Grabuge n°62 - mi-avril/début-juin (part. 1/2)

Mentissa

Claire Nivard et Glenn Arzel

La Maison Tellier

Renan Luce et Christophe Cravero

Guillaume Poncelet

Hania Rani

Star Feminine Band

Erik Truffaz et Vincent Ségal

Renaud Garcia-Fons

Musiques au Logis

du 18 juillet au 3 août

Edouard Caupeil

Grabuge Association

Adresse postale :

18, boulevard Stalingrad 44000 Nantes www.grabugemag.com

Sortie du n°63 : jeudi 1er juin 2023

Bouclage rédac : vendredi 12 mai 2023

Bouclage pub : vendredi 19 mai 2023

Contacts :

Pierre-François Caillaud : Rédacteur en chef / Agenda pierre-francois@grabugemag.com

T. 06 76 74 59 45

Julien Daden : Encarts publicitaires / Partenariats julien@grabugemag.com

T. 06 80 50 53 56

Directrice de la publication :

Amélie Durouchoux

Rédacteurs :

Nicolas Baudriller, Quentin Belletoise, Tim Blit, Élodie Bonnet, Pierre-François Caillaud, Julien Champ, Sandrine Chouzenoux, Julien

Daden, Lionel Delamotte, Shirley Evans, Maÿliss

Flambard, Jules Gautier, Harmony Gueur, Pauline Guillet, Julie Haméon, Axel Krief, Crystal Le Guellec, Kim Lo-a-Tjon, Manon Malméjean, Hugo Meyniel, Bastien Moricet, Agathe

Pechberty, Louise Plessier, Manon Ploteau, Emma Rodot, Jeanne Rouxel, Esteban Sanchez, Hélène Sauvage, Jerome Taudon et Alexis Thébaudeau.

Relecture :

Céline Hamon

Dessins pages 62 et 63 :

Madeleine Barbaroux

Maquette & mise en page : Thomas Doré

Impression :

Imprimerie Planchenault

Dépôt légal à parution

SIRET : 819 771 577 00049

du 13 avril au 03 juin 2023

«  Je vous ai compris » ! Par mail, par message privé, face à face pendant la distribution du magazine ou sous forme de courriers de menaces anonymes, vous êtes nombreux à nous le réclamer : « plus de sensualité dans Grabuge ». À notre grande déception, nous n'avons pas réussi à avoir Marlène Schiappa en couverture de ce numéro (et les photos coquines d'Elisabeth Borne ne nous ont pas convaincus). En attendant de recevoir le shooting de Jean Lassalle allongé sur une peau de bête, nous nous accrochons à nos fondamentaux : le meilleur des concerts/spectacles du printemps (et il y a de quoi faire !), l'horoscope et un peu d'humour potache (on essaye). Le tout à déguster sur une terrasse ou dans une salle de spectacle ! Bisous.

© DR

Par Sandrine Chouzenoux

QUEL(LE) GRÉVISTE ÊTES-VOUS ?

BÉLIER

21.03 – 19.04

Vous êtes en tête de cortège à toutes les manifs, brandissant votre vieille pancarte du lycée « CRS=SS ». Vous foncez dans le tas sans réfléchir et vous en sortez, au mieux, avec un œil en moins.

GÉMEAUX

21.05 – 21.06

Vous engagez des débats hors sujets avec des inconnus, alimentez votre blog activiste qui sera désactivé par les RG. Vous promettez d’être à 7h sur le rond-point mais oubliez de mettre votre réveil.

TAUREAU

20.04 – 20.05

Vous faites grève chez vous, vous applaudissez les cortèges en robe de chambre depuis votre balcon tout en guettant le livreur Deliveroo. Vous retournez au travail juste avant le découvert autorisé.

CANCER

22.06 – 22.07

Encarté au même syndicat que vos parents par tradition plus que par conviction, vous vous barricadez depuis que vous avez appris que les flash-balls ne sont pas juste des NERF Fortnite en plus gros.

LION

23.07 – 22.08

Vous guettez les photographes de presse pour espérer être en Une de Ouest-France, comptant bien rentabiliser ce joli keffieh Hermès. Vous paradez sur les chars comme à la gay pride et lancez des confettis aux policiers.

BALANCE

23.09 – 23.10

Tiraillé entre votre fidélité à votre patron et la peur de vos collègues communistes, vous trouvez un habile compromis en demandant une dispo pour un an et filez dans les îles retrouver un peu de calme.

SAGITTAIRE

23.11 – 22.12

Vous déambulez mollement au milieu des CGTistes, draguez les étudiantes et profitez des merguez cuites au feu de poubelles. Votre start-up récupère les clients de vos concurrents occupés à défiler.

VERSEAU

21.01– 19.02

Vous êtes dans les Black Blocs, pas de demi-mesure qui tienne. Vous mettez la ville à feu et à sang et passez tellement de temps en garde à vue que vous appelez les policiers par leurs surnoms.

VIERGE

23.08 – 22 .09

Vous avez préparé tout un arsenal de protection: Casque, Maalox, pansements, extincteur et carte de groupe sanguin… inutilement puisque vous restez en queue de cortège pour balayer les tracts qui jonchent le sol.

SCORPION

24.10 – 22.11

Barricadé chez vous avec un M16, vous épluchez illégalement les comptes bancaires des élus de votre commune et révélez au grand jour une liaison entre un conseiller municipal et une prostituée russe.

CAPRICORNE

23.12 – 20.01

Vous n’êtes pas gréviste, le travail c’est la santé. Vous ne manquez pas de graver le nom des absents dans un coin de votre tête, vous félicitant de maintenir à flot un pays à la dérive.

POISSON

20.02 – 20.03

Votre instinct anticipe les premiers jets de lacrymos mais vous vous faites dégommer en tentant une réconciliation entre BRAV-M et casseurs. Vous parlez d’amour et de paix avec un masque à gaz.

PORTRAIT

INGÉNIEURE AUX MANETTES DU SON POP

La musique a toujours été son leitmotiv et pourtant, Taissa Arruda aura attendu ses 27 ans pour l'envisager comme voie professionnelle.

Originaire de Brasília, l'ingénieure du son est installée à Paris depuis une bonne quinzaine d'années et collabore aujourd'hui avec Flavien Berger, Acid Arab, Prudence… des projets dans lesquels elle se retrouve aussi bien artistiquement qu'humainement.

Taissa aime la pop, française et américaine en particulier. Depuis Brasília, où elle a grandi et vécu ses premières années d'études, la musique est la toile de fond de sa vie. Alors qu'elle écoute Camille, Hey Hey My My, Keren Ann ou Stereolab et étudie déjà le français, Taissa quitte finalement ses études en journalisme et à Sciences Po au Brésil pour une licence de cinéma à Paris. Elle y voit l'opportunité d'y suivre de nouvelles études, de voir tous les groupes qu'elle aime et qu'elle n'aurait jamais l'occasion de voir au Brésil.

De la fac de cinéma au Bataclan

Installée dans notre chère capitale, Taissa découvre La Maroquinerie, dans le 20ème arrondissement, et y passe de nombreuses soirées de concerts. Lors de ses études de cinéma, elle s'intéresse de plus en plus au son. Alors, pendant les concerts, elle observe les techniciens et envisage cette voie : « je me suis rendue compte que des gens travaillaient pour le spectacle, des gens de l'ombre. Je n'avais jamais vraiment posé mon attention dessus, je ne le percevais pas comme un métier possible pour moi auparavant ».

Après des années à la fac à chercher sa voie,Taissa la trouve derrière la console durant un stage décisif dans une salle de concert.

« Même si j'adorais voir des concerts tous les soirs, je me disais qu'en trois semaines, j'allais me lasser. Finalement, j'étais toujours ébahie, j'adorais le métier et j'ai su que je voulais en faire ma vie ». Très concentrée sur son apprentissage, Taissa est fascinée : «  on ne

sauve pas des vies, mais on est là pour faire en sorte que les gens passent un bon moment, c'est très agréable comme contexte de travail (rires) ». De fil en aiguille, elle quitte le cinéma pour entamer une formation en son au SAE Institute à Aubervilliers, qu'elle fera avec un contrat en alternance au Bataclan. Elle sera ensuite embauchée à la Flèche d'Or avant d'obtenir son intermittence.

À partir de 2013, Taissa devient indépendante : « Au début, je n'osais pas démarcher les gens, par peur de manquer d'expérience, alors que j'étais clairement prête ! Finalement, c'est un ancien collègue qui m'a contactée pour une tournée, que j'ai directement acceptée. Je sautais sur toutes les opportunités. Avec le temps, on rencontre du monde. Le travail mène au travail ! Si tout se passe bien, il n'y a aucune raison que ça ne fonctionne pas, on pense à toi ! ».

Rencontre avec Flavien Berger

Rapidement, Taissa travaille avec le groupe Apes and Horses pour qui elle avait assuré les retours au Bataclan. « Leur bookeuse m'a contactée pour me proposer de travailler avec Flavien Berger. Seul en scène, il cherchait une personne avec qui travailler de près sur le son. Je l'avais vu en concert une semaine auparavant, c'était son deuxième ! Il était à la fois très libre et vraiment musical. Bien sûr, j'ai accepté ! ».

Nous sommes en 2015, et la technicienne du son commence les tournées et dates auprès d'artistes attitrés, avec Flavien Berger et le

groupe rennais The 1969 Club. « Avec Flavien, c'était ma première vraie tournée, et la sienne aussi. C'était cool, parce qu'on commençait ensemble. Ça m'a aussi permis de me faire des contacts ». Dans le spectacle, on le sait, le réseau devient vite indispensable : « je me souviens d'ailleurs d'une conversation que j'avais eue avec ma conseillère Pôle Emploi, quand j'envisageais la musique. Elle m'avait dit : « mais vous savez, c'est vraiment un métier où il faut connaître des gens, ce n'est pas évident, bla bla bla…» mais j'ai quand même tenté, et voilà ! Il s'agit aussi de faire les bonnes rencontres, d'être au bon endroit au bon moment, saisir les opportunités… Comme la vie en général ! Et finalement, aujourd'hui, je travaille avec des artistes que j'adore artistiquement et humainement ».

Des expériences uniques avec Acid Arab et... Jean-Jacques Goldman

Proche des artistes pour lesquels elle travaille, Taissa apprécie les concerts à taille humaine auxquels elle peut apporter sa patte : « Quand

j'ai commencé ce métier, j'ai compris que j'avais quelque chose à faire dans le son. Ce qui m'intéresse, c'est de travailler avec des artistes avec lesquels il y a un vrai échange et de contribuer à leur performance ». Dans cet état d'esprit, l'ingénieure du son est marquée par de jolis souvenirs, tels que le premier Olympia de Flavien Berger qui était « aussi le premier pour une bonne partie de l'équipe » ou le concert d'Acid Arab sur la grande scène du Hall 9 aux Transmusicales : « C'était une date unique avec un set préparé spécialement pour l'occasion. Il y avait des chanteuses touareg, un joueur de oud turc… plusieurs invités. Il devait y avoir 10 000 personnes, je crois que c'était mon plus gros concert ». Avec le groupe, Taissa a aussi fait des tournées en Égypte, au Liban, au Maroc… Concentrée sur les artistes français ou francophones, elle n'en multiplie pas moins les expériences éclectiques. « Une fois aussi, j'ai fait les retours pour un concert des Restos du Cœur. Il y avait Yannick Noah, Pascal Obispo, Jean-Jacques Goldman… N'étant pas

française, je n'avais pas du tout la mesure de leur notoriété. Mais ils étaient très sympas, donc c'était chouette (rires) ».

Entre femmes : « Je prêche pour l'entraide ! »

Dans le son, les femmes se font rares : « Je me fais très rarement accueillir par une femme. On en voit de plus en plus, mais le ratio reste clairement à équilibrer. D'ailleurs, dans ma formation, sur une promo de trente étudiant·es, nous étions deux filles… Un professeur se permettait des blagues limite misogynes puis disait ensuite « Ah, pardon, je ne peux pas dire ça puisqu'il y a des filles dans la classe ! ». Moi, j'avais déjà 27 ans à ce moment-là, donc je trouvais ça plutôt ridicule de la part d'un mec d'une quarantaine d'années, mais je pense que ça peut bloquer des personnes plus jeunes ou qui n'ont pas encore les armes pour réagir ».

Si le chemin à parcourir semble encore long, on remarque des progrès : « Certains artistes ne remarquent même pas qu'il n'y a aucune femme dans leur équipe, d'autres se posent vraiment la question et cherchent à mixer un peu plus. Y a-t-il des choses propres aux hommes ou aux femmes ? Peut-être… mais la diversité ne peut être qu'enrichissante. On me dit souvent que c'est agréable d'être accueilli·e par une femme. On observe moins de guerre d’ego entre femmes, peut-être parce que nous sommes plus rares ! Personnellement, je prêche pour l'entraide ! ».

Au-delà des professionnel·les concerné·es, de nombreuses initiatives voient le jour. « J’ai participé à la soirée du podcast Cherchez la Femme de Flore Benguigui. C’était un plaisir de voir autant de personnes motivées par la curiosité et la création d’un espace de partage. Certaines choses avancent, mais il reste beaucoup à faire. J’espère que d’autres femmes plus jeunes seront inspirées par ces démarches et envisageront de se lancer dans ces métiers ! ».

en partenariat avec l’association Tracass et le festival More Women on Stage, du 15 au 16 avril au Ferrailleur (Nantes – 44) avec Madam, First Draft, Middle Child, Cécile Lacharme et Lola Frichet.

PORTRAIT RÉALISÉ PAR LOUISE PLESSIER

Les Trois Mousquetaires

Retour sur les blockbusters en costumes à la française

Il y a bien longtemps, dans une République lointaine, très lointaine (avant Giscard !), la France régnait sans partage sur le cinéma de divertissement. Un siècle plus tard, l’Empire Hollywoodien a la mainmise sur le blockbuster, mais le cinéma français compte capitaliser sur sa force : son patrimoine ! Retour sur plusieurs tentatives de blockbusters en costumes made in France depuis les années 2000.

2001 : de Vidocq à trépas

En 2001, les choses s’annonçaient bien pour Vidocq ! Un personnage historique fascinant, un Gérard Depardieu toujours aimé du public et une promesse technique, celle du premier film tourné en caméra numérique haute définition ! Mais quand l’heure du bilan tombe, c’est une liste à la Prévert : image baveuse, montage épileptique, Depardieu joue peu, Guillaume Canet joue mal, le scénario de JeanChristophe Grangé, romancier chouchou du cinéma français depuis le carton des Rivières Pourpres un an plus tôt, est bancal... Un beau loupé critique avec seulement 1,8 million de spectateurs pour ses 23 millions de budget.

2001 (bis) : Gans avec les loups

Looks de western spaghetti, kung-Fu, érotisme léger, ambiance ésotérique… Le Pacte des Loups de Christophe Gans est une créature de Frankenstein. Avec un tournage chaotique et un casting quatre étoiles pour l’époque, tout le cinéma français a les yeux rivés sur cette adaptation très (très) libre de la véritable histoire de la Bête du Gévaudan censée remettre le France sur la carte du cinéma populaire mondial. Si le film divise encore aujourd'hui, la catastrophe industrielle est largement évitée avec 70 millions de dollars au box-office mondial pour 32 millions d'euros de budget.

2002 à 2022 : retour aux ch'tites ambitions

Si ce succès aurait dû faire des émules, l'industrie et sa frilosité reviennent aux fondamentaux : l'humour. Si les Astérix bénéficient encore de gigantesques budgets grâce au succès jamais égalé de Chabat en 2002 (128 millions de recettes pour 50 millions d'investissement), le cinéma français mise sur une production stakhanoviste de comédies à moyen coût. Les 245 millions de recettes (12 millions d'euros de budget) de Bienvenue chez les Ch'tis accentuent la tendance. La timide tentative de L'Empereur de Paris, nouvelle interprétation de Vidocq (chat noir du cinéma français) en 2018 n'attirera que 800 000 spectateurs

2022 : alerte rouge

Post-Covid, le public français fuit les comédies low cost ! Pathé se lance dans une véritable opération de « reconquête » avec deux projets ambitieux. Tout d'abord, Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu de Guillaume Canet et ses 66 millions de budget qui peinent encore à se rembourser. Et puis... Les Trois Mousquetaires. Avec cette énième adaptation (en deux parties) du roman de Dumas, Pathé ne lésine pas : casting de choix, musique à la Hans Zimmer, tournage en décors naturels et 36 millions d'euros par film. Un pari fou dont le succès définira l'orientation du 7e Art hexagonal des années à venir.

jusqu'au 23 avril

#festival #littérature gratuit

L’œil du Monde

Borgne to be alive

Festival de livres pour enfants, L’œil du Monde donne à voir la vitalité de la création dans ce domaine. Douze maisons d'éditions indépendantes étrangères – sauf MeMo, la locale de l'étape, à l’initiative de cet événement – y partagent leurs trésors. Au cœur de l'événement, une exposition d'originaux ainsi qu'un lieu de lecture partagée. Transats, coussins et cabines sonores... tout invite à s'immerger dans cet univers. On y trouve des histoires à piocher ou à écouter en langue originale (avec traduction consécutive) pour voyager, le temps d'un instant, en Norvège, au Japon, ou encore au Mexique. Dès 6 ans, des ateliers sont aussi proposés : création de fanzine ou d'herbier dessiné, initiation à la gravure sur plaque ou à la tampographie... Une escale à ne pas rater, avant que L’œil du Monde ne poursuive son voyage en Italie, Pologne et République tchèque.

JULIE HAMÉON

Lieu Unique (Nantes – 44) du mardi au vendredi (11:00 à 18:00), samedi (14:00 à 19:00) et dimanche (15:00 à 19:00) Toute la programmation sur loeildumonde.fr

jeudi 13 avril / 20:30 #rap 16 euros

Favé

Buffalo drill

12 octobre 2022, un jeune rappeur explose les charts grâce à son tube Urus et s’installe rapidement comme l'une des étoiles montantes du milieu. À seulement 18 ans, Favé popularise la jersey drill en France, un style de rap bien plus dansant sur un BPM rapide et avec des samples qui proviennent souvent du r'n'b, de l’électro ou de la variété. En quelques mois, le statut de Favé change et l'artiste originaire de Saint-Leu (95) transforme l'essai avec son EP F4 sorti en début d’année. Sa musique fait grincer les dents des puristes, mais plaît énormément à la nouvelle génération, et comme dit Inès de la Fressange, « oser déplaire, c'est le meilleur moyen de plaire ».

JULES GAUTIER

Stereolux (Nantes – 44) avec Selby

© Guillaume Kerhervé

jeudi 13 avril / 20:00

#danse #musique 9 à 16 euros

Salam

Drôle de douanes

Avec Salam, Hervé Maigret, interroge la notion de frontière, et en quoi celle-ci influe sur la paix du monde. Ici, quatre danseurs internationaux expriment leur liberté à travers leurs mouvements et chants en multiples langues. On les voit s’observer et confronter leurs différences. La métaphore récurrente de la graine illustre les actions et idées mises en place dans le développement, et l’expansion d’un territoire sans frontières. Le musicien Camille Saglio, accompagne ce spectacle de sa voix et de sa guitare, en créant une osmose entre chant et instrument, le tout sur une mélodie douce et influencée par ses attachements aux cultures étrangères.

ESTEBAN SANCHEZ

Théâtre Ligéria

(Sainte-Luce-sur-Loire – 44)

Vendredi 14 avril / 20:30

#humour 20 à 33 euros

Guillaume Meurice

Sévice public

Réputé pour ses chroniques satiriques sur les politiques dans Le Moment Meurice sur France Inter, Guillaume Meurice remet le couvert dans un spectacle où il incarne le rôle d’un candidat loufoque aux élections présidentielles. Dans son one-man show, l’humoriste présente son programme dans un décor inspiré des meetings de campagne, où l’on retrouve un écran vidéo permettant de projeter des photos sur lesquelles le comédien s’appuie pour sa démonstration tel un véritable candidat. Dans ce spectacle, Guillaume Meurice tourne en ridicule toute la classe politique, à travers des clichés tels que le mensonge, la langue de bois ou encore la délation, un peu à la Coluche, lui réel prétendant à l’élection présidentielle en 1981.

ESTEBAN SANCHEZ

La Cité des Congrès (Nantes – 44)

© Jean-Jacques Brumachon © DR

[OHM] à la dernière du Café du Cinéma

Whole lotta lobe

Après cinq ans d'existence, [OHM] et son heavy rock aux relents psychés plaît autant aux fans de Led Zeppelin qu'aux jeunes amateurs de Kadavar en passant par les trentenaires friands de stoner. Le power trio est logiquement convié à cette dernière soirée du Café du Cinéma avec l'équipe actuelle (dont le guitariste de [OHM] fait partie). Si l'on ne sait pas encore quel établissement prendra la place du « Caf'du », véritable institution nantaise à la programmation garage rock délicieuse, à la terrasse bondée et à l'attente interminable aux toilettes, nous viendrons en nombre pour fêter dignement ce dernier hourra.

CRYSTAL LE GUELLEC

Café du Cinéma (Nantes – 44),

samedi 15 avril / 20:00  #rap 39 à 49 euros

Boomin Fest

Very bad trap

Du boom bap à la drill en passant par la trap, le Boomin Fest propose un panorama garni de ce qui se fait de mieux dans le rap français, la crème de la crème d'un style de musique qui squatte le top des charts depuis dix ans. Après son succès à Rennes l'année dernière, le festival reprend du service et rajoute une date à Nantes. Chaque artiste présent possède son propre univers et ses points forts : Tiakola excelle dans la mélodie, Josman dans les textes, B.B.Jacques dans le flow. Donc, si vous êtes fan de rap, vous devriez vous y retrouver. Coelho, TIF et IPNDEGO représentent les couleurs locales de cette soirée qui vous fera bouger la tête jusqu'à deux heures du matin.

JULES GAUTIER

Zénith de Nantes (Saint-Herblain – 44))

Le CITO Vs La Bulle Carrée

La Bulle et la bête

En mars 2015 pour la première fois, les comédiens du cours d’improvisation théâtrale de l’Ouest se rencontrent. Après plusieurs affrontements le CITO s’engage dans un huitième match d’improvisation face à l’équipe de la Bulle carrée de Toulouse. Deux équipes de cinq combattants s’affrontent, menés par un·e coach·e et encadrés par une MC, un arbitre et deux assistants, le tout rythmé par un orchestre en live. Bien que le combat se déroule sur scène, le public est seul juge et détermine le vainqueur. Retrouvez l’alchimie éphémère et unique dont le théâtre d’improvisation détient le secret. Une soirée où tous les coups sont permis !

ÉLODIE BONNET

Théâtre Municipal (Rezé - 44) Toute la programmation sur www.improtheatre.net

samedi 15 avril / 20:00 #vie stylée #rock gratuit

samedi 15 avril / 20:30 #théâtre #impro 10 à 12 euros

© DR © DR © DR

Fripe-Fripe

Solde digger

Que disent de nous nos vêtements ? Sommes-nous ce que l'on porte ? Pendant Fripe-Fripe, des dizaines de fripiers et fripières se feront nos guides de réflexion et fournisseurs·euses de sapes vintage. Au-delà des questions de conditions de fabrication et de surconsommation, nos modes d'achat de vêtements sont en pleine mutation, y compris dans la seconde main. Alors que de plus en plus d'enseignes migrent en ligne (Retrospecial, Meet Me at the Corner…), d'autres défendent la symbolique du lieu et du vêtement sans âge ni genre (Dernière Main) ou la revalorisation de pièces par l'upcycling.

LOUISE PLESSIER

L'Agronaute (Nantes – 44)

La Nuit de L’Erdre à Magmaa

Le cercle des pouet pouet disparus

Besoin de force pour votre after dominical après un samedi soir énervé ? Ce dimanche, le Food Hall de l’Île de Nantes accueille le camion de La Nuit de l’Erdre, l'occasion de vous sustenter tout en tapant du pied sur les mix du DJ nantais

Tom Select. Le camion de pompier du festival propose aussi de nombreuses animations permettant de remporter des goodies, mais surtout une place pour le festival. L'occasion de découvrir en prime les deux nouveaux corners du Magmaa Food Hall. Il ne manque que Chuck Norris pour un dimanche parfait.

ÉLODIE BONNET

Magmaa (Nantes – 44) ` www.lanuitdelerdre.fr

Thee Verduns

Obus de pouvoir

Double affiche de grande beauté ! Thee Verduns, des habitués de la scène nantaise, via le label Kizmiaz. Une country rock près de l’os. Menée par Nicolas Moog, la musique de Thee Verduns est à la fois brute et subtile, blues garage avec un brin de surréalisme, ancrée dans la vie. Celle qui transpire sous les bras et vous envoie dans les étoiles. Sur cette date, ils sont accompagnés des camarades de Tucson, les magiciens de The Golden Boots, autres familiers de faune nantaise, par adoption, qui pratiquent une lofi racée, comme une convergence musicale par delà les continents. Less is more !

LIONEL DELAMOTTE

La Lune Froide (Nantes – 44) avec Golden Boots

15 & 16 avril / à partir de 11:00 #styledevie gratuit

dimanche 16 avril / 20:30 #rock

dimanche 16 avril /11:00 à 17:00 #viestylée gratuit

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19 au 22 avril

#pop #électro #rock... 5 à 27 euros par soir

Les Z’Éclectiques

Tous les goûts sont permis

Cholet et sa collection hiver n’ont pas eu le temps de dire ouf, la collection printemps des Z'Éclectiques s’installe pour quatre jours dans trois lieux de la ville d’Angers. Pour nos ami·es les corbeaux et chauvessouris, la scène de la cave à concert Joker's Pub recevra le groupe cold Beverly Hate et la new wave en solo de Crimesex. Ensemble (et même séparément), ils creuseront dans leur anxiété et leur colère pour cracher sur l'ordre établi. L'enfant de chœur qui est en vous préfère l'ambiance de la messe, la lumière des vitraux et l'hostie du dimanche ?

November Ultra vous bénira de sa douce pop alors qu'Édouard Ferlet troquera l'orgue de la collégiale Saint-Martin contre ses pianos physiques et numériques. On donne

enfin rendez-vous aux sprinteurs·euses des festivals d'été au Terra Botanica pour un échauffement tout en danse et tendances. De l'éclectique vous voulez ? De l'éclectique vous aurez avec l'électro pop d'Agar Agar ou Flavien Berger, le rap avec Captain Roshi ou Doums, les explorations afro d'Asma et les délires acid de Fasme.

LOUISE PLESSIER

Terra Bonatica Joker's Pub et Collégiale Saint-Martin (Angers – 49) Toute la programmation sur www.leszeclectiques.com

Combary

jeudi 20 avril / 20:30

#cinéma 3 à 5 euros

Mauvaises filles d'Émérance Dubas

Mariées à tout prix

Des mineures non désirées, victimes gênantes de pédophiles ou encore surnommées « filles de justice » ont été placées dans des internats destinés à « corriger » leur comportement entre 1950 et 1970. Émerance Dubas a mis près de sept ans pour relater leurs errances dans les institutions de la Congrégation de Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur. Ce travail de longue haleine vise à restituer au plus juste l'histoire de ces jeunes filles jugées déviantes, qui ont été confiées par leurs familles ou par la justice, et qui étaient pour la plupart issues de milieux modestes ou pauvres. Le récit détaille leur calvaire dans ces maisons qui les formaient à devenir de bonnes épouses capables de coudre et de tenir le foyer. Dans ces institutions, la discipline carcérale et l'emprise psychologique régnaient, ce qui soulève des questions sur la place des femmes françaises depuis la Seconde Guerre mondiale.

HARMONY GUEUR

Le Cinématographe (Nantes – 44)

suivi d'une discussion avec Marie-Christine Vennat, animée par l'association Ciné Femmes

© DR

jeudi 20 avril / 20:00

#rock prix libre

Palais d’Éole

L'Éole des fans

On avait déjà vu la trombine de Mathieu G. Verona au sein du groupe nantais psychémoyenâgeux Blondi’s Salvation il y a une dizaine d’années. Aujourd’hui, le compositeur multi-instrumentiste officie seul sous le nom de Palais d’Éole, issu de l’emprunt au maître des vents. Ça soufflait peutêtre fort au sommet des monts alpins de son enfance, en tous cas, les souvenirs de nature l’inspirent sans conteste dans l’écriture d’un premier album pop et enchanteur, Les Monts Suspendus, entièrement autoproduit en 2019. Remis du coup d’arrêt donné par le Covid et presque prêt à partir en tournée, Mathieu tease un deuxième album un peu plus électronique en cours d’écriture.

LOUISE PLESSIER

CafK (Nantes – 44) avec Chorba

jeudi 20 avril / 20:00

#théâtre 15 euros (complet)

Olaph Nichte

L'empire des sciences

Un physicien allemand aux longs cheveux blonds débarque sur scène. Son objectif ? Démontrer le sens exact de la vie en mélangeant toutes les sciences existantes. Pour cela, il se lance dans l’écriture de 762 conférences plus ou moins douteuses, balayant à peu près tous les éléments qui constituent notre univers. Brillant mais un peu fou, Olaph Nichte expose des théories véridiques, mais dans lesquelles il mélange des domaines qui n'ont rien à voir (physique, chimie, psychologie, astrologie…). À travers cette matière qu’il appelle « Global Physique », le physicien impressionne par sa capacité à avoir autant de connaissances, mais finit constamment à côté de la plaque. Le spectacle remet en question notre manière de voir la vie pendant une bonne heure en la tournant à l’absurde.

JULES GAUTIER

Club ONYX (Saint-Herblain – 44)

© Madeleine Roy

© Sophie Cousin

vendredi 21 avril / 22:00

#cinéma 6,6 à 7,3 euros

Evil Dead III : l’armée des ténèbres de Sam Raimi

Taillé à la Ash

Tournée en 1991, cette suite directe du fabuleux Evil dead 2 (lui même suite/remake du premier épisode) connaîtra une production houleuse, le réalisateur Sam Raimi (Mort ou Vif, l'inégalée trilogie Spider Man des années 2000...) devant composer avec un budget bien trop modeste en vue de ses ambitions. Au gore outrancier des deux premiers volets, L'Armée des Ténèbres préfère un humour bon enfant proche du slapstick, hommage plein d'amour de Raimi pour les cartoons de son enfance et Jason et les Argonautes. Au programme : un Bruce Campbell en roues libres dans son rôle de Ash et des répliques cultes à foison. L'Armée des Ténèbres clôt magistralement cette trilogie qui, malgré les déclinaisons sérielles valant leur pesant de cacahuètes, n'attend qu'un quatrième épisode fantasmé depuis 32 ans.

CRYSTAL LE GUELLEC

L'Absurde Séance au Katorza (Nantes – 44), copie neuve format DCP (film remasterisé en HD)

PANNONICA

AVRIL/JUIN. 2023

MERCREDI 26 AVRIL

SOIRÉE TINKER LABEL

TOGETHERNESS ENSEMBLE + GAËTAN NICOT TRIO

MERCREDI 3 MAI

BALDWIN EN TRANSIT

MERCREDI 10 MAI

SHAEIRAT

RASHA OMRAN

VENDREDI 26 MAI

SOIRÉE WE JAZZ RECORDS

DESIGNERS + LUKAS TRAXEL TRIO

JEUDI 1 ER JUIN

GUILLAUME PERRET + HYPER JACUZZI

JEUDI 8 JUIN

ELYSIAN FIELDS + BEAU CATCHEUR

DU JEU. 22 AU DIM. 25 JUIN CIEL OUVERT

#rock #darkwave complet

Lebanon Hanover   Poudre de Berlin-pin-pin

C’est l’histoire d’un groupe allemand perdu dans un espace-temps musical. Fondé en 2010 par Larissa Iceglass et William Maybelline, le duo propose une dark-wave comme elle se créait dans les années 80. Au programme, un romantisme élégant et une fragilité manifeste. Les voix, la basse et les claviers se font face, se superposent et s’embrassent lascivement. Les mélodies nues et minimalistes trouvent leurs références dans la minimal wave, l’électronique froid et la subtilité du rock gothique d’antan. Le duo se morfond dans un dandysme glaçant mais oh combien attachant et obsédant. C’est mélancolique et nostalgique. Lebanon Hanover, c’est un bout du Berlin d’octobre 1989. Celui d’avant…

JEROME TAUDON

Le Ferrailleur (Nantes – 44) avec Varsovie

#punk #rap 19 à 20 euros

Moscow Death Brigade

Suicide Squad

Sortez vos joggos, vos hoodies et vos cagoules, les rappeurs russes les plus appréciés des coreux débarquent en ville ! Fondé en 2007 sous le nom Hoods UP495, Moscow Death Brigade mélange tout l'éventail des genres musicaux énergiques, agressifs et revendicatifs à savoir le rap, le punk hardcore et l'électro (tendance techno, EDM, « c'est quoi cette pilule, un Efferalgan ? »...). Chant scandé, paroles crues, énergie folle, le groupe valorise la culture street et le DIY, mais s'avère surtout reconnu pour sa lutte contre les discriminations, le fascisme ( Anne Franck Army) ou l’homophobie avec Brother and Sisterhood. Récemment, le collectif interdit de concert en Russie a manifesté son opposition à la guerre en Ukraine en réclamant la paix et l’arrêt du conflit. Pourtant c'est dans le pit que cela risque d'être la guerre.

CRYSTAL LE GUELLEC

Le Ferrailleur (Nantes – 44)

vendredi 21 avril

© Isolde Woudstra

dimanche 23 avril / 19:00

© DR

du 20 mai au 17 juin

#théâtre # humour

12 à 24 euros

Un petit jeu sans conséquence

La rupture tranquille

«  Alors du coup je lui ai dit qu'on se quittait », cette simple phrase va bouleverser le destin de Claire et François, un couple modèle depuis 20 ans. En prétendant se séparer auprès de leurs proches par simple provocation, ils apprennent avec stupéfaction que cette nouvelle ne surprend personne. Le mensonge perdure et le couple débute un petit « jeu sans conséquence » qui les entraînent dans une aventure rocambolesque qui va peu à peu tourner au vinaigre. Le temps d’une journée, les protagonistes se confient et se mentent autour de l’usure des sentiments. En 2003, cette comédie humaine s’imposait à la 17e Nuit des Molières et s'est vue récompensée à cinq reprises.

ÉLODIE

jeudi 27 avril / 19:30

#jazz #électro 5 à 10 euros

Coccolite

Tu seras bienvenu chez noix

Le batteur Julien Sérié, le pianiste Nicolas Derand et le bassiste Timothée Robert créent Coccolite après de longues heures d'improvisation lorsqu'ils se croisent dans Antiloops. Quitte à aimer jouer ensemble, autant créer un projet ! Ainsi, naît ce trio jazz instrumental enrichi d'influences plus larges, notamment du hip-hop et de l'électro, nourries de leurs années d'expérience en tant que sidemen (des musiciens professionnels prenant part à un projet musical sans en être un membre permanent) pour des artistes comme Orelsan, Birdy Nam Nam ou Oxmo Puccino. Forts d'une technicité hors pair, ces amoureux de la musique au sens très très large, naviguent entre les styles avec une facilité déconcertante pour varier entre des phases énergiques, des passages oniriques et surtout une virtuosité vertigineuse.

CRYSTAL LE GUELLEC

Club ONYX (Saint-Herblain – 44)

© DR

©

DR

du 27 au 30 avril #viestylée #dancefloor gratuit

OHM.Town

Watt is love, baby don't hurt me...

OHM.Town (1 euro si vous trouvez le jeu de mots) est un nouveau lieu culinaire et artistique qui prend ses quartiers juste à côté du Macadam dans le Bas-Chantenay à Nantes. Vous pourrez vous déhancher au son de musiques émergentes, vous régaler d'une cuisine locale et de saison ou encore vous enivrer d'un bar vivant. Pour lancer les festivités, les deux Nantaises de Shakti promettent d'enflammer le dancefloor à grands coups de dub, drum'n'bass et de jungle. Le lendemain, on s'hypnotisera devant le trio de rock psychédélique Société Étrange, avant de suer sur les sons housedisco-techno de Pauline Bombers & Joli Cool. Au programme du samedi, brunch,

jeux de société, puis DJ sets ; et pour finir en beauté, le dimanche dès 16h : la célèbre « Gloria » laissera place à «  Grace », l'entrée se faisant par le club du Macadam. Un programme bien chaud et énervé en perspective !

SHIRLEY EVANS

OHM.Town (Nantes – 44) Toute la programmation sur www.facebook.com/ohm.town.nantes

du 29 au 30 avril #styledevie gratuit

Festival des 48h de l'Agriculture Urbaine

Crédit agricool

Face aux nombreux défis de notre époque, la métropole nantaise a lancé son « Grand débat » citoyen 2023 « Fabrique de nos villes, ensemble, inventons la vie de demain » le 6 mars dernier, visant à repenser nos modes de vie, de travail, de consommation, de production et de déplacement en ville. Presque autant d'enjeux seront abordés le temps d'un week-end lors du festival des 48h de l'Agriculture Urbaine, un événement qui promet d'être festif et porteur de solutions. Cette 7e édition nous emmènera à la découverte d'initiatives locales à travers des ateliers participatifs, des visites de fermes et de jardins partagés, des ciné-débats, des tables rondes, des festins, des concerts... Vous pourrez notamment apprendre à fabriquer un hôtel à insectes, reconnaître les plantes sauvages comestibles (miam la bonne soupe d'orties) ou encore construire d'improbables cabanes.

L'Agronaute (Nantes – 44), Toute la programmation sur www.les48h.com

Le FC Nantes en finale de Coupe de France

La danse des canards

« Quel pied ! Ah quel pied ! Oh putain, oh la la ! » s'exclamait Thierry Rolland en 98. Si c'est la même sensation que nous a offert le FC Nantes en gagnant la Coupe aux grandes oreilles l'année dernière, on a bien fait de ne pas «  mourir tranquille » (dixit le même philosophe) car on continue de vibrer avec les Canaris. Après un parcours européen tout en émotion, la bande à Kombouaré nous fait encore vibrer avec une victoire en ½ finale contre Lyon, grâce à un but somptueux de Blas, et nous revoici au Stade de France pour une seconde finale d'affilée. Ce samedi, la ville va de nouveau s'habiller en jaune et vert. N'en doutons pas, la résultat sera le même qu'il y a un an !

©

Maximilien Marie

SHIRLEY EVANS

samedi 29 avril / 21:00 #foot #viestylée prix libre

© David Enique

mardi 02 mai / 20:00

#post-rock 11 à 13 euros

L'Effondras

J'irais kracher sur vos tombes

Le trio (une batterie et deux guitares) lyonnais fait partie de ces petits groupes pépites qu'on aime presque garder au chaud pour soi. On aime les voir, les écouter, on les range dans un coin, on oublie d'en parler suffisamment et hop, ils réapparaissent et nous voilà en joie de reprendre une claque. Le post-rock de L'Effondras est un manège façon grand-huit souvent en montée, parfois répétitif, mais pour mieux jouer avec nos petits cœurs lorsqu'il est bon d'accélérer dans la descente (et on lève les bras !). Parfois teinté de noise, math rock ou shoegaze, peu importe ce que jouent les guitares, L'Effondras tire sur la corde sensible.

CRYSTAL LE GUELLEC

Décadanse (Nantes – 44) avec Endless Dive

mercredi 03 mai / 20:30

#rap complet

Zed Yun Pavarotti

Ténor sous les Tropiques

À Saint-Étienne, on s'occupe comme on peut, donc on choisit souvent l'ASSE ou... Zed Yun Pavarotti ! Après le succès de son premier album Beauseigne en 2020, cet artiste mélangeant variété, rap et pop remonte sur scène après deux ans sans tournée. Ce fan de musique classique et de métal a enfin trouvé son public et rencontre un succès d'estime auprès des amateurs de rap alternatif. Sur scène, l'artiste signé chez Columbia s'accompagne d'un guitariste, d'un pianiste et d'un DJ avec qui il réadapte ses morceaux de façon plus acoustique. Le Post Malone français (tatouages compris) ?

JULES GAUTIER

Stereolux (Nantes – 44)

© DR

Théâtre

Par la mer (Quitte à être noyées)

Anaïs Allais • Compagnie La Grange aux Belles

Mar. 09 → Sam. 13 mai

TU-Nantes

mercredi 03 mai / 20:00 #rock prix libre

Animalmore

Dead or a live ?

Rémi Palis, également connu sous le nom de scène Animalmore, justifie son pseudonyme par la similitude supposée entre sa coupe de cheveux et un animal décédé. Bien que chez Grabuge, nous préférions les animaux en vie, nous voulons en parler tout de même, car la moitié de nos rédacteurs ont grandi dans les années 1990 et 2000. Avec son air de tube de l'été pour les trentenaires que nous sommes, la chanson Sleepy Hollow est même accompagnée d'un clip parodique d'une série télévisée de l'époque. Manifestement inspiré par l'indie rock à la Strokes, Animalmore flirte également avec le garage psychédélique des années 60 et ses guitares ultra saturées.

LOUISE PLESSIER

CafK (Nantes – 44)

du 03 au 05 mai

#théâtre 6 à 14 euros

Parpaing par Nicolas Petisoff  Laisse béton

Adopté, Nicolas Petisoff a grandi dans une zone industrielle avec un père lui-même orphelin et une mère un peu trop proche de l’alcool. Le jeudi 19 septembre 2017, il reçoit l’appel d’un certain Alain, lui annonçant la mort de Martine, sa femme. Et elle n’est autre que la mère biologique de Nicolas, celle qui l’avait abandonné 40 ans plus tôt. Alors persuadé de n’avoir construit son existence que sur des secrets, le quarantenaire se met en quête de vérité et nous livre son histoire et son aventure dans un spectacle autobiographique puissant. Il découvre l’existence d’un frère et d’une sœur, mais aussi le théâtre, qui sauvera l'artiste de ce drame personnel. Son parcours se construit bloc par bloc dans cette œuvre pleine d’espoir, accompagnée musicalement par le compositeur Guillaume Bertrand.

KIM LO-A-TJON

Le Champilambart (Vallet – 44), mercredi 03 mai (19:30)

L’Escale Culture (Sucé-sur-Erdre – 44), jeudi 04 mai (20:00)

Espace culturel Saint-Anne (Saint-Lyphard – 44), vendredi 05 mai (20:30)

© Syyborg

© DR