Guido Magazine N°99

AFGIFTEKANTOOR GENT X

GUIDO A TESTÉ: Une chasse aux zombies en réalité virtuelle

DOSSIER:

Les fanas des parcs d’attractions ES 3 E 1 DONES N G A G TPH SMIAKRO VIEW 3 W

FESTIVALS:

Calendrier, interviews, jobs d’étudiants…

WW

BE

MAGAZINE GRATUIT POUR LES ÉTUDIANTS & LES STARTERS - NUMÉRO 99 - 18ÈME ANNÉE - JUIN - JUILLET - AOÛT 2019 - 5 X PAR AN

P 303748

W. G U I D

O.

TYPH BARROW

«J’AI PLEURÉ LA PREMIÈRE FOIS QUE J’AI ENTENDU MA VOIX»

CONTE DE FÉES GAUVAIN SERS

RADICALISME LES FRÈRES DARDENNE

ÉTUDIANT MOYEN MATT SIMONS

JOYEUSE RÉSISTANCE TRIXIE WHITLEY

ANNONCE

CONTENU

18 DOSSIER

LES PARCS D'ATTRACTIONS

INTERVIEW

36

GAUVAIN SERS

VOYAGES

LA ZÉLANDE

14 LES ANNÉES D'ÉTUDES

TYPH BARROW

99

N°

Dix-huitième année juin-juillet-août 2019 Le prochain Guido Magazine paraît le 23 septembre 2019

CONCOURS Page 51

Gauvain Sers

INTERVIEW

MUSIQUE

TRIXIE WHITLEY

O4

6O

04 INTERVIEW GAUVAIN SERS 08 ACTUALITÉ DES CAMPUS QUOI DE NEUF DANS LE MONDE ÉTUDIANT? 14 LES ANNÉES D'ÉTUDES DE TYPH BARROW 18 DOSSIER LES PARCS D'ATTRACTIONS 22 GUIDO A TESTÉ DÉGOMMER DES ZOMBIES EN RÉALITÉ VIRTUELLE 24 KOT À L'HONNEUR LE KOT ACCORD 26 VERY IMPORTANT STUDENT VALENTINE 30 LOVE PROFESSOR 32 CUISINE TOO GOOD TO GO 34 CALENDRIER DES FESTIVALS 36 VOYAGES LA ZÉLANDE 40 MON ERASMUS ANECDOTES DU BOUT DU MONDE 42 TRENDS 44 DR JOS LES GLACES 46 SPORT ULTIMATE FRISBEE 48 ZAP 52 MULTIMÉDIA NOUVEAUTÉS 53 GAMES NOUVEAUTÉS 54 SITE-SEEING LE KIT DU PARFAIT FESTIVALIER 55 GUIDOKU 56 CINÉMA INTERVIEW DES FRÈRES DARDENNE 58 FILMS & SÉRIES NOTRE SÉLECTION 60 MUSIQUE TRIXIE WHITLEY 62 CD CRITIQUES 64 MUSIQUE MATT SIMONS 66 BD CRITIQUES 68 JOBWATCH VISITE DU STUDIO LITES 70 MON JOB D'ÉTUDIANT DANS UN FESTIVAL 71 JOBNEWS 72 YOUNG STARTERS LE SENEFFE FESTIVAL 74 POSTULER LES BONNES RÉPONSES POUR TON ENTRETIEN D'EMBAUCHE

Deux ans après avoir été découvert par Renaud et avoir ensuite mis en poche tout son public, Gauvain Sers nous propose un nouvel opus hésitant habilement entre chansons engagées et petites ritournelles empreintes de nostalgie ou de romantisme. Et nous offre surtout quelques pépites qui ne devraient pas manquer de traverser les générations.

GUIDO A TESTÉ

Dégommer des zombies en réalité virtuelle Pour le dernier test de l'année, direction Louvainla-Neuve où une aventure hors du commun nous attend: une chasse aux zombies en réalité virtuelle et en totale immersion. On nous promet en effet des effets spéciaux à couper le souffle tels que le vent, la chaleur, les vibrations et même des odeurs!

VERY IMPORTANT STUDENT Valentine

Éliminée pendant les blinds lors de la saison 4 de The Voice Belgique, Valentine a bien fait de persévérer trois ans plus tard! Grâce à un parcours sans faute et une belle alchimie avec son coach, elle a en effet remporté le titre et conquis le public grâce à des performances époustouflantes.

VOYAGES

La Zélande Schouwen-Duiveland, entre l'Escaut Oriental, la Mer du Nord et le Lac de Grevelingen, se composait autrefois de quatre îles différentes: Schouwen, Duiveland, Dreischor et Bommenede, mais celles-ci ont été reliées entre elles au fil des siècles. Bienvenue dans ce que la Hollande a de plus beau à proposer, si près de chez nous et pourtant tellement dépaysant.

CUISINE

Too Good To Go

AUCUN ÉLÉMENT DE CETTE ÉDITION NE PEUT ÊTRE REPRODUIT ET/OU RENDU PUBLIC AU MOYEN D’IMPRESSION, DE PHOTOCOPIE, DE MICROFILM OU D’UNE AUTRE MANIÈRE, SANS L’AUTORISATION ÉCRITE PRÉALABLE DE L’ÉDITEUR. IDÉES? COMMENTAIRES? PLAINTES? SUGGESTIONS? ENVOIE UN MAIL À REDACTION@GUIDO.BE

GUIDO SA BRUILOFTSTRAAT 127, 9050 GENT, 09 210 74 84, 09 210 74 85, INFO@GUIDO.BE, WWW.GUIDO.BE ÉDITEUR RESPONSABLE GUY STEYAERT RÉGIE PUBLICITAIRE 09 210 74 84, REGIE@GUIDO.BE REDACTION SÉBASTIEN DALOZE, HERBERT DE PAEPE, SYLVAIN DUBOIS, CHRISTOPHE THIENPONT, JEAN-MARCEL THIENPONT, BERT TROUBLEYN, RÉNÉ VAN CAESBROECK, CHRISTOPHE VANDEN BROECK, STIJN VAN KERKHOVE, SOFIE VAN ROSSOM | TRADUCTIONS ET RÉDACTION FINALE SÉBASTIEN DALOZE LAY-OUT KOEN BRUYÑEEL, ROBBIE CALLENS, SOFIE VEREECKE PHOTO DE COUVERTURE © FRANÇOIS LEBOUTTE | GUIDO MAGAZINE EST IMPRIMÉ À UN TIRAGE, CONTRÔLÉ PAR LE CIM, DE 80.000 EXEMPLAIRES | MEMBRE DE WE MEDIA JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

Chaque année en Belgique, nous jetons en moyenne 345 kilos de nourriture à la poubelle.

Face à cette montagne de déchets, Jeff Cornelis (27 ans) a décidé de se retrousser les manches et a entamé une carrière de dumpster diver. Depuis un an, il a franchi une étape supplémentaire en lançant Too Good To Go, une application qui permet à ses utilisateurs d'acheter les surplus des magasins et supermarchés pour une bouchée de pain, un concept qui a forcément immédiatement séduit un grand nombre d'étudiants.

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I N T E RV I E W

LE CONTE DE FÉES DE

GAUVAIN SERS Deux ans après avoir été découvert par Renaud et avoir ensuite mis en poche tout son public, Gauvain Sers nous propose un nouvel opus hésitant habilement entre chansons engagées et petites ritournelles empreintes de nostalgie ou de romantisme. Et nous offre surtout quelques pépites qui ne devraient pas manquer de traverser les générations.

CHRISTOPHE THIENPONT

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JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

GUIDO : L’une des réussites majeures

de ce nouvel album, c’est le titre Les oubliés, qui donne d’ailleurs son nom à l’album…

GAUVAIN SERS : J’avoue être surpris de l’impact qu’a cette chanson. À l’origine, tout est parti d’une lettre d’un instituteur de la Somme qui était venu me voir en concert quelques jours plus tôt. Dans cette lettre, il me racontait sa lutte pour sauver son école menacée de fermeture. Je t’avoue avoir été particulièrement touché par ce qu’il m’avait écrit.

Nous nous sommes rencontrés. Il m’a parlé de sa passion pour son métier et je l’ai senti terriblement désemparé. Cela faisait un moment que je voulais parler du thème de la désertification des campagnes en France. J’ai grandi dans un contexte très rural, dans un coin un peu paumé. Et c’est vrai que l’on voit l’abandon des services publics. Les gens se sentent un peu abandonnés, ils ont l’impression d’être la cinquième roue du carrosse. Cela faisait longtemps que j’avais envie d’aborder ce thème, mais je n’avais pas trouvé le moyen de démarrer la chanson. Quand j’ai reçu cette lettre, ça a été l’élément déclencheur et je me suis dit que l’école, c’était le symbole le plus fort.

Quand une école ferme dans un petit village, ce n’est pas que l’école qui ferme, c’est le village qui meurt un petit peu, car c’est le petit café du coin qui va fermer aussi, ce sont les médecins qui vont s’en aller, la gare qui est moins bien desservie…

GUIDO : Tu as ensuite choisi

de tourner le clip à Ponthoile, sur les lieux du… drame.

GAUVAIN SERS : En tournant le clip dans l’école à Ponthoile, je savais que la chanson aurait plus d’impact que si on faisait un clip plus traditionnel. C’était aussi l’occasion de rendre hommage à l’instituteur qui est à l’origine de la chanson et aux enfants qui étaient touchés par cette décision.

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

«Le pouvoir d’une chanson, c’est de pouvoir entrer dans les maisons, de pouvoir toucher» GUIDO : Tu penses que cette chanson

pourrait avoir un impact sur l’avenir de certains établissements?

GAUVAIN SERS : Beaucoup de gens utilisent la chanson pour essayer de se faire entendre, pour sauver leur école. Entretemps, l’école dont il est question dans la chanson a fermé, mais bien d’autres sont menacées aujourd’hui. Si cette chanson pouvait en sauver l’une ou l’autre, ce serait magnifique. Je trouve important d’aborder des sujets nouveaux, contemporains. C’est très important pour un artiste d’être témoin de ce qui se passe. Je ne pensais évidemment pas que cette chanson aurait cette résonnance… et heureusement d’ailleurs. Je sais qu’elle donne de l’espoir à des gens, et ça c’est important.

GUIDO : C’est important que des chan-

sons puissent être porteuses d’espoir?

GAUVAIN SERS : C’est évident! Si

certaines chansons peuvent faire avancer les choses ou réfléchir les gens, c’est génial. Le pouvoir d’une chanson, c’est de pouvoir entrer dans les maisons, de pouvoir toucher. Lorsque j’ai des témoignages de personnes qui me disent qu’une de mes chansons a pu les aider à tel ou tel moment, c’est génial. Les chansons, je ne dis pas qu’elles peuvent changer le monde, mais elles ont le pouvoir de redonner de l’espoir, faire rire à un moment où on ne s’y attend pas. Ce sont de petites choses, mais ce sont néanmoins des choses très importantes.

GUIDO : Quel genre

d’étudiant était Gauvain?

GAUVAIN SERS : Même si la chanson

La langue de Prévert est un peu autobiographique, j’avais des résultats tout-à-fait honorables à l’école. En particulier en maths. Mon père est prof de maths et j’ai baigné là-dedans pendant toute ma jeunesse. Je

n’étais pas un grand travailleur, je n’étais pas très sérieux. J’aimais faire le guignol au dernier rang avec mes amis et je garde de très bons souvenirs de cette époque. Par la suite, j’ai fait des études scientifiques, une école d’ingénieur. Peut-être un peu pour faire plaisir à mes parents, mais surtout parce que je ne savais pas trop quoi faire de ma vie à ce moment-là. J’ai assez logiquement continué mes études dans les branches où j’étais plutôt doué, les sciences…

GUIDO : Plutôt étonnant pour

un gars qui manie si bien l’écriture!

GAUVAIN SERS : Même si j’adorais

le français, que j’adorais écrire, je faisais cela plus en parallèle de mes études. Mes deux grands frères avaient fait des études d’ingénieur.

J’ai suivi la même filière et j’ai décroché le diplôme. Ce n’est qu’ensuite seulement que j’ai un peu tout foutu à la poubelle pour me rendre à Paris et tenter ma chance dans la musique. J’avais quelques chansons et j’ai commencé à tenter l’aventure en jouant dans de petits bars, dans les cabarets. Mais ce n’est qu’une fois que j’ai décroché mon diplôme que j’ai vraiment commencé l’aventure.

«Tu prends ton repas tranquillement et tu reçois un coup de fil de Renaud!»

GUIDO : Sur ce nouvel album, tu t’em-

pares à plusieurs reprises de thèmes assez difficiles et rarement abordés dans des chansons actuelles…

GAUVAIN SERS : Je trouve dommage que tant de chanteurs se complaisent dans des thématiques légères. Perso, j’ai beaucoup appris au contact des chansons. Cela fait partie de mon éducation. Sur ce nouvel album, j’aborde des thèmes tels que la prostitution estudiantine, le harcèlement de rue ou les migrants. Les oubliés en fait… Les migrants, ce sont les grands oubliés de notre siècle.

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I N T E RV I E W GUIDO : Tu t’es fait connaître

en assurant la première partie de la tournée de Renaud…

GAUVAIN SERS : À ce moment-là, je n’étais pas du tout signé. C’est Renaud qui est venu me chercher. Il était tombé par hasard sur l’une de mes chansons trois jours avant la première date au Zénith. Il cherchait une première partie car un petit film avait été projeté sur les premières dates, et cela n’avait pas du tout marché. Donc, il tombe sur l’une de mes vidéos sur Internet, puis il en écoute une seconde. Et il m’appelle une demi-heure plus tard. Je ne sais pas si tu t’imagines… Tu prends ton repas tranquille, et tu reçois un coup de fil de Renaud. La conversation est complètement surréaliste puisqu’il me parle de mes chansons. Et il me demande si je veux faire ses premières parties au Zénith à Paris. Il y avait dix concerts. Évidemment, je dis oui… Au départ, je ne devais faire que les premières dates à Paris. Mais cela s’est super bien passé avec lui, avec son public. J’ai finalement assuré la première partie de toute la tournée.

J’avais déjà fait quelques premières parties auparavant, entre autres avec Tryo, mais rien à voir avec une salle comme le Zénith. C’était plutôt des salles de 1000 places max avant et le Zénith, c’était 6000 places. Et dix soirs d’affilée.

GUIDO : L’histoire de Gauvain,

c’est un peu un conte de fées, non?

GAUVAIN SERS : C’est clair! J’ai eu

énormément de chance car tout est arrivé au bon moment, le timing était juste parfait. Je commençais à travailler avec mes managers, j’avais trouvé un tourneur, quelques dates de concert et même deux ou trois rendez-vous avec des labels. Bref, il se passait un petit truc. Mais les premières parties de Renaud, ça a évidemment très fort accéléré les choses… Lors des concerts, on vendait un EP que j’avais enregistré à l’arrache dans un garage. Le premier soir, on en a vendu 250… ce qui est évidemment assez fou. J’ai finalement pu choisir sur quel label je voulais signer. C’était le planning parfait. Les planètes se sont vraiment alignées.

GUIDO : Ensuite, il y a ce clip

réalisé par Jean-Pierre Jeunet pour la chanson Pourvu…

GAUVAIN SERS : Jean-Pierre Jeunet, c’est mon réalisateur préféré. Amélie Poulain, mon film préféré. Je n’aurais pas pu imaginer un seul instant qu’il accepte de tourner un clip avec 6

«Le plus beau cadeau pour un artiste, c’est de traverser les générations»

moi même si je citais Amélie dans la chanson en question. Et avec JeanPierre Daroussin et Gérard Darmon en plus!

GUIDO : Dans la chanson

Que restera-t-il de nous?, il est question du temps qui passe. Concrètement, que souhaites-tu laisser comme trace de ton passage sur terre?

GAUVAIN SERS : Ce que je veux laisser… Laisser des chansons, je trouve que c’est bien. Cela représente bien qui je suis, comment je vois les choses. Parfois, des profs ou des instits me disent qu’ils sont en train d’étudier mes chansons. Le plus beau cadeau pour un artiste, c’est de traverser les générations. Laisser des albums, c’est génial. Si mes chansons traversent un peu le temps, ce serait fantastique.

GUIDO : On retrouve sur l’album la

bande-originale d’un roman de Michel Bussi. C’est une première, non?

GAUVAIN SERS : En effet. Je pense que c’est la toute première fois que l’on parle de bande-originale d’un livre… Michel et moi nous étions rencontrés il y a environ un an pour une interview croisée à la sortie de son roman Sang Famille. Nous avons pas mal de points communs et de passions communes. Entre autres l’amour de la langue française, notre proximité avec le public. Nous sommes également tous les deux de grands fans de Renaud. Bref, le cou-

rant est super bien passé entre nous et nous sommes ensuite restés en contact. La musique occupe pas mal de place dans les romans de Michel.

Plusieurs titres y font directement référence: Maman a tort fait ainsi référence au tube de Mylène Farmer, Un avion sans elle à une chanson de CharlElie Couture, On la trouvait plutôt jolie, un titre de Pierre Perret.

Le temps est assassin évoque une phrase issue de Mistral gagnant, de Renaud…

GUIDO : J’ai voulu rêvé trop fort rend

cette fois hommage à Bashung…

GAUVAIN SERS : Exactement… Le titre

de son dernier roman est directement inspiré de sa chanson Vertige de l’amour. Dans l’histoire, une chanson écrite pour l’héroïne par son amant occupe une place centrale.

Michel et moi avons eu l’idée de mettre cette chanson en musique. De cette manière, cette chanson vit à la fois dans et en-dehors du roman.

GAUVAIN SERS : Les oubliés (Universal)

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

ANNONCE

AC T U D E S C A M P U S

L’actu des campus! As-tu également quelque chose à dire? Organises-tu un événement hors du commun? As-tu été témoin d’un truc louche sur ton campus? Les pages qui suivent sont pour toi! Envoie un mail à redaction@guido. be ou faxe tes infos au 09/210.74.85 et peut-être feront-elles partie de nos prochaines actus.

Share your pitch: expérience concluante pour les étudiants de l’HELMo

Le 9 mai dernier, des étudiants de la deuxième année de la section technico-commerciale de l’HELMo Saint-Laurent ont organisé Share your pitch, un salon pour présenter six différents pitchs de leurs projets réalisés au cours de l’année.

Son principe est très simple: pouvoir réaliser des échanges entre les porteurs de projets, les autres étudiants et des professionnels. Pour Benoît Mornard, l’un des étudiants-organisateurs, cet événement fut un succès: «Nous étions très fiers de représenter notre section et de pouvoir montrer à nos différents professeurs ainsi qu’à la directrice de la section le fruit de notre travail.» Même s’il est difficile d’attirer des professionnels à un salon organisé par des étudiants, les attentes globales ont donc été atteintes. Et Benoît insiste notamment auprès des étudiants pour les motiver à les rejoindre l’année prochaine: «Nous invitons les étudiants intéressés à venir nous rejoindre et à participer à cet évènement qui se déroulera également l’année prochaine. Plusieurs nouveaux projets seront mis à l’honneur. Les rencontres, les échanges, les discussions professionnelles sont également au rendez-vous pour les plus curieux d’entre vous.»

Bientôt un magasin Harry Potter à Liège

Ta baguette magique a rendu l’âme? Tu recherches une édition spéciale du tome cinq de Harry Potter? Ou tu n’as pas encore réussi à réunir suffisamment de gadgets sur l’univers du magicien à lunettes? Planifie donc très bientôt un trip pour Liège car la ville accueillera très bientôt une boutique 100% dédiée à Harry Potter. Baptisé Les Quatre Maisons, ce magasin féerique proposera bien évidemment son lot de produits dérivés mais vaudra assurément le coup pour sa déco largement inspirée de l’univers créé par J.K. Rowling. S’il fallait se rendre à Paris ou à Londres dans le passé pour assouvir sa passion, il te faudra maintenant faire moins de kilomètres pour combler tes attentes de fan inconditionnel de Hermione, Ron et tous leurs amis! Ouverture prévue vers la fin du mois d’août.

INFOS : WWW.POUDLARD.ORG

INFOS : WWW.HELMO.BE

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

Plus de profs fumeurs dans cette université japonaise!

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Dans le cadre des mesures prises par le pays en vue des Jeux Olympiques de 2020, une université japonaise vient de s’engager à ne plus recruter des enseignants fumeurs sauf si ceux-ci promettent d’arrêter! En plus de l’interdiction de fumer sur le campus, l’université de Nagasaki a fait un pas supplémentaire en bannissant tout simplement la cigarette pour leurs professeurs.

Selon un de leurs porte-parole interrogé par l’AFP, «le fait de fumer ne va pas avec celui de travailler dans l’éducation». C’est une première pour une université d'imposer une telle règle lors de l’embauche de ses professeurs et on doute sérieusement qu’une telle mesure soit un jour d’application en Belgique où les libertés individuelles sont chéries par les principales instances politiques.

INFOS : WWW.NAGASAKI-U.AC.JP JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

ÉTUDIER EN SE CONCENTRANT DANS UNE BOÎTE DE NUIT? Des bibliothèques bondées, trop de distraction, pas d’équipements…

Bref: en tant qu’étudiant, tu as besoin d’un endroit parfait pour étudier. Alors, pourquoi ne pas opter pour une boîte de nuit transformée en Red Bull Study Club? En d'autres termes, pouvoir travailler en silence, avec tout ce dont tu as besoin sous la main, et ce, dans les plus grandes villes estudiantines de notre pays.

Ces lieux sont accessibles en permanence, 24 heures sur 24, afin que tu puisses étudier dans un cadre idéal, à savoir en silence, en disposant de tout le matériel nécessaire, sans oublier de courtes pauses divertissantes et inspirantes.

Il est également possible de se détendre aux sons de la musique la plus cool dans notre silent disco déjà devenue légendaire. En effet, cela peut se faire sans déranger les autres étudiants. Ou plonge-toi dans un autre monde lors d’une incroyable expérience en réalité virtuelle. Enfin, tu peux également donner une raclée à tes meilleurs amis lors d’une bonne vieille partie de baby-foot. Qui vas-tu défier?

Pour plus d’informations sur les lieux et dates, surfe sur REDBULL.BE/STUDYCLUB

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

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AC T U D E S C A M P U S

Près de 60 ordinateurs détruits dans une université le jour de la Saint-Valentin

Si certains étudiants passent leur soirée du 14 février au restaurant avec l’élu(e) de leur cœur, d’autres ont manifestement d’autres idées pour se concocter une Saint-Valentin nettement plus inédite! C’est le cas de Vishwanath Akuthota, un jeune étudiant indien de 27 ans ayant étudié au College of Saint Rose à New York. Pris d’une envie subite de destruction et certainement sans compagne pour fêter le jour des amoureux, il n’a rien imaginé de mieux que d’utiliser une USB Killer pour détruire près de 60 ordinateurs de son ancienne université. Évidemment, l’étudiant s’est filmé pendant que sa clé USB était en train de détruire le matériel et a ainsi dû plaider coupable des faits qui lui sont reprochés et dont le préjudice pour l’université s’élève à plus de 50.000 dollars. Il encourt une peine de dix ans de prison ainsi qu’une amende de 250.000 dollars. Bon, Vishwanath, l’année prochaine, tu te trouves une copine?!

INFOS : WWW.STROSE.EDU

Une summer school sur la bière à l’ULB!

Une initiation à la bière et au brassage dans une université belge? Oui, c’est possible et c’est à l’Université Libre de Bruxelles que ça se passe. En collaboration avec l’Institut Meurice, l’ULB propose cet été une summer school permettant aux étudiants de s’immerger dans la tradition des bières belges et de découvrir les nouvelles tendances de l’industrie brassicole. Durant une semaine de cours intensive et interactive (du 25 au 31 août), il sera possible d’étudier les bases du brassage, l’historie de la bière au cours des siècles, le marketing de la bière au travers de cours, de visites et de rencontres avec des professionnels. Si tu as toujours voulu faire carrière dans la mousse, tu sais maintenant ce qu’il te reste à faire!

INFOS : SUMMERSCHOOL.ULB.BE

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

Le Brussels International Film Festival revient pour une deuxième édition au cœur de la capitale!

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Compétitions à trois niveaux, masterclasses, rétrospectives, forum de coproduction européen, projections en plein air, … Métamorphosée pour l’occasion en véritable Cine Città, Bruxelles va se pencher avec amour sur le cinéma neuf jours durant et accueillir les professionnels du monde entier. La deuxième édition du Brussels International Film Festival aura lieu du 20 au 29 juin prochains. Au programme notamment: une carte blanche en quatre films à Bouli Lanners qui tire la sonnette d’alarme sur l’état de notre planète, des chefsd’œuvre du septième art en projection en plein air, un focus sur les films se déroulant dans l’espace…

INFOS : WWW.BRIFF.BE JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

ANNONCE

AC T U D E S C A M P U S

QUI DÉFENDRA LES COULEURS DE LA BELGIQUE À LA FINALE MONDIALE DU NEYMAR JR’S FIVE AU BRÉSIL? Le samedi 8 juin, 14 équipes s’affronteront à Liège pour la finale belge du Red Bull Neymar Jr’s Five. Le vainqueur représentera la Belgique, cet été, à la finale mondiale de ce spectaculaire tournoi de foot. Tout le monde est le bienvenu pour découvrir du football rapide cinq-contre-cinq et une ambiance brésilienne!

Le Uber des vélos électriques à Bruxelles

Le 25 avril dernier, Uber a annoncé le lancement des vélos électriques partagés JUMP dans la capitale.

Pour permettre aux étudiants et aux navetteurs de se déplacer plus facilement dans Bruxelles, ils ont été intégrés dans l’application Uber afin de donner le choix à l’utilisateur du moyen de transport à utiliser, le vélo permettant de fluidifier le trafic des grandes villes. Il suffit d’un euro pour débloquer le vélo et ensuite le tarif est de 0,15 euro par minute passée sur le vélo.

Mais il y a plus à faire! Le Red Bull Neymar Jr’s Five est à la recherche des meilleurs joueurs individuels pour constituer une équipe spéciale. Pour remporter une place dans l’équipe, les joueurs doivent faire preuve de créativité pour prouver leurs aptitudes footballistiques en postant des clips vidéo de 60 secondes (max) sur leur compte Instagram avec le hashtag #outplaythemall et en taguant @redbullneymarjrsfive.

L'entrée est gratuite!

Plus d’infos sur REDBULL.BE/NEYMARJRSFIVE.

INFOS : WWW.JUMPBIKES.COM

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

Quatre nouvelles formations à l’UNamur

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Pour sa prochaine rentrée académique, l’UNamur proposera à ses étudiants quatre nouvelles formations: un master en sciences pharmaceutiques proposé en co-diplomation avec l’UCLouvain et permettant aux étudiants d’effectuer la totalité de leur cursus en pharmacie à l’UNamur (en application à la rentrée 2020-2021), un master en microbiologie cellulaire (un master unique en Europe, bien ancré dans la recherche et dispensé intégralement en anglais), un Bachelier en langues modernes et anciennes, autrement dit une formation combinée en latin et en français, ainsi qu’un Master de spécialisation en cultures et pensées cinématographiques proposé en co-organisation avec l’Université Saint-Louis.

INFOS : WWW.UNAMUR.BE JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

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Un emballage de sandwich comestible imaginé par des étudiants

Comme on a pu le constater ces derniers temps, les étudiants sont de plus en plus concernés par le futur de notre planète et n’hésitent plus à descendre dans la rue pour faire entendre leurs voix. Cette initiative de neuf étudiants de l’ENSC (École Nationale Supérieure de Chimie) à Rennes risque donc de les satisfaire au plus haut point. Lors d’un challenge initié par leur école, ils ont en effet imaginé un emballage 100% comestible pour les sandwichs, destiné aux boulangeries. Joris, l’un des étudiants primés pour cette ingénieuse idée nous explique la genèse de ce projet: «On est parti du constat que les emballages des boulangeries étaient souvent recyclables mais peu recyclés, on a donc pensé à un emballage comestible pour réduire ces déchets.» Si cet emballage à base d’eau, d’amidon, de soja et de glycérine n’a pas de goût, c’est pour ne pas altérer celui du produit qu’il contient.

Mais des arômes pourraient y être ajoutés dans le futur.

INFOS : WWW.ENSC-RENNES.FR

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

Deuxième mandat pour Vincent Blondel à la tête de l’UCLouvain

Avec plus de 63% des voix, c’est Vincent Blondel qui a été désigné nouveau Recteur de l’UCLouvain. Il se succède donc à lui-même et a dès à présent désigné les axes prioritaires de son second mandat. Il veut notamment une université forte et solide qui soit une actrice majeure de notre société, en matière d’enseignement et de santé. À cela s’ajoute une charge de travail allégée pour le personnel de l’UCLouvain ainsi qu’une université ouverte à tous publics, active dans les débats de société et à l’international.

INFOS : WWW.UCLOUVAIN.BE

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LES ANNÉES D'ÉTUDES DE…

© François Leboutte

TYPH BARROW

Impossible d’écouter une chanson de Typh Barrow sans tomber amoureux de sa voix. Et depuis son arrivée dans The Voice Belgique, la chanteuse n’en finit plus de faire chavirer le public.

Alors que son expérience de coach a pris fin en avril dernier, Typh Barrow se confie sur son parcours étudiant.

SÉBASTIEN DALOZE

tout en suivant des études de droit, c’était un souhait de tes parents de ne pas te focaliser uniquement sur l’artistique?

T YPH BARROW: Tu as un peu mis le doigt dessus, en effet. En sortant des humanités, j’avais envie de faire de la musique. Je me souviendrai toute ma vie de l’examen du Conservatoire! Ma maman m’y a déposée de manière inquiète et protectrice et au moment de quitter la voiture, elle me dit: «Dis, Typh, t’as un plan B?». (sourire) Je ne pense pas que c’était une façon de me mettre la pression, elle était juste inquiète pour moi.

Pour rassurer mes parents - un peu comme un contrat implicite -, j’ai donc décidé de suivre des études de droit en même temps que le Conservatoire. Quelque part, ça rassurait un peu tout le monde, moi y compris.

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Des blocus militaires GUIDO : Tu n’as pas souffert de burn-out

estudiantin en suivant ces deux cursus en parallèle?!

T YPH BARROW: J’avais mon petit sac à dos et je courais entre les deux unifs Saint-Louis n’était pas très éloignée du Conservatoire. J’ai eu la chance d’avoir de super potes en droit qui me filaient toutes les notes. Je ne devrais pas dire ça au risque de me faire tuer par mes profs, mais dans les études de droit, si tu as des gens qui te filent de bonnes notes et les syllabi, tu peux t’en sortir aux examens.

GUIDO : Justement, tes sessions d’exa-

mens devaient être interminables!

T YPH BARROW: En effet, le plus

rock’n’roll, c’étaient les examens. Je me retrouvais avec des sessions de 25 examens. C’était le bordel! Mais, autant JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

© RTBF - Jean-Michel Byl

GUIDO : Tu as étudié au Conservatoire

ils n’étaient pas flexibles du côté du Conservatoire, autant le secrétariat de droit prenait la peine à chaque fois de s’arranger avec mon horaire du Conservatoire pour m’aménager mon horaire d’examens. réussite, tu peux partager ton secret avec les autres étudiants?

T YPH BARROW: Plus tu as de trucs à faire, moins tu peux procrastiner. Du coup, si tu ne fais pas les choses immédiatement, tu ne les fais jamais. En fait, je n’ai jamais été aussi efficace que quand j’avais trop de trucs à faire. J’étais évidemment obligée d’être organisée et d’avoir des blocus militaires. D’un côté, j’aimais bien ça parce que ça me donnait une certaine structure. Je n’ai jamais eu une vie aussi saine et calibrée qu’à ce moment-là.

GUIDO : On a presque l’impression que

© François Leboutte

GUIDO : Et toujours avec la même

«Le plus rock’n’roll, c’étaient les examens!»

tu appréciais ces périodes de blocus!

T YPH BARROW: Une chose à laquelle

l’étudiant normal aspire, c’est d’avoir terminé son blocus. Moi aussi, évidemment. Cependant, ta vie est tellement réglée comme du papier à musique à ce moment-là que quand tu sors de là - même si tu t’imagines faire un milliard de trucs après tes exams -, tu te sens vide. J’étais perdue à ce moment-là; je n’avais plus de réveil, j’étais paumée en quelque sorte.

Je vivais une sorte de petite déprime post-blocus. Il m’arrivait encore quelques jours après de me réveiller à six heures du mat’, en mode étude.

Une étudiante imposture GUIDO : Tu étais quel genre d’étudiante?

T YPH BARROW: Je me sentais un peu

comme une étudiante ‘imposture’.

Parce qu’il m’arrivait d’arriver de parler d’un truc avec passion pendant mes examens oraux de droit, comme si j’avais envie d’en faire ma vie, alors que ce n’était pas du tout mon intention. Au Conservatoire, j’avais opté pour la section jazz, je me suis donc retrouvée au milieu de jazzmen au talent fou, moi la petite meuf qui venait de la pop et du blues. Je réussissais très bien alors que je ne me sentais pas légitime des deux côtés.

GUIDO : Et la fête dans tout ça?

T YPH BARROW: J’arrivais bien à sur-

vivre au blocus tout en ayant une chouette vie étudiante à côté. C’est aussi ça l’unif, ce sont les connaissances, les rencontres, c’est là que je me suis fait mes meilleurs amis. Mais JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

bon, j’étais plutôt du genre à mettre mes plus belles pompes pour sortir plutôt que mon jean le plus dégueu et mes grosses baskets. Je n’étais pas très comitarde, tu vois. Mais quand je suis passée à l’UCL, j’aimais vraiment aller dans les soirées des kots-à-projets ou les fêtes de kot entre potes.

J’étais moins souvent dans les cercles même si je l’ai fait aussi. Je n’étais pas non plus la grosse fêtarde, je prenais les choses assez au sérieux. Mais je ne regrette rien, ces années d’études furent mes plus belles années. C’était exaltant, super enrichissant, je ne me suis jamais ennuyée, c’est passé tellement vite.

GUIDO : La musique était évidemment

déjà présente dans ta vie à ce moment-là,

T YPH BARROW: Depuis que j’ai

commencé à me produire dans les piano bars, je n’ai jamais vraiment arrêté de jouer et de composer. Mais je me cherchais beaucoup. C’est au Conservatoire que j’ai rencontré les musiciens avec qui j’ai pu construire mon projet. J’ai quand même mis pas mal de temps à me trouver, à construire les choses. C’est donc venu plus concrètement après mes études.

On faisait évidemment des petits concerts par-ci par-là…

GUIDO : Mais dans ton esprit à ce

moment-là, il y a déjà des rêves de carrière de chanteuse?

T YPH BARROW: Il y avait déjà une énorme envie, c’était assez dessiné dans ma tête. Mais après, il faut le chemin pour y arriver. J’ai mis

beaucoup de temps à comprendre ce que j’avais exactement envie de faire, à m’entourer d’une équipe en qui j’avais confiance et avec laquelle il y avait cette espèce d’ébullition artistique. J’ai besoin d’être entourée de gens avec qui il y a une alchimie. Tout ça a pris beaucoup de temps.

Une cicatrice sur les cordes vocales GUIDO : Ta culture musicale a-t-elle pris

forme avec les vinyls de ton papa?

T YPH BARROW: À la maison, c’est surtout

la musique de mon papa qu’on écoutait.

Le jazz, le blues, la soul, le rock aussi.

Très peu de chansons françaises, mon papa étant polonais.

GUIDO : Parlons maintenant de cette voix

si caractéristique, tu t’es rendu compte de son pouvoir à quel moment?

T YPH BARROW: Je n’aimais pas du tout ma voix, et c’est encore parfois difficile de m’écouter actuellement. Quand je chantais, ça me procurait des vibrations qui me faisaient du bien, la musique était un exutoire, quelque chose d’un peu thérapeutique. Pourtant, mon père entrait dans ma chambre en me disant d’arrêter de miauler, mes profs de solfège disaient à mes parents que je n’avais pas une voix normale, comme les autres petites filles. Au téléphone, il arrivait même que mon père me confonde avec mon frère! La première fois que j’ai entendu ma voix (sur un petit radiocassette), j’ai pleuré tellement j’ai trouvé cela horrible.

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LES ANNÉES D'ÉTUDES DE...

GUIDO : Cette voix a aussi une autre

histoire plus douloureuse…

T YPH BARROW: Un jour, alors que je

rentre d’un long voyage à Madagascar en backpack, avec mon immunité au plus bas à cause d’un truc que j’avais chopé là-bas, je me retrouve sur scène et là, ma voix me dit «Stop».

C’est à ce moment que les docteurs m’ont appris l’existence d’un kyste sur mes cordes vocales que j’ai depuis toute petite et me disent qu’il faut opérer. Moi évidemment, je ne veux pas toucher à cette cicatrice sur mes cordes vocales et je choisis alors le plan B: me taire pendant un mois. Et là, ça a été le silence total. Et ce fut la période la plus apaisante de toute ma vie. Ça m’a permis de découvrir plein de choses, d’être davantage dans l’observation. J’allais au restaurant avec des potes en étant la seule à ne pas pouvoir parler! En sortant de cette période, j’ai dû apprendre à réapprivoiser ma voix. Rien n’arrive par hasard. À un moment, cette voix est venue me dire «Maintenant, tu m’acceptes».

GUIDO : Tu dois forcément en prendre

soin maintenant, de cette voix?

T YPH BARROW: Ça implique plein de

choses au niveau de l’hygiène, d’avoir une vie saine, un peu comme un sportif de haut niveau, toutes proportions gardées bien entendu. Les cordes vocales, c’est un muscle que tu dois bichonner, auquel tu dois faire attention. J’ai dû travailler sur cela pour pouvoir aujourd’hui enchaîner deux ou trois concerts par semaine.

GUIDO : Tu seras présente sur quelques

festivals cet été, tu apprécies cet exercice?

T YPH BARROW: C’est naturellement un tout autre type d’ambiance par rapport aux concerts. Ce qui est génial déjà, c’est qu’on croise dans les backstages tous les potes de la scène musicale. L’ambiance est plus détendue, en général il fait grand soleil et les gens sont là pour profiter. En même temps, il y a aussi quelque chose de particulier à se dire que les gens ne viennent pas spécialement pour te voir, toi. Il faut réussir à aller les chercher même si le public de festival est toujours bienveillant et avide de découvertes.

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ZOOM SUR L’AVENTURE ‘THE VOICE BELGIQUE’ Cette année, l’emblématique BJ Scott a cédé son siège à sa copine Typh Barrow. Si certaines personnes avaient peur que la jeune chanteuse n’aie pas le charisme de la Mamma de l’émission, ils ont rapidement revu leur copie tant Typh Barrow a été à l’aise dans l’exercice. Mais que retient la néo-coach de cette saison riche en émotions? «Ce fut une aventure très riche, musicale évidemment, mais aussi très humaine. Je suis quelqu’un de très pudique et les émotions que j’ai vécues dans l’émission m’ont quelque peu pris de court (ndlr: on se souvient notamment de ses larmes lors du Duel entre Mattéo et Arthur). C’était parfois perturbant pour moi de me mettre à nu de cette façon. Ces moments étaient tellement beaux que je n’aurais pas pu faire autrement.»

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

ANNONCE

DOSSIER

LA FOLIE DES PARCS D’ATTR AC TIONS

TEXTE CHRISTOPHE VANDEN BROECK

LE TOUR D’EUROPE DES ÉTUDIANTS FANS DE SENSATIONS FORTES

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Serions-nous restés de grands enfants?

Sans doute, mais l’été venu, les syllabi rangés, il existe une force irrésistible qui nous pousse vers ces parcs d’attractions disséminés à travers l’Europe. Petite sélection des meilleurs d’entre eux et conseils pour une visite réussie.

Audrey à Europa-Park Audrey nous entraîne à Rust, en Allemagne, pas très loin de Strasbourg. C’est là que se trouve Europa-Park, le plus grand parc d’attractions d’Allemagne. «Au départ, je croyais que c’était une blague. Mes potes me disent que l’on va dans un parc d’attractions divisé en différents pays européens. D’où le nom.

En fait, dans chaque ‘pays’, il y a des attractions. Une soixantaine en tout. J’adore ce qui bouge et, je dois avouer, je n’ai pas été déçue. Si je ne devais citer qu’une attraction, c’est le Silver Star, tout simplement parce que c’est la plus haute montagne russe d’Europe.

Mais si on sort des records, force est de constater que ce parc te retourne l’estomac en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.» Audrey nous explique aussi qu’elle aurait préféré y aller sur deux jours. D’une part, parce qu’elle n’a pas pu tout faire et, d’autre part, parce que le parc comporte aussi des hôtels qui ont l’air sympa et que cela fait comme des vacances. «De toute façon, j’ai bien l’intention d’y retourner, parce que le parc se renouvelle régulièrement. J’ai entendu qu’ils avaient intégré la réalité virtuelle à certaines attractions.

Quand je pense que, sur le plancher des vaches, je suis déséquilibrée quand je mets des lunettes RV, j’ose à peine imaginer ce que cela va donner sur une montagne russe.»

Plus d’infos: WWW.EUROPAPARK.DE/FR

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Candice à Disneyland Paris Bon OK, cela fait un peu réchauffé, mais pour Candice qui est une adepte de ce parc d’attractions proche de Paris, cela reste un incontournable. «Je suis sans doute restée fleur bleue, mais j’aime retourner dans ce parc d’attractions où mes parents m’avaient emmenée quand j’étais petite. Avec l’âge, je me suis un peu rendu compte de l’industrie que cela représentait, mais, dans le même temps, j’ai toujours aimé Disney et là, j’ai de quoi en prendre plein les yeux.» Lors de sa visite, Candice se partage entre les parades où princesses et autres héros déambulent dans le parc, les attractions proprement dites dont certaines vous donneront l’impression d’avoir l’estomac dans les talons… à moins que ce ne soit à la place du cerveau?

Ah non, c’est à nouveau dans les talons et le parc Walt Disney Studios qui l’intéresse, d’autant plus qu’elle est une grande fan de cinéma et d’animation. «J’évite les hôtels qui sont terriblement chers dans le parc et je loge à l’extérieur, mais il faut bien deux jours pour être rassasié de tout ce qu’il y a à offrir. Ah oui, si vous êtes sensible au merchandising, autant dire que Disney sait s’y prendre pour vous vendre des peluches et autres breloques…»

Plus d’infos: DISNEYLANDPARIS.COM

Thomas à Phantasialand Retour en Allemagne avec Thomas qui a une petite préférence pour Phantasialand. «J’aime ce parc d’attractions parce qu’il est un peu moins connu que les autres. Du coup, quand j’y vais – et je m’arrange toujours pour y aller en semaine et en dehors des vacances scolaires – je passe très vite d’une attraction à l’autre. Et il y a en a des dizaines. Si je dois en citer une, je dirais le Black Mamba, une montagne russe inversée pour le moins décoiffante.» Toujours selon Thomas, les autres points forts de Phantasialand, c’est de proposer plus d’attractions aquatiques, mais aussi des univers scéniques où on a l’impression de s’immerger dans d’autres mondes. «L’autre avantage de ce parc est qu’il y en a pour tous les goûts et tous les âges. Parfois, j’emmène mon petit frère, histoire de l’habituer parce que les sensations fortes, c’est de famille.» Le point positif supplémentaire: les décors dans les files d’attente vous permettent de vous distraire pour faire oublier le temps qui passe.

Plus d’infos: WWW.PHANTASIALAND.DE/FR

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DOSSIER

TEXTE CHRISTOPHE VANDEN BROECK

Antonin à Toverland

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Yasmina à Efteling

C’est parce qu’Antonin a fait son Erasmus en Hollande qu’il connaît Toverland. Et, de fait, ce n’est pas forcément le parc d’attractions le plus connu de tous. Toutefois, il vaut apparemment le détour. «Si tu ne dois y aller que pour une chose, c’est pour tenter le Troy. C’est une montagne russe tout en bois. C’est plutôt impressionnant de par sa structure. Mais tant que tu es sur place, n’hésite pas non plus à essayer cette montagne russe tout en métal où tu seras assis à côté du rail.

Cela donne réellement l’impression de voler à 40 mètres du sol. Autant te dire que, à 95 km/h, les trois loopings ne passent pas réellement inaperçus.» Toverland propose six zones distinctes, toutes à thèmes. Vous êtes ainsi convaincus de vivre des expériences très différentes sur une seule et même journée.

On reste aux Pays-Bas avec Yasmina qui est restée une grande enfant. «J’aime bien les sensations fortes, mais, à Etfteling, ce qui me plaît le plus, ce sont les décors et les spectacles qui m’emmènent dans un monde féérique merveilleux. J’ai vraiment l’impression de m’évader lorsque je vais làbas. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle le parc des contes et légendes. Bon, j’ai quand même fait quelques attractions pour faire battre mon cœur plus vite, mais ce n’est pas forcément ce qui fait l’attrait de ce parc enchanteur.»

D’autres nous ont parlé d’Efteling et il ressort qu’il y règne une atmosphère envoûtante et séduisante. À les croire, c’est sans doute là que vous retrouverez tous votre vraie âme d’enfant.

Plus d’infos: WWW.TOVERLAND.COM

Plus d’infos: WWW.EFTELING.COM/FR Certes, il a fallu faire un choix et cela a été celui des cinq étudiants interrogés, mais manifestement les parcs d’attractions ont la cote auprès des Européens. On aurait ainsi pu vous parler de Walygator, du Parc Astérix, de Fraispertuis City pour les amateurs de western dans les Vosges ou encore de Walibi, sans doute le plus célèbre d’entre tous…

Une chose est certaine, les sensations fortes font recette et l’on ne peut que vous conseiller d’aller passer un jour ou deux dans l’un de ces parcs d’attractions pour faire le vide et oublier que la seconde sess arrivera plus vite que prévu.

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NOS SIX CONSEILS POUR UNE JOURNÉE MAGIQUE CONSEIL #1:

CONSEIL #3:

CONSEIL #5:

Achète tes billets sur le net!

Charge ton smartphone toute la nuit!

Planifie ta journée!

Loin de nous l’idée de jouer les oiseaux de mauvais augure, mais d’aucuns se sont déjà retrouvés devant l’entrée d’un parc d’attractions pour s’entendre dire que le lieu était complet et que, pour des raisons de sécurité, il était recommandé (entends obligatoire) de revenir le lendemain. Pense dès lors à acheter tes billets sur Internet. Tous les parcs d’attractions qui en valent la peine en ont un. L’autre bonne nouvelle, c’est que tu pourras skipper les files à l’entrée et ainsi avoir plus de temps pour tes attractions préférées.

CONSEIL #2: Prépare convenablement ton sac à dos!

Est-il besoin de te rappeler que, pour te déplacer, tu dois embarquer tes papiers d’identité. Glisse-les dans ton sac à dos avec les billets d’entrée imprimés. Tu es ainsi certain de les avoir avec toi. Profites-en pour mettre différentes autres choses dans ton sac comme de la crème solaire pour éviter de revenir écrevisse de ta journée en plein air, mais aussi une mini trousse pharmacie avec des sparadraps pour les cloches aux pieds ou des médicaments pour éviter qu’un souci intestinal ne vienne complètement ruiner ta journée. Si tu as encore de la place, prends quelques vêtements pour faire face aux caprices de la météo. Il fait plein soleil et tu te promènes en T-shirt.

Nickel, mais personne ne t’a prévenu des risques d’orage?

Vivre toutes ces sensations et ne pas pouvoir les partager avec tous tes potes?

Pas de doute, tu vieillis! Pour éviter d’être pris pour une bille, pense à charger ton smartphone à bloc durant la nuit qui précède ton expédition. Tu pourras ainsi prendre toutes les photos que tu veux, les partager sur Snapchat ou Facebook et même répondre aux messages de ceux qui sont restés chez eux. Un conseil supplémentaire: photos, vidéos et partages sont énergivores. Si tu as une Powerbank à disposition, recharge-la également à fond et glisse-la dans le sac dont on te parle dans le conseil #2.

CONSEIL #4: Adopte un look aventurier!

OK, là, on exagère un peu, mais rappelle-toi que tu ne vas pas à un défilé de mode, mais dans un parc d’attractions où ton look risque d’être mis à rude épreuve. Ton sac sera imperméable et tes chaussures ne risqueront pas de craquer à la première pression. Certes, sur les photos, tu risques d’en faire sourire plus d’un, mais tu es là pour t’amuser et ce côté baroudeur ou aventurière trouvera certainement des adeptes.

Ce qui dure le plus longtemps dans un parc d’attractions, ce ne sont pas lesdites attractions, mais bien le temps que tu mettras pour les atteindre. Pour éviter que cela ne devienne un cauchemar, essaye d’établir un plan de route. Certaines attractions sont très populaires.

Sans doute est-il préférable de vouloir les faire dès l’ouverture du parc, là où il y a moins de monde. Pareil pour la tranche 12h-14h. Nombre de visiteurs auront sans doute un creux. Tu pourras alors en profiter pour te glisser dans des files moins fournies et ainsi avancer plus vite vers les sensations fortes. On en profite pour te conseiller de manger léger. Tu as beau être persuadé d’avoir un estomac en acier, les concepteurs de ces engins ont décidé de le mettre à rude épreuve.

CONSEIL #6: Prévois un sacré budget!

Certes, tu peux toujours remplir ton sac de boustifaille afin de ne pas devoir céder à l’appel des hamburgers trop cuits dans les snacks qui parsèment certainement le parc d’attractions que tu as choisi, mais sans doute aussi te demandera-t-on de laisser tes boissons à l’entrée. C’est que le business autour des attractions est juteux. Pense, du coup, à te faire un budget et à l’emporter avec toi en cash. Tu auras ainsi une limite que tu dépasseras moins vite que si tu paies avec ta carte de banque. Il ne faudrait pas que cette journée t’empêche de partir en vacances…

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GUIDO A TESTÉ

DÉGOMMER DES ZOMBIES

EN RÉALITÉ

VIRTUELLE

Au cours de cette année académique, GUIDO a décidé de se la jouer testeur professionnel! Une nouvelle activité insolite, un produit miracle, des vacances hors des sentiers battus ou un nouveau lieu sur ton campus, nous testerons tout ce qui est possible et imaginable! Si tu lances un concept que tu aimerais soumettre à notre jugement, n’hésite pas à nous envoyer ta proposition à redaction@guido.be!

SÉBASTIEN DALOZE

Pour le dernier test de l’année, direction Louvain-la-Neuve où une aventure hors du commun nous attend: une chasse aux zombies en réalité virtuelle et en totale immersion. On nous promet en effet des effets spéciaux à couper le souffle tels que le vent, la chaleur, les vibrations et même des odeurs! Vous nous connaissez maintenant, il nous a fallu le voir pour le croire: nous avons donc testé The Vex Adventure et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on a immédiatement adhéré au concept!

Première étape: rassembler des amis souhaitant participer à cette chasse aux zombies d’un autre genre. Le maximum de participants à cette aventure s’élevant à quatre personnes. Dans notre groupe, aucun geek ni fan de jeux vidéo, la crainte est donc de ne pas être à la hauteur de cette expérience multijoueur. On essaie donc de convaincre les concepteurs de nous rediriger vers une social-room (où les joueurs découvrent chacun à leur tour un environnement de réalité virtuelle) ou une multi-room (où chacun peut plonger simultanément dans le même environnement de réalité virtuelle). Vu qu’ils insistent pour qu’on teste leur dernière nouveauté en date (The Vex Adventure), nous acceptons leur défi quelque peu à reculons. Pourtant, comme tu pourras le remarquer plus loin, on ne regrettera pas de nous être laissés convaincre tant cette immersion au pays des zombies aura vite fait de nous faire frissonner.

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Un environnement 100% immersif Avant de s’attaquer aux morts-vivants, un petit briefing s’impose, comme nous l’explique Julien: «Après une courte préparation où on se sent en confiance, on pénètre dans un environnement totalement immersif. On se prend rapidement au jeu, même sans expérience de jeux vidéo.» La mission est simple: dans le manoir de Lord Grave, des milliers de zombies en tout genre vous empêchent de trouver la sortie et de vous échapper de ce massacre. Clara nous explique leurs timides débuts en réalité virtuelle immersive: «Nous étions un groupe de quatre, tous équipés en mode combat genre Apocalypse Now, mais sans l’hélicoptère et sans la musique de Wagner! La mission était de vivre une immersion en compagnie de zombies peu loquaces et d’autres monstres peu recommandables, ces derniers n’ayant qu’un seul but: nous éliminer.»

Ce qui a particulièrement retenu l’attention d’Arthur, c’est la panoplie dont chacun des participants se voit affublé (avec masque, micro, écouteurs et combinaison extra-sensorielle): «On se retrouve plongé au cœur du manoir et on oublie de suite qu’on est en plein milieu d’un espace de jeu où d’autres personnes peuvent nous regarder! Fous rires garantis quand les joueurs présents nous relateront nos cris d’effrois et autres vulgaires interjections en cours de partie!» Car si les zombies vous encerclent tout au long de la partie, il leur arrive aussi de faire sursauter les joueurs quand ils arrivent sans crier gare derrière ceux-ci. Fanny en tremble encore: «Alors que j’étais tranquillement en train de dégommer du zombie, quelle ne fut pas ma surprise de sentir des vibrations dans mon dos. Le temps de me retourner et voilà qu’une créature me faisait face à deux millimètres de mon visage, sensations fortes garanties!»

4000 cartouches utilisées pour 800 zombies décimés Alors qu’elle espérait une expérience de réalité virtuelle nettement plus contemplative, Clara ne tarit aujourd’hui plus d’éloges sur cette aventure au pays des morts-vivants: «Je pensais faire un voyage en Zambie et j’ai fini par dégommer des zombies!,» sourit-elle. Ce qui l’a aussi fasciné, c’est la communication permise par les micros et les écouteurs entre les différents joueurs, leur permettant d’imaginer les meilleures tactiques pour éliminer un maximum d’ennemis en un minimum de temps. «Armes à la main, nous nous sommes positionnés dos à dos en quatre points cardinaux afin de nous protéger de ces affreux revenants. Environ 800 zombies furent tués par nos mains expertes pour 4000 cartouches utilisées, et ce dans un décor plus vrai que nature: un bureau, un ascenseur, une bibliothèque aux proportions gigantesques et enfin une terrasse avec une magnifique vue… mais légèrement gâchée par les hordes de monstres qui s’échinent à vouloir nous faire la peau.»

L’adrénaline aidant, c’est presque avec un pincement au cœur que nous concluons notre mission. Après une demi-heure en parfaite immersion, nous pouvons - presque à regret - remettre nos combinaisons et enfin nous lancer dans un long débriefing de nos aventures au pays des zombies. Bilan 100% concluant pour les quatre participants et une sérieuse envie de revenir pour en découdre une nouvelle fois avec ces satanées créatures, comme nous l’explique Clara: «une belle expérience d’animation virtuelle en immersion, cela donne de l’appétit!» Sans oublier Julien qui ponctue son évaluation par quelques petits conseils pour les étudiants qui auraient envie de vivre la même expérience: «C’est une très chouette activité à faire en petit groupe pour ajouter un petit plus à sa soirée. À la fin, un tableau des scores nous permet même de comparer notre efficacité. Petits conseils: éviter les couches et manches longues au pays des zombies et pensez à prendre une photo de groupe tout équipé pour garder un souvenir de cette partie incroyable!»

Plus d’infos sur WWW.THEVEX.J2-STUDIO.COM

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KO T À L' H O N N E U R

ment de passion commune. Le Kot Accord me donne l'occasion de jouer de la musique en groupe, chose que j'ai toujours voulu faire. j'y ai fait déjà de belles rencontres, des nouvelles expériences sur scène, des découvertes musicales.

Avantages et inconvénients?

NICHOLAS : L'avantage, c'est que les

L E KO T A C C O R D Dans chaque numéro du Guido Magazine, nous mettons un kot-àprojet à l’honneur. Et ce sont aujourd’hui Laetitia, Manon, Nicholas et Sophie du Kot Accord qui ont accepté de répondre à nos questions.

SÉBASTIEN DALOZE Pourquoi?

Le projet?

par hasard lors d'une soirée l'année passée. Étant musicien, j'ai rapidement accroché au projet et décidé de m'impliquer. Je ne cherchais donc pas simplement à faire partie d'un KAP, mais bien de pouvoir combiner mes études avec un projet musical.

MANON : J'ai toujours été attirée par les kot à projets et sachant qu'il existait un kot musical, j'ai participé au souper de recrutement et ça a été le coup de foudre.

LAETITIA : Je me suis engagée en kot-àprojet car c’est une aventure qui me permettrait d'acquérir une série d'aptitudes.

Premièrement, celle de pouvoir m’entraîner à gérer un groupe de personnes avec des personnalités très différentes autour d'un projet qui les rassemble. Ensuite, j'ai voulu être au Kot Accord pour me dépasser musicalement et rencontrer des personnes animées par cette passion.

En effet, je n'ai jamais pris de cours de musique, mais j’ai appris sur le tas et en m’amusant. Enfin, j’aime beaucoup l’art et j’ai voulu développer en moi le potentiel créatif que je n'avais pas assez écouté à mon goût.

pour les musiciens à Alma. Concrètement, on veut faire découvrir et transmettre la musique aux étudiants présents sur le campus.

SOPHIE : L'idée, c'est d'aller chercher la graine de talent qui se cache à Alma, un peu trop timide pour s'exprimer et de l'aider à s'améliorer, à se dépasser pour finalement monter sur scène.

NICHOLAS : J'ai découvert le Kot Accord

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NICHOLAS : Le Kot Accord, c'est LE kot

Les activités?

LAETITIA : Cours de musique, animations de soirées musicales dans le service de psychiatrie de Saint-Luc, scènes ouvertes au Courant d’Air, des jam sessions dans le salon, l’animation de la scène du festival Focus et un concert caritatif en fin d'année. Bref, pour tous les niveaux et les goûts musicaux. Si vous ne voulez pas louper une de nos activités, rejoignez-nous sur notre groupe concentré de musiciens Les Musicos d’Alma sur Facebook.

Différent d’un kot ‘traditionnel’?

MANON : On est tous réunis autour d'un

projet qui nous tient tous à cœur. Dans un kot normal - même si on s'entend bien avec les autres -, on n’a pas forcé-

membres du kot vivent ensemble tout en s'impliquant autour d'un même projet qui leur tient à cœur. Le seul inconvénient, c'est que pour certaines personnes, un kot-à-projet peut demander beaucoup de travail, mais cela n'a jamais été un souci pour moi car le travail en vaut le coup!

LAETITIA : Il faut apprendre à vivre en communauté avec des personnes qui n'ont pas les mêmes attentes, les mêmes rythmes de vie ou les mêmes habitudes. Bref, apprendre à rencontrer l'autre dans sa différence. C'est très difficile parfois car cela vient toucher des zones sensibles, mais c'est extrêmement enrichissant car c’est l’occasion de remettre en question toutes nos certitudes.

Un meilleur souvenir?

NICHOLAS : Toutes les jams et les soirées

improvisées au kot!

LAETITIA : Je me souviens de ce garçon

fort mais qui semblait tellement brisé intérieurement. Il aime composer des textes magnifiques pour extérioriser tous les sentiments qui l'agitent, un vrai artiste. Un soir, alors qu’il avait peut-être un petit verre dans le nez, il me confie que la musique et le Kot Accord lui ont tellement apporté. Il a décidé de recommencer à écrire et former un groupe. Je suis très fière de lui et j'espère qu'il ira loin dans son projet.

MANON : Toutes les fois où je me suis éclatée sur scène.

SOPHIE : À Noël, on a organisé un immense souper raclette avec tous les membres du kot et ceux qu’on appelle les amis du kot. On s'est échangé des cadeaux, on a beaucoup ri� et beaucoup joué de musique (désolé les voisins).

Une anecdote?

NICHOLAS : On a un jour organisé une

scène ouverte le même jour qu'un grand événement à Louvain-la-Neuve. Quasi personne n'était sur le campus d'Alma.

J'ai joué un morceau pour un public de 3-4 personnes. C'était bien plus gênant que de jouer devant une foule.

SOPHIE : On est du genre à jouer porte et fenêtres du commu ouvertes dès qu'il fait beau. On a régulièrement des visites de curieux, d'admirateurs ou de musiciens alléchés par la musique. Mais la fois où un gars est arrivé en caleçon avec sa guitare, on a quand même été surpris!

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

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ANNONCE

V E RY I M P O R TA N T S T U D E N T

L’APRÈS-THE VOICE DE

PHOTOS OPHÉLIE LONGUÉPÉE

VALENTINE 26

Éliminée pendant les blinds lors de la saison 4 de The Voice Belgique, Valentine a bien fait de persévérer trois ans plus tard! Grâce à un parcours sans faute et une belle alchimie avec son coach (Matthew Irons), elle a en effet remporté le titre et conquis le public grâce à des performances époustouflantes. Et son premier single largement diffusé en radio a fini de nous rassurer: la jeune étudiante de 21 ans n’en a pas fini de faire parler d’elle. Rencontre.

SÉBASTIEN DALOZE JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

«Mes études sont en quelque sorte le pilier de ma vie»

GUIDO : Cette élimination en saison 4, tu l’as digérée?

VALENTINE : C’est peut-être toujours un peu facile de le

dire après coup, mais j’ai toujours l’impression qu’il y a des choses qui doivent se passer logiquement dans la vie. Je ne l’ai pas mal pris sur le moment, c’était déjà énorme pour moi d’arriver jusqu’aux blinds. Et quand je vois où j’en suis aujourd’hui et comment je construis ce que je fais, je trouve que ce parcours est beau et que c’était en fait le bon chemin pour y arriver.

GUIDO : Penses-tu que ton parcours aurait-il été différent si on

s’était retourné sur toi la première fois?

VALENTINE : On n’en saura jamais rien… Mais je pense quand

même que j’étais davantage prête l’année passée que lors de ma première tentative. Parce qu’il y a eu un parcours entre les deux: j’ai eu la chance de faire des petites scènes ou de composer un EP, par exemple. J’étais plus grande et forte d’une petite expérience. Je savais donc peut-être un peu plus ce que je voulais.

GUIDO : Comment une jeune étudiante de vingt ans par-

vient-elle à gérer la frénésie d’une telle émission?

VALENTINE : Ce n’était pas toujours facile à gérer. Mais j’ai eu

beaucoup de chance d’être bien entourée. J’étais évidemment moins présente physiquement, notamment aux cours.

GUIDO : Pourtant, tu n’as jamais pensé à mettre tes études

entre parenthèses…

VALENTINE : C’est peut-être mon côté perfectionniste qui

veut ça, mais je suis restée concentrée sur les deux et il fallait que les deux aboutissent. J’ai donc tenu à continuer mes études. Il faut savoir que j’ai une grande dualité en moi. D’un côté, j’ai un côté créatif, poète, musical, je suis très rêveuse, utopiste. Mais j’ai aussi un penchant très rationnel, mathématique, je suis très carrée. Et c’est important pour moi de vivre ces deux pôles qui me définissent finalement.

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

GUIDO : C’est ce penchant plus cartésien qui t’a amenée à

choisir des études en ingénieur de gestion?

VALENTINE : Dans ma vie, j’ai toujours su facilement faire des

choix. Je peux même être très têtue et savoir exactement ce que je veux faire. Par contre, en ce qui concerne les études, j’ai toujours voulu plein de choses différentes: architecture, vétérinaire, physique, … Après ma rhéto, j’ai eu une illumination: «Tiens, je ferais bien la réalisation!». Après quelques stages, j’ai de nouveau hésité et après avoir rencontré deux personnes qui m’ont parlé des études d’ingénieur de gestion, ça a commencé à me trotter dans la tête. Même si j’ai choisi ces études sur un coup de tête, ça me semble maintenant totalement évident après coup. Parce que ce diplôme plus rationnel peut très bien m’emmener vers des milieux plus créatifs.

GUIDO : Maintenant que tu es en plein processus créatif en

vue de la sortie de ton premier album, tu continues pourtant à mener tes études de front.

VALENTINE : Ça peut paraître étrange, mais les études sont une espèce de pilier dans ma vie. C’est une ligne droite, je sais où je vais avec mes études. Par contre, la musique, avec les doutes et les moments de bonheur, c’est davantage quelque chose de plus instable, qui se vit au jour le jour. Ce n’est pas tous les jours facile, mais j’y arrive. J’ai toujours besoin de remplir mon agenda et de multiplier les moments d’euphorie intense. Tous les retours positifs sur le single (ndlr: Sans disparaître, sorti en avril dernier) sont bienveillants, ça me conforte aussi un peu dans l’idée que je ne me suis pas trompée en menant ces deux choses de front.

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RUBRIEK

«Le français implique une mise à nu supplémentaire» GUIDO : Le texte parle de cette transition entre l’insouciance

«Je suis très mélancolique» GUIDO : Le fait d’être une personnalité publique qui se fait

parfois arrêter dans la rue, ce n’est jamais dérangeant?

VALENTINE : J’en ai discuté avec d’autres personnes et il semblerait que la bienveillance des gens soit une caractéristique typiquement belge. Les gens attendent un regard pour venir t’aborder et ne le font jamais agressivement. Et il faut aussi reconnaître que c’est un peu valorisant pour l’ego. (rires) GUIDO : Tu es une étudiante guindailleuse?

VALENTINE : Je ne suis pas fêtarde. Même si je l’ai été en

première année, j’ai d’ailleurs fait mon baptême. J’en ai bien profité mais j’en ai aussi rapidement fait le tour. J’ai alors préféré m’investir davantage dans la musique à ce moment-là.

GUIDO : Tu te souviens de la première fois où tu as entendu ta

chanson à la radio?

VALENTINE : Je prends souvent le train et le tram, je suis

donc rarement en voiture. La première fois, c’était complètement par hasard, sur la route de Paliseul pour l’enregistrement des Enfants de chœur. Mais c’est la deuxième fois qui est la plus anecdotique. C’était il y a deux jours (ndlr: l’interview a été réalisée le 9 mai dernier). Pendant un déménagement, en montant dans la voiture, j’allume la radio en disant avec humour «Je ne sais pas pourquoi mais je sens que je vais passer à la radio!». Et trois minutes après, voilà que Sans disparaître est diffusé! J’étais morte de rire!

GUIDO : Alors que tu as co-écrit le titre avec Matthew Irons, un

anglophone, tu as choisi le français!

VALENTINE : Ça a été un long parcours parce que j’ai tou-

jours écrit aussi bien en anglais qu’en français. À un moment, j’ai mis mes grandes questions de côté et j’ai laissé venir… Et le français est venu naturellement. C’est ma langue maternelle, c’est la langue du cœur, des sentiments.

Il y a une mise à nu supplémentaire, un brin de sincérité en plus. C’est devenu une évidence pour moi de chanter en français.

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de l’enfance et l’émancipation d’une jeune fille, une période que tu vis actuellement?

VALENTINE : J’ai en effet vraiment le sentiment d’être dans cette position actuellement. Je vieillis, je grandis… Et ce temps qui passe, ça veut dire aussi perdre des gens autour de soi, quitter des lieux, des odeurs… La conséquence de tout cela, c’est d’avoir cette sensation d’être à un pivot entre cette enfance qui s’efface et qui me hante - parce que je suis quelqu’un de très mélancolique - et cette émancipation, cette grande liberté face à moi. Cette mélancolie, je la chéris vraiment parce qu’elle me permet de me rattacher aux choses du passé. J’adore d’ailleurs les vieux objets, les lieux anciens, chargés en émotions et les photos anciennes. Je veux essayer de me souvenir des choses.

GUIDO : Tu as été bien entourée pour la conception de ce titre,

ce sera aussi le cas pour le reste de l’album?

VALENTINE : On ne peut pas encore parler du reste de l’al-

bum, on verra comment ça va se passer. J’ai donc travaillé avec Matthew après l’émission, mais j’ai aussi rencontré pour la production Romain et Ziggy (ndlr: les deux autres membres de Puggy) avec qui je me suis extrêmement bien entendue. J’ai eu beaucoup de chance de travailler avec eux parce qu’ils ont vraiment réussi à mettre en couleurs ce dont j’avais envie. Mais il s’avère que je n’ai pas vu qu’eux non plus. Le plus grand cadeau de l’émission, outre le public, c’est d’avoir en quelque sorte gagné un porte-clés qui te permet d’ouvrir plein de portes qui sont chacune une belle rencontre. Et ces rencontres m’ont permis d’avancer dans mon univers qui se construit petit à petit. Dès le début, j’ai bien précisé que j’aurais besoin de prendre mon temps. Et je suis encore actuellement en train de me découvrir et d’apprendre.

GUIDO : La scène ne te manque-t-elle pas trop pour le mo-

ment?

VALENTINE : Effectivement, ça me manque et j’ai hâte d’y

retourner. Mais ce processus créatif prend du temps, il ne faut pas croire qu’on claque des doigts et qu’on obtient un répertoire du jour au lendemain. Après, j’ai hâte de pouvoir défendre mes propres chansons et de faire vivre mon répertoire sur scène. La scène, c’est un endroit où je me sens hyper bien. Je me suis d’ailleurs liée d’amitié avec Alice on the roof qui m’a invitée à chanter avec elle pour les Décibels On Stage et aussi à Forest National. Je retiens aussi la chance que j’ai eue de partager un très beau moment avec Salvatore Adamo lors de la soirée de clôture du Télévie. Ça me conforte clairement dans l’idée que c’est vers cela que je veux aller.

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

ANNONCE

DA L O V E P R O F E S S O R

Hey Love Professor, Bien que je fasse de mon mieux, je n’arrive pas à éjaculer quand je fais l’amour avec une fille. Avoir une érection et la garder n’est pas le problème, mais ensuite rien ne vient. Comment cela est-il possible?

John de Cerfontaine

DA LOVE PROFESSOR

Quel est le petit nom que les filles t’ont donné? The God of Sex? The Neverending Love Machine? Mr. All Nighter?

Peu de filles en effet se plaindront d’un amant qui peut continuer pendant des heures sans jouir, John. Enfin, ce n’est sûrement pas grand-chose, juste une question de nervosité ou un truc du genre. Si tu veux vraiment être fixé sur ton cas, fais un test du diabète car cela peut être une cause d’éjaculations tardives.

Love Professor, Je me fais de gros soucis. En effet, suite à une inspection devant le miroir, il semble que mon testicule gauche pende un centimètre plus bas que le droit. Love Professor, n’y allez pas par quatre chemins, ai-je le cancer? anonyme Allez, quand même, c’est parfaitement normal que l’un de tes testicules soit plus bas que l’autre. Le cancer, comment as-tu pu penser une chose pareille? Imagine que tu doives conserver deux œufs dans un sac de billes, tu éviteras l’omelette en en mettant un quelque peu plus bas que l’autre!

Yep Love Professor, J’aimerais le faire avec ma copine vêtue d’une tenue de footballeuse. Elle ne veut rien entendre? Dois-je respecter son souhait? Ou dois-je essayer de la convaincre, et comment?

PIMP UP YOUR LOVE LIFE

Tamise les lumières, ravive ta flamme, laisse une petite musique d’ambiance se glisser dans tes oreilles et ouvre une bonne huile de massage car Da Love Professor is in da house! Il saura satisfaire tout le monde: des plus timides aux plus aventuriers…

Tu as des problèmes de cœur? Demande alors conseil au Love Professor. He will pimp up your love life.

Bert de Chaumont-Gistoux

Tant que tu continueras à t’entêter à utiliser la tenue des Diables Rouges, l’affaire ne sera jamais dans le sac, Bert.

Hello Love Professor, Je reçois régulièrement des spams qui proposent l’allongement du pénis.

Vu que j’ai moi-même un micropénis (3,5 cm), dois-je pour autant penser à une telle opération. Que me conseillez-vous?

MiniMe Les seules opérations du pénis qui causent vraiment une différence de taille sont les diminutions du pénis. Ne te laisse donc pas berner par ces spams.

En fait, ce n’est pas la taille de ton pénis pendouillant qui importe, mais la taille de la bête en érection. Mesure donc celui-ci à nouveau!

TU AS UNE QUESTION POUR THE LOVE PROFESSOR? ENVOIE UN MAIL À REDACTION@GUIDO.BE 30

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

ANNONCE

CUISINE

Chaque année en Belgique, nous jetons en moyenne 345 kilos de nourriture à la poubelle. Face à cette montagne de déchets, Jeff Cornelis (27 ans) a décidé de se retrousser les manches et a entamé une carrière de dumpster diver (ndlr: ces personnes qui fouillent les poubelles des grands magasins). Depuis un an, il a franchi une étape supplémentaire en lançant Too Good To Go en Belgique. Cette application permet à ses utilisateurs d’acheter les surplus des magasins et supermarchés pour une bouchée de pain, un concept qui a forcément immédiatement séduit un grand nombre d’étudiants.

SOFIE VAN ROSSOM

TOO GOOD TO GO LA SUCCESS-STORY DERRIÈRE L’APPLI ANTI-GASPI

GUIDO : Je vais commencer par la question que tout le

monde se pose: pourquoi être devenu un dumpster diver?

JEFF: Les gens pensent souvent que je plonge dans une poubelle pour un sandwich à moitié mangé ou une pomme pourrie, mais dans beaucoup de containers, on trouve de la nourriture encore emballée et donc parfaitement consommable. Il faut en fait connaître l’entièreté de l’histoire pour comprendre, et ça commence dans ma jeunesse. À l’école, j’ai toujours eu le sentiment que les professeurs essayaient de nous faire ingurgiter un maximum de matières en un minimum de temps, pour nous préparer à une vie au cours de laquelle on doit bravement gagner notre pain quotidien. Ça ne me convenait pas. Je ne voulais pas tout prendre pour acquis, car quand je regardais autour de moi, il y avait beaucoup de choses dans la société qui me posaient question. Pourtant, plus je posais de questions, plus j’avais le sentiment que je ne devais pas les poser. Après plusieurs écoles et tout autant de désillusions, j’ai décidé à l’âge de 18 ans j’étais alors en quatrième année - de prendre une année sabbatique. Je me suis retrouvé par hasard à Breda, où j’ai rencontré des squatteurs. Ces gens ne se posaient pas le même genre de questions, ils y avaient déjà réfléchi depuis longtemps. J’ai trouvé cela fantastique, j’ai donc trainé avec eux pendant un an. Vu que je n’avais pas un centime en poche, on m’a suggéré de devenir dumpster diver. C’est franchement dingue de voir ce que les gens jettent à la poubelle. Hallucinant.

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De marginal à génial GUIDO : Comment ont réagi tes parents?

JEFF: Ma mère était particulièrement heureuse d’avoir

retrouvé la joie de vivre dans mes yeux. «Fais-le, puis reviens pour finir tes études,» m’a-t-elle dit. Et c’est ce que j’ai fait. Après un an, le moment était venu de partir, car si je trouvais cela chouette au début, après quelques mois, tu commences à voir qu’il y a beaucoup de profiteurs dans ce groupe. Je voulais vivre ‘en-dehors du système’, mais de manière constructive. Avoir un impact donc, et si tu vis de façon aussi extrême, c’est impossible. Les gens n’écoutent pas, ils pensent juste que vous êtes marginal.

Quoi qu’il en soit, il était temps de rentrer. J’ai ensuite obtenu mon diplôme à la Steinerschool, suivi une année de spécialisation en construction durable et ensuite travaillé comme leveur de fonds pour des ONG chez Pepperminds, où je suis devenu coach et formateur en vente.

GUIDO : Pendant tout ce temps, tu as continué à fouiller les

poubelles?

JEFF: En effet. J’étais rentré à la maison, je n’y étais donc

pas obligé, mais pourquoi donner de l’argent pour de la nourriture dans un magasin alors qu’on peut le trouver gratuitement cinq minutes plus tard dans une poubelle?

Il ne faut pas non plus oublier ce qui se cache ‘derrière’ cette nourriture. Produire de la viande et des produits

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© Jonas Lampens

laitiers laisse une énorme empreinte écologique, et toute cette nourriture doit encore être emballée et transportée.

Et cet emballage doit à son tour encore être fabriqué… (secoue la tête) Une histoire sans fin. L’envie de lutter contre ce gaspillage alimentaire massif n’a fait que croître, mais je n’ai pas trouvé de solution pratique. Et tout à coup, j’ai reçu un coup de téléphone de Jonas Mallisse.

Lors d’un voyage autour du monde, il était entré en contact avec des Danois qui lui avaient parlé de Too Good To Go. Jonas a trouvé cette formule excellente et souhaitait mettre en place le même système en Belgique. Il m’a demandé, à moi et à plusieurs autres personnes, d’embarquer avec lui et je n’ai pas hésité une seconde. Nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises, puis nous sommes allés à Paris sur invitation pour étudier les tenants et les aboutissants de Too Good To Go France pendant deux jours. Maintenant, avant de réellement commencer, il fallait évidemment avoir plusieurs commerçants qui acceptent de participer.

Un objectif de vie à long terme GUIDO : Les commerçants ont-ils immédiatement été séduits

COMMENT ÇA MARCHE? 1. Télécharge gratuitement l’application Too Good To Go. 2. Crée un profil.

3. Regarde les commerces qui proposent des repas dans ton quartier.

4. Choisis une ou plusieurs portions.

5. Rends-toi dans le magasin au moment choisi avec ton app et des pots réutilisables.

6. Montre ta preuve de paiement.

7. Régale-toi.

8. Répète les étapes 3 à 7.

STOP FOOD WASTE!

par l’initiative?

JEFF: Pour la plupart, oui. La majorité de leurs objections

étaient facilement réfutables. Par exemple, des magasins spécialisés craignent parfois que les clients attendent les excédents pour obtenir de belles réductions au lieu de payer le prix plein. Mais ceux qui viennent via l’application ne savent pas à l’avance ce qu’ils obtiendront. Celui qui désire un produit spécifique viendra quand même. De plus, de tels commerces attirent beaucoup de nouveaux clients grâce à nous, qui peuvent ensuite revenir s’ils organisent à nouveau une fête. En plus, plus les propriétaires s’inscrivent sur Too Good To Go, plus les autres suivent facilement leur exemple.

GUIDO : Quand avez-vous lancé officiellement

Too Good To Go?

JEFF: Voici encore une histoire amusante. Alors qu’une

cinquantaine de commerces avaient signé, la presse nous est tombée dessus. Jonas a été à un moment sommé de donner plus d’explications et il m’a donc appelé: «Ils téléchargent l’application, mais il n’y a toujours rien dessus!

On doit à tout prix démarrer!» (rires) C’était le 1er mars 2018. Depuis, nous nous sommes systématiquement développés dans toute la Belgique et sommes même devenus l’un des pays les plus performants de l’ensemble du groupe Too Good To Go. Je suis donc régulièrement présent dans d’autres pays pour ajuster leur fonctionnement. Tu sais, entre-temps, j’avais un peu perdu de vue mon objectif de vie à long terme. En partie grâce à cette interview, je réalise que je fais enfin ce que j’ai toujours voulu: réaliser une vraie différence. Alors merci. (rires)

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

TOO GOOD TO GO EN CHIFFRES: • Après un an, plus de 500.000 Belges ont téléchargé l’application; grâce à eux, plus de 450.000 repas ont été sauvés.

• Dans notre pays, on dénombre déjà près de 2000 commerces à avoir rejoint le mouvement pour réduire leurs déchets.

• En 2019, les créateurs espèrent passer le cap du million de repas, ce qui équivaut à 2 millions de kilos de CO², soit un Boeing 747 vers New York.

• Dans le monde, Too Good To Go a déjà sauvé plus de 13 millions de repas, dans 10 pays différents.

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WERCHTER BRUXELLES LOMMEL

Rock Werchter

Couleur Café

Vestiville

Gent Jazz Festival

27-30 JUIN

28-30 JUIN

28-30 JUIN

29 JUIN 9 JUILLET

LIÈGE PERK BRUGES DOUR ENGHIEN WERCHTER SPA

Les Ardentes

Paradise City

Cactus Festival

Dour Festival

LaSemo

TW Classic

Francofolies de Spa

4-7 JUILLET

5-7 JUILLET

5-7 JUILLET

10-14 JUILLET

12-14 JUILLET

14 JUILLET

18-21 JUILLET

JUILLET

GAND

DESSEL

21-23 JUIN

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

www.francofolies.be

www.twclassic.be

www.lasemo.be

www.dourfestival.eu

www.cactusfestival.be

www.paradisecity.be

www.lesardentes.be

www.gentjazz.com

vestiville.eu

www.couleurcafe.be

www.rockwerchter.be

www.graspop.com

D E S

Angèle, Alice on the roof, Kid Noize, Clara Luciani, Zazie, Zaz, Patrick Bruel, Mustii

Bon Jovi, Skunk Anansie, Anouk, John Fogerty, John Butler Trio, Jimmy Barnes

Grand Corps Malade, Tanaë, Oldelaf, Les Négresses Vertes, Saule, Charlie Winston

Damso, Orelsan, A$AP Rocky, Mr Oizo, Roméo Elvis, Vald, Skepta, Cypress Hill

Oscar And The Wolf, Goose, Bloc Party, Cat Power, dEUS, Trixie Whitley, Neneh Cherry

2ManyDJ’s, Stavroz, Thang, Blond:ish, Jan Blomqvist, Locked Groove, Trikk, Belben

Roméo Elvis, Booba, Black Eyed Peas, Dadju, Nekfeu, Lomepal, Aya Nakamura

Jamie Cullum, Diana Krall, Sting, Novastar, Julia Holter, Joan Baez, Gregory Porter

Ja Rule, Cardi B, Migos, A$AP Rocky, Nicky Jam, Maître Gims, Niska, Vegedream

Wizkid, Sean Paul, Hamza, Tamino, Veence Hanao & Le Motel, Lauryn Hill, Isha

Pink, The Cure, Macklemore, Angèle, Muse, Balthazar, Mumford & Sons, Miles Kane

Within Temptation, Slayer, Godsmack, Slipknot, Kiss Whitesnake, Def Leppard

G U I D O

FESTIVALS DE L’ÉTÉ

L’ A G E N D A

Graspop Metal Meeting

JUIN

TEXTE XXX

SCORE

SCORE

HE DÉTAC OUR P I O -M CHER M’AFFITA DANS BRE! C HA M

RUBRIEK

ERE TIRLEMONT

Les Gens d’Ere

Suikerrock

25-28 JUILLET

26-28 JUILLET

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

RONQUIÈRES BRUXELLES KIEWIT (HASSELT) www.pukkelpop.be NANDRIN MÉAN NAMUR

Ronquières Festival

Brussels Summer Festival

Pukkelpop

Nandrin Festival

Metal Méan Festival

Les Solidarités

Scène-Sur-Sambre

3-4 AOÛT

14-18 AOÛT

15-18 AOÛT

16-18 AOÛT

17 AOÛT

23-25 AOÛT

30 AOÛT 1ER SEPTEMBRE

TEXTE XXX

20-22 SEPTEMBRE

Seneffe Festival

SEPTEMBRE

LOKEREN

Lokerse Feesten

2-11 AOÛT

SENEFFE

ABBAYE D’AULNE

FLOREFFE

Esperanzah!

2-4 AOÛT

www.seneffefestival.com

www.070.be/ scenesursambre

lafetedessolidarites.be

www.metalmean.be

www.nandrinfestival.be

www.bsf.be

ronquieresfestival.be

www.lokersefeesten.be

www.esperanzah.be

DRANOUTER

Festival Dranouter www.festivaldranouter.be

www.suikerrock.be

www.lesgensdere.be

www.tomorrowland.com

2-4 AOÛT

AOÛT

BOOM

Tomorrowland

19-21 & 26-28 JUILLET

Kyo, Magic System, Manau, Tanaë, Mosimann, Julian Perretta, RO & Konoba

LEJ, Alice on the roof, Les Negresses Vertes, Sttellla, Marwa Loud, The Magician

Angèle, Clara Luciani, Mustii, Aya Nakamura, Kendji Girac, Caballero & Jeanjass

Bloodbath, Primordial, Tormentor, Asphyx, Vomitory, Incantation, Midnight, Zuriaake

Chicos y Mendez, Eiffel, Triggerfinger, The Sore Losers, Such a Noise XXL

Billie Eilish, Post Malone, Royal Blood, Tame Impala, The National, Anne-Marie

Booba, Christine And The Queens, Mustii Hooverphonic, Rudimental, The Avener

Lomepal, Clara Luciani, Bigflo et Oli, Zazie, Eddy De Pretto, Kid Noize, Claire Laffut

Oscar And The Wolf, Christine And The Queens, Charlotte Gainsbourg, Keane

Michael Kiwanuka, Ibeyi, Caravan Palace, Feu! Chatterton, Fakear, L.E.J., Georgio

The Bony King Of Nowhere, Geike, Novastar, Dead Man Ray, The Kooks, Tom Odell

Bazart, Goose, Zwangere Guy, Tom Odell, Tourist LeMC, Black Leather Jacket

Amir, Skip The Use, Typh Barrow, Alice on the roof, Black City, Tanaë, Mustii, Kyo

Tiga, Eric Prydz, Kungs, Martin Solveig, Bob Sinclar, Lost Frequencies, David Guetta

SCORE

SCORE

RUBRIEK

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RUBRIEK

SCHOUWEN DUIVELAND L’ÎLE LA PLUS AU NORD DE LA ZÉLANDE

Schouwen-Duiveland, entre l’Escaut Oriental, la Mer du Nord et le Lac de Grevelingen, se composait autrefois de quatre îles différentes: Schouwen, Duiveland, Dreischor et Bommenede, mais celles-ci ont été reliées entre elles au fil des siècles. Bienvenue dans ce que la Hollande a de plus beau à proposer, si près de chez H E R B E R T D E PA E P E nous et pourtant tellement dépaysant.

9 R AISONS

DE VISITER CETTE ÎLE DE ZÉLANDE 1

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Parce que Zierikzee est une ville magnifique

Parce que c’est à moins de deux heures de chez toi

Parce que c’est le paradis du vélo

Bien que Zierikzee ne soit pas très étendue, cette belle ville regorge de plusieurs curiosités: elle compte plus de cinqcents bâtiments protégés. Le centre-ville historique est complètement entouré d’eau et super agréable. La tour inachevée Sint-Lievensmonster (alias la Grosse Tour) est visible depuis des kilomètres à la ronde et aurait dû être la plus haute tour d’église des Pays-Bas. Ce qui prouve la richesse de Zierikzee au Moyen-Âge.

Il fait bon flâner le long du Vieux et du Nouveau Port, dans les ruelles étroites et sous les trois portes de la ville encore préservées. Plutôt fan de shopping? De terrasses? Un verre dans un café ou un chouette petit restaurant? Tout cela est aussi possible à Zierikzee.

Les Pays-Bas sont un paradis pour les cyclistes, et c’est également le cas à Schouwen-Duiveland. Il existe un vaste réseau de pistes cyclables qui ne partagent quasiment jamais la route avec les voitures. Conduire sur des kilomètres de digues, de barrages et de ponts est une fabuleuse expérience. Partout, il est possible d’avoir une vue à couper le souffle sur les polders et la mer, tandis que l’Escaut Oriental et le Lac de Grevelingen ne sont jamais loin. Oui, il y a souvent une forte brise, mais si tu loues un vélo électrique, tu auras la possibilité de parcourir toute l’île en une journée, même avec un important vent contraire.

Les Pays-Bas sont un paradis pour les cyclistes, et c’est également le cas à Schouwen-Duiveland. Il existe un vaste réseau de pistes cyclables qui ne partagent quasiment jamais la route avec les voitures. Conduire sur des kilomètres de digues, de barrages et de ponts est une fabuleuse expérience. Partout, il est possible d’avoir une vue à couper le souffle sur les polders et la mer, tandis que l’Escaut Oriental et le Lac de Grevelingen ne sont jamais loin. Oui, il y a souvent une forte brise, mais si tu loues un vélo électrique, tu auras la possibilité de parcourir toute l’île en une journée, même avec un important vent contraire.

WESTERSCHELDETUNNEL.NL

JANDEJONGE.BIKETOTAAL.NL

ZIERIKZEE-MONUMENTENSTAD.NL 36

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VOYAG E S

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Parce qu’on peut apercevoir des baleines sur l’Escaut

Parce que les dunes sont superbes

Parce qu’on y trouve d’énormes ponts et barrages

Depuis 1986, l’Escaut Oriental est complètement isolé de la mer du Nord par une barrière anti-inondation impressionnante, ce qui signifie que la marée peut toujours entrer et sortir du bras de mer.

Depuis, un écosystème unique a émergé et l’Escaut Oriental est devenu le plus grand Parc National des Pays-Bas. On y parque des moules et des huîtres et on y pêche les homards. Des hordes de phoques se rassemblent sur les bancs de sable qui s’assèchent à marée basse.

Mais le plus spectaculaire reste les marsouins, une petite espèce de baleine de la taille d’un dauphin. Une quarantaine de marsouins vivent en permanence dans l’Escaut Oriental et viennent régulièrement à la surface de l’eau pour prendre leur inspiration.

MS - ONRUST.NL

La partie Ouest de Schouwen-Duiveland, qui fait face à la mer du Nord, est connue sous le nom de Kop van Schouwen. On y trouve des forêts, un phare, de nombreux hôtels, des campings et des parcs de vacances, mais surtout des sentiers de randonnée traversant d’imposantes dunes qui surplombent de belles plages de sable. L’idéal pour ceux qui veulent vivre la romance maritime zélandaise dans un calme préservé.

BURGHHAAMSTEDE.COM

Quel que soit l’itinéraire choisi pour arriver à Schouwen-Duiveland, il passera à coup sûr par un pont ou un barrage spectaculaire. La N57 compte neuf kilomètres qui se déroulent sur le Barrage de l’Escaut Oriental et sa traversée en vaut la peine. À mi-chemin, il est possible de s’arrêter sur l’île artificielle de Neeltje Jans pour admirer l’immensité monumentale des travaux du plan Delta ou pour visiter le Deltapark Neeltje Jans, une sorte de parc d’attractions maritime. Pour arriver à Zierikzee, le plus facile est d’emprunter le Pont de Zélande, long de plus de cinq kilomètres, qui traverse également l’Escaut Oriental.

Du côté Nord de l’île, en direction de la Hollande-Méridionale, des ponts et des barrages se succèdent au-dessus du Lac de Grevelingen.

NEELTJEJANS.NL

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VOYAG E S

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Parce qu’on peut y visiter un musée unique

Pour manger de délicieux homards, moules et huîtres

Parce que l’esprit des villages de pêcheurs engloutis hante la région

À Ouwerkerk, à l’extrême Sud de l’île, on trouve le Watersnoodmuseum, le musée du raz-de-marée de 1953. Cette année-là, une tempête associée à la marée de printemps a provoqué une inondation sans précédent qui a coûté la vie à près de deux mille Hollandais, en particulier en Zélande. Pour fermer les digues emportées, on a utilisé, entre autres, des caissons, de grandes structures en béton qui s’enfoncent dans le sol. Le musée est logé dans quatre de ces caissons et donne une image saisissante de l’ampleur de la catastrophe, mais également de l’aide offerte dans le monde entier pour les opérations de secours et de reconstruction.

WATERSNOODMUSEUM.NL

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Les fameuses huîtres et moules de Zélande sont cultivées dans l’Escaut Oriental. Ces spécialités locales ne sont pas bon marché, mais quand même moins chères qu’en Belgique. Tout aussi cher mais hyper délicieux, le homard de l’Escaut Oriental est génétiquement différent des autres homards européens et a donc un goût plus fin. Le lieu le plus pittoresque de Schouwen-Duiveland pour y goûter, c’est l’un des restaurants du Nouveau Port (Nieuwe Haven) ou l’Engelse Kade à Zierikzee.

BRASSERIEDEKAOIE.NL

Bommenee, Claeskynderkerke, Borrendamme, Simonskerke, Rengerskerke, Sint-Jacobskerke, Oudekerke, Westkerke, Brieskerke, Zuidkerke, Coudekerke, Clauskinderen, Westenschouwen… Voici le nom des villages de Schouwen-Duiveland qui ont été engloutis au quinzième et seizième siècle par les flots, emportés par les tempêtes, noyés par l’avancée de l’Escaut Oriental ou sacrifiés par la digue. Plus rien ne subsiste aujourd’hui même si l’imagination peut faire son petit effet, à l’exception de la Plompe Toren de Coudekerke, une tour d’église de 23 mètres de haut sur les rives de l’Escaut Oriental. Le reste du village de Coudekerke a disparu.

SCEZ.NL

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ANNONCE

MON ERASMUS

ANECDOTES DU BOUT DU MONDE Les voyages forment la jeunesse… En voici la preuve par trois avec les récits des aventures de trois étudiants qui sont partis à l'étranger pendant leurs études.

Charly à Aix-la-Chapelle

Pierre à Pas-de-Calais

Margaux à Barcelone

«Les Allemands sont tout sauf distants et froids»

«J’ai travaillé dans une ONG pour aider les migrants»

«Il y a plus de cours pratiques en Espagne»

POURQUOI?

POURQUOI?

POURQUOI?

«Le choix s’est imposé de lui-même.

L’opportunité que l’Allemagne offre en matière d’offre accessible de spécialisations en médecine par rapport au système de sélection actuel observé en Belgique.»

«J’avais postulé dans plusieurs organisations à caractère humanitaire, mais seule Care4Calais qui m’a répondu favorablement. C’est une ONG britannique opérant sur le territoire français également. Elle fait aussi des descentes en Belgique.»

«Je m’étais déjà rendue plusieurs fois à Barcelone et j’avais adoré la ville.

Lorsque j’ai vu que mon université proposait cette destination, je n’ai pas hésité une seule seconde. J’adore la ville, l’ambiance, l’accueil et la bonne humeur que les locaux réservent. À Barcelone, on ne s’ennuie jamais. De plus, il fait toujours bon et la plage n’est pas très loin, ce qui est encore mieux.»»

(Allemagne)

(France)

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

MEILLEUR SOUVENIR

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«Il y en a eu énormément. Avoir eu la possibilité de me frotter à la culture allemande à travers les petites sorties après des journées entières en ‘op’ entre stagiaires, les possibilités d’être un privilégié lors des assistances (car la majorité des assistants et spécialistes voulaient s’assurer que moi ‘l’étranger’ comprenait bien de quoi on parlait), les échanges des cultures allemandes, belges et camerounaises avec des patients pendant des quotidiens actes routiniers… Bref, une panoplie de souvenirs qui m’ont permis de faire un choix pour l’installation en Allemagne.»

MEILLEUR SOUVENIR

UNE ANECDOTE

UNE ANECDOTE

«Les Allemands sont souvent décrits étant distants et froids. C’est pourtant tout le contraire. Je me suis surpris très souvent en train de déjeuner avec des chefs de service en tête-à-tête à parler de tout et de rien sans protocole.»

«Charlie est un humanitaire qui a un chiot autant humanitaire que son maître. C’est un chiot qui, quand il arrive dans les camps des réfugiés, joue avec tous les enfants vivant dans ces camps. Il a déjà accompli le processus de socialisation avec ces réfugiés plus que son maître, on dirait.»

«Les souvenirs de mon Erasmus sont nombreux. Jusqu’à présent, l’Erasmus m’a déjà permis de rencontrer des gens de divers horizons: les Britanniques, les Français, les Américains, les Australiens, etc. Autant de nationalités, autant d’accents de la langue anglaise. Mais également les migrants qui, malgré les difficultés qu’ils éprouvent, affichent des visages souriants et conciliants. Parmi eux, des gens qui ont fait de hautes études alors que certaines personnes les considèrent comme des gens qui n’ont pas été à l’école.»

(Argentine)

MEILLEUR SOUVENIR

«J’en ai énormément! Déjà, la rencontre avec mes colocataires, lorsque j’ai emménagé dans mon appartement, lorsque j’ai découvert l’université, les nombreux voyages que j’ai fait ou encore les soirées ESN avec les étudiants Erasmus.»

UNE ANECDOTE

«En Belgique, les cours sont plus basés sur la théorie tandis qu’à Barcelone, j’avais énormément de pratique. Je trouve ça mieux et plus intéressant.»

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RUBRIEK

LA CRÈME GLACÉE, C’EST

BON POUR LA SANTÉ!

Dr Jos balance habilement deux boules de vanille et une boule de pistache sur un cornet alors que nous marchons tranquillement dans la rue pendant une chaude journée de printemps. Un touriste chinois en train de manier un selfie stick recule directement sur le docteur, ce qui provoque l’atterrissage inopiné de l’une de ses boules de glace sur le trottoir. Alors que le Dr Jos jure dans sa barbe, nous rejoignons la terrasse de café la plus proche.

RENÉ VAN CAESBROECK

Moins de trente secondes plus tard, Dr Jos est engagé dans une grande discussion avec un serveur qui l’informe qu’il n’a pas le droit de consommer sa glace sur la terrasse en question. Pour résumer dans les grandes lignes: la glace a souffert d’une mort prématurée, un violent échange a éclaté entre les deux hommes et nous avons quitté les lieux pour rejoindre notre café de prédilection où nous avons pu commander nos traditionnelles Trappistes.

DR JOS : (râle) Ces satanés Chinois

avec leurs selfie sticks!

GUIDO : Dommage pour

votre glace, docteur.

DR JOS : Oui, je trouve aussi. Norma-

lement, ça me rend complètement zen, mais aujourd’hui, on dirait bien que ce n’est pas le cas.

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GUIDO : Buvez une gorgée

de Trappiste, docteur.

DR JOS : (joint le geste à la parole)

Franchement, une journée ensoleillée sans crème glacée, ce n’est tout simplement pas possible! Dans mon cabinet, quand il fait beau, on organise une tournée de glaces dans le jardin l’après-midi. J’ai piqué l’idée aux services d’urgence des hôpitaux américains. Mon assistant Tony et mon fils Jean-Marie mangent alors une glace avec moi. Hyper relaxant.

GUIDO : Madame Dr Jos ne se joint pas à vous?

DR JOS : Non, ça l’a déjà rendu malade par le passé. Diarrhée, vomissements… (hausse les épaules) Juste la faute à pas de chance. OK, au niveau bactériologique, les glaces ne sont pas fiables à 100%, mais bien à 99,9%.

La crème glacée est congelée. Par conséquent, si elle contient des bactéries, elles ne peuvent pas prolifé-

rer, ce qui n’est pas le cas des aliments que l’on retrouve sur un buffet froid. Les bactéries pourraient se démultiplier une fois la glace fondue, mais ce n’est alors plus de la glace. En plus, la vanille - soyons honnête, un bon glacier se reconnaît à la qualité de sa glace vanille et pas à ses cinq-cents autres parfums à la mode - inhibe le quorum sensing des bactéries.

GUIDO : Vous dites?

DR JOS : Quorum sensing. Avant de causer une infection, les bactéries ‘sentent’ si elles sont suffisamment nombreuses pour réussir. Elles frappent uniquement si leur armée est suffisamment mobilisée, par exemple. Eh bien, la vanille perturbe justement ce sens de la mobilisation chez les bactéries.

GUIDO : Mmm, la vanille!

DR JOS : Oui, la vanille est un superaliment. Tu sais pourquoi tu te sens si heureux quand tu dégustes une glace vanille? Parce que l’odeur de vanille est ce qui se rapproche le plus du lait maternel.

GUIDO : (étonné) Ah, je n’y avais jamais pensé.

DR JOS : Un fait scientifiquement prouvé, Van Caesbroeck! L’autre parfum de glace que je commande parfois en plus de la vanille, c’est la pistache. Encore un superaliment.

Tu sais comment savoir immédiateJUIN | JUILLET | AOÛT 2019

DR JOS

ment si ta glace à la pistache est de bonne qualité, avant même d’y avoir goûté?

GUIDO : Le prix?

DR JOS : Non, la couleur. Plus une boule de pistache ressemble à un étron fraîchement démoulé, mieux c’est! (rires) Si tu aperçois un pot de pistache vert fluo dans le comptoir, évite d’en acheter. Et pourquoi la pistache est si bonne? Selon des expériences, on a appris que les souris avec un régime riche en calories ne souffrent pas d’obésité si des pistaches sont ajoutées à leur alimentation. (s’assoit encore plus confortablement) Maintenant, il faut quand même faire attention: on ne peut pas extrapoler les résultats de recherches sur les souris aux êtres humains, mais bon…

GUIDO : Pourquoi la glace a-t-elle si bon goût? Vu qu’elle est gelée, elle devrait plutôt nous causer des frissons.

DR JOS : Si je te jetais une boule de glace dans le cou, ça te procurerait évidemment des frissons, mais le froid interne est, lui, perçu comme agréable. C’est pour cette même raison que nous apprécions les boissons fraîches. (touche sa bouteille de Trappiste) Bien que cette bouteille soit un peu trop fraîche à mon goût, mais c’est une autre histoire. Au fait: la glace, ça se met sur un cornet et pas dans un pot.

GUIDO : Pourquoi?

DR JOS : On ne verse pas de Trappiste dans un gobelet en carton, non? La glace doit être présentée en cornet pour pouvoir la déguster tout en gardant une main libre pour tâter le cul de ta/ton petit(e) ami(e). (rire gras)

La texture de la glace est faite pour être dégustée en léchant: un coup de langue sur la glace et ensuite, la laisser fondre dans le palais. De cette façon, le goût et l’expérience du froid sont combinés de manière optimale.

GUIDO : Peut-être pourriez-vous nous en dire plus sur cette texture?

DR JOS : Avec plaisir! La crème glacée est une émulsion de graisses, d’eau et de sucre, avec un ajout de goût. Ça te semble faible en calories? Non, ça ne l’est pas. Mais on n’en mange pas un kilo, sûrement pas si on la déguste sur un cornet. Il existe des variantes moins caloriques, mais qui n’ont pas la même texture, ce qui gâche quelque peu l’expérience.

Mieux vaut alors ne pas manger de glace, mais une racine crue de panais avec du kéfir et du quinoa ou autre chose du genre. (fait un geste de la main) Non, une bonne glace contient du lait entier, du véritable sucre et un œuf. C’est alors que la magie se produit. Sais-tu par exemple que le calcium contenu dans le lait est plus efficacement absorbé en mangeant une glace plutôt qu’en buvant un verre de lait? Ce qui permet une meilleure solidification des os.

GUIDO : Et quelle est votre conclusion?

DR JOS : La crème glacée, c’est bon pour la santé. Et ça, Hippocrate le savait déjà. Il a notamment écrit que la glace «ravivait le jus de la vie». En Inde aussi, la glace est au menu depuis des siècles.

GUIDO : Tiens, les Indiens et les Grecs anciens avaient-ils déjà des congélateurs?

DR JOS : Évidemment, sur leurs sommets enneigés!

DR. JOS: «La

véritable glace à la pistache doit ressembler à un étron fraîchement démoulé» JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

DR JOS RECOMMANDE LA LECTURE DES OUVRAGES SUIVANTS: Bernish e.a., The healing power of ice cream, JAAPA., jan. 2019 Marcotrigiano e.a., Official controls regarding artisanal ice cream shops: public health policies and consumer protection in the Italian and European legislative frameworks, Ann-Ig., jan-feb. 2019 Calder-Sprackman e.a., Ice cream rounds: the adaptation, implementation, and evaluation of a peer-support wellness rounds in an emergency medicine resident training program, CJEM., sep. 2018 Stanford e.a., The difference between ice cream and Nazis: moral externalization and the evolution of human cooperation, Behav-Brain-Sci., jul. 2017 Conficoni e.a., Heavy metal presence in two different types of ice cream: artisanal ice cream (Italian gelato) and industrial ice cream, J-Food-Prot., mrt. 2017 Zierz e.a., Ice cream headache in students and family history of headache: a cross-sectional epidemiological study, J-Neurol., jun. 2016 Eccles e.a., Cold pleasure. Why we like ice drinks, ice lollies and ice cream, Appetite., dec. 2013 Maifreni e.a., Microbiological quality of artisanal ice cream, Zentralbl-Hyg-Umweltmed., sep. 1993 Nathan e.a., Ice cream in the diet of insulin-dependent diabetic patients, JAMA., jun. 1984 Van der Hee e.a., Calcium absorption from fortified ice cream formulations compared with calcium absorption from milk, J-Am-Diet-Assoc., mei 2009 Jebreili e.a., Comparison of breastmilk odor and vanilla odor on mitigating premature infants’ response to pain during and after venipuncture, Breastfeed-Med., sep. 2015 Bulló e.a., Nutrition attributes and health effects of pistachio nuts, Br-J-Nutr., apr.

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UN SPORT DE PLUS EN PLUS POPULAIRE

L'ULTIMATE

FRISBEE

Le frisbee est depuis longtemps une valeur sûre sur la plage, dans le parc ou au camping, mais ces dernières années, il virevolte dans des sphères encore plus étourdissantes. Et ce n’est pas Arthur Vande Weghe (22 ans) qui dira le contraire. Cet étudiant et son frère sont les fiers représentants de Gentle, le club d’Ultimate FrisSOFIE VAN ROSSOM bee de Gand.

nous entraînons d’ailleurs généralement sur un terrain de football. Officiellement, un terrain de frisbee est légèrement moins large, mais de même longueur. Il y a aussi des lignes de 16 mètres, et le but est de se faire des passes sans laisser tomber le frisbee vers la zone des buts adverses. Ce qui rapporte un point. En outre, il existe quelques règles supplémentaires: tu peux garder le frisbee pendant dix secondes maximum et tu ne peux pas marcher quand tu l’as dans les mains.

GUIDO : N’est-ce pas un sport sous-estimé?

ARTHUR : Aux États-Unis, non. (rires) Là-bas, les joueurs

peuvent même avoir un statut de semi-professionnel, ce qui leur permet de rembourser leurs frais et de recevoir chaque mois un salaire fixe pour se concentrer à 100% à leur sport. En Belgique, ce n’est pas encore le cas. Nous étudions ou travaillons tous en journée. On le fait uniquement pour notre plaisir. Les gens qui n’ont jamais vu un match seraient surpris par leur intensité. C’est autre chose que lancer tranquillement un frisbee de l’un à l’autre. Il faut réussir à le lancer loin, savoir sauter haut et courir vite. Quand on a commencé, avec mon frère, il y a sept ou huit ans, notre club était encore tout jeune, il y avait ainsi de grandes différences d’âge à l’intérieur d’un même groupe, mais aujourd’hui on peut comparer nos entraînements à ceux du foot. En termes de composition, donc environ une vingtaine de joueurs du même groupe d’âge et de même niveau, mais aussi en termes de contenu. D’abord un échauffement, puis un certain nombre d’exercices, puis des situations de match. Nous

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JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

Des prestations de folie GUIDO : Est-ce que vous jouez

aussi à onze contre onze?

ARTHUR : Non, le plus souvent à sept contre sept, et nous devons être les premiers à marquer quinze points, dans une limite de temps d’une heure. Ou 90 minutes, lors des grands tournois internationaux.

L’herbe est de loin la surface la plus importante, mais de temps en temps, nous jouons aussi à l’intérieur et en été sur le sable. C’est assez intensif, donc le terrain est alors un peu plus petit, et nous jouons alors à cinq contre cinq.

GUIDO : J’ai aussi lu qu’il y avait des

équipes nationales par catégorie d’âge. Sommes-nous bien placés au niveau international?

ARTHUR : Absolument. La Belgique a déjà livré des prestations de folie.

Notre équipe masculine a déjà remporté des victoires contre des pays comme l’Italie, la France et l’Allemagne. Et lors de la dernière JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

Coupe du Monde, il y a trois ans, la Belgique s’est classée à la septième place. Une super performance quand on sait que le Canada et les États-Unis ont également participé, où le sport est déjà beaucoup plus développé que chez nous. Cette année, un championnat européen a lieu, fin juin pour l’équipe nationale et mi-juillet pour l’équipe des moins de 24 ans dans laquelle je joue. Au frisbee, nous fonctionnons également avec des tournois de week-end.

Nous jouons donc différents tours préliminaires par division lors d’un week-end et les finales sont planifiées pour un autre week-end.

Un tournoi très important a lieu au mois d’août, entre différents pays européens. Nous sommes tombés dans un groupe avec les Pays-Bas, l’Allemagne et le Danemark. Chaque pays peut participer avec différentes équipes de différents niveaux. Plus ton pays est bien placé, plus les équipes peuvent obtenir un billet pour… la ‘Champions League’ du frisbee, si on veut.

Des équipes mixtes GUIDO : Actuellement, notre pays

compte déjà une quarantaine de clubs et le nombre de membres ne cesse d’augmenter. Qu’est-ce qui rend ce sport si populaire?

ARTHUR : Ce qui est bien, c’est qu’en plus des divisions masculines et féminines typiques, nous avons également une discipline mixte. Cela plaît principalement aux joueurs de loisir. C’est aussi un sport très sympa: nous travaillons sans arbitres.

En cas de doute, les observateurs du jeu sont autorisés à donner leur avis, mais il faut alors se mettre d’accord entre nous. Normalement, ça fonctionne assez bien, car le fair-play est très présent. Soit dit en passant, la communauté du frisbee est très soudée, dans les clubs et les équipes.

Il y a toujours du respect mutuel sur le terrain et nous sommes tous amis dans la vie.

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ZAP

Une panna cotta 100% bio

Pur Natur, ce ne sont pas seulement des yaourts… La marque belge de produits laitiers innove aujourd’hui en créant une délicieuse panna cotta. Véritable concentré d’Italie, ce dessert naturel est en plus certifié 100% biologique. Que tu préfères la déguster avec un coulis de fruits rouges, du caramel, du chocolat ou des céréales, cette panna cotta se réservera à coup sûr une place de choix dans ton réfrigérateur.

INFOS : WWW.PURNATUR.EU

«Les gens sont toujours surpris quand ils me rencontrent. Premièrement, parce que je suis ‘si petite’ et ensuite, car je suis ‘tellement gentille’.

Ils semblent surpris de ne pas avoir peur de moi.»

PINK EST HYPER SYMPA ET N’ATTEND QU’UNE SEULE CHOSE: VOUS LE PROUVER SUR LA PLAINE DE WERCHTER CET ÉTÉ.

Des jus de fruits 100% bio dans ton supermarché

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Granini peut se targuer d’être la première grande marque à commercialiser des jus de fruits 100% biologiques. Garantissant des fruits issus de l’agriculture biologique, donc avec un usage strictement limité de pesticides et de fertilisants, tu peux ainsi profiter d’un délicieux jus de fruits qui aura une empreinte écologique limitée. Disponible en trois saveurs différentes (orange, orange-fruit de la passion-ananas et pomme-cerise-cassis), ce jus de fruits est le nouveau meilleur ami de l’étudiant écolo.

Depuis quelques semaines, il est possible de trouver une barre chocolatée Côte d’Or arborant ton doux prénom. Une belle façon de faire un cadeau à l’être aimé ou simplement flatter son égo à chaque bouchée chocolatée! Si 150 prénoms étaient disponibles en magasin, les Beverly, Hicham ou autres Kelley n’étaient malheureusement pas conviés à la fête. Que ceux-ci se rassurent, il leur est désormais possible de commander une barre de chocolat à leur nom en surfant sur le site ci-dessous.

INFOS : WWW.GRANINI.BE

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Une barre chocolatée Côte d’Or à ton nom!

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

À chacun sa vinaigrette

On va se l’avouer: nous, les étudiants, avons autre chose à faire que concocter une vinaigrette faite maison pour savourer notre salade du midi. Heureusement, Vandemoortele est là et propose une vinaigrette adaptée aux goûts de chacun. Tu recherches la fraîcheur?

La vinaigrette au citron et au gingembre est faite pour toi! Tu es plutôt passe-partout?

La traditionnelle vinaigrette à l’huile d’olive t’ouvre grand les bras? Tu préfères les plats relevés? N’hésite pas à tester la vinaigrette Spicy Chili!

Un jeu de cartes grandeur nature

S’il a déjà recueilli un franc succès aux États-Unis, voici que le concept des Sneaky Cards débarque en Belgique. Que tu préfères jouer dans ton salon ou lors d’un city-trip entre amis, les possibilités sont infinies. Sur chaque carte se trouve un défi à réaliser entre amis. Une fois celui-ci réussi, tu passes ta carte à un inconnu (ou à un des copains si tu optes pour une soirée au kot) qui devra à son tour le réaliser avant de passer la carte à une tierce personne. Des défis infinis donc qui permettent à tes cartes de voyager dans le monde entier. Petit plus hyper ludique: une application te permet de suivre l’itinéraire de ta carte et ainsi constater que la folie des Sneaky Cards est bien en train de se propager en Europe!

INFOS : WWW.VANDEMOORTELE.COM

INFOS : WWW.ASMODEE.COM

Les mêmes ailes, un nouveau goût!

Tu attends impatiemment le retour des belles journées printanières et estivales? Red Bull saura te satisfaire et te plongera dans l’ambiance tropicale. Voilà pourquoi nous lançons Red Bull The White Edition, au goût exotique de noix de coco et de myrtille, avec une belle couleur tropicale.

Le goût rafraîchissant d’une canette de Red Bull bien fraîche permet non seulement de se désaltérer lors d’une chaude journée d’été mais aussi de donner un petit coup de fouet pour étudier. Tu n'as pas le courage d’aller faire du sport ou tu as une longue route qui t'attend? Notre nouvelle édition te donnera également des ailes et stimulera ton corps et ton esprit. On sentirait presque le sable chaud sous nos pieds

SCOOP! S’il y a bien une artiste à voir cet été (elle sera au Pukkelpop), c’est Billie Eilish! La fan absolue de Justin Bieber a en effet mis le feu au Coachella et n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Et dire qu’elle n’a que 17 ans…

INFOS : REDBULL.BE/WHITE

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ZAP

Le rosé de l’été Dès les premiers symptômes de canicule, la rengaine est toujours la même: «On se boit un petit verre de rosé en terrasse?» Pourtant, les mauvais vins rosés pullulent, ce qui a un peu terni cette boisson au cours des années. Si tu cherches une valeur sûre, ne désespère plus, le Château de Brossay 2018 (disponible chez Colruyt), un Cabernet d’Anjou aux arômes de fruits rouges, fera assurément l’affaire.

Info: WWW.CHATEAUDEBROSSAY.FR

Pour les meilleurs cockatils de l’été Il n’y a pas que l’Aperol dans la vie, il y a Pampelle aussi! Cet apéritif français aigre-doux à base de pamplemousse rouge de Corse risque bien de déloger son concurrent italien au cours de cet été. Et si tu n’es pas encore convaincu, c’est que tu n’y as pas goûté. Que tu l’agrémentes de Prosecco ou de Vermouth, il sera assurément ton meilleur souvenir de vacances.

Info: WWW.PAMPELLE.COM

McDo se la joue végétarien Ta petite amie végétarienne ne veut pas t’accompagner au McDo? Désormais, elle n’a plus aucune excuse car la célèbre enseigne de fast-foods lance son concept Make it Veggie dans tous ses restaurants.

Que ce soit le Happy Meal ou les McNuggets, ils sont maintenant proposés dans une version sans viande pour les végétariens.

Info: WWW.MCDONALDS.BE

Des AirChips Après le air guitar et le air sex, voici les AirChips! Comme leur nom le laisse présager, ces chips bio sont aussi légères que naturelles et contiennent donc moins de calories que les snacks habituels. Sans gluten et véganes, ces chips sont présentées dans pas moins de cinq goûts différents: pois chiches, curry, paprika, betterave rouge et épinards.

Info: WWW.HYGIENA.BE

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GUIDO FAIT GRIMPER LA TEMPÉR ATURE GR ÂCE À

SES CONCOURS DE L'ÉTÉ

SURFE SUR WWW.GUIDO.BE/CONCOURS POUR PARTICIPER Gagne 1 des 3 smartphones 'Wiko View 3'

Ton GSM a rendu l'âme juste avant les vacances? Pas de problème, GUIDO a réussi à se procurer trois exemplaires du tout nouveau Wiko View 3. Tu es prêt pour 64 Go de stockage, un écran de 6,3 pouces et 3 appareils photos? Prépare déjà ton index car ce GSM flashy se débloque grâce à ton empreinte digitale.

Gagne un jacuzzi gonflable pour 4 personnes grâce à Lidl

Oublie la piscine à boudins, car cet été tu pourras te relaxer avec style grâce à ce jacuzzi gonflable proposé par Lidl.

Grâce à ses 118 jets puissants, tu peux te plonger dans un festival de bulles à 360°, le filtre garde l'eau propre et la minuterie de chauffage maintient l'eau à une température parfaite. En plus, pas besoin de se lever grâce à sa télécommande intégrée. Lunettes solaires sur le nez, une boisson dans la main et c'est parti pour l'anti-stress parfait!

ANNONCE

Gagne 5x2 tickets d'un jour pour les Francofolies de Spa

Cette année, les Francofolies de Spa frappent un grand coup en proposant l'une des affiches les plus alléchantes de ces festivals d'été. Ton plus grand casse-tête - si tu gagnes ce concours - sera donc de choisir parmi ces artistes prestigieux pour sélectionner ton jour de prédilection: Angèle, Zaz, Clara Luciani, Camelia Jordana, Orelsan, Mustii, Patrick Bruel, Alex Germys ou Zazie.

Gagne 2x2 tickets VIP d'un jour pour Couleur Café

Gagne 1 des 4 festivals packs de Aïki

Oublie les repas hors de prix proposés dans les festivals: cette année, Aïki te propose d'emmener ta propre nourriture en festival. Le festival pack de Aïki contient 16 bols de Aïki Noodles dans quatre goûts différents: BBQ, Chicken, Curry et Hot & Spicy. Il suffit d'y ajouter de l'eau bouillante et de déguster.

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

Chaque année, Couleur Café sonne le début des festivals de l'été et apporte des beats urbains en plein cœur de la capitale. Et si tu profitais de ce festival unique en mode VIP? C'est ce que GUIDO te propose. Il ne te reste maintenant plus qu'à choisir entre le vendredi 28 juin (Wizkid, Zwangere Guy, Sean Paul...), le samedi 29 juin (Hamza, Loud, Tamino...) ou le dimanche 30 juin (Lauryn Hill, Isha, Soul Shakers...).

Gagne 20x2 tickets d'un jour pour le Gent Jazz Festival

Pour les amateurs de jazz, le rendezvous de l'été est immanquablement fixé à Gand. Si tu gagnes à notre concours, tu auras en plus le choix dans la date car les 20x2 tickets d'un jour sont à choisir entre le 5 juillet (Diana Krall), le 6 juillet (Terence Blanchard), le 7 juillet (Gregory Porter) ou le 9 juillet (John Zorn).

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M U LT I M É D I A

Bose Sleepbuds

Des écouteurs qui ne te permettent pas d’écouter de la musique, voici que proposent les Bose Sleepbuds. Que peuvent-ils faire alors? T’assurer d’une bonne nuit de repos. Être incapable de dormir à cause du bruit est super embêtant, que ce soit un ronfleur dans ton lit, une fête chez les voisins ou des étudiants en train de chanter sous ta fenêtre. Les Bose Sleepbuds sont des écouteurs sans fil intégrant la technologie de suppression du bruit de Bose. Ils ne diffusent pas de musique, mais émettent un son apaisant pour masquer le bruit ambiant.

Tu peux choisir entre dix paysages sonores différents, tels que le bruit des feuilles d’arbres dans le vent, un champ de grillons ou un feu doux et crépitant. Grâce à l’application qui l’accompagne, tu peux définir une alarme que tu es le seul à entendre, afin que celui ou celle qui partage ton lit ne se réveille pas. La batterie des Sleepbuds a une autonomie de 16 heures, suffisante pour les plus grands dormeurs parmi vous. Pendant la journée, il te suffit de cliquer les écouteurs dans la boîte de chargement fournie pour pouvoir retourner au pays des rêves la nuit suivante.

COOL APPS LOVE BALLS ( Android et iOS)

Utilise tes méninges pour réunir deux balles.

GRANNY

(Android et iOS)

Tu as cinq jours pour t’échapper de la maison hantée de cette effrayante grand-mère.

PRIX: 270 EUROS PLUS D'INFOS : WWW.BOSEBELGIUM.BE

Samsung Galaxy S10

TEXTE STIJN VAN KERKHOVE

Sur leur téléphone pliable, il est clair qu’ils ont encore du travail à faire chez Samsung, mais avec le Galaxy S10, la marque coréenne lance à nouveau un super téléphone Android. L’appareil dispose d’un écran ultra-net de 6,1 pouces, sur lequel le scanner d’empreintes digitales est intégré en bas, comme nous l’avions déjà vu sur le OnePlus 6T et le Huawei Mate 20 Pro. Sur le dessus, il n’y a plus de barre noire, mais seulement une petite ouverture ronde pour la caméra selfie. L’avant du téléphone est donc tout entièrement consacré à l’écran, et c’est bluffant. L’arrière est également impressionnant, car il n’y a pas moins de trois objectifs: un objectif standard, un très grand angle et un téléobjectif. De cette façon, tu ne rateras plus une seule photo. L’arrière est également entièrement en verre pour permettre le chargement sans fil, mais cela rend bien sûr l’appareil encore plus vulnérable. Pour ceux qui veulent quelque chose d’un peu plus sophistiqué, il y a le Galaxy S10 Plus, avec un écran encore plus grand et un objectif supplémentaire à l’avant.

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VINTED

(Android et iOS)

Vends ou échange des vêtements de seconde main.

PEWDIEPIE’S TUBER SIMULATOR

PRIX: 850 EUROS PLUS D'INFOS : WWW.SAMSUNG.BE

(Android et iOS) Un jeu de simulation dans lequel tu dois battre le célèbre Youtubeur PewDiePie.

Oculus Quest

POCKET CITY

La réalité virtuelle n’a pas encore atteint sa pleine puissance. PlayStation continue de développer son offre, alors que d’autres initiatives semblent avoir été réduites à néant. Oculus, qui appartient à Facebook depuis plusieurs années, est un autre acteur majeur du secteur. Il a sorti ce printemps son casque de réalité virtuelle tant attendu. L’Oculus Quest a ceci d’unique qu’il n’a pas besoin d’un PC ou d’une console pour fonctionner. Le casque est doté d’un processeur complet, afin de pouvoir profiter de l’expérience à 360 degrés sans câbles. En plus du casque, tu reçois deux manettes, pour chaque main.

Les jeux ne peuvent être téléchargés que sur le Oculus Store et c’est là que le bât blesse car l’offre proposée est assez réduite et ne contient pas de véritable best-seller. Cependant, s’il faut en croire les prédictions, nous en sommes toujours à la première phase et la percée majeure reste à venir. C’est donc à toi de décider si tu veux être un pionnier ou simplement attendre encore un peu.

PRIX: 449 EUROS PLUS D'INFOS : WWW.OCULUS.COM

(Android et iOS)

Enfin un jeu de construction dans lequel tu ne dois pas payer ou attendre des heures pour débloquer des bonus.

SKYVIEW

(Android et iOS) La nuit, dirige ton smartphone vers le ciel et découvre toutes les étoiles qui t’entourent.

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GAMES

Boxboy! + Boxgirl!

Boxboy! + Boxgirl!

Leisure Suit Larry: Wet Dreams Don’t Dry

NINTENDO SWITCH

Un mariage entre Super Mario et Tetris, c’est à cela que ressemble Boxboy! + Boxgirl! à première vue. Dans ce jeu indépendant, tu joues le rôle d’un très simple carré blanc. Pas exactement le héros hors norme auquel on s’attend habituellement dans un jeu vidéo. Dans une multitude de niveaux, tu dois franchir différents obstacles pour arriver à la porte de sortie. Ta réussite ne dépend pas de ton agilité ou de l’élimination des autres adversaires, mais de ta capacité de réflexion à résoudre des énigmes. Boxboy, qui s’appelle en fait Qbby, peut se dédoubler et grâce à cette dimension supplémentaire, par exemple, atteindre une plateforme plus haute ou combler un fossé profond. Niveau après niveau, les énigmes deviennent plus difficiles, mais augmentent les possibilités géométriques de ton personnage. Boxboy! + Boxgirl! se compose de 270 niveaux différents. Celui qui ne veut pas terminer cette tâche seul peut passer en mode deux joueurs, avec un personnage supplémentaire sur le terrain de jeu: Boxgirl Qucy. Ce qui ajoute une touche de romance au pays des blocs.

PLUS DE JEUX SUR WWW.GUIDO.BE

Days Gone

Leisure Suit Larry: Wet Dreams Don’t Dry

PLAYSTATION 4, NINTENDO SWITCH

Type:Rider

PLAYSTATION 4

NINTENDO SWITCH

Avec la sortie récente de The Division 2, on ne s’attendait pas immédiatement à un autre jeu dans lequel le monde est en proie à un virus totalement destructeur.

Days Gone mérite cependant le coup d’œil. L’histoire commence au moment où tu dis au revoir à ta femme et restes dans une ville au bord de l’anarchie. Après cette introduction, un saut de deux ans dans le temps te téléporte dans le paysage montagneux de l’Oregon que tu traverses en moto. Il est rafraîchissant de jouer à un jeu de survie qui ne se déroule pas dans un environnement urbain. Peu à peu et grâce à un certain nombre de flash-backs, tu devines la suite de l’histoire.

Sans oublier de souffrir d’une sévère résistance aussi bien des survivants que des mutants. Il faudra faire preuve de stratégie et de violence pour y arriver: Days Gone est un jeu destiné aux joueurs qui n’ont pas peur de mordre la poussière à plusieurs reprises. Ceux qui préfèrent se lancer dans une histoire de survie les mains dans les poches feraient mieux de choisir un autre jeu dans le magasin.

Un jeu avec des polices d’imprimerie dans le rôle principal, ça ne donne pas nécessairement envie. Mais il faut cependant admettre que cela titille la curiosité. Le jeu Type:Rider a été développé par la chaîne de télévision culturelle Arte et ce n’est donc pas étonnant qu’il ne contienne ni zombies, ni filles en bikinis rikiki, ni voitures de courses rutilantes. Dans le rôle d’une paire de points, tu parcours l’histoire de l’écriture. En commençant par les grottes des temps préhistoriques, en parcourant les hiéroglyphes des Égyptiens, en défilant des écrits de Rome, d’Athènes et du Moyen-Âge, en passant devant la première imprimerie de Johannes Gutenberg et en survolant les temps modernes avec l’écriture Helvetica, toujours en vogue actuellement.

Dans chaque niveau, l’objectif est de collecter autant de lettres que possible. Et s’il fallait encore te convaincre de la pertinence de ce jeu: Il existe un niveau bonus Comic Sans!

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

Type:Rider

TEXTE STIJN VAN KERKHOVE

Days Gone

Dans les années 90, les jeux de Leisure Suit Larry ont bien fait marrer dans les chambres d’ados. L’humour si particulier de Larry Laffer a d’ailleurs conquis le monde entier. Alors que même le pire des années 90 fait son grand retour (bonjour les Spice Girls, Boyzone et Alliage), le moment est venu pour Larry d’effectuer un come-back inattendu. Le niveau de ce jeu n’a jamais volé très haut et avec les sensibilités de 2019, l’humour et les clichés de ce jeu ne sont certainement pas à mettre entre toutes les mains. Larry est toujours un quadragénaire chauve qui recherche désespérément du sexe. Mais pour la première fois, il peut utiliser un smartphone et les applications qui vont avec.

Quiconque a déjà joué à un jeu de Larry sera certainement capable de s’accommoder de ce remake. Par contre, si tu te lances dans l’aventure sans connaître les jeux précédents, le jugement final dépendra de ton sens de l’humour et de ta capacité à supporter quelques incartades sexistes.

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SITE-SEEING

Parmi celles-ci, on épingle la très économe solution du sac poubelle (100 litres de préférence). Tu y découpes un rond pour la tête et deux pour les bras et le tour est joué!

LE KIT DU PARFAIT FESTIVALIER

Tu as décidé cette année d’arpenter les plaines de certains des festivals de notre pays. Bien t’en a pris, mais si c’est une première pour toi, voici quelques objets à ne pas oublier lors de ta visite des lointaines contrées où règnent musique endiablée et ambiance surchauffée…

Let the Sunshine in

TEXTE SÉBASTIEN DALOZE

Premier accessoire indispensable: la casquette ou le Bob. Même si chaque année, ils sont souvent distribués gratuitement par l’un ou l’autre sponsor, prends tout de même tes précautions en glissant l’objet dans ton sac afin d’éviter toute insolation qui t’empêcherait de pogoter sur la tête d’affiche de la journée. Si tu veux la personnaliser pour l’événement, tu peux surfer sur www.vistaprint.be. N’oublie pas non plus les lunettes de soleil, un accessoire qui en plus du confort qu’il offre rajoutera une touche fashion à ta tenue. Il y a les intemporelles (www. ray-ban.com), les branchées (www.dolcegabbana.com) ou les moins chères (www.solaris.fr).

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It’s Raining Men

Etant donné que le soleil est nettement moins présent que la pluie dans notre pays, il ne faut pas négliger ces intempéries probables même presque inévitables si tu restes pendant quatre jours sur un même festival. A côté des traditionnels K-Way (www.kway.be), toute une pléiade d’autres possibilités s’offrent à toi pour te protéger de la drache nationale.

Make Some Noise

Depuis peu, une sensibilisation aux acouphènes est menée dans la plupart des salles de concert. Les hôtesses arpentent les couloirs de Forest National ou de l’AB et vendent des protections auditives afin d’éviter de te péter les tympans après une journée de musique live tous décibels dehors. Si tu surfes sur www.acoufun.com, tu as le choix entre différents modèles. Sinon, les traditionnelles boules Quiès sont en vente dans toutes les bonnes pharmacies: www.quies.com.

Candy Shop

Pour survivre en festival, une bonne trousse de secours est plus que nécessaire. Entre les médicaments contre la nausée, les aspirines, les pansements ou les Imodium Instant, rien n’est à négliger pour passer un long week-end à l’abri des petits bobos.

Contre la gueule de bois, il y a également des remèdes plus fun qui existent, sur www.doctissimo.fr/sante/diaporamas/remede-gueule-de-bois ou sur www.maxisciences.com.

La Fiesta du Camping

Dernier article des plus utiles pour tout bon festivalier qui se respecte: une tente. Si tu veux te la jouer solo, on te conseille d’opter pour la tente 2-secondes (www.decathlon.be).

Facile à installer, mais un peu plus difficile à ranger: voir les instructions sur le même site. Un matelas autogonflant est également pratique pour ne pas perdre de temps, disponible sur www.asadventure.com.

CHECK-LIST DES AUTRES INÉVITABLES • • • • •

De l’eau en conséquence (les bouteilles sont interdites sur la plaine de la majorité des festivals) Ton chargeur de GSM (pour être joignable tout le temps du festival) Un T-shirt par jour (pour éviter que tes compères ne te jettent hors de la tente dès le deuxième jour) Des mouchoirs en suffisance (tu ne sais pas où tu devras aller te délester de tes pizzas et hamburgers enfournés!)

Une lampe de poche (pour rapidement trouver l’entrée des toilettes en pleine nuit)

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

JEUX

GUIDOKU Qui ne connaît pas encore le Sudoku? Pour ceux qui auraient loupé ce nouveau phénomène, la règle est simple. En partant des chiffres déjà inscrits, tu dois essayer de remplir la grille de manière à ce que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 sur 3 contiennent une seule fois les chiffres de 1 à 9.

KARATEKA 4

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2

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3

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YAMAKASI

il s’agit juste d’un jeu de logique et de patience!

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KAMIKAZE

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Pas besoin d’être fort en maths,

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TEXTE XXX

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RUBRIEK

LES RÉALISATEURS LUC & JEAN-PIERRE DARDENNE SUR

‘LE JEUNE AHMED’

PHOTOS CHRISTINE PLENUS

Vingt ans après leur première Palme d’Or pour l’inoubliable Rosetta, les frères liégeois Luc et Jean-Pierre Dardenne ont de nouveau foulé la Croisette cette année. Pour leur nouveau film Le Jeune Ahmed, ils ont planté leur caméra dans les traces d’un jeune garçon radicalisé de treize ans qui veut commettre un attentat sur son professeur. H E R B E R T D E PA E P E

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«Nos films se déroulent dans la société d’aujourd’hui mais nous nous laissons rarement guider par l’actualité,» explique Luc. «La Promesse, en 1996, parlait déjà de migration. Ce sujet est d’actualité depuis maintenant plus de vingt ans.» Son frère Jean-Pierre ajoute: «Mais ce film est bien actuel. Il se déroule maintenant, en Belgique, après les attentats en Europe et la chute de l’État Islamique en Syrie et en Irak.»

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

«On discute beaucoup entre nous»

GUIDO : Ce sujet s’est-il imposé à vous, vu que vous avez

toujours été des cinéastes socialement engagés?

LUC DARDENNE : Dans un certain sens, oui. Après les attentats, d’abord à Paris et ensuite chez nous, nous savions que nous voulions faire quelque chose autour de la thématique des jeunes radicalisés. Mais on a les deux pieds dans la réalité: les attentats ont eu lieu, on voulait donc raconter notre histoire avec le respect nécessaire pour les victimes.

Imaginer quelque chose sur un musulman belge radicalisé de vingt ans sur le point de partir en Syrie, mais qui fait marche arrière après avoir rencontré une fille, on ne voulait pas de ça. Cela aurait été trop facile.

JEAN-PIERRE DARDENNE : Nous avons aussi envisagé de partir du point de vue d’une femme radicalisée, mais nous nous sommes ensuite mis d’accord sur un garçon de treize ans.

Radicalisation GUIDO : Ahmed se radicalise sous l’influence de son imam,

et on apprend aussi qu’il idéalise un de ses cousins qui est mort pour l’État Islamique…

LUC DARDENNE : Je tiens tout d’abord à préciser que nous n’avons pas réalisé un film sur le comment et le pourquoi de la radicalisation d’un jeune homme, mais sur la difficulté d’y échapper. Personne ne le force. Il va même plus loin que son imam radical. Jamais dans le film l’imam ne dit qu’Ahmed doit tuer son professeur, mais il établit le cadre moral et religieux dans lequel un tel acte est permis.

GUIDO : J’ai l’impression que vous n’avez jamais eu autant de difficultés à comprendre votre propre personnage principal.

JEAN-PIERRE DARDENNE : C’est très juste.

LUC DARDENNE : En même temps, c’est toute la force du film: le spectateur, tout comme les autres personnages du film, n’a aucune emprise sur Ahmed. De cette façon, on comprend pourquoi la radicalisation n’est pas à prendre à la légère. Il faut plus qu’une jolie fille pour s’en débarrasser. C’est autre chose! Je ne peux pas divulguer ce dont il a besoin pour se déradicaliser, ce qui gâcherait la fin du film, mais tu l’as vu: cela ne va pas de soi.

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Jeunes acteurs GUIDO : Les acteurs européens aux racines nord-africaines

n’en ont-ils pas marre d’être castés pour jouer les extrémistes et les terroristes?

LUC DARDENNE : Ça, il faudrait leur demander, à eux, mais nous n’avions pas d’autre choix. Il n’existe pas d’imams belges autochtones, on ne peut donc pas demander à quelqu’un avec des racines nord-africaines de jouer ce rôle? Ou un Turc ou un Arabe, on aurait pu aussi.

JEAN-PIERRE DARDENNE : Nous voulions que le garçon de l’histoire vienne d’une famille musulmane. Un Belge autochtone converti n’était pas un personnage adapté, car on suppose souvent qu’un converti sera plus radical qu’un musulman de naissance. Donc oui, pour Ahmed aussi, nous avons cherché un acteur aux racines étrangères.

GUIDO : Ce n’est pas la première fois que vous obtenez une interprétation aussi forte de la part de jeunes acteurs inexpérimentés. C’est là votre spécialité?

LUC DARDENNE : Nous trouvons cela fantastique de travailler avec des jeunes, parce qu’ils ne sont pas encore totalement construits. Nous pouvons encore les modeler en tant qu’acteurs. Le garçon qui joue le rôle d’Ahmed est déjà en pleine puberté, mais il se déplace encore comme un enfant et il a encore ici et là de la graisse de bébé. (rires) GUIDO : Vous êtes toujours d’accord entre vous?

LUC DARDENNE : Qu’est-ce que tu veux dire, si nous nous disputons parfois?

GUIDO : Non, je veux juste savoir s’il vous arrive d’avoir des discussions animées.

LUC DARDENNE : Ah oui, naturellement! On discute beaucoup entre nous.

JEAN-PIERRE DARDENNE : L’approche de ce film, on en a beaucoup discuté. Cela nous a pris du temps.

LUC DARDENNE : Mais une fois que les discussions sont derrière nous, nous sommes toujours sur la même ligne. Sur le plateau de tournage, il n’y a plus de palabres, on sait alors parfaitement ce que l’on veut. Tous les deux.

GUIDO : Que pensez-vous de la nouvelle génération de réalisateurs belges d’origine marocaine, comme Adil & Bilall ou Nabil Ben Yadir?

JEAN-PIERRE DARDENNE : Ah, nous sommes occupés à produire le nouveau film de Nabil, on le trouve donc très bon.

LUC DARDENNE : Et ces deux Flamands, ils sont forts!

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FILMS ET SÉRIES FILM

Fantastic Beasts: The Crimes Of Grindelwald Deuxième épisode de la nouvelle saga inspirée des personnages de J.K. Rowling, Fantastic Beasts: The Crimes Of Grindewald plonge dans l’univers pottérien avant même que le héros à lunettes ne voie le jour. Malheureusement, contrairement aux autres films de la saga, on se prend nettement moins d’affection pour ces nombreux personnages tandis que les effets spéciaux à répétition viennent lasser le spectateur. Et pourquoi vouloir tirer sur la pompe à fric en lançant une franchise de cinq films alors que le livre de l’auteure anglaise ne comptait qu’un seul tome? Lassant.

FILM

Pupille

Avec six nominations, Pupille s’annonçait comme l’un des grands favoris de la dernière cérémonie des Césars. S’il est reparti curieusement bredouille (l’une des deux actrices principales - Sandrine Kiberlain et Elodie Bouchez - le méritait amplement), ce film vaut pourtant largement le coup d’œil.

Véritable plongée dans l’itinéraire de l’adoption (de la jeune fille qui accouche sous X à la mère adoptante en passant par les services sociaux de l’aide à l’enfance et les assistants familiaux prenant en charge le bébé en attendant l’adoption), ce film touche en plein cœur.

FILM

Amanda

Il en a fait du chemin depuis Les beaux gosses, Vincent Lacoste.

Désormais bankable, il truste la tête d’affiche de nombreuses comédies françaises. Cette fois, c’est dans un autre registre qu’on découvre l’acteur chevelu. Dans le rôle d’un jeune adulte qui enchaîne les petits boulots et se voit obligé de prendre soin de sa nièce de sept ans suite à un incident familial, il marque encore des points et se révèle même incontournable dans des drames plus intimistes.

FILM

FILM

FILM

A Star Is Born

Leave No Trace

Killing Eve

Un père (Ben Foster) et sa fille qui ont toujours vécu en marge de la société dans une forêt de l’Oregon se voient obligés de rejoindre la civilisation après avoir été repérés par des gardes forestiers. Si la jeune fille semble heureuse de ce grand bouleversement, son père éprouve nettement plus de difficultés à s’adapter. Leave No Trace fait la démonstration implacable qu’il n’est pas nécessaire d’enchaîner les dialogues et les péripéties pour accoucher d’un bon film.

Ce drame contemporain pose certaines questions importantes dans notre monde actuel tout en dépeignant avec tendresse une relation filiale intense.

Ceux qui ne se sont jamais remis du départ de Christina dans Grey’s Anatomy seront heureux de retrouver son interprète Sandra Oh en tête d’affiche d’une nouvelle série policière. Dans le rôle d’une agent du MI-5 chargée d’enquêter sur une tueuse psychopathe, elle éblouit comme toujours. Et ce n’est pas le seul charme de cette série jouissive qui pousse très loin le curseur de la violence sans oublier de nous offrir quelques savoureux moments d’humour noir délicieusement bienvenus. Si bien que les huit épisodes de cette première saison se déguste avec une délectation telle que la deuxième saison est attendue au tournant.

TEXTE SD

Grand perdant des Oscars (excepté pour sa bande originale), A Star Is Born a pourtant recueilli un beau succès de la part des spectateurs dans les salles de cinéma. Une séance de rattrapage est donc maintenant possible pour ceux qui auraient raté le film réalisé par Bradley Cooper et mettant en vedette la délurée Lady Gaga dans le rôle d’une chanteuse qui va subitement connaître un succès interplanétaire. Un film assez conventionnel au final mais qui se distingue par quelques chansons qui restent malgré tout en tête.

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SÉRIE

The 100 (saison 5)

Entre cette série et nous, c’est un peu une relation amourhaine qui s’est instaurée. Trop de personnages, trop de rebondissements, trop de violence gratuite, trop de trahisons…

Si bien qu’on espérait que ce saut dans le temps de six ans viendrait à point nommé pour donner un nouveau souffle à une série qui perdait à chaque saison un peu de sa saveur. Las, car les aventures de Clarke et Bellamy sur une terre pratiquement déserte s’engouffrent de plus en plus dans des guerres de clans dont on ne comprend plus grand-chose et dans des considérations philosophiques hasardeuses. Et pourtant, le final nous fait saliver et nous donne envie de nous replonger dans la suite de cette série addictive. Allez comprendre!

FILM

Emma Peeters

Alors qu’elle va bientôt fêter ses 35 ans, Emma Peeters (l’épatante Monia Chokri) dresse un constat plutôt négatif de sa vie.

Célibataire, menant une vie de galère à Paris et rêvant de devenir actrice, elle décide de se suicider le jour de son anniversaire. Mais la rencontre d’un drôle d’employé de pompes funèbres risque cependant de mettre à mal son projet. Pour son deuxième long-métrage, la réalisatrice belge Nicole Palo a frappé fort en décrochant une sélection au Festival de Venise. Un succès franchement mérité tant son Emma Peeters est sublimement attach(i)ante!

FILM

Beautiful Boy

Après des succès critiques comme Alabama Monroe ou La merditude des choses, le réalisateur flamand Felix Van Groeningen tente une première incursion hollywoodienne avec Beautiful Boy, l’histoire vraie et poignante d’un ado qui n’arrive pas à décrocher de la drogue et dont le père désemparé tente tout ce qu’il peut pour lui venir en aide. Un drame prenant et cru qui ne laisse jamais indemne le spectateur et ne cache pas la réalité du désastre terrible de la drogue dans les familles. Grâce à l’interprétation extraordinaire de Timothée Chalamet et Steve Carell, cette relation père-fils incroyable prend aux tripes.

FILM

FILM

FILM

Creed II

Wildlife

Raoul Taburin

Si la saga Rocky s’était quelque peu essoufflée avec les années, le retour en force de Creed lui avait donné une seconde jeunesse. Pour ce deuxième film de la série, les scénaristes ont eu la bonne idée de ressortir des placards l’ennemi juré de l’ancien boxeur (le terrible Drago) pour organiser un combat de légende entre les deux fils des anciens meilleurs ennemis. Une tension dramatique qui ne quitte pas l’écran pendant deux heures, des combats filmés avec brio et des personnages qu’on est toujours contents de retrouver.

C’est clair, Creed boxe dans la catégorie des Poids Lourds!

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

Connu pour ses rôles marquants dans There Will Be Blood ou Little Miss Sunshine, l’acteur Paul Dano passe cette fois derrière la caméra pour Wildlife, un drame intimiste se déroulant au début des années 60. Pour l’occasion, il s’est entouré d’un couple d’acteurs talentueux (Carey Mulligan, éblouissante en femme délaissée, et Jake Gyllenhaal, impeccable dans le rôle de son mari en pleine crise existentielle) qui entourent Ed Oxenbould, un jeune acteur australien qui joue leur fils de quatorze ans, obligé de prendre la place de l’homme de la maison. Un subtil premier essai qui promet une belle carrière au jeune réalisateur.

L’univers poétique de Sempé ne pouvait qu’inspirer les cinéastes. Après Le Petit Nicolas, c’est un autre de ses héros qui est adapté au cinéma, Raoul Taburin, interprété ici par un Benoît Poelvoorde tout en retenue et jouant - une fois n’est pas coutume - la carte de l’émotion davantage que le pari de l’humour. Forcément régressif, terriblement enfantin et immensément tendre, Raoul Taburin est un véritable bonbon pour les amateurs de l’univers de Sempé. Si l’acteur belge nous a séduit dans sa retenue, que dire de l’inclassable Édouard Baer? Heureusement, les flash-backs nostalgiques rattrapent quelque peu le coup!

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RUBRIEK

Trixie Whitley n’a pas chômé. Une production avec Wim Vandekeybus, un disque avec Kid Koala et un nouvel album, écrit et réalisé in New York. Un beau disque qui respire l’urgence, la colère, l’amour, l’incompréhension et les démons les plus intérieurs.

LAURENT DERYCKE

PHOTOS KYLIE COUTTS

TRIXIE WHITLEY

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TRIXIE : Je suis active depuis deux ans.

Je n’ai pas beaucoup joué et maintenant, j’en ai réellement besoin. Je veux être sur scène.

GUIDO : Ce disque a donc été conçu pour la scène?

TRIXIE : Les deux, car cette fois, j’ai écrit la majeure partie de l’album en studio. J’ai aussi envie d’utiliser le studio comme un outil. Je savais que je voulais m’éloigner de l’attitude du singer-songwriter.

GUIDO : N’est-ce pas difficile de tirer à chaque fois sur le fil?

TRIXIE : Cela m’a permis une respiration. Je savais parfaitement ce que je voulais, ce que j’ai confié au producteur Little Shalimar. J’ai écrit plusieurs pages avec ce que je voulais pour ce disque.

GUIDO : Comme par exemple?

TRIXIE : Une palette émotionnelle, qui peut sembler agressive par exemple mais aussi contenir des passages qui nous rendent complètement vulnérables.

GUIDO : On ressent aussi une certaine fièvre…

TRIXIE : J’ai toujours déclaré que la politique ne m’intéressait pas, mais on en est tellement proche actuellement, à cause de Trump. C’est tellement extrême! Je ne pouvais nier ce besoin.

La ‘peur’ qui est presque tangible

physiquement. Aussi des moments très sombres, de véritables traumas qui m’ont assaillie. Mon travail relève toujours d’une introspection.

Une joyeuse résistance GUIDO : Une évolution?

TRIXIE : Je l’espère. J’essaie toujours de

travailler dans le moment. Si des traumas apparaissent, je les utilise dans mon travail. Comme des moments de désespoir personnel, de nihilisme.

Nous vivons une époque de fou et je dois dire quelque chose à ce sujet.

GUIDO : Cela peut avoir un effet purificateur.

TRIXIE : Libérateur. J’ai toujours été sensible à mon environnement.

GUIDO : Comme à New York!

TRIXIE : A lot of input! J’y ai souvent vécu comme une demi-ermite. Ce qui est apparu pendant la conception, ce fut une relation de confiance. Je me sentais très méfiante face au monde.

GUIDO : New York, ce n’est quand même pas si mal?

TRIXIE : C’est une ville où règne une grande solidarité. On y ressent une énergie collective. Tout le monde était sous le choc. Pendant cette période, j’ai aussi activement participé au resistance revival chorus, un collectif

de plus de 50 femmes qui chantent des protest songs. C’est un chœur d’activistes professionnels et de femmes venant de partout, de diplomates, de tous les pays, de toutes les races et générations. Leur message est le suivant: joy is an act of resistance.

Nous sommes obligés de revivre des traumatismes, mais nous avons décidé de le faire dans la joie. Très inspirant.

Avec une touche d’humour aussi. On ne peut plus rester indifférent. C’est une sale plaie qui est à chaque fois rouverte. (rires) Reste à espérer qu’elle ne s’infecte pas.

GUIDO : Qu’est-ce qui t’attire à chaque fois vers New York?

TRIXIE : Je m’y sens comme à la maison.

Je vis dans un très petit appartement.

Une boîte à chaussures, mais j’y ai tout ce dont j’ai besoin. C’est la ville des extrêmes. On peut y vivre sainement uniquement si on trouve l’équilibre entre tous ces extrêmes. Cela te renforce, en tant qu’être humain. On peut se retrouver à la rue à chaque moment, mais c’est justement ce défi qui est important.

GUIDO : Tu fais quand même ce que tu veux?

TRIXIE : Oui! (rires) Je ne peux pas rester indifférente. Pourquoi ne résisterions-nous pas?

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

MUSIQUE

«Nous devons oser regarder d’une autre manière la face sombre du monde»

Les architectes de notre vie GUIDO : Comment as-tu fait la connais-

sance du producteur Little Shalimar?

TRIXIE : Nous avons tissé des liens forts entre nous. Avant de commencer à travailler sur l’album, nous sommes vus plusieurs fois, juste pour discuter.

Pas spécialement sur la musique, mais sur les hommes, très rafraîchissant. Je l’ai aussi senti un peu méfiant, parce qu’il faisait partie du clan RTJ. (ndlr: Run The Jewels) GUIDO : Vous avez rapidement trouvé le fil rouge du disque?

TRIXIE : J’ai littéralement écrit un synopsis. J’avais peu de matériel avant d’entrer en studio. Je travaille de façon intuitive. Ne pas s’inquiéter, juste écrire. J’ai d’abord réalisé une carte pour mon album: c’est là que je veux aller et en chemin, je veux passer par ces endroits dans ma tête. Little Shalimar était très ouvert à ce sujet, GUIDO : De nombreux tête-à-tête donc?

TRIXIE : C’était très intense de travailler à deux. Il vient de Flatbush Brooklyn, où la vie était dure dans les années 1980. Nous avons eu une discussion à un moment donné et cela ne fonctionnait plus, je me suis alors renfermée.

Je suis partie, tout simplement. Dans la soirée, je me suis rendu compte que deux jours plus tard, j’allais avoir mes règles et que c’était juste le syndrome prémenstruel qui me faisait monter dans les tours. Même avec un tel gars, je peux parler de ce genre de choses.

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

Nous étions tellement proches l’un de l’autre. I got your back! Il ne s’est pas moqué de moi, il a compris. «Est-ce que je dois te faire un thé?» (rires) Faire de la musique ensemble est tellement intime! Donner sa confiance a beaucoup à voir avec l’intimité. Je vois la musique comme de l’eau, on ne peut jamais la contrôler.

GUIDO : Es-tu devenue une autre musicienne maintenant que tu es maman?

TRIXIE : Oui et non. Pendant longtemps, je me suis excusée pour tout et pour tout le monde. J’ai arrêté maintenant car ce n’est pas l’exemple que je veux donner à ma fille. Être trop gentille, c’est fini pour moi. Je suis qui je suis, à prendre ou à laisser! Cela est apparu avec la responsabilité pour mon enfant.

GUIDO : Une prise de conscience très personnelle.

TRIXIE : J’ai trop longtemps nourri mes incertitudes. Désormais, je me permets de profiter de la vie. De me considérer à ma propre valeur.

GUIDO : On dirait que tu es à un moment-charnière de ton existence…

TRIXIE : Je suis beaucoup plus cohérente avec mes choix. Oser dire «non», et «oui» aux choses positives, ce qui réveille la guerrière en moi d’une bonne manière. Nous sommes les architectes de notre propre vie.

May Cannan GUIDO : Quelle est la Lacune du titre de

l’album?

TRIXIE : Le monde est rempli de ten-

sions, d’histoires non dites. L’histoire est pleine de blancs. La chanson May Cannan aussi, elle était autant un héros pendant la guerre que les hommes, mais cela est rarement dit. Mon album a à voir avec la perspective. Le monde est dévasté parce qu’il reste encore beaucoup à faire dans ces blancs. Je veux aider à y remédier. Oser regarder d’une autre manière la face sombre du monde. Si un écrivain choisit de ne pas dire certaines choses dans une histoire, on peut justement en conclure certaines choses.

GUIDO : Ton album est d’une chaleur brûlante.

TRIXIE : Ah, chouette. Quand je fais de la musique, j’ai toujours besoin de partager. La musique rassemble les gens par empathie. Mais bon, c’est un monde difficile. Je peux parfois être abattue, mais aussi une guerrière sauvage. Oser être les deux, c’était l’objectif, afin d’apprécier les autres à leur juste niveau. Une amie à moi, Emily Wells, m’a demandé ce que je voulais accomplir. Que vous ressentiez quelque chose lorsque vous écoutez mes chansons, même si c’est une irritation. Je ne fais pas de musique de fond, j’ai trop d’urgence pour ça. Je suis plus qu’une petite chanteuse!

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CD

Eiffel – Stupor Machine (LE LABEL)

Les Bordelais de Eiffel ont vécu de longues années dans l’ombre de Noir Désir et y seraient peut-être encore sans les frasques de Bertrand Cantat. Pourtant, depuis les vingt ans d’existence du combo, le groupe de fans irréductibles ne cesse de croître. Cette sixième galette est un brûlot qui tourne autour de textes habités par une vision pessimiste de l’avenir.

Sans pour cela être un album-concept.

Romain Humeau, maître à penser et à chanter du groupe, nous fait part de ses interrogations: le fichage des populations, les possibles dérives de la biométrie, l’héritage à transmettre à nos enfants. Et au beau milieu de ce pessimisme ambiant, on découvre Chocho et Chasse Spleen, deux belles déclarations d’amour. Stupor Machine est un disque de désespérance mais pas de désespoir.

EIFFEL

JUNGSTÖT TER

Jungstötter – Love Is (PIAS)

Divers – Inna de Yard

(AUTOPRODUIT)

(WAGRAM)

En ce dimanche après-midi pluvieux et froid, je chinais sur une petite brocante du Brabant wallon lorsque mon oreille fut prise en otage par quelques volutes vocales aussi aigues qu’originales. Ni une ni deux, je me dirige vers ce jeune chevelu armé de sa guitare, trouve une place privilégiée non loin de lui et écoute le set de mon musicien de rue. Il y a du Calogero et du Pascal Obispo dans l’air, mais c’est surtout l’ombre de l’amiral Polnareff – avant que le navire ne coule – qui plane au-dessus de cette tête blonde. Une petite causette plus loin, il me dit qu’il s’appelle Coralien De Brabandère, est prof de musique, habite Louvain-la-Neuve et vient de sortir son premier 4 titres. Quelques heures plus tard, je découvre Anthozoa. Deux chansons en anglais et deux en français, composées et écrites par Coralien. Et je passe en boucle Laisse-moi oublier.

CORALIEN

GIMS

Gims – Ceinture noire (Transcendance) (SONY)

En mars de l’année dernière, celui qui était encore Maître Gims sortait Ceinture noire, un double album divisé en trois parties. Un an plus tard, l’ancien de Sexion d’Assaut rapplique avec un complément (un supplément?) titré Transcendance. Nous dirons plus simplement qu’il s’agit d’une réédition de Ceinture noire consolidée de treize nouvelles créations. Donc au total: 52 plages réparties sur 3 CD. Les treize nouveautés comprennent bien sûr des collaborations: Hello Senorita avec Maluma, Pirate avec J. Balvin, la fidèle Vitaa invitée sur En secret et 10/10 featuring Dadju & Alonzo. Sûr que cette réédition va rebooster les ventes d’un coffret qui bat déjà pas mal de records.

En 2017, le succès inattendu de ce collectif composé de vieilles gloires du reggae jamaïcain les a poussés à se retrouver une nouvelle fois en studio pour l’enregistrement d’un second tome. Tombé sous le charme, le réalisateur Paul Weber (nominée aux Oscars pour La jeune fille à la perle) a filmé leur travail d’enregistrement pour en faire un film qui sortira en juin. Hasard du calendrier, l’Unesco vient de classer le reggae au Patrimoine Mondial de l’Humanité.

Soudé autour de Ken Boothe, Cedric Myton, Winston McAnuff et Kiddus, on retrouve quelques jeunes pousses telles que Var, Kush et Derajah. Certains invités se mêlent à ces exceptionnelles sessions. Parmi eux, l’ancienne choriste de Bob Marley Judy Mowatt, les inusables Viceroys et le célèbre Horace Andy qui nous livre une superbe version de Ain’t No Sunshine. Ils seront à Bruxelles dans le cadre de Couleur Café.

DIVERS

R O M É O E LV I S

Roméo Elvis – Chocolat (UNIVERSAL)

Après deux EP (Morale 1, 2 et 2luxe) et ses collaborations avec Le Motel, la star du rap bruxellois sort son premier véritable album en solitaire. Du haut de son mètre 94, le frère d’Angèle, omniprésent sur les réseaux sociaux, ne craint pas de prendre des risques. Il peut critiquer la politique de Theo Francken comme le passé colonial de la Belgique, il est suivi par une foule acquise à sa cause et celles qu’il défend. Adulte fraîchement sorti d’une adolescence perturbée et mouvementée, Roméo Elvis chante sa difficulté d’assumer son nouveau statut et règle pas mal de comptes. Et pas seul bien sûr! Il est entouré de son fidèle Le Motel et s’offre des collaborations avec M, Témé Tan, en anglais avec Damon Albarn (Perdu) et même avec Zwangere Guy pour le titre bilingue Kuneditdoen. Chocolat, qui ne se comprend pas uniquement dans le sens de drogue, est une chouette galette qui se consomme avec plaisir.

TEXTE JM

Si vous étiez au concert de Soap&Skin ce 14 avril au Botanique, vous avez sans nul doute apprécié la prestation en support act de ce jeune Allemand derrière son orgue.

Un soupçon de Nick Cave, un zeste de Bryan Ferry et une once de Scott Walker, voilà les ingrédients auxquels on s’accroche à la première écoute. Mais avons-nous toujours besoin de points de repères? Fabian Altstötter, Jungstötter à lui tout seul, nous vient d’Allemagne et pratique un style musical étiqueté pop de chambre. Romantisme et poésie se mêlent harmonieusement dans un premier album raffiné et plein de grâce. Si Wound Wrapped In Song, le premier extrait, est un excellent reflet de l’atmosphère générale du disque, nous lui préférerons Sally Ran et In Too Deep pour le subtil jeu de guitare.

Coralien – Anthozoa

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JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

Shy’m – Agapé

The Rolling Stones – Honk

(WARNER)

Apparue en 2005 en featuring sur la chanson Histoire de luv de K-Maro, la carrière de Shy’m a réellement débuté l’année suivante avec l’album Mes fantaisies. Pour ce huitième essai en treize ans, Shy’m a carrément quitté son environnement et sa zone de confort. Celle qui était la reine du R&B de l’Hexagone nous amène un album aux sonorités urbaines. En début d’année, Tamara Marthe nous envoyait en éclaireur de l’album le sublime Absolem. Une perle de plus de huit minutes qui invitait Youssoupha et Kemmler. Un événement pour celle qui jamais auparavant n’avait fait de featuring. En véritable maître d’œuvre, Tefa a non seulement coordonné les différents invités prestigieux mais il a réussi à nous concocter un opus très cohérent. Outre Absolem, on a adoré le solaire Puerto Rico feat. Vegedream et son ambiance latino et Amiants feat. Jok’Air, un probable hit à venir.

RENAN LUCE

SHY’M

Renan Luce – Renan Luce (BARCLAY)

Mais qu’était donc devenu Renan Luce? Après le grand succès de son premier album Repenti et des chansons La lettre et Les voisines, l’ex beau-fils de Renaud s’est fait plus discret. Certes, il sort toujours des disques à la cadence modeste d’un tous les cinq ans mais sans retrouver une place dans les charts. Ce quatrième opus, le Breton n’a pas voulu lui donner d’autre titre que Renan Luce. Un choix judicieux puisque les onze chansons sont autant de témoignages de moments de sa vie. Luce nous parle de son enfance et de son frère Damien qui l’accompagne sur scène, de sa fille Héloïse, mais c’est surtout la rupture qui est le thème central de l’album. C’est que depuis trois ans, l’artiste vit dans la tempête de sa séparation avec son ex-femme, Lolita Séchan, la fille de Renaud. Sans être tristes, les chansons sont empreintes de nostalgie, un sentiment accentué par la présence d’un grand orchestre.

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

(UNIVERSAL)

Les papys du rock’n’roll sortent une énième compilation. Cela ne devrait pas constituer une grande nouvelle si ce n’est que Honk est intéressant à plus d’un titre. D’abord, parce que nous y retrouvons des titres issus de chacun des albums sortis entre 1971 et 2016. Soit une rétrospective de près d’un demi-siècle au travers de 36 titres. Parmi ceux-ci, huit morceaux qui ont l’honneur du top 10. Des incontournables comme Angie, Brown Sugar, Miss You ou Start Me Up. Et puis quelques titres plus récents issus des albums sortis en 2012 et 2016. Ensuite, parce que la version Deluxe nous offre dix compositions enregistrées en public dont Beast Of Burden en compagnie d’Ed Sheeran, Bitch en duo avec Dave Grohl des Foo Fighters et une superbe version de Wild Horses avec Florence Welch, de Florence + The Machine, enregistrée l’année dernière à Londres.

THE ROLLING STONES

JOAN AS POLICE WOMAN

Joan As Police Woman – Joanthology (SOLITUDE RECORDS)

Un an à peine après la sortie de Damned Devotion, un cinquième album aussi fascinant qu’introspectif, Joan Wasser nous présente Joanthology, une rétrospective de ses quinze premières années de carrière.

Comme il se doit pour ce genre de compilation, l’Américaine nous propose son ‘best of’ accompagné de quelques raretés et de chansons inédites. Les deux premiers CD sont un panorama complet de la production rock & folk de l’artiste agrémenté de deux inédits, What A World et Kiss, la reprise d’une chanson de Prince. Le troisième volet reprend des enregistrements réalisés dans les studios de la BBC. Véritable star dans les pays anglo-saxons, Joan n’a jamais vraiment réussi à convaincre la francophonie. Ce Joanthology est l’occasion de la découvrir avant sa prestation chez nous au Dranouter festival, ce sera le 3 août.

Pink – Hurts 2B Human (SONY)

Même si elle enchaîne les albums, une nouveauté de Pink est toujours attendue et souvent gage de qualité. Une vérité qui se vérifie une fois de plus avec ce huitième opus de l’Américaine qui se classe simplement à la première place des charts aux USA et en Angleterre. Porté par l’excellent single Walk Me Home, Pink nous propose un disque éclectique et ne se prive pas de prendre des risques. La voilà qui s’essaie à la country en compagnie de Chris Stapleton sur la superbe balade Love Me Anyway. Pink aborde aussi l’électro en duo avec Cash Cash (Can We Pretend) et revient avec bonheur au R&B avec le nouveau venu Khalid pour la chanson éponyme de l’album. Les quatre étoiles auraient été accordées sans le racoleur Miss You Sometime qui ternit (un peu) l’ensemble.

PINK

ALEX HEPBURN

Alex Hepburn – Things I’ve Seen (PARLOPHONE)

Alexandra Hepburn connaît le succès en 2013 dès la sortie de Together Alone, son premier album et le single Under qui en est extrait. Et depuis lors, silence radio total. On apprendra plus tard que la belle Écossaise a connu une rupture difficile et a mis deux ans à se refaire une santé, mettant carrément la musique entre parenthèses. Ce qui est certain, c’est qu’elle nous revient à présent en grande forme. Autodidacte, auteure-compositrice et interprète, Things I’ve Seen renferme quinze bijoux qu’on écoute en boucle, littéralement scié par la voix puissante, grave et éraillée d’Alex, les magnifiques chœurs et les arrangements qui hésitent entre électro et soul. Impossible de ne pas penser à Amy Winehouse ou, plus près de nous, à Kimberly Kitson Mills, la chanteuse du groupe Kimberose. À épingler, les singles I Believe et If You Stay arrivés en éclaireurs de l’album et Take Home To Mama, un hit en puissance. Magnifique…

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MUSIQUE

MATT SIMONS

LA CRISE DU QUART DE VIE

Alors que le tubesque Catch And Release nous trotte encore tous dans la tête, l’ami Matt est bien décidé à battre le fer tant qu’il est chaud.

Fort attendu, son nouvel album nous offre une jolie collection de vignettes pop bien dans l’air du temps. Et très certainement le tube de l’été avec le sautillant We Can Do Better.

CHRISTOPHE THIENPONT

Écrire sur le mariage GUIDO : Écrire, c’est naturel pour toi?

MATT: Cela dépend… Les meilleures chansons sont souvent

PHOTOS SHERVIN LAINEZ

MATT: Lorsque je compose, je pars d’un sujet, d’une idée.

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Avant de commencer à écrire les paroles ou de me mettre derrière ma guitare ou mon piano, je réfléchis d’abord à un thème que je vais pouvoir développer. Ecrire une chanson lorsque tu pars d’une bonne idée, c’est tellement plus porteur. Ces derniers temps, je suis évidemment très souvent à l’étranger et les voyages sont pour moi une formidable source d’inspiration.

celles qui coulent de source. Catch And Release, je l’ai écrite en moins de trente minutes par exemple. Pour ce nouvel album, les chansons ont pour la plupart été écrites sur une période de temps assez courte, un gros mois.

GUIDO : Le clip du single We Can Do Better met des enfants en vedette et apporte un vent de fraîcheur…

MATT: Le clip, je l’adore. Lorsque tu regardes autour de toi, ce n’est pas toujours évident de trouver des sources d’optimisme. Ce petit clip capture parfaitement l’esprit de la chanson. Très sincèrement, je trouve que les enfants dans le clip font le boulot et sont d’excellents ambassadeurs de la chanson.

GUIDO : À l’origine, comment ce titre est-il né?

MATT: Cette chanson, je l’ai co-écrite avec Emily Warren et Scott Harris. Nous avons commencé à parler des relations, et plus spécifiquement des relations amoureuses et du mariage. Scott est marié depuis quelques années et j’étais sur le point de demander la main de ma petite amie au moment de cette discussion. Nous nous disions que de moins en moins de couples se marient aujourd’hui, que les mariages qui durent dont devenus exceptionnels… Et qu’il n’est pas facile d’entrevoir une vie de couple et de famille avec optimisme dans ces conditions. Nous avons donc décidé d’écrire une chanson pleine d’optimisme pour ma future épouse et moi sur… comment faire mieux.

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

RUBRIEK

Glissement de terrain GUIDO : Pourquoi avoir appelé l’album After The Landslide?

MATT: On parle souvent de la crise de la quarantaine… En

ce qui me concerne, je me suis posé pas mal de questions ces derniers temps et j’ai vécu une sorte de crise du quart de vie. Le titre de l’album évoque un glissement de terrain.

Plusieurs chansons de l’album évoquent le thème du recommencement, parfois sur un ton positif et avec optimisme.

Mais parfois aussi avec une certaine anxiété…

GUIDO : L’artwork de l’album est très réussi!

MATT: Pour la pochette et l’artwork de l’album en général, c’est surtout Karen Lynch que tu dois féliciter. J’ai juste donné des pistes. Karen est illustratrice et c’est une grande spécialiste de collages. Ce n’est pas facile de décrire sa technique de travail. Elle crée ces univers rétro-futuristes en collectant et juxtaposant d’anciennes images – à la fois sur papier et sur numérique – et en créant ensuite des fichiers numériques en couches. Ce qu’elle arrive à faire est à la fois étonnant et très frais.

GUIDO : Avant le succès de Catch And Release, tu as connu le succès aux Pays-Bas avec ton tout premier album en 2013. Étonnant, non?

MATT: Un peu fou, en effet. J’ai eu un hit avec la chanson With You en 2012. Elle s’est classée dans le Top 10 et a ensuite été utilisée dans le soap-opera Goede Tijden, Slechte Tijden. Petit à petit, cette chanson est devenue virale, probablement en grande partie grâce à Spotify. J’ai ensuite eu d’autres hits aux Pays-Bas et pas mal de dates de concerts.

Ma carrière s’est littéralement construite à partir des Pays-Bas avant de s’étendre dans le reste de l’Europe. En Allemagne, en France, en Belgique… J’ai même habité aux Pays-Bas durant plusieurs mois. Tu sais, il n’existe pas de bouquin sur comment construire une carrière dans la musique. Lorsque j’ai eu la chance d’avoir un hit aux Pays-Bas, j’ai juste tout fait pour en profiter un maximum.

GUIDO : Le succès de Catch And Release t’a ensuite propulsé sur le devant de la scène…

MATT: Le succès de Catch And Release a bien entendu créé une attente, peut-être même un peu de pression. Si tu essayes de fabriquer un hit en utilisant le même moule, tu verras que cela ne marche pas. Catch And Release m’a permis de trouver un public et me donne aujourd’hui beaucoup de liberté. Ce qui est bizarre, c’est que j’ai composé ce JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

morceau environ deux ans avant qu’il ne devienne un tube.

Ce qui est fou également, c’est que je suis aujourd’hui nettement plus connu aux Pays-Bas, en France ou en Allemagne qu’aux États-Unis. Et que je passe donc quasi autant de temps en Europe que chez moi.

Un étudiant moyen GUIDO : After The Landslide est nettement plus varié que les

deux albums précédents…

MATT: Je pense que je commence à savoir ce que je fais. Mon

tout premier album est sorti alors que je sortais à peine de l’adolescence. Aujourd’hui, je sais ce que je veux et ce qu’il faut faire pour y arriver. J’aime les artistes qui racontent des histoires à travers leurs chansons. En particulier Bruce Springsteen, dont le songwriting est vraiment fantastique.

C’est quelque chose que j’essaie de faire à travers mes chansons également. Mais tu as raison, After The Landslide est plus varié, avec des titres plus sautillants.

GUIDO : Qu’exercerais-tu aujourd’hui comme profession si tu n’étais pas chanteur ou musicien?

Matt Simons: Très honnêtement, j’ai toujours su que je voulais exercer ce métier. Je n’ai jamais vraiment envisagé d’autres options. Si je n’étais pas musicien, je serais peutêtre prof de musique. À l’école, j’étais un étudiant plutôt moyen, je faisais le minimum pour réussir. Ni plus, ni moins que le minimum. Sauf évidemment en musique, la seule branche dans laquelle je bossais d’arrache-pied. Je compose depuis le début de mon adolescence et c’est d’ailleurs la seule chose pour laquelle je pense que je suis vraiment doué.

GUIDO : Tu viens d’une famille dans laquelle la musique occupe une place fort importante…

MATT: La musique a toujours occupé une place importante autour de moi. Mon père est un excellent musicien. Il joue de la guitare et de la batterie et a toujours été actif dans des groupes depuis que je suis petit. Les parents de ma mère étaient quant à eux des musiciens classiques et des chanteurs d’opéra. J’ai toujours baigné dans la musique…

MATT SIMONS : AFTER THE LANDSLIDE (PIAS) MATT SIMONS SERA EN CONCERT LE 21/11 À L’AB 65

BD

Jérôme K. Jérome Bloche TOME 18 : UN PETIT COIN DE PARADIS

Jérôme K Jérôme, héros de bande dessinée, exerce le délicat métier de détective privé. Il a un bel imperméable, qu’il oublie et abîme au cours des différents épisodes de la série, une petite amie Babette et un vélo solex… En dehors de ces caractéristiques qui permettent de donner corps à notre héros, Jérôme aime le calme et la tranquillité, a besoin de silence pour réfléchir et, avouons-le simplement, manque d’efficacité. C’est plus souvent le hasard, la sagacité de Babette ou d’autres personnages qui permettent d’élucider les énigmes qui elles, sont bien construites. Dans ce 18ème tome, il s’en va à la montagne rejoindre Ingrid et Félix, un couple d’amis. Ingrid vient d’accoucher et cet heureux événement mérite bien une petite visite à la montagne. Tout se passe pour le mieux jusqu’à l’annonce d’une mauvaise nouvelle: une analyse de sang vient prouver que le bébé n’est pas celui de Félix, mais celui d’un autre homme. Dans ce tome, Jérôme Bloche garde tout son flair d’enquêteur, malgré l’ambiance des vacances et ses nombreuses gueules de bois. Il met tout son talent en œuvre pour tenter de résoudre l’énigme qui lui est posée. Un petit coin de paradis plaira aux férus d’investigation comme aux simples amateurs par sa réalisation efficace et un récit solidement construit, à défaut de complexité extrême.

Après tout, Jérôme est en vacances!

De Dodier

Les fleurs de grand frère

Un matin, un petit garçon se lève de son lit car il entend des pleurs. Il traverse le couloir parsemé de pétales de fleurs. Il le longe pour arriver dans la chambre de ses parents qui sont en train de consoler son grand frère qui pleure parce qu’il a des fleurs qui poussent sur sa tête. Son père le console. En une nuit, il s’est retrouvé avec des fleurs roses, rouges et blanches sur sa tête. Elles sortent littéralement de son crâne.

Mais comment retourner à l’école? Comment oser se montrer avec une telle particularité physique insolite?

L’auteure a du talent, elle est prometteuse. C’est une histoire onirique qui traite de la différence. Elle avance la beauté de la différence de chacun, et l’acceptation de cette différence. Les fleurs de grand frère ne sont qu’une métaphore pour mettre en avant la tolérance du handicap, ou tout ce qui peut relever de différent chez quelqu’un. La BD est incontestablement magnifique. Les dessins sont poétiques, les fleurs font rêver.

Les couleurs sont douces et chaleureuses. Ce mini conte est rempli de plein de bons sentiments. Seul bémol? Elle se lit super vite. L’histoire n’est pas très développée, se limitant à l’apparition des fleurs et à l’acceptation de celles-ci. Mais il est presque impossible de ne pas succomber à la beauté des dessins.

De Gaëlle Geniller

Blake et Mortimer Jérôme K. Jérome Bloche

Blake et Mortimer

ARTICLE RÉALISÉ EN COLLABORATION AVEC LE KOT BD

KOT BD > RUE DES BLANCS - CHEVAUX, 48 > 1348 LOUVAINLA-NEUVE PLUS D'INFOS SUR KOTBDLLN. JIMDO.COM

Les fleurs de grand frère

La boucherie

LA VALLÉE DES IMMORTELS (TOME 1)

Le dernier opus de la très célèbre série a soulevé des avis mitigés dans la communauté des lecteurs de BD. Cet album raconte bien entendu les aventures de Blake et de Mortimer. Cette fois, c’est à Hong Kong que Blake est chargé d’organiser les défenses face aux menaces qui planent sur la région. En effet, après que le palais impérial du dictateur Basam-Damdu ait été détruit par une escadrille d’Espadons, la Chine communiste du Seigneur de guerre Xi-Li essaie d’asseoir sa domination sur l’Empire du Milieu. Philip Mortimer quant à lui est amené à s’intéresser à une curiosité archéologique chinoise qui suscite beaucoup d’intérêt. Pendant ce temps, l’éternel colonel Olrik, ancien conseiller militaire déchu de Basam-Damdu, profite du chaos ambiant pour monnayer ses services auprès du général Xi-Li afin d’assouvir sa soif de vengeance… De notre côté, nous avons trouvé cet album de la même qualité à laquelle Jacobs nous a habitué tout au long de cette série, une des séries les plus passionnantes des dernières années. Le dessin est comme à son habitude très précis et le scénario bien ficelé. Les références historiques, très nombreuses, permettent de se plonger complètement dans cet univers captivant qu’est la Chine. On recommande donc fortement cet album, ainsi que tous ceux qui l’ont précédé!

De Yves Sente, Teun Berserik & Peter Van Dongen

La boucherie

Aujourd’hui, nous avons envie de vous parler d’un roman graphique: La boucherie de Bastien Vivès.

Alors non, nous n’allons pas nous intéresser à de la viande fraiche à vendre, mais bien à une histoire amour. Le scénario est simple: La boucherie, c’est l’autopsie d’une histoire d’amour, de ces instants qui font et défont la vie d’un couple. De la surprise des débuts à la douleur de la séparation. Bastien Vivès réussit à nous faire vivre les sentiments d’une histoire d’amour, racontée avec une telle justesse, que chacun peut s’y retrouver. On passe par une série d’émotions très réelles. La chute est donc encore plus douloureuse, puisqu’on assiste aussi à la fin du couple. Il y a quelque chose d’addictif dans La boucherie. Impossible de la commencer sans la terminer. Comme si nous étions le héros principal, on veut connaître la fin de l’histoire. Bastien Vivès quitte le schéma classique de la BD et supprime les cases traditionnelles. On retrouve des dessins éparpillés de manière méthodique sur les pages, ou des cases délimitées par la zone qu’il a choisi de colorier. Le roman est si addictif et fort qu’on a immédiatement envie de le recommencer. Exactement comme une véritable histoire d’amour. La chute est difficile, mais on veut revivre un autre début, qui amènera peut-être sur une autre fin.

De Bastien Vivès

Théâtre Royal des Galeries Directeur : David Michels

Trois hommes et un couffin Coline Serreau

La Peste Albert Camus

La Revue des Galeries ANNONCE Sur la route de Madison Robert James Waller

Accords parfaits Louis-Michel Colla

Larguez les amarres Marie-Paule Kumps

 www.trg.be

02 512 04 07

En coproduction avec La Coop asbl, avec le soutien du tax-shelter du gouvernement fédéral belge.

J O B WAT C H

ES TEMPÊTES ET D DES TSUNAMIS

À DEUX PAS DE BRUXELLES!

Juste derrière la gare de Vilvorde, le long d’une route industrielle menant directement à l’aéroport, se trouve le Hollywood de Belgique. Même si cela peut sembler excessif, c’est bel et bien une réalité. Beaucoup de chaînes de télévision utilisent les studios de télévision de Videohouse depuis de nombreuses années, mais récemment, un nouvel acteur majeur s’est installé dans la même rue. La société Lites (prononcez Lights) a ouvert au printemps le studio de cinéma le plus avancé en matière d’enregistrements (sub)aquatiques en Europe.

HERBERT DE PAEPE

ON A VISITÉ LITES,

LE PLUS GRAND STUDIO DE CINÉMA AQUATIQUE D’EUROPE Lites n’est pas une nouvelle société spécialisée dans les médias, mais est depuis de nombreuses années un fournisseur de matériel audiovisuel, allant des appareils photos argentiques au matériel d’éclairage en passant par toutes sortes d’accessoires pour les plateaux de tournage. Le CEO Wim Michiels est d’ailleurs très actif dans ce secteur d’activité, car il a longtemps travaillé comme caméraman sous-marin.

«J’ai constaté que les studios aquatiques intérieurs existants étaient insuffisants pour des effets spéciaux aquatiques de grande ampleur,» explique-t-il. «On peut faire beaucoup plus de choses dans un studio en plein air, mais avec des inconvénients comme la froideur de l’eau, un contrôle insuffisant de la qualité de l’eau et des conditions météorologiques imprévisibles. Cela rend les grandes scènes aquatiques trop fastidieuses, et donc coûteuses et incertaines.» Convaincu que les choses pourraient aller mieux, Lites a décidé de construire son propre studio aquatique intérieur.

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La tempête parfaite

Quand on pénètre dans le studio, on a l’impression d’entrer dans un immense paradis tropical: il faut immédiatement essuyer la buée de nos lunettes. Au-dessus de ce qui ressemble à une grande piscine, une jeune femme gracieuse se balance sur un trapèze. Ensuite, les lumières s’atténuent et l’eau commence à onduler et à tourbillonner. Un orage se lève, des éclairs traversent le studio et la femme tombe à la renverse. Un homme dans un kayak se précipite vers elle à travers les vagues, mais il chavire. Un deuxième cascadeur se lance alors sur une planche de surf dans l’eau agitée pour sauver les personnes qui se noient, mais comme si ça ne suffisait pas, un tsunami éclate dans le studio. Ensuite, tout redevient calme et une plate-forme surgit de l’eau sur laquelle les trois acteurs nous font un signe en souriant. D’une eau calme à une tempête sauvage et vice versa, le tout en moins de dix minutes, c’est assez impressionnant. «Et moins coûteux et incertain pour les producteurs de films,» ajoute Wim Michiels. «Notre studio offre sécurité et stabilité, afin que les scènes aquatiques puissent être tournées dans les budgets prévus.»

JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

LITES WATER STAGE EN QUELQUES CHIFFRES-CLÉS Le studio a une superficie de 24x21x9 mètres et 14 mètres de haut.

L’eau a une température de 32 degrés maximum.

La surface de l’eau est de 1250 m2.

23 millions d’euros Le studio aquatique sophistiqué de Lites a nécessité un investissement de 23 millions d’euros. Le ministre flamand de l’Économie et de l’Innovation, Philippe Muyters, a été impressionné par le projet et lui accordé tout son soutien. «Cet esprit d’entreprise me réjouit,» nous a confié le ministre. «Grâce à cela, nous avons une place sur le plan international, ce qui peut attirer des productions cinématographiques de partout vers la Flandre.» Est-ce que ce sera un succès? «Je n’ai pas de boule de cristal, mais ce serait une erreur de ne pas donner une chance à cette initiative.»

Cette opportunité a été possible grâce à 1,1 million d’euros de ‘soutien à la transformation stratégique’ de l’Agence flamande pour l’innovation et l’entrepreneuriat (VLAIO). «C’était là le maximum que nous pouvions investir,» déclare Mark Andries de VLAIO. «Nous sommes enthousiastes vis-à-vis de ce projet et, par-dessus tout, nous lui accordons une grande confiance. C’est pourquoi nous sommes allés jusqu’au bout.»

Les premiers enregistrements sous-marins dans le studio Lites sont à présent dans la boîte. Le film suédois Breaking Surface de Joachim Hedén, un survival movie mettant en scène deux sœurs échouées à la suite d’un accident de plongée, a été entièrement tourné à Vilvorde.

Le réservoir de plongée peut atteindre 10 mètres de profondeur.

Depuis 3 tours peuvent s’écouler jusqu’à 18 tonnes d’eau.

Les vagues peuvent atteindre une hauteur d’un mètre.

Sur demande, l’eau peut être rendue plus trouble et est alors plus claire trois jours plus tard.

Le studio contient 6 millions de litres d’eau.

Lites emploie 30 collaborateurs à plein temps.

Plus d'infos: WWW.LITESSTUDIOS.COM JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

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MON JOB D'ÉTUDIANT

DANS UN FESTIVAL Au cours de cette année académique, nous partons à la rencontre de jobistes étudiants à travers le pays. Pour en savoir plus sur leur expérience et leur quotidien.

Pour ce numéro, nous avons rencontré Félicien, qui a travaillé en tant qu’étudiant au Seneffe Festival.

SÉBASTIEN DALOZE

Pourquoi un job dans un festival?

«Ce monde m’a toujours attiré, le fait de créer un univers éphémère juste le temps d’un week-end, je trouve cela tellement palpitant.

Travailler dans un festival permet également de faire de chouettes rencontres avec les autres bénévoles et cela permet de créer des contacts car plus tard je souhaite travailler dans l’évènementiel.

Je trouve aussi que travailler dans un festival est plus enrichissant que n’importe quel autre job étudiant, ce job nous apprend à effectuer des taches rapides, répondre aux attentes du client et des organisateurs, tout ça dans la bonne ambiance.»

PRÉNOM : FÉLICIEN ÂGE : 20 ANS ÉTUDES : COMMUNICATION JOB : RESPONSABLE BAR À COCKTAILS LIEU : SENEFFE FESTIVAL

Une journée-type de travail?

«Je suis responsable cocktails, donc lorsque j’arrive à mon bar, je vérifie qu’il est en ordre, je le nettoie de la soirée de la veille. Je vérifie également mes stocks d’alcool, de citrons, de softs. Une fois que tout ça est fait, je fais un peu le tour du festival pour voir si d’autres personnes ont besoin d’aide. Lorsqu’on travaille dans un festival, il faut pouvoir accepter de travailler à tous les postes. Ensuite, lorsque le festival s’ouvre, je gère mon équipe, je suis aussi derrière le bar à travailler, à gérer les stocks des produits. Une fois que le festival ferme, je nettoie mon bar, je le range, je mets en lieu sûr les bouteilles d’alcool qui restent.»

Travailler alors que les autres s’amusent?

«Je m’amuse aussi derrière le bar, les gens qui travaillent avec moi sont des amis, nous vivons juste le festival d’une autre manière.

J’adore faire des cocktails, je ne vois pas vraiment ça comme un travail car je m’amuse tout autant que les festivaliers.»

Avantages de ce job d’étudiant?

«Grace à ce job, on permet à un festival de bien se dérouler, cela nous permet de voir l’envers du décor. On apprend à être au service du client et toujours dans la bonne humeur. On se fait pas mal de contacts dans le milieu de l’événementiel, donc ce n’est qu’enrichissant.»

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JOBNEWS

“Les nouvelles du marché du travail” UNE SÉLECTION D'INFOS RELATIVES AUX JOBS

PLUS DE JOBNEWS SUR WWW.GUIDO.BE

Et si tu gagnais de l’argent en devenant baby-sitter?

Pour arrondir facilement leurs fins de mois, les étudiants choisissent souvent de faire quelques heures de baby-sitting auprès des enfants de leur quartier. Une bonne idée, aisée et pas contraignante (tu peux même réviser quand les petits sont au lit!). Si ton affiche dans le supermarché du coin ne donne pas les résultats escomptés, il est peut-être temps de poser ta candidature sur un site professionnel qui regroupe les baby-sitters et les familles à la recherche de la perle rare. C’est justement ce que propose babysits.be! En plus, aucune commission supplémentaire n’est demandée par le site. Une fois ton profil accepté, tu as tout le loisir de négocier tes heures et le salaire avec les parents. En outre, un système de badges te permet d’augmenter ta visibilité auprès des clients et de multiplier tes chances de trouver l’emploi idéal.

INFOS : WWW.BABYSITS.BE

Quels sont les métiers d’avenir?

Telle est la question posée par le site du Forem axé sur les jeunes et l’orientation. Si les métiers évoluent beaucoup actuellement, ce sont donc là des opportunités pour les étudiants de continuer leur cursus au sein d’une formation porteuse au niveau des débouchés. Ainsi, certaines métiers, comme celui de community manager ou d’autres dans le domaine de la numérisation, représente un atout pour les étudiants en vue d’une future recherche d’emploi facilitée. Ce sont au total quinze secteurs qui ont été passés au crible par cette étude que tu peux consulter sur le site ci-dessous. Si certains nouveaux métiers (yield manager, pilote de drone, bio-informaticien…) font leur apparition dans les métiers d’avenir, d’autres fonctions sont actuellement en pénurie et recherchent donc activement des candidats pour pourvoir ces postes. On parle ici des médecins, des bouchers, des développeurs informatiques ou des techniciens en laboratoire de recherche, par exemple.

INFOS : JEUNES.LEFOREM.BE

Beaucoup de seconds emplois parmi les 25-49 ans

Selon une étude de Statbel relayé par Références, le supplément du Soir consacré à l’emploi, on dénombre près de 180.000 personnes (soit 3,8% de la population active) à avoir un second emploi en Belgique, le plus souvent un travail indépendant. Si ces chiffres sont stables par rapport à l’année précédente, on note que c’est chez les 25-49 ans que le taux de seconds emplois est le plus important, tandis qu’il est au plus bas chez les 15-24 ans. Parmi les plus de 50 ans, 3,1% des travailleurs ont un second emploi. Ces seconds emplois sont plus largement exercés dans les soins aux personnes, les services sociaux, l’enseignement, les professions libérales, les activités scientifiques ou techniques.

INFOS : STATBEL.FGOV.BE

Job de rêve: testeur de yachts de luxe!

INFOS : WWW.HUSHHUSH.COM JUIN | JUILLET | AOÛT 2019

TEXTE SD

Se prélasser sur un yacht de luxe, et être payé pour le faire (oui, oui, tu as bien lu!), c’est ce que te propose le site HushHush.com, un portail dédié à la vente de produits de luxe en tous genres, voitures, montres, jets privés… Pour évaluer les yachts qui seront ensuite proposés à la vente sur le site, ils recherchent actuellement un testeur qui aura pour mission de vivre, manger et dormir sur le yacht pendant une semaine entière. On a déjà vu pire comme boulot! Si tu es intéressé par ce job qui t’emmènera aux quatre coins du monde, sache que les candidats doivent être âgés de minimum 21 ans, disposer d’un passeport valide et être disponibles rapidement. Niveau salaire: celui-ci s’élève à 1160 euros par semaine. Quand on sait qu’il est possible d’évaluer jusqu’à 50 yachts par an, on te laisse faire le calcul de ce qu’un tel boulot pourrait te rapporter. Bon voyage!

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RUBRIEK

SENEFFE FESTIVAL 10 NOUVEAUTÉS POUR FÊTER SES 10 ANS

Petit festival devenu grand, le Seneffe Festival fête cette année ses dix années d’existence. Et pour l’occasion, le moins que l’on puisse dire, c’est que les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands pour donner un nouveau tournant à ce festival familial et éclectique. On fait le point sur les nouveautés de cette édition 2019 avec Florian Jacques, l’une des têtes pensantes du Seneffe Festival, qui accueillera entre autres Kyo, Manau, R.O & Konoba, Magic System et Mister Cover au Château de Seneffe du 20 au 22 septembre prochains.

SÉBASTIEN DALOZE

1. Un nouveau lieu d’exception: le Château de Seneffe «Le Château de Seneffe est tout simplement un lieu unique et emblématique de la région, c’est une grande fierté pour nous de pouvoir investir ce site le temps d’un week-end pour notre dixième anniversaire.

La différence se fera surtout par les nouveaux espaces qu’il nous offre. Nous allons pouvoir enfin nous amuser et proposer aux festivaliers des activités supplémentaires afin qu’ils passent un moment unique durant les trois jours de festival. En effet, nous ne voulons pas nous arrêter qu’aux prestations scéniques cette année.»

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2. Des artistes belges mais aussi internationaux «Les goûts et tendances changent… Nous avons cette ambition de nous renouveler chaque année mais aussi d’être à l’écoute des envies de notre public. C’est pourquoi cette année, en plus de mettre des artistes belges et de covers en avant, nous voulions proposer une sélection d’artistes venant d’ailleurs. Nous avons beaucoup travaillé sur ce line-up pour proposer la parfaite alchimie musicale. On pourra y retrouver des artistes écoutés par plusieurs générations comme Manau, Kyo ou Magic System, mais aussi des DJ comme Mosimann, DJ Daddy K et Mademoiselle Luna ou encore des artistes en pleine émergence comme R.O & Konoba, Emma Bale ou Julian Perretta. Notre plus grand défi est de rassembler le temps d’un week-end autant les jeunes, les ados que les parents. Et ceci se ressent dans l’affiche proposée pour nos dix ans. Tout le monde s’y retrouvera pour y passer un moment agréable en famille ou entre amis.»

3. Trois jours de festival «Cette évolution paraît normale dans ce nouveau lieu, mais ne l’aurait pas été si nous étions restés sur la place du village.

Sur ce nouveau schéma, nous avons la volonté d’offrir plus qu’un festival de musique, mais une réelle expérience de A à Z. C’est d’ailleurs pour cette raison aussi que le camping fait son apparition.»

4. De nouveaux sponsors «Après plusieurs entretiens avec RTL, nous avons ressenti avec eux une réelle confiance et ambition à développer ce festival main dans la main. Nous recherchions un partenaire qui nous comprenne et nous conseille… Ce que RTL a fait, et fait au quotidien. Suite à cela, nous avons donc accepté d’être labellisé sous la bannière Radio Contact et Plug RTL. Nous voulions un partenaire qui nous conseille, mais nous voulions avant tout garder notre liberté.

Autant en termes de direction artistique que pour notre philosophie.»

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pour nous de garder cet ADN initial du festival. Nous avons un public très fidèle qui s’est construit autour des cover/tribute bands et nous voulons conserver cela, en leur donnant en retour un line-up léché qu’ils apprécieront autant que pendant les premières éditions.»

9. Un festival cashless 5. Un festival plus écologique

7. Un nouveau timing

«Nous avons plusieurs solutions en cours de discussion pour réduire l’empreinte écologique du festival. Concernant la mobilité, nous allons créer des navettes aux départs des deux gares voisines (La Louvière et Nivelles). Nous allons aussi créer un parking vélos pour pousser les personnes de la région à se rendre au festival sans émettre de CO². Et pour finir, nous mettrons en place un système de co-voiturage grâce à notre nouvelle collaboration avec CovEvent. Sur le festival même, nous aurons de nouveaux partenaires qui nous aideront à la bonne gestion des déchets, comme Zero Waste Belgium, Eco Plus, …

Notre Green Team (Soldiers of Green) sera d’ailleurs triplée afin de garder cet endroit propre. L’important pour nous est de laisser un minimum de traces après notre passage, pour conserver au maximum cet endroit naturel et historique. Enfin, notre équipe déco a construit pendant plus de dix mois - en amont du festival - des mobiliers de façon éco-responsable. En effet, l’entièreté des mobiliers seront construits en palettes, récupérées des sociétés locales avoisinantes.»

«Auparavant, le Seneffe Festival avait toujours lieu au printemps. Cette année, il marquera la fin des festivals d'été et le début de l'automne! Deux raisons à ce choix.

La première est évidente: nous changeons en effet de lieu et nous devons tout repenser, ce qui a pris et prend encore un temps considérable. Deuxièmement, nous avons remarqué que nos dates (qui se situaient à la fin du mois de mai) ne plaisaient pas aux étudiants, la plupart étant déjà en blocus à ce moment-là. Afin de favoriser la venue des familles, mais aussi des jeunes, nous avons eu une réflexion sur les dates proposées. Celles-ci sont maintenant situées juste après la rentrée universitaire, ce qui permettra de proposer aux étudiants un dernier festival entre amis pour clôturer l’été en beauté.»

6. Un camping

8. Des cover bands chaque jour «Si nous avons fait le choix de mettre en avant des groupes de covers chaque jour du festival, c’est pour refléter le style de chacun d’entre eux sur la journée pendant laquelle il se produira. C’est très important

«Cela rejoint aussi notre idée de développement vers un festival plus durable. Nous voulions en effet proposer une expérience rapide, safe et écologique à nos festivaliers concernant les moyens de paiement.

Pour cela, nous nous sommes entourés des meilleurs partenaires. BNP Seneffe Ecaussinnes et PlayPass assureront le bon fonctionnement de cette nouvelle solution sur le festival.»

10. Un village associations «Voici un aspect que nous voulions développer en arrivant dans ce nouveau site du Château de Seneffe. Nous aurons en effet de la place, et nous nous devons de l’exploiter au mieux pour le plus grand plaisir de nos festivaliers! Ainsi, des fanfares et des artistes de rues déambuleront tout le week-end dans le parc du Château de Seneffe, la fête ne s’arrêtera jamais! Durant les trois jours de festival, on pourra retrouver un espace dédié à différents thèmes de sensibilisation dans un nouveau village associatif. Avec des sujets tels que la prévention contre les maladies sexuellement transmissibles, comment avoir un mode de vie plus durable/écologique… Il nous tenait à cœur d’avoir un rôle éducatif en plus de notre rôle récréatif et culturel.»

«Si nous avons décidé de créer un camping pour le festival avant tout par conscience écologique, il est apparu car nous voulons rassembler autant la famille que les ados: le camping était un élément important à mettre en place pour pouvoir accueillir cette cible. Nous avons beaucoup travaillé sur ce camping pour cette première année et nous sommes heureux de pouvoir proposer à nos festivaliers trois types de logements dans deux campings différents. Nous aurons donc le camping plus festif avec les tentes traditionnelles et celui plus familial (organisé par Bed and Smile) où on trouvera des tipis pour 2 à 5 personnes, mais aussi des KarTents (tentes réutilisables écologiques) pour 2 personnes.»

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"QUEL TITRE DE FONCTION AIMERAIS-TU VOIR APPARAÎTRE SUR TA CARTE DE VISITE?"

LES BONNES RÉPONSES POUR TON

ENTRETIEN D’EMBAUCHE Lors d’un entretien d’embauche, tu dois répondre à un flot incessant de questions. Quelle est la meilleure réponse à donner? Et que faut-il éviter de dire? GUIDO te donne un aperçu des bonnes et des mauvaises réponses. HERBERT DE PAEPE

La mauvaise réponse: Les titres de fonctions sur les cartes de visite s’assimilent souvent à un charabia en anglais (regarde sur www. bullshitjob.com/title). Seules les personnes superficielles y accordent de l’attention, ne te rends donc pas ridicule en sortant immédiatement une telle formule de ta manche, ce qui serait plus risible qu’autre chose.

La bonne réponse: Dans ce cas, une réponse intelligente serait de dire que cela n’a pas beaucoup d’importance. Ce qui compte, c’est le contenu du job, et non son emballage.

"SI TU POUVAIS CHOISIR, DANS QUEL GENRE DE VOITURE AIMERAIS-TU ROULER?" La mauvaise réponse: Des psychologues ont établi des tableaux ingénieux dans lesquels les marques, couleurs et modèles de voitures correspondent à certains traits de la personnalité. Ne donne donc pas une description trop précise, au risque d’être immédiatement mis dans une case. Tu ne pensais pas sérieusement que cette question était destinée à savoir quelle voiture de société allait t’être accordée?

"TE QUALIFIERAIS-TU DE QUELQU’UN D’ENTREPRENANT?" La mauvaise réponse: Ne réponds pas de façon trop enthousiaste à cette question, car le recruteur pourrait alors en conclure que tu souhaites utiliser ce job comme tremplin vers une meilleure situation, peut-être même ta propre entreprise. D’un autre côté, une personne qui manque d’esprit d’entreprendre fait souvent du surplace.

La bonne réponse: Essaie de laisser transparaître que tu es entreprenant et ambitieux sans avoir l’air de bousculer tout le monde pour atteindre ton but.

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"QUEL EST TON BUT DANS LA VIE?" La mauvaise réponse: À moins que tu ne postules pour devenir nonne ou prêtre, ce n’est pas le moment de dévoiler tes aspirations religieuses ou philosophiques au grand jour. L’aspect matériel, comme «devenir riche, rouler dans une belle voiture et avoir une grande maison», est à éviter.

La bonne réponse: Ne réponds pas que tu n’as pas ton permis, car c’est une information utile pour le recruteur. Tu roules déjà? Tu peux alors éviter de répondre à la question en affirmant être content de ta voiture actuelle ou en débitant des généralités comme le confort, la sécurité et la fiabilité.

La bonne réponse: Essaie de laisser transparaître que tu es entreprenant et ambitieux sans avoir l’air de bousculer tout le monde pour atteindre ton but.

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