SOUTENIR DES SOCIÉTÉS OUVERTES ET CONCILIER LES AFFAIRES AVEC LES NORMES MONDIALES RAPPORT SUR LA TROISIÈME RENCONTRE DES LEADERS CANADIENS MONDIAUX 16 OCTOBRE 2018, MONTRÉAL
Le 16 octobre 2018, des Canadiens en position de leadership au pays et à l’étranger, se sont réunis à Montréal dans le cadre de la Troisième Rencontre des leaders canadiens mondiaux organisée par Global Canada. Ils ont parlé de sociétés ouvertes et d’entreprises servant un objectif, et ils ont fait des recommandations pour améliorer le leadership du Canada sur ces questions. La principale recommandation sur une société ouverte a été la création d’un centre de leadership mondial pour l’Objectif de développement durable 16 qui porte sur l’avènement de la paix, l’accès à la justice et la mise en place d’institutions efficaces. Les principales recommandations relatives au commerce ont inclus la relance du Conseil canadien sur le développement durable qui ferait la promotion des affaires à la ‘manière canadienne’ et créerait un marché boursier pour les entreprises d’utilité publique pour faciliter la levée de capitaux par les entreprises à vocation sociale.
Le 16 octobre 2018, 75 Canadiens en position de leadership au pays et à l’étranger se sont rencontrés à Montréal dans le cadre de la Troisième Rencontre des leaders canadiens mondiaux. Ils ont discuté, selon les règles de Chatham House, d’une gamme de dossiers lors de rencontres plénières et de groupes de discussion ayant pour thème ‘Soutenir des sociétés ouvertes et concilier les affaires avec les normes mondiales’. Le présent rapport résume les travaux des participants.
Plutôt que de porter sur une large gamme d’opportunités potentielles, la Rencontre de cette année visait à se concentrer sur deux questions soulevées lors de la rencontre de l’an dernier : le rôle des entreprises dans la société et la gouvernance. L’ordre du jour de la journée a donc été conçu en vue d’obtenir des suggestions judicieuses dans chacun de ces domaines et il a été structuré par une première séance plénière intitulée ‘Qu’est-ce qui se passe dans le monde ?’.
La journée a commencé par un aperçu de Global Canada. L’organisation soutient le leadership canadien mondial 1) en créant une collectivité de ‘Canadiens globaux’, soit des Canadiens en position de leadership au pays et à l’étranger qui se passionnent pour le rôle du Canada dans le monde ; 2) en contribuant à la rédaction d’un texte narratif à jour sur l’engagement du Canada dans le monde ; et 3) en relevant les problèmes sur lesquels le Canada peut avoir un effet à l’échelle mondiale. Un certain nombre de ces questions découlent de rencontres antérieures de Global. Parmi celles-ci, Global Canada a fait avancer les recommandations sur le leadership canadien renouvelé en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs, en travaillant en étroite collaboration avec d’autres acteurs de la société civile et en contribuant à la décision prise par le gouvernement, en 2017, d’y allouer 650 millions de dollars de plus sur trois ans.
Le premier panéliste de la discussion ‘Qu’est-ce qui se passe dans le monde ?’ a donné son point de vue sur les développements en Amérique latine par rapport au recul global des sociétés ouvertes dans la démocratie libérale. L’amélioration du niveau de vie dans cette région a suscité des attentes politiques accrues et mené à un rejet des partis traditionnels. Dans un tel contexte, les leaders de gauche ou de droite, qui étaient maintenus à l’écart depuis des années, prennent finalement le pouvoir en Amérique latine. Du même coup, les milléniaux s’attendent plus particulièrement à des institutions étatiques fonctionnelles soutenues par la règle de droit et ils ne toléreront pas l’impunité caractéristique des décennies passées. L’administration Trump a montré peu d’intérêt pour la région, à part l’immigration. Cela crée une possibilité, pour le Canada, surtout s’il collabore directement avec la nouvelle génération de leaders et de faiseurs d’opinion qui sont dans la trentaine ou la quarantaine.
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Le deuxième interlocuteur a tenté d’expliquer la montée récente de l’antilibéralisme, du populisme et des politiques d’identité dans le monde, tout en retraçant ces tendances à la crise financière de 2008 et aux médias sociaux. Bien que la première ait été résolue, elle a généré une inégalité sans précédent, en même temps que le taux d’imposition des particuliers a grimpé et que celui des sociétés a chuté. Pour leur part, les médias sociaux ont sensibilisé les gens qui sont oubliés dans cette équation, minant leur confiance dans la capacité des gouvernements à fournir des services sociaux et – plus fondamentalement – dans l’équité économique, tout en leur donnant un outil pour rendre les gouvernements responsables. Outre ces effets de l’inégalité et des médias sociaux, on compte la présidence de Donald Trump, dont l’accent mis sur la souveraineté a enhardi des autocrates aux quatre coins du monde. Le troisième et dernier panéliste a d’abord traité du récent glissement dans les relations Canada-États-Unis, tout en notant qu’un facteur de la montée de Trump a été sa capacité à mobiliser l’ancienne insularité américaine. Auparavant, le Canada était exempt de cette internalité en partie en raison des liens personnels étroits entre les leaders canadiens et américains mais cette exemption ne s’applique plus. Dans ce nouveau contexte, le Canada doit rechercher des partenaires internationaux ailleurs qu’aux États-Unis. Ce faisant, le Canada devrait miser sur ses forces, y compris sa puissance douce, sa renommée internationale positive, son multiculturalisme ainsi que son affinité et sa capacité véritables à établir des partenariats.
Les présentations ‘Qu’est-ce qui se passe dans le monde’ ont été suivies d’une séance de questions et réponses avec les panélistes. Les éléments qui sont ressortis de cette discussion comprenaient les actions de la Chine pour combler le vide du pouvoir laissé par le retrait des ÉtatsUnis de la scène internationale, y compris par son Belt and Road Initiative et par des initiatives visant à accroître sa puissance douce ; l’espace restreint de la presse libre et d’une société civile, outre l’érosion du respect pour les droits de la personne dans le monde et les menaces à l’ordre international, axé sur les règles et créé à la suite de la Deuxième Guerre mondiale, en particulier en raison de l’incapacité de ces institutions à se réformer en réponse aux changements géographiques dans l’équilibre du pouvoir. Comme en Amérique latine, les milléniaux de l’Afrique ont été perçus comme affichant une plus grande confiance dans la démocratie que la génération précédente – ils ont joué un rôle crucial dans la récente décision de la coalition au pouvoir en Éthiopie de nommer un réformateur dans la jeune quarantaine comme premier ministre. Les participants étaient d’avis que le Canada peut jouer un rôle important dans ce contexte ; le défi sera de relever des occasions spécifiques et d’y donner suite de façon pragmatique sans être vu comme moralisateur. Les participants ont soulevé d’importants précédents à cet égard, comme le leadership canadien dans la recherche sur le cerveau et sa capacité à attirer des étudiants à l’échelle internationale. Cependant, ils ont demandé si le Canada est prêt à engager les ressources nécessaires pour soutenir son discours et ils ont évoqué le défi que constituerait l’établissement de partenariats avec des régimes qui ne partagent pas les valeurs canadiennes.
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Après une courte pause, les participants ont écouté une présentation sur les Objectifs de développement durable de 2030 (ODD), lesquels traitent de trois ‘metadifficultés’ : recombiner la croissance économique à l’inclusion sociale ; dissocier la croissance économique de la dégradation de l’environnement ; et ne laisser personne de côté. La proposition de valeur des ODD découle de leur approche multidimen sionnelle de définition de la réussite ; des balises partagées qu’ils posent ; des paramètres de leur réponse universelle, lesquels dépassent les frontières, les secteurs et les disciplines ; de leur horizon à long terme, lequel transcende les cycles politiques à court terme ; et de la façon dont ils assurent une lingua franca pour la collaboration internationale. Pour le Canada, les objectifs permettent de garder le cap sur les problèmes les plus ardus ; fournir une base neutre pour la réconciliation et le dialogue entre les gouvernements ; et offrir un cadre nécessaire de développement durable. Ni le Canada ni le reste du monde ne sont uniformément sur la bonne voie pour atteindre les ODD d’ici 2030. Sur une note plus positive, un groupe de leaders canadiens des ODD sont sortis des rangs dans l’ensemble, y compris le secteur privé et la société civile. Toutefois, un sondage récent a démontré que moins de cinq pour cent des PDG canadiens ont entendu parler des ODD ; même si des progrès ont été réalisés, il reste encore beaucoup de travail à faire.
Les participants sont ensuite passés à une conversation portant sur le rôle des entreprises dans la société, dans la foulée d’une lettre écrite en 2018 par Larry Fink, PDG de BlackRock, dans laquelle il indique que pour ‘prospérer au fil du temps, chaque entreprise doit non seulement atteindre de bons rendements financiers, mais également démontrer comment elle contribue positivement à la société’. La conversation, qui a porté sur le cas de l’investissement pour les entreprises servant un objectif, a révélé un changement de l’investissement axé sur la valeur à un investissement axé sur les valeurs. Le premier type peut avoir un effet négatif sur les rendements, alors que le deuxième incorpore des considérations sociales aux décisions d’investissement sans compromettre les profits. Cela constitue une occasion, pour les entreprises canadiennes, de miser sur la valeur actuelle du Canada dans le cadre d’une approche commerciale fondée sur nos valeurs. Après avoir situé le contexte sur les ODD et examiné le cas de l’investissement pour les entreprises servant un objectif, les participants se sont divisés en cinq groupes de discussion pour évaluer la possibilité, pour les entreprises, de répondre de manière rentable aux attentes changeantes des Canadiens et du monde envers elles. Les groupes avaient pour mandat de relever certaines des plus grandes difficultés auxquelles sont confrontées les entreprises canadiennes de nos jours et d’élaborer une à trois opportunités stratégiques pour les entreprises canadiennes de faire de bonnes affaires tout en faisant du bien.
Chaque groupe a présenté ses opportunités privilégiées lors de la séance plénière, en termes d’idées, de leur effet potentiel, de l’incitatif à les adopter pour les entreprises ainsi que de la façon de les mettre en pratique. Le groupe 1 a proposé que les entreprises canadiennes : reconnaissent les entreprises qui font de bonnes affaires tout en faisant du bien ; incitent le gouvernement fédéral afin qu’il exige ou réglemente la diversité ; habilitent les jeunes ; et favorisent la transparence en publiant ce qu’ils paient. Le groupe 2 a proposé que les entreprises canadiennes : jouent un rôle clé pour promouvoir des questions spécifiques de gouvernance numérique dans le cadre d’un processus multisectoriel ; élaborent une ‘Convention commerciale canadienne’ qui garantirait une conception canadienne des affaires, par l’entremise d’une institution existante comme le Conseil canadien des affaires ; développent des codes volontaires pour la justice transnationale ; et établissent un partenariat avec le gouvernement fédéral pour créer un réseau au sein de la diaspora canadienne.
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Le groupe 3 a suggéré la création: d’un marché boursier pour les entreprises d’intérêt public en vue de faciliter leurs activités de levée de fonds ; et un conseil des entreprises sur le développement durable afin d’assurer le leadership du secteur privé sur les ODD. Le groupe a également suggéré que les entreprises canadiennes : adoptent et défendent un ou plusieurs des ODD, comme l’ODD 4 (accès à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité) ou l’ODD 5 (parvenir à l’égalité des sexes) ; et offrent un financement de démarrage et des talents pour d’importants travaux de recherche et développement. Faisant écho à une suggestion du groupe 2, le groupe 4 a proposé que les entreprises canadiennes élaborent et mettent en place une conception canadienne des affaires.
Finalement, le groupe 5 a proposé que les entreprises canadiennes : conçoivent une collecte de données nationales ainsi qu’une stratégie de gouvernance ; déploient l’expertise canadienne en infrastructure et en technologie, afin de renforcer la capacité de l’infrastructure modulaire qui pourrait résoudre des problèmes comme le manque d’eau potable au Canada ; et travaillent de concert pour devenir des chefs de file mondiaux en matière d’adaptation de la santé au changement climatique. Après cette discussion portant sur la conciliation des entreprises canadiennes avec la direction que prend le monde, les participants ont entendu un exposé sur les défis contemporains auxquels sont confrontées les sociétés ouvertes et la démocratie libérale, le contexte mondial actuel pour la bonne gouvernance. On leur a ensuite demandé d’examiner le coût de la bonne gouvernance, lequel est faible comparé au coût de la plupart des investissements dans le monde. On a donné aux participants trois raisons pour lesquelles, s’il avait des opportunités à fort potentiel, le Canada pourrait investir plusieurs centaines de millions de dollars par année dans la gouvernance innovative :
1. Bien que le Canada dépense moins de 2 % de son PIB au chapitre de l’engagement mondial, par l’entremise de la diplomatie, du développement et de la défense, les dépensent totalisent 38 milliards de dollars par année. Réassigner 1 % de ce montant pourrait permettre de dégager plus de 300 millions de dollars pour la gouvernance.
• Améliorer la résilience démocratique et l’efficacité des institutions gouverne mentales : la démocratie est assiégée par des dirigeants autoritaires dans le monde. Le Canada pourrait-il jouer un plus grand rôle pour favoriser l’efficacité et la résilience démocratique des gouvernements dans le monde ?
2. L’engagement du Canada envers le développement est très en retard sur les niveaux historiques et les comparaisons internationales (voir Annexe). Augmenter les dépenses en développement de seulement deux centièmes d’un pour cent du revenu national pourrait signifier 400 millions de dollars par année.
• Être un chef de file dans les domaines de la lutte contre la corruption, de la justice et de la règle de droit : la règle de droit constitue le chaînon manquant entre défense et développement dans plusieurs pays fragiles et la corruption soulève de plus en plus d’inquiétude. Le Canada pourrait-il jouer un rôle accru pour soutenir la lutte contre la corruption, ainsi que les services de police et la réforme judiciaire dans le monde ?
3. Les Fondations canadiennes dépensent actuellement six milliards de dollars par année. Si seulement 5 % de ce montant était consacré à des initiatives de gouvernance, cela se traduirait par 300 millions de dollars par année. Gardant à l’esprit la nature cruciale et l’accessibilité de la bonne gouvernance, les participants se sont de nouveau divisés en groupes de discussion sur la façon dont le Canada – y compris le gouvernement, les fondations, les universités, les entreprises et la société civile – pourrait soutenir des sociétés ouvertes et une démocratie libérale dans le monde, plus particulièrement en ce qui a trait aux questions qui suivent : • Relever le défi du techno-despotisme : y a-t-il une meilleure façon de régir les nouvelles technologies de communication, de données et d’intelligence artificielle ? • Soutenir une presse libre et une société civile dynamiques : les médias sont menacés par les modèles commerciaux changeants et l’oppression étatique, alors que la société civile souffre aussi de cette dernière. Que pourrait faire le Canada pour mieux soutenir une presse libre et une société civile dynamique dans le monde ?
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• Former des coalitions d’acteurs gouver nementaux et non gouvernementaux afin de mettre sur pied de nouvelles institutions et soutenir des sociétés ouvertes : la majeure partie de l’ordre international d’après la Guerre a été créé par les États-Unis ou sous leur patronage. Le Canada pourrait-il travailler de concert avec des acteurs partageant les mêmes valeurs, qu’il s’agisse d’États ou non, à la création de nouvelles institutions et coalitions pour améliorer les sociétés ouvertes la démocratie libérale dans le monde ?
De retour en séance plénière, chaque groupe a présenté une à trois idées sur la façon dont le Canada pourrait soutenir des sociétés ouvertes et une démocratie libérale, soit les mesures et leurs répercussions, les raisons pour lesquelles le Canada devrait s’investir et la façon dont la mesure pourrait être réalisée.
Le groupe 1 sur le techno-despotisme a proposé que le Canada prenne les rênes : d’une démarche de santé publique à la technologie numérique ; d’un réseau international de radiodiffusion publique ; ainsi que d’une déclaration des droits en matière de technologies numériques émergentes.
Pour donner suite à un segment final de questions et réponses, les participants ont rempli un formulaire de commentaires où ils ont indiqué leur opportunité canadienne privilégiée pour exercer une influence dans le monde par rapport à chaque entreprise et soutenir des sociétés ouverte et une démocratie libérale.
Le groupe 2 sur la liberté de la presse et de la société civile était d’avis que le Canada devrait mener sur les questions de : perfectionnement professionnel pour les journalistes et d’éducation aux médias pour la société civile ; et de promotion (y compris par une subvention) d’un environnement favorable aux médias et à la société civile.
Voici les opportunités privilégiées pour les entreprises centrées sur :
Le groupe 3 sur la résilience démocratique et l’efficacité gouvernementale a recom mandé que le Canada crée un centre ‘d’efficacité’ ; mette l’accent sur des initiatives de l’ODD 16 (paix, accès à la justice et institutions responsables et inclusives) ; et qu’il use de diplomatie à deux voies, y compris le jumelage.
Les idées privilégiées pour une société ouverte et une démocratie libérale portaient sur :
Le groupe 4 sur la lutte à la corruption, sur la justice et sur la règle de droit était d’avis que le Canada devrait créer un centre multisectoriel sur la gouvernance pour former les intervenants des quatre coins du monde.
• un réseau international de radiodiffuseurs publics ; et
Finalement, le groupe 5 sur les coalitions a suggéré la création d’une fondation de partenariat global pour favoriser les relations entre les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux afin de renforcer les sociétés ouvertes.
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• un Conseil canadien sur le développement durable, lequel ferait la promotion de la ‘conception canadienne’ des affaires ; et • la création d’un marché boursier pour les entreprises d’utilité publique.
• un centre de leadership mondial pour atteindre l’ODD 16 ; D’autres idées importantes comprenaient :
• une déclaration de droit numérique. On trouvera, dans l’annexe, plus de détails sur les opportunités privilégiées par les participants pour donner plus de poids au Canada dans le monde, tels que décrits dans les formulaires de commentaires.
ANNEXE Opportunité privilégiée (entreprises)
Pourquoi
Comment y arriver
Conseil d’entreprise sur le développement durable Conseil d’entreprise sur le développement durable
Les PDG ont besoin d’une norme acceptée de ce qui est nécessaire dans leur rôle pour ancrer leur entreprise dans la société. Une « manière canadienne » de leadership responsable
Relancer l’initiative Mulroney par l’entremise d’une organisation et d’une école de commerce
Buts du Conseil d’entreprise sur le développement durable
Les entreprises doivent être à l’avant-plan à cet égard
Demander au Conseil canadien des affaires de le mettre sur pied
Conseil d’entreprise sur le développement durable
Pragmatique ; permet l’engagement entre pairs ; façon de relever les pratiques exemplaires
Identifier les leaders dans cet espace – travailler avec le Pacte mondial de l’ONU pour renforcer ses efforts
Relancer le Conseil canadien sur le développement durable
Tellement évident ! Pourrait mobiliser le secteur privé à agir plus et à contribuer au développement durable
Appel des nouveaux dirigeants d’entreprises… et allons de l’avant !
Le Conseil d’entreprise fait progresser les ODD
Occasions de créer de la valeur – projets tout en faisant progresser la sécurité
Faire participer le Conseil canadien des affaires et les chambres de commerce à la formulation de la stratégie
Conseil canadien des affaires sur le développement durable – en harmonie avec le conseil mondial
Niveau de base de l’engagement canadien ; ambition de la part du secteur privé
2-3 PDG canadiens de premier plan catalysent l’action
Centre montréalais de gouvernance mondiale
Parce que nous apprécions/comprenons l’importance de la gouvernance. Parce que nous soutenons les ODD et y adhérons
Désigner les leaders. Les financer.
Conception canadienne des affaires Élaborer les messages sur la « conception canadienne des affaires »
Développer la marque « Canada, le Bon » et faire davantage participer les entreprises à notre profil international
Le Conseil canadien des affaires ; les chambres de commerce internationales et nos ambassades
Célébrer les dirigeants d’entreprise qui prônent une réelle valeur communautaire
Raconte et met en valeur le leadership commercial au Canada
Concevoir un prix qui serait présenté à l’échelle nationale et reconnu à l’échelle internationale ; et encourager les entreprises à avoir leur siège social au Canada
Reconnaître/mettre en valeur des exemples de leadership entrepreneurial pour promouvoir la conception « canadienne » des affaires, adaptée à la mise en pratique des ODD
Moteur d’un plus grand engagement des entreprises ; partager les leçons apprises avec les autres. Besoin de raconter de bonnes histoires de leadership pour inciter d’autres à faire de même
Travailler étroitement avec le Conseil canadien des chefs d’entreprise, le Pacte mondial de l’ONU, etc. pour renforcer la durabilité des entreprises dans le contexte canadien
Établir/mentionner l’initiative de « conception canadienne des affaires »
Futur caractère concurrentiel du Canada. Une façon de créer un véritable précédent pour une nouvelle économie sociale
Associations EDC/industrie. Plateforme pour soulever les questions de gestion durable de la chaîne d’approvisionnement et de responsabilité sociale des entreprises
Célébrer les dirigeants d’entreprise
Entreprises canadiennes et internationales qui ont créé une valeur partagée et atteint une réussite transformative
Financer un champion pour concevoir l’idée. Les partenaires de la firme Bennett Jones et de Caldwell parrainent le concours PDG par excellence de l’année ; ils pourraient être intéressés
Élaborer et mettre en place une façon « canadienne » de faire de grandes interventions
C’est l’occasion ultime d’agir comme citoyen du monde
Par l’entremise de la Chambre canadienne de commerce ? Attachés économiques ?
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Opportunité privilégiée (entreprises)
Pourquoi
Comment y arriver
Promouvoir la gouvernance et les règles de conduite canadiennes
Parce que nous avons toujours une réputation à maintenir
Participation du monde des affaires, soutien du gouvernement
Amener les entreprises canadiennes qui veulent percer à l’échelle internationale à le faire à la « manière canadienne »
La croissance internationale est essentielle à l’économie canadienne ; il y a réellement une façon canadienne de faire les choses ; soucieuse de l’égalité des sexes, axée sur la collectivité, l’équité et le souci des moyens de subsistance des employés etc. ; crée et attire la loyauté, motivation à soutenir par l’enga gement, gouvernements locaux, employeurs
Coalition d’entreprises ; créer des normes et les promouvoir ; réseautage
Bourse pour les entreprises d’utilité publique (marché boursier social SVX) Créer un marché boursier social (SVX) pour les entreprises d’utilité publique
Occasion pour le secteur privé de combler une lacune du marché ; tirer profit des leçons apprises par l’absence d’un organisme national de réglementation des valeurs mobilières ; inclut un volet pour célébrer les réussites dans le centre d’incubation des petites entreprises au Canada (idées et emplois) ; occasion formidable de fixer le cadre pour la responsabilisation de la prochaine génération (ODD + marché)
Valoriser l’expérience des participants.
Bourse pour les entreprises d’utilité publique avec SVX
Approche pragmatique pour permettre une démarche fondée sur le triple résultat
- Créer un conseil des entreprises d’utilité publique - Participer au cadre réglementaire - Attirer des investisseurs
Réaliser la bourse des entreprises d’utilité publique
Faire connaître la bourse sociale pour les entreprises d’utilité publique
Créer un marché boursier social L’argent fait prospérer l’économie pour les entreprises d’utilité publique
Recherche l’appui des grandes sociétés de retraite au Canada
Financement de démarrage et bourse des entreprises d’utilité publique
Établir un lien entre le conseil des entreprises et les ODD
- Établir des partenariats – R & D en entreprise et en milieu universitaire - Création d’entreprises/talent/innovation - Capacité – création/perturbation
Jeunesse Mobiliser les jeunes et les étudiants, dans les écoles d’administration, aux valeurs de la diversité défendues dans la plus grande partie du Canada
Un espace de leadership dans le contexte mondial, partie intégrante de la marque canadienne à l’échelle mondiale, mais il y a encore beaucoup à faire. Il est temps de passer de la parole aux actes
Défendre les leaders en diversité et les intégrer dans les programmes des écoles de commerce
Habiliter les jeunes
PDG en résidence – écoute
Connecter les dirigeants d’entreprise et les doyens des écoles de commerce
Focus, mentorat… connexion et repenser les études commerciales - f aire profiter les étudiants d’une expérience mondiale Travailler pour habiliter la jeune génération
Les PDG les rencontrent et les écoutent et ils leur enseignent et leur donnent des conseils
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Opportunité privilégiée (entreprises) Investir dans la jeunesse ; compétences et talent.
Pourquoi
Comment y arriver
Prévenir l’exclusion et le populisme
Transparence Plus grande transparence
Meilleure visibilité sur ce que les entreprises font et sur ce qui fonctionne/ce qui ne fonctionne pas
Promouvoir la divulgation volontaire plutôt que d’exiger
Meilleure communication
Le public ne connaît pas les conséquences et les besoins et avantages d’une activité commerciale robuste
Leadership des PDG et des conseils d’administration
Les sociétés devraient adopter des « objectifs audacieux »
Les initiatives doivent être autonomes et non pas réglementées
Travailler avec des leaders dans le domaine et les encourager à mener par l’exemple
Transparence
Réduire la corruption
Partager l’information
Technologie modulaire Technologie modulaire intelligente sur les ODD
Il s’agit d’un défi canadien et mondial, ayant un énorme impact potentiel et un net avantage de « précurseur »
Créer une plateforme de technologie propre pour les « utilisateurs des secteurs universités-secteur privé-collectivité » (municipalités, etc.) -Marketing, transfert de technologie -Recours au Fonds TI de la BDC de même qu’à FinDev Canada
Convention sur le leadership commercial canadien, assorti d’un forum sur l’infrastructure modulaire (union de deux idées)
Le Canada est un leader reconnu dans le domaine de l’infrastructure.
Nouer des liens avec des organisations existantes qui ont de l’expérience dans ce domaine.
Leadership dans le secteur de l’énergie Leadership dans le secteur de l’énergie
À la fois une occasion d’amélioration pour le Canada et une zone propre où jouer un rôle d’avant-garde (infrastructure, micro-réseaux, protection climatique du secteur de l’extraction)
Traiter des lacunes dans l’information dans la population et désamorcer les conflits. Les micro-réseaux dans les collectivités rurales aidés par les producteurs d’énergie nationaux.
Infrastructure d’énergie distribuée
Le Canada possède une mine de ressources Encourager l’investissement dans l’énergie – énergétiques. Toutefois, il doit impérativement côté demande – et la R & D pour l’usage national et l’exportation mettre à jour son infrastructure d’énergie (la transmission en particulier)
Leader mondial en alimentation Étiqueter le Canada comme leader mondial dans le domaine de l’alimentation
Le Canada est un leader mais il pourrait faire beaucoup plus ; les Canadiens et les habitants d’autres pays dans le monde ont besoin de savoir d’où viennent les aliments sains, sûrs et fiables, sur le plan de l’environnement
Collaboration tri-sectorielle accrue
Centre pour la gouvernance des données Création, par le Canada, d’un centre pour la gouvernance des données (incluant les stratégies nationales en matière de données compilées/ échangées avec les bonnes politiques de protection de la vie privée)
Le Canada est réputé pour son ouverture et il est reconnu comme avancé sur le plan technologique. Il est en bonne position. Il doit miser sur ses forces dans les domaines de l’IA, de la recherche sur le cerveau
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Besoin de confirmer la participation et le soutien d’un groupe d’entreprises canadiennes de premier plan et d’organisations (et fondations ?)
Opportunité privilégiée (entreprises)
Pourquoi
Comment y arriver
Centre mondial pour la gouvernance Centre mondial pour l’ODD 16
Les ODD ont besoin d’une refonte et le Canada peut faire quelque chose et créer un centre mondial pour l’ODD 16 (multilatéral et multisectoriel) pour promouvoir les valeurs déjà typiquement associées au Canada
Besoin de réfléchir/d’agir sur cette question au pays (pour la crédibilité et la sensibilisation du public) de même qu’à l’échelle internationale. Comme prochaine étape, besoin de rédiger une description de projet et de discuter avec le gouvernement canadien et des intervenants-clés. - Se fonder sur le succès du programme subventionné d’Affaires mondiales - pour Equitas et IBJ - et se positionner comme « Forum des défenseurs mondiaux » comme première étape
Institut canadien/international sur la gouvernance
Le monde (plus de 50 pays) a besoin de conseils et de sagesse.
Leadership du gouvernement du Canada, du secteur privé, d’universités clés
Nous avons l’expérience et l’expertise.
- Horizon de 10 ans et argent nécessaire
Centre pour la gouvernance mondiale qui jumelle l’expertise des secteurs public et privé dans le but de lutter contre la corruption – en harmonie avec l’ODD 16
Le gouvernement canadien et les dirigeants d’entreprise ont une expertise pertinente qui peut être mise à profit et réellement constituer un investissement à long terme, nécessaire à un véritable changement
Modèle similaire au Fonds Mondial mais axé sur la bonne gouvernance. Occasion unique pour le Canada. Besoin de leadership des secteurs public et privé.
Centre international pour la gouvernance
Occasion de mettre le Canada sur la carte comme leader en gouvernance ; tester des idées ; investir en recherche et bâtir des réseaux.
Mettre sur pied un conseil consultatif international pour élaborer la structure/la portée grâce à un financement du gouvernement canadien
Centre de gouvernance
Nous possédons les compétences et l’expérience ; occasion de montrer notre leadership
- Aller de l’avant et prendre les rênes
Centre mondial de gouvernance
Il faut de la volonté pour faire bouger les choses. Les institutions n’ont pas réponse à tout mais elles constituent un point central et créent de l’énergie
Défense des intérêts et lobbying.
Centre international au soutien de la gouvernance et de la règle de droit
La marque du Canada le permet et nous (et le monde) en avons besoin pour lutter contre les fléaux auxquels nous sommes confrontés
Financement du gouvernement, engagement des ONG
Centre mondial de gouvernance/ leadership
Investir en leadership assure le meilleur rendement
Investissement de 100 millions de dollars du gouvernement canadien
Un organisme indépendant qui s’appelle lui-même un laboratoire international (à la CRDI) pour renforcer les institutions de gouvernance et inviter d’autres pays à se joindre et à partager des pratiques exemplaires
Parce que nous avons des vulnérabilités dans nos institutions, aussi, et que nous pouvons faire progresser nos buts communs plus efficacement avec un peu de sincérité et d’humilité
Effort multipartite et pancanadien pour l’ODD 16 (groupes 3,4 et 5)
- Participer au plus grand nombre possible de plateformes politiques en vue de la prochaine élection
- Participation du secteur privé, des OSC et du gouvernement reflétée dans la gouvernance de l’institution - Se rassembler et nouer des liens - Non partisan
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Opportunité privilégiée (entreprises)
Pourquoi
Centre mondial pour l’ODD 16
Comment y arriver - Partenariats - Doter une « institution » ? - Combien devons-nous dépenser/inscrire dans le budget ?
Centre international de gouvernance
Fondation pour un partenariat mondial Former des coalitions gouvernementales et non gouvernementales avec des partenaires non traditionnels Fondation pour un partenariat mondial
Travailler à des sociétés ouvertes
- Effectuer une démarche d’apprentissage de résolution de problèmes - Utiliser des coalitions centrées sur les objectifs aux échelles nationale et internationale
Former des coalitions d’acteurs gouvernementaux et non gouver nementaux pour créer de nouvelles institutions au soutien de sociétés ouvertes partout dans le monde
Complémentaire à la création d’un environnement durable pour la croissance
Choisir un leader, créer un énoncé de vision, obtenir une stratégie, amasser des fonds, exécuter
Créer une Fondation pour un partenariat mondial en vue de résoudre les problèmes difficiles
Le Canada est bien positionné ; il a la capacité et les antécédents
Commencer modestement et garder le cap. S’assurer d’atteindre les buts à court terme de façon à canaliser un plus grand nombre de ressources et à fixer des buts à plus long terme
Fondation de pays/organismes qui partagent les mêmes idées à l’échelle internationale
Dialogue pour promouvoir la démocratie libérale
Initiative du Canada
Partenariat mondial (Gouvernance)
Portée la plus grande, idée la plus ambitieuse
Garder le cap sur le modèle de « droits et démocratie »
Commencer à trouver des partenaires poten tiels en vue d’obtenir un fonds de dotation
Travailler à la création d’une Fondation pour un partenariat mondial en gouvernance
Intérêt national pour l’ODD 16 Mettre l’accent sur l’ODD 16 comme Prendre la tête, encourager d’autres pays à pays en faire autant
Les gouvernements du Canada et des provinces engagent des ressources et des gens pour mener au pays et sur la scène mondiale
Le Canada doit défendre l’ODD 16
- Nous pourrions possiblement créer une initiative spéciale/un fonds spécial
Rivé à un agenda convenu à l’échelle internationale, pas l’agenda du Canada. Nous sommes crédibles et efficaces ; et nous avons un pouvoir de mobilisation
Être lucides sur l’histoire de nos origines et sur la façon dont nous élaborons nos sites d’exploitation
Bon départ et honnêteté/sincérité, est à mi-course et garantit la légitimité
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Opportunité privilégiée (entreprises)
Pourquoi
Comment y arriver
Leader de la règle de droit Prendre les rênes de la lutte à la corruption, de la justice et de la règle de droit
C’est le seul moyen de créer un environnement durable pour la croissance
Traite spécifiquement des efforts de lutte à la Mettre sur pied un « service international » de justice canadienne, corruption en priorité de services de police et de professionnels de la sécurité publique
Choisir un leader, créer un énoncé de vision, obtenir une stratégie, amasser des fonds, exécuter À volets multiples - Accorder la priorité aux fonds budgétaires pour la justice - Commencer par un programme-pilote modeste
Réseau international des radiodiffuseurs publics Réseau international des radiodiffuseurs publics
Aimerait voir un diffuseur national de nouvelles digne de confiance aux États-Unis
C’est vraiment voir grand en matière du Radio-Canada/CBC suit l’organisation scientifique du Chili/du potentiel pour un trésor canadien existant Brésil visant à soutenir et à protéger les journalistes et la liberté d’expression
Donner à Radio-Canada/CBC le financement et la capacité d’élargir sa présence dans le monde et d’aider à protéger les journalistes
Journalisme équilibré
Créer une institution canadienne de participants mondiaux pour établir et certifier des normes de mesure et de classification pour les médias qu’ils soient traditionnels ou numériques
La démocratie dépend de l’information pour la prise de décisions qui en appelle au sens de la justice des gens
Réseau international de radiodiffuseurs publics BBC canadienne
Impact maximal et besoin d’affaiblir la propagande des médias sociaux sur les « faits alternatifs »
Organes indépendants de nouvelles
Médias et éducation aux devoirs civiques Éducation, éducation aux médias, perfectionnement professionnel pour les journalistes
Aider les jeunes générations à comprendre l’importance de connaître les médias
Éducation : devoirs civiques, valeur des médias et des associations de la société civile
Parce que peu de gens, au Canada et ailleurs Financement/témoignages (récits), mentorat dans le monde, sont conscients de la valeur et bourses d’études
Éducation/éducation aux médias et occasions de perfectionnement professionnel
Un plus grand nombre de Canadiens font des reportages dans des conditions difficiles pour aider à produire un discours public plus fort
Médias et société civile
Information équilibrée et changements sur le terrain
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Éducation aux médias et aux devoirs civiques dans les écoles ; miser sur des célébrités, des modèles de rôle, pour communiquer ces messages.
Éducation dans les deux domaines et financement suffisant
Opportunité privilégiée (entreprises)
Pourquoi
Comment y arriver
Intendance technologique Partenariat entre les universités, le secteur de la technologie et le gouvernement. Approche mondiale et nationale sur la politique d’innovation
Initiative d’intendance technologique –exercer un leadership éclairé et fixer des normes mondiales sur la gouvernance des technologies nouvelles, plus particulièrement dans le domaine de la protection des droits de la personne Recherche sur les droits numériques et l’IA et sur les protections qui s’y rattachent Déclaration des droits numériques
-Protéger la santé, la confidentialité, les données -Permettre la création de nouveaux modèles commerciaux
Déclaration des droits numériques
Le temps presse
- Relever les éléments clés - Convoquer des groupes de travail multinationaux - Maintenir principalement dans le domaine public (pas de programme du secteur privé ou du gouvernement)
Régir les médias/les plateformes numériques
Santé mentale, pollution numérique
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Adapter le RGPD pour le Canada