Options Carrieres Hiver Printemps 2012

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oc

options carrières pour les étudiants des cégeps, collèges et universités

magazineoptionscarrieres.com HIVER / PRINTEMPS 2012 / Volume 26 No 1

09 vous ALLEZ Où?! 24 Sortez de votre zone de confort : Emplois d’été et placements coop dans le Nord

32 Êtes-vous le leader recherché par les employeurs?

par ici l’AVENTURE! travailler et Vivre dans le Nord canadien

Téléchargez gratuitement un lecteur de code barres QR pour votre téléphone cellulaire à www.i-nigma.mobi



hiver / printemps 2012

options carrières

L a course à un emploi d’été : Prenez une longueur d’avance! : Janvier c’est le moment de commencer à chercher... et autres conseils. page 34

5 LA VALEUR

23 Portrait de

Par Emmanuelle Tremblay

Par Maria Church

D’UNE EXPÉRIENCE À L’ÉTRANGER

L’aventurier à l’assaut du Nord

9 24 vous ALLEZ Où?! Sortez de Par Erin Jackson

12 RichE En

ReSsources et en possibilités Par Hilary Thomson

18 La télémédecine, ou quand la technologie améliore les conditions de vie dans le Nord Par Kathryn Young

20 Vivre dans le

Nord canadien : Mythes et réalités

votre zone de confort : Emplois d’été et placements coop dans le Nord Par Erin Jackson

28 Les arts et

la culture du Nord : Un patrimoine... et des emplois Par Hilary Thomson

32 Êtes-vous

le leader recherché par les employeurs?

34 La course

à un emploi d’été : Prenez une longueur d’avance! Par Kathy Kirkpatrick et Jill Latschislaw

36 Réseauter : un mode de vie! Par Mariane Jobin

38 Le temps des choix

Par Jacques Langlois

41 Une carrière sur les marchés des capitaux : défis et récompenses pour les femmes comme pour les hommes Par Deborah Grosdanis

Par Mariane Jobin

Par Maria Church

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[encore plus] options carrières

Le dernier numéro d’Options Carrières est toujours disponible en ligne à magazineoptionscarrieres.com. Pendant que vous y êtes, naviguez sur le reste du site Web. Vous y découvrirez d’autres excellents articles vedettes qui vous aideront à passer des études au marché du travail.

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Blogspot Vous choisissez votre spécialisation? Vous planifiez votre carrière? Vous goûtez à votre premier 9-à-5? C’est terrifiant. Les années qui suivent les études sont un cours intensif « en pleine réalité » et Blogspot vous donne l’heure juste. Nos blogueurs invités et attitrés – étudiants, nouveaux diplômés, conseillers en orientation professionnelle, personnes nouvellement embauchées – vous font part de leurs réflexions et de leur expérience sur les hauts et les bas des études postsecondaires, du marché du travail, de la recherche du « bon » emploi et sur la manière de mettre votre carrière sur les rails. Blogspot est amusant, fiable et honnête. Envoyez vos idées de blogue à : blog@careeroptionsmagazine.com

NOUS AIMERONS REMERCIER NOS ANNONCEURS... 33

Association canadienne de la paie

37, 44 Financière Sun Life

42, 44 Association de l’Industrie de la langue (AILIA)

46

Forces canadiennes

1, 44

Association des chemins de fer du Canada

ii, 43

Gendarmerie royale du Canada

7

Association des courtiers d’assurances du Canada

21 Goldcorp

31

Centre de santé Inuulitsivik

44 gordongroup

39

Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal

10

25

Commission scolaire Kativik

40 Jobillico

29

Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie des mines

17

La ruée vers le nord

27

Conseil sectoriel des produits forestiers

15

Rio Tinto

22, 44 DMC Mining Services

43

Société de transport de Montréal (STM)

4 Entente 3R Conférence régionale des élu(e)s de la Côte-Nord

6

Université de Sherbrooke

9

Université Laval

45

Xstrata Nickel – Mine Raglan

11, 44 Enterprise location d’autos 2

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Groupe EDH (EFAP)


mot du rédacteur

options carrières Rédacteur en chef

L’emprise du Nord sur votre imaginaire

Paul D. Smith DIRECTRICE DE LA RÉDACTION | gordongroup

L

Kathryn Young Gestion de projet | gordongroup

e Nord canadien. Il nous fascine. Il fait partie de nous. Peter Gzowski, personnalité de la radio connue à l’échelle nationale, a un jour décrit le Nord comme l’âme du Canada.

Andrea Migchelsen Direction artistique / Gestion de l’impression | gordongroup

Leslie Miles

L’idée du Nord imprègne la culture canadienne. Dans la version anglaise de notre hymne national, notre pays est décrit comme « le vrai Nord, fort et libre ». Le gouvernement fédéral dépense temps et argent pour protéger notre souveraineté dans l’Arctique. L’ours blanc est frappé sur nos pièces de deux dollars. C’est un idéal romantique chanté dans les arts, la poésie et la chanson. Pourtant, la plupart d’entre nous n’y ont jamais mis les pieds, même pour un court séjour. La plupart d’entre nous viennent du Sud. Nous sommes des citadins pour qui l’expérience du Nord prend la forme d’un chalet perché sur le Bouclier canadien. Mais le Nord a un ascendant sur notre imaginaire collectif. C’est notre dernière frontière. Le dernier lieu où les esprits aventureux peuvent aller pour se réinventer. Pour cette raison, et bien d’autres, il nous est précieux. Même si nous n’y allons qu’en pensée.

Conception et montage | gordongroup

René Dick Alina Oliveira Directeur, Marketing direct | gordongroup

Thomas Krayer Gestionnaire des ventes publicitaires | gordongroup

Kirill Kornilov VENTES PUBLICITAIRES | gordongroup

Pauline de Gonzague Colleen Hayes Andrew Moore Chris Wolski Collaborateurs

Maria Church Erin Jackson Kathy Kirkpatrick Jill Latschislaw Emmanuelle Tremblay

Deborah Grosdanis Mariane Jobin Jacques Langlois Hilary Thomson Kathryn Young

La revue Options Carrières est publiée deux fois l’an par l’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE), 720, av. Spadina, bureau 202, Toronto (Ontario) M5S 2T9. Pour toute information sur l’abonnement, veuillez contacter Paul D. Smith :

Téléphone : 416-929-5156 ext. 223 Télécopieur : 416-929-5256 Courriel : pauls@cacee.com Site Web : magazineoptionscarrieres.com Pour toute information sur la publicité, veuillez contacter Kirill Kornilov, Gestionnaire des ventes publicitaires chez gordongroup :

Téléphone : 613-288-5363 Télécopieur : 613-722-6496 Courriel : kkornilov@gordongroup.com Site Web : gordongroup.com ISSN: 0835-3921 L’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE) est une association à but non lucratif réunissant deux groupes partenaires, les employeursrecruteurs et les experts des centres de carrières. Notre mission est de fournir aux employeurs, aux spécialistes en emploi et aux étudiants de l’information et des conseils qui font autorité ainsi que des occasions de perfectionnement professionnel et de nombreux autres services.

Dans ce numéro d’Options Carrières, nous explorons notre relation au Nord, et nous examinons les occasions qui s’offrent à ceux qui ont envie de tenter la vie boréale. Nous examinons le secteur des ressources naturelles, qui contribue sensiblement à l’économie du Nord. Nous traitons des répercussions de technologies de communication novatrices sur les soins de santé et la qualité de vie dans le Nord. Les ressources naturelles et la technologie ont toujours été une source de création d’emploi dans le Grand Nord blanc, mais de nouveaux secteurs apportent aussi énergie et enthousiasme à la région. Les arts offrent de nouvelles possibilités à ceux qui habitent ces vastes territoires, et à ceux qui pourraient vouloir s’y rendre. L’économie du Nord est de plus en plus diversifiée, et les jeunes vont avoir davantage les moyens de rester dans leur collectivité natale, près de leur famille et de leurs amis. Les récits sur le Nord n’en seront que plus vibrants et irrésistibles. Tandis que vous parcourez ce magazine, je vous invite à vous imaginer dans le Nord. La plupart d’entre vous sont probablement nés en ville, et y ont grandi. Mais pour ceux d’entre vous qui arriveront à se frayer un chemin dans l’arrière-pays, sachez que vous y découvrirez des satisfactions qui valent bien le voyage.

La revue Options Carrières est distribuée gratuitement aux étudiants dans les établissements d’enseignement postsecondaire du Canada par l’intermédiaire des centres de carrières. NOTE : Les opinions exprimées dans cette publication sont celles des auteurs et ne représentent pas nécessairement celles de l’ACSEE. Toute reproduction, en totalité ou en partie, est interdite sans l’autorisation écrite du rédacteur en chef.

Ressource nationale pour les étudiants présentée par : L’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs 720, av. Spadina, bureau 202, Toronto (Ontario) M5S 2T9 acsee.com

Paul D. Smith est le directeur exécutif de l’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs, et le Rédacteur en chef d’Options Carrières. Êcrivez à Paul à pauls@cacee.com

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter : magazineoptionscarrieres.com, cacee.com

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Par Emmanuelle Tremblay

LA VALEUR D’UNE EXPÉRIENCE À L’ÉTRANGER

A

imeriez-vous poursuivre vos études ou faire un stage à l’étranger afin d’acquérir une expérience internationale? Chaque année, plusieurs jeunes canadiens partent à l’aventure pour découvrir une autre culture, parfaire l’apprentissage d’une langue ou développer de nouvelles compétences. Outre l’acquisition de connaissances et d’habiletés pratiques, les bénéfices sont généralement considérables sur le plan personnel. Apprendre ailleurs et autrement Étudier à l’étranger comporte plusieurs apprentissages : personnel, culturel, linguistique, etc. « J’ai dû apprendre très rapidement à m’adapter à un système scolaire différent », déclare Marie Michelle Pineault, qui a quitté l’Université du Québec à Rimouski pour entreprendre la troisième session de son baccalauréat en adaptation scolaire et sociale en Belgique. En raison de la langue d’enseignement différente et d’une approche pédagogique nouvelle, Philippe Hamel

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reconnaît avoir acquis, lors de son séjour en

Si vous souhaitez poursuivre vos études

Suède, moins de connaissances disciplinaires

à l’étranger, vérifiez si votre établissement

qu’à l’Université Laval. Il souligne toutefois que

universitaire a signé des partenariats en ce sens.

cette expérience enrichissante lui a permis

Les universités canadiennes offrent généralement

de s’ouvrir sur le monde, de développer son

aux étudiants la possibilité de faire une session

autonomie et d’établir des contacts en Europe.

d’études à l’étranger grâce à des ententes interuniversitaires. Du financement peut même être offert pour vous aider à réaliser votre projet. Certains organismes peuvent également faciliter vos démarches. C’est le cas de CampusFrance Canada, un service de l’Ambassade de France au Canada, pour les étudiants canadiens qui souhaitent poursuivre ou entreprendre des études supérieures en France. « Nous accompagnons les étudiants dans toutes leurs démarches, de la demande d’inscription à la demande de visa », explique Nancy Gill, chargée de mission coopération universitaire au bureau de l’agence à Ottawa. CampusFrance Canada aide annuellement quelque 2 000 étudiants à aller étudier en France, dont près de la moitié proviennent du Québec. Le nombre d’anglophones augmente cependant, ceux-ci pouvant désormais s’inscrire à des programmes offerts en anglais dans les universités françaises.

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Alors que certains choisissent la France pour l’enseignement offert et une approche différente et complémentaire du système scolaire canadien, d’autres osent l’expérience pour améliorer leur employabilité, progresser en français ou voyager. Des expériences de travail internationales Grâce à l’organisme étudiant AIESEC, Anne Marie Pineault a terminé sa maîtrise par un stage d’un an au Costa Rica, au sein d’une compagnie multinationale. « J’ai acquis une expérience que je n’aurais jamais pu avoir au Canada si tôt dans mon cheminement, dit-elle. En effet, j’avais pour mandat de créer et de mettre sur pied un département de ressources humaines pour trois pays d’Amérique centrale. » Pendant son séjour, en plus de mettre en pratique les connaissances acquises au MBA, elle a développé son sens de la débrouillardise et a appris à mieux gérer son stress. Elle a aussi découvert la culture latino-américaine et a grandement amélioré sa connaissance de l’espagnol. Cela lui a permis, entre autres, d’obtenir un emploi à son retour au Québec. Elle travaille maintenant à Montréal pour



un organisme dont 60 p. 100 de la clientèle est hispanophone. De son côté, Émile Kamdem a choisi l’Allemagne, après ses études, pour y travailler. Pour lui aussi, l’expérience acquise à l’étranger a été reconnue par un employeur québécois : « Le fait de faire de l’ingénierie de pointe en Allemagne a facilité mon insertion dans une grande compagnie de télécommunications à Montréal et j’en suis très heureux. » Tous les jeunes interrogés affirment qu’ils ont appris autant sur eux-mêmes que sur la culture dans laquelle ils étaient plongés. Ils ont développé leur capacité d’adaptation et plusieurs autres compétences personnelles et professionnelles recherchées par les employeurs. Tous souhaitent un jour repartir à l’étranger, pour les défis que l’aventure représente et pour la découverte – de l’autre et de soi – que cela permet. N’hésitez pas à tenter l’aventure; vous en ressortirez grandi! Le monde s’offre à vous; il ne tient qu’à vous d’en profiter!

Des programmes qui peuvent vous mener loin • AIESEC Canada : aiesec.ca/fr • SWAP Vacances-Travail : swap.ca/out_fr/index.aspx • Mission du Canada auprès de l’Union européenne à Bruxelles : bit.ly/CanadaBruxelles • International Association for the Exchange of

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• Programme de stages internationaux pour les jeunes de l’ACDI : acdi-cida.gc.ca/stages • Jeunesse Canada Monde : jeunessecanadamonde.cwy-jcm.com • CUSO International : cusointernational.org/fr

iaeste.sa.queensu.ca

• Bourses du Bureau canadien de l’éducation internationale : bit.ly/Bourses

• Expérience internationale Canada – ministère des Affaires étrangères et bit.ly/AffairesEtrangeres • Programmes internationaux de l’Association des universités et collèges du Canada : bit.ly/AUCCprogrammes

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• Entraide universitaire mondiale du Canada : wusc.ca/fr/volontaire-outre-mer

Students for Technical Experience :

Commerce international du Canada : Emmanuelle Tremblay est chargée de communication au Service de placement de l’Université Laval.

Un grand nombre de programmes peuvent vous permettre de découvrir le monde de diverses façons (stage, emploi, recherche, coopération internationale, projet professionnel, etc.). En voici quelques-uns :

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• CampusFrance Canada : canada.campusfrance.org/fr Renseignez-vous également auprès de votre centre des carrières pour savoir si le gouvernement de votre province subventionne d’autres programmes. OC


vous

Par Erin Jackson

ALLEZ Où?!

S

i vous m’aviez dit au début de mes études universitaires que j’irais aux Pays-Bas dans le cadre d’un voyage d’échange, je ne vous aurais tout simplement pas cru. Je suis née à Yellowknife et j’ai grandi en Irlande, puis j’ai décidé de rentrer au Canada pour étudier le journalisme à l’Université Carleton. À 18 ans, après avoir sauté dans un avion pour commencer mes études à Ottawa sans n’avoir jamais mis les pieds dans cette ville, j’avais déjà l’impression de faire partie d’un voyage d’échange à long terme. Mais le destin avait d’autres projets pour moi. Dans ce cas, le destin a pris la forme de Karl, un étudiant australien participant à un voyage d’échange. J’ai entendu ce natif de Melbourne poser une question dans mon cours de télévision, en troisième année, et cela a eu un

effet subliminal. Trois semaines plus tard, dans les bureaux du département de journalisme, alors que je m’apprêtais à m’en aller après avoir posé une question banale, je me suis retournée et j’ai lancé : « En passant, est-ce que l’Université Carleton a des programmes d’échange en journalisme? » Le « oui » a retenti sans tarder, puis fût suivi d’une explication : « l’Université Utrecht (aux

mes lettres de recommandation, et quelques

Pays-Bas) a un cours en recherche, reportage

cris du cœur pour qu’on me laisse étudier à

et voyage. » Je ne me souviens pas vraiment

l’étranger. Et je me prépare à partir à Utrecht.

du reste, car tout ce dont j’avais besoin était là. Évidemment, l’occasion était là depuis longtemps. Mais je n’avais pas été assez attentive.

Étant donné que je n’avais pas cherché à participer à un voyage d’échange au début de mes études, j’étais placée devant un dilemme. Je pouvais partir pendant ma quatrième

Douze mois plus tard, j’ai déposé mon dossier

année, mais il faudrait que je revienne un an à

de candidature, envoyé mes relevés de notes,

l’Université Carleton pour terminer mes études.

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En faisant des études à l’étranger, je découvrirai la manière européenne de faire des reportages, et le mode de vie européen. C’était l’occasion pour moi de sortir des sentiers battus et de relever des défis tout en m’amusant. Quelle meilleure façon d’élargir vos horizons que de vous immerger dans une nouvelle culture et de voir où cela vous mène? Il reste qu’il est difficile d’appeler vos parents pour leur dire que vous ne terminerez pas vos études l’année suivante et que vous allez faire un petit détour par la Hollande. J’ai cru qu’ils allaient s’exclamer que j’avais perdu la tête, mais finalement, ils ont trouvé que c’était vraiment une bonne idée. Cela voulait dire que j’obtiendrais mon diplôme plus tard – vous ne franchissez pas la case Départ, vous ne touchez pas 200 $ (dans ce cas, mon diplôme). La tentation de terminer cette quatrième et dernière année était irrésistible. Puis, à un moment donné, alors que je réfléchissais toujours, il est devenu évident que je n’aurais peut-être plus jamais l’occasion de vivre dans un pays étranger, d’y étudier et de voyager avec d’autres étudiants étrangers.

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Non seulement étaient-ils fiers de moi parce que j’avais pris cette initiative, mais en plus ma mère a souligné combien il était fascinant d’aller en Europe – surtout pour une apprentie journaliste. Prendre le train pour passer d’un pays à l’autre et m’immerger dans des sagas politiques dont les journalistes sont friands? C’était tout à fait moi! Je me considère déjà comme une « enfant du monde », après avoir fait trois vols internationaux avant l’âge de deux ans. Mais plus la date de mon départ approche, plus j’ai les nerfs à vif tant

www.ca reero p t io n smaga zin e.com

je suis excitée – j’insiste sur « nerfs à vif ». Jusqu’à présent, l’Internet a été mon sauveur. J’ai réservé une chambre sur un site d’hébergement à court terme, j’ai visité la ville et le campus, j’ai fait des itinéraires possibles de voyages et calculer leurs coûts. Pour ce qui est des choses que je ne peux apprendre instantanément en ligne – par exemple, la langue et les codes culturels – je m’y attaquerai dès mon arrivée. Pour l’instant, pour apaiser ces nerfs à vif, il me suffit d’avoir un petit lexique néerlandais en poche, et de savoir qu’il y aura une bouilloire dans ma chambre. OC Erin Jackson étudie en journalisme à l’Université Carleton et participe en ce moment à un voyage d’échange aux Pays-Bas.

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter : bit.ly/IntExchange, magazineoptionscarrieres.com



RichE En ReSsources

Par Hilary Thomson

et en possibilitĂŠs

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L

es Canadiens habitant le sud du pays pensent peut-être que le Nord est un désert de glaces dans lequel errent des ours polaires. En fait, en plus de la glace, de la neige et de gros mammifères blancs, la région regorge de richesses. Le nord de nos provinces et les territoires sont en effet riches de possibilités pour les jeunes gens – aussi riches que le Canada l’est en ressources naturelles. Dans le secteur des ressources naturelles, les trois principales industries du Canada sont la forêt, les mines, et le pétrole et le gaz. Or, chacun d’entre eux connaît une pénurie de main-d’œuvre, car les travailleurs prennent de l’âge et seront bientôt à la retraite. Les jeunes ont là une occasion unique de partir vers le Nord et de s’y tailler une place. L’industrie minière a beaucoup à offrir, selon Melanie Sturk, directrice, Attraction, rétention et transition, Conseil des ressources humaines de l’industrie minière (RHiM). « Il y a une foule de possibilités pour ceux qui aiment l’aventure, prendre des décisions rapides, résoudre des problèmes et travailler en équipe », précise-t-elle.

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Selon le site Web de l’Association minière du Canada, il y a des mines dans 12 des 13 provinces et territoires. En 2009, l’industrie a rapporté 36 milliards de dollars à notre produit national brut et employé 306 000 travailleurs. D’après les résultats de recherches sur le marché du travail, le RHiM prévoit que l’industrie minière dans son ensemble devra engager environ 100 000 nouveaux travailleurs au cours des 10 prochaines années, explique Mme Sturk. Mieux encore, des emplois seront disponibles dans tous les domaines et à tous les niveaux de compétences, et pas seulement des postes spécialisés. Il y a plus de 120 types d’emplois disponibles dans ce secteur, allant du simple manœuvre au géologue et à l’ingénieur, en passant par le technicien. Mme Sturk souligne que ce sont les territoires du nord qui devraient enregistrer la plus forte croissance. De nombreux projets d’exploration sont en cours dans le Nord canadien, et on espère qu’ils déboucheront sur des initiatives lucratives et l’exploitation de mines. 14

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Dans les régions éloignées, la main-d’œuvre travaille souvent selon la formule « aussitôt atterri, aussitôt décollé », dans la mesure où les employés prennent un vol à destination des mines, y restent trois à quatre semaines, puis reviennent chez eux et profitent d’un long congé. Quand ils sont sur le terrain, les employés sont logés et nourris et ont accès à des installations récréatives. « Ce sont des emplois très lucratifs, explique Mme Sturk. C’est formidable pour les jeunes, car ils peuvent aller travailler dans une région éloignée, faire beaucoup d’argent, puis revenir en ville avec leur chèque de paye en poche. » Pour ceux qui hésitent entre faire des études postsecondaires ou suivre la formation nécessaire pour décrocher un emploi dans le secteur minier, Mme Sturk estime que cela dépend du poste visé. « Il existe beaucoup de programmes d’études au Canada qui offrent ce dont les gens ont besoin pour travailler dans l’industrie minière », ajoute-t-elle. Le Collège Yukon est un établissement maga zineo p t io n s ca rrieres.com

postsecondaire qui répond à l’explosion du secteur minier dans les territoires. À l’École des mines et de technologie, le Collège offre deux programmes de formation des apprentis préalables à l’emploi qui visent à offrir aux étudiants les compétences de base dont ils auront besoin pour faire des métiers spécialisés, explique Shelagh Rowles, doyenne du Département des sciences appliquées et de la gestion. Le Collège est également en train d’élaborer un programme géotechnique débouchant sur un diplôme, qui devrait être disponible dès septembre 2012. Bon nombre des étudiants du Collège Yukon viennent des territoires, mais l’établissement accueille aussi des étudiants venant de partout au Canada. « Pour les gens du Yukon, et pour le reste des Canadiens, c’est une bonne occasion de faire des études là où tout se passe », signale Mme Rowles. Mais dans le Nord, les occasions ne se limitent pas aux territoires. L’industrie du pétrole et du gaz est très active dans des régions reculées du nord de l’Alberta, de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan.


Comme l’industrie minière, la demande de main-d’œuvre est forte dans le secteur pétrolier et gazier, et cela va aller en augmentant étant donné qu’environ 30 p. 100 des effectifs vont prendre leur retraite au cours des dix prochaines années. D’ici 2020, l’industrie devra embaucher l’équivalent d’une petite ville – entre 39 000 et 130 000 personnes, souligne Cheryl Knight, PDG du Conseil canadien des ressources humaines de l’industrie du pétrole. Mme Knight précise que l’industrie gazière et pétrolière est une industrie de terrain dans la mesure où 80 p. 100 des emplois sont situés dans des régions rurales reculées. La majorité des postes de professionnels sont situés au siège social (dans des villes comme Calgary), mais la plupart des opérateurs, des ouvriers et des travailleurs spécialisés sont sur le terrain. Pour faire carrière dans l’industrie pétrolière et gazière, il est crucial d’avoir des compétences en mathématiques, en sciences et en informatique, précise Mme Knight, car pour accomplir de nombreuses tâches, il faut savoir se servir d’outils particuliers, de produits chimiques et d’équipement. L’industrie pétrolière et gazière n’est peut-être pas pour tout le monde, car il faut travailler de longues heures et vivre dans des régions reculées, admet Mme Knight. D’un autre côté, elle offre une variété d’avenues professionnelles et des occasions de voyager, d’apprendre et de se perfectionner. « C’est une industrie très stimulante, qui cultive une attitude gagnante, ajoute-t-elle. Elle est faite de gens qui ne se contentent jamais d’une réponse négative et qui sont habitués à régler des problèmes. »

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Outre les principales industries dans le secteur

mois à peine. Après avoir décroché un diplôme de

des ressources naturelles, il y a d’autres secteurs

maîtrise à Churchill, au Manitoba, elle est tombée

dans le Nord – les jeunes chercheurs d’emplois

amoureuse du Nord. Une fois ses études terminées,

trouveront là matière à se dépasser.

elle a décidé, avec son mari, de chercher un emploi

« Le bassin de population étant plus petit, on

dans les territoires et d’y faire leur vie.

est exposé à beaucoup plus de sujets sur le

Mme Light explique qu’il y a beaucoup d’emplois

plan professionnel, explique Erin Light, une

liés à l’eau au Yukon et que les personnes

spécialiste en système d’information sur l’eau

travaillant dans ce secteur viennent d’horizons

au gouvernement du Yukon. On a davantage de

variés, y compris technique et professionnel. Au

possibilités de développer des compétences. »

nombre des emplois dans ce secteur, signalons

Le travail de Mme Light consiste à offrir des services de soutien en gestion des données et en information à trois différentes sections de la Direction générale des ressources hydrauliques : hydrologie (l’étude de l’eau et de ses cycles), la qualité de l’eau et l’inspection des eaux. Elle contribue à s’assurer que les données enregistrées correspondent à des normes scientifiques. Elle s’occupe également de gérer un site Web offrant au public de l’information sur l’utilisation, la gestion et la surveillance des eaux du Yukon (yukonwater.ca).

par exemple inspecteur des eaux, technicien en qualité de l’eau et technicien en hydrologie. On peut trouver des emplois dans le secteur privé (Mme Light précise qu’il y a plusieurs grands

Il n’est pas évident de faire un choix de carrière – et il est clair que le Nord canadien regorge de possibilités pour les jeunes désirant se spécialiser dans le secteur des ressources naturelles. En plus d’être une région de notre pays unique et pittoresque, le Nord est riche en ressources naturelles. Ces dernières permettent de créer une foule d’emplois, contribuent à stimuler notre économie et à faire du Canada la nation qu’il est. OC

cabinets de consultation environnementale à Whitehorse), mais aussi au gouvernement, que ce soit un gouvernement territorial ou le fédéral. Mme Light poursuit en disant qu’il y a environ

Hilary Thomson est une étudiante en journalisme de l’Université Carleton.

trois ans, il y a eu une poussée pour comprendre de quelle manière les ressources hydrauliques du Yukon se métamorphosaient, ce qui a débouché sur la création d’emplois en recherche hydrologique. Elle admet que le fait d’avoir une

Originaire de Waterloo, en Ontario, Mme Light

maîtrise en hydrologie isotopique l’a aidée à se

habite au Yukon avec son mari depuis quelques

faire remarquer, mais le simple fait d’avoir un

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diplôme comprenant des cours en technique de terrain, ou un diplôme en géographie, en géologie, en sciences terrestres ou environnementales suffit pour décrocher l’un des ces postes.

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter : careersinoilandgas.com, acareerinmining.ca, yukonwater.ca, magazineoptionscarrieres.com



La télémédecine,

Par Kathryn Young

ou quand la technologie améliore les conditions de vie dans le Nord

E

lle permet de sauver des vies, de poser à temps un diagnostic et d’administrer un traitement. Elle aide aussi les patients et les fournisseurs de soins

de santé habitant des régions reculées à se sentir moins isolés. La télémédecine – c’est-à-dire, l’art de soigner à distance grâce aux télécommunications et à des technologies perfectionnées – a fait du Canada un chef de file mondial. Selon le site Web d’Inforoute Santé du Canada, dans les Territoires du NordOuest, la télémédecine permet de dispenser des services réguliers d’orthophonie à des enfants et, dans le nord du Québec, les femmes enceintes peuvent « consulter » un gynécologue à Montréal sans jamais quitter leur collectivité. La télémédecine a même permis d’exaucer le dernier souhait d’une personne mourante, raconte Andrea Battcock, qui a aidé à mettre le patient en contact avec un membre de sa famille dans une autre province, par vidéoconférence. « Ils doivent pouvoir faire leurs adieux. C’est une manière d’offrir un soutien au patient et à

la famille, explique-t-elle. La télémédecine aide à sauver des vies, à poser des diagnostics et à soigner, on en trouve des milliers d’exemples dans la vie réelle. » Quotidiennement, au moyen de la télémédecine, des patients consultent des professionnels de la santé. Ces derniers sont à des milliers de kilomètres, souvent dans une autre province, mais ils ont recours à des technologies comme la vidéoconférence bidirectionnelle, l’audioconférence, Skype, le courrier électronique, les communications satellites, des stéthoscopes et des otoscopes numériques, et plus encore. Il est ainsi possible de poser des diagnostics et de soigner des maladies chroniques ou bénignes à distance, mais également d’offrir des services d’orthophonie et de physiothérapie, et des consultations en psychiatrie, ainsi que de convertir des rayons X et des ultrasons, de faire des examens dentaires ou des évaluations neurologiques, et de donner une formation continue aux fournisseurs de soins, et plus encore. Autrefois, les collectivités éloignées – dans les territoires du Nord canadien ou dans le nord

des provinces – devaient dépenser des sommes astronomiques pour transporter les patients par avion afin de leur offrir les soins que l’on ne trouvait pas sur place. La télémédecine a changé les choses. Ces patients peuvent maintenant rester dans leur collectivité et les professionnels de la santé peuvent les « voir » à distance. Ainsi, les enfants malades peuvent rester dans leur famille, et les personnes atteintes de maladies comme le diabète ou le cancer peuvent compter sur des soins réguliers. En plus de réaliser des économies de temps et d’argent, on n’a plus à se déplacer par mauvais temps. « Le phénomène se répand, signale Mme Battcock. Dans toutes les provinces, on utilise la télémédecine à des degrés divers, et on va le faire de plus en plus. » Selon un rapport intitulé Avantages et adoption de la télésanté : lier les patients et les prestateurs dans l’ensemble du Canada, commandé par l’Inforoute Santé du Canada, en 2010, le Canada comptait plus de 5 700 sites de télésanté et plus de 260 000 séances de télésanté avaient eu lieu. En 1996, Mme Battcock a quitté son poste d’infirmière pour travailler quatre mois à temps


partiel dans le cadre d’un projet de télépsychiatrie à l’Université Memorial, à Terre-Neuve, l’un des premiers endroits où l’on a mis au point la télémédecine au Canada. Elle ne l’a jamais regretté. Son emploi dans le domaine de la télémédecine lui a permis de voyager partout au Canada, y compris dans le Nord, mais aussi à l’étranger, notamment en Afrique et en Indonésie, car, en plus d’offrir des services de consultation aux autorités régionales de la santé et aux Premières nations, Mme Battcock prodigue des conseils aux gouvernements et organismes publics. Aujourd’hui, elle travaille pour la firme torontoise Healthtech Consultants, mais elle habite aux environs de St. John’s, à Terre-Neuve, et travaille dans tout le Canada. Elle participe en ce moment à un projet visant à élargir le réseau de télémédecine au Nunavut.

en technologie du génie électronique et en

« On peut avoir une carrière vraiment intéressante dans ce domaine, dit-elle. La télémédecine est juste un volet de la cybersanté. Beaucoup de fournisseurs de soins se sont spécialisés dans ce domaine, car il est à la fine pointe de la technologie, c’est valorisant et cela permet d’améliorer la prestation de soins de santé. »

incroyables, s’exclame M. Ward. Il va y avoir une

La télémédecine emploie des gens qui ont une formation en médecine, en soins infirmiers, en physiothérapie, en diététique, et dans d’autres disciplines. Ils apprennent ensuite à intégrer les technologies de la télémédecine à leur travail quotidien.

haute résolution, un médecin peut examiner de

La télémédecine a également besoin de gens ayant une formation en administration et en technologie de l’information.

les consultations traditionnelles. Par exemple, en

technologie du génie biomédical, ainsi qu’un baccalauréat en technologie. Il est actuellement inscrit à un programme de maîtrise en gestion de la technologie. « Ce n’est pas toujours simple, beaucoup de choses peuvent aller de travers. » Dans un avenir très proche, la technologie permettra aux médecins de participer à des vidéoconférences et de consulter le dossier de patients à l’aide de téléphones intelligents. Actuellement, la technologie de la vidéoconférence est disponible en holographie, et d’ici quelques années, ce pourrait être la norme. Les techniciens de l’information qui savent comment concevoir des applications pour ces technologies de télémédecine, et pour les technologies à venir, seront très sollicités. « Sur le plan technique, il y a des percées assez croissance explosive. » M. Ward a également contribué à la conception de stéthoscopes et d’otoscopes numériques, ainsi qu’à la création d’autres outils servant aux examens médicaux, que l’on intègre aux liaisons vidéo. Par exemple, à l’aide de caméras numériques spéciales près l’oreille externe d’un patient et voir les petits vaisseaux sanguins. « Vous ne pouvez les voir à l’œil nu », précise M. Ward. Dans certains cas, les examens faits au moyen de la télémédecine fonctionnent encore mieux que télépsychiatrie, le psychiatre peut observer de près le langage corporel et les expressions faciales

« C’est un bon choix professionnel, déclare Perry Ward, gestionnaire de la division des conférences, Services des conférences et du perfectionnement professionnel, Faculté de médecine de l’Université Memorial. L’avenir s’annonce bien. Je suis certain que ceux qui ont l’occasion de voyager se rendront dans de nombreux endroits sur la planète. »

du patient. « Les psychiatres peuvent zoomer pour

M. Ward a installé des technologies de télémédecine et formé des gens pour les mettre en application en Ouganda, au Nicaragua, au Guatemala, en Argentine, dans les Indes occidentales, et au Paraguay, mais aussi à Terre-Neuve-et-Labrador. Par exemple, il a déjà installé une vidéoconférence pour mettre un patient du nord du Labrador en contact par satellite avec St. John’s, puis par Internet avec un spécialiste au Japon.

difficile de trouver des fournisseurs de soins de santé

voir un patient de plus près », explique M. Ward. Certains patients ont dit ne pas avoir l’impression d’être observés de si près. Dans le Nord, la prestation de soins de santé est un casse-tête. Il n’est pas facile de recruter du personnel, ni de le maintenir en poste. « Il est

c’est possible, ils consultent des médecins ou des spécialistes pour les aider à prendre des décisions. La technologie de la télémédecine leur permet aussi de suivre des cours de perfectionnement professionnel ou de participer à d’autres activités du genre – activités que M. Ward aide à mettre sur pied. Par exemple, il organise des « tournées mensuelles en neurologie » permettant à des régions reculées de communiquer avec un neurologue pour discuter de certains cas et de leur traitement, à l’aide de diapositives PowerPoint et d’images numériques du cerveau. La recherche a montré que, grâce aux réseaux de télémédecine, les fournisseurs de soins de santé pratiquant dans des régions reculées se sentent moins isolés. « Ils ont l’occasion d’avoir une vie professionnelle si différente de celle qu’ils auraient dans des villes », explique Mme Battcock. Et il y a d’autres raisons pour aller travailler dans le Nord : des salaires plus élevés, une indemnité d’isolement et, parfois, une allocation de logement. Au fil des années, une partie de la courbe d’apprentissage accélérée a été d’enseigner à des fournisseurs de soins de santé comment utiliser la technologie nécessaire. Toutefois, maintenant, les nouveaux diplômés connaissent la technologie. « Ils s’attendent à utiliser des dossiers de santé électroniques, et ils se servent de téléphones intelligents et d’iPad, explique Mme Battcock. Ils ont tous l’habitude d’utiliser Skype, par conséquent, la vidéoconférence fait partie de leur quotidien, alors qu’il y a 10 ou 15 ans, il était difficile pour les fournisseurs de soins de santé d’intégrer cette technologie à leur travail. » Les débouchés professionnels sont vastes pour les étudiants qui s’intéressent aux soins de santé ou à la technologie de l’information. « J’ai eu une carrière extraordinaire, s’exclame Mme Battcock. En ma qualité d’infirmière, je puis dire qu’il est valorisant et stimulant de travailler dans le domaine de la télémédecine. » OC

disposés à aller travailler dans ces régions reculées, explique Mme Battcock. La situation géographique et le climat sont durs. Beaucoup de collectivités isolées ne sont accessibles que par avion. »

Kathryn Young est la directrice de la rédaction d’Options Carrières.

Dans la plupart des collectivités reculées, il y a au moins un infirmier ou un infirmier praticien qui s’occupe de la clinique locale. Cette dernière dessert parfois des douzaines de collectivités

« Nous adaptons la technologie des communications aux besoins de chaque

environnantes. Ces professionnels de la

cas », explique M. Ward, qui a un diplôme

dispenser des soins aux patients mais, lorsque

santé prennent la plupart des décisions pour

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Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter : healthtech.ca, med.mun.ca/pdcs, infoway-inforoute.ca, magazineoptionscarrieres.com

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Par Maria Church

Vivre dans le Nord canadien :

Mythes et rĂŠalitĂŠs 20

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L

a version anglaise de notre hymne national évoque « Le vrai Nord, fort et libre ». Surgissent alors des images de glaciers, de toundra, d’ours polaires. Mais la réalité de Yellowknife et de Whitehorse, les deux villes les plus peuplées des territoires, demeure un mystère pour la plupart des Canadiens. On a tendance à croire que le Nord est plat, vide et froid. Êtes-vous prêts à remettre les pendules à l’heure?

Premier mythe »

Le coût de la vie y est élevé! Commençons par le plus important : Le coût de la nourriture est terriblement cher dans le Nord? C’est faux selon Deborah Bartlette, doyenne des arts appliqués, au Collège Yukon, à Whitehorse. En fait, elle déclare que certains aliments sont moins chers là-bas que dans des villes comme Vancouver. C’est dans des régions plus reculées des territoires que les produits alimentaires et d’autres marchandises sont nettement plus chers, à cause des frais de transport. Dans une grande ville comme Whitehorse, les prix sont rarement plus élevés qu’ailleurs au Canada. Mieux encore : pas de TPS dans le Nord, et une allocation pour

les résidents du Nord, ce qui veut dire qu’en fin de compte, on y fait des économies.

Deuxième mythe »

Des salaires plus élevés, oui, mais rien à faire avec son argent! En m’entendant évoquer ce mythe, Gillian Lee, associée dans un cabinet de comptables à Yellowknife, n’éclate pas seulement de rire, mais elle s’écrie : « Je suis certaine que mon mari vous contredirez sur ce sujet, car je n’ai certainement aucune difficulté à trouver des endroits où dépenser mon argent! »

Mme Lee raconte qu’il y a beaucoup de restaurants, de boutiques et de magasins à fréquenter à Yellowknife. Il y a également des groupes sociaux, ce qui facilite la planification d’activités en ville et la coordination d’activités sportives à l’extérieur de la ville, par exemple la randonnée, le camping et la raquette.

Troisième mythe »

Il n’y a pas de vie sociale! « Franchement, je l’avais déjà entendue celle-là! » lance Mme Lee, originaire de Terre-Neuve, qui est

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venue s’installer à Yellowknife tout de suite après ses études universitaires. « J’ai trouvé que c’était le contraire, surtout pour les jeunes. Les gens sont de passage à Yellowknife, et il y a beaucoup de jeunes professionnels. Quand je suis arrivée ici, j’ai rencontré des tas de jeunes gens et on organisait tout le temps des activités – que ce soit des dîners, des repas, ou des activités extérieures. « Où que vous soyez, vous pouvez choisir de vous lier avec les gens, ou pas », souligne-t-elle. Mme Bartlette dit la même chose à propos de Whitehorse : « La plus grande difficulté est de ne pas se surcharger d’activités sociales! » Elle raconte qu’il y a toutes sortes de clubs sportifs et sociaux, et qu’il est donc facile de rencontrer des gens qui ont les mêmes intérêts que vous. L’été nordique est unique, il fait jour jusqu’à une heure du matin. Vous pouvez donc finir votre journée de travail puis, si vous le voulez, consacrer des heures à la randonnée, des promenades en canot ou en bateau – ainsi, un mercredi soir après le travail devient l’équivalent de presque toute une fin de semaine de loisirs!

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Il est également facile de se rendre à Yellowknife en avion et Mme Lee signale que le prix des billets

Whitehorse est situé juste au nord de la

a chuté au cours des dernières années, ce qu’elle explique par la concurrence à laquelle se livrent

climat est relativement doux, malgré sa

les compagnies aériennes. « La première fois que je suis venue ici, le vol vers Edmonton était certainement plus cher qu’il ne l’est maintenant », raconte-t-elle.

une vallée et encerclée par la forêt boréale.

Elle souligne aussi qu’en ce moment, Yellowknife n’est accessible par la route que 10 mois par année, en fonction du gel et du dégel de la rivière Mackenzie. Cependant, une fois que la construction du pont Deh Cho sera terminée, en 2012, ce sera chose du passé et la ville sera accessible par la route 12 mois par année.

Cinquième mythe »

Quatrième mythe »

La région est difficile d’accès! De nos jours, le Nord canadien est beaucoup plus accessible qu’on ne le croit généralement. Mme Bartlette signale qu’il y quotidiennement beaucoup de vols en provenance de plusieurs villes canadiennes qui atterrissent à Whitehorse, la capitale du Yukon.

Les conditions de vie ne sont pas confortables! Ce n’est pas très froid tout le temps. Mme Bartlette explique qu’il y a une différence marquée entre le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut. Il est donc difficile de parler d’un seul climat dans le Nord canadien. Elle ajoute que c’est comme comparer Vancouver et St. John’s, deux régions du Canada très contrastées.

frontière de la Colombie-Britannique. Son situation géographique. La ville est nichée dans Originaire du Manitoba, Mme Bartlette sait de quoi elle parle quand elle affirme que « les hivers à Whitehorse sont moins rigoureux qu’à Winnipeg ». Yellowknife est au nord-est de Whitehorse, sur les rives nord du Grand lac des Esclaves. Là, le climat est subarctique, mais la ville repose sur le Bouclier canadien, elle est donc au sud de la ceinture de verdure. Mme Lee, pour sa part, estime que « personne n’AIME des températures de moins cinquante – moi non plus d’ailleurs – mais à mon avis, nos étés lumineux viennent compenser la rigueur du climat hivernal ». Et les insectes? « Bien sûr, les moustiques peuvent être pénibles quand vous sortez de la ville, mais une fois que vous avez trouvé l’antimoustique qui fonctionne, vous aurez pratiquement réglé la question! » s’exclame-t-elle.


Sixième mythe »

On est coupé de la civilisation! Maintenant, venons-en au vrai problème : est-ce que les habitants du Nord ne se sentent pas coupés du reste du monde? « Je trouve parfois frustrant qu’un vendeur en ligne refuse de me livrer la marchandise à Yellowknife. Sinon, je n’ai pas du tout l’impression d’être coupée du reste du monde », affirme Mme Lee. Elle ajoute que les petites

collectivités rurales peuvent se sentir isolées sur les territoires, mais que la population urbaine, qui est relativement jeune, a beaucoup d’activités sociales. Mme Bartlette éprouve la même chose par rapport à Whitehorse. Elle dit qu’il y a plein de boutiques, de galeries d’art et d’activités culturelles, par exemple des pièces de théâtre, des concerts de jazz ou de musique classique, et qu’il y a un fabuleux centre d’arts. Si les arts ne sont pas votre truc, Mme Bartlette signale qu’il y a des tas d’occasions de pratiquer des activités sportives, comme la raquette, le canot, le kayak, le bateau à moteur, la chasse et la pêche, pour n’en nommer que quelques-uns. Mme Bartlette et Mme Lee sont du même avis : avec toutes ces activités sociales, difficile de se sentir loin de la civilisation.

La réalité Le Nord canadien est reconnu comme l’une des économies enregistrant l’un des plus forts taux de croissance au Canada, ce qui stimule la construction d’infrastructures, attire des investissements et, plus important encore, des emplois. Auparavant, il était notoire que les jeunes quittaient Yellowknife et Whitehorse pour aller travailler dans des villes canadiennes plus au sud. C’est complètement différent aujourd’hui. De plus en plus de jeunes professionnels décident de rentrer chez eux et de faire carrière dans leurs villes natales. Et dans des villes en pleine croissance, « vous avez toutes sortes de possibilités d’emploi; vous pouvez trouver un emploi intéressant et bien rémunéré, en plus d’avoir un style de vie assez extraordinaire », explique Mme Bartlette. Mystère résolu. Vous voulez déjà partir? Rendez-vous là-bas. OC

Par Maria Church

Portrait de L’aventurier

à l’assaut du Nord

A

lors, de quoi faut-il être fait pour s’aventurer dans le Nord? Avoir quel type de personnalité? Quel signe astrologique? Une chose est sûre : refaire sa vie dans une autre ville n’est pas évident, encore moins quand cette ville est dans les territoires du Nord canadien. Alors, quel est le profil du candidat pouvant vivre et travailler dans le Nord?

Trouver des réponses à cette question fait partie du travail de Gillian Lee. Elle s’occupe de recruter des étudiants pour son cabinet de comptabilité, à Yellowknife. Lorsqu’elle scrute attentivement chaque curriculum vitae pour y déceler ceux qui, parmi les rares, sont prêts à relever le défi du Nord, elle est plus attentive à la personnalité qu’à l’expérience. « Mon travail revient finalement à évaluer lequel de ces candidats pourrait rester ici, et même aimer vivre ici », explique-t-elle. Dans la plupart des cas, elle cherche des gens extravertis et sociaux. Les hivers dans le Nord sont longs et peuvent amener les gens à se replier sur eux-mêmes, à « hiberner », comme elle le dit. Elle estime qu’il est important de rester actif et de s’engager dans la collectivité : « Je ne dis pas qu’il faut faire de la raquette ou aller à la pêche sur glace tous les jours, mais il ne faut pas non plus rester vautré sur son divan, enveloppé dans une couverture, sous prétexte qu’il fait froid dehors. » En un mot, selon Mme Lee, il faut avoir « le sens de l’aventure ». À Whitehorse, Mme Bartlette va dans le même sens. Elle dit que les gens qui sont actifs adorent le Nord. Pour sa part, elle apprécie le fait que « la ville offre des installations sportives, et des activités artistiques et culturelles – c’est une collectivité très effervescente – mais il suffit de conduire 15 minutes pour se retrouver dans un endroit complètement désert ». Évidemment, ce n’est pas pour tout le monde, et Mme Bartlette met en garde ceux pour qui s’amuser correspond à flâner dans un centre commercial : « Il n’y a pas de ça ici, alors ce n’est peut-être pas l’endroit qu’il vous faut. » Il faut surtout être disposé à vivre toutes sortes d’expériences. Mme Bartlette et Mme Lee sont d’accord pour dire qu’il faut venir dans le Nord parce qu’on en a envie et parce qu’on cherche l’aventure. La région offre des expériences uniques et peut faire de votre visite l’aventure de votre vie – vous pourriez même avoir envie d’y rester. Mme Lee a rencontré son mari à Yellowknife et attend un bébé, prévu au mois de mars. Quand on lui demande si elle compte rester ici pour élever ses enfants, elle répond : « On ne s’en va nulle part! » OC

Maria Church est étudiante en journalisme à l’Université Carleton.

Pour obtenir de plus amples renseignements , veuillez consulter : MacKay.ca, yukoncollege.yk.ca, magazineoptionscarrieres.com

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Sortez de votre zone de confort :

Par Erin Jackson

Emplois d’été et placements coop dans le Nord

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L

orsque Kevin Robbie a accepté un placement coop de trois mois pendant l’été à Yellowknife, il s’attendait à trouver des températures fraîches et une ville semblable à celle où il est né, Georgetown, en Ontario. Il n’aurait jamais imaginé nager dans les

eaux glacées du Grand lac des Esclaves, rentrer chez lui à pied à 23 h sous un soleil de plomb, ni contempler des aurores boréales. M. Robbie, un étudiant en technologie aéronautique au Collège Seneca, a fait son stage obligatoire chez Arctic Sunwest Charters, une compagnie d’aviation. Il y voyait l’occasion de voyager et d’essayer quelque chose de nouveau. Avec son seul et unique Tim Hortons, son cinéma et aucune autre ville à des milliers à la ronde, Yellowknife est loin de ressembler à Georgetown mais, selon M. Robbie, c’est la destination parfaite pour ceux qui ont le sens de l’aventure. « Je le recommande à tous ceux qui veulent avoir de nouvelles expériences et sortir de leur zone de confort – mais ne pensez même pas à un dîner dans un restaurant cinq étoiles ou à vous rendre quelque part en moins d’une heure », précise-t-il. Pendant son placement dans le Nord, M. Robbie a non seulement gagné une expérience de travail, mais il a aussi découvert la variété de la faune et de la flore de la région, il s’est fait des amis et a fait partie d’une équipe de baseball. Il dit qu’il y a toujours quelque chose à faire, tant et aussi longtemps qu’on a l’esprit ouvert, et qu’on désire explorer et sortir des sentiers battus. « Je crois que c’est une expérience formidable pour n’importe qui, même pour les gens qui ont peur, s’exclame M. Robbie. Dans l’ensemble, j’ai adoré mon séjour dans le Nord. J’y retournerais n’importe quand. » L’expérience aura peut-être été un tremplin pour M. Robbie, car il a la possibilité de retourner là-bas après ses études pour devenir pilote. Quoi qu’il en soit, il estime être maintenant mieux préparé à prendre des décisions quant à son avenir. Dane Pearce-Meijerink, un camarade de M. Robbie au Collège Seneca, a profité de son placement coop pour travailler chez Northwestern Air Lease Limited, à Fort Smith, dans les Territoires du Nord-Ouest. Il est également très enthousiaste par rapport à ce qu’il a vécu : « Quiconque désirant un jour travailler dans le Nord devrait tenter l’expérience. » M. Pearce-Meijerink estime que les trois mois et demi qu’aura duré son stage ont passé vite et lui ont permis de créer des contacts, d’apprendre des techniques de pilotage de brousse et de voyager. Cet étudiant de 20 ans ne s’est pas ennuyé un seul instant, car il y avait beaucoup de travail à faire – il a même perdu 20 livres tant sa vie était active et son emploi du temps bien rempli. Il a trouvé que ça le changeait agréablement de son rythme de vie étudiant. « Posez votre candidature seulement si vous êtes prêt à travailler d’arrache-pied », affirme-t-il. Pour Malcolm Gomes, qui a également décidé de faire son stage coop dans les Territoires du Nord-Ouest, le but était de connaître autre chose que l’école de pilotage. M. Gomes a eu son premier aperçu du travail de pilote de brousse dans l’Arctique en regardant la populaire série télévisée « Pilote des glaces »,

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Bay, au Nunavut. Elle raconte que c’était la première fois qu’elle voyageait toute seule et qu’elle quittait le nid familial. Elle a posé sa candidature en ligne, sur le site du programme Jeunesse Canada au travail. Elle voulait vivre quelque chose sortant de l’ordinaire. Alors qu’à travers le hublot apparaissait le petit aéroport où l’avion s’apprêtait à atterrir, Mme Pope s’est soudainement demandé : « Dans quel pétrin me suis-je mise? » Mais ses doutes se sont vite dissipés quand elle s’est immergée dans la culture locale, a assisté à des spectacles de chants de gorge et de danse au son du tambour, et qu’elle a pris le temps d’aller voir les œuvres d’artistes locaux. La jeune femme de 20 ans dit qu’elle a pu échanger avec des amis de longue date et de nouveaux amis sur Facebook, et leur faire un compte rendu vivant des célébrations entourant la venue de baleines dans la baie. Mme Pope, qui avoue ne pas aimer particulièrement la nature, dit qu’un séjour dans le Nord est une aventure extraordinaire : « Si vous désirez sortir des sentiers battus, c’est l’endroit où alors qu’il était en première année au Collège

que l’expérience acquise dans le Nord attire

Seneca. Après avoir vu des pilotes atterrir sur

l’attention d’employeurs éventuels. « À leur

un lac gelé grâce à des techniques de pilotage

place, j’aimerais mieux embaucher quelqu’un

extrêmes, il a eu envie de vivre une expérience

qui a de l’expérience et qui connaît la réalité du

hors des sentiers battus et s’est mis à faire des

travail », explique-t-elle.

recherches sur les compagnies d’aviation dans le Nord.

aller! » Non seulement son travail de secouriste lui a-t-il vraiment plu, au point où elle compte y retourner l’été prochain, mais elle a aussi trouvé le temps de travailler dans un foyer d’accueil et d’apprendre à tricoter. Elle a également goûter à des mets typiques du Nord

Elle conseille aux étudiants inscrits au

– le petit lard de baleine (pas son met préféré),

programme d’essayer tout ce qui les intéresse.

mais également des burgers de bœuf musqué

Il y a bien eu le choc culturel en arrivant, mais

Il faut surtout garder une ouverture d’esprit

et de la viande de caribou.

M. Gomes, qui en est à sa troisième année

et acquérir le plus de compétences possible.

d’études, s’est habitué à la vie à Yellowknife,

« L’expérience, aussi infime soit-elle, est ce

Outre le choc des cultures, Mme Pope

au point où il songe même à retourner dans le

qui vous structure sur le plan professionnel »,

Nord une fois son diplôme en poche. « Pour

ajoute-t-elle.

d’économiser plus tard – et de ne pas oublier

Selon Mme McMullen, les placements donnent

de mettre le beurre d’arachides dans la valise,

l’instant, je pense y retourner, s’exclame-t-il. Peut-être au Yukon. » M. Gomes ne sait pas s’il est prêt ou pas à affronter les rigueurs de l’hiver, mais il dit qu’il se rappellera toujours de cette expérience. « Dans quarante ou cinquante ans, j’en parlerai à mes petits-enfants », dit-il. Lynne McMullen, présidente de l’École d’aviation et de technologie du Collège Seneca, dit que les étudiants qui ont l’occasion de travailler dans des compagnies nordiques peuvent explorer le monde loin de chez eux, élargir leurs horizons et jeter les bases de leur avenir.

aux étudiants l’occasion de s’épanouir et d’acquérir une expérience pratique, mais c’est

produits alimentaires, ce qui leur permettra

et non dans le bagage à main. C’est une leçon qu’elle a apprise à la dure. Oc

aussi une lumière au bout du tunnel après plusieurs années sur les bancs d’école. Quant aux étudiants qui décident de s’aventurer dans le Nord, « les sons de cloche ont toujours été bons », dit-elle. Évidemment, ce ne sont pas tous les programmes qui offrent des placements

Erin Jackson est étudiante en journalisme à l’Université Carleton. Elle participe actuellement à un voyage d’échange aux Pays-Bas.

coop ou des stages aux étudiants, mais ça ne veut pas dire pour autant qu’il faut renoncer à travailler dans le Nord. Emily Pope, étudiante en troisième année de psychologie à

Mme McMullen estime que les placements d’été

l’Université d’Ottawa, a passé l’été à travailler

sont un atout pour n’importe quel étudiant et

à temps plein comme secouriste à Cambridge

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conseille aux intéressés d’apporter certains

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter : bit.ly/YoungCanadaWorks, uottawa.ca, senecac.on.ca, magazineoptionscarrieres.com



Les arts et la culture du Nord : Un patrimoine... et des emplois Par Hilary Thomson

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L

e Nord canadien : une terre de glace et de neige, riche en culture, en arts et en possibilités. Les territoires du Nord représentent une portion énorme du territoire canadien, et n’abritent pourtant qu’une infime partie de sa population. Malgré tout, les arts et la culture du Nord représentent maintenant le Canada à bien des égards. Il suffit de penser aux symboles autochtones que sont les Inukshuks et aux sculptures des Inuits qui sont admirées partout au Canada et dans le monde. C’est donc un endroit où il est stimulant de vivre quand on désire travailler dans le domaine des arts et de la culture. Il se trouve que l’industrie des arts et de la culture est en pleine effervescence, explique Patti Balsillie, qui s’occupe du développement de produits touristiques, mais qui est aussi animatrice et conseillère en gestion, ainsi que membre du conseil d’administration du Collège Yukon. Originaire de Nouvelle-Écosse, elle a d’abord accepté un emploi d’été au Yukon, en 1989. Mais elle a pris goût au Nord et, après avoir terminé ses études universitaires, elle y est

retournée pour s’y installer définitivement. Les artistes des arts de la scène et des arts visuels brassent des affaires intéressantes. Ils vendent leurs œuvres et en font la promotion partout au Canada, mais aussi dans le monde. « Toute cette effervescence a permis de mieux sensibiliser le public à la région du Nord, à sa culture, et à ce qu’elle offre comme possibilités », souligne Mme Balsillie. Étant donné que l’art autochtone est mieux connu, les gens arrivent dans le Nord informés sur la culture de l’endroit et ils savent quels artistes ils pourraient rencontrer. « Les touristes cherchent à vivre une expérience plus terre-àterre, plus traditionnelle », explique Mme Balsillie. Par conséquent, le tourisme axé sur la culture autochtone est très demandé. D’autres secteurs touristiques sont populaires, ajoute Mme Balsillie. Beaucoup de paquebots de croisière s’arrêtent au Yukon et offrent aux touristes des expéditions dans la nature. Le Yukon voit également passer de nombreux véhicules récréatifs en route vers l’Alaska. Il

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s’agit de Canadiens désirant découvrir leur pays au nord du 60e parallèle. Il y a aussi des touristes étrangers venant de pays comme l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Australie. Tous ces facteurs entrent en ligne de compte quand il est question des possibilités d’emploi dans le secteur des arts, de la culture et du tourisme du Nord. Dans le secteur des arts et de la culture, il y a surtout des emplois dans le domaine du service à la clientèle, de l’accueil, du marketing et de la planification d’événements. Il est également possible de travailler pour une agence de tourisme réceptif dont les activités sont orientées vers les arts et la culture ou la culture autochtone, ajoute Mme Balsillie. De plus, dans le domaine du tourisme, il est possible de travailler comme guide en région sauvage, ou dans le commerce au détail, les services de restauration et l’hôtellerie. Selon Mme Balsillie, pour travailler dans le domaine des arts, de la culture et du tourisme du Nord, il est important de nourrir une curiosité à l’égard de la culture du Nord et d’avoir une idée

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de la diversité propre aux trois territoires. Autres

cours d’EMERIT, un programme de formation

En guise de conclusion, Mme Balsillie répète

atouts : avoir de l’expérience en interprétation

et d’attestation professionnelles très précieux

que la région a beaucoup à offrir aux personnes

ou en planification d’événements, et une bonne

pour tout candidat à un emploi dans l’industrie

qui s’intéressent aux arts et à la culture et qui

connaissance des Premières nations, de la

du tourisme.

veulent goûter à ce que réserve la vie au nord

géographie ou de l’environnement de la région.

Mme Balsillie ajoute que les étudiants qui

Mme Balsillie précise que tous les programmes

cherchent un emploi dans le secteur des arts, de

de tourisme au pays ont un volet interprétation.

la culture et du tourisme peuvent également faire

« Ainsi, les étudiants, c’est-à-dire les futurs

des recherches auprès du centre Info-emploi du

employés, peuvent se familiariser avec les outils

territoire qui les intéresse. Le centre Info-emploi

permettant d’interpréter une expérience, ou

du Yukon se nomme YUWIN et maintient une

de raconter une histoire ou un fait de manière

liste des emplois disponibles, en plus d’offrir de

logique et sensée, tout en favorisant les

l’aide à la rédaction d’un curriculum vitae et au

échanges avec les visiteurs », explique-t-elle.

développement de carrière.

Le nombre de programmes de formation

Le Nord offre aussi beaucoup de possibilités aux

disponibles témoigne des nombreuses possibilités de carrières qu’offre le secteur du tourisme dans le Nord, précise M

me

Balsillie.

Par exemple, le Collège Yukon a une école de gestion, de tourisme et d’hôtellerie (School of Management, Tourism and Hospitality) qui offre des programmes, entre autres, en administration

étudiants cherchant un emploi d’été, signale Mme Balsillie. « À mon avis, il est bon de venir dans le Nord pour avoir une expérience en tourisme. Cela montre que vous avez l’esprit d’aventure et que vous n’avez pas peur du changement », ajoute-t-elle.

des affaires, arts culinaires, gouvernance des Premières nations et affaires publiques, ainsi qu’en restauration. Le Collège Aurora, qui comprend trois campus (Fort Smith, Yellowknife et Inuvik) et des centres communautaires d’apprentissage disséminés sur tous les Territoires du Nord-Ouest, offre un programme de moniteur de langue et de culture autochtones. Doug Robertson, directeur du campus Inuvik, souligne que ce programme de deux ans débouche sur un diplôme et qu’il vise essentiellement à former des moniteurs de langue et de culture autochtones qui travailleront dans des écoles primaires et secondaires. Toutefois, d’autres possibilités dans le secteur du tourisme et dans certains centres autochtones sont également offertes aux diplômés. M. Robertson souligne que ce sont généralement les résidents du Nord qui s’inscrivent à ce programme, mais qu’il est ouvert aux étudiants des autres provinces qui désirent en savoir davantage sur les langues et cultures autochtones. De plus, le gouvernement fédéral finance un certain nombre de conseils sectoriels dont le but est de promouvoir le développement des compétences et d’aider les nouveaux travailleurs à obtenir des emplois stables. L’un de ces conseils est le Conseil canadien des ressources humaines en tourisme, qui administre des conseils de l’éducation en tourisme partout au Canada. Ces conseils peuvent offrir des 30

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maga zineo p t io n s ca rrieres.com

du 60e parallèle – et à ceux qui cherchent de nouvelles expériences et de nouvelles aventures. Si cette description vous ressemble, explorez dès aujourd’hui la possibilité d’aller travailler dans le Nord. OC

Hilary Thomson est étudiante en journalisme à l’Université Carleton.

Pour de plus amples renseignements , veuillez consulter : auroracollege.nt.ca, yukoncollege.yk.ca, tiayukon.com, magazineoptionscarrieres.com


BIENVENUE AU NORD DU 55e PARALLÈLE DÉCOUVRIR LE NORD DU QUÉBEC Découvrir la côte de la Baie d’Hudson et se créer une opportunité de vivre une nouvelle expérience tant personnelle que professionnelle

Offre Exceptionnelle

LE CENTRE DE SANTÉ INUULITSIVIK de la Baie d’Hudson est situé à Puvirnituq sur la côte de la Baie d’Hudson au Nunavik. Le Centre de santé Inuulitsivik répond aux services médicaux et sociaux pour la côte ouest du Nunavik. Il dessert les sept communautés Inuit longeant la Baie d’Hudson. Un CLSC (Centre médico-social local) et les services de la Protection de la jeunesse existent dans chacune des communautés, également nous avons deux Centres régionaux déservant la clientèle en santé mentale, un foyer de groupe et un Hôpital genéral. Le Centre de santé Inuulitsivik emploie approximativement 400 personnes. Nous recrutons régulièrement pour combler nos besoins permanents et nos remplacements temporaires. Des TRAVAILLEURS SOCIAUX/AGENTS EN RELATIONS HUMAINES sont requis pour les SERVICES EN PROTECTION DE LA JEUNESSE et les SERVICES SOCIAUX CLSC; des ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS sont requis pour nos Centres régionaux en santé mentale; ainsi que des INFIRMIÈRES pour combler nos besoins à l’Hôpital, en Points de services CLSC (pratique infirmière en rôle élargi/Dispensaire) ainsi que pour nos besoins au Module du nord Québécois, situé à Montréal en tant qu’infirmière de liaison et infirmière auxiliaire en milieu d’hébergement.

CRITÈRES D’EMBAUCHE ET AVANTAGES: • Pour toutes les positions, DEC et/ou BAC dans le secteur concerné ou un secteur pertinent équivalent • Salaire selon votre niveau de scolarité et d’expérience • Bonification de votre salaire par l’ajout de prime de garde, de vie chère et d’éloignement • Vacances/sorties selon votre statut, 3 à 4 voyages par année • Formation selon les besoins des professionnels • Parler l’anglais est essentiel/ le bilinguisme un atout important • Capacité d’une grande autonomie professionnelle • Capacité d’adaptation à la culture Inuit • Infirmières doivent être membre de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec.

Partagez ces informations avec vos ami(e)s nous avons constamment des besoins...

Pour information supplémentaire, consulter ces liens Internet Wikipedia on Nunavik http://en.wikipedia.org/wiki/Nunavik

Nunavik Government http://www.nunavikgovernment.ca/en/index.html

Photos from Nunavik – Inuulitsivik Health Centre http://www.inuulitsivik.ca/e_photos_e.htm

Kativik Regional Government http://www.krg.ca/en/index.htm

Inuulitsivik Health Centre Website http://www.inuulitsivik.ca/plan_du_site_e.htm

Kativik School Board http://www.kativik.qc.ca/html/english/index.php

James Bay Agreement Information Sheet http://www.ainc-inac.gc.ca/pr/info/info14_e.html

Nunavik Tourism http://www.nunavik-tourism.com/default.aspx

Nunavik Regional Board of Health and Social Services – Oversees Health and Social Services in the Nunavik Region http://www.rrsss17.gouv.qc.ca/en/main.aspx Nunatsiaq News This covers the news in both Nunavut and Nunavik. A great source of news when you are away from the north and while you are in the north. http://www.nunatsiaq.com

LE CENTRE DE SANTÉ INUULITSIVIK L’endroit parfait pour vivre de nouveaux et stimulants défis dans un environnement d’une beauté spectaculaire

Contactez-nous : • Mélanie Lepage Conseillère en dotation • Centre de Santé Inuulitsivik • Tél. : 418.951.8438, Téléc. : 418.660.4313 • melanie.lepage.mnq@ssss.gouv.qc.ca


Par Mariane Jobin

Êtes-vous

le leader recherché par les employeurs?

L

e concept de leadership vous est-il familier? Ce mot fait partie intégrante de notre quotidien au travail. Toutefois, prenez garde! En raison de sa popularité, ce mot est non seulement surutilisé, mais également employé à tort dans bien des contextes. Savez-vous réellement ce qu’est le leadership? Quelles qualités doit-on posséder pour avoir l’étoffe d’un leader? Et surtout, comment peut-on développer son leadership? Qu’est-ce que le leadership? Le leadership est l’influence exercée par une personne pour mobiliser son équipe dans une direction donnée. Un leader doit posséder et maîtriser plusieurs habiletés pour mener son groupe vers l’atteinte des objectifs de performance fixés. Parmi les caractéristiques d’un bon leader, on retrouve la détermination, la vision, les aptitudes de résolution de problèmes, l’authenticité, l’indépendance et la capacité à s’adapter au changement. Comme l’explique Isabelle Lord, présidente de Lord Communication managériale et auteure de Gestionnaires inspirants : les 10 règles de communication des leaders : « Le leader inspirant est une personne claire, crédible, compétente et maître dans son 32

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domaine, possédant une écoute de qualité, capable de donner un sens au travail des gens de son équipe et à qui on reconnaît la capacité de faire ce qu’elle dit. » Pourquoi se préoccuper du leadership? Cette notion mérite une attention particulière au part de ceux qui sont à la recherche d’emploi, puisque nombreux sont les employeurs à la recherche de candidats possédant du leadership. « Le marché de l’emploi cherche des jeunes avenants, ambitieux, proactifs, qui veulent s’engager, qui ont une force de caractère et qui sont de bons porteurs de chapeau », rapporte Dominique Trudel, coordonnatrice du Centre de valorisation des compétences et de la carrière de l’Université Laval. Le leadership peut donc être une qualité à développer si vous souhaitez travailler au sein d’entreprises qui prônent l’importance d’être un leader. Avez-vous l’étoffe d’un leader inspirant? Pour le savoir, Mme Lord suggère de se poser trois questions. maga zineo p t io n s ca rrieres.com

1

/ Suis-je capable d’une bonne écoute? Une bonne écoute se caractérise par un intérêt marqué pour autrui. Avoir une bonne écoute, c’est aussi ne pas sauter aux conclusions, ne pas interpréter à tort les propos des personnes qu’on écoute afin de comprendre réellement le sens de leur message.

2 / Est-ce que je consacre

suffisamment de temps à la communication? « Les leaders inspirants consacrent une grande partie de leur temps, jusqu’à 80 p. 100, à la communication, commente Mme Lord. Ils utilisent tous les canaux de communication à leur disposition, que ce soit des canaux formels, tels que les réunions, ou informels, comme les discussions autour de la machine à café. » Un bon leader ne doit pas sous-estimer l’importance de la communication et encore moins la considérer comme une perte de temps.

3 / Les membres de mon équipe

me parlent-ils franchement et directement? Vos collègues doivent se sentir suffisamment en confiance pour vous


partager leurs préoccupations et émettre leurs commentaires. Des échanges authentiques seront garants du sentiment de confiance que vous témoigneront vos pairs. Comment développer votre leadership? D’abord, il n’est pas nécessaire d’attendre d’occuper un poste de gestionnaire pour développer son leadership. Il faut bien sûr avoir l’ambition d’être un leader et désirer développer ses aptitudes de leader. Si c’est votre cas, plusieurs options s’offrent à vous. Vous joindre à une association étudiante, vous engager dans

accepter de se regarder soi-même, de recevoir du feedback constructif de ses pairs et de s’améliorer constamment », laisse entendre Mme Lord. Le leadership est également une question d’attitude. Un leader envisage les situations plus difficiles non pas comme des obstacles, mais comme des défis, des occasions pour son équipe de s’améliorer, de développer de nouvelles compétences et d’en ressortir plus forte. En développant dès maintenant vos aptitudes de leader, vous pourrez aisément démontrer à votre employeur actuel ou futur que vous possédez cet atout tant recherché! OC

diverses activités parascolaires, prendre la tête d’un projet d’équipe ou encore gérer une équipe de bénévoles sont autant de possibilités valables. « Il s’agit de se tester, de se développer par l’expérience dans de petits projets et de varier

Mariane Jobin est étudiante au MBA et rédactrice pigiste pour le Service de placement de l’Université Laval.

ses expériences afin de réellement progresser », note Mme Trudel. Elle ajoute qu’il est primordial de connaître les forces et les traits de sa personnalité qui peuvent contribuer à exercer un pouvoir d’influence positif sur ses collègues.

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter : ulaval.ca, magazineoptionscarrieres.com

Un leader n’est pas une personne qui : • recherche la gloire et la popularité; • recherche l’approbation des autres; • ne prend pas de risques; • croit connaître toutes les réponses; • croit détenir la vérité absolue; • parle fort; • désire tout contrôler et donc qui ne délègue pas.

Pour améliorer son style de leadership, « il faut

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Par Kathy Kirkpatrick et Jill Latschislaw

La course à un emploi d’été : Prenez une

longueur d’avance!

E

st-ce que l’hiver est vraiment le moment de penser à votre emploi d’été? Oui! Pour la plupart d’entre vous, votre emploi d’été est votre principale source de revenus. Non seulement vous permet-il de payer vos frais de subsistance et vos sorties, mais il couvre aussi une grande partie de vos frais de scolarité pour l’année à venir. Vous voulez probablement un emploi bien rémunéré, amusant, valorisant, qui enrichira votre curriculum vitae. Commencez à chercher dès maintenant!

/ Commencez rapidement votre recherche. Si vous voulez travailler dès le mois de mai, commencez à chercher dès janvier. La plupart des employeurs commencent à afficher les postes d’été sur le site Web des centres d’emploi des campus dès que les cours recommencent, après le congé hivernal, alors ne tardez pas.

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Voici quelques précieux conseils pour vous aider à trouver un emploi d’été qui vous rapportera les sous et l’expérience dont vous avez besoin – et peut-être même du plaisir.

1

2 / Rendez visite à votre centre

d’emploi. Dans votre quête d’un emploi d’été, les employés des centres d’emploi peuvent vous guider dans la bonne direction. Ils sont là pour vous proposer un éventail de ressources et de services utiles : entretiens privés, examen de votre curriculum vitae et de votre lettre de présentation, simulations d’entrevues. Ils ont également une liste des offres d’emplois et disposent d’un réseau de personnes ressources parmi les employeurs désirant recruter des étudiants.


3 / Passez par votre réseau. Les

membres de votre réseau pourraient vous étonner : ils connaissent bien des choses et bien des gens. Alors, communiquez avec vos amis, votre famille, vos collaborateurs et vos professeurs, et n’ayez pas honte de parler avec ceux que vous rencontrez pour la première fois, lors de vins et fromages, de séances d’information ou de salons de l’emploi. Vous récolterez ce que vous aurez semé : plus il y a de personnes qui savent que vous cherchez un emploi, plus il y a de chances que quelqu’un vous dise où en trouver un.

4 / Participez à des salons de

l’emploi. C’est une excellente façon de rencontrer de possibles employeurs et de vous faire connaître. Pour faire une première bonne impression, préparez-vous pour chaque salon de l’emploi comme vous le feriez pour une entrevue. Sachez quelles sont les entreprises qui vont être là, faites une recherche les concernant, puis préparez une liste de questions à poser. Vous devriez aussi passer en revue votre curriculum vitae pour qu’il soit à jour et à son meilleur.

Liens utiles

vers de l’information sur les emplois d’été et des programmes :

Magazine Options Carrières magazineoptionscarrieres.com Programme fédéral d’expérience de travail étudiant (PFETÉ) bit.ly/PFETEemplois Guichet emploi de Service Canada bit.ly/GuichetEmplois Centres Service Canada pour jeunes bit.ly/CentresJeunes Sites de recherche d’emploi du gouvernement du Canada bit.ly/emploisetc Jeunesse Canada jeunesse.gc.ca/fra/accueil.shtml

5

/ Inscrivez-vous. Il existe un certain nombre de programmes et de banques d’emplois, et vous devriez en tirer parti et vous inscrire au plus grand nombre possible. Le Programme fédéral d’expérience de travail étudiant (PFETÉ) est administré par le gouvernement fédéral, et oriente les étudiants vers des emplois d’été à temps partiel qui sont pertinents, amusants, intéressants et bien rémunérés. Il existe aussi plusieurs registres d’emploi provinciaux et municipaux qui peuvent vous être utiles, et un tas de sites Web privés publient des annonces d’emploi et vous permettent de créer un profil et de télécharger votre curriculum vitae. N’oubliez pas de passer par votre centre d’emploi, qui pourrait disposer d’une banque de curriculum vitae réservés aux emplois d’été, à laquelle vous pourriez ajouter le vôtre.

6 / Élargissez vos horizons. Si le travail

à l’étranger vous attire, il y a plein d’organisations qui peuvent vous aider à passer du rêve à la réalité. Par exemple, SWAP Vacances-Travail offre la formule parfaite : voir le monde tout en gagnant des sous. Explorez cette possibilité.

Lorsque vous cherchez un emploi d’été, il est important d’avoir l’esprit ouvert et de ne rien exclure. L’expérience que vous accumulerez au travail ne se résume pas aux tâches que vous allez exécuter, mais inclut aussi les compétences que vous allez développer et les personnes que vous allez rencontrer. Que vous soyez sauveteur, animateur dans une colonie de vacances, adjoint de bureau ou paysagiste, vous allez développer des compétences qui vous serviront ailleurs, que vous pourrez ajouter à votre curriculum vitae et mettre en pratique pendant toute votre vie professionnelle Assurez-vous seulement de commencer rapidement à chercher un emploi d’été – ça fonctionne. OC

Kathy Kirkpatrick et Jill Latschislaw sont coordinateurs de carrière au centre de développement de carrière de l’Asper School of Business, à l’Université du Manitoba.

Emploi dans l’hôtellerie cooljobscanada.com/company_view.aspx?id=135, resortjobs.com, out-there.com, hcareers.ca Jeunesse Canada au travail pch.gc.ca/ycw-jct SWAP Vacances-Travail swap.ca/out_eng/index.aspx Parcs Canada pc.gc.ca/pn-np/bc/glacier/ne/ne1.aspx Talent Egg talentegg.ca Travailler au pair aupairplacement.com Disney disneyinternationalprograms.com/summer.html Emplois et bénévolat à l’étranger anyworkanywhere.com Plantation d’arbres treeplanter.com Emplois dans le commerce au détail retail.ca

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Réseauter :

Par Mariane Jobin

un mode de vie!

Ê

tes-vous de ceux et celles qui réseautent seulement lorsqu’ils recherchent un emploi? Saviez-vous qu’un réseautage efficace sur une base régulière vous permettrait de recueillir plus aisément les fruits de vos efforts?

proactive en établissant de nouveaux liens sociaux et en entretenant les relations existantes.

Qu’est-ce le réseautage? « Le réseautage consiste à créer et à entretenir des relations sincères avec les membres de son réseau et avec les personnes qui pourront collaborer de près ou de loin avec sa propre réussite, autant personnelle que professionnelle, explique Annie Rémillard, conseillère en emploi au Service de placement de l’Université Laval. Le réseautage doit être envisagé comme un mode de vie. » Afin de parfaire votre réseau et de profiter pleinement de son pouvoir, il convient de développer une stratégie

Élaborez votre stratégie de réseautage Votre réseau répond-il à vos besoins? « Il est pertinent de faire le bilan de votre réseau afin de déterminer s’il rejoint vos objectifs professionnels et personnels », note Mme Rémillard. Une fois cette étape franchie, soyez à l’affût des occasions de réseautage dans votre milieu scolaire, professionnel ou parascolaire, en ciblant celles qui combleront adéquatement vos attentes. Ces opportunités peuvent prendre différentes formes : conférence, 5 à 7, journée carrière, bénévolat, activité de perfectionnement, activité culturelle et sportive ou encore dîner avec des collègues. « Ces événements vous permettront non seulement de

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vous ouvrir des portes, mais également de mieux connaître votre marché tout en développant vos habiletés de réseautage », affirme Mme Rémillard. Soyez préparé! Il faut savoir que des rencontres enrichissantes et productives profiteront aux deux parties, c’est-à-dire à vous et à votre interlocuteur. C’est pourquoi il est important de vous préparer en fonction de l’activité de réseautage sélectionnée, particulièrement lorsque celle-ci est de nature professionnelle. À cet effet, Annie Gignac, coordonnatrice des activités et événements au Service de placement de l’Université Laval, suggère : « Révisez votre CV, vos expériences et votre formation en identifiant les compétences et les aptitudes valorisées dans votre domaine. Une meilleure connaissance de ce que


vous avez à offrir vous permettra de vous vendre

diriger vers une personne ou un employeur avec

avec plus d’assurance. »

qui vous partagez une connaissance mutuelle. Il

Ensuite, établissez vos objectifs, c’est-à-dire ce

sera ainsi plus facile d’engager le dialogue. »

que vous souhaitez retirer de vos rencontres. Il

Il s’agit par la suite de faire bonne impression en

peut s’agir d’obtenir de l’information reliée à votre

établissant un contact visuel, en s’intéressant aux

domaine, des conseils, un stage ou un emploi.

propos de la personne avec qui vous discutez et en

Selon l’activité de réseautage choisie (par exemple,

posant des questions appropriées témoignant de

une journée carrière), ciblez le type de personnes

votre intérêt. Misez sur l’écoute et la compréhension

ou d’entreprises que vous désirez intégrer à votre

de ses besoins. Aux demandes qui vous sont

réseau. « Il est préférable de miser sur la qualité

adressées, optez pour des réponses ouvertes et

des rencontres plutôt que sur la quantité, suggère

suffisamment développées permettant à votre

Mme Rémillard. Cette tactique encouragera la

interlocuteur d’en apprendre davantage sur vous.

création de liens authentiques. »

« Un moyen pour conclure avec succès une

« Si possible, informez-vous sur ces personnes

discussion de réseautage consiste à remettre

ou entreprises avant de les rencontrer, conseille

votre carte professionnelle, précise Mme Gignac.

M Gignac. Vous pourrez de cette façon

Afin de vous distinguer, cette carte gagne à être

leur démontrer un intérêt qui sera remarqué

personnalisée. Elle devrait contenir votre nom,

et apprécié. »

votre numéro de téléphone et votre adresse

me

électronique, vos études en cours et antérieures, Prêt? Réseautez!

deux ou trois compétences et trois forces

Le premier contact est souvent le plus difficile.

pertinentes à votre domaine. Cette carte se veut un

« Plusieurs stratégies s’offrent à vous, mentionne

résumé de votre CV. » Finalement, assurez-vous

Mme Rémillard. Vous pouvez notamment briser la

d’obtenir les cartes professionnelles des personnes

glace en ciblant une personne ou une entreprise

que vous côtoyez pour faciliter le suivi et le

qui vous intimide moins. Vous pouvez aussi vous

maintien de votre réseau.

O p t io n s Ca rrières

Entretenez votre réseau Organisation et structure sont deux mots clés pour entretenir votre réseau de façon efficace. Il est primordial d’inscrire les éléments importants de chacune des rencontres ou conversations tels que la date, le lieu, ainsi que les sujets abordés. De plus, les cartes professionnelles amassées seront utiles pour garder contact avec votre cercle de connaissances. Pour terminer, maintenez votre réseau à jour en participant à de nouvelles activités. Pour maîtriser l’art du réseautage, soyez à l’écoute, sortez de votre zone de confort et surtout, OSEZ saisir les opportunités! OC

Mariane Jobin est étudiante au MBA et rédactrice pigiste pour le Service de placement de l’Université Laval.

Pour de plus amples renseignements , veuillez consulter : spla.ulaval.ca, magazineoptionscarrieres.com

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Le temps des

choix T

Par Jacques Langlois

«

iming is everything », disent les Chinois. Parmi les choses pour lesquelles le timing est essentiel, le choix de carrière figurerait bien haut dans la liste. En orientation, le timing peut faire la différence entre le succès et l’échec, tant sur le choix lui-même que sur le déroulement des évènements ultérieurs. La date la plus importante dans l’année en lien avec l’orientation est le 1er mars, date limite pour les demandes d’admission dans la vaste majorité des programmes d’études au secondaire professionnel, au collégial et à l’université. Il faut noter que, pour certains programmes universitaires de deuxième cycle et pour les étudiants à l’université qui

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veulent changer de programme, la date limite des demandes d’admission est plus hâtive. Dans ces cas, elle varie entre le 15 janvier et le 1er février. Il faut faire les vérifications nécessaires pour ne pas se retrouver bêtement en retard pour une demande d’admission et devoir passer son tour.

une idée assez précise de son choix de carrière.

Janvier est déjà là. Il ne reste plus que six semaines pour se préparer à faire ses demandes d’admission. Ça peut paraître long, mais c’est très court, parce qu’il y a beaucoup à faire.

Ceux qui n’ont pas accès aux services d’un

Dans un premier temps, d’un point de vue technique, il faut s’assurer d’avoir en main toute la documentation nécessaire. S’il manque des documents comme des relevés de notes ou le certificat de naissance, six semaines ne seront pas de trop pour mettre la main dessus. Il faut aussi prendre le temps de se familiariser avec les formulaires de demande d’admission, qui sont désormais tous accessibles en ligne. On sera plus efficace si on s’y prend d’avance. On peut même faire une pratique avant de remplir sa vraie demande.

livre présente des indications sur les nombreuses

L’urgence, c’est de bien établir les domaines dans lesquels on fera une ou des demandes

mauvaises surprises. La dernière étape est celle des

d’admission. Pour cela, il faut évidemment avoir

Un premier geste à poser serait sans doute de demander un rendez-vous avec un conseiller d’orientation. Toutefois, comme c’est la période la plus occupée, on gagnera à entreprendre ces démarches sans tarder.

conseiller d’orientation ou qui voudraient être plus autonomes auraient avantage à consulter un ouvrage comme L’orientation : Mode d’emploi. Ce étapes à franchir afin d’arriver à un choix de carrière fiable et durable. On peut diviser les démarches à accomplir pour faire un choix solide en trois catégories. D’abord, les démarches de connaissances de soi. C’est la partie la plus longue et la plus périlleuse. La plupart des choix ratés s’expliquent par des manquements à cette étape. La seconde catégorie concerne les recherches à effectuer sur les professions

et les qualités réelles de la formation choisie. Cette étape mérite aussi une attention spéciale. Il est possible que toutes les démarches nécessaires n’aient pas été complétées au moment fatidique de faire les demandes d’admission du 1er mars. Il n’y aura pas lieu de paniquer. On pourra miser sur des stratégies. D’abord, on peut faire des demandes dans plusieurs programmes et finaliser son choix par la suite. Ça coûte un peu de sous, mais cela peut s’avérer rentable. Ensuite, on peut voir un conseiller d’orientation qui pourra nous indiquer les nombreuses possibilités qui subsistent après le 1er mars. Les solutions varient selon la situation de chacun. Il vaut la peine de s’informer. OC Jacques Langlois est auteur, conseiller d’orientation et sociologue. Il aide de jeunes adultes, en particulier des étudiants universitaires, à faire leur choix de carrière.

envisagées. Simple en apparence, cette étape est trop souvent escamotée et réserve alors de bien recherches sur les formations, qui garantiront une adéquation juste entre ses besoins et aspirations

O p t io n s Ca rrières

Pour De plus Amples renseignements, veuillez consulter : bit.ly/erpiUni

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Par Deborah Grosdanis

Une carrière sur les marchés des capitaux :

défis et récompenses pour les femmes comme pour les hommes

T

ravailler dans le domaine des services financiers, c’est être caissier dans une banque n’est-ce pas? Bien, oui. Mais c’est bien plus que ça! Le monde des finances est rempli d’emplois excitants, stimulants et valorisants, c’est le cas des marchés des capitaux, qui offrent des débouchés aux femmes comme aux hommes.

Les emplois traditionnels des marchés des capitaux

chevronnées, ont accès aux services suivants :

sont les suivants : banquier, recherchiste et analyste

Les marchés des capitaux sont composés de trois grands groupes :

titre d’analyste financier agréé. Mais les marchés

» Réseautage » Mentorat et perfectionnement professionnel » Conseils en cheminement de carrière à l’intention des étudiantes » Tribunes sur les pratiques exemplaires auxquelles participent des chefs de file de l’industrie » Et plus encore!

» Les investisseurs : des gens et des entreprises qui veulent investir de l’argent » Les émetteurs et les gouvernements, qui ont besoin de recueillir des fonds » Les courtiers en valeurs mobilières, qui font le lien entre les investisseurs et les émetteurs Les marchés des capitaux permettent aux entreprises et aux gouvernements de recueillir des fonds en vendant des valeurs mobilières, par exemple, des actions et des obligations, qui sont ensuite achetées par des investisseurs.

économique, spécialiste en ventes et négociations institutionnelles, gestionnaire de portefeuille et conseiller en placements. Pour occuper ces fonctions, il faut souvent avoir des certifications et des accréditations, par exemple passer le Cours sur les valeurs mobilières au Canada ou avoir le des capitaux offrent également des emplois dans le domaine de l’exploitation, du marketing, des relations publiques, de la comptabilité, du droit et des conseils. Les marchés des capitaux offrent de nombreux débouchés, mais les femmes y sont encore sousreprésentées. Dans son rapport sur les femmes et les marchés des capitaux publié en 2008, Catalyst souligne que l’expérience de première ligne est importante pour grimper les échelons jusqu’aux

Par l’entremise d’un programme de partenariat avec les universités (University Connections Program), WCM offre aux étudiantes la possibilité de participer à des événements éducatifs et informatifs sur les emplois disponibles sur les marchés des capitaux, et d’avoir accès à des ressources les aidant à se préparer à des entrevues de recrutement. Pour en savoir davantage sur WCM, y compris sur la manière d’y adhérer, consultez le site Web de l’organisme, à wcm.ca. OC

postes les plus élevés d’une entreprise, mais que sur les marchés des capitaux, les femmes n’occupent que 17 p. 100 de ces postes et qu’aucun progrès n’a été enregistré à cet égard depuis l’an 2000.

Les trois groupes offrent des possibilités d’emploi. Pour travailler dans ce secteur, il faut normalement avoir des compétences en mathématiques ou en analyse financière, mais aussi en communication. Il faut aussi savoir travailler en équipe et, bien sûr, avoir un intérêt manifeste à l’égard des marchés des capitaux. Oui, les notes comptent : c’est un secteur très concurrentiel et les employeurs demandent souvent à voir les relevés de notes universitaires des candidats à un poste. Mais sachez que vous serez récompensés pour vos efforts : les salaires sont très concurrentiels et vous aurez de multiples

(L’expérience de première ligne est acquise par

occasions de gravir les échelons.

de nouvelles arrivantes et de professionnelles

des postes où les enjeux sont importants : profits et pertes, production de recettes, ou gestion de portefeuilles.) Ce phénomène s’explique de plusieurs

Deborah Grosdanis est détentrice d’un MBA de la Schulich School of Business de l’Université York et travaille sur les marchés des capitaux depuis plus de cinq ans. Elle est co-présidente du comité de WCM assurant la liaison avec les écoles secondaires.

façons, mais la principale hypothèse est que beaucoup de jeunes femmes n’ont pas conscience des nombreuses possibilités qu’offre ce secteur. Women in Capital Markets (WCM) est un organisme sans but lucratif voué à promouvoir l’entrée, l’avancement et le perfectionnement des femmes dans le secteur des marchés des capitaux. Les membres de cet organisme, composés d’étudiantes,

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Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter : wcm.ca; wcm.ca/bindocs.aspx?id=10000249 (le rapport de Catalyst, en anglais seulement, intitulé : Catalyst’s Report to Women in Capital Markets: Benchmarking 2008); magazineoptionscarrieres.com

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