Options Carrières Printemps 2010

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options carrières pour les étudiants des cégeps, collèges et universités

www.magazineoptionscarrieres.com hiver/printemps 2010 / Volume 24 No 1

En hiver, il faut déjà préparer le terrain pour se

trouver un emploi d’été

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« Moi, inc. » Étudiants en commerce Cet été, lancez votre propre entreprise



options carrières hiver/printemps 2010

» Ça sent l’hiver, il fait froid et vous n’avez vraiment pas envie de vous mettre le nez dehors ? Alors, profitez-en pour planifier votre été et chercher un emploi dans votre domaine ou un stage à l’étranger. Voyez comment des expériences de travail peuvent vous aider à décrocher l’emploi de vos rêves après vos études. page 26

07 Une carrière dans le

21 Le portfolio, utile

34 Étudiants

Par Peter Pilarski

Par Wendy Kraglund-Gauthier et Jane MacDonald

Par Alicia Woodside

commerce de détail : D’infinies possibilités

pour faire valoir ses qualités

10 Ordres professionnels 24 Le secteur des mines et comités sectoriels :

vous ouvre les bras !

Un pied dans la porte du monde de l’emploi

Par le Conseil des ressources humaines de l’industrie minière (RHiM)

Par Gaël Bachand

26 16 En hiver, il faut déjà L’eCulture et l’emploi : prévoir l’été !

Un présent qui rime avec avantage

Par Valérie Lapensée

Par Gaël Bachand

18 « Moi, inc. » : Comment

36 Décrocher un emploi, ça prend plus que de bonnes notes Par Véronique Sylvain

39 Cet été, lancez votre propre entreprise Par Marc Belaiche

31 Einstein avait raison :

vous vendre avec votre CV Par Minoo Bhutani

en commerce : Rêver sous les nuages

Le choix d’une carrière passe par l’imagination Par Jan Bottomer

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mot de la rédactrice

options carrières

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t voilà janvier 2010 et une toute nouvelle année ! Le premier semestre est passé à l’histoire et nous en sommes au deuxième. On dit souvent que l’année universitaire passe en un éclair. Soudain, les cours sont finis et vous devez trouver un emploi, en espérant qu’il est à la fois agréable et productif, et qu’il vous aide à acquérir de l’expérience, étoffer vos compétences et remplir votre CV. Bref, peu importe en quelle année vous êtes, la quête d’un emploi vous préoccupe sans doute de plus en plus.

Rédactrice en chef

Anne Markey Gestion de projet – gordongroup

Kita Szpak Direction artistique / Gestion de l’impression – gordongroup

Leslie Miles Conception et montage – gordongroup

Kelly Read-Lyon

Les lecteurs qui n’en sont pas à leur dernière année cherchent un travail d’été, et ceux qui finissent en mai préparent leur quête d’un premier emploi à temps plein. Voici une statistique intéressante : à l’été 2008, l’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE) a interrogé 340 employeurs canadiens au sujet de leur recrutement; le sondage révèle que 78,5 % des étudiants qui ont travaillé pour un employeur durant l’été y sont retournés à temps plein après avoir obtenu leur diplôme.

DIRECTION DES VENTES PUBLICITAIRES – GORDONGROUP

Thomas Krayer VENTES PUBLICITAIRES – gordongroup

Fred Hanson Kirill Kornilov

Gaël Bachand Marc Belaiche Minoo Bhutani Jan Bottomer Wendy Kraglund-Gauthier et Jane MacDonald Valérie Lapensée Peter Pilarski Véronique Sylvain Alicia Woodside

Collaborateurs

La revue Options Carrières est publiée deux fois l’an par l’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE), 720, av. Spadina, bureau 202, Toronto (Ontario) M5S 2T9. Pour toute information sur l’abonnement, veuillez contacter Anne Markey :

Téléphone : 416-929-5156 poste 223 Télécopieur : 416-929-5256 Courriel : annem@cacee.com Site Web : www.magazineoptionscarrieres.com Pour toute information sur la publicité, veuillez contacter Thomas Krayer, directeur des ventes publicitaires chez gordongroup :

Téléphone : 613-234-8468 poste 223 Télécopieur : 613-234-8655 Courriel : tkrayer@gordongroup.com Site Web : www.gordongroup.com ISSN: 0835-3921 L’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE) est une association à but non lucratif réunissant deux groupes partenaires, les employeurs-recruteurs et les experts des centres de carrières. Notre mission est de fournir aux employeurs, aux spécialistes en emploi et aux étudiants de l’information et des conseils qui font autorité ainsi que des occasions de perfectionnement professionnel et de nombreux autres services. La revue Options Carrières est distribuée gratuitement aux étudiants dans les établissements d’enseignement postsecondaire du Canada par l’intermédiaire des centres de carrières. NOTE : Les opinions exprimées dans cette publication sont celles des auteurs et ne représentent pas nécessairement celles de l’ACSEE. Toute reproduction, en totalité ou en partie, est interdite sans l’autorisation écrite du rédacteur en chef. Ressource nationale pour les étudiants présentée par : L'Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs 720, av. Spadina, bureau 202, Toronto (Ontario) M5S 2T9 www.acsee.com

En outre, le pourcentage des étudiants qui ont effectué un stage chez un employeur et qui, après leur diplôme, ont accepté un poste à temps plein au même endroit est de 77 %. Pour les étudiants dans un programme coop, le pourcentage est de 80 %. En somme, le fait de prendre de l’expérience auprès d’un employeur l’été, dans un programme coop, par un stage ou par un autre placement à court terme augmente sensiblement la probabilité d’être ensuite engagé par cet employeur. Si vous êtes en dernière année d’études et qu’on ne vous a pas proposé un poste lors du recrutement sur le campus du premier semestre, ne vous découragez pas. De nombreux employeurs ont adopté le recrutement « juste à temps » et visitent les campus entre janvier et avril. Rendez-vous à votre centre des carrières et renseignez-vous sur les activités des employeurs sur le campus. Prenez l’habitude – si ce n’est déjà fait – de consulter chaque jour le système d’annonces d’emplois de votre école, ou abonnez-vous au service d’information par courriel si cette option vous est offerte. Ceux d’entre vous qui envisagent des études supérieures voudront peutêtre chercher plutôt un emploi sur le campus, auprès d’un professeur. Pour monter votre dossier de demande aux études supérieures, vous aurez besoin d’expérience en recherche, de recommandations et d’un professeur qui vous acceptera comme étudiant diplômé. Le fait de travailler avec un professeur ou des chercheurs dans votre domaine de spécialisation vous aidera à obtenir le tout. Les emplois sur le campus sont très recherchés. Si vous n’avez pas encore commencé vos recherches, faites-le maintenant. Adressez-vous à des professeurs que vous connaissez – surtout ceux des cours où vous avez obtenu de bons résultats et avec lesquels vous avez eu des contacts en dehors de la salle de cours. Renseignez-vous sur les programmes de recherche de premier cycle qui peuvent exister dans votre établissement, sur les éventuelles subventions salariales, sur les possibilités de combiner travail et études et sur le financement du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie. Vous constaterez qu’il y a bien des moyens de gagner de l’argent tout en étudiant. Le présent numéro d’Options Carrières – édition postsecondaire – comprend des articles sur les emplois d’été, les préparatifs à la recherche d’un emploi et les sites Web qui peuvent vous être utiles. Nous recevons toujours vos commentaires avec intérêt et nous vous invitons à visiter notre tout nouveau site Web, www.magazineoptionscarrieres.com, où vous pouvez bloguer sur vos expériences. Bonne année 2010 ! Anne Markey Rédactrice en chef

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Nous aimerions remercier nos annonceurs… 06

Campus Saint-Jean – University of Alberta

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Carrefour jeunesse-emploi Notre-Dame-de-Grâce

38 Cégep@distance ii

CSSS de Gatineau

30

Fédération des cégeps

02

Financière Sun Life

41

Home Depot

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La Capitale groupe financier inc.

30

L’Association canadienne de la paie

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L’Association des courtiers d’assurances du Canada

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Le Centre NAD

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NAV Canada

06

Office national de l’énergie

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Service canadien du renseignement de sécurité

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Société de transport de Montréal

01 Urgences-santé

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Par Peter Pilarski

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our la plupart des gens, le principal contact avec le secteur du commerce de détail est probablement celui avec un associé aux ventes particulièrement cordial dans un magasin. Que ce soit pour aider les clients à trouver une chemise à leur taille ou pour expliquer la différence entre deux appareils photo, ces employés de première ligne sont les intermédiaires entre le magasin et le client. Les aptitudes en service à la clientèle et les connaissances des produits que possède l’associé aux ventes peuvent faire toute la différence entre une vente bouclée ou la perte d’un client en faveur du concurrent. Si cette réalité est connue, on sait moins que derrière le magasin il y a une infrastructure organisationnelle, grande et complexe, animée par des professionnels innovateurs, hautement

spécialisés et déterminés qui ont choisi de faire carrière dans le commerce de détail. Nous examinerons ici certaines des carrières fascinantes et variées qui sont possibles dans l’industrie du commerce de détail ainsi que la façon dont le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) met le secteur en valeur pour les débouchés et possibilités d’avancement sans fin qu’il offre à des professionnels d’innombrables domaines de spécialisation.

« Une des idées fausses qu’on se fait au sujet du travail dans le commerce de détail est que cela se résume à servir dans un magasin… Ce n’est là que la pointe de l’iceberg. »

Le commerce de détail offre des possibilités d’avancement professionnel Le secteur du commerce de détail est le plus grand employeur au Canada : il compte plus de 2,1 millions d’emplois à l’échelle nationale. En plus de constituer la première ligne de l’économie de marché, il est un adopteur précoce

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de nouvelles technologies et il offre d’infinies possibilités à ceux qui sont travailleurs, dévoués et entreprenants. « Une des idées fausses qu’on se fait au sujet du travail dans le commerce de détail est que cela se résume à servir dans un magasin, affirme la présidente-directrice générale du CCCD, Diane J. Brisebois. Ce n’est là que la pointe hiv er/p rin t em p s 2 0 1 0

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de l’iceberg. Il y a de nombreuses possibilités de se perfectionner et de progresser dans une organisation de commerce de détail. » Une industrie aussi vaste et complexe a besoin de professionnels en tous genres : depuis les comptables, avocats et spécialistes de la commercialisation, de la logistique et des ressources humaines jusqu’aux chauffeurs de camion. Le travail à accomplir comprend aussi bien la conception de plans d’étage qui optimisent les ventes que la mise en œuvre des plus récentes technologies de gestion de la chaîne d’approvisionnement. La concurrence est vive dans le commerce de détail. C’est pourquoi les professionnels qui y travaillent sont constamment appelés à faire preuve d’imagination, ce qui convient très bien aux personnes créatives. Le commerce de détail est aussi un important moteur de l’économie au Canada, et nombre de ses grandes organisations sont cotées sur diverses bourses. Cette industrie offre des débouchés pour tous, quels que soient leurs domaines d’intérêt. « Il y a des possibilités d’emplois de tous les genres et dans tous les domaines, depuis le service à la clientèle en magasin jusqu’aux postes de haute direction, affirme Mme Brisebois. C’est ce qui rend l’industrie si attrayante. Elle permet d’apprendre et de se perfectionner tout en se consacrant à ses propres intérêts. » Les détaillants recrutent malgré le ralentissement économique Jenny Cruickshank, responsable régionale de la gestion des talents dans le sud de l’Alberta pour le compte de Home Depot, n’avait jamais prévu de travailler dans le commerce de détail. Mais après plusieurs expériences en gestion des ressources humaines (RH) dans diverses industries, elle a choisi le commerce de détail. « Le plus grand attrait était la flexibilité qu’on trouve dans l’industrie, dit-elle. Tout est différent chaque jour. » Les professionnels des RH dans le commerce de détail passent peu de temps dans un bureau. Ils œuvrent plutôt dans le magasin et dans la collectivité. Tandis que tant d’industries font des mises à pied, de nombreux détaillants continuent de recruter. Ils continuent aussi d’avoir des difficultés à trouver des professionnels pour doter certains postes. Mme Cruickshank dit qu’il peut être difficile 8

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« Il y a des possibilités d’emplois de tous les genres et dans tous les domaines, depuis le service à la clientèle en magasin jusqu’aux postes de haute direction. C’est ce qui rend l’industrie si attrayante. Elle permet d’apprendre et de se perfectionner tout en se consacrant à ses propres intérêts. » de trouver des gestionnaires des RH parce que « vous devez être flexible et capable de prendre des décisions très rapidement. Les choses vont vite dans le détail, et il n’y a pas beaucoup de temps pour les analyses. » Dans d’autres milieux, le travail des professionnels des RH est plus lent, plus analytique. La plupart du temps, ceux qui découvrent le contexte du commerce de détail y prennent rapidement goût. Les postes de gérant adjoint et de spécialiste de la prévention des pertes sont aussi difficiles à doter. Mme Cruikshank indique qu’ils offrent une bonne rémunération, une excellente expérience d’apprentissage et un grand potentiel d’avancement. Les détaillants cherchent des gérants adjoints qui ont de l’expérience à la fois du commerce de détail et de la gestion. Quant aux spécialistes de la prévention des pertes, ils sont considérés comme une élite. Le candidat idéal est un professionnel qui a de l’expérience dans la sécurité et s’y intéresse, mais veut aborder des aspects plus dynamiques du secteur comme les enquêtes et la résolution de problèmes complexes. Le commerce de détail offre de nombreuses options de carrière Pour assurer leur compétitivité, les détaillants doivent constamment évoluer. Par conséquent, ils créent constamment de nouveaux postes qui ne viennent pas nécessairement à l’esprit lorsqu’on pense aux carrières dans le commerce de détail.

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La carrière de Michelle White, directrice de la durabilité chez Indigo Books & Music inc., l’illustre bien. Possédant une maîtrise en sciences de l’environnement, Mme White pourrait travailler dans de nombreuses industries. Elle a choisi le commerce de détail parce qu’elle a été « inspirée par l’engagement de la haute direction d’Indigo en faveur de l’environnement et l’intégration du programme de durabilité à la stratégie générale de l’entreprise ». Elle est enchantée de savoir que le programme environnemental d’Indigo touche chaque aspect de ses prises de décisions, et lui permet d’apporter une contribution personnelle et professionnelle. Elle est aussi passionnée par l’industrie du commerce de détail parce qu’elle est si dynamique et qu’elle n’y vit « jamais deux fois la même journée ». Encouragée par les progrès du concept d’écologisation du commerce de détail, Mme White affirme que son travail « évolue sans cesse en raison de nouvelles exigences et attentes dans l’environnement du commerce de détail, y compris de nouvelles lois et de nouveaux programmes de protection de l’environnement ». Et d’ajouter, « sur le plan personnel, il est très gratifiant de voir le programme d’Indigo évoluer en peu de temps. » Mme White recommande une carrière dans le commerce de détail et croit que l’industrie offrira encore plus de débouchés non traditionnels à l’avenir. Elle prévoit que, comme Indigo, d’autres détaillants chercheront à se doter de compétences


à l’interne pour les guider. Ces débouchés non traditionnels, croit-elle, offriront à de nombreux professionnels la possibilité d’aider à façonner l’orientation des entreprises de détail dans leur marche vers la durabilité. Formation des futurs chefs de file du commerce de détail Pour aider à augmenter le bassin de gestionnaires, le CCCD a mis sur pied l’Institut canadien des détaillants (ICD) à titre de division de l’association vouée à la formation. L’ICD s’emploie à mettre en valeur le commerce de détail comme un domaine de carrière où trouver réalisation de soi et satisfaction, grâce à des programmes d’éducation, des bourses et des partenariats avec des établissements postsecondaires de tout le pays qui offrent des programmes pertinents. Pour aider les nouveaux chefs de file du commerce de détail à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour réussir en gestion, l’ICD propose le certificat de directeur de magasin de premier niveau. Les modules du programme portent sur le service à la clientèle, les communications, ainsi que le leadership,

le marketing, l’administration et la planification. Le CCCD a aussi formé des partenariats avec de nombreux commanditaires de l’industrie afin d’offrir chaque année 50 000 $ en bourses et autres avantages aux étudiants. Y sont admissibles les étudiants qui débutent ou qui sont déjà admis dans un programme d’administration, de marketing ou d’un autre domaine pertinent au commerce de détail, dans un établissement postsecondaire canadien. Les avantages offerts aux étudiants dans le cadre du programme de bourses peuvent prendre la forme d’aide financière pour les études postsecondaires ainsi que l’occasion de nouer des liens avec des professionnels de premier plan de l’industrie, lors de la grande conférence annuelle de l’industrie à Toronto. Constatant que la santé du commerce de détail est importante à l’économie provinciale, le gouvernement de l’Alberta et HR AdWorks ont décidé, en partenariat avec le CCCD, de créer un portail Web consacré aux RH dans l’industrie ainsi qu’un site Web d’annonce de carrières. En plus de

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présenter des offres de carrière dans le domaine, le site servira d’outil de promotion des carrières dans le commerce de détail, et présentera des renseignements sur le cheminement de carrière. Le site a été lancé comme projet pilote à Edmonton et dans le centre-est de l’Alberta à l’automne 2009; il sera déployé dans le reste du Canada en 2010. Au-delà du magasin Le commerce de détail offre de nombreuses possibilités de carrière fascinantes et dynamiques. Le secteur ne cesse d’évoluer et de prendre de l’ampleur, et la demande de professionnels tant traditionnels que non traditionnels grandit en même temps. Vous voulez une carrière emballante ? Nul n’est besoin de chercher ailleurs que dans le commerce de détail ! OC

Peter Pilarski est directeur des relations avec les gouvernements et des services aux membres (Alberta), Conseil canadien du commerce de détail

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Par Gaël Bachand

Ordres professionnels et comités sectoriels un pied dans la porte du monde de l’emploi

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ue faire pour gagner sa vie ? Peu importe la réponse, il existe un réseau qui permet de progresser dans son cheminement. Si vous vous sentez perdu dans un océan de possibilités, il existe des phares qui peuvent dessiner les pourtours de votre voie professionnelle : les comités sectoriels. Ces derniers permettent de joindre les personnes ressources qui agissent comme guides au sein de diverses sphères d’activité économique. Pour mieux comprendre comment le monde de l’emploi peut aider dans son cheminement, voici ce qu’il faut savoir sur les organisations qui structurent les activités professionnelles. Au Québec, il existe 30 comités sectoriels et 45 ordres professionnels qui représentent chacun des corps de métiers et des secteurs d’activités économiques. Si on travaille au Québec, grandes sont les chances que l’on ait affaire avec eux, car ils sont présents dans toutes les sphères où l’on retrouve des clients et des professionnels. D’une part, les comités sectoriels se partagent diverses tranches des activités liées au travail. D’autre part, les ordres professionnels regroupent et structurent les individus ayant les mêmes pratiques distinctes à une profession spécifique, par exemple les médecins, les ingénieurs, les architectes et les travailleurs de la santé. Quelle est la différence entre un comité sectoriel et un ordre professionnel ? Comment peuvent-ils nous guider ?

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« Un comité sectoriel établit les besoins en développant des moyens pour résoudre les problèmes liés au travail d’un secteur particulier. » Comités sectoriels : vue d’ensemble et boîte à outils du chercheur d’emploi Un comité sectoriel représente d’abord une aide pour les employeurs. Il permet de mettre en contact entre elles des industries œuvrant dans un secteur précis d’activité. Que ce soit pour mettre à jour ses connaissances ou faciliter l’adaptation des employés aux changements que vit l’industrie, les comités sectoriels mobilisent les gens autour de problèmes reliés au développement de l’emploi. Un comité sectoriel regroupe des établissements qui assurent différentes fonctions dans une sphère d’activité. Par exemple, dans le comité sectoriel Information, culture et loisirs, on retrouve les industries du film, de l’édition, des télécommunications, de la radiodiffusion et des fournisseurs d’accès, bref tous les établissements qui assurent la production et la promotion de spectacles et produits artistiques, etc. Dans ce secteur, on retrouve les métiers du son, des œuvres musicales, des interprétations dramatiques et tout ce qui concerne l’enregistrement ou le traitement de l’information. En d’autres termes, un comité sectoriel représente la référence en matière de formation et d’activité professionnelle relevant d’acteurs économiques qui agissent au sein d’un même secteur. Les comités sectoriels sont soutenus par l’organisation Emploi Québec. Composés de diverses associations patronales, d’entreprises, de travailleurs, de syndicats et de représentants de ministères liés à un secteur d’activité, ces comités sont chargés de différents mandats : ils doivent développer la formation continue en participant à la gestion des programmes de formation du ministère de l’Éducation. Ils 12

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contribuent ainsi à cerner les compétences actuelles et futures de la main-d’œuvre en définissant les normes professionnelles. En effectuant des enquêtes sur la main-d’œuvre d’un secteur d’activité, un comité sectoriel établit les besoins en matière d’organisation du travail, de gestion et de formation des ressources humaines en développant des moyens pour résoudre les problèmes liés au travail d’un secteur particulier. Quoi d’autre ? En faisant un petit tour sur le site Internet des comités sectoriels (http://www.comites-sectoriels. qc.ca), quatre rubriques sont susceptibles de répondre aux questions sur l’emploi : elles offrent de l’aide à naviguer dans le monde de l’emploi et permettent de mieux saisir les acteurs en place et la formation nécessaire pour atteindre des objectifs professionnels. Elles proposent aussi les étapes à suivre pour obtenir de l’information sur un métier en particulier. Dans la première rubrique, on explore un métier ou une profession qui concorde avec ses champs d’intérêt, soit par une recherche par mots clés, soit en répondant à une série de questions sur ses compétences, champs d’intérêt et souhaits professionnels. Le guide nous propose alors une série de titres d’emplois s’accordant au profil recherché. Lorsque l’on repère le titre souhaité, le guide nous donne les ressources nécessaires pour établir un premier contact avec les gens du secteur. Dans la deuxième rubrique, on cherche une formation. De la même façon que pour le titre d’emploi, on entre un mot clé de la formation qui nous intéresse et le site nous dirige vers les ressources adéquates pour parfaire notre savoir www. maga z in eo p t io n s ca rrieres.com

sur les possibilités de formations liées au secteur d’activité choisi. On retrouvera alors l’ensemble des activités de perfectionnement et de formation continue lié au domaine qui nous intéresse. Dans la troisième, on découvre 33 secteurs d’activités. Après avoir sélectionné le domaine qui nous attire, le site nous guide vers une série de répertoires, de descriptions et d’associations relevant du secteur d’activité. À la suite de la description de l’activité, on trouve un répertoire des entreprises du secteur et des associations qui en font partie. Dans l’exemple concernant le secteur de l’Information, de la culture et des loisirs cité plus haut sont affichés tous les conseils et associations du Québec, comme l’association des camps du Québec, des compagnies de théâtre, le Conseil des arts et des lettres, l’Union des artistes, etc. En ces temps où la surabondance de l’information peut paralyser nos démarches vers l’information sur le travail, il faut jeter un coup d’œil attentif à ce qui se fait dans le monde de l’emploi au Québec. Les comités sectoriels balisent les secteurs d’activités économiques et nous donnent une vision d’ensemble, un genre de portrait global de la situation du secteur des métiers qui nous intéresse. Les ordres professionnels : qualité et formation Un ordre professionnel désigne l’ensemble des membres d’une profession. Sa fonction première est d’assurer de la qualification de la maind’œuvre de cette profession. Un ordre agit comme une organisation administrative décentralisée dont le rôle arbitral ou disciplinaire régit la relation entre membre et client. Plus simplement, un ordre


professionnel est un organe de codes, de lois et de règlements qui encadre certaines sphères d’activité, qui veille à la protection du public. Lorsque l’on pratique un métier, il faut savoir se doter des meilleurs outils pour accomplir sa tâche. Imaginez un médecin sans diplôme ou un travailleur de la construction qui travaille sans casque ! On aime bien être en confiance avec les gens que l’on côtoie en milieu professionnel. Au Québec, 45 ordres professionnels s’assurent que leurs membres exercent leur profession conformément aux exigences de formation et de qualité de prestation pour le bienfait de la population. Lorsque l’on veut être mis en contact avec un secteur d’activité, les ordres professionnels permettent de développer son propre réseau. Après avoir identifié l’ordre dans lequel se pratique le métier sélectionné, il suffit d’entrer en contact avec le personnel qui peut répondre aux questions. Il s’agit d’une sorte de bureau principal qui sert de guide dans l’organisation d’un ensemble professionnel. Constituant les règles d’une profession, les ordres professionnels

assistent et guident les individus qui pratiquent ou qui reçoivent un service professionnel. Vue d’ensemble des activités économiques et déontologie professionnelle Somme toute, les comités sectoriels et les ordres professionnels offrent des perspectives profondes sur l’emploi. Les comités sectoriels offrent une vision d’ensemble des métiers, des réseaux et des activités économiques, alors que les ordres professionnels régissent la façon de pratiquer les emplois. Ces deux entités posent un regard à la fois descriptif et critique de la profession. Quoi de mieux pour bien comprendre ce qui se produit au cœur de l’emploi ? Visitez le comité sectoriel et l’ordre professionnel qui concordent avec votre projet de carrière; il s’agit d’une voie efficace pour vous engager dans le champ qui vous intéresse. OC Gaël Bachand est étudiant au niveau de la maîtrise en communication publique à l’Université Laval.

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Les 30 comités sectoriels de main-d’œuvre du Québec » www.comites-sectoriels.qc.ca/ Aérospatiale Aménagement forestier Caoutchouc Chimie, pétrochimie et raffinage Commerce de détail Commerce de l’alimentation Communications graphiques Culture Économie sociale et action communautaire Environnement Fabrication métallique industrielle Horticulture ornementale Industrie électrique et électronique Industrie maritime Industrie minière Industrie textile Métallurgie Pêches maritimes Plasturgie

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« Les comités sectoriels balisent les secteurs d’activités économiques et nous donnent une vision d’ensemble, un genre de portrait global de la situation du secteur des métiers qui nous intéresse. » Portes et fenêtres, meubles et armoires de cuisine Production agricole Produits pharmaceutiques et biotechnologiques Services automobiles Soins personnels Technologies de l’information et de la communication Tourisme Transformation alimentaire Transformation du bois Transport ferroviaire Transport routier

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Les 45 ordres professionnels du Québec » http://www.opq.gouv.qc.ca/index.php?id=19 Ordre des acupuncteurs du Québec Ordre des administrateurs agréés du Québec Ordre des agronomes du Québec Ordre des architectes du Québec Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec Ordre des audioprothésistes du Québec Barreau du Québec Ordre des chimistes du Québec Ordre des chiropraticiens du Québec Ordre des comptables agréés du Québec Ordre des comptables en management accrédités du Québec Ordre des comptables généraux accrédités du Québec Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles agréés du Québec Ordre des conseillers et conseillères d’orientation et des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec Ordre des dentistes du Québec Ordre des denturologistes du Québec Ordre professionnel des diététistes du Québec Ordre des ergothérapeutes du Québec Ordre des évaluateurs agréés du Québec Ordre des géologues du Québec Chambre des huissiers de justice du Québec Ordre des hygiénistes dentaires du Québec Ordre des infirmières et infirmiers du Québec Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec Ordre des ingénieurs du Québec Ordre des ingénieurs forestiers du Québec

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Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec Collège des médecins du Québec Ordre des médecins vétérinaires du Québec Chambre des notaires du Québec Ordre des opticiens d’ordonnances du Québec Ordre des optométristes du Québec Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec Ordre des pharmaciens du Québec Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec Ordre des podiatres du Québec Ordre des psychologues du Québec Ordre des sages-femmes du Québec Ordre des techniciennes et techniciens dentaires du Québec Ordre professionnel des technologistes médicaux du Québec Ordre des technologues en imagerie médicale et en radio-oncologie du Québec Ordre des technologues professionnels du Québec Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec Ordre des urbanistes du Québec


Les 38 conseils sectoriels canadiens »

http://www.councils.org/les-conseils-sectoriels/ liste-des-conseils-sectoriels-canadiens/ BioTalent http://www.biotalent.ca Centre de contact clientèle du Canada http://www.contactcentrecanada.ca Conseil canadien de l’entretien des aéronefs http://www.camc.ca Conseil canadien de l’industrie de l’alimentation http://www.cfic-ccia.ca Conseil canadien des pêcheurs professionnels http://www.ccpfh-ccpp.org Conseil canadien des ressources humaines de l’industrie du pétrole http://www.petrohrsc.ca Conseil canadien des ressources humaines en camionnage http://www.cthrc.com Conseil canadien des ressources humaines en tourisme http://www.cthrc.ca Conseil canadien du transport de passagers http://www.buscouncil.ca Conseil canadien pour les ressources humaines en agriculture http://www.cahrc-ccrha.ca Conseil canadien sectoriel de la chaîne d’approvisionnement http://www.supplychaincanada.org Conseil canadien sectoriel des plastiques http://www.cpsc-ccsp.ca Conseil des fabricants de bois http://www.wmc-cfb.ca Conseil des Resources Humaines Autochtones http://www.aboriginalhr.ca Conseil des ressources humaines de l’industrie du vêtement http://www.apparel-hrc.org Conseil des ressources humaines de l’automobile http://www.cahr-crha.ca Conseil des ressources humaines de l’industrie du textile http://www.thrc-crhit.org Conseil des ressources humaines de l’industrie minière http://www.mihr.ca Conseil des ressources humaines du secteur culturel http://www.culturalhrc.ca Conseil des RH du secteur de la transformation des aliments http://www.fphrc.ca Conseil des RH pour le secteur bénévole et communautaire http://www.hrcouncil.ca

Conseil des technologies de l’information et des communications http://www.ictc-ctic.ca Conseil du service d’entretien et de réparation automobiles du Canada http://www.cars-council.ca Conseil sectoriel de l’électricité http://www.brightfutures.ca Conseil sectoriel de l’imprimerie du Canada http://www.cpisc-csic.ca Conseil sectoriel de la construction http://www.csc-ca.org Conseil sectoriel de la police http://www.policecouncil.ca Conseil sectoriel des produits forestiers http://fpsc-cspf.ca Conseil sectoriel des ressources humaines des services de garde à l’enfance http://www.ccsc-cssge.ca ECO Canada http://www.eco.ca Forum canadien sur l’apprentissage http://www.caf-fca.org Forum pour la formation en commerce international http://www.fitt.ca Partenaires Asia-Pacific Gateway Skills Table http://www.apgst.ca Association des collèges communautaires du Canada http://www.accc.ca Conseil canadien des techniciens et technologues http://www.cctt.ca Conseil sectoriel de l’installation, de l’entretien et des réparations http://www.imrsectorcouncil.ca Ingénieurs Canada http://www.engineerscanada.ca Associations et ordres professionnels canadiens http://www.cicic.ca/fr/profess.aspx?sortcode=1.3.7.7

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Par Gaël Bachand

L’eCulture et l’emploi un présent qui rime avec avantage

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’Internet fait tant partie de nos vies qu’on ne peut s’imaginer comment on faisait avant pour communiquer, faire de la recherche et établir des contacts d’un bout à l’autre de la planète. Depuis quelques années, notre abonnement au cyberespace a rapidement modifié nos comportements individuels et collectifs. De fait, on parle aujourd’hui d’eCulture, un phénomène transdisciplinaire qui désigne la manière dont on partage l’information sur le Web, traite les courriels, gère la formation à distance et anime une collectivité virtuelle.

L’eCulture se préoccupe des aspects qui découlent des sciences sociales. « En d’autres mots, on s’interroge sur les comportements qui émanent des usages de la sphère numérique lorsque vient le temps d’interagir avec les autres, et on les compare aux pratiques dans les médias traditionnels. » En appliquant ce raisonnement aux jeux vidéo, la cyberculture s’intéresse aux machines et à comment elles entrent dans les foyers, alors que l‘eCulture pose les questions concernant les comportements et les nouvelles façons de concevoir un monde qui rapetisse et se fragmente de plus en plus.

Qu’en est-il de la recherche d’emploi ? Les nouveaux médias transforment le monde de l’emploi tant au Québec qu’ailleurs dans le monde. Connaître les implications de la sphère numérique est très important, car elles redéfinissent la façon de chercher un emploi, surtout dans les secteurs friands des nouvelles technologies comme le cinéma, l’animation 3D et les jeux vidéo.

Le programme de cinéma d’animation du Cégep du Vieux-Montréal traduit bien cette réalité. « Les étudiants en animation 3D ont presque tous des téléphones portables. Branchés et à l’affût des nouvelles tendances, ces étudiants évoluent dans un environnement où les outils numériques sont plus omniprésents que dans le domaine du dessin animé par exemple. Ces derniers ne semblent pas aussi séduits par les nouvelles technologies. C’est dire qu’ils ne voient pas le monde de la même manière ! Peu importe, il est très important de bien connaître l’environnement qui se dessine actuellement. »

Pierre Grenier, coordonnateur du Département de cinéma d’animation du Cégep du Vieux-Montréal, nous a entretenus de ses impressions sur les enjeux des nouvelles technologies dans le marché du travail.

Alors, quels sont les impacts de l’eCulture sur le marché du travail ?

Cyberculture et eCulture « Il faut comprendre que la cyberculture a précédé l’eCulture; elle remonte aux préoccupations de l’électronique analogique et traite plutôt de l’environnement et des usages techniques. Quant à l’eCulture, elle concerne les aspects culturels, c’est-à-dire les nouvelles façons de se représenter le monde, » a indiqué Pierre Grenier.

Pour répondre à cette question, il faut d’abord s’attarder aux comportements eCulturels. Il en existe une foule : les communautés virtuelles, la communication synchrone (même vitesse) ou asynchrone, le différé, le cyberapprentissage, la coopération, etc. Ces nouveaux comportements influencent grandement la manière d’interagir

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avec autrui et les implications sont profondes dans le marché de l’emploi. Ainsi, la sociabilité se transforme au gré de l’apparition des nouvelles tendances de communication. Gratification immédiate Le premier impact, c’est l’instantanéité. Cellulaire, téléchasseur, BlackBerry, courriel… Qui ne peut pas être rejoint partout en tout temps aujourd’hui ? Il y a quelques années, cette disponibilité n’existait pas alors qu’aujourd’hui, on observe une transformation majeure dans les habitudes de consommation désormais ancrées dans le « tout de suite ». Pour notre génération, cet impact contribue à l’impression qu’il est possible de tout avoir, en tout temps. Voici cependant l’envers du décor : la gratification immédiate entraîne aussi un désintéressement rapide, puisqu’il n’y a plus de place pour le désir. Si cet impact semble négatif dans les relations personnelles, il n’en est pas nécessairement ainsi pour le marché du travail. Il y a quelques années, il fallait entreprendre de nombreuses démarches, attendre un rendez-vous, faire des appels, frapper aux portes, etc. Aujourd’hui, le courriel nous permet d’établir un contact efficace et rapide auprès d’un employeur : on s’expose beaucoup plus facilement, dans le confort de sa maison; on perd moins de temps à se déplacer et à attendre dans les réceptions; et on peut entrer en contact avec beaucoup plus d’employeurs. C’est dire que l’immédiat possède aussi son lot de qualités ! L’accès L’Internet possède l’avantage de l’accès facile et rapide, notamment en ce qui a trait aux


références. « Dans les métiers de l’animation 3D, du cinéma et des jeux vidéo, les étudiants ont un accès aux références visuelles qui fait l’envie des générations passées. Les forums, les blogues et les bibliothèques virtuelles représentent chacune de nouvelles formes de sociabilité qui permettent un accès efficace à toutes formes de référence, » ajoute Pierre Grenier. Les sites comme YouTube, iTune et l’ONF (Office national du film) constituent des outils précieux lors de l’élaboration de projets étudiants. En quelques clics, il est désormais possible de visualiser un nombre incalculable d’images et de vidéos. Bien sûr, il existe beaucoup de « junk food » culturel, mais il n’en reste pas moins qu’un étudiant sérieux peut entretenir un rapport très efficace avec la littérature visuelle d’aujourd’hui. L’eCulture représente une formule d’accessibilité impressionnante qui peut servir tant à la formation qu’à la recherche d’emploi. Les outils de l’autopromotion Que ce soit dans le secteur du cinéma d’animation, des jeux vidéo ou au sein de programmes d’éducation plus classiques,

les nouveaux canaux permettent aux étudiants de mettre leur portfolio et leur CV en ligne. Ainsi, on peut exposer ses œuvres, partager ses idées et se construire une véritable identité numérique accessible aux employeurs et au public en général. L’autre avantage majeur de cette autopromotion, c’est le coût. Avec des machines de moyenne qualité, on peut aujourd’hui fabriquer des sites Web, des animations et des jeux. Aujourd’hui, un étudiant peut faire un projet qui nécessitait une équipe entière il y a quelques années. Ces nouvelles plates-formes offrent la possibilité de produire à un moindre coût et de s’affirmer de manière plus efficace sur le Net. Sur son CV, on peut mettre une adresse Internet sur laquelle un employeur peut, en quelques clics, visionner un film, jouer à un jeu ou parcourir le ePortfolio conçu par un étudiant. Bien entendu, rien ne remplace la bonne vieille et traditionnelle poignée de main. Cependant, les avantages de l’eCulture sont considérables dans nos sociétés où tout va toujours plus vite. C’est dans un rapport de complémentarité qu’il faut

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continuer de voir le marché du travail. Il faut se rendre en personne et rencontrer les employeurs face à face, mais il faut aussi savoir se doter des nouveaux outils numériques pour se promouvoir auprès des groupes de métiers. Finalement, ce qui fait parfois la différence entre un futur employé et un autre, c’est la capacité de l’un à intégrer toutes les nouvelles formes de sociabilité aux formes plus traditionnelles. Un employeur recherche les individus qui sont branchés et intéressés aux tendances émergentes. En tant que futur employé, il est important de se prévaloir de tous les atouts possibles lors d’un entretien d’embauche. Il faut être curieux. Il faut montrer que l’on est capable de s’adapter aux nouvelles réalités qui transforment sans cesse notre vision du monde. OC

Gaël Bachand est étudiant au niveau de la maîtrise en communication publique à l’Université Laval.

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Par Minoo Bhutani

« Comment Moi, inc. » vous vendre avec votre CV

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ous entamez votre recherche d’emploi d’été et vous ne savez trop par quel bout commencer. Eh bien ! Commencez par prendre le temps de réfléchir ! L’emploi d’été que vous acceptez pourrait être déterminant pour votre orientation de carrière. Allez-y posément et adoptez une perspective globale. Avec un peu de planification, vous pourrez profiter au mieux des possibilités. Avant tout, pensez à vous. Évaluezvous. Déterminez quels sont vos objectifs d’apprentissage, quel est le genre d’organisme auquel vous voulez contribuer et dont vous voulez apprendre. Découvrez tout sur les employeurs qui vous intéressent. Avant de commencer votre curriculum vitæ, assurez-vous d’effectuer

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une analyse de vos propres forces, faiblesses, possibilités et menaces et de celles des possibilités que vous envisagez. (Vous trouverez aisément des conseils à ce sujet en ligne.) En vous évaluant, vous cernez les points forts et les compétences que vous pouvez apporter à un employeur. Vous pouvez alors commencer à planifier la mise en marché de votre « Moi, inc. » par l’entremise de votre CV. Un CV est un bilan factuel de vos principales réalisations professionnelles, et non simplement une liste des endroits où vous avez travaillé. Quiconque peut déclarer qu’il a occupé tel emploi pendant telle période. Il importe surtout de préciser ce que vous avez accompli, ce que vous avez appris et les aptitudes que vous avez acquises dans chaque emploi. hiv er/p rin t em p s 2 0 1 0

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Les acheteurs de nouvelles voitures ne se décident pas uniquement en fonction de belles photos d’un prospectus, mais aussi des détails techniques qui se trouvent à la dernière page, en les comparant à ceux d’autres voitures. Votre CV devrait présenter les détails techniques qui vous distinguent des autres candidats. La façon dont vous mettez en valeur vos points forts et vos compétences dans le CV que vous présentez à un employeur éventuel sera déterminante pour votre succès lors d’une entrevue, et éventuellement dans l’emploi. Pour convaincre que « Moi, inc. » constitue un investissement judicieux, vous devez fournir les faits tout en offrant aussi des images évocatrices et mémorables faisant de vous un « produit de choix ».

La moitié supérieure du CV retient la plus grande attention. Assurez-vous d’y faire figurer vos meilleurs atouts. Si c’est surtout votre expérience qui est précieuse, placez-la au sommet de la page.

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Voici quelques règles pour bien vous vendre sur papier.

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Comprenez bien qui vous êtes. Quels sont vos points forts et vos compétences, et dans quel genre de travail excellez-vous ? Les réponses vous aideront à vous concentrer sur vos qualités et vos expériences les plus intéressantes pour un employeur. Une analyse lucide de vos forces, faiblesses, possibilités et menaces vous aidera à mieux vous connaître.

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Élaborez votre CV vous-même, du moins pour commencer. Vous vous connaissez mieux que quiconque, et vous avez vos propres idées sur la meilleure façon de vous mettre en valeur. Ne demandez donc pas à quelqu’un de préparer votre CV. Si vous avez besoin d’aide pour la mise en page, obtenez-en uniquement pour cet aspect. En créant votre CV vous-même, vous devez vous évaluer; vous pourrez ensuite d’autant mieux vous présenter lors d’une entrevue. Tout coulera de source.

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Sachez à qui le CV est destiné (ce n’est pas vous !). Votre CV est destiné aux employeurs possibles que vous avez repérés dans votre analyse. Il devrait être façonné en fonction du poste que vous convoitez et du poste qui se situe à un niveau au-dessus. L’employeur percevra ainsi mieux vos ambitions et vos aptitudes. Je recommande à tous les étudiants de prendre une feuille et d’y dresser deux colonnes. À gauche, inscrivez les compétences et qualités nécessaires au poste en question, et des mots clés qui à votre avis définissent l’entreprise. Dans la colonne de droite, écrivez votre CV. Ensuite, revenez 20

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sont vos avantages concurrentiels, votre positionnement ou vos objectifs de carrière. L’énoncé sur votre objectif devrait être comme la bande-annonce d’un film ou l’introduction d’un roman : vous mettez la table, vous accrochez le lecteur et vous annoncez ce qui va suivre. Ne mettez pas des déclarations passe-partout ou des énoncés qui laissent entrevoir une multitude de carrières, comme « finances et marketing ». Insistez sur la façon dont vous améliorerez encore vos compétences grâce à un emploi comme celui que vous postulez. Votre candidature devrait paraître comme une étape naturelle dans votre cheminement de carrière.

sur la colonne de gauche et assurez-vous que tous les points clés sont abordés dans votre CV. L’employeur devrait percevoir que vous convenez parfaitement aux besoins de l’emploi et à la culture de l’entreprise.

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Complétez toutes vos phrases et vos pensées dans votre CV. La plupart des recruteurs consacrent en moyenne 30 secondes à un CV. S’ils doivent deviner ce que vous avez accompli dans un emploi précédent, ou chercher des détails dans différentes parties de votre CV, vous avez toutes les chances de ne pas être retenu. N’écrivez pas « J’ai aidé à la promotion de produits », mais plutôt « J’ai aidé le directeur du marketing à promouvoir les produits pour bébés en m’occupant du stand de l’entreprise à des salons commerciaux ». Le lecteur se fera immédiatement une idée de vos compétences. Tentez d’étoffer tout ce qui figure dans votre CV en fournissant des faits et des dates.

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Simplifiez les choses. N’empruntez pas un vocabulaire fouillé ou des termes excessivement complexes. Usez de mots à la mode avec parcimonie, sans exagérer et en vous assurant qu’ils sont pertinents à votre message. Si votre terminologie ne colle pas à votre expérience, la plupart des recruteurs le verront immédiatement.

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Si vous prévoyez une rubrique « objectif » dans votre CV, soyez aussi précis que possible. N’obligez jamais le lecteur à deviner quels www. maga z in eo p t io n s ca rrieres.com

N’abusez pas des caractères gras ou des italiques. Réservez les caractères gras ou en italique aux noms d’entreprise ou titres de poste. Ne les utilisez pas pour faire ressortir des mots ou des réalisations : votre CV aura l’air confus et non professionnel.

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Tenez-vous-en à une ou deux pages. Croyez-le ou non, tout CV – peu importe le nombre d’années d’expérience et les réalisations à y inclure – peut tenir en une page. Vous pouvez en mettre deux, mais pas plus. Toute personne qui veut travailler aux États-Unis ou dans les finances doit toujours se limiter à une page.

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Dans votre CV comme dans l’immobilier, c’est l’emplacement qui détermine la valeur. La moitié supérieure du CV retient la plus grande attention. Assurez-vous d’y faire figurer vos meilleurs atouts. Si c’est surtout votre expérience qui est précieuse, placez-la au sommet de la page. Rappelez-vous : vous avez à peine 15 à 30 secondes pour vendre « Moi, inc. » Votre CV est votre prospectus personnel. Est-ce qu’il prouve à votre lecteur que vous possédez les compétences, les qualités, l’expérience, l’intérêt et la passion voulus pour exceller dans le poste qu’il veut doter dans son entreprise ? Si la réponse est positive, vous profiterez d’une expérience précieuse et utile dans votre emploi d’été. OC

Minoo Bhutani est directeur du Centre d’orientation professionnelle de l’École de commerce Schulich de l’Université York.


Le portfolio, utile pour faire

Par Wendy KraglundGauthier et Jane MacDonald

valoir ses qualités

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ans l’actuelle tourmente économique, les chercheurs d’emplois doivent surmonter des difficultés comme la réduction des effectifs des entreprises, les fusions entre elles et les faillites. Ce n’est pas le contexte le plus facile pour entamer une carrière. Il faut faire preuve de créativité et de détermination dans les stratégies de recherche d’emploi. Aujourd’hui plus que jamais, un candidat doit déployer des stratégies de marketing multiples pour faire valoir son potentiel unique auprès des employeurs.

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Choisissez des exemples probants qui sont pertinents à l’emploi et à l’industrie qui vous intéressent. Pour mettre au point des stratégies d’automarketing efficaces, apprenez à vous connaître, à connaître les autres et à comprendre comment tous les aspects de la recherche d’un emploi sont reliés entre eux. Chercher un emploi ne se résume pas à prendre 20 minutes pour rédiger un CV et une lettre de présentation. Une recherche ciblée commence en prenant le temps de bien saisir ses aptitudes, ses capacités et ses connaissances, bien audelà de ce qui peut être communiqué dans une lettre de présentation, un CV et une entrevue. Pour les chercheurs d’emploi qui effectuent un changement de carrière, un portfolio est un outil de marketing qui peut servir à présenter les ensembles de connaissances, aptitudes et capacités qu’ils ont acquises et raffinées aux études et au travail. Un portfolio de carrière résume les apprentissages que vous pouvez transférer à de nouveaux contextes. Comme nous le disons aux étudiants de premier cycle, « vous devez vous connaître vous-mêmes pour pouvoir vous vendre ». Un produit issu d’un processus Pour constituer un portfolio, il faut d’abord prendre le temps de réfléchir. En se demandant quelle importance revêt réellement chaque élément qu’ils veulent y ajouter, les chercheurs d’emploi se préparent à détailler et communiquer leurs points forts. En réfléchissant, ils peuvent mieux cerner la façon de présenter comme compétences professionnelles leurs qualités personnelles et tout ce qu’ils ont appris. Une fois que son portfolio est prêt, le chercheur d’emploi dispose d’exemples précis des aptitudes qu’il peut apporter. Il a aussi une meilleure conscience de soi qui, en entrevue, lui permettra de répondre plus facilement, plus clairement et plus succinctement.

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La réflexion signifie notamment de répondre aux questions importantes. Quoi ? Quelle importance ? Et après ? Pourquoi ? Comment ? Aussi simples que paraissent ces questions, il peut être difficile d’y répondre. Elles exigent de l’introspection : il s’agit de reconnaître non seulement ses qualités, mais aussi ses lacunes. Par exemple lorsqu’un candidat enseignant examine ses motivations, il doit pouvoir aller au-delà de « j’aime les enfants ». Le portfolio : ce qu’il est et ce qu’il n’est pas Un portfolio n’est pas un dossier de tout ce que vous avez fait depuis l’école primaire. Ce n’est pas un ramassis d’événements et de réalisations sans liens entre eux. C’est un moyen d’évaluer les apprentissages positifs et négatifs issus des expériences passées. La qualité du contenu importe bien davantage que la quantité. Lorsque vous constituez un portfolio, sachez quel est votre but et quel est votre public. Choisissez des exemples probants qui sont pertinents à l’emploi et l’industrie qui vous intéressent. En réfléchissant, vous pourrez préciser les expériences et les idées qui vous ont mené vers un employeur. Par exemple, un portfolio créé par un candidat enseignant peut contenir des exemples précis et créatifs qui combinent philosophie de l’enseignement, conception de programmes, valeurs personnelles et personnalité. Un aspirant journaliste peut prévoir des échantillons qui démontrent sa capacité d’écrire en fonction de différents types de publications. Le portfolio d’aujourd’hui et de demain À quoi un portfolio ressemble-t-il ? On peut encore imaginer une reliure à trois anneaux remplie à craquer de pochettes en plastique, mais les possibilités sont infinies. Les logiciels de réseautage social, de présentation et de vidéo ont fait entrer le portfolio dans le 21e siècle. Les chercheurs d’emploi aussi

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bien que les employeurs ont désormais des moyens souples et rapides de communiquer. Les options de stockage et de consultation de l’hébergement Web, les lecteurs USB et les DVD ont largement facilité les choses. La reliure à trois anneaux est toujours utile dans certains contextes. Par exemple, certains artefacts perdent leur puissance lorsqu’ils sont numérisés. Selon le public visé, la découverte tactile de documents peut valoriser la créativité et l’imagination. Il est essentiel de débuter avec du contenu de qualité, mais il est aussi vital de savoir utiliser la technologie efficacement. L’utilisation d’un média donné peut en soi témoigner de vos compétences techniques. Assurezvous de penser aux questions des renseignements personnels et de la confidentialité, de la compatibilité de divers logiciels et de l’équipement dont vous aurez besoin.

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Façonnez votre portfolio en fonction de votre but et de votre public, en choisissant des documents pertinents au poste ou à l’organisation; n’hésitez pas à consacrer le temps voulu à une refonte de votre portfolio pour chaque nouvelle demande d’emploi; Présentez un ensemble concis, sans erreurs; quelques semaines plus tard, faites un suivi en faisant valoir comment le contenu de votre portfolio reflète vos qualités.

»

Et après ? Certains employeurs peuvent ne pas avoir l’habitude de chercheurs d’emploi qui se servent d’un portfolio de carrière. L’outil peut être d’autant plus puissant : si le chercheur d’emploi l’a adapté à un poste précis, il démontre qu’il est capable de réflexion critique et qu’il sait mener des recherches, analyser une situation et communiquer clairement. Les chercheurs d’emploi confiants et compétents sauront que cet avantage les démarquera. OC

Faire valoir ses qualités Une fois que vous vous comprenez bien vous-même ainsi que votre expérience et votre potentiel, vous êtes prêt à vous vendre à des employeurs. Un marketing efficace exige de présenter des messages cohérents et des preuves tangibles de vos qualités. La confiance et la capacité de s’exprimer apportent manifestement le succès. Mais comment fait-on pour se vendre ? Voici quelques idées comme points de départ :

Wendy L. Kraglund-Gauthier, B.A., B.Ed., MAdEd., est candidate au doctorat et conceptrice pédagogique, éducation permanente et à distance à l’Université St. Francis Xavier à Antigonish (Nouvelle-Écosse).

»

Faites des recherches sur l’industrie pour découvrir les tendances et possibilités; dressez une liste de mots, qualités et points de contact clés; Réfléchissez sur vos qualités personnelles et vos aptitudes qui correspondent à la possibilité qui vous intéresse; précisez quelles sont vos forces et vos lacunes;

Jane MacDonald, M.L.I.S., MAdEd., est directrice du Programme d’éducation coopérative et du Centre des carrières à l’Université St. Francis Xavier.

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Par le Conseil des ressources humaines de l’industrie minière (RHiM)

Le secteur des mines

vous ouvre les bras !

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n autre semestre est amorcé. Pendant « que vous vous préparez pour vous rendre en classe, nous avons une demande à vous faire : pensez à nous.

« Nous », c’est le secteur de l’exploitation minière. Pourquoi penser à nous ? Pour des emplois gratifiants, de grandes perspectives de carrière, des possibilités de voyages à l’étranger et de bons salaires. Voici ce qui arrive : dans l’industrie minière, au cours des dix prochaines années, un grand nombre de personnes vont prendre leur retraite. Il s’offrira donc d’extraordinaires débouchés de carrières, et vous devez dès maintenant obtenir l’éducation et la formation dont vous aurez besoin pour pouvoir sauter sur ces occasions. Les emplois dans les mines sont payants et comme de nombreuses compagnies minières exercent leurs activités partout dans le monde, les employés ont souvent l’occasion de voyager et de visiter des endroits bien intéressants tout en gagnant un bon salaire.

Les emplois dans les mines sont payants et de nombreuses compagnies minières exercent leurs activités partout dans le monde. »

Il faut noter que notre industrie n’est plus ce qu’elle était il y a cinq ou dix ans. Ça bouge beaucoup et nous croyons que vous seriez intéressé à en connaître davantage au moment où vous explorez vos options de carrière. Au-delà de l’exploitation minière L’industrie minière se préoccupe des collectivités au sein desquelles elle exerce ses activités; chaque année, notre secteur appuie de nombreuses causes sociales à l’échelle de la communauté dans le cadre de stratégies de responsabilité sociale des entreprises et des compagnies minières.

Lors de salons des carrières, nous avons constaté que la majorité des gens ne connaissent pas notre industrie. Il est dommage que le secteur minier soit si mésestimé alors que la majorité de ce qui nous entoure – notamment dans les domaines du transport, de la médecine, du divertissement – a été rendue possible grâce à l’industrie minière.

Notre industrie se préoccupe de la durabilité de l’environnement : saviez-vous qu’une entreprise minière a transformé un parc à résidus (des eaux usées) en un habitat de terres humides pour les canards ? Et qu’une autre a tenu compte des habitudes de migration des caribous avant de construire les routes qui menaient jusqu’au site d’exploitation ?

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Le secteur minier est un secteur de haute technologie. Par exemple, vous pouvez creuser sous la surface du sol dans les T.N.-O. à l’aide d’une pelle actionnée par une commande à distance à Toronto. Le secteur minier est ouvert et en transformation; à l’heure actuelle, 50 % des conducteurs de grands routiers d’une des principales compagnies minières du Canada sont des femmes. Un cliché : les heures de travail Comme d’autres, vous pensez peut-être que l’horaire de travail dans le secteur minier exige de passer chaque jour 16 heures sous terre avec une pelle et une pioche. Au Canada aujourd’hui, c’est loin de la réalité. Voyons ce qu’il en est. Les horaires dans le secteur minier diffèrent selon le choix de carrière. Certaines personnes travaillent de 9 h à 17 h, cinq jours par semaine. D’autres peuvent être engagées pour travailler selon un horaire de deux semaines de travail et deux semaines de congé (soit un horaire adapté à des allers-retours en avion). De plus, de nombreuses mines ne se trouvent même pas sous terre, mais extraient les métaux et les minerais qui serviront entre autres à la fabrication d’ordinateurs, d’éviers de cuisine, de bicyclettes, de maquillage ou d’écrans solaires au moyen de l’exploitation à ciel ouvert.


Le cycle minier comprend quatre phases : l’exploration, l’aménagement, l’exploitation et la remise en état. Il existe actuellement plus de 120 métiers et professions dans ce secteur, allant des ventes et des finances à l’ingénierie et à la géologie, à la conduite de machinerie lourde, à la santé et sécurité, au contrôle environnemental, aux relations avec les communautés locales et aux ressources humaines, en passant par les TI et la simulation graphique. Vous étudiez peut-être déjà dans l’un de ces domaines et vous prévoyez déterminer au cours de cette année scolaire le secteur auquel vous voudriez accéder l’été prochain ou une fois votre diplôme en main. Si c’est le cas, lisez ce qui suit… Nous disposons de ressources et de programmes intéressants pour vous aider à Explorer vos ressources. Le Programme MentorVirtuel de l’industrie minière (PMV) Vous pouvez participer à notre Programme MentorVirtuel (PMV). Le PMV utilise la technologie pour jumeler des étudiants de programmes

postsecondaires avec des travailleurs de calibre de l’industrie minière à des fins de perfectionnement et d’amélioration du curriculum vitæ. Grâce à l’accès en ligne, la distance géographique ne constitue plus un problème pour les personnes jumelées puisque le mentorat se fait principalement par l’entremise du portail du Programme MentorVirtuel. Les participants peuvent avoir recours à la messagerie instantanée, aux blogues, à un babillard électronique de groupe, aux courriels et à d’autres moyens pour communiquer avec leurs partenaires de la communauté du Programme MentorVirtuel. Même si vous n’êtes pas certain de vouloir travailler dans ce secteur, vous pouvez participer au programme pour en apprendre davantage au sujet de l’industrie et ainsi être en mesure de faire un choix plus éclairé. Si vous voulez en savoir plus au sujet du PMV, rendez-vous sur le site Web www. unecarrieredanslesmines.ca. Emploi d’été Si vous êtes en mesure de graduer et vous

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cherchez une carrière excitante, pourquoi ne pas participer à notre Salon virtuel des emplois miniers Explorez vos ressources le 27 janvier 2010 ? C’est facile ! Il n’est pas nécessaire de vous déplacer ni de vous absenter pour avoir accès à des employeurs de partout au Canada. Vous n’avez qu’à consulter le site www.virtualminingcareerfair. ca/fr_CA/ pour obtenir de plus amples renseignements. Vous pouvez aussi visiter notre site Explorez vos ressources sur Facebook et ou visionner notre vidéo à www.youtube.com/exploreformore (en anglais seulement). N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires ou questions et à consulter notre nouvelle vidéothèque et nos autres ressources ! Ayez l’esprit ouvert… une carrière dans le secteur minier offre bien plus que vous le pensiez ! OC

Cet article a été soumis par le Conseil des ressources humaines de l’industrie minière (RHiM); www.conseilrhim.ca; info@mihr.ca.

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En hiver, il faut déjà

prévoir l’été ! Par Valérie Lapensée Collaboration spéciale

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a saison froide est reconnue pour être longue et pénible pour certains, alors que pour d’autres elle est synonyme de plein air et de sports de glace. Peu importe ce que vous pensez de l’hiver, c’est la saison idéale pour commencer à planifier votre été. Nous ne parlons pas ici de planifier votre voyage de pêche ou vos vacances au chalet, mais plutôt de recherche d’un emploi d’été ou d’un stage à l’étranger. Plus vous vous y prendrez tôt, plus vous aurez l’embarras du choix et la chance de faire une bonne première impression ! Un emploi d’été à la hauteur de vos compétences Certains d’entre vous chercheront un premier emploi d’été, d’autres souhaiteront en trouver

un plus intéressant que l’an passé. Quoi que l’on dise, l’emploi d’été représente souvent la première expérience significative de travail pour plusieurs jeunes. En effet, bien que le bénévolat et les activités parascolaires soient des expériences à ne pas négliger quand il s’agit de démontrer son engagement, le premier emploi est le moment où vous acquérez vos premières compétences reliées au monde du travail et où vous pourrez bénéficier de bonnes références de la part de votre employeur. Les références sont un gage de performance et plusieurs employeurs n’hésitent pas à vous les demander à la suite d’une entrevue. Vous aimeriez travailler dans un domaine particulier, obtenir un bon salaire et des

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Il est toujours plus intéressant pour un employeur d’embaucher un étudiant fraîchement diplômé qui a une certaine expérience de travail relié à son domaine d’étude. conditions idéales ? Sachez que la première expérience ne vous permettra pas toujours d’obtenir l’emploi le plus intéressant avec les conditions gagnantes. Profitez plutôt de cette expérience pour vous bâtir un curriculum vitæ à la hauteur de vos compétences ! hiv er/p rin t em p s 2 0 1 0

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Les stages à l’étranger, en plus de permettre de voyager, nous font souvent prendre conscience de la réalité d’autres peuples et constituent des expériences qui changent à jamais nos perceptions de la vie généralement.

d’apprendre dans un contexte particulier, différent de votre quotidien, et ils offrent la possibilité d’apprendre des langues étrangères. Excellents atouts qui feront toute la différence aux yeux des employeurs !

Pour ceux d’entre vous qui étudient dans un domaine spécifique, vous voudrez certainement obtenir une première expérience de travail en lien avec cette spécialité. L’été est une saison des plus propices pour vous fournir exactement l’expérience qu’il vous faut pour vous motiver à continuer vos études et à appliquer vos cours théoriques. En effet, plusieurs employeurs, dont des organismes à but non lucratif, reçoivent des subventions qui leur permettent d’embaucher des étudiants dans leur domaine de compétences. Les conditions salariales ne sont pas toujours des plus alléchantes, mais ce sera l’occasion de vous enrichir de compétences qui vous seront bien utiles lors de la recherche d’un emploi lié à votre domaine ou d’un emploi à temps partiel pendant vos études spécialisées (université, collège, formation professionnelle). Il est toujours plus intéressant pour un employeur d’embaucher un étudiant fraîchement diplômé qui a une certaine expérience de travail relié à son domaine d’étude. Devenir stagiaire : quelle bonne idée ! Les stages sont de bonnes occasions 28

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Les stages vous offrent la chance de faire des amis tout en vous familiarisant avec de nouvelles cultures. Ils peuvent être faits à l’étranger, dans une autre province ou à deux pas de chez vous et il demeure une expérience qui vous permettra une mise en contexte avec le milieu de l’emploi recherché ou un domaine que vous désirez explorer. Une expérience de stage au Canada, pourquoi pas ! Le Canada offre aux jeunes une diversité de stages. Quoique ces derniers ne sont pas toujours rémunérés, ils ajoutent des expériences significatives qui ajoutent du poids à votre curriculum vitæ et allongent la liste de références de la part des superviseurs. Avant de soumettre votre candidature pour un stage, cernez vos priorités et les raisons pour lesquelles vous voulez effectuer ce stage. Est-ce l’envie de voyager, de vous familiariser avec l’autre langue officielle du pays ou de socialiser ? Cette étape est primordiale puisqu’elle vous permettra de bien orienter vos recherches. En priorisant vos objectifs, il vous sera plus facile de formuler vos attentes afin d’éviter les déceptions suite à une mauvaise compréhension du programme de stage choisi. Par la suite, recueillez le plus


d’informations possibles en visitant le site Web de l’organisme de stage visé. Des informations telles que les critères d’admissibilité, l’échéancier, les dates de début et de fin du stage et les conditions de financement, par exemple, sont des questions auxquelles vous devrez répondre quelques mois avant le début de votre stage. N’oubliez pas que le Canada est un vaste pays. Les stages interprovinciaux permettent souvent de prendre conscience de la diversité des cultures au sein d’un seul et même pays, le vôtre ! Un stage à l’étranger : Gracias ! Les stages à l’étranger, en plus de permettre de voyager, nous font souvent prendre conscience de la réalité d’autres peuples et constituent des expériences qui changent à jamais nos perceptions de la vie généralement. La coopération internationale encourage plus particulièrement un certain altruisme. Vous serez amenés à contribuer à la réalisation de projets d’envergure tels que la restauration d’édifices, la construction de maisons adaptées, l’implantation de commerce équitable, etc. Vous pouvez aussi, comme suite à votre formation universitaire ou collégiale, aider les communautés locales à améliorer leurs conditions de vie en partageant vos connaissances et en mettant à profit vos compétences acquises durant votre formation. Qui dit stages à l’étranger ne veut pas obligatoirement dire stages dans des pays défavorisés. Plusieurs pays industrialisés sont sur la liste des organismes de stages. Tout comme le stage au Canada, il est important de définir nos intentions et de cibler les pays qui vous intéressent de même que les bons programmes de stages pour vous. Vous aurez quelques démarches à effectuer avant de partir, comme obtenir un passeport, les visas d’entrée nécessaires et les vaccins recommandés. Mettre le tout en action ! Cet article vous a donné envie de commencer vos recherches tout de suite ? Alors, sachez que plusieurs ressources peuvent vous aider à élaborer votre plan d’action et à rédiger les documents nécessaires. Les Carrefours jeunesse emploi (au Québec), ainsi que vos centres de carrière ou vie étudiante dans votre établissement scolaire, vous suggèrent une panoplie de services adaptés à votre situation et ils sauront vous éclairer dans vos démarches. Ils pourront également vous aider à la rédaction

de votre curriculum vitæ, un outil précieux et indispensable au démarrage de vos recherches. Vous pourrez aussi effectuer des simulations d’entrevues et recevoir des commentaires pertinents qui pourront vous aider à améliorer vos performances lorsque le jour J sera arrivé. N’attendez pas trop longtemps avant de venir jeter un coup d’œil sur tableau affichant des offres d’emploi. Les conditions sont souvent très intéressantes et les stages, des plus enrichissants ! Et pourquoi ne pas jumeler tout simplement un stage à l’étranger à un emploi d’été ! OC

N’attendez pas pour vous mettre au travail ! Profitez de toutes les occasions qui vous sont offertes pour vous faire des contacts ! Commencez de façon proactive votre recherche d’emploi ou de stage avec les Carrefours jeunesse-emploi de Notre-Dame-de-Grâce et de Côte-des-Neiges qui vous invitent à venir participer à la troisième édition de leur Journée Emplois/Formation le 24 février prochain de 11 à 17 heures au Centre sportif Van Horne, situé au 4880 Van Horne, à deux pas du métro Plamondon à Montréal. C’est un rendez-vous important à ne pas manquer ! À vos agendas !

Valérie Lapensée est responsable du Développement et des Communications au Carrefour jeunesse-emploi Notre-Dame-de-Grâce (www.cje-ndg.com)

Quelques adresses d’organismes de stages/programmes d’échanges canadiens » Avantage carrière : http://overview.careeredge.ca/index.asp?language=2 Jeunes stagiaires Canada : http://www.culturalhrc.ca/YIP/index-f.asp Katimavik : http://www.katimavik.org/ Programme d’échange d’amitié du sport du Canada : http://www.csfep.com/Fr/Base.html Société éducative de visite d’échange au Canada (SEVEC) : http://www.sevec.ca/splahpage.html Jeunes Volontaires : http://emploiquebec.net/individus/jeunes/volontaires/index.asp Fondation Québec-Labrador : http://www.qlf.org/index_francais.htm

Quelques adresses d’organisme de stages à l’étranger » AFS Interculture Center : http://www.afscanada.org Agence canadienne de développement international : http://www.acdi-cida.gc.ca/index.htm Agence Québec Wallonie Bruxelles pour la jeunesse : http://www.oqwbj.org/article231.html AIESEC Canada : http://www.aiesec.ca/fr/ Alternatives : http://www.alternatives.ca/rubrique8.html Horizon Cosmopolite : http://www.horizoncosmopolite.com Mer et Monde : http://www.monde.ca/presentation/index.htm Office Québec-Amériques pour la jeunesse : http://www.oqaj.gouv.qc.ca/

Autres ressources » Affaires étrangères et Commerce international Canada : http://www.international.gc.ca/iyp-pij/iyp_introduction_page.aspx?lang=fra

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L’imagination est plus importante que le savoir. » – Albert Einstein

Einstein avait raison le choix d’une carrière passe par l’imagination

Par Jan Bottomer

Nous vivons dans une ère d’accès inédit à l’information, bénéficiant d’abondantes sources de faits, données, listes, répertoires, liens en ligne et imprimés. Pratiquement tout ce que vous pourriez jamais savoir d’une profession, d’une organisation ou d’une industrie se trouve quelque part, et le centre de ressources sur les carrières de votre école vous aidera volontiers à trouver l’information voulue.

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Cependant, pour les étudiants entamant leur carrière et voulant tirer au clair les nombreuses options disponibles, une information pertinente et opportune est certes un aspect clé du processus... mais n’est pas le tout. Données actuelles et autres renseignements sur le marché du travail ? Facile ! Listes de professions possibles ? Facile ! Tests d’intérêts et de personnalité ? Facile ! Échelles salariales ? Facile ! Données sur les admissions aux études supérieures ? Facile ! Renseignements sur une entreprise ou organisation ? Facile ! Choix d’un plan de carrière qui vous satisfera et vous comblera ? Euh... pas si facile ! Fait étonnant, malgré la quantité et l’accessibilité de l’information disponible sur les carrières, un sondage cité récemment dans le Globe and Mail (« Did you make the right career choice? », le 11 juin 2009) indique que de nombreux Nord-Américains ne sont pas certains d’avoir choisi le cheminement de carrière qui leur convenait le mieux. Deux ans plus tôt, un article du Vancouver Sun (« Dream job may only be a dream », le 29 août 2007) était allé jusqu’à soutenir qu’une forte majorité (82 %) des Canadiens 32

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n’avaient pas emprunté leur cheminement de carrière idéal. La réalité est que le choix de votre carrière idéale n’est pas seulement une question d’information : vous devez aussi faire place à votre imagination. Aussi intéressant qu’il soit de connaître les faits et paramètres concrets pertinents à vos décisions de carrière, il est absolument essentiel de vous ménager le temps et la liberté de rêver, d’envisager et d’imaginer différentes possibilités. L’efficacité dans la planification de carrière signifie certes d’obtenir un emploi, mais il s’agit aussi de bien plus encore : honorer vos convictions et vos valeurs; exprimer ce que vous êtes vraiment et ce qui vous tient à cœur, et décider du genre de vie que vous voulez mener et du genre de monde que vous voulez aider à bâtir. En somme, il s’agit d’imaginer les possibilités depuis le niveau le plus personnel jusqu’au niveau global. À la récente conférence de l’Association des services aux étudiants des universités et collèges du Canada à Kitchener-Waterloo, j’ai été emballé par l’ultime conférencière principale Lisa Glithero, éducatrice et environnementaliste. Elle a parlé passionnément de la nécessité d’inspirer les étudiants à devenir de véritables agents de changement. Il est évident

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activité, certains donnent quelques professions, et d’autres, une vingtaine. Cependant, dans toutes les listes que j’ai vues jusqu’à présent, même celles qui paraissent de prime abord « aléatoires », nous pouvons trouver des fils conducteurs, des valeurs qui reviennent et des thèmes qui donnent des indices sur ce qui est réellement essentiel et signifiant pour chaque personne.

« … il est absolument essentiel de vous ménager le temps et la liberté de rêver, d’envisager et d’imaginer différentes possibilités. »

À titre d’exemple, voici ma propre liste, en ordre plus ou moins chronologique :

que pour Mme Glithero, au nom de notre planète, nous ne pouvons tout simplement pas continuer de mépriser la durabilité. Aujourd’hui plus que jamais, le monde a besoin de l’énergie, de l’optimisme et de l’idéalisme des jeunes qui peuvent à la fois imaginer le changement et ensuite œuvrer pour le réaliser. Que ce soit en matière environnementale, sociale, culturelle ou politique, le changement prendra des formes très différentes pour chacun de nous, mais nous devons commencer à l’imaginer. Tout comme il n’y a pas une seule bonne façon d’apporter le changement et de créer un monde plus durable, il n’y a pas une seule bonne façon de planifier votre carrière. Dans les deux cas, la clé consiste à canaliser votre imagination, votre énergie et votre sens de la responsabilité, en étant fidèle à ce que vous êtes, ce que vous voulez devenir et la façon dont vous voulez vous situer dans le monde. C’est là une grande tâche, et les réponses sont loin d’être simples, mais vous pouvez commencer en réfléchissant à vos valeurs personnelles et professionnelles. Les valeurs sont les convictions et les idées que vous jugez les plus importantes, celles qui vous motivent à vous lever le matin et qui justifient l’existence ! Malheureusement, elles sont souvent négligées dans la planification de carrière parce que la plupart des gens ont tendance à se concentrer sur leurs aptitudes, leurs talents, leurs réalisations et leurs champs d’intérêt. Tout ceci est évidemment important, mais la recherche confirme sans cesse que le fait de trouver un emploi qui correspond à vos valeurs est la clé de votre satisfaction professionnelle à long terme. Accordez-vous pour le moment la liberté de mettre de côté les valeurs de vos parents, amis et autres, et demandez-vous ce qui vous importe véritablement à vous, ce qui vous motive dans votre vie. Est-ce le respect de vos pairs ? Un revenu confortable ? L’acquisition et l’utilisation d’une expertise ? Changer le monde ? Trouver la paix intérieure ? Avoir une famille heureuse ? Quels sont les thèmes qui vous touchent constamment ? Aider les autres ? L’aventure et les voyages ? Le plein air ? La communauté et les relations ? La concurrence ? La créativité ? La stimulation intellectuelle ? La durabilité environnementale ? Retrouvez l’essentiel en notant rapidement sur papier tout ce que vous vouliez devenir « quand vous serez grand », en reculant aussi loin que vous pouvez vous en souvenir et en allant jusqu’à aujourd’hui. Oui, même ces idées qui vous feraient rougir et qui semblent anodines, du temps où vous fréquentiez la maternelle et l’école primaire !

Patineur artistique Gymnaste Enseignant Journaliste Libraire Musicien dans un orchestre Médecin Audiologiste Professeur d’université Enseignant d’anglais Rédacteur touristique Conseiller d’orientation professionnelle / Psychologue Quels sont les thèmes et valeurs constants que vous reconnaissez dans cette liste ? Voici ceux qui ressortent à mes yeux :

»

donner des représentations : je suis musicien depuis que j’ai quatre ans et j’ai toujours aimé donner des représentations, que ce soit sur le plan musical ou artistique, ou dans un cadre éducatif (p. ex., organiser un atelier ou diriger une discussion de conférenciers); travailler directement avec les gens dans une relation d’aide; écrire, lire, travailler avec la langue; connaître le vaste monde et interagir avec lui; travailler dans les arts; apporter de l’information et des services aux gens; aider les autres à réaliser leur potentiel; travailler en éducation : pour m’instruire moi-même et pour faciliter l’apprentissage des autres.

» » » » » » »

J’ai la chance de voir qu’une bonne part de ce qui m’est cher se retrouve dans mon rôle professionnel actuel comme conseiller en carrières musicales et artistiques à McGill – un poste dont je n’imaginais même pas l’existence il y a deux ans à peine. Dès l’enfance pourtant, les genres de carrières dont je rêvais et les choses qui m’importaient et qui continuent de m’importer m’ont amené sur cette voie. Alors, ne manquez pas de profiter de la multitude de ressources disponibles sur les carrières, et de vous renseigner sur les tendances du marché du travail. Mais n’oubliez pas de donner aussi libre cours à votre imagination, et préservez vos valeurs personnelles, votre optimisme et vos idéaux. Comme l’a déjà dit le grand penseur Mahatma Gandhi : « Soyez le changement que vous voulez voir chez les autres » – tout en investissant dans votre satisfaction personnelle et professionnelle. Accrochez-vous ! OC Jan Bottomer est conseiller en carrières musicales et artistiques, McGill Career Planning Service (CaPS).

Lorsque mes collègues et moi au Service de planification des carrières de l’Université McGill demandons à des étudiants de se livrer à cette

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Étudiants enrêver commerce sous les nuages Par Alicia Woodside

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e nombreux étudiants en commerce « Il y a toujours une ont choisi leur faculté en raison des demande de comptables, carrières lucratives que laissent que l’économie soit entrevoir des études en gestion. en récession ou en Une fois que les frais de scolarité légèrement plus élevés sont payés, que deux ou trois nouveaux plein essor. » complets ou tailleurs sont achetés, que des cartes professionnelles sont imprimées et que des cours d’études sont inscrits en comptabilité, 25 %, spécialisés en affaires sont terminés, les étudiants en finances et 22 %, en marketing. au baccalauréat en administration des affaires (B.A.A.) espèrent percer plus rapidement que leurs pairs dans une de ces carrières prometteuses. Mais Même si les débouchés sont limités auprès de banques d’affaires, il reste manifestement une qu’en est-il dans l’économie d’aujourd’hui ? demande stable d’étudiants en commerce. Les périodes de difficultés économiques créent un En pleine crise financière en janvier 2009, le besoin encore plus grand d’efforts en marketing National Post rapportait que la banque suisse pour stimuler les ventes, et d’expertise financière UBS allait encore réduire le personnel de ses pour réduire les coûts afin de pouvoir attirer les services d’investissement, sans pouvoir préciser consommateurs sensibles aux prix. Les emplois de combien. Les nouvelles de ce genre sont devenues monnaie courante en 2009, témoignant en comptabilité sont réputés très sûrs puisque la comptabilité reste nécessaire quelles que soient une fois de plus de la panne du marché de les prévisions économiques. Shannon Thompson, l’emploi dans le secteur financier. Comment les de Certified Management Accountants BC (CMA étudiants en commerce peuvent-ils être sûrs que BC), le rappelle comme suit : « Il y a toujours une leurs diplômes leur assureront un bon emploi ? demande de comptables, que l’économie soit en récession ou en plein essor. » Selon un article paru dans Forbes en 2009 au sujet des dix emplois le plus à l’abri de la récession, les étudiants en commerce bénéficient encore de perspectives d’emploi enviables. Voici un extrait du au palmarès de Forbes : Le représentant de commerce :1er; Le gestionnaire en comptabilité : 4e; L’employé en comptabilité : 5e; Le spécialiste en recherche-analyse commerciale : 9e; Le personnel en finances : bon 10e. La majorité des étudiants en commerce sont prêts à profiter des possibilités dans ces domaines : 29 % de ceux qui sont dans leur dernière année

Confirmant cette stabilité, Ernst & Young, un des quatre grands cabinets comptables du Canada, recrute de nombreux étudiants avec empressement à l’automne. (Les trois autres grands cabinets sont Pricewaterhouse Coopers, Deloitte Touche Tohmatsu, et KPMG.) Nancy Hudson, responsable du recrutement sur les campus pour le compte d’Ernst & Young à Vancouver, indique qu’elle ne prévoit aucunement réduire l’embauche d’étudiants. « De fait, dit-elle, nous en avons engagé environ 5 % de plus en 2009 que l’an dernier. Nous croyons qu’il est encore plus important d’attirer et de conserver

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les meilleurs collaborateurs possible pendant un ralentissement économique. » Elle ajoute que son cabinet ne prévoit non plus aucun changement à ses projets d’embauche en 2010. Alors comment les étudiants en commerce seront-ils en fin de compte touchés par la conjoncture économique ? Ceux qui entendaient se lancer en grande sur Wall Street ont peutêtre encore moins de chances d’y arriver que d’habitude, mais l’optimisme reste permis dans d’autres domaines. Certaines entreprises peuvent certes recourir à des gels de l’embauche, mais les meilleures d’entre elles, dont la situation financière est plus solide, en profitent pour s’assurer les services des meilleurs candidats. Linda Gully, directrice du Business Career Centre à la Sauder School of Business, affirme que : « Ce qui importe surtout aux entreprises est de parer à la pénurie de main-d’œuvre qui s’annonce, donc elles doivent continuer d’embaucher du personnel. En fin de compte, si vous excellez dans votre domaine, vous serez embauché. » Quant à l’avenir, lorsque les entreprises sortiront graduellement de la crise, elles devront pallier les lacunes dans leurs ressources humaines en même temps qu’il y aura un déficit de l’offre sur le marché du travail. Il devrait alors y avoir un surcroît de possibilités et d’embauches. Avec un peu de patience et de détermination, les étudiants en commerce d’aujourd’hui peuvent espérer la réalisation de tout ce qu’ils imaginaient quand ils sont entrés à la faculté. OC

Alicia Woodside est une étudiante coop en éducation à l’Université de la Colombie-Britannique.


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Décrocher un emploi, ça prend plus que de

bonnes notes

Par Véronique Sylvain

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otre entourage – parents, enseignants, orienteurs – vous répète souvent que pour décrocher un bon emploi plus tard, il vous faut maintenir d’excellentes notes tout au long de vos études. Bien sûr, des moyennes cumulatives de 80 % et des diplômes obtenus avec honneur (Cum Laude) impressionnent, mais les employeurs ne se limitent pas à ces critères.

Pour obtenir un emploi, il faut aussi travailler très fort à l’extérieur de l’école, participer à divers événements et à des activités liés à votre domaine et faire du bénévolat. L’expérience que vous en tirerez sera très bénéfique, sans parler des rencontres que vous ferez qui pourraient s’avérer fort utiles au cours de votre cheminement professionnel. Il faut aussi de bonnes techniques d’entrevue, de l’organisation et un bon curriculum vitæ – tout cela pour pouvoir impressionner vos futurs employeurs ! Aujourd’hui, les employeurs s’appuient sur les critères suivants pour recruter de bons candidats :

» le niveau de scolarité et la formation – il est important d’indiquer si vous êtes bilingue ou trilingue; » l’expérience de travail dans le domaine – oui, le bénévolat compte comme du travail ! » l ’implication dans la communauté ou ailleurs – par exemple, les activités et les événements parascolaires et le bénévolat;

» les projets en cours ou accomplis – les publications dans des revues savantes ou autres; » les champs d’intérêt et les passe-temps – comme la lecture, les sports ou l’écriture. Pour ma part, j’ai réussi à maintenir – à l’école secondaire, au baccalauréat et à la maîtrise – une moyenne cumulative de 80 %, en plus d’avoir été très impliquée dans des activités et des événements à Kapuskasing, à Sudbury et à Ottawa (en Ontario) et de travailler dans des milieux liés mon domaine. Par exemple, j’ai été chroniqueuse culturelle pendant quatre ans au journal francophone de l’Université Laurentienne, L’Orignal déchaîné, et j’ai travaillé à titre d’agente de production et de commercialisation aux Éditions Prise de parole. Toutefois, lors d’entrevues, rares sont les employeurs qui m’ont posé des questions par rapport à mes succès scolaires. Ce qui leur sautait aux yeux, c’était mon niveau d’éducation, mes activités de bénévolat ainsi que les expériences de travail que je possédais dans mon domaine. Par où commencer ? Avant de se mettre à la recherche d’un emploi, développez un réseau de personnes qui vous connaissent bien, comme des amis, des contacts établis lors de vos expériences de travail, d’anciens employeurs ou professeurs. Informez votre réseau que vous êtes à la recherche d’un emploi et dans quel domaine. Ce réseau ne sert pas seulement aux employeurs qui veulent de l’information à votre sujet, mais vous permet de vous appuyer sur certaines ressources compétentes au moment où surviennent des opportunités d’emplois. Si vous craignez de ne pas avoir suffisamment d’expérience dans les activités parascolaires ou communautaires, faites du bénévolat pendant quelques semaines dans votre domaine d’études 36

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« Ce qui sautait aux yeux (d’employeurs potentiels), c’était mon niveau d’éducation, mes activités de bénévolat ainsi que les expériences de travail que je possédais dans mon domaine. » ou vos champs d’intérêt. Ajoutez cette information à votre CV et qui sait, vous rencontrerez peut-être des personnes qui recherchent du personnel compétent, dans votre domaine. Votre CV Quoiqu’il soit impressionnant d’indiquer les bonnes notes que vous avez obtenues lors de vos études, il faut tout d’abord que votre CV soit impeccable. Consultez un professionnel de votre centre de carrières ou de votre service aux étudiants pour développer votre feuille de route ou faites un peu de recherche à la bibliothèque ou sur Internet pour trouver des trucs utiles. N’hésitez pas à demander à une ou deux personnes de relire votre ébauche. Indiquez les compétences recherchées par l’employeur, mais ne vous y limitez pas. Si vous avez d’autres habiletés que vous voulez mettre en valeur, ajoutez-les. Cela vous aidera à vous « vendre ». L’entrevue Avant l’entrevue, il est recommandé de faire de la recherche ou de demander des conseils pour bien vous préparer. Quelles sont les questions fréquemment posées par les employeurs ? Comment structurer ses réponses ? L’endroit idéal pour obtenir de l’aide est sûrement le Centre de carrières de votre école ou de votre communauté. Les personnes-ressources qui y travaillent peuvent vous donner rapidement de la rétroaction sur les réponses que vous préparez et sur la voie que vous suivez. N’oubliez pas : informez-vous sur les activités de l’entreprise pour laquelle vous souhaitez travailler; cela reflète votre sérieux et votre professionnalisme. Mot de la fin Malgré que les activités, les notes scolaires et les expériences dans divers milieux de travail soient importantes, il n’est pas toujours facile d’écrire un CV ou de réussir une entrevue. Tournez-vous vers les centres de ressources établis dans presque toutes les communautés et les établissements d’enseignement – cégeps, collèges, universités du Canada. Il existe aussi des sites Web fiables comme celui du gouvernement du Manitoba intitulé « Enseignement postsecondaire et Alphabétisation Manitoba / Aide aux étudiants du Manitoba ». Vous y trouverez des réponses aux questions liées aux demandes d’emploi, des conseils pour vous préparer à une entrevue et pour améliorer votre CV, une liste de ressources, des noms de personnes ainsi que des liens Internet que vous pourriez – devriez ! – consulter. Finalement, après avoir lu cet article – que je vous offre à titre de « guide », préparé votre CV, fait votre recherche, et reçu des convocations à des entrevues et des offres d’emploi, prenez le temps de penser à vous et faites quelque chose pour vous faire plaisir avant de tomber dans le monde du travail ! OC Véronique Sylvain est en deuxième année à la maîtrise en lettres françaises à l’Université d’Ottawa.

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Cet été,

lancez votre propre entreprise

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réer votre propre entreprise pour l’été peut être une formidable expérience d’apprentissage – certes éprouvante, mais aussi gratifiante.

Pour réussir un tel projet, il faut le bon profil personnel. L’avez-vous ?

Voici des renseignements indispensables à ceux qui envisagent de lancer leur propre entreprise pour l’été. Faites quelque chose que vous aimez Vendez un produit ou fournissez un service qui vous passionne réellement. Si votre cœur n’y est

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Par Marc Belaiche

pas, votre enthousiasme s’effritera rapidement. Choisissez un produit que les gens utiliseront véritablement, ou un service qui est nécessaire dans votre région. Surtout, veillez à ce que ce soit quelque chose à quoi vous aurez du plaisir à vous consacrer.

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Dressez un plan d’entreprise Un plan d’entreprise est un document qui décrit votre produit ou votre service, vos buts, votre marché cible, les prix que vous pratiquerez et d’autres données de base. Il devrait préciser comment votre entreprise sera mise en route. Votre plan devrait comporter trois ou quatre pages. Choisissez le moment Quand votre entreprise commencera-t-elle ses activités ? Quand commencerez-vous à offrir votre produit ou service ? Le plus vite vous aurez commencé à planifier le lancement de votre entreprise, le mieux ce sera. Pensez au financement Aurez-vous besoin de fonds pour votre entreprise, par exemple pour de l’équipement ou des fournitures ? Si oui, comment les obtiendrez-vous ? Pouvez-vous en demander à votre famille ou vos amis ? Aurez-vous besoin d’un prêt bancaire ? Renseignez-vous sur les subventions (municipales, provinciales ou fédérales) offertes pour la création d’entreprises ou pour les jeunes. Veillez à ce que vos coûts initiaux soient le plus bas possible; vous aurez moins à rembourser par la suite. Posez des questions Discutez avec des personnes qui exploitent une entreprise d’été ou l’ont déjà fait. Qu’ont-elles aimé ou non de leur expérience ? Qu’est-ce qui a été efficace ? Que feraient-elles différemment ? Occupez-vous des ventes et du marketing Comment allez-vous faire connaître et vendre votre produit ou service ? Aurez-vous besoin de cartes professionnelles, de dépliants ou de brochures ? Est-il préférable de commercialiser votre produit ou service en ligne ou par voie de recommandations ? Informez le plus de personnes possible de votre projet, et ce, aussitôt que possible. La plupart des nouvelles entreprises comptent sur les recommandations des parents et amis pour trouver les premiers clients. Faites connaître votre entreprise au moyen d’outils en ligne gratuits ou peu coûteux, comme Facebook. Si vous n’excellez pas en ventes, obtenez de la formation.

Informez le plus de personnes possible de votre projet, et ce, aussitôt que possible. La plupart des nouvelles entreprises comptent sur les recommandations des parents et amis pour trouver les premiers clients. concurrents ? À quel prix vendent-ils le produit ou service ? Comment vous distinguerez-vous d’eux ?

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» Allez-vous constituer une société ? » Avez-vous besoin d’assurances à l’égard de votre produit ou service ?

Pensez à du personnel Comment ferez-vous si vous ne parvenez pas à tout faire seul ? Devrez-vous engager du personnel ? Qui embaucherez-vous, comment les trouverez-vous, comment les payerez-vous... et combien ? Organisez-vous Prévoyez le nombre de jours que vous devez consacrer à la production de revenus au cours de l’été. Planifiez vos journées, vos semaines et vos mois de façon à gagner autant d’argent que possible. Créez un système de comptabilité Établissez un budget de façon à pouvoir mesurer vos résultats. Conservez les reçus chaque fois que vous dépensez de l’argent pour l’entreprise. Répondez à ces questions :

» Aurez-vous besoin d’un compte bancaire pour votre entreprise ?

» Comment facturerez-vous vos clients ? » Comment vos clients devront-ils vous payer, et dans quel délai ? Accepterez-vous les paiements par carte de crédit, par chèque, en argent comptant (ou les trois) ? Combien de crédit accorderez-vous à vos clients ? Comment et quand produirez-vous de l’information financière – états financiers, listes de comptes clients, etc.?

» » »

Trouvez vos concurrents Faites des recherches sur l’industrie. Qui sont vos

Éléments clés Voici quelques questions vitales à vous poser avant de lancer votre projet d’entreprise d’été.

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Le produit ou service est-il quelque chose dont les gens ont besoin, qu’ils veulent, qu’ils peuvent utiliser ? À quel prix vendrez-vous votre produit ou service ? Si vous vendez un produit, auprès de qui l’obtiendrez-vous ? Pouvez-vous faire confiance à votre ou vos fournisseurs ? Si vous vendez un produit, que ferez-vous si un client veut le retourner ? Serait-il avantageux pour vous de former un partenariat avec une autre personne ? Où votre entreprise sera-t-elle située ? Peut-elle être installée à votre domicile, ou avez-vous besoin d’un entrepôt ?

» Voulez-vous créer un site Web ? Que vous faudra-t-il pour le mettre en ligne ?

» Comment les gens pourront-ils communiquer avec vous ? Quels numéros de téléphone, adresse de courriel et autres coordonnées fournirez-vous ? Fermeture Certains entrepreneurs estivaux ferment les portes à la fin de la saison, tandis que d’autres continuent d’exploiter leur entreprise à mi-temps après le retour en classe. Vous devez réfléchir à ce qui serait possible pour vous. Posez-vous les questions suivantes :

» Qu’arrivera-t-il à mon entreprise à la fin de l’été ? » Est-ce que je peux continuer de l’exploiter à mi-temps pendant la prochaine année d’études, ou est-ce que je devrais la fermer ? Quelqu’un d’autre peut-il gérer l’entreprise pour mon compte si elle a encore du potentiel après l’été ?

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Exploiter une entreprise peut être amusant et suffisamment rémunérateur pour payer votre prochaine année d’études. Avant de lancer votre entreprise, assurez-vous que votre cœur y est sans réserve, évitez de compliquer les choses et veillez à ce que vos coûts soient d’emblée aussi bas que possible. Bonne chance ! OC

Marc Belaiche, C.A., est président de TorontoJobs.ca, une entreprise de recherche d’emploi et de recrutement sur Internet (www.TorontoJobs.ca).




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