Options Carrières Hiver 2015

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OPTIONS CARRIÈRES POUR LES ÉTUDIANTS DES CÉGEPS, COLLÈGES ET UNIVERSITÉS MAGAZINEOPTIONSCARRIERES.COM HIVER 2015 / VOLUME 29 NO 1

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LE CENTRE DE CARRIÈRES : LE SECRET LE MIEUX GARDÉ DE VOTRE ÉTABLISSEMENT POURQUOI LES COMPÉTENCES SPÉCIALISÉES NE SUFFISENT PAS À OBTENIR UN EMPLOI L’INTERNATIONAL

20 DOSSIER SPÉCIAL :

« SOIS JUSTE TOI-MÊME CHÉRI(E) » UNE ENTREVUE AVEC

DOUG TETZNER DE SHOPIFY PAGE 14


VOUS PENSEZ COMPLÉTER VOS ÉTUDES AILLEURS? FAITES VOTRE PROCHAIN ARRÊT SUR LE SITE ONTransfer.ca PARTENAIRES UNIVERSITÉ COLLÈGE

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OPTIONS CARRIÈRES HIVER 2015 Besoin de mettre vos compétences à niveau?

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Mot du rédacteur

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Le versant plus « général » de la recherche d’emploi Par Emma Tranter

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Tournant de carrière : une mise à niveau pour multiplier les options de carrière Par William Johnson

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Le centre de carrières : le secret le mieux gardé de votre établissement d’enseignement. Par Jane MacDonald

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Alors, vous voulez enseigner à l’étranger? Voyez comment décrocher un certificat. Par Aisha Biberdorf

Rien de moins général que les « compétences générales » Par David Lindskoog

L’INTERNATIONAL

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5 conseils pour créer une image de marque personnelle mémorable Par Sara Kandathil

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Testez votre QI International — Prêt pour travailler à l’étranger? Par Jean-Marc Hachey

« Sois juste toi-même chéri(e) » Entrevue avec Doug Tetzner, de Shopify Par Robert Nettleton

Vous avez décroché un certificat pour enseigner à l’étranger? Maintenant, parlons d’étiquette. Par Richard Coelho

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OPTIONS CARRIÈRES RÉDACTEUR EN CHEF

Paul D. Smith DIRECTEUR DE LA RÉDACTION | GORDONGROUP

AVEZ-VOUS JETÉ UN COUP D’OEIL SUR LE SITE WEB D’OPTIONS CARRIÈRES? POUR LES ÉTUDIANTS MORDUS DE NOUVEAUX MÉDIAS ET PRÉOCCUPÉS PAR LEUR CARRIÈRE » Ressources pour trouver un emploi » Les employeurs vedettes » Liste des événements centrés sur la carrière » Vidéos et plus encore! ESPACE BLOGUE » Des étudiants, des conseillers en carrière et d’autres blogueurs invités vous font part de leurs réflexions et de leur expérience en matière d’études postsecondaires, des débuts dans le monde du travail, de la quête du « bon » emploi et du démarrage d’une carrière. Envoyez vos billets à : careeroptionsmagazine.com/fr/collectivite/ blogue/

Robert Nettleton GESTION DE PROJET | GORDONGROUP

Omer Abdallah DIRECTION ARTISTIQUE | GESTION DE L’IMPRESSION GORDONGROUP

Leslie Miles CONCEPTION ET MONTAGE | GORDONGROUP

Emily Barclay DIRECTEUR DES VENTES PUBLICITAIRES | GORDONGROUP

Kirill Kornilov VENTES PUBLICITAIRES | GORDONGROUP

Colleen Hayes REPRÉSENTANTE DE DISTRIBUTION | GORDONGROUP

Stirling Coulter-Hayward COLLABORATEURS

Lisez d’anciens numéros d’OC à careeroptionsmagazine.com/fr/magazines

Déjà fini?

Aisha Biberdorf Richard Coelho Emily M. Duffett Valérie Gosselin Jean-Marc Hachey William Johnson Sara Kandathil

David Lindskoog Jane MacDonald Chelsea E. Mohler Robert Nettleton Catherine Stace Dr. Mahadeo A. Sukhai Emma Tranter

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La revue Options Carrières est publiée deux fois l’an, en janvier et en septembre, par l’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE), 720, av. Spadina, bureau 202, Toronto (Ontario) M5S 2T9 POUR TOUTE INFORMATION SUR L’ABONNEMENT, VEUILLEZ CONTACTER PAUL D. SMITH : Téléphone : 613-634-2359 Télécopieur : 416-929-5256 Courriel : pauls@cacee.com Site Web : magazineoptionscarrieres.com POUR TOUTE INFORMATION SUR LA PUBLICITÉ, VEUILLEZ CONTACTER KIRILL KORNILOV, Directeur des ventes publicitaires chez gordongroup : Téléphone : 613-288-5363 Télécopieur : 613-722-6496 Courriel : kkornilov@gordongroup.com Site Web : gordongroup.com ISSN : 1712-1183 L’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE) est une association à but non lucratif réunissant deux groupes partenaires, les employeurs-recruteurs et les experts des centres de carrières. Notre mission est de fournir aux employeurs, aux spécialistes en emploi et aux étudiants de l’information et des conseils qui font autorité ainsi que des occasions de perfectionnement professionnel et de nombreux autres services. La revue Options Carrières est distribuée gratuitement aux étudiants dans les établissements d’enseignement postsecondaire du Canada par l’intermédiaire des centres de carrières. NOTE : Les opinions exprimées dans cette publication sont celles des auteurs et ne représentent pas nécessairement celles de l’ACSEE. Toute reproduction, en totalité ou en partie, est interdite sans l’autorisation écrite du rédacteur en chef. the publisher.

Tenue de travail pour elle

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NOUS AIMERIONS REMERCIER NOS ANNONCEURS... 27 Bureau canadien de l’éducation internationale 28 Centre NAD 23 Commission scolaire Kativik 2,26 Conseil sur l’Articulation et le Transfert de l’Ontario 18, 26 Enterprise Location d’Autos 25 Fédération des cégeps 18 Ingénieurs Canada 11 Institut québécois de planification financière (IQPF) 3 Ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS) 13 Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) 5 Salon Emploi Bilingue Canada

Ressource nationale pour les étudiants présentée par : L’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs 720, av. Spadina, bureau 202, Toronto (Ontario) M5S 2T9 acsee.com

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MOT DU RÉDACTEUR EN CHEF

Pénurie de compétences? Non. Problème de communication? Oui!

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ous l’aurez peut-être remarqué, selon les médias canadiens, il y a pénurie de compétences au pays. Selon les employeurs, les candidats qualifiés sont plutôt rares. Pourtant, d’après les études de spécialistes, rien dans les données ne témoigne d’une pénurie grave et systémique. L’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE) dispose de données expliquant cette pénurie. Les stratégies de recrutement ont changé et les règles sont nouvelles. En un mot – comme le dit Emma Tranter en page 9, nous n’avons pas de réelle pénurie de compétences, mais un problème de communication. Ceci dit, sachez que l’on manque réellement de compétences dans certaines régions et dans certains secteurs. Dans l’est et dans l’ouest du pays, les employeurs éprouvent des difficultés à recruter des candidats, et partout au pays, certains secteurs (gazier et pétrolier, et métiers spécialisés) enregistrent une pénurie de compétences. Ceci est particulièrement vrai pour les métiers spécialisés, ce type de formation étant boudé depuis un certain temps. Mais ces réelles pénuries ne représentent qu’un aspect de la réalité. Examinons d’abord le problème de communication, qu’est-ce qui l’a causé et comment le régler? Certains employeurs utilisent exclusivement ou presque les réseaux sociaux pour trouver des candidats, et ce, au détriment du recrutement en personne, par exemple sur les campus. Les réseaux sociaux attirent beaucoup plus de candidatures, car toute personne dotée d’un compte Twitter peut voir une offre d’emploi puis se rendre sur le site Web de l’employeur et poser sa candidature. C’est peut-être à l’avantage des candidats, surtout s’ils fréquentent un établissement d’enseignement moins connu. Cependant, les employeurs doivent relever un nouveau défi : traiter une avalanche de candidatures. Pour réduire le volume de candidatures, ils filtrent les demandes au moyen de certains critères, généralement des mots-clés. Il y a une solution à court terme. Les spécialistes en emploi et les étudiants rusent avec ces systèmes en essayant de deviner les mots-clés magiques. Mais lorsque suffisamment de candidats ont rusé avec le système, l’employeur change les mots-clés ou se tourne vers de nouvelles procédures (p. ex., un centre d’évaluation). C’est en quelque sorte la course aux armements des recruteurs et, comme chez les militaires, cette course coûte cher et ne règle pas vraiment grand-chose. Il y a une solution à plus long terme : communiquer avec authenticité, adopter un langage commun visant à se comprendre, au lieu d’un jargon visant à déjouer les candidats. Les employeurs, les éducateurs et les étudiants peuvent collaborer étroitement pour déterminer quelles sont les compétences dont le marché du travail a réellement besoin en ce moment, et pour se mettre d’accord sur le vocabulaire servant à les décrire. Si l’on procédait ainsi, on pourrait mettre fin à « la course aux armements » et la remplacer par une approche sensée, ouverte et efficace permettant de répondre aux besoins par des compétences, et aux offres d’emploi par des candidats qualifiés. Mais il faudra attendre un peu avant que cela ne se produise. En attendant, travaillez avec les spécialistes en orientation professionnelle pour deviner les mots-clés. OC

PAUL D. SMITH est le directeur général de l’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs et rédacteur en chef du magazine Options Carrières. Envoyez un courriel à Paul à pauls@cacee.com

POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS, VISITEZ : cacee.com, magazineoptionscarrières.com

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traite des compétences qu’il faut acquérir, des choix professionnels, d’entreprises qui cherchent des diplômés dans la discipline concernée, et on y fournit d’autres liens utiles. En disposant de renseignements pertinents, vous pourrez faire des choix professionnels plus éclairés. Toute personne qui cherche des débouchés professionnels et qui veut communiquer avec d’éventuels employeurs peut avoir recours aux SERVICES D’EMPLOI d’un centre de carrières. Dans la plupart des cas, le personnel du centre a établi des relations avec des employeurs et des écoles supérieures et professionnelles de la région ou du pays. Vous pourrez consulter des offres d’emploi à temps partiel, d’été ou pour les diplômés. Tout au long de l’année, les centres de carrières organisent des salons de l’emploi, des séances d’information et des rencontres avec des employeurs. Ces activités vous donnent directement accès aux employeurs et peuvent vous aider à déterminer quelles entreprises correspondent le mieux à votre profil. Le meilleur conseil que l’on puisse vous donner pour trouver des ressources vous permettant d’établir des liens entre vos études et le marché de l’emploi est celui-ci : « posez des questions ». Soyez-en certain, ces questions vous permettront de gagner du temps au moment de poser votre candidature, de faire des choix de cours éclairés ou de mieux comprendre vos intérêts professionnels. Je vous garantis qu’une équipe de spécialistes en orientation de carrière désire réellement vous aider à découvrir votre avenue professionnelle et à vous brancher sur le marché du travail. OC JANE MACDONALD offre depuis plus de 15 ans des services d’orientation de carrière à des étudiants. Elle anime des ateliers de perfectionnement professionnel et enseigne dans le cadre du programme coopératif de l’Université StFX.

LE CENTRE DE CARRIÈRES :

Par Jane MacDonald

le secret le mieux gardé de votre établissement d’enseignement.

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uel est le secret le mieux gardé des établissements d’enseignement postsecondaires? Le centre de carrières! Le nom peut varier d’un campus à l’autre, mais son principal objectif est d’offrir des programmes et des services touchant les choix de carrière et les possibilités d’emploi. On pourrait répartir les différents services et programmes d’un centre de carrière en trois grandes catégories : orientation professionnelle, information sur les carrières, et services d’emploi. L’ORIENTATION PROFESSIONNELLE est un service d’encadrement ou de conseil conçu pour vous aider à explorer vos choix professionnels; à évaluer vos compétences, vos valeurs et vos intérêts; à établir des stratégies de recherche d’emploi, ainsi qu’à améliorer votre aptitude à prendre des décisions. D’autres programmes et services peuvent également vous renseigner sur la recherche d’emploi et la rédaction d’un curriculum vitae et d’une lettre de présentation; vous 6 HI VER 2015

offrir des simulations d’entretiens d’embauche, des occasions de réseautage, des ateliers et vous aider à créer un portfolio. Le service d’INFORMATION SUR LES CARRIÈRES vous aide à établir comment vos compétences, votre expérience et vos objectifs répondent aux besoins du marché du travail. Il peut aussi vous aider à explorer vos choix de carrière et vous éclairer sur la manière de prendre des décisions en matière d’emploi. Plusieurs centres de carrières vous conseillent au moyen d’exercices d’autoévaluation et de ressources en planification de carrière, de renseignements sur le marché du travail (local et mondial), sur les écoles supérieures et sur les écoles professionnelles, ainsi qu’à l’aide de répertoires de services d’emploi et d’annonces d’emploi. Plusieurs centres de carrières se servent d’un outil commun intitulé « Que puis-je faire avec mon diplôme sur le marché du travail? ». On y MAGA ZINEO P T IO N S CA RRIERES.COM


CONSEILS POUR CRÉER UNE IMAGE DE MARQUE PERSONNELLE MÉMORABLE

Par Sara Kandathil

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e jour-là, je participais à une petite activité de réseautage – une sorte de journée « portes ouvertes » destinée à faire connaissance. Comme j’étais arrivée tôt, il n’y avait là qu’une poignée de personnes, notamment une fille dont le visage me disait quelque chose.

1 | RATIONALISEZ VOTRE DESIGN Le design de votre image de marque agit comme une communication non verbale. Si vous choisissez une police rose bonbon pour votre curriculum vitae, ou des photos d’Hello Kitty pour votre site Web, on ne vous prendra pas très au sérieux, quelle que soit la justesse de votre propos. Réfléchissez à l’image que vous voulez transmettre et assurezvous que le style et la palette de couleurs y correspondent. Deuxièmement, le style et les couleurs de votre image de marque devraient s’appliquer à tous vos produits – à l’en-tête de votre CV et de votre lettre de présentation, à vos cartes de visite, votre compte Tweeter, vos blogues, votre site Web, etc. Faites en sorte que les gens reconnaissent facilement votre image de marque.

J’ai immédiatement eu l’impression de la connaître, mais je n’arrivais pas à la replacer. Est-ce que je l’avais rencontrée à l’école, au travail, ou par des amis communs? Je ne m’en souvenais pas! Mais je savais que tôt ou tard, elle allait m’approcher puisque nous étions si peu à être arrivés tôt. Je suis allée me chercher quelque chose à boire en me creusant les méninges pour essayer de la replacer. Finalement, j’ai décidé d’aller la voir et de me présenter, en espérant qu’une petite conversation ramènerait mon souvenir. Elle s’appelait Jane Greensmith (j’ai changé son nom pour des raisons de confidentialité). Elle s’est présentée comme si elle ne m’avait jamais vue de sa vie, et elle m’a même remis sa carte de visite. C’est là que j’ai compris : je ne l’avais jamais rencontrée auparavant! Ma mémoire ne m’avait pas fait défaut! (pas complètement du moins). Sa carte de visite portait une photo bien reconnaissable, la même que sur son profil LinkedIn, où elle publiait régulièrement des mises à jour et des articles. Je n’avais jamais rencontré Jane, mais j’avais remarqué ses mises à jour sur les médias sociaux et nous avions en commun un certain nombre de relations professionnelles, alors un jour je l’avais invitée à faire partie de mes relations. Au moment où elle m’a remis sa carte de visite, j’ai compris qu’elle maîtrisait à la perfection l’art de créer une image de marque personnelle. Sa marque la rendait si visible en ligne qu’avant même de la rencontrer j’avais déjà l’impression de la connaître. C’est grâce à Jane Greensmith que j’en suis venue à comprendre combien l’image de marque personnelle peut être puissante si vous êtes un professionnel cherchant à vous faire connaître dans le milieu qui est le vôtre. C’est pourquoi j’aimerais maintenant vous donner…

2 | ÉVITEZ DE VOUS PHOTOGRAPHIER VOUS-MÊME Un portrait professionnel – notamment sur votre page LinkedIn – pourrait vous mener loin. Ne vous tournez pas forcément vers un photographe professionnel pour faire une série de clichés, mais demandez au moins à un ami de vous prendre en photo. Évitez les autoportraits ou une photo mal recadrée qui laisse encore paraître l’épaule de votre meilleur ami. Et bien sûr, souriez! Un visage souriant fait toujours meilleure impression.

3 | DITES-LE AVEC UN SLOGAN

Si vous pouviez décrire votre image de marque en trois mots, quels seraient-ils? Votre slogan peut servir d’en-tête sur votre page LinkedIn, ou de bio sur votre compte Twitter ou votre site Web, ou encore de pied de page sur votre CV. Évidemment, il doit être professionnel, ce qui n’empêche pas d’y ajouter un zeste de créativité qui le rendra mémorable. Inspirez-vous des biographies de professionnels que vous admirez sur Twitter.

4 | TROUVER UNE VITRINE POUR VOS RÉALISATIONS LinkedIn vous permet maintenant d’afficher des projets spéciaux, mais selon les compétences que vous voulez faire valoir, vous chercherez peut-être une vitrine plus spacieuse pour présenter vos travaux et réalisations. Pourquoi ne pas créer votre propre site Web ou un portfolio virtuel grâce à des sites comme Wix ou Weebly?

5 CONSEILS POUR CRÉER VOTRE IMAGE DE MARQUE PERSONNELLE SARA KANDATHIL est spécialiste en orientation de carrière à l’association étudiante du British Columbia Institute of Technology. Suivez-la sur Twitter @SaraKandathil

5 | SOYEZ AUTHENTIQUE

Au bout du compte, une image de marque n’est valable que si elle reflète vraiment qui vous êtes. Avant de créer votre image de marque, prenez le temps de réfléchir aux valeurs, aux compétences, aux passions et aux habiletés qui vous sont propres. Demandez-vous quelle image vous aimeriez projeter dans votre milieu professionnel et l’impression que vous aimeriez laisser sur un responsable du recrutement ou sur vos homologues.

Vous serez alors mûr pour créer une image forte et pour être visible en ligne. Sans que vous vous en rendiez compte, les gens auront peut-être l’impression de vous connaître sans même vous avoir réellement rencontré! OC

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DYNAMIQUE

ESPRIT CRITIQUE ESPRIT D'ÉQUIPE

LEADERSHIP

RESPONSABLE APTITUDE À TROUVER DES SOLUTIONS S'EXPRIMER AVEC FACILITÉ

TRAVAILLANT

FIABLE

RECHERCHE D’EMPLOI ou pourquoi les compétences spécialisées ne suffisent pas à trouver un emploi. Par Emma Tranter

Le versant plus « général » de la


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es jeunes diplômés sont nombreux à fouiller inlassablement le marché de l’emploi avant de pouvoir enfin se rendre à une entrevue d’embauche. Si la majorité des employeurs convoquent des candidats en s’appuyant sur les compétences spécialisées et les diplômes affichés sur le curriculum vitae, selon les experts, les jeunes aspirants à un emploi ont du mal à faire transparaître leurs aptitudes personnelles et moins pratiques, qui pèsent pourtant lourd dans la balance. Si vous ne mettez pas de l’avant ces aptitudes plus personnelles et plus pratiques, dites « compétences générales », le poste que vous convoitez pourrait bien vous passer sous le nez.

La manière dont on perçoit une personne en milieu de travail dépend de sa capacité à traiter avec ses collègues, ses supérieurs et la clientèle. Il est plus facile de tisser des relations interpersonnelles si on est conscient de l’importance de ces compétences. Sans compétences générales, le milieu de travail serait un véritable chaos. Le travail ne serait pas prêt à temps, les gens arriveraient en retard aux réunions, et personne ne serait en mesure d’écouter les idées des autres. Si personne ne savait gérer son temps, s’organiser et écouter, comment est-ce qu’on fonctionnerait en milieu de travail? De plus, l’application de nos compétences techniques – ou spécialisées – dépend de nos compétences générales. Les compétences générales nous permettent d’utiliser efficacement nos compétences techniques et nos connaissances et de faire en sorte qu’elles aient un impact. Au Canada, on se demande s’il y a une pénurie de compétences, c’est-à-dire s’il y a un écart entre les compétences requises pour doter un poste et les compétences acquises par le titulaire du poste. Ce que l’on interprète souvent comme un manque de compétences, ou pénurie de compétences, parmi les diplômés de collèges et d’universités, est en fait une difficulté à faire valoir nos compétences générales innées, mais également celles que nous avons acquises pendant nos études. En fait, bon nombre de jeunes diplômés ne savent même pas qu’ils ont acquis des compétences générales pendant leurs études. « On parle de compétences générales comme si c’était quelque chose de secondaire et de négligeable. Pourtant, ce sont les compétences les plus difficiles à trouver », déclare Robert Shea, vice-président adjoint des affaires étudiantes et académiques de l’institut des pêches et de la marine de l’Université Memorial. Robert Shea, qui a enseigné à la Faculté d’éducation de l’Université Memorial’s, est rédacteur en chef de la Revue canadienne de développement de carrière. Selon lui, le terme « pénurie de compétences » est souvent mal employé et désigne plutôt la difficulté des jeunes à faire valoir leurs compétences.

« Lorsque j’entends le terme “pénurie de compétences”, j’ai tendance à penser qu’il s’agit plutôt d’un mauvais assortiment entre les compétences des travailleurs et les exigences de l’emploi », ajoute-t-il. Robert Shea signale également que les établissements postsecondaires ne devraient pas seulement enseigner la théorie, mais également montrer comment l’appliquer, car rien de mieux que l’apprentissage par l’expérience pour se préparer au marché du travail. « L’important est d’amener les étudiants à réfléchir aux compétences qu’ils sont en train d’acquérir. Nous devrions trouver davantage d’occasions de nouer un dialogue avec les employeurs pour leur demander ce qu’ils cherchent exactement. » Toujours selon Robert Shea, les étudiants pourraient réfléchir à leurs compétences générales en travaillant en équipe. Quand ils travaillent en équipe, ils sont amenés à réfléchir à la place qu’ils occupent dans le groupe et à voir quel rôle ils occupent naturellement : celui de leader, de secrétaire ou de présentateur. « Les étudiants, les collèges et les universités doivent réfléchir à ces choses-là. Il ne faut pas seulement prendre en considération les compétences accumulées ailleurs qu’en classe, mais également celles qui sont acquises en classe. » Pour Alex Usher, président d’Higher Education Strategy Associates, le Canada gagnerait à faciliter la période de transition entre l’école et le milieu du travail. « Les étudiants qui arrivent sur le marché du travail ne savent pas comment décrire leurs habiletés. Quant aux entreprises, elles ont du mal à formuler les questions qui vont permettre d’extraire ce type de renseignements », explique Alex Usher. Alex Usher et Robert Shea sont d’accord pour dire que même si les établissements d’enseignement postsecondaire offrent aux étudiants des expériences pratiques, par exemple des travaux d’équipe, les jeunes ne sont pas conscients des compétences acquises pendant ces projets. « Nous demandons aux étudiants de travailler en équipe sans leur montrer clairement comment travailler en équipe », ajoute Alex Usher.

LES COMPÉTENCES GÉNÉRALES NOUS PERMETTENT D’UTILISER EFFICACEMENT NOS COMPÉTENCES TECHNIQUES ET NOS CONNAISSANCES ET DE FAIRE EN SORTE QU’ELLES AIENT UN IMPACT. Dans le rapport publié en 2013 par Prepare for Canada, 9 Soft Skills No Immigrant Should be Without, les compétences générales sont définies comme les aptitudes en matière de relations interpersonnelles, de communication, de comportement et d’organisation, sans égard au type d’emploi ou au secteur. Ces compétences générales concernent la capacité de communiquer, de faire un exposé, d’exercer son sens critique et de faire preuve de leadership. Elles se distinguent des compétences spécialisées, c’est-àdire des compétences techniques plus concrètes, par exemple, savoir comment programmer un site Web ou rédiger une dissertation. En milieu de travail, les compétences générales sont tout aussi importantes que les compétences spécialisées. Elles permettent aux gens de communiquer et de travailler efficacement ensemble. 10 HI VER 2015

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Alex Usher estime que lorsque les professeurs d’universités et de collèges demandent aux étudiants de faire un travail d’équipe, ils devraient par la même occasion expliquer ce que cela signifie du point de vue des différents rôles assumés par chacun des membres de l’équipe. Ceci n’est pas intégré aux programmes d’études, ajoute-t-il. Nous tenons pour acquis qu’après quatre ans d’études universitaires, les étudiants auront compris de quoi il s’agit. » Robert Shea pense que les employeurs ont également un rôle à jouer au chapitre des compétences générales recherchées pour doter un poste. La plupart des entreprises annoncent un emploi en précisant le diplôme qu’il faut avoir, mais sans parler des compétences générales. Ce travail reste à faire. Ainsi, les étudiants cherchant un emploi ne seraient pas seulement en mesure de déterminer s’ils ont le diplôme voulu pour un poste, mais également s’ils ont les aptitudes plus générales qui sont nécessaires. Si les étudiants et les employeurs contribuent à définir la soi-disant « pénurie de compétences » parmi les diplômés, les communautés doivent se mobiliser autour du problème pour le régler, ajoute Robert Shea. « Il faudrait arrêter de dire que les collèges et les universités et autres établissements postsecondaires ne préparent pas correctement les jeunes au monde du travail. Je pense que c’est faux. Je crois que ce qui manque réellement, c’est la capacité d’établir les liens qui s’imposent », souligne-t-il.

Alex Usher et Robert Shea sont d’accord pour dire que les diplômés apprennent lentement à faire valoir leurs compétences générales. «Il faut approfondir la notion de “résultats d’apprentissage” avant que l’on puisse correctement évaluer ces résultats », conclut Alex Usher.

COMPÉTENCES GÉNÉRALES

« Si nous pouvions à aider les étudiants à savoir quelles sont les compétences qu’ils désirent acquérir, alors je crois que notre pays se la Revue canadienne de porterait mieux », conclut développement de carrière, à Robert Shea. OC http://www.ceric.ca/cjcd

Lire

EMMA TRANTER étudie en deuxième année de journalisme à l’Université Carleton. Suivezla sur Twitter @emmtranter

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V Rien de que les

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Si, sur le plan taxonomique, il est utile de les distinguer des compétences axées exclusivement sur les nombres, les machines et les modèles, il reste que le mot « générales »

ous êtes-vous déjà demandé ce que l’on entend par « compétences générales »?

« COMPÉTENCES GÉNÉRALES »

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MOINS GÉNÉRAL

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ne vient pas sans un bagage dont on pourrait malheureusement se passer. En fait, le mot sonne comme une insulte ou une déficience plus qu’il n’évoque quelque chose de désirable, surtout dans un contexte comme la recherche d’emploi, marqué par la concurrence et la promotion de sa propre image.

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Par David Lindskoog, MA

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Pourtant, sondage après sondage, les employeurs disent la même chose : ils semblent être à l’affût de ce que l’on qualifiait autrefois de simples compétences de base, c’est-à-dire de candidats qui savent s’exprimer à l’oral et à l’écrit, qui savent cerner et résoudre un problème, qui savent travailler en équipe et faire preuve de leadership.

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Si vous en perdez votre latin, je vous comprends. D’un côté on vante les compétences générales, de l’autre on exalte les vertus des études en science, en technologie, en génie et en math – autant de disciplines « arides » exigeant des compétences « spécialisées ». Notre tendance à catégoriser

moi qui passe des journées entières à écouter des personnes dans leur plus grande vulnérabilité, je puis vous dire qu’il n’y a rien de simple ou de facile au sujet des gens. Il suffit d’un peu de temps, de pratique et d’un bon maître pour perfectionner n’importe quelle compétence. Pour ce qui est des compétences quantitatives, la voie est toute tracée. Vous voulez vous perfectionner en calcul ou en langage de programmation? Apprenez les méthodes, appliquez-les, puis apprenez-en de plus compliquées et appliquez-les à leur tour. Ce pourrait être long et répétitif, mais vous finirez par maîtriser cette compétence. Les choses sont moins simples si vous désirez apprendre à communiquer clairement une idée complexe ou si vous travaillez au sein d’un groupe en proie à des conflits de personnalités, ou si vous devez simplement écouter quelqu’un de sorte qu’il se sente entendu. Même l’étiquette professionnelle entourant les courriels semble être une compétence difficile à acquérir pour bon nombre de gens! Mais vous serez heureux d’apprendre qu’il n’est jamais trop tard pour perfectionner ces compé-

VOUS AVEZ BEAUCOUP DE COMPÉTENCES QUI FONT DE VOUS UN ÊTRE COMPLEXE nous pousse à vouloir choisir entre les compétences générales et les compétences spécialisées. En fait, vous avez beaucoup de compétences qui font de vous un être complexe. Ces compétences défient nos catégories désuètes et elles sont toutes valables. En fait, les compétences recherchées dont il est question ci-dessus n’ont rien de « général ». Il vaudrait mieux les regrouper en se rappelant qu’elles concernent d’abord des personnes. Or,

tences générales, et encore plus de savoir que vous pouvez le faire de bien des façons. Pendant mes études, j’avais par exemple décidé de faire du bénévolat et de travailler à temps partiel. Vous pouvez aussi saisir des occasions d’apprendre par l’expérience, travailler à l’étranger, participer à un programme d’échange ou simplement voyager à l’étranger. Quand vous vous retournerez sur ces expériences, vous vous rendrez compte que vous avez grandi. Et s’il n’y a rien de général là-dedans, il n’y a certainement rien de spécialisé non plus. OC

DAVID LINDSKOOG est conseiller clinicien à Vancouver, en ColombieBritannique. Il a des antécédents en orientation de carrière au niveau postsecondaire. Il rédige régulièrement des billets sur son site Web, thedayjob.ca.

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« sois juste toi- même chéri(e) »

DOUG TETZNER, DE SHOPIFY Par Robert Nettleton

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Si vous n’avez jamais entendu parler de Shopify, vous passez peut-être à côté d’une extraordinaire occasion d’emploi – et pas seulement à cause de certains avantages, comme le studio de yoga, la salle d’arcade et les repas du midi servis par un traiteur cinq jours par semaine.



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professionnelles grâce à Shopify : www.shopify.com/careers

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itué à Ottawa, en Ontario, Shopify offre des solutions commerciales à ceux qui désirent vendre en ligne, en magasin ou ailleurs. Actuellement, Shopify propulse plus de 120 000 boutiques dans le monde. Depuis son ouverture, en 2004, Shopify est réputé adopter des méthodes non traditionnelles d’embauche et d’entrevue. L’entreprise s’intéresse davantage aux compétences générales d’une personne – son vécu et ses passions – qu’à ses compétences spécialisées. Options carrières a saisi l’occasion de s’entretenir avec Doug Tetzner, directeur, Acquisition de talent, chez Shopify, pour en savoir plus sur ces méthodes novatrices d’embauche et pour savoir quels conseils il pourrait donner aux chercheurs d’emploi – surtout à ceux qui désirent travailler chez Shopify. Options carrières (OC) : Qu’est-ce qui motive vos méthodes novatrices de recrutement et d’embauche? Doug Tetzner (DT) : Bon nombre d’entreprises qui recrutent tombent dans le même piège. Elles se disent qu’il faut trouver des gens ayant de l’expérience dans le domaine en question, et on se met donc juste à chercher le candidat qui a certains antécédents professionnels. Nous, nous préférons trouver des gens qui excellent dans leur domaine, mais qui sont réellement passionnés par ce qu’ils font, et nous désirons apprendre à les connaître, puis les inviter à se joindre à notre équipe et à s’épanouir dans notre environnement. 16 HI VER 2015

En fait, nous essayons de trouver des personnes de qualité qui sont complètement investies dans ce qu’elles font. Nous désirons davantage les connaître que leur poser des questions toutes faites du genre « quels défis avez-vous dû surmonter ». Dans beaucoup d’endroits, les entretiens sont inconfortables, car c’est un processus rigide au cours duquel on pose des questions en espérant recevoir la bonne réponse. Chez nous, ce qui compte, c’est d’apprendre à connaître quelqu’un. OC : Quelles sont les compétences générales clés recherchées par le directeur de l’Acquisition de talent chez Shopify? DT : Nous cherchons d’abord l’authenticité. Shopify est un endroit intègre. Nous cherchons des candidats qui sont eux-mêmes. Ça ressemble au conseil d’une mère : « Sois juste toi-même mon chéri! », mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Nous cherchons des gens bien dans leur peau, dont le comportement reflète des dispositions intérieures. Ils ne portent pas de masque et n’agissent pas en fonction de ce qu’ils croient que nous attendons d’eux. Ensuite, nous cherchons des candidats qui ont de grandes compétences et un parcours intéressant, mais si nous croyons qu’ils vont agir comme des [jurons], on ne les engage pas. Au travail, il faut que tout le monde s’entende bien. Une entreprise est agréable quand les gens qui y travaillent fonctionnent bien ensemble.

OC : Pensez-vous que les compétences générales sont plus importantes que les compétences techniques, ou « spécialisées »? Prendriez-vous le risque d’embaucher quelqu’un qui, sur papier, est moins spécialisé et moins qualifié pour un poste, mais dont la personnalité présente des atouts? DT : Les compétences spécialisées et les compétences générales sont aussi importantes les unes que les autres…On cherche des gens qui s’investissent complètement dans ce qu’ils font. Vous pourriez interviewer deux personnes ayant travaillé chez McDonald, mais qui y ont vécu des choses complètement différentes. L’une d’entre elles saura exactement comment les choses fonctionnent et ce qu’elle y a fait, elle pourra le décrire en détail et en discuter, tandis que l’autre se fichait pas mal de travailler là ou ailleurs et ne pourra répondre à aucune de vos questions car en fait, elle n’était pas vraiment là. Si une personne peut se joindre à nous et s’investir complètement…alors c’est ce que nous voulons. OC : Vous demandez parfois à des candidats de vous raconter ce qu’ils font normalement pendant une journée de congé, ou de vous montrer un lien amusant, ou encore de vous raconter une anecdote illustrant leur capacité d’endurance ou leur sens de l’humour. En quoi ce type de renseignement vous aide-t-il à choisir le bon candidat? DT : Pour deux raisons, la première étant que ça nous permet de mieux connaître un candidat qu’un simple CV et une lettre de présentation.

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Vous avez une meilleure idée d’une personne si vous savez ce qui la fait rire sur Internet, ou comment elle occupe ses fins de semaine. Deuxièmement, beaucoup de personnes répondent au plus grand nombre d’annonces d’emploi possible, sans vraiment prendre le temps de lire l’annonce ou de préparer une demande personnalisée. Souvent, ils ne se rendront même pas compte qu’on leur demande de nous envoyer un lien vers ce qu’ils trouvent le plus drôle. Ils ne liront pas non plus la partie qui dit : « Envoyez votre lettre de présentation à telle personne ». Ils veulent juste répondre à 25 offres d’emploi dans la même journée. Alors ils copient et ils collent leur CV et leur lettre de présentation pour les envoyer en quantité industrielle sans vraiment faire attention à ce qui est demandé. Donc, pour voir s’ils ont vraiment lu notre offre d’emploi, on y met des choses qui sortent de l’ordinaire. Mais l’astuce ne fonctionnera plus une fois que cet article sera sorti… En plein milieu d’une annonce d’emploi, nous avions mis « SVP, adressez votre lettre de présentation à Chers Mario et Luigi », et environ 40 % des lettres que nous avons reçues ne suivaient pas cette consigne. Elles commençaient par « À qui de droit » ou « Cher recruteur ». Je suis certain que beaucoup de gens ne lisent tout simplement pas les annonces. L’œil capte juste le titre du poste, ça fait l’effet d’une loterie et on envoie sa demande. Les meilleurs résultats, on les obtient quand on prend la peine de faire une petite recherche et de rédiger une lettre personnalisée. Ça porte ses fruits. Des êtres humains lisent tout ça. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, on ne se contente pas de sélectionner les candidats à l’aide de mots clés. OC : Je vais employer vos propres méthodes et vous demander de me raconter ce que vous faites de vos journées de congé… DT : Mes journées de congé? J’ai deux enfants et je suis marié. Beaucoup de mes fins de semaine sont consacrées à mes enfants, je les accompagne à des activités et je travaille autour de la maison. C’est exigeant et merveilleux. OC : C’est déjà tout un travail en soi! DT : Il y a toujours de l’herbe à couper ou autre chose à faire…quand vous m’avez posé cette question, je me suis dit que je n’avais rien de très excitant à raconter. J’aimerais sauter en parachute!

OC : Vous ne cherchez pas seulement des gens qui se livrent à des activités excitantes pendant la fin de semaine n’est-ce pas? DT : Non! Pas du tout. Si on leur demande de nous parler de leurs fins de semaine, c’est pour évaluer leurs compétences rédactionnelles, car on leur demande d’écrire sur un sujet qui ne figure normalement pas dans une lettre de présentation. Ça nous permet de les connaître un peu mieux. On ne lit pas ça en se disant : « Oh, c’est nul, c’est ennuyeux ». OC : Qu’est-ce que vous aimez que les candidats vous demandent lors d’un entretien? DT : Les seules questions que je veux entendre sont celles qui correspondent à un réel désir d’avoir une réponse. Si vous faites une recherche sur l’employeur, vous vous poserez naturellement des questions. Vous vous demanderez, « tiens, mais comment ça marche ça? » ou vous vous direz « Tiens, ça, ça m’intéresse. J’aimerais en savoir plus. ». Posez ces questions-là plutôt que des questions qui ne correspondent pas à un intérêt réel, mais au désir de faire bon effet. Je trouve que le processus de recrutement et d’entrevue sonne souvent faux, car les questions et les réponses sont prévisibles. Les candidats préparent un scénario de réponse à certaines questions et, de leur côté, les entreprises posent toujours les mêmes questions. Ça crée une drôle de dynamique. Ça ne se passe pas comme ça entre les gens dans la vraie vie. Nous, on opte pour la conversation spontanée. Si la conversation amène le candidat à s’interroger sincèrement, il peut poser les questions qui lui viennent à l’esprit. Mais ne posez pas de questions juste parce que vous pensez qu’il faut poser des questions. OC : Quelle est la chose la plus folle ou la plus provocante qu’ait faite un candidat pour retenir votre attention? DT : Il y a un développeur ici qui vient de France, il a loué un logement par l’entremise d’Airbnb, il s’est procuré un numéro de téléphone commençant par le code régional 613, puis il a posé sa candidature. Et sa lettre de présentation disait essentiellement ceci : « J’arrive de France et je veux travailler pour Shopify ou pour une autre compagnie de Toronto que je vais aller voir, mais Shopify est mon premier choix ». Il avait pris la peine de venir jusqu’ici puis de poser sa candi O P T IO N S CA RRIÈRES

dature, ça m’a vraiment impressionné, et je me suis dit « Ça alors! Quand on parle d’effort, c’en est tout un! ». Nous l’avons embauché et il est fantastique. OC : Avant de conclure, pouvez-vous me dire quelle serait la recette du parfait candidat pour Shopify, à quoi ressemblerait-il? DT : À peu près à ceci : un tiers investi et fier de ce qu’il a accompli jusqu’à présent. Il n’y a rien de mieux qu’une personne investie dans ce qu’elle fait – quelle que soit cette chose. Un tiers d’authenticité – quelqu’un qui peut discuter en restant lui-même, c’est fantastique! Et enfin un tiers de curiosité – c’est-à-dire une personne qui apprend constamment. CO : Magnifique. Voulez-vous ajouter quelque chose? DT : Quand vous cherchez un emploi, renseignezvous sur l’entreprise pour laquelle vous voulez travailler et abordez-la de façon très personnalisée. Il vaut mieux poser votre candidature dans trois entreprises et passer beaucoup de temps à recueillir des renseignements les concernant plutôt que de répondre à 30 annonces. Ce n’est pas une loterie. Vos demandes sont lues par des gens, alors, il vaut mieux leur montrer que vous savez comment faire un bon travail. Deuxièmement, présentez-vous sans avoir d’idées préconçues, soyez juste prêt à échanger. Vivez l’instant. Plutôt que de dire des choses parce que vous pensez que vos interlocuteurs doivent les entendre, soyez tout simplement attentif à la conversation, cela pourrait vous mener loin. Contentez-vous de vivre l’instant et d’échanger. OC

Suivez Doug sur Twitter @DougTetzner En plus d’être un rédacteur polyvalent, ROBERT NETTLETON est éducateur et grand admirateur de Stevie Nicks. Suivez-le sur Twitter @Robulous

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ALORS VOUS VOULEZ DEVENIR INGÉNIEUR? Nous pouvons vous aider à réaliser ce rêve! Les ingénieurs sont des gens passionnés, qui explorent des idées novatrices et des solutions créatives. Si vous aimez résoudre des problèmes et découvrir comment les choses fonctionnent, il se pourrait bien qu’une carrière en génie soit un excellent choix.

careeraction.engineerscanada.ca

Apprenez d’avantage en visitant le site

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Par William Johnson

une promotion chez leur employeur actuel, 47 % cherchent de l’avancement dans une nouvelle entreprise et 42 % veulent trouver un emploi dans un domaine complètement différent. Pour être plus précis, certains trouvent que les promotions leur échappent, de nouveaux employés ayant fait des études poussées ou spécialisées; certains professionnels désirent un poste de prestige (et un meilleur salaire) dans l’entreprise où ils travaillent, d’autres veulent tout simplement trouver un nouvel emploi.

QUELLE QUE SOIT LA RAISON, AVANT DE DÉCIDER DE SUIVRE UNE FORMATION POUR VOUS RECYCLER, PRENEZ CECI EN CONSIDÉRATION : LE TYPE DE COMPÉTENCES – quel genre de mise à niveau envisagezvous? Désirez-vous perfectionner vos compétences générales, par exemple votre leadership, ou vos compétences spécialisées, par exemple en gestion de projet ou l’apprentissage d’une autre langue? FINANCES – Combien cela vous coûtera-t-il? Avez-vous les moyens d’investir dans des études coûteuses, ou de prendre un congé sans solde? SITUATION DE TRAVAIL ACTUELLE – Si votre superviseur est au courant de vos projets, comment y a-t-il réagi quand vous le lui avez annoncé? Travaillez-vous pour un employeur proactif applaudissant à ce genre d’initiative? TEMPS – Avez-vous le temps? Et quelles priorités devrez-vous mettre de côté pour vous concentrer sur ce nouveau projet? POURQUOI – Posez-vous la question suivante : « À quoi ressemble la réussite? » et déterminez ce qui vous motive. Ce n’est qu’après avoir répondu à cette question que vous pourrez foncer en toute confiance. Avant de vous lancer dans un tel projet, il faut vous renseigner – sur les coûts, les ressources disponibles (y compris les programmes de financement offerts par le gouvernement ou par votre service des Ressources humaines), et sur le temps qu’il faudra pour atteindre vos objectifs. Il serait également utile d’avoir une bonne conversation avec un professionnel chevronné. Il pourra vous dire quelles sont les compétences qu’il a acquises en cours de route et ce qui, de son point de vue, rend un employé plus précieux. Mais surtout, demandez-vous si ce que vous désirez faire s’intègre bien à votre plan de carrière et à votre style de vie. OC

TOURNANT DE CARRIÈRE :

UNE MISE À NIVEAU POUR MULTIPLIER LES OPTIONS DE CARRIÈRE

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olly est coordonnatrice de programme dans un organisme sans but lucratif de la région. Elle travaille là depuis quatre ans, apprend sur le tas, et assume de plus en plus de responsabilités. Elle a récemment décidé de s’inscrire à un certificat en gestion d’entreprise et, possiblement, d’apprendre une nouvelle langue. Étant donné son environnement de travail actuel, la volatilité du marché du travail, la croissance économique modeste et le nombre de plus en plus important de titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires, elle n’avait réellement d’autre choix et sa décision pourrait lui ouvrir davantage de portes. Pour le dire plus simplement, Holly met ses compétences à niveau. Holly n’est pas la seule dans ce cas – selon l’Indice Kelly sur la main-d’œuvre mondiale 2013, environ 60 % des travailleurs dans le monde cherchent activement à pousser leurs études ou leur formation, ou y songent sérieusement. Cette enquête intergénérationnelle sur le travail est menée auprès de plus de 120 000 personnes, dans 31 pays des Amériques, de l’Europe, du Moyen-Orient, de l’Afrique, ainsi que de l’Asie et du Pacifique. Pourquoi est-ce que les gens décident de mettre leurs compétences à niveau ou de se recycler au moyen d’une formation? Selon l’Indice Kelly, les raisons semblent être à peu près partout les mêmes – 57 % des répondants désirent

WILLIAM JOHNSON William Johnson est un spécialiste de la mobilisation et des communications étudiantes travaillant au niveau postsecondaire. Lisez ses billets à williamjohnson.ca et suivez-le sur Twitter @notionport

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TESTEZ VOTRE QI INTERNATIONAL — Par Jean-Marc Hachey

PRÊT POUR UN TRAVAIL À L’ÉTRANGER? Pour partir à l’étranger, l’envie de voyager ne suffit pas. Que vous rencontriez des personnes d’une autre culture lors d’une aventure touristique ou que vous postuliez un emploi à l’étranger, ce sont vos compétences internationales qui vous distingueront de la masse. Commencez à cultiver votre QI international dès aujourd’hui – pendant vos études et en vous rendant à l’étranger!

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maginez que d’ici quelques semaines, vous cherchez un emploi à l’étranger, vous faites une demande d’inscription dans un établissement d’enseignement étranger ou vous vendez vos compétences pour un stage à l’étranger. Comment vous y prendrez-vous pour vous distinguer de la masse des candidats? Voici quelques conseils qui vous aideront à réfléchir et à vous mettre dans les souliers d’un recruteur international. Vous pourrez peut-être ainsi grossir les rangs de ceux qui travaillent et vivent à l’étranger. CONNAISSANCES EN POLITIQUE, EN ÉCONOMIE ET EN GÉOGRAPHIE : Imaginez ceci…vous échangez avec des gens autour d’un repas offert sur les terrasses d’un jardin verdoyant – dans votre maison temporaire de la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou. Vos sept invités sont Français, Belges, Américains et Burkinabés. Ces expatriés parlent de politique, d’économie et de géographie. La conversation est animée et intellectuelle, vous y prenez plaisir et vous trouvez les sujets de conversation tellement plus intéressants qu’en Amérique du Nord, où on parle du temps, des voisins ou du coût des rénovations domiciliaires.

Les personnes dotées d’un bon QI international peuvent parler intelligemment de l’actualité mondiale, des événements qui se produisent dans le monde, de nombreux pays et de leurs groupes ethniques. Pour acquérir ce profil international, commencez par voyager, par lire sur les politiques internationales et par apprendre la géographie. PREMIÈRE QUESTION POUR VOUS METTRE À L’ÉPREUVE : Combien y a-t-il de pays dans le monde? SOYEZ AU COURANT DE LA DIMENSION INTERNATIONALE DE VOTRE DOMAINE : Chaque domaine de compétence, chaque domaine d’études et chaque domaine d’intérêt comportent une dimension internationale. Si vous voulez conquérir le monde, vous devrez apprendre à connaître la dimension internationale de chacun des aspects de votre spécialité. Sachez quelles sont les organisations qui, dans votre domaine, travaillent à l’étranger, quels types d’emplois elles offrent et quels aspects de votre travail s’appliquent à l’étranger. Si vous connaissez la forme que prend votre spécialisation à l’étranger, vous pourrez mieux cibler vos études, votre recherche d’emploi, vos relations et vos discussions avec des pairs sur la manière de décrocher un emploi à l’étranger.

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INTERNATIONALE

Il suffira de quelques recherches pour découvrir le versant international de votre domaine d’expertise : cherchez les organismes-cadres, les sites Web, les revues spécialisées et les conférences internationales dans votre domaine. VOTRE PREMIER DÉFI : parlez avec des gens qui sont dans votre domaine et qui ont travaillé à l’étranger pour savoir quelles sont leurs compétences et comment ils s’y sont pris pour faire une carrière internationale. ÉTIQUETTE ET COMPÉTENCES INTERCULTURELLES : Savez-vous quand il faut éructer à table et quand il faut s’en abstenir? Savez-vous à quelle distance vous tenir d’un étranger dans un ascenseur ou lorsque vous abordez quelqu’un lors d’un cocktail? Pouvez-vous deviner quand quelqu’un accepte poliment votre proposition, mais n’a aucune intention d’y donner suite? Les habitués de la scène internationale ont acquis les compétences et les connaissances interculturelles leur permettant de fonctionner efficacement dans une autre culture. Avant d’arriver dans un autre pays, ils étudient son système de croyances, les comportements et les attitudes. Ils sont en quelque sorte des détectives interculturels. S’ils sont propulsés dans une culture inconnue ou s’ils rencontrent pour la première fois quelqu’un d’une autre origine ethnique, ils savent agir avec tact et habileté et adoptent rapidement les codes culturels qui permettront à toute nouvelle relation de fonctionner. Leurs compétences sont transférables d’un pays à l’autre, d’un endroit à l’autre, d’une culture à l’autre. Il serait également utile d’apprendre les rudiments d’une langue étrangère. VOTRE PREMIER DEVOIR : acquérir ces compétences au pays; il suffit de côtoyer des personnes issues d’autres cultures, de vous intégrer à des groupes interculturels, et d’apprendre une deuxième ou une troisième langue. CAPACITÉ D’ADAPTATION : Pouvez-vous composer avec le changement? Arriverez-vous à remplacer votre bol de céréales par un bol de soupe le matin, comme on le fait dans certaines régions de l’Inde? Pourrez-vous dormir avec le bourdonnement incessant d’un ventilateur dans votre chambre, une moustiquaire étouffante et le va-et-vient des chèvres et des poules sous votre fenêtre? Et supporterez-vous le flot incessant de visiteurs bien intentionnés – au point où vous devrez faire semblant d’aller prier juste pour avoir deux heures à vous tout seul? Ce ne sont là que quelques-uns des nombreux défis culturels que vous devrez surmonter et qui vous donneront parfois l’impression de perdre la tête. Avec un peu de pratique et de réflexion, vous pouvez améliorer votre capacité d’adaptation afin d’amortir le choc culturel. Les personnes qui aiment vivre et travailler à l’étranger s’adaptent facilement et accueillent les défis à bras ouverts. Tout va changer si vous partez : la culture, les amis, le travail, le climat et la nourriture. Pour s’y faire, il faut avoir le sens de l’aventure, une bonne dose d’humour et de curiosité et une réserve de patience. Pour vous y préparer, vous pouvez faire du bénévolat ou travailler dans un organisme qui vous permet d’entrer en contact avec d’autres cultures, que ce soit au pays ou en visitant un pays où la culture est radicalement différente de la vôtre. MISE À L’ÉPREUVE : Aimez-vous le changement? Il suffit d’évaluer votre attitude face au changement pour savoir si vous êtes fait pour travailler et vivre à l’étranger.

Les recruteurs internationaux cherchent des gens qui se distinguent : des personnes dotées d’un QI international supérieur. Évaluez soigneusement vos compétences et vos traits de caractère en fonction des aptitudes interculturelles décrites dans cet article, puis dressez un inventaire de vos qualifications et transmettez-le à des recruteurs. Gardez cet inventaire à l’esprit lorsque vous déposez votre candidature pour être bénévole ou stagiaire à l’étranger, pour obtenir une bourse internationale ou pour décrocher un emploi à temps plein à l’étranger. Si vous arrivez à montrer que vous avez un QI international élevé, votre prochain poste se trouve à quelques heures de vol!

AVEZ-VOUS LES QUALIFICATIONS NÉCESSAIRES

POUR TRAVAILLER À L’ÉTRANGER?

TRAITS DE CARACTÈRE : aimer le changement et chercher les défis; avoir l’esprit d’aventure sur le terrain, faire preuve d’ouverture d’esprit, de patience et de curiosité. CAPACITÉ D’ADAPTATION : stabilité émotionnelle et capacité à composer avec le stress; comprendre ce qu’est un choc culturel; réceptivité, humour et connaissance de soi. COMPÉTENCES EN COMMUNICATION INTERCULTURELLE : tolérance; sensibilité; capacité d’écoute et de communication non verbale; maîtrise verbale d’une autre langue. TRAITS DE CARACTÈRE ET COMPÉTENCES POUR TRAVAILLER EFFICACEMENT À L’ÉTRANGER : indépendance et autodiscipline; expérience en formation; esprit d’initiative; polyvalence; persévérance; sens de l’organisation; aptitudes en relations humaines; leadership; énergie; attitude posée; aptitudes en planification de projet; en rédaction et en communication orale; assiduité et dévouement; loyauté; diplomatie et tact, et engagement philosophique à l’endroit de votre domaine professionnel. OC

JEAN-MARC HACHEY est un auteur à succès et l’éditeur en ligne de MyWorldAbroad. Son site Web contient plus de 300 articles et 4 000 ressources permettant à des étudiants de niveau universitaire de perfectionner leurs compétences professionnelles pour travailler à l’étranger! www.myworldabroad.com/register.

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Alors, VOUS VOULEZ ENSEIGNER À L’ÉTRANGER? VOYEZ COMMENT DÉCROCHER UN CERTIFICAT.

Par Aisha Biberdorf

Il faudra peut-être du temps avant d’obtenir un certificat pour enseigner à l’étranger, mais si vous désirez vous lancer dans une nouvelle aventure à l’étranger, voici comment procéder. CHOISISSEZ LE BON PROGRAMME D’ÉTUDES Il faut d’abord choisir le programme de certificat qui vous convient. Depuis quelques années, les candidats se bousculent pour enseigner à l’étranger, les écoles ont donc l’embarras du choix. Autant dire que la concurrence est féroce, mais vous mettrez toutes les chances de votre côté si vous répondez aux exigences de base du pays qui vous intéresse. Beaucoup de pays exigent au moins un baccalauréat et un certificat en enseignement TESOL, TESL, TEFL. Sans ce certificat, vous risquez de ne pas trouver de poste, ou d’obtenir un emploi qui ne sera pas aussi bien rémunéré que si vous répondiez aux exigences de base. Avant de choisir un programme de certificat, sachez que les cours TESOL, TESL et TEFL ne sont pas tous homologués. Prenez en considération les normes universitaires du programme, l’homologation, le prix et les compétences de l’école, ainsi que les possibilités d’expérience professionnelle pratique. Certains cours en ligne sont peut-être plus pratiques, mais ne vous offriront pas la précieuse expérience acquise en classe qui vous permettra peut-être de décrocher un emploi. Note : Demandez à l’école si elle pourra vous aider à trouver un emploi après l’obtention du certificat! TIREZ LE MEILLEUR PARTI DE VOTRE EXPÉRIENCE EN CLASSE Bon, la recherche était la partie la plus facile. Le moment est venu de suivre vos cours et de les réussir. Selon le programme choisi, vous devrez franchir plusieurs étapes : examens, projets, lectures. Pour tirer le meilleur parti de votre expérience en classe, investissez-vous dans vos études et participez pleinement aux activités de groupe; échangez avec vos camarades de classe pour mieux assimiler les termes et les concepts et participez aux stages pédagogiques offerts par votre école. De plus, dans la mesure du possible, faites l’effort d’apprendre la langue du pays dans lequel vous avez l’intention d’aller enseigner. Votre expérience n’en sera que plus facile et plus riche. CHOISIR VOTRE PAYS DE DESTINATION ET TROUVER UN EMPLOI Une fois que vous aurez votre certificat en poche, vous pourrez vous amuser à choisir l’endroit où vous aimeriez aller enseigner. C’est en vous renseignant que vous saurez quels sont les pays qui ont le plus besoin de professeurs d’anglais langue seconde. La France demeure l’endroit le plus populaire pour enseigner l’anglais, ce qui est fantastique pour n’importe quel Canadien bilingue ou francophone! Enfin, vous devrez préparer votre curriculum vitae (CV) et poser votre candidature encore et encore! Il existe des critères pour préparer un CV et une lettre de présentation quand on veut trouver un poste de professeur de langue seconde. Il est important de les suivre pour faire bonne impression sur les employeurs étrangers. Soyez attentifs aux directives de l’employeur et respectez toujours la date d’échéance fixée pour la remise du dossier de candidature. Que la chance vous accompagne dans vos aventures! OC

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LES 10 DESTINATIONS LES PLUS POPULAIRES

POUR L’ENSEIGNEMENT D’UNE LANGUE SECONDE (et leurs exigences de base!) BRÉSIL (baccalauréat; beaucoup d’établissements offrent une formation interne aux candidats) CHINE (dépend de la région) RÉPUBLIQUE TCHÈQUE (certificat TEFL) FRANCE (TEFL) JAPON (baccalauréat; certificat TEFL facultatif) MEXIQUE (baccalauréat) ARABIE SAOUDITE (expérience en enseignement) CORÉE DU SUD (baccalauréat) THAÏLANDE (baccalauréat et certificat TESL) Source : tripbase.com

Quand enseigner vous offre la chance d’apprendre ! Partagez votre plaisir d’apprendre et votre appréciation pour la richesse de la diversité culturelle. À la Commission scolaire Kativik, vous contribuerez directement à réaliser le plein potentiel des élèves habitant les 14 communautés inuites situées le long des côtes de la baie d’Hudson et de celle d’Ungava. Son centre administratif, actuellement situé à Montréal, est appelé à être relocalisé au Nunavik.

LES MEILLEURS SITES WEB POUR TROUVER DU TRAVAIL, UN LOGEMENT ET DE L’AIDE FINANCIÈRE : www.eslstarter.com www.esl101.com/find/jobs www.tefl.com www.eslcafe.com/joblist www.esljobfeed.com www.eslcafe.com/jobs www.eslteachersboard.com www.ihworld.com

Postes en enseignement Année scolaire 2015-2016 • Primaire • Secondaire Vous êtes sur le point de détenir un brevet ou un permis d’enseigner équivalent à un baccalauréat valide au Canada et avez les compétences requises pour enseigner plusieurs matières au primaire ou au secondaire ? Nous aimerions vous rencontrer. Nous offrons plusieurs avantages intéressants incluant des voyages, une prime d’éloignement, un logement subventionné et une allocation de transport de nourriture. Pour en savoir davantage sur les postes disponibles en enseignement, venez nous rencontrer lors de l’une de nos séances d’information ou durant la journée carrière sur campus de votre choix. Lors de ces journées carrières sur campus, veuillez apporter votre curriculum vitæ. Vous trouverez tous les détails sur notre site web à www.kativik.qc.ca. Si vous ne pouvez venir nous rencontrer, veuillez faire parvenir votre curriculum vitæ, avant le 16 janvier 2015, à Nunavik@kativik.qc.ca en prenant soin d’indiquer dans l’objet du courriel la matière pour laquelle vous postulez. Pour éviter les doublons, nous vous demandons de soumettre votre curriculum vitæ une seule fois. Nous remercions de leur intérêt toutes les personnes qui postuleront. Cependant, nous ne communiquerons qu’avec celles dont la candidature aura été retenue. Prière de ne pas téléphoner.

BOURSE–CERTIFICAT TESOL: www.matesol.info/financial_aid.htm * Les universités offrent différents programmes d’aide financière. http://www.georgebrown.ca/esl/tesl.aspx

AISHA BIBERDORF est une designer numérique qui ne vise rien de moins que la perfection. Elle vient de terminer ses études en développement multimédia interactif au Collège algonquin. Elle travaille chez gordongroup marketing + communications, à Ottawa. Suivez Aisha sur Twitter @AishaBiber

www.kativik.qc.ca HIV ER 2 0 1 5 23

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Par Richard Coelho

VOUS AVEZ DÉCROCHÉ UN CERTIFICAT POUR ENSEIGNER À L’ÉTRANGER?

MAINTENANT, PARLONS D’ÉTIQUETTE.

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ous avez votre certificat pour enseigner une langue seconde et vous avez probablement passé un nombre incalculable d’heures à réfléchir à l’endroit où vous aimeriez aller et pourquoi. Voulez-vous vous immerger dans une nouvelle culture? Rencontrer des gens? Gagner de l’argent? Quelle que soit votre motivation, l’enseignement d’une langue seconde vous donne la liberté d’explorer des parties du monde où vous n’auriez peut-être autrement jamais mis les pieds. Étant donné que vous vivez au Canada, vous maîtrisez probablement l’une des deux langues officielles du pays, le français ou l’anglais. L’une et l’autre langue vous ouvre des portes pour enseigner partout dans le monde. Si vous désirez enseigner l’anglais dans un pays francophone, il est certainement utile de bien maîtriser le français pour vous aider à communiquer avec le personnel et les élèves. Vous voulez découvrir une nouvelle culture ou les trésors cachés d’une métropole animée ou d’un petit village reculé? Cela ne va pas sans une part de responsabilités. Où que prévoyiez enseigner, vous devriez connaître les coutumes et l’étiquette de votre société d’accueil. Étant donné qu’un simple geste de la main peut être une marque de remerciement dans une culture, mais une insulte dans une autre, évitez-vous des ennuis et faites une recherche sur Google avant de partir. 24 HI VER 2015

Lorsque vous débarquerez de l’avion et que vous serez en chemin vers votre nouvelle maison (loin de chez vous), vous ressentirez certainement le fameux « choc culturel ». Vous vous habituerez plus vite à votre nouvel environnement si vous vous renseignez et vous préparez avant de partir. DONC, AVANT D’EMBARQUER POUR CE VOL DE 16 HEURES, SUIVEZ LES QUELQUES CONSEILS CI-DESSOUS. LA PÉRIODE DE TRANSITION N’EN SERA QUE PLUS FACILE, ET VOTRE EXPÉRIENCE À L’ÉTRANGER, PLUS AGRÉABLE. • Allez à la bibliothèque municipale ou dans une librairie et consultez la section des voyages. Internet est peut-être une mine de renseignements, mais rien ne garantit leur fiabilité ou leur exactitude. Achetez un bon guide de voyage sur votre pays de destination. Ce pourrait être un précieux investissement. • Vous n’êtes certainement pas tenu de connaître la langue officielle de votre pays d’accueil, mais si vous en apprenez les rudiments, votre quotidien n’en sera que plus facile, et votre adaptation plus rapide. Apprenez par exemple à saluer quelqu’un de façon formelle et informelle, apprenez

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à dire « merci » ou « non merci », et d’autres phrases élémentaires comme : « où sont les toilettes? ». Veillez à enrichir régulièrement votre vocabulaire pour vous faciliter la vie et vraiment tirer profit de votre expérience. • D ressez une liste de vos tics de langage et des gestes que vous faites souvent. Ensuite, cherchez une liste des choses à faire et à ne pas faire dans la ville où vous comptez vous rendre, puis comparez les deux listes. Même si c’est plus facile à dire qu’à faire, si les choses à ne pas faire se retrouvent dans la liste des choses que vous faites régulièrement, débarrassez-vous-en ou remplacez-les par quelque chose qui n’offensera personne. Vous allez sûrement faire des gaffes, mais si vous faites preuve de bonne volonté, on vous excusera plus facilement. • V ous devrez vous nourrir pour vivre. Renseignez-vous sur la cuisine locale et goûtez-y autant que possible. Allez au restaurant et essayez des recettes à la maison, à l’aide d’ingrédients que vous trouverez dans le pays hôte. Ainsi, vous accumulerez différentes expériences culinaires. Si vous savez ce que vous aimez et ce que vous n’aimez pas avant de partir, une fois sur place, vous saurez quel met choisir au restaurant et vous ne mourrez pas de faim.

• S i vous êtes jeune ou jeune de cœur et que vous êtes décidé à découvrir la vie nocturne de votre pays hôte, il est important de savoir ce que cela implique. Vous connaissez sûrement les coutumes nord-américaines et les choses à faire et à ne pas faire, mais dans votre ville de destination, on n’invite peut-être pas quelqu’un à danser ou on n’offre pas un verre à quelqu’un de la même façon qu’ici.

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VOICI DES EXEMPLES DE CHOSES À FAIRE ET À NE PAS FAIRE DANS CERTAINS PAYS : Pays : CHINE À FAIRE : Faire signe à quelqu’un de s’approcher en tenant la paume vers le bas. Ne pas pointer du doigt ni utiliser son index, car ce geste est réservé aux chiens et serait perçu comme une insulte. Gardez cela à l’esprit quand vous enseignez. À NE PAS FAIRE : Écrire à l’encre rouge, à moins que ce soit pour corriger les devoirs de vos élèves. L’encre rouge sert à écrire des lettres de protestation. Pays : ESPAGNE

À FAIRE :

ETIQUETTE

L’apparence est très importante. Habillez-vous correctement, quelle que soit l’occasion. Évitez les couleurs vives et ne négligez pas vos chaussures, c’est la partie la plus importante de votre tenue. À NE PAS FAIRE : Ne gaspillez pas la nourriture. Il vaut mieux refuser une ration que de ne pas finir votre assiette.

Pays : BRÉSIL

À FAIRE :

Établissez un contact visuel avec votre entourage, même avec les inconnus que vous croisez dans la rue ou lorsque vous empruntez le transport en commun. C’est poli et normal. NE PAS FAIRE : À Consommer trop d’alcool. Les Brésiliens ne sont pas souvent ivres et ne respectent pas les gens qui le sont.

Vous y êtes! Inutile de maîtriser immédiatement les codes culturels, mais l’effort en vaut la chandelle, car vous vous adapterez mieux à votre nouvel environnement, en plus de gagner le respect des habitants locaux. Bon voyage! OC RICHARD COELHO est titulaire d’un diplôme en

journalisme de l’Université Carleton et il travaille actuellement pour le gouvernement fédéral. Netflix est son péché mignon. Contactez-le sur LinkedIn.

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HI VER 2015

MAGA ZINEO P T IO N S CA RRIERES.COM


7 raisons de faire des études à l’étranger pour les étudiants canadiens pprend un langu étrangèr

pprend -e plu sur to -mêm 85 % des Canadiens qui vont à l’étranger disent que cette expérience leur en a fait découvrir beaucoup sur eux-mêmes.

1 7 Konnichiwa! Éducation Réseau

8 Canadiens sur 10 allant à l’étranger reviennent avec de nouvelles compétences linguistiques. “J’apprends le japonais depuis plusieurs années et voulais l’approfondir en immersion.” (Ancienne élève canadienne ayant fait des études au Japon)

Carrière Succès Croissance

2

Compétence

6 Devien fo d voyag Les étudiants canadiens qui font des études secondaires à l’étranger sont plus susceptibles de retourner à l’étranger plus tard.

L’éducatio to p sepor pour l mond “Je voulais acquérir une perspective plus vaste et profiter de ma jeunesse pour voyager.” (Ancien élève canadien ayant fait des études en Inde)

5 4 pprend d compétenc qu t seron util dan t carrièr 9 Canadiens sur 10 ayant été à l’étranger disent que leur expérience leur a servi pour atteindre leurs objectifs professionnels. “Dans les entrevues d’emploi, l’employeur veut toujours discuter de mes expériences à l’étranger, et je suis toujours heureuse de répondre.” (Ancienne élève canadienne ayant fait des études en France, en Suède et au Brésil)

“J’ai tellement aimé ma première expérience que je voulais avoir l’occasion de voyager encore plus.” (Ancienne élève canadienne ayant fait des études en Angleterre et en Irlande)

D ’aid

p sibl

3

Déco r d no ell perspectiv , cultur e personn C’est la première raison pour laquelle les étudiants canadiens décident d’aller à l’étranger. “J’avais beaucoup de questions sur le monde et voulais voir comment les autres vivent.” (Ancien élève canadien ayant fait des études en Allemagne)

Les enseignants, parents, conseillers d’orientation et étudiants ayant été à l’étranger peuvent tous t’aider à prévoir ton aventure. “J’ai pu trouver beaucoup d’information grâce aux professeurs et il était possible de recevoir du financement, c’est ce qui m’a encouragé à faire une demande.” (Ancien élève canadien ayant fait des études en Allemagne)



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