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Le PEACVL franchit une étape majeure pour sa pérennité
PAR STEVE BOUCHARD ÉDITÉ PAR STEVE BOUCHARD
(Photo : CFTR)

Après neuf ans et deux projets pilotes, le Programme enrichi d’accès à la conduite de véhicules lourds (PEACVL) a franchi une étape importante, alors qu’un projet de règlement visant à faciliter l’accès à la conduite de véhicules lourds aux jeunes de 18 ans a fait l’objet d’une prépublication dans la Gazette officielle du Québec.
Le PEACVL constitue l’une des mesures visant à aider les transporteurs face à la pénurie de chauffeurs. Il a pour but de permettre aux jeunes diplômés d’un des deux Centres de formation en transport (Charlesbourg ou Saint-Jérôme) d’accéder à la conduite de véhicules lourds à partir de l’âge de 18 ans.
En 2011, l’Association du camionnage du Québec (ACQ) a commencé à intensifier ses demandes auprès du gouvernement afin d’élaborer un projet permettant aux jeunes d’obtenir le droit de conduire un véhicule lourd plus rapidement.
Malgré quelques réticences, un premier projet pilote, d’une durée de trois ans, a été mis en place impliquant 40 jeunes aspirants chauffeurs, soit 20 au Centre de formation en transport de Charlesbourg (CFT) et 20 au Centre de formation du transport routier de Saint-Jérôme (CFTR).
Un décret ministériel a permis, en 2016, de reconduire le programme mais, cette fois, pour une durée de quatre ans et avec un maximum de 300 jeunes de partout au Québec, permettant aux autorités gouvernementales d’obtenir l’échantillonnage de plus grande ampleur qu’elles souhaitaient.
L’ACQ dit accueillir l’annonce de la prépublication du règlement avec une très grande satisfaction. «La prépublication est un bon indicateur que l’on s’en va vers la législation. Nous étions confiants des résultats, mais notre objectif était assurément la pérennité de ce programme», a indiqué Marc Cadieux, PDG de l’ACQ.
«Étant donné que le projet pilote se terminait en avril 2020, il était difficile de créer une synergie avec les jeunes intéressés par le PEACVL», de dire Normand Bourque, coordonnateur, dossiers techniques et opérationnels à l’ACQ. «On ne pouvait pas aller intéresser les jeunes au programme au début de leur secondaire, car on ne savait pas s’il allait encore exister. Que le projet pilote devienne