On the cover Grumpy Magazine est une publication trimestrielle digitale/ print internationale dirigée par Jasmine Perrier. Basée à Paris, elle est dédiée aux personnalités et esprits créatifs du monde du divertissement et de la mode, recherchant sans cesse de nouvelles histoires inspirantes à partager.
Grumpy Magazine is an international quarterly digital/print publication curated by Jasmine Perrier. Based in Paris, it is dedicated to the creative minds from entertainment and fashion, always looking for new inspiring stories to share.
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Grumpy Team & Collaborateurs team & contributors Directrice de publication Publisher
Jasmine Perrier
Rédactrice en chef Editor-in-chief
Jasmine Perrier
Design
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Rédacteurs Sammie Stricklin, Thilda Riou Writers Lauren Sampson, Parker Schug, Elyse Fujioka, Éléa Weibel, Jasmine Perrier Nous rejoindre team@grumpymagazine.com Join us Submissions submissions@grumpymagazine.com Guideline grumpymagazine.com/submissions
Remerciements
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Photographie Photography
Eva Yañez, Aanya Nigam, Krissy Saleh, Natalie Dunn, Valerie Mendez, Caitlyn Hastings, Carolin Schild, Sylvie Rosokoff, Margaret Leyva, Rebecca Karta, Heather Koepp, Valheria Rocha, Elyse Fujioka
Mentions spéciales A special thanks to
Melissa Peña, Savanna Morales, Ghislain Brown-Kossi, Shana Anderson, Andrew Pedro, Marissa Motley, Aris Solidum, Deborah Gunther, Lauren Walsh, Alannah Jones, Michelle Wu, Marie Bonugli, Stephanie Cardenas, Erikson Erise, Carol Chavana, Emily Ngo, Sher Vasquez, Jaclyn B. Makeup, Dion Xu, Ghaida Tashman, Francie Tomalonis, Tomomi Sano, Susie Salazar, Hendra Nasril, Tierra Richards, Hajja Barnes, Richard Grant, Alyssa Bartley, Li Murillo, Mickey Hernandez, Bradley Leake, The Hollywood Hotel
courtesy of
The Driver Era Jack & Jack Lindsey Morgan Ajiona Alexus @thedriverera @jackandjack @linzzmorgan @ajionaalexus Richard Harmon Sarah Desjardins Jenna Ortega Cozi Zuehlsdorff @richardsharmon @sarahdesjardins @jennaortega @cozizuehlsdorff Hayden Byerly Jasmine Cephas Jones Tiffany Alvord Mary Mouser @byerly11 @jazzy_joness @tiffanyalvord @missmarymmouser
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p l a y l i s t
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Pizza Martin Garrix Afterglow The Driver Era Hypnotised Years & Years Lana Del Rey
Young and Beautiful
Rise Jonas Blue, Jack & Jack Under The Bridge
Red Hot Chili Peppers
Light
San Holo
Wallows
These Days Rewrite The Stars
Zac Efron, Zendaya
Wrong R3HAB, THRDL!FE (ft. Olivia Holt)
lettre aux lecteurs
letter to the readers
L e 19 août 2016, je commençais par un pur hasard cette aventure qui a
rendu ces deux dernières années de ma vie incroyables et irréelles. Ces derniers mois, alors que je travaillais sur ce numéro avec ma studieuse équipe, j’ai réfléchi à mon parcours: qui j’étais à l’époque, qui je suis aujourd’hui et qui je veux être, ce que je veux faire. Je pense que ce numéro montre cette évolution, et à quel point gérer cette publication a été jusqu’à présent une expérience positive. Je suis toujours en train d’expérimenter les joies de la fleur de l’âge, d’essayer de trouver comment maintenir un équilibre sain entre une vie étudiante, ce projet qui me passionne et le reste de mes projets personnels. Il y a quelques années, j’étais le genre de personne à faire des millions de plans pour l’avenir, mais la vie m’a progressivement appris à faire confiance à l’inconnu et à ne pas trop prédire. Vous ne savez jamais ce qui peut vraiment se passer par la suite, et vous avez le droit de parfois vous perdre pour vous trouver et savoir ce qui vous rend heureux. Cela peut être à la fois effrayant et palpitant, mais vous devez simplement être prêt quand les opportunités viennent à vous, et les saisir même lorsque vous redoutez de vous ouvrir à de nouveaux horizons. Je voulais que cette édition estivale célèbre nos 2 années d’activité avec le contenu le plus magique et authentique. Ce numéro a été préparé avec un groupe d’artistes talentueux et de personnalités créatives qui présentent des histoires inspirantes que je suis fière d’introduire. Je sais que vous l’attendez depuis un bon moment. Merci pour ces deux dernières années. C’est un plaisir d’évoluer à vos côtés. Votre soutien continu est la raison pour laquelle nous sommes toujours là avec une communauté qui grandit sans cesse. Le meilleur est à venir, et créer du contenu pour Grumpy Magazine nous passionne trop pour arrêter maintenant.
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n August, 19, 2016, I began this adventure which ended up making the past two years of my life insane and surreal. While completing this issue for the past few months with my hard-working team, I have been reflecting on my journey: who I was at that time, who I am now and who I want to be, what I want to do. I think this issue shows this evolution, and the extent to which running this publication has been a positive growth experience so far. I am still experiencing the joys of coming of age, trying to figure out how to balance a full-time student life, this passion project and the rest of my personal projects. Back to a few years ago, I was the kind of person who was making a million of plans for the future, but life has slowly taught me to trust the unknown and not predict too much. You never know what can really happen next, and you have the right to get lost sometimes in order to find yourself and know what makes you happy. It can be scary and exciting at the same time, but you just have to be ready when the opportunities show up, and grab them even though you fear to embrace new horizons.
I wanted this Summer edition to celebrate our 2 years as a publication with the most magical and authentic content. This issue is packed with a group of talented artists and creatives full of inspiring stories I am excited to introduce. I know you have been waiting for it for a long time. Thank you for the past two years. It has been a pure delight to grow by your side. Your continued support is the reason why we are still there with an ever-growing community. The best is yet to come, and we are too passionate about creating content for Grumpy Magazine to stop now.
Jasmine Perrier Founding editor-in-chief @jazzieperrier
Contents S U M M E R 2 0 1 8 THROUGH THE LENS 110
IN FRAME Kelly Maker
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WANDERLUST Home in Hawai’i
FASHION 22
BEAUTY IN BLOOM
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PAPA DON’T PREACH FEATURES
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TIFFANY ALVORD Musician & YouTube star
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HAYDEN BYERLY Actor
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MARY MOUSER Actress
54
COZI ZUEHLSDORFF Actress & Singer
60
JENNA ORTEGA Actress
66
SARAH DESJARDINS Actress
72
RICHARD HARMON Actor
78
JASMINE CEPHAS JONES Actress & Singer
COVER STORIES 84
LINDSEY MORGAN Actress
96
THE DRIVER ERA Music duo
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AJIONA ALEXUS Actress
122
JACK & JACK Pop-rap duo
THROUGH THE LENS
In frame Interview by Jasmine Perrier
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Illustrations by Kelly Maker
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elly Maker is an Australian photographer and digital artist based in Melbourne who has impacted the creative sphere with her poetic and delightful vision. Going from unknown to known in a few months only, Kelly’s unique art work is known for overlaying different elements, from paper to glitter and flowers. It is not a surprise if she is named the ‘‘Queen of the Collage’’ by other fellow artists. As she gains more and more exposure every day, the young outstanding creative shakes the international design scene and is committed to use her platform to make changes she feels necessary in the world of arts. ‘‘I really just want my work to inspire others. Mainly inspire young people that any dream can become a reality no matter what situation you find yourself in. Along with that, seeing everything come to life and fruition, and hearing the positive feedback is unbeatable.’’
elly Maker est une photographe et artiste digitale australienne de Melbourne qui a révolutionné la sphère créative avec son exquise vision poétique. Devenues célèbres en seulement quelques mois, les oeuvres d’art uniques de Kelly sont caractérisées par la superposition d’éléments allant du papier aux paillettes, en passant par les fleurs. Il n’est pas surprenant qu’elle soit nommée la ‘‘Reine des collages’’ par ses collègues artistes. Recevant chaque jour une plus grande exposition, la jeune créatrice exceptionnelle secoue la scène internationale du design et est déterminée à utiliser sa plateforme pour faire les changements qu’elle juge nécessaires dans le monde artistique. ‘‘Je veux vraiment que mon travail inspire les autres. Principalement inspirer les jeunes que n’importe quel rêve peut devenir une réalité, peu importe la situation dans laquelle vous vous trouvez. Parallèlement, voir tout prendre vie et se concrétiser, et entendre les réactions positives est une chose inégalable.’’
Comment as-tu débuté dans le monde de l’art et le monde de la photographie?
How did you first get into the artistic field and photography?
J’ai toujours été passionnée par la créativité, cependant la photographie n’a jamais été dans mon collimateur comme potentiel plan de carrière jusqu’à ce que je prenne mes premières photos il y a près de deux ans et demi. A l’époque, je n’utilisais que le format 35 mm et imprimais les images pour créer des collages à la main avec des marqueurs. Finalement, au fur et à mesure que je commençais à acquérir de plus en plus de connaissances sur ce que je faisais et que je commençais à faire preuve de plus de créativité spontanée à chaque fois que je créais quelque chose de nouveau, j’ai simplement eu l’impression que c’était approprié et que c’était ce que je devais faire!
I’ve always been passionate about creativity, however photography was never on my radar as a potential career path until I took my first pictures about 2 and half years ago. At that time I was shooting exclusively 35mm film and printing the images to create hand-drawn collages with sharpies. Eventually as I started to gain more and more knowledge about what I was doing and started to feel even more and more natural creativity flowing whenever I created something new, I just felt like this was right and this was what I should be doing!
Comment es-tu parvenue à développer ta technique et que conseillerais-tu aux futurs artistes connaissant des situations similaires? Beaucoup d’essais caractérisés par des erreurs! Je n’ai jamais pris de cours, jamais étudié en ligne, j’ai simplement décidé un jour de prendre un appareil photo et de télécharger un logiciel sur lequel j’ai travaillé chaque jour jusqu’à ce que le savoir-faire commence à entrer. Comme toute chose, je pense qu’être passionné est important pour apprendre quelque chose, surtout si vous apprenez tout seul. La persévérance et comprendre que vos erreurs sont ce qui vous aident à grandir sont également des choses importantes à garder en tête. Et bien sûr, si c’est ce que vous voulez, alors n’abandonnez jamais et n’acceptez jamais la défaite.
How did you manage to improve your skills and what would you advice to aspiring artists who experience similar situations? Lots of trial by error! I never took classes, never studied online, just one day decided to pick up a camera or download a computer program which I worked at every day until the knowledge started to stick. Like anything, I think having passion is important in order to learn something, especially if you are learning it on your own. Perseverance and understanding that your mistakes are what help you grow are also really important to keep in mind. And of course, if it’s what you want, then never ever give up or accept defeat.
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Peux-tu nous décrire une de tes journées typiques?
Can you tell us about a typical day in your life?
Une journée typique commence vers 6 heures. Je vérifie toujours mes e-mails et me prépare ensuite une tasse de café. Certains jours j’ai un photoshoot auquel je dois me rendre, les autres jours je passe la journée entière à travailler sur les shootings passés et le travail pour les clients.
A typical day starts at about 6am. I’ll always check my emails first and then make a cup of coffee. Some days I’ll have a photoshoot I need to get to, other days I will spend the entire day working on past shoots and client work.
La manière dont tu crées des oeuvres originales, fascinantes et uniques est vraiment incroyable. Comment décrirais-tu ton style et ta personnalité en tant qu’artiste?
It is really amazing how you create original, fascinating and unique art pieces. How would you describe your style and yourself as an artist?
Mon style est féminin, psychédélique, poétique, intriguant, en constante évolution, et mon reflet. C’est quelque chose dont je suis fière et qui représente mon évolution personnelle en tant qu’artiste et personne.
My style is feminine, psychedelic, poetic, interesting, ever changing and a reflection of myself. It’s something I am proud of and represents my own personal evolution as an artist and a person.
Tu as introduit un style artistique que nous n’avions pas l’habitude de voir. A-t-il été difficile pour toi de trouver ton style?
You introduced an artistic style we weren’t used to see. Was it a tough step for you to find your own style?
Tout est venu assez naturellement. Au moment de commencer ce voyage artistique, j’étais dans une position déplorable sur le plan émotionnel. J’aime croire qu’à l’époque je ne savais pas qui j’étais ou ce que j’essayais de représenter, et j’ai réussi à me retrouver à travers mon art. Bien sûr, je ne pouvais jamais trouver qui j’étais en imitant le style d’un autre artiste, donc c’est de là que provient la forme unique de style artistique qui n’était pas remarquée.
It all came quite naturally. At the time of beginning this artistic journey, I was in a terrible place emotionally. I like to think that at the time I didn’t know who I was or what I was trying to portray, and I managed to find myself through my art. Of course, I could never find who I was by imitating another artists style, so that’s where the unique form of unseen artistic style stemmed from.
Qui sont les artistes que tu admires toi-même?
Do you yourself have artists or photographers you look up for guidance?
Il y a de nombreuses personnalités créatives que j’admire pour leurs techniques et leur travail unique. Des créatifs qui m’ont inspirée à me lancer dans le monde de l’art et à croire en moi! Je pense que l’une des premières photographes que j’admirais vraiment était Brydie Mack. A l’époque de Tumblr, ses images étaient et sont toujours partout et elle a un don incroyable pour capturer ses sujets de la manière la plus unique, et c’est aussi un être humain génial. Où trouves-tu l’inspiration pour créer de si magnifiques photographies, collages et images animées? C’est difficile car je n’ai pas vraiment d’éléments externes qui me donnent de l’inspiration. Cela me vient en quelques sortes sur le moment.
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There are many creatives who I admire for their own unique abilities and work. Creatives who inspired me to take the plunge into the art world and to believe in myself! I think one of the first photographers who I truly admired was Brydie Mack. In the age of Tumblr her images were and still are everywhere and she has an incredible ability to capture her subjects in the most unique way, plus she’s also a rad human being. Where do you find inspiration to make such beautiful photographs, collages, and animated images? This is tough as I don’t really have any external things that provide me with inspiration, it kind of just comes to me in the moment.
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‘‘ I’d like others to be held more accountable for ripping off other people’s original and hard thought ideas’’
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Depuis tes débuts, tu as été publiée dans VOGUE, Versace a partagé sur son compte Instagram tes oeuvres sur le MET Gala, et tu as collaboré avec un grand nombre de marques de renom dont Elie Saab. Quelle est la meilleure chose que ton expérience t’ait apprise?
Since your debuts, you got featured in VOGUE, Versace reposted your MET edits on their Instagram page, and you collaborated with many renowned brands including Elie Saab. What’s the greatest thing your life experience has ever taught you?
De toujours rester fidèle à soi-même, je suppose. Il y a eu de nombreux cas où je me suis imaginée devoir essayer de changer mon style pour correspondre à un client précis que je veux impressionner ou pour obtenir une certaine validation, mais au final, rester fidèle à soimême et accepter sa maîtrise est mieux que tout ce que quelqu’un d’autre peut vous donner.
Thank you! I suppose always staying true to yourself. There have been a lot of instances where I’ve thought I should try to change my style to match a particular client I want to impress or to get certain validation but at the end of the day staying true to yourself and accepting your own ability is better than anything someone else can give you.
Quel est le plus grand défi qu’une carrière artistique implique? De protéger son travail à l’ère où l’accessibilité est favorisée. Je suis très franche pour exprimer ce que je ressens lorsque mon travail est copié ou volé, ou lorsque le travail de quelqu’un d’autre est copié, et c’est très compliqué de l’éviter et d’y faire face. Comment voudrais-tu que l’industrie évolue? L’idée de l’originalité est indiscutablement un thème dominant en ce moment. En particulier avec Diet Prada qui est le justicier de l’industrie de la mode, j’aimerais qu’autrui soit davantage tenu responsable pour avoir plagié les créations originales des autres et idées qui ont suscité une réflexion approfondie. Je voudrais espérer qu’exprimer cela à voix haute à travers mon travail et ma plateforme aidera tant bien que mal.
What would you consider as the most challenging part of a career in the arts? Protecting your work in the age of accessibility. I’m very outspoken about how I feel when my work is copied or stolen, or when someone else’s work is copied, and it can be so hard to avoid it and deal with it. What would you like to see evolve in the industry? The idea of originality is definitely a prevalent theme right now. Particularly with Diet Prada being the fashion industry watch dog, I’d like others to be held more accountable for ripping off other people’s original and hard thought ideas. I’d like to hope that me being vocal about that through my work and my platform will somehow help.
Aujourd’hui les réseaux sociaux peuvent jouer un rôle majeur pour aider les artistes à se développer et parfois faire de leur passion une carrière. Quels sont les enjeux liés à l’utilisation des plateformes sociales comme alternative pour présenter son portfolio et être reconnu?
Nowadays social media can play such an important role to help artists grow and sometimes turn their passion into a career. What are the challenges related to the use of social platforms as an alternative to showcase your portfolio and get recognized?
Des millions de personne utilisent les réseaux sociaux chaque jour et il n’y a aucun moyen sûr que votre travail soit vu sur l’une de ces plateformes. Beaucoup de gens peuvent se sentir étouffés sur des plateformes comme Instagram, étant constamment en rivalité pour attirer plus de likes et plus d’abonnés. Mais au bout du compte, je crois que la passion et la qualité du travail sont tout ce dont vous avez besoin pour construire votre portfolio et qu’il soit vu par les bonnes personnes. Les abonnés ne sont qu’un
Millions of people use social media every day and there is no sure fire way to have your work seen on any of these platforms. Many people can feel stifled on platforms like Instagram, constantly vying for more likes and more followers. But at the end of the day I truly believe that passion and quality of work is all you need to built a portfolio and have it seen by the right people. Followers count for nothing but a number on a screen.
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‘‘ Passion and quality of work is all you need to built a portfolio and have it seen by the right people. Followers count for nothing but a number on a screen’’
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Wanderlust Words and photos by Elyse Fujioka
Home in Hawai’i by Elyse Fujioka C
haque fois que je rentre à Hawaii, je me rappelle à quel point c’est spécial. Lorsque vous quittez l’avion pour la première fois, l’air chaud et humide vous accueille immédiatement. Pour l’essentiel, les choses ne changent jamais ici. Pour certains, cela peut être rédhibitoire, mais pour quasiment tous ceux qui ont vécu et fait l’expérience de la culture magique de cet endroit, cela change la donne.
En général, j’ai grandi en faisant de la randonnée, en nageant, et en explorant tout simplement la nature pieds nus. L’île d’Hawaii a beaucoup à offrir, et il s’agit d’une des choses que je préfère. Les îles d’Hawaï ont 11 des 13 climats du monde, des forêts tropicales luxuriantes aux déserts arides, en passant par la toundra et bien plus encore. Lorsque j’ai dû partir pour l’université, j’avais vraiment peur de ne pas pouvoir voir le mauna enneigé (montagne) et le kai (océan) à côté de moi. Lorsque vous êtes pris
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E
very time I come back home to Hawai’i I’m reminded just how special it is. When you first step off the plane, the warm, humid air will immediately greet you. For the most part, things never change here. To some this may be a deal-breaker, but for virtually everyone who has lived and experienced the magical culture of this place, it’s a game changer.
I grew up hiking, swimming, and just exploring nature barefoot in general. One of my favorite parts of being born and raised on the island of Hawai’i is how much it has to offer. The islands of Hawai’i have 11 of the world’s 13 climates, from lush tropical rainforests, to arid deserts, tundra, and much more. When I moved away to college, I actually had anxiety about not being able to see the snow-capped mauna (mountain) and the kai (ocean) on either
d’une soif d’aventure, vous pourriez facilement voir les deux dans la même journée. Tout le monde dit toujours que vivre et respirer sur une si belle île est une bénédiction. La phrase fait le tour: ‘‘Heureusement, nous vivons à Hawaii!’’
side of me. With a thirst for adventure, you could easily experience both in the same day. Everyone always says it’s blessing to live and breathe on such a beautiful island. The phrase goes around: “Lucky we live in Hawai’i!”
Presque chaque école d’Hawaii possède une partie ou plusieurs éléments de l’éducation hawaïenne. Cela peut consister à participer aux traditions, aux leçons d’histoire, aux pratiques culturelles de la chanson et de la danse, et bien plus encore. L’élément clé de la culture hawaïenne qui m’a appris à grandir est le respect. Pour ceux qui vous entourent, pour la terre sur laquelle vous vivez qui subvient à vos besoins, pour la nourriture que vous mangez chaque jour et surtout pour vos aînés. Des petites choses comme être silencieux pendant que quelqu’un parle, faire le ménage après votre passage, et assumer la responsabilité de vos actes sont profondément ancrées dans la culture locale.
Nearly every school in Hawai’i has some or many components of Hawaiian education. This can consist of partaking in traditions, history lessons, cultural practices of song and dance, and much more. The key component of Hawaiian culture that I was taught growing up is respect. For those around you, for the land you live on that provides for you, for the food you eat every day, and especially to your elders. Little things like being quiet while someone else is talking, cleaning up after yourself, and taking responsibility for your actions are deeply engrained and rooted in local culture.
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Les îles ont également un large éventail d’options pour la nourriture, mais la cuisine influencée par l’Asie et la Polynésie vous donnera une expérience complète! Si vous cherchez un en-cas glacé et sucré pour vous rafraîchir pendant une journée chaude, Original Big Island Ice Co est le food truck à visiter. Pine Tree Café près de l’aéroport de Kona a une multitude de nourriture locale, vous donnant un vrai goût d’Hawaii. La nourriture préférée de mon enfance était et reste un loco moco: un lit de riz blanc cuit à la vapeur surmonté d’un hamburger, d’un oeuf au plat et de jus de viande sur le dessus. Enfin, le poisson frais de Umeke à Kona ou le Suisan Fish Market à Hilo feront exploser vos papilles.
The islands also have a diverse range of options for food, but Asian and Polynesianinfluenced cuisine will give you the full experience! If you’re looking for a sweet frozen snack to cool yourself down on a hot day, Original Big Island Ice Co is the food truck to go to. Pine Tree Café near the Kona airport has a plethora of local food, giving you a real taste of Hawai’i. My favorite childhood food was and still remains a loco moco: a bed of steamed white rice topped with a hamburger, fried egg, and gravy drizzled all over the top. Lastly, the fresh fish at Umeke’s in Kona or Suisan Fish Market in Hilo will explode your mouth with flavor.
Les riches saveurs, les couleurs et les sourires des îles captiveront votre coeur d’une manière inattendue. En tant que photographe émergent à Hawaii, l’inspiration se trouve partout où vous allez. Mes endroits préférés pour réaliser des portraits sont les cours de mes amis, le bord de la route et tous les endroits inattendus, car ils auront toujours une vue unique. J’adore les cours car elles sont calmes, à l’écart, et susceptibles d’être entourées de belles plantes tropicales. Mais vous ne pouvez pas vous empêcher de vous émerveiller devant les eaux cristallines de l’océan bleu.
The vibrant flavors, colors, and smiles of the islands will captivate your heart in a way you will never have expected. As a growing photographer in Hawai’i, inspiration is everywhere you go. My favorite places to shoot portraits are in friends’ backyards, the side of the road, and anywhere unexpected, as they’ll always have a unique view. I love backyards because they’re quiet, out of the way, and likely to be surrounded by beautiful tropical plants. But you can’t help but marvel at the crystal clear blue ocean waters.
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BEAUTY in bloom
Photos by Ella DeGea
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Styling by Alexia Castillo
Beauty by Alexandra Flores
Featuring Karen Yeh
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PAPA Photos by Heather Koepp Featuring Caylee Cowan
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FEATURE
Tiffany Alvord Words by Jasmine Perrier
Photos by Heather Koepp
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ix ans ont passé depuis que Tiffany Alvord a établi sa présence en ligne. L’auteurecompositrice-interprète de 25 ans de Californie faisait partie de la première génération de talents digitaux à conquérir YouTube pour partager leur musique. Avec plus de 3 millions d’abonnés et 648 millions de vues sur sa chaîne, Tiffany a eu un rôle majeur au moment où YouTube est devenu une principale source de divertissement ainsi qu’une puissante plateforme pour créer du contenu original.
Tiffany avait 15 ans, lorsqu’elle a découvert YouTube et vu d’autres artistes réussir et gagner en visibilité grâce à la plateforme en ligne. Fan de musique depuis son plus jeune âge, elle a rapidement réalisé que YouTube pouvait être son exutoire pour se faire un nom, en postant des reprises et de la musique originale. ‘‘J’ai commencé à écrire des chansons à 9 ans, et j’y prenais beaucoup de plaisir. Je n’avais pas réellement de raison d’écrire des chansons. J’aimais cela, et c’est simplement devenu non négligeable. J’écoutais de la musique, et je trouvais cela intéressant de chanter en même temps et je voulais écrire mes propres chansons. J’aimais écrire mais je n’avais jamais pensé que je deviendrais chanteuse’’, déclare-t-elle.
Styling by Marie Bonugli
Beauty by Tierra Richards
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t has been 10 years since Tiffany Alvord has established her presence online. The 25 year-old singer-songwriter from California was among the first generation of digital stars to take on YouTube to spread their music. With over 3 million subscribers and 648 million views on her channel, Tiffany had a leading role in turning YouTube into a main source of entertainment and a powerful platform to make original content.
Tiffany was 15, when she found out about YouTube and saw other artists gaining some success and exposure through the online platform. As a music lover ever since she was young, she quickly realized that YouTube could be her outlet to make herself a name by posting covers and putting original music. ‘‘I started writing songs when I was 9, and I thought it was so much fun. I didn’t really have any reason to write songs. I liked it, and it just became a thing. I’d listen to music, I thought it was fun to sing along and I wanted to write my own songs. I loved writing but I’ve never thought that I’d become a singer,’’ she says.
‘‘Always make sure you love what you’re doing’’ Assurez-vous toujours d’aimer ce que vous faites
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Tiffany s’est lancée dedans sans avoir d’attente et elle ne pouvait pas imaginer que poster sur YouTube lui permettrait de poursuivre la musique professionnellement. ‘‘Je n’ai jamais pensé que cela allait décoller ou être quelque chose que je pouvais faire professionnellement. Quand j’ai commencé, c’était plus un passetemps. J’ai simplement croisé les doigts’’, assure-t-elle en riant. ‘‘C’est pourquoi tout ce qui vient de YouTube et de toutes sortes d’opportunités de voyager à travers le monde est une expérience si formidable, parce que je ne m’attendais à rien et tout ce qui se présente est juste une bénédiction.’’
At first, Tiffany went into it with no expectations and she couldn’t imagine that posting on YouTube would allow her to pursue music professionally. ‘‘I was never thinking it would take off or be something I could do professionally. It was more of a hobby when I first started. I just crossed my fingers,’’ she laughs. ‘‘That’s why everything that comes from YouTube and all sort of different opportunities in being able to travel around the world is such a great experience, because I didn’t expect anything and everything that comes is just a blessing.’’
Tiffany a compris qu’elle pouvait en faire une carrière après avoir sorti sa reprise de This Is Me initialement interprétée par Demi Lovato.
It was when she released her cover of This Is Me originally performed by Demi Lovato that Tiffany understood that she could actually
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FEATURE
‘‘C’était la première chanson à devenir virale. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que les gens me regardaient et écoutaient ma musique. Cela m’a ouvert les yeux et m’a fait comprendre que j’avais tout le monde à portée de main en postant sur YouTube. Après cela, j’ai conservé une certaine logique pour pouvoir toucher plus de gens et pouvoir toucher les gens avec ma musique.’’ Depuis, de plus en plus de personnes ont été séduites par la douce voix de Tiffany et son succès l’a amenée à atteindre la grande scène. ‘‘L’un de mes souvenirs préférés était en 2012. J’ai joué pour 2 millions de personnes sur la scène Nivea à Times Square pour le Nouvel An. C’était l’un des moments les plus fous et irréels de ma vie. Quelqu’un devait me pincer parce que j’avais l’impression de rêver. J’ai chanté une de mes chansons originales et une reprise. C’était l’année où Taylor Swift chantait, et j’ai chanté juste après Carly Rae Jepsen et Train.’’ Appartenant à une génération de talents autodidactes qui ont un impact considérable sur la toile depuis plus d’une décennie, Tiffany est parvenue à construire une forte communauté de fans à travers le monde qui influencent certainement sa voie. ‘‘Cela me rappelle ce qui est important. Mes fans écoutent et ils ont une voix. Ils me font savoir ce qu’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas, ce qui est incroyable car je peux prendre en compte leurs commentaires et être respectueuse de leurs opinions. Je me soucis de ce qu’ils pensent et de ce qu’ils veulent donc c’est une façon amusante de pouvoir obtenir continuellement des commentaires sur
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make a career out of it. ‘‘That was the first song that went viral. It was that moment when I realized that people were actually watching me and listening to my music. That opened my eyes and made me realize that I had the whole world at my fingertips just by posting on YouTube. After that, I kept things consistent so that I could reach more people and be able to touch people with my music.’’ Ever since then, more and more people got attracted by Tiffany’s sweet voice and her success led her to reach the big stage. ‘‘One of my favorite memories was in 2012. I got to perform for 2 million people on the Nivea Stage in Times Square for New Year’s Eve. It was one of the most insane, surreal moments of my life. Someone needed to pinch me because I felt like I was dreaming. I got to sing one of my original songs and a cover. It was the year Taylor Swift performed, and I also got to perform right after Carly Rae Jepsen and Train.’’ Belonging to a generation of selftaught talents who have impacted the social media sphere for over a decade now, Tiffany has built a strong community of fans across the world who certainly influence her path. ‘‘It reminds me of what’s important. My fans are listening and they have a voice. They let me know what they like and dislike, which is amazing because I get to consider their input and be able to be respectful to their opinions. I do care about what they think and what
ma musique. J’ai une fanbase qui m’aime pour ce que je fais et c’est captivant de savoir qu’ils représentent mon soutien et ma famille. Et je peux être moi à 100%.’’ Depuis ses débuts, Tiffany a toujours apprécié être une artiste indépendante en raison de la liberté créative qu’elle peut se permettre de garder. ‘‘Je fais mes propres choix, je décide de ce que je porte et de ce que je veux chanter’’, commence-t-elle. ‘‘L’une des choses les plus difficiles lorsqu’on rejoint l’industrie de la musique est qu’il y a tant de personnes différentes qui veulent poursuivre une certaine direction, et donc il est important de trouver les gens qui croient en vous et en votre musique.’’ Bien qu’elle se soit faite remarquer pour ses reprises pop et acoustiques, Tiffany se considère avant toute comme une auteurecompositrice-interprète. ‘‘Mes reprises sont plus simples, faciles à écouter. Mes morceaux originaux sont différents car je peux les produire et leur donner vie.’’ Au cours de la dernière année, Tiffany a travaillé sur de nouvelles compositions qu’elle décrit comme une ‘‘limonade sucrée un jour d’été’’, espérant que cela mettra son public de bonne humeur. ‘‘Nous avons probablement écrit 15 chansons en cours de route et nous nous sommes retrouvés avec 5 chansons EP’’, raconte Tiffany. ‘‘Les gens peuvent s’attendre à des morceaux très optimistes. Je travaille actuellement sur mon premier single qui sera, espérons-le, publié le mois prochain. C’est le but.’’
they want so it’s a fun way to be able to get continuously a feedback on my music. I have a fanbase who likes me for what I’m doing and it’s exciting to know that they are my support and my family. And I get to be 100% me.’’ Since her debuts, Tiffany has always appreciated being an independent artist because of the creative freedom she is able to keep. ‘‘I get to make my own choices, I get to decide what I wear and what I want to sing with my songs,’’ she starts. ‘‘One of the most challenging parts of joining the music industry is that so many different people want to pursue a certain direction, and so it’s so important to find people that believe in you and your music.’’ Although she has gained recognition for her pop and acoustic covers, Tiffany considers herself above all as an original singer-songwriter artist. ‘‘My covers are more simple, easy listening. My originals are different because I’m able to produce them out and make them come alive.’’ For the last year, Tiffany has worked on some new original music that she describes as a ‘‘sweet lemonade on a summer day,’’ hoping that it will get people in a good mood. ‘‘We wrote probably like 15 songs in the process and ended up with 5 songs EP,’’ Tiffany says. ‘‘People can look forward to some very upbeat songs. I’m working on my first single right now. It is going to be, hopefully released next month. That’s the goal.’’
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L’une des choses les plus importantes apprises par Tiffany durant son parcours est d’être authentique et de rester fidèle à ellemême. ‘‘Si vous ne l’êtes pas, vous ne serez pas heureux, et beaucoup de personnes rejoignent cette industrie avec l’intention de faire beaucoup d’argent ou d’être célèbres. Ils n’ont pas vraiment de véritable passion pour ce qu’ils font. Assurez-vous toujours d’aimer ce que vous faites, car autrement vous n’y arriverez pas’’, conseille-t-elle. Sentant qu’elle a évolué à un rythme très progressif, Tiffany admet prendre tout ce qui se présente à elle. ‘‘Le chemin est plus important que la destination’’, dit-elle. ‘‘Et je suis à 100% d’accord avec cela car si j’avais essayé de prédire où je me serais retrouvée quand j’ai commencé YouTube, je n’aurais jamais pu deviner où j’aurais fini. Donc chaque jour est pour moi une occasion de toucher de nouvelles personnes et de partager ma musique. C’est un voyage incroyable.’’
One of the most important things she has learnt through her journey is to be authentic and stay true to herself. ‘‘If you’re not, you’re not going to be happy, and a lot of people go into this industry with intentions of making a lot of money or wanting to be famous. They don’t really have a genuine passion for what they are doing. Always make sure you love what you’re doing, because otherwise you’re not going to make it,’’ she advises. Feeling that her evolution has been a very gradual steady pace, Tiffany admits she takes everything as it comes. ‘‘It’s about the journey, not the destination,’’ she says. ‘‘And I agree 100% with that because if I would have tried to predict where I would have gone when I first started YouTube, I’d never have been able to guess where I ended up. So I take everyday as an opportunity to reach new people and to share my music. It has been an amazing journey.’’
En dehors de la musique, Tiffany est déterminée à poursuivre sa passion principale qui demeure l’interprétation. Elle a fait ses débuts l’an dernier dans son premier film School Spirits, et a également joué un rôle dans la série YouTube Guilty Party. ‘‘J’ai toujours aimé jouer. C’était en réalité ma passion. J’ai pris des cours de théâtre, et j’ai toujours aimé cela. Donc pouvoir recommencer à jouer et travailler sur des projets différents a été très intéressant, car c’est une chose nouvelle et ambitieuse. Je me teste de nombreuses manières’’, affirme-t-elle. ‘‘Je suis ravie d’annoncer que je vais faire une suite à ma web-série Guilty Party. C’est une websérie sur YouTube donc j’ai hâte de faire plus d’interprétation et de pouvoir donner suite à la première web-série.’’
Outside of music, Tiffany is committed to pursue her main passion which remains acting. She made her debuts in her first film, School Spirits, last year, and also played a role in the YouTube series Guilty Party. ‘‘I’ve always loved acting. It was actually my passion. I took acting classes, and I have always loved it. So being able to start transitioning back into acting and work on different projects has been super exciting, because it’s something new and challenging. I get to push myself in different ways,’’ she says. ‘‘I’m so excited to announce that I will be doing a sequel to my webseries Guilty Party. It’s a webseries on YouTube so I’m so excited to do more acting and to be able to follow up with the first webseries.’’
En se projetant dans l’avenir, Tiffany se voit toujours écrire des chansons, mais aussi continuer à plonger dans le monde du cinéma et de la télévision. ‘‘J’ai l’impression qu’il s’agit d’une nouvelle saison pour moi. Je suis capable d’explorer des choses différentes et d’exprimer des émotions à travers des personnages différents.’’ Tandis que son rêve ultime serait de remplir un stade et d’entendre sa musique à la radio, Tiffany croit qu’aussi longtemps que son public sera touché par sa musique, elle sera heureuse. ‘‘Quelqu’un qui voulait se suicider m’a dit qu’il avait entendu certaines de mes chansons et que mon message était si positif qu’il a fini par ne pas se suicider, ce qui était incroyable. Si mes chansons, ma musique ou ma personne peuvent changer la vie d’une personne ou sauver la vie d’une personne, alors tout ce que j’ai fait en vaut la peine. J’ai donc le sentiment d’avoir réalisé mon rêve de toucher les gens et de partager mon message à travers mes chansons. Mais j’adorerai toujours jouer et rencontrer mes fans.’’
Looking at what the future holds her, Tiffany sees herself making and always writing songs, but also continuing to dive into the film and TV world. ‘‘I feel like it’s a new season for me. I’m able to explore things I haven’t and express emotions through different characters.’’ While her ultimate dream would be to sell out a stadium or to have her music played on the radio, Tiffany believes that as long as her audience will be moved by her music, she will be fulfilled. ‘‘Someone who wanted to commit suicide said they heard some of my songs and that I had such a positive message, and they ended up not committing suicide which was amazing. If my songs, my music or who I am can change one person’s life or save one person’s life, then everything I’ve done is worth it. So I feel like I have fulfilled my dream in regards to reaching people and sharing my message through my songs. But I guess I’d always love to perform and meet my fans.’’
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Hayden Byerly Words by Thilda Riou
Photos by Carolin Schild
Grooming and hair by Jaclyn B. Makeup
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i vous êtes fan de séries télévisées, vous reconnaissez peut-être Hayden Byerly pour avoir joué le rôle de Jude Adams Foster dans la série dramatique The Fosters ces cinq dernières années. Originaire de Lakewood dans l’État du Colorado, il a emménagé à Los Angeles lorsqu’il avait 11 ans afin de poursuivre une carrière d’acteur. Depuis 2013, l’acteur de 18 ans a grandi sous nos yeux. Il est à présent prêt à entreprendre tout ce que l’avenir lui réserve et il ne compte pas nous décevoir.
Styling by Deborah Gunther
Location The Hollywood Hotel
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f you are a TV show lover, you might recognize Hayden Byerly from his character Jude Adams Foster that he has played for the past five years on Freeform drama series The Fosters. Originally from Lakewood, Colorado, he moved to Los Angeles at the age of 11 to pursue an acting career. Since 2013, the 18 yearold actor has grown up in front of our eyes. He is now ready to take on whatever his journey brings next and he has not planned on letting us down.
‘‘ It’s important for people to see themselves in movies’’ Il est important pour les gens de se reconnaître dans les films L’intérêt d’Hayden pour l’industrie du divertissement a commencé dès l’enfance. Il a débuté sa carrière lorsqu’il s’est rendu à un événement de télévision à l’âge de 10 ans. ‘‘Je voulais essayer quelque chose d’amusant et faire quelque chose de différent’’, se rappelle-t-il. Depuis ce jour, il aime et se réjouit de jouer. ‘‘J’ai eu beaucoup de chance de pouvoir continuer à travailler et faire beaucoup de choses amusantes.’’ Peu de temps après avoir emménagé à Los Angeles, il est engagé pour son premier rôle dans la série Disney Channel Zeke et Luther, et doit déjà concilier ses études et sa carrière. ‘‘Peu importe ce que vous faites de ta vie, vous devez établir un équilibre entre les choses qui vous arrivent. C’est important’’, affirme-t-il. Hayden a toujours aimé l’école et accorde une grande importance à l’éducation. ‘‘J’aimais étendre ma connaissance et mieux tout comprendre. Cela me rendait heureux!’’ En 2013, le jeune acteur a endossé le rôle novateur de Jude dans The Fosters. Il passe alors par un processus d’audition basique et obtient le rôle à seulement 12 ans. ‘‘C’était stressant. J’ai lu mes répliques devant des personnes incroyables.’’ The Fosters raconte l’histoire d’une famille. ‘‘C’est à propos de s’aimer et de s’accepter les uns les autres’’, mentionne-t-il. Selon Hayden, la série a aidé des personnes à se comprendre elles-mêmes et les personnes autour d’elles.
Hayden’s interest in the entertainment industry started at an early age. The moment that led him to the beginning of his career is when he went to a TV showcase event when he was 10 years old. “I wanted to try something fun and do something different,” he recalls. He ended up loving and enjoying acting ever since. “I have been fortunate enough to continue to work and do a lot of very fun things.” Shortly after moving to Los Angeles, he booked his first guest role on Disney’s Zeke and Luther and already had to conciliate his studies and his career. “No matter what you are doing with your life, you need to balance all the things that happen. It’s important,” he says. Hayden has always loved school and highly values education. “I loved expanding my knowledge and understanding of everything. That made me happy!” In 2013, the young actor took on the groundbreaking role of Jude on The Fosters. He went through a normal audition process and booked the role at only 12 years old. “It was nerve-wracking. I read the lines in front of very incredible people.” The Fosters is about a family. “It’s about loving and accepting each other. It’s very modern,” he mentions. According to Hayden, the show has helped people understanding themselves and people around them.
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Jude est un jeune enfant placé dans une grande famille d’accueil qui, en grandissant, a des difficultés à explorer son identité. ‘‘Il a toujours dû surmonter le prochain défi. Il devait gérer le fait d’être placé dans une famille d’accueil et se sentir à l’aise avec sa sexualité’’, s’exprime Hayden. De plus, l’acteur a joué le rôle du plus jeune personnage homosexuel échangeant un baiser à la télévision nationale. ‘‘Il est important pour les gens de se reconnaître à la télévision et dans les films. C’est essentiel qu’ils sachent qu’ils sont acceptés par la société.’’ Hayden a beaucoup appris de son expérience au sein de la série, y compris comment pleurer sur demande, d’autant plus que son personnage a de nombreuses scènes émouvantes. ‘‘Jude est assurément quelqu’un qui fait pleurer les gens. Pour moi, c’était compliqué. Je ne pouvais pas juste être heureux, puis pleurer. Mais c’est quelque chose que j’ai appris au cours des années’’, explique-t-il. Plus largement, il est reconnaissant d’avoir appris de nombreuses choses sur le système des familles d’accueil, de la communauté LGBT, et qui il est en tant que personne et acteur professionnel.
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Jude is a young foster child who is adopted by a large family and struggles to explore his identity while growing up. “He always had to overcome the next challenge. He had to deal with being a foster child and being comfortable in his own sexuality,” Hayden says. Besides, the actor made history as the youngest gay character to share a kiss on national television. “It’s important for people to see themselves on TV and in movies. It’s essential for people to know that they are accepted in society.” Hayden has learnt a lot from his experience on the show, including how to cry on demand, since his character has a lot of emotional scenes. “Jude is definitely a person that made people cry. For me, it was difficult. I couldn’t necessarily just be happy and then cry. But it is something I’ve learnt over the years,” he explains. In the bigger picture, he is grateful for the opportunity to learn a lot about the Foster System, the LGBT community and who he is as a person and as a professional actor.
The Fosters a signé son dernier chapitre au mois de juin avec trois épisodes finaux, ayant eu lieu quelques années dans le futur. ‘‘Les épisodes étaient géniaux. J’ai eu l’occasion de grandir et de toujours être Jude, mais j’étais plus âgé.’’ En effet, nous l’avons vu alors éprouver des difficultés dans ses études et le fait qu’il soit loin de sa famille, après avoir emménagé à Los Angeles pour aller à l’université. ‘‘Il ne voulait pas en parler à quelqu’un car il voulait gérer cela lui-même. Mais c’était difficile pour lui. Il avait besoin de l’amour des personnes qui tiennent à lui et auxquelles il tient’’, indique-t-il.
The Fosters ended last June with the final three episodes which took place a few years in the future. “The episodes were awesome. I was able to grow up and still be Jude, but I was older.” Indeed, we saw him struggling with his studies and being apart from his family, after moving to Los Angeles to go to college. “He didn’t feel like he should talk to anyone about it because he wanted to handle it on his own. But that was hard for him. He needed the love of the people who care about him and that he cares about,” he says.
Lorsque Hayden réfléchit à son expérience, il pense assurément à quel point il est reconnaissant. ‘‘J’y repense et je pense à quel point cela me rend heureux. Il y a beaucoup de choses qui ont changé à propos de moi, en grandissant au sein d’une série comme celleci.’’ Lorsque nous lui demandons ce qu’il aime le plus chez Jude, il parle immédiatement des personnes qu’il a rencontrées et qui l’ont inspiré. ‘‘C’était comme avoir une deuxième famille, mais elle était très grande’’, s’amuse-t-il. Aussi, il espère que les personnes qui ont regardé la série en retiennent beaucoup de bonnes choses. ‘‘Le monde est un bel endroit, il y a des personnes qui vous accepteront et qui seront là pour vous. Il faut simplement les chercher et les trouver. Parfois, ce sont elles qui vous trouveront.’’
When reflecting on his experience, Hayden definitely thinks about how much he is thankful. “I look back on it and I think of how happy it makes me. There are a lot of things that have changed about me, growing up on a show like this.” When asking about what he loves the most about Jude, he immediately talks about the people he got to meet and who inspired him. “It was like having an entire second family, but my second family was really huge,” he laughs. Also, he hopes that people who watched the show take away a lot of good things from it. “The world is a beautiful place, there are people who will accept you and will be there for you. You just have to look for them and find them. Sometimes they will find you.”
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‘‘ It’s essential for me that other people know they are loved’’ Il est essentiel pour moi que les personnes sachent qu’elles sont aimées
A présent, il est temps pour l’acteur de commencer le prochain chapitre de sa carrière et il s’enthousiasme pour les opportunités qui pourraient s’offrir à lui. ‘‘J’aimerais jouer tout un éventail de rôles et travailler avec différents acteurs’’, déclare-t-il. Il est impatient de voir ce que l’avenir lui réserve. ‘‘J’ai très hâte de voir ce qui m’attend, ce que je ferai et où j’irai: qui je serai.’’ En plus d’être acteur, Hayden est riche en surprises et il s’engage beaucoup. Il est actuellement investi dans différents projets. ‘‘Je travaille avec une entreprise pour lancer et promouvoir une idée de show’’, explique-t-il. En plus de cela, il a récemment dévoilé quelques tee-shirts qu’il a conçus avec une entreprise de vêtements. ‘‘Cela a été très amusant, j’ai beaucoup aimé travailler là-dessus.’’ Mais son projet le plus impressionnant est sûrement l’oeuvre de bienfaisance qu’il a créée à 15 ans. Help HHT aspire à améliorer la vie des jeunes enfants qui entrent dans le système des familles d’accueil à Los Angeles, en leur fournissant des sacs de sport. ‘‘J’ai été principalement inspiré par The Fosters. La chose la plus importante pour moi est de donner en retour à une communauté et à la société’’, dit-il. ‘‘Il est essentiel pour moi que les personnes dans le monde sachent qu’elles sont aimées. Je veux que les enfants sachent qu’ils sont importants, car ils ne décident pas d’être en famille d’accueil, ce n’est pas leur choix.’’ Hayden conseille aux personnes qui rêvent de travailler dans l’univers artistique d’essayer autant que possible et de toujours faire quelque chose qu’ils aiment. ‘‘Cela ne doit pas forcément être un travail, cela peut être un loisir et quelque chose que nous poursuivons parmi d’autres choses.’’ En conclusion de notre discussion, le jeune acteur nous partage sa philosophie. ‘‘L’essence même de la vie est un équilibre sain. Il est question de jongler entre les différentes parties de la vie et de faire en sorte d’avoir un bon mélange de tout cela, et d’être heureux dans tout ce que nous entreprenons’’, déclare-t-il. Avec une telle ambition, nous pouvons être sûrs que ce n’est pas la dernière fois que nous entendons parler d’Hayden.
Now, it is time for the actor to begin the next chapter of his career and he is excited for new opportunities. “I would love to do a spectrum of different roles and work with a lot of different actors,” he states. He is eager to see what the future holds for him. “I’m very excited to see what is next for me, what I will do and where I will go: who I will be next.” In addition to acting, Hayden is full of surprises and dedication. He is currently committed to different projects. “I’m working with a company on pitching and promoting a show idea,” he explains. Additionally, he released a couple of graphic design tee shirts with a clothing company. “It has been a ton of fun, I really enjoyed working on that.” However, his most impressive project is certainly the charity he created when he was 15 years old. HelpHHT aims at making the lives of foster youth better by providing duffle bags to the social service workers to gift to children entering the Foster System in the Los Angeles area. “I was inspired by The Fosters mostly. The most important thing to me is that you give back to a community and to society. And you help those who need it,” he says. “It’s essential for me that other people in the world know that they are also loved. I want the kids to know that they are important, because they don’t get to choose whether or not they are going into the Foster System, it’s not their choice.” As a piece of advice to anyone who dreams of working in the artistic field, Hayden believes that it is important to try as hard as you can and always do something that you love. “It doesn’t have to be a job, it can be a hobby and be something that you get to pursue as well as other things.” To conclude our chat, the young actor shares with us his philosophy. “Life is all about a healthy balance. It’s all about juggling different parts and aspects of your life and making sure that you have a good mix of it all, and that you are happy in whatever you do,” he says. With such an ambition, we can be sure that it is not the last time we hear from Hayden.
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Mary Mouser Words by Parker Schug Styling by Alannah Jones
Makeup by Susie Salazar
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a jeune et dynamique Mary Mouser a attiré l’attention de nombreuses personnes avec son extraordinaire talent d’actrice, et sa vision positive de la vie. Mary a joué des rôles dans un grand nombre de shows et films reconnus, tels que The Fosters et Body of Proof, en plus de la série YouTube Cobra Kai. En dehors de sa vie d’actrice chargée, Mary est étudiante et défend les intérêts du diabète de type 1. Elle espère poursuivre sa passion pour le théâtre, et enseigner aux gens en chemin que tous les rêves sont réalisables, lorsque nous y mettons du nôtre.
Photos by Margaret Leyva
Avant ses cinq ans, Mary vivait une vie assez ordinaire dans l’Arkansas. Mais au cours d’un voyage pour rendre visite à la meilleure amie de sa mère en Pennsylvanie, sa vie a radicalement changé. ‘‘C’était à vrai dire un accident’’, déclare Mary pour décrire sa première expérience d’actrice. Lorsque l’amie de la mère de la jeune star a suggéré à Mary de se rendre à une audition, elle a répondu: ‘‘Bien sûr. Pourquoi pas?’’ C’est après avoir obtenu son tout premier rôle en tant que sosie que Mary a réalisé l’intensité de l’industrie du cinéma. ‘‘Nous ne savions pas dans quoi nous nous embarquions.’’ Heureusement, Mary appréciait beaucoup ce nouveau passe-temps. En expliquant son ressenti vis-à-vis du jeu une fois sa carrière commencée, elle admet qu’elle était instantanément sous le charme. Sa vie dans l’Arkansas était très différente de celle qu’elle avait lorsqu’elle jouait. ‘‘La vie dans l’Arkansas, c’était lorsque nous passions du temps avec nos amis et faisions un grand feu d’artifice pour le 4 juillet. C’était la vie normale. Et puis il y avait la vie d’acteur, chaque fois que nous étions à New York ou en Californie.’’ Mary n’a jamais eu l’impression de vivre une vie trépidante par rapport aux autres enfants de son âge. ‘‘Les enfants allaient à l’entraînement de football, et j’allais à une audition’’, indique-t-elle. Pourtant, ses parents ne croyaient pas que cette voie serait celle de leur fille. ‘‘Ils ont continué de penser que je m’en lasserais, mais cela n’a pas été le cas.’’ Une fois qu’ils ont accepté le fait que Mary n’était pas partie pour arrêter de jouer, ils sont devenus ses plus grands supporters. ‘‘Ma mère a toujours été ma pompom girl numéro un.’’ Par ailleurs, la plus jeune soeur de Mary, Laura Mouser, qui est également dans l’industrie, l’admire. ‘‘Elle est toujours la
Hair by Mickey Hernandez
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oung and vibrant Mary Mouser has caught the attention of many with her stupendous acting skills, and her positive outlook on life. Mary has played roles in many well-known shows and movies such as The Fosters and Body of Proof, in addition to the YouTube series, Cobra Kai. On top of her busy life as an actress, Mary is a student, as well as an advocate for Type 1 Diabetes. She hopes to continue with her passion for acting, and teach people along the way, that all dreams are attainable, by putting in the work.
Before Mary was 5 years old, she lived a pretty ordinary life in Arkansas. But on a trip to visit her mother’s best friend in Pennsylvania, her life changed drastically. “It was actually an accident,” Mary says when describing her first acting experience. When the young star’s mother’s friend suggested that Mary came to an audition, she said: “Sure. Why not?” Later on, after Mary had booked her very first role as a photo double, she realized the extremity of the acting industry. “We had no idea what we were getting ourselves into.” Fortunately, Mary enjoyed this new hobby of hers very much. When explaining how she felt about acting once her career began picking up, she admits that she was in love instantly. Her life back in Arkansas was very different from when she was acting. “Living in Arkansas, that was when we hung out with our friends, and did a big firework show for the Fourth of July. That was normal life. And then there was acting life, whenever we were in New York or California.” Mary never felt that she was living a crazy life compared to other children her age. “Kids went to soccer practice, and I went to an audition,” she says. Yet, her parents did not believe this path was the one their daughter would go down. “They kept thinking that I would get tired of it, and I never did.” Once they came to terms with the fact that Mary would not stop acting any time soon, they were her greatest supporters. “My mom has always been my number-one cheerleader.” Additionally, Mary’s younger sister, Laura Mouser, who is also in the industry, looks up to her. “She’s always the
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première personne à regarder tout ce que je fait.’’ Mais le collectif de soutien de Mary Mouser ne s’arrête pas là. A ce point, elle considère son manager avec qui elle travaille depuis près de vingt ans comme sa famille.
first person to watch anything I’ve done.” But Mary Mouser’s support system does not end there. She considers her manager, with whom she has worked for nearly twenty years at this point, family.
L’un des rôles majeurs de Mary était Lacey Fleming dans Body of Proof. Elle jouait la fille de Megan Hunt (Dana Delany) et Todd Fleming (Jeffrey Nordling). Dans la série, Lacey est victime du divorce de ses parents, dans la bataille pour la garde. De plus, Lacey n’entretient pas de bonnes relations avec sa mère, mais cela s’améliore au cours du show. ‘‘Cela a commencé quand j’avais treize ans, alors j’ai vraiment grandi là-bas. Cela faisait partie de la personne que je devenais’’, partage Mary. Elle a également appris de nombreuses choses de sa co-star et ‘‘mère’’ à l’écran Dana Delany. ‘‘Elle m’a appris à prendre cette chose que les gens ne prennent pas nécessairement au sérieux et à en faire une forme d’art.’’
One of Mary’s first major roles was Lacey Fleming in Body of Proof. She played the daughter of Megan Hunt (Dana Delany), and Todd Fleming (Jeffrey Nordling). In the series, Lacey is the victim of her parents divorce, and custody battle. Additionally, Lacey does not have a great relationship with her mother, but it improves over the course of the show. “It started when I was thirteen, so I really grew up there. That was part of me becoming who I was,” Mary says. She also learned plenty from her co-star and onscreen “Mom” Dana Delany. “She taught me how to take this thing that people don’t necessarily take seriously, and make it an art form.”
‘‘ Don’t give up if it’s something that really matters to you It’s about learning whose opinion matters, and at the end of the day it’s yours’’
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Le rôle de Mary dans Body of Proof était unique car elle a participé à la transformation de son personnage en une personne qu’elle voulait qu’elle soit. Après que le producteur ait découvert qu’elle avait dissimulé son diabète de type 1, il était entièrement ouvert à l’idée de rendre Lacey Fleming diabétique. ‘‘Cette saison, j’ai pu aller dans la pièce des scénaristes pendant trois heures et leur apprendre comment fonctionne le diabète. Ils ont ajouté cela au personnage et j’ai pu raconter cette histoire grâce à Body of Proof.’’ Il s’agissait d’un moment monumental pour Mary, car non seulement elle sensibilisait le public au diabète de type 1, mais elle faisait aussi de son personnage une personne à laquelle elle pouvait vraiment s’identifier. ‘‘Avoir été dans ce show a fait de cette chose amusante que je veux faire, cette chose super amusante que je veux faire pour le reste de ma vie.’’
Mary’s role on Body of Proof was unique because she had part in turning her character into something she wanted her to be. After the producer found out that she had been hiding her Type 1 Diabetes, he was completely open to her idea of making Lacey Fleming diabetic. “That season I got to go into the writer’s room for three hours, and teach them how diabetes works. They incorporated that into the character, and I got to tell that story through Body of Proof.” This was a monumental moment for Mary, because not only was she spreading awareness for Type 1 Diabetes, but she was also making her character into someone who she could really relate to. “Being on that show turned this super fun thing I want to do into this super fun thing I want to do for the rest of my life.”
Au départ, lorsque Mary a découvert qu’elle était atteinte de diabète, elle ne pensait pas qu’elle serait apte à continuer sa passion. ‘‘Tout le monde pleurait, je me suis vraiment sentie mal’’, nous confie-t-elle. Plus tard, Mary a compris que son diabète de type 1 n’allait affecter sa carrière que si elle en décidait ainsi.
Initially, when getting diagnosed with diabetes, Mary did not think that she would be able to continue her passion. ‘‘Everyone was crying, and I felt really sick,” she entrusts us. Later on, Mary discovered that her Type 1 Diabetes would only affect her career if she
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‘‘Le jour est venu où j’ai réalisé que rien ne devait être modifié si je ne voulais pas que cela change.’’ Elle a adopté de nouvelles habitudes qui l’ont aidée à continuer de jouer. Ses craintes d’être perçues comme une responsabilité ou incapable se sont avérées fausses. Le diabète de Mary n’a fait d’elle qu’une actrice plus forte. ‘‘Quand j’étais dans une scène, je me sentais plus dedans qu’avant car c’était une chose pour laquelle je travaillais encore plus dur.’’
allowed it to. “The day came along when I realized it didn’t have to change anything I didn’t want it to change.” She adopted new habits that helped her continue acting. Her fears of being seen as a liability, or incapable were proved wrong. Mary’s diabetes only made her a stronger actress. “When I was in a scene, I felt more in it than before because it was something I worked extra hard for.”
Un autre rôle dans lequel Mary s’est plongée est celui de Samantha LaRusso dans la série YouTube Cobra Kai. Cette série inspirée de Karaté Kid suit la vie de Samantha LaRusso, et ses difficultés à traverser la période du lycée. Autrefois élève de karaté, Samantha décide d’y mettre fin avant d’y retourner plus tard. Cela peut être difficile à croire, mais en auditionnant pour ce rôle, Mary n’avait vu aucun des films Karaté Kid. Une fois le rôle en poche, il était temps pour Mary de remédier à cela. ‘‘Je suis immédiatement tombée amoureuse de l’histoire, et de tous les personnages.’’ Après avoir regardé les films et retrouvé les acteurs pour commencer à tourner, Mary était impressionnée. ‘‘Les revoir, mais en personne, c’était tellement fou et cool.’’
Another major role Mary has immersed herself in is Samantha LaRusso in the YouTube series, Cobra Kai. This Karate Kid inspired series follows the life of Samantha LaRusso, and her hardships navigating high school. While once a karate trainee, Samantha decides to stop, but later goes back to it. It may be hard to believe, but when auditioning for this role, Mary had never seen any of the Karate Kid movies. Once landing the role, the actress decided that it was time. “I immediately fell in love with the story, and all of the characters.” After watching the movies, and meeting back up with the cast to begin filming, Mary was in awe. ‘‘Seeing them again, but in person, was just so crazy and so cool.”
Pendant qu’elle travaillait sur la série, Mary n’a pas affronté un grand nombre de défis, si ce n’est ses légers problèmes de santé. ‘‘Le plus grand challenge était le temps. Tout le temps que nous filmions, j’avais constamment
While working on the series, Mary didn’t face many challenges besides her small health issues. “The biggest challenge I faced was the weather. Consistently the entire time we
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Dress Minta Retro
un rhume ou une infection des sinus, j’ai été aux urgences deux fois.’’ Mais ses incroyables co-stars ont facilité le dépassement de cet obstacle, notamment Ralph Macchio, le Karaté Kid d’origine. ‘‘Je savais qu’il serait gentil, mais je n’avais pas réalisé à quel point il serait accueillant, impliqué, et terre-à-terre.’’ Mary était honorée de faire partie d’une telle série. A l’avenir, Mary espère avoir plus d’opportunités pour travailler ses compétences en karaté. Pendant le tournage de la première saison de Cobra Kai, Mary n’avait aucune expérience en la matière. ‘‘J’apprenais sur le tas donc c’était amusant.’’ En plus de cela, elle a beaucoup appris de ses années en tant qu’actrice. Ses autres rôles dans Freakish, Amiennemies, et Field of Lost Shoes lui ont fait prendre conscience des genres de rôles qu’elle apprécie le plus.
were filming, I had a cold, or a sinus infection, I was in the ER twice.” But her amazing costars made it easy to power through, especially Ralph Macchio, the original Karate Kid. “I knew he would be nice, but I didn’t realize how welcoming, and involved, and down to Earth he would be.” Mary was honored to have been part of such an amazing series. In the future, Mary is hoping to have more opportunities to work on her karate skills. During the filming of the first season of Cobra Kai, Mary had absolutely no karate experience. “I was learning on the fly so that was fun.” On top of that, she has learned so much over the years as an actress. Her other roles in Freakish, Frenemies and Field of Lost Shoes, have made her realize what type of roles she enjoys the most.
‘‘ We had no idea what we were getting ourselves into’’ Nous ne savions pas dans quoi nous nous embarquions Jouer n’est cependant pas tout ce que Mary fait. Son emploi du temps est chargé, car elle est aussi étudiante. ‘‘Je finis par prendre des cours du matin. Actuellement je dois savoir si je prends des cours d’été, ou des cours en ligne. C’est une question d’équilibre, mais j’aime l’école.’’ A l’heure actuelle, Mary se spécialise en anglais, quelque chose qu’elle aime beaucoup. Cependant, elle prévoit de continuer à jouer. ‘‘Je ne veux pas ne pas aller à l’école, uniquement parce que j’ai déjà trouvé ma carrière.’’ Indépendamment de sa carrière, Mary ne se considère pas très différente des autres jeunes adultes. ‘‘J’ai traversé à peu près toutes les phases que tout le monde traverse’’, assure-telle.
Acting is not all Mary does though. Her schedule is packed because she is also a student. “I end up taking like seven AM classes. Now I’m having to figure out if I have to take summer classes, or like online classes. It’s a balancing act for sure, but I love school.” Currently, Mary is majoring in English, something she loves dearly. However, she plans on continuing acting. “I don’t want to not go to school, just because I’ve already found my career.” Regardless of her career, Mary does not consider herself very different from other young adults. “I’ve gone through just about every phase that everyone else goes through,” she says.
La carrière pleine de succès de Mary ne l’a pas empêchée de conserver son humilité. Elle espère aider les futurs acteurs et actrices à réaliser leurs rêves. ‘‘N’abandonnez pas si c’est quelque chose qui compte vraiment pour vous’’, conseille-t-elle à quiconque voulant vivre sa passion. Pendant qu’elle se frayait un chemin dans l’industrie du divertissement, elle a appris à toujours rester fidèle à elle-même. ‘‘Tout est question d’apprendre quels avis comptent, et au final c’est le vôtre.’’ Mary Mouser est une véritable source d’inspiration, grâce à son attitude motivée, vis-à-vis de son diabète de type 1, et de son amour pour ce qu’elle fait. Elle espère continuer ce rêve et continuer d’apprendre aux autres que tout est possible, peu importe votre situation.
Mary’s successful career has not ridded her of her humble manner. She hopes to help other aspiring actors, and actresses to reach their dreams. “Don’t give up if it’s something that really matters to you,” she advises to anyone trying to live their passion. As she made her way through the entertainment industry, one thing she learned was to always stay true to herself. “It’s about learning whose opinion matters, and at the end of the day it’s yours.” Mary Mouser is a true inspiration, because of her driven attitude, regardless of her Type 1 Diabetes, and love for what she does. She hopes to continue with this dream of hers, and continue to teach others that anything is possible, no matter your circumstances.
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Dress John Sakalis - Shoes Zara - Sunnies
Cozi Zuehlsdorff Words by Sammie Stricklin Styling by Aris Solidum
Wardrobe assistant Michelle Hernandez
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ejoindre l’entreprise familiale n’est pas toujours la voie la plus attrayante, mais Cozi Zuehlsdorff a eu la chance de naître dans les bras de personnes qui soutiendraient dès le départ ses rêves les plus ambitieux. ‘‘Mes parents étaient ensemble dans un groupe avant ma naissance’’, commence-t-elle. ‘‘Donc chanter et jouer a toujours été dans mon sang.’’ Et Cozi n’a certainement pas reculé devant ce fait.
Photos by Valerie Mendez
Voulant suivre les pas de sa mère dans l’industrie musicale, Cozi a commencé à apprendre le piano et elle admet qu’elle aurait arrêté si elle n’avait pas eu le soutien de sa mère. Ainsi, elle a continué et a pratiqué des heures pendant son enfance avant de pouvoir finalement jouer des chansons qu’elle aimait à la fin du lycée, que ce soit du classique ou une chose qui l’aide en tant qu’auteure-compositrice. Très jeune, ses parents ont remarqué sa forte personnalité et l’ont poussée à essayer le théâtre musical. ‘‘Depuis l’âge de 7 ou 8 ans, j’ai joué à un certain degré et c’est devenu une passion pour le chant, le jeu et même l’écriture de mes propres chansons’’, déclare-t-elle. De ce fait, la première représentation de Cozi a vu le jour dans un théâtre communautaire local et tous ses amis l’ont applaudie dans la salle. ‘‘J’ai adoré cela.’’
Beauty by Ghaida Tashman
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oining the family business is not always the most appealing path to go down but luckily for Cozi Zuehlsdorff, she was born quite literally into the arms of people who would support her most ambitious dreams from the get-go. ‘‘My parents were in a band together before I was born,’’ she starts. ‘‘So singing and performing has always been in my blood.’’ And Cozi has definitely not shied away from that fact.
Wanting to follow in her mother’s footsteps of joining the music industry, Cozi started learning piano and she admits she would have quit if it wasn’t for her mom supporting her. Thus she kept going and practiced for hours during her childhood before she ultimately ends up being able to play songs she loved by the end of high school, whether it was classical or something to help her as a songwriter. At a very young age, her parents noticed her strong personality and pushed her to try musical theater. ‘‘Ever since I was 7 or 8, I have been performing in some capacity and that developed into a love for singing, acting, and even writing my own songs,’’ she claims. Therefore, Cozi’s first performance was at a local community theater and all her friends were cheering in the audience. ‘‘I loved it.’’
‘‘Singing and performing has always been in my blood’’ Chanter et jouer a toujours été dans mon sang Finalement, Cozi s’est dirigée vers la télévision, le cinéma et le théâtre pour relever un nouveau type de défi. ‘‘En grandissant, le plus grand défi pendant que je jouais était de m’assurer de faire passer l’école en premier, et la meilleure chose était de pouvoir voyager, d’être des personnes différentes et de se faire beaucoup de nouveaux amis. Chaque fois que vous travaillez sur quelque chose, vous vous faites une tonne de nouveaux amis. Donc je dirais que mon cercle d’amis s’est développé d’une manière spéciale que personne ne pourrait avoir sans cette exposition à de nouvelles personnes et à de nouveaux endroits.’’
Eventually, Cozi moved onto doing TV and film along with theater for a new type of challenge. ‘‘Growing up, the biggest challenge while I was acting was making sure that I prioritize school, and the best part was being able to travel to places, and be different people and make a lot of new friends. Every time you work on something, you make a ton of new friends. So I’d say that my circle of friends has developed in special ways that nobody wouldn’t have without all that exposure to new people and new places.’’
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Le travail acharné de Cozi l’a conduite à être la vedette dans le nouveau téléfilm musical Disney Channel Freaky Friday. ‘‘Dès le début, quand j’ai eu l’audition, j’étais ravie parce cela représentait un tel défi’’, raconte Cozi. ‘‘J’étais assurément nerveuse car j’avais peur de ne pas être assez bonne, notamment pour le chant. J’étais intimidée par toutes les chansons et la puissance du chant. Mais j’y suis allée, et j’ai tenté du mieux que je pouvais. Quand j’ai obtenu le rôle, je ne pouvais pas y croire. J’étais si reconnaissante et heureuse.’’ Dans Freaky Friday, Cozi joue une adolescente qui échange accidentellement de corps avec sa mère, et bien que les vies des personnages deviennent extrêmement difficiles après ce changement, jouer les rôles n’était pas plus facile. ‘‘C’était indiscutablement le plus grand rôle que j’avais dans un film. C’était un défi vraiment amusant qui a nécessité beaucoup d’attention’’, admet Cozi. Elle voulait s’assurer que le public sache si elle était la fille ou la mère uniquement par le langage corporel. ‘‘J’avais vu le film des années 70 avec Jodie Foster et Barbara Harris. J’avais adoré celui-là. Mais d’une certaine manière, je n’avais jamais vu la version de Lindsey Lohan et quand j’ai eu l’audition je ne voulais pas le regarder car je ne voulais pas être influencée.’’ Cozi est non seulement l’une des actrices principales, mais elle a aussi écrit et interprété la chanson d’ouverture. ‘‘C’était tellement spécial pour moi de pouvoir introduire tout ce que j’aime faire dans un projet. Écrire la chanson d’ouverture de Freaky Friday était donc un honneur’’, mentionne-t-elle. ‘‘C’est un tel miracle pour moi que Disney m’ait permis de le faire. Chaque fois que j’entends notre chanson, j’ai des frissons’’, poursuit-elle en riant. ‘‘Dans tous les sens du terme, j’ai été capable de me surpasser et d’être créative. Ce n’est pas pour tout le monde, mais si vous aimez ça comme moi, cela ne ressemble pas à du travail. C’est comme un projet qui passionne.’’ En dehors de son travail musical pour le cinéma, Cozi Zuehlsdorff est un nom comptant de nombreux succès dans le monde de la musique électronique, que ce soit comme compositrice ou artiste invitée. Son voyage dans l’industrie EDM a débuté lorsqu’une amie à elle l’a mise en contact avec Monstercat, un label canadien qui a signé des artistes de renom comme Marshmello ou Krewella. A partir de là, Cozi a travaillé avec un certain nombre de DJs célèbres incluant le duo néerlandais Vicetone qui a invité Cozi sur son hit Nevada en 2016. ‘‘C’est divertissant d’écrire des chansons pour l’EDM, il n’y a pas beaucoup de pression’’, indique-telle. ‘‘Le plus drôle est que les gens ne peuvent pas vraiment me reconnaître de l’EDM. Les gens
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Cozi’s hard work led her to where she is now, staring in the new Disney Channel’s original movie and musical Freaky Friday. ‘‘From the very beginning when I got the audition, I was thrilled because it was such a challenge,’’ Cozi tells. ‘‘I was definitely nervous because I felt scared that I wouldn’t be good enough, especially in the singing. I was intimidated by all the songs and the powerful vocals. But I went for it, and I tried as hard as I could. When I booked it, I couldn’t believe it. I was so grateful and happy.’’ In Freaky Friday, Cozi plays a teenager daughter who swaps lives with her mother by accident, and while the characters lives become extremely difficult after this change, playing the roles couldn’t be easy either. ‘‘It was definitely the biggest role I had in a movie. It was a really fun challenge that took a lot of focus,’’ Cozi admits. She wanted to make sure even by just the body language that the audience would know whether she was the daughter or the mother. ‘‘I had seen the one from the seventies with Jodie Foster and Barbara Harris. I loved that one. But somehow, I had never seen the Lindsey Lohan’s version and when I got the audition I did not want to watch it because I didn’t want to get influenced.’’ Not only is Cozi one of the main leads, she also wrote and performs the opening song. ‘‘It was so special for me to be able to infuse everything I love to do into one project. So writing the opening credits song for Freaky Friday felt like an honor,’’ she mentions. ‘‘It’s such a miracle for me that Disney allowed me to do that. Every time I hear our song I get chills,’’ she laughs. ‘‘In every way, I was able to push myself and be creative. It’s not for everyone, but if you love that like I do, it doesn’t really feel like work. It feels like a passion project.’’ Outside of her musical work for films, Cozi Zuehlsdorff is a name with many successes in the world of electronic dance music, both as a writer and featured performer. Her journey in the EDM industry started when a good friend of hers put her in touch with Monstercat, a Canadian label which has signed top artists like Marshmello or Krewella. From then onwards, Cozi has worked with a few notable DJs including Dutch duo Vicetone who featured Cozi on their hit Nevada in 2016. ‘‘It’s playful to write songs for EDM, there is not a lot of pressure,’’ she says. ‘‘The most fun part of that is that people can’t really recognize me from EDM. People can like the songs but you still have a secret identity,’’ she laughs.
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peuvent aimer les chansons mais vous avez toujours une identité secrète’’, révèle-t-elle en riant. Totalisant plus de 100 millions d’écoutes pour ses prestations, Cozi n’envisage pas d’arrêter de surfer sur la vague musicale de sitôt. ‘‘J’ai de la musique que j’ai hâte de partager. Je ne peux pas dire exactement quand elle va sortir, mais je suis très impatiente de la partager avec mes abonnés parce que j’ai l’impression d’avoir enfin trouvé mon son.’’ Même si cette énorme réussite dans le monde de la musique lui fait perdre la tête, ce n’est pas son plus grand accomplissement à ses yeux. ‘‘Pour moi, mon plus grand accomplissement concerne les choses que les gens ne voient pas, que les caméras ne voient pas, où vous travaillez très dur sur une chose. Même lorsque vous voulez arrêter, vous continuez’’, rapporte Cozi. ‘‘Vous faites ce choix minute après minute de continuer et de ne pas arrêter, et vous voyez les résultats plus tard, mais ça se fait lentement puis tout d’un coup. Je suis tombée amoureuse du piano de cette façon. A présent c’est l’une des parties de ma vie les plus spéciales mais uniquement parce que je n’ai pas abandonné.’’
Counting 100 million streams-to-date for her features, Cozi doesn’t plan on stopping the music flow anytime soon. ‘‘I have some music that I’m excited to share. I can’t exactly say when it’s coming, but I’m really excited to share that with my followers because I feel like I’ve finally defined my sound.’’ Even though this huge achievement in the music world blows her mind, that isn’t her biggest accomplishment in her eyes. ‘‘I think my biggest accomplishment to me is the things that people don’t see, that the cameras don’t see, where you work really hard on something. Even when you want to quit, you keep going,’’ Cozi reports. ‘‘You make that choice minute by minute to keep going and not quit and you see the results later, but it comes slowly then all at once. I fell in love with the piano that way. Now it’s one of the most special parts of my life but only because I didn’t give up.’’
‘‘ It’s very important to me not to put myself above anyone or to ever drink the poison of celebrity thinking’’ Il y a tellement de choses que Cozi veut faire dans sa carrière. Elle est particulièrement attirée par les films de science-fiction, d’action et même films dramatiques. ‘‘Jusqu’à présent, j’ai fait beaucoup de comédie, beaucoup de drame familial. Il serait amusant de repousser les limites et d’être dans un drame très sérieux. Cela m’intrigue beaucoup’’, déclare Cozi. Elle s’intéresse également à la danse qu’elle aimerait pratiquer davantage, car c’est ce qu’elle a le moins fait. ‘‘C’est ce que je veux le plus essayer. Peut-être que faire mes preuves en danse et travailler sur cela serait un défi amusant’’, ditelle en riant. Finalement, le rêve de Cozi est de toucher la vie des gens et de ne jamais perdre de vue qui elle est. ‘‘Il est très important pour moi de ne pas me mettre au-dessus de quiconque ou de ne jamais boire le poison de la célébrité’’, confesse Cozi. ‘‘Je dirais que mon plus grand rêve est de ne jamais perdre de vue mon importance, dans le bon sens. Quelles que soient les choses incroyables qui m’arrivent, cela ne signifierait rien si je commençais à me mettre au-dessus de n’importe qui d’autre.’’
There are so many things Cozi wants to do in her career, from trying her hand in acting in a sci-fi or action movie, or even a drama movie. ‘‘So far, I’ve done a lot of comedy, a lot of family drama. It would be fun to push the boundaries and be in a very serious drama. That intrigues me a lot,’’ Cozi states. She is also interested in dancing more while it is something she has done the least. ‘‘It is what I want to try the most. Maybe proving my dancing and working on that would be a fun challenge,’’ she laughs. At the end of the day, Cozi’s dream is to just touch people’s lives and never lose sight of who she is. ‘‘It’s very important to me not to put myself above anyone or to ever drink the poison of celebrity thinking,’’ Cozi says. ‘‘I’d say my biggest dream is to never lose sight of how significant I am, in a good way. No matter what amazing things happen to me, it would mean nothing if I started putting myself on a higher standard then anyone else.’’
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Pants Prosperity Denim - Shoes Charles David
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Jenna Ortega Words by Thilda Riou Styling by Marissa Motley
Photos by Caitlyn Hastings
Makeup by Francie Tomalonis
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15 ans, Jenna Ortega est déjà une jeune femme pleine d’ambition et de talent. En discutant au téléphone avec elle, nous avons aimé son énergie et sa confiance en elle. Faisant ses débuts dans la série The CW Jane The Virgin en interprétant la jeune version de Jane, elle est maintenant reconnue pour son rôle principal dans la série Disney Channel Harley, le cadet de mes soucis. Depuis 2016, elle joue le rôle d’Harley Diaz, enfant du milieu au sein d’une grande famille, qui utilise sa créativité au quotidien.
Hair by Alyssa Bartley
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t 15 years old, Jenna Ortega is already a young woman full of ambition and talent. As we talked to her over the phone, we liked her confidence and energy. Debuting on The CW’s Jane The Virgin as young Jane, she is now best-known for her lead role in the Disney Channel sitcom Stuck In The Middle. Since 2016, she has portrayed Harley Diaz, the middle child of seven who makes her way using her creativity to deal with living in a large family.
Originaire de Coachella Valley en Californie et grandissant dans une grande famille, Jenna a toujours voulu devenir actrice. ‘‘Je suis devenue actrice à l’âge de 9 ans, donc je joue maintenant depuis 6 ans’’, nous explique-telle. Lors de sa première année comme actrice, elle ne pouvait que jouer dans des spots publicitaires. ‘‘J’ai fait beaucoup de publicités nationales cette année-là, mais l’année suivante j’ai pu jouer dans une série télévisée.’’
Originally from Coachella Valley, California, and growing up in a large family, Jenna wanted to be an actress since she was little. “I became an actress when I was 9 years old, so I have been acting for six years now,” she explains. During her first year of acting, she was only allowed to go out on commercials. “I did a lot of national commercials in that year, but the next year I got to start going on a TV show.”
En 2014, Jenna a décroché son premier grand rôle, jouant la jeune version de Jane dans la série Jane The Virgin. Aujourd’hui, l’actrice peut dire avec certitude à quel point elle est reconnaissante pour cette opportunité. Après quatre ans passés sur le tournage de la série avec un grand nombre d’acteurs talentueux comme Gina Rodriguez, qui interprète le rôle de Jane Villanueva, Jenna a énormément appris. ‘‘Ils sont tous tellement incroyables. Ce sont les personnes les plus gentilles et attentionnées. C’est honnêtement un des meilleurs tournage dont j’ai fait partie. J’ai réalisé que cette industrie est si aléatoire. Je ne savais pas ce qu’il adviendrait de Jane The Virgin et que cela allait être si important pour moi. Donc vous ne savez tout simplement jamais’’, déclare-t-elle.
In 2014, Jenna booked her first breakout role, as young Jane on the Golden Globe winning series Jane The Virgin. Today, the young actress can say with confidence how much she is grateful for this opportunity. After four years spent on set with many other great actors, like Gina Rodriguez who portrays Jane Villanueva, Jenna has learnt a lot. “They are all so amazing. They are the sweetest and nicest people. It’s one of the best sets I have been on, honestly. I realized that this industry is so random. I didn’t know what could come out of Jane The Virgin and that it was going to be such a big deal for me. So you just never know,” she states.
Jenna a toujours voulu travailler avec Disney Channel. C’est pourquoi en décrochant le rôle principal dans la série Harley, le cadet de mes soucis en 2016, elle ne pouvait pas être plus enthousiaste. ‘‘Quand mes parents m’avaient dit que je pouvais enfin commencer à jouer, je leur avais dit: ‘‘Je veux être sur Disney Channel’’ et ils s’en étaient amusés’’, se rappelle-t-elle. Lors de l’audition, le nom du personnage était Hillary, une fille blonde aux yeux bleus. ‘‘La fille ne me ressemblait même pas. Je ne comprenais pas pourquoi j’étais là, car évidemment quand je
Jenna has always wanted to be on Disney Channel. That’s why when she booked the lead role on Stuck In The Middle in 2016, she couldn’t be more excited. “When my parents said that I could finally start acting, I told them: ‘‘I wanna be on Disney Channel,’’ and they kind of laughed,” she recalls. When she got the audition, the character’s name was Hillary, a girl who had blond hair and blue eyes. “The girl didn’t even look like me. I didn’t understand why I was going in, because then of course I walked in and everyone there
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suis arrivée toutes les filles qui étaient là étaient blondes et avaient les yeux bleus.’’ Finalement, elle a fini par auditionner à nouveau mais pour le rôle d’Harley Diaz, qu’elle a obtenu. ‘‘C’était clairement tout un parcours. Quand j’ai découvert que j’avais décroché le rôle, je me suis mise à pleurer. Je ne crois pas avoir autant pleuré dans ma vie, j’étais tellement heureuse’’, rigole-t-elle. Jenna s’identifie à Harley de plusieurs façons. Elles sont toutes les deux l’enfant du milieu dans une famille nombreuse et aiment les mathématiques et les sciences. ‘‘Je crois que la seule différence entre Harley et moi est qu’elle invente des choses et moi non. Je ne peux pas m’aventurer là-dedans.’’ Lorsque nous lui avons demandé quelle est l’ambiance sur le tournage, le mot qui lui vient immédiatement à l’esprit est chaotique. ‘‘Mais c’est chaotique d’une manière amusante. Car il y a tellement de personnalités différentes. Les autres acteurs sont comme ma deuxième famille et je m’entends très bien avec toute l’équipe. C’était une expérience formidable de pouvoir rencontrer tant de personnes différentes.’’
had blond hair and blue eyes.” Eventually, she ended up auditioning again but for the role of Harley Diaz and she booked it. “That was definitely a journey. When I found out that I booked it, I cried. I don’t think I’ve ever cried so much in my life, I was so happy,” she laughs. Jenna relates to Harley in many ways. They both are the middle child in a large family, and love math and science. “I think the only difference between me and Harley is that she invents things and I can’t. I can’t go there.” When asking about the atmosphere on set, the word that immediately comes to her mind is chaotic. “But it’s fun chaos. Just because there is so many different personalities. The cast members are like my second family and I get along so well with the crew. It was an amazing experience being able to connect with so many different people.”
‘‘As long as you stay focus on your work you are going to get to where you want to’’
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Jenna prête également sa voix au personnage de la princesse Isabel dans la série animée Disney Channel Elena et le Secret d’Avalor, qui a introduit la première princesse Disney hispanique. ‘‘Les filles ont un personnage auquel elles peuvent s’identifier. C’est quelque chose que je n’avais pas en grandissant. Je voulais ressembler à Cendrillon et avoir les yeux bleus. J’avais même demandé à ma mère si je pouvais me teindre les cheveux en blond’’, se rappellet-elle. En tant que jeune femme d’origine hispanique, elle est heureuse de voir plus de diversité au sein de l’industrie du cinéma mais pense qu’il y a encore du chemin à faire. L’actrice jongle aujourd’hui entre trois rôles différents et doit concilier son travail, ses études et sa vie d’adolescente. ‘‘En ce qui concerne mes études, si je ne finis pas mes devoirs sur le tournage, je les finis à la maison. Aussi, je fais toujours de ma famille une priorité. Quand je suis à la maison, j’essaie de passer du temps avec eux. Je les aime tellement.’’ A l’avenir, Jenna souhaiterait devenir réalisatrice et son plus grand rêve serait de gagner un Oscar. ‘‘J’aimerais faire partie d’une série ou d’un film qui serait nominé pour un Oscar, ce serait formidable.’’ Lorsque nous lui demandons qui l’inspire, elle mentionne Gina Rodriguez. ‘‘C’est incroyable de la connaitre, je veux suivre ses pas.’’ La jeune femme est aussi très active sur les réseaux sociaux et est suivie par plus de 4 millions d’abonnés sur son compte Instagram. ‘‘Les réseaux sociaux sont importants car ils sont un moyen pour les personnes d’être qui elles sont et pas seulement leur personnage. Il est tellement important pour tout le monde d’avoir une voix qui compte, peu importe d’où vous venez ou votre âge.’’ En dehors de son travail d’actrice, Jenna est dévouée aux associations souhaitant prévenir le sida telles que UNAIDS, dont elle est ambassadrice. La cause du sida lui tient à coeur car son grand-père était atteint de cette maladie. ‘‘Je n’ai jamais eu l’opportunité de le rencontrer. Et je ne souhaite à personne de vivre ce qu’il a vécu. Donc, j’ai trouvé UNAIDS et ce qu’ils ont fait jusqu’à présent est incroyable. Je voulais en faire partie’’, explique-t-elle. En conclusion de notre échange, elle voulait partager ses conseils à tous ceux qui souhaitent devenir acteurs. ‘‘Continuez à travailler dur. Il y aura beaucoup de personnes qui essaieront de vous arrêter, mais continuez. Il y a beaucoup d’obstacles dans cette industrie, mais tant que vous restez concentré sur votre travail, vous arriverez où vous voulez.’’
Jenna also lent her voice to the character of Princess Isabel in the Disney Channel animated television series Elena and the Secret of Avalor that introduced Disney’s first Latina Princess. “Girls have a character that they can relate to. That is something I didn’t have growing up. I wanted to look like Cinderella and have blue eyes. I even asked my mum if I could dye my hair blond,” she recalls. As a young Latina woman, she is glad to see more diversity in the industry but she also thinks that we still have a long way to go. Currently juggling between three different roles, the actress has to conciliate her work, her studies and just her life as a teenager. “As far as school is concerned, if I didn’t finish my homework on set, I’ll just finish it at home. Also, I always put my family first. Whenever I’m at home I try to hang out with them. I love them so much.” In the future, Jenna would like to start directing and her biggest dream would be to win an Oscar. “I would like to be a part of a show or a film that is nominated for an Oscar, that would be incredible.” When asking about her role model, she mentions Gina Rodriguez. “It is amazing to know her, I want to follow her footsteps.” The young woman is also very active on social media and is followed by more than 4 million people on Instagram. “Social media is important because it’s a way for people to be who they really are and not just their character. It’s so important for everyone to have a voice that matters, wherever you come from or what age you are.”
Besides acting, Jenna is committed to AIDS awareness organizations such as UNAIDS whose she is an ambassador. The HIV cause is close to her heart because her grandfather suffered from AIDS. “I never got the opportunity to meet him. And I don’t want anybody else to have to go through that. So I found about UNAIDS and what they’ve done so far is incredible. I wanted to be a part of it,” she explains. To conclude our chat, she wanted to give advice to anyone who wants to be an actor. “Keep working hard. There will be a lot of people that will try to stop you, but keep going. There is so many obstacles in this industry, but as long as you stay focus on your work, you are going to get to where you want to.”
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Sarah Desjardins Words by Jasmine Perrier
Photos by Aanya Nigam
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orsque nous avons entamé notre conversation avec Sarah Desjardins, nous avons réalisé ensemble que le monde était étonnamment petit, et ce n’est probablement qu’une question de temps avant que Sarah obtienne une reconnaissance internationale. A 24 ans, l’actrice de Vancouver est une étoile prometteuse qui connaît une année phare avec le succès de la série Impulse du studio YouTube Originals. Le renouvellement pour une deuxième saison a été célébré au Comic Con de San Diego auquel Sarah a assisté pour la première fois cette année aux côtés de ses co-stars. Et nous ne pouvons qu’être captivés par sa personnalité rafraîchissante et positive.
Styling by Shana Anderson
Beauty by Sher Vasquez
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hen starting our conversation with Sarah Desjardins, we realized together that the world was surprisingly small, and it is probably a matter of time until Sarah gains a total international recognition. At 24 years old, the Vancouver-based actress is a rising star living her banner year with the success of YouTube Original’s Impulse. Its renewal for a second season has been celebrated at San Diego Comic Con that Sarah attended for the first time this year alongside her co-stars. And we can be nothing but captivated by her fresh and positive personality.
‘‘ The best opportunities come up when you’re prepared for them’’ Les meilleures opportunités se présentent lorsque vous y êtes parfaitement préparé Bien qu’elle soit dans l’industrie cinématographique depuis quelques années, il s’agit d’un domaine qui l’attirait déjà lorsqu’elle regardait des programmes pour enfants à la télévision. ‘‘C’est à vrai dire une histoire très embarrassante’’, commence-t-elle par dire en riant. ‘‘J’avais 5 ou 6 ans et cela peut paraître cliché mais je regardais Barney. A l’époque, ma mère connaissait quelqu’un qui avait rejoint une agence artistique. Donc elle m’a expliqué que je pouvais faire cela, si je voulais essayer.’’ Ainsi à 6 ans, Sarah avait un agent et auditionnait pour des publicités. ‘‘Mais mes parents ne réalisaient pas tout le travail dans lequel ils devaient s’investir, tout l’argent qu’ils allaient devoir dépenser, pour que j’aie le matériel adéquat’’, explique Sarah. ‘‘J’ai seulement fait cela pendant près d’un mois et j’ai ensuite arrêté. Comme j’étais petite, je ne l’avais pas vraiment réalisé.’’ En grandissant, Sarah a fini par réaliser que son intérêt pour l’interprétation était réel, et qu’elle voulait poursuivre dans cette voie. ‘"Quand j’ai commencé le lycée, j’ai eu des bagues et j’ai pensé que je devais probablement attendre’’, se souvient-elle. ‘‘Mais c’est une bonne chose car je me suis trouvée au lycée. Je me considère toujours comme très timide et j’ai une très forte phobie sociale. Mais participer aux pièces et à toutes les comédies musicales du lycée m’a aidée à sortir de ma timidité et à être plus à l’aise avec moi-même. Je pense que faire toutes les pièces et comédies musicales au
Although she has only been in the acting industry for a few years, it is something that attracted her when she was still watching kids shows on her television at home. ‘‘This is actually a very embarrassing story,’’ she starts, laughing. ‘‘I was about 5 or 6 and it sounds kind of cliché but I was watching Barney and Friends. At the time, my mom knew someone who booked for a talent agency. So she explained to me that I could do that, if I wanted to try it.’’ Thus when she was 6, Sarah got an agent and went for a few commercial auditions. ‘‘But my parents didn’t realize how much work they literally had to put in, how much money they were going to have to spend, getting things for me to have the proper material,’’ Sarah explains. ‘‘I only did that for about a month and then I stopped. Because I was so little, I didn’t really realize that I had.’’ As she got older, Sarah ended up realizing that her interest for acting was real, and that she wanted to continue on this path. ‘‘When I went into high school, I got braces and I thought that I should probably wait,’’ she recalls. ‘‘But it was good because I found myself in high school. I still consider myself as very shy and I have a super high social anxiety. But taking parts in the plays and all the musicals in high school helped me to come out of my shyness a little bit and feel more comfortable
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faire toutes les pièces et comédies musicales au lycée m’a vraiment rappelé que c’était une chose que je voulais faire.’’
with myself. I think doing all of the plays and musicals in high school really reminded me that it was something that I wanted to do.’’
A 16 ans, Sarah a pris l’initiative de trouver un photographe à Vancouver et cette rencontre a apporté un changement majeur dans sa vie. ‘‘J’ai vraiment été chanceuse car pendant que nous prenions des photos j’ai mentionné que je commençais juste et que je n’avais pas d’agent ou autre. Et il se trouve qu’elle connaissait quelqu’un qui travaillait à l’agence avec laquelle je suis aujourd’hui. J’ai eu une rencontre avec eux et ils voulaient m’accepter’’, partage Sarah. ‘‘Cela ne se passe pas aussi facilement normalement. J’ai fini par signer avec eux et je suis avec eux depuis presque 8 ans. Donc je travaille depuis que j’ai 16 ans, mais le voyage pour en arriver là a été long.’’
When she was 16, Sarah took the initiative to find a headshot photographer in Vancouver and it appeared to be a life-changing meeting for her. ‘‘I was really lucky because while we were taking photos I mentioned that I was just starting and I didn’t have an agent or anything. And she happened to know someone who worked at the agency that I’m with now. I had a meeting with them and they wanted to take me on,’’ Sarah shares. ‘‘It doesn’t normally happen that easily. I ended up signing with them and I’ve been with them for almost 8 years. So I’ve been working professionally since I was about 16, but it was a long journey to get there.’’
Née et élevée à Vancouver au Canada, Sarah ne pouvait avoir de meilleur endroit pour tâter le terrain, la ville en Colombie Britannique étant connue pour accueillir le tournage de nombreux films et séries télévisées comme Supernatural ou Van Helsing qui font toutes les deux partie de la filmographie de Sarah, avant qu’Impulse débarque. ‘‘Je suis très chanceuse qu’il y ait beaucoup de travail ici à Vancouver. J’aime honnêtement beaucoup cet endroit. Vancouver est un excellent point de départ et une excellente occasion pour tous les acteurs de développer leur carrière et de la lancer. Je sais que beaucoup de personnes ont ce rêve de devenir acteur et doivent déménager quelque part pour que cela arrive’’, déclare-t-elle. ‘‘Je ne suis pas contre déménager à Los Angeles ou à New York à un moment donné. Mais j’aime tellement Vancouver. Je veux rester ici tant que cela a du sens.’’ L’audition initiale de Sarah pour Impulse était pour le rôle principal d’Henri, une adolescente de 16 ans qui découvre qu’elle a le pouvoir de se téléporter. ‘‘Je n’ai pas eu de nouvelles et je suis passée à autre chose, c’est ce que je me dis de faire. Et ensuite nous avons eu des retours et ils s’intéressaient à moi’’, se rappelle Sarah. ‘‘Donc je suis allée à LA et j’ai rencontré tous ceux qui faisaient partie du show.’’ Finalement, Sarah a obtenu le rôle de la soeur d’Henri, Jenna. ‘‘Ce qu’il s’est passé est qu’ils m’ont vraiment aimée. Maddie (Hasson) qui joue Henri est juste incroyable. J’ai tellement appris d’elle chaque jour. Ils voulaient vraiment avoir Maddie et j’étais chanceuse qu’ils me veuillent également. Ensuite j’ai enregistré le rôle de Jenna sur cassette et ils ont fini par me laisser faire partie du show en tant que Jenna!’’ Sarah décrit Jenna comme un personnage complexe qui doit faire face à beaucoup de choses concernant son identité. ‘‘A la base, vous pensez qu’elle est le stéréotype de la fille
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Born and raised in Vancouver, Canada, Sarah couldn’t ask for a better place to test the water, as the city in British Columbia is known for being the film location of many movies and TV shows like Supernatural or Van Helsing which are both part of Sarah’s filmography, before Impulse happened. ‘‘I’m very fortunate that there is a lot of work here in Vancouver. I honestly love it here so much. Vancouver is the excellent stepping stone and a great opportunity for any actors to build their career and start it. I know that a lot of people have this dream of becoming an actor and have to move somewhere to make that happen,’’ she says. ‘‘I definitely am open from moving to LA or NY at some point. But I just love Vancouver so much. I want to stay here as long as it makes sense.’’ Sarah’s initial audition for Impulse was for the main role of Henri, a 16-year-old teenager who finds out that she has the power of teleportation. ‘‘I didn’t hear anything and I forgot about it which I say myself to do. And then we heard back and they were interested in me,’’ Sarah recalls. ‘‘So I went to LA and I met everybody that was a part of the show.’’ Ultimately, Sarah booked the role of Henri’s sister, Jenna. ‘‘What happened was they really liked me. Maddie (Hasson) who plays Henri is just incredible. I learnt so much from her everyday. They really wanted to have Maddie and I was fortunate that they wanted to have me as well. Then I put the role of Jenna on tape and they ended up letting me be a part of the show as Jenna!’’ Sarah describes Jenna as a layered character who has a lot of going through herself in terms of identity. ‘‘Initially, you think she is this stereotypical popular mean girl but she realized throughout the
populaire vicieuse mais au fil de la saison, elle a réalisé qu’elle ne sait pas vraiment qui elle est. Avec Jenna, j’ai dû explorer cela et j’en suis profondément reconnaissante.’’ Lorsqu’elle a lu le scénario pour la première fois, Sarah voulait explorer l’univers du show. ‘‘Initialement notre show allait être un peu différent. Nous allions nous concentrer davantage sur la téléportation, être beaucoup plus dans l’action, ce que je trouvais vraiment cool et intéressant. Ce que j’aime dans la série maintenant, c’est qu’il s’agit d’une réalité bien ancrée, même si nous devons explorer les circonstances de la capacité d’Henri à se téléporter. Mais en même temps, tout ce qui se passe au niveau des luttes personnelles de tous dans la vie quotidienne est très réel’’, explique Sarah. ‘‘Lorsque nous avons été retenus après avoir tourné le pilote, j’ai aimé que nos showrunners veuillent vraiment se concentrer davantage sur l’histoire de l’agression sexuelle. Nous avons en réalité tourné de nouveau la scène de l’agression pour qu’elle soit un peu plus profonde. Nous voulions que le public soit plus affecté par cette dernière et se sente plus mal à l’aise pour comprendre ce qu’Henri ressentait. Et cela a fini par influencer toute la série.’’ Impulse est à l’origine un show adapté du roman du même nom de Steven Gould, et il est produit par Doug Liman qui a tourné le pilote. A la fois un cadeau et un défi pour Sarah, Impulse lui a permis d’atteindre un nouveau niveau du point de vue de son jeu. ‘‘Notamment avec Jenna,
season that she doesn’t really know who she is. I got to explore that as Jenna and I’m so grateful for it.’’ When she read the script for the first time, Sarah was interesting in exploring the universe of the show. ‘‘Initially our show was going to be slightly different. We were going to focus more on teleportation, being a lot more action-heavy, which I thought would be really cool and interesting. Something I love about the show now is that it’s a really grounded reality even if we have to explore circumstances of Henri being able to teleport. But at the same time everything that’s going on in terms of everyone’s personal struggles in the daily life is very real,’’ Sarah explains. ‘‘I loved that when we got picked out after we shot the pilot, our showrunners really wanted to focus more on the sexual assault story. We actually re-shot the assault scene to be a bit more visceral. We wanted the audience to be more affected by it and feel more uncomfortable to understand how Henri was feeling. And that ended up influencing the whole series.’’ Impulse is originally a show based on the novel of the same name by Steven Gould, and it is produced by Doug Liman who shot the pilot. Both a gift and a challenge for Sarah, Impulse has allowed her to push herself to the next level in acting. ‘‘With Jenna specifically, going through this self-discovery about her
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traverser cette auto-découverte de son identité était quelque chose que j’avais tellement hâte de faire. Je peux m’identifier à ce qu’elle traverse à bien des égards. Concernant la découverte de son identité sexuelle, c’était une chose à laquelle je voulais répondre correctement. Je sais que beaucoup de filles passent par cela et je voulais vraiment que les gens puissent regarder cela et compatir, comprendre d’où elle venait, et pouvoir voir un peu d’eux-mêmes. J’ai vraiment fait de mon mieux pour incarner cela aussi rigoureusement que possible et j’espère avoir réussi’’, chuchote-t-elle. D’ailleurs, Sarah apprécie pouvoir travailler sur Impulse aux côtés de toutes les personnes qui l’entourent. ‘‘Je n’ai pas le temps de lister le nom de tout le monde mais j’apprends tellement de tous les incroyables acteurs que je suis amenée à côtoyer tout le temps, et de tous les scénaristes, showrunners, tous ceux qui font partie de cela pour faire cette magnifique oeuvre d’art. Je suis si fière de la manière dont la saison 1 s’est produite et c’est si enrichissant’’, affirmet-elle. ‘‘Ce que je veux que les gens retiennent de mon personnage? J’espère que les gens pourront voir des parties d’eux-mêmes. Mon but est de le rendre aussi réel que possible.’’ Alors qu’elle profite actuellement de la vague d’Impulse qui lui a ouvert de nombreuses portes, Sarah est prête à affronter tout ce qui va suivre. Elle admet être intéressée à travailler sur un projet de Jason Katims à un moment donné. ‘‘Il a fait des shows tels que Friday Night Lights et Parenthood, Rise. J’admire vraiment tout ce qui concerne la post-production dans la manière dont ils tournent. Et j’admire tous les personnages. Ils sont si modestes et réels. C’est ce que j’aime le plus dans l’interprétation, donc ce serait une expérience incroyable pour moi’’, déclare-t-elle. ‘‘Honnêtement, le plus difficile dans le métier d’acteur est l’audition et le rejet. Une fois que vous obtenez le travail, vous faites ce que vous aimez faire et c’est plus que satisfaisant’’, explique-t-elle. ‘‘Un athlète professionnel s’entraîne toujours, et un acteur devrait toujours être en train de s’entraîner et de développer ses compétences, car les meilleures opportunités se présentent lorsque vous y êtes parfaitement préparé. Vous ne savez jamais quand elles vont arriver, donc tout ce que vous pouvez faire est d’être prêt quand toutes ces opportunités se présentent à vous. Je n’aurais jamais eu ce travail incroyable si je n’avais pas été prête pour lui au moment où il s’est présenté’’, affirme-t-elle en riant. ‘‘Il m’a été prouvé à maintes reprises que vous trouverez le travail que vous devez obtenir. Et les bonnes personnes reconnaîtront votre talent et vous donneront ces opportunités.’’
identity was something that I was so excited to do. I can relate to what she is going through in many ways. In terms of discovering her sexual identity, that was something I really wanted to get right. I know that so many girls go through that and I really wanted people to be able to watch it and feel for her, understand where she was coming from, and be able to see a bit of themselves. I really did my best to portray that as accurately as possible and I hope that I did that,’’ she whispers. Besides, Sarah’s favorite part of working on Impulse is to have the opportunity to work with all the people that she is working with. ‘‘I don’t have the time to list out everybody’s name but I learn so much from all of the amazing actors that I get to be with all the time, and from all of our writers, our showrunners, everyone who is a part of this to make this beautiful art piece. I’m so proud of how season 1 turned out and it’s so gratifying,’’ she says. ‘‘What I want people to take away from my character? I hope that people will be able to see pieces of themselves. My goal is to make it as real as possible.’’ As she is currently enjoying the ride of Impulse that has opened a lot of doors for her, Sarah is fully ready for whatever comes next. She admits being interested in working on a Jason Katim’s project at some point. ‘‘He has done shows such as Friday Night Lights, and Parenthood, Rise. I really admire everything about post-production in the way they shoot. And I just admire all of the characters. They are so grounded and real. That’s what I love most about acting so that would be an amazing experience for me,’’ she says. ‘‘Honestly the most challenging part of acting and being an actor is auditioning and being rejected. Once you get the job, you’re doing what you love to do and it’s beyond fulfilling,’’ she comments. ‘‘A professional athlete is always training, and an actor should always be training and developing their skills, because the best opportunities come up when you’re fully prepared for them. You never know when they are going to come, so all you can do is to be ready when all those opportunities are coming your way. I never would have gotten this amazing job that I have if I wasn’t ready for it when it came,’’ she laughs. ‘‘It has been proven to me times and times again that you’re going to get the job that you’re meant to get. And the right people are going to recognize your talent and give you those opportunities.’’
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Richard Harmon Words by Lauren Sampson Styling by Ghislain Brown-Kossi
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ous reconnaissez peut-être Richard Harmon qui a été révélé à la télévision dans The 100 grâce à son intense et sombre personnage John Murphy. Mais en réalité, c’est un acteur charmant et ambitieux qui passe son temps entre Vancouver et Los Angeles. Richard a d’abord été influencé par sa soeur aînée Jessica lorsqu’il a été question de rencontrer le monde de l’interprétation, et il a été encouragé à poursuivre cette carrière dès l’un de ses premiers films en 2007, Trick ‘r Treat.
‘‘C’était juste cette seconde famille que vous avez sur le plateau. Maintenant que je sais que je n’aurais pas pu prendre de meilleure décision, j’adore ma vie’’, déclare Richard. Abordant son rôle le plus acclamé dans The 100, Richard ne s’attendait pas à ce que son personnage reste longtemps dans ce monde. A l’origine, il s’était présenté à l’audition pour le rôle de Bellamy Blake, joué par Bob Morley, mais il savait que le rôle n’était pas pour lui. Après avoir été poussé vers ‘‘John Numéro 1’’, les attentes de Richard étaient minimes. ‘‘D’accord, je vais le faire, je vais mourir dans le deuxième épisode dans tous les cas, je vais m’amuser’’, avait-il pensé à l’époque.
Photos by Eva Yañez
Grooming and hair by Emily Ngo
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ou might recognize Richard Harmon from his intense and dark character John Murphy from The 100. But in reality, he’s a charming and ambitious actor who spends his time between Vancouver and Los Angeles. Richard was first influenced by his older sister Jessica when it came to acting, and he was inspired to stay in the career from one of his first movies in 2007, Trick ‘r Treat.
“It was just that second family that you have on set. Now I know I could’ve made no better decision, I love my life,” Richard says. Going into his most acclaimed role on The 100, Richard didn’t expect his character to be in that world long. He went into the audition reading for the role of Bellamy Blake, played by Bob Morley, but knew the part wasn’t for him. After being switched to ‘‘John Number 1,’’ Richard’s expectations were low. ‘‘Alright, I’ll do it, I’m gonna die in the second episode anyways, I’m gonna have fun,” he thought at the time.
‘‘ I really want to do a nice romantic movie where I fall in love’’ Je veux vraiment faire un beau film romantique où je tombe amoureux Six ans plus tard, John Murphy est devenu un rôle majeur dans la série dramatique américaine, et Richard accorde que sa scène la plus difficile à tourner en tant qu’acteur était dans l’épisode 1 de la saison 3. ‘‘C’était ma première scène comme personnage principal. Dans mon esprit, cette scène était un cadeau de la part des scénaristes. John perd vraiment la tête pendant tout ce temps et c’était incroyablement difficile mais aussi la chose la plus amusante que j’ai dû jouer.’’ Au fur et à mesure que la série avance, nous avons vu Murphy devenir une personnalité plus tridimensionnelle. ‘‘Il est un peu devenu fou face à sa propre santé mentale’’, indique Richard. ‘‘Il est difficile pour lui d’expliquer aux autres qu’il ne va pas bien. Mais dans cette saison, il est de nouveau en guerre, là où il est le meilleur.’’ Lorsque nous lui demandons si John Murphy a influencé Richard, le jeune homme de 26 ans
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Six years later, John Murphy is now a prominent role of the American drama series, and Richard attributes his most challenging scene as an actor to season 3 episode 1. “It was my first scene as a regular. In my mind, this scene was like a gift from the writers. John’s really losing his mind throughout that whole thing and it was incredibly challenging but also the most fun I’ve had while acting.” As the series progresses, we’ve seen Murphy morph into a more three-dimensional personality. “He went a little bit crazy dealing with his own mental health,” Richard states. “It’s hard for him to explain to other people that he’s not okay. But in this season, he’s back at war, where he’s best.” When asked about how John Murphy has influenced Richard in some way, the 26-year-old believes the character-actor
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croit que le duo personnage-acteur a grandi ensemble. Étant donné que le rôle a occupé la majeure partie de la vie adulte de Richard, il déclare: ‘‘J’ai grandi en tant que personne dans des circonstances extérieures et c’est pourquoi John Murphy a également grandi.’’ Son prochain grand projet, un étrange mystère appelé I Still See You, est venu à lui suite à un appel de son manager seulement deux jours après que la saison 4 de The 100 se soit terminée. Après avoir achevé la lecture d’une scène seulement 30 minutes après s’être réveillé, les producteurs l’ont appelé deux jours plus tard pour embarquer Richard dans le tournage de trois mois. Il reconnaît que le film pourrait être effrayant pour certains, mais il peut aussi être plus affectueux que ce à quoi les gens s’attendent. ‘‘Je veux que les gens ressortent du film effrayés mais aussi souriants.’’ Poursuivant avec plus de rôles, Richard a récemment terminé le tournage du film Homecoming. ‘‘Je ne sais pas si je me suis déjà aussi vite pris d’affection pour un groupe de personnes que je ne l’ai fait avec cette équipe’’, révèle Richard. ‘‘Mon personnage se rend dans sa maison d’enfance après que son père soit décédé. Ensuite il commence à se rappeler de ces souvenirs qu’il a clairement refoulés.’’ Lorsque nous avons parlé avec lui, il s’était rendu la veille à Los Angeles pour commencer le tournage de son nouveau projet top-secret. En ce qui concerne ses futurs projets, Richard aimerait sortir de sa zone de confort.
duo have grown together. Since the part has essentially taken up most of Richard’s adult life, he says: “I grew as a person in outside circumstances, and because of those, John Murphy grew as well.” His next big project, an eerie mystery called I Still See You, came to him with a call from his manager just two days after season 4 for The 100 had ended. After completing one reading of a scene merely 30 minutes after waking up, the producers called two days later to book Richard for the three-month job. He recognizes the movie could be chilling to some, but it can also be more tender than people will expect going into it. “I want people to come out of the movie scared but also smiling.” Moving forward with more roles, Richard just recently wrapped on the movie Homecoming. “I don’t know if I’ve fallen for a group of people as fast as I did with that crew,” he reveals. “My character goes to his childhood home after his dad passes. Then he starts remembering these memories that he’s clearly repressed.” When we spoke, he had also just flown to Los Angeles the day before to begin filming for his new top-secret project. For future endeavors, Richard is interested in trying something out of his comfort zone.
‘‘ I grew as a person in outside circumstances, and because of those, John Murphy grew as well’’
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‘‘ Remember everyone is coming from some place, so live your life with kindness’’
‘‘Je veux vraiment faire un beau film romantique où je tombe amoureux, nous avons des problèmes, mais nous sommes très amoureux... mais pas une comédie romantique, un drame romantique’’, mentionne Richard. Dans son temps libre, il s’autoproclame cinéphile, et regarde habituellement au moins un film chaque jour. ‘‘The Big Lebowski est ce qui se rapproche le plus d’un film parfait’’, affirmet-il. ‘‘J’ai eu des séances de visionnage où je m’asseyais et essayais de trouver des erreurs, mais je ne peux pas. Cela vous fait ressentir toutes les choses que vous êtes invité à ressentir et cela le fait à chaque fois.’’ Quand il n’est pas à Vancouver, Los Angeles ou sur le tournage d’un film, vous pouvez retrouver Richard dans sa ville préférée, Tokyo au Japon. Son meilleur ami Alex et lui sont tous les deux tombés sous le charme de la culture japonaise, Richard ayant pris des cours de japonais à l’école et Alex regardant sans cesse des dessins animés japonais. Ils ont décidé d’y faire une visite en 2017, et ils étaient fascinés par le nombre de coins qu’il y avait à trouver par hasard. Au moment de lui demander de laisser un dernier message, Richard s’est tu quelques instants pour réfléchir à ce qu’il voulait laisser aux gens. ‘‘Aimez autant que vous pouvez les gens autour de vous’’, nous confie-t-il. ‘‘Rappelezvous que tout le monde vient de quelque part, alors vivez votre vie avec bienveillance.’’
“I really want to do a nice romantic movie where I fall in love, we have problems, but we’re heavily in love… but not a romantic comedy, a romantic drama,” Richard mentions. In his spare time, he is a self-proclaimed cinephile, usually watching at least one movie every day. “The Big Lebowski is the closest thing to a perfect film that I have found,” he says. “I’ve had viewings where I’ve actually just sat down and tried to find faults with it, but I can’t. It makes you feel all the things that it wants you to feel and it does it every time.” When he’s not in Vancouver, Los Angeles or on a movie set, you might find Richard in his favorite city of all time, Tokyo, Japan. His best friend Alex and him were both in love with Japanese culture, with Richard having taken Japanese classes in school and Alex watching non-stop anime. They decided to visit in 2017, and they were captivated by how many nooks there were to find and stumble upon. When asking to leave one special message, Richard paused for a moment to think about what he wanted to leave people with. “Love people around you as much as you can,’’ he says. ‘‘Remember everyone is coming from some place, so live your life with kindness.”
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Jasmine Cephas Jones Words by Éléa Weibel Styling by Lauren Walsh
Makeup by Tomomi Sano
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evenir acteur, chanteur ou compositeur de renom est extrêmement difficile, mais faire les trois en même temps est probablement un acte de folie. ‘‘Non,’’ semble répondre Jasmine Cephas Jones, ‘‘mais c’est intense.’’ Âgée de 29 ans, elle a été révélée au public grâce à la comédie musicale à succès Hamilton: An American Musical, où elle a incarné Peggy Schuyler et Maria Reynolds. Depuis, elle a quitté la comédie musicale pour se concentrer sur la suite de sa carrière, et a obtenu des rôles importants dans Blindspotting, sorti au cinéma le 27 juillet, et Monsters and Men, réalisé par Reinaldo Marcus Green, qui sortira le 18 septembre.
Photos by Sylvie Rosokoff Hair by Li Murillo
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ecoming a renowned professional singer, composer or actor is extremely difficult, but doing all three at the same time is probably insane. “No,” seems to answer Jasmine Cephas Jones, “just intense.” Only 29, she has been revealed to the public with the smash hit musical Hamilton: An American Musical, where she played the role of Peggy Schuyler and Maria Reynolds. Since she left the show to focus on the rest of her career, she has had major parts in both Blindspotting, which came out in theaters on the 27th of July, and in Monsters and Men, directed by Reinaldo Marcus Green, coming out the 28th of September.
‘‘ It’s the love that I have for my craft that keeps me going’’ C’est mon amour pour mon art qui me permet de tenir
Beaucoup d’artistes, à un moment de leur carrière, sont confrontés à un dilemme: faire de l’art qui se vend, faire de l’art qui a du sens pour eux. La carrière de Jasmine semble avoir trouvé le parfait équilibre entre les deux. Hamilton, le tremplin dans la vie de la jeune actrice/compositrice/chanteuse, portait un message assez politique, en mélangeant pères fondateurs des États-Unis et hip-hop, ainsi qu’en choisissant principalement des acteurs de couleur pour les représenter. Cependant, selon ses mots: ‘‘Hamilton est une oeuvre si importante qu’elle est rentrée dans la pop culture, nous étions sur les panneaux avec Fetty Wap, c’est quelque chose qui ne se passe pas pour les comédies musicales de Broadway.’’ Aujourd’hui, elle joue encore une fois dans deux films qui abordent des enjeux spécifiques. ‘‘Ils parlent tous les deux de beaucoup de problèmes d’aujourd’hui, et c’est ce qu’on doit faire, c’est un souffle d’air frais. C’est un souffle d’air frais d’avoir du réalisme, d’avoir des films qui font face aux problèmes auxquels nous faisons tous face.’’ Il est intéressant de noter que Blindspotting a été écrit il y a 10 ans, par Daveed Diggs (qui jouait également dans Hamilton) et Rafael Casal. Malgré cela, les difficultés rencontrées par les protagonistes
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For a lot of artists, at some point of their career, a dilemma arises: what do you stand for, what are you willing to give up to get famous? Jasmine’s career seems to strike the difficult balance between creating meaningful art and art that sells. Hamilton, the stepping stone for the young actress/composer/singer, bores a pretty political message, mixing America’s founding father with hip hop, as well as hiring a very diverse cast to play them. Yet, as she says: “Hamilton is so big because it rolled over into pop culture as a Broadway show; we were on the billboard with Fetty Wap, that doesn’t happen on a Broadway show.” Today, she again plays in two movies that address specific problems. “Both talk about a lot of issues that are happening right now, and that’s what we need to do, it’s a breath of fresh air. It’s fresh air to have some reality, and to have movies facing what we’re all facing.” It is worth noting that Blindspotting was written over 10 years ago, by Daveed Diggs (who also starred in Hamilton) and Rafael Casal. Nonetheless, the challenges the protagonists encounter are still relevant today: the situation in Oakland, imprisonment and its repercussions, as well
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sont encore d’actualité aujourd’hui: la situation à Oakland, l’incarcération et ses répercussions, ainsi que la brutalité policière. En raison de ses convictions, Jasmine choisit avec beaucoup d’attention ce pour quoi elle auditionne, et n’a aucune intention d’être à la télévision juste pour remplir le rôle de ‘‘la petite amie’’, elle veut des personnages profonds et nuancés. Dans les personnages qu’elle a choisi d’incarner, de Peggy Schuyler, la petite soeur presque agaçante et pourtant étonnamment mémorable, à la petite amie de Miles dans Blindspotting, Jasmine Cephas Jones a un registre très large. Cela est démontré par la façon dont elle approche ses personnages. Pour Hamilton, la jeune actrice a décidé de réviser son histoiregéographie afin de mieux comprendre qui elle interprétait. De plus, selon elle, les excellents costumes l’ont aussi aidée à plonger dans le monde de son personnage, et amener le public avec elle. Pour le rôle d’Ashley dans Blindspotting, elle a décidé d’aller dans un des défilés des Warriors après une victoire, et d’essayer d’avoir ce petit accent nasillard du sud que les gens d’Oakland ont. ‘‘Je ne voulais pas être cette fille de Brooklyn. Je voulais être crédible, cette fille d’Oakland, ce qui est important puisque Oakland est rarement sous le feu des projecteurs.’’
as police brutality. Because of her convictions, Jasmine considers carefully what she auditions for, and has no desire to be on television just to fill character tropes such as ‘‘the girlfriend,’’ but she wants her character to have layers and nuances. On the subject of characters, from Peggy Schuyler, the slightly irritating yet surprisingly iconic little sister, to Miles’s partner in Blindspotting, Jasmine Cephas Jones has range. It’s demonstrated in how she approaches her roles. For Hamilton, the young actress decided to brush up on her history. With this careful reviewing along with the welcomed aid of excellent costume design, she managed to go through the looking glass, into her character’s world, and to take the audience with her. For her part as Ashley in Blindspotting, she decided to go into the Warrior’s victory parade to get that the accent down and that little southern twang that the people in Oakland have. “I didn’t want to be that Brooklyn girl. I wanted to be believable, that girl from Oakland, which is important because Oakland doesn’t get a lot of shine.”
‘‘ The rejections just make you stronger’’ Les refus ne font que vous rendre plus fort
En plus de Blindspotting et Monsters and Men, Jasmine travaille aussi sur un EP. Ce sera le premier projet où elle a une liberté créative totale. Elle nous révèle que son EP était centré autour d’un message: ‘‘Nous sommes tous des êtres humains.’’ Elle mentionne sa frustration liée au fait que certaines personnes oubliaient cette vérité, en déclarant qu’elle n’est pas non plus immunisée contre l’anxiété ou le manque de confiance en soi, qu’elle était aussi une personne, et que chaque individu est confronté à des difficultés dans sa vie. ‘‘C’est un moment un peu fou actuellement dans notre pays, et nous vivons notre vie avec ce sentiment d’inquiétude, de malaise. Quand ce type de choses se passe dans le monde, c’est quand l’art est à son apogée. Nous avons une mission, en tant qu’artistes, au même titre que les politiciens, d’amener ces sentiments dans l’art. C’est une façon de faire différente, les gens peuvent adopter une différente perspective.’’
Additionally to Blindspotting and Monsters and Men, Jasmine is also working on an EP. This will be the first project where she has total creative freedom. She reveals it was centered around one core message: “We are all human beings.” She mentions her frustration about people sometimes forgetting that fact, saying that she too had anxieties and selfdoubt, that she was also a person, and that each individual human being experiences difficulties in their lives. “It’s a crazy time right now in our country and we all go around with a little feeling of uneasiness. When those kind of things happen in the world, it’s when art thrives. We have a mission, as artists, just as much as politicians, to bring out these feelings into art. It’s a different way, people seeing a different perspective.’’
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‘‘ If it’s something that you are madly in love with as an artist, just don’t give up, and don’t get discouraged’’
En évoquant ses futurs projets et buts en terme de carrière, après son concert qui avait lieu le 1er août, son EP, et les deux films qu’elle promeut, il est clair que son amour des comédies musicales n’est pas loin. ‘‘Je veux tout faire’’, nous dit-elle. ‘‘Je veux jouer jusqu’à ce que je sois vieille.’’ Mais à cause du monde dur du show-business, elle mentionne aussi quelques problèmes qu’elle avait rencontrés sur sa route, dont celui de jongler entre toutes ses activités. Pendant qu’elle faisait partie d’Hamilton, elle nous confie que trouver du temps dans son emploi du temps avait été plus compliqué à gérer que sa nouvelle popularité. ‘‘Ce qui était difficile à propos de ça, c’était de faire un spectacle de trois heures huit fois par semaine, et il y a des gens à la porte, et vous ne voulez pas être méchant, mais vous devez conserver votre énergie.’’
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While discussing her future career and goals, aside from her 1st of August concert, her EP, and the two movies she is promoting, it’s clear her love for musicals has not died down. “I want to do it all,’’ she tells us. “I want to act until I’m old.” But because of the hard world of show business, she also mentions a couple of struggles she encountered along the way. One of them relates to how hard it is to juggle everything she does. While doing Hamilton, she confesses that managing her schedule was harder to get used to than her rise in popularity. “The hardest thing about that was doing a three-hour show eight times a week, and people being by the door, and you don’t want to be mean, but you have to save all your energy.”
Même si Hamilton l’a révélée, son voyage artistique est loin d’avoir été un long fleuve tranquille. ‘‘J’ai toujours l’impression de lutter, de me battre, que cette lutte ne s’arrête jamais. Il faut vraiment aimer ce que vous faites pour être dans ce milieu, parce que vous devez vraiment essuyer beaucoup de refus. Mais je pense que c’est mon amour pour mon art et ce en quoi je crois en tant qu’artiste qui me permet de tenir.’’
Although she did have quite the breakthrough with Hamilton, her artistic journey is far from an endless and painless uphill climb. “I still feel like l struggle, I feel like the struggle never stops. You really have to love what you do to get in this business because you really get a lot of rejection. But I think it’s the love that I have for my craft and kind of what I believe in as an artist that keeps me going.’’
Pour ceux qui rêvent de gloire et de succès dans le monde artistique, elle nous donne un dernier conseil. ‘‘Si c’est quelque chose que vous aimez à la folie en tant qu’artiste, n’abandonnez pas, et ne soyez pas découragé. Les refus ne font que vous rendre plus fort, et ne laissez pas ça vous atteindre, vous accabler, ou vous démoraliser, continuez à avancer malgré cela, parce que c’est dur. C’est un dur, dur milieu mais ça vaut tellement le coup. Comme mon grand-père disait: Continue à avancer gamin.’’
For those dreaming of glory and success in the art world, she gives us one last piece of advice. “If it’s something that you are madly in love with as an artist, just don’t give up, and don’t get discouraged. The rejections just make you stronger and don’t let that affect you, hold you down or put you in a dark hole, just keep pushing through it because it’s hard. It’s a hard, hard business but it’s so worth it, as my grandfather said: Keep going kid.”
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Lindsey Words by Jasmine Perrier Photos by Rebecca Karta Styling by Michelle Wu Makeup by Hendra Nasril Hair by Bradley Leake
Quelques
Morgan
jours avant d’entendre au téléphone la voix de Lindsey Morgan au téléphone qui nous appelait depuis la Californie, elle avait été vue à Paris et Marrakech aux côtés de ses co-stars de The 100, entourée de la joie des fans qui ont suivi son parcours dans le show phare de la CW depuis 2014. Cinq saisons et près de 70 épisodes plus tard, le personnage de Lindsey Raven Reyes est devenu une importante figure féminine à la télévision. Lorsqu’elle ne tourne pas à Vancouver ou qu’elle ne voyage pas à travers le monde pour partager des moments précieux avec ses fans, Lindsey réside à Los Angeles où elle s’est installée il y a quelques années pour poursuivre sa carrière d’actrice à plein temps.
A few days before we heard Lindsey
Morgan’s voice over the phone as she called us from sunny California, she was spotted in Paris and Marrakech alongside her co-stars of The 100, surrounded by the excitement of the fans who have been following her journey on the hit show by The CW since 2014. Five seasons and almost 70 episodes later, Lindsey’s character Raven Reyes became a prominent leading female figure on TV. When she is not filming in Vancouver or traveling around the world to share treasured moments with her fans, Lindsey resides in Los Angeles where she moved a few years ago to pursue her acting career full-time.
‘‘ The idea that you can help somebody with something you love, it is really special’’
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‘‘iWhen I do a project, I’m giving it a piece of my heart’’ Quand je fais un projet, j’y inclus une partie de mon coeur Née en Georgie et élevée au Texas, Lindsey Morgan a découvert sa passion pour l’interprétation dès son plus jeune âge, alors qu’elle tentait sa chance pour intégrer les pièces et comédies musicales de son école. ‘‘Enfant, j’étais vraiment timide et j’avais le trac’’, déclare Lindsey en riant. ‘‘Je suis toujours à moitié extravertie et à moitié introvertie.’’ Elle s’est d’abord impliquée dans le monde créatif en travaillant sur les décors des spectacles de son école. Elle souhaitait secrètement pouvoir être aussi courageuse que les acteurs qui se mettaient en scène devant elle, jusqu’à ce qu’elle finisse par obtenir un petit rôle dans une pièce. ‘‘Au lycée, j’ai commencé à me sentir un peu plus sûre de moi, plus audacieuse. Je crois que c’était en mettant mon maquillage de scène, que j’ai pensé pouvoir faire cela chaque jour et être heureuse. C’était très simple. Cela m’a simplement appris le bonheur’’, raconte-t-elle. Au moment de postuler pour des universités quelques années plus tard, Lindsey a décidé de se spécialiser dans le théâtre afin de poursuivre son amour secret pour l’interprétation. ‘‘Je pensais que j’allais aller en politique ou en journalisme’’, rigole-t-elle. ‘‘Mais je savais que si je pouvais jouer, cela me rendrait plus forte, plus vulnérable et plus confiante en moi.’’ Au cours de sa première année à l’Université du Texas à Austin, Lindsey faisait déjà ses premiers pas professionnels dans l’industrie, obtenant des rôles dans des publicités et séries acclamées par la critique telles que My Generation et Friday Night Lights. Réalisant rapidement que l’industrie du film avait tellement plus à offrir, Lindsey a abandonné l’université après deux ans. ‘‘J’ai déménagé à LA, au grand désarroi de mes parents’’, admet-elle en riant. ‘‘C’était une décision vraiment difficile pour moi, car j’adorais l’école et je pense que l’éducation est très importante. Mais en réalité je voulais faire plus de films et de télévision, et Houston n’offrait pas les mêmes opportunités que LA’’, affirme-t-elle. Aussitôt son déménagement sur la côte Ouest effectué, Lindsey a commencé à travailler aussi rapidement qu’elle pouvait pour obtenir des crédits et être prise au sérieux. ‘‘J’apprenais tellement plus de choses à un rythme plus rapide que je ne le faisais à Houston. Quand vous allez à une audition, personne ne s’intéresse à votre diplôme universitaire. Ils s’intéressent à votre dernier job, votre expérience professionnelle. Si j’étais restée les deux dernières années à l’université, alors j’aurais manqué ces deux autres années d’expérience professionnelle.’’
Born in Georgia, and raised in Texas, Lindsey Morgan discovered her love for acting from a young age, as she was trying out for plays and musicals in school. ‘‘I was really shy as a kid and I had stage fright,’’ Lindsey laughs. ‘‘I’m still 50% extravert and 50% introvert.’’ She first got involved in the creative world while working on the backdrops of the shows of her school. She was secretly wishing that she could be as brave as the actors performing in front of her, until she ended up getting a small part in a play. ‘‘In high school, I started getting a little more sure of myself, braver. I guess it was when I was putting on my stage makeup, I thought that I could do this everyday and be happy. It was very simple. That just taught me happiness,’’ she says. When she applied for colleges a few years later, Lindsey decided to change her major to theater, in order to follow her secret love for acting. ‘‘I thought I was going to go into politics or journalism,’’ she laughs. ‘‘But I knew that if I could act, it would make me a stronger person, more vulnerable and more confident in myself.’’ While attending her first year at The University of Texas in Austin, Lindsey was already making her first professional steps within the industry, booking commercials and guest roles in critically acclaimed television series such as My Generation and Friday Night Lights. Realizing quickly that the filming world had so much more to offer, Lindsey dropped out college after two years. ‘‘I moved to LA, much to my parents’ dismay,’’ she admits, laughing. ‘‘That was a really hard decision for me, because I loved school and I think education is super important. But the reality of it was that I wanted to pursue more films and TV, and there wasn’t the same opportunity for it in Houston as it would be in LA,’’ she states. As soon as she made her final move on the West Coast, Lindsey started working as fast as she could so she can get credits and be taken seriously. ‘‘I was learning so much more at such a faster rate than I was in Houston. When you are going to an audition, no one cares what is your college degree. They care about what was your last job, what was your working experience. If I had stayed the other last two years in college, then I would have missed out on these two other years of work experience I could have under my belt.’’
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Vu son talent naturel, il n’est pas surprenant que Lindsey se soit fait un nom en si peu de temps. Lorsqu’elle a obtenu le rôle de Raven Reyes dans The 100, elle était également l’un des premiers choix pour une autre audition. Son travail antérieur à la télévision incluait des apparitions dans How I Met Your Mother, et le soap opéra Hôpital central dans lequel elle avait un rôle régulier lui ayant valu une nomination aux Emmy Awards comme meilleure jeune actrice dans une série télévisée dramatique. ‘‘C’est arrivé à un moment intéressant’’, nous informe Lindsey sur son audition pour The 100.
Given her natural talent, it is not surprising that Lindsey succeeded in making a name for herself in such a short amount of time. When she got Raven Reyes’ role on The 100, she was also one of the top choices for another audition. Her previous television work included appearances on How I Met Your Mother, and ABC’s soap opera General Hospital, as a result of which her regular role garnered her a Daytime Emmy nomination for Outstanding Younger Actress in a Drama Series. ‘‘It came at an interesting time,’’ she says about her audition for The 100.
Quand elle a découvert le rôle de Raven, Lindsey a immédiatement senti une connexion avec cette dernière. ‘‘Je trouvais qu’elle était très intelligente et drôle. Habituellement lorsque vous allez à une audition, ils veulent une certaine appartenance ethnique. Et pour ce rôle, ils étaient ouverts à tout le monde. J’avais beaucoup de respect pour cela’’, soutient Lindsey. ‘‘Parfois quand vous avez un scénario, et que vous travaillez sur une audition, ou que vous travaillez sur un personnage, il y a simplement une connexion avec le personnage. Vous comprenez le monde d’où il vient, ses pensées. C’est comme mettre votre veste préférée. Elle vous va bien. Mais si quelqu’un d’autre porte cette veste, elle peut ne pas paraître aussi bien.’’
When she read Raven’s part, Lindsey immediately felt a connection with her. ‘‘I thought she was super smart and funny. Usually when you get to an audition, they want a certain ethnicity. And for this role, they were open to everyone. I had a lot of respect for that,’’ Lindsey says. ‘‘Sometimes when you get a script, and you are working on an audition, or you are working on a character, the character just clicks. You understand the world they come from, their thoughts. It’s like putting on your favorite jacket. It looks great on you. But if somebody else puts on that jacket, it may not look as good.’’
Comme si Lindsey était destinée depuis le début à incarner Raven, le processus pour obtenir le rôle s’est fait très rapidement pour l’actrice. Elle attendait toujours des nouvelles de l’autre projet pour lequel elle avait auditionné, quand elle a été rappelée pour rejoindre le casting de The 100. ‘‘Je crois que j’ai obtenu le job en trois jours. J’ai auditionné pour elle (Raven) mercredi, et ensuite j’étais dans un vol pour Vancouver lundi. C’était si rapide et un peu naturel. J’avais l’impression de la connaître, Raven.’’
As if Lindsey was meant to embody Raven from the beginning, the process to book the role happened very quickly for the actress. She was still waiting to hear from the other project she auditioned for, when she got the call back to join the cast of The 100. ‘‘I think I got the job within three days. I auditioned for her (Raven) on Wednesday, and then by Monday I was on a flight to Vancouver. It was so quick and kind of effortless. I felt like I knew her, Raven.’’
Les fans du show ont immédiatement réagi face à la personnalité de Raven et cela dès sa première apparition. Ce qui a conduit Lindsey a être promue au rang de personnage principal dès la saison 2. Au fil des épisodes, Raven s’est révélée comme étant un personnage avec une forte histoire. Elle a prouvé de nombreuses fois que son rôle était déterminant dans les opérations du groupe et a aidé ses partenaires à surmonter un grand nombre d’obstacles à travers la série. ‘‘Raven m’a montré que ce personnage sans vraie maison, sans de nombreuses personnes dans sa vie, s’est construite une incroyable vie toute seule’’, partage Lindsey. ‘‘Raven est une personne qui n’abandonne jamais. Peu importe ce qu’elle traverse, elle continue de se battre.’’
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Fans of the show immediately responded to the personality of Raven from her first appearance, which allowed Lindsey to be promoted to series regulars in season 2. Over the episodes, Raven has revealed herself as a character with a strong background. She has proved several times that she was a decisive mastermind of the group and she has helped her partners to overcome many obstacles throughout the series. ‘‘Raven has shown me that this character without a real home, without many people in her life, has built herself an amazing life on her own,’’ Lindsey shares. ‘‘Raven is somebody that never quits. No matter what she goes through, she keeps fighting.’’
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‘‘ I really want to do it all. I think that’s why I chose to be an actor, because I wanted to experience all of it’’
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Après cinq saisons qui n’ont épargné personne des enjeux physiques et mentaux, Raven reste l’un des personnages préférés des fans. Le public ne peut que ressentir de l’admiration envers elle vis-à-vis de tout ce qu’elle a vécu, de la frustration au deuil en passant par la douleur. Non seulement Raven vit avec un handicap depuis la première saison, elle a également perdu son amant, elle a été torturée, et une intelligence artificielle a contrôlé son esprit. ‘‘Raven m’a défiée à bien des égards. Je dois faire appel à mon plus haut degré d’intelligence pour la jouer. Tout ce qu’elle apprend à construire et à comprendre, je dois le construire et le comprendre’’, déclare Lindsey. ‘‘Et la manière dont son esprit fonctionne, c’est beaucoup plus compliqué. C’est une machine très compliquée à l’intérieur. Elle est très performante, rigoureuse, et forte. Parfois si vous êtes fatigué, triste, ou si vous vous ennuyez, elle peut être une personne plus compliquée à jouer car elle est très exigeante. Aussi loin que le show m’a donné les opportunités de tourner de manière créative et de me tourmenter au niveau de mon scénario, il y a eu tellement de défis créatifs physiques et émotionnels.’’ Suite au succès du show, The 100 a été renouvelée pour une sixième saison. Et il semblerait que pour l’instant, la fin ne soit pas proche. Considérant que Raven a déjà accompli tant de choses, Lindsey adorerait que son personnage soit amenée à devenir un anti-héros. ‘‘Ce serait tellement cool’’, affirme-t-elle. Avec un impact sur le public du monde entier, The 100 représente des personnages féminins forts et valorisants, et traite des thèmes universels auxquels nous pouvons facilement nous identifier. ‘‘J’aime le show parce qu’il a vraiment un bon message pour les gens. Nous parlons toujours de moralité, et prenons des décisions difficiles. Nous essayons de vivre, de trouver le bonheur et l’amour. J’apprécie de pouvoir faire partir d’une telle chose.’’ Plus jeune, Lindsey aurait aimé avoir un show similaire. Elle espère alors que The 100 encourage les jeunes filles et les jeunes en général à venir à bout de tout dans leurs vies, peu importe qui ils sont ou qui ils aiment. ‘‘L’impact des fans dans le monde entier a eu un impact sur nous en tant que casting, et donc nous avons commencé à faire des conventions de fans. Nous avons été amenés à rencontrer les fans et à voyager, à voir ces magnifiques endroits et ces magnifiques personnes’’, raconte Lindsey. ‘‘J’aime entendre leur histoire, et j’aime apprendre à connaître les gens qui aiment notre travail.’’
After five seasons which haven’t spared anybody from physical and mental stakes, Raven remains one of the fan favorites as she makes the audience feel nothing but admiration, given everything she has been through from frustration to grief and pain. Not only has Raven been living with a disability since the first season, she also lost her lover, she got tortured, and an artificial intelligence controlled her mind. ‘‘Raven has challenged me in so many ways. I have to play her at the highest of my intelligence. Everything she is learning to build and figure out, I have to build it and figure it out,’’ Lindsey says. ‘‘And the way her mind works, it’s a lot more complicated. It’s a very complicated machine inside. It’s very efficient, disciplined, and strong. Sometimes if you are tired, sad, or if you are bored, it can be a tougher character to play because she can be very demanding. As far as the show has given me filming opportunities to be creative and distress myself for my storyline, it has been so much physical and emotional creative challenges.’’ Following the success of the show, The 100 has been renewed for a sixth season. And it seems like there is no end in sight for the time being. Considering that Raven has already done so much, Lindsey would love her character to be driven to become a villain. ‘‘It would be cool,’’ she says. Getting a worldwide impact on the audience, The 100 is known for portraying strong and empowering female characters, besides dealing with universal themes that we can easily relate to. ‘‘I love the show because it has a really good message for people. We are always talking about morality and making hard decisions. We try to live, find happiness and love. I love that I get to be a part of something like that.’’ Wishing that she had a show like this when she was younger, Lindsey hopes that The 100 encourages the young girls and young people in general to conquer anything in their lives, no matter who they are or who they love. ‘‘The impact of fans all over the world impacted us as a cast, and so we started doing fan conventions. We got to meet fans and get to travel, see these beautiful places and beautiful people,’’ Lindsey says. ‘‘I love getting to hear their story, and I love getting to know the people that love our work.’’
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Elle-même fan de Raven, Lindsey ressent une profonde connexion avec les personnes qui la suivent dans The 100. ‘‘C’est une sorte d’amitié’’, assure-t-elle. ‘‘Je pense que pour beaucoup d’acteurs, du moins pour moi, quand je fais un projet, quand je joue, j’y inclus une partie de mon coeur, une partie de mon âme. Et je crois que les personnes qui viennent à nos conventions pour nous rencontrer voient mon coeur dans ce personnage. Et ils me donnent leur coeur en retour en venant me rencontrer. Je sais qu’ils me comprennent et qu’ils m’apprécient. Je fais cela depuis trois ans, et ça fait tellement de bien de voir certaines personnes revenir encore et encore, de les voir grandir en tant que personnes, qui ils étaient quand je les avais rencontrés pour la première fois et qui ils sont maintenant. Je vois beaucoup de survivants et de battants aux conventions, et je suis très fière qu’ils me laissent une partie de leur vie. L’idée que vous pouvez aider quelqu’un avec quelque chose que vous aimez, c’est très spécial.’’ La prochaine étape pour Lindsey est un rôle principal dans le film indépendant d’Edward Burns Summertime, qui fera la tournée des festivals cette année. Abordant le thème du passage à l’âge adulte, Summertime se passe à l’été 1983 sur la rive sud de Long Island. Le film suit un groupe de jeunes issus de la classe ouvrière travaillant l’été, tombant amoureux et faisant face à ce que l’avenir leur réserve. Incarnant un personnage très différent de Raven, Lindsey a joué Debbie Espinoza, une danseuse. ‘‘Elle est adaptée d’une vraie personne. Elle est libre, vraiment drôle, très impertinente, sexuellement libérée, confiante et emballée par l’inconnu. Elle était très drôle à jouer car tout semblait être une aventure, il y avait une grande liberté dans son jeu. J’ai passé un bon moment’’, décrit Lindsey. ‘‘J’ai toujours voulu vivre à New York. Et le scénario est merveilleusement écrit. J’ai l’impression d’avoir utilisé différents outils, en tant qu’actrice. J’ai également appris à être plus moi-même, à être plus libre au niveau de ma sensualité et de mon futur.’’ Réfléchissant à la manière dont elle envisage la suite de son parcours artistique, Lindsey révèle que Broadway a toujours été un de ses grands rêves. ‘‘Je crois qu’être au théâtre et être sur scène est une véritable performance, parce qu’il n’y a pas de seconde prise, pas de temps pour les échecs, et il y a des personnes qui sont là pour vous regarder, et vivre cela avec vous.’’ Plus généralement, Lindsey veut se dépasser artistiquement. ‘‘J’adorerais également faire plus de comédie et d’action. Je veux vraiment tout faire. Je pense que c’est la raison pour laquelle j’ai choisi d’être actrice, parce que je voulais tout connaître. Je ne voulais pas occuper un seul emploi, vivre dans une seule ville. C’est stressant, mais c’est aussi excitant. J’ai toujours voulu toucher au monde entier. Le meilleur est à venir.’’
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As a fan of Raven herself, Lindsey feels like she has a deep connection with the people who follow her on The 100. ‘‘It’s like a kind of friendship,’’ she says. ‘‘I think for a lot of actors, at least for me, when I do a project, when I’m acting, I’m giving it a piece of my heart, a piece of my soul. And I think the people that come for our conventions to meet us see my heart in that character. And they are giving their heart back by coming to meet me. I know they understand me and I know they appreciate me. I’ve been doing that for about three years, and it’s been so great seeing some people coming again and again, seeing them grow as people, who they were when I first met them and who they are now. I see a lot of survivors and fighters at the conventions, and I’m very proud they let me a part of their life. The idea that you can help somebody with something you love, it is really special.’’ Up next for Lindsey is a leading role in Edward Burns’ indie coming-of-age film Summertime, which will make the festival rounds this year. Summertime takes place in summer 1983 on the south shore of Long Island. The film follows a group of workingclass young people working their summer jobs, falling in and out of love and wrestling with what the future holds. Playing a character very different from Raven, Lindsey put herself in Debbie Espinoza’s shoes, a dancer. ‘‘She is based on a real person. She is free, really fun, very sassy, sexually liberated, confident and excited for the unknown. She was really fun to play because everything sounded like an adventure, there was a big freedom to playing her. I had such a good time,’’ Lindsey describes. ‘‘I’ve always wanted to live in New York. And the script is so beautifully written. I feel like I used different tools, as an actor. Also, I learnt to be more liberated in myself, in my sensuality and in my future.’’ Thinking about the way she envisions the rest of her artistic journey, Lindsey reveals that Broadway has always been a big dream of hers. ‘‘I think being in theater and being on stage is a true performance, because there isn’t any second take, there isn’t any time for messups, and there is people that are right there watching you, and living it with you.’’ More broadly, Lindsey wishes to challenge herself creatively. ‘‘I’d also love to explore more comedy and do more action. I really want to do it all. I think that’s why I chose to be an actor, because I wanted to experience all of it. I didn’t want to just be in one job, live in one city. It’s stressful, but it’s also exciting. I’ve always wanted to have a taste of all the world. The best is yet to come.’’
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‘‘ If I had stayed the other
last two years in college, then I would have missed out on these two other years of work experience I could have under my belt’’
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The Driver Era Words by Thilda Riou
Photos by Valheria Rocha Styling by Marissa Motley Wardrobe assistant Stephanie Cardenas Grooming and hair by Hajja Barnes using M.A.C, Urban Decay and Elice Cosmetics
ROSS Sweatshirt Bohemian Society ROCKY Sweatshirt New Future London
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Il était 10 heures à Vancouver lorsque
les frères Lynch ont répondu à notre appel entre deux tasses de café afin de nous parler de The Driver Era. Après s’être consacrés pendant plusieurs années à leur groupe R5, Ross et Rocky sont désormais enthousiastes à l’idée de travailler sur leur nouveau projet musical. Alors qu’ils réfléchissent à l’avenir du groupe, ils ne comptent pas mettre de frein à leur créativité. ‘‘Je ne pense pas qu’il y ait une quelconque limitation à ce qui pourrait provenir de The Driver Era, ce qui rend cela encore plus excitant’’, commente Ross.
It was 10AM in Vancouver when the
Lynch brothers answered our call between two cups of coffee to tell us everything about The Driver Era. After spending a long time in their former band R5, Ross and Rocky are now thrilled to work on their new music project. As they are still figuring out the future of the band, they are definitely not putting any brake to their creativity. “I don’t think there’s any limitation on what can come from The Driver Era, which makes it even more exciting,” Ross comments.
‘‘ The Driver Era is an explanation of beauty and life’’ The Driver Era est une explication de la beauté et de la vie Originaires de Littleton dans le Colorado et grandissant aux côtés de leurs frères et de leur soeur, Ross et Rocky sont passionnés par la musique depuis qu’ils sont enfants. ‘‘Nous avons toujours voulu faire exactement ce que nous faisons’’, explique Ross. ‘‘Nous sommes chanceux d’être dans certaines situations où il a été possible pour nous d’en faire une carrière, et nous adorons cela.’’ Leur passion pour la musique a été rapidement comblée lorsqu’ils ont créé leur groupe R5 en 2009, avec leur frère Riker, leur soeur Rydel et leur ami de longue date Ellington Ratliff. Après avoir sorti leur premier album Louder en 2013, ils ont parcouru le monde à travers leurs concerts. ‘‘On aime appeler ça notre expérience de lycée. C’était vraiment la meilleure expérience de lycée que n’importe qui pouvait demander. Nous avons tout le temps pu voyager dans le monde, faire ce que nous aimons et jouer devant des fans adorables.’’ Aujourd’hui âgés de 22 et 23 ans, Ross et Rocky sont avides de progresser dans l’industrie musicale et de défier les limites de leur créativité. ‘‘Au début de The Driver Era, nous avions une idée de ce que nous voulions faire de notre musique. Mais nous avons perdu le contrôle et nous avons d’ailleurs dû recommencer’’, nous confie Rocky. ‘‘Les gens nous demandent souvent ce qu’est le sens du groupe. Par-dessus tout, je pense qu’il est à propos de tout ce que nous créons et tout ce que cela peut signifier’’, rajoute Ross. ‘‘Je pense que The Driver Era est une explication de la beauté et de la vie.’’ Le nom du groupe fait état du sentiment de regarder vers l’avant et traduit un refus de rester dans un endroit trop longtemps. ‘‘C’est en quelques sortes venu suite à de longues
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Originally from Littleton in Colorado, and growing up with their other siblings, Ross and Rocky have been into music since they were kids. “We always wanted to do exactly what we are doing,” Ross explains. “We’re fortunate enough to be in certain situations where it actually became possible for us to have a career, and we love it.” Their passion for music was quickly fulfilled when they created their band R5 in 2009 with their brother Riker, their sister Rydel and long-time friend Ellington Ratliff. In 2013, they released their debut album Louder, and they toured the world ever since. “We like to call that our high school experience. It really was the best high school experience anyone can ask for. We got to travel the world, we got to do what we love and play in front of adoring fans all the time.” Today at 22 and 23, Ross and Rocky are eager to progress in the music industry and to challenge the boundaries of their creativity. “In the beginning of The Driver Era, we had this idea of the way we wanted to do the music. But the control got out of our hands, and we actually had to reset,” Rocky says. “People ask us a lot what the band is about. More than anything, I think it’s about whatever we create and whatever that means,” Ross adds. “I think that The Driver Era is an explanation of beauty and life.” The band’s name states the feeling of looking towards tomorrow and translates a refusal to stay at one place for a long time. “It just came from extended conversations between Ross and I. When we’re going through
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discussions entre Ross et moi. Lorsque nous sommes sur la route ou quand Ross et moi prenons un café, nous réfléchissons beaucoup sur le monde. Et c’est un peu comme ça qu’est apparu The Driver Era’’, nous raconte Rocky. Lorsqu’ils travaillent ensemble pour créer du nouveau contenu, les frères Lynch essaient toujours de saisir une ambiance ou un sentiment qui les inspire. ‘‘C’est vraiment de là que nous commençons tout. Malheureusement ça peut parfois mener nul part’’, s’amuse Ross. ‘‘Mais nous voulons toujours ressentir ce désir ardent, c’est à ce moment-là que nous écrivons nos meilleures chansons.’’ En plus d’être inspirés par les artistes qu’ils écoutaient étant enfants, The Driver Era exprime souvent les expériences personnelles des frères dans leurs chansons. ‘‘Les concepts des chansons sont en général développés à partir de ce que nous ressentons actuellement, aujourd’hui ou hier, ou juste de n’importe quelle sorte de pensée’’, mentionne Rocky. ‘‘A vrai dire, je déteste chanter sur des choses qui ne sont pas sincères. Donc je voulais écrire ces chansons à propos de personnes particulières avec qui je vis des expériences en ce moment. Mais c’est vraiment drôle parce que je suis hésitant, je ne veux pas qu’elles les entendent. Être sincère avec votre musique est parfois stressant, car vous exposez vraiment votre intimité’’, révèle Ross. En mars dernier, le groupe a sorti son premier single Preacher Man, qui a reçu un grand succès. Lorsque nous leur avons demandé pourquoi avoir choisi ce titre et pas un autre, Rocky nous raconte que cela paraissait être la bonne chose à faire. ‘‘Quand vous sortez la première chanson d’un groupe, vous voulez sortir quelque chose de fort. Pour cette chanson, chaque personne qui l’a entendue nous a dit: J’aime cette chanson.’’ Avec son énergie rock’n’roll, Preacher Man aborde le thème de la crise existentielle. ‘‘Cette chanson témoigne de cette expérience où nous nous demandons ce qui se passe dans notre vie, et je pense que tout le monde connaît ces moments assez fréquemment’’, commente Ross. Le clip musical de ce tube prend place dans un motel miteux et nous montre une fois de plus le talent d’acteur de Ross. ‘‘Les clips sont toujours amusants. Comment ne pourrais-je pas aimer cela? Je chante une chanson à côté de cette jolie fille et nous faisons semblant d’être amoureux. Le réalisateur était très attaché au caractère coopératif du processus. Et je pense que c’est un de mes clips préférés parmi ceux que nous avons faits en tant que musiciens. Je suis très heureux du résultat’’, déclare Ross.
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these long drives or when me and Ross are having a coffee, we reflect on the world a lot. And that’s kind of how The Driver Era came about,” Rocky tells. When working together to create new content, the Lynch brothers always try to catch a vibe or a feeling that inspires them. “That’s really where we start everything. Unfortunately, that can sometimes lead to nowhere,” Ross laughs. “But we always want to feel this burning desire, that’s when we write our best songs.” In addition to being inspired by artists they listened to as kids, The Driver Era often puts some of the brothers’ personal experiences in their songs. “The song concepts usually extend from what we are currently feeling, today or yesterday or just any kind of thoughts,” Rocky mentions. “I actually hate singing about things that aren’t truthful at all. So I wanted to write these songs about particular people that I’m having experiences with right now. But it’s really funny because I’m second guessing it, I don’t want them to hear it. Being truthful with your music is nerve-wracking sometimes because you’re really putting yourself out there,” Ross reveals. Last March, the band released their debut single Preacher Man, which has been a great success so far. When asking why they chose this track and not another one to make their debuts, Rocky tells us that it felt like the right move to make. “When you release the first song of a band, you want to go with something strong. For this song, just every person that heard it was like: I love this song.’’ With its rockand-roll dynamic, Preacher Man deals with the theme of the existential crisis. “This song speaks to that experience of wondering what’s going on in your life, and I think everyone has these moments quite frequently,” Ross comments. The music video of the hit song takes place in a seedy motel and it demonstrates Ross’ talent for acting once again. “Music videos are always fun. How could I not like that? I’m getting to sing a song around this pretty girl, and we’re pretending to be in love. The director was very about keeping the process cooperative. And I think this is one of my favorite music videos that we have ever done as musicians. I’m very happy with the result,” Ross states.
‘‘ We are all going through this whole experience of human beings together’’
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‘‘ The ultimate goal of music for us is to bring people together’’ Pour nous, le but ultime de la musique est de rassembler les gens
Toujours selon la volonté d’être toujours plus créatif, Rocky a sorti une version remixée de Preacher Man qu’il a lui-même créée. ‘‘Ce que je préfère dans la musique est sûrement la production, et le remixage est la même chose, vous reproduisez simplement tout. En fait, j’ai commencé ça quand nous étions au Japon, dans un avion. Je me suis dit: Je vais gâcher la chanson. C’est quelque chose que j’ai aimé faire et que je vais faire beaucoup plus souvent juste parce que c’est amusant’’, affirme-t-il.
Still in the spirit of being more and more creative, Rocky released a remix version of Preacher Man that he made himself. “The side of music I enjoy the most is probably producing, and remixing is the same thing, you’re just reproducing everything. I actually started that while we were in Japan, on the airplane. I was like: I’m gonna mess up the song. It’s something that I enjoyed doing and I’m actually gonna do it a lot more just because it’s fun,” he says.
‘‘Je me demande si tu pourrais être celle avec qui je passerais toutes mes journées’’, entendons-nous dans leur titre Afterglow qui est teinté d’une relaxante ambiance d’été. Cette chanson porte sur le fait d’avoir une romance de courte durée avec une personne et est inspirée d’une expérience personnelle de Rocky. ‘‘Nous sommes allés à Cabo pour le nouvel an et j’ai eu cette courte expérience romantique avec cette fille, à qui je n’ai pas parlé depuis que nous sommes rentrés. Donc c’est arrivé et ensuite nous ne nous sommes plus revus’’, se rappellet-il.
“I’m wondering if you could be the one spending all my days,” we hear in the brothers’ latest track Afterglow which is full of chill summer vibes. This song is about having a short romance with someone and it is inspired by Rocky’s personal experience. “We went to Cabo over New Year’s and I had this short romantic experience with this girl, which I haven’t talked to since we flew back home. So it happened, and then we didn’t see each other again,” he recalls.
En leur demandant quel est le principal défi auquel The Driver Era fait aujourd’hui face, Ross et Rocky mentionnent tout d’abord le fait que Ross habite actuellement à Vancouver pour le tournage de la série Netflix Les Nouvelles Aventures de Sabrina. ‘‘Le plus grand défi est de trouver du temps pour se voir et de trouver cette passion en nous afin d’écrire une chanson qui aura plus tard du sens pour nous ou qui a du sens à cette époque’’, partage Ross. ‘‘Mais nous avons en quelques sortes résolu cela’’, répond Rocky. Heureusement, les frères entretiennent un lien fort qui les aide à avancer dans l’industrie. ‘‘Je pense que frères ou non, nous nous entendons juste très bien’’, mentionne Rocky. ‘‘Nous formons une bonne équipe et nous croyons en nous. Et personnellement, il se peut que je sois le plus grand fan de Rocky. Donc ça aide aussi’’, déclare Ross en riant.
When asking about the main challenge they face today as The Driver Era, Ross and Rocky mention above all the fact that Ross currently lives in Vancouver to shoot the upcoming Netflix original series Chilling Adventures of Sabrina. “The biggest challenge is finding time to come together and find that passion that fires within you to write a song that would mean something to you later, or means something to you at that moment,” Ross says. “But we kind of figured it out,” Rocky responds. Fortunately, the two brothers have really close ties which help them to keep moving forward in the industry. “I think that whether we are brothers or not, we just happen to get along well,” Rocky mentions. “We make a good team, and we believe in each other. And personally, I may be Rocky’s biggest fan. So it helps as well,” Ross laughs.
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‘‘ People ask us a lot what the band is about. More than anything, it’s about whatever we create and whatever that means’’
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Allant de l’avant, The Driver Era se consacre à beaucoup de projets. Le groupe travaille actuellement sur des morceaux et va se représenter lors de festivals. ‘‘Nous allons jouer au festival de Jay-Z, Made In America, et d’autres festivals de radio autours de nous. Nous écrivons aussi tout le temps des chansons et nous essayons de trouver ce qu’est The Driver Era’’, explique Ross. En dehors du groupe, Rocky continue à créer de la musique et Ross poursuit sa carrière d’acteur. ‘‘Nous sommes également des philosophes amateurs, donc nous passons beaucoup de temps à réfléchir à la vie.’’
Moving forward, The Driver Era will be involved in a lot of projects. They for sure have sweet tunes on the way and their agenda also includes festivals. “We’re gonna play Made In America, which is Jay-Z’s festival, and other radio festivals around. We’re also writing tunes all the times and trying to find what The Driver Era is,” Ross explains. Outside of the band, Rocky continues to create music and Ross pursues his acting career. “Also, we are amateur philosophers, so we spend a lot of our time reflecting on life.”
Par-dessus tout, le groupe veut que les personnes s’identifient à leur musique. ‘‘Nous vivons tous ensemble cette grande expérience en tant qu’humains. Et j’ai découvert récemment que dans une forêt, les arbres se parlent entre eux. Cela m’a en quelques sortes ouvert l’esprit à l’idée que les humains sont pareils, nous avons tous besoin des autres. Donc je pense que pour nous, le but ultime de la musique est de rassembler les gens’’, déclare Ross. Si The Driver Era n’est pas encore dans votre radar, vous devriez sans aucun doute tendre l’oreille.
Above all, the band wants people to relate to their music. “We are all going through this whole experience of human beings together. And I recently found out that in a forest, the trees talk to each other. It opened my mind to that idea that human beings are the same way, we all need each other. So, I think the ultimate goal of music for us is to bring people together,” Ross states. If The Driver Era is not on your radar yet, you should definitely prick up your ears.
‘‘ We make a good team, and we believe in each other. And I may be Rocky’s biggest fan’’ Ross Lynch
‘‘ Whether we are brothers or not, we just happen to get along well’’ Rocky Lynch
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Ajiona Words by Jasmine Perrier Photos by Natalie Dunn Photo assisting by Erikson Erise Styling by Marissa Motley
Alexus
Makeup by Dion Xu Hair by Richard Grant
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L ’actrice,
L’intérêt d’Ajiona pour le monde artistique s’est manifesté dès son plus jeune âge, Ajiona ayant toujours été entourée de personnalités créatives. ‘‘Ils sont tous chanteurs dans la famille de mon père donc j’ai grandi autour d’eux en chantant sans arrêt’’, se rappelle-t-elle. Née et élevée à Birmingham dans l’Alabama, Ajiona a débuté dans le domaine sportif, jouant au basketball et au football avant de se tourner vers l’interprétation à l’âge de 6 ans. ‘‘J’étais trop brutale alors mes parents m’ont placée dans des cours de théâtre’’, raconte-t-elle. ‘‘Je me souviens de mon père me donnant un monologue, probablement deux pages de chansons. J’avais 8 ans et il m’a dit de l’apprendre. Et je l’ai appris en 3-5 minutes. C’est comme ça qu’il a su que j’avais un talent naturel. Ils ont donc commencé à me mettre dans des cours de théâtre et j’ai choisi les arts de la scène au lycée.’’ En plus de cela, Ajiona a participé à des camps d’été mais elle n’y était jamais heureuse, jusqu’à ce qu’elle découvre les camps d’été dédiés aux arts de la scène. ‘‘J’avais hâte d’y aller le jour suivant. Je n’ai jamais protesté.’’
Ajiona’s interest in the world of arts started from an early age, as she has always been surrounded by creatives. ‘‘My dad’s family, they are all singers so I grew up around them always singing non-stop,’’ she recalls. Born and raised in Birmingham, Alabama, Ajiona started off in sports, playing basketball and soccer before getting into acting at the age of 6. ‘‘I was too rough so my parents put me into some acting classes,’’ she tells. ‘‘I remember of my dad, he first gave me a monolog, probably like two pages of songs. I was 8 and he told me to learn it. And I learnt it in like 3-5 minutes. That’s how he knew that I had like a god-given talent. So they started putting me in acting classes and I took performing arts in high school.’’ In addition to that, Ajiona attended summer camps but she was never happy there until she finds out about performing arts summer camps. ‘‘I was so excited to go the next day. I never complained about it.’’
musicienne et chanteuse de 23 ans Ajiona Alexus a fait forte impression dans l’industrie du divertissement. Son nom est sous les projecteurs depuis l’an dernier, suite à la sortie de la série dramatique Netflix 13 Reasons Why, récompensée par la critique. Avec l’impact notable que le show a eu sur les spectateurs du monde entier, Ajiona est devenue l’une des vedettes à suivre ainsi qu’un modèle employant ses plateformes sociales pour guider les jeunes en société et donner du pouvoir aux filles. ‘‘C’est une chose à laquelle j’ai toujours été préparée, et je sais qu’il me reste encore beaucoup à faire. Mais avec le soutien de ma famille, et uniquement le soutien que j’ai autour de moi, cela a été très facile’’, évoque-t-elle sur sa soudaine ascension.
Avant de résider à Los Angeles, Ajiona partageait son temps sur la côte Est entre l’Alabama et Atlanta alors qu’elle était encore adolescente, faisant sans cesse des allersretours pour auditionner autant qu’elle pouvait et essayer d’obtenir un rôle. ‘‘Mon père était constamment avec moi. Ce n’était pas comme si j’étais seule. Il a définitivement facilité mon parcours’’, déclare Ajiona. ‘‘Ensuite nous avons pris l’avion pour LA pour avoir une agence, et obtenir plus de travail. C’était vraiment difficile d’entrer dans ce monde. Mais j’ai eu la chance d’avoir une famille encourageante. Tout était question d’accepter le rejet mais de ne pas laisser ce rejet mettre fin à votre carrière. Il vous suffit de continuer jusqu’à ce que vous obteniez ce oui.’’
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3-year-old actress, musician and recording artist Ajiona Alexus is making waves in the entertainment industry. Her name has been under the spotlights since the release of Netflix’s critically acclaimed drama series 13 Reasons Why last year. With the massive impact that the show has left on the viewers across the world, Ajiona became one of the breakout stars to follow as well as a role model using her large social media following to guide youth in society and promote girls empowerment. ‘‘It’s something I was always mentally prepared for, and I know I still have so much further to go. But with the support of my family, and just the support that I have around me, it has been very easy,’’ she says about her sudden rise to fame.
Before technically residing in Los Angeles, Ajiona was balancing her time on the East Coast between Alabama and Atlanta when she was still a teenager, always going back and forth to audition as much as she could and try to land a job. ‘‘My dad was with me every single step of the way. It wasn’t like I was ever alone. He has definitely made my journey a little more easy,’’ Ajiona states. ‘‘Then we flew to LA to get an agency, and get more jobs. It was really challenging to get into that world. But I was so blessed to have such a supportive family. It was just a matter of having to accept those no’s but not letting those no’s ending your career. You just have to keep going until you get that one yes.’’
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Ajiona a obtenu l’un de ses premiers rôles à 16 ans comme personnage récurrent dans la série The Rickey Smiley Show qui était diffusée sur TV One pendant trois saisons. Depuis, Ajiona s’est fait un nom dans l’industrie de la télévision, apparaissant dans des programmes phares tels que Grey’s Anatomy, Code Black ou encore la série dramatique de la FOX Empire. Peu de temps après, Ajiona était annoncée pour rejoindre le casting de 13 Reasons Why sous les traits de Sheri Holland, une pom-pom girl pleine de remords gardant un sombre secret. Lorsqu’elle a auditionné pour le show, Ajiona ne pouvait pas réellement prédire le succès qu’elle allait connaître, mais elle était attirée par le concept et devinait le potentiel du projet. ‘‘Lors de notre audition, ils ne nous avaient pas donné trop d’informations à vrai dire. Je sentais que ce serait une série qui se déroule au lycée. Nous ne savions pas exactement à quel point cela allait être important, mais je pouvais déjà dire d’après les petites parties que je lisais que cela allait être extrêmement inspirant pour les gens.’’
Ajiona booked one of her first roles at the age of 16 as series regular in The Rickey Smiley Show that aired on TV One for three seasons. Since then, Ajiona has made a name for herself in the television industry, appearing on hit shows from Grey’s Anatomy to Code Black and FOX’s drama Empire. Shortly after, Ajiona was announced to join 13 Reasons Why as Sheri Holland, a sweet and remorseful cheerleader keeping a dark secret. When she auditioned for the show, Ajiona couldn’t really predict the success that she was going to know, but she was attracted by the concept and saw the full potential of the project. ‘‘When we auditioned for it, they didn’t give us too much information actually. I felt like it would be a high school show. We didn’t know exactly how big it was going to be, but I could already tell from the little pieces I read that it would be extremely inspirational to people.’’
‘‘iYou have to be aware of the type of roles you play’’ Vous devez être conscient du type de rôles que vous jouez
Depuis la sortie de la première saison sur Netflix en mars 2017, 13 Reasons Why a été une série révolutionnaire, dont une troisième saison est déjà prévue. Elle met en lumière d’importants thèmes et passe en revue les problèmes rencontrés par les adolescents. Elle a également introduit une diversité de personnages liés à d’intenses histoires auxquelles de nombreux adolescents et jeunes adultes se sont fortement identifiés. Néanmoins, le rôle de Sheri Holland a également eu un impact sur Ajiona elle-même, car cette opportunité lui a fourni les cartes pour changer le monde tout en faisant ce qu’elle aime faire. ‘‘J’ai toujours voulu inspirer les gens, c’est l’un de mes premiers objectifs. Donc, c’est une bénédiction de pouvoir faire les deux en un’’, assure-t-elle. ‘‘Vous devez être conscient du type de rôles que vous jouez, car ils touchent beaucoup plus de personnes que vous ne le savez. Vous devez comprendre l’impact de ces personnages sur les jeunes enfants, les jeunes adultes et adolescents.’’ Aux côtés de ses co-stars de 13 Reasons Why, Ajiona a participé à la création d’un show réfléchi dont le succès repose sur un casting fort et engagé. ‘‘Je suis ravie d’avoir un casting qui a une si grande alchimie, nous nous entendons tellement bien et nous traînons
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Since the release of the first season on Netflix in March 2017, 13 Reasons Why has been a groundbreaking series, with a third season on the way. Additionnally to putting important topics to light and going through teen issues, the show introduced a diverse cast of characters with powerful stories to which many teenagers and young adults have identified strongly. Nevertheless, Ajiona’s role as Sheri Holland also had an impact on Ajiona herself, as she got the cards to change the world while doing what she loves to do. ‘‘I’ve always wanted to inspire people, that’s one of my top goals. So that’s a blessing to be able to do two in one,’’ she asserts. ‘‘You have to be aware of the type of roles you play because they are very impactful to more people than you know. You have to understand the impact that these characters have on young kids, young adults, and young adolescents.’’ Alongside her co-stars of 13 Reasons Why, Ajiona has created a well thought show whose success relies on a strong and committed cast. ‘‘I’m glad to have a cast we have such a great chemistry with, we get along so well and hang out all the time. So I’m
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Dress Khosla Jani
tout le temps ensemble. Donc je suis contente et reconnaissante pour les amitiés que j’ai acquises.’’ En plus des amitiés qu’elle s’est créées sur le tournage, 13 Reasons Why a apporté à la carrière d’Ajiona une exposition plus importante ainsi qu’une plus grande plateforme pour prendre la parole. ‘‘Cela a certainement ouvert la voie à de nombreuses opportunités et j’ai eu beaucoup plus d’attention sur moi. J’ai tellement de chance d’avoir des rôles plus gros, de meilleures choses’’, admet-elle. ‘‘Les gens vous remarquent davantage car vous avez plus d’impact, alors vous devez faire plus attention à ce que vous faites. Mais cela ne me dérange pas du tout. Je peux utiliser ma plateforme pour assurer le meilleur, aider les gens qui traversent n’importe quelle chose. Il s’agit donc plus d’utiliser une plateforme pour être présente pour les gens et les inspirer.’’ Lorsqu’elle tournait 13 Reasons Why, Ajiona travaillait sur deux autres films. Ainsi, elle considère que son plus grand défi à l’époque était de ne pas mélanger les personnages, car ils avaient trois personnalités différentes et distinctes. Prouvant que 2018 est une année phare pour elle, Ajiona a travaillé sans relâche du côté du cinéma. En plus de promouvoir la saison 2 de 13 Reasons Why, Ajiona pouvait être vue dans trois long-métrages. Elle a joué pour la
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excited and thankful for the friendships that I’ve gained.’’ In addition to the friends she has made on set, 13 Reasons Why has brought to Ajiona’s career more exposure and a bigger platform to raise her voice. ‘‘It has for sure opened many opportunities and I got many more eyes focusing on me. I’m so blessed to have bigger roles, better things,’’ she admits. ‘‘People notice you more as you have more impact so you have to be more careful about what you do. But I don’t mind that at all. I can use my platform for the better good, help people who are going through whatever it is. So it’s more about using a platform to be there for people and inspire them.’’ When she was filming 13 Reasons Why, Ajiona was doing two other movies. Therefore she considers that her biggest challenge at the time was to make sure she didn’t mix the characters together as they had three different and distinct personalities. Proving that 2018 has become a banner year for her, Ajiona has worked non-stop on the film front. Besides promoting the season 2 of 13 Reasons Why, Ajiona could be seen in three movies. She played for the second time a young version of Taraji P. Henson’s character in the Lionsgate
seconde fois la jeune version du personnage de Taraji P. Henson dans le thriller psychologique Acrimony, et a été vue dans le film d’horreur Family Blood sorti en mai dernier sur Netflix. Puis, Ajiona a donné la réplique à Gabrielle Union et Jason George dans le thriller Breaking In. ‘‘J’ai toujours aimé les défis donc c’était palpitant pour moi. J’incite toujours mes agents et mon équipe à me donner de plus en plus de travail même lorsque je suis toujours en train de travailler. Je ne sais pas prendre de jours de congé. Donc pouvoir faire un show et ensuite un autre show était vraiment énorme pour moi.’’ Peu de temps après, Ajiona était déjà à bord d’un autre projet de série avec Liana Liberato, Hayley Ramm, Brianne Tju, et Peyton List, la nouveauté d’Hulu et AwesomenessTV Light as a feather prévue pour octobre. ‘‘Je pense que c’est probablement l’un des castings de jeunes acteurs et actrices auxquels je me suis le plus attachée. J’adore le fait que ce soit un casting complet et que nous soyons vraiment liées comme des soeurs. Même quand nous avons de très longues journées, nous sommes aussi insensées et maladroites et nous nous soutenons tellement’’, partage Ajiona. Adapté de l’histoire de l’auteure hollywoodienne Zoe Aarsen qui a plus de 2,9 millions de lectures sur Wattpad, Light as a feather est un thriller surnaturel de 10 épisodes remplis de mystères où cinq adolescentes sont chassées par une force maléfique pour les conduire vers une mort certaine, après que l’un de leurs jeux se soit mal passé. Ajiona y joue le rôle de Candace, l’une des cibles. ‘‘Attendez-vous à ce qu’elle soit d’une certaine manière un peu plus sombre, mais pas trop. C’est une femme leader mais elle a aussi des incertitudes. Elle est celle dans le groupe qui vous met dehors’’, annonce Ajiona en riant.
psychological thriller Acrimony, and starred in Blumhouse’s horror film Family Blood which got released on Netflix last May. Additionally, Ajiona acted opposite Gabrielle Union and Jason George in the Universal Pictures thriller Breaking In. ‘‘I’ve always loved challenges so that was exciting for me. I’m always pushing my agents and my team to give me more and more work even when I’m always working. I don’t know how to take days off. So for me to be able to do one show and then do another show was really overwhelming.’’ Shortly after, Ajiona was already onboard for another TV project as she was cast alongside Liana Liberato, Hayley Ramm, Brianne Tju, and Peyton List in the new HULU/AwesomenessTV horror series Light as a feather, set to premiere this October. ‘‘I think it’s probably one of the casts I’ve bonded with the most when it comes to young actors or actresses. I love that it’s an all-go cast and that we really bonded like sisters. Even when we have really long days, we are also silly and goofy and we support each other so much,’’ Ajiona shares. Based on the story by Hollywood writer Zoe Aarsen that has more than 2.9 million reads on Wattpad, Light as a feather is a 10 episode supernatural thriller full of mysteries focused on five teenage girls hunted by an evil force to head them toward a certain death, after one of their games went wrong. Ajiona stars as Candace, one of the girls being targeted. ‘‘Expect her to be a little dark in a way, but not too dark. She is the leader girl but she also has insecurities. She is the one girl in the group who calls you out,’’ Ajiona laughs.
‘‘ The opportunities and possibilities are endless as long as you’re putting it in the work. Sometimes you have to create your own path, and it takes just that one person to believe in you’’
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Même si l’interprétation détient actuellement une place prépondérante pour Ajiona, elle est à l’origine issue d’une famille de musiciens. C’est pourquoi la musique a toujours une grande place dans sa vie lorsqu’elle n’est pas occupée par un tournage. ‘‘C’est une chose que j’ai toujours faite. La musique est une chose sur laquelle je travaille sans cesse’’, déclare Ajiona. ‘‘J’écris toujours, je n’ai jamais arrêté au fil des années. C’est juste une question de temps.’’ Dans le passé, elle a eu l’occasion d’assurer l’ouverture d’artistes tels que Diggy Simmons et OMG Girlz. Se décrivant comme une marque à part entière, Ajiona sent que son travail d’actrice ne représente qu’une partie d’elle. ‘‘Il y a tellement à faire et je n’ai jamais voulu être qu’actrice, car ce n’est pas qui je suis.’’
Even though acting is more prominent for Ajiona right now, she was originally born into a family of musicians. That is why music has always had a huge presence in her life and fills her time when she is not busy on set. ‘‘That’s something that I’ve always done. Music is something I’m always working on non-stop,’’ Ajiona says. ‘‘I always write, I’ve never stopped over the years. It’s just a matter of time.’’ In the past, she had the opportunity to open up for artists such as Diggy Simmons and OMG Girlz. Describing herself as a full brand, Ajiona feels like her acting job is only a part of who she is. ‘‘There is so much to be done and I’ve never wanted to be limited as just an actress, because that’s not who I am.’’
Annonçant prochainement un premier album, Ajiona a récemment sorti sa dernière chanson, Baggage, qui révèle le ton de ses futurs titres et de son identité musicale. ‘‘Au fond je suis un vrai garçon’’, commente-t-elle. Selon elle, sa musique combine à la fois son côté garçon manqué à travers la partie rap de ses sons, et son côté vulnérable qui est plus innocent. ‘‘Cela me décrit en tant qu’artiste et même en tant que personne. Vous pouvez vous attendre à beaucoup de sons sauvages montrant aux garçons qu’ils ne sont pas les seuls à pouvoir le faire.’’
Announcing an upcoming debut album, Ajiona has recently released her latest song Baggage which reveals the tone of her future tracks and musical identity. ‘‘I’m a true boy at heart,’’ she comments.’’ She says her music combines the boyish side of her through the rap singing, and the vulnerable side of her that is more innocent. ‘‘It describes me as an artist and even as a person. You can expect a lot of sounds that have savageness, showing guys they are not the only ones who can do it.’’
Lorsqu’elle réfléchit à ses prochains projets, Ajiona pense à faire plus de musique, sessions, et performances. Du côté de la musique, ses plus grandes inspirations sont Drake, Rihanna, Jay-Z et Sia avec qui elle adorerait collaborer pour écrire. ‘‘Mais il y a tellement de personnes talentueuses qui peuvent m’apprendre des choses et avec qui je suis dans l’attente de travailler.’’
When reflecting on her next projects, Ajiona thinks about doing more music, sessions, and performances. Music wise, her biggest inspirations are Drake, Rihanna, Jay-Z, and Sia with whom she would love to collaborate lyrically. ‘‘But there are so many talented people out there I feel I can learn from and look forward to working with.’’
En ce qui concerne son travail cinématographique, elle déclare travailler sur une autre série télévisée, mais nous devrons attendre un peu avant d’en savoir plus. ‘‘Il s’agit de toujours construire ma marque et de montrer davantage qui je suis en tant que personne. Mais je suis indiscutablement impatiente de voir ce que les années à venir apporteront’’, indique-telle. ‘‘Je dis toujours que là où vous vous trouvez n’est que le début et qu’il y a beaucoup de travail à faire. Donc ce dont je vous parle, ce n’est rien pour moi. C’est un pas de plus vers où je veux vraiment être. Et je suis chanceuse d’avoir pu accomplir tant de choses et d’avoir tant d’opportunités pour faire ce que j’aime faire. Mais c’est aussi une chose que je prépare depuis toujours et je sais qu’il y a beaucoup plus à venir. Il est également question de rester humble avec ces expériences, opportunités et succès.’’
As far as her filming work is concerned, she says she has another TV series she is working on, but we will have to wait a bit to know more about it. ‘‘It’s just always about building my brand and showing more parts of me as a person. But I’m definitely excited to see what the years to come will bring,’’ she says. ‘‘I always say that where you are now is only the beginning and there is so much work needing to be done. So this right here, is nothing to me. It’s one step up to where I really want to be. And I’m blessed to have been able to accomplish so much and have so many opportunities to do what I love to do. But it’s also something I’ve prepared for my entire life and I know that there is so much more to come. It’s also about being humble with those experiences, opportunities and success.’’
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Dress White Fox Jacket The Lonely Heart Club Rings Anne Sisteron Shoes Alejandra G
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‘‘ I always say that where you are now is only the beginning and there is so much work needing to be done. So this right here, is one step up to where I really want to be’’
Ajiona espère que son histoire et sa plateforme lui fourniront tous les outils pour inspirer les autres à arriver à leurs fins dans la vie. ‘‘Je veux qu’ils voient mon évolution et comprennent que ce n’est pas une chose qui s’est passée du jour au lendemain, peu importe ce que vous voyez. Je veux que les gens retiennent de mon voyage et de mon expérience que vous devez créer votre propre chemin. Les opportunités et les possibilités sont infinies tant que vous vous mettez au travail. Parfois, vous devez créer votre propre chemin, et il suffit qu’une seule personne croit en vous. Parfois cette personne sera vous-même. Je veux donc qu’ils retiennent cela de mon travail et comprennent que rien ne m’a été donné. J’ai travaillé dur et transpiré.’’ Un jour ou l’autre, Ajiona veut avoir sa propre marque pour donner du pouvoir aux femmes et aider les jeunes filles. ‘‘Tant de choses peuvent être faites et je les ferai.’’
Ajiona hopes that her story and platform will provide all the tools to inspire others to get where they want to be in life. ‘‘I want them to see my growth and to understand that it’s not an overnight thing, no matter what you see. I want people to take from my journey and my experience that you have to create your own path. The opportunities and possibilities are endless as long as you’re putting it in the work. Sometimes you have to create your own path, and it takes just that one person to believe in you. Sometimes that one person will be yourself. So I want them to take that from my jobs and understand that nothing has been given to me. It has all been hard work and sweat.’’ Ajiona eventually wants to be able to have her own women empowerment organization, and help young girls. ‘‘So much can be done and I’ll do it.’’
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Jack & Jack Words by Jasmine Perrier Photos by Krissy Saleh Creative direction by Carol Chavana Styling by Andrew Pedro Grooming and hair by Jaclyn B. Makeup Location RagDoll Pink Palace
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‘‘ e shoot était très unique, nous avons passé un bon moment’’, déclare Jack Johnson que nous avions d’abord rencontré à Los Angeles avec son associé Jack Gilinsky. Quelques jours plus tard, nous nous sommes posés avec eux et avons discuté de leur transition vers la musique pop-rap, après avoir été révélés comme duo humoristique. Johnson et Gilinsky ont uni leurs forces pour devenir ‘‘Jack & Jack’’ lorsqu’ils étaient adolescents, et ils n’ont jamais cessé d’avancer ensemble depuis. Ils n’ont jamais eu l’idée préconçue que Jack & Jack allaient devenir un phénomène, jusqu’à ce qu’ils commencent à attirer l’attention sur la toile lorsque Vine était l’application de partage de vidéos la plus populaire. Grandissant en utilisant leur plateforme pour partager leur art, ils sont désormais des artistes signés qui remplissent des salles à travers le monde et continuent de gravir les échelons, prouvant qu’ils sont plus que des stars des réseaux sociaux.
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‘‘ hat shoot was definitely very unique, we had a really great time,’’ says Jack Johnson as we first met with him and his work partner Jack Gilinsky in Los Angeles. A few days later, we sat down with them and discussed their transition from being a comedy duo to making pop-rap music. Johnson and Gilinsky joined forces to become ‘‘Jack & Jack’’ when they were teenagers, and they have kept moving forward together ever since. They never had a preconceived idea that Jack & Jack was about to be a thing, until they started attracting attention all over the web when Vine was the most popular video app. As they grew up using their platform to spread their craft, they are now signed artists who sell out shows across the world and continue to rise to the top of the charts, proving they are much more than social media stars.
‘‘ If you truly are passionate about something, at least go for it’’ Si vous êtes vraiment passionné par quelque chose, vous devez au moins vous lancer Tous deux originaires du Nebraska, Gilinsky et Johnson se sont liés d’amitié durant leur premier jour d’école maternelle. Curieusement, le destin avait voulu qu’ils aient le même prénom. ‘‘Jack et moi sommes amis depuis aussi longtemps que je puisse m’en souvenir’’, commence Johnson. ‘‘Je pense que nous avons toujours été Jack & Jack. Nous étions naturellement attirés l’un par l’autre, pour être amis à l’école. Cela nous a assurément mis sur la même voie créative. Il n’y a pas vraiment eu de force nous réussissant, je suppose que c’est juste l’univers.’’ Gilinsky et Johnson ont fait leur première apparition en duo sur Vine en 2013, à l’époque où l’ancienne application créait sur la toile de nouvelles stars à la vitesse de l’éclair. Parmi ceux qui avaient le plus de succès, nous retrouvions Jack Gilinsky et Jack Johnson qui ont fini par ne former qu’un: Jack & Jack. Même si leur histoire dans le monde du divertissement a commencé avec des vidéos humoristiques, la musique a toujours été un de leurs plus grands intérêts. ‘‘Je crois que la musique a toujours été une chose qui a fait partie de notre vie. C’était plus naturel qu’autre chose, nous sommes simplement tombés dedans’’, déclare Glinsky. ‘‘Johnson et moi nous intéressions beaucoup au processus pour faire une véritable chanson. J’ai beaucoup de chansons préférées et je me suis toujours demandé comment elles sont faites.’’
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Both natives of Nebraska, Gilinsky and Johnson linked up on the first day of kindergarten. As surprising as it may sound, fate wanted them to have the same first name. ‘‘Jack and I have been friends since as far back as I can remember,’’ Johnson starts. ‘‘I think we always were Jack & Jack. We were naturally drawn to each other, to be friends in school. That put us on the same creative way for sure. There wasn’t like a force that brought us together, it’s just the universe I guess.’’ Gilinsky and Johnson first appeared together as a duo on Vine in 2013, at the time the former video app was breeding new digital stars at lightning speed. Among the most successful being Jack Gilinsky and Jack Johnson who ended up forming just one unit: Jack & Jack. Even though their story in the forefront of the entertainment world began with comedy videos, music has always been a major interest of theirs. ‘‘I guess music was always something that was a part of our life. It was more natural than anything, we were just pushed into it,’’ Gilinsky says. ‘‘Me and Johnson were very interested in what the process was, to make an actual song. I have a lot of favorite songs and I’ve always wondered how this actually gets made.’’
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Alors que Gilinsky appréciait chanter dès son plus jeune âge, Johnson aimait faire du rap. ‘‘Nous nous complétons très bien’’, admet Johnson. Ils étaient en terminale, au moment de sortir leur toute première chanson. Ils reconnaissent aujourd’hui qu’ils manquaient d’assurance pour révéler leur facette musicale au monde. Leurs fans avaient pu écouter en boucle leurs reprises de 6 secondes sur Vine, mais partager des morceaux originaux était une nouvelle étape. ‘‘Nous avons eu une bonne réaction de nos fans. Nous avons sorti notre première chanson et nous l’avons fait car nous voulions tous les deux le faire. Vous devez juste suivre votre instinct’’, raconte Gilinsky. ‘‘Quand nous avons commencé à faire de la musique, vous pouvez presque dire que nous avions déjà une carrière car à ce stade nous gagnions de l’argent. Mais nous ne savions pas vraiment comment les fans allaient réagir, comment le monde en général allait réagir’’, ajoute Johnson. Suite aux retours positifs de leur public face à leurs débuts musicaux, Johnson et Gilinsky ont finalement décidé de faire de leur passion une véritable carrière. ‘‘Nous sommes évidemment heureux que cela se soit transformé en carrière’’, affirme Gilinsky. ‘‘C’était hallucinant la première fois que j’ai vu un fan avec des paroles tatouées. C’était une chose vraiment difficile à comprendre au début parce que nous étions des gosses’’, souligne Johnson. ‘‘Nous ne savions pas que cela allait nous faire gagner de l’argent cinq ans plus tard.’’ Peu de temps après la fin du lycée, Gilinsky et Johnson ont déménagé à Los Angeles pour poursuivre leur carrière artistique pleine de promesses. ‘‘LA est un endroit avec beaucoup de créatifs, cela semblait être le bon choix’’, commence Johnson. ‘‘J’adore ma ville natale, mais LA était un endroit où tout le monde semblait avoir des attentes différentes et il n’y a pas de mal à cela.’’ L’un de leurs principaux défis était de prouver à tous que Jack & Jack pouvaient être bien plus que de simples phénomènes Vine faisant des vidéos comiques. ‘‘Musicalement, les gens ont pris un peu plus de temps pour nous prendre au sérieux. Tout ce que nous faisons est encore rattaché à de nombreux stigmates’’, déclare Johnson sur la stigmatisation des médias sociaux associée à leur art. ‘‘Je ne crois plus que les gens pensent beaucoup ainsi, mais au début nous étions ces enfants de Vine.’’ Même si la musique reste pour le moment leur objectif principal, ils n’en oublient pas pour autant leur sens de l’humour. ‘‘J’aime le contenu que nous créons en ligne, j’aime le contenu comique que nous faisons. ‘‘Nous aurons toujours un élément comique simplement parce que nous sommes meilleurs amis et que nous aimons nous faire rire. Cela sera toujours là, quoi qu’il arrive. Mais je pense qu’il est vraiment facile de dépasser
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While Gilinsky enjoyed singing from a young age, Johnson liked rapping. ‘‘We complement each other very well,’’ Johnson admits. They were seniors in high school when they released their very first song, conceding they were self-conscious about revealing their musical side to the world. Fans were able to listen to their 6 seconds looping covers on Vine, but sharing their originals was a new step. ‘‘We got a great reaction from our fans. We released our first song and we did this because we both wanted to do it. You just have to follow your gut,’’ Gilinsky tells. ‘‘When we started to make music, you can almost call we were already doing a career because we were making money at that point. But we never really knew how fans were going to react, how the world was going to react in general,’’ Johnson adds. Following the good feedback from their audience at their musical debuts, Johnson and Gilinsky ultimately decided to turn their hobby into a real career. ‘‘We are glad obviously that it turned into a career,’’ Gilinsky says. ‘‘It was mind-blowing the first time I saw a fan with lyrics tattooed. That was a really hard thing to grasp at first because we were just kids,’’ Johnson outlines. ‘‘We didn’t know that was going to be what would be making us money five years down the road.’’ Shortly after they graduated high school, Gilinsky and Johnson made the move to Los Angeles to pursue their artistic career full of promises. ‘‘LA is a place with a lot of creatives, it seemed like the right move,’’ Johnson starts. ‘‘I love my hometown, but LA was a place where everybody seemed to have different aspirations and there is nothing wrong with that.’’ One of their main challenges was to prove people that Jack & Jack could be more than just Vine sensations making funny videos. ‘‘Musically, it has definitely taken a little longer for people to take us seriously. Everything we do still has a lot of stigma attached to it,’’ Johnson says on the social media stigma attached to their craft. ‘‘I don’t think people are thinking much like that anymore, but at first we were these Vine kids.’’ Even if music remains their primary focus at the moment, they haven’t necessarily given up on their great sense of humor. ‘‘I like the content that we are creating online, I love the comedic content we make. There will always be a comedic element to us just because we are best friends and we like making each other laugh. That will always be there, no matter what. But I think it’s really easy to get passed that stigma. If you have challenged it, it doesn’t matter where you
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cette stigmatisation. Si vous l’avez surpassée, peu importe d’où vous venez’’, assure Johnson. ‘‘La vérité est que nous sommes tellement reconnaissants pour ce que cela a fait pour nous’’, nous confie Gilinsky. ‘‘Musicalement, je pense que nous pouvons regarder trois ans et demi en arrière et voir où nous avons commencé, et où nous sommes aujourd’hui. C’est incroyable de voir le chemin que nous avons parcouru’’, réalise Gilinsky. Tous deux décrivent leur évolution dans l’industrie comme étant très naturelle, car ils ont progressivement été conduits vers leurs passions. ‘‘Cela est peu à peu devenu plus drôle pour nous. Nous aimons faire rire ces gens mais nous voulons sincèrement faire de la musique. Donc c’est agréable car chaque jour que nous travaillons, nous ne faisons que nous rapprocher de la musique. Nous verrons où cela nous mène’’, conclut Gilinsky. Immergés dans l’industrie depuis leur adolescence, Gilinsky et Johnson estiment que leur carrière leur a appris de nombreuses grandes leçons de vie. ‘‘Toute cette expérience a été une expérience formidable. La meilleure chose que j’ai pu retenir est que si vous êtes vraiment passionné par quelque chose, vous devez au moins vous lancer. Cela va sembler cliché mais c’est mieux de savoir que vous avez échouez que d’être passé à côté de l’inconnu. Au moins vous savez que vous avez saisi votre chance. Vous ne savez jamais ce qu’il peut se passer au final’’, conseille Johnson. N’ayant jamais arrêté de suivre leur instinct et leurs rêves, Jack & Jack se sont embarqués dans une nouvelle aventure en 2017, lorsqu’ils ont sorti leur premier EP Gone avec le label Island Records qui a atteint le Top 10 du classement pop iTunes dans plus de 15 régions. ‘‘Nous étions déjà très proches de l’équipe d’Island Records. Nous avons eu des discussions il y a quelques années. En même temps, nous ne savions pas qui nous étions musicalement. Nous ne savions pas exactement quel était notre son’’, déclare Johnson. Une fois qu’ils ont trouvé comment traduire leur musique en un son distinct que les gens puissent facilement reconnaître, tout est devenu beaucoup plus facile pour eux. ‘‘Nous avons réalisé le premier projet que nous avons déposé chez Island sans être signés chez eux. Nous savions qu’ils allaient aller de pair avec notre vision et voir notre vision de la même façon que nous.’’ Le passage d’artistes indépendants à artistes signés s’est fait naturellement, et travailler avec un label ne les a pas empêchés de rester fidèles à leur créativité. Cependant, ce changement dans leur processus leur a certainement permis de davantage exposer
come from,’’ Johnson says. ‘‘The truth is, we are so grateful for what it did for us,’’ Gilinsky confesses. ‘‘Musically, I think we can look back over the last three and a half years and see where we started, and where we are now. It’s mind-blowing to see how far we’ve come,’’ Gilinsky realizes. Both describe their evolution in the entertainment industry as really natural, because they were progressively led in the direction of their passions. ‘‘It has always slowly got more and more fun for us. We love to make people laugh but truly we want to make music. So it’s nice because every day that we work, we are just going closer and closer to only doing music. We will see where it takes us,’’ Gilinsky concludes. Being immersed in the industry since their teenage years, Gilinsky and Johnson believe their career has taught them many great life lessons. ‘‘This whole experience has been such a great experience. The greatest thing I can take away is that if you truly are passionate about something, at least go for it. It’s going to sound cliché but it’s better to know that you failed than to just have missed the unknown. At least you know that you took your chance. You never know what can happen at the end of the day,’’ Johnson advises. As they kept following their gut and their dreams, Jack & Jack were driven to a new adventure in 2017 when they released their debut Island Records EP Gone that hit the Top 10 iTunes Pop Charts in over 15 territories. ‘‘We were already really close to the Island team. We’ve had some talks a few years back. At the same time, what was going on is that we didn’t know who we were musically. We didn’t know exactly what our sound was,’’ Johnson states. Once they figured out how to translate their music into a distinct sound that people can easily recognize, everything was a lot easier for them. ‘‘We made the first project we put on Island without being signed with them. We knew that they were going to go hand in hand with our vision and see our vision the same way we did.’’ The transition from being independent to signed artists happened naturally, and working with a major label didn’t prevent them from staying true to their original creative side. However, this change in their process has certainly allowed them to gain exposure on the music they make. ‘‘Getting our songs played on the radio, it was a new era in a sense.
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‘‘ If a song helps one person,
then you know that song is worthwhile. We want to affect as wide range of people all around the world with our music as possible’’
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‘‘ It’s mindblowing to see how far we’ve come’’ Jack Gilinsky
‘‘ This whole experience has been such a great experience’’ Jack Johnson
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leur musique. ‘‘Passer nos morceaux à la radio, c’était dans un sens une nouvelle ère. Mais musicalement, je pense que même si nous étions entièrement indépendants, Jack et moi aurions fait la même musique que maintenant’’, indique Johnson. En fin de compte, Jack & Jack veulent s’assurer de diffuser leur message et d’aider les personnes à faire tout ce qu’elles veulent dans la vie. ‘‘Si une chanson aide une personne, alors vous savez que cette chanson en vaut la peine. Nous voulons toucher le plus grand nombre de personnes possible dans le monde entier. Notre musique a tellement de messages différents. Nous voulons nous assurer d’avoir une chanson pour tout le monde à n’importe quel moment.’’ Avec de nombreuses performances en tête d’affiche et shows à guichets fermés dans le monde entier à leur actif, la scène ne leur est pas non plus inconnue. Alors qu’ils jouissent déjà d’une présence remarquable sur les réseaux sociaux sur lesquels ils sont suivis par plusieurs millions d’abonnés, partager leur musique en direct avec leur public leur a montré à quel point leur musique était soutenue par leur communauté. ‘‘Jouer devant des gens qui ont grandi en parlant des langues différentes est un sentiment incroyable, car ils vous chantent vos paroles. Ils ne parlent même pas leur langue mais ils connaissent vos paroles. C’est le sentiment le plus cool. La première fois que nous avons joué à l’étranger, c’était assez fou. Je crois que c’était à Amsterdam. Cette nuit-là, ils parlaient anglais avec nous’’, se souvient Johnson. ‘‘Voir tout le monde être réuni par la musique, c’est vraiment cool. Vous remarquez également que les villes en elles-mêmes sont superbes. Nous aimons être plongés dans des cultures différentes, autour de personnes différentes dans le monde entier’’, complète Gilinsky. ‘‘Nous parlons actuellement avec nos agents pour essayer de préparer quelque chose à l’international. Nous savons que beaucoup de tournées étaient aux ÉtatsUnis, donc nous voulons nous assurer que la prochaine sera internationale’’, affirme Johnson. Au coeur de leur agenda actuel, Jack & Jack ont de nombreux singles qui ne devraient pas tarder à voir la lumière du jour. ‘‘Je ne veux pas poser de date sur quoi que ce soit car nos fans se mettent en colère quand je donne une date précise et qu’il ne s’agit finalement pas de cette date’’, mentionne Johnson. ‘‘Il est clairement temps qu’un autre single sorte. Nous sommes impatients de sortir notre premier projet, notre premier album. Nous avons concrètement une vision pour ce projet, beaucoup de chansons vont déjà y être.’’ Prenant les choses au jour le jour, ils espèrent simplement passer un bon moment sur Terre pendant qu’ils sont là, et avoir un impact sur le plus grand nombre de personnes possible. ‘‘Nous verrons’’, concluentils ensemble.
But musically I think Jack and I would have made the same music now, as we would if we were fully independent,’’ Johnson says. At the end of the day, Jack & Jack want to make sure to spread their message and help people do whatever they want to do in life. ‘‘If a song helps one person, then you know that song is worthwhile. We want to affect as wide range of people all around the world with our music as possible. Our music has so many different messages. We want to make sure that we have a song for everybody at any different time.’’ With many headlining performances and sell-out shows across the world done in the past, the stage is not an unknown place to them either. Whereas they already have a notable presence on socials where they are followed by several million followers, experiencing live music with their audience showed them how much their sound was supported by their community. ‘‘Performing in front of people who grew up speaking different languages is such a crazy feeling, because they are singing your lyrics back to you. They don’t even speak their language but they know your lyrics. That’s the coolest feeling. The first time we performed overseas, it was pretty wild. I think it was in Amsterdam. That night they were speaking English with us,’’ Johnson recalls. ‘‘All being brought together by music, it’s really cool. Also you notice that the cities themselves are awesome. We love being immersed in different cultures, around different people all around the world,’’ Gilinsky adds. ‘‘We are talking with our agents now, trying to get something international loaded. We know a lot of tours were in the US, so we want to make sure the next one to get international somehow,’’ Johnson asserts. On Jack & Jack’s current agenda, a lot of singles are on the way to see the light of day. ‘‘I don’t want to put a date on anything because our fans get mad when I put a date and then it doesn’t end up being that date,’’ Johnson mentions. ‘‘It’s definitely time for another single to come out. We are looking forward to releasing our first project, our first album. We definitely have a vision for this project, a lot of songs are going to be on there already.’’ As they are taking things day by day, they hope they can simply have a good time on Earth while they are here, and impact as many people as possible. ‘‘We will see,’’ they conclude together.
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