Rapport de PFE - Hortus Conclusus Mehdi Boudali et Amand Grueber - COMPLET - by Amand Grueber

Hortus Conclusus De la géométrie carcérale à la figure urbaine

Rapport de PFE Juillet 2019 Etudiants : Mehdi BOUDALI, Amand GRUEBER Enseignant référent : Bruno TONFONI École nationale supérieure d’architecture de Paris Val De Seine 1

Nous tenons tout d’abord à remercier chaleureusement notre tuteur de projet Bruno TONFONI, pour son écoute, sa patience, ses conseils avisés et sa disponibilité. Nous remercions également Marie Hélène BADIA, Caroline ROZENHOLC, Jean Marc LANTON, Antoine MAUFAY, Antoine VIGER-KOHLER et Rémy LACAU pour leurs interventions pertinentes et toutes les discussions passionnantes que nous avons pu avoir lors des séances de travail, qui ont jalonné l’avancement de ce projet. Merci à Julia CHAPRON et Guillaume DEZERT, pour leur apport dans la compréhension du site et de ses enjeux, à travers leurs regards d’architectes et de Melunais. Merci à Marie, Oumaima,Thomas et Zineb, pour leur contribution au montage de nos différentes maquettes. Toute notre reconnaissance à nos familles respectives pour nous avoir soutenu et encouragé depuis nos plus jeunes années Enfin, un grand merci pour toutes les personnes qui ont partagé cette expérience et qui ont participé de près ou de loin à l’élaboration de ce travail. 3

Sommaire : Avant-propos

Introduction

Chapitre I : Situation(s) : Melun,une ville moyenne de la quatrième couronne parisienne

Chapitre II : Enjeux et problématique : Entre insularité et centralité

Echelle 1 : Le territoire 1- 2-

Un territoire fragmenté par les infrastructures Un paysage riche mais non pratiqué

18 19

Echelle 2 : L’île-Prison 1234-

L’île Saint Etienne : Un espace complexe mais lisible Les berges : entre « plages » et terrasses La pointe Ouest de l’île Saint-Etienne : Un pôle universitaire disparate La pointe Est de l’île Saint-Etienne : Le centre de détention

25 30 32 34

Echelle 3 : Le centre de détention 123- 4-

Le rempart : Un mur lourd de connotations et de conséquences Circulation intra et extra muros Fonctionnement actuel Synthèse : Enclos et interfaces

38 39 40 42

Chapitre III : Stratégie et interventions: L a prison entrou’verte : Géométrie Carcérale et figures urbaines : Echelle 1 : Le territoire : Désenclaver/ Décongestionner 1- 2- 3-

Franchir sans s’affranchir : Passerelles douces et couture urbaine Continuités et parcours La Place Notre Dame : Un nouveau pôle multimodal

46 50 57

Echelle 2 : L’île prison : Distribuer / Clarifier 1- Double Cardo-Décomanus : une nouvelle structure urbaine 2- Préserver les cours, définir un nouveau sol 3- Des figures géométriques à clarifier 4- Du clocher au shed : une transition par la toiture 5Harmoniser les matières 6Nouveaux usages dans le parc habité

59 63 65 67 72 74

Echelle 3 : Les édifices : Conserver/ Transformer 1- 234- 5- 6-

Approche de l’intervention Le quartier cellulaire : Des nouveaux résidents Les bâtiments administratifs : Surélévation et extension Les ateliers : Une nappe dans un parc Le centre culturel multifonctionnel : Traversant, traversé Quotidien urbain : Séquences et ambiances

83 86 106 118 132 144

Conclusion : Hortus Conclusus : La poétique de l’enclos

152

Bibliographie

154

Avant-Propos : «Tout seul on va plus vite, ensemble, on va plus loin.» Tel a été l’adage qui nous a poussé à aborder et à mener le projet de fin d’étude en binôme, afin de confronter nos points de vues, en questionnant autant la ville que l’architecture, à travers le tâtonnement et le réajustement. Pour cet ultime projet étudiant, nous voulions croiser les enseignements tirés de nos parcours respectifs, et les mettre en pratique dans un territoire qui nous était inconnu. Mais, à défaut de d’arrêter un site, nous avons pris le parti de choisir une thématique : L’insularité urbaine. Les îles incarnent un ailleurs dans la ville, un territoire hybride et changeant. Chaque île offre un territoire d’expérimentation architectural idéal: La condition insulaire couplée à l’héritage historique produit des typologies singulières, comme le parc d’attraction de l’île Lacroix, les entrepôts de l’île Saint-Denis, l’hôpital de l’île Saint-Laurent, ou l’usine-vitrine de l’île Séguin... Ces îles représentent un réservoir foncier souvent inexploité, aux qualités paysagères remarquables, ce qui en fait des terrains de choix pour les grands projets immobiliers, prônant la sur-densité et la rentabilité, au détriment de la mémoire et du paysage.

Après avoir sillonné tous les fleuves de France, en quête de situations extraordinaires, au risque de s’aventurer sur des terrains énormes et inconnus, nous avons fini par découvrir l’île Saint-Étienne à Melun, et son ancienne maison centrale, appelée à déménager dans un futur proche. Situé entre la forêt de Sénart et la forêt de Fontainebleau, ce territoire exceptionnel se démarque aussi par sa position dans le grand paysage, en tant qu’ancien domaine royal au XII ème siècle. Il mêle donc différentes thématiques: Insularité, Paysage, Patrimoine, Mutations; et soulève autant d’interrogations, auxquels nous avons tenté d’apporter une réponse tout au long de cette année. Ce rapport se décompose en trois grandes parties : Dans un premier temps, nous poserons le contexte de l’étude, en la situant dans l’histoire et la géographie. Ensuite dans un second temps, nous nous attacherons à cerner les enjeux de la transformation l’île-prison, ainsi que les problématiques soulevées. Enfin, nous proposerons une logique de transformation rationnelle, intégrant une stratégie urbaine et des interventions architecturales sur les différents composants du dispositif carcéral, afin de le rendre habitable et d’infléchir son architecture contraignante en support projectuel, afin de révéler les qualités intrinsèques de cet héritage, et de les transmettre aux générations futures.

Introduction : Réver(cités) En rupture avec les théories modernes, la ville est aujourd’hui confrontée au défi du «créer dans le créé»,de la juste intervention dans des tissus très constitués. Dans ce contexte, la réhabilitation pose la question de l’adaptation entre un contenu et un contenant, et peut être déclinée en 3 postures possibles: La table rase, la restauration à l’identique, ou la transformation à proprement parler. Cette dernière hypothèse semble beaucoup plus intéressante à considérer dans le cadre d’un projet de fin d’étude ; au regard des questionnements diverses quelle soulève : où commence et où s’arrête la transformation ? et comment placer le curseur de manière à respecter le patrimoine sans le sacraliser ? Ce projet se veut une démonstration : la démonstration qu’il est possible de transformer sensiblement un état existant sans tout changer, en s’appuyant sur les qualités spatiales et les systèmes constructifs existants. La difficulté même de cette intervention que nous voulons minimale et les ambiguïtés qu’elle implique, sont liés à l’usage même du mot «minimal», qui peut paraître clivant au premier abord. Néanmoins, en examinant le centre de détention de Melun, sous différentes coutures, nous avons pris conscience que l’intervention sur ce lieu, ne pouvait être radicale au point de faire fi de l’existant; mais qu’elle impliquait de réinventer le lieux, en s’inscrivant dans la logique de composition des différents architectes,qui se sont succédé dans la conception de la maison centrale, et en reformulant cette rigueur et cette littéralité qui nous étaient léguées. Cette approche nous a poussé à aborder le sujet à chaque fois sous trois échelles différentes : Celle du grand territoire, celle de l’île et enfin celle des édifices, afin de se libérer des images fixes, et d’effectuer des arbitrages par rapport aux fondamentaux du projet. «Melun sans sa prison, avec des logements » Sur la droite, nous pouvons voir trois visuels significatifs de la maison centrale de Melun, une photo de l’état actuel, une autre, qui représente un retour à l’état initial et une troisième qui réfère à une potentielle transformation en ZAC, inspirée du projet Lyon confluence. Source : www. melun-utopie-urbaine.blogspot.com Auteur : Guillaume Dezert 8

Situation(s) : Melun,une ville historique de la Quatrième couronne parisienne

Sur la carte à droite, nous pouvons voir de manière shématisée comment s’organisent les déplacements entre Melun et Paris. Les deux villes sont connectées par le RER D, le trancilien R, ainsi que l’autoroute A5B D’après le schéma de mobilité de l’agglomération Melun Val De Seine, Septembre 2016 Source : Auteurs 10

La Seine

Gare de Lyon

PARIS

Lignes du Trancilien et RER D

Autoroute A5b

Nouvelle ville SÉNART

Carré Sénart

Agglomération MELUN VAL DE SEINE

FONTAINEBLEAU

La Seine

Melun et Paris : De la protection à la banlieursardisation Tout au long de son histoire, Melun, ville – qui verrouille l’accès à Paris en amont de la Seine – a régulièrement assumé un rôle d’avant-poste militaire, afin de contrôler les flux en direction de la capitale. Parallèlement, son agriculture florissante à l’époque, en faisait un véritable grenier à blé, participant activement au ravitaillement céréalier de la capitale. Depuis le 17 ème siècle et même après la révolution de 1789, Melun jouit du statut de ville chef-lieu préfecture. Ce placement en tête de département a entraîné une augmentation démographique sensible qui a densifié le centre-ville et l’a urbanisé progressivement de tissus pavillonnaires aux abords des voiries. Les deux guerres apporteront leur part de destructions et de reconstructions, avec l’impact bien connu de la modernité et du contexte de l’urgence et de l’automobile. Malgré l’échec de la ville nouvelle Melun-Sénart, l’agglomération continue de se développer vers le Nord Ouest et reste étroitement dépendante de la métropole parisienne, dont l’attractivité est extrêmement forte. Aujourd’hui, dans le cadre du grand Paris polycentrique, Melun représente la nouvelle centralité au sud-est de l’Île-de-France, conjointement avec Evry et Sénart.

Sur la carte à droite, nous pouvons voir la situation de Melun par rapport à la capitale, positionnée à la limite de l’aire métropolitaine parisienne. Le second document situe l’agglomération au cœur de plusieurs pôles touristiques attractifs, drainant plus de 23 Millions de visiteurs par an sur un rayon de 10 Km. Source : Auteurs 12

Paris Melun

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Jalons historiques : De la ville royale à la ville-préfecture

Périodes gauloise et romaine :

Période médiévale Dès le 12 ème siècle, Melun devint résidence favorite du roi de France. La ville s’étend majoritairement au niveau de l’île et du quartier Sud, tandis que se créait sur la rive droite un nouveau «bourg»important.

La cité romaine de «Melun Metlosedum», ou «ville bâtie au milieu du monticule» se structure. L’axe Nord Sud d’origine, (actuelle avenue de Thiers) est encore visible aujourd’hui dans le tracé de la ville

Hors des remparts se développent 3 faubourgs : -Saint Liesne, le long du «chemin de Montereau» -Le vieux marché, sur le chemin allant vers le nord -Saint Barthélemy, le long du « che-

Sur les cartes ci-dessus, nous avons retracé l’évolution de la ville, afin de comprendre son évolution et la logique derrière la présence des 3 franchissements de la Seine, vecteurs de flux, sur une distance aussi courte. D’après les documents des archives départementales de Seine et Marne Source : Auteurs 14

Arrivée du chemin de fer

La ville moderne et post-moderne

L’expansion urbaine est soutenue par le développement de l’industrie, des communications et surtout l’arrivée de la voie ferrée (vers 1900). La nouvelle gare devient un élément fondamental de l’organisation urbaine de la cité.

Après la seconde guerre mondiale, le besoin de logement entraîne un accroissement considérable de l’urbanisation. Le plateau Nord voit la construction des cités d’urgence de l’abbé Pierre en 1954.

Des lourdes interventions sont réalisées sur le lit de la Seine et l’île, pour réguler le débit du fleuve et endiguer son cours, pour mettre l’île hors du niveau de la crue.

La mise en place de la Rocade Nord, la Pénétrante et le doublement des ponts sur l’Île St Étienne. Viennent s’ajouter à des aménagements de voiries au centre-ville. Cette nouvelle infrastructure, contraste avec les ruelles étroites du tissu historique.

Problématique et enjeux : Prison et territoire

804 ha

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Echelle 1 : Le grand territoire :

Un territoire fragmenté par les infrastructures : Flux et infrastructures : Sur cette carte sont représentées les axes majeurs et les flux routiers journaliers. On peut observer que ceux-ci dépassent largement l’échelle d’une agglomération de 40000 habitants. Ce qui accentue le déficit d’échelle locale pour les piétons. Source : Auteurs

Vers A5 Vers Paris

46000 véhicules/j N105

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Déconnectés de la logique de la ville, les points de rencontre entre les axes majeurs et la structure viaire ancienne sont des éléments particuliers du tissu urbain local. Ces flux routiers «Extra-territoriaux», car majoritairement de transit, encombrent la ville à toute heure de la journée. Perçus aujourd’hui comme une source de nuisances, ces flux peuvent se transformer en atout pour l’attractivité commerciale et touristique du territoire. 0 5

Les espaces verts

Les espaces verts Pelouses et végétations

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Un paysage riche mais non pratiqué

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Melun privilégiée au carrefour de grandes entités géographiques : La 0 5 occupe 10 30une place 50 forêt de Fontainebleau, le domaine de Vaux-Le-Vicomte et les coteaux de la Brie et du 0 5 10 30 50 Gâtinais. Mais à défaut de composer une articulation, la ville n’entretient aucun lien avec ces esLes espaces verts paces qualitatifs et attractifs, hormis une lisière interstitielle et mitée par l’urbanisation. Pelouses et végétations PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT

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Lisières melunaises : Sur cette carte sont représentées sont représentées les lisières de la ville. La lisière Sud prend la forme d’un parc sportif, tandis que la lisière Nord, entaillée par l’almont ( Affluent de la Seine), compose une coulée verte, jusqu’au château de Vaux-Le-Vicomte Source : Auteurs

Les espaces verts

Photographie aérienne : Cette photographie par drone, prise depuis le Nord Ouest de Melun, permet de mettre en valeur le rapport entre ville et nature, et l’impact des grandes infrastructures sur le territoire. Source : Hervé Suaudeau

Echelle 2 : L’île-Prison

Les photographies aériennes à droite, représentent la partie orientale et la partie occidentale de l’île Saint-Étienne. La pointe Est concentre les programmes universitaires, tandis que la pointe Ouest, est occupée par l’ancienne maison centrale. Source : Guy Beaudoin, Jean Claude Jacquin Dates : 18 Mai 2004, 24 Septembre 2008 22

L’île Saint Etienne : Un espace complexe mais lisible L’île est irriguée par des ponts qui se poursuivent en rues bordantes et traversantes, formant une large grille orthogonale. Cette résille de parcours, très définie, traverse 4 séquences principales : 1- L’extrémité Ouest de l’île, désertique en raison des risques d’inondations 2- Le pôle universitaire et les commerce pour la partie la plus importante de l’île 3- L’habitat et la culture en partie centrale 4- et Enfin, la quatrième portion, la centrale et l’église Notre dame à l’extrémité Est de l’île La diversité des îlots, la variété des modes de construction et le maillage viaire hétérogène, génèrent une complexité du tissu. Complexité, qui est contrebalancée notamment par les parcours des espaces publics (Place Praslin, Place Nonnettes, Place Chevalier, ...) et par les signaux urbains tels que les monuments historiques (Prieuré Saint Sauveur, Eglise Notre Dame).

Un espace de liaison et d’articulation :

Le réseau des espaces verts compte les berges, deux petits parcs plantés adossés respectivement, à l’église et au prieuré ainsi que le jardin botanique, qui prend place en dessous de la départementale. La rue Saint-Étienne, concentre les principaux commerces et la fréquentation piétonne; alors que a rue de la courtille qui longe l’église et la maison centrale est un véritable No Man’s land. Le centre de détention ne compose pas d’interface urbaine, et impacte également sur le linéaire commercial qui lui fait face.

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Zone 1

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La carte ci dessus met à l’évidence, le découpage actuel de l’île,selon séquencé par les grands franchissements

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Sur la carte ci dessus, nous pouvons voir le réseau des espaces publics et celui des parkings de part et d’autre de l’île.

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Photographie : Sur la présente photo, nous pouvons voir un aperçu de la rue de la courtille qui longe la prison. Tous les locaux commerciaux en face sont vacants ou en liquidation. La fréquentation du lieu est assez rare, en dépit de ses grandes qualités paysagères. Source : Auteurs 26

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La carte ci dessous, montre les différentes servitudes d’utilité publique Source : Auteurs

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Topographie et franchissements : 0 5 10 30 50

Les espaces verts

Les espaces verts Pelouses et végétations

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Tissu pavillo naire

Tissu ancien dense

Seine et berges

La Seine

Quai Hippolyte Rossignol

La Seine

Quai minéral

Médiathèque de l’astrolabe

Quai minéral

Parking

CPAM de Melun

Jardin botanique

Université

Parking

Seine et quais

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Seine et berges

Faubourgs anciens

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Sur la carte, sont représentées les zones inondables au niveau de l ‘île et des rives Source : Auteurs

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D323

Seine et berges

Place Notre Dame

Tissu Quai Seine et berges pavillonnaire Maréchal Joffre

Collégiale Notre Dame De Melun

Prison (Entrepôts)

Prison (Ateliers)

Sur ces coupes paysagères, nous pouvons comprendre le jeu de topographie du sol naturel entre la berge haute et la berge basse et la manière dont le sol infrastructurel s’insère dans le sol naturel, pour connecter les deux rives. Source : Auteurs 29

Parking

Seine et berges

Route de Chartrette

Centre ancien

Les berges : entre « plages » et terrasses Topographiquement, l’île se déploie sur deux niveaux essentiellement : Le niveau bas des berges, partageant la même altimétrie que le fleuve et un niveau haut, qui constitue un plateau mis hors de crue, surélevé de 3 mètres par rapport à la Seine. Les berges, végétales au Nord et minérales au Sud, sont assez peu aménagés et mises en valeur, et donc assez peu fréquentées. Selon la situation, la discontinuité entre le niveau haut et les niveaux bas, est plus ou moins affirmée. De manière générale, on peut distinguer deux dispositifs : Un dispositif en terrasse : où la fracture entre le quai haut et le quai bas est assumée par un mur de refend. Un dispositif en plage : où le quai haut et le quai bas sont reliés par une pente douce, qui rejoint le niveau de l’eau.

Sur ces photos, nous avons tenté de synthétiser les différents rapports existants entre quai haut et quai bas autour de l’île. Source : Auteurs

La pointe ouest un pôle universitaire disparate Depuis 1987, Melun a pu bénéficier de l’implantation d’une antenne de l’université Paris II. L’université a d’abord occupé des bâtiments vacants, avant de s’agrandir par la construction de nouveaux locaux. L’implantation de la faculté devait bouleverser l’organisation spatiale, sociale et économique de l’île. Pourtant les étudiants présents le jour, se mêlent rarement à la vie du quartier. Bien qu’éclaté sur toute la surface de l’île, le campus demeure hermétique. Le redémarrage économique attendu par les habitants de l’île se résume pour le moment au remplacement des échoppes de proximité par des snacks et des services de photocopie. Le soir et les week-ends, aucun étudiant ne s’attarde dans les lieux, même quand il fait beau. Les habitants vivent de manière douloureuse la condamnation des maisons et le départ progressif des voisins. Certaines maisons ont été murées. Peu à peu, la vie s’en va, les rues se vident.

Sur la carte ci-dessous, nous pouvons observer de quelle manière s’insère l’université dans le tissu de l’île. Les bâtiments s’implantent le long des quais, entre le tissu historique et la pointe Est. Source : Auteurs

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La position du pôle universitaire

Si les bâtiments universitaires, s’insèrent de manière harmonieuse le long de la façade fluviale de l’île, ils se déversent très peu sur les berges et les rues voisines.

Les étudiants désertent totalement l’île en dehors des heures de cours, à cause du déficit en logement étudiant ( 500 logements pour 4000 étudiants à l’échelle de la ville) et de l’offre très restreinte de loisirs et de culture à Melun. Source des photos : Auteurs.

La pointe Est de l’île Saint-Etienne : L’ancienne maison centrale de Melun Melun était composée de deux îles séparées par un fossé, l’île SaintÉtienne, plus importante et l’île Saint-Nicolas, remplie de Lagunes. Autour de l’église Notre Dame bâtie en 906, L’hôtel-dieu Saint Nicolas fut érigé 34 ans plus tard, composé d’un cloître, de chapelles et d’un cimetière. Saint Nicolas avait des bâtiments, des cours et des jardins agréablement situés au bord de la Seine. Louis XII, par lettre du 14 Avril 1504, mit le monastère à la disposition des soeurs grises hospitalières, avec charge de secourir les pauvres et soigner les malades. Le lieu assuma donc la fonction d’hôpital jusqu’à 1794. C’est Napoléon I er qui, par décret du 21 Août 1811, faisait du couvent Saint-Nicolas une maison centrale de détention pour la Seine-et-Marne, l’Aisne, l’Oise, la Seine-et-Oise et le Loiret. Prévue pour une capacité d’accueil de 500 détenus, et avec l’ambition d’être l’une des prisons les plus importantes et les mieux aménagées en France, la prison engendra des travaux importants de 1812 à 1880, avec à terme, l’annexion de l’île Saint-Nicolas, qui sera comblée et mise hors du niveau de crue. Des 500 places prévues initialement, seules 310 cellules individuelles verront le jour.180 surveillants se relayaient pour assurer les trois services de garde des 24 heures. La centrale accueillait alors des détenus aux peines longues, d’où le besoin d’espaces de travail : Les ateliers. La nappe des ateliers englobait diverses activités : une imprimerie, un atelier de métallurgie, des ateliers d’emboutissage, de brosserie,d’ébénisterie, de couture ou encore de cordonnerie; Une véritable usine complète. Aujourd’hui, seuls les ateliers d’imprimerie et de métallurgie sont toujours fonctionnels. Devenue centre de détention depuis 1977, la prison accueille aujourd’hui en majorité des personnes condamnées pour de courtes-peines ou en fin de détention. 34

Dans cette frise chronologique nous avons essayé de reconstituer les différentes transformations du centre de détention. Le lieu s’est constitué progressivement autour de l’église, de la porte et enfin des ateliers.

Etat actuel

1880 : Conquête de l'île St Nicolas

1820 : Maison centrale de Melun

1740 : Hôtel-Dieu Saint-Nicolas

Échelle 3 : Le centre de détention

Le rempart : Des enceintes dans l’enceinte Doté d’une hauteur de 7,5 mètres par rapport aux berges, soit 4,5 mètres par rapport au sol de la prison, le rempart en pierre meulière, participe au paysage urbain atypique de l’île. Barrière impénétrable d’1 km de long, ce dernier compte 11 tourelles de 10 mètres de hauteur, lesquelles sont connectées par un chemin de ronde à même le sol. Au-delà de leur rôle sécuritaire, les tours permettent de renforcer les angles du tracé polygonal du rempart, à chaque changement de géométrie. Le mur est également renforcé par des chaînages de pierre, à une fréquence de 15 mètres environ. A l’intérieur de cette première enceinte, un deuxième rempart vient cerner les vides, de manière beaucoup moins régulière que l’enceinte extérieure, avec une altimétrie variable allant même jusqu’à s’approprier la façade de certains bâtiments. Le rapport entre l’enveloppe des édifices et le mur, génère des ombres qui impactent sur la qualité du niveau inférieur de certains bâtiments, privé de vues et de lumière. Habiter la prison, nécessite donc à fortiori d’habiter le mur.

Une circulation intérieure codifiée : Au niveau supérieur de l’île, la rue du Franc Mûrier, semble avoir eu un impact sur la composition de la maison centrale. En effet, les différents bâtiments s’alignent sur un semblant de rue intérieure, qui se cale parfaitement sur le tracé de cette voie, et se prolonge jusqu’au corridor central des ateliers, en direction de la Seine. La distribution dans le centre de détention, se fait de manière différenciée entre fonctionnaires et prisonniers. Car si les détenus, empruntent l’artère principale pour évoluer d’un bâtiment ou d’une cour à l’autre, les employés et les gardes empruntent le chemin de ronde, et circulent donc de manière latérale sans croiser les prisonniers. Il s’agit donc d’une circulation codifiée, mise en place par une communauté qui en connaît les règles, les tenants et aboutissants, et non d’une circulation intuitive, basée sur une trame viaire définie.

Le document à droite permet de restituer les logiques de circulation actuelles à l’intérieur du centre de détention. La prison fonctionne selon une logique de différentiation les flux, avec des parcours séparés pour le personnel, qui emprunte la circulation latérale du chemin de ronde et les détenus qui traversent la rue intérieure, dans leurs trajets quotidiens entre cellules et espaces de travail. 38

L’axonométrie ci dessous, met en valeur les différents composants du rempart, l’enceinte extérieure, les murs intérieurs, les 11 tourelles ainsi que l’accès logistique et de visiteurs (les portes).

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60 300

Cours du front

L 0 0 10 50 30 100

VE K TO U A IT

Les espaces verts Pelouses et végétations

Les espaces verts

0 5

T Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Pôle Multimodal

Cours du front

Cour de l'Eglise

Cour de l'Eglise Places des boules

Scène

Places des boules

Cours du front

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front

Scène

Cours du front

Places des boules

R Scène

D K

A N

LI EA

100 500 m

60 300

00 10 50 30 100

VE T

0 5

39 L

Places des boules

Scène

Cour de l'Eglise

R VE

Fonctionnement actuel : Une ville dans la ville :Axonométrie :

L’analyse des différentes composantes de la prison, permet de décomposer ses entités fonctionnelles et de comprendre le rapport qu’ils entretiennent avec les vides. Le centre de détention s’inspire du modèle du cloître, en reprenant deux typologies principales, des typologies résidentielles à l’Est, et des typologies industrielles à l’Ouest. Ces typologies s’implantent autour de cours intérieures, aux usages différents, lesquelles sont mises à distance par les remparts intérieures, créant un véritable labyrinthe.

La cour de l’église

La cour des boules

La cou d’isolatio

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Pôle Multimodal

Cours du front

Cour de l'Eglise

Cour de l'Eglise Places des boules

Scène

Places des boules

Cours du front

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

Cours du front

Scène

00 550 15 100

30 300

0 5

50 500m

La cour d’honneur

La cour des sports

ur on

Synthèse : Limites et interfaces Cerné par le rempart, les infrastructures et le vide de la Seine, le centre de détention de Melun constitue aujourd’hui un isolât dans la ville. Rencontre entre une géographie exceptionnelle et une géométrie rigoureuse, la figure puissante de la centrale, s’est imposée au territoire, au point de devenir un symbole identitaire de l’île Saint-Étienne. Toutefois, malgré sa force et son autonomie, la prison compose malgré tout un semblant d’interface avec la ville: 1- Les deux accès : L’accès des visiteurs au nord, et l’accès logistique à L’est, sont les deux seules «portes» de la structure pénitentiaire. 2-Le rapport à l’église : témoigne également d’une logique de composition urbaine, au même titre que l’aménagement de la pointe, des berges et des espaces de stationnement. 3- Les berges et la pointe : ‘4- Les espaces de stationnement : 3-L’arête intérieure qui se situe dans le prolongement de la rue Franc Mûrier jusqu’à la Seine, est assez saisissante. Héritage de l’ancien couvent du 10 ème siècle, cette dernière témoigne de la possible réconciliation entre ville et prison. Dans le cadre d’une potentielle transformation, il faudrait donc dans un premier temps, clarifier et renforcer ces interfaces, avant d’essayer d’infléchir l’ensemble des composants de la maison centrale,afin de trouver, un potentiel équilibre entre figures carcérales et figures urbaines, un langage commun entre l’architecture de la ville et l’architecture de la prison.

Sur la première axonométrie à droite, nous pouvons observer les différentes interfaces ville-prison, à travers les espaces publics qui l’entoure, et les analogies de composition formelle, comme précisé dans le texte ci-dessus. L’axonométrie du dessous, met l’accent sur les frontières entre ville et prisons : le rempart, les infrastructure et la seine, une triade de la limite qu’il convient d’interroger dans le cadre du projet. Source : Auteurs 42

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Pôle Multimodal

Cours du front

Cour de l'Eglise

Cour de l'Eglise Places des boules

Scène

Places des boules

Cours du front

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

Cours du front

Scène

00 10 50 30 100

60 300

100 500 m

0 5

50 Les espaces verts

Les espaces verts Pelouses et végétations Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Pôle Multimodal

Cours du front

Cour de l'Eglise

Cour de l'Eglise Places des boules

Scène

Places des boules

Cours du front

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

Cours du front

Scène

00 10 50 30 100

60 300

100 500 m

0 5

Stratégie et interventions : Existant et renouveau : Un nouvel imaginaire du déjà là Notre approche de la transformation du lieu et de ses constituants est intimement liée à la nature de l’héritage qui nous incombe: Un patrimoine conséquent , précieux mais contraignant. C’est les contraintes à proprement dire qui ont nourri notre réflexion et motivé nos interventions dans ce projet. Le projet conte une histoire, une histoire qui s’inscrit dans le passé du lieu, en préservant la structure pénitentiaire et en infléchissant la logique de la ville pour l’adapter à celle de la prison, contrairement à ce qui se fait habituellement. Des 3 approches possibles de la transformation, nous choisissons délibérément la plus difficile. Celle qui raconte deux récits, et fait cohabiter dans un même lieu différentes écritures architecturales, tout en conservant la cohérence et la poétique du lieu. Le but de l’approche, est de démontrer qu’il est possible d’hériter, de repenser et de transmettre, un legs afin de tenir compte des changements paradigmatiques et de l’évolution des usages Notre position devant l’incertitude est donc d’ouvrir les possibles, et de laisser le temps faire son œuvre. 44

Échelle 1: Le grand territoire Désenclaver / Décongestionner

1- Franchir sans s’affranchir: Passerelles douces et couture urbaine

La transformation de ce site a donné lieu à de multiple réflexions sur la question de son identité. L’insularité était pour nous une réponse assez évidente. Le lieu est entouré par les fortifications, au dessus d’une île, cernée par les infrastructures routières. Difficile de trouver plus isolé en effet. Toutefois, la position de l’île dans un système ouvert, pose la question du désenclavement au regard du grand paysage. Car malgré la coprésence d’entités paysagères et touristiques structurantes (Forêt de Fontainebleau , Forêt de Sénart, Domaine de Vaux le Vicomte et autres châteaux médiévaux. La ville, semble déconnectée de ces logiques. Par ailleurs, l’île représente aussi une parenthèse urbaine, dotée d’une intensité sensiblement inférieure à celle de ces deux rives, et accentue donc le fractionnement du territoire, initié par l’histoire, la géographie et la topographie. Malgré son insularité, l’île-prison, occupe donc une position centrale dans l’agglomération, de par sa situation stratégique entre le centre historique et la gare, à moins de 15 minutes de marche. L’hypothèse du déménagement du centre de détention de l’île SaintEtienne, prévu pour 2020, et actuellement en cours de débat, représente donc une formidable opportunité, de retrouver une échelle humaine, de nouer des liens et de fabriquer une alternative aux parcours existants, dégradés par les flux et le trafic routier.

Sur la première carte à droite, on aperçoit la position de Melun dans la vallée de la seine, ainsi que la couronne boisée qui entoure la ville, Il y a aujourd’hui les prémices d’un parc urbain qui n’existe pas encore. La forêt de fontainebleau et le domaine de vaux-le-vicomte, ont structuré le développement urbain. 46

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Pôle Multimodal

Cours du front

Cour de l'Eglise

Cour de l'Eglise Places des boules

Scène

Places des boules

Cours du front

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

Cours du front

Scène

0 50

Pôle Multimodal

100

300

500

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front

Pôle Multimodal

50 Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

0 5

Pôle Multimodal

15km

930

Cours du front

Scène

Reconnecter les entités paysagères

Pôle Multimodal

Places des boules

Scène

Cours du front

Scène

100

300

Cour de l'Eglise

Places des boules

Les espaces verts

Les espaces verts Pelouses et végétations

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

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Cour de l'Eglise

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REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

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0 5

630

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VER

D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

0 5

Melun, une articulation entre Vaux le Vicomte et fontainebleau 47

Les espaces verts

Les espaces verts Pelouses et végétations

L’ambition affichée est donc de faire de l’île et de sa pointe orientale une véritable articulation entre les parcs boisés périphériques et les polarités touristiques comme indiqué sur la carte (A) mais également comme une séquence urbaine connectant la gare, le centre-ville et les quartiers Nord. (B)

(A) Relier Fontainebleau et Vaux le Vicomte

Ainsi, l’île Saint-Étienne cesse d’être un verrou dans le grand système ouvert dans lequel elle se positionne et s’inscrit dans la logique urbaine et territoriale, en rétablissant des continuités, en recréant des nouveaux parcous et un nouveau parc urbain entre les deux lisières.

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Places des boules

Cours du front

Scène

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Places des boules

Cours du front

Scène

0 50

100

300

500

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

IT AUTODESK VERSION ETUDIANT

0 5

0 75 5

225 10

450 30

75050 m

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AU

(B) Un franchissement doux entre les deux rives

2-Continuités et parcours :

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Pôle Multimodal

Cours du front

Cour de l'Eglise

Cour de l'Eglise Places des boules

Scène

Places des boules

Cours du front

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

Cours du front

Scène

50 100ETUDIANT 300 REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK0VERSION

500

100

300

500m

0 5

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

0 5

Les espaces verts

Les espaces verts Pelouses et végétations

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

Relier et désenclaver 50

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Places des boules

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Scène

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Places des boules

Cours du front

Scène

0 50

100

300

500

0 5

0 45

11 10

22,5 30

35 50

Mise n place d’une voie navigable

Carte synthétique des intentions à l’échelle du territoire 52

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Places des boules

Cours du front

Scène

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Places des boules

Cours du front

Scène

0 50

100

300

500

0 5

150

250m

0 5

REALISE A L'AIDE D'UN P

SK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

Séquence 1 La forêt de Fontainebleau

Séquence 2 Le parc sportif

Séquence 6

Séquence 5 Les berges Nord

L’écluse 54

Séquence 3 Les berges Sud

Séquence 4 La pointe de l’île

Séquence 7

Séquence 8

La coûture de l’almont

Le domaine de Vaux le Vicomte 55

c- La place Notre Dame, un nouveau pôle multimodale Parallèlement aux nouveaux franchissements, un autre moyen de désenclavement est mis en service par la ville de Melun, dans le cadre du grand paris express. Il s’agit du T zen 2, une nouvelle ligne de bus à haut niveau de service en île de France. Elle reliera la gare de Melun à Carré Sénart, en passant par le centre ancien et les quartiers Nord. L’arrêt de bus qui longe l’église, compte naturellement dans le nouveau tracé du T zen 2, de par sa position au carrefour de plus de 15 lignes de bus. Dans cette même logique d’intermodalité, nous imaginons la mise en place d’une navette culturelle reliant les grandes villes en amont de la Seine, comme Evry, Corbeil-Essonnes ou Ivry à l’île saint Étienne de Melun et à son arrière-pays.

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

0 50

100

300

500

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

Le Tzen 2, un nouveau moyen de couture urbaine 57

0.1 0.3

0.6

1km

0 5

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTO

DUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

0 5

Échelle 2: L’île-prison

Distribuer / Clarifier

Double Cardo-Décumanus: Du tracé régulateur à la nouvelle structure urbaine Après avoir reconnecté le site avec son territoire et amélioré son accessibilité, nous changeons d’échelle et nous prenons le parti de traiter l’ancienne prison, dans son rapport avec l’île qui en constitue le socle. La maison centrale de Melun comporte une problématique commune à tout espace carcéral : elle ne comporte pas de structure urbaine. En effet, le système de distribution et de circulation correspond à une logique communautaire dont les prisonniers et le personnel connaissent le code et le fonctionnement. Actuellement, les circulations sont basées sur une séparation des flux entre celles des prisonniers et celles du personnel. Ainsi, les prisonniers arpentent l’axe central desservant les cours et les bâtiments. Quant au personnel, il emprunte une circulation périphérique prenant la forme d’un chemin de ronde latéral reliant les espaces administratifs au autres composants de la maison centrale. Afin d’amener une cohérence urbaine, le projet se base sur le tracé régulateur existant pour recréer une nouvelle structure urbaine se raccrochant à celle de la ville de Melun. Pour se faire, nous considérons la rue intérieure comme un véritable vecteur d’urbanité, duquel va se développer 2 axes perpendiculaires, dans le prolongement des nouveaux franchissements et des axes secondaires menant aux différents édifices et aux différentes cours (b).

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Places des boules

Cours du front

Scène

a) Définir une arrête de desserte

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

Places des boules

Cours du front

Scène

0 50

100

300

500

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

b) Définir une nouvelle structure urbaine

0 5

0 15 5

45 10

90 30

150m 50

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERS

E D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

Scène

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Places des boules

Cours du front

Scène

c) Générer de nouvelles emprise

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

Cours du front

Scène

0 50

100

300

500

0 5

0 15 5

45 10

90 30

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VER

d) Reconnecter le lieu à ces berges

D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

150m 50

Parler du rapport entre la prison et l’urbain, c’est interroger la notion de l’interface, de la porte. Aujourd’hui le site dispose de 2 accès, un accès logistique sur la rue et un accès personnel sur le quai. Le projet ambitionne de composer 4 portes à l’extrémité des deux axes perpendiculaires. Ces portes permettent de structurer l’entrée dans le lieu et de donner à voir des séquences d’entrée qualitatives dans chaque situation. L’intérêt, une fois que la structure urbaine est mise en place est de générer des nouvelles emprises à construire ou à aménager. La nouvelle dualité entre plein et vide, se caractérise aussi par une mise en relation entre les espaces publics et les berges (d). Les rares démolitions effectuées, sont dues soit, à la vétusté des édifices, à leur piètre valeur architecturale et historique ou à une ambition de projet suffisamment forte pour pouvoir justifier celle-ci. Ainsi, la destruction d’une partie des ateliers répond à cette volonté d’ouvrir le site et de donner à voir le grand paysage et améliorer la perméabilité entre la berge basse et le niveau haut de la prison.

2- Préserver les cours, définir le nouveaux sols Le plan des plein et des vides ci dessous, permet de mettre en relief une disposition à cours. Le projet se base sur cette spécificité caractéristique du lieu en valorisant certaines cours existantes, en clarifiant d’autres et en y insufflant de nouveaux usages. Chaque vide est traité en relation étroite avec le plein, ce qui permet de lui conférer un statut public, semi-public ou privé en accord aux fonctions qui le bordent, et de retrouver ainsi une diversité de vides : Place, parvis, cours, parc, jardins privatifs, etc...

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Existant

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

0 10 5

10 30

30 60

D'U O PR

D'U

E ID N IO

50 100m

L'A

0 5

500

L'A AN DI

U ET

300

I AL

100

E IS

Projet

0 T 50

AL RE

O SI

Les espaces verts

Les espaces verts Pelouses et végétations

Les espa L Pelouses P

La structure secondaire Les espaces verts

Revêtement pavé

Les espaces verts Pelouses et végétations

La structure primaire Revêtement asphalte Les espaces verts

La structure secondaire Revêtement pavé

La struct L

Les espaces verts Pelouses et végétations

Revêtemen R

La structure primaire Revêtement asphalte

La structure secondaire Revêtement pavé

La structure primaire Revêtement asphalte

La struct L

Revêtemen R

Définir le statut des sols 64

UIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

Au royaume des géométries, les figures sont reines: Le processus du projet a été pensé avant tout en accord avec la stratification historique du lieu et sa logique composition. Il ne s’agit pas de tout révolutionner mais de s’insérer dans un tissu extrêmement articulé, afin de transformer cette rigueur violente de la géométrie d’enfermement en figure urbaine la composition du lieu beaucoup évolué au cours du temps; Les constructions ou démolitions selon succédées afin de répondre aux besoins de la maison centrale; Néanmoins, on observe clairement une pérennité de certaines figures au fil de l’évolution, ce qui explique aujourd’hui leur force. Ainsi, 4 géométries principales structurent le lieu : - La première correspond au quartier cellulaire qui conjointement, avec le réfectoire dessine une symétrie autour de l’église Notre Dame. - La seconde géométrie, plus récente, s’insère de façon parallèle au bâtiment du réfectoire et compose encadrement autour du bâtiment d’entrée principale. - La troisième géométrie apparait au milieu du 19ème siècle avec l’agrandissement de la prison sur la pointe de l’ile ayant donné lieu à la conquête d’une partie de terre pour la remettre au niveau de la prison. Cette nouvelle géométrie prenant la forme d’un trapèze, défini par la géographie, et structuré par deux nefs en T. - Enfin une quatrième géométrie un peu moins évidente mais à renforcer est celle de l’observatoire, ce bâtiment qui semble autonome est toutefois le plus ancien du site, d’où son traitement avec la même matérialité que le rempart. Sa position parallèle à ce dernier lui donne une lecture particulière d’un point de vue extérieure. En choisissant la géométrie comme nouvelle grille de lecture, nos interventions ont eu pour but de la renforcer et de la compléter, en détruisant les petites extensions récentes effectuées dans un but fonctionnel uniquement, et en composant de nouveaux édifices, qui entrent en cohérence avec les anciens et s’inscrivent dans la rigueur géométrique du dispositif carcéral.

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

300

0 5

0 15 5

45 10

90 30

500

R VE

UN D' T UI

AU SK

150m 50

N IO

L'A

100

L'A

Une compositions suivant 4 géométries

A RE

NT IA UD 0

O SI

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

L'A

I AL

L'A

T AU

I RS

Pôle Multimodal

Scène

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

0 5

0 15 5

45 10

90 30

500

R VE

D' T UI OD

E OD

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150m 50

N IO

L'A

300

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L'A

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L'A

S DE

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O SI

IA UD

NT IA

UD ET

Des géométries préservées et clarifiées

100

L'A

A RE

T UI

N IA UD0

O SI

Du clocher au shed : Une transition par la toiture Insérer une structure urbaine dans une structure pénitentiaire passe aussi par une cohérence générale au niveau altimétrique. Si l’on retrouve aujourd’hui une rupture entre les grands édifices (L’église et le quartier cellulaire) et les plus petits bâtiments (L’observatoire et les ateliers). Notre démarche a été d’insérer une échelle intermédiaire qui donne à lire une transition claire et nette, du shed au clocher, du paysage intérieur au grand horizon.

Existant

Le projet: compléter pour clarifier la transition

Existant

Emprise éléments démolis 68

Elements conservés

Emprise éléments construits 69

Harmoniser les matières : Le lieu se caractérise par une richesse et une diversité des matériaux employés: entre la pierre meulière du rempart, la pierre de taille et l’enduit pour les bâtis, la tuile ou le zinc pour les toitures ainsi que les plantations et l’asphalte pour les sols. Toutefois, ce choix éclectique des matériaux fabrique un équilibre visuel et une poétique indéniable. Dès lors, Nous avons pensé la matérialité de l’intervention, en harmonie avec l’existant afin d’asseoir une cohérence et une lisibilité. Nous choisissons donc pour les nouveaux bâtiments, d’employer des matériaux tel que la fonte d’aluminium en analogie avec la tonalité de la pierre meulière du rempart. D’autre part, l’usage du verre plus ou moins réfléchissant permet d’avoir des bâtiments qui s’effacent pour refléter l’existant. Enfin, un parc vient s’insérer en tant que liant entre les édifices, les berges et les rives.

Les matériaux majeurs présents sur le site:

La brique

Les couvertures en zinc

La pierre meulière du rempart

Enduit blanc cassé du quartier cellulaire

Tuile assombries par le temps

Complément de 4 matériaux majeurs:

Fonte d’aluminium perforée

Verre réfléchissant

La pierre (Lames de pierres)

Les matériaux métalliques

De la prison au parc habité, De nouveaux usages Le parc habité, ou le jardin de l’enclos «Hortus Conclusus», fabrique un monde intérieur, entouré par une enceinte. Le parti est de définir un lieu végétal où règne une forme d’harmonie de la forme et de la matière en phase avec le contexte, un espace atypique et appropriable par tous, offrant une pluralité d’usages et de formes d’occupations. Notre analyse présentée en seconde partie du présent rapport ainsi que le mémoire de DSA : «Melun, mise en Seine», effectué à l’école de la ville et du territoire de Marne la Vallée en 2014, nous ont permis de faire émerger un programme en trois polarités complémentaires : Un pôle universitaire, pour compléter le campus existant de la pointe Ouest et réduire le déséquilibre démographique de la ville, en pérennisant ainsi la présence d’étudiants et l’installation de nouvelles catégories socioprofessionnelles. Une polarité quotidienne, composée de logements et d’espaces de travail vient enrichir la logique programmatique, afin de faire vivre le site sur des temporalités différentes et de renforcer l’intensité urbaine du lieu. Enfin, la volonté d’inscrire le lieu dans sa logique territoriale, en tant qu’élément incontournable du grand paysage et des parcours sportifs et touristiques, nous ont poussé à remettre la pointe orientale de l’île au cœur de ce réseau, à travers la mise en place d’une polarité culturelle et touristique susceptible d’accroître sa visibilité et son attractivité. Dans cette démarche de transformation, nous accordons beaucoup d’importance à la notion de réemploi et d’intervention minimale. Aussi, c’est bien la programmation qui s’adapte aux possibles permis par les bâtiments et non l’inverse comme c’est le cas dans les opération classiques. Nous allons donc procéder à la présentation des bâtiments concernés; suivant les 3 polarités précédemment cités.

Pôle culturel

Pôle université

Pôle Quotidien

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

Axonométrie générale programmatique

0 50

100

300

500

0 5

0105

10 20

30 40

50 60m

POLARITÉ UNIVERSITAIRE: Une résidence étudiante et un centre d’enseignement scientifique

Résidence étudiante

Centre d’enseignement scientifique

POLARITÉ CULTURELLE: Un centre culturel polyvalent, restaurant et salle d’exposition

E C D

Halle polyvalente

Salle d’exposition et restaurant de la place

POLARITÉ QUOTIDIENNE: 45 Logements du T2 au T5

GSPublisherVersion 0.18.100.100

Ensemble de 45 logements du T2 au T4

POLARITÉ QUOTIDIENNE: Salles de séminaires, Showroom et café-coworking

A B C

Showroom, centre de congrès et café-coworking :

GSPublisherVersion 0.18.100.100

1050 m²

Salles de séminaires

25 à 50 m²

Espaces communs

150 m²

Café - Coworking

400 m²

Locaux personnel

25 m²

Locaux techniques

5 1

125 m²

Showroom

Échelle 3: Le centre de détention

Compléter / Recomposer

Lignes directrices : Après avoir défini le plan masse, nous allons à présent évoquer notre philosophie quant à l’intervention par rapport aux édifices et les programmes que nous y injectons. Nous allons dans un premier temps réaliser un diagnostique des bâtiments existants pour, ensuite, y évoquer les 4 principales interventions que l’on opère sur le site et qui correspondent aux 4 figures géométries évoquées auparavant: La résidence pour étudiants et chercheurs, l’ensemble de logements, les ateliers et le centre culturel, représentent les quatre situations d’intervention du projet. Les trois premières transformations citées, correspondent à une intervention sur l’existant, tandis que la dernière, réfère plus au bâtiment nouveau, qui entre en dialogue avec ses prédécesseurs. Nous verrons par la suite les différentes problématiques rencontrées afin de rendre habitable et qualitatifs ces édifices. Enfin, la manière dont le centre culturel s’affranchit de ces problématiques, et offre un équipement public au coeur du dispositif.

Quartier cellulaire - 400 cellules individuelles

Réfectoire

Travail: Atelier métallurgie, textile, imprimerie

Accès prisonniers et livraisons

Accès administration et familles

Axonométrie Projet

Bâtiments administratif et stockage

Pôle "Culturel" Espace de représentation, exposition

Pôle "Université" 150 unités étudiants et chercheurs

Pôle "Quotidien" Atelier, bureau, seminaire, coworking

Pôle "Quotidien" Restaurant ouvert

Axonométrie Projet

Pôle "Quotidien" 40 logements du T2 au T5

b- Le quartier cellulaire: De nouveaux résidents

Dortoir de 400 cellules Dimensions des cellules: 2.45mx1.50mx3m =11 m3 Combles non aménagés Hauteur totale : 20.10 m Emprise au sol: 1856 m2

Une interstice peu qualitative entre le rempart et le bâtiment.- Des percements à 1m70 du sol (60/80cm)

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front

Scène

Des circulations verticales espacées de 45mètres - Un bâtiment parasites nuisant à l’identité du quartier cellulaire

100

300

500

0 5

02.55

10 10

30 20

50 35m

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSIO

IDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

0 50

Le quartier cellulaire: De nouveaux résidents Au vu des caractéristiques structurelles, morphologiques et historiques du bâtiment, le bâtiment s’apprêtait au mieux à la polarité universitaire. D’où la décision d’y implanter d’une part une résidence étudiante et de chercheurs, d’environ 150 chambres, dans ce bâtiment emblématique de la maison centrale. D’autre part, un lieu dédié à l’enseignement scientifique composé d’espaces de laboratoire, de recherche informatique, de réunion ou encore de ressourcerie avec un Crous en RDC, vient prendre place dans l’actuel réfectoire. Nous allons nous concentrer à présent sur le bâtiment principal: le quartier cellulaire. Ce bâtiment est significatif par sa hauteur et sa son emprise, qui lui confèrent une très grande visibilité depuis l’extérieur. Il comporte une façade de 14,5 mètres et un faîtage situé à 21 mètres de haut. Sa conception architecturale est assez particulière du fait de sa fonction carcérale et de son évolution dans le temps. En effet, initialement un autre bâtiment occupait sa place et comportait un sous-sol aménagé pour le stockage et les fonctions techniques. A la fin du 19eme siècle, le bâtiment est détruit et celui-ci le remplace. Le sous-sol initial est remblayé formant ainsi un socle de 68 centimètres pour le nouveau bâtiment. Le bâtiment, sujet de l’intervention est structuré par un atrium autour duquel gravitent des circulations horizontales et des cellules. Le nombre des cellules est de 310 avec une surface moyenne de 3.8 m². Celles-ci sont éclairées grâce à un percement de 60cm par 80cm situé à 1m70 du sol. L’atrium, quant à lui est éclairé par des verrières, Les schémas, à droite, montrent les fondamentaux du processus d’intervention en termes de démolitions et d’ajouts. 90

Etat existant

jou

Sé

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Pôle Multimodal

Cours du front

Cour de l'Eglise

Soustraction

Places des boules

Scène

Places des boules

Cours du front

Scène

Local technique 17.00m2

Stockage 14.40m2 Logement 18.40m2

Logement 18.40m2

Pôle Multimodal

Logement 18.40m2

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Logement 23.00m2

Places des boules

jou

Sé

Logement 24.90m2

Logement 23.00m2 Cour de l'Eglise

Logement 18.40m2

Cours du front

Logement 19.90m2

Places des boules

Logement 18.00m2 Logement 18.40m2

Scène

Logement 24.90m2

Logement 18.00m2

Cours du front

Entrée Résidence

Logement 18.00m2

Logement 23.50m2

Sdb Logement 48.00m2

Scène

Logement 18.00m2

Logement 23.50m2

Logement 18.00m2

Logement 18.00m2 Logement 18.00m2

Logement 18.00m2

Sdb Sdb Logement 42.00m2

Entrée Résidence

Logement 18.00m2

0 50

100

300

Logement 18.00m2

500

Logement 18.70m2

Cuisine

Logement 18.70m2

Lingerie WC

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

0 5

Sdb

Addition

02.55

10 10

30 20

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUD

SE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

Sdb

50 35m Les espaces verts

Les espaces verts Pelouses et végétat

Existant

Rendre habitable et qualitatif ce bâtiment, renvoie à trois problématiques majeures : les circulations (placées aux extrémités soit à 45 mètres de distance), le rapport au rempart et les vues . De plus les combles ne sont pas exploités aujourd’hui et demeurent inaccessibles. 8 Bureaux chercheurs 1892 à 23m2

400 cellules de 4m2

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front

Scène

0 50

100

300

500

0 5

3.5

0 5

12m 50

144 Logements étudiants 18 à 23m2 dont 18% PMR

Projet

8 Bureaux chercheurs 18 à 23m2

Espace commun Travail, activités

Afin de ne pas s’opposer aux qualités du bâtiment mais au contraire, respecter sa singularité et sa spécifié, nous avons choisi le programme qui s’y apprête le mieux et non un programme qui nécessiterait une trop forte remise en question. 94

144 Logements étudiants 18 à 23m2 dont 18% PMR

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

Caféteria 120m2 Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

6 Logements chercheurs:40m2

0 50

100

300

500

0 5

3.5

0 5

12m 50

Nous choisissons donc de mettre en place une résidence étudiante,dont l’organisation spatiale est détaillée sur l’axonométrie

Le rapport au rempart : Le bâtiment long de 103 mètres est implanté à environ 3.75 mètres du rempart mesurant 4m50 à partir du niveau de la prison. Par conséquent, cela représente un interstice aujourd’hui dédié au chemin de ronde mais qui n’aurai pas de sens dans le cadre d’un projet au vu de son caractère résiduel. Pour résoudre cette première problématique, nous choisissons d’y adosser des espaces de chambres au rez de chaussée et des patios. Ces logements de 2 pièces dédiés aux chercheurs sont éclairés latéralement par le biais des patios, et des ouvertures verticales pratiquées dans le rempart ainsi que de manière zénithale. Ce dispositif permet de générer des espaces de résidence habitables et qualitatifs, tout en résolvant la problématique du rapport au rempart et de l’interstice résiduelle. A l’intersection des trois branches du “T”, nous mettons en place une cafétéria, qui permet d’animer l’atrium et de générer de nouveaux rythmes au sein de la façade du rempart par l’intermédiaire de percements plus réguliers mettant en valeur cet espace en lui conférant des vues sur la seine et le grand paysage.

Existant

Projet 96

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

0 50

100

300

500

0 5

0.5

Mettre en «seine» le rempart

0 5

1.5 10

2.5

Les vues : Cette problématique très importante s’est avérée particulièrement sensible à résoudre. L’objectif est donc de permettre des vues aux résidents en créant de nouveaux percements, ceux actuels étant situés à 1.70 du sol. Les logements découlant de la mutualisation entre plusieurs cellules, sont donc composés de 4 ou 5 fenêtres selon la nature des typologies. Dans un lieu situé sur une île offrant un panorama sur la seine et sur un paysage exceptionnel, il était indispensable d’y réfléchir et de repenser la façon dont on perce tout en préservant la régularité et la “grille” qui constitue l’essence même de cette façade. La réflexion s’est attachée à trouver les meilleurs dispositifs pour répondre à la problématique des vues mais sans “déconstruire” cette façade. Dans une première proposition, nous avons souhaité creuser sous les fenêtres existantes. Or l’appui de la fêter étant situé à 1m60 du sol, cela ne permettait aucune vue à hauteur d’œil. Dans un second temps, un système de boite en fonte d’aluminium dont le principe est de creuser entre deux fenêtres à été mis en place (c). Cependant, ce dispositif rompait avec la régularité qui faisait l’identité de la façade initiale. Dans cette volonté de composer avec l’existant et le mettre en valeur, une intervention plus minimaliste semblait plus justifiée. Dans ce sens, nous avons opté pour descendre certains percements existants dans les pièces principales pour de préserver la régularité du système, hiérarchiser les espaces mais également mettre en valeur la structure et le chaînage de la façade en l’encadrant par les prolongements extérieurs (d). Une alternance dans le but de faire “vibrer” la façade est testée. Ce dispositif permet d’une part des vues sur la seine, et d’autre de générer un prolongement extérieur pour les logements gage de qualité supplémentaire. Enfin,ans les combles l’objectif, indiqué précédemment de générer des espaces communs et des bureaux pour les chercheurs. La verrière ne surplombant que la partie atrium, ces espaces n’étaient pas éclairés directement et suffisamment. D’où le recours à ce système de chien assis permettant d’amener de la lumière aux espaces de travail et la possibilité de cloisonner si besoin est.

Façade existante, la grille

Mettre en «seine» le rempart

c’)

b) La façade de projet retenue

B Sur cette double page, nous pouvons voir les expérimentations, en maquette, qui ont abouti au choix de la façade D, comme nouvelle façade du quartier cellulaire . Source : Auteurs 100

101

Des cellules ....

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

Les cellules de 4m² 102

0 50

100

300

500

0 5

00.3 5

1 10

2.75 30

3.5m 50

.... à la chambre

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

Typologie type - 18m² 103

0 50

100

300

500

0 5

00.3 5

1 10

2.75 30

3.5m 50

Synthèse: Comme l’indiquent les documents ci dessus, nous avons souhaité préserver l’identité de ce bâtiment, sa structure et sa rigidité spécifiques tout en le transformant pour rendre habitables et qualitatifs ces espaces.

104

20 15.0

Existant

3.5

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

Cours du front

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

Cours du front

Scène

Chaque intervention par de la volonté de mettre en valeur ce bâtiment tout 0 50 100 300 500 en lui apportant certaines modifications ponctuelles pour l’adapter à son nouvel usage.

105

0 5

00.4 5

1.25 10

2.5 30

4m50

2- Les bâtiments administratifs: Surélévation et extension

106

Garage, stockage

Réfectoire SDP: 1900m2

Espaces administratif

Pôle Multimodal

30 à 50 Logements Du T1 au T5

Cour de l'Eglise

Places des boules

Pôle Multimodal

Cours du front

Cour de l'Eglise

Cour de l'Eglise Places des boules

Scène

Places des boules

Cours du front

Scène

Enseignement scientifique: SDP: 1900m2 -

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front

Laboratoire: 300m2 Salle de cours: 800m2 Ressourcerie scientifique: 250 m2 Réfectoire: 250m2 Administration: 50m2

Places des boules

Scène

Cours du front

jou

Sé

0 50

01.2 5

4.5 10

9 30

ISE

Dortoir de 400 cellules Dimensions des cellules: 2.45mx1.50mx3m =11 m3 Combles non aménagés Hauteur totale : 20.10 m Emprise au sol: 1856 m2 Les espaces verts

AL E 'AID

50 IT

D'U

0 5

500

IDE

L'A

ION

300 RE

15m 50

LIS

A RE

UIT

D RO

100

DIA

U ET

Scène

Les espaces verts

ION IAN

'AID

IT DU

ISE

'UN

UIT

Pelouses et végétations

107

Par leur situation à l’entrée Est du site et leur adresse sur la rue, les bâtiments administratifs sont dévolus à la polarité quotidienne. En effet, au vue de leurs caractéristiques architecturales, une surélévation et une extension sur un gabarit similaire permettent d’envisager un ensemble résidentiel de 45 logements, afin de promouvoir et d’habiter le site, non seulement la journée mais également la nuit, le week-end et en dehors des vacances scolaire). L’idée est d’aboutir à un quartier polyrythmique, en amenant de la pérennité dans les occupations grâce à la mise en place d’activités d’ordre quotidien par les logements et le travail. Comme précisé précédemment, ces bâtiments sont adapté à la typologie résidentielle par leur gabarit, leur dimension, et la nature de leurs façades. L’un est composé d’un niveau RDC et de combles non aménagés tandis que l’autre est constitué d’un rez de chaussée et d’un R+1, en addition aux combles non aménagés. Nous avons donc deux bâtiments de hauteurs différentes auxquels on ajoute un troisième parallèle aux 2 premiers, dans la continuité géométrique et dans l’alignement par rapport à la rue intérieure. Pour apporté de la densité résidentielle, nous avons choisi de réaliser une surélévation du plus petit édifice pour atteindre la hauteur du plus haut avant d’ajouter un nouveau bâtiment de la même hauteur que les deux autres. On observe donc un jeu entre ancien et contemporain fabriquant un ensemble cohérent et complémentaire.

1+1=1 108

Local technique 17.00m2

Stockage 14.40m2 Logement 18.40m2

Logement 18.40m2

Logement 23.00m2

Logement 24.90m2 Logement 23.00m2 Logement 18.40m2

Logement 19.90m2

Logement 18.00m2 Logement 18.40m2 Logement 24.90m2

Logement 18.00m2

Entrée Résidence

Logement 18.00m2

Logement 23.50m2

Sdb

jour

Logement 48.00m2

Sé

Logement 18.00m2

Logement 23.50m2

Logement 18.00m2

Logement 18.00m2 ur

Sé

Logement 18.00m2

Existant

Sdb Sdb Logement 42.00m2

Entrée Résidence

Logement 18.00m2

Logement 18.70m2

Cuisine Logement 18.70m2

Logement 18.70m2

Lingerie WC

Sdb Sdb

Soustraction

e un mm co ble ce ria rfa op Su appr ou

e un mm co riable op

ce rfa pr Su ap ou

33.30 29.50

e un mm co riable ce rfa op Su appr ou

e un mm co ble ce opria rfa Su appr ou

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

T4 m2

T2 m2 39

lle Ha trée En

T4 m2

T2 m2 39

lle Ha trée En

T2 m2 39

33.30

Pôle Multimodal

T2 m2 39

29.50 Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

lle Ha trée En

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front

T4 m2

t alen lyv ier l po el ca l, At Lo avai Tr

T2 m2 39

t alen lyv ier l po el ca l, at Lo avai Tr

T2 m2 39

Places des boules

Scène

Addition

0 50

0 5

02 5

410

8 30

500

LIS IDE

L'A

IT DU

D'U

T AU

D'U

300 A RE

13 50 SK

E OD

ISE

E 'AID

100

IAN

T NE

NT DIA

N DIA

NE IO RS

TU NE SIO ER

V SK

109

Garage, stockage

Existant

110

30 à 50 Logements

Réfectoire SDP: 1900m2

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

Cours du front

Scè

Espaces administratif

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

Cours du front

Scè

111

0 50

100

300

500

0 5

01.75 5

4.5 10

930

1550

30 à 50 Logements Du T1 au T5

Projet

112

Enseignement scientifique: SDP: 1900m2 -

Laboratoire: 300m2 Salle de cours: 800m2 Ressourcerie scientifique: 250 m2 Réfectoire: 250m2 Administration: 50m2

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

113

0 50

100

300

500

0 5

01.75 5

4.5 10

930

1550

Spatialement, nous définissons un dispositif conférant une certaine flexibilité dans l’aménagement. Nous développons trois blocs d’une surface de 80m2 (a) chacun étant séparé par des circulations au nombre de deux par bâtiments. L’intérêt d’un tel dispositif est de pouvoir facilement diviser cet espace pour générer des logements de taille différente selon les besoins. L’autre avantage est de disposer d’une surface non attribuée qui pourrait être annexée en cas d’ agrandissement du logement si une famille s’agrandit. De cette façon, les habitants ont la possibilité de faire évoluer leur lieu d’habitation et leurs espaces communs . - Le rapport au rempart : La problématique du rapport avec le mur d’enceinte se pose encore dans cette situation. Nous observons sur le plan existant une interstice peu qualitative entre le rempart et les bâtiments. Les bâtiments étant disposés perpendiculairement à celui-ci nous avons choisi d’en profiter afin d’aménager des espaces verdoyants autour des bâtiments pour mettre en valeur la minéralité du rempart. Des failles sont creusées à l’intérieur pour donner à voir la seine et le grand paysage depuis les différents jardins partagés se développant autour des bâtiments. - Améliorer la qualité des logements : Par les espaces extérieurs: Nous avons donc décidé de permettre à chaque logement de disposer d’un prolongement extérieur (par un jardin et une terrasse aux rez de chaussée et des balcons pour les logements supérieurs ( Voir le plan ci-contre)

a) Définir trois blocs de 80m² 114

Plan R+2

e un mm co ble ce pria rfa ro Su app ou

NT UD ET N IO

e un mm co ble ce pria rfa ro Su app ou

A RE

E LIS

L'A

D'U

U OD

D TO

N IO

UD ET

01.25 5

0 5

Places des boules

3.5 10

100

e un mm co ble ce pria rfa ro Su app ou

Cour de l'Eglise

0 50

Pôle Multimodal

e un mm co ble ce pria rfa ro Su app ou

Cours du front

D'U

Places des boules

Scène

300

730

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

L'A

1050

500

N SK

D'U DE

L'A

A E

E UIT IS AL

LIS OD RE

115 A RE PR VE IA NT

29.50

Pôle Multimodal

Par les percements: Les bâtiments existants sont en pierre, avec des percements de 1.2m de large pour 1m de haut.. Nous avons pris le parti d’agrandir les fenêtres pour qu’elles atteignent le sol et permettent des prolongements extérieurs .Les logements au rez de chaussée sont PMR

afin de mettre le lieu aux normes et de fabriquer des espaces ouverts à tous et évolutifs dans le temps. D’autre part,les typologies de logements vont de T1 au T4 et selon ces typologies, le nombres de logements varie de 30 à 50 unités. = Définir un paysage et une cohérence de la matière La topographie: Les bâtiments sont posés sur un socle d’une hauteur de 60 cm. Il a fallu donc réfléchir aux emmanchements et aux circulations permettant aux usagers dont les PMR d’accéder au lieu d’habitation par une nouvelle topographie. La volonté a été de ne pas diviser cet espace mais de générer une nappe atteignant le niveau des logements. Nous définissons donc une séquence d’entrée reliant le niveau haut et le niveau bas comme l’indique la coupe sur page suivante. La matière: Concernant les nouveaux bâtiments créés, Il fallait donc définir une nouvelle matérialité permettant de réconcilier l’ancien et le nouveau et préserver une certaine harmonie entre les matières. Nous mobilisons donc un bardage en fonte d’aluminium permettant de rester dans les tonalités existantes et tout en contrastant avec les bâtiment existants. Le matériau donne un côté massif à l’enveloppe en cohérence avec la pierre et le rempart . Enfin, concernant les ouvertures, nous utilisons des cadre sen acier permettant les prolongements extérieurs pour les séjours et des fenêtres moins importantes assimilables à des failles pour les pièces secondaires.. Par conséquent, la qualité de cet ensemble résidentiel tient aux enjeux d’occupation et de densité mais également à la réinterprétation des géométries existante et la mise en cohérence de la matérialité du lieu.

116

Eleve Est 1

Élévation nouveau bâtiment

Pôle Multimodal

Eleve Est 3

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Scène

Élévation bâtiment existant

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front

Scène

0 50

100

300

500

0 5

0 15

2.25 10

4.5 30

7.5m 50

Élévation surélévation

117

3- Les ateliers : Une nappe dans un parc

118

119

Les ateliers : Une nappe productive

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Pôle Multimodal

Cours du front

Cour de l'Eglise

Cour de l'Eglise Places des boules

Scène

Places des boules

Cours du front

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

Cours du front

Scène

0 50

100

300

500

0 5

03 5

10 10

20 30

35m 50 Les espaces verts

Les espaces verts Pelouses et végétations

Caractéristiques spatiales: - 5400m2 de surface de travail (Metallurgie, Imprimerie) Capacité d’accueil : 200 personnes Hauteur sous le corrisor central6.50m 120

Toiture tôle double pente équipée de lanterneaux

Voûtes en plâtre suspendues aux fermes Polenceau

Poutres en acier et poteaux en fonte

La trame 5 par 5

Coupe longitudinale 121

35m

Dans la continuité des usages du passé Dans le but de compléter le pôle quotidien, nous implantons des espaces de travail au sein du bâtiment de la pointe de l’île. Celui-ci est composé de sheds et organisé selon plan libre ponctué d’éléments porteurs fins tous les 5 mètres.

Ateliers d'imprimerie 3500 m²

122

Des voûtes en plâtres habillent l’intérieur tandis que la lumière est captée zénithalement. A l’heure actuelle, ces espaces sont dédiés au travail des prisonniers dans des domaines que sont la métallurgie, le textile ou encore l’imprimerie.

Atelier de métallurgie 1800 m²

123

L’ambition est, toujours dans le respect des possibles conférés par le bâtiment et son histoire de prolonger ces anciennes fonctions par la mise en place d’espaces de travail plus contemporains tels que les bureaux, les incubateurs ou encore le café-coworking ouvert sur la pointe de l’île et le grand paysage melunais.

Show-room Salle d'exposition Surface = 1000 m²

Salles de séminaires Bureaux privatifs Surface = 600 m²

C S

GSPublisherVersion 0.18.100.100

124

D’autre part, la partie Ouest des ateliers est composée d’un espace d’exposition profitant ainsi de la flexibilité conférée par la structure existante. Celui-ci est composé d’une hauteur de 5 mètres sous les voûtes avec un éclairage zénithal proférant un lieu lumineux et homogène.

Restaurant Surface = 30 m²

Parc de la pointe Surface = 4300 m²

Café - Coworking Surface = 600 m²

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L’adresse: Une des problématiques a été d’adresser ce bâtiment, de le rendre accessible puis de le diviser suivant les fonctions. Selon les directives du projet urbain effectué, nous avons pris le parti d’adresser le bâtiment à l’axe longitudinal, en ouvrant le corridor central, tandis que des venelles sont creusées dans le sens des voûtes afin de diviser le bâtiment en trois parties et ainsi permettre une certaine indépendance des fonctions et de générer de nouvelles porosités et liaisons entre le niveau de la prison et les berges basses, situées à 3 mètres de différence. Le rapport au rempart: Encore une fois, nous retrouvons un espace interstitiel résiduel entre la nappe et le rempart. Afin de résoudre cette problématique, nous adoptons deux postures. L’une est de faire en sorte que le rempart devienne la façade du bloc d’exposition et qu’il s’inscrive comme élément de scénographie; alors les deux autres opèrent un recul afin de développer une terrasse qualitative sur la seine, tout en préservant la toiture et l’identité de ce bâtiment.

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Places des boules

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front Places des boules

Scène

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0 50

100

300

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0 5

0 3.5 5

11 10

22.5 30

45m 50

Cours du front

Cour de l'Eglise

Scène

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front

Scène

De nouvelles porosités et connexions avec les berges

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45m 50

Pôle Multimodal

Cour de l'Eglise

Pôle Multimodal

Places des boules

Cours du front

Cour de l'Eglise

Scène

Une interstice non qualitative

Pôle Multimodal

Pôle Multimodal Cour de l'Eglise

Places des boules

Cour de l'Eglise

Cours du front

Scène

Un jardin semi couvert

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0 50

100

300

500

0 5

02.25 5

4.5 10

9 30

15m 50

Diagnostic structurel : Le système est composé d’une structure principale : Des poteaux en fonte et de poutres IPE, et d’une structure secondaire : système de câbles ( section 15 mm) . Cette structure secondaire permet d’éliminer les efforts tranchants ainsi que les moments au niveau des poteaux, et de transmettre uniquement les efforts de compression dans ces derniers, ce qui permet d’avoir une structure fine et régulière. Le contreventement, quant à lui, et assuré par les façades porteuses et les murs porteurs intérieurs qui constituent des plans de contreventements.

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Renforcement et mise en valeur de la structure : Afin de permettre des porosité ainsi que des connexions avec le niveau des berges, il a été nécessaire de creuser des venelles divisant la nappes des ateliers en 3 parties. Souhaitant préserver de la transparence de part et d’autre de ces venelles, il était indispensable de générer un système structurel permettant de contreventer et reprendre les effort horizontaux. Nous avons donc pris le parti de mettre un place des jambes de force afin de consolider le dispositif existant en transmettant les poussées horizontales au sol. Grâce à cela, la flexibilité du bâtiment est préservée. Le lieu peut accueillir différentes occupations, tout en offrant des vues et un éclairage idéal.

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4- Le centre culturel: un équipement traversant, traversé

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Comme indiqué précédemment, la ville de Melun est souvent critiquée pour son peu d’activité et sa faible offre de loisirs. De plus, la spécificité du lieu notamment son insularité, son patrimoine et le paysage dans lequel il s’insère; offre un grand potentiel d’attractivité, renforcé par la proximité de la capitale.

Notre démarche a été de profiter de cette situation extraordinaire pour inscrire la ville dans les réseaux touristiques et culturels existants et ainsi lui redonner un élan d’attractivité. Enfin de nombreux hôtels et parkings, se situent de par et d’autres de l’île, ce qui permet un accès plus facilité au lieu donnant ainsi la possibilité aux visiteurs de se loger sur place. Dans le but de répondre à cet enjeu, nous avons décidé d’implanter un centre culturel au cœur du dispositif et à l‘intersection des axes de circulation majeurs. Le centre culturel polyvalent va ainsi participer à l’amélioration de la qualité de vie des habitants et à faire émerger une nouvelle forme de mixité au coeur du site.

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Cependant, le centre culturel ne représente pas simplement un lieu totalement fermé réservé au public en dehors des grandes représentations. Au contraire, cet espace se veut flexible, ouvert à tous les usages et tous les événements. L’équipement s’inscrit dans la géométrie existante et s’implante dans la continuité du bâtiment dédiés aux ateliers. Il s’intègre donc harmonieusement dans le site tout en se libérant de la contrainte du rempart et de l’interstice. La réflexion à énormément évolué à propos de ce bâtiment. En effet, la première idée a été de l’implanter de l’autre côté de l’axe permettant de créer un rapport entre le jardin, la place principale et également de mettre en valeur la porte existante. Néanmoins, il était dommage de positionner le seul bâtiment nouveau que nous créons dans en confrontation avec le rempart au même titre que ses prédécesseurs. Finalement, nous avons décidé de le positionner à la manière d’une porte de l’autre côté de l’observatoire, et de le penser comme un véritable espace capable, dissocié de ses fonctions administratives et techniques qui prennent position dans les bâtiments de gabarit similaire qui lui font face.

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Chapelle / Bibliothèque

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Observatoire : Quartier d'isolation 136

Douches et vestiaires

Bâtiment-porte Greffe , Parloir, Infirmerie

Greffe , Parloir, Infirmerie

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Centre culturel multifonctionnel

Locaux administratifs du centre culturel Loges et vestiaires

Salle Polyvalente 600 p Salons

Place multi-usages

GSPublisherVersion 0.18.100.100

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Auditorium A (100 p)

Office du tourisme

Ateliers de maintenance et de réparation

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Le bâtiment arbore une grande flexibilité favorisant l’appropriation et la multiplicité des usages. Parmi les différents scénarios possibles, ce lieu peut être une salle de représentation composée de 600 places. Il peut également accueillir des conférences, des expositions, des concerts ou des cours en rapport avec le pôle universitaire. Conçu comme une boîte vide, une outil, une machine qui se transforme au gré des besoins des usagers. Pour cela, la structure se cale en périphérie pour générer un plan totalement libre dont l’aménagement est mouvant et évolutif. Lors des représentations, d’une séance cinéma, les éléments acoustiques et la serrurerie scéniques sont accrochés puis commandés depuis la régie, des rideaux de velours automatisés permettent d’obscurcir la salle. Le bâtiment est libéré de toutes les fonctions administratives et techniques placées plutôt dans le bâtiment de l’observatoire et dans le bâtiment porte comportant également un auditorium de 100 places. Cet ensemble d’édifices fonctionnent donc comme des composants d’une grande machine, mais qui disposent quand même d’une grande autonomie. La place participe au prolongement extérieur de l’édifice, et le sol en béton permet de prolonger les usages de la machine avec la possibilité d’y disposer des gradins télescopiques, de réaliser une projection ou une exposition en plein air ou d’autres types d’usages se rapportant à la culture et au rassemblement. Enfin et comme précisé auparavant, le bâtiment dialogue avec le bâtiment de l’observatoire et le met en valeur. En effet, cette halle est composée d’un verre réfléchissant permettant de refléter les édifices tandis que l’usage de brise soleil en lames de pierre préserve le rapport au lieu et à son histoire.

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GSPublisherVersion 0.21.100.100

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Élévation générale nord

Élévation générale sud

Élévation Coupe Estgénérale Ouest nord intérieur

Coupe perspective Est Ouest Coupe perspective Nord 144

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Conclusion: Hortus Conclusus : La poétique de l’enclos

Élément accompagnant le quotidien de l’homme depuis la nuit des temps, le mur est à la fois support de communication et de création, obstacle psychologique, symbole philosophique, repère social ou barrière physique. Le rempart marque la limite entre deux espaces, entre l’intérieur et l’extérieur, entre le dedans et le dehors. Dans l’histoire des villes fortifiées, le rempart a été édifié dans le but de se protéger du monde extérieur, de ce qui est étranger et ce qui nous fait peur. L’intérieur est un lieu rassurant, dans lequel nous pouvons nous développer, évoluer et se socialiser. Le mur est une limite infranchissable nous séparant de ce qui nous dépasse et nous menace. La prison emprunte un sens contraire avec des prisonnier qui demeure à l’intérieur enfermés, pour ne pas nuire au monde extérieur. Nous observons donc deux visions contradictoires du mur, du rempart. A l’aube de la réappropriation de la maison centrale de Melun, le but est d’ouvrir ce lieu, de le rendre perméable, attractif afin de favoriser son ouverture et l’impliquer dans la mutation urbaine du centre-ville de Melun. Cependant, il est indispensable de préserver la figure de l’enclos, ce mur qui apporte une protection quasi maternelle. En multipliant les dispositifs architecturaux pour l’habiter, il devient un lieu chaleureux, de recueillement, de repos et de détente. Le mur permet également de composer un monde intérieur, un lieu dans lequel se mêlent paysage et matière, entre végétal et minéral, entre édifices anciens et nouveaux bâtiments, entre le passé, le présent et l’avenir, d’un lieu, d’une île, d’une ville et d’un territoire.

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A travers cette transformation de la Maison centrale, nous avons tenté de faire la démonstration que nous pouvons agir à minima en réutilisant au maximum les éléments existants. Nous avons tenté, de réinventer le lieu, sans tout changer; de faire entrer la ville en prison et non la prison dans la ville, en infléchissant les logiques urbaines pour les adapter à la rigueur de la géométrie carcérale; afin de préserver la singularité du lieu et sa spécificité, qui est celle de l’enclos : L’enclos entr’ouvert.

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Bibliographie : Ouvrages : Aires Mateus, 2002-2011, El Croquis n°154, 2011 Ando, Tadao, Nussaume, Yann, Pensées sur l’architecture et le paysage, Arléa, Paris, 2014 Baeza, A. C. (2006). La idea construida: la arquitectura a la luz de las palabras. Biblioteca nueva. Burckhardt, L. (1991). Le desing au-delà du visible, éditions du Centre Pompidou. Charbit,Milena (2017), Iles de la seine, éditions du pavillon de l’arsenal Collectif (1986), Créer dans le créé : L’architecture contemporaine dans les bâtiments anciens, éditions du centre Georges Pompidou. Kahn, Louis (1996), Silence et lumière, choix de conférences et d’entretiens 1955-1974, Ed. du linteau, Paris. Lassus, B. (1994). Organisation du paysage et réutilisation d’éléments anciens. Publications de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 3(1), 75-81. Lucan, Jacques (1998), L’invention du paysage architectural ou la vision péripatéticienne de l’architecture, L’espace indicible, Matières n°2 Lucan, Jacques (1999), Nécessité de la clôture ou la vision sédentaire de l’architecture, Matière n°3, p.20 Lucan, Jacques (2009), Composition, non composition, Presses polytechniques et universitaire romandes, Lausanne Murphy, R. (1990). Carlo Scarpa & Castelvecchio. Scoffier, Richard (2011), Le mur, éditions du pavillon de l’arsenal. Zaera, Alejandro (1981), Interview with Jacques Herzog, Continuities, in Herzog et de Meuron, El croquis, n°60+84

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Documents de villes ou documents contractuels : Communauté d’Agglomération de Melun-Val-de-Seine, Contrat de Ville 2015-2020,CAMVS, Juin 2015, 188p -Dsuaud, Super et Tsc, Plan Local d’urbanisme, Projet d’Aménagement et de Développement Durable, Melun, 2013, 31p Epa Sénart CDIA, Rétrospective de 1960 à 2003, Sénart, Janvier 2004,p.39-40. Ville de Melun, DSUAUD, SUPER et TSC, Plan Local d’Urbanisme, Mairie de Melun, 2013.

Mémoires et rapports de PFE: Antonin Amiot, Jacques Ippoliti, Amélie Nourry, Élise Triacca (2014) Au pied des murs,Désenclaver le quartier Schuman, les cahier du DSA, école de la ville et du territoire de Marne La Vallée. Chapron, Julia (2016), Conséquences des politiques urbaines sur la ville préfecture de Melun, Ensa Normandie. Granet, Rémi et Auber Lapierre, Marion (2015) Et au milieu coule une rivière, Ensa Paris Malaquais. Léonard Cattoni, Marine Job, Adrien Moreau, Antoine Prenant (2014), Melun, Mise en seine, les cahier du DSA, école de la ville et du territoire de Marne La Vallée. Margot Jeanjean, Camille Lamellière, Alessandra Marcon et Francesca Scattoni (2014), Parc pluriel, un dispositif paysager pour les Hauts de Melun, les cahier du DSA, école de la ville et du territoire de Marne La Vallée. Paixaio, Paulo (2000), Ville de Melun : construction de la médiathèque et des archives municipales, Ensa Paris Val De Seine.

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