RAPPORT PRÉLIMINAIRE
ATLAS DE L’EMPREINTE ECOLOGIQUE ET DE LA BIOCAPACITÉ DES PAYS MEMBRES DE LA FRANCOPHONIE PRÉPARER LES ÉCONOMIES POUR LA CONCURRENCE GLOBALE SUR LES RESSOURCES NATURELLES
L A TA B L E D ES M AT I ÈRES Introduction Créditeurs et débiteurs écologiques
2
L’empreinte écologique et la biocapacité des pays francophones
4
Faire face à la concurrence globale sur les ressources naturelles
6
Global Footprint Network
DIRECTRICE DE PUBLICATION
Global Footprint Network oeuvre pour une économie durable à travers l’utilisation de l’Empreinte Écologique. C’est un outil de gestion des ressources qui mesure combien de ressources et services naturelles nous avons, combien nous en utilisons et qui utilise quoi. www.footprintnetwork.org/fr
Fatimata Dia Touré, Directrice de l’IEPF
L’Organisation Internationale de La Francophonie
rassemble les pays ayant la langue française en partage. Elle compte aujourd’hui 75 États et gouvernements (56 membres et 19 observateurs), répartis sur les cinq continents. Son but est le développement d’une coopération politique, économique et culturelle entre ses membres, ainsi que la promotion de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique. Défenseur de la paix et de la démocratie, l’OIF contribue au renforcement des institutions de l’État de droit et au respect des droits de l’Homme, en concertation avec la communauté internationale. www.francophonie.org
Profils de pays Belgique
8
République Démocratique du Congo 10 Égypte
12
France
14
Grèce
16
Guinée Bissau
18
Liban
20
Maroc
22
Sénégal
24
Togo
26
Tunisie
28
Annexe A Calcul de la biocapacité et de l’empreinte écologique
Annexe B
L’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie
30
32
Avec la participation financière de: ISBN version imprimée: 978-2-89481-118-4 ISBN version électronique: 978-2-89481-119-1 (http://www.iepf.org/ressources) Une version électronique est également disponible à cette adresse (ISBN : 978-2-89481-120-7)
II
soutient les pays membres de l’OIF dans leurs efforts de maîtrise de leurs ressources naturelles et de l’énergie. L’IEPF, basé à Québec, Canada, est né en 1988 de la volonté des chefs d’État et de gouvernement des pays francophones de conduire une action concertée visant le développement du secteur de l’énergie dans les pays membres.
DIRECTION SCIENTIFIQUE
Mathis Wackernagel* David Moore* Alessandro Galli* Katsunori Iha* Gemma Cranston* COORDINATION
Rajae Chafil, IEPF AUTEURS
Mathis Wackernagel* Scott Mattoon* Melissa Mazzarella* ÉQUIPE DE L’INSTITUT DE L’ÉNERGIE ET DE L’ENVIRONNEMENT DE L A FRANCOPHONIE (IEPF)
Fatimata Dia Touré, Directrice Prosper Biabo, Directeur adjoint en charge des programmes Rajae Chafil, Spécialiste de programme, Négociations internationales sur l’environnement Louis-Noël Jail, Chargé de communication, Service Information et documentation Jacinthe Potvin, Assistante, Service Information et documentation MISE EN PAGE
MaddoxDesign.net *Global Footprint Network
AT L A S D E L’ E M P R E I N T E É CO LO G I Q U E E T D E L A B I O C A PAC I T É D E S PAYS M E M B R E S D E L A F R A N CO P H O N I E
L
‘ère actuelle, caractérisée par la raréfaction des ressources naturelles est en train de rendre les déficits écologiques déterminants pour la performance économique. Cette dynamique redéfinit le jeu du marché: Les pays en déficit écologique se soumettent à une concurrence globale sur les ressources naturelles. Dans le contexte mondial actuel, marqué par une crise économique globale qui va en s’accentuant, de nouveaux outils sont nécessaires pour adopter les politiques adéquates et prendre les bonnes décisions d’investissement. Les planificateurs et les investisseurs privés en ignorant ce passage à la concurrence globale sur les ressources pourraient mettre en péril leurs actifs.
1
CRÉDITEURS ET DÉBITEURS ÉCOLOGIQUES Même les économies les plus fortes ne peuvent fonctionner sans carburant, sans eau, ou sans nourriture. Ces contributions primaires des ressources tiennent les économies en mouvement. Les ressources naturelles ont été plus facilement disponibles au cours du 20ème siècle, et avec des prix parfois même en baisse. Par conséquent, la plupart des pays sont devenus de plus en plus dépendants de grandes quantités de ressources naturelles qu’ils ne produisent pas, y inclus les ressources non renouvelables (comme les combustibles fossiles) et biologiques (comme les services écologiques, la nourriture, l’eau, et les fibres pour papier ou vêtements). Bien que les ressources soient encore relativement peu chères, cette augmentation de la demande mondiale a rencontré une offre limitée; ce qui a remodelé ces dernières années, les règles du jeu pour toutes les économies. Nous appelons la demande humaine sur les ressources de la planète «l’empreinte écologique», alors que la fourniture des ressources et des services écosystémiques est dénommée «biocapacité». Les deux sont mesurées en hectares globaux. Un hectare global est un hectare biologiquement productif avec une productivité moyenne mondiale.
LES CRÉDITEURS ET LES DÉBITEURS ÉCOLOGIQUES
( 19 61 )
LES PAYS MEMBRES DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE Les pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie présentent une grande diversité géographique, culturelle et économique, mais sont solidaires pour promouvoir la diversité culturelle, la paix et le développement durable. Cette initiative Francophone avec Global Footprint Network a pour objectif de faire le point sur l’état des ressources des pays francophones selon la comptabilité de l’empreinte écologique, et de déterminer comment les contraintes liées à la raréfaction des ressources ont des incidences sur leur performance économique. L’Atlas complet sur l’empreinte écologique des pays francophones sera achevé en 2013. Cette publication est un Atlas provisoire qui présente certaines tendances de l’utilisation des ressources, et leur capacité à déstabiliser les économies.
2
AT L A S D E L’ E M P R E I N T E É CO LO G I Q U E E T D E L A B I O C A PAC I T É D E S PAYS M E M B R E S D E L A F R A N CO P H O N I E
LES DÉBITEURS ÉCOLOGIQUES
LES CRÉDITEURS ET LES DÉBITEURS ÉCOLOGIQUES, (DONNÉES DE 2008)
L’empreinte est 0-50% plus grande que la biocapacité 50-100% plus grande que la biocapacité 100-150% plus grande que la biocapacité >150% plus grande que la biocapacité
les pays créditeurs écologiques utilisent moins de ressources et de services écologiques que celles disponibles sur leurs territoires, et sont donc dotés d’une réserve d’actifs naturels car «leur biocapacité dépasse leur empreinte. » Cette réserve de biocapacité, dans un monde marqué par de plus en plus de raréfaction des ressources, donne à ces pays un avantage économique. LES CRÉDITEURS ÉCOLOGIQUES La biocapacité est 0-50% plus grande que l’empreinte 50-100% plus grande que l’empreinte 100-150% plus grande que l’empreinte >150% plus grande que l’empreinte
à l’opposé, les pays ayant des déficits écologiques (dont l’empreinte dépasse la biocapacité du pays) dépendent des importations nettes des ressources pour éviter l’appauvrissement de leurs propres richesses écologiques, et/ou l’utilisation de biens communs mondiaux tels que l’atmosphère de la planète pour séquestrer la pollution par le CO2 anthropique. La première entraîne des coûts d’importations, tandis que la seconde représente la perte d’actifs. En revanche, l’émission de CO2 est exempte de coûts directs pour le moment, mais il subsiste un coût indirect: pour émettre du CO2, il est nécessaire, dans un premier temps, d’acheter des combustibles fossiles.
EMPREINTE MONDIALE BIOCAPACITÉ MONDIALE
= 1.5
L E S C A R T E S M O N T R E N T U N E T E N D A N C E I M P O R T A N T E D E P U I S 1 9 61 Les pays deviennent de plus en plus «débiteurs écologiques». Ces débiteurs sont des pays dont l’empreinte écologique est supérieure à la biocapacité. Comme les cartes le montrent, il y a eu un changement important. À l’époque, la plupart des gens vivaient dans des pays qui avaient plus de biocapacité que leurs résidents exigeaient. En 2008, 83 pour cent de la population mondiale vit dans des pays où les habitants demandent plus que ce que leurs écosystèmes ne peuvent renouveler. 3
L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE E T L A BIOC APAC ITÉ DES PAYS FR ANCOPHONES
4
Empreinte de pêche 24
Produits forestiers 22
Pâturages Terres cultivées
p C ilboardPageNumber
20
18
16
14
12
10
8
6
4
Hongrie
Slovaquie
Madagascar
Guinée
France
RD, Congo
Tchad
Autriche
Guinée-Bissau
Lituanie
Mauritanie
Lettonie
0
Estonie
2
République Centrafricaine
L’empreinte d’un pays est la somme de toutes les terres cultivées, les pâturages, les forêts et les zones de pêche nécessaires pour produire la nourriture, les fibres, le bois et le bois de chauffage qu’il consomme, pour fournir l’espace pour les infrastructures, et pour absorber les déchets qu’il émet (les calculs actuels de l’empreinte nationale ne comprennent
Empreinte carbone
26
Congo
En 2008, l’empreinte écologique de l’humanité a été de 18 milliards d’hectares globaux (hag), soit 2,7 hag par personne. Chaque hectare global représente un hectare biologiquement productif avec une productivité moyenne mondiale. Du côté de l’offre, la zone productive de la planète, ou biocapacité, était de 12 milliards hag, soit 1,8 hag par personne. La demande de l’humanité dépasse donc l’offre de la planète de plus de 50 pour cent.
Terrains bâtis
Canada
L’humanité est entrée dans une nouvelle ère marquée par des contraintes écologiques, avec une quantité limitée de ressources naturelles et des autres services écosystémiques. Alors que de nombreuses tendances sont mondiales, chaque pays est dans une situation unique, comme en témoigne la biocapacité propre à chaque pays et les tendances de l’empreinte écologique ci-dessous. La vie humaine et non humaine est en concurrence pour la surface productive sur cette planète. Cette productivité écologique est limitée par la taille et la capacité de régénération de la biosphère. C’est sur ce principe que l’outil de l’empreinte écologique est construit, et c’est pourquoi cette approche est utilisée. En plus des terres cultivées, des zones de pêche, des forêts, etc., cette limitation concerne également l’accès à des ressources non renouvelables de la lithosphère. Par exemple, la ressource la plus importante de la lithosphère, les combustibles fossiles, est la plus limitée par la biocapacité de la planète en raison de la capacité limitée de la biosphère à absorber les rejets de CO2 provenant de la combustion des combustibles fossiles. L’utilisation des combustibles fossiles est beaucoup moins limitée par les réserves de la lithosphère: en fait, l’humanité a déjà trouvé cinq fois plus de combustibles fossiles que ce qui peut être brûlé si l’augmentation de la température moyenne de la planète devrait se limiter à 2 degrés Celsius, un seuil maximum communément admis pour indiquer un changement climatique dangereux (carbontracker.org).
L’empreinte écologique mesure la demande des habitants sur la biosphère. Cette demande est exprimé en termes de superficie biologiquement productive nécessaire pour fournir tous les services de l’écosystème utilisés par cette population. Cette demande de services écosystémiques entraîne une concurrence pour l’espace productif de la planète: les zones de renouvellement des ressources que nous utilisons, l’espace pour nos infrastructures, et la capacité d’absorber et de neutraliser notre pollution, comme le CO2 provenant des combustibles fossiles.
28
Gabon
L A BIOCAPACITÉ
L’ E M P R E I N T E É C O LO G I Q U E
ÉCOLOGIQUE
en hag par personne
L’ E M P R E I N T E
AT L A S D E L’ E M P R E I N T E É CO LO G I Q U E E T D E L A B I O C A PAC I T É D E S PAYS M E M B R E S D E L A F R A N CO P H O N I E
qu’un déchet: le CO2 provenant des combustibles fossiles). Puisque les gens ont besoin des ressources et des services écologiques de partout dans le monde, leur empreinte touche tous ces domaines, peu importe où ils se trouvent sur la planète. En 2008, la demande la plus importante de l’humanité portant sur la biosphère était son empreinte carbone.
L A BIOC APACITÉ Terrains bâtis Surfaces de pêche Forêts Pâturages Terres cultivées
Si l’empreinte écologique d’un pays dépasse sa biocapacité, il accuse un déficit de biocapacité. Ces pays ne peuvent maintenir leur niveau de consommation que grâce à une combinaison de leurs propres ressources (récoltées plus rapidement que le taux de remplacement), de l’importation de ressources provenant d’autres pays, et de l’utilisation de l’atmosphère (par exemple comme réceptacle des gaz à effet de serre).
L A BIO C APACIT É est influencée à la
fois par des phénomènes naturels et par les activités humaines. Les changements climatiques, qu’ils soient dus aux activités humaines ou d’origine naturelle, peuvent par exemple diminuer la biocapacité forestière à l’image du temps plus sec et plus chaud qui accroît l’incidence des feux de forêts et les infestations par les ravageurs. Par ailleurs, certaines pratiques agricoles peuvent réduire la biocapacité en augmentant l’érosion des sols et la salinité.
Figure 1: La biocapacité et l’empreinte écologique par personne, par pays. Cette comparaison inclut tous les pays membres de la Francophonie pour lesquels les données disponibles sont suffisantes - généralement ceux dont la population est supérieure à 1 million d’habitants. Les pays sont classés en fonction de leur biocapacité par personne. Alors qu’en moyenne, l’empreinte francophone est légèrement inférieure, par personne que la moyenne mondiale, la biocapacité par personne francophone dépasse celle du monde par un tiers.
Haïti
Liban
Burundi
Rwanda
République Dominicaine
Ile Maurice
Émirats arabes unis
Egypte *
Togo
Maroc
Arménie
Albanie
Tunisie
Bénin
Cambodge
Viet Nam
Géorgie
Thaïlande
Suisse
Ghana
Moldavie
Belgique
Burkina Faso
Sénégal
Serbie *
Macédoine exRépublique yougoslave
Grèce
Bosnie-Herzégovine
Populaire lao DR
monde
Cameroun
Luxembourg ***
Pologne
Mozambique
Ukraine
Mali
Roumanie
Francophonie
Slovénie
Bulgarie
Croatie
La biocapacité mondiale par personne (2008), y compris l'espace nécessaire pour les espèces sauvages.
5
FA I RE FAC E À L A CO N C U RREN C E G LO BA L E SU R L ES RES SO U RC ES POURQUOI UNE CONCURRENCE GLOBALE SUR LES RESSOURCES NATURELLES - ET POURQUOI L’ACCENT SUR LE REVENU RELATIF? Nous sommes dans un monde où les ressources sont limitées. Plus de pays en veulent plus, et sont ainsi en concurrence pour avoir plus de biocapacité de la planète qui est limitée. Dans cette concurrence mondiale pour des biens limités, ce qui importe le plus n’est pas la capacité absolue de payer, mais la capacité relative par rapport à la puissance d’appel d’offres des autres acteurs sur le marché. Si le revenu relatif d’un participant est en baisse dans un monde où tous veulent plus de ressources, la capacité de ce participant pour obtenir le même montant du marché s’affaiblit. Par conséquent, les décideurs doivent être plus attentifs au revenu relatif, et ne pas se limiter au revenu absolu (comme le PIB). Par exemple, quel pourcentage un égyptien obtient-il du revenu global total? Et comment cette part évolue-t-elle avec le temps?
6
Nos données mettent en évidence le conflit fondamental entre deux grandes tendances: (1) la demande de la biocapacité par personne est à un niveau record, dépassant de loin ce que la planète peut fournir; (2) dans les pays membres de la Francophonie, la fraction moyenne du revenu mondial par résident a diminué. Par exemple, le résident français gagne aujourd’hui en moyenne 35 pour cent moins du revenu total mondial qu’il y a 30 ans (RNB selon worldbank.org), alors que le résident du Sénégal reçoit en moyenne 50 pour cent moins du revenu global total que seulement 3 décennies auparavant. Cela devient un défi pour ces pays, même si le revenu absolu des résidents a augmenté. Étant donné que tous les pays participent à l’économie mondiale de plus en plus interconnectée, la baisse des revenus relatifs diminue la capacité de concurrence sur le marché mondial pour les ressources limitées de la planète. En comparant la demande de biocapacité au revenu relatif, il devient évident que de nombreux pays ont entrepris une trajectoire risquée. Les habitants de la plupart des pays ont vu leur revenu relatif diminuer. Simultanément, leur déficit de biocapacité a augmenté (les réserves des pays ont diminué). Si nous sommes vraiment dans un monde de concurrence pour les ressources, cela signifierait que
les pays dépendent de plus en plus du reste du monde pour fournir ces ressources, alors même que la capacité de ces pays à soumissionner pour des ressources diminue. Cette situation démontre un affaiblissement structurel des économies de ces pays. Sans cette concurrence pour les ressources , la baisse du revenu relatif n’aurait pas d’influence sur les différentes économies. En revanche, dans l’ère de l’abondance des ressources, l’offre était uniquement limitée par la demande du marché. Dans un monde où les coûts des ressources deviennent un facteur significatif, ce double piège déterminera l’essor - ou l’échec - économique.
QUELLE EST LA P R O C H A I N E É TA P E ? La Francophonie et Global Footprint Network lanceront l’Atlas complet sur l’empreinte écologique et la biocapacité des pays francophones en 2013.
L’annexe contient une présentation de la situation particulière et des tendances de onze pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie. L’objectif est d’aider les analystes des politiques à identifier les risques et les opportunités plus spécifiques à chaque pays afin de déterminer les options possibles.
Pour en savoir plus ou pour participer à cette initiative, veuillez communiquer avec l’IEPF en écrivant à: rajae.chafil@francophonie.org ou à Global Footprint Network via info@footprintnetwork.org
Ce futur Atlas comprendra des principes d’action. Il abordera la façon d’atténuer les risques de concurrence mondiale, y compris les besoins des pays à revoir leurs stratégies de compétitivité et d’adaptation à la nouvelle réalité des contraintes de ressources. Il exposera également des arguments pour avoir une concurrence sur la création de richesses, plutôt que sur la maximisation des revenus, afin de permettre aux pays d’établir les bases d’une économie stable.
AT L A S D E L’ E M P R E I N T E É CO LO G I Q U E E T D E L A B I O C A PAC I T É D E S PAYS M E M B R E S D E L A F R A N CO P H O N I E
Figure 2: Les déficits écologiques augmentent,
B I O C A P C I T É E T PA R T D U R E V E N U M O N D I A L PA R H A B I TA N T ( 19 8 5 - 2 0 07 )
les revenus relatifs diminuent. Alors que le déficit de biocapacité de nombreux pays a connu une
1.8
croissance rapide, le revenu par habitant de la
Part du revenu mondial RNB par habitant en moyenne (en milliardièmes)
1.6
Suisse
1.4 1.2 1.0
Canada
France
Belgique
0.8 0.6 Grèce 0.4 0.2
Cameroun
-7
-6
-5
-4
-3
-2
D ÉF I CI T E N BIOC APACI TÉ
-1
0.0
1
2
3
4
5
6
7
8
RÉSERV E EN B IO C A PACITÉ
9
10
total s’est contracté, affaiblissant la capacité de ces pays à accéder aux ressources mondiales limitées. Cette
contradiction
montre
un
problème
systémique qui touche la plupart des pays. En même temps, les pays sont dans des situations très distinctes, contrastant avec ceux qui ont encore des avantages et des réserves de biocapacité ou qui ne régressent pas en terme de revenu relatif. Remarque: l’axe des ordonnées représente la fraction du PIB total mondial que génère un résident d’un pays donné. La moyenne mondiale par personne, par définition, est à 1/(population mondial) ou actuellement à environ 0,14 d’un
République Démocratique du Congo -8
plupart des pays par rapport au revenu mondial
11
12
milliardième du PIB mondial total.
(hag/cap)
0.25
Monde 0.2
0.15
Roumanie Bulgarie
Tunisie
0.1
Egypte
Maroc
0.05
Cameroun
Burkina-Faso Sénégal
Mali
0
-3
-2
-1
Viet Nam 0.0
1
2
3
7
BELGIQUE Terrains bâtis
Produits forestiers
Empreinte de pêche
Pâturages
Terres cultivées
Empreinte carbone
Population
6 5 4 3 2
Exportations [constants 2000 $US]
21,967
2,445
798%
Population ['000] 0-14 ans 15-64 ans >64 ans IDHI
10,710 1,807 7,038 2,405 0.88
9,184 2,149 5,906 1,098 0.76
17% -16% 19% 119% 16%
* RNB part du total mondial de 1970, et non 1961 ** Valeur de l’IDH de 1980, et non 1961 8
1970
1980
1990
0.0 1960
2000
Terrains bâtis
Forêts
Surfaces de pêche
Pâturages
Terres cultivées
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure BE-2: Facteurs contribuant à l’Empreinte Écologique de la Belgique, 1961-2008
Population
1.5
Biocapacité par hectare (densité de biocapacité)
Surface
Biocapacité par habitant
1.5
Valeur relative (1961=1)
222%
0.5
Figure BE-1: Empreinte Écologique en Belgique par habitant et par composant, 1961-2008
Hectares Globaux par habitant
7,800
1.0
1
Indicateur
25,100
Valeur relative (1961=1)
Hectares Globaux par habitant
7
0 1960
PIB par habitant [constants 2000 $US]
Empreinte Écologique par habitant
1.5
8
Valeur Valeur Changement (%) (2008) (1961) EE par habitant [gha] 7.11 6.69 6% - EE Champs cultivés 3.26 2.50 30% BC par habitant [gha] 1.33 1.32 1% BC déficit par habitant [gha] 5.78 5.36 8% - Déficit en forêts 3.45 2.47 40% RNB par habitant 25,450 7,879 223% [constant 2000 $US] - part du total mondial 0.63 0.94 -33% [milliardièmes]
Empreinte Écologique - Total
1.2
0.9
0.6
1.2
0.9
0.3
0.0 1960
1970
1980
1990
2000
Figure BE-3: Biocapacité en Belgique par habitant et par composant, 1961-2008
0.6 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure BE-4: Facteurs contribuant à la biocapacité en Belgique, 1961-2008
ATLAS DE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE ET DE LA BIOCAPACITÉ DES PAYS MEMBRES DE LA FRANCOPHONIE
Biocapacité par habitant
PIB (axe de gauche):
Empreinte Écologique par habitant
Consommation
----- RNB (axe de gauche)
Gouvernement
Investissement
0-14 ans
8
>65 ans
1.0
30000 Produit Intérieur Brut par habitant (Dollars US constants de 2000)
6 5 4 3 2 1 0 1960
1975
1990
2005
25000
0.8
20000
0.6
15000 0.4 10000 0.2
5000 0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
0.0
10 8 6 4 2 0 1960
Figure BE-7: PIB de la Belgique par composant, RNB, et part du RNB national par habitant au RNB mondial, 1961-2008
Figure BE-5: Le déficit en Biocapacité par habitant en Belgique, 1961-2008
Population (millions de personnes)
12
7 RNB par habitant sur le RNB total du monde (milliardième)
Hectares Globaux par habitant
15-64 ans
- - - Part du RNB mondial (axe de droite).
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
Figure BE-9: Population de la Belgique par groupe d’age, 1961-2010
12 Espace pour la Pêche
Pâturages
Champs Cultivés
Forêts
Empreinte carbone
Seuil de développement humain élevé
8
La biocapacité mondiale par personne en 2008
6
Hectares Globaux par habitant
8 7 6 5
4
4 3
2
2
2
1 0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Empreinte Écologique (Hectares globaux par habitant)
10
La case bleue représente le développement durable global
0 0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Indice de Développement Humain des Nations Unies
Figure BE-6: Contribution des différentes utilisations des sol au déficit en Biocapacité par habitant en Belgique, 1961-2008
Figure BE-8: Empreinte Écologique et IDH de tous les pays, avec la tendance pour la Belgique entre 1980 et 2008
9
RÉPU B L I Q U E D ÉMO C R AT I Q U E D U CO N G O Terrains bâtis
Produits forestiers
Empreinte de pêche
Pâturages
Terres cultivées
Empreinte carbone
Population
0.8 0.6 0.4 0.2 0.0 1960
Valeur Valeur Changement (%) (2008) (1961) EE par habitant [gha] 0.76 1.00 -24% - EE Champs cultivés 0.50 0.51 -2% BC par habitant [gha] 3.10 13.72 -77% BC déficit par habitant [gha] -2.35 -12.72 -82% - Déficit en forêts 0.03 -0.02 -211% RNB par habitant 88 271 -68% [constant 2000 $US] - part du total mondial 0.00 0.03 -92% [milliardièmes] 282
-64%
Exportations [constants 2000 $US]
24
25
-4%
62,475 30,530 33,679 1,940 0.27
15,767 6,732 8,188 447 0.28
296% 354% 311% 334% -3%
Population ['000] 0-14 ans NB p 15-64 ans >64 ans IDHI
* RNB part du total mondial de 1970, et non 1961 ** Valeur de l’IDH de 1980, et non 1961 10
3.0 2.5 2.0 1.5 1.0
1970
1980
1990
0.5 1960
2000
Forêts
Surfaces de pêche
Pâturages
Terres cultivées
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure CD-2: Facteurs contribuant à l’Empreinte Écologique de la République Démocratique du Congo, 1961-2008
Population
Biocapacité par hectare (densité de biocapacité)
Surface
Biocapacité par habitant
4.0
15
Valeur relative (1961=1)
101
Terrains bâtis
Hectares Globaux par habitant
PIB par habitant [constants 2000 $US]
3.5
Figure CD-1: Biocapacité à la République Démocratique du Congo par habitant et par composant, 1961-2008 Valeur relative (1961=1)
Indicateur
Empreinte Écologique par habitant
4.0
1.0
Valeur relative (1961=1)
Hectares Globaux par habitant
1.2
Empreinte Écologique - Total
12
9
6
3
3.5 3.0 2.5 2.0 1.5 1.0 0.5
0 1960
1970
1980
1990
2000
Figure CD-3: Biocapacité en de la République Démocratique du Congo par habitant et par composant, 1961-2008
0.0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure CD-4: Facteurs contribuant à la biocapacité à la République Démocratique du Congo, 1961-2008
ATLAS DE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE ET DE LA BIOCAPACITÉ DES PAYS MEMBRES DE LA FRANCOPHONIE
Biocapacité par habitant
PIB (axe de gauche):
Empreinte Écologique par habitant
Consommation
----- RNB (axe de gauche)
Gouvernement
Investissement
0-14 ans
>65 ans
80
Produit Intérieur Brut par habitant (Dollars US constants de 2000)
9
6
3
350 0.8 300 250
0.6
200 0.4
150 100
0.2
50
0 1960
1975
1990
2005
Figure CD-5: Le déficit en Biocapacité par habitant en République Démocratique du Congo, 1961-2008
0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
0.0
RNB par habitant sur le RNB total du monde (milliardième)
1.0
400
12
Population (millions de personnes)
15
Hectares Globaux par habitant
15-64 ans
- - - Part du RNB mondial (axe de droite).
70 60 50 40 30 20 10 0 1960
Figure CD-7: PIB de la République Démocratique du Congo par composant, RNB, et part du RNB national par habitant au RNB mondial, 1961-2008
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
Figure CD-9: Population de la République Démocratique du Congo par groupe d’age, 1961-2010
12 Espace pour la Pêche
Pâturages
Champs Cultivés
Empreinte carbone
Forêts
Seuil de développement humain élevé
8
La biocapacité mondiale par personne en 2008
6
Hectares Globaux par habitant
15
12
9
4
6
2
2
3
0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Empreinte Écologique (Hectares globaux par habitant)
10
La case bleue représente le développement durable global
0 0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Indice de Développement Humain des Nations Unies
Figure CD-6: Contribution des différentes utilisations des sol au déficit en Biocapacité par habitant en République Démocratique du Congo, 1961-2008
Figure CD-8: Empreinte Écologique et IDH de tous les pays, avec la tendance pour République la Démocratique du Congo entre 1980 et 2008
11
ÉGYPTE Terrains bâtis
Produits forestiers
Empreinte de pêche
Pâturages
Terres cultivées
Empreinte carbone
Population
1.5
1.0
0.5
Valeur Change(1961) ment (%) 0.87 94% 0.38 74% 0.54 21% 0.34 211% 0.29 162% 438
328%
0.05
0.05
1%
PIB par habitant [constants 2000 $US]
1,859
438
325%
Exportations [constants 2000 $US]
745
89
737%
78,323 25,581 51,460 4,634 0.63
28,649 12,295 14,707 900 0.41
173% 108% 250% 415% 55%
Population ['000] 0-14 ans 15-64 ans >64 ans IDHI
* RNB part du total mondial de 1970, et non 1961 ** Valeur de l’IDH de 1980, et non 1961 12
1970
1980
1990
3
1 1960
2000
Terrains bâtis
Forêts
Surfaces de pêche
Pâturages
Terres cultivées
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure EG-2: Facteurs contribuant à l’Empreinte Écologique de l’Égypte, 1961-2008
Population
Biocapacité par hectare (densité de biocapacité)
Surface
Biocapacité par habitant
3.0
0.8 0.7
Valeur relative (1961=1)
1,874
4
Figure EG-1: Empreinte Écologique en Égypte par habitant et par composant, 1961-2008
Hectares Globaux par habitant
EE par habitant [gha] - EE Champs cultivés BC par habitant [gha] BC déficit par habitant [gha] - Déficit en forêts RNB par habitant [constant 2000 $US] - part du total mondial [milliardièmes]
Valeur (2008) 1.70 0.66 0.65 1.04 0.75
5
2
0.0 1960
Indicateur
Empreinte Écologique par habitant
6
Valeur relative (1961=1)
Hectares Globaux par habitant
2.0
Empreinte Écologique - Total
0.6 0.5 0.4 0.3 0.2
2.5
2.0
1.5
1.0
0.1 0.0 1960
1970
1980
1990
2000
Figure EG-3: Biocapacité en Égypte par habitant et par composant, 1961-2008
0.5 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure EG-4: Facteurs contribuant à la biocapacité en Égypte, 1961-2008
ATLAS DE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE ET DE LA BIOCAPACITÉ DES PAYS MEMBRES DE LA FRANCOPHONIE
Biocapacité par habitant
PIB (axe de gauche):
Empreinte Écologique par habitant
Consommation
----- RNB (axe de gauche)
Gouvernement
Investissement
0-14 ans
2.0
>65 ans
30000 Produit Intérieur Brut par habitant (Dollars US constants de 2000)
1.5
1.0
0.5
0.0 1960
1975
1990
2005
)
( g
)
1.0
25000
0.8
20000
0.6
15000 0.4 10000 0.2
5000 0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
0.0
80
60
40
20 0 1960
Figure EG-7: PIB de l’Égypte par composant, RNB, et part du RNB national par habitant au RNB mondial, 1961-2008
Figure EG-5: Le déficit en Biocapacité par habitant en Égypte, 1961-2008
Population (millions de personnes)
100 (
RNB par habitant sur le RNB total du monde (milliardième)
Hectares Globaux par habitant
15-64 ans
- - - Part du RNB mondial (axe de droite).
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
Figure EG-9: Population de l’Égypte par groupe d’age, 1961-2010
12 Espace pour la Pêche
Pâturages
Champs Cultivés
Forêts
Empreinte carbone
Seuil de développement humain élevé
8
La biocapacité mondiale par personne en 2008
6
Hectares Globaux par habitant
2.0
1.5
4 1.0
2
0.5
2
0.0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Empreinte Écologique (Hectares globaux par habitant)
10
La case bleue représente le développement durable global
0 0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Indice de Développement Humain des Nations Unies
Figure EG-6: Contribution des différentes utilisations des sol au déficit en Biocapacité par habitant en Égypte, 1961-2008
Figure EG-8: Empreinte Écologique et IDH de tous les pays, avec la tendance pour l’Égypte entre 1980 et 2008
13
FRANCE Terrains bâtis
Produits forestiers
Empreinte de pêche
Pâturages
Terres cultivées
Empreinte carbone
Population
5 4 3 2
199%
Exportations [constants 2000 $US]
7,059
626
1028%
64,371 11,531 40,713 13,916 0.88
47,255 12,047 28,320 5,322 0.72
36% -4% 44% 161% 22%
Population ['000] 0-14 ans 15-64 ans >64 ans IDHI
* RNB part du total mondial de 1970, et non 1961 ** Valeur de l’IDH de 1980, et non 1961 14
1980
1990
2000
1.0 1960
Forêts
Surfaces de pêche
Pâturages
Terres cultivées
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure FR-2: Facteurs contribuant à l’Empreinte Écologique de la France, 1961-2008
Population
4.0
Biocapacité par hectare (densité de biocapacité)
Surface
Biocapacité par habitant
2.0
3.5
Valeur relative (1961=1)
7,809
Terrains bâtis
Hectares Globaux par habitant
23,366
1970
Figure FR-1: Empreinte Écologique en France par habitant et par composant, 1961-2008
Indicateur
PIB par habitant [constants 2000 $US]
1.5
1 0 1960
Valeur Valeur Changement (%) (2008) (1961) EE par habitant [gha] 4.91 3.48 41% - EE Champs cultivés 2.24 1.30 73% BC par habitant [gha] 2.99 2.54 18% BC déficit par habitant [gha] 1.92 0.95 103% - Déficit en forêts 1.96 0.87 127% RNB par habitant 23,776 7,871 202% [constant 2000 $US] - part du total mondial 0.59 0.96 -39% [milliardièmes]
Empreinte Écologique par habitant
2.0
Valeur relative (1961=1)
Hectares Globaux par habitant
6
Empreinte Écologique - Total
3.0 2.5 2.0 1.5 1.0
1.5
1.0
0.5 0.0 1960
1970
1980
1990
2000
Figure FR-3: Biocapacité en France par habitant et par composant, 1961-2008
0.5 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure FR-4: Facteurs contribuant à la biocapacité en France, 1961-2008
ATLAS DE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE ET DE LA BIOCAPACITÉ DES PAYS MEMBRES DE LA FRANCOPHONIE
Biocapacité par habitant
PIB (axe de gauche):
Empreinte Écologique par habitant
Consommation
----- RNB (axe de gauche)
Gouvernement
Investissement
0-14 ans
15-64 ans
y
6
y
y
5
(
Produit Intérieur Brut par habitant (Dollars US constants de 2000)
25000
4 3 2 1 0 1960
1975
1990
2005
)
( g
)
1.0
20000
0.8
15000
0.6
10000
0.4
5000
0.2
0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
0.0
70 60 50 40 30 20 10 0 1960
Figure FR-7: PIB de la France par composant, RNB, et part du RNB national par habitant au RNB mondial, 1961-2008
Figure FR-5: Le déficit en Biocapacité par habitant en France, 1961-2008
Population (millions de personnes)
80
RNB par habitant sur le RNB total du monde (milliardième)
Hectares Globaux par habitant
>65 ans
- - - Part du RNB mondial (axe de droite).
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
Figure FR-9: Population de la France par groupe d’age, 1961-2010
12 Espace pour la Pêche
Pâturages
Champs Cultivés
Forêts
Empreinte carbone
Seuil de développement humain élevé
8
La biocapacité mondiale par personne en 2008
6
Hectares Globaux par habitant
6 5 4
4 3 2
2
2
1 0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Empreinte Écologique (Hectares globaux par habitant)
10
La case bleue représente le développement durable global
0 0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Indice de Développement Humain des Nations Unies
Figure FR-6: Contribution des différentes utilisations des sol au déficit en Biocapacité par habitant en France, 1961-2008
Figure FR-8: Empreinte Écologique et IDH de tous les pays, avec la tendance pour la France entre 1980 et 2008
15
GRÈCE Terrains bâtis
Produits forestiers
Empreinte de pêche
Pâturages
Terres cultivées
Empreinte carbone
Population
Valeur relative (1961=1)
Hectares Globaux par habitant
5 4 3 2 1
3,733
292%
Exportations [constants 2000 $US]
3,667
168
2081%
11,237 1,655 7,597 2,658 0.86
8,398 2,208 5,438 688 0.72
34% -25% 40% 287% 20%
Population ['000] 0-14 ans 15-64 ans >64 ans IDHI
* RNB part du total mondial de 1970, et non 1961 ** Valeur de l’IDH de 1980, et non 1961 16
1970
1980
1990
2.5 2.0 1.5
0.5 1960
2000
Terrains bâtis
Forêts
Surfaces de pêche
Pâturages
Terres cultivées
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure GR-2: Facteurs contribuant à l’Empreinte Écologique de Grèce, 1961-2008
Population
2.5
Biocapacité par hectare (densité de biocapacité)
Surface
Biocapacité par habitant
2.0
Valeur relative (1961=1)
14,648
3.0
Figure GR-1: Empreinte Écologique en Grèce par habitant et par composant, 1961-2008
Hectares Globaux par habitant
PIB par habitant [constants 2000 $US]
3.5
1.0
0 1960
Valeur Valeur Changement (%) (2008) (1961) EE par habitant [gha] 4.92 1.92 156% - EE Champs cultivés 2.53 0.31 709% BC par habitant [gha] 1.59 1.58 0% BC déficit par habitant [gha] 3.34 0.34 883% - Déficit en forêts 2.76 0.37 644% RNB par habitant 14,172 3,782 275% [constant 2000 $US] - part du total mondial 0.35 0.56 -37% [milliardièmes]
Empreinte Écologique par habitant
4.0
6
Indicateur
Empreinte Écologique - Total
2.0
1.5
1.0
1.5
1.0
0.5
0.0 1960
1970
1980
1990
2000
Figure GR-3: Biocapacité en Grèce par habitant et par composant, 1961-2008
0.5 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure GR-4: Facteurs contribuant à la biocapacité en Grèce, 1961-2008
ATLAS DE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE ET DE LA BIOCAPACITÉ DES PAYS MEMBRES DE LA FRANCOPHONIE
Biocapacité par habitant
PIB (axe de gauche):
Empreinte Écologique par habitant
Consommation
----- RNB (axe de gauche)
Gouvernement
Investissement
0-14 ans
15-64 ans
y
6
y
y
5
(
Produit Intérieur Brut par habitant (Dollars US constants de 2000)
15000
4 3 2 1 0 1960
1975
1990
2005
)
( g
)
1.0
12000
0.8
9000
0.6
6000
0.4
3000
0.2
0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
0.0
10 8 6 4 2 0 1960
Figure GR-7: PIB de la Grèce par composant, RNB, et part du RNB national par habitant au RNB mondial, 1961-2008
Figure GR-5: Le déficit en Biocapacité par habitant en Grèce, 1961-2008
Population (millions de personnes)
12
RNB par habitant sur le RNB total du monde (milliardième)
Hectares Globaux par habitant
>65 ans
- - - Part du RNB mondial (axe de droite).
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
Figure GR-9: Population de Grèce par groupe d’age, 1961-2010
12 Espace pour la Pêche
Pâturages
Champs Cultivés
Forêts
Empreinte carbone
Seuil de développement humain élevé
8
La biocapacité mondiale par personne en 2008
6
Hectares Globaux par habitant
6 5 4
4 3 2
2
2
1 0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Empreinte Écologique (Hectares globaux par habitant)
10
La case bleue représente le développement durable global
0 0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Indice de Développement Humain des Nations Unies
Figure GR-6: Contribution des différentes utilisations des sol au déficit en Biocapacité par habitant en Grèce, 1961-2008
Figure GR-8: Empreinte Écologique et IDH de tous les pays, avec la tendance pour de la Grèce entre 1980 et 2008
17
GUINÉE BISSAU Terrains bâtis
Produits forestiers
Empreinte de pêche
Pâturages
Terres cultivées
Empreinte carbone
Population
Valeur relative (1961=1)
Hectares Globaux par habitant
Empreinte Écologique par habitant
2.5
1.5
1.2
0.9
0.6
2.0
1.5
1.0
0.3
0.0 1960
1970
1980
1990
0.5 1960
2000
Figure GW-1: Empreinte Écologique en Guinée Bissau par habitant et par composant, 1961-2008
Valeur Valeur Changement (%) (2008) (1961) EE par habitant [gha] 1.10 1.33 -17% - EE Champs cultivés 0.42 0.37 12% BC par habitant [gha] 3.40 8.02 -58% BC déficit par habitant [gha] -2.30 -6.69 -66% - Déficit en forêts 0.01 -0.66 -101% RNB par habitant [constant 2000 $US] - part du total mondial [milliardièmes]
Empreinte Écologique - Total
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure GW-2: Facteurs contribuant à l’Empreinte Écologique de la Guinée Bissau, 1961-2008
Indicateur
Population ['000] 0-14 ans 15-64 ans >64 ans IDHI
1,454 626 839 56 0.35
-
-
-
-
596 245 330 18 -
* RNB part du total mondial de 1970, et non 1961 ** Valeur de l’IDH de 1980, et non 1961 18
144% 156% 154% 210% -
Surfaces de pêche
Pâturages
Terres cultivées
Population
Biocapacité par hectare (densité de biocapacité)
Surface
Biocapacité par habitant
2.5
Valeur relative (1961=1)
Exportations [constants 2000 $US]
158
Forêts
10
Hectares Globaux par habitant
PIB par habitant [constants 2000 $US]
Terrains bâtis
8
6
4
2.0
1.5
1.0
0.5
2
0 1960
1970
1980
1990
2000
Figure GW-3: Biocapacité en Guinée Bissau par habitant et par composant, 1961-2008
0.0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure GW-4: Facteurs contribuant à la biocapacité en Guinée Bissau, 1961-2008
ATLAS DE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE ET DE LA BIOCAPACITÉ DES PAYS MEMBRES DE LA FRANCOPHONIE
Biocapacité par habitant
PIB (axe de gauche):
Empreinte Écologique par habitant
Consommation
----- RNB (axe de gauche)
Gouvernement
Investissement
0-14 ans
15-64 ans
y
y
y
2.0
Produit Intérieur Brut par habitant (Dollars US constants de 2000)
6
4
2
0 1960
1975
1990
2005
Figure GW-5: Le déficit en Biocapacité par habitant en Guinée Bissau 1961-2008
250
1.0
200
0.8
150
0.6
100
0.4
50
0.2
0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
0.0
RNB par habitant sur le RNB total du monde (milliardième)
8
Population (millions de personnes)
10
Hectares Globaux par habitant
>65 ans
- - - Part du RNB mondial (axe de droite).
1.5
1.0
0.5
0.0 1960
Figure GW-7: PIB de la Guinée Bissau par composant, RNB, et part du RNB national par habitant au RNB mondial, 1961-2008
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
Figure GW-9: Population de la Guinée Bissau par groupe d’age, 1961-2010
12 Espace pour la Pêche
Pâturages
Champs Cultivés
Empreinte carbone
Forêts
Seuil de développement humain élevé
8
La biocapacité mondiale par personne en 2008
6
Hectares Globaux par habitant
10
8
6
4
4
2
2
2
0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Empreinte Écologique (Hectares globaux par habitant)
10
La case bleue représente le développement durable global
0 0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Indice de Développement Humain des Nations Unies
Figure GW-6: Contribution des différentes utilisations des sol au déficit en Biocapacité par habitant en Guinée Bissau, 1961-2008
Figure GW-8: Empreinte Écologique et IDH de tous les pays, avec la tendance pour de la Guinée Bissau entre 1980 et 2008
19
Terrains bâtis
Produits forestiers
Empreinte de pêche
Pâturages
Terres cultivées
Empreinte carbone
3.5
4.0
3.0
3.5
2.5 2.0 1.5 1.0
Valeur Valeur Changement (%) (2008) (1961) EE par habitant [gha] 2.85 1.68 69% - EE Champs cultivés 1.33 0.42 215% BC par habitant [gha] 0.39 0.47 -17% BC déficit par habitant [gha] 2.45 1.21 103% - Déficit en forêts 1.55 0.38 313% RNB par habitant 5,975 [constant 2000 $US] - part du total mondial 0.15 [milliardièmes] -
Exportations [constants 2000 $US]
1,414
-
-
Population ['000] 0-14 ans 15-64 ans >64 ans IDHI
4,167 1,048 2,871 357 0.73
1,967 784 1,011 112 -
112% 34% 184% 219% -
* RNB part du total mondial de 1970, et non 1961 ** Valeur de l’IDH de 1980, et non 1961 20
1970
1980
1990
2.5 2.0 1.5
0.5 1960
2000
Forêts
Surfaces de pêche
Pâturages
Terres cultivées
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure LB-2: Facteurs contribuant à l’Empreinte Écologique du Liban, 1961-2008
Population
Biocapacité par hectare (densité de biocapacité)
Surface
Biocapacité par habitant
2.5
0.6
Valeur relative (1961=1)
-
Terrains bâtis
Hectares Globaux par habitant
5,895
Empreinte Écologique par habitant
3.0
Figure LB-1: Empreinte Écologique en du Liban par habitant et par composant, 1961-2008
Indicateur
Empreinte Écologique - Total
1.0
0.5 0.0 1960
PIB par habitant [constants 2000 $US]
Population
Valeur relative (1961=1)
Hectares Globaux par habitant
LIBAN
0.5 0.4 0.3 0.2
2.0
1.5
1.0
0.1 0.0 1960
1970
1980
1990
2000
Figure LB-3: Biocapacité en du Liban par habitant et par composant, 1961-2008, Valeur relative (1961=1) 0.5
0.5 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure LB-4: Facteurs contribuant à la biocapacité au Liban, 1961-2008
ATLAS DE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE ET DE LA BIOCAPACITÉ DES PAYS MEMBRES DE LA FRANCOPHONIE
Biocapacité par habitant
PIB (axe de gauche):
Empreinte Écologique par habitant
Consommation
----- RNB (axe de gauche)
Gouvernement
Investissement
0-14 ans
3.5
>65 ans
3.0
1.0
Produit Intérieur Brut par habitant (Dollars US constants de 2000)
6000
2.5 2.0 1.5 1.0 0.5 0.0 1960
1975
1990
2005
Figure LB-5: Le déficit en Biocapacité par habitant au Liban, 1961-2008
5000
0.8
4000
0.6
3000 0.4 2000 0.2
1000 0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
0.0
Figure LB-7: PIB du Liban par composant, RNB, et part du RNB national par habitant au RNB mondial, 1961-2008
Population (millions de personnes)
5
RNB par habitant sur le RNB total du monde (milliardième)
Hectares Globaux par habitant
15-64 ans
- - - Part du RNB mondial (axe de droite).
4
3
2
1
0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
Figure LB-9: Population du Liban par groupe d’age, 1961-2010
12 Espace pour la Pêche
Pâturages
Champs Cultivés
Forêts
Empreinte carbone
Seuil de développement humain élevé
8
La biocapacité mondiale par personne en 2008
6
Hectares Globaux par habitant
3.5 3.0 2.5 2.0
4
1.5 1.0
2
2
0.5 0.0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Empreinte Écologique (Hectares globaux par habitant)
10
La case bleue représente le développement durable global
0 0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Indice de Développement Humain des Nations Unies
Figure LB-6: Contribution des différentes utilisations des sol au déficit en Biocapacité par habitant au Liban, 1961-2008
Figure LB-8: Empreinte Écologique et IDH de tous les pays, avec la tendance pour le Liban entre 1980 et 2008
21
MAROC Terrains bâtis
Produits forestiers
Empreinte de pêche
Pâturages
Terres cultivées
Empreinte carbone
Population
1.2
0.9
0.6
0.3
183%
Exportations [constants 2000 $US]
603
118
411%
31,321 8,949 21,247 2,010 0.57
11,948 5,211 6,114 301 0.36
162% 72% 247% 569% 56%
Population ['000] 0-14 ans 15-64 ans >64 ans IDHI
* RNB part du total mondial de 1970, et non 1961 ** Valeur de l’IDH de 1980, et non 1961 22
2.5 2.0
1970
1980
1990
2000
1.0 1960
Forêts
Surfaces de pêche
Pâturages
Terres cultivées
Population
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Biocapacité par hectare (densité de biocapacité)
Surface
Biocapacité par habitant
3.0
1.5
1.2
0.9
0.6
2.5
2.0
1.5
1.0
0.3
0.0 1960
1965
Figure MA-2: Facteurs contribuant à l’Empreinte Écologique du Maroc, 1961-2008
Valeur relative (1961=1)
613
Terrains bâtis
Hectares Globaux par habitant
1,734
3.0
Figure MA-1: Empreinte Écologique au Maroc par habitant et par composant, 1961-2008
Valeur Valeur Changement (%) (2008) (1961) EE par habitant [gha] 1.32 0.94 41% - EE Champs cultivés 0.60 0.32 89% BC par habitant [gha] 0.70 1.14 -39% BC déficit par habitant [gha] 0.63 -0.20 - Déficit en forêts 0.34 0.00 RNB par habitant 1,706 618 176% [constant 2000 $US] - part du total mondial 0.04 0.06 -35% [milliardièmes] PIB par habitant [constants 2000 $US]
3.5
1.5
0.0 1960
Indicateur
Empreinte Écologique par habitant
4.0
Valeur relative (1961=1)
Hectares Globaux par habitant
1.5
Empreinte Écologique - Total
1970
1980
1990
2000
Figure MA-3: Biocapacité au Maroc par habitant et par composant, 1961-2008, Valeur relative (1961=1)
0.5 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure MA-4: Facteurs contribuant à la biocapacité au Maroc, 1961-2008
ATLAS DE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE ET DE LA BIOCAPACITÉ DES PAYS MEMBRES DE LA FRANCOPHONIE
Biocapacité par habitant
PIB (axe de gauche):
Empreinte Écologique par habitant
Consommation
----- RNB (axe de gauche)
Gouvernement
Investissement
0-14 ans
15-64 ans
y
1.5
y
y
1.0
Produit Intérieur Brut par habitant (Dollars US constants de 2000)
2000
1.0
0.5
0.0 1960
1975
1990
2005
Figure MA-5: Le déficit en Biocapacité par habitant au Maroc, 1961-2008
0.8 1500 0.6 1000 0.4 500
0 1960
0.2
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
0.0
Population (millions de personnes)
35
RNB par habitant sur le RNB total du monde (milliardième)
Hectares Globaux par habitant
>65 ans
- - - Part du RNB mondial (axe de droite).
30 25 20 15 10 5 0 1960
Figure MA-7: PIB du Maroc par composant, RNB, et part du RNB national par habitant au RNB mondial, 1961-2008
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
Figure MA-9: Population du Maroc par groupe d’age, 1961-2010
12 Espace pour la Pêche
Pâturages
Champs Cultivés
Forêts
Empreinte carbone
Seuil de développement humain élevé
8
La biocapacité mondiale par personne en 2008
6
Hectares Globaux par habitant
1.5
1.2
0.9
4
0.6
2
2
0.3
0.0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Empreinte Écologique (Hectares globaux par habitant)
10
La case bleue représente le développement durable global
0 0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Indice de Développement Humain des Nations Unies
Figure MA-6: Contribution des différentes utilisations des sol au déficit en Biocapacité par habitant au Maroc, 1961-2008
Figure MA-8: Empreinte Écologique et IDH de tous les pays, avec la tendance pour le Maroc entre 1980 et 2008
23
Terrains bâtis
Produits forestiers
Empreinte de pêche
Pâturages
Terres cultivées
Empreinte carbone
3.0
4.0
2.5
3.5
2.0 1.5 1.0 0.5 0.0 1960
Valeur Valeur Changement (%) (2008) (1961) EE par habitant [gha] 1.53 2.32 -34% - EE Champs cultivés 0.69 1.00 -31% BC par habitant [gha] 1.40 4.90 -71% BC déficit par habitant [gha] 0.13 -2.58 - Déficit en forêts 0.26 -0.08 RNB par habitant 555 [constant 2000 $US] - part du total mondial 0.01 0.04 -69% [milliardièmes] -10%
Exportations [constants 2000 $US]
161
219
-26%
11,787 5,432 6,703 316 0.45
3,131 1,278 1,691 78 0.32
276% 325% 296% 304% 41%
Population ['000] 0-14 ans 15-64 ans >64 ans IDHI
* RNB part du total mondial de 1970, et non 1961 ** Valeur de l’IDH de 1980, et non 1961 24
1980
1990
Empreinte Écologique par habitant
3.0 2.5 2.0 1.5
0.5 1960
2000
Forêts
Surfaces de pêche
Pâturages
Terres cultivées
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure SN-2: Facteurs contribuant à l’Empreinte Écologique du Sénégal, 1961-2008
Population
Biocapacité par hectare (densité de biocapacité)
Surface
Biocapacité par habitant
4.0
Relative value (1961=1)
617
1970
5
Hectares Globaux par habitant
557
Terrains bâtis
Empreinte Écologique - Total
1.0
Figure SN-1: Empreinte Écologique au Sénégal par habitant et par composant, 1961-2008
Indicateur
PIB par habitant [constants 2000 $US]
Population
Valeur relative (1961=1)
Hectares Globaux par habitant
SÉNÉGAL
4
3
2
1
3.5 3.0 2.5 2.0 1.5 1.0 0.5
0 1960
1970
1980
1990
2000
Figure SN-3: Biocapacité au Sénégal par habitant et par composant, 1961-2008, Relative value (1961=1)
0.0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure SN-4: Facteurs contribuant à la biocapacité au Sénégal, 1961-2008
ATLAS DE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE ET DE LA BIOCAPACITÉ DES PAYS MEMBRES DE LA FRANCOPHONIE
Biocapacité par habitant
PIB (axe de gauche):
Empreinte Écologique par habitant
Consommation
----- RNB (axe de gauche)
Gouvernement
Investissement
0-14 ans
>65 ans
15
Produit Intérieur Brut par habitant (Dollars US constants de 2000)
3
2
1
700 0.8 600 500
0.6
400 0.4
300 200
0.2
100
0 1960
1975
1990
2005
Figure SN-5: Le déficit en Biocapacité par habitant au Sénégal, 1961-2008
0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
0.0
RNB par habitant sur le RNB total du monde (milliardième)
1.0
800
4
Figure SN-7: PIB du Sénégal par composant, RNB, et part du RNB national par habitant au RNB mondial, 1961-2008
Population (millions de personnes)
5
Hectares Globaux par habitant
15-64 ans
- - - Part du RNB mondial (axe de droite).
12
9
6
3
0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
Figure SN-9: Population du Sénégal par groupe d’age, 1961-2010
12 Espace pour la Pêche
Pâturages
Champs Cultivés
Forêts
Empreinte carbone
Seuil de développement humain élevé
8
La biocapacité mondiale par personne en 2008
6
Hectares Globaux par habitant
5
4
3
4
2
2
2
1
0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Empreinte Écologique (Hectares globaux par habitant)
10
La case bleue représente le développement durable global
0 0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Indice de Développement Humain des Nations Unies
Figure SN-6: Contribution des différentes utilisations des sol au déficit en Biocapacité par habitant au Sénégal, 1961-2008
Figure SN-8: Empreinte Écologique et IDH de tous les pays, avec la tendance pour le Sénégal entre 1980 et 2008
25
TO G O Terrains bâtis
Produits forestiers
Empreinte de pêche
Pâturages
Terres cultivées
Empreinte carbone
Population
1.5
1.0
0.5
32%
Exportations [constants 2000 $US]
82
57
44%
Population ['000] 0-14 ans 15-64 ans >64 ans IDHI
5,777 2,390 3,433 231 0.43
1,594 672 850 56 0.35
* RNB part du total mondial de 1970, et non 1961 ** Valeur de l’IDH de 1980, et non 1961 26
262% 256% 304% 310% 23%
1970
1980
1990
2.5 2.0 1.5
0.5 1960
2000
Forêts
Surfaces de pêche
Pâturages
Terres cultivées
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Figure TG-2: Facteurs contribuant à l’Empreinte Écologique du Togo 1961-2008
Population
2.0
Biocapacité par hectare (densité de biocapacité)
Surface
Biocapacité par habitant
4.0
Valeur relative (1961=1)
196
Terrains bâtis
Hectares Globaux par habitant
258
3.0
Figure TG-1: Empreinte Écologique du Togo par habitant et par composant, 1961-2008
Indicateur
PIB par habitant [constants 2000 $US]
3.5
1.0
0.0 1960
Valeur Valeur Changement (%) (2008) (1961) EE par habitant [gha] 1.03 1.54 -33% - EE Champs cultivés 0.41 0.39 5% BC par habitant [gha] 0.67 1.52 -56% BC déficit par habitant [gha] 0.36 0.02 2065% - Déficit en forêts 0.40 0.60 -34% RNB par habitant 257 194 33% [constant 2000 $US] - part du total mondial 0.01 0.02 -73% [milliardièmes]
Empreinte Écologique par habitant
4.0
Valeur relative (1961=1)
Hectares Globaux par habitant
2.0
Empreinte Écologique - Total
1.5
1.0
0.5
3.5 3.0 2.5 2.0 1.5 1.0 0.5
0.0 1960
1970
1980
1990
2000
Figure TG-3: Biocapacité au Togo par habitant et par composant, 1961-2008
0.0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
Figure TG-4: Facteurs contribuant à la biocapacité au Togo, 1961-2008
2005
ATLAS DE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE ET DE LA BIOCAPACITÉ DES PAYS MEMBRES DE LA FRANCOPHONIE
Biocapacité par habitant
PIB (axe de gauche):
Empreinte Écologique par habitant
Consommation
----- RNB (axe de gauche)
Gouvernement
Investissement
0-14 ans
2.0
>65 ans
1.0
400 Produit Intérieur Brut par habitant (Dollars US constants de 2000)
1.5
1.0
0.5
350 0.8 300 250
0.6
200 0.4
150 100
0.2
50
0.0 1960
1975
1990
2005
Figure TG-5: Le déficit en Biocapacité par habitant au Togo, 1961-2008
0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
0.0
Figure TG-7: PIB du Togo par composant, RNB, et part du RNB national par habitant au RNB mondial, 1961-2008
Population (millions de personnes)
8
RNB par habitant sur le RNB total du monde (milliardième)
Hectares Globaux par Habitant
15-64 ans
- - - Part du RNB mondial (axe de droite).
7 6 5 4 3 2 1 0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
Figure TG-9: Population du Togo par groupe d’age, 1961-2010
12 Espace pour la Pêche
Pâturages
Champs Cultivés
Forêts
Empreinte carbone
Seuil de développement humain élevé
8
La biocapacité mondiale par personne en 2008
6
Hectares Globaux par habitant
2.0
1.5
4 1.0
2
0.5
2
0.0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Empreinte Écologique (Hectares globaux par habitant)
10
La case bleue représente le développement durable global
0 0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Indice de Développement Humain des Nations Unies
Figure TG-6: Contribution des différentes utilisations des sol au déficit en Biocapacité par habitant au Togo, 1961-2008
Figure TG-8: Empreinte Écologique et IDH de tous les pays, avec la tendance pour le Togo entre 1980 et 2008
27
TUNISIE Terrains bâtis
Produits forestiers
Empreinte de pêche
Pâturages
Terres cultivées
Empreinte carbone
Population
1.5
1.0
0.5
337%
Exportations [constants 2000 $US]
1,176
162
625%
10,329 2,459 7,294 850 0.69
4,277 1,830 2,215 176 0.45
141% 34% 229% 383% 52%
Population ['000] 0-14 ans 15-64 ans >64 ans IDHI
* RNB part du total mondial de 1970, et non 1961 ** Valeur de l’IDH de 1980, et non 1961 28
1970
1980
1990
2
0 1960
2000
Forêts
Surfaces de pêche
Pâturages
Terres cultivées
Population
1.5
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Biocapacité par hectare (densité de biocapacité)
Surface
Biocapacité par habitant
2.5
1.2
0.9
0.6
0.3
0.0 1960
1965
Figure TN-2: Facteurs contribuant à l’Empreinte Écologique de la Tunisie, 1961-2008
Valeur relative (1961=1)
691
Terrains bâtis
Hectares Globaux par habitant
3,023
3
Figure TN-1: Empreinte Écologique en Tunisie par habitant et par composant, 1961-2008
Valeur Valeur Changement (%) (2008) (1961) EE par habitant [gha] 1.76 0.93 90% - EE Champs cultivés 0.66 0.05 1143% BC par habitant [gha] 0.96 1.18 -19% BC déficit par habitant [gha] 0.81 -0.25 - Déficit en forêts 0.81 0.15 441% RNB par habitant 2,857 689 314% [constant 2000 $US] - part du total mondial 0.07 0.07 -2% [milliardièmes] PIB par habitant [constants 2000 $US]
4
1
0.0 1960
Indicateur
Empreinte Écologique par habitant
5
Valeur relative (1961=1)
Hectares Globaux par habitant
2.0
Empreinte Écologique - Total
1970
1980
1990
2000
Figure TN-3: Biocapacité en Tunisie par habitant et par composant, 1961-2008
2.0
1.5
1.0
0.5 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
Figure TN-4: Facteurs contribuant à la biocapacité en Tunisie, 1961-2008
2005
ATLAS DE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE ET DE LA BIOCAPACITÉ DES PAYS MEMBRES DE LA FRANCOPHONIE
Biocapacité par habitant
PIB (axe de gauche):
Empreinte Écologique par habitant
Consommation
----- RNB (axe de gauche)
Gouvernement
Investissement
0-14 ans
2.0
>65 ans
1.0
3500 Produit Intérieur Brut par habitant (Dollars US constants de 2000)
1.5
1.0
0.5
3000
0.8
2500 0.6
2000 1500
0.4
1000 0.2 500
0.0 1960
1975
1990
2005
Figure TN-5: Le déficit en Biocapacité par habitant en Tunisie, 1961-2008
0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
0.0
Figure TN-7: PIB de la Tunisie par composant, RNB, et part du RNB national par habitant au RNB mondial, 1961-2008
Population (millions de personnes)
12
RNB par habitant sur le RNB total du monde (milliardième)
Hectares Globaux par Habitant
15-64 ans
- - - Part du RNB mondial (axe de droite).
10 8 6 4 2 0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
Figure TN-9: Population de la Tunisie par groupe d’age, 1961-2010
12 Espace pour la Pêche
Pâturages
Champs Cultivés
Forêts
Empreinte carbone
Seuil de développement humain élevé
8
La biocapacité mondiale par personne en 2008
6
Hectares Globaux par habitant
2.0
1.5
4 1.0
2
0.5
2
0.0 1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
Empreinte Écologique (Hectares globaux par habitant)
10
La case bleue représente le développement durable global
0 0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Indice de Développement Humain des Nations Unies
Figure TN-6: Contribution des différentes utilisations des sol au déficit en Biocapacité par habitant en Tunisie, 1961-2008
Figure TN-8: Empreinte Écologique et IDH de tous les pays, avec la tendance pour la Tunisie entre 1980 et 2008
29
ANNE XE A : C ALCUL DE BIOC APAC ITÉ E T DE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE Les comptes nationaux des empreintes (National Footprint Accounts) suivent l’utilisation des pays pour des services écologiques et des ressources ainsi que la biocapacité disponible dans chaque pays. Comme avec toute comptabilité de ressources, ils sont statiques, avec des descriptions quantitatives des résultats, pour une année donnée dans le passé pour laquelle des données existent. La méthodologie de calcul la plus à jour est l’édition 2011 utilisant 6’000 donnés par ans et par pays (National Footprint Accounts, 2011 Edition www.footprintnetwork.org). La mise en œuvre des « National Footprint Accounts » utilisant une base de données à travers des modèles, est décrite dans le guide des « National Footprint Accounts » (Kitzes et al. 2008) et dans un article décrivant la méthode (Borucke et al, 2013). Kitzes et al. (2009) ont mené un programme de recherche pour l’amélioration de cette méthodologie. Les « National Footprint Accounts », Edition 2011, calculent l’empreinte écologique et la biocapacité de 240 pays, territoires et régions, de 1961 à 2008.
zones de pêche et les terrains bâtis). L’empreinte écologique de chaque type d’utilisation des terres majeure est calculée en additionnant les demandes en terrains pour chaque produit. Les terrains bâtis reflètent la bio productivité compromise par les infrastructures et par l’énergie hydroélectrique. Les terres forestières pour l’absorption du dioxyde de carbone (aussi appelée l’empreinte carbone), représente la capacité d’absorption de carbone d’un hectare moyen mondial de forêt, nécessaire pour absorber les émissions d’origine humaine de dioxyde de carbone moins la capacité de séquestration océanique. L’empreinte écologique calcule la demande combinée de ressources écologiques n’importe où ils se trouvent. Elle est exprimée comme la superficie bioproductive moyenne mondiale nécessaire pour soutenir une activité humaine spécifique. Cette quantité est mesurée en unités d’hectares globaux. Un hectare global est défini comme un hectare biologiquement productif avec une bioproductivité moyenne mondiale.
L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE
En exprimant tous les résultats dans une unité commune, la biocapacité et l’empreinte peuvent être directement comparés entre les types d’utilisation des terres et pays.
Les « National Footprint Accounts » (edition 2011) documentent la demande humaine pour les services écologiques en fonction de six grands types d’utilisation des terres (terres cultivées, les pâturages, les forêts, l’empreinte carbone, les
La demande de production de ressources et d’assimilation des déchets sont converties en hectares globaux en divisant le montant total d’une ressource consommée par le rendement par hectare, ou en divisant les déchets
30
émis par la capacité d’absorption par hectare. Les rendements sont calculés sur la base de diverses statistiques internationales, principalement celles de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Les rendements sont mutuellement exclusifs: si deux plantes sont cultivées en même temps sur le même hectare, une partie de l’hectare est allouée à une des plantes, et le reste à l’autre. Cela permet d’éviter le double comptage. En revanche, chaque hectare est compté une seule fois, même si il peut fournir de multiples services. Cela suit la même logique que la mesure de la taille d’une ferme. L’empreinte écologique, dans sa forme la plus fondamentale, est calculée par l’équation suivante:
où D est la demande annuelle d’un produit et Y est le rendement annuel du même produit (Borucke et al 2013). Le rendement est exprimé en hectares globaux. Dans la pratique, les hectares globaux sont estimés à l’aide de deux facteurs: les facteurs de rendement (qui comparent le rendement national moyen par hectare au rendement mondial moyen de la catégorie de la même terre) et les facteurs d’équivalence (qui captent la productivité relative entre les divers terrains et les types de zones maritimes).
Par conséquent, la formule de l’empreinte écologique devient:
où P est la quantité d’un produit récolté ou des déchets émis (égal à D ANNUEL ci-dessus), YN est le rendement moyen national pour P, et YF et le EQF sont le facteur de rendement et le facteur d’équivalence, respectivement, pour le pays et le type d’utilisation des terres en question : Le facteur de rendement est le rapport du rendement national. Il est calculé comme la disponibilité annuelle de produits utilisables et varie selon le pays et l’année. Les facteurs d’équivalence traduisent la surface nécessaire pour un type d’utilisation des terres données (par exemple, la moyenne mondiale des terres cultivées, les pâturages, etc.) en unités de moyenne mondiale de surface biologiquement productive (en hectares globaux), et varie selon le type d’utilisation des terres et de l’année. La demande annuelle pour les produits manufacturés ou dérivés (par exemple de la farine ou de la pâte de bois), est convertie en équivalent de produits primaires (par exemple en blé ou en bois rond) grâce à l’utilisation des taux d’extraction. Ces quantités de produits primaires équivalents sont ensuite traduites en une empreinte écologique. L’empreinte écologique représente aussi
AT L A S D E L’ E M P R E I N T E É CO LO G I Q U E E T D E L A B I O C A PAC I T É D E S PAYS M E M B R E S D E L A F R A N CO P H O N I E
l’énergie nécessaire pour le processus de fabrication. L A CONSOMMATION , L A PRODUCTION ET LE COMMERCE
Les « Comptes nationaux des empreintes » calculent l’empreinte d’une population à partir de diverses perspectives. Le plus fréquemment rapporté est l’empreinte écologique de la consommation d’une population, généralement appelée simplement « empreinte écologique ». L’empreinte écologique de la consommation pour un pays donné mesure la biocapacité exigée par la consommation finale de tous les habitants du pays. Cela inclut leur consommation des ménages ainsi que leur consommation collective, comme les écoles, les routes, les pompiers, etc, qui servent les populations, mais qui ne sont pas directement payées par les ménages. En revanche, l’empreinte d’un pays de production primaire est la somme des empreintes de toutes les ressources exploitées et de tous les déchets générés à l’intérieur des frontières géographiques du pays. Cela comprend toutes les régions d’un pays nécessaires pour soutenir la récolte réelle des produits primaires (terres cultivées, les pâturages, les terres forestières et les zones de pêche), des infrastructures du pays et de l’hydroélectricité (terrains bâtis), et la surface nécessaire pour absorber les émissions de dioxyde de carbone générées par les combustibles fossiles dans le pays (empreinte carbone).
La différence entre l’empreinte de production et de consommation est le commerce, est illustrée par l’équation suivante:
où EEC est l’empreinte écologique de la consommation, l’EEP est l’empreinte écologique de la production et EEI et EEE sont les empreintes de flux de marchandises importées et exportées, respectivement. L A BIOCAPACITÉ
Un calcul de biocapacité nationale commence par la superficie totale des terres bioproductives disponibles. « Bioproductive» fait référence à la terre et à la mer qui logent l’activité photosynthétique et l’accumulation de la biomasse. Les zones arides, dispersées de faible productivité sont exclues. Cela ne veut pas dire que les domaines tels que le désert du Sahara, l’Antarctique, ou les sommets alpins ne supportent pas la vie, leur production est tout simplement trop répandue pour être directement exploitable par l’homme. La biocapacité est une mesure agrégée de la quantité de terres disponibles, pondérée par la productivité de ces terres. Elle représente la capacité de la biosphère à produire des cultures, de l’élevage (pâturages), les produits forestiers (forêt), et les poissons, ainsi que l’absorption de dioxyde de carbone dans les forêts. elle reflète également
dans quelle proportion, sa capacité de régénération, est occupée par les infrastructures (terrains bâtis). En bref, elle mesure la capacité des localités terrestres et aquatiques à fournir des services écologiques. La biocapacité d’un pays pour tout type d’utilisation des terres est calculée comme suit:
où BC est la biocapacité, A est la surface disponible pour un type donné d’utilisation des terres, le YF et le EQF sont le facteur de rendement et le facteur d’équivalence, respectivement, pour le type d’utilisation des terres du pays en question.
31
ANNEXE B PRINCIPALES SOURCES DE DONNÉES
RÉFÉRENCES
Kitzes, J., A. Galli, S.M. Rizk, A. Reed and M. Wackernagel. 2008. Guidebook to the National Footprint Accounts: 2008 Edition. Oakland: Global Footprint Network.
Ensemble de données
Kitzes, J., Galli, A, Bagliani, M., Barrett, J., et al., 2009. A Research Agenda for Improving National Ecological Footprint Accounts. Ecological Economics, 68 (7), 1991– 2007.
La production de produits agricoles primaires
FAO ProdSTAT de FAOSTAT: http:// faostat.fao.org/site/567/default.aspx#ancor
La production de cultures à base de charges utilisées pour nourrir les animaux
SUA/FBS section de FAOSTAT : http://faostat.fao.org/site/354/default.aspx
Importation et exportation de produits primaires agricoles et d’élevage
FAO TradeSTAT section of the FAOSTAT, site web: http://faostat.fao.org/site/535/default.aspx#ancor
La consommation des cultures du bétail
Calcul par Global Footprint Network basé sur: • FAO Production for Livestock primary. • Haberl, et al. 2007. Quantifying and mapping the human appropriation of net primary production in earth’s terrestrial ecosystems. PNAS 104: 12
Borucke, M. et al, 2013, Accounting for demand and supply of the biosphere’s regenerative capacity: The National Footprint Accounts’ underlying methodology and framework, Ecological Indicators 24 (2013) 518–533
Abbréviations BC
EE
biocapacité, la capacité régénératrice de la nature, mesurée en hectares globaux empreinte écologique, la demande humaine sur la nature, mesurée en hectares globaux
hag
hectare global
IDH
indice de développement humain du PNUD
PIB
produit intérieur brut
Source
Empreinte écologique
La production, l’importation et l’exportation de produits forestiers primaires La production, l’importation et l’exportation de produits de la pêche primaires
FAO ForeSTAT section of the FAOSTAT site web : http://faostat.fao.org/site/630/default.aspx
Importation et exportation de produits de base
FAO FishSTAT section of the FAOSTAT site web: http://www.fao.org/fishery/statistics/en
Tendances économiques Tendances économiques
UN Commodity Trade StatisticsDatabase. http://comtrade.un.org.
Dette
Portail de la Banque mondiale, www.worldbank.org
Produit intérieur brut
Lan Heston, Robert Summers and Bettina Aten, Penn World Table Version 6.3, Center for International Comparisons of Production, Income and Prices at the University of Pennsylvania, August 2009.
RNB
revenu national brut
Pays avec *
avec des résultats légèrement mis à jour sur la base de l’édition 2011
Tendances démographiques
Pays avec ***
résultats de l’édition 2010, modifiée à travers une collaboration de recherché aver le pays
Tendances démographiques Population par groupe d’âge
32
United Nations Department of Economic and Social Affairs. Population Division. World Population Prospects: The 2008 Revision. http://esa.un.org/unpp/index.asp
AT L A S D E L’ E M P R E I N T E É CO LO G I Q U E E T D E L A B I O C A PAC I T É D E S PAYS M E M B R E S D E L A F R A N CO P H O N I E
«
D
e plus en plus de pays dépendent
d’un volume de ressources supérieur à ce que leurs écosystèmes peuvent régénérer. Cette tendance devient un risque systémique pour la stabilité économique de ces pays ».
33
BUREAU ETATS UNIS
Par le passé, des ressources apparemment illimitées alimentaient nos
312 Clay Street, Suite 300 Oakland, CA 94607-3510 USA T:+ 1 (510) 839 8879 BUREAU EUROPE
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économies, mais l’humanité consomme maintenant plus de 50 pour cent de plus que ce que la planète peut régénérer. Désormais, nous sommes entrés dans une concurrence mondiale, avec plus de personnes en compétition pour moins de ressources. Tant que ces tendances ne sont pas inversées, cette concurrence devient un risque systémique pour la stabilité économique de nombreux pays. Dans cette situation, la gestion
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rationnelle de nos ressources naturelles - et pas leur liquidation - est la recette du succès économique.
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Cette évaluation, menée pour des pays membres de la Francophonie, documente ces tendances et présente des options pour l’action afin de promouvoir un essor économique durable dans ce nouveau contexte mondial marqué par les contraintes de raréfaction des ressources.