Atlas des oiseaux de Normandie1 2016-2019 Journal de l’Atlas n°15 / Juillet 2018 Qu’est-ce qu’un atlas ? Un atlas ornithologique est un ensemble de cartes montrant la répartition des oiseaux sur un territoire donné, accompli à partir de relevés de terrain. Notre atlas sera double puisqu’il concerne les hivernants et les nicheurs. Nous avons choisi pour cet atlas des mailles de 10 km sur 10 km. La présence hivernale est recherchée du 1er décembre au 20 janvier ; les nicheurs sont recherchés tout au long de l’année civile mais, évidemment, surtout de mars à juillet. Les participants doivent trouver des indices de nidification pour le plus grand nombre d’espèces d’oiseaux possible à l’intérieur de chaque maille. Certains réalisent également des points d’écoute afin d’évaluer l’abondance relative des espèces. Toutes ces données permettront de dresser des cartes de la répartition de chacune des espèces d’oiseaux qui nichent en Normandie et des cartes de l’abondance relative de certaines d’entre elles.
Que faire en cette fin de printemps et cet été ? Même si certaines espèces ont fini de nicher depuis longtemps (grand corbeau par exemple), il en est d’autres qui, au cœur de l’été, sont encore des nicheurs très actifs. Parmi elles, citons le fulmar boréal, les busards et la bondrée apivore, le faucon hobereau, les hirondelles, le gobemouche gris, etc. Pour d’autres, ce sera l’époque où il sera plus facile de trouver des indices certains de nidification : juvéniles à peine volants, nourrissages, …. C’est donc le moment de sortir : il fait jour tôt … et tard pour essayer de compléter votre liste des nicheurs et d’améliorer les indices obtenus. En moyenne, une carte compte 72 espèces nicheuses, tous indices confondus : les plus riches en comptent plus de 80, les plus « pauvres » à peine plus de 50. Tout dépend de la diversité des milieux : une mare au cœur de la plaine apporte tout de suite quelques espèces supplémentaires. L’absence de forêt prive la carte d’autres espèces. C’est pourquoi une de vos tâches prioritaires sera de bien regarder la carte ou l’image satellite (nombreuses cartes thématiques superposables à cette adresse : https://www.geoportail.gouv.fr/) de votre maille pour être sûr de ne pas manquer un milieu, si exigu soit-il. Nid de rougequeue noir (Photo Gérard Debout)
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L’en-tête représente un harle huppé : tous les nicheurs français sont normands et se trouvent à la réserve GONm de Chausey ; aquarelle Guillaume Debout.