DECIDEUR

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DECIDEUR-IT Le

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e-mag qui met l’entreprise à l’heure du numérique

Bruno Nabagné Koné présente la stratégie du gouvernement

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DOSSIER

La Business Intelligence pour piloter votre activité

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Les conseils de Mark Kaiga pour booster le secteur des technologies en 2014

Le Cloud, accelerateur de business

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Passage à l’économie numérique en Côte d’Ivoire

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SOMMAIRE

EDITO

Grebo Gilles Redacteur en chef blog : www.grebogilles.net

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ACTUAL-IT

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ENTREPRENDRE Safaricom met l’assurance santé à la portée de tous Daral, une application informatique au service des éleveurs sénégalais YooMee Africa va lancer ses activités à Abidjan

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ECLAIRAGE Bruno Nabagné Koné présente la stratégie du gouvernement

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DOSSIER Le Cloud, accelerateur de business

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SOLUTIONS La Business Intelligence pour piloter votre activité

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ENJEUX Les conseils de Mark Kaiga pour booster le secteur des technologies en 2014 Passage à l’économie numérique en Côte d’Ivoire: Les recommandations de Simon Ouattara, Directeur Général de Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre

Désormais chaque mois DECIDEUR IT vous informera de l’activité de l’écosystème de IT, des meilleurs pratiques mise en oeuvre par vos paris, des projets en cours, des innovations, des tendances à suivre. Nous tenterons de répondre à toutes les questions que se pose , pour l’entreprise, l’omniprésence du numérique. DECIDEUR IT, c’est un magazine destiné à toutes les directions en prise avec les innovations du numérique. DECIDEUR IT, c’est la vision que l’informatique se veut au service des métiers et de la performance de l’entreprise.


ACTUAL-IT

VITIB

L’Inde renouvelle sa confiance à la Côte d’Ivoire

Cérémonie de relance de la coopération indienne dans le projet de la zone franche de Grand-Bassam

Le Premier Ministre, Ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan DUNCAN et la Vice-Ministre indienne des Relations Extérieures, Preneet Kaur, ont procédé le vendredi 24 janvier dernier, à l’inauguration du parc technologique Mahatma Gandhi de Grand-Bassam. C’était en présence du Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Bruno Nabagné KONE. Cette inauguration marque la relance de la coopération indienne dans le projet de la Zone franche technologique de Grand-Bassam, suite à un prêt d’Exim Bank Inde d’un montant de 20 millions de dollars Us, soit environ 10 milliards de F CFA.

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Daniel Kablan DUNCAN a salué l’excellence des rapports entre les deux pays. En effet, la valeur des échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et l’Inde est passée de 217,2 milliards de F CFA en 2011 à 395 milliards en 2012, soit une hausse de 75%. Quant à Preneet KAUR, Vice-Ministre indienne des Relations extérieures, elle s’est dite heureuse de l’aboutissement de ce projet, exemple palpable de la coopération indo-ivoirienne. Elle a retracé le parcours exceptionnel de Mahatma Gandhi marqué par la non-violence. Pour le Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Com-

munication, Porte-parole du Gouvernement, Bruno Nabagné KONE, le Vitib doit être la vitrine de la Côte d’Ivoire en matière de TIC et jouer un rôle d’accompagnement des structures du secteur. Il a rappelé l’ambition du gouvernement de faire des TIC un des moteurs du développement de la Côte d’Ivoire. Il a en outre rappelé la compétitivité des entreprises et des produits indiens, et émis le souhait de la Côte d’Ivoire de bénéficier de l’expérience de ce pays en matière de TIC. Au cours de cette cérémonie, Daniel Kablan DUNCAN et Preneet KAUR ont dévoilé une stèle à l’effigie du Mahatma GANDHI.


ACTUAL-IT

FISCALITE André APETE, Directeur de Cabinet au MPTIC : « les prix ne devraient pas augmenter »

SIGNATURE ELECTRONIQUE DHL Express lance « la Confirmation Electronique de Livraison » en CI

Le directeur de cabinet du ministère des postes et télécommunication, monsieur André Apété a animé un point de presse pour justifier l`instauration d`une nouvelle taxe sur les communications.

Les coûts des services de télécommunications/TIC ne devraient connaître d’augmentation après l’aménagement du régime fiscal des entreprises du secteur. C’est ce qui ressort du point de presse animé au 21ème étage de l’immeuble Postel 2001, par André APETE, Directeur de Cabinet du Ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, ce jeudi 23 janvier 2014. Devant la presse, il a expliqué la mesure par la nécessité pour l’Etat de Côte d’Ivoire

de se conformer aux accords et directives communautaires en vigueur dans l’espace CEDEAO/UEMOA. Le secteur des télécommunications/TIC étant en constante croissance et générant de fortes marges bénéficiaires, il apparait nécessaire qu’il contribue au financement du développement. Selon André APETE, demander aux opérateurs de souscrire en bons du trésor permettra à ces derniers de faire des profits, dans la mesure où il ne s’agit que de prêts avec intérêts.

RECHERCHE SCIENTIFIQUE Le CNRA se dote d’une bibliothèque en ligne «On peut dire que le CNRA a une bibliothèque sur internet. Il nous reste à finir avec les problèmes de propriété intellectuelle pour que cela soit effectif ». C’est l’information qu’a livré Kouassi Célestin, coordonnateur du projet sur la numérisation de la diffusion des documents du Centre national de recherche agronomique (CnrA). C’était le jeudi 23 janvier, au cours de l’atelier bilan sur ledit projet qui s’est tenu à la direction régionale du CnrA d’Abidjan Cocody. en effet, le projet de numérisation de la diffusion des documents du CnrA est un projet pilote initié par le CnrA avec le

soutien financier du Forum africain pour la recherche agronomique (FArA). il a pour but d’assurer le traitement électronique des documents (résultats des travaux de recherche), leur conservation et leur diffusion.

Charles Brewer ,Directeur Général de DHL Express Afrique Sub-saharienne au cours d`une conférence.

La Signature Electronique (eSIGnature) élimine le besoin d’imprimer la preuve de Livraison (POD). Ce nouveau service offre une meilleure visibilité des expéditions et un service de livraison pratique et continu qui apporte également un plus à l’initiative « GoGreen» de DHL car il fait disparaître les copies papiers et se substitue à la nécessité d’imprimer et de poster les copies imprimées des preuves de Livraison. Selon M. Patrick Assi, Directeur Pays, DHL Express Côte D’Ivoire : « Les marchés sont aujourd’hui en constante évolution. Nous nous efforçons d’être en tête à tout moment et la meilleure des façons selon nous est d’y aller par le biais de l’innovation. Nous fournissons des solutions innovantes qui apportent la technologie de pointe à nos clients et leur offre le confort, l’efficacité et la sécurité. Le service de signature électronique réaffirme l’engagement ferme de DHL à continuer à être un leader dans l’industrie avec des solutions nouvelles qui répondent aux besoins et demandes du marché et qui satisfont parfaitement les clients ».

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ACTUAL-IT

PROJET LUCY

INNOVATION

IBM renforce ses investissements en Afrique

La Côte d’Ivoire va présenter sa première tablette éducative au Mobile World de Barcelone

D’une valeur de $100 millions, Project Lucy est un nouveau signe de l’intérêt que les géants de la technologie portent au continent africain. L’initiative nommée après Lucie d’Ethiopie, s’étalera sur 10 ans et visera à introduire Watson et d’autres systèmes cognitifs en Afrique afin d’accélérer le développement économique et multiplier les nouvelles opportunités d’affaires à travers le continent dont la croissance est la plus rapide au monde, d’après un communiqué de presse publié par la compagnie. Watson d’IBM représente une nouvelle ère dans le domaine de l’informatique cognitive où les systèmes et les logiciels ne sont plus programmés mais s’améliorent en apprenant, en découvrant les réponses et en solutionnant les questions qui se posent à travers l’analyse des quantités énormes de données du Big Data. En rejoignant cette initiative, les partenaires d’IBM seront en mesure d’exploiter depuis le cloud une source d’intelligence cognitive inestimable afin de résoudre les défis les plus pressants du continent et créer de nouvelles opportunités d’affaires pour les entrepreneurs et les start-ups.

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- Le salon mondial du mobile se tiendra du 24 au 27 février 2014 à Barcelone, en Espagne. A cette occasion, qui rassemble les plus grands acteurs mondiaux des TIC, la Côte d’Ivoire va présenter sa première tablette éducative. L’appareil, qui porte la marque Qelasy, est produit par la société ivoirienne Siregex, une filiale du holding Gnanzouky. Il coûtera près de 180 000 FCfa (274 euros). Destiné au secteur de l’éducation, il sera doté de programmes éducatifs de l’année choisie, de la maternelle à l’université. Le contenu qui sera interactif pourra être enrichi en louant ou en achetant de nouveaux contenus grâce au système de paiement Orange Money. Thierry N’doufou, ancien sous-directeur produits et services de MTN Côte d’Ivoire, créateur de cette tablette, indique qu’«à partir du mois de mai, trois modèles seront commercialisés, offrant dans un premier temps un accès aux manuels scolaires ivoiriens». Il ajoute que la spécificité de cette tablette éducative est qu’elle est spécialement destinée aux pays du Sud. Le projet, initié il y a 18 mois, pourrait être distribué par Orange en Côte d’Ivoire, si les négociations avec l’opérateur télécom aboutissent. Thierry N’doufou espère vendre 25 000 exemplaires de sa création en 2014. Le ministère de l’Education ivoirien pourrait en acquérir un certain nombre.


ACTUAL-IT

BUSINESS

30.000 smartphones et 25.000 phablettes seront vendus en Côte d’Ivoire

E-COMMERCE

Kaymu est au Cameroun, en Côte d’ivoire et arrive au Sénégal!

Kaymu.com, le EBay du monde émergent vient de démarrer ses activités au Cameroun et en Côte d’Ivoire. La StartUp, qui est déjà présente sur le continent africain au Maroc, en Tunisie, en Algerie, au Ghana, au Nigeria, en Ouganda, au Rwanda et en Tanzanie, fait partie du groupe béni des jeunes pousses qui profitent du gargantuesque (toutes proportions gardées) support de l’intrigant incubateur allemand Rocket Internet. Depuis 3 ans maintenant, le cabinet Deloitte communique les tendances mondiales en termes de télécommunications, technologies et média en Côte d’Ivoire. C’est ce lundi 10 février qu’a eu lieu cette ‘’messe’’ de ‘’geeks’’ Ivoiriens pour l’année 2014. De l’exposé de Inza Bamba, qui a présenté les tendances cette année, on retiendra que 30.000 smartphones et 25.000 phablettes (ndlr : les phablettes sont un mélange entre smartphone et tablette dont la taille de l’écran se situe entre les deux équipements) seront vendus en Côte d’Ivoire pour l’année en cours. Le marché actuel comportant près de 15% de détenteurs de smartphones. L’autre tendance de cette année, c’est l’avènement des accessoires connectés notamment les montres, lunettes et bracelets fitness. 10 millions de ces accessoires connectés ont été vendus à travers le monde. En Côte d’Ivoire, leur nombre est estimé à près de 3.000. Les tablettes ne seront pas en reste. Comme autre tendance, on pourrait citer la ‘’bataille’’ entre sms et messagerie instantanée pour cette année. Sans oublier le E-consultation. Présents à cette cérémonie, le ministre en charge du secteur, Bruno Koné, le Directeur d’une société de téléphonie, le patron ouest-africain d’un groupe informatique, le responsable d’une agence de communication et le président du Gotic, autour d’un panel, ont exposé sur leur participation à la réalisation de ces tendances. Pour Win Vanhelleputte, Directeur de la société de téléphonie, il y a deux préalables. L’accessibilité du réseau, à laquelle son entreprise travaille chaque jour et surtout la disponibilité des terminaux, c’est-à-dire un prix abordable, qu’il a situé entre 25 et 30 mille francs CFA. «Les prix vont booster et permettre de suivre la révolution. Entre 25 et 30 mille francs CFA, les choses vont fortement évoluer», a-t-il dit. Bruno Koné, a lui reconnu la place encore importante et pour quelques années encore du sms. Il s’est érigé en défenseur de la défiscalisation des terminaux qui font partie intégrante de la stratégie de son ministère. Evoquant le E-consultation, le ministre a parlé des projets en cours au centre de santé de Cechi et celui d’Agboville et le Chu de Cocody. Sans omettre le projet spécifique dédié en réalisation au Chu de Yopougon.

Sur son site ivoirien, Kaymu se présente comme « un site internet qui offre une plateforme de rencontre et de négociation entre acheteurs et vendeurs. Celuici propose ainsi d’héberger des espaces de ventes pour plusieurs milliers de petits marchands (professionnels ou particuliers) en leur faisant profiter des fonctionnalités d’e-commerce et de leur potentiel de trafic. Il offre ainsi une exposition maximale et une perspective de rentabilité optimale. Le tout, sans risque et nécessitant un engagement minime de leur part. Moyennant une commission sur les ventes, Kaymu assure un service clé en main aux vendeurs et une garantie absolue aux acheteurs quant au sérieux, au paiement et à la livraison des biens et services proposés. » Kaymu représentera un concurrent de taille pour tous les sites Internet servant de plateforme de mise en relation entre les vendeurs et les acheteurs ou pour les sites de petites annonces qui sont généralement peuplés de vendeurs aguerris se faisant passer pour des annonceurs occasionnels

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ACTUAL-IT

BILAN ET PERPECTIVES

Plus de 40 milliards de F CFA en 2014 de MTN pour accompagner la Côte d’Ivoire à bâtir une économie numérique. Après 39 milliards de F CFA d’investissement en 2013, MTN Côte d’Ivoire, opérateur intégré de services de télécommunications, va engager plus de 40 milliards pour l’année 2014. Il s’agit pour l’entreprise d’accompagner l’ambition des autorités ivoiriennes de bâtir une économie numérique. C’est cet objectif qui a été réitéré mardi à une cérémonie de vœux face aux médias.

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« Etre à l’avant- garde de la fourniture d’un audacieux nouveau monde numérique », c’est la vision de MTN Côte d’Ivoire traduite par son Directeur Général Win Vanhelleputte entouré de ses collaborateurs au cours de cette rencontre avec les journalistes, occasion pour dresser le bilan et afficher les perspectives.

Ainsi, l’opérateur se réjouit d’avoir atteint les 7 millions de clients et mis en place des infrastructures modernes pour répondre aux besoins d’innovation dans un pays où le taux de pénétration du mobile dépasse les 80%. A côté de ses acquis, il faut noter, selon l’entreprise, la désignation pour la deuxième année consécutive par les ins-


ACTUAL-IT

tances de régulation MTN Côte d’Ivoire comme meilleur opérateur voix et Internet. Cela vient ainsi étayer sa volonté à toujours offrir le meilleur. Il peut par ailleurs, se prévaloir d’offrir une plus large gamme de produits pour la connectivité, notamment la 2G, la 3G, le Wimax, la Fibre Optique et un câble sous-marin, le WACS. Selon Wim Vanhelleputte, son entreprise aura contribué à offrir des produits adaptés aux besoins des entreprises et des consommateurs. On note entre autres la construction de Data Centers de dernières générations, des services bancaires par mobile, le renforcement

des infrastructures pour une meilleure couverture du territoire Pour marquer sa vocation d’entreprise citoyenne, l’opérateur a consacré en 2013, près de 500 millions de F CFA à la santé, l’éducation et l’entrepreneuriat. Jocelyn Adjoby , Secrétaire Général et en charge de la Fondation MTN Côte d’Ivoire, a passé en revue les actions à caractère social et humanitaire. La lutte contre le SIDA, le projet « Génération numérique », l’appui au sport et la culture sont en bonne place.

liard de F CFA pour 2014. Pour cela, les actions de la Fondation sont en cours d’être séparées des activités commerciales, selon son secrétaire Général. A noter que la Côte d’Ivoire ambitionne d’ici 2020 de bâtir une économie numérique avec des services TIC et les services de télécommunication accessibles à tous. Dans cette logique, le partenariat public-privé reste une voie à privilégier.

L’intensification des actions pour améliorer la qualité de vie des populations va se poursuivre avec un budget de 1 mil9 - DECIDEUR IT N°1


ENTREPRENDRE

E-SANTE

Safaricom met l’assurance santé à la portée de tous Surfant sur le succès de M-Pesa, l’opérateur kényan Safaricom a développé un produit d’assurance destiné à la grande majorité des Kényans, dépourvus de couverture maladie. L’avenir de l’assurance santé passera-t-il par la téléphonie mobile ? C’est la conviction de Safaricom, qui fait ses premiers pas sur ce marché, après une phase pilote d’un an. Le 22 janvier, l’opérateur kényan a officiellement lancé son service Linda Jamii, en partenariat avec Britam (le leader du marché de l’assurance dans le pays), Changamka, l’un des principaux fournisseurs de technologie pour les services de santé, et

PSI, une ONG qui œuvre à l’amélioration de la santé des populations à faibles revenus dans le monde. Après le succès du lancement du service M-Pesa, qui permet au plus rudimentaire des téléphones portables de transférer de l’argent à un autre appareil par simple envoi de SMS, Safaricom veut ainsi rendre l’assurance accessible au plus grand nombre. En effet, la cible de ce nouveau produit d’assurance n’est autre que les quelque 35 millions de personnes (sur une population totale de 43 millions d’habitants) dépourvues d’une couverture maladie.

E-AGRICULTURE

Daral, une application informatique au service des éleveurs sénégalais Les éleveurs sénégalais pourraient être amenés à introduire le mot Daral dans leur vocabulaire quotidien. En effet, la plateforme numérique, née du désir du jeune Sénégalais Amadou Sow d’apporter une solution technologique aux problèmes des éleveurs est susceptible de révolutionner le monde de l’élevage dans son pays. Se présentant sous la forme d’une plate-forme Web-SMS, Daral contribuera à « la collecte et la visualisation des données relatives aux éleveurs et à leur cheptel » nous apprend l’agence de presse sénégalaise (APS). Les interactions qu’elle 10 - DECIDEUR IT N°1

facilitera entre les éleveurs, policiers et services vétérinaires devraient permettre une diminution sensible des vols de bétail ainsi qu’une réactivité plus grande face aux alertes épidémiologiques. Des possibilités qui valent à la plateforme la reconnaissance d’Aminata Mbengue (photo), ministre de l’Elevage et des Productions animales qui déclare : « Ce projet innovant qui amène l’accès à la technologie dans un domaine rural et informel qu’est le secteur de l’élevage devra permettre à mon département de disposer d’un outil de gestion des données statistiques fiables qui lui

permettra de mieux gérer ce secteur et de mieux planifier certaines actions ». Soutenu par l’initiative Coders4Africa du groupe Microsoft, Daral devrait être expérimenté par 8000 éleveurs professionnels et 15 000 éleveurs domestiques des régions de Fatick et de Kaolack, avant un déploiement national.


ENTREPRENDRE

INTERNET

YooMee Africa va lancer ses activités à Abidjan Le fournisseur d’acces à l’Internet, déjà présent au Cameroun, developpe un réseau LTE en Côte d’Ivoire. Le lancement commercial est prévu pour mai 2014. C’est dans le cadre du Forum ICI 2014, organisé par le gouvernement ivoirien pour doper les investissements privés, que le fournisseur d’accès à Internet YooMee a annoncé le 30 janvier le lancement de ses activités en Côte d’Ivoire. Elles devrait débuter en mai prochain.

Technologie LTE Fondé en 2009 et basé en Suisse, Yoomee Africa opère déjà depuis près de trois ans au Cameroun, où il utilise la technologie Wimax et compte 20 000 abonnés. Il compte atteindre deux à trois fois ce chiffre en Côte d’Ivoire d’ici trois ans et a investi pour cela plus de 5 millions d’euros dans le déploiement de la technologie LTE (également appelée 4G), avec le soutien de l’equipementier Alcatel-Lucent, son partenaire technologique principal. YooMee ciblera en priorité la classe moyenne ainsi que les PME. «Le LTE est une nouvelle technologie en Côte d’Ivoire, plus stable, plus fiable et plus rapide que le Wimax aujourd’hui offerte sur le marché, a expliqué à Jeune Afrique Yann Le Guen, directeur general de YooMee Côté d’Ivoire. C’est une technologie conçue d’abord pour la data.» Les chiffres précis manquent mais on estime à environ 100 000 le nombre d’abonnés à l’internet hautdébit en Côte d’Ivoire, un marché tenu aujourd’hui principalement

par MTN et Orange. YooMee parie sur l’explosion de ce chiffre, tout comme d’ailleurs au niveau africain (selon McKinsey, 16% des Africains ont aujourd’hui accés à Internet, un chiffre qui pourrait passer à 50% d’ici 15 ans). Le déploiement de câbles sous-marins le long des côtes africaines permet en effet aujourd’hui d’offrir un service de bonne qualité. Reste désormais à réduire le coût de la bande-passante internationale, qui reste beaucoup plus élevé qu’ailleurs dans le monde, ainsi que le prix des ordinateurs, des téléphones et des tablettes pour les rendre plus accessibles aux Africains.

Réseau de distribution externe Le nouvel opérateur, qui ne fera que de l’internet, proposera des prix en ligne avec ceux de la concurrence, misant surtout que la qualité et la fiabilité. Il distribuera ses clés USB mobile wifi (Mifi), ses modems plug & play via un réseau de distribution externe composé de grossistes spécialisés dans les telecoms et de points de vente commercialisant de la high-tech. Il travaillera par ailleurs au développement de contenus locaux. Après la Côte d’Ivoire, YooMee Africa espère s’installer au Ghana, en Angola et au Rwanda. 11 - DECIDEUR IT N°1


ECLAIRAGE

ECONOMIE NUMERIQUE

Bruno Nabagné Koné présente la stratégie du gouvernement Dans le cadre du forum Investir en Côte d’Ivoire, le Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Bruno Nabagné KONE a participé ce mercredi 29 janvier 2014 à un panel sur le thème : « TIC : développement des infrastructures de compétitivité et passage à l’économie numérique ». D’entrée de jeu, il a informé l’assistance de ce que le secteur des télécommunications/TIC en Côte d’Ivoire offre d’énormes possibilités d’investissement. Selon lui, les technologies de l’information et de la communication constituent un accélérateur de développement, en ce sens qu’elles offrent plus de rapidité, plus de transparence et plus de

visibilité. Du fait de leur caractère transversal, elles peuvent permettre d’accélérer l’atteinte des objectifs du millénaire. C’est donc pour cette raison que le gouvernement du Premier Ministre Daniel Kablan DUNCAN, sous la haute conduite du Président de la République, a décidé d’appuyer le développement de la Côte d’Ivoire sur le secteur des TIC. Au cours de son exposé, Bruno Nabagné KONE a expliqué la stratégie mise en place par le gouvernement ivoirien afin de favoriser en Côte d’Ivoire, l’émergence d’un secteur des TIC compétitif. Cette stratégie, en cours depuis 2011, s’établit en cinq (5) points majeurs.

Tout d’abord, il a fallu réorganiser le cadre institutionnel et réglementaire des TIC en Côte d’Ivoire. Ce qui s’est traduit par l’adoption de quatre (4) lois fondatrices du secteur et la création de trois nouvelles structures que sont l’ARTCI, l’AIGF et l’ANSUT. Le deuxième volet de cette stratégie porte sur le développement des infrastructures et vise à favoriser l’accessibilité des populations aux services TIC. Le troisième point concerne la création de contenus locaux adaptés aux réalités du terrain. Comme quatrième point, il faut noter la lutte contre la cybercriminalité menée grâce à une étroite collaboration entre le MPTIC et le ministère en charge de la sécurité, par l’intermédiaire de la Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques. Enfin, le gouvernement envisage de doter le pays d’expertises dans les domaines des TIC, avec la création de l’Ecole Supérieure Africaine des TIC (ESATIC). Avec toutes ces mesures, le gouvernement ivoirien, sous la conduite de Son Excellence Alassane OUATTARA, ambitionne créer un écosystème des TIC intégré, condition pour la mise en place d’une économie numérique forte. Source : Service Communication MPTIC

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ECLAIRAGE


DOSSIER

Le Cloud, accelerateur de business 14 - DECIDEUR IT N째1


DOSSIER

Les progrès techniques ayant fortement bouleversés les usages, c’est la définition même des métiers qui se voit bouleversé. Le Cloud remet en question les organisations en « silos ». Couplé au haut débit et aux technologies mobiles, le télétravail prend ainsi une toute nouvelle dimension. Considéré par le passé comme difficile à mettre en place en raison des contraintes technologiques, il est de plus en plus adopté par les entreprises du fait des solutions proposées en Cloud. En effet, le Cloud impacte les entreprises dans leurs structures mêmes en supprimant les barrières spatiales. Il n’existe plus de contraintes géographiques liées à l’information. Les collaborateurs sont libres de partager des documents de travail sans se soucier de l’endroit où ils se trouvent facilitant ainsi la proximité entre managers et collaborateurs distants.

Gagner en efficacité

En donnant la possibilité d’accéder aux applications et services de l’entreprise de n’importe où et n’importe quelle machine, le Cloud est une réponse à la mobilité croissante des collaborateurs.

Mieux vendre

Plus que jamais, la compétitivité est au cœur des organisations. En accélérant les projets, le Cloud offre de nombreux avantages pour mieux s’ajuster à la demande (Time-to-market), faciliter l’innovation et proposer plus rapidement des services à valeur ajoutée.

Réduire les coûts fixes

S’appuyant sur un principe d’abonnement et une facturation basée sur sa consommation, le Cloud révolutionne la manière d’appréhender les dépenses IT.

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DOSSIER

Gagner en efficacité De plus en plus, les entreprises sont amenées à créer des produits ou à imaginer des services en collaboration avec des acteurs d’autres domaines, voire avec leurs propres clients. Baptisée « co-création », cette démarche va à l’encontre des habitudes passées. Bien qu’encore confidentielle, cette pratique se développe rapidement. Que ce soit dans l’informatique, l’industrie, les biens de consommation ou la distribution.

Facteur facilitateur, l’arrivée à maturité du Cloud Computing favorise ces échanges inter-entreprises et « cross-domain » en démocratisant l’accès à des plateformes robustes, accessibles en permanence, et adaptables aux besoins de chaque projet. Résultats, les productions transdisciplinaires se multiplient et l’implication des clients grandit, et ce dès l’étape de la conception des offres. Certains analystes prédisent même que cette pratique – hier encore de rupture- sera parfaitement banalisée d’ici 2018. Collaboration en temps réel et Cloud Computing sont deux tendances qui structurent aujourd’hui l’IT. Mais qui dit collaboration, dit souvent coopération à l’intérieur d’une seule entreprise, voire au sein d’une même équipe (via les Google Docs, Office 365, etc.). Or le Cloud offre des plateformes disponibles en permanence, quel que soit le lieu, qui permettent un type de collabora16 - DECIDEUR IT N°1

tion plus étendue, impliquant clients et partenaires entreprises. Cette notion, baptisée « co-création », est encore assez confidentielle. Et rares sont les entreprises, parmi celles qui la mettent en œuvre, à accepter de s’exprimer sur le sujet. L’explication est simple : ce mutisme s’explique par la volonté des organisations de ne pas divulguer d’idées avant-gardistes et stratégiques dans un contexte de concurrence accrue. Mais que l’on ne s’y trompe pas, le mouvement est en marche. Qu’entend-on exactement par « cocréation » ? En résumé, il s’agit de développer – ou d’adapter – des fonctionnalités ou des produits en intégrant ses fournisseurs et ses clients dès les étapes de conception/production. Un récent rapport de l’Université de Stockholm, qui résume différentes théories académiques sur le sujet, souligne que cette approche est en

rupture totale avec les modèles précédents qui s’appuient, eux, quasiexclusivement sur « des échanges de biens contre argent » (la « G-D logic » pour « Goods Dominant logic »). A partir des années 90, une autre idée commence à émerger. Les consommateurs ne devraient pas être uniquement considérés comme des cibles marketings. Ils pourraient également être des partenaires à impliquer sur le long terme. D’une part pour augmenter leur satisfaction (qui est le fruit d’une vision objective du produit mais aussi de la qualité de leurs interactions avec l’entreprise). D’autre part, pour améliorer les futurs produits avec leurs conseils. En étant « actif » en amont, le client devient source de valeur ajoutée. Le modèle passe de la « G-D Logic » à une « S-D Logic » (« Service Dominant Logic ») où les acteurs s’échangent des informations, en plus des biens et de l’argent.


DOSSIER

Le Cloud né pour la co-création Cette forme de relation ne concerne pas que les clients. Elle s’étend très vite « aux fournisseurs, aux partenaires » et « à toutes les parties prenantes ». Notamment grâce à l’arrivée des nouveaux outils informatiques Cloud – hébergés, disponibles en permanence, accessibles par plusieurs utilisateurs simultanément, adaptables rapidement aux changements de charges, et payables à l’usage. Des outils qui répondent parfaitement aux besoins de base de la co-création. A savoir : « le dialogue, l’accessibilité, la transparence ».

de production, à la coordination, à l’agrégation des informations et à la distribution ». Pourquoi ? Parce que tout ce qui était difficile – ou coûteux – à faire avant le Cloud est aujourd’hui accessible à presque toutes les entreprises via des outils collaboratifs hébergés (que ce soient des portails, un RSE, ou du PLM – lire par ailleurs), déployés en quelques heures et payables à l’utilisation sans réels barrières à l’entrée. Et sans complexifier l’existant.

« Ces contributions aux process des organisations n’auraient pas été possibles il y a dix ans », confirment les chercheurs Ashlee Humphreys et Kent Grayson de la Kellogg School of Management de Chicago. Un point de vueapprofondi dans la revue « International Journal of Electronic Commerce » par Vladimir Zwass, professeur émérite en sciences de l’informatique et en systèmes de gestion de l’information. Pour lui « la co-création a émergé grâce à l’ubiquité et à l’accessibilité liées au Web ». Et c’est le Cloud qui a « armé les acteurs pour qu’ils puissent s’attaquer aux moyens 17 - DECIDEUR IT N°1


DOSSIER

Mieux vendre Le Cloud répond à quatre des problématiques métiers les plus communes des entreprises. Et souvent mieux que les solutions IT classiques. D’abord, il révolutionne la manière dont les directions métiers ont accès à l’outil informatique. Vendu sous forme d’un service (« as a service »), il rend les coûts d’un projet davantage lisibles. Flexible, il permet d’adapter la voilure aux fluctuations de la demande. Enfin, par sa rapidité de déploiement, le Cloud diminue les délais de mise sur le marché. Le Cloud permet au final « d’oublier l’IT », de se recentrer sur le cœur de métier de gagner en simplicité, en agilité et en maîtrise des coûts. Qui dit Cloud Computing, dit centre de données, virtualisation, IT. Mais les retombées du Cloud vont bien au-delà du système d’information ou de l’infrastructure gérée par le DSI. Au contraire, le Cloud est aussi – et surtout – une révolution pour les métiers qui ont trouvé dans ces outils à la demande, utilisables sans déploiement, de quoi régler des problématiques quotidiennes de manière beaucoup plus efficace que par le passé. La première problématique métier à laquelle le Cloud répond concerne les besoins de puissance ponctuelle. Dans l’IT « classique », un datacenter capable de répondre à ces besoins extrêmes, mais rares, coûte cher. En proposant de louer de la puissance, le Cloud l’a démocratisée et permet aux équipes métiers d’y accéder directement.

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DOSSIER

Résultat, plus de goulet d’étranglement qui entrave les équipes. Cette solution est par exemple employée Qui dit Cloud Computing, dit centre par les dessinateurs de Pixar pour de données, virtualisation, IT. Mais les rendus de certaines scènes les retombées du Cloud vont bien d’animation. au-delà du système d’information

ou de l’infrastructure gérée par Deuxième de scénarios adresle DSI. Autype contraire, le Cloud est sés : la croissance rapide. C’est le aussi – et surtout – une révolution cas espéré lors d’un lancement de pour les métiers qui ont trouvé dans produit. que utilisables pose l’IT ces outilsLaà question la demande, aux métiers est alors souvent sasans déploiement, de quoi de régler voir s’il faut-il investir massivement des problématiques quotidiennes de ou attendre le décollage commermanière beaucoup plus efficace que cial. Ce qui oblige les équipes mépar le passé. tier à travailler sur des prévisions. La flexibilité problématique du Cloud permet La première métierau à contraire de tester de nouveaux serlaquelle le Cloud répond concerne vices sans s’appuyer sur des préviles besoins de puissance poncsions trop précises. Que ce soit»,pour tuelle. Dans l’IT « classique un un nombre d’utilisateurs ou pour les datacenter capable de répondre à ressources servicemais web, les ces besoins d’un extrêmes, rares, métiers peuvent, via un simple porcoûte cher. En proposant de louer tail, augmenter ou réduire la voilure de la puissance, le Cloud l’a démoen quelques clics. aux Le pragmatisme cratisée et permet équipes méet l’itération priment sur le prévisiontiers d’y accéder directement. nel.

Lengagne, le DSI de MisterGoodDeal qui s’exprimait dans le cadre d’un événement. Avec le Cloud, la plate-forme s’adapte instantanément aux besoins de puissance de notre activité ». Et cela que ce soit à la hausse ou à la baisse. Résultat, le service commercial ne perd plus de client. Le tout, dans ce cas précis, pour un coût opérationnel divisé par deux. Mais ce gain n’est pas juste une économie. Avec le Cloud, l’informatique n’est plus un cout fixe mais un service que les métiers consomment. On passe d’un investissement interne (CAPEX) à une prestation (une charge d’exploitation ou OPEX). Avec un énorme avantage : une facturation claire, adaptable, que ce soit aux besoins ou aux budgets alloués.

Résultat, plus de goulet d’étrangleUne facture ment qui entraveimmédiatement les équipes. Cette solution est par exemple employée lisible par les dessinateurs de Pixar pour les de certaines scènes: Autrerendus scénario Cloud typique d’animation. les activités à forte saisonnalité. Comme celle des cybermarchands. Deuxième type de traditionnel, scénarios adresDans un schéma « on sés : la croissance rapide. C’est le a toujours trop de serveurs ou pas cas espéré lors d’un lancement de assez, regrettait récemment Serge

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DOSSIER

Réduire les coûts fixes Réduction drastique des investissements au lancement des projets, diminution des immobilisations, flexibilité de la facture en fonction des besoins réels de l’entreprise… Les bénéfices du Cloud Computing sont avant tout financiers. Des gains qui, in fine, facilitent le lancement des projets dans les PME, mais aussi dans les grandes entreprises. Et l’arrivée de services métiers sous cette forme – investissement minimum et facturation à l’usage – devrait encore accentuer le phénomène. Le Cloud est sur la pente ascendante. Du moins si l’on en croit une étude du cabinet Markess International, qui mentionne une croissance de 30% par an pour ce marché. Selon la même étude, plus de la moitié des décideurs informatiques prévoient d’augmenter la part de leurs budgets consacrés au Cloud Computing. Les raisons de cet engouement reposent sur une conjonction de facteurs dont les plus importants sont d’abord économiques. Parmi les motivations les plus immédiates expliquant le choix de ce type d’externalisation, on trouve en effet l’absence d’investissement dans des équipements informatiques, notamment dans des serveurs. Les économies immédiates portent également sur d’autres postes de dépenses comme la consommation électrique. Ces économies restent à pondérer au cas par cas. A moins d’avoir basculé en totalité vers le Cloud, les entre-

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prises doivent en effet maintenir des compétences en interne. Et, pour des raisons réglementaires ou pour conserver des données sensibles sous contrôle étroit, une partie des entreprises optent pour des Cloud hybrides. Comprendre qu’une partie des infrastructures, applications et données demeure à l’intérieur de l’organisation. Autant de raisons qui atténuent les bénéfices théoriques du Cloud en matière d’allégement des équipes internes. Sans toutefois les gommer totalement. D’autre part, le Cloud déporte le risque lié à l’usage et à l’obsolescence du matériel vers le prestataire.

Ne payer que ce qu’on utilise Autre impact financier, les montants déboursés basculent de l’investissement au budget de fonctionnement, ce qui limite d’autant les immobilisations. « Les entreprises s’abonnent et payent au mois et par utilisateur,

sans limitation de volume. Ce, sans coût d’installation, ni engagement à l’année », illustre Mathieu Lhoumeau, dirigeant de ContractLive, un spécialiste de la gestion de contrats en mode Saas. Ce mode de facturation, le plus courant dans le Cloud – même si des exceptions existent -, permet à l’entreprise de mesurer immédiatement le coût de revient d’une solution (ou TCO pour Total Cost of Ownership) puisque sa facture inclut maintenance, support, etc. Avec la suppression du ticket d’entrée d’une licence, les PME et les ETI peuvent accéder à des applications auparavant réservées aux grands groupes. Si le paiement à la consommation est la règle dans le Cloud, les fournisseurs proposent de multiples modèles dans lesquels la variable de facturation colle à l’usage du service. On trouve ainsi des factures calculées au teraoctet de données, au nombre de documents stockés,


DOSSIER

à l’utilisation de processeurs et de mémoire ou encore ou à la durée. Pour l’entreprise, outre l’absence d’investissement majeur à contrario du mode projet habituel (coût des licences, des matériels et des services), le gain découle de la flexi-

bilité de ce modèle. Un modèle qui facilite l’ajustement entre l’utilisation et les ressources mises en œuvre. Le redimensionnement des infrastructures internes pour faire face à un pic d’activité n’est plus nécessaire par exemple.

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SOLUTIONS

La Business Intelligence pour piloter votre activité L’informatique décisionnelle (en anglais : BI pour Business Intelligence1) est l’informatique à l’usage des décideurs et des dirigeants des entreprises. Elle désigne les moyens, les outils et les méthodes qui permettent de collecter, consolider, modéliser et restituer les données, matérielles ou immatérielles, d’une entreprise en vue d’offrir une aide à la décision et de permettre à un décideur d’avoir une vue d’ensemble de l’activité traitée. De l’exploitation des données métiers à la gouvernance IT, le point sur le décisionnel et ses outils : le reporting, le tableau de bord et l’analyse prévisionnelle. Des solutions de Business Intelligence (BI) qui s’appliquent à la performance financière, au CRM, SCM, RH...

Quel est l’objectif de la Business la foulée, des acteurs spécialisés se sont lancés dans la définition de Intelligence ? couches d’analyse «métier», dans

SIMON PIERRE SOUROU Consultant Expert Projets : TIC, Coaching, Management, Commercial, Marketing, Stratégie de Développement

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La Business Intelligence (BI), également «intelligence d’affaires» ou «informatique décisionnelle», englobe les solutions informatiques apportant une aide à la décision avec, en bout de chaîne, rapports et tableaux de bord de suivi à la fois analytiques et prospectifs. Le but est de consolider les informations disponibles au sein des bases de données de l’entreprise. La notion de Business Intelligence est apparue à la fin des années 1970 avec les premiers infocentres. Des systèmes qui envoyaient des requêtes directement sur les serveurs de production, ce qui se révélait plutôt dangereux pour ces derniers. Dans les années 1980, l’arrivée des bases relationnelles et du mode client / serveur a permis d’isoler l’informatique de production des dispositifs décisionnels. Dans

le but de masquer la complexité des structures de données. Depuis, la BI n’est plus l’apanage des équipes techniques, elle est directement accessible aux responsables opérationnels.

Quels champs sont couverts par la BI ? Traditionnellement centré sur les questions comptables, (consolidation et planification budgétaire), le champ de la BI s’est petit à petit étendu à l’ensemble des grands domaines de l’entreprise, de la gestion de la relation client à la gestion de la chaîne logistique en passant par les ressources humaines. Pour ce faire, les éditeurs spécialisés ont défini des bibliothèques d’indicateurs prêts-à-l’emploi permettant de suivre ces différentes activités.


SOLUTIONS

Comment fonctionne une plateforme décisionnelle ? En amont, des mécanismes d’extraction, de transfert et de consolidation (ETL) assurent la centralisation des données en provenance des différentes sources de l’entreprise au sein d’une base particulière : l’entrepôt de données (ou datawarehouse). Ces informations sont ensuite structurées, historisées et organisées. Elles sont éventuellement rangées au sein de datamarts, c’est-à-dire de sous-référentiels de données ou vues par métier de l’entreprise (service client, etc.). Ces divers traitements permettent aux outils d’analyse d’accéder ensuite au datawarehouse plus facilement. En bout de course, les applications analytiques se chargent de recueillir les requêtes de l’utilisateur dans le langage de ce dernier puis de les communiquer à l’entrepôt, avant de produire les indicateurs de perfor-

mance voulus. Au final, les résultats issus de ce traitement sont restitués et diffusés par le biais d’outils de reporting.

« La BI est outil qui s’adresse de nos jours aux décideurs pour éviter les dérives lentes et permettre un pilotage efficace de l’entreprise.»

Analyse multidimensionnelle et prédictive : quelles différences ? Il s’agit des deux grands types de traitement avancé mis en oeuvre par les systèmes de BI. L’analyse multidimensionnelle consiste à modéliser des données selon plusieurs axes. L’exemple le plus classique : le calcul du chiffre d’affaires par catégorie de client sur une gamme de produit donnée combine trois axes (le chiffre réalisé, la catégorie de clients et la ligne de produits). De nombreux autres axes supplémentaires peuvent être définis : zone géographique ou équipe commerciale en charge des opérations par exemple. Le cube «OLAP»

(pour Online analytical processing) désigne la technologie analytique qui s’applique à ce modèle de représentation.

Quant à l’analyse prédictive (ou data mining), elle exploite un ensemble d’événements observés et historisés pour tenter de prévoir l’évolution d’une activité en dessinant des courbes de projection. Cette méthode peut s’appliquer à la gestion de la relation client pour prédire le comportement d’un client. L’objectif est par exemple de déterminer les profils d’individus présentant une probabilité importante d’achat ou encore de prévoir à partir de quel moment un client deviendra infidèle.

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PRODUIT DU MOIS

Le Samsung Galaxy Note Pro est arrivé !

Alors qu’on attend toujours un mouvement autour d’Apple sur un éventuel iPad XL avec un écran de 12″ ou similaire, c’est finalement Samsung qui a dégainé le premier en annonçant au CES 2014 la nouvelle Galaxy Note Pro avec un impressionnant écran de 12,2″. Pour rappel, la Galaxy Note Pro vous propose un écran de 12,2″ avec une résolution de 2560×1600, un processeur Qualcomm Snapdragon 800 cadencé à 2,3 GHz, 3 Go de RAM, 32Go de mémoire interne avec un port MicroSD, un APN de 8 Mégapixels, une caméra frontale de 2 Mégapixels, de la 4G en 24 - DECIDEUR IT N°1

option, les Bluetooth 4.0, NFC et WiFi a/b/g/n/ac, la 4G en option, une batterie de 9500 mAh, le tout dans seulement 750g (753g dans la version 4G). La Galaxy Note Pro est sous Android 4.4 Kit Kat mais avec une nouvelle surcouche constructeur. Ce n’est plus TouchWiz mais Magazine UX. Celle-ci se veut plus clair et reprend un peu l’intégration de Flipboard depuis le launcher sur le Galaxy Note 3 par exemple. Quand vous prenez la Galaxy Note Pro en main pour la première fois, vous ne pouvez qu’être surpris par la répartition

du poids. La tablette, avec cet écran de 12,2″, est légère en mains. C’est à peine 100g de plus qu’un Apple iPad 4 et là où c’est flagrant, c’est quand on compare la Galaxy Note Pro à la Wacom Cintiq Companion Hybrid. En effet, la tablette de Wacom ne propose qu’un écran supérieur d’un petit pouce (avec une résolution de 1920×1080) mais surtout un poids supérieur de près d’un kilo. C’est énorme ! Si je compare les deux, c’est parce que ce sont des tablettes Android et surtout, les deux ont des stylets avec la technologie Wacom !


HIGH TECH

Forerunner 620

LG G Flex

le LG Flex est un smartphone Android (Jelly Bean 4.2.2), compatible avec le réseau 4G. Il est équipé d’un processeur quadri-cœur Qualcomm SnapDragon 800, avec 2 Go de RAM et une fréquence de 2,26 GHz. Il a une capacité mémoire de 32 Go (non extensible), une batterie de 3500 mAh et un appareil photo principal de 13 Mpx.

La meilleure option qui s’offre aux coureurs qui ne disposent pas d’un coach personnel. La Forerunner 620 offre des fonctions avancées telles que l’aide à la récupération, la prévision de la durée de course et l’estimation de la VO₂ max. Celles-ci vous permettront de vous entraîner plus intelligemment et d’atteindre de nouveaux objectifs. Lorsque vous l’utilisez avec le moniteur HRM-Run¹, la Forerunner 620 fournit également des informations concernant votre cadence, le temps de contact au sol et l’oscillation verticale.

SAMSUNG T9000 ZIPEL ANDROID Le T9000 est un frigo intelligent embarquant une tablette 10.2 pouce et disposant de plusieurs compartiments de rangement.Ces compartiments peuvent être configurés soit en mode réfrigérateur soit en mode freezer.

Jabra Revo Wireless

Revo Wireless est un casque qui peut fonctionner sans fil. Il peut être relié à votre appareil mobile (smartphone, tablette, baladeur) via une connexion Bluetooth.

La gestion de l’état du réfrigérateur est assurée par la tablette munie d’une version de l’OS Android permettant le contrôle de la température, la fraîcheur des aliments, la date de péremption, la liste des courses à faire, post-it numérique, syncronisation des vos données au cloud, proposition des recettes de cuisines,etc.... La tablette intègre également l’application Evernote.

Sony Action Cam AS30V

La deuxième «caméra sportive» de Sony, l’Action Cam AS30V, apporte des améliorations bienvenues au niveau du design et des fonctions. L’Action Cam de Sony présente l’avantage d’embarquer une stabilisation.

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PAROLES D’EXPERTS ENJEUX

Les conseils de Mark Kaiga pour booster le secteur des technologies en 2014 Changer notre vision du financement de la technologie En Afrique, le financement des innovations technologiques ne doit plus dépendre des épargnes ou des fonds personnels des innovateurs. Il faut désormais penser grand, faire confiance aux inventeurs. Les entreprises doivent leur donner les moyens de travailler afin que leur génie ne soit plus restreint par le manque de moyens financiers.

Faire évoluer les centres d’innovations africains À travers le continent, plusieurs centres innovations technologiques où se retrouvent innovateurs et porteurs d’idées se sont multipliés. On a iHub au Kenya, ActivSpace au Cameroun et bien d’autres. Seulement, les centres technologiques ne doivent pas demeurer des lieux de pensées. Ils doivent susciter l’esprit d’entrepreneuriat qui se traduit par la création de nombreuses start-ups.

Penser d’abord des solutions locales Les solutions technologiques qui devraient permettre à l’Afrique de prendre une place dans le monde numérique devront d’abord résoudre les problèmes des Africains. Elles devront apporter des réponses locales. Il ne sert à rien de penser déjà au monde et de passer à côté des nombreuses opportunités qu’offre le continent.

Les médias sociaux africains doivent développer une force de vente En Afrique, les médias sociaux pullulent. Seulement, ils ne doivent plus se restreindre aux outils basiques que sont le chat, le partage d’images, etc. Ils doivent développer une force de vente, se diversifier, proposer des services générateurs de revenus comme des jeux en ligne, etc.

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PAROLES D’EXPERTS ENJEUX

Lors du salon de l’innovation technologique DEMO Africa 2013, 40 finalistes issus du continent africain avaient présenté leurs créations au monde.De ces créations, se sont dégagées neuf leçons que le bloggeur et inventeur kenyan Mark Kaigwa propose de retenir pour le développement du secteur africain des technologies en 2014.

Investir dans les jeux Les innovateurs africains ne doivent pas seulement chercher à développer des solutions technologiques de pointe. Ils peuvent aussi investir dans des domaines ludiques comme les jeux en ligne, très prisés par les internautes.

Ne pas oublier l’e-commerce Avec l’actuelle course effrénée vers le haut débit fixe et mobile, il serait intelligent pour l’Afrique de ne pas négliger l’e-commerce. C’est un secteur porteur qui a déjà permis la création de nombreux emplois à travers le continent. C’est une grosse source de revenus, donc un atout majeur pour le développement économique.

Ne pas négliger le potentiel de la diaspora D’après le Brooking Institute, 30,6 millions d’Africains disséminés à travers le monde ont envoyés 5,1 milliards de dollars vers l’Afrique en 2010. Ces chiffres montrent à suffisance le potentiel financier que représentent les Africains de l’étranger. À cela il faut ajouter leurs compétences intellectuelles et la diversité culturelle.

L’Afrique doit faire dans le Hardware Fini la consommation de ce que les autres fabriquent, c’est au tour de l’Afrique de fabriquer ses appareils et de les vendre au monde. En Egypte par exemple, la start-up Vivifi a développé une technologie permettant d’utiliser n’importe quelle surface comme un écran tactile. Cette découverte peut avoir de multiples applications.

La fourniture de contenus Avec la multiplication des TV web comme celles de Facebook, Youtube, Twitter, Tumblr, etc, le marché des contenus en Afrique sera d’une grande importance. Pour les créateurs de contenus qui l’ont compris, ce sera un moyen de tirer leur épingle du jeu.

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ENJEUX

Invité à participer au panel sur le thème, « Développement des Infrastructures de compétitivité et passage à l’économie numérique », le Directeur Général de Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre a fait une communication sur le sujet « E-gouvernement et efficacité publique : opportunités en RCI et exemples réussis.» C’était lors du Forum Investir en Côte d’Ivoire 2014. Passage à l’économie numérique en Côte d’Ivoire

Les recommandations de Simon Ouattara, Directeur Général de Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre Nous vivons dans une ère où ont lieu des profonds changements, aussi bien pour les individus, les entreprises que les gouvernements. Ces changements induisent de fortes contraintes sur les acteurs cités, en premier rang desquels se trouvent les Gouvernements. Quelques contraintes majeures sont : • Les contraintes budgétaires • Les citoyens de plus en plus exigeants • Besoin de plus de services • Demande de plus de collaboration • Sans oublier les nouvelles menaces sur la sécurité – cybercriminalité entre autres. Comme, on peut le voir, il y a donc une pression accrue sur les Gouvernements qui ont besoin de faire face pour devenir plus réactifs, efficaces et agiles. Dès lors, le Gouvernement qui pourra répondre à tous ces défis est celui qui saura user de tous les leviers dont le puissant levier technologique pour mettre en place « Le Gouvernement du Futur – le E-Gouv.» Le Gouvernement du Futur, c’est l’instauration d’un environnement capable de superviser et de contrôler efficacement les ressources/dépenses; capable de fournir un haut niveau de qualité de

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service aux citoyens et aux investisseurs.

vont gouverner le monde des IT durant la prochaine décennie.

E-GOUVERNEMENT ?

LES 4 GRANDES TENDANCES DES TIC

“C’est l’utilisation des technologies de l’Information et de la Communication (TIC) pour améliorer les activités des organisations du secteur public.” Erreurs usuelles • Restreindre l’e-gouvernement aux applications qui “comprennent” l’internet. • Restreindre l’e-gouvernement aux seules interactions entre l’administration et le monde extérieur. Toutes les activités du Gouvernement sont incluses, mais, il est aussi intéressant de se demander à quoi s’applique l’E-Gouv ?

L’Internet et la téléphonie mobile font partie des technologies numériques qui ont radicalement modifié les modes d’organisation et de production des entreprises, les comportements de consommation et plus largement le fonctionnement des économies des pays développés. 4 grandes tendances se dégagent et vont dominer le monde au cours de la prochaine décennie: 1.La mobilité 2.Les réseaux Sociaux 3.Le cloud 4.Le big data

Il s’applique à 5 domaines avec un maître mot, l’automatisation : - Services aux entreprises - Services aux communautés - Services aux citoyens - Correspondances - Echanges de données

Sur cette base, quels sont les piliers sur lesquels bâtir une économie numérique performante ?

Il faut noter d’emblée que le E-Gouv ne sera une réalité et viable que lorsqu’il prendra appui sur les tendances qui

1.Accès = Infrastructure Internet, Haut Débit, abaissement des coûts, disponibilités des smart Phones, tablettes et

PASSAGE A L’ECONOMIE NUMERIQUE: LES 4 PILIERS


ENJEUX

Et comme mesures d’accompagnement de ces projets, il faut nécessairement mettre en place : - Des DevCamps, - Des incubateurs - Des techs-hubs - Des partneriats

QUELQUES EXEMPLES REUSSIS En tant qu’acteur majeur des IT en Afrique, Microsoft a de formidables his-

Patrick M’Bengue, PDG d’INOVA, PCA du GOTIC CI

«La vision de Microsoft et de faire en sorte que la technologie soit au service du développement en impactant positivement et réellement les communautés. Le devoir de Microsoft est donc d’accompagner les initiatives locales de développement.» PC, Services Web/Cloud) 2.Compétences = Curriculum informatique à l’école, formation professionnelle, employabilité des jeunes, formation des professionnels TIC 3.Innovation (Contenus et applications locaux, financements, appui aux PME/ entrepreneurs) 4.Gouvernance = Priorité Plan de Dev, Gouvernement efficace et transparent, E-Gouvernement, Favoriser les Services en ligne, favoriser les innovateurs)

SERVICES DISPONIBLES DANS LE CADRE DE L’E-GOUV Plusieurs services peuvent se créer et impacter positivement la société. Il faut pour cela le développement des applications E-Gouv à partir de projets sectoriels inclusifs : -E-Santé -E-Education -E-Agriculture Ainsi de suite …

toires à raconter qui sont des exemples réussis. - Au cap Vert : infrastructure de communication centralisée avec un Datacenter - Au Mali : mise en place des outils de Messagerie et de collaboration - Au Burkina Faso : Le projet E-Conseil des Ministres est une réalité. - La Côte d’Ivoire : mise en place des outils de Messagerie et de collaboration - Au Sénégal : L’initiative Daral, que nous avons lancé seulement hier 28 Janvier à Passy au Sénégal, est un projet conjoint avec le gouvernement sénégalais. C’est est un bon exemple des possibilités et de capacité de la technologie à apporter rapidement un changement dans le secteur de l’élevage et pour lutter contre le vol de bétail. Ce projet vise à mettre en place un système pour soutenir les éleveurs dans la lutte contre les maladies du cheptel et le vol de bétail en permettant l’identification et la traçabilité du bétail et en facilitant la communication entre les différents acteurs par les notifications et alertes SMS. La conception de Daral est la preuve que la technologie peut transformer tous les secteurs d’activité. Je voudrais terminer mon propos et renouvelant la conviction de Microsoft : l’innovation africaine pour façonner l’avenir de l’Afrique, améliorer la compétitivité économique du continent Africain par l’innovation, l’accès à la technologie, la modernisation des gouvernements, l’emploi et l’entreprenariat des jeunes.

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TRUCS ET ASTUCES

Comment protéger ses mots de passe

conserver votre carnet en lieu sûr, à l’abri des regards indiscrets. Utiliser un mot de passe principal dans Firefox : c’est une variante du premier point. Les mots de passe sont enregistrés dans le navigateur mais l’accès est protégé par un mot de passe principal (voir plus bas). Utilisez un «coffre fort numérique». La technique consiste à stocker identifiants et mots de passe dans un fichier unique protégé par une phrase secrète que vous choisirez.... c’est le seul élément dont il faudra vous souvenir ! C’est ce que nous allons développer.

MTN vise à aider les entreprises à atteindre l’excellence avec ses solutions clouds Une phrase secrète pour cacher

de passe. MTN Business, la branche dédiée au segment entreprise du géant télécom sud-africain,vos veutmots accompagner la relance économique amorcée en Côte d’Ivoire, en renforçant son offre avec de nouvelles solutions professionnelles à venir visant à doper Notons pour commencer que Firela productivité des PME en Côte d’Ivoire. fox propose quelque chose de simiComment choisir un mot manquez d’imagination vous pou- laire comme indiqué ci-dessus : un vez utiliser un service en ligne qui mot de passe général qui bloque de passe et comment s’en sou- packagée, des logiciels professionnels interlocuteur pour les solutionner. Il Les applications à la demande générera un mot de passe à votre l’accès à tous les autres. aussi faire remarquer la rapidité du hébergés directement sur Internet et faut venir ? place, par exemple : Générateur de Mais je ne trouve pas que ce déploiement et la facturation effective à partout à la demande. Aujourd’hui une PME pour être pro- accessible soit parfaitement adapté car cela mot de passe l’utilisation des ressources. Voici l’erreur à ne pas commettre ductive et concurrentielle, utilise une : masque tous les mots de passe Cloud apportera aux entreprises un mot de unique et(audio simple messagerie etpasse de la téléphonie et à L’offre Dans ces conditions il est impos- sans distinction et d’autre part une une autonomie du service d’informase rappeler qui servira dans toutes vidéo) dans ses échanges avec le monde sible de faire appel à sa mémoire fois entré le mot de passe général le tion, un accès universel et à moindre les situations. extérieur, elle a aussi besoin de sécuripour s’en souvenir, aussi bonne «coffre» reste ouvert jusqu’à la fercoût à des applications professionnelles ser et sauvegarder ses données informeture du navigateur. Enfin il n’est soit-elle. Alors que faire ? en cas de difficultés avoir un seul Vous voulez deset exemples matiques cruciales enfin de ? profiter etUtiliser la «mémoire» du navigateur pas aisé d’exporter la liste complète le prénom de votrepour fille générer ses d’applications métiers . Firefox peut retenir les identifiants sur une clé USB par exemple. votre date de naissance états en management sans toutefois et mots de passe à votre place et Toutefois cela se passe dans le votreson numéro de téléphone grever CAPEX*. «options» «Sécurité»... c’est mais risqué ! menu en MTNbien offrepratique... 5 solutions professionnelles versiononglet Cloud votre mot de passe de messagerie Perte ou vol de l’ordinateur, despour pallier aux coûts d’acquisition des licences informaprincipale Ayant perçu ce besoin, MTN qui truction du disque dur et bien-sûr password pire fournir : 123456 ou expérience admin ou tiques assez chères : pense la meilleure piratage (je ne vous épargne rien !). enpassword..... terme de débit internet en Côte Réservez cette technique aux seuls fSekrit : le bloc-note chiffré et sécuBien-sûr mealler direzau-delà vous :de la four- Office Desktop la messagerie d’Ivoire, veut (ou mini coffre fort). mots de passe qui pour ne donnent pas riséprofessionnelle «je n’ai aucune chance de me rapSpontania pour la vidéo avec beaucoup niture d’accès internet. Elle se propose utiliser un minuscule accès à des données sensiblesconférence et Nous allons peler d’une multitude de mots de plus d’options et une expérience unique avec le Cloud Computing d’aider ses outil qui s’apparente à un vulgaire trop personnelles. passeà complexes !»...sharing de ses - McAfee, pour la sécurité des équipements clients bénéficier en bloc-note : fSekrit . Une fois reco- Mozypro, pour la sauvegarde la restauration partenariats inédits avec de grands édivos identifiants et mots de Notez les précisément sur un car-et piée Mais d’abord qu’est-ce qu’un bon Averiware, une suite complète d’applications métiers teurs de progiciels. Ce concept markesous...» net. Ne le perdez pas ou ne vous passe vous «enregistrez mot de passe ? C’est un mot de ting vise à mettre à la disposition de la le faites pas voler avec l’ordinateur (save as... en anglais), fSekrit chiffre passe qui ne veutdans rienune direformule du tout clientèle Entreprise ou votre sac à main. Technique qui la note et vous demande de définir et qui contient au moins huit caracn’est pas sans risque et surtout pas une phrase secrète pour déchiftères alphanumériques. Si vous très pratique. Je vous conseil de frage.


TRUCS ET ASTUCES



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