Guido Magazine N°66 by Guido

Guido

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Guido Magazine numéro 66 - décembre 2012 - onzième année - 6x par an (septembre, novembre, décembre, février, avril, juin) GRATUIT - Ne pas jeter sur la voie publique

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JOËLLE

SCORIELS RETOUR EN GRÂCE SUR LA SCÈNE ROCK POUR MONTEVIDEO RENCONTRE AVEC VINCENT VANASCH, ÉTUDIANT ET

HOCKEYEUR

DE SAIGON AU DELTA DU MÉKONG: NOTRE ESCAPADE DANS

LE SUD DU VIETNAM

SAULE

EMILIE DUPUIS

GAGNE

SPÉCIAL MULTIMÉDIA:

UN iPHONE

LES FAUTES À NE PAS COMMETTRE SUR FACEBOOK JULIE TATON

MYRIAM LEROY

S U R FE S U R W W W. G U I D O. B E

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GUIDO MAGAZINE 66

Contenu

DOSSIER:

«Facebook m’a tuer»

12 04

Very Important student: Vincent Vanasch

Onzième année n° 66 • décembre 2012 ~ janvier 2013 Le prochain Guido magazine paraît le 18 février 2013

STUDENT LIFE 04 INTERVIEW

Joëlle Scoriels

06 ACTUALITÉ DES CAMPUS 12 LES ANNÉES D’ÉTUDES D'

Emilie Dupuis

15 DOSSIER Facebook m'a tuer

20 KOT À L’HONNEUR

TREND TALK 26 ZAP 29 AUTO 32 VOYAGES

MEDIA WATCH

BODY, BITS & BRAINS

51 DVD 52 Cinéma 54 MUSIQUE

30 GUIDOKU 38 SPORT

Jelle Vossen

Le Vietnam

34 TRENDS 41 LES ADRESSES DE Julie Taton

50 DA LOVE PROFESSOR 60 CALENDRIER

44 DR JOS

Montevideo et Saule

Adieu les escaliers

56 CD 62 BD

46 GAMES 47 MULTIMÉDIA 48 SITE-SEEING Change de réseau

Humanikot

22 VERY IMPORTANT STUDENT:

Vincent Vanasch

Certaines rubriques de ce magazine contiennent une icÔne Layar. Scanne et checke les extras numériques sur ton smartphone. DÉtails en page 27.

concours

63 JOBNEWS 64 WORKAHOLICS

69 CTRL-ALT-START

66 POSTULER

72 CTRL-ALT-START

Myriam Leroy

42 concours

Atomic Turtle Studio

Thibault a créé une ASBL citoyenne

Le contenu du CV

67 CHECK-LIST Postuler dans une PME

Avec une honorable cinquième place, l’équipe belge de hockey sur gazon a fait une belle sensation aux derniers Jeux Olympiques de Londres. Encore aux études, Vincent Vanasch, jeune gardien de l’équipe nationale, nous explique comment il arrive à combiner la pratique de ce sport à haut niveau avec des études de kiné.

Sport:

Jelle Vossen Tout s’accélère pour Jelle Vossen. Depuis qu’il s’est octroyé une place de titulaire au KRC Genk, il n’arrête pas de faire des étincelles. La capitaine de l’équipe limbourgeoise ne cesse de marquer. En plus, il est l’exemplemême du garçon sympathique qui a réussi à concrétiser ses rêves.

SITE-SEEING:

Get a Job

Avec un milliard de membres disséminés aux quatre coins du globe, Facebook est devenu un réseau social (presque) incontournable. Si certains y racontent leur vie entière et publient des photos de leurs moindres faits et gestes, mieux vaut ne pas les imiter au risque de se mettre dans des situations pour le moins périlleuses.

74 CTRL-ALT-START FAQ

68 JOBS D’ÉTUDIANTS

COLOphON Guido Magazine est une édition de:

GUIDO SA Bruiloftstraat 127, 9050 Gand, tél. 09/210.74.84, faxe 09/210.74.85, info@guido.be, http://www.guido.be éditeur responsable Guy Steyaert Régie publicitaire tel. 09/210.74.84, regie@guido.be Rédaction Sander Ampe, Sébastien Daloze, Géraldine Dardenne, Sylvain De Belder, Herbert De Paepe, Joé De Thaey, Laurent Derycke,

Sylvain Dubois, Christophe Thienpont, Jean-Marcel Thienpont, Bert Troubleyn, Réné Van Caesbroeck, Stijn Van Kerkhove, Sofie Van Rossom

Traductions et rédaction finale Sébastien Daloze Lay-out Luc Van Overbeke & Meindert Peirens PHOTO DE COUVERTURE © RTBF / Martin Godfroid Guido Magazine est imprimé à un tirage, contrôlé par le CIM, de 80.000 exemplaires. Membre de l’Union des Editeurs de Presse Périodique.

Idées? Commentaires? Plaintes? Suggestions?

Envoie un mail à redaction@guido.be ou envoie une lettre à Guido

Aucun élément de cette édition ne peut être reproduit et/ou rendu public au moyen d’impression, de photocopie, de microfilm ou d’une autre manière, sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur.

Change de réseau! Tout le monde connaît Facebook et Twitter. Toi-même, tu as sans doute un compte sur ces plateformes. Pourtant, ce ne sont pas les seuls réseaux sociaux sur le net. Voici un petit tour de ce qui existe dans l’ombre de ces deux ogres.

Young starters:

Atomic Turtle Studio Nous sommes de plus en plus nombreux à posséder un smartphone, qui nous permet de téléphoner, de surfer, de consulter ses mails et… de se divertir! Cette dernière activité est la spécialité d’Atomic Turtle Studio. Zoom sur cette jeune boîte 100% belge de développement de jeux mobiles.

Joëlle Scoriels

Une femme heureuse! Il y a sept ans, on interviewait pour la première fois Joëlle Scoriels, alors jeune animatrice au look improbable sur la chaîne musicale belge, MCM. Depuis, de l’eau a passé sous les ponts et la pétillante présentatrice semble enfin avoir trouvé sa voie, autant télévisuelle que capillaire!

«Certains étudiants me disent que Sans Chichis est la pause idéale pendant leurs études!»

©©Martin Godfroid

interview

GUIDO MAGAZINE

Texte Sébastien Daloze

décembre 2012 ~ janvier 2013

«Je reste assez passive par rapport à la télé»

Photos © RTBF

GUIDO: Si tu avais la Joëlle d’alors face à toi, que lui dirais-tu? Joëlle: Je lui dirais de moins la ramener. J’ai été trop impertinente et froide par moments. Je ne m’en rendais pas compte, mais on me le reprochait souvent. C’était sans doute ma manière de combler mon manque de confiance en moi: être maladroite et distante alors que j’avais envie d’être chouette et cool... A l’époque, avec ce caractère, j’ai surement nuit et causé du tort tant j’étais écervelée. GUIDO: Lors de cette interview, tu nous expliquais ne pas être une enfant de la télé. Tout s’est donc enchaîné petit à petit… Joëlle: Je disais toujours au début que je n’avais aucune ambition, mais que je prenais tout ce qui venait parce que c’était quand même là. Mais avec le temps, l’expression «l’appétit vient en mangeant» est devenue de plus en plus vraie pour moi: plus je fais de télévision, plus je m’y attache. Si je devais arrêter prochainement, j’aurais un vrai deuil à faire. Ce métier apporte beaucoup à ma psychologie personnelle. GUIDO: Comment motiverais-tu les étudiants à regarder Sans Chichis (tous les jours de la semaine à 17h30 sur La Deux)? Joëlle: A la base liée à l’univers féminin, l’émission s’est finalement ouverte à tout le monde, y compris aux étudiants. Certains viennent même me dire que Sans Chichis est une bonne pause dans leurs études! GUIDO: Tu es beaucoup plus exposée maintenant qu’à l’époque de notre première interview. N’est-ce pas trop dérangeant de toujours être alpaguée dans la rue?

Il ne se prend pas la tête et ramène tout à la vérité. S’il n’était pas là, on pourrait se laisser aller dans des élucubrations… Lui nous ramène dans le concret, il garde toujours les pieds sur terre. Il est honnête et pur, capable de s’adapter dans tous les domaines. C’est une vraie chance de l’avoir parmi nous. En plus, il s’est aguerri avec The Voice, il est mûr pour tout, tout en gardant un esprit fonceur GUIDO: On a parlé d’un prime de l’émission. Où en est le projet? Joëlle: C’est toujours d’actualité, oui. C’était même sensé avoir lieu le 8 novembre! Cela a dû malheureusement être reporté. Il y en aura tout de même un très prochainement, fin décembre normalement. Ce sera en direct, ça va durer 69 minutes et ça n’aura rien à voir avec l’actualité. Ce sera présenté par le même trio habituel, avec en plus Dan Gagnon. On va se centrer sur une personnalité et voir la plus chouette façon pour la découvrir, sans fouiller dans sa vie. On a envie de dire à la fin de l’émission: on sait quelque chose de différent sur l’invité qu’on n’aurait pas deviné avant. GUIDO: Quel serait alors ton invité idéal? Joëlle: Bruce Willis? (rires) Plus sérieusement, l’idéal, ce sont des clients comme Gad Elmaleh: star, bon client, généreux, qui aime se livrer un peu. Maintenant, il ne faut pas se leurrer: on est sur La Deux, on n’aura pas de toute grosse affiche, mais quelques personnes connues, de préférence belges. GUIDO: Désormais, es-tu devenue une grande consommatrice de télé? Joëlle: Pas vraiment, je reste assez passive par rapport à la télé. Je regarde certains programmes pour voir ce qui se fait ailleurs en Belgique et en France, mais je prends surtout la télé comme un moment de délassement. GUIDO: Tu as présenté la conférence de presse de rentrée de la RTBF. Comment ça se passe dans cette grande maison? Existe-t-il une cohésion parmi les différents animateurs de la chaîne? Joëlle: Personnellement, je ne perçois pas une grande cohésion dans la maison. Après, il n’y a pas d’animosité non plus… Ce sont plus les départements et statuts qui sont hermétiques les uns aux autres. C’est compartimenté. De même, il y a une différence entre les animateurs et les journalistes. Sinon, entre les animateurs, tout se passe très bien. GUIDO: Imaginons qu’on se revoit la prochaine fois dans sept ans. où penses-tu que tu seras? Joëlle: Oh la la, je serai vieille… 41 ans… (soupir) Honnêtement, j’aimerais encore faire de la télé à cet âge-là, mais je ne veux pas non plus y décrépir, m’y accrocher à tout prix. On verra ce que l’avenir nous réservera…

student life

«J’ai en effet l’impression que plein de vies se sont passées entre-temps. C’était l’époque où j’avais envie de créer un look différent, décalé. A l’image du ton que j’avais dans l’émission: coiffure asymétrique, gros jeans, grosses baskets… j’aimais bien cette époque. J’en suis nostalgique. Depuis mes 17 ans, je trouve que le temps passe trop vite, j’avais l’impression que tout était plus simple. On travaillait tout aussi dur, mais j’étais plus jeune, avec les épaules plus légères, sans gosse, sans maison à gérer…»

Joëlle: Les gens ne sont que gentils! Vraiment! Par contre, ce qui n’a pas changé, c’est que je suis toujours aussi timide. Mais j’ai grandi et je sais que cette émission est une vraie opportunité pour moi. Elle est imparfaite, mais tellement charmante. Je n’aurai sans doute plus jamais la chance d’avoir ce genre d’émission plus tard. On sait aussi tous qu’on a de la chance que l’émission plaise; c’est donc toujours un peu magique qu’on vienne m’en parler. GUIDO: Vous tournez cinq émissions en une seule journée! Comment se sent-on après un tel marathon? Joëlle: En fait, c’est plus facile de faire un effort intense en un coup plutôt que de le diluer en deux jours. Ensuite, l’adrénaline et l’ambiance font que je tiens bien le coup. ça me convient bien et ça me permet d’avoir des moments plus «peace» en-dehors de ces journées. Attention, cela ne veut pas dire qu’il n’y a rien le reste de la semaine: c’est un temps plein. Tout est bien équilibré. GUIDO: On sent une franche camaraderie entre les trois présentateurs principaux et les chroniqueurs… Joëlle: Ce sont mes meilleurs amis de boulot! Je ne peux pas dire qu’on sera encore amis dans trente ans, mais la rencontre est réelle, il n’y a aucune supercherie pour la caméra. Des fois, avec la fatigue, on peut surjouer l’énergie, mais jamais la sympathie qu’on a les uns pour les autres. GUIDO: Avec tous les bons petits plats proposés par Gérald Wathelet, comme fais-tu pour ne pas grossir? Joëlle: (rires) J’ai tendance à toujours finir mon assiette avec Gérald. La nourriture, ça me permet de décompresser. Mais, cela ne représente qu’une journée par semaine. Le reste du temps, je tâche d’être disciplinée! Mais j’ai quand même pris du poids ces dernières années. Pas à cause de Sans Chichis, mais plutôt parce que j’ai arrêté de fumer. A la base, je suis une bonne cliente, mais dans certains trips de Gérald, j’ai du mal. Quand il fait de la cervelle ou de la langue de bœuf… C’est immonde. De savoir ce que c’était, de l’avoir vu cuisiner, cela m’a bloquée. GUIDO: Le troisième larron de votre duo explosif, c’est le très jovial Adrien Devyver! Joëlle: Je suis ravie de l’avoir dans mon équipe.

student life

actu des campus L’actu des campus! As-tu également quelque chose à dire? Organises-tu un événement hors du commun? As-tu été témoin d’un truc louche sur ton campus? Les pages qui suivent sont pour toi! Envoie un mail à redaction@guido.be ou faxe tes infos au 09/210.74.85 et peut-être feront-elles partie de nos prochaines actus.

L’UMons entretient son “koté” associatif! Lancée sur son idée l’année dernière avec l’inauguration de deux kots associatifs, l’UMons a décidé d’agrandir son panel de kots-à-projets. Après la réussite des deux précurseurs en la matière (Kot et Jeux qui réunissait les étudiants autour de jeux de toutes sortes et Rotaract qui a organisé des activités afin de récolter des fonds pour d’autres associations), voici deux petits nouveaux, sélectionnés après un nouvel appel à projets: Imunikot et Kot Pilsen. Le premier nommé prendra possession de quelques chambres à la Cité d’Egmont, à l’initiative d’étudiants actifs dans le domaine de l’improvisation théâtrale. Le second projet est donc le Kot Pilsen. Créé à l’initiative de la Ville de Mons et de l’Université, il a pu réunir un groupe d’étudiants motivés non pas uniquement par la sacro-sainte boisson mousseuse et jaune, mais également par le projet Mons 2015: la ville hennuyère deviendra capitale culturelle européenne en 2015, en même temps que la ville tchèque de… Pilsen. L’ambition est donc internationale. Actuellement, il existe donc quatre initiatives reconnues par l’UMons. Qui devraient donner suite à d’autres naissances de projets. L’Université le martèle: les possibilités sont multiples, toutes les idées sont donc les bienvenues et seront examinées en conséquence. Infos: www.umons.ac.be

L’AGL retourne à la FEF, l’AGE à l’Unécof La Fédération des Etudiants Francophones (FEF) reprend du poil de la bête! En effet, la principale ORC de la Fédération Wallonie-Bruxelles enregistre la ré-affiliation de l’Assemblée Générale des étudiants de Louvain (AGL), représentant les inscrits de l’UCL. Cela faisait pas moins de dix mois que l’AGL avait pris ses distances avec la FEF. L’année passée, suite à une gestion calamiteuse du bureau en place, ce syndicat estudiantin avait perdu bon nombre d’établissements: l’UCL bien sûr, mais également l’UMons ou encore la FUNDP Namur. Si l’UCL a repris la route de la FEF, l’Assemblée Générale des Etudiants de Namur se range quant à elle aux côtés de l’Unécof. C’est à la faveur d’une majorité absolue, obtenue in extremis, que l’Union des Etudiants en Communauté Française (Unécof) accueille en son seing l’organisme représentant les étudiants namurois (12 voix pour « l’Uné », contre 8 pour la FEF et 3 indépendants). Infos: www.fef.be et www.unecof.be

Texte Joé De Thaey et Sander Ampe

Un comprimé anti-gueule de bois!

Des personnalités européennes au secours d’Erasmus

L’entreprise flamande EQQI-PROJECTS a lancé il y a quelques jours un comprimé destiné à lutter contre la gueule de bois, lors du salon Horeca de Gand. En collaboration avec un laboratoire néerlandais, Dennis Rombaut et Ludo Legein ont en effet réussi à concevoir un comprimé qui semble éliminer tous les effets indésirables d’une «nuit arrosée». Ce comprimé procure une réhydratation active et empêche de cette manière le corps de s’assécher à cause d’une trop grande consommation d’alcool. La bouche sèche, la sensation de mollesse et le mal de tête devraient ainsi désormais être de l’histoire ancienne pour les étudiants les plus fêtards. Ce comprimé effervescent a en plus un effet antitoxique et rafraîchissant, qui permet de régulariser les fonctions de l’estomac et du foie. Pour un fonctionnement optimal, ce produit doit être dissout dans un verre d’eau et consommé juste avant d’aller au lit. De cette façon, l’alcool ingéré est neutralisé pendant la nuit de sommeil. Ces comprimés ne sont disponibles actuellement qu’en commande via un webshop, mais les personnes intéressées peuvent demander un exemplaire de test sur le site Internet de l’entreprise.

Alors que la Commission Européenne tente de trouver un accord allongeant le budget en faveur de nombreux programmes européens, une lettre ouverte a été publiée sur le site europa.eu. Cette missive, réclamant des ministres de l’Union Européenne un investissement dans l’éducation, vise à convaincre les gouvernements de continuer à soutenir et à financer le programme Erasmus. Depuis 1987, près de trois millions d’étudiants ont pu rallier un autre pays européen pour y effectuer une partie de leur cursus. Et voilà que ce programme, apprécié de tous, est sur la sellette pour cause de crise financière. Par manque d’argent, le Fonds Social Européen est en cessation de payement. Face à cet avenir incertain, une centaine de célébrités ont signé cette lettre, afin de lui donner le plus de poids possible. Dans cette liste, on retrouve pour la Belgique les athlètes Kevin et Jonathan Borlée, la chanteuse Axelle Red et Lien Van de Kelder, une actrice flamande. On notera encore la présence du réalisateur espagnol Pedro Almodóvar, du chypriote Christopher Pissarides (prix Nobel de l’économie), du français Lilian Thuram ou encore l’ancien premier ministre gallois Rhodri Morgan. Puisse cette lettre européenne avoir l’impact suffisant pour assurer un avenir serein à l’Erasmus.

Infos: www.eqqi.be

Infos: www.europa.eu

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

student life

Une web-série vraiment «typique»! La vie universitaire est faite de moments mythiques. Les profs qui suppriment la pause pour finir plus tôt, et qui finissent plus tard… Les étudiants qui se jurent de commencer à étudier un mois à l’avance et ne connaissent que 10% de la matière la veille de l’examen… Etre heureux d’avoir un cours qui commence à 9h30… Un vrai puits d’anecdotes et un succès de foule sur les réseaux sociaux! Une ressource désormais exploitée sous forme de web-série! Typique, puisque c’est son nom, suit les journées de Max (Emilien Vekeman) et de ses potes sur son campus universitaire. Des capsules, réparties sur douze épisodes, qui aborderont les cours, le blocus, la guindaille ou encore la colocation. Les acteurs, issus pour la grande majorité de l’Institut des Arts et de la Diffusion, sont encore étudiants eux-mêmes. Recrutés sur casting, ils ont tourné durant juillet/août l’entièreté de la saison qui sera diffusée tout au long de l’année scolaire. Infos: www.typique-serie.com

Ramdam, le festival qui dérange: clap troisième!

Vous êtes étudiant et comptez partir en Erasmus ? Vous envisagez de vous installer à l’étranger après vos études et vous vous demandez si votre diplôme y sera reconnu ? Vous souhaitez créer votre entreprise et êtes à la recherche d’un ﬁnancement ? Pour toutes ces questions pratiques, et bien d’autres encore, l’Union européenne met à votre disposition le service Europe Direct. Europe Direct Brabant wallon est le Centre d’information oﬃciel de l’Union européenne en Brabant wallon. N’hésitez pas à nous poser vos questions par mail, par téléphone, ou à nous rendre visite.

INFORMATIONS ADRESSE ÉLECTRONIQUE : info@europedirect-bw.be ADRESSE POSTALE : Europe Direct Brabant wallon - Parc des Collines - Bâtiment Archimède Avenue Einstein, 2 - 1300 Wavre NOS BUREAUX : Parc des Collines - Bâtiment Galilée - Chaussée des Collines, 54 - 1300 Wavre TÉL : 010/68.66.20 | FAX : 010/23.63.54 | SITE WEB : www.europedirect-bw.be

Image : © European Union 2012

Texte Joé De Thaey et Sander Ampe

A l’heure où les révolutions, petites ou grandes, se multiplient à travers le monde, il existe encore et toujours une longue liste de tabous, embarrassants et contrariants. Le genre de réalités mis en lumière, il y a quelques années, par le film d’Al Gore, Une vérité qui dérange. Depuis 2011, le Ramdam festival sert à bousculer les consciences ankylosées de chacun. Après une édition 2012 particulièrement réussie et plébiscitée, Ramdam s’apprête à proposer une troisième édition encore plus «poil à gratter»! Durant une semaine (du 15 au 22 janvier 2013 à l’Imagix de Tournai), on oublie tous les tabous et on traite de tous les sujets généralement mis de côté, que ce soit volontaire ou non. De la prostitution de mineures à la résistance contre certains régimes, en passant par la misère en Europe occidentale ou la manipulation médiatique, tout sujet est susceptible d’être traité. Donc, si vous en avez marre du cinéma formaté et adapté, rendez-vous à cet évènement qui risque de faire beaucoup de… ramdam! Infos: www.ramdamfestival.be décembre 2012 ~ janvier 2013

GUIDO MAGAZINE

student life

actu des campus Un marché bio à l’ULB Quel est le principal cliché concernant les koteurs? Ils se nourrissent mal! C’est connu. Mais cette caricature risque de bientôt tomber! Depuis le 23 octobre, un marché prend dorénavant ses quartiers chaque mardi de l’année académique, de 16h à 18h30, sur l’avenue Paul Héger (site du Solbosch – ULB). Légumes, fruits, produits laitiers, œufs, jus… Le tout local et de saison! De quoi permettre aux étudiants d’enfin pouvoir manger sainement! On doit cette belle nouveauté à Campus en transition, un nouveau cercle étudiant manœuvrant pour la consommation responsable et le développement de projets étudiants environnementaux.

Texte Joé De Thaey et Sander Ampe

l'Ipad comme futur syllabus

Le Figaro nous apprenait récemment une nouvelle à faire hurler les plus conservateurs d’entre nous. Une expérience menée aux Emirats Arabes Unis a permis de distribuer des iPad aux étudiants des premières années des trois principales universités émiraties. Soit à 14.000 jeunes. Le but? Moderniser les études et faire ainsi de ces tablettes les principaux outils scolaires, boutant hors de l’enseignement ces bons vieux manuels en papier. «C’est l’un des plus vastes dispositifs jamais déployé à travers le monde,» se félicite Jace Hargis, membre du Higher College of Technology local. «L’objectif est de l’étendre pour que d’ici à 4 ans, tous les étudiants puissent en bénéficier.» Une manière, selon les dirigeants, de stimuler les études de haut niveau. Cette révolution technologique ne s’est évidemment pas faite de manière autonome. Un grand partenariat avec Apple, producteur de l’iPad, a été mis en place l’année dernière. Une délégation émiratie avait d’ailleurs fait le voyage vers le siège social de la marque à la pomme en Californie, afin de concrétiser ce projet ébouriffant. Un tel changement serait-il possible en Belgique? Infos: www.lefigaro.fr

Infos: www.ulb.ac.be

Cinématographes en herbe: ceci est pour vous! La Belgique a toujours été une terre fertile en réalisateurs de grand talent. Pensez aux frères Dardenne, à Benoît Mariage, à Joachim Lafosse ou encore à Bouli Lanners… Il n’y a pas de raison que cette tradition de qualité se poursuive à l’avenir! Voilà pourquoi Sony, en partenariat avec les écoles belges de cinéma, met sur pied un grand concours afin de dénicher la nouvelle perle du cinéma belge. Jusqu’au 21 janvier, les étudiants des différentes écoles de cinéma (INRACI, IAD, Rits, KasK, Sint-Lukas Brussel, Luca Arts et Mad-Faculty) pourront déposer leurs projets sous forme de photos et de textes sur le site de Ready Set Action. En jeu: la mise à disposition, durant cinq jours, de matériel d’une valeur de 12.500 € afin de réaliser son projet. Puisque ce projet est fait pour des étudiants, il n’y a pas de raison qu’il ne soit pas jugé par leurs pairs! En effet, le grand gagnant sera désigné à la suite des votes émis par des étudiants sur le site du concours. Infos: www.readysetaction.be

Les étudiants, tous des soûlards? Une enquête aurait relevé que les jeunes étudiants buvaient plus d’alcool que les adultes. La bière coulant à flots à longueur de journée, les soirées arrosées, les guindailles qui finissent dans une humeur exacerbée… Bref, le quotidien de beaucoup de jeunes étudiants universitaires! Au point, selon la RTBF, d’élever la catégorie des étudiants de 18 à 20 ans comme la plus «alcoolisée». Pour beaucoup, cette tradition est vue comme une façon de resserrer les liens. Certains, profitant de fourches entre deux cours, ouvrent déjà quelques bouteilles de pils dès le matin. «On en profite parce que c’est le début de l’année, il n’y a pas encore de pression pour étudier,» explique un jeune fan de l’autre pression. Quant à savoir combien de bières sont quotidiennement consommées? La réponse vient rapidement: «ça dépend des jours, mais cela va de 0 à 20»! Peut-être une bonne façon de doper ses points si la consommation équivaut aux résultats scolaire. Faut-il dès lors s’inquiéter de ce phénomène, pourtant pas nouveau? Martin de Duwe, directeur d’Univers Santé à Louvain-la-Neuve, estime qu’il y a certains dangers. Non pas que les fêtards deviennent alcooliques (généralement la consommation se régule automatiquement lorsqu’ils entrent dans la vie active), mais bien que ce mode de vie empêche la réussite scolaire. Infos: www.univers-sante.be

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

student life

actu des campus Plus populaire = plus de salaire Inquiet d’être plus reconnu par ta bonhomie que par ton intelligence? Pas de crainte! Ce serait même plutôt bon signe pour l’avenir. En effet, une étude américaine, menée sur une période de plus de 50 ans, démontre que les étudiants «populaires» réussissent mieux leur vie professionnelle que les «intellos». En suivant régulièrement l’évolution de l’échantillon observé (10.000 étudiants diplômés des Collèges de l’état du Wisconsin (USA) en 1957), les chercheurs ont pu arriver à la conclusion suivante: les intellos gagneront moins de salaire que les populaires! Un écart salarial qui peut être assez conséquent, variant de 2 à 10%. En comptant qu’une année de supérieur permet en moyenne d’augmenter son salaire de 5%, on comprend mieux la disparité dont seraient victimes les premiers de classe ou les élèves qui vivaient en retrait. Les raisons précises de telles différences ne sont pas claires, mais les analystes de cette enquête proposent plusieurs pistes. Dont la plus probable: les traits de personnalité rendant les élèves plus populaires seraient les mêmes que ceux qui leur permettraient de réussir professionnellement. Sans doute une question de confiance en soi. Infos: www.ssc.wisc.edu/wlsresearch

Les jeunes belges complexés?

Les jeunes peu prévoyants?

Infos: www.insites-consulting.com

C’est prouvé: les maths causent des migraines! Tu détestes les maths depuis toujours? Alors, voici une nouvelle qui ne va pas te réconcilier de sitôt avec la matière la plus détestée des écoles. Elle provoque en effet la migraine! Une très sérieuse étude menée par l’Université de Chicago sur 14 personnes souffrant d’hantise des maths, sans être spécialement anxieux dans la vie de tous les jours, prouve que la résolution de problèmes mathématiques provoque la douleur. Enfin, pas en tant que tel: les résultats de résonance magnétique démontrent que l’anxiété et la souffrance sont causées par l’appréhension de devoir effectuer le calcul, et non par l’exercice en lui-même! Les chercheurs ont effectivement remarqué qu’une région cérébrale, l’insula postérieure, était active lorsque ces personnes se préparaient à résoudre les problèmes. Soit, la même sollicitée lorsque le corps fait l’expérience de la douleur ou fait face à une menace physique. Une observation qui pousse l’équipe de recherche à plaidoyer en faveur d’une reconnaissance légale de ce mal au titre de phobie: les personnes sujettes au «mal des maths» doivent être traitées comme n’importe quelle victime phobique!

Texte Joé De Thaey et Sander Ampe

Dans la vie active, il y a certaines choses auxquelles on ne pense pas automatiquement. L’ouverture d’une assurance-pension en fait partie. De fait, avec la vie actuelle, épargner pour soutenir sa future rentraite n’est pas une chose évidente. Dans sa nouvelle campagne «Ne recommencez pas les jobs d’étudiants après votre pension», les AP Assurances soulignent un effet de plus en plus présent dans notre société: les personnes âgées reprennent certaines activités rémunérées car elles ne savent plus vivre correctement avec leur seule pension. Avec une moyenne de 935 € par mois, on estime à 18% le taux de seniors vivant sous le seuil de la pauvreté. De fait, en dix ans, le taux de travailleurs-pensionnés a grimpé de 70%! Dès lors, ne vous étonnez pas de vous faire servir votre pop-corn au cinéma par Papy Roger! Ce n’est donc pas un luxe de remettre en avant la possibilité d’ouvrir, dès 18 ans, une épargne-pension. A terme, cela peut rapporter, si l’on démarre dès sa majorité, une centaine de milliers d’euros, voire plus. Avec l’évolution de la vie en Belgique, on ne sait pas aujourd’hui à quoi ressemblera notre pension dans 40-50 ans. Autant être prévoyant…

Une enquête mondiale menée par InSites Consulting relève que 91% des filles aimeraient changer une partie de leur corps! Réalisée dans 16 pays auprès de 4065 répondants de 15 à 25 ans, cette étude vise à représenter l’évolution des sociétés à travers la génération Y. Divers points sont abordés, notamment l’image de soi. Et les chiffres sont impressionnants. En Belgique, plus de 9 filles sur 10 se disent prêtes à changer une partie de leur corps si cela était facilement faisable. Le score des garçons n’est pas mal non plus: ils souhaitent pareille modification pour 73% d’entre eux. Quelles parties corporelles sont le plus souvent pointées? Chez la gente féminine, on trouve sur le podium le ventre (43%), les cuisses (33 %) et les seins (22%). Les mâles possèdent un autre trio de tête: la masse musculaire (18%), le ventre (17%) et le sexe (11%). Heureusement, une minorité du panel songe à passer à l’action en recourant à la chirurgie esthétique. Ils sont en moyenne 15% à se déclarer capables d’utiliser cette solution extrême (17% de filles contre 12% de garçons) Des chiffres déconcertants qui sont pourtant en deçà de la moyenne de l’enquête. En regroupant les seize pays consultés, on monte à 23% chez les filles, et 16% chez les mecs. Les «champions» étant les Brésilien(ne)s.

Infos: www.lap.be

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

Infos: www.uchicago.edu

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Emilie Dupuis Deuxième dauphine de Miss Belgique 2006, Emilie Dupuis officie en tant que speakerine sur RTL depuis deux ans maintenant. Zoom sur le parcours étudiant de l’étoile montante de la chaîne privée.

«RTL représente une continuité dans mon apprentissage»

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

Les années d'études de...

GUIDO MAGAZINE

Texte Sébastien Daloze

décembre 2012 ~ janvier 2013

«Je détestais les blocus!»

Photos © RTL

GUIDO: Pourquoi avoir choisi l’IHECS et des études en relations publiques? Emile Dupuis: Au niveau pratique, cette école m’intéressait. D’ailleurs, les premières années, j’attendais impatiemment ma troisième année pour pouvoir toucher aux studios. La réputation de l’IHECS n’est plus à faire. GUIDO: Tu pensais déjà à te lancer l’audiovisuel à ce moment-là? Emile Dupuis: Honnêtement, oui. Du moins j’espérais, mais d’un autre côté, je me disais qu’il s’agissait de toute façon d’études correspondant à des domaines qui m’intéressent. ça collait vraiment à ce que je voulais faire. GUIDO: Quel regard portes-tu aujourd’hui sur ces cinq années d’études? Emile Dupuis: En relations publiques, on n’a pas appris à être devant la caméra. C’est ça, mon plus grand regret. Mais j’ai énormément appris sur le terrain. L’IHECS, c’est un bagage énorme. Actuellement, quand je vois les techniciens monter les émissions en studio, cela me rappelle mon mémoire, un film de prévention contre l’anorexie, pour lequel j’avais passé des nuits blanches à l’IHECS. Nostalgie… GUIDO: Quel genre d’étudiante étais-tu? Emile Dupuis: J’étais assez sérieuse, je pense. En tout cas, j’étais assez présente aux cours dès 8h30, surtout pendant les premières années dira-t-on… (rires) Pour le reste, je n’étais pas très «cercle». Je préférais largement aller boire un verre avec mon groupe de copines. GUIDO: Vivais-tu en kot? Emile Dupuis: Oui. Etant originaire de Charleroi, je

chez RTL. Je l’ai fait, tout en pensant partir vivre aux USA en cas d’échec. Mais finalement, trois semaines après, on m’a appelée pour me dire que j’avais été sélectionnée. GUIDO: Te souviens-tu encore de ta première fois en tant que speakerine? Emile Dupuis: Ah oui, je n’oublierai jamais ce moment. C’était hyper stressant! Les gens ne se rendent pas compte de ce qu’est le métier de speakerine. C’est en direct, sans prompteur, sans filet et on est tenu de respecter le timing à la seconde près! J’ai eu une petite semaine de formation, puis on m’a lancée, seule face a la caméra! Pendant plusieurs mois, j’avais une boule au ventre, les mains tremblantes… Mais j’ai énormément appris ici, RTL était une continuité dans l’apprentissage. GUIDO: Maintenant que tu es un visage connu, comment ça se passe en rue? Emile Dupuis: C’est relativement gentil. Les gens viennent surtout pour me féliciter. Ils sont aussi surtout curieux de savoir comment ça se passe dans les coulisses, si tel animateur est vraiment sympa ou pas, etc. GUIDO: Par la suite, tu as fait de la radio. C’était nouveau pour toi… Emile Dupuis: Complètement! Mais cette nouvelle expérience m’a énormément aidée au niveau de la décontraction. La difficulté de la radio, c’est qu’il s’agit d’un média qui ne comprend que le travail de la voix. Il faut également sans cesse veiller à ne pas parler trop vite, poser la voix (qui doit aussi être souriante). La radio m’a apporté beaucoup au niveau de l’assurance. GUIDO: Souvent, on voit les speakerines faire leur place petit à petit dans des émissions. Te projettes-tu déjà dans cet avenir probable? Quel style d’émission te conviendrait? Emile Dupuis: Pour l’instant je suis comblée, car cela ne fait qu’un peu moins de deux ans que je suis chez RTL. Mais oui, pourquoi pas. J’apprécie tout ce qui est divertissement, mais aussi le sport, notamment le tennis par la force des choses (ndlr: elle est en couple avec Xavier Malisse), mais aussi le foot, le golf… Un peu de tout. C’est quelque chose qui m’intéresse! En tout cas, quand on voit les carrières de Julie Taton ou Sandrine Corman, c’est clair que ça me fait rêver! GUIDO: Où penses-tu que tu serais si la télé ne t’avait pas fait les yeux doux? Emile Dupuis: J’aurais sans doute continué ma vie aux Etats-Unis. Professionnellement, peutêtre aurais-je été attachée de presse pour une grande marque… Je ne sais pas trop. La seule chose qui est sûre, c’est que ce serait dans un métier où il faut bouger. C’est ce que j’aime. C’est pour ça que mon métier ici me plait tant! On ne sait jamais de quoi la journée de demain sera faite. Il suffit de regarder mon agenda: il change sans cesse!

student life

«J’ai fait mes études à l’IHECS en relations publiques. J’ai commencé en 2003. C’était encore l’époque de la licence en quatre ans. Mais en doublant ma première année à cause du néerlandais, je suis tombée dans les premiers étudiants à devoir faire le master en cinq ans… J’ai donc perdu quelque part deux ans, et j’ai finalement été diplômée en 2009.»

ne connaissais personne. J’ai donc pris un petit studio. Mon cercle d’amis s’est directement formé à l’école. Après deux ans, je suis entrée en colocation avec une amie jusqu’à la fin de nos études. GUIDO: L’élection de Miss Belgique est arrivée pendant les études. C’était facile à vivre? Emile Dupuis: J’ai eu de la chance: l’élection est tombée pendant ma deuxième, ce qui rendait cette combinaison faisable grâce aux crédits anticipés que j’avais pris lors de mon redoublement. Heureusement! Car cet événement m’a fait rater beaucoup de cours. Me remettre dans le bain des études n’était pas une chose facile car l’élection durait trois mois avec des voyages et des obligations. De plus, l’élection était un 17 décembre… Le fait de devoir replonger directement dans le blocus était vraiment horrible. Je détestais les blocus! (rires) GUIDO: Vis-à-vis des autres étudiantes, y a-t-il eu des piques? Emile Dupuis: Oui, il y en a toujours. A l’IHECS, on m’appelait même Miss Belgique alors que je n’avais même pas gagné… On ne m’appelait même plus par mon prénom! Mais ça n’a pas été un fardeau. Même si certains, dans le cliché de la fille superficielle, semblaient surpris que je sois finalement sympathique! GUIDO: Beaucoup de gagnantes ou de dauphines ont stoppé leurs études après ce concours. Tu n’as jamais pensé à arrêter? Emile Dupuis: Pas du tout, car je partais du principe qu’il me fallait un papier entre les mains! L’élection apporte beaucoup, oui, au niveau de l’assurance, du savoir-parler… Une belle expérience, mais qui ne doit pas faire arrêter ses études. GUIDO: Tu as fini tes études en 2009. Quel a été ton parcours avant de rejoindre RTL? Emile Dupuis: Mes études terminées, j’ai eu envie de combler mes lacunes en langues. Or, c’est crucial de connaître plusieurs langues dans mon secteur. Grâce au Forem, j’ai suivi des formations linguistiques en immersion à Tienen, suivi d’un stage rémunéré en Flandre, chez Jet Import. Ces derniers m’ont d’ailleurs proposé un emploi, mais j’ai décliné l’offre car je n’avais pas spécialement envie d’y rester. Par la suite, je suis partie huit mois aux Etats-Unis pour parfaire mon anglais. Puis, lorsque je suis revenue en Belgique, j’ai entendu qu’il y avait un casting

CHAQUE DIMANCHE

20:20

SAISON 8

SÉRIE ÉVÉNEMENT Lynette, Bree, Susan et Gaby vivent leurs dernières aventures à Wisteria Lane. La dernière saison de cette série culte lèvera le voile sur bien des mystères… www.rtltvi.be

Disponible aussi sur

m’a tuer "like" us on

facebook.com/

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Dossier Ils ont gaffé sur Facebook

Yasmine 18 ans étudiante en stylisme s’est fait coincer par ses parents à une fête improvisée «Pour pouvoir sortir jusqu’aux petites heures, j’ai dit à mes parents que je passais la soirée et la nuit chez une amie. Ce qu’ils ignoraient, c’est que les parents de cette copine en question étaient en vacances et que nous avions le champ libre. Une fois chez elle, j’ai posté un statut sur Facebook histoire d’indiquer à d’autres potes notre lieu de sortie et d’en motiver un maximum à nous rejoindre. Le hic, c’est que mon frère, qui est aussi sur Facebook et avec lequel je suis bien entendu amie sur le réseau, avait laissé sa session ouverte sur l’ordinateur familial. Ma mère est tombée dessus au moment même où mon statut s’affichait dans le fil d’actualité… Son appel ne s’est pas fait attendre et elle est venue me rechercher illico chez mon amie. Autant dire que j’ai passé un sale quart d’heure dans la voiture et que je me suis tapée la honte de ma vie vis-à-vis de mes potes qui sont venus me rejoindre ce soir-là alors que je n’étais même pas présente à la fête.»

Maxime 18 ans étudiant en publicité a déclaré sa flamme à son ex après une soirée arrosée «Ivre après une soirée, j’ai laissé plusieurs messages sur le mur de mon ex – avec laquelle c’est terminé depuis plusieurs mois et qui est recasée avec un autre – avant d’aller me coucher. Le lendemain matin, j’avais tout oublié jusqu’à ce que j’ouvre mon compte Facebook et que je découvre le message glacial – mais privé cette fois – envoyé par mon ex. Elle me disait que son copain était furieux, qu’elle ne voulait plus entendre parler de moi et qu’elle m’avait définitivement rayé de sa liste d’amis. Je l’ai immédiatement appelée pour lui expliquer la situation et même si elle a compris, elle a préféré qu’on ne soit plus amis sur Facebook pour éviter ce genre de gaffes entrainant des disputes inutiles avec son copain. Quand je lui ai demandé de me rafraîchir la mémoire quant aux messages postés, j’ai halluciné. Je lui avais carrément déclaré ma flamme sur son mur! Le pire dans cette histoire, c’est sans doute de ne plus en avoir le moindre souvenir!»

Elodie 22 ans étudiante en communication

Texte Géraldine Dardenne

est tombée enceinte… sur Facebook!

«‘Qui veut une coupe de champ’?’, a dernièrement écrit une de mes copines en guise de statut. Clouée au lit avec une grippe, je réponds sur son mur que je ne vais pas pouvoir en profiter cette fois-ci et que cette situation risque de durer un moment. Résultat: certains de nos amis communs se sont directement imaginé que j’étais… enceinte! Les messages se sont mis à fuser de toutes parts et j’ai eu un mal fou à démentir cette fausse rumeur partie d’un simple commentaire écrit sur Facebook. Trois mois plus tard, on m’en parle encore! Dorénavant, je réfléchirai à deux fois quant au choix des mots avant de tapoter du clavier.»

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

Avril 2012: En Belgique, un employé critique ouvertement la politique de son employeur dans un statut Facebook, oubliant visiblement qu’il est ‘ami’ avec certains de ses collègues sur ce réseau. Conséquence: il est licencié sur le champ par son patron qui a moyennement apprécié son attitude. Mai 2012: En France, la résidence secondaire inoccupée d’un couple de Hollandais est prise d’assaut et vandalisée par plusieurs centaines de jeunes. ‘Invitation no limit. Venez avec des bouteilles. Possibilité d’accueillir 1200 personnes’ disait l’annonce lancée par deux internautes plutôt givrés via Facebook. Depuis, le tribunal a condamné ces petits rigolos à plusieurs mois de prison et à une amende salée de 15.000 euros.

Le phénomène Projet X Projet X est un film américain sorti en mars 2012 et qui raconte l’histoire de trois adolescents qui organisent une énorme fête, histoire de sortir de l’anonymat. La fête en question, à laquelle un nombre impressionnant de personnes est convié, tourne mal et se termine en un véritable saccage des lieux. Ce film grotesque a malheureusement inspiré certains adolescents, de l’Europe aux Etats-Unis, et ce genre d’actes de vandalisme se multiplient depuis. Outre-Atlantique, un adolescent est même décédé lors d’une ‘fête’ ayant particulièrement dégénéré…

Gaffes & erreurs du géant Facebook Il n’y a pas que les utilisateurs de ce réseau social qui commettent des bourdes… Le créateur de Facebook, Mark Zuckerberg, n’est lui-même pas à une gaffe près!

student life

Quand ça tourne mal: Ces bourdes qui ont fait la une des journaux

Malgré les règles de confidentialité établies par le réseau social, une enquête menée par le Wall Street Journal a démontré en octobre 2010 que des données personnelles sur des utilisateurs avaient été communiquées à des annonceurs. Facebook change régulièrement ses paramètres de confidentialité entraînant la confusion totale auprès des utilisateurs. Le réseau a également tendance à régler par défaut ses paramètres sur le partage maximum. Face à un ras-lebol général de la part des utilisateurs, Mark Zuckerberg a fait marche arrière en 2010.

Septembre 2012: Aux Pays-Bas, une jeune fille souhaitant inviter quelques amis chez elle pour ses seize ans, a malencontreusement rendu l’annonce publique. Forwardée plusieurs dizaines de fois, l’invitation s’est répandue comme une tache d’huile. Des milliers de personnes ont débarqué chez elle le jour J tandis que des maisons et voitures du quartier ont été saccagées. Ce sont ses parents qui doivent être heureux…

En septembre dernier, de nombreux internautes ont eu la désagréable surprise de voir apparaître sur leur profil d’anciens messages à caractère privé.

Ils ont quitté Facebook Charlotte 20 ans

étudiante en médecine

étudiante en psychologie

a désactivé son compte pour arrêter de perdre son temps

était trop stressée par la compétition permanente du réseau

«L’année dernière, j’ai désactivé mon compte parce que je voulais me concentrer sur mes études et arrêter de perdre mon temps à discuter pendant des heures avec des amis. En plus, entendre mon téléphone sonner à chaque notification me rendait folle. Bref, comme je devenais de plus en plus accro, j’ai voulu me couper totalement de ce réseau pendant une semaine au moins. Les réactions ne se sont pas fait attendre: certains ont cru, paniqués, que j’avais fait un tri dans mes amis et se sont offusqués. D’autres m’ont appelé pour me questionner quant à ce choix qu’il trouvait étrange et ridicule. Bref, j’ai été assaillie de toutes parts. Au final, j’ai tenu trois jours tellement la pression extérieure était forte. Désormais, j’ai choisi d’y aller moins souvent mais de rester connectée. Cela me permet d’éviter les réactions négatives de gens qui ne veulent décidément pas comprendre.»

«J’ai supprimé mon profil depuis plusieurs mois déjà parce que ça me stressait. Facebook, c’est un peu une compétition permanente. C’est à celui qui aura le plus d’amis ou le plus de ‘likes’ sur une photo. C’est à celle qui aura la photo de profil la plus belle ou la plus originale. Je ne supportais plus de devoir me soucier de ce genre de choses futiles. Beaucoup de personnes de mon entourage ont trouvé étrange que je quitte ce réseau. Certains ont compris et hésitent même à m’imiter. D’autres n’ont pas saisi le sens de ma démarche. Par contre, j’ai choisi de désactiver et non de supprimer définitivement mon compte. Cela me permet de checker de temps en temps si des amis (des vrais cette fois) ont mis des photos de moi sur le réseau et de leur demander éventuellement de les supprimer. Pour l’instant, je gère beaucoup mieux ma vie sans Facebook et j’espère ne plus jamais avoir envie d’y retourner.»

décembre 2012 ~ janvier 2013

GUIDO MAGAZINE

Texte Géraldine Dardenne

Caroline 18 ans

student life

Dossier Voici la marche à suivre: Sur ta page Facebook, clique sur la flèche qui se trouve en haut à droite, juste à côté de l’onglet ‘Accueil’. Choisis ‘Aide’. Ecris ‘Supprimer’ dans le champ de recherche qui apparaît. Sélectionne ‘Supprimer définitivement mon compte’ parmi les phrases proposées. Un texte s’affiche alors. Clique sur le lien ‘Remplissez ce formulaire’ puis sur l’onglet ‘Supprimer mon compte’ dans la nouvelle fenêtre qui apparaît. Entre ton mot de passe et effectue le contrôle de sécurité proposé (il s’agit de recopier le texte apparaissant dans l’encadré). Ton compte sera supprimé quatorze jours plus tard, pour autant que tu ne te reconnectes pas entre-temps.

Big Brother is watching you

Texte Géraldine Dardenne

10 bonnes raisons de quitter Facebook

Tu ne seras plus obligé(e) de te farcir des statuts inintéressants et bourrés de fautes d’orthographe de certains ‘amis’. Dans le même genre, tu ne devras plus subir les photos d’un narcissisme extrême ou gnangnan à souhait publiées par tes contacts. Tu ne seras plus stressé(e) que personne ne commente ou réagisse à l’un de tes statuts ou à des photos postées. Tu montreras le bon exemple à ta cousine/ nièce/voisine de 12 ans qui avait justement envie de t’imiter en s’inscrivant. Tu pourras mettre le temps passé sur Facebook au profit d’activités nettement plus intéressantes. Tu ne seras plus contraint(e) de suivre en live les nouvelles aventures amoureuses de ton ex ou, au contraire, de supporter ses sous-entendus à répétition. Tu ne devras plus subir les encarts publicitaires qui s’offrent gentiment à toi dès ton arrivée sur ta page d’accueil. Tu éviteras les demandes incessantes d’inscriptions à des jeux ridicules ou à des pages fans. Tu ne recevras plus de messages de dragueurs/dragueuses en quête d’une relation (et ayant repéré ton physique avantageux grâce à ta photo de profil). Tu n’auras plus ce désagréable sentiment d’être espionné.

Dire adieu à Facebook? Mode d’emploi Pour mettre un terme à ta présence sur ce réseau social, deux solutions s’offrent à toi: désactiver ton compte ou supprimer ton compte. On t’explique la marche à suivre. Désactiver son compte Cette première solution rend les informations publiées sur ton profil inaccessibles mais sache que celles-ci restent néanmoins sur le serveur du réseau. Cela te permet, si tu changes finalement d’avis, de réactiver ton compte à tout moment. Voici la marche à suivre: Sur ta page Facebook, clique sur la flèche qui se trouve en haut à droite, juste à côté de l’onglet ‘Accueil’. Choisis ‘Paramètres du compte’. Dans la liste située à gauche de l’écran, opte pour ‘sécurité’ puis ‘désactiver le compte’. Coche la raison (vraie ou fausse) de ton départ. Clique sur ‘Confirmer’. Le tour est joué. Supprimer son compte Cette seconde solution te permet de supprimer définitivement ton compte. Si tu souhaites te réinscrire un jour, il te faudra alors recréer un profil.

Il n’est pas rare qu’un employeur ait recours aux réseaux sociaux pour en savoir plus sur un futur employé potentiel. Raison pour laquelle il vaut mieux éviter de publier tout et n’importe quoi sur Facebook – ou tout autre site Internet d’ailleurs - et régler à la lettre ses paramètres de confidentialité. Gare aux photos de soirées sur lesquelles tu apparais dans un état avancé d’ébriété, aux statuts peu glorieux que tu affiches sur ton mur ou encore aux amis scandaleux qui pourraient nuire à ton image… Un site américain d’emploi a dernièrement publié une liste des choses à éviter absolument sur les réseaux sociaux pour ne pas réduire ses chances d’embauche à néant. Ainsi, les futurs employeurs n’apprécieraient pas particulièrement les références aux drogues et à l’alcool, les messages à caractère sexuel, religieux et politique mais aussi les insultes et les fautes d’orthographe ou de grammaire. A bon entendeur…

Un guide de protection de la vie privée C’est un article publié dans le Huffington Post qui l’affirme: suite à une demande de l’Etat irlandais au réseau social d’agir davantage en faveur de la protection de la vie privée des utilisateurs, Facebook vient de mettre en ligne un guide destiné à ceux qui hésiteraient encore à s’inscrire. «Nous sommes heureux d’annoncer le déploiement d’informations détaillées concernant la vie privée aux nouveaux utilisateurs dès le processus d’inscription à Facebook», précisait le fameux communiqué.

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

Qui a dit que les étudiants d’aujourd’hui étaient individualistes et s’engageaient de moins en moins dans l’humanitaire? Que nenni! La preuve avec les membres motivés de l’Humanikot qui veulent sensibiliser leurs congénères à l’humanitaire médical.

«On s’est tous retrouvés à cinq heures du mat' pour dormir dans la même chambre. Après une semaine de vie ensemble, ça créé des liens!»

Kot à l'honneur

«Il vaut mieux une poignée de gens motivés qu’un car de touristes!»

décembre 2012 ~ janvier 2013

tation que l’on peut trouver dans un kot «classique», je me suis engagé dans un kot-à-projet pour participer à une vie en communauté davantage présente, accompagnée de soirées toujours bien animées! Cela me donne également l’occasion de faire partie d’un groupe d’étudiants dynamiques centrés sur un objectif commun qui nous tient tous à cœur. GUIDO: Votre avis sur votre campus? Elodie: C’est un petit site, un genre de mini Louvain-la-Neuve. On ne risque pas de s’y perdre, même s’il y a de quoi se distraire tous les jours en semaine, en dehors des cours. C’est fort animé, par contre le week-end, c’est mort! Dès qu’on saute dans le métro, on est en ville, c’est pratique. Les gens se connaissent mieux au fur et à mesure qu’ils avancent dans leurs études. Les personnes qui font partie d’un kot-à-projet connaissent en plus beaucoup mieux ceux qui font partie de ce petit monde! Quentin: Sur le campus, il y a au moins deux choses que tout étudiant digne de ce nom connaît. Premièrement, l’endroit où se déroule chaque semaine les immanquables soirées organisées par les cercles (Mémé, Pharma et SPIX) et deuxièmement les kots-à-projet. La recette est simple: prenez des gens de tout horizon, toute culture et avec une énergie débordante et mettez tout ca derrière un projet captivant! Le résultat? Des soirées endiablées, des rencontres, des soupers mémorables entre les différents KAP et des activités ludiques pour chacun. GUIDO: Une petite anecdote pour finir? Un meilleur souvenir? Ingrid: Laura, l’infirmière de notre kot était en stage au début de l’année. Les infirmiers commencent super tôt le matin, et notre chère cokoteuse a un réveil chaîne hi-fi très bruyant et qui va crescendo… Un jour où elle avait oublié de l’éteindre en partant, on s’est tous retrouvés à cinq heures du mat' pour dormir dans la chambre la plus éloignée de la sienne… Après une semaine de vie ensemble, ça créé des liens!

«C’est génial de vivre avec des gens qui ont des intérêts personnels similaires, cela rapproche et créé une certaine complicité» GUIDO MAGAZINE

Texte Sébastien Daloze

tigue mentale en se focalisant uniquement sur les études. Avoir la possibilité de sortir la tête de mes bouquins et m’engager dans un univers plein de découvertes fait partie des raisons pour lesquelles je me suis lancé dans ce projet. Il faut toutefois être capable de garder la même intensité de travail et être à 100 % lors des activités que l’on réalise dans le cadre du projet. Honnêtement, ce n’est pas toujours évident, mais ça vaut le coup! GUIDO: Quelles activités ponctuent votre année académique? Ingrid: Avec Carnet de voyages, on donne la parole aux étudiants qui sont déjà partis faire de l’humanitaire. On organise des projections-débats avec MSF ou Louvain Coopération. On met en place des modules de prévention aux MST et à l’hygiène dentaire avec les réfugiés de Fedasil. Mais on fait aussi des activités «culturelles»! On va voir des expos-photos engagées, on est allé au Festival des Libertés, etc ! Cette année, on a lancé notre Humani-Mag. GUIDO: Quels sont les avantages et inconvénients à faire partie d’un KAP? Laura: Dans un kot-à-projet, tu trouves une occupation presque 24 heures sur 24! Tous les jours, tu as une activité, que ce soit une conférence, un dîner de kot, un article pour le journal, une réunion avec un autre kot… C’est dingue, cela enrichit beaucoup, que ce soit au niveau humain, culturel ou intellectuel. C’est génial de vivre avec des gens qui ont des intérêts personnels similaires, cela rapproche et crée une certaine complicité. Le désavantage, il n’y en a qu’un, c’est que cela prend énormément de temps. Pas toujours facile de devoir renoncer à d’autres activités. GUIDO: Quel est le quotidien de votre kot, chacun a-t-il une tâche bien précise? Maité: Pour ce qui est des activités associées à notre projet, on essaye de se répartir les tâches. Souvent, chacun est plus ou moins responsable d’un projet, mais auquel tous les membres du kot participent activement. C’est juste en quelque sorte le coordinateur de l’activité. Il y a un responsable et coresponsable qui animent les réunions et veillent à la bonne entente. Il y a un trésorier qui s’occupe des comptes. Et à huit, si on se répartit bien, il y a moyen de bien avancer. Pour ce qui est de la vie en kot, les soupers de kot par exemple sont cuisinés chaque fois par un (ou deux) cokoteur qui s’est proposé pour faire un bon repas. C’est toujours l’occasion de manger des petits plats originaux. Les tâches moins marrantes, comme descendre les poubelles par exemple, sont indiquées sur un tableau par semaine; pour que chacun y passe! GUIDO: Toumane, qu’attends-tu de cette année par rapport à une année passée dans un kot ‘traditionnel’? Toumane: A la différence d’une simple cohabi-

student life

GUIDO: Décrivez-nous votre projet en quelques mots… Charlotte: Un KAP qui s’intéresse à l’humanitaire médical nous paraissait indispensable sur un campus rempli d’étudiants de ce domaine! (ndlr: le Kap se situe sur le campus de Louvain-en-Woluwe) C’est pour ça qu’on a créé le MSFKot en 2010 avec un autre étudiant, Alessandro. A la base, on a choisi MSF pour ses valeurs… Maintenant que notre réputation de kot humanitaire médical est bien établie auprès des étudiants, on va devenir l’Humanikot: nom plus large et plus englobant … mais le projet reste le même! Ingrid: Notre but, c’est de faire découvrir l’humanitaire à un large public, de provoquer des débats, de sensibiliser aux différentes réalités qui existent dans le monde, … Nous voulons montrer qu’il est possible de s’investir dans plein de projets de solidarité tout en étant étudiant! GUIDO: Vous organisez des actions pour sensibiliser les étudiants. Est-ce facile de les convaincre? Charlotte: Pas toujours! Mais ça dépend plus de la date de l’événement que du projet en luimême! Cette année nous avons du déplacer la date de notre film-débat First Mission pour ne pas tomber en même temps que le fameux casino du Kot-éJeux! Les étudiants ont juste trop de choix. Ingrid: Mais de toute façon, pour aller dans un centre de réfugiés, il vaut mieux une poignée de gens motivés qui ont envie de s’impliquer qu’un car de touristes! Et puis, quand on fait une big promo, ça fait plaisir de voir qu’on touche quand même un certain nombre de gens. GUIDO: Envisagez-vous ensuite de vous engager dans l’humanitaire? Stephan: L’humanitaire m’a toujours passionné. Partir faire de l’humanitaire quand je serai médecin est une idée que j’ai toujours gardée en tête pendant mes études. Certes, les gens en Belgique ont besoin d’aide médicale, mais dans les pays en voie de développement, il y a un manque de médecins. Partir à l’étranger sera aussi une expérience enrichissante dans ma formation de médecin. Charlotte: Pareil pour moi, même si c’est dur de savoir où on en sera dans notre vie dans cinq ans! Faire de l’humanitaire, ce n’est pas forcément partir à l’autre bout du monde! Faire une journée de bénévolat par mois pour Médecins du Monde ou la Croix-Rouge, c’est déjà un bel engagement! Ce kot est une façon de s’engager déjà ici et maintenant, pour faire bouger un peu les mentalités et créer de nouvelles vocations. GUIDO: La gestion de votre kot est-elle facilement conciliable avec la réussite des études? Toumane: Je pense qu’il est important d’avoir un certain équilibre entre le travail et les activités extrascolaires, on ressent rapidement une fa-

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Very important student

Vincent Vanasch Gardien de l’équipe nationale de hockey sur gazon

Avec une honorable cinquième place, l’équipe belge de hockey sur gazon nous a procuré de belles sensations aux derniers Jeux Olympiques de Londres. Encore aux études, Vincent Vanasch, jeune gardien de l’équipe nationale, nous explique comment il arrive à combiner la pratique de ce sport à haut niveau avec des études de kiné.

Texte Sébastien Daloze

GUIDO: A partir de quel moment cette discipline est devenue importante pour toi? Vincent: Lorsque j’ai été sélectionné en équipe nationale des moins de 18 ans, c’est devenu plus important. Puis, j’ai été contacté par un autre club. A ce moment là, les choses sérieuses ont vraiment démarré. J’ai donc fait toutes mes classes au White Star jusqu’en Division d’Honneur. Quand le club est descendu en D2, j’ai rejoint le club nivellois des Pingouins pour deux saisons. J’en ai fait une autre à Louvain, avant de signer dans mon club actuel: les Waterloo Ducks où j’entame ma troisième saison.

Un gardien kamikaze

GUIDO: A partir de quel âge le hockey est devenu ta passion? Vincent: Cela remonte à très loin! Mon père a créé l’école des jeunes du White Star Evere avec un ami, et tous mes frères et sœurs y ont joué. J’ai toujours baigné dans le hockey. GUIDO: As-tu senti dès le début que ce hobby pourrait se transformer en activité professionnelle? Vincent: Non, à la base c’était juste pour le jeu et être avec mes amis. On ne parlait pas encore des Jeux Olympiques à ce moment-là. Ce n’était que pour le plaisir.

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

GUIDO: Pour ceux qui ne connaissent pas trop ce sport, quelles sont les qualités principales d’un bon hockeyeur? Vincent: Ah ça, ce n’est pas évident à cerner! Mais je dirais qu’il faut avoir un esprit ouvert, aimer partager l’expérience avec les autres et les soutenir. A un haut niveau, il est évidemment aussi important d’être physiquement «fit»! GUIDO: As-tu constaté un regain dans l’engouement populaire pour le hockey depuis les J.O.? Vincent: A l’heure actuelle, ce sport est en pleine expansion. J’espère tout de même que ça ne

décembre 2012 ~ janvier 2013

Chinois aller vers eux, à un point tel qu’ils les empêchaient de manger! GUIDO: Les J.O. mis à part, n’es-tu pas trop triste que le hockey ne soit pas plus médiatisé? Vincent: Oui, je trouve ça un peu décevant. C’est un sport rapide et intéressant à regarder! J’espère que ça passera régulièrement à la télé un jour. Ca serait chouette si mon sport devenait aussi médiatisé que le football. J’espère que ça le deviendra pour les générations futures. Ce sera peut-être le cas grâce à nous!

Un étudiant au statut spécial GUIDO: Tu as 24 ans. A quel âge s’arrête généralement la carrière d’un hockeyeur? Vincent: En tant que gardien, on peut aller jusqu’à 32 ans, comme le deuxième gardien de

GUIDO MAGAZINE

Texte Sébastien Daloze

se fera pas trop vite pour éviter que les clubs se fassent tuer, parce qu’on n’aurait alors pas assez d’entraîneurs ni de terrains. Mais c’est vrai que depuis les Jeux de Pékin, on en parle partout: à la télé, à la radio, dans les journaux, … Et l’engouement a encore été plus fort à Londres grâce à nos résultats! GUIDO: Le gardien de but au hockey, n’est-ce pas la position la plus ingrate? Vincent: Dans n’importe quel sport, c’est toujours le rôle ingrat: s’il rate une balle, tout le monde le voit, s’il l’arrête, c’est normal! Mais ce poste me convient, parce qu’on peut y faire le kamikaze. On est bien protégé, il y a le masque. Par contre, c’est sûr qu’après chaque entraînement, j’ai des bleus. Mais en soi, lorsque j’étais petit, mes frères me shootaient dessus, ça m’a beaucoup aidé pour me mettre à la sauce! (rires) GUIDO: Quels souvenirs gardes-tu des J.O. de Londres? Vincent: Chanter la Brabançonne devant 15.000 personnes, ça m’a réellement foutu des frissons! Je me souviens aussi du match face à l’Inde, où j’ai sorti une grosse prestation et arrêté toutes les balles. Après le match, en sortant du coin presse, tous mes coéquipiers et mon staff m’ont attendu au vestiaire pour m’applaudir en scandant mon nom! GUIDO: Dans le village olympique, il devait régner une ambiance assez spéciale! Vincent: Oh oui, on y vit bien! J’y ai rencontré plein de monde, comme par exemple Michael Phelps! Mais généralement, ces stars sont assez bien protégées. Ils doivent aussi pouvoir se concentrer afin de pouvoir sortir de grosses performances. Il y a un certain respect à avoir avec ces sportifs, j’ai donc évité d’aller leur parler. Mais des athlètes non professionnels se jetaient souvent sur les Parker, Djokovic ou Phelps. On voyait notamment beaucoup de

notre équipe lors de ces J.O.. On verra si les jambes et la tête suivent. Moi, je vise les jeux de Rio. Pour un joueur, 28 ans, c’est faisable. GUIDO: Tu as des entrainements pratiquement tous les jours de la semaine, que ce soit avec ton club ou l’équipe nationale. Comment arrives-tu à suivre tes études? Vincent: J’étudie la kiné à l’ISEK. Ce n’est pas facile à combiner, même si je dispose de certains avantages car j’ai un statut officiel de sportif de haut niveau. Il permet de déplacer certains examens. Mais ça reste malgré tout compliqué. Par exemple, je vais partir trois semaines à l’étranger en novembre-décembre (ndlr: l’interview a été réalisée au cours du mois d’octobre). ça va donc aussi être compliqué pour la période du blocus. Si les profs sont conciliants lors des cours et TP, ils ne font pas de cadeaux lors des examens… et heureusement! Parce qu’en soi, plus tard, si j’ai des patients, mieux vaut ne pas déconner! (rires) GUIDO: Tu situes plus ton avenir professionnel dans la kiné ou dans le domaine du hockey? Vincent: Ici, en Belgique, on ne peut pas vivre du hockey. C’est pour ça que je combine les deux. Plus tard, je souhaite être kiné, mais pourquoi pas dans le domaine sportif, voire de l’équipe nationale! Pour l’instant, en tout cas, j’espère toujours performer au plus haut niveau. GUIDO: En tant qu’étudiant, peux-tu tout de même te permettre quelques guindailles? Vincent: On ne sort pas comme les autres, c’est clair. Il y a des périodes où on ne peut pas trop sortir, mais d’autres moments où on doit tous décompresser. J’aime alors aller boire un verre de vin rouge avec des amis. Mais ça n’arrive pas souvent. Pourtant, quand on voit les performances qui s’améliorent jour après jour, on ne regrette pas ces sacrifices. GUIDO: Quel conseil donnerais-tu à un jeune qui souhaite démarrer le hockey? Vincent: Si un jeune vient me demander des conseils, je lui dis «fonce» car il va vivre des choses incroyables! Mais à un bon niveau, il doit savoir que ce sport prend toute la semaine. En ce qui me concerne, ma semaine-type se compose ainsi: musculation les lundis et vendredis matins, entraînements avec le club les mardis et vendredis soirs, même chose avec l’équipe nationale les mardis matins ainsi que les mercredis et jeudis. Les samedis, je coache les Dames 2 de mon club (j’ai surtout accepté parce que ma copine y joue!) et les dimanches, je joue. GUIDO: Quel programme! Il n’y a pas des matins où tu as envie de dire «stop»? Vincent: Oui, bien sûr, parfois c’est dur. Après, bon… l’amour du sport va faire qu’on y arrive. C’est pour ça qu’on vit. Ce n’est pas une plaie d’aller à l’entraînement… sauf en hiver, lorsque le terrain est gelé, ça devient horrible car on sait qu’on va devoir aller courir dans les bois! (rires)

student life

«Chanter la Brabançonne devant 15.000 personnes, ça m’a réellement foutu des frissons!»

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trend tAlk

ZAp

des coffrets-cAdeAux décorAtion et cuisine sAns frontières

Que tu sois amateur de chocolat à parsemer sur les glaces, de mousse au chocolat craquante, de copeaux de chocolat saupoudrés sur ta tartine ou simplement à déguster à la cuiller, les nouveaux copeaux de chocolat Dolfin risquent de se tailler une part de choix dans ton garde-manger! Ces copeaux de chocolat ‘Lait Caramel’ s’ajoutent ainsi à la gamme existante des copeaux de chocolat Dolfin qui peuvent se décliner à l’envi et faire partie de tes recettes les plus folles. Maintenant, c’est à toi de jouer!

Qui dit fêtes de fin d’année dit cadeaux inévitables lors du traditionnel souper familial de Noël. Impossible d’y échapper, même si tu t’échines depuis des mois à essayer de stopper cette tradition, prétextant que le blocus ne t’accordera pas le répit nécessaire au shopping. Sois donc intelligent et opte pour un coffret-cadeau. Pas besoin de trouver l’idée originale, ce sont eux qui s’en occupent! A l’impressionnante sélection proposée par Vivabox viennent désormais s’ajouter les coffrets decorating (pour redécorer ton intérieur) ou cuisine sans frontières (une sélection de restos aux accents étrangers).

Infos: www.dolfin.be

Infos: www.vivabox.be

des copeAux de chocolAt

Texte Sébastien daloze

une tAble de fêtes étincelAnte

En plein milieu du blocus, les réveillons de Noël et de Nouvel-An font souvent office de soupape de décompression pour les étudiants. Même si une majorité d’entre eux préfèrent dorénavant passer cette soirée chez ou entre amis (en lieu et place des big fiestas des années précédentes), ils n’en oublient pas pour autant de fournir à leur table de fête la décoration qu’il se doit. Grâce notamment à Mistral Home qui propose une large collection de nappes et chemins de table pour un souper cosy et étincelant. Sache que les associations de couleurs à la mode sont cette année le noir, le rouge et l’écru ou le noir et blanc.

scoop! si elle fait fantasmer la gent masculine à chaque apparition (à l’écran ou sur papier glacé), il semblerait que Katherine Heigl prenne moins soin d’elle lors de ses déplacements quotidiens. Rarement coiffée et habillée à la va-vite, l’actrice américaine est nettement moins glamour…

Infos: www.mistralhome.com GUidO maGaZine

décembre 2012 ~ janvier 2013

lAYAR,

ça sert à quoi? L’application Layar ajoute une dimension numérique à ce Guido Magazine. Scanne une de nos pages, clique sur un bouton et des infos supplémentaires, des liens pratiques et des extras apparaissent sur ton smartphone. Les rubriques de GUIDO pimpées par Layar: facile, chouette et gratuit!

Comment ça marche? etApe 1:

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trend tAlk

Vis lA Vie d’un millionnAire!

ces fêtes Vont êtres mmmmh! Tu connais certainement Mmmmh!, cet espace extraordinaire de plus de 500 m² qui propose des cours de cuisine et des produits consacrés aux arts de la table et au vin. En cette fin d’année, cette institution bruxelloise te donne quelques idées de cadeaux à offrir à ta belle-mère accro à la pâtisserie ou à ta douce moitié fan de Masterchef. Quid en effet d’une cocotte le Creuset tellement résistante qu’elle est garantie à vie? Ou peut-être un coffret pour réussir ses macarons? Des ustensiles scandinaves exclusifs? Tout cela et encore plus, c’est chez Mmmmh! que tu les trouveras!

Infos: www.hasbro.com

Infos: www.mmmmh.be

décembre 2012 ~ janvier 2013

GUidO maGaZine

Texte Sébastien daloze

Le bling-bling t’a toujours fait envie? Tu te verrais bien dans la peau d’un millionnaire? Pas de problème, c’est désormais possible grâce à la nouvelle édition de Monopoly, Millionnaire. Plus besoin de présenter ce jeu qui a provoqué tant de disputes familiales mais aussi des fous rires et des interminables parties au dénouement aussi inattendu que frustrant pour les éternels perdants! Dans cette nouvelle édition, les liasses de cash sont légion, les pions ont été transformés en yacht et en avion, les propriétés sont des manoirs en Ecosse, un chalet en montagne, une île paradisiaque, … Sans dénaturer l’esprit du jeu originel, cette nouvelle version risque de pimenter tes soirées de kot. A toi les millions!

trend tAlk

ZAp

Tweets dans chaque magazine, on vous offre les meilleurs tweets des derniers mois:

bertrAnd delAnoË @BertrandDelanoe il ne nous est pas interdit d’échouer, il nous est interdit de ne pas entreprendre #Voteetrangers #gauche

yVes lAnde @LANDEYves L’homme qui a inventé la roue était ingénieux. Celui qui a inventé les 3 autres, un génie.

Geoffroy klompkes @geoffroyk on Peut rire de tout... mais on n’est pas obligé, l’humour ne doit pas être une contrainte #japportemapierreauvieuxdebat

Citation du mois Le mannequin Miranda Kerr a sa propre définition de la beauté:

«une rose ne serA jAmAis un tournesol et un tournesol ne serA jAmAis une rose. toutes les fleurs sont belles, chAcune à leur fAÇon. tout comme les femmes. je Veux encourAGer les femmes à cultiVer leur propre spécificité.» Facile à dire quand on a un tel physique!

stéphAne bAk

Texte Sébastien daloze

@StephaneBak avec ce ReR B je vais arriver en retard à ma propre mort

Suis le guido Magazine sur Twitter @GuidoMagazine Réagis à notre magazine #GuidoMagazine

GUidO maGaZine

de lA stéViA en poudre

des péchés GourmAnds

Elle a désormais envahi nos contrées et est rentrée dans nos habitudes: la stévia, cette alternative sans calories au sucre provenant d’Amérique du Sud, occupe aujourd’hui une place de choix dans les listes d’achats des accros de la balance. Elle se décline désormais en poudre dans le Canderel Green. L’occasion pour les gourmands de s’offrir quelques petits plaisirs sans culpabiliser!

Pas de parade en bikini à l’horizon ni de séance de bronzette dans le parc de ta ville, eh oui, l’hiver est bientôt là et avec lui ses éternels jours qui raccourcissent et les couches de vêtements superposées les unes sur les autres… Pourtant, au rayon des bonnes nouvelles, on peut noter la possibilité de grignoter et se faire plaisir sans se soucier des kilos superflus que tu auras l’occasion de perdre en vue de l’été prochain! Ces Péchés Gourmands de Dolfin te sont donc indiqués pour combler un creux entre deux syllabus ingérés pendant ce terrible blocus. Caramel, Amandes salées, Nougat et Speculoos. Tous les goûts sont permis!

Infos: www.canderel.be

Infos: www.dolfin.be décembre 2012 ~ janvier 2013

AUTO trend tAlk

DEAlS ON WHEElS

SEAT LEON Seat, filiale espagnole de Volkswagen, remplace sa moyenne Leon par un nouveau modèle. Comme son prédécesseur, celui-ci dérive de la Volkswagen Golf, mais reçoit en prime un look bien latin, qui lui confère bien plus de charisme que n’en a son austère cousine allemande. Comme la dernière Golf, la nouvelle Leon est plus légère que sa devancière: environ 100 kg selon les versions, ce qui influence favorablement la consommation, les rejets et le plaisir de conduite.

RENAULT CLIO

le moniteur Automobile, le périodique belGe de l’Automobile. Toutes les 2 semaines, tout sur les véhicules les plus récents

décembre 2012 ~ janvier 2013

GUidO maGaZine

Texte bert Troubleyn (rédacteur du ‘moniteur automobile’)

Renault remplace sa Clio. C’est une grande nouvelle, car, à elle seule, cette polyvalente représente près de la moitié de ses ventes! Et c’est chouette pour la clientèle, car les Français ont mis le paquet pour un modèle si important. Outre une série de moteurs très sobres, tant Diesel qu’à essence, la Clio vise surtout un public plus jeune via son système d’info-divertissement intégré avec Internet, de sorte que l’on peut télécharger une série d’apps. Parmi elles, le R-Sound utilise les haut-parleurs de l’auto pour transformer le son du moteur en celui d’une voiture de sport, par exemple.

body, bits & brains

jeux Qui ne connaît pas encore le Sudoku? Pour ceux qui auraient loupé ce nouveau phénomène, la règle est simple. En partant des chiffres déjà inscrits, tu dois essayer de remplir la grille de manière à ce que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 sur 3 contiennent une seule fois les chiffres de 1 à 9.

K a r a t e k a y a m a k a S i k a m I k a Z E 30

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GUIDOKU

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Pas besoin d’être fort en maths, il s’agit juste d’un jeu de logique et de patience!

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

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Trend Talk

Voyages

De Saigon au Delta du Mékong

Le Vietnam du Sud A cinq heures du soir, installe-toi près d’un feu de signalisation à un coin de rue. Dès que le feu passe au rouge, des centaines de mobylettes pétaradantes s’y agglutinent pour mieux repartir en colonne dès que le signal est au vert, un tsunami de fumée bleue qui envahit la route et même les trottoirs environnants. Voici le lot quotidien de Saigon, la métropole sale, bruyante mais fascinante du Sud du Vietnam.

Goodnight Saigon Même avec la meilleure volonté du monde, il est difficile de décrire Saigon - ou Hô-ChiMinh-ville, son nom officiel depuis 1976 - comme une belle ville. Après trois jours, il est en effet impossible de ne pas devenir fou à cause de l’agitation, du bruit et de la pollution de l’air. Pourtant, un détour par Saigon est une étape immanquable de tout voyage au Vietnam, car cette ville déborde d’histoire.

Pendant la guerre, les généraux américains tenaient leurs conférences de presse sur le toit du Rex Hotel, un luxuriant hôtel cinq étoiles en marbre tout proche de l’hôtel de ville. Prends l’ascenseur vers l’étage le plus haut du bâtiment, laisse-toi guider par une aimable serveuse vers une des tables de la terrasse et profite d’un cocktail en plein air, une ambiance zen qui contraste nettement avec l’agitation frénétique qui règne dans les rues vingt mètres plus bas. En plus, ce n’est pas plus cher qu’un mojito chez nous. Après un tel instant de calme, n’importe qui serait prêt à replonger dans le chaos asiatique si cher à Saigon. Hisse-toi sur un des derniers cyclos de la ville, engage-toi dans le trafic et pédale jusqu’au quartier chinois de Cholon, rempli de temples, de pagodes et de magasins débordant d’épices de toutes sortes. Perds-toi ensuite dans les énormes marchés couverts de Binh Tay et Ben Thanh. Ce dernier se situe juste à côté du quartier des hôtels à touristes, où on te conseille de goûter à un délicieux bol de soupe de nouilles (pho).

Texte Herbert De Paepe

Quand on voyage aujourd’hui au Vietnam, il est difficile de s’imaginer que ce pays paisible et accueillant a traversé le vingtième siècle dans des guerres toutes plus terribles les unes que les autres. C’est surtout la guerre contre les Américains qui est restée dans la mémoire collective grâce aux photos, aux films, aux chansons et aux romans. Dans le Vietnam du Sud, on peut encore en trouver quelques traces, mais aussi naviguer sur un delta fumant et s’immerger dans une des mégapoles les plus chaotiques au monde.

Les passionnés de guerre ne manqueront pas de se réfugier au War Remnants Museum, un musée sur trois étages rempli de propagande vietnamienne qui explique clairement comment ces barbares américains ont assassiné sans raison leur paisible population de cultivateurs de riz. Il ne faut donc pas s’y attendre à beaucoup de nuance, mais plutôt à des restes uniques d’armes américaines, du matériel photo choquant et de la propagande communiste vintage. Dans le jardin devant le musée se trouvent les pièces les plus importantes, allant des tanks aux bombardiers, en passant par les iconiques hélicoptères vert kaki que l’on retrouve dans tous les films sur la guerre du Vietnam.

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

Rats des tunnels A quelques heures de route de Saigon, une excursion d’un jour facilement organisable, se trouve Cu Chi, un des endroits les plus bombardés pendant la guerre avec les Américains. Et cela pour une bonne raison. Sous le sol, les Viêt-Cong avait creusé un réseau de couloirs ingénieux et rempli de pièges qui leur permet-

Marchés flottants A une demi-journée de voyage de Saigon commence le Delta du Mékong, où la plus importante rivière de l’Asie se sépare en sept et méandre ensuite vers la Mer de Chine. Un paysage magnifique de ce que le Vietnam a de plus tropical à offrir. Il est possible de partir à l’exploration du Delta à partir de My Tho - ce qui permet d’être de retour à Saigon dans la même soirée - mais cela vaut la peine d’aller plus loin, à Can Tho, la ville la plus typique du Delta. D’ici, il est possible de visiter les célèbres marchés flottants, en bateau évidemment. De grands sampans, remplis de melons, d’ananas et de fruits plus exotiques, comme les pitaya’s connus sous le nom de fruits du dragon. De tous les côtés, des locaux arrivent des canaux secondaires pour faire leurs réserves, un spectacle assez coloré. On y trouve aussi quelques gigantesques bateaux-cuisines avec des casseroles fumantes de nouilles et de riz, qui alimentent les commerçants des alentours. Après la visite du marché flottant, il est pos-

sible de se laisser embarquer par les canaux et rivières, sous l’ombre généreuse offerte par les palmiers et les bambous géants. Peut-être t’arrêteras-tu aussi sur une petite île où des bonbons à la noix de coco ou un genièvre de banane sont fabriqués. Où on peut également tester des spécialités locales comme le poisson à l’oreille d’éléphant et - ça ressemble à une anguille et a le goût du poulet - le serpent des rivières.

trend talk

tait d’apparaître tels des fantômes pendant la nuit afin de perpétrer des attaques dans une base américaine toute proche pour ensuite disparaître comme si de rien n’était. Il a fallu un certain temps avant que les Américains ne comprennent l’étendue des tunnels de Cu Chi. Même alors, ils n’ont jamais réussi à détruire ce complexe, malgré l’aide de ‘rats des tunnels’, des GI armés d’un couteau et d’un pistolet qui se glissaient dans les tunnels à la recherche de Viêt-Cong.

Le VIETNAM pratique Transport

décembre 2012 ~ janvier 2013

Argent Au Vietnam, tu as vraiment l’impression d’être un multimillionnaire parce que les montants dans la monnaie locale (le dong) atteignent facilement les centaines de milliers. Que cela ne t’effraie pas, car la plupart des choses sont hyper bon marché. Tu connais peut-être un autre pays dans lequel tu peux commander une délicieuse bière au fût pour 15 centimes d’euros? Tu trouveras des distributeurs automatiques et des bureaux de change dans toutes les villes.

Climat Impossible d’avoir froid dans le Sud du Vietnam, même pendant l’hiver. En été, la chaleur est même suffocante. La saison des pluies est difficile à prévoir dans un pays aussi étendu, mais que cela ne t’empêche pas de voyager, car une pluie tropicale est peut-être spectaculaire, mais ne dure rarement plus que quelques heures. Au fur et à mesure que tu approches le centre du pays, tu cours en été et en automne le risque de rencontrer un typhon, ce qui pourrait mettre en péril le reste de tes vacances.

Santé N’aie pas peur: une grande majorité des touristes reviennent en pleine santé de leur voyage au Vietnam. Aucun vaccin n’est obligatoire et le risque de malaria est infime sur la route touristique classique. La nourriture est délicieuse, saine et préparée de façon hygiénique. Ce que tu dois éviter, c’est de boire l’eau du robinet. Fais donc également attention aux glaçons.

Visa Un visa est obligatoire et tu dois en faire la demande quelques semaines avant ton départ. Rends-toi, avec ton passeport, dans l’ambassade vietnamienne de Bruxelles ou règle tout par recommandé. Tous les détails se trouvent sur le site Internet www.vietnamembassy.be.

GUIDO MAGAZINE

Texte Hebrert De Paepe

Cu Chi est aujourd’hui devenue une destination touristique populaire, aussi bien pour les Vietnamiens que les visiteurs étrangers. Après avoir reçu dans un dugout une sorte de briefing sur ce qui ressemble à une vieille carte d’école, un guide emmène le visiteur sur le domaine. La première rencontre est celle d’un garçon en uniforme de Viêt-Cong qui ne fait rien d’autre au cours de la journée que de se cacher dans un minuscule trou dans le sol qu’il referme au-dessus de sa tête avec un couvercle rempli d’herbes. De cette façon, le touriste peut facilement imaginer que le complexe de tunnels de Cu Chi était littéralement invisible pour des yeux non entraînés. Ensuite, un chemin serpentant entre les cratères formés par les bombes démontre à quel point les différents types de pièges étaient douloureux pour les soldats américains qui les rencontraient. Un tank capturé est également visible, mais le point d’orgue de la visite est évidemment le moment où le visiteur peut se faufiler luimême dans le tunnel. Claustrophobes s’abstenir, même si la partie publique du tunnel est plus large et haute qu’elle ne l’était dans le temps. Il y fait chaud, humide et sombre, quel soulagement donc de ressortir après seulement vingt mètres de ‘promenade’.

Un vol direct pour Saigon n’existe pas. Il faut dès lors faire une étape dans un grand aéroport asiatique tel que Kuala Lumpur, Singapour ou Hong Kong, selon la compagnie aérienne que tu auras choisie. Une fois sur place, tu as le choix entre le bus ou le train. Les deux options ne sont pas chères, mais les chauffeurs de bus roulent souvent comme des kamikazes et le train avance horriblement lentement. La solution la plus pratique est de choisir un ‘open tour’, des bus à touristes qui rallient chaque jour les lieux les plus intéressants et que tu peux emprunter quand bon te semble. Pour des distances plus courtes, tu peux prendre un xe om, alias un taxi-moto. C’est moins dangereux que ça en a l’air et un pur moment de fun quand il ne pleut pas. Pour un voyage destiné spécifiquement aux étudiants, permettant des contacts avec les étudiants vietnamiens, tu peux te renseigner sur www.anopenhandtravel.com.

TRENDS trend tAlk

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Sélection Soﬁe van rossom

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1. Lingerie de Hunkemöller 32,95 euros 2. Make-up Guilty Passions de M.a.C 33 euros 3. Collier de col Claudine 129 euros 4. Parfum Jimmy Choo à partir de 35 euros 5. Coussin noyaux de cerises de Mistral Home à partir de 8 euros

GUidO maGaZine

6. thé ‘Winter in Lov’, ‘Lov is Pure’ et ‘Lov is beautiful’ à partir de 11,40 euros – exclusivement chez Foodstock à Waterloo 7. Lampe de chevet d'ikea 14,99 euros 8. Vernis à ongles d'essie 10,99 euros 9. sac à main de Roeckl 129 euros 10. Mannequin de Casa 35 euros

décembre 2012 ~ janvier 2013

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6. Boxershort de Pull-in 40 euros 7. Chaussettes de Black&Blanche 17,95 euros 8. Le Grand livre du Barbecue de Weber 24,95 euros 9. Chaussures de foot nike 180 euros 10. saut ovale en acier de Casa 8,99 euros

pour emballer 3

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pour lui

fAire tes AchAts?

décembre 2012 ~ janvier 2013

GUidO maGaZine

Sélection Soﬁe van rossom

lA fAshionistA emmA GelAude siGnAle pour Guido les dernières tendAnces

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STYLE BY EMMA

WINtEr

WIlDlIfE

des flocons de neige sur des imprimés exotiques

Texte emma Gelaude photo nafnaf

Les bêtes sauvages sont actuellement de plus en plus menacées. Des léopards aux crocodiles, en passant par les pythons et les tigres du Bengale. On les retrouve tous maintenant sur les dessins des plus grands créatifs de la mode. On peut donc parler ici d’une nouvelle tendance. Ces dernières années, les imprimés animaliers sont devenus tellement communs que pratiquement tout le monde possède aujourd’hui un vêtement de ce genre dans sa garde-robe. Des designers aux grandes chaînes de vêtements, tous ont choisi les imprimés, que ce soit pour de la lingerie, des leggings, des robes ou des écharpes.

Roberto Cavalli, alias le ‘Leopard King’, est depuis toujours le créateur monumental de la folie des animaux. Pourtant, l’inspiration de cette saison se retrouve également chez Dolce&Gabbana, Comme des Garçons, Gucci et beaucoup d’autres qui ont repris la tendance dans leur offre d’automne-hiver.

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& autres histoires d'animaux

ExOTIqUE ET SExY

FOREVER21 www.forever21.com SHOE DISCOUNT www.shoediscount.be NAFNAF www.nafnaf.com HUNKEMOLLER www.hunkemoller.be ESSENTIEL www.essentiel.be RIVER ISLAND www.riverisland.com

fAire tes AchAts?

But beware of wildlife: la mode des animaux comporte un réel danger. Les motifs tigrés, zébrés ou léopard sont souvent mal combinés entre eux. Regarde Snooki de Jersey Shore: tant d’animaux sur une seule et même personne ne rendent pas hommage à la nature!

Si ces imprimés sont choisis avec style, cela peut donner un résultat exotique et super sexy, avec un rayonnement élégant en bonus. Quelques conseils. Jouer avec des imprimés exotiques est un exercice d’équilibriste. Tout est questions de mélange adéquat. Opte pour la complémentarité en combinant des motifs animaliers avec des vêtements neutres classiques. Par exemple, ne porte pas un top en léopard avec des habits qui sont déjà à la limite de la décence, comme une jupe très courte, un large décolleté ou un legging moulant. Le secret du style est donc de proposer de la variété dans la combinaison. Si tu optes pour cette solution, tu deviendras une beauté sauvage. Dans les rues commerçantes de nos villes historiques, on peut souvent dénicher quelques exemplaires dans les meilleures adresses de shopping. Ce qui rend cette mode si agréable, ce sont les imprimés que l’on peut retrouver dans différentes finitions, matières et gammes de prix. Mais aussi dans différentes gradations de tape-à-l’œil. Si tu n’as pas réellement envie de te lancer dans le léopard rose fluo, tu peux t’y retrouver dans le motif tigré beige, nettement plus subtil. décembre 2012 ~ janvier 2013

PUBLI-RÉDACTIONNEL

THE NAME IS BOND…

SPM , disponible en 3 couleurs: cognac-black-red, 140 €

Le succès foudroyant du nouveau Bond dépasse largement les salles de cinema, les looks des personnages sont également devenus cultes. Les lunettes de soleil et la montre typiques de James Bond se vendent comme des petits pains chez Tom Ford & Omega, O.P.I. a sorti une collection de vernis à ongles intitulée Skyfall, Swarovski a créé une ligne de bijoux qui fête les 50 ans de James Bond, tu peux te parfumer comme James Bond, et même la marque de champagne Bollinger apporte son petit grain en créant une édition spéciale 007, y compris un cooler codé. Nous sommes très fans, surtout des vernis à ongles, qui portent d’ailleurs un nom assorti à l’occasion: Die another day, Live and let die, The world is not enough, et un incontournable: Skyfall.

THESE BOOTS WERE MADE FOR WALKING… Chaque femme semble les chercher depuis la nuit des temps: LA parfaite paire de bottes. Chez Take-Off, on en a pour tous les goûts: classiques, modernes, hautes, petites, et dans toute une série de couleurs afin de commencer joyeusement l’hiver.

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LES SNEAKERS DANS LEUR MANTEAU D’HIVER Tu adores tellement tes sneakers que tu voudrais les porter toute l’année durant, mais tu as peur d’avoir froid aux pieds l’hiver? Alors, cours vite vers le magasin Take-Off le plus proche pour une paire de sneakers avec une petite laine bien chaude, comme cette paire magnifique et très comfortable de River Woods.

Les chaussures de Fred Perry sont une inspiration. Il était un temps où elles étaient le symbole du terrain de tennis, mais voilà longtemps qu’on les voit partout Poste une photo de toi avec tes sneakers préférées sur notre page facebook, et peut-être que tu seras 1 des 3 heureux gagnants qui pourra aller choisir une nouvelle paire de Fred Perry chez Take-Of!

LE STREET ART ENVAHIT LES RUES Le temps où le graffiti était considéré comme du vandalisme incontestable est derrière nous depuis un bon moment. Après de longues luttes pour un peu de reconnaissance, les fresques souvent magnifiques sont très appréciées par la population, et les peintres rebelles sont souvent sollicités pour fleurir des murs ou faire passer des messages de manière originale. On peut compter sur une bonne dose de talent de chez nous, comme Klaas Van Der Linden (photo), Polak, ou Steve Locatelli. Sur www.streetartbelgium.com, on trouve un aperçu de tous les artistes et de leurs travaux innovants. DÉCEMBRE 2012 ~ JANVIER 2013

Ca se passe où? http://www.facebook.com/TakeOffShoesBelgium évidemment!

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body, bits & brains

Sport

Le footballeur

Jelle Vossen

sur les problèmes de luxe et les femmes de footballeurs et de briller à l’étranger. Je suis donc dans une position de luxe pour le moment. (réfléchit) Ce sont des problèmes de luxe! GUIDO: Au début de ta carrière à Genk, tu étais très superstitieux. Tu continues à aller dormir chez tes parents avant un match? Jelle: (rires) Non. C’était, heureusement pour ma petite amie, une période passagère. Quand c’est possible, j’essaie toujours de m’en tenir à certains rituels. Cependant, après deux matches moins bons, ils disparaissent comme neige au soleil.

tiens totalement. Nous avons tous les deux nos propres ambitions que nous espérons effectivement réaliser dans le futur. Je n’aime pas les femmes qui sont entièrement dépendantes de leurs maris, juste parce qu’ils gagnent bien leur vie avec le football. GUIDO: Ne trouves-tu pas dommage de ne jamais avoir vécu une vie d’étudiante dissolue? Jelle: J’aurais en effet bien aimé le faire. Mais d’un autre côté: il y a beaucoup d’étudiants qui aimeraient être dans mes chaussures, je pense. (sourit) Je suis super content de la vie que je mène actuellement. J’y ai travaillé dur pendant ma jeunesse et j’en récolte les fruits aujourd’hui. GUIDO: Est-ce toujours aussi facile de vivre en tant que footballeur professionnel? Jelle: (hésite) En fait, oui. Mais cela ne m’empêche pas non plus de boire une bière de temps en temps. J’aime recevoir des amis et je suis toujours le même qu’il y a dix ans. Naturellement, je suis reconnu partout maintenant. C’est parfois ennuyant, mais après quelque temps on s’y habitue. Les infos vont tellement vite maintenant qu’il faut faire attention de ne pas faire de choses scandaleuses. Tout cela fait partie du jeu. Je pense que je ne pourrai confirmer si cette période de ma vie était fantastique uniquement que quand elle sera terminée. C’est pour cette raison que j’essaie de profiter de chaque jour.

Texte Sander Ampe

Tout s’accélère pour Jelle Vossen. Depuis qu’il s’est octroyé une place de titulaire au KRC Genk, il n’arrête pas de faire des étincelles. La capitaine de l’équipe limbourgeoise ne cesse de marquer. En plus, il est l’exemplemême du garçon sympathique qui a réussi à concrétiser ses rêves. «Beaucoup d’étudiants aimeraient être dans mes chaussures,» nous explique Jelle Vossen en venant à notre rencontre. GUIDO: Ton père était également footballeur professionnel et affirme se montrer très critique à ton encontre. Tu as besoin de quelqu’un qui te remet les pieds sur terre? Jelle: Pas vraiment, mais j’apprécie toujours ses conseils. Je ne pense pas que je commencerais à m’y croire si ma carrière devait s’emballer. Après un match, mon père commence directement par énumérer les choses qui n’étaient pas bonnes, il en a toujours été ainsi, même quand j’étais petit. Cependant, je préfère ça plutôt qu’une salve de louanges. GUIDO: Etant donné ton bon état de forme, on associe souvent ton nom à des clubs étrangers. Tu considérerais cela comme un échec de jouer toute ta vie à Genk? Jelle: Absolument pas. J’aurais alors une carrière fantastique derrière moi. Naturellement, c’est évidemment mon rêve d’aller plus haut

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

«J’aurais aimé vivre une vie d’étudiant dissolue» GUIDO: Ta petite amie étudie le droit et déborde d’ambition. Est-ce important pour toi d’avoir une femme avec une carrière plutôt qu’une femme au foyer, typique pour un footballeur? Jelle: C’est très important pour moi. Je lui ai toujours dit que je n’aurais pas apprécié qu’elle arrête ses études pour moi. Même si je suis transféré à l’étranger, elle continuera ses études. Je suis très fier d’elle et je la sou-

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«J’ai une certaine tendresse pour la Citadelle de Namur. Sa vue imprenable m’a toujours fascinée. On s’y retrouvait souvent entre amies et je dois même avouer que c’est là que quelques premiers baisers ont été échangés!»

«J’adore manger Chez Chen. C’est un restaurant très sympa, situé en bord de Meuse. Ce qui est plutôt rare à Namur. J’aime aussi La Plage d’Amée qui est tout près de chez mes parents. C’est de nouveau le même concept: un restaurant qui propose une terrasse sur pilotis qui donne directement sur la Meuse. Il y règne en plus une ambiance chaleureuse et assez joyeuse.»

«Cela fait un certain temps que je n’ai plus fait mon shopping à Namur, mais je garde un très bon souvenir de nos séances de shopping dans la rue de Fer avec mes copines quand j’étais plus jeune! A l’époque, c’était la grande mode de la marque Morgan. Je m’étais d’ailleurs lié d’amitié avec la vendeuse de l’époque!»

«A l’époque de mes études, ce sont des potes à moi qui ont lancé le concept des Vaches Folles, des soirées hyper bien cotées à Namur où je me retrouvais la plupart du temps avec mes copines de l’époque. Sinon, il y a toujours les classiques de la nuit namuroise: La Ferme Blanche, Le Metropolis ou Le Trébuchet. On les a toutes faites évidemment.»

boire .Com Café Rue du Marché au Chanvre, 5 5000 Namur «Quand il s’agit de boire un verre à Namur, je prends immédiatement la direction de la Place du Vieux. J’atterris toujours au .Com, parce que je connais très bien le propriétaire de l’endroit, qui n’est autre que le petit copain de ma sœur! Il y a toujours bien quelqu’un de ma famille présent dans l’établissement.»

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Texte Sébastien Daloze

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Alors que le blocus arrive à grands pas, les pensées d’un grand nombre d’étudiants sont déjà rivées sur la semaine de vacances qui suivra la session d’examens. Si tu n’as pas la chance d’aller au ski cette année, on joue au père Noël en t’offrant un réconfort bienvenu en cette difficile période de l’année.

Tu n’as pas encore déniché de cadeau à mettre au pied du sapin? Que tu décides de l’offrir ou de le garder pour toi, un jeu de société fait toujours bonne impression. Nous avons 20 jeux de société Risk, Trivial Pursuit ou Monopoly à offrir. Que tu sois amateur de jeux de stratégie, de questions à tout-va ou des convoités billets verts, il ne reste plus qu’à faire ton choix… et de gagner!

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Au cours de leur dernière tournée, le groupe belge Hooverphonic a joué les morceaux de leur dernier album ainsi que leurs meilleures chansons accompagné d’un orchestre symphonique. Si tu n’as pas eu la chance d’apprécier ce spectacle au Sportpaleis d’Anvers, on t’offre une séance de rattrapage avec ce CD/DVD live de ce concert grandiose. Mad about it? Tu sais alors ce qu’il te reste à faire pour vivre ce moment unique bien installé dans ton canapé.

GAGne 20 jeux de société de ton choix

Ce film d’action spectaculaire emmène les spectateurs aux origines de la saga. On y suit l’adolescent Peter Parker qui découvre pourquoi il a été élevé par sa tante. Aux prises avec l’alter ego du Dr Connors, The Lizard, il se verra obligé de prendre des décisions aussi dangereuses que capitales… La suite? A toi de le découvrir en tentant de remporter l’un de ces 10 DVD. 26 01 58

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Les fans de cinéma seront ravis de ce prix. En plus, les filles ne seront pas obligées de voir le dernier film d’action tandis que les mecs n’auront pas à supporter l’un ou l’autre film de gonzesses. Tu peux en effet choisir ton film! Commande déjà le pop-corn, réserve déjà ta place et rends-toi dans le cinéma de ton choix. Mais n’oublie quand même pas de gagner!

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body, bits & brains

Dr Jos

Adieu les escaliers, Dr Jos prend

l’ascenseur!

Texte René Van Caesbroeck

Dr Jos me montre pour la cinquième fois le film controversé de Jan Fabre dans lequel des chats virevoltent dans l’hôtel de ville anversois. «C’est donc vrai?» fulmine-t-il en tapotant l’écran de son smartphone. «C’est de la propagande pure et dure. On voit clairement que les chats ont été jetés vers le haut sur une marche supérieure. Pas directement en l’air, mais vers l’avant en oblique. Ces quadrupèdes ont ainsi pu retomber sur leurs pattes six, sept marches plus haut. Eh bien, moi aussi, ils peuvent me lancer sur quelques marches. Cela m’évitera un effort et des risques inutiles.»

Nous sommes engagés, le docteur et moi, dans une discussion sur les escaliers alors que son fils Jean-Marie joue à la Wii, avec un bras dans le plâtre. «Il a dévalé les escaliers,» grommelle Dr Jos. «Je sais, c’est ce que disent tous les parents qui ont mis une raclée à leur gamin, mais dans ce cas-ci c’est également le cas. N’est-ce pas, Jean-Marie?» Le gamin acquiesce en silence. «Bon. Et ramène deux Trappistes du frigo pour papa et tonton le journaliste.» Requinqué, Jean-Marie montre alors son bras cassé. Le docteur le fusille du regard: «Une par une, c’est bon aussi, mon garçon.Tu aurais mieux fait de respecter cela quand tu as essayé de t’enfuir en descendant deux marches à la fois. Il ne manquerait plus que je doive installer un ascenseur pour éviter de tels accidents.»

GUIDO: Un ascenseur n’est-il pas plus dangereux que les escaliers? Dr Jos: (étonné) Absolument pas! D’où est-ce que tu tiens ça? C’est même tout le contraire. Un ascenseur est bien plus sûr que les escaliers. Tu sais que la plupart des accidents ont lieu à la maison? Oui? Bien, une grande partie de ceux-ci sont le résultat d’un dévalement dans les escaliers. (chipote son smartphone) Tu veux des chiffres? Un moment, mon Wifi déconne encore. Ah, les voici. Les chiffres concernant les enfants de moins de cinq ans, le groupe à risque numéro un des accidents d’escaliers. Chaque année, 500 enfants sur 100.000 se blessent si gravement dans les escaliers qu’ils sont obligés de courir aux urgences. A titre de comparaison, voici les chiffres concernant l’ascenseur: 5 enfants sur 100.000, ce qui signifie cent fois moins de victimes que pour les escaliers. En plus, les accidents d’escaliers provoquent davantage de blessures graves à la

tête et au cou alors que les accidents d’ascenseur sont plus infimes, avec des doigts tordus et des ongles cassés. GUIDO: Vous mentionnez les jeunes enfants comme groupe à risque principal. Qui doit encore faire attention aux dangers des escaliers? Dr Jos: Tout le monde! Monter les escaliers n’est pas évident. Cela demande une combinaison adroite de coordination et de force musculaire. Mais tu veux plutôt savoir qui court le plus de risques? (compte sur ses doigts) Donc, en tout premier lieu les jeunes enfants. Ensuite, groupe à risque numéro deux: les personnes âgées qui ne tiennent plus correctement sur leurs jambes. Et numéro trois: les étudiants bourrés qui rentrent dans leur kot à la nuit tombée et grimpent, chancelants, les escaliers les menant à leur chambre. GUIDO: (éclate de rire) Dr Jos: Ris seulement. C’est dangereux, tu sais, surtout si leur biture les empêche de trouver

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

il n’y a rien de plus chaud. A quoi servirait alors le bouton d’arrêt d’urgence? GUIDO: A alerter les secours en cas d’incendie? Dr Jos: Ah, voilà encore quelque chose qui me fait bondir. ‘En cas d’incendie, merci de prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur’. Pourquoi en fait? Pour être coincé dans les escaliers et avoir à descendre pris à la gorge par une fumée extrême, et donc presque inconscient? Non, je préfère personnellement me diriger vers l’ascenseur accompagné d’un canon et se tenir chaud en attendant que le feu soit éteint. (rires) Cela me fait penser à cette scène d’Indiana Jones 4 dans laquelle Harrison Ford se cache dans un frigo, ce qui lui permet de survivre à une explosion atomique. Nuke the fridge! (rires) En parlant de frigo, qu’est-ce qu’il fout encore celui-là? (regarde en direction de la cuisine) Jean-Marie? On a soif! Jean-Marie: (d’une petite voix venant de la cuisine) Le cava, c’est de la Trappiste, papa? Dr Jos: Mais non, le cava c’est pour quand les infirmières me rendent visite, quand maman est au yoga. Tu le sais pourtant bien, mon petit? (soupire) Où en était-on? Ah oui, que les escaliers sont dangereux. Tu as évidemment plus de chances de te faire mal lors de la descente, mais monter les escaliers n’est pas non plus sans risque. Demande-le à Stieg Larsson, par exemple. GUIDO: L’auteur de la trilogie Millénium? Dr Jos: Lui-même. Juste avant que son premier roman ne soit publié, il a reçu une attaque cardiaque dans les escaliers, sur le chemin de bureaux du magazine avec lequel il collaborait. Il avait à peine cinquante ans. Si Larsson avait pris l’ascenseur ce jour-là, il serait en train de siroter un cocktail sur une île de l’Océan Pacifique, entouré de douze infirmières à moitié nues.

Dr Jos: «Les étudiants bourrés, la nuit, dans les escaliers de leur kot, il n’y a rien de plus dangereux»

décembre 2012 ~ janvier 2013

Shah e.a., Research of a holiday kind: elevators or stairs?, CMAJ. dec. 2011 Miyasike-daSilva e.a., Where do we look when we walk on stairs? Gaze behaviour on stairs, transitions and handrails, Exp-Brain-Res. mrt. 2011 Docherty e.a., Things that go bump... bump... bump: an analysis of injuries from falling down stairs in children based at Sheffield Children’s Hospital, Emerg-Med-J. mrt. 2010 Rosenbaum, Walking down memory lane: where walkers look as they descend stairs provides hints about how they control their walking behavior, AmJ-Psychol. 2009 Bassett e.a., Architectural design and physical activity: an observational study of staircase and elevator use in different buildings, J-Phys-Act-Health. sep. 2012 Nicoll e.a., Spatial measures associated with stair use, Am-J-Health-Promot. mrt-apr. 2007 Eves e.a., Worksite interventions to increase stair climbing; reasons for caution, Prev-Med. mei 2006 Zielinski e.a., Stair-related injuries to young children treated in US emergency departments, 1999-2008, Pediatrics. apr. 2012 Roys, Serious stair injuries can be prevented by improved stair design, ApplErgon. apr. 2001 Archea, Environmental factors associated with stair accidents by the elderly, Clin-Geriatr-Med. aug. 1985 Steele e.a., Elevator-related injuries to older adults in the United States, 1990 to 2006, J-Trauma. jan. 2010 O’Neil e.a., Elevator-related injuries to children in the United States, 1990 through 2004, Clin-Pediatr (Phila). mei 2007

GUIDO MAGAZINE

Texte René Van Caesbroeck

GUIDO: Des infirmières à moitié nues?! Dr Jos: (s’affole) J’ai dit ‘infirmières’? Ca doit être à cause de l’habitude! Je voulais dire bien évidemment des ‘beautés locales’. (se relève brusquement) Quoiqu’il en soit, on n’a toujours pas reçu nos Trappistes. Je vais voir ce que fabrique Jean-Marie… GUIDO: (éteint son dictaphone) Le cava, c’est bon aussi, docteur. On ne sait jamais qui peut débarquer…

Dr Jos recommande la lecture des ouvrages suivants:

body, bits & brains

l’interrupteur du couloir. Il est possible d’y aller à plat ventre en s’aidant des mains et des pieds, mais c’est encore plus dangereux si le même étudiant, encore ivre et à moitié endormi, dévale les escaliers deux heures plus tard direction les toilettes. GUIDO: Actuellement, beaucoup d’étudiants ont une toilette dans leur propre kot, docteur. Dr Jos: Ah oui? Tant mieux pour eux. A mon époque, je devais descendre deux étages pour y accéder. Heureusement, il y avait un lavabo dans ma chambre, si tu comprends où je veux en venir. (rigole et fait un clin d’œil) Un usage multifonctionnel du sanitaire présent… (Jean-Marie revient de la cuisine avec une bouteille de Duvel) Mais qu’est-ce que c’est que ça? Combien de fois t’ai-je déjà dit que la Duvel n’était pas une Trappiste? Allez, retour cuisine, ou je m’attaque sur ta tête! Qu’est-ce que je vais bien pouvoir en faire? (se tourne vers moi et lève les yeux au ciel) La jeunesse d’aujourd’hui! GUIDO: Je suis récemment tombé sur un film d’horreur sur un ascenseur qui tourne complètement de travers. Dr Jos: Une débilité et une fiction totale. Il n’y a rien de plus sûr qu’un ascenseur. Deux à trois fois par décennie, on entend un grave accident à cause d’un ascenseur. Les ascenseurs ont de bonnes statistiques en termes de sécurité. Et que dire des scènes d’amour qui se déroulent dans les ascenseurs? C’est quand même moins douloureux que les acrobaties de Mickey Rourke et Kim Basinger dans les escaliers dans Neuf semaines et demie. GUIDO: Vos références cinématographiques sont un peu datées, docteur. Dr Jos: (hausse les épaules) C’est pas si grave, il faut juste retenir la chose suivante: baiser dans les escaliers, c’est flirter avec la chaise roulante; une petite culbute dans l’ascenseur,

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Games Dishonored

PC, PlayStation 3, Xbox

Décrire Dishonored en cinq mots est possible: Splinter Cell meets Assassin’s Creed. Ce jeu vidéo raconte l’histoire fictive d’un garde du corps en disgrâce du régime entre l’époque des empereurs et la première révolution industrielle. La morosité et la cruauté de la ville historique dans laquelle tu évolues sont tellement bien rendues que tu t’attends à te retrouver en face d’Ebenezer Scrooge à chaque coin de rue. Mais Dishonored ne s’arrête pas là et combine ces décors historiques avec des éléments de jeu aussi cools que la magie, le mysticisme et l’atmosphère des sociétés secrètes. Voilà ce qui le rapproche d’Assassin’s Creed. Quant à l’analogie avec Splinter Cell, c’est dans les différentes possibilités de combats qu’on la retrouve. Dans Dishonored, tu peux rechercher la confrontation avec des sabres et autres armes à feu, mais tu peux également opter pour une solution pacifique et ainsi éliminer tes ennemis d’une façon moins fatale. La liberté de choix donne à Dishonored une forte addiction au replay puisque le joueur veut ainsi tester toutes les différentes options. Autant l’atmosphère que la conception du jeu sont parfaites pour jouer du matin à la nuit tombée pendant les rudes journées de décembre.

RollerCoaster Tycoon 3D

Nintendo 3DS

Les fans de parcs d’attractions se retrouvent de nouveau coincés chez eux pendant ces sombres mois de l’année où leur parc d’attractions préféré ferme ses portes pour l’hiver. Te voici donc obligé de ravaler ton amour des montagnes russes et autres grands-huit. Grâce au nouveau RollerCoaster Tycoon en 3D pour la console portable de Nintendo, on te donne l’occasion de ronger ton frein. Pour cela, il faudra t’habituer à manier le stylet DS, encore plus si tu as joué aux précédentes versions de RollerCoaster Tycoon sur PC. Cela prend évidemment plus de temps qu’avec une souris d’effectuer des changements dans ton parc. Même le jeu en lui-même risque de décevoir les fans de la première heure. Le super sandbox mode, dans lequel tu démarres avec un parc entièrement vide que tu dois diviser et construire, est caché bien loin dans le jeu. En échange, tu reçois des tas de missions, mais celles-ci sont davantage axées sur la construction rapide des attractions et pas sur le management et le développement d’un chouette parc d’attractions. Seul point de consolation de ce jeu: tu peux y tester toutes les montagnes russes en 3D et même te retrouver à l’intérieur d’un wagonnet grâce à la caméra DS.

XCOM Enemy Unknown

PC, PlayStation 3, Xbox 360

Dans les années nonante, le monde entier attendait patiemment l’attaque de monstres extraterrestres, à cause d’une trop grande surexposition à la série X-Files. Les jeux vidéo ne se sont pas fait prier et ont sauté dans le train en marche, avec des hits comme XCOM. Ce jeu tactique de 1994 se voit affublé d’un remake cet automne, réalisé par l’équipe du fantastique jeu de simulation Civilization. Il était donc attendu au tournant par les fans. Rien ne change par rapport à l’histoire initiale de XCOM, ce qui pourra en déranger quelques-uns. En effet, si l’invasion de la terre par une horde de petits hommes verts était plutôt angoissante dans les années nonante, c’est tout de même légèrement plus risible aujourd’hui. Heureusement, le graphisme, lui, a bien évolué, tout comme la technologie, qui te permet de détruire tout ce qui se dresse en travers de ton chemin. Mais le grand atout de XCOM est et reste son approche hyper stratégique. Détrompe-toi, ce jeu n’est pas un simple shooter dans lequel tu dois carboniser de la chair extra-terrestre. Dans XCOM, tu dois accorder autant d’attention à la recherche et la science pour développer de nouvelles armes et techniques et surtout positionner stratégiquement tes troupes durant les missions en fonction du terrain et de l’ennemi. XCOM est un jeu fantastique si tu as l’envie et le temps de t’y investir à fond. Par contre, si tu recherches de l’action gratuite, choisis plutôt un autre jeu.

Texte Stijn Van Kerkhove

Little Big Planet Karting

PlayStation 3

Mario de Nintendo promène son karting depuis quelques années maintenant dans le monde des jeux vidéo, mais voici qu’une des plus mignonnes mascottes de PlayStation 3 possède maintenant son propre jeu de course avec Little Big Planet Karting. Et les deux jeux se ressemblent comme deux gouttes d’eau avec leurs mini-parcours truffés de différents power-ups que tu peux utiliser en chemin pour défendre ta position ou attaquer les autres concurrents. La grande différence se situe dans le paysage proposé, car Little Big Planet Karting respire naturellement cette ambiance de bricolage, comme dans les autres jeux Little Big Planet. Même s’il peut paraître un rien superficiel, ce look donne un sentiment nettement plus adulte par rapport à Mario Kart. Une autre grande différence: tout comme dans les autres Little Big Planets, tu peux construire toi-même tes niveaux et tes chansons, ce qui rend l’expérience plus intéressante et procure du fun si tu veux les partager avec tes amis et le reste de la online community. Grâce à cette communauté, tu peux non seulement faire des courses, mais aussi participer à une sorte de deathmatch. Dans celui-ci, tu ne te retrouves pas sur un circuit, mais dans une arène où tu dois détruire un maximum d’adversaires. Un véritable Carmageddon.

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

multimédia Cela faisait un moment que Microsoft n’avait pas annoncé en grandes pompes une nouvelle version de Windows. L’époque de domination totale dans le monde numérique est elle aussi totalement dépassée, même si Microsoft se montre encore plus combattif qu’avant avec le nouveau système d’exploitation Windows 8. L’interface entièrement rénovée est ainsi prête à affronter les défis numériques des années à venir. Windows 8 fonctionne non seulement sur ton ordinateur (portable), mais aussi sur ta tablette ou ton smartphone. De façon on ne peut plus logique, Windows 8 utilise aussi des apps, qui se retrouvent dans le Windows Store. Dans Windows 8, on retrouve quelques applications de base telles qu’un programme de mail, le moteur de recherche Bing et xBox Music, un mix entre iTunes et Spotify. Cependant, les partenaires externes peuvent également ajouter des apps à Windows 8. Ainsi, on peut déjà en retrouver une bonne centaine de fabrication belge dans le Windows Store. Windows 8 risque donc de radicalement changer ta manière de travailler, mais l’utilisation de ce logiciel est tellement intuitive que tu n’as pas à craindre de te perdre dans ton propre ordinateur. Et ceci grâce notamment au look rafraîchi et au menu étendu de Windows 8. Prix: à partir de 30 euros Plus d’infos: www.windows.be

iPad mini L’iPad d’Apple est encore et toujours la tablette numérique la plus vendue au monde. Pourtant, Apple a senti venir une concurrence de plus en plus grande de la part d’alternatives plus petites et meilleur marché, comme le Kindle d’Amazon et le Galaxy Note de Samsung. C’est pour cette raison qu’ils ont imposé un sévère régime à leur iPad afin de le proposer en petit format à leurs clients. Malgré sa taille réduite, l’iPad mini est aussi fonctionnel qu’un iPad traditionnel avec son Multi-Touch-display, une caméra HD et le système d’exploitation iOS 6. Toutes les apps présentes sur l’iPad originel fonctionnent tout aussi bien sur le mini. Si tu possèdes déjà un iPhone et/ou un iPad, cette solution de transition n’est pas incontournable, étant donné que rien ne change, à part le format, par rapport à l’offre actuelle. Cependant, si tu ne possèdes pas encore de tablette, ce mini propose le format idéal pour être emporté aux cours ou dans le train ou pour jouer à un jeu ou mater un film juste avant de te coucher. Seul le prix n’est pas aussi attractif que le produit, vu que les tablettes du même format proposées par la concurrence sont encore moins chères que l’iPad mini. Tout comme les iPhones en quelque sorte. Prix: à partir de 329 euros Plus d’infos: www.apple.be

Logitech Illuminated Keyboard K810

Prix: 100 euros Plus d’infos: www.logitech.be décembre 2012 ~ janvier 2013

Triple Town

pour iPhone et Android

Un jeu hyper addictif dans lequel tu dois placer des arbres et des petits ours au bon endroit. Oui, ça paraît stupide. Mais attends-toi pourtant à ne plus pouvoir t’en décoller.

Little Alchemy

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Commence avec la terre, le feu, l’eau, l’air, construis tous les éléments possibles en les combinant et expérimente l’évolution de notre planète de la préhistoire à nos jours.

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Une app belge qui reproduit de manière visuelle l’histoire de la musique électronique.

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Le moteur de recherche devient ton personal assistant grâce à des infos personnalisées, comme la météo selon l’endroit où tu te trouves.

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La meilleure alternative à Siri pour Android.

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Explore les trois pyramides de Gizeh et leurs tombeaux en 3D.

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Les plus beaux papiers peints numériques pour ton smartphone. GUIDO MAGAZINE

Texte Stijn Van Kerkhove

Les fans de gadgets sont très faciles à séduire. Place quelque chose de lumineux dans ton appareil et les chances de succès de ton produit n’en sont que plus importantes. Un seul coup d’œil au nouveau clavier lumineux de Logitech a suffi pour nous faire ronronner de plaisir. Le clavier sombre aux coins arrondis procure un éclairage adapté et automatique de toutes les touches afin d’augmenter la visibilité le soir ou en cas de moindre luminosité. Le clavier possède également un capteur à distance qui fait en sorte d’allumer la lumière dès que tes mains l’approchent. Mais le Illuminated Keyboard K810 n’est pas uniquement une réussite sur le plan esthétique, car il dispose aussi de quelques atouts fonctionnels, et non des moindres. Par exemple, tu peux non seulement utiliser ce gadget pour ton ordinateur, mais aussi le connecter via Bluetooth à ton téléphone ou ta tablette, aussi bien pour les appareils iOS qu’Android. La solution idéale pour survivre à des sessions de chat interminables. En plus, ce clavier lumineux est déjà prêt à accueillir Windows 8 grâce à quelques touches spécifiques pour naviguer sur le nouveau système d’exploitation de Microsoft.

Cool Apps

body, bits & brains

Windows 8

body, bits & brAins

SITE-SEEINg

cHANGE DE réSEAU! Tout le monde connaît Facebook et Twitter. Toi-même, tu as sans doute un compte sur ces plateformes. pourtant, ce ne sont pas les seuls réseaux sociaux sur le net. Voici un petit tour de ce qui existe dans l’ombre de ces deux ogres. SE RELIER VIA LES SORTIES Tu souhaites sortir tout en voyant de nouvelles têtes? ExitToLive est fait pour toi! Le concept se base sur les sorties et événements organisés dans tes environs, et te permet d’y participer et de garder contact avec les personnes partageant les mêmes centres d’intérêts que toi. Il y est aisé de créer des groupes selon une activité bien précise, et d’ainsi effectuer plus souvent des sorties qui t’intéressent vraiment. De la pêche au sport, d’un bar à un théâtre, tout le monde peut y trouver son compte! www.exittolive.com

Texte joé de Thaey

LE RéSEAU SOCIAL VERT

Tu déplores l’état de notre planète? Tu veux faire bouger les choses mais tu te sens seul avec tes idées? Avec Tinkuy, tu ne le seras plus. Cette plateforme se définit comme celle d’une communauté responsable. Son principal objectif: pouvoir réunir toutes les idées de chacun afin d’en tirer de grands concepts. Les utilisateurs peuvent ainsi poster des articles proposant des solutions pour l’environnement. Chacun peut alors montrer son accord ou son désaccord avec les réflexions du membre, et agir sur sa réputation au sein du site.

EpINgLONS NOS INTéRêTS Sans doute un peu plus connu, Pinterest reste néanmoins très loin des leaders dans nos contrées. Le principe ici tient en un tableau virtuel, où l’on peut épingler via des “pins” des trouvailles intéressantes du net. L’insertion se fait via un bouton “pin it” qu’il faudra installer dans le navigateur. On peut aussi y mettre des photos ou des idées pour un sujet bien précis, où chacun pourra venir donner son avis. Ainsi, on va pouvoir voter pour ta robe ou ton costume de mariage, si tu n’arrives pas à te décider entre les 17 modèles que tu as vus sur Internet! http://pinterest.com

DES ARBRES à pERLES Encore dans l’idée du partage d’intérêts, Pearltrees pourrait devenir une référence! Ici, nous avons des perles, contenant à chaque fois une page web. Il est donc possible de stocker et d’organiser ce qu’on aime facilement. Ces perles sont à mettre dans des pearltrees, semblables à des dossiers. Tout cela se présente sous la forme d’un arbre “mind-map” relié, qu’on peut continuer à faire grandir, en prenant les perles qui nous intéressent chez nos amis, en les tirant jusqu’à nos arbres. C’est beau, être relié au sens littéral du terme! www.pearltrees.com

LES MéDIAS, IMMEDIATELY! Un produit 100% belge lancé par un jeune diplômé de l’UMons! L’ambition de Mediatly est de créer des fiches et de partager toutes les connaissances concernant tous types de médias: cinéma, littérature, musique, BD, jeux vidéo, etc. A mi-chemin entre un Wikipédia amélioré et un Facebook épuré, les utilisateurs peuvent suggérer et partager leurs connaissances aux autres. Chacun possède également un mur, où il est possible, entre autres, de poster des statuts ou de voir les médias consommés. La page d’accueil, quant à elle, permet d’avoir un flux d’actualités, de suivre ses amis, de recevoir des suggestions, etc. A faire partager! www.mediatly.com

AppRENDRE DES LANgUES EN RéSEAU A l’heure où les langues ouvrent pas mal de portes dans le monde de l’emploi, certains outils méconnus aideraient beaucoup de monde. Si tu as envie de t’améliorer dans 12 langues, allant de l’anglais au chinois, en passant par l’espagnol, le russe ou encore le turc, va sur Busuu! Non seulement, tu y trouveras divers exercices pour parfaire sa maîtrise de la langue, mais elle propose de rentrer en contact avec d’autres membres, parlant la langue souhaitée. Si tu n’as pas les moyens de partir à l’étranger, c’est un bon début pour rencontrer des personnes du monde entier! www.busuu.com/fr

www.tinkuy.fr GUidO maGaZine

décembre 2012 ~ janvier 2013

body, bits & brAins

pIMp Up YOUR LOVE LIFE

Tamise les lumières, ravive ta ﬂamme, laisse une petite musique d’ambiance se glisser dans tes oreilles et ouvre une bonne huile de massage car Da Love Professor is in da house! Il saura satisfaire tout le monde: des plus timides aux plus aventuriers… Tu as des problèmes de cœur? Demande alors conseil au Love professor. He will pimp up your love life.

Hey Love Professor,

mr. freeze

Alors que le froid cause plutôt un rétrécissement des organes sexuels, les acteurs de films érotiques utilisent souvent des glaçons lors de leurs rapports. Quel est votre avis làdessus?

Love Professor,

clAude sAck

Hier, j’ai regardé mon sac d’un peu plus près et alors que je n’avais aucune érection et que je pensais à tout sauf au sexe, j’ai vu les muscles de mes testicules s’agiter en rythme et se contracter, sans que je ne fasse rien. Est-ce normal?

dA loVe professor

Que le fabricant de Calippo n’a pas encore exploré tous les goûts possibles pour ses glaces à l’eau.

Bonjour Love Professor,

pierre

Lors de mon passage à Londres, je n’ai pas manqué de visiter les bars homos du centreville. On m’y appelait tout le temps ‘Laro’, alors que mon nom est Pierre. Laro est-il un terme pour désigner les garçons étrangers?

dA loVe professor

tu es complètement à côté de la plaque, Pierre. Laro est un exemple de backslang, un argot très utilisé en angleterre. Retourne le mot et tu peux lire ‘oral’. C’est maintenant plus clair, je suppose?

dA loVe professor

C’est entièrement normal, car le muscle dartos du scrotum réagit arbitrairement aux variations de température. Ce qui est moins normal, c’est de regarder son propre sac.

Bonjour Love Professor, Cher Love Professor,

lAndinG strip lolitA

J’envisage de me faire une épilation totale et définitive du pubis. Est-ce vraiment douloureux?

dA loVe professor

Vu que je suis un des derniers défenseurs des toisons foisonnantes, je ne peux malheureusement pas parler d’expérience, Lolita. Par contre, ce que je peux te dire, c’est qu’une telle épilation à la cire brésilienne n’est certainement pas «définitive», mais ne dure que quatre à six semaines.

GUidO maGaZine

robin

Après un enterrement de vie de garçon bien arrosé, j’ai atterri avec mon cousin dans un bordel bruxellois. Alors que les prostituées (visiblement étrangères) étaient en train de parlementer, j’ai entendu l’une d’entre elles dire la chose suivante en me pointant du doigt: «I’ll take him, he looks like a 78.» Qu’est-ce que ça veut dire?

dA loVe professor

Le nombre 78 est un code utilisé par les prostituées pour un éjaculateur précoce. tandis qu’un gars qui dure plus longtemps est un 33. L’origine? de la vitesse de rotation d’un tourne-disque, de 33 pour les plus lents et de 78 pour les plus rapides.

tu As une question pour the loVe professor? envoie un mail à redaction@guido.be

décembre 2012 ~ janvier 2013

dvd media watch

Dark Shadows

La cabane dans les bois

Qu’on soit fan du réalisateur américain ou réfractaire à ses œuvres toutes plus barrées les unes que les autres, force est de reconnaître la patte si spécifique et iconoclaste de Tim Burton, reconnaissable entre mille dans le paysage grisonnant des films fantastiques d’outre-Atlantique. Tous les ingrédients de son œuvre sont ici présents: Johnny Depp toujours méconnaissable dans le rôle principal (c’est leur huitième collaboration!), des personnages plus délirants les uns que les autres, une recherche visuelle appuyée et des gags aussi horrifiants que désopilants. Même si elle ne flirte pas avec les succès du réalisateur, cette adaptation d’une série télévisée ancienne ravit par ses délires assumés et les incessants cabotinages d’un Johnny Depp en pleine forme!

Si ce film commence comme un film d’horreur traditionnel (cinq jeunes enfermés dans une mystérieuse cabane dans les bois: le sportif, la jolie, l’intello, la vierge effarouchée et le petit comique), nul doute que les spectateurs non avertis risquent d’être décontenancés par une seconde partie étonnante et plus ambitieuse que les poncifs des traditionnels slashers dont nous abreuvent en pagaille les studios hollywoodiens. Un twist improbable qui fait gentiment sourire, mais étonne néanmoins et place cette Cabane dans les bois parmi les agréables réussites du genre.

Bonus DVD:

Les Collins: portrait

Aucun

Ce qui vous attend si vous attendez un enfant Basé sur le best-seller préféré des futures mamans américaines, cette comédie surfe sur la vague sans réellement déborder d’ambition. On y suit les aventures de cinq futures mamans chacune confrontée à ses propres peurs et tourmentée de questions aussi futiles (mes seins vont-ils grossir?) que pratiques (comment vais-je gérer l’arrivée d’un bébé?). S’ensuit une kyrielle de gags aussi potaches que dispensables. Si la prestation de Cameron Diaz ne vole pas au-dessus de ses capacités habituelles, Jennifer Lopez tire gentiment son épingle du jeu en femme stérile lancée dans un long processus d’adoption. Sinon, rien de neuf sous le soleil hollywoodien, si ce n’est deux heures de comédie légère et sans prise de tête.

Dépression & des potes Prenez un quatuor d’acteurs venant principalement de la scène comique (Jonathan Lambert, Ary Abittan, Fred Testot et Arié Elmaleh), un réalisateur en vogue (Arnaud Lemort, L’amour c’est mieux à deux), un pitch intéressant (un mec se tape une déprime alors qu’il sort avec la plus sexy des Brésiliennes), une histoire de potes et des gags à répétition, et vous obtenez bien évidemment la comédie de l’année? Que nenni! Si Dépression & des potes égrène quelques gags qui arrachent un sourire, cette comédie ne parvient jamais réellement à imposer sa marque de fabrique et laisse un amer sentiment de déception.

Plan de table Une pléiade de personnages d’horizons différents (incarnés par Elsa Zylberstein, Franck Dubosc, Audrey Lamy, Arié Elmaleh, Shirley Bousquet, …) se retrouve à la même table au mariage d’une de leurs connaissances. Mais que se serait-il passé si leurs places avaient été changées par inadvertance? C’est ce que se propose de découvrir cette comédie inoffensive par l’entremise de trois scénarios différents. Si la pièce montée s’avère déjà indigeste dès la première mouture du scénario, que dire des alternatives proposées selon les différents points du vue des convives… Comme quoi, une bonne idée ne fait pas toujours un bon film et n’est pas Un jour sans fin qui veut…

Medium (saison 7) Basée sur la vie d’un véritable médium, cette série a réussi à se renouveler saison après saison et même à imposer une touche humoristique dans cette ambiance noire de crimes en série. Dans cette dernière saison, la réussite à épingler est la relation toujours touchante et très naturelle du couple-vedette (Patricia Arquette incarne à merveille cette médium qui aide le procureur à résoudre des enquêtes criminelles). Par contre, le final grotesque nous a quelque peu laissé sur notre faim. Qu’à cela ne tienne, cette série laissera certes un grand vide dans le paysage audiovisuel des prochaines années. Bye bye Allison! Texte SD

décembre 2012 ~ janvier 2013

GUIDO MAGAZINE

Media watch

Cinéma

Une nouvelle chance Après avoir été l’assistant-réalisateur de Clint Eastwood pendant des dizaines d’années, Rob Lorenz a décidé de passer derrière la caméra et voici donc qu’arrive sur les écrans son premier film, Trouble With The Curve (Une nouvelle chance en version française et Back In The Game du côté néerlandophone, allez savoir pourquoi!). L’acteur-réalisateur a ainsi accepté de reprendre son blouson de vieux bougon pour l’occasion et se plonge dans l’univers du base-ball.

Texte Sébastien Daloze

L’histoire: Gus Lobel (Clint Eastwood), un vieux recruteur de joueurs de base-ball, est de plus en plus contesté au sein de son équipe. Alors qu’il se rend en repérage en Caroline du Nord, sa fille (Amy Adams) décide de l’accompagner pour ce qui pourrait être sa dernière mission. Ce rapprochement aura-t-il un impact sur l’absence de communication flagrante entre le père et la fille depuis des années?

Notre avis: Si les films de base-ball ont souvent des problèmes à s’imposer de ce côté-ci de l’Atlantique, que les spectateurs européens se rassurent: bien que ce sport occupe une large partie du scénario, les ficelles du métier peuvent être rapidement comprises par les néophytes. Malheureusement, ce film dérape trop facilement vers la corde sensible et se transforme petit à petit en drame familial et romantique trop convenu. Un coup de batte manqué.

Mariage à Mendoza

Wreck-It Ralph

Présenté en film de clôture au dernier Festival du Film Francophone de Namur, Mariage à Mendoza nous a tellement séduits qu’on ne pouvait pas le passer sous silence. Même s’il ne sort que le 30 janvier prochain, on souhaitait en effet mettre en lumière cette petite comédie ô combien sympathique, rythmée par les pérégrinations en Argentine de deux frères allumés en route vers le mariage de leur cousin.

Depuis quelques années, les films d’animation rivalisent d’idées saugrenues pour épater les spectateurs de plus en plus blasés par ce qui leur est proposé sur le grand écran. Que dire donc de la géniale trouvaille des studios Disney qui nous emmène avec délice dans les aventures d’un héros de jeu d’arcade qui décide un beau jour de déserter son jeu, fatigué de jouer chaque jour le rôle du méchant!

L’histoire: Dès leur atterrissage à Buenos Aires, les ennuis commencent pour Antoine (Nicolas Duvauchelle) et Marcus (Philippe Rebbot). Plaqué par sa femme et délesté de sa valise, le premier flirte avec la dépression. Marcus va alors déborder d’énergie pour remettre son frère d’aplomb lors d’un road-trip où ils croiseront la route d’un réceptionniste illuminé, d’une beauté divine et d’une pierre qui porte bonheur. Pourtant, alors qu’Antoine semble se remettre sur pied, c’est tout-àcoup son frère qui trinque…

L’histoire: Ralph la casse est un des héros d’un jeu des années 80. Lassé par son rôle de bad guy, il décide de se faire la belle et d’explorer les autres jeux de sa salle d’arcade à la recherche d’une médaille qui pourrait redorer son blason auprès de ses congénères. C’est alors qu’il fait la connaissance de Vanellope Van Schweetz, une pilote dans un jeu de course fabriqué uniquement avec des sucreries.

Notre avis: Ne vous méprenez pas par le slogan de l’affiche faisant référence au grandguignolesque Very Bad Trip. Ici, pas de gags scabreux ni de références sexuelles explicites, mais plutôt une joyeuse comédie foutoir qui laisse un doux sentiment d’allégresse et de bonheur partagé. Au final, Mariage à Mendoza, sous ses airs de ne pas y toucher, nous fait passer un chouette moment. Et on n’en demandait pas tant.

Notre avis: Ce film risque de faire ressurgir de beaux souvenirs émus aux trentenaires qui ont été bercés par les jeux d’arcade en tout genre (on croise dans le film Pac-Man, Super Mario, Sonic et beaucoup d’autres). Cette comédie nostalgique est en effet un véritable bain de jouvence pour les plus âgés d’entre nous qui ont tâté du joystick sur ces jeux old-school, tous réunis pour notre plus grand plaisir. Un vrai plaisir régressif, sucré et délicieusement rétro. A l’heure du tout numérique, cette aventure toute de pixels vêtue est une savoureuse bulle d’oxygène.

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

12 dĂŠcembre au cinĂŠma

Montevideo 2.0 54

GUIDO MAGAZINE dĂŠcembre 2012 ~ janvier 2013

musique media watch

Laissé pour mort après un premier opus pourtant tout-à-fait honorable, Montevideo nous revient en toute grande forme avec un disque électro-pop malin et efficace. Quelques mois après sa sortie, Jean Waterlot – tête pensante du combo bruxellois – est plus que jamais ambitieux... GUIDO: Plus de cinq ans se sont écoulés depuis votre premier album… On pensait le groupe mort et enterré. Jean Waterlot: Oui, c’est long. Pourtant, je ne regrette rien… Pas mal de changements ont eu lieu entretemps. Le line-up du groupe a changé, nous avons collaboré avec le DJ Compuphonic, Pierre est devenu papa, j’ai pas mal tourné avec Ghinzu, nous avons un nouveau label, ... Mais, c’est clair que la sortie de ce second album est une sorte de petit miracle car la fin du groupe a été évoquée plusieurs fois entre nous. GUIDO: L’album a été enregistré à Paris, à part le titre Horses qui a été mis en boîte à NewYork. Jean Waterlot: On pensait aller enregistrer notre nouvel album à New York, chez DFA (LCD Soundsystem). Mais finalement, cela a capoté au tout dernier moment. Nous avions déjà enregistré le titre Horses en guise d’essai, et étions super satisfaits du résultat. Et alors que nous avions effectué la réservation des studios pour deux semaines, notre producteur nous a laissé tomber, de manière plutôt imprévisible. C’est ainsi que nous nous sommes tournés vers le DJ et producteur parisien Joakim.

«On voulait donner un son plus dansant et plus groovy à notre musique»

décembre 2012 ~ janvier 2013

GUIDO: La pochette de Personal Space est une allusion évidente à Magritte… Jean Waterlot: C’est exact… Pourtant, nous devons la conception de la pochette à un NewYorkais que nous avons rencontré lors de la courte session d’enregistrement de Horses à New York. C’est lui qui a eu l’idée de ce clin d’œil à Magritte. C’est également une manière de réaffirmer notre identité de groupe belge, et je pense que cela peut nous aider à exporter notre musique à l’étranger. Car c’est clairement notre ambition première. Nous ne voulons pas nous contenter d’un succès d’estime en Wallonie et à Bruxelles. Nous visons clairement l’étranger et notre but ultime est de pouvoir un jour jouer à Montevideo devant un public en folie! (rires)

sommes le seul groupe belge francophone signé chez eux et c’est clair que cela nous ouvre des portes. GUIDO: Lara des Intergalactic Lovers chante ainsi sur un morceau. C’est un groupe qui est également signé chez EMI... Jean Waterlot: Je voyais ce morceau avec une voix féminine. On a longtemps espéré pouvoir enregistrer le morceau avec Keren Ann. Elle était très enthousiaste, mais cela n’a malheureusement pas pu se faire dans les délais. Le label nous a proposé Lara. Et je pense que sa voix apporte une petite touche très particulière et un peu de sensualité.

Montevideo: Personal Space (EMI)

Texte Christophe Thienpont

GUIDO: Ce second album est très différent du premier. Vous n’avez pas peur de faire fuir le public qui a découvert le groupe avec le mini-tube Sluggish Lovers?

Jean Waterlot: Bon... Soyons honnêtes. Le premier album a connu un succès très limité. Les fans de la première heure seront surpris… et parfois déçus. Mais je pense que les gens qui suivaient Montevideo de près n’étaient pas non plus tellement nombreux. L’un de nos futurs défis sera cependant de jouer certains de nos anciens morceaux en concert. Il faudra clairement les adapter, complètement les retravailler.

Photos Athos Burez

GUIDO: Pourquoi faire appel à un producteur comme Joakim? Jean Waterlot: Nous voulions faire produire l’album par quelqu’un venant de l’électro. L’objectif était clair: donner un son plus dansant et plus groovy à notre musique, nous éloigner définitivement du son post-punk de notre premier album. Joakim correspondait à ce qu’on avait déjà entamé avec Compuphonic.

«Notre but ultime est de pouvoir un jour jouer à Montevideo devant un public en folie!»

GUIDO: Vous êtes aujourd’hui abrités par une major. C’est le fruit du hasard? Jean Waterlot: Clairement. On a tout produit nous-mêmes et le disque était pratiquement bouclé quand on a commencé à démarcher. EMI a tout de suite montré un vif intérêt. Nous GUIDO MAGAZINE

Media watch

cd Swedish House Mafia – Until Now

(EMI)

Il est clair qu’après le buzz créé par Until One, les maîtres suédois de l’électro allaient rappliquer vite fait pour nous fourguer une seconde livrée. C’est chose faite avec ce Until Now. La seconde compil du trio Steve Angello, Sebastian Ingrosso et Axwell, sortie fin octobre, propose un tracklisting de choc, puisqu’à côté des titres originaux du groupe et des remixes, on retrouve des collaborations exclusives avec Temper Trap, Mike Snow, Florence & the Machine et Coldplay. Excusez du peu! Et puis, pour enrober le tout, quelques productions solo des membres de Swedish House Mafia et le dernier single des Suédois, Don’t You Worry Child (feat. John Martin).

Muse – The 2nd Law C’est probablement l’album le plus attendu de l’année par les fans de rock alternatif… Mis sur orbite par Survival, l’hymne des J.O. de Londres, The 2nd Law souffle malheureusement le chaud et le froid… Ambitieux et (trop?) aventureux, ce nouvel opus propose son lot de titres efficaces, mais est clairement un niveau en-dessous des sorties précédentes du groupe. Soyons honnêtes, cette nouvelle galette est loin d’être mauvaise, mais on pouvait clairement espérer mieux de l’un des meilleurs groupes actuels. (Warner)

Emeli Sandé – Our Version Of Events

(Virgin)

A star is born! Si vous avez succombé à Heaven, le premier tube planétaire d’Emeli Sandé, vous ne serez pas étonné de lire que le premier album de cette anglo-zambienne est une grande réussite. Si la médecine a perdu une étudiante en neurologie, la musique a gagné une personnalité qui va marquer cette année 2012. Certes, Emeli ne va pas révolutionner la soul, elle nous la joue plutôt old school. Mais ses compos qui fusionnent rock, pop, soul et gospel font mouche avec une déconcertante facilité. Si vous n’avez pas eu la chance de la voir au Cirque Royal en avril, vous avez une seconde chance puisqu’elle va prendre possession de la scène de l’AB en mars prochain. Dépêchez-vous, il n’y en aura pas pour tout le monde. Ecoutez Next To Me et vous aurez tout compris.

Andy Burrows – Company

(PIAS)

Il faut croire que sa récente collaboration avec Tom Smith (Editors) a donné à Andy Burrows l’envie, à 33 ans, de replonger dans la composition et de reprendre une carrière solo laissée un peu au frigo. En tout cas, l’ancien batteur de Razorlight abandonne l’ambiance eighties de ses compères pour un album à contre-courant de toutes les modes. On est carrément au coin du feu en compagnie de vocalises façon Beach Boys et d’arrangements Beatles époque Sgt Pepper. Vous me direz que c’est encore une musique qui ne fait de mal à personne. Bon d’accord, mais c’est vraiment ciselé, léger pour ne pas dire aérien et paisible. Une île de paix dans un monde de brutes.

Bénabar - Bien l’bonsoir m’sieurs-dames L’ami Bénabar a le vent en poupe. Et même si son dernier opus n’a pas eu le succès escompté, il continue de remplir les salles et de mettre l’ambiance. Enregistré le 27 avril dernier à Lyon, Bien l’bonsoir… est sans aucun doute le cadeau idéal à placer sous le sapin pour votre cousin bobo. On y épinglera bien entendu les tubes L’effet papillon ou le très beau Quatre murs et un toit, et quelques classiques (Y’a une fille qui habite chez moi ou Dis-lui oui) qui n’ont rien perdu de leur charme, mais c’est surtout le DVD (avec pas moins de sept titres en plus) offert avec le CD qui vaut le détour et qui fait de ce live un incontournable pour les fans.

Texte Christophe et Jean-Marcel Thienpont

(Sony)

Taylor Swift – Red

(Universal)

Il aura fallu attendre le quatrième album de Taylor Swift pour qu’elle connaisse enfin le (grand) succès de ce côté de l’Atlantique. Retour sur image: miss Swift, issue de la scène country US fêtera son 23ème anniversaire en décembre. Elle sort à l’âge de 16 ans un premier album certifié multiple platine. Deux autres auront le même succès au point de voir le compteur de Taylor dépasser les 20 millions d’albums vendus (c’est pas la crise pour tout le monde). Et voici que déboule Red: 16 nouvelles compos signées (ou cosignées) par l’Américaine. Seize titres aux influences country mais qui lorgnent allègrement vers la pop de Rihanna et le country-rock. Pour information, ce quatrième opus a trouvé plus de 1,2 million d’acquéreurs lors de sa première semaine de mise en vente. De l’avis des fans, il s’agit du meilleur laser de la chanteuse et les professionnels voient en We Are Never Getting Back Together la meilleure chanson pop des cinq dernières années.

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

(Barclay)

media watch

Mumford & Sons – Babel Si nous avons été balayés par le tsunami Sigh No More et sa moisson de hits, les Londoniens reprennent les hostilités là où ils nous avaient laissés. Autant dire que cette fois nous n’avons plus droit au round d’observation et de découverte connu lors du premier opus. La voix rocailleuse de Marcus Mumford nous emporte illico accompagnée de ses mandolines, banjos, violons et guitares. Si I Will Wait For You s’élève déjà comme le premier successeur des grands hits du premier album, d’autres suivront à coup sûr. Mais, maturité oblige, le band propose à présent quelques balades qui prennent aux tripes. Ces mecs sont en train de construire une tour pour nous emmener au septième ciel.

Raphaël – Super Welter L’auteur de Caravane s’est mis à la boxe il y a un peu plus d’un an. Et comme sur la balance il fait 69 kilos, il se trouve dans la catégorie des super welter. Voilà pour la petite histoire du titre de la galette… Pour ce sixième essai, Raphaël effectue un virage à 180 degrés. Enregistré au chaud à la maison en compagnie du producteur – compositeur Benjamin Lebeau, l’album prend clairement la couleur du producteur électro, également moitié du groupe the Shoes. Ensemble, ils ont joué de tous les instruments, Lebeau ayant emmené quelques synthés pour l’occasion. Si on craque pour Manager, le premier single, il nous faudra encore quelques écoutes pour juger de l’opportunité du changement de style qui en perturbera certains. A suivre… (EMI)

Green Day - Uno! Visiblement en plein boom créatif, le groupe de Billie Joe annonce la sortie de pas moins de trois albums pour cette fin d’année. Le bien-nommé Uno! ouvre la marche de belle manière. Moins aventureux et plus dispensable que leurs opus précédents (entre autres l’excellentissime American Idiot ou 21st Century Breakdown), Uno! ravira cependant les fans de la première heure. Si vous aimez les mélodies à étages et le rock cérébral, passez votre chemin. Par contre, ruez-vous sur Uno! si vous kiffez les hymnes punks efficaces. (Warner)

Stephan Rizon – From Mars With Love

(Universal)

Si le mois dernier, nous vous avons dit tout le mal qu’on pensait de l’album du vainqueur de The Voice Belgique, nous ne pouvons pas passer sous silence celui du gagnant de la version française du concours. Ceux qui ont suivi les émissions de nos voisins ont constaté la qualité supérieure des candidats français. Une différence qui se marque également au niveau de l’album. Auteur-compositeur-interprète, Rizon est fidèle à ses aspirations et ses influences. Sa musique nous promène dans les mondes soul, blues, pop et jazzy. Aretha Franklin, Nina Simone, Nougaro et Cabrel ne sont pas loin. Pour l’aider dans sa quête, la production a été confiée à Denis Clavaizolle, connu pour avoir collaboré aux albums de Jean-Louis Murat, Cocoon et Alain Bashung. A suivre attentivement…

The Vaccines - Come Of Age Après l’excellent What Did You Expect from The Vaccines?, un premier album rugueux qui évoquait les grandes heures des Ramones, les Vaccines passent clairement à la vitesse supérieure. Si le premier opus du groupe séduisait surtout par sa vitalité et sa fraîcheur, ce second album se révèle nettement plus pop et plus varié. Bourré jusqu’à la gueule de tubes en puissance (No Hope, Aftershave Ocean, …), Come Of Age est bien mieux que la suite d’un premier album solide: c’est très certainement l’un des disques les plus excitants sortis cette année. (Sony)

décembre 2012 ~ janvier 2013

GUIDO MAGAZINE

Texte Christophe et Jean-Marcel Thienpont

Garou – Rhythm & Blues Après avoir salué le premier album du gagnant de The Voice France, je vous invite à découvrir le petit dernier du coach Garou. Une fois de plus, le Canadien fait ce qu’il fait de mieux, mettre sa superbe voix de basse au service des autres. Cette fois, il nous propose douze classiques du répertoire soul et rhythm & blues. Des chansons qui collent littéralement aux cordes vocales de Garou. Que ce soit en français ou en anglais, c’est un vrai régal que d’écouter Garou s’approprier Le jour se lève, le titre emblématique de Nicoletta, ou l’immense I Put A Spell On You maintes fois célébré par des stars comme Nina Simone, The Animals, Joe Cocker, Eric Clapton, Bonnie Tyler, Bryan Ferry, Katie Melua, …

Saule

Un nouvel album géantissime! Avec un troisième album plus rock navigant entre délicatesse et humour, Saule confirme tout le bien que l’on pensait de lui. Rencontre et discussion animée avec le plus géant des artistes belges.

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

musique

GUIDO: Il y a un côté très anglo-saxon sur des titres comme Home Sweet Home ou L’économie des mots. C’est la patte de Charlie? Saule: Eh bien non… Ce sont probablement les morceaux qui ont été les moins retouchés par rapport aux maquettes de départ. En fait, ces morceaux étaient déjà très anglo-saxons à l’origine. C’est ce qui m’a donné envie de travailler avec un artiste britannique. Charlie n’a jamais tenté de vampiriser l’album. C’est ce que j’ai trouvé formidable chez lui… Il s’est vraiment mis humblement au service des compositions. Certains titres ont été à peine retouchés, d’autres par contre upgradés… Mais cela reste clairement un album de Saule.

GUIDO: Quelques titres sont à épingler sur ce nouvel album, comme le duo avec Charlie sur Dusty Men est une franche réussite! Saule: Merci! C’est une chanson qui a vu le jour décembre 2012 ~ janvier 2013

au tout dernier moment. Notre collaboration était tellement réussie à mes yeux que j’avais terriblement envie d’en garder une trace. Et finalement, je pense que Dusty Men est le titre le plus accrocheur du disque. Il est un peu à mi-chemin entre les Bee Gees et les Black Keys… J’adore le groove. GUIDO: L’inventaire aurait pu être chanté par Cali… Saule: C’est vrai que cette chanson a un petit côté Cali. C’est quelqu’un qui a amené un côté très anglo-saxon en chantant en français. La première mouture de L’inventaire avait un petit côté gainsbourgien. En l’entendant, Charlie m’a dit «j’ai envie de lui donner un côté rock». Et finalement, c’est sans doute un des titres qui a le plus évolué entre les mains de Charlie. GUIDO: Just A Song aborde le thème de la perte d’un enfant… Saule: Oui, absolument… C’est la chanson préférée de Charlie sur l’album. Au départ, le texte avait pour sujet une fille qui s’adresse à ses parents décédés. Et lui, il avait compris que c’était une maman qui parlait à son enfant qu’elle avait perdu. Ma première version était assez allusive. Et lorsqu’il m’a dit ce qu’il avait compris, je me suis dit que ce qu’il avait capté était bien plus intéressant que mon texte de départ. Par après, je l’ai modifié en conséquence.

GUIDO: Tu avais écrit tout un album pour Stéphanie Crayencour il y a quelques années… Saule: Une très chouette expérience! C’était intéressant d’écrire pour une fille. C’est elle qui m’a donné les sujets. Cela m’a permis d’aborder des thèmes différents en me mettant dans la tête d’une fille. J’adore ce disque, j’en suis très fier. GUIDO: Tu envisages d’écrire pour d’autres artistes? Saule: Ce n’est jamais exclu… J’ai proposé d’autres chansons que j’avais dans les tiroirs, entre autres pour Camélia Jordana. Mais elles n’ont pas été reprises. Sincèrement, cela ne m’étonne pas. Ecrire une chanson pour quelqu’un que l’on ne connaît pas, je trouve cela terriblement difficile. J’ai passé pas mal de temps avec Stéphanie et cela m’a permis de cerner son univers, sa personnalité. Je me nourris des rencontres. Il y a des personnes qui peuvent écrire sur commande, mais perso, ce n’est pas mon truc. J’ai écrit une chanson pour Lio, et elle devrait être sur son prochain album. Saule: Géant (30 Février/PIAS)

Texte Christophe Thienpont

Dusty Men: Bee Gees vs Black Keys

GUIDO: Après la promo et les concerts, d’autres projets dans le pipeline? Saule: J’ai toujours plein de projets en tête. On va pas mal tourner avec ce nouvel album, c’est clair. Et puis, je travaille actuellement sur un bouquin-BD. J’ai super envie de faire cela depuis longtemps. Je reviens ainsi à mes premières amours, l’illustration. Enfin, je vais bosser avec Charlie sur une dramaturgie un peu rock, une sorte de rock opéra. C’est un peu tôt pour en dire plus, mais je suis très excité par tous ces projets.

Photos Fabrice Hauwel

GUIDO: Comment vous êtes-vous rencontrés? Saule: Charlie et moi, on se connaît déjà depuis trois ou quatre ans. On s’était rencontrés à l’émission Le pont des artistes sur France Inter et le courant était super bien passé. Par après, il m’a invité à faire sa première partie à la Cigale, et on est restés en contact. Etant donné la direction musicale que je voulais prendre avec l’album, je lui ai proposé de faire un duo sur un titre. Il m’a alors demandé avec qui j’allais travailler pour la production. Je lui ai expliqué que je cherchais une personnalité anglo-saxonne, plutôt un musicien… et m’a dit de but en blanc «I want to be that man». Génial, non?

GUIDO: Géant est plus lumineux que Western. C’était une volonté? Saule: Oui, je trouve que Western est plus sombre que ce que j’étais. Ici, je suis revenu à quelque chose de plus lumineux. J’adore et je cautionne Western mais je trouve que Géant me ressemble plus.

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Des projets plein la tête

GUIDO: Charlie Winston et Saule… C’est une collaboration inattendue. Qu’a apporté Charlie sur cet album? Saule: Tout d’abord, il a bossé avec moi sur le choix des morceaux. J’avais plus de 80 titres accumulés en deux ou trois ans. Certains artistes composent beaucoup et sont ensuite assez durs dans le choix des morceaux. J’avoue que j’ai beaucoup de difficultés à sélectionner et je me suis dit qu’un regard extérieur pourrait faire du bien. Charlie a également beaucoup amené en matière d’arrangements. Il a gonflé ce qui était déjà là. Et puis, il a beaucoup apporté au niveau des fondations rythmiques de l’album.

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Tome 56: Dent pour Dent’ Une gamine en or

Les Tuniques Bleues Apres un an d’attente, voici le cinquante-sixième tome des aventures des Tuniques Bleues. Alors que l’idée initiale nous semblait plus que prometteuse, quelle ne fut pas notre déception une fois la bande dessinée terminée. En effet, un retour du sergent Chesterfield au pays promettait de sacrées retrouvailles entre Charlotte et son père. Mais une fois la trame lancée, le scénario se révèle mal ficelé, voire bâclé. Les retrouvailles entre la fille et son paternel s’avèrent rapidement mises à l’écart par l’auteur qui dirige alors l’histoire vers un remake de Blue Retro (vingt-neuvième épisode de la série). L’ennui et la redondance s’immiscent alors dans l’histoire, qui ne relève malheureusement pas le niveau des derniers albums, qui avaient déjà déçu les fans de la série. Ajoutez à cela des dessins d’une qualité nettement inférieure aux tomes ayant fait le succès de la série et vous obtenez un album qui prouve à quel point la série s’essouffle au fil des ans, les fans attendant toujours une histoire digne des Tuniques Bleues d’antan. Scénario: Raoul Cauvin Dessins: Willy Lambil

Mademoiselle Louise Petit moment de douceur en compagnie de Mademoiselle Louise… Louise est riche «grave» comme dirait son ami Richard, qui lui n’a pas un sou. Ils ont d’ailleurs l’interdiction de se fréquenter, mais trouvent toujours le moyen de se rencontrer. Richard est extasié devant la quantité de jouets de sa chère copine, qui elle, fille unique et inscrite à des tonnes de cours particuliers, cherche simplement une occasion de jouer avec un enfant de son âge, qu’elle affectionne tout particulièrement. Elle vit avec sa nounou Millie (très douée pour les câlins et les desserts) dans une propriété luxueuse avec parc, piscine et terrain de tennis. Elle est la petite fille la plus gâtée du monde, mais est en manque cruel de la présence de son père, riche homme d’affaires qui parcourt le globe en faisant bien trop peu d’haltes chez lui. Il tente de combler son absence par des cadeaux, tous plus faramineux les uns que les autres, et dont Louise est vite lassée. Son rêve le plus cher est simplement d’avoir une vie de petite fille normale, avec son papa à ses cotés. Et bien sûr, il y a Dédé-la-veine, d’une pauvreté à faire mal au cœur qui promet à sa belle de ramasser un gros pactole grâce à la rançon qu’il réclamera s’il arrive enfin à kidnapper la jeune demoiselle. Ses plans toujours très élaborés ne ratent jamais une occasion de nous faire rire par leur cocasserie et la malchance qu’ils attirent sur ce pauvre type qui finit à chaque fois de plus en plus mal en point. Les dessins sont tendres et font le bonheur des yeux. Louise nous charme avec son grand cœur et ses mimiques adorables. Il suffit d’ouvrir la BD pour qu’un sourire se forme sur nos lèvres. Le scénario est fluide, touchant et facile à suivre. Il ne demande pas une lecture suivie, bien qu’une fois ouverte, cette BD devient très dure à refermer. En bref, voici une bande dessinée sympa d’une touchante simplicité qui met du baume au cœur. Dessins: André Geerts, Mauricet Scénario: Sergio Salma

Tome 34: Lavez Maria

Les femmes en blanc

Tome 1: Le portrait d’Amélie

Highlands

Dans ce tome, Bercovici et Cauvin gardent l’esprit qui a fait le succès des Femmes en blanc depuis des années: des chroniques sur le monde hospitalier et son quotidien. Et la recette fonctionne! Certains gags sont originaux, truffés d’humour et d’anecdotes inédites voire même réelles. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant pour tous les sketchs… Certains nous laissent sur notre faim ou ont une chute prévisible dès les premières vignettes! Malgré cela, les lecteurs occasionnels y trouveront un bon moment de détente, mais se contenteront de quelques bonnes trouvailles. Les fans absolus, eux, y trouveront pour sûr leur bonheur!

Plongeon dans les travers de l’Histoire, 1743. Joseph Callander revient sur ses Highlands natales après 15 ans passés en Italie, en apprentissage auprès d’un peintre de renom. Son pinceau va lui ouvrir les portes d’un “laird” (seigneur écossais), dont il deviendra le portraitiste. Joseph va exercer sa passion avec brio mais bientôt, va devoir troquer son pinceau contre l’épée suite à un tableau semant la zizanie: Le portrait d’Amélie, la fille du laird. Amour, trahison, traîtrise, viennent pimenter la lecture. L’intrigue se mêle aux tourments entre l’Ecosse et l’Angleterre, le tout dans un très bon dessin, voilà un excellent album! Vivement le second!

Dessins: Bercovici Scénario: Cauvin

Scénario et dessins: Philippe Aymond

Article réalisé avec la collaboration du BD Kot Bédéthèque du BD Kot • Espace Culturel Universitaire (ECU) • Quartier du Bon Pasteur Rue de l’Arsenal, 7 • 5000 Namur 62

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

JOBNEWS Get A job

- les dernières nouVelles du mArché du trAVAil les pAtrons ne connAissent pAs le stress! Qui a dit que « responsabilité » incombait d’office à un grand stress? une étude menée par l’université de Harvard démontre, au contraire, que les responsables d’entreprises ont un niveau de stress de deçà de la moyenne! Comment cela est-il possible? tout simplement grâce au sentiment de contrôle. Prenons un travailleur lambda. il ne possède presque aucun outil pour assurer son emploi, et vit sous l’emprise et les volontés des hautes sphères, sans pouvoir vraiment exprimer son opinion. Le patron, lui, a une mainmise sur le schéma de fonctionnement de l’entreprise, et se trouve nettement plus rassuré quant à la stabilité de son emploi et de son confortable salaire ! et c’est cette capacité de gestion qui sert tout simplement de tampon par rapport à la dose de stress qu’apporte les obligations patronales. plus d’infos: www.jobat.be

COMMENT BIEN SE FAIRE REMARqUER AU TRAVAIL? Bien faire son boulot est une chose importante. Mais est-ce suffisant pour se faire positivement remarquer aux yeux de ses collègues et de ses supérieurs? Stepstone fait le tour de la question en proposant 10 conseils qui t’aideront à grimper l’échelle hiérarchique:

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Sois au courant de tout ce qui se passe dans ton département, et pas seulement de tes projets Garde sous la main une liste de tes meilleurs travaux, en vue d’un entretien d’évaluation Discute un peu avec tous tes collègues, autour de la machine à café, par exemple Montre-toi flexible et disponible pour des tâches supplémentaires. Sans exagération Assume tes responsabilités, montre que tu es quelqu’un de confiance En cas de problème dans ton travail, sois entreprenant et créatif pour le résoudre Connais ton entreprise! Sans ça, tu n’iras pas loin N’aie pas peur de l’inconnu. Relever des défis et faire preuve d’initiative te boostera à coup sûr N’hésite pas à demander aux autres ce qu’ils pensent de ton travail. Non seulement, cela te fera un feedback, mais tu montreras encore une fois ce que tu fais • Enfin, habille-toi correctement. Un employé en chemise aura plus de chance d’être pris au sérieux qu’un collègue quotidiennement en sweat…

LA géNéRATION Y VEUT pROFESSIONNELLEMENT SE SéDENTARISER

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hEUREUx EN TRAVAILLANT

décembre 2012 ~ janvier 2013

GUidO maGaZine

Texte joé de Thaey

Aller travailler avec des pieds de plomb est le lot de beaucoup de travailleurs. On remarque également une hausse continue des mises en incapacité de travail pour cause de dépression. Or, on passe le plus clair de notre temps au boulot, généralement à raison de 8 heures par jour. Autant y prendre du plaisir, non? Pour ton bien-être et ta santé, puisque plusieurs études ont déjà fait mention d’un risque élevé de maladies cardio-vasculaires et de diabète chez les personnes détestant leur job! A ce propos, l’auteur danois Alexander Kjerulf, militant pour le bonheur au travail à travers le monde, donne 5 conseils tout simples à suivre : complimenter ses collègues, dire bonjour de manière personnelle, être amical, prendre quotidiennement un minimum de temps pour soi et apprendre à connaître ses collègues. Des astuces toutes simples, mais qui, selon Kjerulf, sont déterminants pour votre bonheur au travail. Vous savez ce qu’il vous reste à faire!

Ah, cette fameuse étiquette de « génération Y » que nous portons… synonyme d’ambition et de mobilité extrême. Des qualités déjà dépassées? Peut-être. La faute à cette fichue crise. C’est ainsi que désormais, plus de la moitié des jeunes travailleurs ne rêvent que d’un emploi fixe, stable sur le long terme. Un constat tiré d’une étude SThree, faite auprès de 400 « Y » titulaires d’un master. Pour eux, plus question de changer d’employeur, au moins sur ces 5 prochaines années. Pire: 14% seulement une volonté de changer d’air dans les deux prochaines années. Un pourcentage en constante chute libre. Leur vision du monde du travail a aussi évolué négativement. Un travailleur sur trois seulement a encore confiance dans le marché de l’emploi, pendant que la moitié ne voit pas de relance économique pour les prochaines années. Sombre avenir que voilà… D’autant plus que ce ne sont pas non plus leurs conditions actuelles de travail qui les enchantent! Seuls deux tiers se déclarent satisfaits des perspectives potentielles de carrière chez leur employeur actuel, et 56% jugent satisfaisant l’équilibre entre leur job et leur vie privée.

workaholics Journaliste, chroniqueuse radio à l’humour mordant et passionnée des bobos (les bourgeois-bohèmes), Myriam Leroy vient de nous sortir un livre décapant: Les bobos, la révolution sans effort. Nous l’avons rencontrée au Café Belga, repaire bobo par excellence.

Les bobos vus par Myriam Leroy

«On a tous quelque chose en nous de bobo!»

Guido: Pourquoi avoir eu envie de parler des bobos? Myriam Leroy: Lors d’un voyage à New York, j’ai découvert un magasin rempli de livres concepts, dont un parlant des concepts que les blancs appréciaient: châle, foulard, barbecue, etc. Je trouvais ça comique de décrire une catégorie de la population via les objets usuels qu’ils utilisent, ou les lieux qu’ils fréquentent. Finalement, j’ai souvent l’occasion de l’observer dans la faune bruxelloise bigarrée. Lorsque j’ai commencé à travailler dans On n’est pas rentré (ndlr: une émission d’humour sur l’actualité diffusée sur La Première), il fallait que je trouve un concept pour éviter de faire de simples billets d’humeur. Je me suis dit que ce serait marrant de placer le bobo au cœur de l’actualité et de voir comment il se positionne par rapport à celleci. Par exemple, en période électorale, je l’ai placé face à la politique. Lors de la Gay Pride, le bobo s’est retrouvé face à l’homosexualité. GUIDO: Te retrouves-tu dans ton livre? T’estimes-tu toi-même comme bobo? Myriam Leroy: Oui, je me suis d’ailleurs beaucoup inspirée de moi pour ce livre. Il y a aussi de ma 64

petite sœur, qui est la reine des bobos! La preuve: elle revient d’un tour du monde en sac à dos… Mes amis aussi le deviennent, depuis qu’ils sont en famille et qu’ils ont des enfants. Ils adoptent un mode de vie plus sain, ils sont plus respectueux de la nature et de l’homme, etc. De plus, j’ai l’impression que le monde se boboïse de plus en plus. On est d’ailleurs un peu tous des bobos, au fond.

GUIDO: Finalement, un bobo, c’est quoi? Myriam Leroy: C’est un Américain qui a lancé la définition, il y a une dizaine d’années. Ce terme décrit une contradiction entre le bourgeois et le bohème. Et cela donne donc lieu à plein de contradiction entre ce qu’on est et ce qu’on fait. Par exemple, le bobo va habiter en ville, mais adopte un mode de vie campagnard, est urbain mais veut créer des liens sociaux comme s’il vivait dans une ferme… Ils vivent dans des grandes villes. Ici en région bruxelloise, on les retrouve plutôt a Saint-Gilles, Ixelles voire Boitsfort, qui s’embourgeoise un peu. GUIDO: Faut-il assumer ou avoir honte de son côté bobo?

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

GET A JOB

«Les étudiants se boboïsent de plus en plus, surtout à l’ULB. A l’UCL, ils sont plus du genre ‘gentil scout’ tandis qu’à l’IHECS, ce sont des kékés!» Myriam Leroy: Il n’y a personne qui s’assume en tant que bobo, car ce statut est ridicule. Les gens se plaignent tout le temps, du genre «oh la la, quels bobos ceux-là, on est envahis!», alors que ce sont les premiers à l’être! Tiens, pour l’anecdote, j’ai été, il y a deux jours dans une galerie d’art. Je n’ai pas pu me retenir de penser «quelle bande de snobs, ces gens!», alors que nous l’étions aussi, finalement, puisque nous étions là! C’est ce décalage qui me fait marrer… GUIDO: Est-ce un état d’esprit qui existe aussi chez les étudiants d’aujourd’hui? Myriam Leroy: Oui, je pense justement qu’ils se boboïsent globalement de plus en plus, surtout à l’ULB par exemple. Mais à l’UCL, où je donne cours, c’est différent: ils sont un peu plus du genre “gentil scout”. A l’IHECS, c’est encore autre chose, ce sont des kékés, encore plus bourgeois qu’un bobo!

«Il n’y a rien de moins bobo que le MR!»

GUIDO: Si tu devais désigner la célébrité prototype du bobo, ce serait qui? Myriam Leroy: Peut être bien Mélanie Laurent, Charlotte Gainsbourg ou encore Chiara Mastroianni. C’est difficile à dire. C’est une mosaïque, une galaxie plutôt qu’une seule personne! GUIDO: Après les bobos, penses-tu déjà à la suite? Comme un nouveau recueil sur les kékés ou les barakis? Myriam Leroy: Ce serait marrant, c’est vrai, mais je les connais moins… Je ne pourrais pas être sûre de moi et donc je risquerais de dire pas mal de conneries… Il faudrait que j’aille faire un stage dans une galerie d’art quelque temps pour pouvoir en connaître assez!

pas cherché à écrire une grande littérature, c’est un livre léger, à lire pour son plaisir.

Une bobo pas comme les autres Diplômée de l’UCL en journalisme, Myriam Leroy, qui aime tant souligner la boboïsation des gens, était d’un autre style durant ses années études. Le genre kéké! «Je n’étais pas attirée par le folklore estudiantin à Louvain-la-Neuve. Je préférais faire la fête du côté de Genval ou La Hulpe,» admet-elle. Une période qu’elle dit un peu regretter, après coup. Aujourd’hui devenue donc bobo, elle travaille dans son univers: selon elle, s’il y a pas mal de bobos à la RTBF, elle n’en trouve pas un seul chez le concurrent privé! Un monde de différence, qui fait qu’elle affectionne la RTBF… malgré quelques routes glissantes. Originellement sur Pure FM, son aventure s’est terminée abruptement en août 2012, après deux ans de collaboration suite à une réorientation de la radio aux couleurs flashy. Elle continue néanmoins ses chroniques sur une autre chaîne publique: La Première. Un changement fait, avec le recul, sans regret et sans rancune: «C’était une déception, j’aurais bien continué sur cette chaîne. Mais je ne leur convenais plus. Finalement, je suis contente de ne plus y être, car ce qu’ils font maintenant est très bien et de qualité, mais ça n’aurait pas été logique pour moi d’y travailler.» Après avoir tâté pas mal de médias, que préfère-t-elle finalement? Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il s’agit bien de la presse écrite! «On a plus de temps pour aller en profondeur dans les sujets, c’est plus intéressant». A contrario, la télé ne sera jamais l’apanage de Myriam. Trop stressant, elle s’y sent mal à l’aise. Mais puisqu’elle est, de par son vécu, assez polyvalente, quel conseil donnerait-elle aux étudiants actuels? Deux mots-clés: s’accrocher et oser. Elle s’explique: «Dans toutes les rédactions, les stagiaires étaient généralement assez empotés, amorphes, peu actifs et sans audace. Or, le stage est LA carte de visite, bien plus efficace qu’un CV. Le milieu est fort cruel, donc il faut y croire et ne rien lâcher, dès le début. Sans quoi, je ne serais pas là où je suis aujourd’hui.»

GUIDO: Certains t’ont peut-être déGUIDO MAGAZINE

Texte Sébastien Daloze et Joé De Thaey

décembre 2012 ~ janvier 2013

GUIDO: Tu as commandé un clip pour annoncer la sortie de ton livre. On y trouve certains de tes amis tels que le réalisateur et présentateur radio Olivier Monssens (ndlr: qui signe également la préface du bouquin), l’humoriste Laurence Bibot, ainsi que les journalistes Sébastien Ministru et Florence Hainaut. Tu les considères comme des bobos, eux aussi? Myriam Leroy: Oui, complètement, c’est pour ça que je les ai choisis! Ils sont tous un peu bobos à leur manière. Ce sont surtout des gens que j’aime bien… Je leur ai alors écrit des saynètes qui leur ressemblaient pour le clip et voilà!

couverte en lisant ce livre, sans connaître le ton Myriam Leroy. As-tu eu des retours? Myriam Leroy: Oui, ils sont essentiellement positifs! Juste Christophe Bourdon (ndlr: chroniqueur dans On n’est pas des pigeons) qui a trouvé ça méchant et un tweet qui dit que je suis “cliché”. Je le sais, c’est justement l’effet recherché. Je n’ai

Photo © RTBF

GUIDO: Certains noms reviennent souvent dans le livre, Jacques Mercier par exemple que tu opposes à Jean-Michel Zecca ou Charles Michel… Myriam Leroy: Si on suit Jacques Mercier sur Twitter, on peut voir qu’il est très “médecine par les plantes”. Ce qui est bobo. Zecca et Michel, par contre, sont les antithèses, des icônes anti-bobos! Zecca, c’est plutôt un kéké! Un kéké d’adoption car il n’est pas né comme ça. Il est très lunettes de soleil sur les cheveux, Mojito en terrasse… Après, je ne le connais

pas personnellement, je peux donc me tromper. Charles Michel, lui… Il n’y a rien de moins bobo que le MR! Alors, son président… Les bobos sont souvent nés dans une famille de droite. Vu qu’ils cherchent à se détacher de cette étiquette, ce sont des gens qui auront plutôt tendance à se positionner à gauche.

Get A job

pOSTULER

lE cONtENU DU cV

Un bon curriculum vitae donne une réponse à cinq questions: qui estu, que veux-tu faire, que peux-tu faire, qu’as-tu appris et qu’as-tu fait. L’ordre de ces cinq catégories n’est pas immuable. Tu peux les classer selon tes besoins et/ou ceux de ton employeur potentiel. Cinq questions, cinq réponses. qUI ES-TU? La prise de contact. La réponse à cette question va de soi: nom, rue, code postal, ville, éventuellement pays. Encore plus important: le numéro de téléphone auquel on peut te joindre. Un téléphone fixe, c’est bien, mais un GSM, c’est encore mieux. Tu peux également ajouter une adresse e-mail, à condition que tu la consultes régulièrement et que ce ne soit pas une adresse avec un surnom ridicule. Si tu crains que ton âge ne soit un point faible potentiel, ne le mentionne pas.

Texte Sdb

qUE VEUx-TU FAIRE? Les objectifs que tu veux atteindre. C’est ici que l’employeur prend connaissance de ton but de carrière et quels intérêts peuvent t’y mener. Dans cette section, concentre-toi sur ta recherche d’emploi, mais ne commence pas à t’étendre sur le sujet, c’est à ça que sert la lettre de motivation. Explique pourquoi tu es totalement adapté à l’entreprise et fais-le avec une confiance en toi inébranlable. Ne sois pas vague et imprécis, mais évite aussi d’être trop spécifique afin de ne pas réduire ton potentiel de carrière.

GUidO maGaZine

qUE pEUx-TU FAIRE? Les compétences. En quelques phrases qui font mouche, essaie de mettre en avant les compétences qui sont intéressantes pour le job pour lequel tu postules. En effet, c’est ici que tu peux mentionner les langues que tu maîtrises, quelles sont tes compétences en informatique, et d’autres choses. On pense ici à d’autres compétences, comme l’expérience d’avoir travaillé avec des personnes d’autres cultures, tes compétences sociales, tes qualités de leader et ton talent organisationnel.

recherche, ton mémoire, ton séjour Erasmus ou tes activités au sein d’un cercle d’étudiants. Les jobs d’étudiants intéressants et les cours extrascolaires peuvent aussi être mentionnés. Si tu as une expérience professionnelle, celleci peut être classée de façon chronologique (en commençant avec le job le plus récent) ou fonctionnelle (en les classant selon tes compétences fonctionnelles). Si tu veux en savoir plus sur les différences entre un CV chronologique et fonctionnel, nous te renvoyons au précédent numéro du Guido Magazine ou à la rubrique ‘Jobs’ de notre site Internet.

qU’AS-TU AppRIS? Les études. Commence par ton diplôme le plus élevé, tout en haut en gras. Si tu en dernière année, évite les termes comme ‘en espérant’, ‘probablement’ ou ‘normalement’ à côté de la date prévue pour la fin de tes études. Si l’employeur demande explicitement ton diplôme, mets-le au-dessus, en grand. Si ton diplôme est de moindre importance, commence avec le nom de l’université ou de la Haute Ecole. Au bas, tu peux aussi mentionner ton école secondaire (n’oublie pas ton orientation d’études), mais que tu aies suivi les cours primaires et maternels, ton patron s’en doute, bien évidemment.

qU’AS-TU FAIT? L’expérience professionnelle. Si tu n’as pas encore d’expérience, ne laisse cependant pas cette section vide. Tu peux placer ici quelques moments forts de ta carrière d’étudiant, comme des travaux de décembre 2012 ~ janvier 2013

GET A JOB

Check-list pour postuler dans une

PME

Postuler se fait-il toujours et partout de la même manière structurée? Non! Dans cette rubrique, nous examinons plusieurs procédures de candidature dans divers secteurs et auprès de plusieurs employeurs et nous t’expliquons la meilleure marche à suivre. Grande entreprise

Administration

PME

Enseignement

Secteur social

Indépendant

Postuler n’est pas quelque chose à prendre à la légère. Il est donc important de lire des articles de conseils, de suivre des formations et de se renseigner sur la meilleure recherche d’emploi, mais surtout de vérifier si tu n’as rien oublié grâce aux check-lists de GUIDO!

COCHE Ceux qui espèrent des salaires mirobolants seront peut-être déçus de l’offre des PME. Pourtant, travailler dans une petite entreprise offre des tas d’autres avantages. La chance de travailler plus près de son domicile est un atout non-négligeable. Peut-être te sentiras-tu comme un poisson dans l’eau au sein d’un environnement moins structuré où tout le monde se connaît et a son mot à dire. Dans une PME, tu connais le nom et le surnom de tous tes collègues. En cas de problème, il est très facile de rencontrer le management sans aucune formalité. Dans une PME, on peut grimper les échelons très rapidement, les responsabilités sont plus importantes et les décisions personnelles plus nombreuses. Les PME ne disposent pas du budget nécessaire à une campagne de recrutement. Une candidature spontanée est donc la bienvenue. Au sein d’une PME, ta lettre ou ton e-mail sera sérieusement pris en compte et pas uniquement classé au bas d’une énorme pile. En ce qui concerne la culture de recrutement des PME, les réseaux sont hyper importants. Les dirigeants des PME ambitionnent presque toujours de trouver les employés adaptés.

Tu seras plus que probablement invité à rencontrer immédiatement ton futur patron, en lieu et place d’un responsable du personnel. Dans les PME, ont fait souvent davantage confiance à l’intuition et à l’empathie au cours de l’entretien d’embauche. Ton diplôme a moins d’importance dans une petite que dans une grande entreprise. décembre 2012 ~ janvier 2013

Dans le prochain numéro: postuler dans l’enseignement GUIDO MAGAZINE

Texte Sylvain De Belder

Les procédures de sélection sont moins longues et formelles dans les petites entreprises que dans les grandes firmes.

Notre pays compte des milliers de PME, ce qui signifie petites (jusqu’à 50 employés) et moyennes (jusqu’à maximum 250 employés) entreprises. Celles-ci sont, à quelques exceptions près, constamment à la recherche de nouveaux collaborateurs.

GET A JOB

JOBS D’ÉTUDIANTS Toutes les réponses à tes questions sur les

jobs d’étudiants! (3/3) Tu sais qu’accepter un job d’étudiant ne peut se faire sans te renseigner au préalable sur les différentes prescriptions légales qui régissent ce domaine. GUIDO a donc compilé pour toi les questions les plus fréquentes et y répond dans cette série en trois parties.

• La bonne nouvelle est que tu as la possibilité de bosser au cours des mois de juillet, d’août ou de septembre, y compris sous le statut d’étudiant. Tu dois simplement prendre garde à ne pas perdre tes allocations familiales. • En juillet, aucun problème, les allocations familiales te seront versées sans conditions.

Quels sont les jobs les plus prisés par les étudiants?

• Pour le mois d’août, ton statut de jobiste n’engendrera pas la suppression du versement des allocations familiales, sous réserve de satisfaire aux conditions suivantes: - travailler sous contrat d’étudiant; - travailler sous contrat normal, mais 80 heures sur le mois au maximum; - travailler plus de 80 heures sous contrat normal, pourvu que ce dernier se termine avant la fin de la période de vacances.

Voici notre top 20 des jobs d'étudiants les plus fréquents si tu es en panne d’inspiration: 1. CAISSIER 2. PROMO BOY OU HÔTESSE 3. ANIMATEUR POUR ENFANTS 4. BABY-SITTER 5. ENCODEUR DE DONNÉES 6. DONNEUR DE SPERME 7. PROF PARTICULIER 8. COBAYE 9. TRADUCTEUR OU DACTYLO 10. CUEILLEUR DE FRUITS 11. ADMINISTRATIF 12. SONDEUR 13. TONDEUR DE PELOUSES 14. EMPLOYÉ DE FAST-FOOD 15. MAGASINIER-RÉASSORTISSEUR 16. TECHNICIEN DE SURFACE 17. MODÈLE 18. BARMAN 19. FIGURANT 20. JOBISTE DANS UN PARC D’ATTRACTIONS

Texte Sébastuen Daloze

Peut-on encore jober en tant que jeune diplômé?

Si tu as une deuxième session, tu es encore considéré comme étudiant, auquel cas, naturellement, tu disposes des mêmes prérogatives que l’ensemble des autres étudiants. Fini en juin? Bravo! Premier réflexe, aller s’inscrire comme demandeur d’emploi au FOREM. Dernière limite, le 1er août, date à laquelle commencera ton stage d’attente.

Quel est le salaire minimum d’un job d’étudiant? Voici un tableau qui te donne le salaire minimum légal (brut) que l’employeur doit te verser*. Donc, avant de signer ton contrat, vérifie qu’il a bien respecté cette somme pour ne pas te faire arnaquer.

Age

Salaire Mensuel

Salaire Horaire (38h/semaine)

Salaire Horaire (39h/semaine)

21+

1.472,40 €

8,94 €

8,71 €

1.384,06 €

8,40 €

8,19 €

1.295,71 €

7,87 €

7,67 €

1.207,70 €

7,33 €

7,14 €

1.119,02 €

6,79 €

6,62 €

16 et -

1.030,68 €

6,25 €

6,10 €

* Chiffres du 1er février 2012

GUIDO MAGAZINE décembre 2012 ~ janvier 2013

CTRL > ALT > START FUTUR INDÉPENDANT OU PROFESSION LIBÉRALE?

Contenu 1 Young Starters Atomic Turtle Studio

4 Interview

Thibault a créé une ASBL citoyenne

6 FAQ

‘Frequently asked questions’ pour starters

Young Starters Atomic Turtle Studio Nous sommes de plus en plus nombreux à posséder un smartphone, qui nous permet de téléphoner, de surfer, de consulter ses mails et… de se divertir! Cette dernière activité est la spécialité d’atomic turtle studio. Zoom sur cette jeune boîte 100% belge de développement de jeux mobiles. Rencontre Sébastien Daloze Texte

Basé à Mons, au cœur du parc Initialis à côté de la Technocité, Atomic Turtle Studio représente sans doute l’avenir du gaming belge. Revenons sur ses origines. A la base: une formation mise sur pied par la Technocité, justement. Celle-ci proposait l’apprentissage de l’univers du gaming. Une réelle ouverture sur cet univers ludique, qui s’est ponctuée par la réalisation d’un prototype de jeu par trinômes. Deux équipes se sont particulièrement distinguées et leurs membres ont décidé de se réunir sous un même projet: c’est ainsi qu’est né l’Atomic Turtle Studio. Pourquoi un tel nom? Nicolas Jura, Game Designer, Concept Artist & Community Manager d’ATS nous l’explique: «Nous voulions quelque chose d’assez fun, sans passer pour de la rigolade. Comme on est tous très jeunes et sans grande expérience en jeux vidéo, on avait peur que les gens pensent que nous sommes lents, d’où la tortue. Mais puisqu’on fait des jeux rapidement, on a boosté la tortue en la rendant Atomic!» Et c’est donc depuis le 2 avril 2012, après des mois de réunions et de cogitations, qu’existe officiellement ce

Joé De Thaey

studio novateur. Un projet soutenu de toutes parts! La petite affaire a incorporé la Sace, qui est une couverture d’entreprise subsidiée par la Région Wallonne et le Fond Social Européen. Elle permet à de jeunes entreprises de se lancer, sans prendre de risques financiers. ATS est donc “couvée” pour une durée de neuf mois, après quoi elle pourra prendre son indépendance définitive. Une belle carapace. Autant en profiter pour se faire connaître, car voilà le principal problème de tout nouveau venu. Et dans ce cas-ci, autant dire que c’est bien parti! Avec le développement d’un gameplay novateur, leurs premiers jeux connaissent déjà de bons petits succès (voir plus loin).

« Notre but, c’est de faire plaisir aux gens, qu’ils s’amusent en jouant à nos jeux»

CTRL-ALT-START EST LA PLATEFORME D’INFORMATION DE GUIDO DESTINÉE À CEUX QUI ENVISAGENT DE SE LANCER DANS UN BOULOT D’INDÉPENDANT, À TITRE PRINCIPAL OU COMPLÉMENTAIRE. PLUS D’INFOS SUR WWW.CTRL-ALT-START.BE

«Les Belges semblent de plus en plus demandeurs de jeux tels que nous les concevons» Le fait d’être à Mons constitue également un avantage selon eux. Il faut dire que la ville hennuyère deviendra la capitale européenne de la culture en 2015, sous le signe de l’ère digitale! Pas étonnant que la cité du Doudou pousse de manière efficace les projets prometteurs tels que celui de nos tortues atomiques. Atomic Turtle est donc composé de 6 jeunes membres, chacun apportant ses compétences spécifiques: Kevin Delcourt s’occupe des illustrations 2D, Nicolas Jura est le cerveau créatif de l’équipe, Corentin De Clercq occupe la fonction de programmeur, Julien Flament gère tout le côté sonore, Loic Dehon prend en charge le design des niveaux de jeux, et Aurélien Rocteur modélise les dessins en 3D. Une équipe gagnante! Et qui ne compte absolument pas se reposer sur ses lauriers. «Nous avons comme ambition, sur le long terme, d’avoir un plus gros studio de développement, afin de pouvoir commencer à créer des jeux à gros budgets, destinés aux consoles et aux PC,» affirme Nicolas. Ce qui serait inédit en Belgique! En attendant, ils se plaisent à faire leur trou dans le marché du mobile-gaming. «Notre but, c’est de faire plaisir aux gens, qu’ils s’amusent en jouant à nos jeux. Ceuxci sont accessibles à tous publics, il suffit d’avoir un peu de temps devant soi et on s’amuse,» nous explique-ton. Le tout en travaillant dans la bonne humeur. «Il n’y a jamais d’impression de corvée. On commence tôt, on finit tard et on a peu de temps libre, mais on est passionnés par ce qu’on fait.»

2 Ctrl-alt-start

Surtout quand le travail commence à porter ses fruits: les bénéfices doivent franchement pointer le bout de leur nez. Avec leurs produits actuels, disponibles à 0,79 euro sur Google Play ou l’App Store, ils reçoivent 70% du revenu de la vente, le reste allant dans la poche des publishers. Il existe également des versions démos, financés par les publicitaires. En sachant, par exemple, que globalement, leur jeu Kill The Swak fut téléchargé à hauteur de 200.000 reprises, on peut légitimement dire que la tortue entre doucement dans la cour des lièvres. Une réussite que l’équipe d’ATS loue bien volontiers à la Technocité. «Nous sommes un peu leurs bébés,» s’amuse notre interlocuteur. Ce n’est pas peu dire. Au fond, c’est grâce à la formation qu’ils ont suivie que le projet “reptilien” est né. Une infrastructure qui ne se sera pas arrêtée à les former: elle leur a également prêté du matériel avant qu’ils puissent se procurer le leur. Elle transfère également certaines conventions pour les tenir au courant. De réels coups de pouce qui leur auront permis de se développer comme ils le souhaitaient.

De manière générale, la Belgique estelle un terreau fertile pour ce genre de projet? Notre pays n’est, jusqu’ici en tout cas, pas spécialement réputé et reconnu pour ses prouesses dans ce secteur. «Mais les Belges et les Européens semblent de plus en plus demandeurs,» remarque Nicolas. Il illustre ses propos en prenant l’exemple de Fanta qui, pour sa dernière campagne, a mis en ligne un petit jeu. Une forme de plus en plus tendance de faire de la communication autour d’un produit. Sans doute que nos tortues survoltées recevront un jour des commandes d’entreprises pour leur réaliser des mini-games à insérer dans leur campagne publicitaire et communicationnelle. C’est normal: le jeu est un outil

permettant de fidéliser de manière efficace le public. L’entreprise a donc de l’avenir. N’empêche, être son propre patron quand on a 23-24 ans, ce n’est pas trop dur? «Non, ce n’est pas une difficulté, il suffit de savoir s’organiser. De plus, nous suivons une fois par semaine des cours de gestion d’entreprise,» nous apprennent-ils. Des études supplémentaires complétées par la Maison du Design, pas avares en conseils. De bons outils pour préparer l’indépendance définitive du studio, prévue pour janvier 2013! En attendant, on ne peut que leur souhaiter bonne chance, et aller nous amuser sur leurs jeux!

› Les jeux estampillés Atomic Turtle Studio

Le premier passe-temps créé par Atomic Turtle Studio s’appelle Drip, un jeu de réflexion et d’observation. Le but est simple: il faut guider une petite goutte d’eau pour l’aider à s’échapper d’un labyrinthe. Le jeu est divisé sur pas moins de 75 niveaux, étalés dans 5 mondes différents. L’originalité du gameplay tient dans la manipulation du jeu: on doit faire tourner le téléphone a 360° pour guider notre amie la goutte. Le second, Kill The Swak, est un jeu de type casual, où l’objectif vise à faire disparaitre des ennemis présentés sous forme de petits monstres de toutes les couleurs. Pour cela, il suffit de tous les toucher! Une suite est d’ailleurs sortie ce 30 octobre dernier: Kill The Swak Zombies.

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Thibault a créé une ASBL citoyenne Comme dans chaque numéro, Guido met à l’honneur un jeune diplômé qui s’est lancé dans la grande aventure de l’indépendance professionnelle. Cette fois-ci, zoom sur thibault Coeckelberghs, fondateur de l’asBl Comme un lundi, prônant l’éducation aux médias et à la citoyenneté. Texte Joé De Thaey

Fiche d’identité › Nom: Coeckelberghs › PréNom: Thibault › Age: 27 ans › Ville: Bruxelles › etudes:

› Ses études

Après avoir débuté dans la comédie à l’INSAS, il estime, après un an, avoir fait le tour de la question. Il décide alors de bifurquer vers des études de communication tout en continuant le théâtre à côté. Après avoir tenté l’université, il finit à l’ISFSC, où l’aspect très pratique mis en exergue par cette Haute Ecole l’a convaincu. Des études durant lesquelles il aura eu l’occasion d’effectuer des stages dans des émissions donnant la parole aux jeunes. C’est alors que s’installe une véritable fascination vis-à-vis de la jeunesse pouvant s’exprimer sur la société.

› Une fois diplômé

1 an à l’INSAS (théâtre), puis communication à l’ISFSC › FoNctioN: Chargé de fonctions, assistant de production

En sortant des études, il est très compliqué de rentrer dans une rédaction pour y travailler. Thibault décide alors de créer son assoc’ Comme un lundi. Une envie d’être son propre chef l’a définitivement convaincu de se lancer dans l’aventure.

Mais il n’est pas seul: deux autres personnes l’accompagnent dans ce projet: sa compagne, diplômée en journalisme à l’ULB et une amie, formée à l’IHECS en animation socioculturelle & éducation permanente.

› L’ASBL

Comme un lundi propose une pédagogie innovante sur les thèmes de la citoyenneté et des médias, afin de favoriser l’émergence d’un comportement citoyen actif, responsable et solidaire. L’association se décante en deux volets: l’éducation aux médias/parole aux jeunes et la production documentaire radio et vidéo. Le travail se fait selon des appels à projets, qui permettent de financer l’ASBL. Néanmoins, les sommes obtenues sont insuffisantes pour permettre à nos trois jeunes entrepreneurs de vivre de leur association, ils possèdent ainsi chacun un temps partiel à côté. Preuve qu’il est compliqué de faire vivre une ASBL

SOCIAL ADMIN

Je termine ma formation et j’ai envie de démarrer comme indépendant, qui peut m’aider ?

Prenez votre envol comme indépendant et rendez-vous au guichet d’entreprises de Securex. Vous comptez démarrer votre propre entreprise ? Rendez-vous dans un des 22 guichets d’entreprises de Securex. Il y en a certainement un près de chez vous. Nos collaborateurs vous guideront dans toutes vos démarches pour un début d’activité sans soucis. Plus d’infos sur www.securex.be/starter

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aujourd’hui. Thibaut nous le confirme: «Actuellement, le secteur est bouché. Il est très difficile d’obtenir des appels à projets lorsqu’on est une jeune assoc’, souvent mise de côté au profit d’associations plus anciennes, et parfois un peu dépassée,» regrette t-il.

› Le lancement

Une phase qui n’est clairement pas la plus simple. Thibault nous résume les cinq points les plus importants: 1. Avoir une idée très claire de l’objectif de l’association 2. Connaître le secteur auquel on s’attaque 3. Ecrire les statuts, objectifs (il faut être large dans la description!) et réunir un bureau (il faut au minimum un président, un secrétaire et un trésorier) 4. Préparer un événement pour officialiser le lancement de son ASBL et présenter quelque chose, un outil

pédagogique, par exemple 5. Travailler sa communication. Faire un site, même basique sous Wordpress!

› Le futur

Thibault vit au jour le jour. «Pour l’instant je travaille donc à mi-temps pour une autre association et à mi-temps pour Comme un Lundi, parfois bénévolement. Je pense qu’il faut cinq ans avant de voir si une ASBL peut tenir. Là, nous atteignons la fin de la troisième année et nous ne pouvons toujours pas en vivre,» constate-t-il. «Cependant, pour l’instant la sauce commence à prendre et c’est assez excitant». Néanmoins, ce ne sera sans doute pas le point final de sa carrière, puisqu’il envisage de quitter sa boîte d’ici quelques années pour continuer à se former, et ne ferme pas la porte à une reconversion dans l’enseignement. Seul l’avenir sait ce qu’il en sera!

› Un homme est un homme

Actuellement, Thibault œuvre à un très gros projet, Un homme est un homme, un spectacle joué à Ouagadougou, Dakar et Abidjan, parlant de migrations. Synopsis de la pièce: on y suit trois africains qui vont tout faire pour réussir à atteindre l’Europe, terre rêvée… Il est possible de suivre cette tournée pratiquement en direct sur www.unhommeestunhomme.com. Un site souvent actualisé. Dans chaque ville où le spectacle s’arrête, Comme un Lundi anime des ateliers d’initiation aux médias et ira au contact des jeunes locaux, afin de connaître leurs impressions sur leurs conditions de vie et sur leurs rêves à eux. Et tout cela, en réalisant un documentaire sur cette aventure. Preuve que les deux volets mentionnés dans l’article sont toujours présents!

Plus d’infos: www.commeunlundi.be

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‘Frequently asked questions’ pour starters tu rêves d’une carrière d’indépendant, en profession libérale ou de lancer ta propre entreprise? tu te poses alors certainement beaucoup de questions. toutes les réponses se trouvent assurément sur le site www.ctrl-alt-start.be. Ci-dessous quelques exemples de questions auxquelles nous répondons sur ce site. Texte

Sylvain De Belder

› Comment savoir si je

suis fait pour devenir indépendant?

Une première exigence pour démarrer sa propre entreprise est d’être bon dans sa branche. Une bonne connaissance du statut d’entrepreneur n’est

› J’ai créé mon propre

magasin de bonbons. Le plus souvent, mes clients ont des notes de moins de 5 euros. Ai-je le droit de refuser les billets de 50 euros ou plus?

› Je suis devenu in-

dépendant l’année passée et accouché la semaine dernière. Ai-je maintenant droit à des titres-services?

En effet: une mère indépendante a droit à des titres-services d’une valeur d’environ 800 euros. Attention cependant, car ces titres-services ne sont pas automatiquement envoyés. Jusqu’à 15 semaines après l’accouchement, tu as le temps de les demander à la caisse d’assurances sociales à laquelle tu es affiliée. Tu as dépassé ce délai? Tant pis pour toi!

Tant que l’on te propose un billet valable, tu dois en principe l’accepter. Un billet de 50 euros n’est pas un si gros billet, en fait. Si demain quelqu’un envisage de payer un paquet de cuberdons avec un billet de deux-cents ou de cinq-cents euros, tu peux le refuser, et ceci pour deux raisons. Premièrement, la valeur du billet n’est pas proportionnelle à la valeur de l’achat, et deuxièmement, ce serait plutôt suspicieux qu’un client veuille payer un si petit achat avec un si gros billet, ce qui pourrait laisser supposer qu’il s’agit en fait d’un faux billet.

› Je vends des vête-

ments et j’aimerais proposer des soldes à une période où les autres ne le font pas. J’en ai le droit?

Non, les périodes de soldes dans notre pays sont soumises à des lois auxquelles il faut se tenir, au risque de se voir infliger une amende. Durant les semaines précédant les soldes traditionnelles de juillet et de janvier, il existe une période d’attente durant laquelle il est interdit d’annoncer des diminutions de prix. Une exception peut être accordée lors des braderies, des fêtes de quartiers, des fêtes foraines et autres festivités locales.

6 Ctrl-alt-start

› Je suis kinésithéra-

peute indépendant. Pratiquement un tiers de mes patients ne vient pas ou alors très en retard à leur rendez-vous. Je peux quand même leur compter la consultation?

C’est possible, et en théorie tu pourrais même exiger une indemnisation juridique de la part des patients qui ne se pointent pas à leur rendez-vous, mais cela vaut-il vraiment le coup? Cela impliquerait en effet de la paperasserie et des coûts supplémentaires ainsi qu’une désaffection d’une partie de ta clientèle. Installer une affiche demandant cordialement de venir à temps (ou de téléphoner en cas d’empêchement) nous semble une bien meilleure option.

pas non plus superflue. On parle ici de la gestion d’entreprise, la comptabilité et les aspects administratifs. Il y a aussi un nombre de compétences personnelles que tu dois avoir en tant qu’entrepreneur. L’indépendant idéal n’existe pas, mais ce n’est pas une mauvaise idée de voir au préalable quels sont tes points forts et tes points faibles.

› Est-il possible de

s’assurer contre une éventuelle faillite?

C’est possible. Si leur commerce prend l’eau, les assurés (donc ceux qui ont contracté au préalable une assurancefaillite pour indépendants) reçoivent une allocation à partir du mois suivant la faillite, et cela pendant une année si nécessaire. En plus, durant cette période, les droits aux soins médicaux et aux allocations familiales sont garantis.

› lA ProchAiNe Fois:

eNcore Plus de FAQ’s Pour stArters Toutes les infos pour starters sur www.ctrl-alt-start.be

Le CTRL-ALT-START STARTERKIT est temporairement gratuit. Grâce à lui, vous bénéficierez de formations gratuites, de l’accès à des services de facturation, Internet et bancaires ainsi que d’aide et de formation sur le statut social et les formalités pour se lancer comme starter. Surfe vite sur www.Ctrl-Alt-Start.be afin de rester au courant des dates des salons de l’emploi et des formations, des témoignages de jeunes starters et… de ce que tu dois faire pour remporter ce fabuleux Starterkit.

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