Projet de fin d'etudes by Gregoire Dubourq

Pôle France Surf

Un centre sport-étude à Bayonne Grégoire Dubourq Projet de Fin d’Etude ENSA-Paris Val de Seine - Juillet 2014 Sous le tutorat de M. Pierre Rigaudeau et de M. Michel De Monchy.

Pôle France Surf Un centre sport-étude à Bayonne Grégoire Dubourq Projet de Fin d’Etudes ENSA-Paris Val de Seine - Juillet 2014 Sous le tutorat de M. Pierre Rigaudeau et de M. Michel De Monchy.

avant-propos Mon choix du métier d’architecte résulte d’un fort intérêt pour la construction. Tout au long de mes cinq années d’études, l’apprentissage du métier d’architecte m’a permis de découvrir les notions nécessaires à l’établissement d’un projet tel que le Projet de Fin d’Etudes. Lors de mon cycle de master, j’ai eu l’opportunité d’étudier en dehors du cercle traditionnel de l’ENSA Paris Val de Seine. Au semestre 9, j’ai suivi l’enseignement dispensé par l’Université du Kansas, dans le cadre d’un échange universitaire avec les États-Unis. Désireux de poursuivre sur la voie de nouvelles découvertes, j’ai continué mon apprentissage à travers différentes expériences professionnelles. Ainsi, je me suis imprégné de la méthode et du rythme de travail d’une agence d’architecture, au cours d’un stage long en Californie. Puis, par le biais d’un contrat à durée déterminée, j’ai rejoint une équipe de pilotage d’un chantier, ce qui m’a permis de comprendre l’importance du détail architectural. Cette longue période, d’un an et demi, m’a apporté un regard nouveau sur l’expérimentation, la réflexion et la recherche nécessaire au processus de conception.

sommaire introduction

1 2 3

le surf: d’hier à aujourd’hui

# ses origines # son arrivée en france # l’ère du surf-business # son rôle économique

Un centre sport-étude surf

# un sport de haut niveau # le pôle france # le wavegarden # le cas australien

p.9

p.14 p.16 p.18 p.20

p.26 p.28 p.30 p.32

la ville de bayonne

Rapport du projet de fin d’étude - Juillet 2014

# son histoire # la rive droite # les opportunités futures

p.38 p.44 p.52

4 5

le projet urbain

# la démarche # le quai de lesseps # le parc # les référents

p.58 p.60 p.64 p.68

le projet architectural

# la démarche # le programme # les principes # les référents

p.74

p.87

p.76 p.78 p.82

conclusion

bibliographie

Un centre sport-étude de surf à Bayonne

p.88

Introduction J’ai souhaité réaliser un projet qui me correspond, tant par le programme que par les choix architecturaux. Ainsi, mon Projet de Fin d’Etudes (PFE) découle d’un fort attrait pour le sport de manière générale. Cette thématique m’a amené la traiter au sein du PFE. Passionné de surf et témoin de l’intérêt nouveau qu’il suscite, j’ai souhaité travailler sur le sujet d’un centre sport-étude à l’image de ce qu’il se fait pour d’autres sports. La Fédération Française de Surf envisageant la réalisation d’un tel centre, mon choix s’est conforté autour de cette problématique. Les discussions que j’ai pu avoir avec Serge Lougarot, coordinateur technique national du Pôle France au sein de la Fédération, m’ont aiguillé vers les besoins d’un centre destiné à la pratique du surf. Le choix de la ville de Bayonne s’est établi, dans la mesure où le site Adour Rive Droite offre d’importantes possibilités urbaines. Un entretien avec Stéphane Iralour, chargé des projets urbains au sein de la communauté d’agglomération « Adour – Côte Basque » m’a confirmé un possible projet de requalification de cette zone par la ville de Bayonne.

L’enjeu de ce projet urbain et architectural est de parvenir à proposer un établissement répondant aux attentes du sport de haut niveau et plus particulièrement celles du surf. Ce centre sport-étude doit disposer de solutions d’hébergement, de restauration, de scolarité et d’infrastructures sportives. De plus, cette proposition doit s’inscrire dans un plan urbain qui a pour objectif de dynamiser la rive droite de la ville de Bayonne, aujourd’hui cantonnée à l’activité de la gare au sein du quartier historique de Saint Esprit. Afin de disposer de tous les éléments nécessaires pour appréhender et comprendre les enjeux de ce projet de fin d’étude, ce rapport détaillera tout d’abourd l’histoire du surf et le fonctionnement d’un centre sportétude relatif à la pratique de cette discipline, puis l’histoire de la Ville de Bayonne, afin de comprendre les objectifs de la proposition urbaine et enfin les idées directrices du projet urbain et architectural seront énoncées.

Un centre sport-étude de surf à Bayonne

12345 le surf: d’hier à aujourd’hui

# ses origines # son arrivée en france # l’ère du surf-bussiness # son rôle économique

Ses origines

La naissance du surf se situe dans les îles de l’océan Pacifique cependant, le lieu exact reste polémique. Certains prétendent que le surf est né en Polynésie au XVe siècle, tandis que son existence est décrite, pour la première fois, dans le journal de bord du navigateur James Cook lors d’une expédition dans l’archipel hawaiien, en 1778. Si les origines ne sont pas certaines, l’histoire du surf reste attachée à l’archipel d’Hawaii qui répand à travers le monde l’art de dompter la vague. Avant de devenir un sport, le surf était une discipline qui départageait les futurs chefs des archipels. Cette discipline était pratiquée quasiment nu, ainsi lors de l’arrivée des Britanniques, le surf est considéré comme un « acte de dépravation », et est prohibé pour la première fois. À partir 1898, les îles sandwich sont annexées par les Américains. Il faut attendre 1910 pour que le surf réapparaisse à Hawaï sous l’impulsion de Duke Kahanamoku, champion olympique de natation. À cette époque les Hawaïens surfent sur de très longues planches en bois de plus de 50 Kg.

Double page précédente: Surfeurs à Waikiki (Hawaii) en 1915

Rapport du projet de fin d’étude - Juillet 2014

Duke Kahanamoku diffuse la culture du surf au cours de ses différents voyages, où il expérimente de nouvelles vagues en Californie (1912) puis en Australie (1915). Il lance une impulsion internationale au surf. C’est à partir des années trentes qu’apparaissent des planches plus légères permettant au surf de devenir un sport populaire. Après la Seconde Guerre mondiale, Ricky Quigg et Bob Simmons, deux surfeurs californiens, perfectionnent la planche de surf. Celle-ci constituée de balsa et contreplaqué, possède pour la première fois une dérive, se situant sous la planche, pour permettre de se positionner en travers de la vague.

1: La flotte de James Cook débarquant pour la à Kealakekua Bay (Hawaii) en 1778 2: Duke Kahanamoku 3:Des jeunes femmes sur les vagues, de Wallace Mackay, 1874. 4:Un surfeur à Waikiki (Hawaii) en 1890

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Son arrivée en France

À partir des années cinquante, le surf se diffuse en France avec les films américains qui laissent entrevoir, furtivement, des gens glisser debout sur une vague en arrière-plan. Lorsque le scénariste américain Peter Viertel vient à Biarritz pour tourner l’adaptation d’un Roman d’Ernest Hemingway, « The Sun Also Rises «, les vagues de la côte basque l’attirent et il se fit envoyer une planche de surf depuis la Californie. Avant de continuer son tournage en Espagne, le scénariste donne sa planche à Joël de Rosnay, un jeune vacancier parisien de 19 ans habitué des vacances en famille au Pays basque. L’apprenti surfeur est immédiatement séduit par ce nouveau sport.

Ainsi, grâce à cette donation, Joël de Rosnay, aujourd’hui célèbre scientifique, débute le surf en France. Considéré comme l’un des pionniers du surf français, communément appelé le «tonton Surfeur», il est le premier champion de France de surf en 1961. Il représentera la France aux championnats du monde en Australie en 1964 et au Pérou en 1965. Les années 60 sont marquées par l’émancipation du surf en France et l’arrivée de nouveaux matériaux pour la réalisation de planches. Le polystyrène et la fibre de verre, se développent rapidement pour concevoir

Catherine Deneuve prend une leçon de surf avec Joel de Rosney à Anglet en septembre 1962. Surf sur la côte des basques en 1967

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des planches plus légères, c’est le début des planches en mousse polyuréthane. En 1962, Joël de Rosnay enseigne le surf à la célèbre actrice Catherine Deneuve sur la plage de la Chambre d’Amour à Anglet; les photos participent à la propagation du surf en France tandis que la fédération française de surf est créée en 1964. La France commence à être réputée pour ces spots qui fonctionnent presque toute l’année et qui semblent moins dangereux que ceux du Pacifique. En effet, les vagues françaises fonctionnent essentiellement grâce aux bancs de sable, tandis qu’elles se forment plus couramment sur les récifs coralliens dans

les îles hawaïennes ou sur les jetées et autres digues en Californie. L’émancipation du surf intervient dans un contexte de remise en cause des valeurs et normes en vigueur. Porté par les jeunes de Woodstock, et les opposants à la guerre du Vietnam, revendiquant la contre-culture américaine du Flower Power, mais aussi par les soixante-huitards demandant notamment la « libéralisation des mœurs », ce sport est très vite assimilé à la culture américanisée des « hippies » et « baba cool ». Le surf se fond avant tout sur des idées et des principes de voyages et de non-violence.

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L’ère du surf-business

Dans les années 80, l’ascension du surf le transforme en sport populaire. En effet, cette pratique de sportifs très agiles évolue vers une activité sportive et de loisirs représentative de la culture locale. Le sudouest français reçoit ses premières épreuves du championnat du monde amateur, à Lacanau en 1979 et à Hossegor et Biarritz en 1980. Les compétitions se multiplient, se développent et s’harmonisent. Les plus grandes marques spécialisées, comme Rip Curl et Quiksilver, installent leurs bureaux européens sur la côte Aquitaine, respectivement à Hossegor en 1982 et Saint- Jean-de-Luz en 1984. Dans le même temps, une section sport étude de surf est créée au collège et Lycée de Biarritz pour soutenir la nouvelle génération de surfeurs, tandis que la Fédération Française de Surf est officiellement reconnue par le Comité National Olympique et Sportif Français en 1989, une première mondiale. Le surf devient un sport et un marché économique à part entière, c’est le début du surf-business. Au cours des années 90, l’esprit réfractaire et voyageur des années soixantedix s’estompe, là où les tontons surfeurs glissaient sur les vagues sans contrainte, sans enjeux, ni personne, de nouveaux champions s’entraînent pour faire partie de l’élite du surf mondiale.

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Ce sport participe de plus en plus à l’activité économique de la région, accueillant chaque été, touristes et surfeurs amateurs venant de toute l’Europe. Il devient aussi un enjeu d’éducation à travers la protection de l’environnement. Surfrider Foundation, une association ayant pour but de protéger l’océan et les littoraux, ouvre un bureau à Biarritz en 1990.

A gauche: Publicité Rip Curl de la fin des années 70 A Droite: Remise de prix lors d’une compétition Rip Curl à Hossegor (40) en 1987

Interview de Alain Sevellec, fondateur du salon dédié à la glisse «Glisseexpo» « A mes débuts, en 1978, le surfeur était iconoclaste. C’était le mythe de l’aventurier libre, du mec bronzé bien taillé, avec un mode de vie d’ascète tourné vers la mer et la plage . [...] Dans les années 1990, ce fut le boom. [...] C’était fou, quand on y pense aujourd’hui ! On vendait du rêve avec le surf. Du jour au lendemain, du chauffeur de bus à l’artisan boucher, tout le monde était habillé en surfeur. Tous voulaient s’accaparer ce life style par procuration. Les petits surfshops ont dû vendre des vêtements pour faire du chiffre, relayant au second plan le matériel qui était pourtant leur raison d’être. A mon avis, c’est à ce moment qu’on a perdu l’identité du surf. »

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sON RÖLE éCONOMIQUE

Le surf est entré dans une nouvelle ère, celle du surf business. Après la fin des années cinquante, ce sport longtemps resté l’affaire de quelques un devient un véritable enjeu économique. L’arrivée des grandes marques de surf et des événements internationaux, permet au surf de se développer. Aujourd’hui, le nombre de pratiquants est estimé à 300 000 Français et 1 million d’Européens dont 85% d’hommes et 15% de femmes, pour une moyenne d’âge de 28 ans. Ce surf est avant tout considéré comme un loisir, ce qui justifie un très faible nombre de licenciés, environ 12 000 en France. L’industrie de la glisse emploie entre 3 000 et 3 500 personnes dans 400 entreprises sur la Côte d’Argent, où se concentre la majorité de l’activité en France et engendre 1,7 milliard de chiffres d’affaires par an dont 76% d’habillement et seulement 24% d’équipement. Ce loisir s’est très vite répandu au-delà du pays basque et même de nos frontières comme en Espagne, au Portugal ou encore en Angleterre. Cependant la région Aquitaine est la première destination de surf en Europe, attirant chaque année de nombreux touristes. Pendant la saison estivale de 2012, selon les chiffres du tourisme en Aquitaine, 85% des séjours sur les départements du littoral aquitain étaient motivé par la pratique d’un sport de glisse. Le nombre de surfeurs a été estimé à 100 000, parmi eux 45% sont des locaux,

Rapport du projet de fin d’étude - Juillet 2014

31% des Français venant d’autres régions et 24% sont étrangers. Ces touristes ont dépensé 46 millions d’euros durant cette période. Le tourisme, dans cette région, représente 67 000 salariés dont 38 400 emplois directs, ce qui équivaut à près de 6 % de l’emploi salarié aquitain. Depuis 2008, comme beaucoup d’autres secteurs, les marques de surf doivent faire face à une baisse de leur chiffre d’affaires. En effet la vente de vêtements, dit « surfwear », qui auparavant dopait les ventes en profitant d’un effet de mode, connait un sérieux ralentissement. Les marques espèrent désormais séduire de nouveau les adeptes du surf, toujours plus nombreux, en recentrant leur offre sur des produits techniques. C’est dans cette logique que l’on note que certaines sociétés, tel que Bic Sport, pratiquant essentiellement la vente de planche de surf pour débutant, voient augmenter leurs chiffres d’affaires, tandis que des sociétés de vente mixtes ressentent des baisses financières, telles que Ripcurl qui fut obligé de supprimer 25% d’emplois en Europe en 2012. Les professionnels de la glisse parlent avant tout d’une crise du textile que d’une crise du surf, mettant en avant le fait qu’il n’y a jamais eu autant de pratiquants et que les écoles de surf sont remplies chaque été.

Interview de Frédéric Basse, ancien champion de France de windsurf, aujourd’hui directeur général chez Rip Curl Europe. «C’est possible que l’image du rêve ait été saturée. Mais connaissez-vous d’autres secteurs qui, pendant vingt-cinq ans, ont eu une croissance à deux chiffres ? Nous sommes à la fin d’un cycle, c’est certain, mais, comme en surf, le banc de sable disparaît et il finit toujours par se reformer autre part... »

L’industrie DE LA GLISSE

1 000 000 EUROPEENS

sur la côte d’argent

pratique le surf 300 000 Français 12 000 Français Licenciés

3 500 Emplois

100 000

400 Entreprises

1,700 000 000€ de chiffres d’affaire

TOURISTES SURFEURS l’été en Aquitaine, en 2012

24% Etrangers 31% Francais 45% Locaux

46 000 000 € Dépensés 67 000 Salariés

Un centre sport-étude de surf à Bayonne

12345 Un centre sport-茅tude surf

# un sport de haut niveau # le p么le france # le wavegarden # le cas australien

un sport de haut niveau

Le surf n’est plus uniquement un loisir de vacances ou une activité de plage, il s’agit désormais d’une discipline et d’un ensemble de disciplines associées, reconnues de haut niveau (Surf, Bodyboard, Bodysurf, Longboard). De plus, d’autres activités semblables au surf (Stand Up vagues et Race) sont en plein développement et pourraient, à terme, solliciter la reconnaissance du statut et des exigences du sport de haut niveau. La Fédération Française de Surf (FFS) a mis en place une feuille de route, relative au parcours d’excellence sportive du ministère des sports, sur la période 2013-2016, qui a pour but d’organiser la formation des jeunes athlètes à travers les différentes structures et compétitions de haut niveau.

Le surf consiste à glisser sur une vague en étant debout sur une planche de moins de 2,15 mètres.

Le bodyboard consiste à glisser sur une vague en étant allongé sur une planche de moins de 1,15 mètres.

Le bodysurf consiste à glisser sur une vague simplement à l’aide de son corps.

Le longboard consiste à glisser sur une vague en étant debout sur une planche de plus de 2,15 mètres.

Le Stand Up Paddle consiste à glisser sur une vague à l’aide d’une rame en étant debout sur une planche de plus de 2,62 mètres.

Double page précédente: Photographie d’un spot de surf dans les Landes (40)

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Le Stand Up Paddle Race consiste en une course à l’aide d’une rame en étant debout sur une planche de plus de 2,62 mètres.

La stratégie en matière de formation et de recrutement se répartie en trois étapes qui comprennent : Une pré-filière de perfectionnement, essentiellement basée en métropole mais différente selon les régions. Il s’agit de sections sportives de collèges et de lycées, de centres d’entraînement labellisés ou de clubs formateurs. Quatre pôles espoirs régionaux, qui ne sont pas reconnus comme catégorie dite de « haut niveau », mais donnant droit à des avantages matériels et offrant la possibilité d’intégrer rapidement le Pôle France. Un pôle France élite, constituant une part de l’ossature de l’équipe de France Jeune, qui bénéficie de conditions d’entraînements et de formation optimales, mais qui est aussi rattachée au centre de rassemblement de l’élite nationale pour soutenir les athlètes seniors lors de leurs passages en métropole.

Centre de Rassemblement de l’Elite Adulte Pôle France Jeune Pôles Régionaux Pré-filière de perfectionnement Clubs de proximité Schéma de l’ascension de l’élite du surf française

Un centre sport-étude de surf à Bayonne

Le pôle france

Le pôle France a pour vocation d’emmener des athlètes au maximum de leurs performances pour des échéances sportives de haut niveau. Cette organisation met à disposition, les infrastructures nécessaires à l’entraînement physique et sportif des surfeurs, un lieu destiné à un accompagnement scolaire/ professionnel individualisé, ainsi que des possibilités d’hébergement et de restauration. Le pôle France à terme doit permettre l’entraînement d’athlètes nationaux et internationaux, accueillis soit en tant que résidents permanents (environ 250 jours par an) soit au cours des stages à durée variable. Ces courtes périodes d’entrainements seraient aussi susceptibles d’être proposées à des amateurs. A l’image de n’importe quel autre sport, le surf de haut niveau se prépare aussi en dehors de son lieu de prédilection. La condition physique des athlètes est primordiale et requiert des infrastructures de musculation et de gymnastique. L’endurance cardio-respiratoire est essentielle dans la mesure où une séance peut durer entre 30 minutes en compétition et 2 heures à l’entraînement, avec une alternance de rythme de rame. De plus, l’évolution dans un milieu aquatique en mouvement peut engendrer de longues secondes, d’apnée, après avoir effectué un effort intense. C’est dans ce contexte que la mise à disposition d’un gymnase et d’une piscine semble indispensable.

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La mise en place d’un double projet prenant en compte le projet sportif, mais aussi le projet scolaire/professionnel est obligatoire. Celui-ci ne doit pas être considéré comme un frein, à l’entraînement sportif, ce qui implique une certaine autonomie vis-à-vis des obligations scolaires classiques. Cette organisation doit permettre aux athlètes d’avoir les meilleures conditions d’entraînement nécessaires à la pratique du surf: profiter des meilleures conditions météo, avoir un programme scolaire réduit et enfin adapter les cours en fonction de l’entraînement. L’hébergement et la restauration doivent fonctionner sur le principe d’un internat, valorisant le repos dans un environnement calme et une alimentation saine et équilibrée adaptée aux sportifs.

L’équipe de France Jeunes lors des championnats du monde de surf 2013 au Nicaragua. Echauffement des jeunes surfeurs de l’équipe de France.

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Le wavegarden

La Fédération est très intéressée par une proximité directe de ses infrastructures de perfectionnement avec une piscine à vagues répondant à la technique Wavegarden. La technique Wavegarden fournit deux vagues déferlant toutes les 60 secondes, qui sont réglables et modifiables de façon aléatoire afin de répondre à tous les niveaux. Une fois le cycle de la vague terminé, le système se retourne et crée une nouvelle série de vagues qui se brisent dans la direction opposée jusqu’à atteindre l’autre côté du bassin.

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Cette vague artificielle, testée et approuvée par les entraîneurs nationaux et les meilleurs surfeurs du monde, ouvre de nouvelles perspectives pédagogiques quant à l’apprentissage du surf, et l’initiation au plus haut niveau. Dans le cas concret d’un entraînement de surf de haut niveau, les avantages sont indéniables, à savoir notamment : une répétition des gestes de surf facilitée par la continuité de vagues à l’infini, une relation facilitée avec l’entraineur, un travail par vidéo instantanément et une indépendance notable vis-à-vis des conditions météorologiques.

Selon la fédération, cet outil permettait de prendre une longueur d’avance sur toutes les fédérations concurrentes. D’autre part ce projet peut aussi être considéré comme un élément de loisir et d’amusement, dans des conditions plus sécurisées que celle de l’océan et répondant à la surpopulation des spots de surf. Son implantation peut permettre de réelles opportunités commerciales, à l’image d’une base de loisirs ou d’un parc d’attractions, pour les institutions et collectivités locales, mais également pour l’industrie du surf qui

Photographies du Wavegarden réservé au professionel.

cherche actuellement un second souffle. Cette nouvelle infrastructure, qui est entrain de révolutionner le monde du surf, donne à certains l’espoir de voir un jour le surf aux Jeux Olympiques.

prototype,

Un centre sport-étude de surf à Bayonne

Le cas australien

La première structure au monde exclusivement destinée à la formation et au perfectionnement du surf de haut niveau. Ouvert en 2012, elle se situe à Casuarina Beach en Nouvelle Galles du Sud, à environ une centaine de kilomètres au sud de Brisbane. À la différence de celle imaginée par la fédération française de surf, celle-ci propose uniquement des stages de courtes durées, sans sportifs internes à l’année.

Imaginé en partenariat avec l’Institut du sport Australien, ce centre d’entrainement contient une salle de gymnastique adaptée aux exercices liés à la pratique du surf, un auditorium pour les cours théoriques et les analyses vidéo, des salles de soins, deux piscines, des terrains de sport polyvalents, ainsi qu’une possibilité d’hébergement pour une vingtaine de personnes.

Réparti sur deux étages, avec les espaces de travail au rez-de-chaussée et les lieux de vie à l’étage, le bâtiment bénéficie d’installations de haute performance avec tous les équipements et le matériel dans le but d’obtenir un coaching et une formation de haut niveau.

Interview de la surfeuse australienne Layne Beachley, septuple championne du monde de la discipline: « C’est un établissement vraiment exceptionnel. Tout le souci du détail et tous les aspects du centre sont pour le bénéfice des athlètes. Ils sont là pour apprendre, pour mûrir, pour expérimenter le meilleur et être entourés d’experts. Je suis énormément fière de ce centre et je ne doute pas un instant que nous allons mettre le reste du monde à rude épreuve sur le tour professionnel grâce à lui. »

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Photographies du centre de formation de la fédération autralienne de surf

Un centre sport-étude de surf à Bayonne

12345

La ville de Bayonne

# son histoire # la rive droite # les opportunitĂŠs futures

Son histoire

L’histoire de Bayonne est avant tout militaire. Située sur une plaine dans la continuité des Pyrénées, la ville constitue la porte d’entrée occidentale de la péninsule ibérique. La colline du Grand-Bayonne, au bord de l’Adour et de la Nive, entourée de marécages, possède tous les avantages de point de contrôle grâce à la vue panoramique dégagée et est une place forte imprenable. Les romains sont les premiers à s’implanter dans la ville de Bayonne, cependant aucune date précise n’est connue. Après les dominations romaines puis vasconnes, la ville devient un bastion anglais suite au mariage de la Duchesse d’Aquitaine avec le Roi d’Angleterre. C’est le début de quatre siècles de prospérité commerciale grâce à la marine Britannique. Dans ce contexte sont édifiés les premiers chantiers

Rapport du projet de fin d’étude - Juillet 2014

navals ainsi que le Château-Vieux à la fin du XIIe siècle. En 1451, après un siège de 13 jours, les anglais capitulent laissant Bayonne au roi de France, la fin de la guerre de cent ans prend fin. La menace d’invasion par le royaume d’Espagne, récemment réunifié, est de plus en plus forte. Ainsi, Louis XII et François Ier feront construire une nouvelle enceinte et le Château Neuf pour protéger la cité. Le départ des anglais est marqué par une longue période de déclin, dû à une baisse des activités commerciales et l’ensablement du port. En effet, le déplacement naturel de l’estuaire de l’Adour vers le nord, prive la ville de son accès direct à l’Océan. En 1578 l’ingénieur Louis de Foix permet à Bayonne de retrouver la vie et prospérité d’antan en réalisant une embouchure artificielle à Boucau.

Un siècle plus tard, sur la rive droite de la Nive, Colbert fait construire l’Arsenal du Roi dans lequel sont amarrés les bateaux servant lors de guerres maritimes. La guerre de course, menée par les Corsaires du Roi, relance régulièrement la construction navale sous l’Ancien Régime. L’activité portuaire permet à Bayonne de devenir une place commerciale de premier ordre, armant les bateaux pour TerreNeuve et les Antilles. Les gabarres (barques landaises) transportent depuis les ports en amont, la production agricole et vinicole vers les deux berges de l’Adour sur lesquelles s’organise le commerce.

Enceinte romaine de Bayonne, 12ème siècle Nouvelle enceinte militaire à la fin du 15ème siècle

A gauche: Vestige de l’époque romaine A droite: Photographie du Château-vieux

Double page précédente: Photographie aérienne de Bayonne aujourd’hui

Un centre sport-étude de surf à Bayonne

En 1681, l’ingénieur et l’architecte militaire, De Vauban réunit les deux rives de l’Adour afin d’y appliquer son plan de défense de la place forte. Cet unique ensemble stratégique, fait de la Citadelle une pièce maîtresse des nouvelles fortifications bayonnaises. Durant le temps des chantiers, le Château Neuf est entièrement rénové et équipé. Ces nouvelles installations transforment le château en une grande forteresse pouvant abriter une garnison de mille-deux-cents soldats. Bayonne est alors une des clés de défense du royaume. Sur la rive droite, à Saint-Esprit, des travaux d’aménagements sont dirigés par l’ingénieur Lavoye. Celui-ci agence les quais et les terrains, entre le pont Saint-Esprit et la rampe de la citadelle, que la ville lui a concédée en 1702. A la fin du XIXème siècle, l’Adour est alors bordée d’entrepôts et de magasins des négociants bayonnais. Plan de Bayonne au XVIe siècle Tableau de Joseph Vernet, Vue de Bayonne, 1760

Rapport du projet de fin d’étude - Juillet 2014

Plan de Bayonne en1674 Plan de Bayonne en 1694

Un centre sport-étude de surf à Bayonne

En 1854, l’arrivée du chemin de fer au Pays Basque permet un premier développement touristique grâce aux vacanciers en provenance de Paris. Cependant, la réputation industrielle de Bayonne n’attire pas les voyageurs, qui favorisent les plages de Biarritz. Bayonne reste dominée par ses activités commerciales et portuaires. On recense six milles entrées et sorties de gabarres transportant centcinquante-milles tonnes de marchandises en 1887. Les menaces militaires diminuant, Bayonne se libère de son statut de place forte. En 1907, l’armée se retire en grande partie, la

Fait architectural

Fait urbanistique

ville entre alors dans une phase d’aménagement et d’extension. De nouveaux quartiers naissent au-delà des fortifications. Les barques traditionnelles landaises sont remplacées par des navires à vapeur En 1914, un million de tonnes de marchandises sont transportées par ces réseaux. En effet, les forges de la cité industrielle de Boucau nécessitent de nombreux matériaux importés par voie maritime. Le port de Bayonne est à son apogée. Au cours du 20ème siècle, le trafic se déplace vers les communes d’Anglet, Tarnos et Boucau, dotées désormais d’installations plus importantes et plus modernes.

A 1460 -1489 Château Neuf

1854 e du chemin de fer

1460 -1489 Nouvelle enceinte

U --1001907 400 Extension de la ville au delà des fortifications

1100

Rapport du projet de fin d’étude - Juillet 2014

1400

Photographie des berges de l’Adour à Bayonne au début du XXe siècle

Gare de Bayonne dans les années soixante

U 1600

Fait urbanistiqu

1854 Arrivée du chemin de fer

1702 1681 Réunion des Rive rives de l’Adour droite

Fait architectur

1666 1681 Arsenal Citadelle du roi

1578 Embouchure artificelle à Bouceau

1907 Extension de la ville au delà des fortifications

U 1700

1800 Un centre sport-étude de surf à Bayonne

La rive droite BOUCAU

Les extensions que Bayonne a subi illustrent parfaitement la logique dépassée de l’étalement urbain. Le centre ville, bien que dynamique, se limite essentiellement aux quartiers historiques de la ville : Le grand Bayonne autour de la cathédrale Sainte Marie, le Petit Bayonne entre la Nive et L’Adour et Saint Esprit autour de la gare. Les fortifications, les reliefs, et l’eau entravent la continuité du tissu urbain, et l’extension du centre ville. D’autre part, depuis le déplacement du port, qui créait une certaine dynamique et un lien avec l’Adour, les quais restent dépourvus de toutes activités.

Saint-Bernard ANGLET LES HAUTS DE BAYONNE Friche portuaire et ferroviaire

Quai de Lesseps

2 Marinadour

Saint-Esprit

3 Le Grand Bayonne BAYONNE

Le Petit Bayonne

Schéma des différents quartiers de Bayonne Photographie sateillite de Bayonne et de ses environs

Rapport du projet de fin d’étude - Juillet 2014

1: La citadelle 2: La gare S.N.C.F. 3: Les arènes 4: La cathédrale

Cependant, il existe une zone à proximité du cœur de la cité basque possédant un fort potentiel d’extension. En effet la diminution des transports de Fret et des activités portuaires laisse à l’état de friche, une bande de soixante cinq hectares entre la voie ferrée, toujours en activité, et l’Adour. Sur ce vaste terrain, quinze hectares sont à proximité du centre-ville et de la gare. Il s’agit du Quai de Lesseps, historiquement lieu d’arrivée et de départ des marchandises; cette façade sur le fleuve est aujourd’hui très faiblement exploitée. La forme de ce site en entonnoir est complexe, il se situe à l’aplomb

de la citadelle, entre le réseau de chemin de fer et la rivière, et à proximité d’une voie routière principale de Bayonne, de l’avenue et du pont Henri Grenet. Malgré ses connexions routières et la proximité avec l’agglomération bayonnaise, cette zone de soixante cinq hectares forme un « no man’s land », dépourvu d’intérêt et de lien avec l’hyper-centre ou la commune voisine de Boucau. Néanmoins la situation économique et les projets futurs donnent la possibilité d’un renouvellement urbain qui pourrait permettre une requalification de cette zone à forte potentialité.

2 3 1

4 3 2

Localisation des points de vue photographies aériennes (page 48/49)

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Rapport du projet de fin d’étude - Juillet 2014

Localisation des points photographies (page 47)

vue

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Un centre sport-étude de surf à Bayonne

Rapport du projet de fin dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtude - Juillet 2014

Un centre sport-étude de surf à Bayonne

Rapport du projet de fin d’étude - Juillet 2014 Voirie

Voirie SNCF

Voirie

A Voirie

C B

Adour

Voirie

Coupe AA Coupe AA

Coupe BB Coupe BB

Coupe CC Coupe CC

Un centre sport-étude de surf à Bayonne

Voirie

SNCF

Voirie

SNCF Voirie

Voirie

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

Voirie

Adour

Voirie

SNCF

Voirie

SNCF

Voirie

SNCF

Voirie

SNCF

Voirie

Adour

Coupe DD Coupe DD

les opportunités futures

Bayonne est la capitale économique du Pays Basque. La ville est rattachée à la communauté d’agglomération « Côte Basque Adour », et rayonne à l’intérieur du Pays Basque et le sud du département voisin des Landes. La ville dépasse en effet la ville de Pau en termes de croissance démographique et économique. Elle est la deuxième aire urbaine la plus importante d’Aquitaine après Bordeaux. Selon un rapport de l’INSEE datant de 2011, la cité basque figure parmi les grandes agglomérations ayant gardées une croissance importante, et ceci, malgré la crise économique qui touche l’ensemble du pays. Ce phénomène serait dû à une dynamique démographique favorable combinée à un accroissement du nombre d’emplois, découlant d’une forte attractivité pour l’implantation des entreprises. L’arrivée de la ligne à grande vitesse, en 2017, va permettre de donner un nouvel essor à la ville de Bayonne et de la conforter dans sa place et son rôle de capitale économique. L’agglomération de la côte basque sera accessible en trois heures depuis Paris et Madrid contre six heures actuellement. D’après Réseaux Ferrés de France, en 2025, la gare de Bayonne devrait accueillir environ 3,5 millions de voyageurs par an, soit trois fois plus d’utilisateurs qu’à l’heure actuelle. Au delà du débat sur l’agrandissement ou la construction d’une nouvelle gare, ce sont tous les abords de la gare et donc du quartier Saint Esprit qui doivent être repensés.

Rapport du projet de fin d’étude - Juillet 2014

Cette mutation au pied de la citadelle pourrait être le point d’amorce et de reconquête des quais et de la zone Adour rive droite. A proximité, un autre projet justifierait la requalification du Quai de Lesseps. Il s’agit du programme d’aménagement urbain dit « Marinadour » qui semble être un essai, à une échelle plus réduite, aux problèmes, aux attentes et aux enjeux de la ville de Bayonne. Ce projet urbain de quatre hectares se situe face au Quai de Lesseps, sur la rive gauche de l’Adour. Il s’agit d’une opération mixte de logements et d’activités commerciales, constituée de trois bâtiments de six à huit étages, implantée en tête du pont Henri Grenet. Les enjeux sont également en lien avec le fleuve et l’extension du centre ville. Initié en 2005, ce projet de l’architecte catalan José Luis Mateo et du paysagiste parisien Michel Desvignes doit s’achever au cours de l’année 2015.

Réanénagement des quais du projet Marinadour

2025

3 400 000

2020

2 800 000 Mise en place de la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique

2017

2 000 000 Projet d’agrandissement de la gare S.N.CF.

2013

1 200 000

Estimation du nombre d’usagers de la

Estimation du nombre dean.la gare de Bayonne gare ded’usagers Bayonne par par an.

Temps de parcours depuis Bayonne.

2013 Proposition d’aggrandissement de la gare de Bayonne

2017 Sources: RFF et Agglomeration Cote Basque Adour

Tête de pont du projet Marinadour

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Le projet urbain # la démarche # le quai de lesseps # le parc # les référents

Rapport du projet de fin dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtude - Juillet 2014

Un centre sport-étude de surf à Bayonne

la démarche

Sur cette zone très étendue, deux problématiques principales s’imposent. D’une part l’enclavement du site, lié au contexte naturel et aux infrastructures routières et ferrées, mais aussi l’absence d’identité de ce lieu, anciennement zone activité portuaires et ferroviaires, et aujourd’hui habité de quelques entrepôts éparpillés. L’enjeu de ce projet urbain réside dans son attractivité vis-à-vis du reste de l’agglomération, mais également dans les connexions qui doivent être mise en place avec celle-ci.

Afin de proposer une solution à l’échelle de la ville et en lien avec le projet architectural, un centre sport étude pour la Fédération Française de Surf, la proposition urbaine se répartie en deux entités. Une partie habitée, essentiellement piétonne, tournée vers le fleuve et en lien avec le reste de la ville, mais aussi un grand parc paysager alliant le sport et les événements à la découverte de la nature.

Schéma de démarche Double page précédente: Photographie sateillite de la friche ferroviaire et portuaire.

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Projet paysager

Projet urbain

Un centre sport-ĂŠtude de surf Ă Bayonne

le quai de lesseps

L’un des points de départ de ce projet urbain est le renouveau du quartier Esprit en prévision de l’augmentation planifiée de la fréquentation de la gare de Bayonne.

A l’heure actuelle, la majorité des passants de ce quartier ont pour destination la gare SNCF ou le centre ville. L’idée du projet urbain du Quai de Lesseps est d’amorcer un nouveau cheminement dès la sortie de la gare.

(Re)Lier la ville La plupart des grandes villes se sont implantées à proximité d’un fleuve, dans la mesure où celui-ci favorise les déplacements, l’agriculture, et le commerce. Bayonne ne déroge pas à cette règle, cependant, depuis un siècle la ville tourne le dos à ce qui a fait sa grandeur. Dans un premier temps, il est nécessaire de valoriser l’Adour. Pour ce faire, les quais vont se transformer en zone de ballade, facilement accessible et sécurisée, grâce à des circulations douces. Les voies automobiles et les parkings sont installés en retrait, le long des voies ferrées. Les quais se situant dans une zone inondable, il est primordial de répartir et de qualifier les espaces en prenant en compte cette contrainte naturelle.

Ainsi, le quai haut, accessible tout au long de l’année, est destiné au déplacement des usagers vers le quartier Saint Esprit ou le parc. Tandis que le quai bas, inondable par forte marée et période d’intense précipitation, est lui plutôt destiné à la promenade et au repos. Le fait de requalifier les bords du fleuve permet de replacer l’Adour au cœur de la ville. Ainsi les quais jouent le rôle de connexion entre les différents quartiers.. Désormais les berges deviennent un lieu de rencontre où l’on y discute, on s’y détend, on y flâne. Les ponts actuels, mais aussi une nouvelle passerelle et la mise en place de navettes fluviales, permettent de relier les rives entre elles et créent un véritable lien social entre les différents quartiers de la ville.

Schéma de concept urbain

Rapport du projet de fin d’étude - Juillet 2014

Navette fluviale

Gare S.N.C.F

Cheminement principal

Cheminement secondaire

Un centre sport-ĂŠtude de surf Ă Bayonne

(Re)Créer une polarité Si auparavant cette zone était le lieu des échanges et des négociations commerciales, il n’en demeure aujourd’hui qu’un ensemble dépourvu d’intérêt. A l’image des autres quartiers qui sont dynamisés par un bâtiment référant, un ensemble de commerces et des logements densément peuplés, ce nouveau lieu de vie, au cœur de la ville doit avoir sa propre identité, autour d’une polarité forte et dynamique. Le projet architectural d’un centre national de formation de surf a là toute son importance.

En lien avec le quartier qu’il côtoie, celui-ci s’inscrit comme un élément fort, mettant à disposition des équipements sportifs ouverts à tous. Le cœur de ce nouveau secteur urbain est constitué de commerces, de bureaux et de logements, ainsi que d’un marché de proximité et d’un hôtel donnant sur le parc. Penser ce lieu autour d’un élément agissant comme un repère, ajouté à une activité clairement définie, permet à la ville de se doter de nouveaux lieux de vie au delà de ses limites historiques.

Schéma de concept urbain

Rapport du projet de fin d’étude - Juillet 2014

Pôle France

Quai de Lesseps

Gare S.N.C.F. Saint Esprit

Marinadour

Le Grand Bayonne

Le Petit Bayonne

Cathédrale Notre Dame

Un centre sport-étude de surf à Bayonne

Le parc

Le projet paysager doit être ici une continuité de la ville tout en tenant compte de la nature qui l’entoure. D’un côté il y a la ville avec un complexe sportif important, de l’autre une nature généreuse par plusieurs siècles d’activités industrielles. L’idée est donc de proposer un parc propice

aux événements et au sport, qui s’organise autour du bassin à vagues et de petites collines formant des gradins naturels, mais aussi une zone naturelle et inondable laissant le champ libre à l’épanouissement de la faune et de la flore et à leur découverte.

(Re)Connecter les territoires A l’heure actuelle, le site du parc est en grande majorité dédié aux voitures et aux camions. Il n’existe aucun cheminement piéton ou cycliste pour le traverser. Seul une passerelle piétonne permet de relier le quartier Saint Bernard au petit lotissement du chemin de Saint Bernard et l’école primaire Marie Curie. L’un des enjeux de ce parc, pour affirmer son implantation au sein de l’agglomération, est de le connecter aux

chemins et aux sentiers existants au delà de ses limites. Ainsi le projet paysager dispose de deux cheminements principaux dans l’axe longitudinal. Le premier le long de l’Adour, qui relie ainsi les quais de Bayonne aux rives de Boucau. Le second permet quand à lui une connexion entre le cœur du projet urbain et les quartiers pavillonnaires de la même ville voisine. L’axe transversal est quant à lui accentué par le biais de la passerelle piétonne agrandie et débouchant sur un embarcadère afin de traverser le fleuve.

Schéma de concept paysager

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Vers Boucau - Tarnos

Vers les Hauts de Bayonne

Vers Anglet

Vers Bayonne Biarritz

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(Re)Donner une identité A défaut d’identité clairement définie, le site sert de zone de stockage pour diverses marchandises en lien avec le port de BoucauTarnos. Requalifier la zone en un vaste parc à la fois dédié à la nature et au sport est une solution en lien avec le projet architectural mais aussi avec la nature environnante. La création d’une zone événementielle, constituée d’un bassin à vagues, de terrains de sport, d’un théâtre de verdure et d’une grande prairie pour des manifestations occasionnelles, permet de dynamiser le lieu dépourvu d’utilité pour les bayonnais. De plus, l’implantation d’un bassin à vagues donne un rayonnement régional au lieu.

En effet cet aménagement paysager peut à la fois être pris en compte comme un terrain d’amusement, à l’image d’une base de loisirs ou d’un parc d’attractions, mais aussi comme un lieu de spectacles et de compétions. La partie destinée à la faune et la flore quant à elle, permet de mettre en avant les richesses naturelles des environs à travers un parcours de découvertes, tandis que certaines parcelles sont réservées à une agriculture pédagogique et de loisirs. La présence des différents types d’utilisateurs à proximité, écoliers, surfeurs, familles, permet d’envisager une utilisation continue du site même en dehors des périodes touristiques ou d’événements particuliers.

Schéma de concept paysager

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Parcours de découverte

Nature et observation

Sports et événements Bassin à vagues

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Les référents

Agence TER - Parc du peuple de l’herbe - Carrières sous Poissy (78) - En cours de réalisation Projet en bord de fleuve et en zone innondable. Mise en valeur de la biodiversité locale et mise en place d’infrastructures événementielles.

Rapport du projet de fin d’étude - Juillet 2014

Atelier Acanthe - Parc du chemin de l’île - Nanterre (78) - 2006 Projet en bord de fleuve. Principe de lagunage sur ancienne friche industrielle.

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12345 Le projet architectural # la dĂŠmarche # le programme # les principes # les rĂŠfĂŠrents

la démarche

Le choix de ce projet, un centre sport étude pour la Fédération Française de Surf, découle de mon intérêt pour le sport et plus particulièrement pour le surf.

en m’appuyant sur le projet urbain, j’ai souhaité développer un centre sport-étude plus ambitieux qu’initialement demandé par la fédération.

Grâce aux échanges que j’ai eu avec le coordinateur du pôle France de surf, j’ai pris connaissance des souhaits et des attentes de la fédération à travers un cahier des charges déjà rédigé. La création de ce centre est en effet un projet envisageable, même si actuellement, les financements et l’obtention d’un terrain empêchent sa réalisation. Dans le cadre de ce projet de fin d’études, et

En effet mon projet se veut être une proposition mixte à multiples usages. Il est constitué d’une partie privée réservée aux étudiants du centre sport-étude mais aussi d’une partie publique avec des infrastructures sportives. Ces infrastructures, qui sont avant tout dédiées aux athlètes du centre d’entrainement, sont aussi à la disposition des riverains, habitants, travailleurs et écoliers du quartier.

Schéma de démarche Double page précédente: Photographie maquette d’étude architecturale

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Pôle France surf Internat Réservé aux athlètes du Pôle France

Equipements sportifs Destinés aux athlètes du Pôle France Accesible aux riverains en dehors des heures d’entrainements du Pôle France

Un centre sport-étude de surf à Bayonne

le programme

INTERNAT POLE FRANCE Chambres 2 personnes 2 x 26 m2

Chambres 1 personne

Chambres 1 personne 37 x 18 m2

3 x 23 m2

Espace

Chambres 2 personnes 6 x 22 m2

HERBERGEMENT 1051 M2 Cuisine 105 m2

CIRCULATION 10 % (de la surface totale)

Salle de réunion

Salles de classe

35 m2

3 x 20 m2

Bureaux 3 x 15 m2

ENSEIGNEMENT 145 M

Garage 120 m2

Local planche de surf

Local séchoir combinaison

Local réparation 20 m2

40 m2 Vestaires

Garage à vélos 110 m2

2 x 45 m2

40 m2

INFRASTRUCTURE DU SURF ET DEPLACEMENT 420 M2

2 550 M2 76

ACCUEIL BUREAU 40 M2

RESTAURATION 295 M2 2

(de la surface totale)

70 m2

Salle à manger 105 m2

Sanitaire 15 m2

LOCAUX DE SERVICES 15 %

Salle détente

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LOCAL COMMERCIAL 90 M2

EQUIPEMENT SPORTIF POLE FRANCE

public

Bassin 4 lignes de 25 m 375 m2

Bassin de repos

Local M.N.S

30 m2

50 m2 Bassin de travail 30 m2

Local Stockage 20 m

ACCUEIL BUREAU ESPACE DETENTE 140 M2

BOWL DE SKATE 250 M2

Solarium 205 m2

Sanitaires 25 m2

SALLES DE SOINS 3 x 15 M2

PISCINE 910 M2

LOCAUX DE SERVICES 15 %

LOCAL COMMERCIAL 115 M2

Vestiaires 175 m2

CIRCULATIONS 10% (de la surface totale)

Local Stockage 100 m2

Vestaires arbitres 20 m2

(de la surface totale)

Terrain de sport intérieur 370 m2

Vestaires 2 x 50 m2

Salle de gym 95 m2

Salles de musculation 80 +100 m2

SALLES DE SPORTS 910 M2

2 625 M2 Un centre sport-étude de surf à Bayonne

les principes

Investir le quai L’intérêt du projet urbain est de lier le quartier de Lesseps à la ville, notamment grâce à un élément fort pouvant servir de repère. C’est donc dans cette optique que le centre de formation s’inscrit le long de l’Adour. En étant le seul édifice implanté sur le quai, intercalé entre le quai haut et le quai bas, il agit comme un élément remarquable, s’inscrivant au fil de l’eau, au milieu de la rive. Le bâtiment est constitué d’une série de module, qui sont alternativement en retrait, sur l’eau, en porte à faux, en hauteur ou directement posé sur le quai. Cette répartition participe

et anime le passage des citadins, en proposant une succession d’espaces tantôt étroits tantôt dégagés. Le quai haut, ponctuellement en lien avec l’intérieur de l’édifice, est marqué par un large dégagement contenant les entrées du centre sport-étude et des équipements sportifs. Le quai bas quant à lui, est marqué par la fonction des éléments s’y trouvant. Par le biais d’une mise à distance, certains passages sont occultés alors que d’autres sont volontairement ouverts afin de garder une interaction entre le passant et le bâtiment.

Schéma de concept architectural

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Marquer l’horizontalité Dans cette proposition, l’horizontalité accentue l’idée de passage, aussi bien pour les véhicules de la rive gauche, les embarcations de l’Adour ou les simples passants de la rive droite. Cette linéarité s’inscrit dans l’idée d’une continuité entre le parc et la gare, elle permet aussi de relier les deux entités du projet entre elles.

Cette démarche se matérialise par le renforcement de certaines lignes, notamment dans les étages bas et au niveau des passerelles entre chaque module. Cette horizontalité, souvent marquée par le verre, donne une idée de légèreté et d’apesanteur ressentie dans le milieu aquatique.

Schéma de concept architectural

Un centre sport-étude de surf à Bayonne

S’ouvrir sur l’Adour L’ouverture du projet sur l’Adour s’inscrit dans le respect de la démarche urbaine. Il s’agit de rester connecté au fleuve, qui est l’élément central de la ville et qui lie les différents quartiers. De même qu’au sein du projet urbain la continuité visuelle est primordiale dans ce projet architectural. C’est dans cette idée qu’intervient une alternance de plein et de vide, offrant la possibilité de créer de larges ouvertures. Elles permettent aux passants du quai haut de garder une vue à la fois sur l’Adour ainsi que

sur la rive gauche. Ces failles ouvrent aussi au regard le cœur du bâtiment et l’étage inférieur, valorisant une relation indirect entre les utilisateurs du bâtiment et les riverains. De plus, l’implantation générale de l’édifice prend en compte le percement des rues transversales afin d’accentuer leur prolongement. Ainsi, les deux entrées du complexe sportif interviennent dans la continuité de la rue principale, renforçant le dégagement créé sur le fleuve et la rive gauche.

Schéma de concept architectural

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Les référents

NH Architecture - Saltwater Coast Lifestyle Centre Point Cook (Australie) - 2011 Equipement de loisirs - Matérialité - Horizontalié Volume suspendu

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Claus en Kaan Architecten - Netherlands Institute for Ecology Wageningen (Pays-Bas) - 2010 Matérialité - Horizontalié - Volumétrie

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Pascale Guédot Architecte Médiatheque Oloron Ste Marie (64) - 2010 - Equerre d’Argent Rapport à l’eau - Volume suspendu - Matérialité Cadrage de la vue

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Dietmar Feichtinger Architectes - Groupe scolaire Nanterre (92) - 2012 Lieu d’éducation - Matérialité - Volumétrie - Porte-à-faux

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Conclusion L’élaboration de ce projet de fin d’étude fut un travail mettant en œuvre l’ensemble des notions apprises au cours de mon cursus. Au travers de ce projet j’ai pu aborder des échelles urbaines, paysagères ou architecturales. Mais au-delà de l’aspect théorique, ce sont les échanges avec mes professeurs et certains étudiants, tout comme une perpétuelle remise en question, qui m’ont permis d’appréhender ce travail de manière plus consciencieuse et approfondie. Ce projet dans sa globalité répond à des attentes fondées. La diversité et la mixité de la proposition, autant au niveau urbain qu’architectural, permettent de s’adapter au mieux à l’ensemble des enjeux et des objectifs de ce projet.

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Bibliographie Ouvrages KAMPION Drew & BROWN Bruce, (1997), L’Histoire du surf, éd. Taschen GmbH, 2003. PONTET Josette, (1991), Histoire de Bayonne, éd. Privat, 2000. DUPLANTIER Dominique, Bayonne, ville d’art et d’histoire, éd. Koegui, 2012. VIGNERON Sylvie & DEGARDIN Francis, Aménager des rivières en ville, éd. du Certu, 2002. CEREMA Direction technique Territoires et ville, Les salles sportives, éd. du Certu, 2009. Gaillard Marc, Architecture des sports, éd. du Moniteur, 2009. Roger Bonnenfont (Coordinateur), (1962), Equipements sportifs et socio-éducatifs, Tome 2, Hors série,11e, éd. du Moniteur, 2009.

Documents LOUGAROT Serge, «Cahier des charges - Pôle France», 2012. GOUIFFES Stéphanie, «Parcours d’Excellence Sportive 2013/2016», 2014. LECHNER Gabriele, «Le fleuve dans la ville. La valorisation des berges en milieu urbain.», 2006.

Article VERSACE Emmanuel, «Le surf dans le creux de la vague», Le Monde Sport, 04.10.2012, Page 3.

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Pages internet www.bayonne.fr www.biarritz.fr www.surfingfrance.com www.surfingaustralia.com www.blog.surf-prevention.com www.wavegarden.com www.aquisport.aquitaine.fr

www.tourisme-aquitaine.fr

Vidéos Zuma productions - Les tontons surfeurs à Biarritz -2007 http://www.youtube.com/watch?v=kpEMpshPA24 Surfing Australia TV - Hurley Surfing Australia High Performance Centre - 2012 http://www.youtube.com/watch?v=C_FfO9vqNLQ

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Remerciements J’adresse mes sincères remerciements à mes enseignants M. Pierre Rigaudeau et M. Michel De Monchy pour m’avoir suivi et conseillé tout au long de ce travail. Je tiens à remercier, M. Dominique Brard, pour m’avoir orienté ponctuellement au cours de l’année ainsi qu’au long de mes études. Merci à M. Serge Lougarot, Coordinateur Technique National du Pôle France au sein de la Fédération Francaise de Surf, et à M. Stéphane Iralour, chargé des projets urbains au sein de la communauté de l’agglomération « Adour – Côte Basque », pour leurs précieuses informations en lien avec le sujet de ce projet de fin d’études; Merci à mes parents pour leurs relectures; Merci à Pauline pour son soutien; Merci à l’Atlier BE et tout particulièrement, pour leur aide, un grand merci à Jean-Charles L., Iris C., Jérôme B., Lucie D., Thomas B., Manon H, Coline P., Adrien B., Lisa D., Julieta M., Marine D., Thomas H., Jean-Baptiste C., Jean-Christophe C., Charlène C.,...

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Pôle France Surf Un centre sport-étude à Bayonne Grégoire Dubourq Projet de Fin d’Etudes ENSA-Paris Val de Seine - Juillet 2014 Sous le tutorat de M. Pierre Rigaudeau et de M. Michel De Monchy.