LE PLEIN D’ÉNERGIE,S’IL-VOUS-PLAÎT !

Même si certains médecins conventionnels ne reconnaissent toujours pas les bienfaits des cures détox, depuis le Covid, le désir de prendre soin de sa santé de manière préventive est plus fort que jamais. Au Mayrlife Health Resort Altaussee, GG a été invité à tester le programme de détox le plus sollicité actuellement. Récit d’une expérience personnelle...

Couché tôt, levé dès l’aurore. Au Mayrlife Health Resort Altaussee on suit le rythme du soleil.

L’air pur de la montagne est un délice ! Comme il est déjà tard pour dîner, je me hâte de descendre au rez-de-chaussée au restaurant qui s’est déjà bien vidé. La plupart des curistes prennent leur dernier repas vers 17 heures 30. Après m’avoir chaleureusement saluée, une employée me sert un bol de bouillon de légumes chaud que je suis censée boire à la petite cuillère. Pour m’entraîner à bien mastiquer, en accompagnement, je peux choisir entre un petit pain à la farine d’épeautre ou de sarrasin. Bienvenue à la cure F. X. Mayr ! En bref : ne presque rien manger le soir, mastiquer chaque bouchée 40 fois au moins et manger très, très léger afin de soulager les intes- tins. Car ces derniers, considérés comme notre deuxième cerveau, sont un centre de commande essentiel et constituent le plus grand de nos organes internes. Nos intestins ont une influence sur l’ensemble de notre système immunitaire et sur notre métabolisme. Lorsqu’ils sont en bonne santé, l’ensemble de notre organisme se porte bien. Lorsque nous sommes malades, la cause se trouve souvent dans les intestins. Au Mayrlife, la cure est adaptée aux besoins personnels de chacun, quel que soit le programme qu’on choisit. Après avoir patiemment terminé mon bouillon qui s’est révélé être délicieux, on me conseille d’aller me coucher le plus tôt possible.

Le Mayrlife Altaussee suit son propre rythme. Des horaires stricts doivent être respectés afin d’offrir au corps les conditions optimales pour digérer et profiter des bienfaits de la cure. Dans les prochains jours, il est donc prévu que je me lève à six heures. Me coucher tôt est un des plus gros défis en vue des deux objectifs que je me suis fixés pour cette cure : retrouver une bonne hygiène du sommeil et faire le plein d’énergie. Après une infection Covid, suivie peu de temps après par une grippe, mon système immunitaire est affaibli. Lorsque je raconte cela le lendemain matin à sept heures précises à ma nouvelle médecin, le choix de la thérapie idéale pour moi est vite fait. « Outre la perte de poids classique, notre programme post-Covid fait actuellement partie des cures les plus sollicitées », déclare la docteure Iris Maislinger, radieuse. C’est une femme à la silhouette sportive. Il faisait encore nuit noire lorsque j’ai avalé ma potion quotidienne obligatoire de sulfate de magnésium dissout dans le l’eau. Comme ce n’est pas ma première cure Mayr, j’échappe heureusement au sel d’Epsom à forte dose. Apparemment, mes intestins sont déjà si bien entraînés qu’ils se sont mis au pli dès mon arrivée. « C’est souvent le cas », m’explique la médecin amusée, « comme notre cerveau, nos intestins ont une sorte de mémoire. C’est un très bon signe ! »

Un bain de bouche à l’huile avant le brossage des dents fait aussi partie de ma nouvelle routine matinale. Cela consiste à prendre une cuillère à café d’huile dans la bouche et à se gargariser pendant quelques minutes afin de renforcer les gencives et de se débarrasser des toxines qui se sont accumulées dans la bouche durant la nuit. Vu que les résultats de l’analyse de mon métabolisme sont positifs, ce qui veut dire que mon corps brûle les calories de façon optimale, contrairement à de nombreux curistes Mayrlife, comme l’actrice Rebel Wilson qui a perdu beaucoup de poids ici et qui revient chaque année, mon but n’est pas la perte de poids mais l’obtention de nouvelles énergies vitales. Comme j’ai l’habitude de faire beaucoup de sport, la docteure me recommande de me ménager le temps de mon séjour. « Restez au chaud et détendez-vous ! » Elle me conseille de boire beaucoup d’infusions – le bar à infusion en offre un grand choix –, de me promener et me déconseille fortement la cabine de cryothérapie dans laquelle le corps est exposé à des températures de moins 110 degrés pour combattre les inflammations. « Privilégiez le sauna infrarouge. Levez le pied et profitez du sommeil avant minuit. »

Mon programme de cure est donc relativement doux. Mon premier rendez-vous est une injection de vitamine B12 dans le bas-ventre pour fortifier le réseau nerveux. Il y en aura trois au total. Ensuite, je prends place dans un fauteuil pour ce qu’on appelle ici un « entraînement à l’hypoxie ». Au moyen d’un masque à oxygène que je dois porter 40 minutes, je reçois en alternance tantôt plus, tantôt moins d’oxygène. Le but est de recharger en énergie les mitochondries, sortes de minicentrales électriques qui sont logées à l’intérieur de nos cellules. Comme je pensais qu’il s’agissait d’un entraînement où je devais courir, je suis venue en tenue de sport. « Non », s’amuse l’assistante médicale en me recouvrant d’une couverture en laine, « il s’agit d’un entraînement passif, détendez-vous. » Et effectivement, dès la première séance, je me sens réellement rechargée en énergie.

Au déjeuner, je fais la rencontre de mes très charmantes voisines de table. Une Anglaise qui souhaite perdre du poids et qui souffre d’inflammations dans les articulations et une Brésilienne qui espère pouvoir apaiser ici l’irritation de sa peau. À tour de rôle, nous admirons le plat très différent (et délicieux) qui est servi à chacune d’entre nous. Au Mayrlife, chaque curiste suit sa propre diète personnalisée, adaptée à ses besoins. L’après-midi, j’ai un peu de temps libre avant mon soin au beurre de chèvre qui permet d’éliminer des toxines par la peau. Je retrouve donc une autre curiste pour faire le tour du lac d’Altaussee. Cette merveilleuse promenade de quelque 10 000 pas sur les rives du lac où certaines scènes du film 007 Spectre ont été tournées, devient rapidement notre routine quotidienne.

Avant de repartir, je retrouve mes voisines de table pour un saut dans le lac – on ne peut pas y échapper ! L’eau n’est qu’à quatre degrés mais après l’avoir fait, nous sommes satisfaites et revigorées. Au terme de cette cure de sept jours, mon sommeil s’est nettement amélioré et je me sens rechargée en énergie. C’est reposée et pleine de joie de vivre que je prends la route du retour.

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