LUXEMBOURG LUXEMBOURG RM. RM. VALECA VALECA VISEU VISEU VIENNA VIENNA
OUR POINTS OF VIEW ON EUROPEAN SPACES:
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PHOTOGRAPHS, WEB GALLERIES, POSTCARDS, MOBILITY, CITY, MAPS
2013-2015
VIE
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Sortie 13 octobre 2014 Luxembourg (S3 FR)
sortir, marcher, écrire, observer, dévier, récolter, corps, espace, ville, quartier, regard, point de vue, intérieur, extérieur
Sortir
On sort pour échapper à la proposition des espaces intérieurs: des zones protégées climatiquement et socialement, des aires conditionnées, où les flux de mouvement sont prétablis. On sort pour sentir notre corps dans l’espace. On sort pour traverser le seuil (point de vue 1: fenêtre). On sort parce que la ville est à l’extérieur.
Marcher Hamish Fulton, walking artist (London 1946)
Pour bien traverser un lieu il faut marcher: avancer, revenir, marcher lentement, observer, marcher dans la nuit et sentir. L’art de marcher est l’art d’enquêter sur la nature de choses, c’est connaître l’espace sans aucune idée de possession, avancer et s’arrêter tout au long d’un chemin, passer sans laisser de trace, utiliser l’esprit, le corps, le temps, l’espace. Marcher est laisser le monde intact, Si possible, l’améliorer. Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=2XaX4ktvQ_0
“Pratiquer l´espace c´est donc répéter l´expérience jubilatoire et silencieuse de l´enfance; c´est, dans le lieu être autre et passer à l´autre.” Marcher c´est manquer de lieu. C´est le procès indéfini d´être absent et en quête d´un propre. L´errance que multiplie et rassemble la ville en fait une immense expérience sociale de privation de lieu - une expérience, il est vrai, effritée en déportations innombrables et infimes (déplacement et marches), compensée par les relations et les croisements de ces exodes qui font entrelacs, créant un tissu urbain, et placée sous le signe de ce qui devrait être, enfin, le lieu, mais n´est qu´un nom, la Ville.” (De Certeau, p. 155)
Observer+Photographier Le charme d’une image réside aussi dans l’équilibre entre ce qui doit être visible et ce qui ne doit pas l’être. UNE IMAGE NE DOIT PAS ETRE UNE PHOTOCOPIE DE LA REALITE. Moi je préfère montrer que dans la réalité il y a toujours une zone de mystère, une zone insondable qui détermine le plus souvent l’intérêt de l’image photographique. Je n’aime pas l’idée de tout voir comme synonyme de profondeur de la vision, comme une sorte d’équation: tout est visible et alors notre vision est profonde. A mon avis le mécanisme est plus complexe et la profondeur est à recherche ailleurs. C’est tout le problème de donner de l’espace aux choses dans l’image. Luigi Ghirri Guido Guidi : In between cities
Activité 1 observer+prendre des photos le long de la marche: espaces, bords, interstices, sommes-nous attendus ici?, route, bâtiments, boutiques, qui croisons-nous?, maisons, ce qui attire mon regard, ce qui fait que nous sommes dans une ville, ce qui est en train d’être transformé, ce qui est beau, ce qui n’est pas beau, ce que je ne connaissais pas.
Point de vue: head up de temps en temps je m’arrête, je lève ma tête, mes yeux, où suis-je? qu’est-ce que je vois?
Point de vue: je m’approche de très près les villes cachent des mondes impensables: restes, ruines, choses qui poussent, micromondes. De très près, les choses, dans l’epsace réduit de la photographie, ouvrent d’autres espaces, parfois abstraits.
SELECTION: 5 photos pour la marche (un série de cartes postales pour moi) 1 photo HEAD UP 5 photos je m’approche (une carte postale à envoyer à un élève comenius)
Tu utilises le paysage comme un matériau à partir duquel tu crées un nouvel espace qui ne prendra sa valeur d’espace qu’en étant devenu une image. LAURENT MILLET (photographe): CE QUI ME PLAIT C’EST DE BATIR DES CHOSES DONT LA MATIÈRE SE CONFONDRA AVEC LA MATIÈRE DE LA PHOTOGRAPHIE. CELA CRÉE UN DOUTE. ON NE SAIT PLUS TRÈS BIEN QUAND ON EST DANS L’IMAGE ET QUAND ON EST DANS LA REPÉSENTATION.
(P)rĂŠlever:
Possibilités choix itinéraire:
1. Se perdre sans se perdre: à partir du poit de départ toujours tourner à droite. 2. Prendre la carte, tracer une ligne essayer de la suivre 3 Itninéraire précis; les abords de l’école (espace quotidien des élèves), de l’école au mudam, du mudam au quartier du grand théâtre et retour.
Possibilités: Promenade sénsorielle: choisir un lieu, s’arreter, se couvrir les yeux pendant deux minutes, écouter, sentir. Dessiner le lieu senti. Ecrire un texte sur cette expérience.
Marquer le légèrement l’itinéraire de la promenade: confettis, fil de laine... éparpiller des images des productions des élève sur la ville idéale. Demander des renseignements sur le chemin aux gens croisés: par où faut il passer pour aller là où nous devons aller?
Enregister le chemin parciur avec l’app TRACKS.
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