Sortir de l’ordinaire
on a fait la MAD jacques la plus fun et barrée des courses EN STOP LÉIA SANTACROCE : journaliste à GEO
EMELINE FÉRARD : journaliste à GEO Km
0
Km
450
CLARA : blogueuse voyage
PAR LÉIA SANTACROCE , E ME L I N E F É R A R D ( TE XTE )
objectif : être les premiers
en relevant sur la route des défis loufoques pour gagner
la campagne creusoise à la seule force de son pouce, tout du temps. Deux journalistes de GEO Aventure se sont jointes à la fête
et aux 2 500 participants déguisés en manchot, en avocat, en diable
ou en playmobil. à la clé, bonne humeur, rencontres inattendues,
le petit jacques est demand L’ACCUEIL
concerts au milieu des 120 GEO AVENTURE
à rallier un village paumé dans
CHAMPS... preuve que l’aventure se
cache souvent juste là, au bout du chemin. GEO AVENTURE 121
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Samedi 8 juin. 5 h 45. Le soleil n’est pas levé que l’aventure commence déjà sur les chapeaux de roue (du RER). Première étape : rallier pour 7 h la Cité fertile, à Pantin. Les yeux peinent à rester ouverts, les jambes endormies râlent sous le poids du sac à dos. Peu importe, une heure plus tard, l’objectif est atteint haut la main ! Un peu trop, nous sommes en avance. «On n’est pas encore tout à fait prêts, explique une bénévole. Mais vous pouvez attendre devant, vous allez sûrement croiser une carotte et une banane.» Hallucination auditive ? Loin de là. A peine est-on assises qu’un duo grimé en fruit et légume vient se dandiner à quelques mètres. Le début d’un défilé farfelu. Tortues Ninja, pharaons, cônes de chantier, requins à paillettes, les Jacquots et Jacquottes (le sobriquet des participants) n’ont pas lésiné sur les déguisements. Nulle obligation, mais c’est la tradition sur la Mad Jacques. De notre côté, on a préféré la jouer baroudeuses sobres. On fait la connaissance de notre coéquipière, Clara, 27 ans, créatrice du blog Wild Road. Place aux choses sérieuses : road-map en main, check ; gilet orange sur le dos, check. Une photo de notre trinôme postée sur les réseaux sociaux, on commence à parler stratégie. Où trouver notre première voiture ? 7 h 45. Un type en peignoir donne les dernières consignes au milieu d’une assemblée frétillante. 3, 2, 1, FEU ! Km
1
d’Ollainville, nous faisons la connaissance d’Abdenor, roi du méchoui essonnien à la playlist celtique, puis de Chloé – «Trois filles, je me suis dit que ça ne craignait rien» – et de Kouider et Noëmie, intrigués par tous ces zigotos fluo. Le voici, le charme de la Mad Jacques : embarquer dans la vie d’inconnus qu’on n’aurait jamais rencontrés ailleurs, et parler de tout et de rien, le temps d’un bout de chemin. A ce régime, les kilomètres défilent sans qu’on s’en rende compte. Déjà cent d’avalés. A croire que la chance est avec nous. Plus pour longtemps…
Pharaons et Tortues Ninjas
Sauts de p(o)uce
Km
143 Le creux de la Mad
Nos deux journalistes profitent d’un changement de voiture pour sortir la carte. Quel est le chemin le plus court pour rejoindre Orléans ?
Echouées non loin du péage Orléans Centre, on comprend vite que l’affaire va se corser. Déjà plusieurs tandems orange, le pouce dressé, regardent défiler les voitures. Sans succès. Loin de désespérer, on confectionne une nouvelle pancarte. Direction : «VIERZON». Un aimable kiné finit par s’arrêter et propose de nous avancer de quelques kilomètres jusqu’à un autre péage. On prend ! Avec l’espoir d’être moins nombreux au prochain spot. Erreur. Les Jacquots et les Jacquottes sont partout. 14 h, on opte pour une pause sandwich triangle avant de dégainer à nouveau nos pouces. Nous discutons avec d’autres équipes, certaines attendent là depuis plus d’une heure. Pas gagné… Nous décidons de marcher jusqu’au rond-point le plus proche. Pas d’âme charitable en vue, tant pis, on en profite pour se lancer dans un des 75 défis prévus par la Mad Jacques pour gagner du temps bonus. On en trouve la liste dans le livret qui a été remis à tous les participants avant le départ. Il y en a pour tous les goûts : des loufoques (s’inviter à un mariage, se filmer en
, e e N N a E T T e c s t n a ip Sur les 2 500 partic jamais fait de stop les deux tiers n’ont
Julien Drogoul
Jacques a dit (ou plutôt conseillé) : dix points de départ. Pont de Sèvres, Porte d’Italie, Nemours… Nous jetons notre dévolu sur Arpajon (Essonne), accessible en RER (encore lui). Travaux sur la ligne : nous voilà dans un bus de substitution. Nous en profitons pour confectionner une superbe pancarte sur fond fuchsia : «VERS ORLÉANS». Devant nous, Enora et Tiphaine, 26 ans, s’appliquent elles aussi sur leur bout de carton : «1 trajet = 1 pastis». Traits argentés sur les joues et lunettes de piscine sur la tête – «On a fait notre déguisement un peu à l’arrache» – elles s’autoproclament «duo du Grand Bain». Comme les 2 500 participants de la course (1 000 de plus que l’an passé), ces deux copines avaient envie de «vivre une expérience fun, un truc nouveau». 10 h 30, tout le monde descend. Comme un air de carnaval dans les rues arpajonnaises. En bonnes apprenties auto-stoppeuses, nous nous plantons à un carrefour pour alpaguer les conducteurs. Le premier «lift» réussi– terme consacré pour parler de ce moment béni où un(e) automobiliste daigne vous laisser monter dans son véhicule –, on n’arrête plus les sauts de puce : 10, 20, 30 kilomètres… Après Frédéric, notre premier «sauveteur» venu
A Pantin, dix minutes avant le départ, un organisateur en peignoir rappelle une dernière fois les consignes à la foule des Jacquots et des Jacquottes. Ceux-ci seront bientôt lâchés dans la nature, avec leur pouce pour seule arme.
Clara Ferrand
Km
Léo Coulongeat / HERISPHERE
Sortir de l’ordinaire
122 GEO AVENTURE
Léo Coulongeat / HERISPHERE
Sortir de l’ordinaire
Toutes les techniques sont bonnes pour sortir du lot et attirer l’attention d’un chauffeur potentiel.
elev r à s fi Dé
agner tant de g t e m r e p n t, chacu o final. 75 en tou es sur le chron t Il y en a u n euses mi de préci S LISABLE uipe à la Cité A É R S E L o d’éq ne phot t. Faire u e dépar l rique t avan le élect u c i h fertile é v n . u t s dan raje Monter urs du t iquer de au co i br r a f b y r h ou o pou r un tut e en mode DIY. e g a t r a P s art e mégot er panc une sup ne bouteille d route. a ru ord de l Rempli sur le b s é s s a m ra
Parmi les participants, on retrouve Matthieu Tordeur (à droite) plus jeune aventurier à avoir rallié le pôle Sud. Nous vous avions parlé de son périple dans GEO Aventure (avril 2018).
NS ÉV LES MOI
IDENTS
ur chauffe ute. vec son de la ro a e r m e è t h n t e Cha l r u nson s riage. une cha à un ma r e toppage t s u hie de s S’incr p a r g é r ne cho t . Créer u larante rouver le peti cule hi i et h r . r é u h o de vé c p r l a un appe se d’un superm Passer ais c a l à Jacques racteur. ut Faire d
Clara Ferrand
Matthieu Tordeur
124 GEO AVENTURE
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Léo Coulongeat / HERISPHERE (x5)
Sortir de l’ordinaire
Se costumer n’est pas obligatoire sur la Mad, mais il fait partie de l’état d’esprit… Mention spéciale au binôme «Petit Prince» qui a remporté le prix du meilleur déguisement. Et qui s’est trimballé un avion en carton sur 450 km.
? T N E M e S I U G DE P O U D t s s u n n e o E b R D E L REN P E R I A F E S a CA AIDE 126 GEO AVENTURE
GEO AVENTURE 127
Sortir de l’ordinaire
Des chiffres et des bornes des participants qui font du stop pour la première fois
9 h 32
pour arriver à Chéniers
Vitesse moyenne :
44 km/h
(Métro/RER + bus) = 49 km
train de rejouer une scène de Into the Wild dans un endroit paumé), des conviviaux (rencontrer le doyen d’un village, chanter avec son chauffeur) ou encore des écolos (nettoyer un lieu plein de déchets et faire une photo avant/après). Nous optons pour le défi ramassage de mégots. Et sur le bord des routes, ça ne manque pas. 5, 20, 100, le sac se remplit à toute vitesse. Mais ne perdons pas de vue l’objectif : trouver une voiture. Finalement le bagou de Clara, de loin la plus efficace du trinôme en stop dating, nous sauve la mise au bout d’une petite heure.
Arpajon-Etampes (voiture 1) = 20 km
EtampesAngerville
(voiture 2) = 21 km
AngervilleToury
(voiture 3) = 14 km
Toury - Toury (voiture 4) = 600 mètres
Km
879 pancartes
Orléans Péage Olivet
(voiture 6) = 9 km
Toury - Orléans
Reconnaissance éternelle à Gaël qui, amusé, nous laisse grimper dans son véhicule. Il vit juste à côté, à Olivet, avec femme et enfants. Ce jour-là, il file chercher sa cadette à Montmarault, dans l’Allier. Il est à la bourre, Grand-Maman l’attend. Mais il veut bien nous déposer en chemin : «Montluçon ?» Va pour Montluçon – 200 kilomètres d’une traite ! – et tant pis pour Vierzon. On papote tout le long. Fana de vélo, notre chauffeur aime bien les expéditions en famille. Il bosse «dans le froid… et aussi dans le chaud» (une boîte de chauffage et climatisation). Sur ce coup-là, il nous aura réchauffé le moral, en plus de nous avoir avancées. Le temps d’échanger nos coordonnées, il repart à toute berzingue. Ne nous étendons pas sur ces deux heures passées à cuire au péage montluçonnais. A nos côtés : un piment et sa Mexicaine, un duo de cosmonautes… Les poids lourds nous klaxonnent gaiement, les dédaigneuses caravanes passent, on ne voudrait pas finir dans la voiture-balai, question de fierté. Il n’est pas tout à fait 19 h, une ange-pilote finit par nous déposer à Guéret. La Creuse, nous voilà.
(voiture 5) = 38 km
Péage Olivet - Montluçon (voiture 7) = 190 km
41 lettres
envoyées à Gilles (Monsieur le maire de Chéniers) pour qu’il se présente aux présidentielles
MontluçonGuéret
(voiture 8) = 75 km
Guéret - Chéniers avec halte à Héret pour le coucou aux vaches (voiture 9) = 31 km
90 l
de mégots de cigarettes ramassés
93
Km
417 finish au panache
trajets
avec véhicules électriques ou hybrides
Léo Coulongeat / HERISPHERE
2 binômes qui ont fait de l’avion stop
1 demande en mariage (Nathan, qui avait échaffaudé un système extrêmement ingénieux de faux chauffeurs pour prendre Emmanuelle, la future mariée, en stop)
Clara Ferrand
ANECDOTES 1 binôme qui a décidé de ne prendre que des départementales et qui est arrivé pour le petit déj du dimanche après avoir écumé les boîtes de nuit entre Montluçon et Châteauroux
On a voulu voir Vierzon
152 et on n’a pas vu Vierzon
e Lucas
2 500 participants
70 %
En moyenne
PantinArpajon
AIRE EXACT
Illustrations : Sandrin
3 edition e
e t i m i l o r e z
NOTRE ITINÉR
Plus d’une heure que nos auto-stoppeuses tendent le pouce sur cette aire d’autoroute. Sans succès. A 100 kilomètres de l’arrivée, ce n’est pas le moment de se décourager.
Un coup d’œil à la carte, et l’euphorie nous gagne. On y est presque. Restent 30 kilomètres… La chance semble de retour. Pas le temps de fignoler notre carton «CHÉNIERS» qu’une Clio s’arrête. On s’entasse à bord et on réalise alors notre coup de bol : Sophie, Jean-Etienne et leur fille Léonie, 21 mois, connaissent parfaitement la Mad Jacques. Et pour cause, ils prêtent leur champ pour l’événement. La petite famille vit à Héret, à deux pas, mais veut bien nous déposer à Chéniers. A condition qu’on accepte de faire une halte pour récupérer leur pizza. «Il y a trois ans, personne ne comprenait vraiment ce que c’était, cette course, dit Jean-Etienne. Maintenant, elle fait partie du paysage. L’an passé, les participants avaient habillé tous les panneaux du village de leurs gilets fluo. Ça met de la vie.»
GEO AVENTURE 129
Km
On était un petit peu campeuses,
448 un petit peu auto-stoppeuses…
Et les gagnants sont… Bien que la pluie ait tapoté la tente toute la nuit, le soleil nous tire du duvet. Que demander de plus ? Ah si, un petit déjeuner. Jacques a pensé à tout. Une
130 GEO AVENTURE
• L’ORGANISATION :
la 4e édition, en collaboration avec ÇaPasse ÇaPasse, aura lieu les 13 et 14 juin prochains. Plusieurs villes de départ sont prévues, mais on peut partir de n’importe où en France.
• POUR PARTICIPER :
comptez entre 40 et 80 euros selon la date d’inscription (sur davaidavai.com), la seule condition est d’être majeur. Le collectif propose entre autres aventures la Bad Bertha - une course avec des défis à réaliser - et une Mad Jacques version vélo.
LÉIA SANTACROCE, EMELINE FÉRARD
tartine de confiture dans une main, un verre de jus de pomme dans l’autre, le tout made in Creuse, on traverse le camping bucolique. Un marché de producteurs locaux nous attend. Pâtés en tout genre, pain frais, miels colorés… 12 h. L’agitation gagne les allées à l’approche de la remise des prix. Aux rythmes endiablés d’un groupe de percussions brésiliennes, une parade loufoque de binômes costumés se forme. Vincent Drye, cofondateur de Davaï Davaï et organisateur de la course, monte sur scène. «Bravo à tous !» lance-t-il avant de dérouler les records de cette troisième édition (voir encadré) et – parce que la Mad Jacques reste tout de même une compète – d’annoncer les noms des gagnants. En l’occurrence des gagnantes : Charlotte et Laura, 27 ans, avouent avoir eu «un coup de pot monumental» en tombant, aux portes de Paris, sur un conducteur parti faire de la rando dans la Creuse. Effectivement, ça simplifie les choses. Mais la palme du plus beau discours reviendra sans aucun doute à Gilles Gaudon, dit Gillou, le maire de Chéniers. «Vous m’avez fait vivre un moment de bonheur exceptionnel. Accueillir tant de jeunes avec un tel état d’esprit, je me sens comme à
R!
ÉDITION 2020
LE STOP POUR LES NULS
Julien Drogoul
Un peu groggy, nous tendons nos billets à d’avenants bénévoles et enlevons nos gilets orange. Nous voilà donc à Chéniers, 580 habitants, capitale du pouce en pleine cambrousse. Le site du Moulin du Piot a des airs de village des Schtroumpfs. A défaut de maisons champignons, des centaines de tentes ont poussé çà et là. «Mettez la vôtre là où vous trouverez de la place.» Aussitôt dit, aussitôt plantée. Impossible de rater la monumentale pancarterie : ci-gisent les centaines de panneaux des vaillants et vaillantes Jacquots et Jacquottes. Un heureux weekend champêtre s’annonce. Au programme : concerts, conférences, festins… Et des retrouvailles avec tous ceux croisés le long de la route : «Hey, les pharaons, vous avez mis combien de temps ?» Cinq, sept, douze heures, peu importe. Les joyeux drilles fraternisent à mesure qu’ils arrivent, avec cette impression de faire partie désormais de la grande communauté des auto-stoppeurs. Dans la foule, on repère un manchot qui se balance en rythme. On a débusqué Matthieu Tordeur, le plus jeune explorateur à avoir relié seul et sans assistance la côte du continent Antarctique au pôle Sud (GEO Aventure no 1, avril 2018). Il a, lui aussi, atteint Chéniers à la seule force du pouce. Un peu plus loin, on tombe sur Capitaine Rémi, un blog-trotteur qui sillonne le monde depuis cinq ans en quête de défis à relever et qui nous raconte ses dernières péripéties islando- malgaches. C’est ça aussi, la Mad Jacques : une grande fête de l’aventure, où viennent communier tous les baroudeurs atteints du virus de la bougeotte. Bref coup d’œil au-dessus de nos têtes : purée de pois céleste, les étoiles se sont fait la malle. Tant pis pour l’animation Astrobivouac organisée par Stephen Rater, un mordu d’astronomie (de retour du Népal, GEO Aventure no 7, juillet 2019). 1 h et des brouettes, hop au lit.
A Chéniers, point d’arrivée de la course, c’est ambiance Burning man à la sauce creusoise. Et même le maire du petit village (en haut) joue le jeu.
A VOUS DE JOUE
25 ans.» Tonnerre d’applaudissements. «Gil-lou, président ! Gil-lou, président !» On serait bien restées à Chéniers jusqu’aux élections, à barboter dans la Petite Creuse, mais le week-end touche à sa fin. C’est donc en car – petites joueuses ! de courageux Jacquots l’ont fait en stop – que nous avons regagné nos pénates le dimanche soir. Rincées. Nous ne sommes pas parties à la rencontre des ours du Kamtchatka. Nous n’avons pas traversé l’Himalaya à pied ni descendu les cascades islandaises en kayak… Mais à 450 bornes de chez nous, ce mini-road-trip hexagonal nous aura appris un truc : il suffit de sortir de chez soi et de lever le pouce pour que commence l’aventure. D’ailleurs, on y prend goût. Si deux tiers des participants de la Mad Jacques (dont la quatrième édition devrait se tenir en juin 2020, voir encadré) n’avaient encore jamais fait de stop, ils sont aujourd’hui des dizaines à vouloir retenter l’expérience. Et nous avec. C
• LE BON SPOT : un endroit qui permet d’être visible, où les voitures ne roulent pas trop vite et peuvent s’arrêter facilement (l’autoroute = très mauvaise idée). • LA BONNE PANCARTE :
dresser son pouce c’est utile, mais si les conducteurs savent déjà où vous comptez aller grâce à une pancarte XXL, c’est encore mieux.
• LA BONNE ATTITUDE : une pancarte c’est bien, mais un sourire, un contact visuel et surtout une petite discussion feront mieux pour convaincre. • LA BONNE ORIENTATION :
Léo Coulongeat / HERISPHERE
Le téléphone sonne. C’est la «Jacques Radar» – l’équipe de bénévoles qui suit les participants par GPS pour s’assurer que tout va bien. «Oui oui, on arrive bientôt.» Enfin presque. Qu’importe le chrono, on ne résiste pas à l’envie de rendre visite aux belles vaches limousines de l’exploitation familiale. 20 h 40, le panneau «CHÉNIERS» apparaît. Quelques minutes plus tard, nos sauveteurs nous débarquent pile sous la banderole d’arrivée. Ça y est, on l’a fait !
Léo Coulongeat / HERISPHERE
Sortir de l’ordinaire
connaître les routes et les étapes qui relient le point de départ à la destination pour éviter les détours. Après si vous n’êtes pas pressé…
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