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ÉDUCATION PERMANENTE INTRODUCTION

Le GSARA est reconnu en tant que mouvement d’éducation permanente selon 3 « axes » de travail : les ateliers - toujours en lien avec l’audiovisuel au sens large (Axe 1), la production d’outils ou de services (Axe 3) et enfin les campagnes d’information et de sensibilisation (Axe 4). Dans les pages qui suivent nous brossons un aperçu, axe par axe et de manière plus ou moins exhaustive, de nos activités en 2022.

Cette présentation a le mérite d’être claire, néanmoins un regroupement thématique pourrait s’imposer dans les années à venir, étant donné que le trio de coordinateurs de l’éducation permanente au GSARA parvient petit à petit à impulser davantage de directions fédératrices dans le travail de mouvement et aussi de « circulation », de « porosité », entre les différents axes. Par exemple cette année, le podcast @bcdEPN est à la fois un outil pédagogique d’axe 3 tout en s’inscrivant dans la campagne de sensibilisation d’axe 4 « Numérisation des services publics : l’envers du décor ».

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En préambule nous tenions donc à signaler que plusieurs directions claires se dessinent dans le travail d’éducation permanente de l’ensemble du GSARA. Pointons ici, la spécialisation dans les ateliers radiophoniques et la production de podcasts (le précité @ bcdEPN, mais aussi le projet Les Voix du Doc, les podcasts Bulle d’Air ou Sauvage, ou encore l’émission

I

La Voix de la rue et bien d’autres), mais aussi l’affirmation d’une réflexion grandissante et des actions de plus en plus nombreuses autour de thématiques liées à l’informatique et à la numérisation de la société (Campagne sur la numérisation des services publics, collaboration avec des FabLab et autres Espaces Publics Numériques, ateliers sur l’impression 3D et de la propriété intellectuelle, articles divers dans notre revue Causes Toujours, événement autour des images tournées au smartphone etc.).

ACTIVITÉS D’AXE1

Ateliers M Dias

PRÉSENTATION GÉNÉRALE : QUELQUES CHIFFRES

Dans le contexte particulier de l’année 2022, le GSARA revendique la réalisation de 1519 heures d’activités d’Axe 1. Il s’agit du total des heures d’activités menées auprès des publics de chacune de nos régionales. À celui-ci, nous devons ajouter les 307 heures dites « de mouvement », soit des heures d’activités coordonnées par la structure faîtière et accomplies sur une part représentative de notre territoire d’action. L’ensemble cumule donc 1826 heures d’activités pour 2022.

Par obligation décrétale, nous devons accomplir 2180 heures d’activités annuelles. Pour cette année post-pandémie, le GSARA peut donc se féliciter d’être parvenu à réaliser plus de 80% de son cahier des charges horaire en Axe 1. Contrairement à l’année 2021, nous parlons ici d’heures d’éducation permanente valorisables dans les termes stricts du décret. Autrement dit accomplies physiquement, en présence d’au moins 5 participants de 16 ans ou plus. Rappelons qu’en 2020 et 2021, nous revendiquions avoir accompli « seulement » autour de 65% de notre cahier des charges en Axe 1. Nous devrions donc revenir à un volume d’activités « normal » en 2023, même si cela doit rester un point d’attention primordial.

D’autre part, notre cahier des charges en Axe 1 nous impose d’organiser 10 activités ouvertes au grand public, réparties dans nos différentes antennes régionales, ainsi que deux activités communautaires, impactant un large public et resplendissant sur l’ensemble de notre territoire d’action. En 2022, nous revendiquons avoir réalisé 7 activités Grand Public, ainsi que nos deux activités communautaires, Festival Coupe Circuit 5 et Les Voix du Doc, dont le contenu est détaillé ci-après.

De façon synthétique, le tableau ci-dessous reprend les activités réalisées par les différentes régionales en 2022 :

Pour une meilleure photographie de nos activités, voici présentée sommairement la situation de nos antennes régionales :

- La Régionale de Bruxelles, basée à Molenbeek a déménagé en 2022 à Anderlecht. Cette régionale, reconnue pour ses activités radiophoniques, pratique aussi les ateliers vidéo et photo. En plus de ses activités d’éducation permanente, les travailleurs de la régionale accomplissent des heures de cohésion sociale et des formations à la pratique radiophonique dans un contexte socio-culturel.

- La Régionale de Charleroi accomplit la large majorité de ses heures d’éducation permanente auprès des publics bénéficiaires des CPAS de Charleroi et de Marchienne-au-pont. Pratiquant majoritairement la vidéo et la radio, les trois animateurs de la régionale défrichent également le champ des activités « numériques », s’associant notamment à plusieurs FabLabs et autres Espaces Publics Numériques pour des activités plus ponctuelles.

• La Régionale de Tournai déploie ces activités avec un travailleur. Ses deux ateliers « historiques » sont menés auprès des publics atteints de handicap psychique et des jeunes en situation de décrochage scolaire.

• La Régionale de La Louvière est composée d’un animateur qui travaille principalement la vidéo et la radio auprès de publics très variés.

• La Régionale de Libramont a longtemps concentré ses activités autour de la réduction de la fracture numérique. En effet, les ateliers donnent accès et envie à des seniors isolés de pratiquer l’informatique et de s’en servir pour accomplir des actions citoyennes. À ces activités s’ajoutent depuis quelques années une participation active aux activités coordonnées par la structure fédérante (Festival Coupe Circuit et Les Voix du doc).

• La Régionale de Liège s’appuie sur un animateur qui pratique le plus souvent la photo ou la vidéo.

I.2 ZOOM SUR DEUX ATELIERS EN PARTICULIER

Cette année, nous avons choisi de pointer deux ateliers représentatifs des directions prises par le GSARA en termes d’ateliers audiovisuels.

Premièrement, l’atelier « La Voix de la rue », qui met en évidence l’expertise acquise par notre équipe bruxelloise en termes d’ateliers radiophoniques. D’autre part, l’atelier

« S’approprier l’Impression 3D » qui défriche les nouveaux champs des possibles en termes d’action citoyenne via l’appropriation des nouveaux outils numériques, tout en ciblant un nouveau public victime de la fracture numérique, celui des E.P.N. (Espaces Publics Numériques).

« LA VOIX DE LA RUE », L’ATELIER RADIO DE DOUCHEFLUX ASBL

CONTEXTE

DoucheFLUX est un centre de jour proposant services et activités aux personnes sans-chez-elles. Les bénéficiaires peuvent y trouver des suivis médico-sociaux, mais aussi des initiations à la radio, des projections de films, des séances cinéma, et toute une série d’activités sportives et culturelles. Le tout est animé par une centaine de bénévoles.

Leur émission de radio « La Voix de la rue » n’est pas nouvelle. Elle est même l’une des premières activités culturelles proposées par DoucheFLUX depuis sa création. Toujours animée par des bénévoles encadrant le collectif et organisant les ateliers, cette émission a connu des périodes plus actives que d’autres. Fin 2021, DoucheFLUX a contacté le GSARA Bruxelles pour entamer un partenariat afin de réorganiser les choses, l’objectif principal restant, via la radio, de trouver un moyen d’émancipation pour les bénéficiaires de DoucheFLUX, les aider à se (re)considérer comme acteurs de la société, de coordonner leur travail au sein d’un groupe qui va progressivement aboutir à la création à et l’élaboration d’une émission agréable à l’écoute.

Strat Gies Et Contenus

Les ateliers se déroulent sous forme de « permanences » tous les vendredis de 10h à 13h. Là, les deux animateurs du GSARA accueillent les participants à l’atelier. Chaque mois, il faut réaliser une émission radio d’une heure et demie qui sera diffusée sur les ondes de Radio Panik le dernier lundi du mois de 13h à 14h30.

Dans les premiers temps, l’équipe du GSARA a mené en parallèle une campagne de communication avec l’ensemble des bénévoles de DoucheFLUX afin de constituer un groupe conséquent de participants. En début de processus, ils étaient entre 3 et 6 à chaque atelier (avec un groupe complet lors des enregistrements). Pour un bon déroulé des ateliers et une rotation possible entre participants, le but était de constituer un groupe de 10 personnes régulières aux ateliers. Pour faciliter la communication entre les participants, un groupe « Whatsapp » a été créé. Au fil des mois, le groupe s’est en effet consolidé autour d’un noyau d’une dizaine d’habitués.

Avec les premiers participants, les bases ont été revues via une initiation à la prise de son et à l’écriture radiophonique. Ensuite les animateurs ont énuméré les possibilités et les différents éléments qui composent une émission radio dynamique (alternance des formats, rythme, adresse aux auditeurs, pauses musicales,...). Enfin, tous ensemble, animateurs et participants ont élaboré un système de préparation d’émission qui pourrait être répliqué de mois en mois, même quand le GSARA ne sera plus partenaire.

Au fil des ateliers, l’implication des participants n’a eu de cesse d’augmenter. Observateurs des méthodes éprouvées des travailleurs du GSARA Bruxelles pour co-créer les émissions lors des deux premiers mois, les participants se sont par la suite lancés plus facilement dans l’élaboration des contenus (conduite, prises de sons, préparation d’interviews, écritures de textes pour l’enregistrement…).

Bilan

Le partenariat s’est avéré fructueux et a été renouvelé pour 2023. L’apport des animateurs du GSARA a redynamisé le groupe et amélioré la qualité des émissions. En 2022, les sujets suivants ont notamment été abordés dans le cadre de « La Voix de la rue » : le logement, les droits des femmes, les conditions de travail des travailleurs domestiques en Belgique, l’histoire de l’asbl DoucheFlux, le surendettement… Toujours selon le point de vue des sans-chez-eux, tels qu’ils sont dénommés au sein de l’asbl partenaire. Les émissions sont toutes accessibles sur la page suivante : https://www.radiopanik.org/emissions/la-voix-dela-rue/

« S’APPROPRIER L’IMPRESSION 3D » UN ATELIER SUR LES NOUVELLES TECHNOLOGIES DANS L’E.P.N. (ESPACE PUBLIC NUMÉRIQUE) DE VIROINVAL.

Contexte

Au premier semestre 2022, suite à une demande de leurs participants, l’espace Public Numérique de Viroinval a fait parvenir la demande au GSARA de mettre sur pieds une semaine d’initiation à l’impression 3D. Pour cela, les coordinateurs d’éducation permanente du GSARA ont fait appel à l’équipe de la régionale de Charleroi, en tant que pionnière dans les ateliers citoyens d’éducation aux nouvelles technologies et prompte à l’expérimentation. Compte tenu du fait que le stage se déroulait en été, les ateliers récurrents hebdomadaires à Charleroi étaient interrompus, ce qui laissait le temps adéquat aux équipes pour animer cette semaine spéciale. Se déroulant du 11 au 15 juillet, 6 adultes ont participé au stage.

Strat Gies Et Contenus

Imprimer des objets précis et solides à partir de fil de plastique chaud et avoir une petite usine de prototypage à la maison : voilà la promesse que l’impression 3D fait à chacun. Mais bien plus que cela, l’idée de cet atelier était, via la découverte du processus de fabrication numérique, de faire réaliser aux participants le bénéfice qu’ils peuvent tirer de l’écosystème numérique dans ce champ de la production/ réparation d’objets.

Donc dans un premier temps, il s’agit bien de faire comprendre les processus de fabrication et de production, les matériaux utilisés, et rendre les participants autonomes. Mais de manière plus souterraine, le stage portait également les objectifs de :

• Réfléchir aux conséquences écologiques et éthiques de ces processus et matériaux, ainsi qu' explorer des alternatives plus durables.

• Inciter les participants à réfléchir aux besoins réels, aux coûts et aux avantages potentiels des objets qu'ils créent.

• Encourager à explorer des méthodes de conception innovantes et à s'engager dans des projets collaboratifs.

• Rendre les participants aptes à partager leurs compétences et leurs connaissances avec les autres habitués de l’E.P.N..

PROGRAMME DÉTAILLÉ DE L’ATELIER

Jour 1 :

Découverte de Thingiverse, site web dédié au partage de fichiers d'impression 3D numérique créés par des particuliers.

Téléchargement de plans.

Découverte de la communauté et de la diversité des objets.

Discussion sur les brevets et la propriété intellectuelle.

Jour 2 :

Découverte du Ultimaker Cura, le logiciel d’impression 3D le plus populaire au monde, en OpenSource, et de Tinkercad, un programme de modélisation 3D en ligne gratuit, connu pour sa simplicité et sa facilité d'utilisation (discussion sur l’univers des logiciels libres, leurs avantages, leur fonctionnement, les idées reçues autour de ceux-ci).

Découpage des objets et envoi vers la machine.

Jour 3 :

Exercices pratiques, un objet est choisi et manipulé dans les logiciels.

Chacun crée sa forme. Pour commencer, nous proposons d’imprimer un dé à jouer : une participante également institutrice décide de fabriquer des « dés à alphabet », un autre participant un « dé à couleurs », chacun désigne son objet selon son usage personnel.

Jour 4 :

Gestion et réglages de l'impression : densité, température, matière… Suivi des projets personnels.

Jour 5 :

Le monde de l'impression 3D : combien coûte une machine, comment en construire une, quel plastique…

Nous préparons également des « travaux » pour la suite des activités au sein de l’EPN. Plusieurs participants ont repéré des choses à réparer chez eux là où l’impression 3D pourrait les aider (remplacement d’un bouton de four à micro-ondes, d’une pièce d’aspirateur et autres usages domestiques découverts au cours du stage). Les animateurs les aident à retrouver les plans sur le web, les usagers sont maintenant capables d’encoder ces plans pour impression dans les jours à venir, sans l’aide des animateurs.

Bilan

Les discussions sur les notions de propriété intellectuelle, de production, de partage, de consommation, d’obsolescence programmée ont naturellement émergé des pratiques de l’atelier. Chacun des participants a eu l'occasion de créer d’abord un objet simple, puis des objets plus complexes, à utiliser chez eux pour simplifier leur quotidien. Étant donné que ce public a accès à l'imprimante de l’E.P.N. de Viroinval, ces personnes sont "lancées" durablement dans les usages et le partage des connaissances acquises en 3D. L’E.P.N, est devenu un mini-fablab à la campagne !

I.3 ACTIONS COORDONNÉES PAR LA STRUCTURE FÉDÉRANTE

JURYS-CITOYENS EXPORTÉS

Après avoir expérimenté, répété et perfectionné le projet « Jurys citoyens » au sein des festivals à l’initiative du GSARA (Filmer à tout prix d’abord, Coupe Circuit ensuite), nous avons proposé le programme à d’autres festivals, implantant cette expérience unique d’éducation aux médias et de médiation culturelle au sein d’événements importants, augmentant ainsi le rayonnement de cette activité en Fédération Wallonie Bruxelles.

Pour rappel, les « Jurys citoyens » offrent à des individus précarisés, souvent à l’écart des activités culturelles, de constituer un jury au sein d’un festival d’œuvres audiovisuelles. Les participants reçoivent un programme d’initiation au langage filmique et documentaire, prennent une part active à l’événement public, échangent, débattent et font entendre leur voix en remettant un prix au film qu’ils ont plébiscité ensemble.

En 2021, nous avons exporté le programme des jurys citoyens à 3 festivals : le festival international du film de Mons, le festival du court-métrage de Bruxelles (B.S.F.F.) et le festival du 1er film européen les en- fants terribles de Huy. Suite aux succès de ces premières éditions, les trois festivals se sont montrés motivés pour réitérer l’expérience.

En 2022, nos forces étant concentrées sur la 5e édition de notre propre festival COUPE CIRCUIT, nous avons décidé de fonctionner avec le B.S.F.F. de manière biennale. À Huy, nous avons organisé une journée « rencontre des associations » afin de multiplier les partenariats éventuels pour remettre le couvert en 2023. À Mons, nous sommes parvenus à mettre sur pieds une deuxième édition du jury citoyen.

Jury Citoyen Au Festival International Du Film De Mons 2022

En 2022, les 13 membres du jury citoyen du festival de Mons ont été recrutés au sein des CPAS de Colfontaine et d’Hensies, via notre partenaire Article 27 Mons Borinage. L’atelier a été mené par Marc Cerfontaine (GSARA La Louvière) et Léandre Nicolaï (GSARA Charleroi). Après une initiation théorique et pratique, le festival proprement dit s’est déroulé du 11 au 19 mars. Les participants y ont assisté à 13 séances de longs métrages (incluant gala d’ouverture et cérémonie de clôture), 2 séances de courts métrages, participé à deux délibérations (courts métrages et longs métrages) et échangé ensemble à 6 reprises (en plus des moments informels dans les couloirs ou autres trajets en mini-bus etc.). Deux participants ont pris la parole lors de la cérémonie de clôture, remettant une mention spéciale au court-métrage KA ME KALU de Flonja Khodeli et le prix du jury citoyen au long métrage NEIGHBOURS de Mano Khalil.

Projections De Films Prim S Bruxelles Et Mons En 2021 Et 2022

Les prix délivrés par les « Jurys Citoyens » sont des aides à la diffusion. Le GSARA s’engage donc à diffuser les films primés par « ses » jurys et ce, par divers moyens, en subvenant aux frais de locations de salles et en s’acquittant des droits de diffusion. Les 29 et 30 juin 2022, nous avons organisé deux projections publiques, à Bruxelles et à Mons. Nous y avons diffusé les films suivants : BEAU MONDE d’Hans Vannetelbosch (court métrage lauréat prix du regard citoyen au Brussels short film festival 2021), KA ME KALU de Flonja Khodeli (court métrage lauréat prix du regard citoyen au festival du film de Mons 2022), ON MY WAY de Sonam Larcin (court métrage lauréat prix du regard citoyen au festival du film de Mons 2021) et enfin NEIGHBOURS (long métrage lauréat prix du regard citoyen au festival du film de Mons 2022). Les deux séances, au KRIEKELAAR à Bruxelles et au PLAZA ARTS à Mons, étaient ouvertes au public. Le réalisateur Hans Vannetelbosch et la réalisatrice Flonja Khodeli ont assisté à la séance bruxelloise et échangé avec le public.

À l’issue de la séance bruxelloise, les deux groupes (jurys montois et bruxellois) ont partagé un moment convivial lors d’une activité autour du cinéma et de leur aventure de membre du jury.

COUPE CIRCUIT : LE FESTIVAL ONLINE DES RÉALITÉS SOCIALES - CINQUIÈME ÉDITION

Événement biennal organisé par le GSARA depuis 2015, Coupe Circuit est un festival qui présente des œuvres audiovisuelles "hors circuits" éloignées des réseaux de diffusion traditionnels, en les présentant en accès libre sur son site web pendant toute la durée du festival (réduite cette année d'un mois à 3 semaines). Radio, vidéo, créations web, notre festival programme des créations protéiformes, pluridisciplinaires, de formats très variés. Autour de cette compétition, des liens se créent entre auteurs, associations, collectifs, ateliers de production... En effet, COUPE CIRCUIT explose les cloisonnements entre œuvres à vocation sociale, issues d'une démarche associative, travaux d'étudiants et œuvres d'auteurs, favorisant la création d'un réseau de partenaires de plus en plus nombreux au fil des éditions.

Autre dimension principale de Coupe Circuit : il s'agit du festival par et pour chacun. Les œuvres sont choisies par des comités de sélection citoyens constitués d'un public prioritaire en éducation permanente et ceux-ci suivent une ligne éditoriale en deux points pour leurs délibérations (1 - Œuvre traitant d'une réalité sociale contemporaine; 2 - Œuvre éloignée des circuits de diffusion traditionnels). À la fin du festival, les prix sont remis par des jurys citoyens constitués eux aussi majoritairement de public prioritaire en éducation permanente. Tous les membres de ces comités et de ces jurys reçoivent des séances d'initiation au langage filmique et documentaire, un syllabus, puis participent à des séances de visionnages/débats, toujours encadrés par les animateurs du GSARA. Nous organisons donc un parcours de médiation complet entre publics fragiles et œuvres à forte vocation de créer le débat social.

Pour cette 5e édition, nous avons décidé d’incarner le festival dans un lieu visible et ouvert au public, en plein cœur du quartier populaire de Saint-Josseten-Noode. Là, nous avons organisé nos 5 événements publics, dont l’ouverture du festival, qui a pris la forme d’une exposition des travaux de nos comités de sélection. En effet, les citoyens participant à la programmation du festival ont également participé à des ateliers pratiques dont les résultats ont donc été exposés dans le « QG » du festival pendant 3 semaines, du 30 mai au 18 juin.

Voici la liste des événements, physiques et virtuels qui ont eu lieu dans le cadre du festival : Campagne promotionnelle (flyers, affiches, trailer, habillage du QG).

• 30 Mai : Ouverture du festival, vernissage de l’exposition.

• 3 juin : Émission débat 1.

• 10 juin : Émission débat 2.

• 17 juin : Émission débat 3.

• 18 juin : Cérémonie et soirée de clôture.

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