johann et Metzgerei Rust GmbH. Deux demi-carcasses nous y attendaient et Johann Egli a accompagné l’équipe tout au long de l’après-midi. Après une rapide introduction, nous sommes entrés dans l’usine. Il y avait deux demi-carcasses de cochons avec différents types de part de morceaux nobles (PMN). Qu’entend-on exactement par viande maigre? Ce type de viande affiche un pourcentage de graisse très faible. Nos cochons affichaient un taux de graisse PMN de 60,2 et 49,8. La différence s’explique comme suit: Le porc présentant un taux de graisse PMN de 60,2 est considéré comme très maigre. Le porc présentant un taux de graisse PMN de 49,8 est considéré comme très gras. Il existe toujours des discussions pour savoir ce qui est meilleur pour la santé. Pour le consommateur final, la viande maigre est plus intéressante que des morceaux plus gras et ils sont toujours plus nombreux à consommer des morceaux plus maigres. Toutefois, au goût, la viande grasse est plus goûteuse, agréable à manger et juteuse. Dans le passé, on mesurait le taux de graisse PMN en trois points. Nous pouvions même le vérifier avec un tableau. Aujourd’hui, dans la plupart des étables, il existe un système AutoFOM1 capable de mesure de manière électronique la teneur en graisse des viandes.

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tative est aussi meilleure grâce à ce traitement plus rapide. Avant, on conservait en stock les morceaux de cochon pendant 2 semaines environ avant de les traiter. Le consommateur d’aujourd’hui préfère la viande maigre. Dès que c’est gras, peu de gens achètent.

différentes qualités de poitrine

Hanspeter Erni tente sa chance avec la valorisation

Johann a ensuite continué à nous expliquer les différentes parties d’un demi-cochon. Il y a par exemple la cuisse, le carré, l’épaule et la poitrine. Chaque partie présente une utilisation différente. La cuisse permet de préparer des escalopes, le carré des steaks, escalopes ou rôtis, les épaules des rôtis ou ragoûts voire même du jambon. Après une introduction fort intéressante, nous sommes rentrés dans le vif du sujet. Johann et Jason ont commencé par découper les demi-carcasses de cochon. Il fallait défaire les os l’un après l’autre. Nous avons alors pu faire la connaissance de Fredy Wirz, un spécialiste du secteur. Il nous a expliqué le fonctionnement du négoce de viande. Tout doit être fait toujours plus vite. Aujourd’hui, on abat un cochon le lundi, et il est déjà dans les rayons le jeudi. La qualité gus-

Nous avons pu découvrir les modes de calcul de la viande de porc avec Fredy Wirz et c’était très impressionnant. Lorsque le prix du porc augmente ou baisse de 10 Ct. par kg, le tarif de chaque morceau de viande augmente ou baisse de 55 Ct. environ. Le calcul n’est pas le même pour tous les morceaux mais en fonction de l’offre et de la demande, cela se répercute sur les prix. Pour revenir au taux de graisse, Fredy Wirz avait pris quelques produits gras comme exemples avec lui. Cela permet de comprendre directement la différence avec des morceaux de gras. Plus le taux de graisse est bas, plus le morceau de viande est gras, et cela s’applique aussi au jambon cru. La première moitié de truie était préparée, elle a ensuite été pesée pour effectuer les calculs et une comparaison a ensuite pu être dressée. Puis, avec la deuxième moitié, nous avions un cochon complet. Nadja Brunner a ensuite préparé tous ces morceaux en pièces prêtes à cuire. Cela nous a permis de revoir chaque type de morceau et d’en comprendre plus précisément la finalité exacte. Les collaborateurs qui le souhaitaient pouvaient aussi prendre un couteau dans la main et couper un petit morceau de viande.


Saucisses de «Prosus»

passionnés par ce que nous faisions. Dès que le boyau de la saucisse Prosus était rempli, nous avions alors presque terminé. Nous avons ensuite pu goûter aux saucisses préparées par nos soins4. Johann a alors rappelé ce à quoi les charcutiers devaient faire attention lorsqu’ils les découpaient. Les points suivants sont très importants: aspect visuel, coupe (présentation), la morsure et bien sûr le goût. Directeur général Sepp Schurtenberger en action

Nous sommes ensuite passés à l’installation automatique. Nous avons pu d’abord voir la préparation de la chair2 à saucisses. Au début, il s’agissait de saucisses à rôtir. La part de viande était d’au-moins 50% afin de pouvoir être appelée saucisses à rôtir. Pour pouvoir s’appeler saucisses Olma, ces morceaux de viande doivent peser chacun 160 grammes et être produits en Suisse orientale. Les ingrédients suivants sont ajoutés à la viande: lard, lait, œuf, bloc3, sel de cuisine, épices et oignons. Ces différents ingrédients donnent d’abord du goût et il est important que les artisans les utilisent à bon escient. Il faut commencer par ajouter des épices dans l’installation automatique avant de tout bien chair2 mélanger. Dans un deuxième temps, le lard et une partie du lait froid sont ajoutés au mélangé et tout est ensuite haché. Le mélange est ensuite passé au racleur. On y ajoute le reste de lait et de gras, et la machine continue à travailler toute seule. Il était important de contrôler la chaleur de la préparation. L’œil de spécialiste de Johann voyait immédiatement quand la viande était prête pour l’injection. Le mélange de la machine2 parfaitement haché allait ensuite dans la saucisse Prosus fabriquée par nos soins. Elle se compose de viande de

chair à saucisse

veau et de viande de saucisse à base de porc, de sel, d’épices et d’oignons. L’œil de Johann surveille toutes les étapes de la fabrication. Pendant toute la production de la viande Prosus, les saucisses de veau et porc sont découpées à un poids de 160 grammes. Nadja a commencé par fabriquer les premières saucisses, puis chacun a ensuite pu essayer de faire les siennes. Nous avons alors tous pu remarquer que ce n’était pas si évident que cela. Il faut savoir manier les accessoires car les boyaux éclatent très facilement. Nous étions tous très attentifs et intéressés. Indira Marazzi a alors suggéré de préparer certaines saucisses Prosus avec d’autres épices. Nous nous sommes alors répartis la préparation et Indira a pu ajouter les épices selon les goûts, nous étions tous

Après cette visite très instructive, nous avons repris la route de Zuzwil et étions prêts à faire griller notre viande. Les morceaux de viande de Prosus et les saucisses d’Indira sont bien sûr prêts à l’emploi, à être grillés et mangés. Nos saucisses étaient tout simplement excellentes et parfaitement goûteuses. Nous avons également pu profiter d’un buffet de salades et de nombreux desserts au choix. Toute la soirée s’est déroulée de manière très conviviale autour de quelques verres de vin raffiné et de chants très marrants. Pour moi, la journée fut tout simplement fantastique. Nous avons pu approfondir toutes nos connaissances et nous avons eu l’occasion de bien échanger. Un grand merci à Johann Egli pour l’organisation de l’événement et aussi à Bettina pour son extrême gentillesse. AutoFOM = Fat-O-Meater est un système de traitement de la viande entièrement automatique 2 Chair = hachoir pour viande 3 Bloc = mélange de viande reconstituée 4 Préparation par nos soins = dans les marmites et récipients de cuisson

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Excursion d’éleveurs, dans le Bade-Wurtemberg, du 9 au 10 octobre 2017 Auteur: Louis Gemperle, chef de projet AXIOM et BIO, conseiller de ventes, coopérative PROSUS

1 jour, 09 octobre 2017 A 7h30, 6 éleveurs sont montés dans un mini-bus conduit par Urs Aeschlimann pour aller visiter et découvrir l’élevage de cochons dans le Bade-Wurtemberg. 3 autres personnes ont pris le train à Wilchingen (Suisse). Le premier passage de la frontière fut à Trasadingen SH en direction d’Erzingen (Allemagne). Nous avons ensuite parcouru 10 km environ pour arriver chez les Billich à Schwerzen où nous avons retrouvé notre guide Christian Schramm du service de l’agriculture de Biberach!

pellets de bois Pâturage et culture, exploités par un sous-traitant. Rita et Eugen sont spécialisés dans l’élevage de cochons. Ils possèdent 224 truies (2/3 génétique danoise, 1/3 génétique Bade-Wurtemberg) et un places de porcelets de 1’426. Chiffres techniques de l’élevage: 224 truies, période de vide sanitaire: 5,4 jours, no portante 6,4%, période int.: 152 jours jeunes truies: nais.15,8 par unité et pour les truies plus âgées: nais. 16,1 par unité Période d’allaitement: 31 jours, jeunes truies: al. 14,44 par unité et truies plus âgées: 14,98 par portée, perte de porcelets 8,6%. Porcelets vendus par truie dans l’année 35,3 L’élevage présente d’excellents résultats en termes de santé et d’hygiène! Beaucoup de temps est investi dans le suivi et l’entretien pour atteindre un très bon résultat!

Porcherie conforme aux principes de protection des animaux avec programme d‘éclairage et activités/ occupations Rita et Eugen Billich

Après l’accueil chaleureux d’Eugen et de Rita Billich, nous avons pris un café et mangé des gâteaux, et on nous a présenté de nombreuses informations sur l’exploitation agricole: Culture extérieures: Culture 53,3 ha, pâturage 46,7 ha et forêt 4,5 ha Énergie: Installation PV 65 kWp, chauffage aux

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Nous avons continué notre route en direction d’Ulm, vers Ostrach. Nous avons déjeuné tous ensemble dans l’auberge Hirsch. L’après-midi, nous avons visité le parc énergétique d’Hahnennest à Ostrach. Monsieur Metzler nous a guidé dans le parc énergétique organisé d’après le principe: Nous assurons le meilleure énergie.

Les 4 plus grands exploitations agricoles familiale (650 ha) d’Hahnennest, ont mis la clé sous la porte pour former le parc énergétique et exploitent une centrale au biogaz. Elle fabrique 1 000 m3 de gaz brut par heure. 750 m3 sont traités en qualité gaz naturel et circulent ensuite dans les pipelines de gaz installées à côté de la centrale au biogaz.

Installations de production de chaleur basées sur la fermentation

Pour ce qui est des 250m3 de gaz brut restant, un système de couplage chaleur-force permet de produire près de 500 Kw de courant et 640 Kw de chaleur par heure. Cette chaleur est utilisée pour chauffer les systèmes de fermentation et alimenter deux réseaux de chaleurs voisins. Biogaz 35 Mio. kW/h, chaleur 11 Mio. kW/h, courant 10.3 millions de kW/h Total énergie Mio. 56.3 kW/h Monsieur Metzler nous a présenté une autre innovation, au lieu d’utiliser des substrats comme la maïs, les céréales etc. ils ont mis en place un projet basé sur la plante du silfe du Danube, un concept pour l’agriculture florissante. Il s’agit de la plante du silfe (Silphium perfoliatum), une plante originaire d’Amérique du Nord qui peut faire jusqu’à 3 m. Pendant sa floraison de juillet à septembre, le silfe permet aux insectes notamment les guêpes de se nourrir à une période pendant laquelle la majorité des autres plantes sont déjà fanées!


A l’avenir, nous entendrons certainement parler plus souvent du silfe du Danube! D’après le principe: dès qu’une personne voyage, elle a de quoi raconter! Après ces visites fort intéressantes, nous avons dîné et profité de l’atmosphère convivial du restaurant Goldene Ente à Biberach.

2 jour, 10 octobre 2017 Nous avons débuté le jour suivant à 8h30 par l’office de l’agriculture à Biberach. Monsieur Christian Schramm, de l’office de l’agriculture de Biberach, nous a présenté l’évolution de la production porcine dans la région du Bade-Wurtemberg. En 2007, on comptait 12 763 élevages de cochons, soit un total de 2 238 322 cochons, et en moyenne 175 cochons par exploitation. Dont 3 935 infrastructures avec des porcs d’élevage, pour un total de 271 854, soit 69 porcs d’élevage par exploitation. En 2016, on comptait 5 250 élevages de cochons, soit un total de 1 875 626 cochons, et en moyenne 357 cochons par exploitation. Dont 1 552 infrastructures avec des porcs d’élevage, pour un total de 172 248, soit 111 porcs d’élevage par exploitation. En seulement 9 ans, entre 2007 et 2016, la région a enregistré un fort développement de la production porcine représentant près de 100 000 animaux! Ces chiffres ont permis des échanges très intéressants parmi nos producteur avec Christian Schramm et le Dr. Albert Basler, la directeur du service de l’agriculture, production porcine au Bade-Wurtemberg. Nous avons ensuite visité l’exploitation de Schmucker Konrad, Hauptstr. 29, 89613 Oberstation. Les caractéristiques suivantes s’appliquent: Culture extérieures: 98 ha de surface utile agricole. Sur ces 98 ha, 52 ha sont loués et 46 ha utilisés en surface propre. C’est très intéressants pour l’exploitation car les prix à la location ont fortement augmenté depuis le développement du biogaz! Dans un

rayon de 8 km, il y a 8 installations avec près de 4 000 KW. Exploitation de remplacement (producteur de jeunes truies) 250 truies (génétique allemande) 1 500 places pour porcelets et jeunes truies La race allemande (génétique allemande) fait office de base d’élevage, accouplée à des jeunes porcs pour disposer ensuite de verrats, Large White (AXIOM). Les jeunes porcs sont élevés par lots pour l’instant cela représente près de 1 500 animaux. Les chiffres pourraient même être supérieurs, mais le marché affiche un léger recul! Les chiffres techniques sont les suivants: Nais. Porcelets 13.16, porcelets cevrés 11.7, perte de porcelets sous la Mère 13,15%. Nous avons ensuite continué notre route en direction de Ravensburg, chez Buchmann GmBH, un spécialiste des saucisses et de la viande, situé à 88287 Grünkraut – Gullen, nous sommes arrivés un peu en retard mais sans aucun souci. La charcuterie Buchmann est une entreprise familiale depuis trois générations. Elle abrite une exploitation de viande employant près de 150 collaborateurs. La livraison de matériaux bruts s’effectue depuis des centres d’abattage situés dans le Sud de l’Allemagne - il est important de privilégier et d’encourager les circuits courts.

Ralf Buchmann va directement à la rencontre de ses producteurs. Il a son propre label: Cochon du pays, qui reflète un traitement respectueux des cochons. Conditions de conservation et d’élevage: Les animaux sont conservés et élevés dans des étables propres, ouvertes. Les espaces sont grands, aérés et bien éclairés, avec des possibilités de repli et de la paille pour les occupations. Toute l’alimentation des animaux provient de l’agriculture et est garantie sans OGM! Sur le marché des bovins, Buchmann est très actif avec PrimaRind, qui symbolise avant tout: La meilleure viande de porc de toute la région Algovie et Souabe. L’entreprise Buchmann est en relations directes avec les producteurs, elle est très innovante et comprend les attentes des consommateurs. Après ces journées très riches en découvertes et informations, nous avons pu effectuer quelques dégustations et profiter de l’atmosphère très agréable en plus d’échanger avec d’autres collègues. L’excursion a connu un franc succès auprès de nos entreprises spécialisées dans l’élevage: • Gemeinschaft Herzog, Diegten PROSIA® jeunes truies • Kressibucher Agro, Lanzenneunforn PROSIA® jeunes truies • Schättin Valentin, Kirchberg PROSIA® jeunes truies & PROAX® producteur de produits finis • Stoller Urs, Romanshorn PROSIA® jeunes truies • Wildhaber Hannes, Hedingen PROSIA® jeunes truies • Wyss Martin, Gysenstein PROSIA® jeunes truies

Charcutier Ralf Buchmann au travail.

Pendant 4 jours par semaine, l’entreprise manipule et prépare de la viande fraîche, emballe et la conditionne de manière prête à être livrée. Chaque semaine, c’est jusqu’à 100 tonnes de viande fraîche, de saucisses et de produits à base de viande prêts à consommer qui sont livrés. 15 camions réfrigérés propres assurent des livraison dans un rayon de 100 km.

Au centre charcutier Ralf Buchmann, à droite Chr. Schramm et tout le groupe participant à l’excursion.

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AXIOM, ÉMERGENCE D’UN NOUVEL ORGANISME DE SÉLECTION EN FRANCE rédactrices: Marjorie Pérennec, Chargée de communication, organisassions AXIOM

Né de la fusion entre deux sociétés historiques de la filière porcine européenne, ADN et GENE+, AXIOM boucle sereinement sa première année d’existence. Aujourd’hui, l’entreprise représente le plus large réseau coopératif français et possède un actionnaire au Québec. Avec pas moins de 20 projets génétiques différents en cours, le cœur de métier d’AXIOM consiste à explorer de nouvelles méthodes de sélection et à améliorer des critères comme les qualités maternelles, l’efficacité alimentaire et la qualité de viande. L’entreprise exploite l’ensemble des données enregistrées sur les races pures à la station de testage d’Azay-sur-Indre, actuellement la plus grande d’Europe située dans la Vallée de la Loire: 6 000 verrats de toutes ses lignées mâles et femelles sont testés chaque année. AXIOM envoie ses meilleurs reproducteurs en centre d’insémination, notamment le Duroc AXIOM, actuellement le verrat le plus efficace de sa catégorie sur l’Indice de Consommation. En 2017, par exemple, les 5% plus performants Duroc AXIOM testés à 35-110 kg possèdent un IC de seulement 1,95. Pour répondre aux demandes des producteurs français et étrangers, AXIOM propose des produits hautement qualifiés sur l’ensemble de ses lignées: les Piétrain AXIOM, Piétrain NN et Duroc AXIOM pour les 3 lignées mâles; les Landrace, Large White et Tai Zumu pour les 3 lignées femelles. Reconnue comme une entreprise innovante et axée sur la diversité de ses produits, AXIOM se dit prête à répondre aux enjeux socio-économiques et aux attentes environnementales des éleveurs en Europe et à travers le Monde.

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EN CHIFFRES AXIOM (2016) • 20 M € de C.A consolidé • 183 300 reproducteurs diffusés < 49% en France < 51% à l’export en Europe et dans le Monde • 2 567 543 doses vendues au total < 65% de Piétrain AXIOM • 2 stations de testage • 4 élevages de sélection en propriété • 16 élevages de sélection en contrat éleveur • 1 élevage de préparation de cheptel • 60 salariés • 8 coopératives actionnaires


Animaltruck La nouvelle tablette pour nos chauffeurs

Grâce à nos bons résultats, nous avons pu effectuer des investissements importants cette année. En plus d’un camion de livraison Mercedes, nous venons tout juste de recevoir le nouveau camion Volvo avec remorque sur trois niveaux. Les nouveaux véhicules respectent les principes définis par les ordonnances suisses très strictes en matière de protection des animaux, et les trois surfaces de chargement de la remorque affichent notamment une hauteur interne supérieure à un mètre. Malheureusement, le nouveau système ERP accuse un peu de retard, mais en raison du niveau de complexité avancé du transport d’animaux, il n’existe aucun autre système adapté. L’entreprise spécialisée dans les logiciels Informaticon a fait tout son possible pour répondre aux attentes et tenir compte des spécificités du secteur. Quelques adaptations sont encore nécessaires avant que les premières commandes tests puissent être exécutées sur une tablette. L’objectif est d’optimiser les opérations, d’accélérer les retours de données et de supprimer les démarches sur papier. Tous ces investissements au niveau informatique et du parc de véhicules ne sont intéressants que s’ils permettent de continuer à transporter vos animaux. Nos chauffeurs font tout leur possible au quotidien pour assurer leurs missions avec enthousiasme, professionnalisme et disponibilité. Malheureusement, les gros titres sont souvent négatifs et critiques en matière de transport d’animaux. Et le transport suisse d’animaux est souvent comparé à tort à ces mauvais exemples. Ces phénomènes sont toutefois difficiles à éviter car les médias sont très friands de ces rapports. Il est donc de notre devoir de transporter les animaux de manière adaptée et sécuritaire, en respectant les législations et les consignes, afin d’éviter tous types de problèmes. Toute l’équipe d’Animaltruck vous remercie, chers clients, collaborateurs et associés de Prosus, et adresse aussi ses remerciements à la direction pour l’excellente collaboration et les nombreuses commandes qu’elle a pu gérer. Nous nous réjouissons déjà à l’idée de pouvoir relever avec brio de nouveaux défis en matière de transport d’animaux l’an prochain. Joyeux noël et bonne année. Animaltruck AG, Bruno Gubser

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Le travail avec Urs Aeschlimann Auteur: Indira Marazzi, resp. service GB et membre de la direction, coopérative PROSUS

Edwin (à gauche) et Thomas Kressibucher

Le 20 novembre 2017, un lundi matin bien frais, j‘ai pu me rendre avec Urs Aeschlimann chez Kressibucher AGRO AG à Lanzenneunforn TG, un client de longue haleine de PROSUS. Lorsque nous sommes arrivés, le père, Edwin Kressibucher, était sur place, il a construit l‘étable en 1966. Il a géré son entreprise d‘élevage de porc pendant 38 ans avant de transmettre son étable moderne à ses deux fils en 2004. Depuis, Daniel et Thomas Kressibucher gère la structure pour la deuxième génération. En plus des activités d‘élevage, la famille Kressibucher gère d‘autres activités dans le secteur de l‘agriculture (www.kressibucher-agro.ch et www.naturoel.ch). Il a fallu tout d‘abord mettre des combinaisons et des bottes propres. Lorsque nous sommes arrivés dans l‘étable, Thomas nous a rappelé que tout ce qui rentrait dans l‘infrastructure devait être parfaitement désinfecté. Dans la grande entrée (couloir), les porcs sont décrits de manière linéaire par notre spécialiste de l‘élevage Urs Aeschlimann. Un tel contrôle (description linéaire) ne peut être assuré que par des techniciens licenciés, formés par SUISAG et suivant deux fois par an des formations de remise à niveau. Pour la description linéaire, les accessoires suivants sont utilisés : la balance, le spray de marquage, l‘appareil de mesure de la graisse et le programme d‘élevage pour la collecte des informations.

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Urs Aeschlimann lors de la mesure de la graisse

Pendant que les porcs sont occupés, l‘alimentation des animaux est également gérée en parallèle. La deux collaborateurs de Kressibucher AGRO AG récupèrent entre-temps le premier troupeau pour la description linéaire. Edwin Kressibucher participe à la collecte des informations sur l‘ordinateur (gains de poids). La description linéaire est effectuée comme suit: • Pesée de l‘animai • Gain de poids depuis la naissance calculé par l‘ordinateur de Suisag. • Collecte des caractéristiques comme le comptage par ex. • Vaccin HPS et Circoviren • Marquage dans l‘oreille • Mesure de la graisse et des muscles • Lors du départ, les principes de base (pattes en X ou O, vue de côté etc.) sont décrits. Le poids de contrôle des animaux dois être compris entre 80 et 120 kg. Les valeurs d‘élevage sont définies et calculées à partir des caractéristiques susmentionnées. Lorsque toutes les caractéristiques importantes d‘un point de vue économique sont disponibles, l‘animal peut servir à l‘élevage.

Pendant qu‘Urs Aeschlimann décrit de manière linéaire près de 50 animaux, j‘ai pu refaire le tour de l‘étable avec Thomas Kressibucher. J‘ai tout de suite remarqué que les animaux pouvaient prendre encore plus de place dans les porcheries. Pour Thomas, il est important que les animaux soient occupés, il suspend par exemple des accessoires et des tuyaux d‘arrosage qu‘ils peuvent par exemple ronger. Lors du sevrage des porcelets, il veille aussi à ce que les animaux ne déplacés du bâtiment d‘élevage qu‘au bout de 4 à 5 jours environ pour que les porcelets soient moins stressés après le départ de la truie.

Étable d‘élevage avec occupation

Dans une étable, j‘ai immédiatement remarqué l‘installation comme suite pour cochons, car on y avait une belle vue sur les Alpes. Thomas m‘a alors expliqué que la porcherie avait été modernisé à quatre reprises et qu‘ils en assuraient la complète gestion. Pour lui, c‘est primordial que les étables soient pratiques et fonctionnelles. Après la visite, nous rencontrons un collaborateur de longue haleine de Kressibucher AGRO AG qui a travaillé dans la porcherie et l‘entretien des lieux pendant plus de 31 ans. Il travaille encore à temps partiel car il est déjà à la retraite. Dans les deux prochaines années, Thomas devra toutefois trouver son remplaçant, ce qui n‘est pas évident. Il a en effet du mal à trouver des collaborateurs compétents dans le secteur de l‘agriculture.


Mesure ultrason de la capacité de reproduction

Après la visite de l‘étable, j‘ai pu assisté aux opérations de mesure par ultrasons. Urs a alors utilisé l‘appareil à ultrasons. Nous avons contrôlé chaque animal pour voir son niveau de capacités de reproduction. Dès qu‘Urs pouvait identifier des capacités de reproduction, un marquage était inscrit sur le dos de l‘animal, pour les autres animaux, une indication était ajoutée à l‘arrière. Comme certains

animaux venaient d‘être inséminés, il était impossible d‘apprécier leurs capacités de reproduction, un point au centre du dos était alors inscrit sur ces animaux. Après la matinée forte en enseignements avec Urs Aeschlimann, j‘ai compris tous les points auxquels nous devions être attentifs pour assurer une production rentable de qualité supérieure sans toutefois négliger le bien-être des animaux.

Certification bio Auteur: Andi Fritschi, resp. de la vente au R.U. et membre de la direction, coopérative PROSUS

Pour pouvoir rester à l’avenir un prestataire attractif proposant de la viande de porc de qualité et continuer à être reconnu par les consommateurs, nous avons passé la certification bio au début du mois de novembre à la demande de deux clients. Cela nous permet de proposer à nos fidèles producteurs et aux prospects une autre branche opérationnelle. La viande bio est très demandée sur le marché. Nous pourrons vendre de la viande de porc certifiée bio à compter du 1er janvier 2018. La coopérative PROSUS est donc à la recherche d’entreprises prêtes à produire de la viande de porc bio. Nous nous engageons à vous accompagner et vous conseiller pendant toute la phase de mise en place des équipements d’engraissage et/ou d’élevage de porc bio. Vous pourrez également profiter de notre vaste gamme de services bio. Les entreprises BIO-SUISSE sont aussi les bienvenues chez nous. Notre chef de projet BIO, Louis Gemperle, se fera un plaisir de répondre à vos questions (079 628 91 94 / l.gemperle@prosus.ch). Vous pouvez aussi contacter votre conseiller PROSUS afin d’échanger sur ce thème. Nous restons à votre entière disposition et nous nous ferons un plaisir de vous donner de plus amples informations.

Communiqué interne Obligation en matière de TVA

Modifications au niveau des données de base

Conformément à la législation sur la T.V.A., il est très important que les directives et consignes de facturation prévues par l’article 26 soient respectées. Comme nous établissons aussi bien des avoirs que des factures, il nous semble essentiel de vous indiquer dès maintenant les changements en matière de T.V.A. Qu’il s’agisse d’opérations assujetties ou exemptées de T.V.A. Merci de contacter dans les plus brefs délais notre service comptabilité (ligne directe 071 626 23 65 ou e-mail: i.marazzi@prosus.ch). Merci beaucoup.

Merci de déclarer toutes les modifications de vos données de base (ex. e-mail, tél. etc.) ainsi que les éventuelles reprises d’entreprises à notre service. Les opérations administratives permettant la bonne comptabilisation des opérations seront ensuite adaptées dans les meilleurs délais. Merci beaucoup.

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Équipe PROSUS au 24 heures de Munich Auteur: Stefan Eberle, spécialiste des dommages, assurances helvetia, Weinfelden

Cette année, nous participons pour la troisième fois aux 24 heures de Munich. Les deux années passées, l’événement a été organisé en été, en juin et juillet. Avec les événements déjà prévus au niveau du parc olympique, l’édition de cette année a été repoussé aux 15 et 16 septembre 2017. Ce décalage de dates a été longuement étudié au préalable car à cette période de l’année, les températures sont sou-vent bien plus fraîches. Dans tous les cas, nous étions ravis de nous rendre à Munich dès le vendredi après-midi. A peine arrivés sur le site du parc olympique, nous n’avons eu aucun mal à nous garer et nous avons pu nous mettre directement dans l’ambiance. Une fois les formalités gérées, nous avons récupéré notre chambre d’hôtel, nous avons dîné dans un restaurant italien très sympathique et nous nous sommes tenus prêts pour le début de la course le samedi dès midi. Par rapport aux précédentes éditions, il y avait clairement moins d’équipes inscrites, certainement dû aux mauvaises conditions climatiques. Dans notre catégorie «équipe de 4 M», nous étions au total 18 équipes.

L‘équipe de VTT de deuxième place (de la gauche) : Stefan Eberle, Alex Bürgisser, Beat Baumann et Markus Schurtenberger

Notre équipe était déjà bien rodée et nous connaissions notre ordre de passage. Notre chef d’équipe Beat Baumann a pris les choses en main dès le début de la course à midi. Pour cette année, nous avions mis en place une stratégie de changement, plus adaptée à celle des deux années passées et nous avions opté ensemble pour le stratégie de passages. Nous faisions à chaque fois 2 tours avant de passer le relais aux collègues suivants, Stefan Eberle, Markus Schurtenberger et Alex Bürgisser. Rappelons d’ailleurs que nous avions trouvé un remplaçant pour Patrick Principe, avec Alex Bürgisser. C’était une première pour lui et les conditions n’étaient pas parfaites. Les tours ont été modifiés au sein du parc olympique de Munich en raison de la météo, on ne passait plus dans la forêt et on n’avait plus la grande descente très glissante, pleine de cailloux. L’itinéraire était de près de 6 km et 57 hm plus court et moins complexe d’un point de vue technique, ce qui permettait de faire des tours plus rapides. Stefan Eberle était donc de manière générale moins concentré et il est même tombé dans un virage en descente. Heureusement, il ne s’est fait que des égratignures en plus d’avoir eu très peur. Cet événement l’a fait réfléchir et lui permet désormais d’aborder les courses différemment. Il avait rejoint la zone de changement avec du retard et ses collègues avaient eu un tour de plus à faire. Personne ne lui en avait voulu au sein de l’équipe et il avait pu prendre sa revanche pendant le dîner. Cette chute ne fut heureusement qu’un bon souvenir. C’est certainement dû aux deux supers aides, Michaela et Franz Eugster Ils ont suivi l’équipe pendant toute la durée de la course, on mis de la bonne humeur en plus d’assurer l’assistance médicale.

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Les heures défilaient, les jambes devenaient de plus en plus lourdes et à minuit, nous étions au milieu de la course lorsque nous sommes passés en mode nuit. Cela signifiait que deux coureurs allaient poursuivre seuls pendant les trois prochaines heures et que les deux autres en profiteraient pour se reposer pendant cette période. A ce moment précis, nous étions à la première place. Et nous avons pu conserver cet excellent classement jusqu’aux premières heures de la matinée. Puis nous avons mal-heureusement perdu notre place avant de repasser à notre rythme à quatre. Après la période de repos, nous sommes restés assez constants dans nos performances, notre coach Franz Eugster a alors décidé de tout donner jusqu’à la fin de la course. Il a forcé les trois coureurs les plus rapides à reprendre le relais pour augmenter la vitesse de l’équipe. Cette stratégie s’est révélée être en partie bénéfique et nous avons gagné deux minutes, ce qui nous a permis de récupérer la tête du classement. Mais nous n’avons malheureusement pas réussi à tenir le choc, nous n’avions plus assez de force. Nous nous sommes concentrés sur le dernier passage et voulions à tout prix assurer au moins la deuxième place. Elle n’avait encore pas été remise en question car nous avions conservé deux tours d’avance sur les troisièmes. Nous étions très fiers de nos résultats à la fin et avons pu profiter de notre belle réussite. Nous serons très certainement sur la ligne de départ l’an prochain et notre objectif sera de sécuriser cette place sur le podium. Merci à tous nos fans fidèles sur la piste ainsi qu’à nos sponsors pour leur générosité et nos maillots. Malgré l’absence de soleil et les températures bien fraîches, nous avons adoré cette course, nous avions de très belles tenues et étions très fiers de notre stratégie ainsi que de notre recette du succès.


RUBRIQUE Jours fériés ou...? Auteur: Tamara Knill, spécialiste des services, coopérative PROSUS

Nos jours fériés tant appréciés ou pas?! Oui, pour chacun d’entre nous, les jours fériés sont synonymes de joie voire même de repos. Ok, généralement, on est libres et tranquilles d’esprit, mais qu’en est-il des éleveurs? Cela signifie que tout a été préparé à l’avance au niveau des différents postes de travail pour éviter les charges de travail trop importantes dès le retour. Généralement, pendant les jours fériés, on mange plus, il faut donc faire des courses à l’avance, voire même décoré un peu son intérieur. Jours fériés ou pas, il faut nourrir les animaux, en prendre soin, assurer leur traite voire même leur abattage. Tout le monde n’est pas en congé. Tout le monde n’a pas non plus la chance d’être bien entouré par sa famille habituée aux traditions des jours fériés. Il arrive que certains restent seuls et qu’ils se sentent encore plus isolés pendant ces jours très spéciaux. Quand les amis ont une famille, on ne veut généralement pas les déranger. Même si je suis convaincu qu’il y a toujours quelqu’un qui peut nous recevoir. Peut-être des personnes qu’on n’a pas vues depuis longtemps, avec qui on pourrait passer ces jours fériés et manger de bons petits

plats. Il faut juste trouver la motivation et le courage de demander. Dans tous les cas, les jours fériés et les jours de fête restent des moments agréables. Pendant les weekends longs, certains en profitent pour aller visiter des grandes villes, profiter de la montagne, aller au bord des lacs ou prendre tout simplement le temps de s’adonner à leurs passe-temps. Qui n’a pas de liste de choses à faire à ces occasions? Pas moi, et si c’était le cas, il serait temps d’y réfléchir. J’ai déjà la mienne et j’attends les jours fériés avec impatience. Désolé, je ne serai pas là pour recevoir des invités, car je vais en profiter pour bouger ou me/nous faire inviter ou tout simplement rien faire et se détendre l’esprit. Avec les fêtes, cette période est riche en événements. Les grands magasins sont décorés, les vitrines animées voire même joliment illuminées. C’est d’ailleurs incroyable, la période d’avant-fête commence toujours très tôt dans l’année. Dès le mois d’août, on en parle pendant les soldes, et à partir de septembre, on trouve facilement des boules de Berlin et des cuisses-dames. On prépare aussi rapidement des soupes de courge, même s’il fait encore 20°C certains soirs de fin d’été. Dès le début du mois d’oc-

tobre, tout est prêt pour Halloween, et dès que cette fête est terminée, c’est au tour des préparatifs pour noël. Pendant quasiment 8 semaines, tout est joliment éclairé et illuminé, et la période l’Avent est généralement synonyme de course contre la montre. Nous sommes encore loin du 24 décembre et pourtant, on trouve déjà des décorations ou des crottes en chocolat à moitié prix, et on parle déjà partout des préparatifs pour le nouvel an. En janvier, on entend parler du carnaval puis juste après de Pâques. A partir du mois d’avril, tout est en place pour l’été, tenues légères, maillots de bain, jeux d’eau, d’extérieur comme le badminton et la boccia, et entretien pour bassin. Peu importe que le printemps soit chaud ou encore assez frais. J’ai peutêtre un peu exagéré par moments mais cela reste malgré tout assez vrai, et les années passent vraiment trop vite, non?! Pour moi, on fait beaucoup de foin avant chaque fête et cela dure trop longtemps, puis les jours fériés passent trop vite et on pense déjà à la prochaine fête. J’aimerais bien que les périodes d’avant-fête soient plus courtes et qu’on puisse peut-être en profiter encore plus.

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2017 2018

Pour la nouvelle année

Chers associés, fournisseurs et partenaires, Mesdames et Messieurs,

Nous arrivons déjà à la fin de l’année. C’est donc l’occasion d’une rapide rétrospective et de quelques perspectives. Nous sommes ravis du travail que nous avons accompli ensemble tout au long de l’année 2017. Nous aimerions vous remercier pour la collaboration fructueuse et la confiance accordée à la coopérative PROSUS. Notre partenariat est à la base de notre avenir. Nous nous engageons à continuer à mettre tout en œuvre pour rester un partenaire de confiance en 2018. Nous vous souhaitons d’agréables fêtes de fin d’année et une très bonne année.

«L’essentiel, nous ne savons pas le prévoir. Chacun de nous a connu les joies les plus chaudes là où rien ne les promettait.» Antoine de Saint-Exupéry (Pilote et auteur français entre 1 900 et 1 944)

Coopérative PROSUS Direction et collaborateurs

Ordre du jour 2018 Salon de l’agriculture et de l’élevage Tier + Technik St. Gall, du 22 au 25 février Impressum édition/parution: décembre 2017 trimestrielle, sauf édition spéciale team de rédaction: Tamara Knill et Josef Schurtenberger éditeur: werbeschmid.ch, Egon Schmid Dietingen, 8524 Uesslingen imprimerie: Druckerei Graf AG Irisweg 16a, 3280 Murten édité par: Coopérative PROSUS Marktplatz 3, 8570 Weinfelden, téléphone 071 626 23 50 fax 071 626 23 69 mail@prosus.ch www.prosus.ch e-mail: j.schurtenberger@prosus.ch t.knill@prosus.ch tirage: 1‘300 exemplaires en allemand 120 exemplaires en français

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La 18ème édition du salon de l’agriculture et de l’élevage Tier + Technik se tient du 22 au 25 février 2018 à St. Gall. Nous vous invitons cordialement à venir nous rendre visite. Nous nous réjouissons déjà à l’idée de pouvoir échanger avec vous dans une ambiance chaleureuse. Vous nous trouverez sur le stand N°2. 1. 57, dans le all 2.1.

48e Assemblée générale, 11 avril La 48ème assemblée générale ordinaire de la coopérative PROSUS est organisée le mercredi 11 avril 2018 au sein de l’auberge Ochsen à Lupfig AG. N’oublier de noter cette date importante dans votre agenda. Vous recevrez en temps voulu l’invitation avec les documents correspondants.


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