Made in France
Made in France
DĂŠfinition du MIF* ce
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Le made in France Un marchĂŠ porteur
Une proportion grandissante de Français perçoit le «fabriqué en» comme un élément différenciant pour les produits de consommation courante. Leur motivation pour cet achat «patriotique» revêt plusieurs dimensions: la sauvegarde de l’emploi et le soutien à l’économie nationale, la recherche de la qualité et de la sécurité d’usage, le respect des normes sociales, ou encore la minimisation de l’impact environnemental. D’autres éléments peuvent aussi intervenir dans l’acte d’achat quand le produit fait référence à un territoire particulier : le consommateur recherchera alors la proximité et le savoir-faire industriel attaché à un terroir. De manière générale, l’élan pour le «consommer moins mais mieux» s’étend à l’origine des produits. Le grand public est de mieux en mieux informé et se met en quête d’authenticité. À cet égard, les marques seules ne suffisent plus aujourd’hui à leur donner confiance. C’est pourquoi les professionnels français sont de plus en plus nombreux à faire figurer une mention d’origine sur leurs produits, la considérant comme un argument supplémentaire à faire valoir. Mais, paradoxalement, la multiplication de ces mentions figurant sur les biens ou leurs emballages peut induire une certaine défiance chez le consommateur, qui s’interroge sur leur fiabilité et ne sait pas distinguer celles qui relèvent de la simple allégation commerciale.
Les chifres du made in France
3 français sur
4 se déclarent prêt à payer plus cher pour acheter
Français
95% Français estiment qu’acheter un produit fabriqué en France est un acte citoyen permettant de soutenir l’industrie nationale.
95 % Français estiment qu’acheter un produit fabriqué en France procure l’assurance que le produit a été fabriqué selon des normes sociales respectueuses des salariés et que c’est une meilleure garantie de la qualité du produit (respect des normes françaises et européennes)
87 % Français estiment qu’acheter un produit fabriqué en France favorise le respect de l’environnement, notamment en optimisant l’utilisation de transports.
La lÊgislation en vigueur concernant l’appellation Made In France
Une démarche volontaire mais encadrée Faire figurer l’origine d’un produit est aujourd’hui une démarche facultative et volontaire dans les États membres de l’Union européenne, à l’exception de certains produits pour lesquels l’apposition d’un marquage par le biais de règlements sectoriels (viande bovine, fruits et légumes, poissons de mer et d’eau douce...) est obligatoire. Autrement dit, cette responsabilité incombe au fabricant ou à l’importateur. Si vous faites le choix d’apposer une indication «Made in France», sachez que vous devrez respecter la règle d’origine non préférentielle appliquée par la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur le marché intérieur lors de la commercialisation. En d’autres termes, si vous faites valoir une mention d’origine France, il vous faut pouvoir la justifier. Le marquage d’origine est facultatif en France. Mais si vos produits correspondent à la définition du Made in France, conformément à l’article 39 du Code des douanes communautaire vous pouvez apposer une mention valorisante évoquant une fabrication française (par exemple: « Fabriqué en France », « Made in France », « Produit français »). Dans le cas contraire, et si vous portez une inscription (graphismes, indications, raison sociale...) de nature à apporter une confusion sur l’origine véritable du produit, vous vous trouvez dans l’illégalité et devez donc soit supprimer la mention, soit apposer une mention corrective.
Ex de communication trompeuse: French Trotters: vĂŞtements pour la plupart Made in China
Les labels du Made In France
L'utilisation des labels Les règles relatives au Made in France ne sont pas assez exigeantes, ce qui a conduit à l’émergence de nombreux labels d’initiative privée. Ces labels sont le plus souvent conçus et gérés par des associations de loi 1901, regroupant plusieurs professionnels adhérents. L’association est propriétaire d’une marque dont elle accorde l’usage à des entreprises candidates à une labellisation. En échange d’un coût d’adhésion et du respect des critères d’admission, l’entreprise dispose donc, pour un temps plus ou moins long, d’une mention reconnaissable qu’elle peut apposer sur ses produits. Parallèlement, l’entité émettrice joue le rôle de promoteur du label et soutient la démarche de ses adhérents auprès du grand public, des donneurs d’ordres, etc. Des variations peuvent exister autour de ce montage : l’entité émettrice n’est pas toujours une association, le statut juridique de la marque est plus ou moins ouvert, et le coût d’adhésion dépend des conditions d’attribution du label. Les labels les plus sélectifs s’adossent à un cahier des charges qui fait l’objet de contrôles réguliers chez les labellisés. En effet, les critères d’adhésion sont parfois complexes à vérifier, car reposant sur une expertise métier, par exemple, quand il s’agit du nombre d’opérations de fabrication réalisées en France, ou sur des éléments comptables et financiers, comme la proportion de coût de revient ou de valeur ajoutée acquise en France.
Le label « Entreprise du Patrimoine Vivant » (EPV) est une marque de reconnaissance de l’État, mise en place pour distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence. Ses critères d’obtention sont : • la détention d’un patrimoine économique spécifique (par exemple, des équipements rares, des droits de propriété industrielle liés à ces produits ou bien un réseau de clientèle significatif) •la détention d’un savoir-faire rare reposant sur la maîtrise de techniques traditionnelles ou de haute technicité ;
• l’ancienneté de l’implantation géographique ou la notoriété de l’entreprise. Examen du dossier de candidature par l’Institut supérieur des métiers, demande d’avis aux services de l’État en région et aux établissements consulaires compétents, rédaction d’un rapport d’instruction, visites d’entreprises par des experts du métier, examen par la Commission nationale des EPV et décision finale du ministre: le processus de sélection des EPV est une garantie de leur excellence.
Ce label est attribué pour cinq ans, à l’issue desquels une candidature doit être réémise. Gratuit lors de son attribution, il permet en outre de bénéficier d’incitations fiscales avantageuses, comme le crédit d’impôt apprentissage ou le crédit d’impôt création. À ce jour, environ 1100 entreprises détiennent ce label. Les marques qui ont choisi ce label
L’association Pro France, émettrice du label « Origine France Garantie » (OFG), a été créée en mai 2010, à l’initiative d’Yves Jégo, auteur d’un rapport sur la « mondialisation anonyme ». Elle comprent aussi bien des catégories de produits alimentaires comme non alimentaires, l’association a précisé les contours jugés trop flous de l’appellation « Made in France », en proposant aux entreprises de bénéficier d’une indication de l’origine différenciante et plus effi- cace que les simples allégations commerciales. Les deux principaux critères d’adhésion au label sont les suivants : • 50% du prix unitaire de
revient doit être acquis en France. À noter que les dépenses de marketing, contrairement à la R&D, ne sont pas prises en compte dans le calcul du prix de revient, puisqu’en raison de leur importance, elles dévoieraient la vocation primaire du label qui est de favoriser le maintien d’emplois industriels • le produit doit prendre ses «caractéristiques essentielles » en France, lesquelles sont définies par un collège d’experts sectoriel... D’autres critères sont par ailleurs spécifiquement définis pour certains produits (lunettes, habil- lement, textile, automobile...). Au-delà de l’adhésion,
un audit annuel de certification est obligatoire. Réalisé par un tiers agréé, il permet de renforcer la légitimité et la crédibilité du label OFG. La gamme de produits labellisés se voit alors attribuer un numéro unique de certification. L’association Pro France compte près de 1 200 gammes de produits labellisés fin 2013. Mais son rôle ne se limite pas à délivrer le label OFG: elle anime le débat autour du marquage territorial et accompagne les entreprises dans leur démarche de relocalisation. Les marques qui ont choisi ce label
Les entreprises dont les produits sont label- lisés par Terre Textile appartiennent à différentes catégories de métiers: le tissage, l’ennoblissement, la filature, la confection..., mais elles ont toutes en commun d’appartenir à la même « aire géographique de référence ». Par exemple, pour « Vosges Terre Textile », il s’agit du massif vosgien, c’est à dire les deux versants des Vosges. Ce label est ainsi avant tout un label de terroir. Seules les candidatures des industriels vosgiens réalisant éventuellement une ou plusieurs opérations auprès de prestataires situés dans les départements des
Vosges, de la Meurthe et Moselle, de la Moselle, du Bas-Rhin, du Haut-Rhin, du Territoire de Belfort et de la Haute-Saône sont étudiées. Pour obtenir le label, l’entreprise candidate doit réaliser au moins 75 % des étapes de fabrication dans l’aire géographique de référence. Ces étapes sont définies pour chaque catégorie de produit dans des grilles d’évaluation du processus de production. Par ailleurs, un certain nombre de mesures de contrôles sont effectuées, notamment: • un contrôle annuel de la traçabilité des produits via la plateforme
de traçabilité ou par des prélèvements aléatoires de produits labellisés dans les points de vente • des audits d’usine tous les trois ans • des contrôles inopinés en cas d’alerte relevée par la plateforme. Les initiateurs du label proposent aujourd’hui d’étendre cette initiative à tout territoire riche en tradition textile et désireux de valoriser son écosystème. Un label « Alsace Terre Textile » vient d’ailleurs d’être créé sur le même principe. Une marque qui a choisi ce label
Créée en 1993, l’association Produit en Bretagne émet un label à destination des produits alimentaires et industriels bretons. Pour pouvoir être habilités à utiliser le logo « Produit en Bretagne », les produits non alimentaires proposés doivent :
• avoir fait l’objet d’une transformation substantielle en Bretagne, et bénéficier ainsi d’un certain niveau de valeur ajoutée
• être fabriqués par une entreprise membre, dans une unité lui appartenant, située sur l’un des cinq départements bretons (Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique et Morbihan) et accréditée par l’association suite à un audit
• être adaptés à une commercialisation dans l’un au moins des différents circuits du réseau de distributeurs adhérents de Produit en Bretagne.
• être des articles conformes à la régle- mentation et aux usages de la profession
Outre l’audit d’adhésion, des audits périodiques sont menés tous les trois à cinq ans, portant sur la traçabilité des produits, l’hygiène et la sécurité, les
outils de production, les processus de fabrication, les conditions de travail des salariés, la démarche et la gestion environnementales de la société et les procédures de gestion de crise (retrait et rappel de produits). Il faut noter que les entreprises membres doivent justifier d’au moins trois ans d’exercice de leur activité sur le territoire. Elles peuvent se prévaloir de leur adhésion dans leur communication institutionnelle. Une marque qui a choisi ce label
La loi n°2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation, dite loi Hamon, a ouvert le régime des indications géographiques aux produits industriels et artisanaux (cf. nou- veaux articles L.721-2 à L.721-10 du Code de la propriété intellectuelle). Ainsi, « Constitue une indication géographique la dénomination d’une zone géographique ou d’un lieu déterminé servant à désigner un produit, autre qu’agricole, forestier, alimentaire ou de la mer, qui en est originaire et qui possède une qualité déterminée, une réputation ou d’autres caractéristiques qui peuvent être attribuées essentiellement
à cette origine géographique ». C’est l’INPI qui sera chargé d’attribuer les nouvelles indications géographiques, en homologuant un cahier des charges qui devra préciser, entre autres, le produit concerné, la zone géographique à laquelle il est associé, la qualité, la réputation, le savoir-faire traditionnel ou les autres caractéristiques que possède le produit, son processus d’élaboration, de production et de transformation.
Après homologation, la défense et la gestion d’un produit bénéficiant d’une indication géographique seront assurées par des organismes de défense et de gestion, personnes morales de droit privé regroupant les producteurs. La Loi instaure par ailleurs une meilleure protection des noms des collectivités territoriales, en prévoyant un droit pour ces collectivités d’être alertées par l’INPI du dépôt d’une demande de marque contenant leur dénomination.
Les collectivités pourront ensuite former opposition à l’enregistrement de cette demande, soit au titre d’une atteinte à leur nom, à leur image ou à leur renommée, soit même au titre d’une atteinte à une indication géographique, dès lors que cette indication comportera le nom de la collectivité concernée (nouvel article L.712-4, 3°, CPI). La demande d’opposition sera adressée à l’INPI. Un décret d’application de cette loi, en cours d’élaboration, précisera les conditions de son application.
Le salon du MIF
Compte-rendu du salon Made In France Porte de Versailles, 6 au 8 nov. 2015
Le 6, 7 et 8 novembre s'est déroulé le salon des produits Made in France au parc des expositions Porte de Versailles. Ce salon met en valeur des entreprises ayant une démarche respectueuse du Made In France. La qualitée des stands du Salon des produits Made In France étaient très inégale. Une partie des entreprises sélectionnée fait douter de la crédibilité du made in France. On se croirait davantage dans une foire, une espèce de marché où seul compte le fait d'écouler des marchandises. Il avait beaucoup de stands alimentaires, quelques artisans dont on espère que leur matières premières proviennent de France. Nous n'avons aucune informations détaillées. Il y avait également un certain nombres de stands très "bobo" ayant une identité graphique et un univers semblable. On doute un peu de la sincérité de la démarche. N'est-ce pas des entrepreneurs surfant sur la mode de made in France? Cela était décevant, et très en contraste avec l'autre partie du salon où les entreprises ont une réelle démarche et sont engagées dans le made in France. Des marques sont plus transparentes et ont un engagement réel comme 1083, Camif, Smuggler, Le Slip Français. Ces stands font la crédibilité du salon. Mais, le 100 % made in France semble être un peu utopique, les matières premières, ou étapes dans les process de fabrication sont rarement toutes réalisées dans l'hexagone. L'entreprise 1083, par exemple, utilise du fil de coton biologique provenant de Turquie et les boutons proviennent d'Italie. Cependant, toute la réalisation est française. Le stand du regroupement pour le savon de Marseille rappel leur combat pour obtenir une appelation d'origine. Actuellement, seulement quatre entreprises fabriquent le vrai savon de Marseille mais tout le monde peut donner cette appelation, même lorqu'il s'agit
de savons industriels. Ce label est important pour que le consommateur soit averti de la réalité du produit. C'est par la connaissance du produit que le consommateur pourra faire le choix d'un produit véritable, et ainsi qu'il pourra valoriser et faire perdurer un savoir-faire. Le label Origine France Garantie était également présent. Il faut tout de même savoir que ce label ne s'applique pas aux marques dans leur intégralité. Il peut être appliqué uniquement sur une gamme de produit ou un produit unique. Donc comme le disait le représentant du label sur le stand: « Le consommateur se doit de rester vigilant quant à l'origine du produit, c'est à lui de se renseigner de la provenance. » Ce salon intervient au début d'un mouvement pour une meilleure consommation. Malgré quelques déceptions dans la sélection, ce salon valorise et donne à voir les savoirs-faire et l'entreprenariat dynamique du Made In France.
Mode & MIF
Made in France & Secteur du textile et de l'habillement
Le «Made in France» est une préocupation de plus en plus actuelle à la fois pour les producteurs que pour les consommateurs. Le CREDOC entre décembre 2013 et janvier 2014 a mené une étude concernant le «Made in France» auprès d’un échantillon représentatif de 2003 personnes. Voici le résultat de cette étude: - La préférence affichée pour les produits français: 61% déclarent être prêt à payer plus cher. 4% à payer 10% de plus - Les critères de choix des produits: la qualité : 51% Le prix : 35% Service après-vente: 23% Le «Made in France» est privilégié à 12% pour l’habillement et depuis quelques années connait une hausse de 25 points pour la tranche d’âge des moins de 25 ans. Plusieurs conférences et salons ont été mené autour de ce débat, on peut citer en exemple le salon « Made in France: un atout mondial » qui s’est tenu le 7 et 8 avril 2015 au Carreau du Temple à Paris. Ce salon a réunit un visitorat à 80% haut de gamme et luxe. Robert Rochefort auteur de «produire en France, c’est possible» à tenu une conférence lors de ce salon aurour de la question de la production en France et des produits français.
Il a demarré son exposé en disant « le Made in France est un support de rêve. Il est destiné principalement au luxe. La condition pour le valoriser est que les français y croient. [...] C’est l’art de raconter notre histoire» comme le souligne par la suite Guillaume Gibault, fondateur de la marque Le Slip Français. Malgrés la situation économique actuelle, la France garde de nombreux atouts lorsqu’il s’agit de produire dans l’Hexagone et obtient une certaine notoriété à l’étranger, en particulier asiatique. De plus, les marques françaises qui produisent encore en France (du moins une partie de leur production) dominent au niveau mondiale dans le secteur du luxe. Louis Vuitton : 25,9 M$ Hermès: 21,9 M$ Cartier: 8,9 M$ Chanel: 7,8M$ Ce sont ces mêmes marques qui aux yeux des français et des étrangers représentent au mieux le Made in France. Dire qu’un vêtement est Made in France n’inclut pas le fait que tout ce qui le compose proviennent du territoire français mais qu’une partie de sa valeur ajoutée (45%) soit réalisé en France. On peut même apposé le label «Made in France» si la dernière oeuvraision? est française.
Entreprises de l'industrie textile et de l'habillement qui produisent en France
L’industrie textile regroupe les activités de production de fils et tissus destinées à l’habillement, mais également la fabrication d’articles non vestimentaires ou d’articles à mailles (linge de maison, tapis, bas, pulls etc.), ainsi que celle de « textiles techniques » (vêtements de protection, linge médical, housses de sièges de voitures, etc.). L’industrie de l’habillement regroupe toutes les activités concourant à la transformation des matières premières (tissus, peaux, etc.) en vêtement. Cela recouvre la confection en prêt-à-porter ou sur mesure de tous types d’habits (hommes / femmes / enfants ; de loisir / de travail, etc.) et d’accessoires. Malgré ce que l’on pourrait croire, la France possède encore de nombreuses entreprises textiles ainsi que des ateliers de production et de confection. En 2013, selon l’Observatoire des métiers mode-textilescuir, l’industrie textile française comptait 2 175 entreprises employant environ 61 000 salariés, tandis que l’industrie de l’habillement regroupait 1 150 entreprises et environ 37 500 salariés. Les deux secteurs, composés pour 87 % d’entreprises de moins de 50 salariés, ont dégagé plus de 20 milliards d’euros en 2012 (dont plus de 7,3 milliards réalisés à l’international pour l’habillement).
La France est le 1er producteur de cuir fin de veau et de peaux exotiques et le 3ème exportateur mondial de cuirs et de peaux bruts ainsi que des articles de maroquinerie. (Chiffre communiqués en 2014 par le conseil national du cuir) On peut citer le noms de quelques entreprise célèbres dans la filière cuir:- La société BAXO - Les Tanneries rémy carriat - La maison jean-louis fourès (qui revendique une fabrication 100% national) Par ailleurs l’union des industries textiles (UIT) et le conseil national du cuir (CNC) ont tenu une conférence au salon première vision qui s’intitulait «Made in France, Origine France Garantie, Label: comment se repérer dans un environnement en pleine mutation?» De plus en plus on essaye de sensibiliser producteurs et consammateurs aux matières dont dispose la France.
D’autres entreprises comme France Confection fabriquent des vêtements pour des marques comme Agnès B, Paul&Joe, Field. Ce façonnier travaille le tweed, l’alpaga, la soie, le cachemire ou la laine fine qui proviennent d’Italie ou d’Angleterre car il ne peut plus s’approvisionner dans ce genre de matière en France. On assite même une relocalisation d’entreprises en France ou à la création de nouvelles. A Pau, il y a eu la rénovation de l’usine Courrèges qui revendique une fabrication 100% française (sauf pour la maille). Louis Vuitton qui possède 12 ateliers en France a inauguré en 2011 un nouveau site à Marsaz (Drôme). Chaqun de ses ateliers à une spécificité comme par exemple l'atelier le plus vieux qui se trouve à Asnières ne s’occupe que de la création des malles ainsi que des commandes particulières des sacs en peaux précieuses.
Au delà du «Made in France», un «Made in Region» est né. Plusieurs régions jouent la statégie marketing d’ancrer leur production dans un savoir-faire ancestral. A chaque régions sa spécificité: Bretagne: la marinière, le bonnet et le ciré Pays-Basque: L’espadrille et le béret Millau (Aveyron): la capital du cuir et de la ganterie Roman (Drôme): la chaussure Caudry (Nord pas de calais): la dentelle
Selon l’Insee et le Crocis, l’Ile-de-France occupe néanmoins toujours une place prépondérante en hébergeant près d’un établissement sur deux exerçant dans ce secteur. En 2012, 28 100 personnes travaillaient pour un établissement francilien du textile et de l’habillement. En Ile-de-France, la majorité des effectifs sont employés dans la fabrication de vêtements. Paris, capitale historique de la mode, a longtemps concentré une grande partie des activités dans ce domaine. Cependant, les quartiers historiquement spécialisés dans la confection comme le Sentier par exemple, se vident peu à peu de leurs entreprises au profit de la Seine-Saint-Denis (93), notamment les villes d’Aubervilliers, de Pantin et de Montreuil.
Voici l’exemple de quelques entreprises qui travaillent dans l’industrie textille et de l’habillement:
Quelques exemples de marques qui produisent en France
French Trotters
Atelier: Paris et Guidel pour les lainages (bretagne)
Prix: de 140€ à 450€
abaco
Atelier: Paris
Prix: de 245€ à 1610€
les chats perches Atelier: Paris
Prix: de 99€ à 450€
adeli (bijoux pour cheveux) Atelier: Paris
Prix: de 17€ à 45€
bleu de chauffe
Atelier: Millau (Aveyron)
Prix: de 199€ à 489€
valerie salacroux
Atelier: Paris
Prix: de 195€ à 570€
bronzette
Atelier: Le Mans
bleu de paname
Atelier: Pantin, Villeneuve d’Ascq et Limoges.
Prix: 105€
agnelle
Atelier: Saint-Junien (Haute Vienne)
Prix: de 91€ à 185€
archiduchesses (chaussettes)
Atelier: Saint-Etienne
Prix: 6â‚Ź
Des marques emblĂŠmatiques du made in France
Le slip français est une marque qui est née d’un pari entre copains de créer des slips 100% français. Cette jeune marque revendique la totalité des étapes de fabrication, du tricotage des fils de coton en passant par la confection, le design, le packaging comme étant 100% made in France. Ce pari fou à porté ses fruits car le chiffre d’affaire n’arrête pas d’augmenter. En 2011, année de la création de l’entreprise, cette dernière enregistrait un chiffre d’affaire de 300 000€ qui s’est transformé en 900 000€ en 2013 et affichait 1,5 millions d’euros en 2014. Le fondateur de la marque a bien compris qu’il pourrait attirer des clients avec une communication et un marketing bien réfléchi. «C’est un grand communicant», appuie son associé, Louis Epaulard. En 2012 déjà, il se fait remarquer en détournant les slogans de campagne des principaux candidats aux élections présidentielles. Ses affiches «Le changement de slip, c’est maintenant», «La France forte en slip» ou «Prenez le pouvoir du slip» font le buzz sur les réseaux sociaux. L’accueil est le même pour ses opérations «Le slip qui sent bon» ou «Bouge ton pompon pour le téléthon». Un succès auprès du public qui se concrétise au niveau des ventes. «Au départ, on le faisait car c’était marrant. Puis, on a compris que ça amenait des clients sur notre site», confie-t-il.
Pourtant, le pari était osé. « Je pensais créer une marque de vêtement mais, en fait, tout est parti d’un défi lancé par des amis en buvant des bières », raconte Guillaume Gibault. Sa « mission impossible » : vendre des slips. Le lendemain, il trouve sur Internet une usine de fabrication de sous-vêtements en Dordogne et lui commande 600 slips. Neuf mois plus tard, en septembre 2011, il les ramène à Paris dans le coffre d’une voiture de location pour les vendre sur un site internet qu’il a bricolé lui-même, leslipfrancais.fr. A ce jour, l’entreprise compte 15 personnes à Paris, et entre 25 et 30 employés en équivalent à temps plein en France. Chaque année, 60.000 pièces sont produites dans les neuf ateliers avec lesquels l’entreprise collabore. Depuis 2011, le slip a bien évolué puisque la marque a élargi sa gamme de produits. Le Slip Français propose par exemple des chaussettes, bonnets, espadrilles toujours produient en France et dans des régions pour lesquels c’était un véritable savoir faire. Quant à l’étranger, la startup a pour l’instant ouvert une boutique à Hong Kong en mai 2015, après une expérience éphémère réussie à Los Angeles. Grâce à une levée de fonds de 30.000 dollars via la plateforme de crowdfunding Kickstarter, la startup a en effet pu monter un pop up store pendant trois semaines de l’autre côté de l’Atlantique. Et comme la marque a beaucoup plu à la griffe haut de gamme américaine «Please do not enter», rencontrée lors du salon «Capsule» des 20 et 21 juillet derniers, elle est encore vendu actuellement dans un shop in shop». D’autres devraient rapidement suivre au Japon, en Corée et à Taïwan.
Le slip Français réussi un nouveau coup marketing en créant des collaborations avec des marques françaises. Par exemple il s’est associé à Evian pour créé une campagne de pub estivale pour l’été 2015.
Ensemble, ils lancent une collection «co-brandée» de slips et d’espadrilles pour adultes et enfants. On trouve aussi trois modèles de tee-shirts sur lesquels il y a, selon la taille, un homard ou une crevette, un château de la Renaissance ou un château de sable et un paquebot ou un bateau en papier. Le rapprochement entre les deux marques s’est fait un peu par hasard. «Nous faisions une série de photos avec un plongeur adulte en bas, enfant en haut, lorsque cette idée nous est venue, car il portait un Slip Français», raconte Marielle Durandet. Après tout, le slogan de la marque d’eau minérale, «Vivons jeune», correspond à l’esprit potache de la start-up. La jeune start up a également réaliser des collaborations avec Princesse Tam-Tam, Claudie Pierlot, Agnès B, Kulte, Vuarnet, Monette, Saint James, Balibaris.
Menaces
Opportunités
Forces Trés bonne utilisation du "Made in France" comme valeur marketing Diversité des produits proposé Multiplication des colaborations pour faire connaitre la marque
Faiblesses La marque ne se déploit pas dans des points de vente diversifié (uniquement endroit "Bobo" Pas une grande recherche ( coupe, style, très classique ) être plus mo-
derne Etendre la marque au marché américain et (un peu) chinois
De plus en plus de marque "surf" sur la tendance du made in France. Malgré leur campagne de pub un peu humouristique la marque risque de vite passé inarperçu si elle n'innove pas. d'innover
Hermès est une marque de luxe et une maison de couture qui apparait aux yeux des français comme des étrangers comme l’un des emblèmes du «Made in France». Chez Hermès, le made in France se retrouve aussi dans le fonction de l’entreprise: il y a une formation et une transmission des savoirs faire français. Pour offrir des produits de haute qualité et cultiver son image de luxe, Hermès mise sur le « Made in France ». En effet, sur ses 46 sites de production, Hermès en compte 36 sur le territoire français. Ainsi, Hermès a pour stratégie de développer ses ateliers dans l’Hexagone (deux nouveaux ateliers de maroquinerie-sellerie ont vu le jour en 2012). Le groupe a par ailleurs annoncé l’ouverture d’une manufacture de maroquinerie à Montbéliard en 2017. La présence d’ateliers de production à l’étranger se justifie par le besoin d’un savoir-faire bien spécifique (comme les pôles de tanneries de reptiles en Australie et en Louisiane). Il possède 15 sites de fabrication de maroquinerie en France et sur un effectifs salariés de 11037 personnes, plus de la moitié travaillent en France, 6600 pour être exact. Hermès sonne généralement «Made in France» à travers des produits comme la maroquinerie ou les carrés de soie. La maroquinerie est le principal secteur d’activité d’Hermès International, contribuant pour 45% au chiffre d’affaires 2013 (1 634 M€ en 2013). 14 manufactures de maroquinerie et 3 tanneries appartenant à Hermès sont réparties en France. La division Maroquinerie-Sellerie rassemble près de 2 000 artisans répartis sur l’ensemble du territoire français. La fabrication des carrés de soie suit encore les régles du savoir faire français. La soie utilisée pour leur fabrication provient d’une usine en Ardéche, qui la lave et la tisse qui proviennent des vers et des cocons à soie mais également de la Chine et du Brésil.
Aujourd’hui, la production des carrés est répartie sur une trentaine de sites selon les étapes. Toute la fabrication a lieu en France, sauf pour le « roulotage », qui consiste à ourler le bord du carré et est réalisé à Madagascar depuis vingt ans pour des raisons économiques. Les carrés de soie sont dessinés, colorés, tissés, imprimés et ennoblis à Lyon, car le bassin lyonnais est la région de la soie en France. Une partie du «roulotage» a été relocalisé en France l’activité fonctionne en sous-traitance depuis le début 2012 à Saint-Symphorien-de-Lay (Loire), dans les monts du Lyonnais.
Au travers les différentes expositions autour de la marque, Hermès tire des atouts marketing et joue sur la carte du savoir faire «made in France» à fond. Quelques exemples d’exposition: « Dans l’œil du flâneur » met en scène l’art de flâner à Paris. (18 septembre au 5 octobre 2015 à Paris.) Scénographiée par le designer Hubert Le Gall, l’exposition s’est tenu au Port de Solferino, sur les Berges de Seine, dans un espace éphémère conçu pour l’occasion. «Orient-Hermès» à l’Institut du monde arabe. Cette exposition a honoré Leïla Menchari, auteur depuis de nombreuses années des vitrines Hermès du magasin du 24 Faubourg Saint Honoré. Inspirée par ses souvenirs d’enfance en Tunisie, ses voyages, ses rencontres, Leïla Menchari met en scène de véritables petits théâtres où se retrouvent le savoir-faire d’artisans et d’artistes de la Méditerranée. «Condensation» à la Fondation d’entreprise Hermès. Signée par une jeune génération de plasticiens invités par la Fondation en résidence dans les manufactures de la maison Hermès, ces œuvres reflètent, chacune, l’apprentissage d’un savoir-faire dans les domaines de la maroquinerie, de la cristallerie, de la soierie ou de l’orfèvrerie. Chaque année entre 2010 et 2013, quatre artistes parrainés par Susanna Fritscher, Richard Deacon, Giuseppe Penone ou Emmanuel Saulnier se sont immergés dans l’univers des ateliers pour produire des pièces inédites associant la maîtrise du geste artisanal à leur démarche plastique.
«Leather forever» Cette exposition est consacrée à toutes les créations de la maison du Faubourg Saint-Honoré, ainsi qu’à son savoir faire. «Fleurs et papillons de Tissus» au musée des tissus de Lyon (2013) Exposition autour des carrés de soie Hermès inspirée des différents tissus exposés au musée des Tissus de Lyon. «Hermès et l’artisanat. La maison des carrés» (Barcelone) Cette exposition met à l’honneur le travail de la soie, des dessins et tout les savoir-faire dont témoigne le mythique carré d’Hermès.
Made in France les points de vente
Dans le secteur de l'habillement, les produits Made in France ne sont pas distribués dans n'importe quel point de vente. Ce ceux-ci s'adressent à une certaine population, adepte de certaines tendances et cotoyant des quartiers dit "Bobo". Par exemple, le slip Français est vendu dans une boutique au coeur du marais et il faut débourser 26€ pour un slip en coton tout simple. La marque de chaussure Valérie Salacroux vend dans le 3ème arrondissement, French Trotters dans le Marais, au Bon Marché, au Printemps etc... Beaucoup de marque du Made in France sont accessibles que sur Internet et demande parfois beaucoup de patience pour comprendre le fonctionnement de leur site. Au delà de la prise de conscience de plus en plus de personnes autour de la question du produire en France, de faire marcher nos industries et faire perdurer des savoir-faire; on peut se demander comment sensibiliser encore un plus grand nombre de français au Made in France si cela ne s'adresse qu'à une certaine classe qui fréquente des lieux branchés?
Mobilier & MIF
Le Made in France & Secteur de l'ameublement
A partir des années 80 se manifeste en France un nouveau concept, le « jeune habitat ». Sous cette expression apparaît un véritable bouleversement du marché de l’ameublement. Auparavant, lorsqu’un couple emménageait ensemble, ils achetaient leurs meubles pour la vie. Après les années 80, les nouvelles générations ont considéré les meubles comme des éléments pouvant être remplacés à tout instant, en fonction des périodes de la vie. De nombreuses chaines sont montées au crédo afin de répondre à cette demande, et offrir un prix qui incite à cette consommation récurrente, qui soit plus accessible. Ikéa, Fly, Alinéa sont les trois marques à s’être positionnées sur cette tendance. Ils proposent ainsi un vaste choix de produits, à un prix accessible et en libre-service. Pour inciter à l’achat, ces magasins n’hésitent pas à mettre en scène leurs meubles notamment, à travers un parcours organisé obligeant le visiteur à se « promener » parmi ces mises en scène. En effet pour 78% des français, celle-ci leur semble incitatif à l'achat La demande se veut aussi plus moderne car en accord avec les tendances actuelles, offrant différents types de gammes afin de viser une cible précise (par exemple chez fly apparaît des lignes « pop » pour les jeunes, « nature » et « design » pour une clientèle plus mature). Ainsi ces magasins ont réalisés en 2013 un chiffre d'affaire de 2,11 milliard d'euros de chiffre d'affaire représentant 22,8% du marché de l'ameublement. En comparaison les magasins d'équipement du foyer (But,...) ont fait un chiffre d'affaire de 2,51 milliards soit 27,1 % de part du marché. Le fast-fashion présent dans la mode finit par se retrouver dans le milieu de l’ameublement, et a entrainé une délocalisation des entreprises afin de réduire les coûts de production et de proposer les meilleurs prix. Les entreprises qui préfèrent restées sur le sol français doivent alors trouver des solutions, des actions marketing afin de pouvoir faire face à cette concurrence.
4e exportateur europĂŠen de meubles
Selon une étude de l'Ifop, nos concitoyens seraient déjà prêts à payer 10% de plus pour de la fabrication française. Un réflexe patriotique (et, peut-être, aussi écologique) sur un marché du meuble malmené par la mondialisation. Cet avis est particulièrement visible auprès des seniors et des travailleurs indépendants qui considèrent le made in France comme un gage de qualité. Près de trois quarts d’entre eux estiment que la qualité des produits réalisés sur le territoire est de meilleure qualité que ceux fabriqués hors Europe. Les travailleurs indépendants concernent majoritairement des artisans qui sont à même de juger ce travail, étant plus près de la matière. La taille de l’agglomération semble un marqueur sociologique important, en effet les personnes habitant les grandes agglomérations sont moins sensible en ce qui concerne la qualité française. La volonté d’acheter des produits français ou européen réside dans le fait de se mobiliser face à la mondialisation, ainsi 63% personnes préfèrent acheter local plutôt que mondial.
Les seigneurs plus attirĂŠs que les jeunes de moins de 25 ans par le Made in France
Profil des personnes interrogées selon qu'elles disent privilégier les produits fabriqués en France, en Europe ou être indifférents au payx de fabrication des produits
RĂŠpartition des entreprises et des salariĂŠs de la fabrication de l'ameublement
Les emplois de la production franรงaise de meubles
Les diffĂŠrents labels qui aident le made in France
VIA (Valorisation de l'Innovation dans l'Ameublement) Cet organisme informe et conseille les industriels de l'ameublement sur les innovations "produits", "matériaux" et "technologies", à analyser l'offre concurrentielle ; - il leur permet de travailler avec des designers sélectionnés en fonction des projets des fabricants ou avoir accès à une banque de données de projets libres à l'édition,... - il accompagne les industriels dans leurs démarches de création : adapter les collections ou concevoir de nouvelles lignes de produits ; - il peut monter une exposition thématique ou un événement autour de la création,... - il permet d'appréhender les courants d'évolution en matière de mode de vie et leur influence sur l'environnement mobilier. Les Labels Via Ils sont attribués à des produits ou à des collections fruits d’une collaboration entre un industriel français et un designer. Ils sont décernés chaque année, lors des salons professionnels, par un jury d’industriels, de designers, d’experts et de journalistes. Ils concernent les produits lancés sur le marché qui appliquent, de façon pertinente et originale, une démarche innovante en terme de matériaux, de technologie, de fonction ou de style. Les produits labellisés bénéficient des outils promotionnels suivants : - la remise d’un trophée lors de l’Assemblée Générale du VIA, - une exposition dans la galerie VIA, - une communication presse spécifique de la part de VIA, - un accord de publication du sigle « Label VIA » sur les documents commerciaux des entreprises lauréates. Tous les industriels et les éditeurs peuvent formuler une demande.
IPEA - Institut de Promotion et d'Etudes de l'Ameublement Cet organisme permet aux industriels de l'ameublement de : - cibler leur approche commerciale en France ou à l'international ; - identifier, qualifier leurs concurrents et positionner leurs produits ; - avoir accès à des études sur la fabrication, les tissus industriels, la consommation, la distribution, les marchés étrangers, les secteurs et régions stratégiques,... - susciter le lancement, participer ou acquérir une étude spécifique à leur marché ; - participer aux enquêtes mensuelles de conjoncture (collectivité, bureau, cuisine, salle de bains, literie).
GEM - Groupement des Exportateurs de Meubles Ce service : Cet organisme conseille et accompagne les professionnels de l'ameublement dans leur développement à l'export ; - les met en relation avec des acheteurs étrangers lors des salons internationaux ;
Les diffĂŠrents acteurs du made in France
Il y a 10 ans, le made in France n'était pas vraiment dans l'air du temps. La délocalisation a montré l'étendu de ses dommage. Gilles Attaf, PDG des costumes Smuggler, a repris cette marque en 2000. Il a aujourd'hui des clients tel qu'Arnaud Montebourg ou encore François Hollande. «Le Français n’est pas un client patriotique comme peut l’être l’Allemand, mais il commence à le devenir», explique David Soulard, directeur général du groupe Gautier, qui produit ses meubles en France depuis 50 ans. 20 ans auparavant, ils allaient jusqu'à ôter les étiquettes "fabriqué en France". Aujourd'hui, c'est un élément déterminant dans l'acte d'achat. Pour autant, cet élément ne suffit pas à faire vendre. C'est face à deux produits similaire que l'origine du produit peut être déterminante. Les marques doivent alors proposer une offre différente, et dont la valeur ajoutée correspond aux attentes des consommateurs.
Milk Stools par Alissia MELKA-TEICHROEW pour Y’a pas le feu au lac Hêtre. Fabrication française Prix 195 €
Chaise Kuskoa Bi par Jean Louis Iratzoki pour Alki Bioplastique et bois, produit à Itasu (Pays-Basque) Alki a réalisé des recherches autour du bioplastique issu de ressources végétales et renouvelable afin d’avoir une production raisonnée. A partir de 410€
Suspension en verre coloré formé à chaud/ tube fluorescent par Jean Couvreur Édité par IndexOfDesign / 8 exemplaires numérotés et signés PEMA Nontron / Les Résidences de l'Art en Dordogne Prix : 1680€
Fauteuil A56 perforé par Chantal Andriot pour Tolix En tôle galvanisé Fabrication française (Autun) A partir de 240€
Boogy par Arpel Lampe à poser en alliage de zinc, achier et chêne Fabrication française Prix : 390€
Plexus par Mathieu Léote pour Zhed En acier galvanisé Fabrication française A partir de 270€
Quelques marques made in France
ALKI est une entreprise dédiée à la fabrication de meubles depuis trois décennies. En tant que coopérative, ALKI est fortement engagée tant envers les personnes qui la composent qu’envers son milieu. Dans un projet moderne et participatif, les clients, architectes et décorateurs occupent une place de choix. Grâce à une production locale, ALKI crée des pièces authentiques, d’une grande qualité, aux finitions soignées. L’entreprise hérite du savoir-faire artisanal pour concevoir des collections résolument contemporaines. De part son engagement envers l’environnement, l’entreprise modernise régulièrement ses installations, et privilégie l’utilisation de matières naturelles et écologiques. Des années de travail ont permis à ALKI d’acquérir une expérience inestimable, empreinte de savoir-faire ancestral, de tradition et de culture. Fidèle à ses valeurs, ALKI cherche un vocabulaire qui lui soit propre et dirige ainsi ses pas vers le meuble contemporain, monde ouvert à la création. Dès 2004, Peio Uhalde, son dirigeant, rencontre le designer et architecte d'intérieur Jean-Louis Iratzoki. Cette recontre a pour but de trouver un moyen de relancer l'entreprise. En effet, les principaux clients étaient des grands distributeurs tel que But ou encore Mr Meuble. Suite à l'arrivée du jeune habitat, ces marques se sont aussi tournées vers les pays de l'Est pour la fabrication de leurs produits. Les meubles conçus par Iratzoki marque une rupture avec les précédentes productions mais respectent toujours autant le savoir faire de la maison. Aujourd'hui la marque connaît du succès aussi bien en France qu'à l'étranger, et est appréciée par les décorateurs au point de figurer dans les musées, les hotels et les restaurants des grandes capitales du monde. Elle a aussi été selectionnée pour une exposition organisée par l'Hotel de ville de Paris. Parmis les exposants figuraient de grande institution tel que Ligne Roset, Christofle, ou encore Hermès.
Menaces
Opportunités
Forces
Faiblesses
Riche passé Savoir-faire important Travaille l'éco-conception & font des recherches dans ce domaine
Augmenter leurs zones de production, créer de nouveaux emplois et offrir ainsi une image d'une marque soutenant la France
Savoir-faire qui fait gonfler les prix Nécessite d'élaborer des modèles ingénieux aux faibles coût de production
Face à la demande, ils envisagent de délocaliser hors de la France
Diplômé de l’ENSCI, Jean Couvreur développe des projets d’échelles différentes. Du produit à la scénographie son approche créative met en avant les savoir-faire et les matières, révélant l’essence même des objets dessinés. Au cours de différentes collaborations, il conçoit mobiliers et espaces pour l’APCI, la Cité de la Mode et de la Dentelle de Calais, Première Vision, Colette. En 2011,Jean Couvreur est invité en résidence par le Pôle Expérimental des Métiers d’Art de Nontron. Il s’immerge dans les savoir-faire et matériaux du Périgord en vue de développer des projets responsables qui place le savoir-faire de l’artisan au centre du projet. Il a ensuite était en résidences aux Ateliers de Paris, il développe avec le VIA une gamme de mobilier en bois pliable, collabore avec les Forges de Laguiole, la Gaîté Lyrique, le Musée des Hôpitaux de Paris ou encore l’Institut National d’Archéologie… Il prend le parti pris de faire éditer ces travaux. En effet, le monde du design dans l'ameublement repose souvent sur les maisons d'éditions. On compte parmis elle les plus connus tel que Ligne Roset, Moustache, Marcel By, Petite Friture, Edition sous étiquette, Y'a pas le feu au lac, Artuce, ou encore Chimère. Rien n’est laissé au hasard, de l’édition à la communication : les noms de leur marque interpellent par leur décalage, comme la petite dernière ÉSÉ, Édition Sous-Étiquette, qui fait de l’étiquette le support de l’histoire de l’objet qu’elle édite, substituant le process créatif à la marque. L'éditeur est un porteur de projet. Les projets les plus innovants sont selectionnés et travaillent à la réalisation du projet. La maison d'édition travaille alors avec le designers et les fabricants. Elle finance aussi les protoypes et procède à la commercialisation. Certaines maisons vont jusqu'à créer une bibliothèque de technique qu'elles peuvent ensuite proposer aux designers. Les designers sont rémunérés soient par royalties, soient en revendant leur modèle.
Opportunités Menaces
Forces
Faiblesses
Le concept de made in France ne lui parle pas, il préfère davantage une production locale, au plus proche de l'artisan et du client.
Impossibilité de proposer des prix trop élevé. Doit être inventif dans le fait de trouver des solutions moins coûteuses
Capacité à communiquer sur ses projets mais ne redirige pas vers les revendeurs (maisons d'édition)
Compétition intense