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options carrières pour les étudiants des cégeps, collèges et universités
www.magazineoptionscarrieres.com AUTOMNE/HIVER 2009 / Volume 23 No 2
a VOS MARQUES, PReTS... PARTEZ! STRATeGIES GAGNANTES POUR LES SALONS CARRIeRES
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Évitez les pièges communs de l’entrevue Salons carrières : Une des pièces du casse-tête Carrières en santé
options carrières AUTOMNE/HIVER 2009
» La superbe image ornant la couverture de ce numéro est de Gabrielle Beer, gagnante du tout premier concours de photos Options Carrières. Gabrielle a récemment obtenu son diplôme du Programme d’imagerie photographique professionnelle au Collège Langara de Vancouver. Félicitations!
06 Évitez les pièges
22 Carrières en santé
Par Kristen Stolze
28 C’est votre première
communs de l’entrevue
Par Anne Markey
08 Salons carrières :
année au cégep ou à l’université?
Une des pièces du casse-tête
Par Véronique Sylvain
Par Panagiota Panagakos
11 Décrocher un emploi : Offrir davantage que des bonnes notes Par Gaël Bachand
14 Quand l’éducation sort des sentiers battus Par Gaël Bachand
20 Dates des salons carrières Par Anne Markey
21 Guide des salons
31 Préparez-vous : un emploi vous attend! Par Rémi Villeneuve
36 Comment je
vis la transition d’étudiante à professionnelle Par Erica Simmonds
38 Lignes directrices
sur la déontologie du recrutement de l’ACSEE
Par L'Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs
carrières Par Anne Markey
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mot de la rédactrice
options carrières
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ous sommes heureux de vous présenter le numéro d’automne-hiver 2009 d’Options Carrières. Nous vous remercions de nous lire. Vous trouverez assurément ici de l’information utile à votre planification de carrière. Options Carrières sera une ressource précieuse pour votre transition des études postsecondaires au monde du travail.
Rédactrice en chef
Anne Markey Gestion de projet – gordongroup
Kita Szpak Direction artistique / Gestion de l’impression – gordongroup
Leslie Miles Options Carrières est unique, créé expressément pour les étudiants des collèges et universités du Canada. Son contenu vise à répondre à vos besoins. Les annonceurs soutiennent la revue parce qu’ils veulent vous faire connaître les débouchés qui s’offrent dans leurs organisations. De fait, Options Carrières est la seule publication où les annonces publicitaires sont tout aussi précieuses que les articles!
Conception et montage – gordongroup
Dominika Kowalczyk DIRECTION DES VENTES PUBLICITAIRES – GORDONGROUP
Thomas Krayer VENTES PUBLICITAIRES – gordongroup
Fred Hanson Kirill Kornilov
Dans ce numéro, des représentants de Loblaw, Camco et Financière Sun Life donnent des conseils sur la façon d’obtenir l’emploi que vous voulez. La récente diplômée Erica Simmonds discute de sa transition de la vie étudiante à la vie professionnelle. Pour ma part, j’ai dressé une liste de carrières en soins de santé comprenant des options autres que médecin ou infirmier – qui restent toutefois des choix de carrière parfaitement valables!
Collaborateurs
Gaël Bachand Francine Forget Panagiota Panagakos Erica Simmonds Kristen Stolze Véronique Sylvain Rémi Villeneuve
La revue Options Carrières est publiée deux fois l’an par l’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE), 720, av. Spadina, bureau 202, Toronto (Ontario) M5S 2T9. Pour toute information sur l’abonnement, veuillez contacter Anne Markey :
Téléphone : 416-929-5156 poste 223 Télécopieur : 416-929-5256 Courriel : annem@cacee.com Site Web : www.magazineoptionscarrieres.com Pour toute information sur la publicité, veuillez contacter Thomas Krayer, directeur des ventes publicitaires chez gordongroup :
Téléphone : 613-234-8468 poste 223 Télécopieur : 613-234-8655 Courriel : tkrayer@gordongroup.com Site Web : www.gordongroup.com ISSN: 0835-3921 L’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE) est une association à but non lucratif réunissant deux groupes partenaires, les employeurs-recruteurs et les experts des centres de carrières. Notre mission est de fournir aux employeurs, aux spécialistes en emploi et aux étudiants de l’information et des conseils qui font autorité ainsi que des occasions de perfectionnement professionnel et de nombreux autres services.
Par ailleurs, quand vous lirez ces lignes, notre nouveau site Web www.magazineoptionscarrieres.com devrait être en ligne. Il a été conçu afin d’approfondir les sujets et communications du magazine papier. Vous pourrez y afficher vos opinions sur les articles, soumettre vos propres articles, lire le blogue « Demandez à un spécialiste » et y participer, et communiquer avec des employeurs dans la « Zone connexions ». Le site Web d’Options Carrières est en direct, interactif et à votre disposition pour vous accompagner dans votre transition des études à la carrière! Pour terminer, je tiens à attirer votre attention sur la photo en page couverture du présent numéro. Elle est l’œuvre de la photographe Gabrielle Beer, qui a gagné le concours de photos estival organisé par Options Carrières et l’ACSEE. Les participants étaient invités à présenter des images ayant trait aux études postsecondaires et aux carrières. Nous organisons un nouveau volet du concours, qui débutera à la fin de ce mois en vue du numéro hiver-printemps 2010. Aspirants photographes, ne manquez pas la chance!
Anne Markey Rédactrice en chef
La revue Options Carrières est distribuée gratuitement aux étudiants dans les établissements d’enseignement postsecondaire du Canada par l’intermédiaire des centres de carrières. NOTE : Les opinions exprimées dans cette publication sont celles des auteurs et ne représentent pas nécessairement celles de l’ACSEE. Toute reproduction, en totalité ou en partie, est interdite sans l’autorisation écrite du rédacteur en chef. Ressource nationale pour les étudiants présentée par : L'Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs 720, av. Spadina, bureau 202, Toronto (Ontario) M5S 2T9 www.acsee.com
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Nous aimerions remercier nos annonceurs… 24
ASSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec
32 BPR 10
Campus Saint-Jean – University of Alberta
17 Cégep@distance 40 Conseil canadien sectoriel de la chaîne d’approvisonnement i
CSSS de Gatineau
35
École de technologie supérieure – Université du Québec
04
Enterprise location d’autos
41
Financière Sun Life
12
Foire nationale de l’emploi – Montréal
42
Gendarmerie royale du Canada
26
Groupe Pages Jaunes
34
Home Depot
10
Insight Canada
05 JobMire 02
L’Association des courtiers d’assurances du Canada
19
Le Collège de l’immobilier du Québec
01
Le Conseil des ressources humaines de l’industrie minière
32
Le Mouvement Desjardins
40 L’Impériale 26, 40 Office national de l’énergie 09, 40 Shell Canada 18
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
24
Université du Québec en Outaouais
40
Urgence Médicale Code Bleu
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Par Kristen Stolze Directrice, Programme des diplômés, Les Compagnies Loblaw limitée
l’entrevue Évitez les pièges communs de
Vous est-il déjà arrivé d’avoir une entrevue qui vous semblait s’être bien passée, puis d’apprendre que vous n’aviez pas obtenu l’emploi? Vous êtes-vous demandé ce que vous auriez pu faire autrement? Ce que l’intervieweur avait réellement pensé? L’entrevue est habituellement l’élément du processus de recrutement qui détermine si vous obtenez l’emploi ou non. Une bonne tenue à l’entrevue est donc essentielle. Examinons certaines des erreurs communes et la façon de les éviter.
1
Écoutez Les candidats font souvent l’erreur de décider à l’avance de quoi ils veulent parler à l’entrevue, quelles que soient les questions posées. Il importe certes de préparer des réponses qui mettent vos qualités en valeur, mais des réponses préparées ne doivent pas vous empêcher de véritablement répondre à la question. Dans une entrevue, il n’y a pas de mal à noter la question et à prendre quelques moments pour formuler la réponse. Si vous ne comprenez pas la question, demandez des précisions. En répondant, donnez des exemples pertinents qui permettent à l’intervieweur de vous imaginer dans l’emploi. Une réponse qui donne un exemple complet est plus efficace qu’une réponse offrant de nombreux exemples partiels. Écoutez attentivement à la question et assurez-vous que votre réponse y correspond.
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Faites preuve de confiance mais pas de vantardise Dans une entrevue, vous voulez vous présenter comme le meilleur candidat pour l’emploi, sans toutefois témoigner d’arrogance ou de vantardise. La confiance en soi est essentielle, mais attention de ne pas franchir cette ligne. Exposez vos qualités, vos connaissances et votre volonté d’apprendre, en prenant soin de ne pas sembler prétendre que vous savez déjà tout.
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Examinez la description d’emploi Une autre erreur fréquente est de ne pas examiner soigneusement la description d’emploi avant l’entrevue. Lorsque vous postulez divers emplois,
surtout s’ils ont des titres semblables, ne supposez pas que les tâches sont toujours comparables. L’analyste marketing d’une entreprise peut avoir un travail très différent de celui d’une autre entreprise. En étudiant la description d’emploi, vous pourrez répondre aux questions de la meilleure façon possible, et poser des questions éclairées et perspicaces. Vous éviterez par exemple de demander un renseignement qui figure dans l’annonce du poste. Vous pourrez aussi penser à des exemples pertinents.
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Restez positif au sujet des expériences et des employeurs actuels ou passés Critiquer un employeur ou gestionnaire actuel ou passé démontre un manque de maturité et de professionnalisme. Vous pouvez aussi faire croire à une incapacité de travailler avec d’autres personnes ou de faire face à des situations difficiles. Faites preuve de tact et de diplomatie.
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Préparez des questions Les intervieweurs terminent souvent une entrevue en demandant au candidat s’il a des questions. Si vous n’en avez pas, vous pouvez donner l’impression que l’entreprise ou l’emploi ne vous passionnent guère. Préparez des questions sur l’entreprise et sur le poste. Par exemple si l’environnement vous tient à cœur, demandez si l’entreprise a des initiatives environnementales. Si l’entreprise vient de lancer un nouveau produit, demandez des détails à son sujet. Posez des questions sur la culture d’entreprise ou sur la nature possible de vos premières tâches. Choisissez vos questions soigneusement pour afficher votre connaissance de l’entreprise et votre intérêt pour l’emploi. Tenez compte du ton de l’entrevue. Et ne posez pas une question qui a déjà été traitée. Ne sous-estimez jamais l’importance de l’entrevue. Elle est l’occasion de vous « vendre » et de démontrer votre valeur potentielle à l’employeur. Soyez toujours préparé, franc, professionnel et positif. OC
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Salons carrières : Par Panagiota Panagakos
Une des pièces du casse-tête
Bons conseils pour les salons carrières : » Habillezvous de façon à convaincre et préparez à l’avance votre argumentaire de vente express.
» Les salons carrières sont des occasions de rencontrer des employeurs et de nouer des liens avec eux. Créez une bonne première impression en vous préparant et en affichant de l’assurance.
» Faites des recherches en ligne sur les entreprises pour pouvoir poser des questions pertinentes à leurs représentants.
» Apportez vos cartes d’affaires : habituellement, les représentants qui participent aux salons carrières ne veulent pas des cv.
Cessez de vous plaindre des systèmes de recrutement en ligne – Rencontrez de vraies personnes à un salon carrières Les salons carrières présentent une excellente occasion de vous renseigner directement sur les carrières et les industries qui vous intéressent. Lorsque vous visitez un salon carrières, vous voulez nouer des liens avec des représentants d’entreprises qui peuvent vous fournir de précieux renseignements ou mieux, des recommandations en vue d’un emploi éventuel.
Maxine Dubuc, responsable des services d’apprentissage axé sur la communauté et de planification de carrière au Collège universitaire Huron, croit que les étudiants devraient considérer les salons carrières comme une composante de leur stratégie globale de recherche d’emploi en raison des relations qu’on peut y créer. « La prochaine fois que vous irez à une activité de réseautage comme une séance d’information, vous reconnaîtrez peut-être quelqu’un (un représentant d’entreprise) que vous avez rencontré à un salon carrières, et vous pourrez
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discuter avec lui de façon plus familière », dit-elle. Les salons carrières ne servent pas seulement à obtenir un emploi, mais à rencontrer des gens dans des organisations et à cultiver des relations. Rappelez-vous que les premières impressions sont durables. En vous préparant convenablement à un salon carrières, vous ferez en sorte qu’auprès des représentants d’entreprises, cette première impression sera positive. Arrivez avec un bon élan – Faites des recherches À un salon carrières, votre but est de vous faire remarquer. Les représentants des entreprises rencontrent des centaines d’étudiants. Pour sortir du lot, la clé est d’être préparé. « La qualité des rencontres (avec les employeurs) compte plus que la quantité », affirme Angie Paisley, conseillère des Services des carrières du Collège Durham et de l’Université de l’Institut de technologie de l’Ontario. Avant le salon, déterminez quelles entreprises seront présentes et faites des recherches sur celles qui vous intéressent. Vous pourrez ainsi aborder leurs représentants avec plus d’assurance. « À notre école, le portail des Services des carrières est comme un dépôt d’information, dit Mme Paisley. Les étudiants y vont pour savoir quelles entreprises seront à un salon carrières et ils y trouvent les liens à leurs sites Internet. » Pour un employeur potentiel, le fait que vous ayez fait des recherches indique non seulement que vous cherchez un emploi, mais que vous êtes intéressé à travailler chez lui. La recherche vous permettra d’ailleurs de vérifier la pertinence de vos capacités et expériences par rapport aux besoins d’une entreprise. « Vous devez savoir ce que fait l’entreprise, ajoute Mme Paisley. Vous ne voulez pas être du genre qui demande “Que faites-vous?” » Chris Antzinas, propriétaire de l’entreprise Design Cycle Resources spécialisée dans la recherche et le placement, estime que les personnes qui savent se distinguer et qui ont une grande confiance en soi connaissent plus de succès aux salons carrières. Son avis : « Tout le monde pose les questions habituelles et obtient les réponses habituelles. Avant d’aller au salon, visitez le site Web de l’entreprise qui vous intéresse et trouvez-y des nouvelles récentes dont vous pourrez discuter. Imprimez les pages intéressantes, surlignez les passages importants et apportez le tout avec vous au salon. »
Habillez-vous selon l’emploi que vous voulez, pas comme un étudiant Vous n’avez qu’une occasion de faire une première impression, donc le professionnalisme est essentiel. Habillez-vous comme si vous alliez à une entrevue. Pensez à vérifier quelques jours à l’avance les vêtements que vous porterez : ils doivent être propres, repassés et bien agencés. Veillez aussi à cirer vos souliers et à soigner votre apparence personnelle. Selon Chris Antzinas, « l’employeur potentiel ne se soucie pas du sens de la mode d’un candidat, mais bien de son jugement ». En d’autres termes, la façon dont une personne se présente à un salon carrières détermine l’image qu’elle projettera aux clients de l’entreprise. L’argumentaire de vente express : pour lancer la conversation et vous faire valoir Préparez-vous un argumentaire de 20 à 30 secondes résumant vos études, votre expérience, vos intérêts et la contribution que vous pouvez apporter à l’entreprise que vous visez. Terminez toujours par une question à poser à votre interlocuteur, de façon à engager la conversation.
Apportez les bons outils Il est conseillé d’apporter les articles suivants à un salon carrières : Cartes d’affaires : Créez-vous une carte d’affaires. Les représentants des entreprises participant à un salon carrières ne cherchent habituellement pas des curriculum vitæ. « Si vous avez une carte d’affaires, remettez-la aux représentants que vous rencontrez, suggère Maxine Dubuc. Si vous les avez impressionnés, ils peuvent y ajouter des notes et ainsi ils vous reconnaîtront lorsqu’ils recevront votre demande d’emploi. » Vous devriez présenter votre carte d’affaires avec l’avant de la carte face au destinataire, en la tenant par le coin supérieur. Si vous recevez une carte d’affaires, prenez-la par le coin inférieur, lisez-la et remerciez la personne qui vous l’a offerte. Bloc-notes et stylo : Achetez un portedocuments pour y caser votre stylo, du papier et des cartes d’affaires. Ensuite, prenez des notes au salon carrières : vous démontrerez ainsi aux représentants votre intérêt pour leur
entreprise et l’importance que vous attachez à leurs propos. Liste de questions : À partir de votre recherche, dressez une liste de questions à poser aux représentants des employeurs potentiels. Effectuez un suivi par courriel Après le salon carrières, il importe de faire un suivi. Dans la semaine suivante, envoyez par courriel une note de remerciement personnalisée à chaque représentant avec qui vous avez discuté. C’est un moyen efficace de vous présenter à nouveau et de démontrer votre intérêt envers l’entreprise. Comme les salons carrières sont une forme de réseautage, Maxine Dubuc suggère de chercher d’autres occasions de revoir les représentants que vous avez rencontrés, comme des séances d’information. Vous assurerez une présence auprès d’eux et vous pourrez créer une bonne relation avec l’employeur. Lorsque vous faites en sorte que l’employeur se souvienne de votre enthousiasme et de votre professionnalisme, votre demande d’emploi sera bien considérée. OC
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Par Gaël Bachand Maîtrise en communication publique, Université Laval
Décrocher un emploi : Offrir davantage que des bonnes notes
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ous êtes jeune, ambitieux, la tête pleine de rêves et quelque diplôme en poche. Vous terminez votre circuit scolaire et êtes impatient d’entreprendre enfin une carrière professionnelle. Mais ne vous leurrez pas : il existe une véritable rupture entre le monde académique et le monde du travail. C’est bien normal puisque les attentes et les intérêts ne sont pas les mêmes dans ces deux domaines. En cette période de ralentissement économique, il est primordial de s’outiller pour faire face à la compétition sans cesse grandissante sur le marché de l’emploi. Avoir des bonnes notes à l’école est un atout notoire. Cela démontre une aisance et des connaissances dans un domaine particulier, ainsi qu’une capacité d’apprendre. Mais les patrons n’embauchent pas des bulletins! Ils emploient des êtres humains, avec leurs qualités et leurs défauts, leurs ambitions et leurs capacités. Et c’est justement les qualités qui ne sont pas notées de manière explicite qui intéressent le plus les gens qui embauchent. N’oubliez pas que vous êtes plus en tant qu’être humain que la somme de votre moyenne générale, de la même façon qu’on ne peut pas réduire un humain à son ADN ou à son squelette! Les expériences de vie, comme les voyages, le sport ou les relations sociales, nous définissent et comptent même plus lorsque vient le temps de se présenter. Super, il a 80 % de moyenne, mais est-il bon vendeur? Est-il motivé? Est-il plus à l’aise dans le travail individuel ou en équipe? Possède-t-il une vaste culture générale? Peut-il mettre les choses en perspective face à une menace?
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Est-il un bon communicateur? Est-il patient? Ses compétences concordent-elles avec le type d’emploi qu’il postule? Voici quelques exemples des nombreuses questions qui trottent dans la tête des responsables de l’embauche. Il s’agit de réduire les incertitudes à votre égard et d’ouvrir votre personnalité pour exposer toutes les facettes qui caractérisent votre être complexe. Mettre en valeur ses compétences Chaque métier, chaque entreprise comporte son propre lot d’exigences. Par exemple pour travailler dans le monde de l’enseignement, il faut être pédagogue, passionné, patient, pertinent et bon communicateur. Si on veut vendre, il faut aussi une belle présentation. Si on travaille le bois ou le métal, il faut être un peu artiste, fort de ses mains, rigoureux, etc. Faites une liste des aptitudes qui vous caractérisent. Mettez vos qualités de l’avant, mais aussi vos défauts! Trouvez-vous des défauts qui vont bien avec le type d’emploi que vous cherchez. Par exemple, dans le domaine de l’administration ou de gestion, il est bon d’être obsédé par des détails! Vous comptez tout : combien d’essence pour vous rendre au coin de la rue, combien d’argent dépensé en biscuits au cours des deux dernières années. Ou alors vous maintenez un ordre impeccable dans vos armoires ou votre réfrigérateur. Si vous voulez travailler en vente, tant mieux si vous êtes bavard! Vous avez la langue déliée et possédez une capacité d’empathie. Faites transparaître vos atouts. Faites votre CV à l’image de vos capacités. Faites-vous des listes de qualités et défauts, et repérez les mieux adaptés au profil voulu. Répondre à un besoin Lorsque vous voyez une offre d’emploi, ditesvous bien que c’est l’entreprise qui a besoin de vous et non le contraire. Vous offrez vos compétences et vos services; ce n’est pas l’entreprise qui offre ses bienfaits en distribuant simplement des emplois parce qu’il le faut. Quand un patron cherche à embaucher, c’est que l’entreprise ne peut pas répondre à ses propres besoins. Elle cherche des personnes qui seront capables de répondre aux enjeux auxquels elle fait face. Certes, vous avez besoin d’un emploi, mais souvenez-vous que l’entreprise a encore plus besoin de vos compétences. Un patron ne veut pas un simple employé; il désire un allié possédant les aptitudes qu’il ne trouve pas déjà dans ses ressources actuelles.
» Imaginez que vous êtes responsable des ressources humaines dans une entreprise. Vous affichez un emploi, les gens postulent, et les CV s’empilent. Face à cet océan de feuilles de papier, qu’est-ce qui retiendrait votre attention?
Faites transparaître vos atouts. Faites votre CV à l’image de vos capacités. Faites-vous des listes de qualités et défauts, et repérez les mieux adaptés au profil voulu. Être créatif Imaginez que vous êtes responsable des ressources humaines dans une entreprise. Vous affichez un emploi, les gens postulent, et les CV s’empilent. Face à cet océan de feuilles de papier, qu’est-ce qui retiendrait votre attention? Dans une entreprise comme L’Oréal, c’est plus de 200 000 demandes de stage et d’emploi par an qui aboutissent sur les bureaux des ressources humaines. Comment font-ils le tri? Certaines entreprises filtrent les CV de manière informatique, en examinant certains mots clés ou en décodant les compétences recherchées selon le profil de l’emploi. D’autres s’attardent plus à l’expérience parascolaire que professionnelle. Bref, il n’y a pas de « mode d’emploi ». Ce qui est commun à toutes les sphères d’activités, c’est la recherche de l’innovation. Soyez à l’affût des nouvelles tendances. Débordez de vos champs d’intérêts. Sortez du cadre établi! Traversez les frontières. On doit se faire remarquer. Faite une lettre de présentation personnalisée pour chaque demande. Ne faites pas l’erreur d’envoyer 100 CV semblables un peu partout. Pour être efficace dans votre recherche d’emploi, il importe de bien ajuster votre mire. Saviez-vous que serrer la main de quelqu’un quatre secondes plutôt que deux augmente le pourcentage de mémorisation de plus du double? Prenez le temps de réfléchir à votre présentation.
Adapter son discours Se présenter toujours de la même façon constitue l’une des erreurs les plus communes des chercheurs d’emploi. Ceux qui réussissent le mieux sur le marché de l’emploi sont conscients qu’il n’y a pas une seule manière de se présenter. Chaque entretien nécessite sa forme unique de présentation. Une seule présentation bien adaptée au profil de l’emploi et aux activités de l’entreprise est une option plus intéressante que l’envoi de 100 CV. Faites une recherche approfondie sur les activités, les produits, les filiales, les clients, la direction, bref tout ce qui concerne l’établissement que vous visez. Ciblez les capacités qui concordent avec les besoins de votre futur emploi. Concevez un CV pour chaque entretien que vous aurez à faire. Ajoutez une photo de vous à votre meilleur. Souriez. Soyez décontracté. Prenez la place qui vous est due. À bas l’ordinaire La clé du succès réside dans la qualité de votre présentation. Ne vous limitez pas au format conventionnel de présentation. Élargissez votre réseau. Mobilisez votre entourage. Le bouche-à-oreille est la plus ancienne méthode de communication, mais aussi une des plus efficaces. Par ailleurs, soyez prêt à répondre aux questions les plus tordues : certains patrons ne manquent pas d’audace et d’imagination pour vous mettre un candidat dans l’embarras afin de mieux cerner sa personnalité. OC
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Par Gaël Bachand Maîtrise en communication publique, Université Laval
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Concilier études et mobilité : la voie des études par correspondance ➸
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Pod, voiture, ordinateur portable, téléphone cellulaire, les jeunes d’aujourd’hui sont plus mobiles qu’ils ne l’ont jamais été. Les dernières années se caractérisent par la multiplication des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Alors que la frontière entre le temps et l’espace se réduit, c’est le monde où vit la jeunesse du XXIe siècle qui en subit les conséquences. Dans cette nouvelle économie du savoir, ces technologies de l’information sont les catalyseurs d’une démocratisation des connaissances. Dans la réalité, elles se traduisent aussi par la possibilité d’accéder à toutes sortes de formations partout dans le monde sans avoir à se déplacer. Tous les systèmes pédagogiques s’affairent à adapter leurs savoirs et leurs méthodes d’enseignement pour les rendre disponibles au plus grand nombre. C’est la voie tout indiquée pour suivre une formation qui s’adapte à votre style de vie. Cependant, le choix de poursuivre des études par correspondance nécessite une réflexion profonde. Voici quelques outils et conseils pratiques qui vous permettront d’y voir plus clair. Une nouvelle ère : celle des nouveaux médias Internet est probablement le média de prédilection pour tout ce qui concerne les études, car en plus de bouleverser la communication en général, il s’insère dans une logique d’interactivité qui le distingue des médias traditionnels. Une étude de Statistique Canada confirme qu’un peu plus du quart (26 %) des adultes au Canada, soit un nombre estimatif de 6,4 millions de personnes, ont utilisé Internet en 2005 pour l'éducation, la formation ou le travail scolaire . Selon Luc Dupont, professeur au Département de communication de l’Université d’Ottawa, Internet a créé une nouvelle façon de communiquer et d’enseigner. Il a modifié le comportement des gens quant à l’accès à l’information, à la consommation, à l’éducation et au divertissement. Les études par correspondance s’inscrivent dans cette nouvelle réalité d’accessibilité qui séduit la jeunesse du monde d’aujourd’hui. C’est l’émergence d’un nouveau modèle d’éducation en rupture avec le rythme régulier de la formation en établissement. C’est un retour de pendule. Dans le passé, les individus
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devaient s’adapter à l’éducation; c’est maintenant l’éducation qui s’accommode à nos besoins. Pourquoi suivre une formation à distance? Les raisons sont aussi nombreuses que les gens qui choisissent cette voie. Elles varient d’une personne à l’autre et d’un domaine à l’autre. Certaines formations ne s’offrent pas dans les écoles de notre région. Si on désire les suivre tout en restant chez soi, c’est une option qui évite tout déplacement. C’est une façon d’acquérir de l’expérience et une reconnaissance du domaine à un rythme adapté à notre style de vie. Plusieurs personnes ne peuvent tout simplement pas arrêter de travailler pour se consacrer à plein temps aux études, mais désirent suivre une formation qui leur permet de décrocher l’emploi ou la promotion qu’elles convoitent. Comme elles sont maîtres de leur horaire et apprennent à leur rythme, la formation à distance leur offre une plus grande flexibilité que les établissements scolaires classiques.
Tenir compte de ses valeurs personnelles : études à distance pour tous? Si l’offre des études par correspondance se multiplie, convient-elle vraiment à tout le monde? Se soumettre à une constance et à une autodiscipline pour mener à terme son projet de façon autonome n’est pas à la portée de tous. Certains types de personnalités ont besoin de plus d’encadrement que d’autres pour cheminer dans ce parcours. Un des problèmes les plus fréquents chez ceux qui suivent une formation à distance est justement le manque « d’encadrement ». Certaines personnes disent se sentir isolées et livrées à elles-mêmes. En effet, étant responsables de votre horaire, la rigueur s’impose. Avec une formation à distance, vous n’êtes plus contraint de vous rendre en personne dans un local ou un atelier pour y suivre le déroulement structuré d’un cours quelconque. La solution, c’est d’être capable
Il s’agit de se poser les bonnes questions et de bien passer en revue l’ensemble de sa personnalité pour voir si elle est compatible avec ce mode d’enseignement. » Suis-je assez discipliné pour pousser à terme mon apprentissage de façon autonome?
» Suis-je une autodidacte?
» Quelle sera la valeur du diplôme que j’obtiendrai?
» Mes valeurs, mon style de vie et mon objectif de carrière sont-ils adaptés à une formation à distance?
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» Somme toute, suivre un cursus de cours par correspondance reste un choix particulier auquel il faut accorder beaucoup de réflexion.
En bout de ligne, ce qui compte réellement, c’est de s’assurer que votre style de vie s’adapte aux rigueurs d’un tel exercice. de reconnaître objectivement ses forces et ses faiblesses qui pèsent dans la balance du pour et du contre de la formation à distance. Si vous êtes du genre autodidacte, studieux et assidu, les études par correspondance vous offrent la flexibilité et la liberté d’action dont vous avez besoin lors de l’acquisition d’une nouvelle compétence. La souplesse de l’horaire des études est sans doute l’argument qui pèse le plus lors du choix de suivre une formation à distance. En plus de permettre d’étudier à son rythme, la formation à distance s’adapte à son mode de vie. La plupart des gens choisissent ce cheminement pour concilier le travail, la vie de famille et les études, sans la contrainte du déplacement. Par contre, si vous êtes plutôt du type à remettre à plus tard ce que vous pourriez faire aujourd’hui, la formation à distance pourrait vous paraître interminable et fastidieuse. Il s’agit de se poser les bonnes questions et de bien passer en revue l’ensemble de sa personnalité pour voir si elle est compatible avec ce mode d’enseignement. Suis-je assez discipliné pour pousser à terme mon apprentissage de façon autonome? Suis-je un autodidacte? Mes valeurs, mon style de vie et mon objectif de carrière sont-ils adaptés à une formation à distance? Quelle sera la valeur du diplôme que j’obtiendrai? En définitive, il faut prendre le temps de faire une bonne introspection avant même de considérer tout autre aspect de cet engagement. Une étape à la fois : poursuivre son cheminement Lorsqu’on a finalement choisi de suivre une formation à distance, il importe de bien se renseigner sur ce qui est offert. Les propositions sont presque aussi nombreuses que les demandeurs! En bref, on doit choisir une formation adéquate qui correspond à son objectif de carrière et qui permettra de progresser dans son cheminement, que celui-ci soit personnel ou professionnel. En effet, la formation à distance est un bon moyen d’enrichir sa culture personnelle et de perfectionner ses connaissances dans un domaine professionnel précis ou même d’obtenir une compétence supplémentaire pour un emploi actuel. Tout est possible, mais il faut respecter les étapes à suivre pour mener à bien sa décision. Il faut tout d’abord définir la formation qui offre les compétences pertinentes à son
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projet de carrière, pour ensuite trouver les établissements qui l’offrent. Notez qu’il est important de comparer les établissements, les formations spécifiques et les diplômes qui sont proposés; ils n’ont pas tous la même valeur. Quand toutes ces étapes sont franchies, il ne reste plus qu’à négocier votre horaire en fonction des modalités de la formation. Comment les cours sont-ils structurés, et où sont les profs? Selon la formation choisie, il existe une multitude de façons de suivre un curriculum. Le mode le plus couramment utilisé est l’envoi postal et le suivi par Internet. La plupart des cours offerts par correspondance sont synthétisés dans des séries de cahiers d’exercice relatifs au domaine d’étude. Ces cahiers résultent souvent d’une collaboration étroite entre des professionnelles de métier et des professeurs de différents domaines d’études. Les cours peuvent aussi être disponibles en ligne à tout moment. On reçoit une série d’exercices, on les complète, on rend le travail, on reçoit les corrections et la boucle recommence jusqu’à la fin du cursus. Certains établissements et certaines
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formations offrent parfois de l’assistance par vidéoconférence. Fini les heures fixes! On peut maintenant joindre les profs en dehors de leurs heures de bureau. Le suivi pédagogique se fait de multiples façons. Que ce soit par Internet ou par la poste, tous les documents relatifs à votre formation vous sont acheminés à votre lieu de résidence. Tout dépendant de la formation choisie, on reçoit des cours relatifs au domaine d’étude, puis des exercices et des devoirs à renvoyer à un destinataire qui en fait la correction, assigne une note, et achemine la suite du curriculum. Notez que la majorité des formations offrent la possibilité de rencontrer des instructeurs en personne, par téléphone, par vidéoconférence, par courriel, par télécopieur ou par courrier lorsque le besoin s’en fait sentir. Le mot de la fin : un choix personnel Somme toute, suivre un cursus de cours par correspondance reste un choix particulier auquel il faut accorder beaucoup de réflexion. C’est un engagement important et un investissement de
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temps et d’effort personnel. En bout de ligne, ce qui compte réellement, c’est de s’assurer que votre style de vie s’adapte aux rigueurs d’un tel exercice. Pour reprendre une maxime populaire de Lafontaine : rien de sert de courir, il faut partir à point. Les études à distance ne sont pas des sprints, mais bien des marathons. Il y a plus de 2000 ans, Socrate énonçait un précepte qui sera toujours d’actualité : connaistoi toi-même! Cette devise s’applique plus que jamais à cette nouvelle réalité que sont les études par correspondance. OC Pour connaître les programmes d’études offerts à distance par les établissements canadiens, informezvous auprès du service de carrière de votre école, de votre faculté ou du département de l’éducation permanente, ou consultez les liens suivants : Ciblétudes (www.cibletudes.ca/ fra/preparer/trouver/ded.shtml) L'Université Virtuelle Canadienne (www.cvu-uvc.ca/englishFR.html) Distance Ed Canada (www.distanceedcanada.ca/index.cfm) (en anglais uniquement)
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PUBLIREPORTAGE
Dates des salons carrières Collège Algonquin 15 sept. Campus Connections – travail à temps partiel
Université Queen’s 1er oct. Salon carrières – travail / études à l’étranger
Université Brock 1er nov. Carrières et études supérieures
Université Ryerson 16 sept. Salon de l’emploi à temps partiel
Université Carleton 29 sept. Travailler et étudier à l’étranger
Université Ryerson 23 sept. Salon carrières – sciences et haute technologie
Université Carleton 6 + 7 oct. Salon carrières Collège Confederation 22 oct. Salon carrières
Université Ryerson 29 sept. Salon carrières – affaires
Université de l’Alberta 23 sept. Journée carrières Université de l’Alberta 26 sept. Salon carrières – sciences de la santé Université de l’Alberta 4. nov. Salon carrières – arts Université de l’Alberta 20 nov. Salon carrières – pharmacie Université de la Colombie-Britannique 25 sept. Salon carrières Ignite
École de gestion Schulich 25 sept. Salon carrières
Collège Durham / UNIVERSITé de l’institut de technologie de l’ontario 20 oct. Carrières et études
École de gestion Schulich 6 nov. Salon des stages et des emplois d’été
Université de Calgary 22 sept. Salon carrières 2009 – sciences et génie
Université Lakehead 23 oct. Journée carrières
Collège d’arts appliqués et de technologie Seneca 23 sept. Salon de l’emploi à temps partiel
Université de Guelph 14 oct. Salon des emplois agricoles en Ontario
Institut Sheridan de technologie et d’enseignement supérieur 18 nov. Salon carrières – informatique appliquée et sciences de l’ingénieur
Université du Nouveau-Brunswick 1er oct. Salon carrières de l’automne
Université McGill 24 sept. Salon carrières de la Faculté de gestion Desautels Université McGill 29 + 30 sept. McGill Techfair (génie, sciences physiques et informatique) Université McMaster 17 sept. Salon carrières
Université McMaster 29 sept. Salon carrières – gouvernement Université Memorial 30 sept. + 1er oct. Salon carrières et études supérieures 2009
Université St. Francis Xavier 30 sept. Making the Career Connection Event Université Trent 5 nov. Salon carrières
Université Queen’s 28 + 29 sept. Salon de l’emploi à temps partiel 20 AUTOMNE /HIV ER 2009
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Université du nord de la Colombie-Britannique 6 oct. Salon carrières de l’automne Université d’Ottawa 29 sept. Salon carrières – secteur public Université d’Ottawa 1er oct. Salon carrières – génie et haute technologie
Université de Moncton 30 sept. 9e salon carrières annuel Université de Sherbrooke 1er oct. Journée carrières – génie et informatique
Université d’Ottawa 8 oct. Salon international : emplois et études à l’étranger Université de la Saskatchewan 16 sept. Expo-carrières 2009
Par Anne Markey Rédactrice en chef, Options Carrières
Guide des salons carrières Université de Toronto 16, 17 + 18 sept. Technologie de l’information et génie Université de Toronto 21 sept. Vie, sciences physiques et affaires / commerce Université de Toronto 22 sept. Arts, sciences politiques et affaires / commerce Université de Waterloo 23 sept. Salon de l’emploi à mi-temps sur le campus Université Simon Fraser – Campus Surrey 22 sept. Journées carrières 2009 Université Simon Fraser – Campus Burnaby 23 + 24 sept. Journées carrières 2009 Université Simon Fraser – Campus Burnaby 24 sept. Salon des études supérieures et de la formation professionnelle Université Western Ontario 1er oct. Salon carrières Université Wilfrid Laurier, Université de Waterloo, Collège Conestoga, Université de Guelph 30 sept. Salon carrières – Partnerships for Employment Dates des salons carrières : Liste dressée selon les salons carrières des membres de l’ACSEE répertoriés au 31 juillet 2009
Étudiants,
que vous soyez dans votre première année ou votre dernière, trouvez le temps de visiter le salon carrières de votre établissement! Le salon carrières ou salon de l’emploi est un élément important du recrutement sur le campus. Les employeurs qui y participent cherchent aussi des candidats pour des postes de travail-études ou des stages.
Préparez-vous
1. Discutez avec un conseiller de votre centre des carrières (ou du moins consultez le site Web du centre) pour découvrir quels employeurs seront présents au salon carrières et de quels genres d’emplois ils feront la promotion. Si votre salon carrières s’étend sur plusieurs jours, il se peut que des entreprises différentes y participent chaque jour.
2. Faites des recherches sur les organisations qui participent au salon. Repérez celles qui vous intéressent, visitez leurs sites Web et renseignezvous sur elles.
3. Dressez une liste de questions intelligentes qui démontrent votre connaissance de chaque organisation. Les représentants des organisations se rappelleront de vous si vous êtes arrivé bien préparé. 4. Réfléchissez à la façon dont vous vous présenterez à des employeurs potentiels. Assurez-vous de parler de l’essentiel : qui vous êtes, ce que vous recherchez, quelles sont vos qualités essentielles.
5. Veillez à ce que votre curriculum vitæ vous décrive fidèlement en tant que futur diplômé. Il devrait mettre en valeur vos qualités pour les genres de postes que vous recherchez.
Le jour même 6. Habillez-vous de façon à faire bonne
impression. Vous n’avez pas besoin de porter un complet ou un tailleur, mais vos vêtements devraient être propres et repassés, vos souliers devraient être bien cirés (pas de sandales) et votre présentation générale devrait être soignée. En somme, vous voulez avoir l’air professionnel.
7. Soyez prêt à vous présenter et ayez des questions à poser. On vous demandera peutêtre un curriculum vitæ ou peut-être pas, mais assurez-vous d’en avoir des copies en main. Certains étudiants préfèrent remettre une carte d’affaires indiquant leurs coordonnées et quelques compétences ou qualités clés.
8. Demandez leur carte d’affaires aux représentants que vous rencontrez. Vous en recevrez peut-être ou peut-être pas, mais une réserve de carte d’affaires vaut son pesant d’or dans la recherche d’un premier emploi professionnel.
Après le salon
9. Prenez des notes sur ce que vous avez appris des représentants des entreprises. Vous pourrez utiliser cette information lorsque vous rédigerez un curriculum vitæ pour un poste annoncé ou que vous vous préparerez pour une entrevue.
10. Déterminez si une entreprise et un poste répondent ou non à vos intérêts et vos exigences. Le simple fait qu’un poste soit disponible ne signifie pas qu’il vous convient. OC
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Carrières en santé Par Anne Markey Rédactrice en chef, Options Carrières
Si vous voulez travailler dans les soins de santé...
Voici un aperçu des carrières pertinentes au Canada et des études qui y mènent. Il ne s’agit PAS d’une liste complète; veuillez visiter le centre des carrières de votre campus pour de plus amples renseignements.
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Chiropraticien Au Canada, les chiropraticiens sont formés grâce à deux programmes proposés respectivement au Canadian Memorial Chiropractic College (CMCC) à Toronto et à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Tous deux sont agréés par la Fédération chiropratique canadienne des organismes de réglementation professionnelle et d’agrément des programmes d’enseignement (FCCORPAPE). Minimum de trois ans d’université avant d’être admissible à l’entrée. Le CMCC exige quatre ans d’études à temps plein, y compris un an de stage. L’UQTR exige cinq ans après l’obtention d’un diplôme de CÉGEP, profil Sciences de la santé. www.ccachiro.org
IL N’Y A PAS QUE LES MÉDECINS ET LES INFIRMIÈRES : il y a des carrières pour tous les goûts en soins de la santé.
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Diététiste La première étape est un baccalauréat dont la majorité des crédits proviennent de cours sur la nutrition et l’alimentation, dans une université offrant un programme universitaire reconnu par l’association Les diététistes du Canada. Vient ensuite un programme agréé d’expérience pratique. Cela fait, vous pouvez demander l’admission à l’ordre professionnel de la province dans laquelle vous entendez travailler. La plupart des provinces exigent la réussite de l’examen d’admission à la profession de diététiste au Canada. Pour accéder à la profession par la voie des études supérieures, vous devez obtenir une maîtrise et, en général, de l’expérience pratique à titre de bénévole sous la direction d’un diététiste. www.dietitians.ca/public/content/career_in_ nutrition/how_to_become.asp www.dietitians.ca/public/content/career_in_ nutrition/comment_devenir_dietetiste.asp ●
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Médecin La plupart des étudiants débutant en médecine ont un diplôme ou autres études postsecondaires, et au moins une moyenne pondérée cumulative de B+. Des sujets tels que physique, chimie et biologie peuvent être utiles, et il est recommandé d’avoir étudié dans une variété de domaines non médicaux. Par ailleurs, une expérience de bénévolat pertinente au domaine médical qui vous intéresse est essentielle. En 2006-2007, 25 % des demandes d’admission à l’école de médecine ont été acceptées. L’Université McMaster, qui auparavant n’exigeait pas que les candidats passent l’examen d’admission en médecine (MCAT), a enregistré un taux de succès de 4,9 % parmi l’ensemble des candidats en 2007-2008. Trois à quatre ans d’école de médecine, puis deux à sept ans de résidence (selon la spécialisation ou le domaine d’intérêt). Examen écrit obligatoire pour exercer la médecine au Canada. www.cma.ca http://www.fmrac.ca/members/index.html www.afmc.ca/index-f.php ●
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Professionnel en Gestion des dossiers de santé / Gestion des soins de santé Ce domaine diversifié recèle de nombreux emplois. Cherchez sous la rubrique des professionnels agréés en systèmes d’information et de gestion des soins de santé (Certified Professional in Healthcare Information and Management Systems) dans le site Web de la Healthcare Information and Management Systems Society (www.himss.org). Divers programmes de maîtrise en administration des affaires offrent aussi une formation en leadership dans la gestion des soins de santé.
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Technologue de laboratoire médical et assistant en anatomopathologie Ces emplois peuvent exiger un baccalauréat en sciences ou un baccalauréat en sciences de laboratoire médical, ou un diplôme d’un programme collégial de deux ou trois ans et une période de formation avec supervision. L’agrément de la Société canadienne de science de laboratoire médical peut aussi être nécessaire, ainsi que l’inscription auprès d’un organisme
de régie provincial dans le cas du NouveauBrunswick, du Québec, de l’Ontario, de la Saskatchewan et de l’Alberta. La plupart des provinces ont des programmes distincts spécialisés en cytologie. La ColombieBritannique et l’Ontario ont des programmes en génétique médicale. www.csmls.org/french/french.htm www.csmls.org/english/english.htm ●
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Naturopathe La naturopathie relève d’un système distinct de soins de santé primaires combinant des connaissances scientifiques modernes et des formes traditionnelles et naturelles de médecine. La philosophie de la naturopathie vise à stimuler le pouvoir de guérison du corps et à traiter la cause sous-jacente de la maladie. Les universités et collèges peuvent choisir d’appeler les titulaires de leur diplôme en naturopathie soit docteur en naturopathie, soit naturopathe, deux termes équivalents. Au Canada, il faut habituellement avoir terminé un programme de quatre ans dans un établissement agréé. www.cand.ca/index.php?id=home&L=0&L=1 – Renseignements généraux de l’Association canadienne des docteurs en naturopathie www.ccnm.edu – Canadian College of Naturopathic Medicine (en anglais seulement) ●
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Profession Infirmière Certaines provinces acceptent encore un diplôme collégial en sciences infirmières, mais la plupart exigent un baccalauréat en sciences infirmières (B.S.I. ou B.Sc.Inf.). Le programme du baccalauréat exige quatre ans. Il existe aussi des
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programmes de maîtrise en sciences infirmières qui sont ouverts aux diplomés de baccalauréat en arts ou sciences (ceux-ci peuvent exiger une année ou plus d’études supplémentaires). Les conditions d’admission varient d’une école à l’autre. En général, il faut un diplôme d’études secondaires ou D.E.C. avec des cours des années supérieures en anglais ou français, mathématique, chimie, physique et biologie. Un diplôme ou baccalauréat approuvé en soins infirmiers est requis pour rédiger l’Examen d’autorisation infirmière au Canada (EAIC). www.cna-nurses.ca/CNA/nursing/becoming/ default_f.aspx www.cna-nurses.ca/CNA/nursing/becoming/ default_e.aspx
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Pour devenir un paramédic en Ontario, après avoir terminé votre programme de formation, vous devrez aussi réussir l’examen des préposés aux soins médicaux spécialisés d’urgence administré par le ministère de la Santé. Les collèges communautaires et les établissements privés d’enseignement professionnel peuvent offrir de la formation. Pour assurer votre mobilité à l’échelle nationale, vérifiez si le programme est reconnu par l’Association médicale canadienne. http://www.paramedic.ca/
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Ergothérapeute Les ergothérapeutes ont une formation universitaire et 1000 heures d’expérience pratique avec supervision, à titre de formation en cours d’emploi. En 2010, tous les diplômés canadiens souhaitant travailler comme ergothérapeutes devront obtenir une maîtrise. L’Association canadienne des ergothérapeutes (ACE) recommande de communiquer directement avec une université offrant un programme d’ergothérapie pour connaître les conditions d’admission, les détails des cours et autres renseignements sur le programme. L’obtention d’un diplôme d’un programme agréé est habituellement un critère d’admissibilité à l’examen national d’attestation que certaines provinces exigent comme condition d’inscription. www.caot.ca ●
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Aide-ergothérapeute / Aide-physiothérapeute Aider à la réadaptation de patients ayant des troubles physiques ou psychologiques, sous la supervision d’ergothérapeutes ou de physiothérapeutes. Vous aurez besoin d’une base en sciences et d’une expérience bénévole. Diplôme de collège communautaire (ou CÉGEP) après les études secondaires. ●
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Paramédic / Technicien en soins médicaux d’urgence Les exigences varient selon les provinces. Dans la plupart des cas, il faut avoir terminé l’école secondaire et une formation en premiers soins et en réanimation cardio-respiratoire. Il faut aussi un permis de conduire et une bonne forme physique.
Pharmacien Il existe une école de pharmacie dans neuf universités canadiennes. Pour travailler comme pharmacien au Canada, vous devez : obtenir un baccalauréat en pharmacie d’une université canadienne; réussir l’examen du Bureau des examinateurs en pharmacie du Canada; acquérir de l’expérience pratique dans le cadre d’un programme de stages. Les exigences précises varient d’une province à l’autre. Pour de plus amples renseignements, consultez les ordres professionnels provinciaux. www.pharmacists.ca/content/about_cpha/ about_pharmacy_in_can/licensing/index.cfm www.opq.org www.pebc.ca/FrenchPages/FGeneral/ FHomePage.html ●
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Physiothérapeute Le Canada compte 14 programmes d’études en physiothérapie répartis à la grandeur du pays. En 2010, la formation des physiothérapeutes au Canada se situera surtout au niveau de la maîtrise. Diplôme de premier cycle habituellement assorti d’exigences particulières pour obtenir l’admission aux premiers programmes de maîtrise. Les diplômés des programmes de physiothérapie doivent réussir l’examen de compétences en physiothérapie (ECP). www.physiotherapy.ca www.physiotherapy.ca/public_fr ●
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Technologue en radiographie, radiation médicale ou médecine nucléaire Un diplôme collégial ou universitaire peut être requis pour les professions de ce groupe, dont les suivantes : Technologues en résonance magnétique – la résonance magnétique recourt à des champs magnétiques, des ondes radio et des ordinateurs pour produire des images médicales. Radiothérapeutes – ils utilisent des rayonnements concentrés pour détruire des tumeurs en épargnant le plus possible les tissus sains. Technologues en médecine nucléaire – ils se chargent de certains procédés liés à l’imagerie diagnostique ou aux traitements; ils produisent des images qui aident à préciser la nature d’une maladie et ses effets sur le corps. www.radiopharmacycollege.com www.camrt.ca/english/home.htm www.camrt.ca/french/home.htm www.csnm-scmn.ca ●
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Technicien en pharmacie Les techniciens en pharmacie aident les pharmaciens autorisés à fournir des médicaments et autres produits de soins de santé aux patients. Ils effectuent habituellement des tâches routinières associées à la préparation de médicaments d’ordonnance, par exemple compter des pilules et étiqueter des contenants. Les techniciens renvoient à un pharmacien toute question sur les ordonnances, les médicaments ou les questions de santé. Selon un sondage réalisé en 2007, environ 43 % des techniciens en pharmacie travaillent dans des hôpitaux et autres établissements de soins de santé, 37 % dans des magasins de chaînes de pharmacies, et 16 % dans des pharmacies indépendantes. Pour accéder à cette carrière, il faut terminer un programme canadien de formation des techniciens en pharmacie agréé par le Conseil canadien de l’agrément des programmes de pharmacie, et réussir l’examen d’évaluation pour les techniciens en pharmacie du BEPC. www.capt.ca www.pebc.ca ●
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Orthophoniste / audiologiste La formation d’orthophoniste ou d’audiologiste se donne au niveau de la maîtrise dans neuf universités canadiennes. Vu le nombre de places limité dans les écoles d’études supérieures, il n’est pas inhabituel que des Canadiens obtiennent leur diplôme aux États-Unis. Maîtrise en audiologie ou en orthophonie ou l’équivalent. Stage pratique. Examen de certification clinique et autres exigences prévues par l’Association canadienne des orthophonistes et audiologistes. www.caslpa.ca OC ●
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C’est votre premièr année au cégep ou à l’université? Par Véronique Sylvain
Où s’informer pour être sur la bonne piste
A
h… le début de la première année au cégep ou à l’université! Je m’en souviens comme si c’était hier : les choix de cours, le déménagement, la semaine d’initiation, la fébrilité dans l’air, les inquiétudes, le stress, mais aussi la joie et l’excitation de quitter l’école secondaire et/ou la maison familiale. Bref, j’en garde de très beaux souvenirs, mais j’en retiens aussi quelques mauvaises expériences, surtout puisque je ne m’étais pas bien informée au sujet de certains aspects de ma nouvelle vie d’étudiante.
» Il faut certes bien travailler et s’organiser. Mais les activités sociales et récréatives font aussi partie de la vie étudiante.
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Aujourd’hui détentrice d’un baccalauréat ès arts spécialisé en études françaises de l’Université Laurentienne de Sudbury, j’entreprends ma deuxième année à la maîtrise en lettres françaises à l’Université d’Ottawa. Puisque j’ai vécu deux fois une première année à l’université (au baccalauréat et à la maîtrise), j’ai cru bon vous donner quelques conseils et quelques pistes afin de vous aider à suivre la bonne voie lors de votre première année au cégep ou à l’université. Premièrement, il vous faut, dès la première journée de classe, devenir un étudiant modèle (ou presque!) et assumer vos responsabilités. J’ai connu plusieurs étudiant(e)s qui ne se présentaient pas souvent à leurs classes et qui ont échoué certains de leurs cours. Alors, si vous planifiez faire beaucoup d’école buissonnière, www. maga zin eo p t io n s ca rrieres.com
vous risquez d’échouer des cours puisqu’il arrive très souvent que des professeurs apprennent à connaître leurs étudiants ou bien prennent note de la présence et de la participation des étudiants. D’autre part, n’ayez surtout pas peur de poser des questions à vos professeurs (soit en personne, soit par courriel). Ils sont là pour vous aider et ils ont le salaire pour le prouver! La plupart des cégeps et des universités au Canada offrent, dès que l’étudiant reçoit sa lettre d’acceptation, une adresse électronique à laquelle vous pourriez recevoir des courriels importants, que ce soit en provenance des professeurs ou des étudiants de votre institution. Prenez donc l’habitude de vérifier vos courriels au moins chaque jour. Je vous suggère fortement de commencer à utiliser ce courriel comme votre compte personnel. D’ailleurs lorsque vous recevez votre lettre d’acceptation au cégep ou à l’université, vous devriez premièrement sauter de joie, mais aussi vous mettre à lire l’information que votre nouvelle institution vous envoie afin de bien comprendre le déroulement de votre première année. Pour survivre au cégep comme à l’université, il est important de rester bien organisé. Ce qui m’aidait souvent, c’était mon meilleur ami : l’agenda scolaire. Chaque jour, je dressais une liste de choses que je devais accomplir (mes
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travaux et mes lectures universitaires, mes activités parascolaires, mes sorties sociales et même mes tâches ménagères). Je me suis aussi établi une routine afin d’éviter la procrastination (pour ceux qui ne savent pas ce que c’est, eh bien c’est la tendance à toujours remettre au lendemain) et afin de respecter les dates auxquelles je devais remettre des travaux ou bien pendant lesquelles que je devais étudier. De plus, il m’a été très utile de me créer un budget (réaliste!) afin de gérer et de contrôler mes dépenses scolaires, sociales et autres. Tous les cégeps et universités au Canada possèdent un certain nombre de ressources auxquelles vous avez droit. Je vous conseille d’en profiter dès la première semaine de classes. Afin de bien vous adapter au cégep ou à l’université, apprenez à utiliser au moins une fois par semaine les bibliothèques, les ordinateurs, les travaux dirigés, l’aide en rédaction ou bien tous autres services mis à votre disposition. Les meilleures années de votre vie, c’est au cégep ou à l’université que vous les vivrez. Donc, afin de bien réussir vos cours, il vous faut bien évidemment étudier, lire, écrire, faire vos devoirs et vos travaux, mais il vous faut aussi vous éclater de temps à autre. Toutefois, il vous faut aussi, afin de rester en forme et d’aider votre cerveau, faire des exercices au moins chaque semaine,
dormir au moins huit heures, vous détendre (par exemple, afin de me détendre je médite beaucoup), mais aussi bien manger et vous cuisiner de bons petits plats (évitez de manger trop souvent aux restaurants, surtout ceux où on vend de la mal bouffe). Si vous décidez de consommer de l’alcool, faites-le avec modération et assurez-vous d’être accompagné de quelques personnes que vous connaissez bien. De plus, je vous conseille fortement de participer à certaines activités et événements organisés par votre cégep ou votre université, de vous joindre à divers clubs, de décrocher un emploi sur campus ou dans votre région ou même de faire du bénévolat pour votre institution ou votre région, de participer à des groupes d’études ou de vivre la vie en résidence. Pour ma part, j’ai vécu trois années dans des résidences universitaires sur campus (la résidence Lucien Matte de l’Université de Sudbury et la MSR-RÉMA) et j’ai été chroniqueuse culturelle au journal francophone des étudiants de l’Université Laurentienne (L’Orignal Déchaîné). J’ai aussi participé à des spectacles de variétés présentés sur campus dans lesquels je chantais et jouais de la guitare. Ces activités sur campus m’ont permis de m’éloigner du train-train quotidien universitaire, de m’épanouir, mais aussi de rencontrer des gens exceptionnels avec lesquels j’entretiens encore aujourd’hui de très belles amitiés.
Finalement, si vous suivez certains de mes conseils (que j’ai moi-même suivis grâce à des amis mais aussi au Service de l’orientation de l’Université Laurentienne) ou ceux de vos parents, de vos amis ou de vos conseillers d’études, cela vous permettra de garder un certain équilibre entre votre vie sociale et académique, tout en faisant de bons choix et en étant un étudiant épanoui et heureux. OC Suggestion de lecture : Orientation, Université Laurentienne, Conseils à la vie universitaire, en ligne : www.orientation.laurentian.ca/Laurentian/ Home/Departments/Orientation/Need+Answers/ Top+Ten+Survival+Tips.htm?Laurentian_Lang=fr-CA (page consultée le 4 août 2009).
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Pré
oi ! l p m d un eatten s u o v Par Rémi Villeneuve Conseiller en emploi, Centre de gestion de carrière ESG UQAM
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eaucoup d’étudiants attendent la fin de leurs études avant d’amorcer sérieusement leurs démarches de recherche d’emploi. Et cette attente occasionne souvent des déceptions quant au délai constaté avant de trouver l’emploi correspondant
à leurs aspirations. Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, une bonne recherche d’emploi ne se limite pas à envoyer un nombre considérable de CV et attendre d’être convoqué en entrevue. En effet, trouver un emploi en lien avec sa carrière demande davantage de préparation.
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Spécifier l’objectif professionnel À l’aide des informations obtenues à l’étape précédente, il est maintenant temps de préciser l’objectif professionnel. Cet exercice est important afin de concentrer les énergies consacrées à la recherche d’emploi.
Voici le plan d’action que le Centre de gestion de carrière ESG UQAM propose à ses membres. Ce plan est présenté en trois blocs faisant référence au cheminement académique d’un étudiant, soit le début, le mi-chemin et la dernière session du programme d’études.
Début des études
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Déterminer les grandes lignes de l’objectif professionnel La détermination de ces lignes directrices assurera un départ dans la bonne direction. Voici quelques sources susceptibles d’aider à cerner les grandes lignes de son objectif professionnel : les conseillers en orientation professionnelle de son institution d’enseignement, les outils d’auto-évaluation, les tests psychométriques, les gens qui nous connaissant bien, les ouvrages détaillant les différentes carrières possibles, etc. De façon plus spécifique, l’objectif est de cibler une sphère générale d’études (ex. : médecine, marketing, ingénierie, comptabilité…) et/ou un secteur d’activité (ex. : aérospatial, manufacturier, événements, urbanisme…).
En résumé, voici une formule gagnante afin d’obtenir l’emploi désiré : Objectif professionnel clair et précis
+ + + + + + +
Bonne connaissance de soi Connaissance du marché cible Réseau bien développé Perfectionnement et emploi étudiant pertinent
2
S’assurer d’être dans le bon programme d’études Une fois les grandes lignes de l’objectif professionnel esquissées, il est important de valider le programme d’études permettant l’apprentissage des connaissances pertinentes. Pour ce faire, il est possible d’étudier les perspectives professionnelles et les exigences académiques des différentes offres d’emploi susceptibles d’intéresser à la fin des études. Négliger cette étape pourrait être particulièrement problématique lors de la recherche d’emploi finale.
3
Faire l’inventaire de ses compétences Il s’agit d’un exercice de réflexion dont l’objectif est de préciser et mettre en lumière l’ensemble de ses connaissances (savoir), habiletés (savoirfaire), attitudes (savoir-être) et motivations. Pour le réaliser, tout doit être pris en compte : sa formation, ses expériences, ses réalisations, sa personnalité, ses valeurs et ses centres d’intérêt. Entre autres, il permettra de déterminer les aspects à perfectionner au cours de son cheminement et de préciser son objectif professionnel.
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Bâtir et entretenir son réseau de contacts Sachant qu’un réseau ne se bâtit pas du jour au lendemain et qu’il permet d’accéder au « marché
Diversification des stratégies de recherche Outils adaptés Entrevue bien préparée
=
Obtention de l’emploi convoité caché » de l’emploi, évalué à environ 80 % des offres d’emploi, il est important de le développer dès le début de ses études et d’entretenir celui déjà existant. Comment le développer? Entre autres, en s’impliquant auprès de divers groupes, soit au sein de son institution ou autres (ex. : associations étudiantes, sports, bénévolat, etc.).
Mi-chemin du programme d’études
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Étudier le marché de l’emploi selon l’objectif fixé à l’étape 1 Lancer sa carrière équivaut à lancer son entreprise; une étude du marché cible s’impose! Pour ce faire, il faut entre autres examiner i) des exemples de postes de débutant, intermédiaires et demandant beaucoup d’expérience, ii) les compétences minimums recherchées dans ces postes, iii) les statistiques salariales en lien avec ceux-ci, etc.
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Déterminer les compétences à acquérir La connaissance des compétences recherchées dans le domaine ciblé et de celles déjà acquises permettra de déterminer le perfectionnement nécessaire. Le but principal de cette analyse est de combler les compétences manquantes durant les études, pour ainsi avoir dès la fin des études un profil complet et vendeur pour s’intégrer au marché du travail.
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S’inscrire aux cours nécessaires et trouver un emploi étudiant pertinent Il faut maintenant passer de la parole aux actes et combler les lacunes en se perfectionnant et en trouvant un emploi favorisant le développement des compétences à parfaire ou acquérir. Par exemple, si l’objectif professionnel nécessite le bilinguisme, il est important de remédier à la situation si la maîtrise de la deuxième langue n’est pas acquise.
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Poursuivre le développement de son réseau et prioriser ses contacts Garder son réseau vivant sous-entend d’y consacrer du temps et des efforts soutenus. Aussi, il est important de prioriser ses contacts selon l’objectif professionnel précisé préalablement afin de le rendre plus efficace.
Dernière session d’études
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Compléter ses outils de recherche d’emploi La connaissance de ses forces et de son objectif, ainsi que l’expérience acquise pendant les études, autant professionnelle qu’en termes d’implication, permettent enfin de produire des outils percutants (CV, lettre, carte de visite, portfolio, etc.). Le centre de gestion de carrière de son institution d’enseignement peut certainement offrir une bonne aide.
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Se tenir informé de l’actualité en lien avec son objectif professionnel Il faut savoir lire entre les lignes afin de déceler les occasions d’emploi. Par exemple, l’expansion d’une entreprise dans sa région est très souvent synonyme de possibilités d’emploi.
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La clé d’une entrevue de sélection réussie réside dans la préparation.
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Organiser un calendrier de recherche d’emploi La recherche d’emploi est réputée être un emploi à temps plein en soi! Il est donc important de se réserver des plages horaires consacrées uniquement à cette fin.
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Diversifier ses stratégies de recherche d’emploi a. Faire savoir à son réseau que sa recherche d’emploi est entamée, en communiquant clairement l’objectif professionnel. b. Cibler les entreprises intéressantes et communiquer avec elles (téléphone, courriel, en personne, par l’entremise de contacts, etc.). c. Effectuer des rencontres d’information permettant entre autres de développer son réseau (professeurs, personnes exerçant l’emploi souhaité, etc.). d. Communiquer avec les agences de placement pertinentes (voir : www.agences-de-placement.ca). e. Consulter régulièrement les moteurs de recherche d’emploi dans son domaine. f. Participer aux divers événements de recrutement et de réseautage en lien avec l’objectif (journée carrière, lunch emploi, réunions d’associations professionnelles, etc.).
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Se préparer à l’entrevue La clé d’une entrevue de sélection réussie réside dans la préparation. Principalement, il est souhaitable de i) s’entraîner à répondre aux questions fréquemment posées et aux différents tests, ii) connaître les particularités d’une première et d’une deuxième entrevue, iii) s’entraîner dans le cadre d’une simulation d’entrevue et iv) faire appel au service de conseils ou de coaching du centre de gestion de carrière de son institution. Enfin, connaître en profondeur l’offre d’emploi et l’entreprise convoitée est impératif. OC À propos du Centre de gestion de carrière ESG UQAM Être la référence en matière d’emploi, tel est l’objectif du Centre de gestion de carrière ESG UQAM. Il œuvre à favoriser le rapprochement entre ses membres étudiants et diplômés de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM et des employeurs ayant des postes à combler. Le Centre met donc à disposition tous les outils nécessaires pour garantir un placement réussi. www.cgc.esg.uqam.ca OC
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Par Erica Simmonds
Comment je vis la transition
d’étudiante à professionnelle
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on premier emploi m’a donné la possibilité de voyager, de découvrir une autre culture et de rencontrer des gens incroyables. Il était sans rapport avec mon diplôme, mais c’est la meilleure expérience de vie que j’ai eue depuis que j’ai fini mes études. À mon dernier semestre en journalisme à l’Université King’s College de Halifax (NouvelleÉcosse), je n’avais pas d’idée précise sur ce que je voulais faire une fois mon diplôme en poche. Je ne savais pas comment je voulais utiliser les aptitudes que j’avais acquises. Par contre, je savais que je voulais voyager. J’ai trouvé très facilement mon premier travail : enseigner l’anglais au Japon. Presque trop facilement : j’ai offert mes services à deux entreprises sur Internet; une ne m’a jamais répondu mais l’autre m’a engagée. Je croyais qu’enseigner l’anglais au Japon serait comme un emploi-vacances. Je pourrais explorer une autre culture et gagner de l’argent
pour financer mes voyages en Asie. Je n’avais pas d’expérience dans l’enseignement, et la pensée de me trouver devant une classe pleine d’étudiants m’inquiétait. Pour m’y préparer, j’ai pris un cours TESOL (formation en enseignement de l’anglais à des allophones) et j’ai offert mes services comme auxiliaire à l’enseignement, aidant des adolescents récemment arrivés au Canada à améliorer leur anglais. Ma première semaine au Japon a été tout à la fois choc culturel, exaltation et contrecoup du décalage horaire. J’étais chargée d’enseigner à quelque 50 étudiants, de les conseiller pour les aider à progresser et de gérer leurs dossiers. Mes étudiants avaient entre 2 et 65 ans. Je me suis creusé la tête pour trouver des idées de leçons et me rappeler les exercices d’échauffement, les jeux et les activités que j’avais appris dans ma formation. Au début, mes étudiants adultes me posaient beaucoup de questions sur mes origines, ma famille et
mes passe-temps. Certains des enfants restaient assis en silence à leur pupitre alors que d’autres pleuraient, se cachaient sous leur pupitre ou se sauvaient de la classe pour retrouver leur mère. Je n’avais jamais imaginé qu’un de mes premiers défis à relever dans le monde du travail serait de discipliner des enfants. Graduellement, j’ai pris de l’assurance et je suis devenue une meilleure enseignante. À mesure que j’apprenais à connaître mes étudiants, ils ont commencé à m’inviter chez eux pour un repas, à m’emmener visiter des châteaux et autres attractions touristiques locales. Dans mon temps libre, j’ai commencé à prendre de cours sur la peinture et sur le cérémonial du thé. J’ai aussi visité d’autres villes japonaises comme Kyoto et Hiroshima, et d’autres pays dont la Thaïlande, la Chine et le Vietnam. J’aimais bien d’enseigner, mais je n’y voyais pas une carrière. Au terme de mon contrat, j’ai décidé de ne pas le reconduire et de rentrer à la maison.
Ce que j’ai appris »
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Si vous n’êtes pas sûr de ce que vous voulez faire après votre diplôme, voyagez, travaillez ou faites du bénévolat outremer. Vous vivrez de magnifiques expériences qui pourraient vous aider à mettre vos objectifs de carrière en perspective.
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Vivez votre passion. Demandez-vous ce que vous voulez faire, non pas ce que vous croyez que vous devriez faire.
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Soyez ouvert et souple. Êtes-vous prêt à déménager ou à tenter de travailler dans une industrie différente?
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Faites du réseautage et demandez des conseils. Les meilleurs conseils viendront parfois d’une personne d’un domaine complètement différent.
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En arrivant au Canada, je me suis mise à la recherche d’un emploi. Je voulais quelque chose qui me permette d’utiliser ma formation en journalisme et qui comprenait de la rédaction. Je croyais que ce serait simple et facile, comme pour mon emploi au Japon. J’ai passé des heures à fouiller les annonces d’emploi, à rédiger des lettres de présentation et à envoyer des demandes d’emploi, mais les offres d’entrevues et d’emplois n’ont pas suivi. J’ai reçu quelques réponses, mais beaucoup moins que j’imaginais. Certains de mes amis avaient pris des emplois de débutant immédiatement après leurs études et avaient déjà eu des promotions. Quand j’étais tentée d’envier leur succès, je regardais mes photos du Japon : avec mes étudiants, à visiter des temples, portant un kimono, montant un éléphant et escaladant le Grand Mur de Chine. Si j’étais restée au pays et j’avais obtenu un autre emploi, je n’aurais pas vécu toutes ces expériences.
« Pour élargir mon réseau et acquérir de l’expérience, j’ai fait du bénévolat pour deux organismes sans but lucratif. Un d’eux m’a offert un stage en communication quelques semaines plus tard. »
Je n’étais peut-être pas aussi avancée dans ma carrière que certains de mes amis, mais ce n’était pas important. La vie n’est pas une course. J’ai eu tellement de plaisir de voyager, de découvrir la culture japonaise et d’apprendre à connaître mes étudiants. Je n’échangerais pas ces expériences pour un solide début de carrière au début de ma vingtaine. Enseigner l’anglais au Japon m’a appris beaucoup de choses sur l’organisation, les techniques d’animation, le service à la clientèle et le professionnalisme. Certains employeurs potentiels m’ont dit que l’expérience n’était pas pertinente, mais d’autres ont dit qu’elle prouvait que je pouvais faire presque n’importe quoi. Je n’ai reçu aucune offre d’emploi dans mes premiers mois de retour au Canada. J’ai donc décidé de changer ma stratégie. J’ai trouvé un travail dans une boutique pour gagner un peu d’argent et j’ai commencé à prendre des cours sur la recherche d’emplois. Les instructeurs disaient qu’environ 80 % des emplois se trouvent par l’entremise de personnes qu’on connaît, donc j’ai commencé à parler à mes parents, mes amis, les amis de mes parents et mon association d’anciens. Tous m’ont appris quelque chose de précieux. Pour élargir mon réseau et acquérir de l’expérience, j’ai fait du bénévolat pour deux organismes sans but lucratif. Un d’eux m’a offert un stage en communication quelques semaines plus tard. Lorsque j’étais étudiante, je n’ai jamais songé travailler pour un organisme sans but lucratif, mais j’ai adoré mon stage. J’étais contente de participer à une
bonne cause. J’aimais aussi travailler au sein d’une petite équipe et recevoir davantage de responsabilités que je n’en aurais eu dans une plus grande organisation. Depuis l’arrivée de la récession, il est devenu plus difficile d’obtenir des entrevues et des offres d’emploi, mais je persiste. Après mon premier stage, j’ai obtenu plusieurs autres stages et contrats. La plupart ont découlé de mon réseautage avec les relations d’affaires de mes amis, avec des gens que j’avais rencontrés grâce à une association professionnelle et, plus surprenant, avec un ami d’un ami d’un ami d’une personne à qui j’avais un jour vendu un chandail. Voilà quatre ans que j’ai obtenu mon diplôme et je suis toujours en train de faire la transition d’étudiante à professionnelle établie. J’étoffe mon curriculum vitæ et mon portfolio. En plus de mes projets scolaires, je peux maintenant montrer aux employeurs potentiels des articles que j’ai publiés et des bulletins que j’ai aidé à réaliser. Mon année au Japon, combinée à la récession, a fait en sorte qu’il me faudra un peu plus de temps que je n’avais d’abord pensé pour lancer ma carrière. Mais toutes les magnifiques expériences que j’ai vécues en valent bien la peine. OC
Erica Simmonds a obtenu son diplôme en journalisme il y a quatre ans. Elle continue d’alimenter son cv en publiant des articles, comme celui-ci.
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Par L'Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs
Lignes directrices sur la déontologie du recrutement de l’ACSEE
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e présent document énonce des lignes directrices sur la déontologie du recrutement dans les établissements d’enseignement postsecondaire. Ces lignes directrices visent à encadrer les rapports professionnels entre les employeurs, les étudiants, les tiers recruteurs et les spécialistes en emploi. Les lignes directrices sont le fruit de recherches auprès de l’industrie, ont reçu l’assentiment général des employeurs et des spécialistes en emploi et constituent une norme que l’Association canadienne des éducateurs de carrière et des employeurs (ACSEE) préconise à l’échelle nationale.
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Employeurs
Il incombe aux employeurs de : Se conformer à toutes les lois fédérales et provinciales pertinentes.
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Séances d’information : La plupart des établissements d’enseignement postsecondaire acceptent les réservations selon le principe du « premier arrivé, premier servi ». Il est fortement recommandé aux employeurs de réserver leur place longtemps à l’avance afin de prévenir tout conflit d’horaire. ●
arrivé, premier servi ». Il est fortement recommandé aux employeurs de réserver tôt. Fournir de l’information exacte sur les responsabilités, la rémunération et les avantages associés à l’emploi de même que les coordonnées d’une personne-ressource. Informer individuellement tous les candidats de la situation de leur candidature. Mener des entrevues pour des postes dont la date d’entrée en fonction se situe dans les 12 mois suivant la première entrevue. Répondre à tous les candidats à l’intérieur de délais convenus et donner un préavis suffisamment long (recommandation : au moins trois jours) pour toute annulation d’entrevue. Informer les étudiants des frais remboursés pour les entrevues ou les visites des installations.
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LIGNE DIRECTRICE : Les séances d’information devraient commencer au plus tôt le premier lundi suivant la fête du Travail. Entrevues : Communiquer suffisamment à l’avance avec le centre d’emploi afin de réserver les locaux d’entrevue et fournir de la documentation sur l’entreprise. La plupart des établissements d’enseignement postsecondaire acceptent les réservations selon le principe du « premier
LIGNE DIRECTRICE : Les offres relatives à des emplois à temps plein faites aux étudiants à la suite d’une campagne de recrutement sur le campus doivent avoir un délai d’acceptation d’au moins deux semaines ou jusqu’au premier jour ouvrable de novembre, selon l’échéance la plus généreuse.
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Les offres relatives à des emplois d’été faites aux étudiants ne sont pas assujetties à des règles minimales sur le délai de réponse; il est toutefois recommandé d’accorder un délai minimum d’une semaine pour l’acceptation de l’offre d’emploi.
Étudiants
Il incombe aux étudiants de : Se conformer à toutes les lois fédérales et provinciales pertinentes. Fournir de l’information exacte et appropriée sur leur curriculum vitæ, sur les formulaires de candidature et lors des entrevues. ●
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Entrevues : Se préparer pour l’entrevue. Prévenir le centre d’emploi longtemps à l’avance si une entrevue doit être reportée ou annulée. Répondre rapidement aux invitations de visite des installations de l’employeur ou de seconde entrevue, qu’ils les acceptent ou non. Prévenir l’employeur suffisamment à l’avance si la visite des installations de l’employeur ou la seconde entrevue doit être reportée ou annulée. Accepter les convocations à une entrevue (seconde ou subséquente) seulement s’ils songent sérieusement à travailler pour cet employeur. ●
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LIGNE DIRECTRICE : Les entrevues sur le campus devraient commencer au plus tôt le premier jour ouvrable d’octobre. Offres d’emploi : Accorder aux étudiants un délai raisonnable pour répondre à une offre d’emploi. Confirmer les offres d’emploi et les conditions de travail par écrit aux étudiants. Informer régulièrement le centre d’emploi des progrès de la campagne de recrutement. Honorer toutes les offres d’emploi.
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Offres d’emploi : Discuter des offres avec l’employeur afin de connaître les conditions d’emploi et d’en arriver à une entente qui satisfera les deux parties. Répondre à toutes les offres, quelle que soit la décision. Aviser l’employeur de l’acceptation ou du refus de l’offre dès que la décision est prise. ●
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La déontologie professionnelle commence dès l’étape du recrutement... tant pour l’employeur que pour l’employé.
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Communiquer immédiatement avec le centre d’emploi pour confirmer l’acceptation d’une offre, afin de se retirer du processus de recherche d’emploi. Honorer l’acceptation d’une offre, car il s’agit d’une entente contractuelle avec l’employeur.
Spécialistes en emploi
Il incombe aux spécialistes en emploi de : Se conformer à toutes les lois fédérales et provinciales pertinentes. Fournir des services équitables à tous les étudiants et employeurs. ●
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Entrevues : Répondre aux demandes raisonnables des employeurs en matière d’affichage de postes, de séances d’information et de locaux. S’assurer que les étudiants disposent de suffisamment de temps à partir du début de l’année scolaire pour se préparer en prévision de la campagne de recrutement sur le campus avant le début des entrevues (recommandation : au moins cinq semaines). ●
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Préparation à l’emploi : Fournir de l’information, des ressources et des conseils aux étudiants sur la planification de carrière et la recherche d’emploi. Informer les étudiants du code de déontologie, des pratiques et des responsabilités en matière de recrutement. ●
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Autres : Suivre les lignes directrices juridiques et déontologiques lorsqu’il s’agit de fournir aux employeurs de l’information sur les étudiants. Porter à l’attention des deux parties concernées toute pratique de recrutement douteuse. ●
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Tiers recruteurs Les tiers recruteurs sont des agences, organismes ou personnes qui recrutent des étudiants pour combler des emplois auprès d’autres organisations. Les lignes directrices suivantes ont été établies à l’intention des tiers recruteurs afin de satisfaire le mieux possible aux besoins des étudiants, des employeurs et des spécialistes en emploi.
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Aucun poste vacant annoncé par un tiers recruteur ne sera présenté directement aux étudiants sans que les renseignements liés au poste soient affichés ou communiqués directement aux candidats potentiels. Les tiers recruteurs devront révéler l’identité de leurs clients employeurs; les spécialistes en emploi veilleront à ce que cette information demeure confidentielle. Les tiers recruteurs ne conserveront pas les curriculum vitæ des candidats pour référence ultérieure à l’égard d’autres postes sans le consentement écrit préalable de ces candidats.
Gestion des LIGNES DIRECTRICES : Lorsqu’ils planifient les campagnes de recrutement sur le campus, les employeurs et les spécialistes en emploi devraient tenir compte des dates qui revêtent une importance religieuse ou culturelle. Les lignes directrices devraient être déterminées et gérées à l’échelle locale. Les sanctions en cas de non-conformité devraient : être déterminées à l’échelle locale; être imposées par une autorité locale et être proportionnelles à la gravité de l’infraction; être expliquées aux employeurs longtemps à l’avance de la période de recrutement. ●
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En cas de différend non résolu entre les parties aux campagnes de recrutement sur le campus, les membres de l’ACSEE sont invités à exposer la situation ainsi que toute sanction entrevue au Comité de déontologie de l’ACSEE, qui examinera le dossier et formulera des recommandations, le tout par l’entremise du site Web de l’ACSEE à www.acsee.com. OC
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