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Courrier des lecteurs

Souslik - Animatrice Nuton

Bonjour, Nos Nutons aimeraient beaucoup voir leur photo dans la revue qu’ils reçoivent chaque semestre. Comment faire pour y apparaitre ?

Bonjour Souslik, Nous sélectionnons parmi les photos que nous recevons celles qui apparaitront dans nos publications papier, mais aussi sur notre site Internet et nos réseaux sociaux. Si tu souhaites avoir l’opportunité d’apparaitre dans nos prochaines revues, envoie tes clichés à l’adresse photos@guides.be ! Assure-toi de respecter le droit à l'image de chacun au préalable.

Tu trouveras quelques conseils pour prendre des photos sur la page suivante du site Internet des Guides : Accueil > Communication Guide > tes photos (aide-toi de la barre de recherche si nécessaire).

Mérione - Animateur Aventure

Bonjour,

J’ai entendu dire que certaines communes devenaient de plus en plus frileuses à l’idée d’accueillir des camps sur leur territoire. Quelles actions pouvons-nous mettre en place, mon Staff et moi, afin d’entretenir de bonnes relations avec notre commune d’accueil ?

Bonjour Mérione, Le meilleur conseil à suivre est de respecter le Code Guide : il te donne une ligne de conduite en accord avec nos valeurs. De plus, de nombreuses communes ont une personne chargée de faire le lien entre les mouvements de jeunesse, les autorités communales et les habitants. Ces personnes sont aussi connues sous le nom de M. ou de Mme Camp. Annonce-leur l’arrivée de ton Groupe pour entamer une bonne relation avec le voisinage.

Consulte également les bonnes pratiques à mettre en place pendant le camp sur notre site : Accueil > Animateur > Les camps > Préparation pédagogique > Relations avec la commune.

Goundi - Animatrice Lutin

Bonjour, Pendant l’année, quelques Lutins ont eu des comportements devant lesquels j’étais vraiment démunie. À la veille de notre départ, j’aimerais recevoir quelques conseils pour que tout se passe bien au camp. Avez-vous des pistes ?

Bonjour Goundi, Le dossier Comportements;Prisedetête?Prisederecul! pourrait t’être utile dans cette situation. Sans prétendre fournir des solutions toutes faites ou des recettes miracles, il propose un questionnement et des pistes de réflexion pour gérer les situations problématiques. À la fin de ce dossier, tu trouveras une roue de réflexion qui te propose un rappel des trois façons d’aborder une situation difficile, développées dans ce dossier. Tu peux le consulter sur le site des Guides ou sur l’application MyGuides. Si tu préfères recevoir la version papier, écris à publications@guides.be ou surfe dans la rubrique « Contact » de l’application MyGuides. Cette publication est gratuite, nous te demanderons juste de prendre en charge les frais de port. Pour éviter ces frais, tu peux également venir la chercher au Carrick.

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Lifolya : la concrétisation

Le 15 avril dernier, le Mouvement s’est rassemblé à Wolubilis pour voter ses priorités pour les quatre prochaines années. Retour sur le processus des États Généraux, entamé dès l’année 2022...

Lifolya, les États Généraux 2023

Lifolya est le nom qui a été choisi pour l’évènement des États Généraux de cette année. Il s’agit d’un processus qui permet à l’ensemble des membres de terrain (Animateurs, membres de Staffs d’Unité ainsi que les Routiers) de décider du futur du Mouvement. Il s’est déroulé en trois phases : le partage en Unité, le partage en Région et la journée de vote le 15 avril.

Partage en Unité

Cette année, tout a commencé avec l’histoire de deux Animateurs cherchant une solution pour endormir leurs Animés. Dans un grenier, ils tombèrent sur une boite à musique qui les emmena dans un monde parallèle pour rêver le Mouvement de demain. Ils y rencontrèrent des personnages hauts en couleur qu’ils retrouveront pendant tout le processus de Lifolya.

Lors du partage en Unité, les Animateurs, membres de Staffs d’Unité et Routiers étaient invités à participer à une activité ludique pour faire remonter leurs besoins et leurs attentes pour les quatre prochaines années. Le premier objectif était de découvrir les six Domaines des Guides (Ouverture et Développement, Service aux Membres, Pédagogie, Sens et Foi, Formation et enfin International et Relations Extérieures). Le deuxième était de formuler les besoins relatifs à chaque Domaine et d’envisager les solutions qui pourraient y répondre.

Partage en région

Quelques semaines plus tard, au moins deux représentants de chaque Unité se sont rendus aux rencontres en région, organisées dans cinq grandes villes du pays. Ils ont alors eu l’occasion de faire part des discussions tenues dans leur Unité et d’échanger avec d’autres membres à leur sujet. Pour dynamiser les discussions, une nouvelle activité ludique était organisée dans la première partie de soirée. Ensuite, les participants ont discuté à propos des différents Domaines grâce à des nappes tournantes. Après les cinq rencontres, 64 recommandations ont émergé et ont été rassemblées dans un carnet fourni aux participants.

Lifolya, le jour J

En ce samedi d’avril ensoleillé, les participants se sont réunis de bon matin au parc Parmentier. Certains ont pu profiter des navettes organisées alors que d’autres sont venus par leurs propres moyens. Les participants se sont replongés dans le conte Rêves de Guides et ont vécu les différentes valeurs associées aux Domaines Guides grâce à de nombreux défis prévus dans le cadre d’un grand jeu. Si tu veux t’en inspirer pour une activité future, tu le trouveras sur le site Internet des Guides et sur l’application MyGuides (Accueil > Lifolya).

Après un repas bien mérité, la session des votes a commencé. Munis du Carnet de recommandations, regroupant les 64 recommandations issues des partages en région, les participants ont parcouru Wolubilis pour échanger à leur sujet. Chaque partie du conte (correspondant à un Domaine et une valeur Guides) était mise en scène grâce à des décors enchanteurs.

Quatre choix de vote étaient proposés aux participants : que la recommandation se fasse absolument dans les quatre ans, que la recommandation soit réalisée dans les quatre ans si le temps le permet, que la recommandation ne soit pas accomplie et l’abstention.

Pendant les votes, d’autres activités étaient disponibles : création d’un badge, fabrication de popcorn, jeux en bois, présentation des publications et des outils disponibles pour parler de diversité et d’inclusion au sein des Groupes... Tous les ingrédients étaient réunis pour passer une journée inoubliable. Les résultats des votes ont ensuite été annoncés : tu trouveras à la page suivante les principales recommandations votées.

La journée s’est terminée par un concert endiablé de l’artiste Antoine Armedan ! Au programme : compositions personnelles, mais aussi quelques classiques des veillées chant.

Et après ?

Deux types de priorités ont été dégagées à partir des votes des participants. Les priorités 1 sont celles que les membres aimeraient voir réalisées dans les quatre ans. Les priorités 2 sont celles que les membres aimeraient voir accomplies si le temps le permet.

L'ensemble des priorités votées vont servir de base pour le programme de la prochaine Équipe Fédérale.

Certaines priorités sont toutefois sorties du lot à la suite des votes, voici les principales, classées par Domaine :

- Ouverture et Développement : sensibiliser et encourager les Groupes aux enjeux écologiques ;

- Service aux Membres : développer l’offre des endroits de camp ;

- Pédagogie : développer de nouveaux contenus pédagogiques ;

- Sens et Foi : outiller les membres sur la Promesse ;

- Formation : adapter les moments de Formation aux calendriers des enseignements secondaire et supérieur ;

- International et Relations Extérieures : améliorer la plateforme Atouts Camps.

Pour revivre l’évènement à travers l’aftermovie et les photos, consulte la page Lifolya sur le site Internet des Guides (scanne le code QR ci-joint pour y accéder directement).

Pour réécouter le conte Rêves de Guides, scanne le code QR ci-contre.

Merci à tous les participants et collaborateurs d’avoir fait de Lifolya un succès. Rendez-vous dans quatre ans pour les prochains États Généraux !

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Plantes : toxiques ?

La vie au grand air est un élément essentiel de la vie chez les Guides, en particulier lors des grands camps. Tes Animés et toi avez alors l’occasion de découvrir une faune et une flore riches et pleines de couleurs. Certaines plantes ont toutefois développé certains mécanismes pour se défendre des herbivores qui peuvent générer des symptômes plus ou moins graves chez l’être humain. Comment les reconnaitre ? Que faire si l’un de tes Animés les présente ? Comment reconnaitre les plantes en question et que faire si tu en vois ? Ce sont toutes des questions qui trouveront réponse dans cet article.

Prévenir avant de guérir

Une intoxication bien gérée est avant tout une intoxication qui n’a pas lieu. Prends quelques précautions avant toute activité dans la nature. Tout d’abord, repère les zones de jeu et de passage et favorise celles avec des chemins déjà tracés, où il y a peu de plantes. Au-delà du risque d’intoxication que tu écartes, tu protèges la biodiversité des lieux que tu traverses. Pour toute question spécifique, contacte l’agence du Département de la Nature et des Forêts (DNF) de la région dans laquelle le camp se trouve.

Prévois des vêtements et des chaussures adaptés à l’endroit que tu visites. Si tu joues dans un bois par exemple, l’idéal est de porter des habits légers, mais couvrants, ce qui protègera également des tiques.

Enfin, prépare une activité de sensibilisation pour tes Animés au début du camp. Explique-leur les comportements adéquats à avoir lors d’une activité en forêt, dans un parc ou sur un chemin de randonnée : observer la nature et non cueillir les plantes ou toucher les animaux (notamment des insectes, qui peuvent aussi être urticants), ne pas manger des baies, marcher sur les chemins prévus à cet effet, entre autres. Rappelle-leur que s’ils se sentent mal, si des plaques apparaissent sur leur peau ou si un autre changement survient pendant ou après une activité, ils doivent en faire part à leurs Animateurs au plus vite.

En cas d’intoxication

Si, malgré les mesures de prévention mises en place, un accident survient, le Centre Antipoisons belge conseille de suivre la procédure générale détaillée ci-dessous.

1. Dans la mesure du possible, agis calmement et raisonnablement. Si possible, isole la victime dans un endroit calme et évite les attroupements autour d’elle.

2A. En cas d’ingestion de plantes ou de baies, enlève les résidus de plante qui se trouveraient encore dans la bouche et conserve l’élément en cause (les résidus ou les régurgitations éventuelles). Rince la bouche de la victime et donne-lui un peu d’eau en cas d’irritation. Ne fais pas vomir la victime.

2B. En cas de contact avec des plantes toxiques, rince abondamment la peau sous l’eau pendant 10 à 15 minutes sans frotter. Veille à ce que la victime ne s'expose pas au soleil.

3. Appelle le Centre Antipoisons avec, si possible, le nom de la plante concernée et réponds aux questions posées :

• l’âge de la victime ;

• la plante en cause (à défaut de connaitre son nom, aie la plante sous les yeux afin de la décrire) ;

• la façon dont la victime est entrée en contact avec la plante : ingestion, contact avec la peau ou les yeux ;

• la partie de la plante concernée (fleur, fruit, tige, feuilles ou la plante entière) ;

• la quantité ingérée ;

• la mise en contexte (accident, empoisonnement volontaire) ;

• le temps écoulé entre l’accident et l’appel ;

• les symptômes.

4. Au besoin, rends-toi à l’hôpital le plus proche en emportant le toxique en cause si possible.

Quelques plantes

Nous te présentons dans cet article trois plantes toxiques estivales avec leur description, les symptômes qu’elles provoquent et la manière de réagir en cas d’accident. Tu trouveras sur le poster au centre de cette revue un récapitulatif des informations reprises dans l'article. Cette liste n’est pas exhaustive, mais t’aide à analyser le monde qui t’entoure.

Chaque plante est associée à une couleur pour la situer sur une échelle de gravité :

• rouge : désigne les plantes les plus toxiques qui nécessitent une prise en charge directe par les urgences (aucune n'est reprise dans cet article, mais tu en trouveras dans la brochure de Joy Clausse, citée en page 11). ;

• orange : si un enfant est intoxiqué par l’une de ces plantes, contacte le Centre Antipoisons et le médecin généraliste. Rends-toi à l’hôpital si les symptômes perdurent ;

• jaune : si un enfant est intoxiqué par l’une de ces plantes, contacte le Centre Antipoisons.

La digitale pourpre

Cette plate mesure de 60 à 200 cm de haut. La tige est robuste et porte sur la partie supérieure un ensemble de fleurs mauves se plaçant d’un seul côté de la plante. Elles prennent un aspect de dés à coudre, c’est-à-dire qu’elles prennent un aspect de tube mauve/pourpre légèrement retroussé sur le bout (ce tube mesure de 4 à 5 cm de long). À l’intérieur des dés à coudre, il y a des taches blanches et rouges. Le fruit est une capsule de forme ovale verte. Il s’ouvre en deux et renferme de nombreuses graines.

Cette plante est toxique par ingestion. Le contact avec la plante peut également être toxique si des Animés portent leurs doigts à la bouche après l’avoir manipulée. Veille à ce qu’ils gardent leurs distances avec cette plante et qu’ils se lavent les mains correctement s’ils ont été en contact avec elle. Les victimes peuvent souffrir de nausées ou de vomissements pendant plusieurs jours, de diarrhée, de troubles visuels, de sensation de faiblesse, de pâleur du visage, de maux de tête, de confusion, de délires et d’hallucinations. Les troubles les plus marqués sont ceux qui concernent le cœur : un pouls ralenti et irrégulier pouvant mener jusqu’à l’arrêt cardiaque.

Si un enfant présente ces symptômes après avoir été en contact avec une digitale pourpre, suis la procédure générale détaillée à la page précédente. Note que la digitale a un gout amer, ce qui dissuade généralement les Animés d’en ingérer une grande quantité.

Le laurier cerise

C'est un arbuste vert de 2 à 6 m de haut. Ses feuilles sont simples, en forme d’ellipse ou d’ovale, légèrement dentées, d’un vert brillant et qui se terminent en pointe. Elles peuvent mesurer jusqu’à 25 cm et sentent l’amande quand elles sont chiffonnées. Les fleurs sont blanches et s’assemblent en grappes serrées et dressées. Le fruit est une baie ronde ou ovale d’abord rouge puis noire contenant un noyau. Cet arbuste est régulièrement présent dans des haies.

Cette plante est toxique par ingestion des baies, fleurs et feuilles. Pour éviter tout accident, assure-toi que les enfants ne la touchent pas. Si tel est le cas, veille à ce que les enfants se lavent soigneusement les mains après avoir été en contact avec la plante. Les symptômes sont des vomissements, des palpitations, un pouls ralenti, une coloration bleutée de la peau, de l’anxiété, des maux de tête, des vertiges, de la confusion, des troubles de la marche et de l’équilibre, une faiblesse respiratoire et une sécheresse de la bouche.

Si un enfant présente ces symptômes après avoir été en contact avec un laurier cerise, s’il a ingéré plus de cinq baies ou s’il a ingéré des feuilles, suis la procédure générale détaillée ci-dessus. Si un enfant a ingéré moins de cinq baies, rincer abondamment la bouche à l’eau et faire boire de l’eau peut suffire. En cas de doute, suis de préférence la procédure générale.

Cet arbuste pourrait être confondu avec le laurier utilisé habituellement dans les sauces. Cette autre espèce de laurier, également appelée « laurier noble », a des feuilles plus allongées que le laurier cerise. Son odeur est également caractéristique, surtout si tu froisses les feuilles. Une troisième espèce de laurier est répandue dans nos contrées, il s’agit du laurier rose. Comme le laurier cerise et à la différence du laurier noble, il s’agit d’une espèce toxique (par ingestion). Dès lors, sans certitude concernant l’espèce d’arbre en question, reste prudent et garde tes distances avec les lauriers.

La berce du Caucase

Cette plante peut atteindre jusqu’à 3 m de haut. Elle porte de larges fleurs blanches pouvant aller jusqu’à 50 cm de diamètre. Les feuilles dentées peuvent faire jusqu’à un mètre. Plusieurs poils se dressent sur la tige : ils sont fragiles et libèrent un suc végétal.

Il existe plusieurs espèces de berces qui se ressemblent fortement. Toutes sont toxiques.

Cette plante est toxique par contact. Les symptômes peuvent apparaitre plusieurs heures après le contact (jusqu’à 40 h, voire plus). La peau devient hypersensible au soleil, malgré un bon rinçage. Dès lors, en présence de soleil, des irritations, des brulures d’intensités variables (du premier degré, « simple rougeur », au deuxième avec « des cloques » pouvant aller jusqu’au troisième degré) apparaissent. Par la suite, des taches brunâtres peuvent persister pendant plusieurs mois et rester sensibles au soleil.

Si un enfant présente ces symptômes après avoir été en contact avec une berce, suis la procédure générale détaillée ci-dessus. Par ailleurs, change les vêtements de la victime en cas de contact et évite d’exposer sa peau au soleil (couvre le corps avec des manches longues et applique une crème solaire).

La nature peut être une source infinie d’émerveillement pour qui sait l’observer. Toutefois, la faune et la flore ont développé des mécanismes de protection qui affectent l’humain. Sois donc prudent et garde tes distances avec les espèces que tu ne connais pas à 100%.

En cas de doute, contacte les services spécifiques sans tarder (Centre Antipoisons ou Urgences). Le Mouvement est aussi là pour toi : contacte ton Staff d’Unité, ton Équipe de Région, voire la Cellule de Crise si tu as des questions sur le sujet ou si tu fais face à un cas d’intoxication.

Pour aller plus loin

- Numéro du Centre Antipoisons : 070/245.245 (numéro gratuit).

- Tu trouveras un poster didactique sur le sujet au centre de cette revue.

- Si le sujet t’intéresse et que tu souhaites approfondir tes connaissances, consulte le site Internet du Centre Antipoisons (www.centreantipoisons.be). Tu y trouveras également une brochure reprenant de nombreuses plantes toxiques (scanne le code QR ci-joint pour y accéder directement).

- Joy Clausse (spécialiste qui nous a aidé à écrire cet article) a réalisé une brochure sélective de plantes toxiques estivales courantes en Belgique (scanne le code QR ci-joint pour y accéder directement).

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