Dossier
40 ans de LPP dans le rétro
Souvenirs du Lathion Group, client de la première heure
Forts de 40 ans d’expérience en prévoyance, nous apportons une réelle valeur ajoutée à nos clients.
Vincent Claivaz, membre de la Direction générale du Groupe Mutuel et responsable du secteur Entreprise.
Vincent Claivaz, quel bilan tirez-vous de l’année 2024 ?
Il est très bon, avec une excellente satisfaction client et une optimisation réussie de nos processus. La mise en place du nouvel espace clients et la fusion des deux fondations de prévoyance en Fondation Collective Groupe Mutuel ont renforcé l’offre sur mesure. Enfin, le nombre de clients et le chiffre d’affaires progressent, malgré une hausse de la sinistralité dans le domaine de la santé, notamment dans les indemnités journalières.
31’000 1’000
Entreprises clientes au 1.1.2025 + 1’500 par rapport au 1.1.2024
Chiffre d’affaires global en millions de CHF en 2024
Pourriez-vous justement détailler les tendances du côté des indemnités journalières maladie (IJM) ?
Les cas d’affections psychiques augmentent fortement. Pour infléchir cette tendance, nous avons instauré un monitoring de proximité afin d’être plus précoces dans la détection et la prise en charge des cas.
Quelle est l’importance du dialogue direct avec les clients ?
Le Groupe Mutuel se démarque en attribuant un gestionnaire par entreprise dès une certaine taille. Grâce au dialogue régulier et aux enquêtes de satisfaction auprès de nos clients, que nous allons renforcer avec notre partenaire Nexa en 2025, nous pouvons évaluer et challenger l’expérience client liée à nos services et nous adapter aux besoins spécifiques des entreprises. Nous développons ainsi des prestations à forte valeur ajoutée et construisons une véritable relation de confiance avec nos clients.
De manière générale, quel chiffre faudrait-il retenir de l’exercice écoulé ?
Le « 8 », sur une échelle de 1 à 10, qui représente le niveau de satisfaction de nos clients. Cette valeur, qui continue de progresser, démontre la force de nos équipes.
Passons à 2025, avec les 40 ans de la loi sur la prévoyance professionnelle (LPP)…
En 1982, aux prémices de cette loi, le Groupe Mutuel était un petit acteur de l’assurance. Il a occupé ce marché dès l’entrée en vigueur de la LPP en 1985 avec la « Mutuelle Valaisanne de Prévoyance ». Forts de 40 ans d’expérience en prévoyance, nous apportons une réelle valeur ajoutée à nos clients. Cette expertise nous permet de renforcer notre présence sur le marché de la prévoyance, d’année en année .
De quelle manière nos clients bénéficient-ils d’un assureur qui a participé au développement de la prévoyance professionnelle ?
Ils peuvent notamment en bénéficier dans la gestion des capitaux par Groupe Mutuel Asset Management. Sur les dix dernières années, ses rendements ont placé notre fondation dans le top 3 en Suisse. C’est un argument fort, car ces capitaux financent les retraites des collaboratrices et collaborateurs de nos clients.
Comment le secteur Entreprise souhaite-t-il se développer dans les années à venir ?
La Suisse romande reste un pôle important de développement, mais la croissance s’accélère fortement en Suisse alémanique. L’an dernier, le nombre d’offres y a augmenté, ce qui a conduit à l’acquisition de nouveaux grands clients tels que JardinSuisse ou encore la partie IJM du canton d’Argovie, où nous avons remporté un marché public. Pour accompagner cette croissance, nous déployons une équipe dédiée à la LPP à Zurich afin de renforcer notre proximité avec les clients et d'améliorer notre réactivité. Cette progression sur l’ensemble du marché suisse nous permet de consolider notre statut de partenaire de référence en Santé et Prévoyance auprès des entreprises, en offrant des solutions innovantes et adaptées à leurs besoins spécifiques.
Santé & Prévoyance
Les membres de l’association patronale JardinSuisse ont désormais la possibilité de s'assurer contre le risque maladie auprès du Groupe Mutuel par le biais d’un contratcadre. Olivier Mark, président de l’association, nous fait part des attentes à court et à long terme concernant ce nouveau partenariat.
Tous les voyants sont au vert !
Impressum
Éditeur
Groupe Mutuel
Rue des Cèdres 5
1919 Martigny
Rédaction
Lisa Flueckiger
Pascal Vuistiner
Jean-Christophe Aeschlimann
Adrien Jacquérioz
Matthias Vauthier
Martin Kamber
Conception et création
Nathalie Zuber
Photos Fanny Pillonel (page 2)
Thomas Mazotti (couverture et page 6)
Getty Images
Internet groupemutuel.ch/gmpro
Olivier Mark, président de l'association JardinSuisse.
Olivier Mark, pouvez-vous nous en dire plus sur la structure et les objectifs de votre association ? JardinSuisse représente environ 1'800 membres issus des secteurs du jardinage et de l’aménagement paysager, des pépinières, de la production des plantes ornementales et du commerce de détail horticole. Notre objectif est de promouvoir les intérêts de la branche, de fournir des services et de développer la formation professionnelle et continue.
Vous avez récemment transféré votre assurance pour indemnités journalières en cas de maladie au Groupe Mutuel. Pourquoi ?
La coopérative pour une assurance pour indémnités journalières en cas de maladie JardinSuisse était la plus petite caisse d’assurance soumise à la surveillance de la FINMA. Les exigences réglementaires sont nombreuses et ne cessent d’augmenter. Dans ce contexte, la coopérative a décidé de transférer son activité indémnités journalières maladie au Groupe Mutuel. En tant que prestataire d’envergure spécialisé dans les PME, le Groupe Mutuel est capable d’assurer un suivi efficace de nos membres tout en maintenant un niveau de service élevé et des conditions attractives.
Qu’attendez-vous de ce partenariat à long terme ?
Grâce à cette collaboration, nous pourrons bénéficier d’un large éventail de services et d’une grande expérience dans le domaine de la gestion de la santé. Nous souhaitons que nos membres bénéficient de conditions stables et adaptées au marché, ainsi que d'un service de qualité. Il est également important pour nous que le Groupe Mutuel comprenne les besoins spécifiques de notre secteur et les intègre dans son offre. Ensemble, nous avons pour objectif d’améliorer continuellement la santé et la sécurité des employés du secteur horticole.
E-mail gmpro@groupemutuel.ch
Parution
Semestrielle en français et en allemand
Impression
Schoechli impression et communication SA - Sierre Tirage total : 24’360 ex.
Groupe Mutuel Pro est une publication adressée aux entreprises assurées auprès du Groupe Mutuel.
Pilier essentiel du système de sécurité sociale suisse, la loi sur la prévoyance professionnelle ( LPP ) fête ses 40 ans cette année. Mais les défis ne manquent pas et les adaptations seront inévitables pour garantir sa pérennité.
40 ans de la LPP Quels défis et enjeux ?
La Loi fédérale sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité (LPP) définit depuis 1985 les prestations des employés en termes de prévoyance professionnelle. Les premiers assurés de 1985 atteignent aujourd’hui l’âge de la retraite avec une prévoyance complète, mais l’espérance de vie moyenne et les rendements des capitaux ont grandement évolué.
Une population qui vieillit
L'un des principaux défis de la LPP. En Suisse, comme ailleurs, l’espérance de vie s’améliore. L’évolution de la pyramide des âges contribue à ce que la part de retraités augmente sensiblement par rapport aux actifs. Selon les données de l’OFS, en 1985, l’espérance de vie à 65 ans était de 14,9 ans pour les hommes et de 19 ans pour les femmes. En 2023, elle se montait respectivement à 20,3 ans et à 22,8 ans.
L’importance du troisième cotisant
Les caisses de pension investissent les cotisations de leurs assurés sur les marchés financiers afin de faire fructifier leur capital. Les faibles taux d’intérêt et la volatilité des marchés nécessitent une diversification accrue des placements afin d’obtenir des sources de rendement alternatives aux obligations. Les caisses
But du 2e pilier
maintenir le niveau de vie habituel des assurés pendant leur retraite, en cas d’invalidité ou de décès.
25.06.1982 adoption de la LPP
01.01.1985 entrée en vigueur de la LPP
de pension doivent ainsi adapter régulièrement leur stratégie de placement de manière à générer du rendement pour leurs assurés.
Réformes manquées et étapes réussies
Depuis la création de la LPP, les assurés ont bénéficié de plusieurs adaptations intéressantes. Ainsi, en 1995, l’encouragement à la propriété du logement à partir des avoirs du 2e pilier a été introduit. En 2000, la révision du Code civil, qui prévoyait la division de l’avoir vieillesse du 2e pilier en cas de divorce, est entrée en vigueur. Par contre, les récentes propositions de réforme pour réduire le taux de conversion (2010, 2017 et 2024) ont été refusées par le peuple.
Et maintenant ?
Alors qu’elle fête ses 40 ans, la LPP va donc relever de nombreux défis pour rester viable et s'adapter aux évolutions démographiques et économiques. Qu’en sera-t-il dans 40 ans ?
De belles perspectives
1985 – 2025 : 40 années de success story de la prévoyance au Groupe Mutuel. Flash-back et regard vers l’avenir.
En 1983, trois dirigeants valaisans – de la Mutuelle Valaisanne Caisse Maladie, de la Banque Cantonale du Valais et de la Caisse d’Épargne du Valais – ont l’idée de créer une institution de prévoyance dédiée aux entreprises valaisannes.
La Mutuelle Valaisanne de Prévoyance est ainsi fondée à Sion, avec pour objectif d’offrir une solution de proximité aux entreprises du canton lors de l’entrée en vigueur du 2e pilier en 1985. Elle connaît un succès immédiat.
À partir des années 1990, le produit proposé séduit au-delà des frontières cantonales et une nouvelle appellation est nécessaire pour soutenir la croissance des affaires partout en Suisse. En 1994, une deuxième fondation de prévoyance est créée : le Groupe Mutuel Prévoyance.
C’est d’abord en Suisse alémanique que son développement commercial s’établit, avant que le succès se confirme en Suisse romande et au Tessin.
Au 1er janvier 2019, ces deux fondations jumelles, l’une active en Valais et l’autre dans le reste de la Suisse, réunissent leurs forces en fusionnant sous la raison sociale Groupe Mutuel PrévoyanceGMP. La solidité financière se traduit au fil des ans par un degré de couverture figurant toujours parmi les plus élevés du marché des fondations collectives et communes – dépassant parfois les 120% –et par l’attribution d’intérêts élevés sur les comptes des assurés.
Marlène Rast
C’est ainsi que le Groupe Mutuel
Prévoyance-GMP est régulièrement placé dans le top 3 des meilleures rémunérations en Suisse.
Au 1er janvier 2024, Groupe Mutuel
Prévoyance-GMP franchit une nouvelle étape avec la transformation en fondation collective ouverte, sous l’appellation Fondation Collective Groupe Mutuel. Groupe Mutuel
Prévoyance-GMP devient alors une caisse commune de la fondation collective et ce nouvel environnement permet de proposer de nombreuses solutions de prévoyance personnalisées et indépendantes les unes des autres.
Ce modèle original permet à la Fondation Collective Groupe Mutuel d’aborder le futur avec sérénité et d’offrir des possibilités inédites et flexibles aux entreprises qui souhaitent prendre en main leur prévoyance, à la recherche de solutions innovantes et participatives du 2e pilier.
Jacky Balet, 70 ans, spécialiste LPP et responsable de la formation du réseau de vente au Groupe Mutuel de 1993 à 2018.
« J’ai toujours considéré la LPP comme un système solide. Je disais souvent à mes interlocuteurs qu’il était remarquable que le pays ait été capable de mettre en place un système où l’employeur paierait les 50% de leur retraite. »
Directrice de la Fondation Collective Groupe Mutuel
Une
fidélité à toute épreuve
En cette fin de matinée, début février, une certaine bonne humeur règne dans les nouveaux locaux rénovés de Lathion Group, à l’avenue de la Gare à Sion. Et il y a de quoi puisque les cars Lathion défilent les uns après les autres, juste derrière les fenêtres. « Ce sont les écoles de Sion qui partent pour le ski », précise, amusé, Raphaël Lathion, accompagné ce jour-là par Lionel Lathion et son papa Michel Lathion.
Parmi les valeurs de ce groupe familial actif dans les transports et le voyage depuis 100 ans, la fidélité en affaires n’est pas un vain mot. Les employés de Lathion Group sont en effet assurés depuis 40 ans, depuis la naissance de la LPP en 1985, auprès du Groupe Mutuel.
L’histoire de Lathion Group, créé en 1927 par Jules Lathion, est intimement liée à l’histoire du développement économique du Valais. Ainsi, en 1985, au moment de l’entrée en vigueur de la LPP, le choix de travailler avec le Groupe Mutuel pour assurer la retraite des employés ne semble pas faire beaucoup de doute. « Nous travaillons avec la Banque Cantonale du Valais depuis toujours. Aussi, lorsque la banque, la caisse d’épargne et le Groupe Mutuel décident de s’associer et de fonder La Mutuelle Valaisanne de Prévoyance, nous n’avons pas beaucoup hésité », se souvient Michel Lathion.
« Ce sont, comme souvent dans le business, des relations personnelles qui ont fait la différence. Depuis, nous n’avons plus changé parce que nous avons confiance en eux et que cela a toujours bien fonctionné. C’est un gage de sécurité important .»
La Mutuelle Valaisanne de Prévoyance a été fondée à Sion, avec pour objectif d’offrir une solution de proximité aux entreprises du canton du Valais lors de l’entrée en vigueur du 2e pilier en 1985. Elle a connu un succès immédiat, avec l’affiliation de nombreuses PME valaisannes.
Mais pourquoi rester fidèle durant 40 ans ?
« Il est évident que le côté valaisan a eu beaucoup d’importance au départ. Par la suite, la transparence de la gestion et les bons résultats financiers pour tous les assurés nous ont convaincus.
On sent que c’est du sérieux », indique Lionel Lathion, aujourd’hui à la tête d’un groupe qui emploie près de 130 personnes entre le Valais, Vaud et Fribourg, notamment dans 3 agences de voyages à Sierre, Sion et Montreux.
Paul, Arnaud, Maud, Jacques, Raphaël, Michel et Lionel Lathion
L’assurance-accidents complémentaire :
beaucoup plus abordable que vous ne le pensez !
Optimisez la couverture et les prestations de vos employés avec une assurance-accidents complémentaire (LAAC). Elle permet non seulement de combler les lacunes de l’assurance-accidents obligatoire (LAA) mais aussi d’augmenter votre attractivité en tant qu’employeur.
Pour moins d’un franc par jour et par employé, vous pouvez garantir à votre personnel d’excellentes conditions d’assurance (comme une couverture en chambre privée) en cas d’accidents professionnels ou non professionnels.
Capitaux invalidité, salaires excédentaires ou couverture de la faute grave : le produit LAAC du Groupe Mutuel est parfaitement flexible pour s’adapter aux besoins de chaque entreprise !
L’Espace client entreprise vous permet, en tant qu’employeur assuré au Groupe Mutuel, de déclarer en ligne les cas d’accident et de maladie, de consulter vos factures ainsi que de gérer et suivre vos dossiers de manière simple et autonome.
Grâce au nouveau rôle propriétaire, vous pouvez désormais gérer les droits d’accès de vos utilisateurs, pour une expérience client améliorée !
Nouveau : renseignements
juridiques gratuits pour microentreprises
Le Groupe Mutuel propose à ses clients un service de renseignements juridiques gratuit allant des appels téléphoniques de conseil à la mise en relation avec un avocat en passant par des consultations juridiques et études de pièces.
Notre service, en partenariat avec Dextra Protection Juridique SA, couvre notamment les questions de droit du travail, des assurances, de droit pénal, des contrats ou des poursuites pour nos clients microentreprises (hors membres d’associations professionnelles).
Plus d’informations : www.groupemutuel.ch/jur
6e Forum Prévoyance
Scannez ce QR code pour le découvrir en quelques instants 9 septembre 2025
À vos agendas ! La sixième édition du Forum Prévoyance organisé par le Groupe Mutuel en partenariat avec le Temps aura lieu le mardi 9 septembre 2025, à l’IMD, à Lausanne. Exigeant mais accessible, le Forum Prévoyance s’adresse à toutes et tous, aux professionnels de la branche comme à celles et ceux qui estiment encore que la prévoyance reste un enjeu important. Programme détaillé et inscriptions à venir.
Plus d’informations sur : https://events.letemps.ch/prevoyance
Le « New Work » : bienfait ou malédiction ?
Les horaires de travail flexibles, le télétravail et les hiérarchies plates signifient plus d’autonomie et de flexibilité, mais peuvent aussi entraîner des problèmes de santé. Noémi Swoboda, responsable Gestion & Développement GSE auprès de la Fondation Promotion Santé Suisse, nous éclaire sur le sujet.
P.P.
CH-1920 Martigny
Noémi Swoboda, qu’entend-on par « New Work » ?
Aujourd’hui, le monde de l’entreprise est marqué par les processus de numérisation, le travail agile, le télétravail, les hiérarchies plates, les économies de plateforme, le Big Data et l’intelligence artificielle. Le terme « New Work » désigne ces nouvelles formes de travail.
Quels sont les opportunités et les risques du New Work ?
Les opportunités et les risques vont de pair. La flexibilité accrue en matière de lieu et d’horaires de travail permet de mieux concilier vie professionnelle et vie privée, mais il peut être plus difficile pour les employés de dissocier les deux. La charge que cela représente dépend de la culture de l’entreprise et de la personne. Il en va de même pour l’autonomie, qui peut être perçue comme un enrichissement, mais aussi comme une surcharge.
« La gestion de la nouveauté et de l’incertitude est l’un des principaux défis du New Work. »
Quelles sont les ressources nécessaires pour que le New Work soit une réussite ? Il est important de discuter ensemble des rôles, des responsabilités et des pouvoirs de décision de chacun, et de définir ainsi le cadre des nouvelles formes de travail. Par ailleurs, il faut offrir un soutien social et un sentiment de sécurité psychologique sur le lieu de travail. Les personnes qui se sentent soutenues et en sécurité seront plus disposées à parler de leurs difficultés.
Santé
Le New Work ne convient pas forcément à tout le monde. Quels sont les risques selon vous ?
L’absence de frontière entre vie professionnelle et vie privée, des responsabilités mal définies et des marges de manœuvre décisionnelles peu claires peuvent entraîner une surcharge de travail ainsi que du stress. En outre, des interactions sociales inexistantes ou insuffisantes dans le cadre du télétravail peuvent conduire à l’isolement et à la solitude. De manière générale, la gestion de la nouveauté et de l’incertitude est l’un des principaux défis du New Work, et cela est directement lié à la santé des personnes concernées.
Que peuvent faire les entreprises pour réduire les effets négatifs ?
Sur notre site www.friendlyworkspace.ch/fr, nous avons mis à disposition l’outil « Focus Finder » qui permet d’identifier les champs d’action et les mesures à prendre. Il est par exemple recommandé de définir des directives claires concernant la disponibilité et les horaires en télétravail et la présence dans l’entreprise. L’infrastructure mise à disposition doit également être compatible avec les nouvelles formes de travail.
Y a-t-il d’autres possibilités ?
Les entreprises devraient mettre en place un processus de gestion de la santé en entreprise (GSE) à long terme afin d’identifier les mesures permettant de préserver la santé des employés de manière ciblée et durable tout en assurant le succès de l’entreprise. Les cadres ont un rôle important à jouer à cet égard. Ils doivent donner l’exemple et promouvoir une culture qui donne la priorité à la santé, à la motivation et au bien-être.