Guido Magazine N°67 by Guido

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Guido Magazine numéro 67 - février-mars 2013 - douzième année - 5x par an (octobre, novembre, février, avril, juin) GRATUIT - Ne pas jeter sur la voie publique

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LES COACHS DE

THE VOICE

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L’UNIVERSITÉ VIRTUELLE: RÉALITÉ OU FAUSSE BONNE IDÉE?

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GUIDO MaGaZINE 67

CONTENU 26

The Voice Belgique fait son retour sur la Une. Pour l’occasion, GUIDO est allé à la rencontre des éléments centraux de cette émission: les coachs. Cette année, on retrouve Quentin Mosimann et BJ Scott, ainsi que les deux «nouveaux» que sont Natasha St-Pier et Marc Pinilla, leader du groupe Suarez.

54 douzième année n° 67 • février ~ mars 2013 le prochain guido magazine paraÎt le 15 avril 2013

STUDENT lIfE 04 INtErVIEw

Les jurés de THE VOICE

09 aCtUaLIté DES CaMPUS 14 LES aNNéES D’étUDES DE

Nicolas Gillard

16 KOt À L’HONNEUr IMUniKot

21 DOSSIEr

L'université virtuelle

26 VErY IMPOrtaNt StUDENt:

Gladys des 2Mad

TREND Talk

voyages

42 SPOrt

28 VOYaGES

46 Dr JOS

Maladies et virus dans le tram et le bus

Shopping à Amsterdam Lingerie, maquillage et séduction

39 Da LOVE PrOfESSOr 40 ZaP 44 aUtO

Cali et Kodaline

56 CD 60 BD

48 GaMES 50 MULtIMéDIa

Les 9 Ruelles (9 Straatjes) sont devenues les rues commerçantes les plus pittoresques de la capitale hollandaise. GUIDO t’emmène pour une virée shopping dans ces neuf ruelles serpentant autour des plus beaux canaux d’Europe.

dossier

GET a JOB

UN ShOPPING PITTORESQUE à aMSTERDaM

l'UNIVERSITé VIRTUEllE

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45 CONCOUrS

62 POStULEr

68 JOBS D’étUDIaNtS

63 CHECK-LISt

69 YOUNG StartErS

8 lettres de motivation Postuler dans l'enseignement

64 JOBNEwS 66 wOrKaHOLICS BON DE 250

51 CINéMa 52 DVD 54 MUSIQUE

Bart Swings

Jali

30 trENDS

MEDIa WaTCh

BODy, BITS & BRaINS

25 LES aDrESSES DE

CONCOURS

BON DE 250

interview

lES COaChS DE ‘ThE VOICE’ SUR la SEllETTE

Schola-ULB

Wedding Planner

72 CtrL-aLt-Start Interview + FAQ

Fabian Le Castel

EUROS

COlOPhON GUIDO MAGAZINE EST UNE ÉDITION DE:

GUIDO Sa Bruiloftstraat 127, 9050 Gand, tél. 09/210.74.84, faxe 09/210.74.85, info@guido.be, http://www.guido.be éDItEUr rESPONSaBLE Guy Steyaert réGIE PUBLICItaIrE tél. 09/210.74.84, regie@guido.be réDaCtION Sébastien Daloze, Sylvain De Belder, Herbert De Paepe, Joé De Thaey, Sylvain Dubois, Christophe Thienpont, Jean-Marcel Thienpont, Bert Troubleyn, Réné Van Caesbroeck, Stijn Van Kerkhove, Sofie Van Rossom, Christophe Vanden Broeck

traDUCtIONS Et réDaCtION fINaLE Sébastien Daloze LaY-OUt Luc Van Overbeke & Meindert Peirens PHOtO DE COUVErtUrE © RTBF / Stéphane Laruelle Guido Magazine est imprimé à un tirage, contrôlé par le CIM, de 80.000 exemplaires. Membre de l’Union des Editeurs de Presse Périodique.

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Le concept d’université virtuelle a de quoi séduire: sans plus sortir de chez soi ou de son kot, on pourrait suivre un cursus tout-àfait normal, passer ses examens et recevoir son diplôme via une messagerie sécurisée. Seulement voilà: non seulement on est très loin de cet état de fait, mais, en plus, il ne semble pas que cette virtualité soit du goût de chacun, autant auprès des enseignants que des étudiants qui y voient une désocialisation des études.

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WEDDING PlaNNER, UN MéTIER POUR SE DIRE OUI! Sans doute que vous ne connaissez pas vraiment ce qui se cache sous ce nom. En français, cela donne «organisateur de mariage» et c’est un secteur qui possède un succès grandissant. Rencontre avec Noémie Nys, wedding planner et co-fondatrice de Dites-vous oui.

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INTERVIEW

THE VOICE

Les coachs sur la sellette The Voice Belgique fait son retour sur la Une. Pour l’occasion, GUIDO est allé à la rencontre des éléments centraux de cette émission: les coachs. Cette année, on retrouve Quentin Mosimann et BJ Scott, ainsi que les deux «nouveaux» que sont Natasha St-Pier et Marc Pinilla, leader du groupe Suarez.

Texte Joé De Thaey Photos © Stéphane Laruelle

Premières impressions

BJ: Je considère cette aventure comme quelque chose qui devient de plus en plus difficile, mais en même temps de plus en plus charmant. Il y a toujours cette surprise quand on se retourne: avait-on la bonne image physique? On s’imagine tout, puis, quand on se retourne, on découvre la personne correspondant à cette voix. C’est à chaque fois magnifique de voir le visage qui se décrispe, devenant souriant… «This is great!». C’est toujours la même excitation, la même larme à l’œil quand ça me touche, la même rage quand je rate un talent… Je ne change pas, moi. (rires) Natasha: Je suis vraiment très heureuse d’être là. Le stress de l’inconnu que j’avais avant de commencer a enfin disparu. Quentin et BJ ne nous ont pas accueillis de manière hautaine, ils nous ont vraiment reçus comme des collègues avec qui ils ont envie de bien s’entendre. Se faire accueillir ainsi, c’est magique et ça faGUIDO MAGAZINE

cilite beaucoup la vie. BJ est comme ma maman, Quentin, mon frère, et Marc… Je ne le connaissais pas du tout avant d’arriver ici, et il y a une compétition saine entre nous. En fait, j’ai une relation d’amour-haine avec Marc (rires). On se déchire un peu, mais on s’entraide beaucoup. J’adore la relation que j’ai avec eux, car pour l’instant, les talents, je les entends mais je ne les coache pas encore. Or, The Voice, c’est avant tout une aventure humaine. Je pensais que cette aventure allait démarrer avec le coaching, mais en fait, elle a débuté bien avant, grâce à cette complicité que je n’imaginais pas. En plus, côté candidats, il y a de belles voix, de belles personnalités depuis le début. Je pense être face à des gens qui méritent de passer à la télé. Pas comme dans des téléréalités. The Voice n’en est pas, même si elle en a certains codes. On se dit souvent que tout le monde peut passer à la télé. Cette émission le dément. Les chanteurs venant ici méritent d’avoir au moins leur quart d’heure de gloire s’ils ne continuent pas l’aventure. Marc: Je tiens tout d’abord à remercier la RTBF de m’avoir fait confiance sur The Voice. Je pense avoir trouvé tranquillement ma place, mes collègues sont cool, il y a un côté fraternel. On se déchire peut-être en plateau, surtout avec Quentin, mais dans les coulisses, il y a une vraie histoire d’amitié qui est naissante, et j’adore ça. Avec les talents, je trouve aussi ma place, car ce que je

Natasha St-Pier: «J’ai une relation d’amour-haine avec Marc!»

février ~ mars 2013

Une petite nouvelle exigeante?

BJ: Je cherche toujours quelque chose qui swingue et soule. Mais ce qui a changé, c’est que je peux regarder mes talents plus humainement. Non pas que j’étais inhumaine l’année passée, mais Quentin et moi, on a désormais ce petit plus. Ensuite, je buzze plus sur base de mes coups de cœur, et non de technique pure. J’ai vraiment envie de m’éclater. Je sais que j’ai des collègues qui vont faire le travail de coaching à 100%. L’année passée, il y avait des raisons personnelles qui faisaient en sorte que je me retenais tout le temps, j’étais très axée sur l’émotif. Cette année, j’ai fait ce deuil et je me sens plus de bonne humeur. Ce n’est pas très compétitif ce que je dis, mais moi, je crois que les coups de cœur, c’est le plus important dans ce jeu. Je rajoute: le niveau est très élevé. C’est affolant, où ils les trouvent, tous ces talents dans la toute petite Belgique? (rires) Quentin: Tout est remis en question pour ma part. Disons les choses franchement: il y a énormément de personnes qui ne se sont pas présentées lors de la première saison. Ils se disaient: «une émission de téléréalité, ce n’est pas intéressant». Puis, ils ont vu l’émission, et se sont rendus compte que c’était un concept intéressant. En tout cas, on a un niveau supérieur cette année; toute la stratégie que j’avais pu prévoir est donc tombée à l’eau. Bref, la première saison a convaincu un public qui craignait un nouveau Secret Story, ce qui ne branchait pas tout le monde, n’est ce pas, Marc? (rires) Marc: Oui, tu as raison. La saison passée, j’étais dans la logique «ouais, ce ne sera pas bon», mais il a fallu se rendre à l’évidence: cette émission est bonne, elle révèle de réels talents et a excité une grosse partie de la Wallonie. Moi

Marc Pinilla: «On apprend beaucoup des jeunes artistes»

Texte Joé De Thaey

février ~ mars 2013

Leurs critères de recrutement

Photos © Stéphane Laruelle

Natasha: Dès la quatrième salve de blinds, j’ai été moins exigeante dans mes buzz par rapport au début. J’en ai effectivement parlé avec mes collègues et je me suis dit «Est-ce que j’oublie ce que c’est d’être pour la première fois sur scène? Est-ce que je ne suis pas réaliste?». Il y a en effet des talents qui méritent que j’attende, parce qu’il y a de vraies voix et que je n’ai pas besoin d’abaisser mes critères. Eh oui, j’ai des commentaires assez durs, mais si ces gens veulent continuer, autant leur dire franchement ce qu’il faut corriger, ce qui pourra les rendre meilleurs. Si je leur dit «c’était très beau, mais pas assez», ça ne sert à rien. Je suis d’ailleurs certaine que mon équipe sera la meilleure. Parce que j’ai buzzé des artistes ayant une voix et un supplément d’âme. Certes, je vais beaucoup les accompagner, d’un point de vue technique, sur ce qu’ils vont faire. Mais la technique, ce n’est pas tout. Il faut aussi avoir de l’émotion. J’ai envie que mon équipe en ait autant que de technique. Marc m’a également fait remarquer un truc: il faut aussi savoir s’exprimer, se vendre. Ce sera un autre atout que je pourrai donner à mon équipe, c’est un argument de plus à offrir aux talents, merci Marc! (rires)

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recherche n’attire peut-être pas Natasha ou BJ. Peut-être plus Quentin. Je retrouve des affinités avec des personnes ayant des styles différents, originaux. Personnellement, je ne cherche pas spécialement une voix, mais plutôt un personnage, un style, une présence. C’est ce que je trouve ici, et j’en suis agréablement surpris. Il se trouve qu’en Belgique, il y a énormément de talents, mais on n’a pas vraiment l’occasion d’en côtoyer des nouveaux dans le métier. Voire jamais en fait… Et faire des découvertes, c’est ce qui nous fait avancer. The Voice nous offre cette scène-là. J’ai vraiment hâte de les rencontrer, de les découvrir. Et pas seulement de leur apprendre, mais d’apprendre d’eux également. Car on apprend beaucoup des jeunes artistes. Quentin: Je pense que c’est la saison à ne pas louper. J’ai vraiment l’impression de devoir me battre deux fois plus pour attirer les talents. Je suis évidemment heureux d’être là et d’encore participer cette année à The Voice, parce qu’il y a cette excitation constante de se dire «qu’est-ce qui va se passer?». On n’est pas là non plus pour faire de la téléréalité. On est dans une émission où l’on découvre des jeunes talents belges. Et pour un pays comme la Belgique, qui manque un peu de chauvinisme, mais qui est fier, chaleureux, très humain, je me dis que c’est l’émission idéale. En tout cas, je suis très content de rempiler pour cette année. Je vous assure qu’on va vivre de très belles choses et de très beaux moments.

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INTERVIEW Les anciens coachent les nouveaux BJ: Evidemment, on leur donne un coup de main par rapport au fonctionnement de The Voice, mais on essaie de ne pas trop intervenir non plus car ce n’est pas rigolo d’avoir toujours quelqu’un sur son dos. Si moi, je peux juste donner un vrai conseil, ce serait: il est important d’être dans la tête des gens, de les guider en leur laissant le meilleur souvenir possible et de leur dire que leur vie n’en dépend pas, c’est juste une belle opportunité. On ne va pas s’ouvrir les veines si on échoue. Quentin: Dans les conseils que je peux donner à Natasha et Marc, j’en soulignerais un: c’est de ne pas trop s’attacher à ses talents. C’est

difficile à appliquer et BJ en est incapable car elle est entière, mais on a vécu des moments difficiles la saison passée. Quand vous devez jouer à accompagner les talents, les aiguiller, les conseiller, les préparer aux duels, et qu’à un moment, on vous dit «tu vas jouer à papa et maman. Tu préfères qui?»… C’est cruel. Moi, j’avais pris leur numéro de téléphone et je les contactais souvent. J’avais créé un lien, et à chaque duel, j’étais effondré dans ma chaise. On a vécu des moments de détresse. Mais on devient plus stratégiques, d’autant plus que cette année, on se dit que peut-être, le talent éliminé aura la chance d’être récupéré par un autre coach. En tout cas, cette année, je ne m’attacherai à mes talents que lorsqu’il ne m’en restera que six.

Texte Joé De Thaey Photos © Stéphane Laruelle

BJ Scott: «C’est toujours la même excitation, la même larme à l’œil quand ça me touche, la même rage quand je rate un talent»

y compris, puisque j’ai regardé tous les primes! En plus, j’étais derrière mon écran et je connaissais un peu Quentin avant l’émission. Lorsque je l’y ai vu, je n’y croyais pas… C’est un gars intelligent! C’est un mec qui comprend vite les choses, mais ça, on ne s’en rend compte qu’une fois que c’est fait ! (rires) Malgré les aprioris de certaines personnes, en ce qui concerne The Voice, la RTBF a été très clairvoyante. BJ: Je suis d’accord avec ça. The Voice reste toujours modulable: les têtes pensantes essayent sans cesse de voir comment l’améliorer. C’est la raison principale pour laquelle je prends toujours mon pied ici. On apprend tout au long de notre expérience. Tu restes toujours sur le vif, tu ne peux pas dormir, tu dois rester vraiment coach. Il se passe autant derrière que devant les caméras. Le tout sans oublier cette compétition qui existe, pour amener ses talents le plus loin possible, tout en ayant des challenges intéressants que je veux réussir. Par exemple, cette saison, j’ai buzzé un duo! Enfin, il y a aussi le principe du talent volé, qui va me donner une stimulation formidable. Cette saison sera chargée de suspense. Ce sera, je pense, impossible de pronostiquer qui sera The Voice. GUIDO MAGAZINE

Le coaching au-delà de l’émission?

Quentin Mosimann: «Je suis mes talents jusqu’au bout»

Quentin: Personnellement, j’ai vécu de près tout ça, lorsque j’ai gagné la Star Academy, en 2008. Lorsque vous sortez d’une émission de téléréalité à 19 ans et que l’équipe de production, le jour de la finale, ne pense qu’à la saison suivante, c’est très difficile. J’ai été lâché dans les médias du jour au lendemain. J’ai très mal vécu ça. Heureusement, j’ai pu rapidement trouver les bonnes personnes pour m’entourer! Concernant Roberto, je suis derrière son dos 24h/24. Quand on ne connaît personne, c’est très difficile de savoir où on va. Et Roberto a déjà fait plein d’erreurs… C’est ça qui est génial! C’est en faisant des erreurs qu’on apprend! Pour répondre à la question, moi, je suis le talent jusqu’au bout. Je prends aussi régulièrement des nouvelles de mes autres talents, comme Juliane ou Léonie, avec qui j’espère pouvoir réaliser des projets plus tard.

février ~ mars 2013

Trojka vodka The stars of colours

www.trojka.lu / www.trojka-vodka.be / Facebook : Trojka Belux Attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Opgelet, alcoholconsumptie is schadelijk voor de gezondheid.

Tu as une bonne plume, du temps et l’envie d’écrire? Pour la 23ème édition de nos GUIDO, GUIDO URBAINS pour étudiants, nous recherchons de nouveaux talents pour renforcer nos équipes régionales de rédaction. Nous sommes à la recherche de jeunes avec une bonne plume qui connaissent leur ville étudiante de bout en bout et qui savent écrire sur celle-ci d’une manière sympa.

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actu des campus

Cesse de fumer, c’est le Barça qui te le dit! Vous en avez marre de vous polluer les poumons à coup de nicotine et de goudron? Mais la motivation n’est pas au rendez-vous? Si vous êtes fan de foot, et plus précisément de la plus grande équipe actuelle, le FC Barcelone, vous n’aurez plus cette excuse. Les ExSmokers, mis en place par la Commission Européenne et très actifs dans les campagnes anti-tabac, viennent de mettre au point un outil personnalisé en ligne pour aider les personnes désireuses d’arrêter le tabac. L’originalité de cet outil: ce sont les joueurs, dirigeants et staff des Blaugranas qui t’enverront des conseils, informations et exercices pour t’aider à progresser! Ainsi, tu auras quotidiennement un message de Puyol, Iniesta ou encore Xavi. La campagne, présentée sous le nom Quit Smoking with Barça, est disponible gratuitement par mail, mais également en application gratuite sur Google Play et App. Store. Le sport, c’est la santé, prenez donc exemple sur vos modèles!

Brownies aux herbes: 8 personnes à l’hôpital Si cela était, comme le prétendent les deux accusés, une blague, celle-ci n’aura pas fait rire grand monde. L’histoire se déroule le 7 décembre dernier. A l’approche des examens, une classe de l’Université du Colorado organise une journée où chacun devait apporter de la nourriture à partager. Tomas et Mary, âgés respectivement de 21 et 19 ans, ont apporté des brownies. Mais pas de simples pâtisseries au chocolat ou à la cannelle, puisque ce sont d’authentiques «Space Brownies» qu’ils ont apportés. Autrement dit, préparés avec du cannabis. Résultat: 8 personnes finissent à l’hôpital. La professeure d’Histoire a même dû être évacuée d’urgence, suite à de multiples pertes de connaissance. Sept autres étudiants ont dû être hospitalisés pour des vertiges, crises d’angoisses et autres réactions d’un very bad trip. Tomas et Mary risquent jusqu’à dix ans de prison pour avoir drogué plusieurs personnes à leur insu, mais avec le manque de preuves attestant d’une volonté de nuire, ils ne devraient écoper que d’une peine avec sursis.

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L’actu des campus! As-tu également quelque chose à dire? Organises-tu un événement hors du commun? As-tu été témoin d’un truc louche sur ton campus? Les pages qui suivent sont pour toi! Envoie un mail à redaction@guido.be ou faxe tes infos au 09/210.74.85 et peut-être feront-elles partie de nos prochaines actus.

Infos: www.colorado.edu

Infos: www.quitsmokingwithbarca.eu

Cinq nouveaux Docteurs Honoris Causa à l’UMons

Le Seigneur des Anneaux étudié à l’unif

Infos: www.umons.ac.be

Infos: www.marquette.edu

février ~ mars 2013

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Texte Joé De Thaey et Sébastien Daloze

Le 22 novembre dernier s’est tenue la cérémonie de remise des insignes de Docteur Honoris Causa, dans le cadre des 175 ans de la Faculté Polytechnique de l’UMons. Cinq personnalités ont ainsi été mises à l’honneur en leur décernant le très prestigieux titre de Docteur Honoris Causa. Cette nomination distingue une personnalité hors du commun qui a apporté une contribution notable à son champ d’expertise. Désormais, cinq hommes ont gonflé le nombre de DHC: Frank De Winne, l’astronaute, Manchao He, professeur reconnu en Chine, Hervé Biausser, grande figure dans le monde des ingénieurs. Bertrand Piccard, l’initiateur du projet Solar Impulse, le premier avion solaire volant jour et nuit qui démontre le potentiel énorme des énergies renouvelables et André Borschberg, ingénieur en mécanique et thermodynamique.

On avait déjà eu, par le passé, la mise en place d’un cours Lady Gaga et la sociologie des célébrités à l’Université de Caroline du Sud. L’Université Marquette fait bien plus fort, avec une option entière dédiée à Tolkien, le créateur, entres autres, du Seigneur des Anneaux et du Hobbit. Une décision étonnante, mais qui ne surprend qu’à moitié, vu que cette université possède l’édition originale du Seigneur des Anneaux ainsi qu’une bibliothèque particulièrement bien fournie d’ouvrages de l’auteur anglais. De plus, l’inauguration de l’option coïncide avec le 75ème anniversaire de la sortie de Bilbo le Hobbit, dont l’adaptation cinématographique a récemment envahi les salles obscures. En tout cas, il s’agit d’une réussite pour la direction, puisque l’option s’est remplie en quelques jours. Un enthousiasme partagé par les étudiants donc, mais aussi par les enseignants. «Je peux aborder n’importe quel sujet, ils auront déjà lu le texte en question et seront motivés pour en parler,» se réjouit Tim Machan, professeur de littérature anglaise.

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actu des campus La solution en ListMinut! Créé en octobre 2012 par trois jeunes diplômés de l’UCL, ListMinut peut devenir la solution pour trouver rapidement une aide occasionnelle. Idée toute bête mais il fallait y penser: proposer un site visant à mettre en contact des personnes ayant un besoin avec des prestataires géographiquement proches. Cette plateforme, c’est ListMinut. Le principe est simple: une personne a besoin d’une aide quelconque, un contact sera établi avec les potentiels prestataires. Ceux-ci pourront, au fil de leurs missions, être commentés et notés selon la confiance qu’on peut leur accorder. Si ce service est actuellement restreint au Brabant Wallon et à Bruxelles, Jonathan, Sébastien et Alexis, les fondateurs, sont bien déterminés à conquérir le pays en cas de succès. ListMinut, le sauveur des ménagères en détresse? Assurément! Infos: www.listminut.com

Une nouvelle cité étudiante à Bruxelles?

Texte Joé De Thaey et Sébastien Daloze

Du sexe contre le financement des études?

Chères étudiantes, que feriez-vous si un site Internet vous proposait de payer vos études jusqu’à 18.000 € si acceptiez d’avoir des relations sexuelles avec des businessmen? Car c’est exactement ce que propose le site anglais SponsorAScholar. Enfin proposait: ce site est mis en maintenance depuis qu’une enquête a été ouverte et publiée par The Independent. Affirmant avoir permis à plus de 1400 femmes, âgées de 17 à 24 ans, de financer leurs études, ce site se trouve maintenant sur la sellette. Une journaliste du quotidien britannique, se faisant passer pour une étudiante, a infiltré le réseau. L’entretien, qui démarre dans un fast-food, se termine par un «examen pratique» pour effectuer un «contrôle de qualité». Passé cette épreuve, il faudra se soumettre quatre fois par semestre à leur contrat, à raison de deux heures par «séance». Comment de telles choses sont concevables? C’est simple: n’oublions pas qu’en Angleterre, les frais de scolarité, déjà élevés de base, ont triplé dernièrement, passant de 4000 à plus de 11.000 € par année scolaire. Certaines entreprises, peu scrupuleuses ou carrément louches, en profitent pour établir leur commerce et exploiter ainsi la situation. Infos: www.sponsorascholar.co.uk

Les anciennes casernes d’Etterbeek pourraient très prochainement être réaffectées en cité universitaire. Un projet soutenu de concert par l’ULB et la VUB. S’il ne s’agit, à l’heure actuelle, que d’un projet, les recteurs des deux universités bruxelloises font tout un ramdam auprès des politiques pour soutenir cette idée. Les arguments en faveur de ce projet ne manquent pas. Tout d’abord, il n’est pas question de créer un ghetto estudiantin, mais bien une structure mélangeant logements, commerces et autres bureaux. Un vrai terrain de vie qui fonctionnerait toute la journée. Ensuite, ce serait une réponse à certaines revendications, omniprésentes depuis des années, des étudiants forcés d’aller chez les propriétaires privés aux loyers exorbitants. Enfin, voilà enfin une occasion de rassembler sous un même plan les autorités flamandes et francophones. L’envie d’aller tous ensemble de l’avant plaît énormément à beaucoup de monde. Infos: www.ulb.ac.be

Twitter comme solution pédagogique? Les réseaux sociaux, responsables de tous les maux chez les jeunes? Chacun a son opinion là-dessus, mais de plus en plus d’enseignants du supérieur pensent que certains médias sociaux peuvent accentuer l’intérêt des jeunes à l’égard d’une foule de sujets. Dont leurs cours. «Les étudiants s’intéressent davantage aux sujets abordés lorsqu’ils en entendent parler sur Twitter, parce qu’ils sentent que cela est connecté à quelque chose de réel,» explique Christina Greenhow, auteur de l’étude. «Ils n’ont plus l’impression d’apprendre dans le seul but d’avoir une bonne note, mais comprennent que cela pourra leur resservir,» poursuit-elle. Elle affirme encore que les étudiants ont de plus en plus tendance à utiliser ce circuit pour communiquer avec leurs professeurs, effectuer des brainstormings ou recevoir quelques conseils utiles à leurs travaux. S’agit-il donc là d’un espace où les étudiants osent davantage poser leurs questions, à la place du local de cours? N’oublions pas que s’il s’agit d’une méthode éprouvée aux States, elle reste encore, à l’heure actuelle, marginale en Europe. Pour encore combien de temps, c’est une autre question. Infos: www.twitter.com

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février ~ mars 2013

student life

Menace d’expulsion pour des koteurs néo-louvanistes Louvain-la-Neuve, connue comme ville universitaire, possède également des quartiers résidentiels réputés calmes, à seulement quelques minutes à pied du centreville. C’est dans ce cadre que bon nombre d’étudiants se sont installés en colocation dans des maisons unifamiliales. Le hic? C’est que le règlement interdirait ce genre de procédé: il est illégal de transformer des habitations en kots sans demande d’urbanisme préalable. Ainsi, ces jeunes occupants, entre 150 et 200, sont sous une menace d’expulsion brandie par la commune d’Ottignies-Louvain-la-Neuve! «Ils veulent vider les étudiants de quartiers résidentiels pour laisser les habitants entre eux et garder les étudiants et jeunes travailleurs de l’autre côté,» proteste un des jeunes colocataires. «Nous, ce qu’on veut, c’est une mixité sociale.» Du côté de la commune, on se justifie en avançant l’objectif de traquer les propriétaires peu scrupuleux, profitant de la crise du logement estudiantin: il manquerait en effet 1300 kots à Louvain-la-Neuve. Les décisions seront prises au cas par cas dans les prochaines semaines. La ville assure quant à elle vouloir aider les concernés à trouver un nouveau logement.

Louvain-la-Neuve

KOT WANTED

Infos: www.olln.be

Etudiants à louer!

Décidément, les étudiants anglais aiment défrayer la chronique. Depuis peu, le comité de la vie étudiante de Harvard a officiellement reconnu Munch, un club sadomasochiste. Une décision surprenante qui a, pour certains, révolutionné l’image sage et sérieuse de la réputée Université de Harvard. La reconnaissance officielle de Munch, club axé sur les discussions «sado-maso», est une victoire pour ses défenseurs. Ceux-ci mettent tout de même rapidement les choses au clair: il ne s’agit pas d’un club sexuel, tous les contacts sexuels sont interdits lors des réunions. Ce serait avant tout donc un espace de rencontres entres personnes possédant ce même centre d’intérêt. Au programme: discussions, projections de films… Pas de débauche, donc. Infos: www.harvard.edu

«Cinquante nuances de Grey» à l’université Outre la trilogie de Tolkien (voir p.9), il est aussi possible actuellement de suivre un cours de culture contemporaine axé sur Cinquante nuances de Grey, le nouveau roman sulfureux qui fait fureur après des jeunes demoiselles du monde entier. A l’American University (Washington DC), les étudiants sont ainsi invités à livrer une analyse critique du phénomène littéraire d’E.L. James et d’étudier la polémique née autour de cette trilogie. Si les 25 places du séminaire sont parties comme des petits pains, d’autres étudiantes ne désespèrent pas et se sont inscrites sur une liste d’attente en espérant l’une ou l’autre défection. Les aventures érotiques d’Anastasia Steele et de Christian Grey n’ont pas encore fini de faire parler d’elles…

Infos: www.shareloc.fr Infos: www.american.edu février ~ mars 2013

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Texte Joé De Thaey et Sébastien Daloze

En France, cinq étudiants confrontés à une crise de plus en plus sévère, ont décidé de prendre le taureau par les cornes et de lancer un site d’entraide entre étudiants, ShareLoc. Si ce site de services propose de dépanner les étudiants entre eux moyennant une petite somme (une visseuse à prêter pour monter un meuble, des bras pour t’aider à porter tes courses ou encore un lift pour revenir de soirée), c’est une autre option qui a retenu notre attention. En effet, il est également possible d’y louer un étudiant à l’heure pour assister aux cours et prendre note à ta place. Si l’initiative est actuellement uniquement disponible à Rennes, nul doute qu’elle risquerait de séduire quantité d’étudiants si elle était lancée chez nous!

Une association SM à Harvard

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aCTU DES CaMPUS

En Belgique et aux Pays-Bas

Qui brassera

la meilleure bière étudiante des Plats Pays?

Les équipes d’étudiants belges et néerlandais s’affrontent!

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Belgique

Néerlandais

DES éTUDIaNTS NUS POUR la BONNE CaUSE En fin d’année dernière, nous avons eu droit aux calendriers des pompiers nus, des rugbymen en tenue d’Adam… et des étudiants peu pudiques! Si, à notre connaissance, il n’en existe pas avec des étudiants belges, ce n’est pas le cas en Grande-Bretagne! Le calendrier nu est même une tradition à l’University of Warwick Boat Club. Durant deux jours, les étudiants ont posé dans le plus simple appareil aux quatre coins de leur campus. Et si l’habitude est d’avoir des hommes musclés sur les 12 pages du calendrier, l’université anglaise propose également cette année son équivalent féminin! De quoi plaire à tout le monde… Outre le fait de se montrer pour le plaisir, les fonds récoltés par la vente de leurs calendriers et autres photos ont été reversés à la Ben Cohen Standup Foundation, venant en aide aux victimes d’actes homophobes. Infos: http://warwickrowing.org

LA BIERE SE BOIT AVEC SAGESSE, LA BIERE SE BRASSE AVEC BROUWLAND

Texte Joé De Thaey et Sébastien Daloze

concours brouwland du meilleur brasseur amateur: gagne 500 litres de ta propre bière!

Cette année, l’opportunité est donnée aux étudiants de participer au Concours Brouwland du Meilleur Brasseur Amateur et ainsi de remporter le prix de la meilleure bière d’étudiants du pays! En effet, si cette compétition vise toujours à couronner la meilleure bière amateur de Belgique, une nouvelle catégorie - uniquement destinée aux étudiants - s’est ajoutée au concours. L’an passé, ce sont les Hippe Hoppers qui ont remporté la compétition. Comme les autres participants, ils ont réfléchi en équipe afin de tester, mesurer et brasser leur propre bière. Un beau travail d’équipe qui a permis à plusieurs étudiants de remporter de chouettes prix - en plus du premier prix: 500 litres de leur propre bière. Tente donc ta chance et mets ton cercle d’étudiants ou ton groupe d’amis à l’honneur! Montre-nous que le brassage est un sport national! Compose vite une équipe de 2 à 8 personnes et inscris-toi avant le 28 février! Infos: www.mabiere.be

GUiDO maGaZiNe

Vous êtes étudiant et comptez partir en Erasmus ? Vous envisagez de vous installer à l’étranger après vos études et vous vous demandez si votre diplôme y sera reconnu ? Vous souhaitez créer votre entreprise et êtes à la recherche d’un ﬁnancement ? Pour toutes ces questions pratiques, et bien d’autres encore, l’Union européenne met à votre disposition le service Europe Direct. Europe Direct Brabant wallon est le Centre d’information oﬃciel de l’Union européenne en Brabant wallon. N’hésitez pas à nous poser vos questions par mail, par téléphone, ou à nous rendre visite.

INFORMATIONS ADRESSE ÉLECTRONIQUE : info@europedirect-bw.be ADRESSE POSTALE : Europe Direct Brabant wallon - Parc des Collines - Bâtiment Archimède Avenue Einstein, 2 - 1300 Wavre NOS BUREAUX : Parc des Collines - Bâtiment Galilée - Chaussée des Collines, 54 - 1300 Wavre TÉL : 010/68.66.20 | FAX : 010/23.63.54 | SITE WEB : www.europedirect-bw.be

Image : © European Union 2012

février ~ marS 2013

student life

Mars: le mois des salons du divertissement Loisirs créatifs, mangas et BD: voici trois secteurs du divertissement qui seront mis à l’honneur à Brussels Expo du 7 au 10 mars. Les ‘hostilités’ commencent avec Creativa, le salon du secteur créatif (de la couture au scrapbooking en passant par la peinture sur verre ou la création de bijoux) qui convie amateurs et professionnels autour de leur passion commune. L’univers des mangas sera lui mis à l’honneur par la cinquième édition de Made In Asia, grand rendez-vous des amateurs de jeux vidéo et de culture asiatique. Enfin, le Formidable Salon de la Bande Dessinée installera pour la première fois de son existence ses quartiers dans la capitale. Au programme: des séances de dédicaces, des BD à profusion et des objets de collection. Infos: www.creavenue.com, www.madeinasia.be,www.fsbd.be

Les phrases typiquement étudiantes: le top 10 A tout âge est associé une série de phrases. Du «j’aime pas les choux de Bruxelles» enfant au «Y a plus de jeunesse» des séniors, on a tous des références communes. Les étudiants aussi. Il y a certaines phrases qui rythment nos journées lorsqu’on est étudiant à l’université. On s’amuse à se les partager sur les réseaux sociaux, pendant les heures de fourches ou lors des cours. Voici un petit classement, reprenant un condensé des phrases les plus typiques.

On pourrait encore en sortir plein, chacun aura son classement à lui, mais y a pas à dire: tous différents, mais tellement pareils!

L’Universatil est un festival de théâtre et des arts de la scène. Il est organisé par l’ASBL et le kot-à-projet du Théâtre Universitaire de Louvain (TUL). Sa spécificité? Il est organisé, mis en scène et joué par des étudiants. Il réalise petit à petit son bout de chemin et se fait doucement une place dans le monde du festival. En effet, il a déjà obtenu divers prix lors de concours de théâtre amateur. La créative étudiante dans le domaine culturel est le maître-mot de ce projet. D’autres activités sont organisées par les élèves, comme par exemple, des concerts de groupes louvanistes, des cartes blanches (mini spectacles en guise de préambule aux pièces) ainsi que des soirées spéciales. C’est le rendez-vous culturel des néo-louvanistes. Depuis 2010, environ 5000 spectateurs assistent à ce festival. Cette année, l’Universatil se déroule du 11 février au 7 mars 2013. Les cinq pièces jouées sont: «Le Visiteur» d’Eric-Emmanuel Schmitt (du 12 au 15 février), «Le crime Galilée» de Pierre Wathelet (le 18 février), «Victor ou…» de Roger Vitrac (du 19 au 22 février), «Cette vie d’avant» (création collective) (du 26février au 1er mars), «La mastication des morts» de Patrick Kermann (du 4 au 7 mars). Infos: www.universatil.be

Infos: www.guido.be février ~ mars 2013

GUIDO MAGAZINE

Texte Joé De Thaey et Sébastien Daloze

10. «J’ai plus rien à manger» 9. «Et toi, les études, ça va?» 8. «Avoir gagné le tournoi local de Call Of Duty, je le mets sur mon CV?» 7. «On était sensé étudier cette matière?!?» 6. «On a cours où?» 5. «On se fait un truc ce soir?» 4. «Capter un Wi-Fi en cours, c’est comme réussir un feu à Koh Lanta» 3. «T’y vas, au cours de Dubois demain?» 2. «Je pense pas réussir cette année» 1. «Bon, je terminerai ce travail demain»

Quand les étudiants font leur festival

student life

LES ANNÉES D’ÉTUDES DE…

NICOLAS GILLARD «On ne naît pas journaliste, on le devient»

Texte Sébastien Daloze Photos © RTBF

A la RTBF, une jeune garde de journalistes a pris les rênes des éditions courtes (12 et 15 Minutes) du journal télévisé. Dans le sillage d’Ophélie Fontana et de Jonathan Bradfer, d’autres se sont distingués et sont désormais des visages qui comptent au sein de la télé publique. Parmi eux, Nicolas Gillard, qui ne se destinait pourtant pas réellement à une carrière de journaliste lors de ses premiers pas en tant qu’étudiant…

GUIDO MAGAZINE

«J’ai en effet commencé par une licence en langue et littérature romanes. J’avais envie de devenir prof à ce moment-là. Le journalisme n’était donc bizarrement pas encore dans mon esprit à ce moment-là. Selon moi, on ne naît pas journaliste, on le devient. Même si je me vois encore faire des fausses radios sur mon enregistreur pendant ma petite enfance… L’attirance pour le média audiovisuel était peut-être présente, mais cela n’était pas encore perceptible par rapport à ce que je voulais faire.» février ~ mars 2013

Pas le dernier à faire la fête

dispositions pour les médias audio-visuels par rapport à la presse écrite, cela se marquait d’ailleurs nettement dans mes résultats aux examens. Dans ces études, je me sentais enfin au bon endroit, dans mon élément, tout en étant content d’avoir eu un bagage solide auparavant. GUIDO: Vous parliez d’examens, une période tant redoutée par les étudiants! Nicolas Gillard: Je n’étudiais pas beaucoup pendant l’année, j’entamais donc chaque début de session avec une certaine excitation. Je n’ai jamais bissé, même si je

suis passé par le chas de l’aiguille en première année. GUIDO: On l’a bien compris: vous n’êtes pas prêt d’oublier ces cinq années d’études louvanistes… Nicolas Gillard: Globalement, je pense que c’est cette ambiance de fête et d’amitiés très fortes qui nous poussent à grandir rapidement pendant ces années. Comme je le disais, je garde une excellent souvenir général de mes études, tellement inoubliable que je jetterai quand même un œil inquiet sur mes enfants quand ils auront l’âge d’y aller! (rires)

De l'UCL à la RTBF Dès la fin de ses études, Nicolas Gillard envoie des lettres de motivation dans les radios et les télés. Sans succès. Par dépit, il postule alors dans les écoles. Toujours pas de réponse. Il décide alors de refaire un stage à la RTBF et envoie une cassette de démo de reportages réalisés pour la radio pendant ce stage. Ce qui lui permet d’atterrir sur BFM, et donc aussi Radio Contact, où il est chargé des dépêches de dernière minute. «Après un an et demi, la RTBF m’a rappelé. J’ai donc passé l’examen pour effectuer le remplacement d’une journaliste enceinte pendant trois mois. Trois mois qui ne se sont jamais arrêtés, en fait». Des reportages sur le terrain qu’il a de moins en moins l’occasion de réaliser en tant que présentateur du 12 Minutes. Il précise: «Je fais de temps à autre un reportage, ce qui est très important pour moi. On ne décroche en effet jamais de l’état d’esprit que l’on impose à un reporter. C’est important de garder un pied là-dedans pour comprendre que ce que l’on demande n’est pas irréalisable.» Il est en effet essentiel pour lui de ne pas oublier qu’on a été journaliste avant de demander des choses irréalisables aux reporters sur le terrain.

GUIDO MAGAZINE

Texte Sébastien Daloze

février ~ mars 2013

Enfin au bon endroit

Photos © RTBF

le monde se connaissait. C’est aussi là que je me suis fait le plus d’amis; les gens des études que je continue à voir aujourd’hui, ce sont ceux qui m’ont baptisé à l’époque. GUIDO: Quel genre d’étudiant étiez-vous? Nicolas Gillard: Même si j’étais assez sociable et nouait des contacts assez rapidement, je n’étais pas non plus du genre à crier «Gueule en terre!» en plein milieu d’une salle! J’étais plutôt discret, mais toujours disponible pour aider mes camarades et surtout fidèle en amitié. En soirée, j’avais un côté ‘chien fou’ auquel il fallait faire attention! Mais cela ne m’empêchait jamais d’aller aux cours le lendemain dès huit heures et demie du matin. Dès la première sonnerie du réveil, je me brossais juste les dents et j’allais directement aux cours. GUIDO: Vous avez aussi découvert la vie en kot… Nicolas Gillard: J’ai adoré la vie en communauté. On était onze la première année, il était donc très difficile de se retrouver tout seul, ce qui est génial. Je cuisinais hyper mal et donc je bouffais très, très mal. GUIDO: Vous avez ensuite embrayé vers des études complémentaires en communication, pour quelle raison? Nicolas Gillard: Pour rester une année de plus! (rires) Plus sérieusement, on a rencontré des personnes qui avaient eu le même parcours que nous et étaient en train de faire leur année complémentaire en communication. Même si je n’avais toujours pas l’idée en moi de devenir journaliste, cela m’a immédiatement attiré. Encore plus parce que j’avais entre-temps de moins en moins envie de devenir prof. GUIDO: C’est donc durant cette année que le journalisme s’est petit à petit imposé à vous? Nicolas Gillard: Exactement, notamment grâce aux cours pratiques de télé et de radio qui m’ont tout de suite séduit. J’ai immédiatement eu de plus grandes

student life

GUIDO: Vous avez donc étudié les romanes à l’Université Catholique de Louvain pendant quatre ans avant de bifurquer par après vers la communication. Sans regret? Nicolas Gillard: Je suis très content d’avoir eu ce parcours. Ces études proposent une solide formation que je ne regrette pas du tout. Outre la littérature, j’ai pu aussi me perfectionner en linguistique. Cela m’a permis de bien me préparer à la suite. GUIDO: A l’époque véritable cocon étudiant, comment Louvain-laNeuve a-t-elle accueilli un Carolo comme vous? Nicolas Gillard: Je ne veux pas avoir l’air d’un vieux papy, mais quand j’y retourne aujourd’hui, ce n’est définitivement plus comme à mon époque. Ces quatre années font encore partie aujourd’hui de mes meilleurs souvenirs. J’y ai notamment découvert le sens des responsabilités. Ce qui est génial dans les études, c’est qu’on y connaît au moins 200 personnes, qui ne sont pas des amis imaginaires, pas des amis Facebook! Des cercles d’amis immenses, que l’on croise dans la rue et à qui on dit bonjour tous les jours. GUIDO: Qui dit cercle d’amis dit inévitablement sorties! Nicolas Gillard: J’étais en effet un sacré guindailleur, je sortais pas mal. J’étais souvent au cercle Philo et Lettres. Même si je n’étais pas comitard, je gravitais autour du cercle et je leur rendais souvent service. Je n’étais pas le dernier à faire la fête et je dois avouer que j’en ai pas mal profité! GUIDO: Et le baptême? Nicolas Gillard: J’y suis aussi évidemment passé. C’était encore au Philo et Lettres et j’en garde un excellent souvenir: c’était génial! A partir du moment où on considère le baptême comme un jeu et où il n’y a pas de personnes déséquilibrées qui mènent la danse, il y a moyen de prendre du plaisir et de s’amuser lors de ce rituel du folklore estudiantin. En plus, l’ambiance était plutôt familiale dans mon cercle, tout

L’IMPRO EN KOT!

KOT À L’HONNEUR

février ~ mars 2013

GUIDO: Il existe un championnat interuniversitaire auquel vous participez… Evélia: C’est là l’occasion rêvée de faire plein de rencontres enrichissantes et d’en apprendre plus sur cette belle discipline qu’est l’improvisation et sur nous-mêmes, grâce à des échanges entres équipes et tout ce que cela comporte. GUIDO: Vous allez aussi organiser les 24 Heures de l’Impro Universitaire en mars prochain… Yohan: Si vous deviez ne retenir qu’une date, ça serait le premier week-end de mars où nous mettrons sur pied la première édition des 24 Heures de l’Impro Universitaire Montoise. Dix équipes s’y rencontreront du vendredi 1er au samedi 2 mars. Un mélange d’équipes estudiantines et adultes européennes. GUIDO: Quels sont les avantages et inconvénients à faire partie d’un KAP? Yohan: Les logements universitaires à Mons ne poussent pas, au départ, à des échanges spontanés entre voisins. Chaque étudiant pourrait très bien rester dans son coin. Notre KAP m’a permis personnellement de faire des rencontres et d’apprendre beaucoup des autres. Dinara: Le fait d’avoir une passion commune nous rapproche beaucoup et nous apprenons à nous connaître sous cet aspect, mais des liens amicaux se créent assez rapidement. Et puis, comme il y a deux hommes dans notre KAP, je ne rentre pas seule après le coaching! Jusqu’à présent, le seul inconvénient que j’ai pu constater, c’est le fait de devoir parfois courir pour notre projet. Il faut imprimer les affiches pour les matches, gérer la caisse, rendre des rapports, se rassurer d’avoir tout le matériel nécessaire… Mais on gère! Yohan: Sans oublier les nombreuses discussions improvisées dans le couloir qui s’éternisent au détriment de nos heures de sommeil. GUIDO: N’appréhendiez-vous pas cette vie en communauté?

Yohan: Au départ, on était tous un peu réservés à l’idée de partager une partie de notre vie à tous. On s’est vite mis à nu (enfin, c’est une image!). Pour le moment, cela se passe très bien. Je pense qu’on devient comme des membres d’une même famille. On partage nos rires et nos pleurs. GUIDO: Espérez-vous que votre kot donnera une nouvelle dynamique pour créer d’autres KAP à Mons? Dinara: Evidemment! Nous serions fiers d’avoir donné l’envie aux étudiants de l’UMons de s’investir dans un kot-à-projet. Nous faisons cela pour nous, mais aussi pour l’université. Plus il y a d’activités dans une université, mieux c’est! Evélia: Si les autres voient que ça a marché pour nous, pourquoi pas pour eux. Yohan: Evidemment, on espère arriver à une vraie entité de KAP montois même si actuellement, il manque des structures le permettant. On sait que ce type de projet est porteur et suscitera des passions. On espère prouver que vivre autour d’un projet commun est possible. GUIDO: Un petit souvenir de ces premiers mois passés ensemble pour finir? Yohan: Un seul? Difficile, chaque semaine révèle en effet son lot de surprises. Evélia: Cela fait quatre mois que nous sommes ici et déjà beaucoup de souvenirs: notre premier souper, notre première réunion, nos courses dans les kots de l’un et l’autre avant les matchs afin que tout soit prêt, etc… Mais le plus beau souvenir reste une petite vidéo que nous avons faite un soir, avec quelques petits délires collectifs. Dinara: Personnellement, j’aime beaucoup les moments après les matches, où nous nous retrouvons tous pour boire un verre et où nous discutons, nous apprenons à nous connaître en tant que personnes et non plus en tant que personnages (comme c’est le cas pendant le match).

Texte Sébastien Daloze

GUIDO: Décrivez-nous votre projet en quelques mots… Yohan: L’IMUnikot est là pour soutenir les activités de l’Improvisation Montoise Universitaire (IMU). Le but étant de faire connaître l’improvisation au public universitaire et de proposer un contenu de qualité grâce aux entrainements hebdomadaires. Evélia: L’IMU, ce ne sont pas seulement des cours et matches d’improvisation, c’est aussi toute une organisation. GUIDO: D’où vous vient cette passion de l’impro? Evélia: Depuis que je me suis lancée l’an dernier, l’improvisation est devenue presque indispensable à ma vie, elle me permet de m’évader, de souffler, de rire, de faire rire (quand on y arrive), … L’impro, c’est presque une façon de vivre, c’est une dose d’adrénaline et tant d’autres choses encore. Yohan: L’impro nous apporte plus d’aisance dans notre expression orale, la tenue d’un discours en public. Cela pousse notre créativité. C’est ce dernier point qui me passionne tout particulièrement. Me dire que ma créativité n’a pas de limite et pouvoir l’expérimenter, c’est simplement extraordinaire. L’impro, c’est aussi avant tout le moyen de se payer une bonne tranche de rire alors évidemment, on accroche très vite. GUIDO: Tout le monde peut-il participer à vos ateliers? L’impro est-elle un art accessible à tous ou faut-il des qualités spécifiques pour le maîtriser? Evélia: Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux improvisateurs pour agrandir notre cercle. Tout le monde est le bienvenu et les seules qualités demandées sont d’être soi-même, de rester naturel et de faire partie de l’UMons. Dinara: Si vous avez un peu de répartie, c’est déjà un bon début! Malgré les apparences et le nom, il y a quelques règles à suivre. Nos cours sont ouverts à tous les étudiants de l’UMons et sont gratuits!

«L’impro nous permet de nous évader et de nous payer une bonne tranche de rire!»

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Jadis cantonnés à Louvain-la-Neuve et Namur, les kots-à-projets (KAP) sont désormais en train de pulluler dans tous le pays. Alors que Liège s’y est mise l’année passée, voici que Mons suit la tendance… La preuve avec l’IMUnikot, kot dédié à l’impro dans la cité du Doudou. Evélia, Dinara et Yohan nous en disent plus sur leur quotidien au sein de ce nouveau-venu sur la planète KAP!

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«La fait d’avoir une passion commune nous rapproche beaucoup»

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L’uNIVERSITÉ VIRTuELLE

Suivre les cours la tête dans le ‘cloud’

student life

Dossier

Pour des raisons essentiellement économiques, les entreprises s’intéressent de plus en plus à ce que l’on appelle le télétravail, une sorte de compromis permettant à des employés de rester chez eux pour effectuer des tâches qui se faisaient auparavant au sein-même de l’entreprise. Ce concept semble vouloir, petit à petit, se transposer au monde de l’université. Il prend alors le nom d’université virtuelle. Mais est-elle aussi virtuelle que cela? Et, surtout, peut-elle réellement remplacer le modèle qui existe actuellement? Le concept d’université virtuelle a de quoi séduire: sans plus sortir de chez soi ou de son kot, on pourrait suivre un cursus tout-à-fait normal, passer ses examens et, pourquoi pas, recevoir son diplôme via une messagerie sécurisée. Seulement voilà: non seulement on est très loin de cet état de fait, mais, en plus, il ne semble pas que cette virtualité soit du goût de chacun, autant auprès des enseignants que des étudiants qui y voient une désocialisation des études.

«L’université virtuelle est du pain béni pour l’étudiant qui aurait des difficultés à se lever pour un cours donné à 8 heures du matin»

Ils témoignent... Thomas

Texte Christophe Vanden Broeck

Etudiant en 2e BAC en sciences politiques En fait, l’université virtuelle existe déjà et, à entendre les différents acteurs de terrain, elle connaît même un certain succès. Il y a d’abord le caractère pratique qu’offrent les différentes possibilités de réseautage. Là où les étudiants d’une autre époque – pas si lointaine – devaient se rendre quasiment chaque jour devant des ‘valves’ pour vérifier si un cours était toujours d’actualité ou pour, fébrilement, découvrir la cote qui leur avait été attribuée, c’est désormais de la souris que toutes ces démarches s’effectuent. On ne fait plus la file durant de longues heures dans un secrétariat surchauffé. On clique, on s’identifie, on vérifie son programme et les changements apportés à celui-ci et, au final, on découvre ses points. Discret, pratique, mais, pour celui qui aurait des difficultés à gérer une cote d’exclusion ou même une cote bien plus basse qu’imaginée, c’est aussi vecteur de solitude. C’est d’ailleurs, sans doute, un des reproches que l’on entendra le plus quant à ce mode d’aborder l’université. Manifestement, lorsqu’on a 20 ans, rester cloîtré chez soi n’est pas une option et pleurer devant un 4/20 est moins douloureux lorsqu’on peut, après, refaire le monde autour d’une bonne bière ou d’un thé à la menthe. Côté enseignants, l’université virtuelle offre, là aussi, de nombreuses possibilités. Un cours intéressant est un cours vivant, documenté, qui tient à la réalité de la vie réelle qui entoure l’université ou la Haute Ecole dans lequel il est donné. Se limiter à un syllabus devient une manifestation d’immobilisme qui a pour première conséquence de démotiver l’élève. Avec

GUIDO MAGAZINE

l’université virtuelle, l’enseignant possède un outil puissant lui permettant non seulement de mettre son cours en ligne au fur et à mesure qu’il avance dans celui-ci, mais aussi de l’enrichir de notions nouvelles qui ne se trouveraient pas dans son ouvrage de référence. Une petite vidéo d’une opération à cœur ouvert passionnera bien plus les étudiants en chirurgie qu’une belle coupe au fusain datant du 19ème. À ce niveau, toutes les sections sont égales devant le virtuel et l’on pourrait très bien imaginer que, de plus en plus, le concept-même d’université virtuelle prenne la forme, pour une part, d’un gigantesque réseau social où l’enseignant validerait les apports divers et variés de ses propres étudiants ou de confrères de la même université ou d’écoles complémentaires. Inutile de se le cacher, l’université virtuelle est aussi du pain béni pour l’étudiant qui tantôt aurait des difficultés à se lever pour un cours donné – allez savoir pourquoi! – à 8 heures du matin, tantôt ne supporterait pas la promiscuité des auditoires parfois plus en surpopulation qu’une prison pour détenus dangereux en Amérique du Sud, odeurs comprises. Cet étudiant peut alors puiser allègrement dans l’université virtuelle de sa faculté les informations nécessaires à suivre un cursus sans devoir assister à l’un ou l’autre cours. Bien évidemment, dans ce cadre-ci, les excuses citées plus haut ne tiennent pas la route devant des parents un peu trop inquiets de voir leur chérubin (même si celui-ci a allègrement passé la barre des 20 ans) ne jamais sortir de ses plumes avant 15 heures.

«Suivre les cours ‘à la carte’ a ses limites» «Lorsque j’ai appris la possibilité de suivre les cours en streaming sur son ordinateur, j’ai regretté que l’université où je suis mon cursus ne me permette pas ce genre de facilité. Mais, à bien y réfléchir, l’université est déjà un environnement où les obligations sont minimes. Me permettre de suivre les cours ‘à la carte’ serait sans doute revenu, à terme, à ne plus suivre les cours du tout. Entrer dans une dynamique n’est pas facile. Celle de vouloir absolument tout assumer seul, sans cadre, l’est encore plus. À l’inverse, j’apprécie que les profs nous mettent des informations complémentaires sur des serveurs. Cela permet de guider nos recherches pour les travaux pratiques. En plus, en réfléchissant un peu, on sait très bien que les informations complémentaires à celles reprises dans le syllabus ont de fortes chances de se retrouver à l’examen…»

février ~ mars 2013

de son examen, malgré les mises en garde du professeur, furent pitoyables. Peut-être a-t-on atteint là une des limites de l’université virtuelle qui est la confiance que l’on peut accorder à l’un ou l’autre de ses camarades d’auditoire dont on ne connaît, au final, que leur capacité à gérer un réseau social. Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux ont également virtualisé les rapports entre étudiants. Si les TP restent un passage obligé pour les étudiants, leur présence étant la seule vraie obligation qui touche leur cursus, on remarque de plus en plus que les travaux, censés être effectués en groupe, sont divisés en chapitres, chacun effectuant les recherches (souvent par Internet) et rédigeant son chapitre pour ensuite désigner un des participants pour réunir les différentes parties et remettre un travail en apparence cohérent à son chargé de TP. En apparence cohérent? Récemment, à la relecture d’un de ses

student life

On ne peut aborder le sujet de l’université virtuelle sans évoquer également les activités parallèles qui se développent autour de tel ou tel cours. À ce titre, les réseaux sociaux jouent un rôle majeur dans une activité forcément virtuelle qui touche presque tous les étudiants que nous avons rencontrés. De plus en plus, les étudiants partagent leurs notes de cours via des réseaux tels que Facebook, créent dans le Cloud des bibliothèques virtuelles où ils placent notes de cours ou documentations; en bref, mettent en place un réseau de communication et d’information qui échappe totalement au contrôle de l’université ou, plus simplement, des enseignants qui ne peuvent alors valider les informations échangées. Pour un cours d’information politique, un élève avait décidé de suivre toutes les conférences données au sein de sa faculté, de les retranscrire et de partager ses notes via une page Facebook.

«De plus en plus, les étudiants partagent leurs notes de cours via les réseaux sociaux»

Ils témoignent... Yannick Etudiant en dernière année de marketing

«On peut craindre que les études, autrefois première expérience de socialisation de pré-adultes quittant le nid familial, ne deviennent une activité extrêmement solitaire»

février ~ mars 2013

travaux dans une faculté de droit, un enseignant a été obligé de constater que deux étudiants, dans un groupe de trois, se contredisaient sur une prise de position quant à une affaire jugée. Clair, ça fait d’autant plus désordre que cela démontre que l’exercice perd d’une part sa valeur scientifique et, d’autre part, sa qualité de mise en commun de données récoltées par ailleurs. On peut ainsi craindre que les études, autrefois première expérience de socialisation de préadultes quittant le nid familial, ne deviennent une activité extrêmement solitaire, les seuls moments de ‘retrouvailles’ étant le passage des examens. Certes, il reste heureusement la guindaille qui permet à l’un ou l’autre de se forger de vraies amitiés, mais c’est là un autre débat.

«Je n’ai pas eu la chance de pouvoir faire des études et de ne me concentrer que sur celles-ci. Pour pouvoir les payer, mais aussi simplement pour vivre (ndlr: Yannick vit sans ses parents), j’ai dû me mettre à travailler. J’ai essayé de ne rater aucun cours, mais c’est difficile, et ce malgré un patron compréhensif. Ma chance est d’avoir eu un prof qui, après chaque cours, mettait ses slides en ligne. En plus, il avait créé une adresse mail spécifique où l’on pouvait poser ses questions. Celles-ci étaient reprises sur un site avec des réponses rédigées par lui et par ses assistants. Cela a vraiment boosté ma connaissance de certains sujets. Aujourd’hui, je suis en train d’écrire mon travail de fin d’études. Là aussi, le fait de pouvoir me rabattre sur des sources virtuelles me fait gagner énormément de temps.»

GUIDO MAGAZINE

Texte Christophe Vanden Broeck

Il n’a pas fallu deux semaines de séminaire pour que l’information se répande comme une traînée de poudre auprès de l’ensemble des étudiants suivant ce même cours. Conséquence: les maîtres de conférence ont vu leur auditoire diminuer semaine après semaine pour, au final, ne plus compter que quelques étudiants. Certes, le fait que ces séminaires se déroulent un vendredi en fin d’après-midi n’engageait pas les étudiants à être de fervents auditeurs, mais quand même. Le chargé de cours a réussi à se faire accepter sur cette page Facebook pour y découvrir, certes, un beau condensé de tout ce qui avait été dit au fil de l’année, mais aussi de gigantesques erreurs dues à la mauvaise interprétation de l’étudiant. Les résultats

«Le net est une source d’informations inépuisable»

Texte Christophe Vanden Broeck

student life

Dossier L’autre question à se poser est de savoir si l’on ne risque pas, avec l’avancée des technologies et des capacités de celles-ci, de virtualiser complètement le cursus universitaire comme cela peut être le cas, pour en revenir à une analogie précédente, dans le monde de l’entreprise où des responsables de succursales d’une même entreprise ne se voient plus jamais et communique uniquement par vidéoconférence. Le phénomène est rare, voire inexistant en Belgique, mais aux États-Unis, de plus en plus de professeurs donnent cours devant deux ou trois caméras. Leurs assistants ne sont plus alors chargés de répondre aux éventuelles questions des étudiants – ou à tout le moins ne sont plus seulement chargés de cette mission – mais doivent, le plus rapidement possible, effectuer un montage intéressant incluant des inserts de diagrammes et autres illustrations afin de le mettre en ligne et de permettre ainsi à des étudiants se connectant avec login et mot de passe de suivre le cours dans les conditions du direct comme diraient les animateurs télé d’aujourd’hui. Mieux encore, certaines universités américaines, largement sponsorisées par de grandes marques tantôt de boissons gazeuses tantôt de connexions Internet, offrent même la possibilité aux étudiants de suivre le cours en direct, comme s’ils étaient assis dans l’auditoire. En Californie, des professeurs ont même testé la possibilité d’organiser des séances de questions/réponses sans qu’aucun étudiant ne soit présent dans l’auditoire. Sur un écran, le professeur et les étudiants connectés à un même serveur entendent les questions des uns et des autres. Est-ce l’avenir de nos universités? Certains témoignages outre-Atlantique semblent indiquer le contraire. Si les étudiants apprécient de pouvoir revoir tout ou une partie d’un cours pour parfaire leurs connaissances, ils semblent préférer la vie des campus et se déplacer pour vivre leur apprentissage les pieds bien sur terre et pas la tête dans le Cloud. Côté profs, même constat: il est extrêmement démotivant de regarder une caméra et de devoir s’imaginer que quelques dizaines d’étudiants sont scotchés devant l’écran de leur ordinateur, assis à leur table de travail ou tout simplement vautrés au fond de leur lit. Pourtant, cette virtualisation des cours possède également des avantages indéniables. Le premier d’entre eux serait de permettre aux étudiants ayant manqué un ou deux cours de se rattraper tout en pouvant prendre leurs propres notes durant l’exposé dont on sait qu’elles sont déjà une étape vers l’apprentissage de la matière. Dans un second temps, elle permettrait aux étudiants ayant suivi le cours de faire une sorte de rattrapage volontaire pour les matières mal comprises et comprises de façon parcel-

GUIDO MAGAZINE

laire. De nombreux étudiants se plaignent de la surpopulation des auditoires, de leur incapacité à se concentrer lors des exposés et d’ainsi avoir la sensation de perdre leur temps. C’est souvent une cause de décrochage qui ne peut bien évidemment se faire ressentir que lors des examens. L’université virtuelle s’installe petit à petit dans nos habitudes. Cela commence par aller chercher son horaire de cours sur un site plutôt que dans un couloir, mais cela avance à grands pas. Les notes de cours s’échangent par mail d’abord, sur des réseaux sociaux ensuite. Là où on avait une bonne copine qui avait pris des notes du tonnerre, on a aujourd’hui quelqu’un que l’on ne connaît pas qui a eu la bonne idée de mettre ses notes au propre dans un fichier Word ou PDF et qui a la gentillesse de le mettre à la disposition du plus grand nombre. Mais l’expérience virtuelle ne devrait pas s’arrêter là. Plusieurs professeurs nous ont dit vouloir utiliser les performances de l’université virtuelle pour apporter plus de vie et d’information à leurs cours. On pense par exemple à ce professeur de sciences politiques qui souhaite pouvoir entrer en contact avec des responsables des Nations-Unies pour un ‘jeu’ de questions-réponses avec ses étudiants. Ou encore à ce professeur en marketing qui fera participer un ponte de la publicité directement depuis Paris ou n’importe quelle autre ville du monde. Alors, le verdict? Bien ou pas bien? Après avoir interrogé les étudiants à brûle-pourpoint, tous semblent montrer une adhésion totale à l’université virtuelle parce que tous y voient, ici et là, un moyen de se faciliter la vie. C’est d’ailleurs sans doute vers cela que doivent mener les développements de cette université virtuelle. Lorsqu’un professeur parle d’un jugement qui vient de tomber, pouvoir le placer immédiatement dans un espace virtualisé offrira un plus indéniable à l’étudiant qui souhaite augmenter ses notes et son syllabus d’informations complémentaires. L’université virtuelle permettra aux étudiants d’effectuer des tests leur permettant d’évaluer en âme et conscience leur niveau et d’ainsi diriger leur étude vers certains points moins bien maîtrisés. L’université virtuelle n’est pas bonne ou pas bonne en soi. C’est ce que l’on en fait qui modifiera la manière d’aborder les études et de construire son bagage avant d’entrer dans le monde professionnel. Une chose est certaine: elle permettra de répondre au nombre croissant d’étudiants qui garnissent les auditoires des universités et autres Hautes Ecoles, mais aussi d’améliorer la qualité des cours prodigués. A moins, comme c’est trop souvent le cas, que les serveurs ne suivent pas et déclarent forfait, par exemple au moment pour les étudiants d’aller consulter les notes obtenues aux examens.

«Aux ÉtatsUnis, de plus en plus de professeurs donnent cours devant deux ou trois caméras»

«Tous les étudiants semblent adhérer totalement à l’université virtuelle»

Ils témoignent... Marc Professeur en comptabilité analytique

«Attention aux abus» «Je sais que je vais passer pour un rétrograde si je ne m’émerveille pas du flux d’informations qui existe entre les étudiants qui, par là, s’entraident dans la réussite de leurs études. Mais je me dois, en tant qu’enseignant, de mettre des limites à ce tout au virtuel. Certes, il est pratique de recevoir les notes de potes qui ont suivi le cours. Mais de plus en plus souvent, les notes sont celles de copains de copains et on n’est plus capable d’en vérifier la pertinence. De plus, on n’a pas encore fait mieux qu’un cours pour permettre un échange entre élèves et professeur. Je me vois mal devant une caméra à donner mon cours comme une machine. Le cours en lui-même est écrit et le syllabus est un ouvrage de référence. C’est le lien entre les personnes qui fait l’intérêt du propos et qui soutient sa compréhension.»

février ~ mars 2013

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«J’adore le Live Music Café, situé juste à côté de la Bourse, où sont programmés des concerts tous les soirs. J’y vais tellement souvent que je connais le patron, les serveurs, les habitués. Quand j’y suis, j’ai un peu l’impression d’être à la maison! Je sors souvent là-bas, en tout cas pour commencer la soirée. Un des bons côtés de la célébrité, c’est que je me fais inviter un peu partout et qu’on m’offre plein de verres!»

«Je ne suis pas ce qu’on peut appeler une fashion victim. Quand je vais acheter des habits, c’est que j’en ai besoin et en général, ça va assez vite, je ne traîne pas. Je vais toujours dans les mêmes magasins. Comme ça, je ne suis même pas obligé d’essayer. J’aime bien Mr. Ego, c’est notamment là que j’achète mes Vans.»

«C’est souvent dans le quartier Saint-Géry que ça se passe. Je pense même avoir joué dans chacun des bars de cette place! Et donc évidemment dans les Halles Saint-Géry. C’était un peu mon spot ici pendant mes études, où je sortais et faisais la fête.»

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La Bastoche

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Chaussée de Boondael, 473

Rue du Poinçon, 17

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«Je suis resté quelqu’un de simple, cela se ressent dans le choix des restaurants que je fréquente. La Bastoche, par exemple, près du cimetière d’Ixelles. J’y vais souvent. D’ailleurs, je prends tout le temps la même chose, même si j’essaie de m’obliger à prendre un plat différent.»

«J’ai déjà joué à l’Espace Magh (ndlr: un espace dédié aux cultures du Maghreb, de la Méditerranée et du Sud). Et j’y ai été récemment voir l’expo d’un photographe que je connais. C’est un chouette espace culturel en plein cœur de la capitale.»

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Gladys des 2Mad

«Belgium’s Got Talent reste un souvenir incroyable»

Texte Sébastien Daloze Photos © O. Pirard - RTL

Victorieux de la première édition de Belgium’s Got Talent, les danseurs de 2Mad ont littéralement mis le feu à notre télé au cours de l’année passée. Comment Gladys, l’étudiante de l’équipe, a-t-elle vécu cette mise en lumière et le succès des leurs shows et cours de danse qui en a découlé? Nous l’avons interrompue quelques minutes pendant ses examens pour prendre le pouls de sa nouvelle vie.

GUIDO: Belgium’s Got Talent fut un tremplin incroyable pour 2Mad… Gladys: J’en garde évidemment un souvenir incroyable, cette émission m’a enrichie et m’a fait grandir en très peu de temps. Belgium’s Got Talent a aussi apporté une consécration dans notre travail qui paie enfin après des années. GUIDO: Ce n’était pas la première fois que tu participais à une émission de télé… Gladys: Ayant déjà participé à La Meilleure Danse (ndlr: une émission de danse de M6 retransmise en juin dernier sur Plug RTL), on avait en effet déjà l’expérience de ce genre de concours télévisé. ça reste quand même un rêve de participer à de telles émissions, et aussi de passer à la télé. Mais cela ne m’a pas empêché de rester concentrée lors de nos différents passages. GUIDO: T’attendais-tu à avoir un tel parcours et finalement gagner la première édition de l’émission? Gladys: Pas du tout. On s’attendait à être confrontés à une kyrielle de talents différents (chanson, cirque, imitations, danse, humour, …) et on n’avait donc pas de point de comparaison entre nous. Il y avait des tas d’autres talents qui auraient mérité eux aussi d’aller en finale. Néanmoins, à force de gravir les échelons, on s’est de plus en plus dit: «et pourquoi pas nous finalement?». Même si c’était totalement inattendu pour nous de gagner l’émission. GUIDO: En quoi ta vie a changé depuis la fin de l’émission? Gladys: Ma vie a changé dans le sens où les gens ont désormais un œil différent sur nous, sur notre travail. Mais, personnellement, j’essaie de ne pas changer et de garder la même vie qu’avant, malgré les sollicitations qui sont aujourd’hui plus nombreuses. L’émission a été une étape de plus dans notre parcours depuis trois ans que le groupe est formé.

GUIDO MAGAZINE

«Les autres étudiants ne me disaient plus ‘bonjour’ mais ‘félicitations’!» GUIDO: La danse occupe une grande partie de tes temps libres? Gladys: Il y a beaucoup d’entraînements au cours de la semaine, la danse demande en effet de la régularité et de la discipline. Sans ça, on va nulle part. A côté des entraînements, je donne également une heure de cours par semaine dans notre école de danse. Mais ce n’est pas pour ça qu’on a des horaires fixes et qu’on travaille tous les jours, on a chacun nos vies (ndlr: certains travaillent, d’autres sont encore à l’école et Gladys est étudiante), ce qui ne nous permet pas de

travailler comme quelqu’un qui ne ferait que ça. Il est en effet très difficile de ne vivre que de la danse en Belgique, c’est pour cela que je suis des études. Imaginons que je me casse une jambe, qu’est-ce que je ferais sans diplôme? La danse reste ma passion, un hobby, mais pas un métier. GUIDO: Tu étais déjà étudiante pendant l’émission, cela a-t-il été facile à concilier? Gladys: L’émission est bien tombée, en début d’année, avant les examens. Je n’ai donc pas eu trop de mal à combiner les deux. De nouveau, cela demande une certaine discipline, même si j’ai souvent ressenti de la fatigue pendant ces quelques semaines. GUIDO: Comment ont réagi les autres étudiants à ta soudaine médiatisation? Gladys: Les gens ne me disaient plus «bonjour» mais «félicitations»! Même si l’émission a eu un certain impact, je tiens à rester une personne «normale», je n’aime pas me montrer et j’essaie de rester discrète. février ~ mars 2013

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Trend Talk

VOYAGES Un shopping pittoresque dans les ‘9 Ruelles’ d’

AMSTERDAM

En plein centre touristique d’Amsterdam se trouvent neuf étroites ruelles, construites au 17ème siècle de façon transversale afin de relier entre elles les principales avenues de la ville. Dans le temps, ce sont surtout des commerces de cuir qui y virent le jour, ce que l’on peut encore constater dans le nom de ces rues. Quatre-cents ans plus tard, les 9 Ruelles (9 Straatjes) sont devenues les rues commerçantes les plus pittoresques de la capitale hollandaise. GUIDO t’emmène pour une virée shopping dans ces neuf ruelles serpentant autour des plus beaux canaux d’Europe.

Texte Herbert De Paepe

L’appellation des 9 Ruelles qui colle à ce quartier commerçant n’a été adoptée que plusieurs siècles après l’apparition de ces ruelles. Au début des années nonante du siècle passé, une commerçante se plaignit de l’absence de contact entre les négociants des rues autour des canaux. Une association d’entrepreneurs fut alors créée, qui officialisa le nom des 9 Ruelles. Aujourd’hui, cette appellation figure même sur les panneaux officiels de ces rues.

N’importe quel visiteur d’Amsterdam a certainement déjà mis les pieds dans une de ces 9 Ruelles. En quittant le Dam par la Paleisstraat et après avoir traversé la Nieuwezijds Voorburgwal, la Spuistraat et le Singel, on y est. C’est ici que commence notre promenade qui nous emmène dans un zigzag étourdissant au sein de ces neuf artères.

GUIDO MAGAZINE

Première ruelle GASTHUISMOLENSTEEG On quitte le Singel pour emprunter la Gasthuismolensteeg. Immédiatement sur la gauche, on peut admirer le Musée des Lunettes, qui découle du hobby frénétique d’un opticien local. Juste à côté se trouve la sandwicherie ‘t Kuyltje, où il est possible de déguster un sandwich au lard zélandais.

Deuxième ruelle HARTENSTRAAT Après avoir traversé le Herengracht, nous voici arrivés dans la Hartenstraat. Ici, on retrouve des tas de magasins de chaussures branchées. Exota dispose même de deux boutiques situées l’une à côté de l’autre, respectivement Women and Children First et Ladies and Gentlemen, si bien que les femmes y trouveront à chaque fois leur bonheur, qu’elles soient accompagnées de leur mari

ou de leurs enfants. Il y a aussi un magasin de soie et Suspenders pour dénicher quelques accessoires.

Troisième ruelle REESTRAAT On traverse le Keizersgracht jusqu’à la Reestraat. Fifties Sixties est le lieu tout indiqué pour dénicher du design datant des années 30 à 80, des grille-pains aux ventilateurs en passant par les coquetiers. Sans oublier de nouveau quelques magasins de chaussures, comme Red Wing Shoes et Terra. A hauteur du café De Hoek, on tourne à gauche sur le Prinsengracht. Au carrefour commence le quartier populaire du Jordaan, mais on continue notre route vers la quatrième des 9 Ruelles.

Quatrième ruelle BERENSTRAAT En tournant à gauche, on arrive dans la Berenstraat. Chez Pancakes! Amsterdam, le client a l’occasion de goûter des crêpes hollandaises,

sucrées ou salées. Cette rue voit souvent l’apparition de quelques pop-up stores, mais on ne peut pas te garantir qu’ils seront encore présents lors de ta visite. Chez Boekie Woekie, on retrouve uniquement des livres artistiques. Tandis qu’au coin formé par le Keizersgracht, un restaurant chic (De Struisvogel) sustentera les plus affamés.

Cinquième ruelle WOLVENSTRAAT Une fois le Keizersgracht de nouveau franchi, voici la Wolvenstraat, qui n’a pas grand-chose à proposer dans sa première moitié. Ce n’est qu’ensuite que ça s’améliore, avec le restaurant Wolvenstraat (cache ton ordinateur portable, car ils n’aiment pas vraiment les wi-fi addicts ici) et la boutique de seconde main Second Best, où tu peux vendre tes vieux vêtements de marque. Plus loin, il y a encore les magasins de Lee et Filippa K. Si tu as une grande soif, tu peux l’étancher au Wheels Café. février ~ mars 2013

SIxIèME RUEllE OUDE SPIEGElSTRaaT On traverse de nouveau le Herengracht jusqu’à la Oude Spiegelstraat. Au coin, Rika propose ses propres créations de vêtements, dans deux immeubles différents. Chez Koan Float, tu peux flotter, tel un fœtus, dans une sorte de capsule de bain fermée, un plaisir hyper relaxant, il paraît. Ceux qui recherchent des pièces rares du vingtième siècle les trouveront assurément chez Roerende Zaken. Les voyageurs, quant à eux, trouveront leur bonheur dans la librairie de voyages De Evenaar, au carrefour avec le Singel.

SEPTIèME RUEllE WIJDE hEISTEEG On suit le Singel sur la droite, à la recherche des trois dernières ruelles. Arrivé à Alfons De Letter, on tourne à gauche pour emprunter la Wijde Heisteeg. Il est possible de déjeuner et de dîner chez Lef, tandis que Raymond Gerritzen est l’heureux propriétaire d’une épicerie fine typiquement amstellodamoise.

hUITIèME RUEllE hUIDENSTRaaT On traverse une dernière fois le Herengracht pour se rendre dans la Huidenstraat, à hauteur de l’immense magasin de vêtements We Are Labels. Pour les bijoux et les accessoires, c’est chez Beadies qu’il faut aller. Un peu plus loin, si tu descends les escaliers, tu arrives devant un gigantesque Coffeeshop. Tandis que Rain combine des savons et des soins du corps naturels avec des cadeaux artisanaux venant d’Afrique. Egalement dans la Huidenstraat: De Pels, notre café préféré dans les 9 Ruelles. C’est ici que les gens du coin viennent éplucher la presse chaque matin.

NEUVIèME RUEllE RUNSTRaaT Une dernière traversée du Keizersgracht nous emmène dans la Runstraat. A gauche et à droite du coin, Local Service propose d’autres fringues à la mode. Moku vend unifévrier ~ marS 2013

quement des T-shirts au design original, comme des perroquets avec des masques à gaz, des dinos et des robots. Pour des fromages hollandais ou d’autre origine, rends-toi à la Kaaskamer van Amsterdam. Pour des sacs à main et d’autres accessoires colorés, rendez-vous chez My 7 Ways. Le boulanger Paul Annee propose du pain et des pâtisseries hollandais, et c’est au coin du Prinsengracht que nous quittons les 9 Ruelles avec des brocantes bordéliques sur les deux coins.

amsterdam pratique COMMENT y aRRIVER? Aller à Amsterdam se fait naturellement par le train: des trains d’une société hollandaise ou le Thalys. Surfe sur www. sncb.be pour les horaires et les prix.

DORMIR Il est étonnamment facile de trouver un logement pour pas trop cher à Amsterdam. Les intrépides prennent des chambres glauques mais bon marché dans le quartier chaud, tout près de la gare. Celui qui veut dormir bon marché mais préfère ne pas devoir entendre ce qui se passe dans la chambre du bordel d’à côté, ferait mieux d’aller à l’auberge de jeunesse Stadsdoelen du Kloveniersburgwal. Le Hans Brinker Budget Hotel dans la Kerkstraat est également très populaire chez les jeunes.

TRaNSPORT Le quartier chaud se trouve à 2 minutes à pied de la gare centrale, le Dam à 5 minutes, les canaux et les 9 Ruelles à 10 minutes, la Leidseplein à 15 minutes et vous marcherez 20 minutes pour vous rendre au Rijksmuseum ou au quartier Jordaan. En bref: avec ta propre paire de pieds, tu auras plus que le temps nécessaire pour te balader à Amsterdam. Le vélo est bien entendu le moyen de transport principal à Amsterdam (allume tes quinquets car les cyclistes prennent leur priorité de manière conséquente). Il y a au moins 15 firmes de location de vélos dans toute la ville. de Kloveniersburgwal.

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Tu souffres d’une petite déprime d’hiver, ou tu es un peu exténué à la suite d’une longue période d’examens? Alors, découvre vite la nouvelle collection printempsété de Take-Off Urban Fashion Shoes ! Les couleurs vives et les chouettes nouveaux modèles te remonteront le moral en un rien de temps. Tu es déjà tout prêt pour le printemps et tu l’attends avec impatience? Alors, faistoi cadeau d’une nouvelle paire de joyeux sneakers de chez Take-Off! CONVERSE ALL STAR WELL WORN Les histoires qu’elles ont vécues contribuent grandement au charme des All Stars. Autrement dit: plus elles ont vécu, mieux elles vous reflêtent et plus vous les aimez. Chez Converse, ils aiment les expériments, et c’est ainsi que la collection Converse All Star Well Worn a vu le jour: une collection avec un canvas extra souple, un look un peu usé, et quelques traces sur la semelle. Certains modèles ont même été délavés spécialement pour créer un look encore plus authentique. On les retrouve en plusieurs couleurs, dans pas moins de 10 magasins Take-Off.

VANS, TOUJOURS AU RENDEZ-VOUS Vans, chouchou absolu du public, n’a plus à faire ses preuves sur le marché des chaussures: chaque année, des milliers de fans attendent la nouvelle collection avec impatience, comme si c’était le nouvel album de leur artiste préféré. Et fidèle à sa réputation, Vans ne déçevra pas avec sa collection printemps-été 2013! Les classiques sont de sortie avec des couleurs vives et branchées, et d’autres modèles, comme le Chauffeur ici présent, feront même craquer les mâles les plus machos avec leur design écologique et leur coupe comfortable.

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Deviens fan de Take-Off sur facebook, et participe au concours Longboard entre 24/02/2013 et 17/03/2013, car nous en offrons pas moins de 18 exemplaires fantastiques en collaboration avec Vans. On te conseille de tenir notre page facebook bien à l’oeil, et peut-être pourras-tu te rendre aux cours tout en style sur ton propre longboard!

KEDS S’AFFINE Keds, présent depuis bientôt 100 ans et pionnier absolu de sneakers, introduit un nouveau modèle: le Rookie! Cette version affinée du modèle traditionnel est encore plus féminin, et les couleurs vives et les chouettes imprimés en font un musthave absolu pour le printemps! Chez Take-Off, tu trouveras le Rookie en couleur rose coral et bleu vif dans les rayons.

Est-ce que les soldes ont fait ravage sur ton compte en banque? Surfe alors vite sur notre page facebook et découvre notre nouveau concours! Tente ta chance, et peut-être seras-tu l’heureux gagnant d’une paire de boots!

GAGNE 5 PAIRES DE PALLADIUM BOOTS Engineered for city terrain.

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Avec ces boots costaudes de Palladium, tu peux découvrir sans souci les moindres recoins de la ville. Est-ce que la ville t’inspire, et voudrais-tu être l’heureux propriétaire d’une paire de Palladiums? Alors, prends une photo de ton endroit préféré in the city, ajoutes-y ce qui rend l’endroit spécial pour toi, et poste le résultat sur notre page facebook. Les 5 heureux gagnants seront annoncés le 1er mars. Ca se passe où? http://www. facebook.com/ TakeOffShoesBelgium évidemment!

NIKE 60 €

FÉVRIER ~ MARS 2013

GUIDO MAGAZINE

STylE By EMMa

la fashionista emma gelaude signale pour guido les dernières tendances

spécial mode Offrir une rose à la Saint-Valentin, est-ce là le top du romantisme? Que nenni, le romantisme n’est pas uniquement réservé à cet unique jour de l’année. le romantisme au jour le jour, voilà notre credo! Return on investment: des moments d’émotion et un amour brûlant. GUIDO est en effet un grand amateur de l’amour devant l’éternel, mais comme on préfère que tu évites les clichés, voici quelques conseils pour marquer des points à tous les coups.

CHANTAL THOMASS www.chantalthomass.fr BEL&BO www.bel-bo.be SWATCH www.swatch.com JUST JULIA www.justjulia.be DIANE VON FURSTENBERG www.dvf.com PAUKER www.pauker.be MARC BY MARC JACOBS www.marcjacobs.com

Texte emma Gelaude Photo Chantal Thomass

lES MECS

Les hommes font de leur mieux, que ce soit sur le plan vestimentaire ou du comportement, pour se mettre dans la peau de Richard Gere dans Pretty Woman, et cela dans un costume dont 007 ne serait pas jaloux. Toutes les recherches prouvent qu’un tel look augmente le sex-appeal de n’importe quel homme. A condition bien sûr que le costume soit parfait et bien coupé. Affublé d’un vieil exemplaire brun foncé flottant provenant d’un membre éloigné de ta famille, tu risques de t’attirer les foudres du sexe opposé. N’hésite donc pas à demander des conseils dans la boutique où tu comptes acheter ton précieux sésame. Opte pour un look no-nonsense et tu récolteras vite les lauriers. Shame on you cependant si tu ne fais cet effort qu’une fois par an - parce que tu y es bien obligé.

GUiDO maGaZiNe

lES fIllES Personne ne veut se balader chaque jour tel un mannequin de La Perla, mais certains moments spéciaux, comme un rendez-vous romantique, sont une opportunité idéale pour laisser enfin de côté ton jeans confortable et le pull en V qui va avec. Choisis une tenue dans laquelle tu te sens irrésistible, sans pour autant empourprer tes joues quand tu sors. En effet, la mode n’est pas toujours facile à porter dans la vie de tous les jours! It’s a thin line between sexy and slutty. Qu’à cela ne tienne, l’erreur la plus courante est la surexploitation des parties nues du corps.

Une jupe extra courte est peutêtre séduisante avec une blouse détendue avec un col haut, ou accompagnée d’un statement necklace. Mais combine ce rikiki avec un top serré, pour obtenir ta place sur le walk of shame. Les accents sont donc importants. Tout comme la suggestion. Une robe de cocktail noire avec de la dentelle qui suggère un beau décolleté fera plus d’étincelles qu’une poitrine débordante dans un haut trop serré.

BOOSTER Sa CONfIaNCE EN SOI Le facteur le plus important de réussite d’une tenue, et donc aussi du rendez-vous, est la confiance en soi. Et cela vaut pour les deux sexes. Il faut pour cela respecter un certain nombre de règles. Pour commencer, ne pas oublier les basiques, comme une belle coiffure, des dents soignées et une haleine fraîche, des ongles propres et un corps bien nettoyé avec une bonne odeur. Les pellicules, les ongles sales, les odeurs sous les aisselles et une haleine fétide sont des tue-l’amour contre qui une belle tenue ne peut pas faire le poids. Sélectionne donc un look qui accentue tes meilleures facettes. Un ensemble qui semble avoir été créé pour toi. Dans lequel tu te sens bien, fort et sûr de toi. Car si tu te sens gêné et pas à ton aise pendant la soirée, c’est que tu es soit mal habillé ou accompagné de la mauvaise personne. Opte donc pour des couleurs, sans oublier le style. Et fais confiance à EMMA: tes flèches de Cupidon atteindront leur but. Droit au cœur. M février ~ marS 2013

PIMP UP yOUR lOVE lIfE body, bits & brains

Tamise les lumières, ravive ta ﬂamme, laisse une petite musique d’ambiance se glisser dans tes oreilles et ouvre une bonne huile de massage car Da Love Professor is in da house! Il saura satisfaire tout le monde: des plus timides aux plus aventuriers… Tu as des problèmes de cœur? Demande alors conseil au love Professor. He will pimp up your love life.

Hello Love Professor,

bruno

Ma copine est super intéressée par le yoga, le wellness, le mindfulness et toutes ces conneries. Très bien, mais moi, je veux seulement niquer! Opte pour la position du lotus! Installetoi en position de tailleur sur son tapis de yoga. Ta copine s’installe alors face à toi en t’entourant de ses bras et de ses jambes. Une position très intime, pas si difficile et très mindful.

Bonjour Love Professor,

the sperminator

Pourriez-vous me dire quel est le sport qui compte le plus de lesbiennes dans ses rangs

da love professor

J’aurais espéré le beach volley. Je crains que ce ne soit réellement le lancer du marteau.

Cher Love Professor,

leonore

Puis-je vous révéler un petit secret? Une nouvelle piscine vient d’ouvrir sur notre campus et j’ai découvert que les filtres à pompe qui y ont été installés peuvent également faire office de discret vibromasseur. Si vous me voyez sourire béatement au bord du bassin, vous savez donc désormais ce que je suis en train de faire…

da love professor

Ouf. On pensait déjà: en voici encore une qui est en train de pisser dans la piscine.

théodore

Je viens d’apprendre un nouveau mot: cyprine (nom scientifique du liquide séminal). Savez-vous d’où vient ce terme?

Explication numéro un: un de noms grecs pour la déesse de l’amour Vénus était Cypris. Explication numéro deux: Cyprinus est une sorte de poisson très odorant de la famille des carpes. Tu peux donc choisir la signification que tu préfères.

février ~ marS 2013

Bonjour Love Professor,

Hey Love Professor,

huggy bear

La semaine prochaine, une soirée daisy chain est programmée dans ma boite gay préférée de Bruxelles. Ils parlent bien d’une chaîne faite de marguerites, n’est-ce pas?

da love professor

Euh, pas vraiment en fait. Une daisy chain est une chaine fermée composée (dans ce cas-ci du moins) d’hommes qui se donnent à chacun du plaisir oral.

tu as une question pour the love professor? Envoie un mail à redaction@guido.be

GUiDO maGaZiNe

trend talk

ZaP nestlé réinvente les céréales

Inutile de le présenter, le Giant est depuis plus de quarante ans la star incontestée des fans du Quick. Ce sont en effet plus de 10 millions de ces hamburgers à la sauce légendaire qui sont vendus chaque année dans notre pays! Pour ceux qui n’ont jamais osé mordre dans ce mastodonte, l’arrivée de son petit frère risque bien de les combler au plus haut point. Basé sur la même recette, mais en format restreint, le Junior Giant satisfait aujourd’hui également les petites faims.

Depuis ton plus jeune âge, tu t’es habitué à enfourner un bol de céréales chaque matin et ce n’est pas ton arrivée à l’université qui a mis un terme à cette tradition. 2013 sera ainsi à marquer d’une pierre blanche pour les étudiants concernés. En effet, Nestlé a décidé d’entamer la rénovation la plus spectaculaire jamais réalisée sur ses céréales. Sans renoncer à leur goût exquis, les céréales Crunch ainsi que toutes les autres déclinaisons de Nestlé respecteront donc désormais la charte suivante: maximum 9 grammes de sucre par portion, maximum 135 mg de sodium par portion, des céréales complètes comme principal ingrédient et une bonne source de calcium par portion.

Infos: www.quick.be

Infos: www.nestle.be

petit mais… géant!

axe t’envoie dans l’espace

«il ne faut pas être nue pour être sexy».

A l’occasion de la sortie de sa nouvelle gamme Apollo (déodorant, shampoing, gel douche et gel pour les cheveux), la plus célèbre marque de déodorants, AXE, lance un grand concours permettant à 22 jeunes de gagner un voyage dans l’espace. Tu as ainsi jusqu’au 28 février pour présenter ta candidature qui t’enverra peut-être au Global Space Camp aux Etats-Unis lors duquel 22 jeunes recevront leur précieux sésame pour l’espace. Une aventure incroyable dont il serait bête de se passer. Infos: www.axeapollo.com

Texte Sébastien Daloze

Nicole kidman risque de faire quelques déçus…

une bouteille écolo

Est-ce que tu en as vraiment marre de cette montagne de papier lors de chaque période d’examens? Et veux-tu aider l’environnement un peu? Alors, la corbeille à papier pliable est la solution! Nous distribuons gratuitement 10 corbeilles à papier pliables. Avec son design très cool, elle t’aidera à collectionner et à lier tes vieux papiers! La corbeille à papier - the smart way.

Par souci d’économie ou d’écologie, une grande majorité d’étudiants privilégie l’eau du robinet à celle en bouteille, quand est venu le temps pour eux de dessouler après une soirée trop arrosée… Vu qu’il est difficile de démêler le vrai du faux et de connaître la fiabilité de cette eau «publique», une nouvelle bouteille vient de voir le jour pour te venir en aide. La Bobble, c’est ainsi qu’elle a été baptisée, est une bouteille réutilisable qui filtre l’eau de ville pendant que tu bois. Pas besoin donc d’installation fastidieuse de filtre pour boire de l’eau saine et totalement gratuite!

Si ton copain est fan de grosses cylindrées et t’oblige à regarder les grands prix de Formule 1 tous les dimanches, inutile de te casser la tête lors la quête de son prochain cadeau d’anniversaire. En effet, grâce au Cadeaubox Grand Prix, il aura tout le loisir de tâter de l’accélérateur à bord d’une voiture sur un circuit de notre pays et ainsi se prendre pour un pilote chevronné au volant de sa Ferrari (prêtée pour l’occasion). Parmi les autres possibilités offertes par ce coffret, on retiendra aussi des cours de conduite anti-dérapage, du jet-ski ou même du rafting. Qu’est-ce que tu attends? Fonce!

Participe sur www.guido.be/concours

Infos: www.waterbobble.com

Infos: www.cadeaubox.be

la corbeille à papier pliable

Citation du mois

GUiDO maGaZiNe

un cadeau parfait pour les pilotes en herbe

février ~ marS 2013

ZaP trend talk

imagine un nouveau goût de chips L’année passée, c’est le goût Bicky Crisp qui l’avait emporté haut la main. Qu’en sera-t-il de cette édition 2013 de la battle du goût qui couronnera une nouvelle saveur des chips Lays imaginée par un de ses plus fervents consommateurs. Jusqu’au 3 mars, c’est le public qui prendra part à ce combat des chefs orchestré par la seule cheffe étoilée de Belgique, Arabelle Meirlaen, et Kwinten De Paepe. Les nouvelles Lays seront-elles aussi surprenantes et délicieuses que celles de l’an passé? Réponse en live sur le Facebook de la marque où tous les coups seront permis!

Pays-Bas En Belgique et aux

Infos: www.lays.be

mange ta soupe! La soupe de mémé te manque souvent au kot, spécialement en ce rude hiver? Pas de problème, nul besoin de s’appeler Cyril Lignac pour réussir une soupe savoureuse et nourrissante en un tour de main. Avec le SoupMaker de Philips, le tour est joué. En effet, il te suffit d’éplucher (oui, ça, le robot ne le fait pas encore!), d’incorporer les légumes de ton choix dans l’ustensile et de sélectionner le programme de ton choix (veloutés ou potages campagnards). Une vingtaine de minutes plus tard, voici ton divin breuvage prêt à être consommé. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule: le SoupMaker te permet également de réaliser des smoothies, des confitures et des compotes.

Gagn

Infos: www.philips.com

scoop!

février ~ marS 2013

500l

de ta pro bière pre !

.be e r e i b a .m w w w ‘Meilleure bière étudiant’ est parrainé par

Belgique

LA BIERE SE BOIT AVEC SAGESSE, LA BIERE SE BRASSE AVEC BROUWLAND

GUiDO maGaZiNe

Texte Sébastien Daloze

Alors qu’elle en faisait la couverture de nouveau en petite tenue, Megan Fox a déclaré au magazine Esquire qu’elle souhaiterait maintenant se tourner vers la spiritualité et ainsi ne plus être un sex-symbol pour la gent masculine. Le Dalaï Lama restera-t-il complètement zen devant la sublime plastique de l’actrice américaine?

si r c Ins oi t ! e t vi

body, bits & brains

sport

Bart Swings

Etudiant ingénieur civil et champion du monde de rollers

Texte Sofie Van Rossom

Pour ses huit ans, Bart Swings a reçu une paire de rollers pour sa Saint-Nicolas. Une passion qui ne l’a plus quitté depuis. Désormais, il pointe à une vitesse de 60 kilomètres à l’heure, ce qui lui permet de dépasser aisément les mobylettes sur les routes de Belgique, décrochant même à plusieurs reprises le titre de champion du monde. Mais ce n’est pas tout, Bart est aussi à l’aise sur la glace que sur la piste. Ce qui nous amène à penser qu’on risque encore d’entendre parler de lui dans les années à venir… GUIDO: Tu as remporté l’or dès tes premiers championnats du monde. Un grand souvenir, j’imagine. Bart: C’était même ma toute première compétition chez les seniors, j’en suis évidemment très fier. GUIDO: Tu fais maintenant aussi partie de l’élite mondiale dans le patinage de vitesse sur glace. Bart: Je n’ai commencé cette discipline qu’en 2010 et deux mois plus tard, je me qualifiais pour le championnat européen allround en Italie. Une belle surprise, j’ai donc décidé d’en faire également ma spécialité. J’étais très content déjà de ma neuvième place l’année passée au championnat du monde allround! J’imagine que beaucoup de gens doivent penser que ces sports se ressemblent, mais je note beaucoup de différences, surtout au niveau des compétitions. En patinage, on est seul face à la montre tandis qu’on concourt dans un peloton en rollers. L’un est un sport d’hiver et l’autre un sport que l’on pratique en été, je peux donc parfaitement les combiner l’un avec l’autre. Encore mieux, m’entraîner pour l’un me rend plus fort dans l’autre discipline. Naturellement, il faut bien concilier les deux saisons et décider à quels moments il faut être au top. Prester au plus haut niveau pendant une année entière est impossible, mais réaliser deux à trois belles prestations par an, c’est faisable. GUIDO: On peut donc aisément imaginer que ton agenda doit être bien rempli? Bart: Je m’accorde une journée de repos par semaine. Ceci mis à part, je m’entraîne deux

GUIDO MAGAZINE

fois par jour. Je combine mon sport avec des études d’ingénieur civil à Louvain. Pour le moment, je suis en troisième Bac. Durant la première année, j’ai suivi le cursus d’un étudiant ‘normal’, parce que je voulais savoir quelles études étaient faites pour moi, mais ensuite j’ai décidé d’étaler les années pour continuer à réaliser de belles performances sur le plan sportif. Je ne mène donc pas la vie de l’étudiant moyen, même si je sors quelques fois avec mes amis. En veillant bien à ne pas rentrer trop tard, évidemment. (rires) GUIDO: On connaît les compétitions de patinage de vitesse sur glace, mais une compétition de rollers, ça ressemble à quoi? Bart: Il existe plusieurs disciplines dans le roller, un peu comme dans l’athlétisme. Comme le 300 mètres - un sprint pur et dur - mais aussi les 10 kilomètres à points, ma discipline favorite, et les 20 kilomètres à élimination. Toutes ces distances

sont courues sur une piste de 200 mètres avec des virages en hauteur. Il existe cependant aussi un marathon qui emmène les concurrents d’un point A à un point B en traversant une ville. Avec mon équipe internationale, Powerslide World Team, je participe d’avril à septembre à une compétition pratiquement chaque week-end. On court le plus souvent des marathons qui font partie d’un circuit. Comme la World Inline Cup et la German Inline Cup, mais on participe également à des compétitions internationales sur piste. La saison sur glace commence ensuite en novembre pour se terminer en mars. Ici, ce sont surtout les World Cups qui sont les plus importantes. On en compte sept, étalées dans le monde entier. GUIDO: As-tu des objectifs précis en cette nouvelle année? Bart: Je veux principalement m’améliorer dans le patinage de vitesse. C’est surtout au niveau technique que je peux faire des progrès. Me qualifier pour les Jeux Olympiques d’Hiver de 2014 serait une belle performance. En ce qui concerne le roller, j’espère juste conserver mon titre. Imagine, pour la cinquième année consécutive, champion du monde… février ~ mars 2013

trend talk

aUTO

DEaLS ON wHEELS

DaCIa SaNDERO Dacia, la marque roumaine bien connue des petits budgets, a renouvelé ses Logan et Sandero. Le résultat est une révolution: fini l’aspect bon marché de l’habitacle, le potin des moteurs et le look tristounet. Les Dacia de nouvelle génération peuvent parfaitement rivaliser avec bien des autos beaucoup plus chères des constructeurs de masse. Les prix ont augmenté de 500 euros (une Sandero en coûte 7990 euros) en échange d’un équipement en nette hausse. Une offre imbattable, particulièrement dans la chouette variante Stepway de la Sandero.

SEaT TOlEDO

Texte Bert Troubleyn (rédacteur du ‘moniteur automobile’)

Dans les années 90, Seat proposait la Toledo, une berline sage mais très prisée. Lorsqu’elle a été remplacée dans les années 2000 par un monospace hideux au hayon torturé, les ventes ont fondu comme neige au soleil. Aujourd’hui, les Espagnols rectifient leur erreur avec une nouvelle Toledo, une berline pas vilaine du tout au tarif modéré offrant une place énorme aux jambes à l’arrière et dont le capot abrite des techniques Volkswagen éprouvées.

le moniteur automobile, le périodique belge de l’automobile. Toutes les 2 semaines, tout sur les véhicules les plus récents

GUiDO maGaZiNe

février ~ marS 2013

GRAND

DERNIèRE! CE ChaN'a u

CONCOURS

GUIDO

jusqu 28/02/13

Participe et GaGNE

Surfe sur www.GUIDO.BE/GCG

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La cagnotte que nous t’avons concoctée cette année pour le Grand Concours Guido est hallucinante. Tiens-toi bien, voici les prix mis en jeu:

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100 EU

BON DE 100

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275 142 54 14

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142 54 7

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SCaNNe Le Qr-CODe & ParTiCiPe

2 TICKETS D'AVION POUR NEW YORK GRÂCE À JOKER1 VOYAGE AU SKI ALLIN POUR DEUX PERSONNES 1 IPHONE 2 BONS DE 250 EUROS À VALOIR CHEZ IKEA 5 BONS DE 100 EUROS À VALOIR CHEZ A.S. ADVENTURE 100 TICKETS DUO POUR LE FILM DE TON CHOIX 100 INTERNATIONAL STUDENT IDENTITY CARDS (ISIC)

GUIDO gâte tous les étudiants, mais encore plus ses amis Facebook. Les fans de GUIDO - FR sur Facebook auront en effet la chance de gagner des prix doublés! Tu as bien lu: si tu gagnes le voyage pour New York et que tu es fan de GUIDO - FR sur Facebook, tu reçois 4 tickets d’avion au lieu de 2. Tu as remporté les tickets de cinéma? Cool, tu peux aller au cinéma accompagné de trois de tes amis. Gagnant du concours ISIC? Ta carte reste alors valable 2 ans à la place d’une seule année. Et ainsi de suite!

Prix doublés Tu peux devenir doublement gagnant en suivant cette procédure: 1 Deviens d’abord fan de GUIDO - FR sur Facebook 2 Participe ensuite au Grand Concours Guido sur www.guido.be/gcg

Double tes prix en devenant fan de GUIDO-fr sur facebook!

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Dr Jos

Maladies et virus Texte René Van Caesbroeck

dans le tram et le bus

Dr Jos: «Les chauffeurs de bus feraient mieux de faire la grève pendant l’épidémie annuelle de grippe» GUIDO MAGAZINE

Les verres empilés derrière le bar du café dans lequel on rencontre le Dr Jos se mettent à tinter alors qu’un mastodonte sur rails passe dans la rue. «Mettez tous vos masques à gaz!» crie le docteur dans le café alors qu’il se dirige vers notre table avec deux Trappistes dans les mains. Je lui fais aimablement savoir qu’un tram ne produit pas de gaz d’échappement. «Idiot,» me répond-il en plaçant un des verres devant moi. «Je ne parle pas des gaz d’échappement, mais des virus et autres microbes. Car ce qui vient de passer devant nous est un hôpital sur roues.»

Bien que l’épidémie de grippe soit actuellement à son paroxysme, le Dr Jos pète la forme. «Je me suis fait une piqûre préventive hein,» rigole-t-il. «Les avantages du métier.» Le médecin avale une bonne gorgée de sa Trappiste, ouvre un classeur remplit de papier et commence sa laïus.

Dr Jos: S’il y a bien un lieu dans lequel je comprends ces Japonais qui portent constamment un masque devant leur bouche, ce sont les transports publics. Dans le bus et le tram, donc. Ou dans le métro. Je ne les utilise pas, car je fais tous mes déplacements en ville sur mon tout nouveau vélo électrique, mais j’éprouve de la compassion pour tous ces gens qui février ~ mars 2013

quotidien, voilà ce qu’ils sont! GUIDO: Voici que déboule encore un tram, docteur. Prenons vite notre médicament préventif! Dr Jos: (s’empare de son verre et crie pour tout le café) Allez, les gars! Je paie la tournée! Sur prescription médicale!

Dr Jos recommande la lecture des ouvrages suivants: Mohr e.a., Evidence for airborne infectious disease transmission in public ground transport - a literature review, Euro-Surveil. aug. 2012 Castilla e.a., Risk factors and effectiveness of preventive measures against influenza in the community, Influenza-Other-Respi-Viruses. mrt. 2012 Iwao e.a., Isolation and molecular characterization of methicillin-resistant Staphylococcus aureus from public transport, Microbiol-Immunol. jan. 2012 Troko e.a., Is public transport a risk factor for acute respiratory infection?, BMC-Infect-Dis. jan. 2011 Edelson e.a., TB transmissions on public transportation: a review of published studies and recommendations for contact trading, Travel-Med-Infect-Dis. jan. 2011 Otter e.a., Bacterial contamination on touch surfaces in the public transport system and in public areas of a hospital in London, Lett-Appl-Microbiol. dec. 2009 Cowie, A pandemic problem with public transport, Med-J-Aust. sep. 2009 Stepanovic e.a., Public transport as a reservoir of methicillin-resistant staphylococci, Lett-Appl-Microbiol. okt. 2008 Atenstaedt, The perils of public transport, Travel-Med-Infect-Dis. jan. 2007 Partti-Pellinen e.a., Occurrence of dog, cat, and mite allergens in public transport vehicles, Allergy. jan. 2000 Lundström e.a., Asthmatics exhibit altered oxylipin profiles compared to healthy individuals after subway air exposure, PLoS One. aug. 2011

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Texte René Van Caesbroeck

février ~ mars 2013

naturellement, et la grippe, mais aussi des infections plus graves, comme la tuberculose, la rougeole et la méningite. Sans oublier la nouvelle infection préférée des étudiants: les oreillons. En plus, il a été démontré que la bactérie des hôpitaux peut aussi se loger sur les surfaces de contact des bus. Si ton bus fait un arrêt à l’hôpital, fais plutôt un détour. (rires) GUIDO: Que pensez-vous des chiens et des chats dans les transports en commun? Dr Jos: Un scandale. Ce sont non seulement des carnivores dangereux, mais en plus, on ne sait jamais si des passagers allergiques aux chats ou aux chiens sont présents dans le bus. (secoue la tête et boit une autre gorgée de bière) Pour cette raison, je ne peux que vous encourager à ne pas prendre votre chat ou votre chien dans le tram. Des poils de chat ou de chien sur le tapis, ou quelqu’un qui a marché dans une crotte dix minutes plus tôt, c’est assez pour déclencher une véritable attaque allergique. Enfin, l’acarien infeste aussi en troupeaux les transports en commun. GUIDO: Des mesures sont-elles possibles? Dr Jos: Cela aiderait pas mal si les écoliers étaient bannis des transports en commun. Tu connais ces cars scolaires jaunes que l’on voit dans les films américains? Une bonne affaire. On devrait les mettre en place ici aussi. De cette façon, les infections et autres maladies seraient confinées aux écoles et se propageraient moins vite au sein de la population active. Deuxièmement, je demanderais aux syndicats de faire grève de façon plus stratégique. GUIDO: Qu’est-ce que vous voulez dire par là? Dr Jos: Eh bien, actuellement, les grèves dans les transports publics sont causées par (compte sur ses doigts) un nouveau plan de travail, ou le renvoi contesté d’un collègue, ou des économies dans le secteur, on un incident violent… Je propose la chose suivante: camarades, épargnez vos jours de grève pour les utiliser quand l’épidémie de grippe annuelle est à son plus haut point. C’est alors LE moment de faire grève. Cela ferait baisser drastiquement les statistiques de la grippe. (croise les bras en fronçant les sourcils) GUIDO: Ne seriez pas en train de vous moquer des chauffeurs de bus? Dr Jos: (tout-à-coup plus sérieux) Pas du tout. Au contraire. Je n’ai que du respect pour les braves femmes et hommes qui prennent chaque jour le volant de ces engins. Essaie pour voir: rouler pendant une journée entière et rester concentré sur le trafic urbain avec une quarantaine de jeunes pleurnichards et de vieillards, parmi lesquels deux ou trois nids à virus ne cessent de renifler pendant leur trajet. En plus, c’est là un job avec peu ou pas de mouvements du corps. Les chauffeurs de bus méritent selon moi une énorme prime de risque. Bien plus que nos paras, dans leurs luxueuses jeeps en Afghanistan. Des héros du

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doivent prendre chaque jour le bus ou le tram. GUIDO: (regarde dehors) Ah, ce vélo électrique sur le trottoir vous appartient? Pas mal! Dr Jos: En deux coups de pédale, je suis à la maison. Et pas besoin de souffler dans le ballon. C’est bien plus pratique que la voiture. Surtout en ville où c’est l’enfer pour les automobilistes. GUIDO: Vous devriez alors normalement avoir de la sympathie pour les transports en commun? Dr Jos: Ah oui. Naturellement. Une grande sympathie, même. Mais cela ne peut pas m’enlever de la tête que les trams et les bus en pratique, et encore plus en cette saison, sont des aquariums remplis de germes de maladies, en plus montés sur roues. Ecoute, je me distancie un maximum de tout ce qui a trait de près ou de loin au social crowding. Rester avec plein de gens dans un espace réduit, non merci, très peu pour moi. C’est de là que viennent une majorité d’épidémies. GUIDO: Pourtant, ce café est également un espace fermé et restreint? Dr Jos: (regarde autour de lui) Euh... Tu as raison, en fait. Mais ici au moins, on n’est pas installé sur des roues et en plus, tout le monde prend en grande quantité l’un des remèdes les plus efficaces contre les bactéries: l’alcool. Santé! GUIDO: Quels sont les risques que nous courons dans un bus? Dr Jos: On lit tous les jours dans les journaux qu’un chauffeur de bus s’est fait agresser par un passager, que des écolières se font harceler par d’autres élèves de leur classe ou que des pervers filment sous les jupes des filles. Je dis la chose suivante: tous ces faits divers ne sont rien comparés aux millions de germes qui tournoient au même moment dans le bus. Le véritable danger chronique ne se situe pas dans la brute ou le pervers occasionnel, mais dans la brave dame assise devant toi, en route vers le docteur avec tous les symptômes de la grippe, en train de renifler et d’éternuer. GUIDO: Vous recommandez donc de porter un masque. Dr Jos: (fait un geste d’impuissance) On ne peut pas, hein. Depuis quelques années, il existe une interdiction de la burqa en Belgique, qui vaut donc également pour le masque. «Aucun vêtement couvrant le visage.» Que peut-on faire alors? Ne pas trop s’approcher des autres passagers aux symptômes criants du rhume et aussi éviter de se tenir aux barres et autres poignées. Pour cela, il faut un bon sens de l’équilibre, mais ces surfaces de contact sont touchées chaque jour par des centaines - peutêtre même des milliers - de personnes et sont donc infestées de germes de toutes sortes de maladies. Si, après ça, tu commences à te ronger les ongles, le mal est fait. GUIDO: Quelles sont les maladies qui se propagent le plus dans un bus? Dr Jos: Impossible de toutes les citer. Le rhume,

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Games Batman: Arkham City – Armored Edition

Wii U

2013 sera l’année durant laquelle aussi bien Microsoft que Sony annonceront les successeurs de leur Xbox 360 et PlayStation 3 respectives. Mais, pour le moment, nous continuons à nous éclater grâce au nouveau joujou de Nintendo: la Wii U. Et pas uniquement avec les jeux de lancement de Nintendo, comme New Super Mario Bros U et Nintendoland. Les autres développeurs utilisent également les différentes possibilités de cette Gamepad novatrice, comme c’est le cas pour Batman: Arkham City. Le jeu en lui-même ne diffère en rien de la version qui est sortie en novembre 2011 pour Playstation 3 et Xbox 360: Batman se retrouve dans la ville-prison d’Arkham et doit se défendre face à ses plus célèbres ennemis, tels que le Joker, Penguin et Two-Face. Le plaisir se situe maintenant dans l’utilisation de la Gamepad. Alors que tu déambules dans la ville, sur l’écran supplémentaire tu vois le plan des rues et bâtiments d’Arkham City, mais tu peux également - d’un simple click sur l’écran tactile - activer rapidement un de tes gadgets pour affronter l’ennemi. Ce qui te permet de ne pas avoir à apprendre par cœur des fastidieuses combinaisons de touches. Non seulement pour le choix, mais aussi pour l’utilisation des gadgets, la Gamepad procure une expérience de jeu renouvelée.

SimCity

PC/Mac

Cette année, il n’y a pas que Bart De Wever qui devra faire ses preuves dans ses habits de bourgmestre. Dans le nouveau SimCity, c’est à toi de prendre les rênes de la ville. Si nous mettons le faiblard SimCity Societies de côté, cela fait maintenant dix ans que nous attendons avec impatience la suite de ce jeu de simulation légendaire. Les attentes pourtant énormes ont été comblées, et même peut-être dépassées, par Electronic Arts et Maxis. Ce SimCity est en effet le jeu auquel on n’osait pas réellement rêver. Tout ce que tu décides et construis entraîne des conséquences dans ta ville. Si par exemple, ton réseau routier n’est pas adéquat, les maisons risquent de brûler parce que les camions de pompiers sont bloqués dans le trafic. En plus, tu peux littéralement voir ce camion de pompiers dans la file interminable de voitures, car tout ce qui se passe dans ta ville est simulé en temps réel et n’est plus une animation préprogrammée, comme c’était le cas par le passé. ça devient encore plus chouette quand plusieurs villes collaborent pour devenir une région, ce qui entraîne un partage des services de base comme l’approvisionnement en énergie et les soins de santé. Pour la première fois, il est aussi possible de jouer en ligne à plusieurs joueurs et donc de rendre le SimCity World le plus parfait possible. Mets immédiatement de côté quelques litres de boisson énergétique, car ce jeu risque de te prendre la tête pendant des semaines entières!

ZombiU

Wii U

S’il y a bien un jeu dont tous les plus de 18 ans parlent quand ils pensent à la nouvelle console de Nintendo, c’est inévitablement ZombiU. Les jeux de zombies sont un classique du genre, l’histoire de ce jeu n’est donc pas vraiment innovante. Comparé aux cultes Dead Island ou Resident Evil, ZombiU offre un gameplay plutôt maigre, bien que la Gamepad propose une toute nouvelle expérience de jeu. Sur celleci, tu as une vue claire de ton inventaire, ce qui te permet de ne pas perdre de temps en choisissant ton arme. La fonction radar de l’écran tactile rajoute une tension supplémentaire. Parfois, si un zombie semble apparaître sur la carte, ça peut aussi bien être un rat contaminé, mais inoffensif. Grâce à la Gamepad, tu es toujours alerte et tes sens sont affûtés comme si tu courais réellement parmi les zombies. En plus de ces commandes uniques, ZombiU se distingue aussi par son environnement de jeu. On ne voit hélas que trop peu de jeux vidéo qui se déroulent dans nos villes européennes, il est donc toujours sympa - comme dans ce ZombiU - d’errer dans le Londres numérique et ses quartiers reconnaissables, comme Brick Lane. Naturellement, d’autres lieux sont présents, comme le réseau de métro et Buckingham Palace. Malheureusement, pas de temps pour le tourisme, car les gardes du palais royal britannique ont été transformés eux aussi en zombies. Tu es curieux de savoir si tu devras aussi liquider la Reine?

Texte Stijn Van Kerkhove

Tekken Tag Tournament 2

Wii U

GUIDO MAGAZINE

Le jeu de combat Tekken n’est plus à présenter. Pourtant, il y a peu de chance que tu aies déjà joué à Tekken Tag Tournament, vu que ce jeu est, lui, sorti en 1999. Dans cette deuxième édition, tu te rends en duos sur le ring, où il est possible de changer de joueur à tout moment. Le but étant de combiner un maximum les talents et mouvements uniques de tes deux combattants dans le ring et ainsi les transformer en killer moves. Les fans des jeux Tekken seront aux anges car presque tous les personnages des précédentes versions de Tekken se retrouvent dans ce jeu. Dans la version pour Wii U, quelques extras te sont proposés. Tu peux par exemple habiller tes lutteurs avec des costumes de Super Mario ou de Zelda. En plus de cela, quelques autres options spécifiques à la Wii U sont disponibles, comme la Tekken Ball, une version violente de la balle de volley, et la Mushroom Battle, dans laquelle des champignons aux effets bénéfiques ou néfastes sont disponibles en tant que power-up pendant les combats. Toutes ces options font en sorte que Tekken devient attractif pour les gamers occasionnels. Il est juste dommage que cette version Wii U reste random button bashing et que le Gamepad ne soit pas mieux conçu comme manière alternative de faire des combinaisons.

février ~ mars 2013

présentent

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Informations environnementales (AR 19/03/2004) : www.ford.be – Les véhicules illustrés sont équipés d’options non comprises dans le prix.

body, bits & brains

multimédia Samsung QF30 Depuis qu’il est possible de filmer à l’aide d’appareils-photos et de téléphones portables, le caméscope semble avoir disparu de la circulation. L’arme iconique du touriste japonais, et l’appareil qui nous a fourni les plus belles perles de Vidéo Gags, est donc plus que jamais en phase de revalorisation. C’est ce qu’ambitionne Samsung avec le caméscope QF30. Quelques gadgets contemporains sont venus s’ajouter à la panoplie des options afin que nos tontons puissent de nouveau filmer nos moindres faits et gestes lors des communions et autres barbecues dominicaux à l’aide d’un appareil compact et stylé. Et cette fois, les images seront diffusées bien plus massivement que lors des projections gênantes dans les salons familiaux. En effet, grâce à son accès Wifi, le QF30 permet de partager immédiatement les images sur les réseaux sociaux. Via un réseau local, tu peux même envoyer les fichiers vidéo vers d’autres appareils, comme un ordinateur portable ou un smartphone. Mais ce n’est pas tout, car ce camcorder peut faire office de webcam live sur le site Ustream.tv. La solution idéale pour celui qui voudrait se faire connaître sur le web. Fais cependant attention à éteindre le streaming si jamais tu décides de réaliser une sex-tape pour ton usage personnel. A moins que tu ne sois réellement désespéré de goûter à une célébrité toute relative… Prix: 329 euros Plus d’infos: www.samsung.be

GT Portable Harddrive Les couleurs vives et les bandes blanches du disque dur de Verbatim font immédiatement penser à une voiture de course, ce qui démontre immédiatement la force de ce produit: la rapidité. Cette rapidité est garantie par une connectivité USB 3.0. La comparaison avec une auto est encore plus probante grâce aux deux lampes de statut situées à l’arrière qui font penser aux phares d’une voiture. Pour économiser sur l’essence, le GT Portable Harddrive utilise le logiciel Green Button de Verbatim. Par un simple click sur un bouton de ton bureau, tu peux éteindre le disque dur ou décider de mettre l’appareil en stand-by après dix minutes. Ce disque dur est non seulement le partenaire idéal pour ton ordinateur, mais tu peux également le parquer à côté de ta télévision pour un enregistrement USB. Les télévisions les plus modernes ont désormais un ou plusieurs ports USB. En connectant le GT Portable Harddrive, tu peux non seulement lire des photos et des vidéos du disque, mais aussi enregistrer des programmes télévisés afin de les regarder plus tard. Ce qui te permet alors de te débarrasser de ce HD-recorder afin de faire de la place, par exemple, pour une nouvelle console de jeux. Prix: à partir de 99 euros Plus d’infos: www.verbatim.com

Texte Stijn Van Kerkhove

PlayStation Plus

Ceux qui veulent plus de confort de jeu sur la PlayStation 3 ont certainement déjà entendu parler de l’abonnement PlayStation Plus. Désormais, PlayStation Plus est également disponible pour la console portable PS Vita. Pour un montant mensuel fixe, tu peux entre autres enregistrer tes jeux dans le cloud, afin de pouvoir les charger depuis n’importe quel lieu et de ne rien perdre de tes données si ta PS3 ou PS Vita devait crasher. En plus, les abonnés à PlayStation Plus ont aussi accès à divers téléchargements exclusifs, comme des fonds d’écran, des démos ou du in-game content supplémentaire. Mais le plus important est l’Instant Game Collection: une série de jeux existants auxquels tu peux jouer sans avoir à les acheter. Dans la collection, on trouve, dispersés sur la PS3 et la PS Vita, 14 jeux et au moins 5 nouveaux jeux par mois. Cela fait au total 65 jeux que tu peux tester sans obligation d’achat, parmi lesquels des titres-phares comme Little Big Planet 2 et Bioshock 2. Une véritable bonne affaire donc pour les gamers les plus acharnés. Si tu disposes déjà d’un PlayStation Plus pour PlayStation 3, tu peux sans frais supplémentaires utiliser le service pour Vita. Les autres peuvent choisir entre un abonnement de 90 jours ou une année complète. Prix: à partir de 15 euros Plus d’infos: www.playstationplus.com GUIDO MAGAZINE

Cool Apps

Templerun 2

pour iPhone et Android

Courir le plus loin possible est de nouveau l’objectif du successeur de l’hyper populaire Templerun. Run, Forrest, run!

Murakami Diary

pour iPhone et iPad

Profite chaque jour du génial auteur japonais Haruki Murakami grâce à cette application-agenda, qui combine des citations à tes rendez-vous de la semaine.

The Simpsons: Tapped Out pour iPhone et iPad

Construis pas à pas ton propre Springfield et assigne chaque jour de nouvelles missions à la famille la plus célèbre des dessins animés.

Talking Angela

pour iPhone, iPad et Android Tout le monde connaît Talking Tom. Dans la même famille, on demande maintenant la libidineuse Angela, qui répète exactement ce que tu lui chuchotes à l’oreille.

MediaFire

pour iPhone, iPad et Android

Profite de 50 Gb d’espace de stockage gratuit pour tes photos et ta musique, afin de les partager facilement entre ton appareil mobile et ton ordinateur.

Voxer

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Utilise ton smartphone comme un talkie-walkie. Fais attention à ne pas l’utiliser en cours, car certains gros mots pourraient faire des dégâts.

Umano

pour iPhone et Android Tu n’as pas le temps de lire le journal? Demande à ton téléphone de te lire à haute voix les nouvelles du jour grâce à cette app. La solution idéale pour rester informé derrière le volant ou sur ton vélo.

février ~ mars 2013

CINéMa media watch

7 PSyChOPaThS Après le très barré In Bruges, on attendait avec impatience la nouvelle collaboration entre le réalisateur Martin McDonagh et son acteur fétiche Colin Farrell. Il faut dire que son film précédent, ne ressemblant à aucun autre, nous avait laissé un délicieux souvenir en bouche, une comédie noire totalement loufoque et à la sombre folie entièrement assumée. Le résultat? Même s’ils ne surpasseront jamais son film précédent, ses 7 Psychopaths risquent de faire du bruit dans les salles de cinéma du pays! l’histoire: En panne d’inspiration, Marty, un scénariste hollywoodien, demande conseil à son meilleur ami qui décide alors de mettre sur son chemin des vrais psychopathes afin de trouver le bon angle à son scénario qui se résume pour l’instant à un titre: 7 Psychopaths. S’ensuit alors une série de quiproquos qui vont transformer la vie de l’auteur en véritable calvaire. Notre avis: Ce n’est certainement pas un hasard que le héros de ce film soit prénommé Marty, prénom se rapprochant très fort de celui du réalisateur. Que dire alors des mésaventures qu’il fait subir à son double de cinéma, encore implacablement interprété par un Colin Farrell en pleine forme. A ses côtés, un casting explosif (Woody Harrelson, Sam Rockwell, Christopher Walken, Tom Waits, Olga Kurylenko, …) ajoute le piment nécessaire à une heure et demie de dézingage joyeusement foutraque. Hyper jouissif.

GaMBIT

GREaT ExPECTaTIONS

Depuis quelques années, Cameron Diaz semble se complaire dans la médiocrité. Il suffit de regarder les films les plus récents de sa filmographie pour s’en rendre aisément compte: entre le dégoûtant Bad Teacher ou le sirupeux Ce que vous attendez quand vous attendez un enfant, on est bien loin du potentiel qu’elle avait affiché dans des films comme Vanilla Sky, Gangs Of New York ou In Her Shoes. Qu’à cela ne tienne, son rôle de cowgirl délurée dans cette sympathique comédie de gangsters lui va comme un gant et lui permet de revenir sur un terrain nettement moins glissant.

Ce n’est pas la première fois que le chefd’œuvre de Charles Dickens est adapté à l’écran et ce Great Expectations (De grandes espérances) de Mike Newell (Quatre mariages et un enterrement, Harry Potter et la Coupe de Feu) risque donc de souffrir de la comparaison avec ses prédécesseurs. Notamment avec le film d’Alfonso Cuaron (tiens, tiens, encore un réalisateur d’un épisode des aventures du célèbre magicien!) qui ne date que de 1998 et est encore dans toutes les mémoires, notamment pour le face-à-face entre Ethan Hawke et Gwyneth Paltrow.

l’histoire: Harry Dean, un conservateur d’art (Colin Firth, impeccable en arnaqueur maladroit), veut absolument se venger d’un riche collectionneur. Il dégote ainsi une championne de rodéo texane afin de lui faire endosser une fausse identité et ainsi vendre au mécène un faux Monet à un prix d’or.

l’histoire: Pip, un orphelin élevé modestement par sa sœur et son mari, est un jour sorti de sa misère grâce à un mystérieux bienfaiteur qui lui permet de vivre une vie plus faste dans le Londres du XIXème siècle. Mais, alors qu’il découvre la richesse et le luxe, il se rend compte de sa solitude et rêve de retrouver Estella, son éternel amour de jeunesse.

Notre avis: Tout le monde est forcé de reconnaître le talent des frères Coen, réalisateurs de génie de perles telles que Fargo, The Big Lebowski et No Country For Old Men. S’ils sont crédités ici en tant que scénaristes, on s’est souvent pris à rêver durant la vision de Gambit du résultat qu’ils auraient accouchés s’ils s’étaient également emparé de la caméra. Qu’à cela ne tienne, si Gambit n’est pas à ajouter au tableau des pépites du cinéma, son scénario astucieux et ses multiples gags font mouche et apporte un léger divertissement bienvenu en ces temps plus moroses.

Notre avis: L’histoire de Pip, déjà lue, vue et revue (au cinéma comme à la télé) ne souffrant d’aucune surprise pour le spectateur aguerri à l’univers de Charles Dickens, il est difficile de comprendre la raison qui a poussé Mike Newell à respecter à ce point l’époque et la trame du roman et à ne pas en tirer une adaptation plus personnelle. En effet, les scénarios sont-ils si rares à Hollywood pour tirer sur la corde de ce best-seller, pourtant de haute qualité? Une toile à conseiller aux néophytes qui n’ont jamais entendu parler de ce roman. Les autres risquent de ne pas être suffisamment surpris. Texte Sébastien Daloze

février ~ marS 2013

GUiDO maGaZiNe

Media watch

dvd

The Killing (saison 1 & 2) Après les romans à succès de Stieg Larsson (Millénium), la Scandinavie (le Danemark plus exactement) nous envoie cette fois une série policière intelligente et addictive à souhait. Dans The Killing (les deux premières saisons sont réunies dans ce coffret DVD), on suit les enquêtes de l’inspectrice Sarah Lund qui mêlent la sphère privée, policière et politique. Deux enquêtes de 20 jours (pour 20 épisodes) et de 10 jours (pour la saison 2) durant lesquelles fausses pistes, rebondissements et révélations se télescopent pour le plus grand plaisir des spectateurs. Un bijou de polar qui, malgré qu’il s’essouffle au cours de la deuxième saison, donne un sacré coup de pied dans les productions qu’on a l’habitude de voir sur le petit écran. Si bien que Hollywood en a tiré son propre remake.

Après Un prophète, plébiscité par la critique et le public, nul doute que le nouveau film de Jacques Audiard était attendu comme le Messie capable de réconcilier les Français avec leur cinéma. Et c’est chose faite avec De rouille et d’os, une love-story râpeuse entre deux accidentés de la vie. On y suit la rencontre d’Ali (Matthias Schoenaerts), père qui apprend à vivre avec un enfant qu’il n’a pas connu, et Stéphanie (Marion Cotillard), une dresseuse d’orques qui perd l’usage de ses jambes à la suite d’un malencontreux accident. C’est alors que le glauque de leurs existences va peu à peu faire place à la lumière. Un film choc, cru et viscéral.

Bonus DVD:

Aucun

Making of, Scènes supprimées, Effets spéciaux, Interview de Matthias Schoenaerts

Terra Nova

Texte (SD)

Sur la route

Du touffu best-seller, livre qui a marqué toute une génération (ce roman reste emblématique de la beat generation), personne n’avait encore osé en faire un remake cinématographique. Il aura donc fallu attendre l’audace et le talent d’un Walter Salles pour que l’on puisse suivre à l’écran les pérégrinations de Sal, Dean et Marylou sur les routes américaines. Si la trame syncopée du roman est intelligemment rendue à l’écran, les spectateurs non aguerris risquent de rester quelque peu perplexes devant l’enchaînement de scènes et la longueur de certains plans. Qu’importe, le réalisateur réussit enfin à adapter ce livre culte à l’écran et révèle en plus l’immense talent de Kirsten Stewart, vénéneuse à souhait alors qu’elle en était auparavant réduite à minauder devant son vampire préféré! Bonus DVD: Interview de Walter Salles

GUIDO MAGAZINE

Dès son lancement aux EtatsUnis, cette série (pourtant produite par Steven Spielberg) a été autant décriée par le public que brocardée par les critiques. On a pourtant tenu à se faire notre propre avis et c’est avec une certaine curiosité que nous avons regardé les 13 épisodes de cette série de science-fiction au destin malheureux. En 2149, alors que la Terre se meurt, une famille décide de rejoindre Terra Nova, une nouvelle civilisation se mettant en place à l’ère préhistorique. De ce pitch imparable, les réalisateurs n’ont pas su tirer le moindre bénéfice et nous livre des épisodes plats, aucune intrigue ne vaillant le coup ni même de dinosaures à la hauteur de nos espérances. Et, alors que l’intrigue s’emballe enfin vers les derniers épisodes, ils se permettent de nous laisser sur un final aussi ouvert que frustrant. Une véritable catastrophe.

De rouille et d’os

The Dark Knight Rises On a beaucoup parlé et moqué Marion Cotillard pour une scène précise du film (on ne vous en dira pas plus si vous n’en avez pas entendu parler), mais que cela ne vous empêche pas de vous ruer sur le DVD du dernier acte de la saga de Batman made by Nolan, réalisateur de génie qui clôt là sa trilogie avec toute la maestria qu’on lui connaît. Alors qu’il espère couler une retraite à l’abri des regards, Batman est obligé de rempiler alors qu’un nouvel ennemi (le terrible Bane, au masque de fer) commence à hanter les rues de Gotham City. Ce dernier combat épique est impressionnant de bout en bout, passionnant à souhait et visuellement implacable. Une subtile conclusion à la meilleure saga de super-héros qu’il nous ait été donné de voir. Bonus Blu-Ray: Documentaire

Bonus DVD:

“The

Batmobile”, “Ending

the

The Bourne Legacy Si les fans de la saga ont d’abord été déstabilisés par l’annonce d’un nouvel épisode de la saga Bourne sans l’acteur principal Matt Damon, ils ont tous rapidement revu leur copie tant Jeremy Renner y fait des étincelles du début à la fin de ce spin-off intelligent, musclé et toujours rythmé à souhait. Dans ce quatrième épisode, on suit les déboires d’un agent du programme Outcome, suite logique de Treadstone, dont les activités avaient été révélées par Jason Bourne dans le précédent film de la série. Au final, The Bourne Legacy se distingue, tout comme les trois premiers films, des autres films d’action décérébrés. Ici, courses-poursuites et combats musclés n’empêchent pas l’intrigue d’être bien ficelée et de faire réfléchir le spectateur. A quand le cinquième?

Knight”: le réalisateur Christopher Nolan et son équipe expliquent comment ils ont conçu la fin

Scènes inédites, Commentaires audio, Director’s

épique de cette légende, Bandes-annonces, Gale-

Bonus DVD:

Diaries, Docu sur les dinosaures, Mystères explorés

ries de photos et d’artwork

Aucun

février ~ mars 2013

More fun on facebook.com/Aiki.I.Laiki

trèS BEaU VOYaGE EN aMNéSIE Un

Texte xxxxxxx Photos xxx

en compagnie de

CALI

musique

Cali: J’aime bien l’idée de repartir à zéro, de tout effacer. Pour mon album précédent, j’avais besoin de faire quelque chose de très rock, de rendre hommage à ma discothèque, à tous ces groupes qui m’ont marqué. U2, les Waterboys, mais également les grands groupes belges comme dEUS. En choisissant de travailler avec Geoffrey Burton – qui est selon moi le plus grand guitariste au monde actuellement – c’est clair que l’on n’allait pas enregistrer un album sobre et acoustique. Même s’il a divisé le public, j’adore La Truite. Mais après cette déferlante, j’avais besoin d’un peu d’apaisement. GUIDO: Ce cinquième album a pour nom le petit village du Languedoc-Roussillon où tu as passé ton enfance. C’est tout un symbole? Cali: Vernet-les-Bains, c’est le retour à l’enfance. C’est un voyage en amnésie. J’ai toujours été mal à l’aise lorsqu’il fallait trouver un titre pour mes albums. Cette fois cependant, le titre Vernet-les-Bains m’est apparu comme une évidence. Mes parents sont partis très tôt, mais mon père m’a inculqué des valeurs, appris le respect des gens. Il m’a aidé à prendre confiance en moi et donné l’envie de protéger des amis et une famille. Je dois beaucoup à Vernet-les-Bains. J’ai eu une enfance magnifique et j’adore revenir ici. Aujourd’hui, j’ai un métier formidable et j’avais envie de rendre hommage aux personnes et aux lieux qui ont baigné mon enfance.

Calimero ou Caligula?

février ~ mars 2013

GUIDO: Les vieux cinglés évoque les rapports conflictuels entre parents et enfants. C’est un texte magnifique… Cali: Merci… J’ai des amis qui sont en brouille avec leurs parents depuis des années. Ils ne se parlent plus. Je trouve cela dramatique. J’ai une petite fille depuis quelques semaines. Et donc, le vieux cinglé, c’est moi. (rires) On peut s’engueuler et se jeter les assiettes à la gueule, mais couper les relations, c’est inimaginable…

GUIDO: L’un des titres phares de l’album, c’est Happy End. On retrouve également une belle brochette d’invités sur ce titre… Cali: Mes amis me disent tous que je ne suis pas le dernier à faire la fête. En fait, ils ne comprennent pas pourquoi j’écris toujours des chansons tristes et mélancoliques. Un peu Cali-mero en fait. C’est dingue, mais ils ont raison, je ne parviens pas à écrire des chansons gaies et optimistes. Dans Happy End, ce sont mes amis chanteurs qui tentent de me faire la morale. Ce qui m’a fait beaucoup rire c’est que sur ce titre, Christophe Miossec et Dominique A me reprochent d’écrire des chansons tristes alors qu’ils ne sont pas les mieux placés pour me dire ce genre de chose. GUIDO: Il faut pas mal d’autodérision pour finir un album sur un titre comme celui-là! Cali: C’est clair. C’était une manière de déplomber l’atmosphère, de terminer sur une touche humoristique. L’idée était sympa, mais je ne m’attendais pas à ce qu’ils acceptent tous. Christophe Miossec, Dominique A, Mathias Malzieu (Dionysos), Benabar, … En quelques coups de téléphone, tout était réglé. Ils adoraient tous l’idée de la chanson.

GUIDO: L’amour est éternel a du souffle… Cali: J’ai passé deux semaines dans le Wyoming avec mon fiston chez un copain français qui s’est installé là-bas. C’était magique… J’ai écrit L’amour est éternel à dos de cheval. J’ai des amis qui se sont rencontrés au lycée alors qu’ils n’avaient que quinze ou seize ans. Et aujourd’hui, ils en ont cinquante et ils vivent toujours ensemble, malgré les hauts et les bas. Aujourd’hui, alors que bien des couples se séparent pour un oui ou pour un non, ils sont toujours là… Ce qui est beau dans l’amour, c’est le combat. On doit faire face aux difficultés et se soutenir. C’est le vrai combat d’une vie entière. GUIDO: La tournée qui s’annonce sera plutôt acoustique ou plutôt rock? Cali: Elle sera plutôt rock! Je viens de terminer une mini-tournée acoustique avec le pianiste anglais Steve Nieve. C’était une expérience formidable. Mais j’ai envie de passer à autre chose. Je vais tourner avec un nouveau groupe… Il y aura Julien, mon pianiste de toujours. Et puis je retrouve Robert Johnson. Et un nouveau bassiste. Les chansons du nouvel album seront adaptées afin de leur donner une couleur plus rock. Cali: Vernet-les-Bains (Wagram/PIAS)

Texte Christophe Thienpont

GUIDO: L’endroit le plus important empreint de symboles pour toi à Vernet-les-Bains, c’est la grotte aux amoureux? Cali: Pour moi, c’est véritablement un lieu de pèlerinage. Cette grotte est située dans le parc du casino, sous le pont. Chaque fois que j’y vais, je suis emporté par quelque chose de fort…

Le vieux cinglé

media watch

Après l’échec commercial de son quatrième album, Cali nous offre avec le très beau et apaisé Vernet-lesBains une plongée dans son enfance. Entre coups de griffe et coups de blues, Cali demeure plus que jamais un artiste à part dans le paysage musical. Rencontre!

GUIDO: Lorsqu’on te rencontre ou lorsque tu es sur scène, c’est plutôt Cali-gula que Cali-mero! Cali: J’ai aussi un petit côté Cali-Minogue… (rires) Plus sérieusement, je ne sais pas si tu as déjà rencontré Dominique A, mais c’est loin d’être un fade! GUIDO MAGAZINE

Media watch

cd Dropkick Murphys - Signed And Sealed In Blood The Boys are back!! Deux ans après la sortie d’un fameux live accompagné d’un DVD, Dropkick Murphys nous revient avec un nouvel opus qui va faire du bruit dans les chaumières. Et le titre de l’album en dit long sur les intentions de nos gaillards. Signé et scellé dans le sang nous plonge dans l’univers de ce band originaire de Boston qui pratique depuis plus de 15 ans du rock (proche du punk) celtique. Des hymnes chantés - hurlés - dans des stades de foot américain et de baseball. Dès les premières notes de la galette, les fourmis vous chatouillent les pieds qui ne résistent plus à l’entame de Rose Tattoo, le titre phare de l’album. Cooperative/V2

Benabar - Bien l’bonsoir m’sieurs-dames Lyon, Halle Tony Garnier, le 27 avril 2012. Benabar fait son tour de France et de Navarre pour porter la bonne parole de son dernier album studio. Moment choisi pour enregistrer le concert mais aussi filmer la bête dans l’arène face au public. La bête est bien là, au sommet de sa forme et de son art, mais le danger n’est pas immense car le public est sien, acquis à la cause de l’artiste. Si le DVD nous propose le concert dans son intégralité (24 chansons), le CD ‘oublie’ huit titres purement et simplement. Nous nous attarderons donc sur le DVD qui est l’inventaire parfait du chemin parcouru et un état des lieux de la première partie de la carrière de Benabar. Sony

Suzanne Vega - Close Up vol. 04, Songs Of Family

Cooking Vinyl

Les chansons et la guitare de Suzanne Vega ont marqué les trois dernières décennies. Auteure, compositrice et interprète, l’Américaine a décidé de faire le point et présente un éventail de sa production sous une forme originale. Ici, pas question de best-of ou de compilation du genre ‘Les grands succès de ...’, Suzanne Vega nous la joue sous la forme du CD à thème. Si le volume 1 était consacré aux ‘Love Songs’, le volume 2 faisait la part belle aux gens et aux lieux (‘People & Places’) et le volume 3 s’intitulait ‘States of Being’, nous voici arrivés au dernier tome de cette encyclopédie avec un album dédié entièrement aux amis et aux proches. Un seul hit (Rosemary) mais de belles chansons dont deux composées par une artiste en devenir: Suzanne avait alors à peine 15 ans.

M - Îl Après ses égarements du type Le soldat rose, ses collaborations avec Vanessa Paradis et quelques passages plus douteux, c’est avec un plaisir non dissimulé que nous retrouvons le côté Guitar Hero de Matthieu Chedid, alias M. Ce sixième opus prend donc une coloration plus rock, disons pop-rock et est véritablement taillé pour la scène, pour laquelle une formule trio semble prévue. Si la guitare de M fait merveille, elle ne néglige pas pour autant quelques accompagnements de cordes et même de clavecin! Nous avons épinglé Mojo et son clip déjanté qui a déjà fait pas mal parler de lui et le très chouette Baïa... Universal

Various - The Concert For Sandy Relief

Sony

Saluons d’abord l’initiative d’organiser un concert pour venir en aide aux victimes de l’ouragan Sandy. Saluons ensuite l’événement: rassembler au Madison Square Garden une fameuse brochette de stars. Et lorsqu’on parle de fameuse brochette, jugez plutôt: Bruce Springsteen et son E Street Band, le Floyd Roger Waters, Bon Jovi, Eric Clapton, Les Rolling Stones, Alicia Keys, The Who, Billy Joel, Chris Martin et Sir Paul McCartney lui-même. Bref, une scène dont n’oserait même pas rêver l’ami Marc Ysaye, le boss de Classic 21. C’est bien simple, un journaliste présent a écrit qu’il s’agissait de la plus grande réunion de stars anglaises sur le sol américain. Et voici que tout cela est gravé sur un double album incontournable que vous pourrez acquérir en faisant une bonne action.

Ron Sexmith - Forever Endeavour

Texte (JM)

Ron Sexmith fait partie de ces nombreux artistes nord-américains qui vivent une bien belle carrière sans que leur notoriété ne traverse l’Atlantique. Auteur, compositeur et interprète, ce Canadien travaille depuis plus de vingt ans avec le producteur Mitchell Froom. C’est donc lui qui reste aux commandes de ce Forever Endeavour. Les douze nouvelles chansons de Ron nous promènent dans son univers, à la fois intimiste et mélancolique. Un monde dans lequel la poésie règne en maître. Pour ce nouvel album qui se revendique résolument autobiographique, Sexmith s’est entouré d’un orchestre classique pour enrichir ses arrangements.

Cooking Vinyl

GUIDO MAGAZINE

février ~ mars 2013

media watch

Patricia Kaas - Kaas chante Piaf C’est en 1963 que s’éteignait une rockeuse avant la lettre. Et c’est vrai qu’avec le recul, Piaf avait l’esprit rock et vivait tous les excès des rockstars. Pour commémorer les 50 ans de la disparition de la plus populaire des chanteuses françaises, Patricia Kaas s’imprègne du phénomène Piaf pour lui rendre un vibrant hommage. Si la voix de Kaas se prête parfaitement à l’exercice, il faut aussi souligner le travail d’Abel Korzeniowski (gagnant d’un Golden Globe pour la musique du film de Tom Ford, A Single Man) qui signe les arrangements des seize chansons de l’album. Outre les grands succès de ‘la môme Piaf’, on retrouve des titres moins connus comme le superbe Avec ce soleil.

Skunk Anansie - Black Traffic Cette fois, on peut réellement affirmer que Skunk Anansie est revenu aux affaires. Lorsque après huit ans d’absence (2001-2009), le groupe est retourné en studio et puis nous a balancé un best-of pour rameuter le bon peuple, on n’était quand même pas convaincu d’un retour sur le devant de la scène. Que les fans soient rassurés, Black Traffic, ce cinquième album studio du band londonien nous ramène Skin et ses compères au sommet de leur forme. Pour s’en persuader, plantez-vous le single I Believe You dans les oreilles, il n’en sortira plus. Pour la petite histoire, l’album est produit par Chris Sheldon, un gars qui bosse avec les Foo Fighters et les Pixies, entre autres. Bref, du lourd! V2

Nolwenn Leroy - Ô filles de l’eau

Universal

Depuis l’immense succès de Bretonne, Nolwenn plane sur son petit nuage. Non seulement elle a écoulé un million de copies de son album - excusez du peu en pleine crise du disque -, mais elle surfe sur la vague de ce succès pour enregistrer un nouvel opus issu du même moule, exception faite qu’il s’agit de chansons originales et non de reprises. C’est bien simple, on pourrait presque considérer cet Ô filles de l’eau comme un album-concept. Au programme: la mer, les grands fonds, les phares et les tempêtes, les sirènes et les marins. Mais aussi, the ocean and the deep blue sea. Car la belle Nolwenn nous propose trois titres en anglais, dont le superbe Davy Jones. Un premier pas en vue d’une tentative d’invasion de l’Amérique?

Cali - Vernet-les-Bains Cali est typiquement le chanteur qu’on adore ou qu’on refoule, mais qui ne laisse personne indifférent. Ce qui lui a valu de regrouper autour de lui un nombre de fans inconditionnels qui le suivent (presque) aveuglément. A 44 ans, Cali est retourné dans son village natal pour y rencontrer ses premières amours, ses amis d’antan et l’environnement qui l’a vu grandir et devenir un homme. Sans tomber dans la joie et la bonne humeur, on peut écrire que les textes sont nettement moins sombres, même si les thèmes abordés par Cali ne changent pas: la mort, la fin d’un amour, … Mais Cali est en thérapie, et les premiers soins nous offrent Happy End, une chanson enregistrée avec quelques potes dont Miossec, Dominique A et Benabar. PIAS

ASAP Rocky - Long.live.ASAP

Sony

A new star is born. Et c’est un rappeur. Le premier album de ce rappeur fraîchement débarqué de Harlem était attendu comme la bonne parole du messie. Même si son frérot est mort assassiné et que son père a fait de la tôle pour trafic de drogue, son trip musical ne tourne pas autour de ce monde. Ce mec a la faculté de planter des décors en deux-trois mots pour que le public puisse piger en quelques secondes le propos et la démarche. Et ce n’est pas parce qu’il est créatif et inventif qu’il crache dans la soupe. Old-school, il a le respect de ses pères, Wu-Tang en premier pour n’en citer qu’un. Nous ne faisions pas partie des chanceux qui étaient à l’AB ce soir de juin de l’an dernier quand il a mis le feu, mais ce concert est entré dans la légende de la salle.

Pascal Obispo - Millésimes

février ~ mars 2013

GUIDO MAGAZINE

Texte (JM)

Sony

C’est vrai, j’avoue n’avoir jamais été accro aux best-of ou Greatest Hits, qui tournent en rond dans la grande majorité des cas. Mais côté français de la planète musique, Obispo est un artiste qui mérite le respect et faire la démarche de l’album ‘mise au point’ après vingt ans d’une carrière comme la sienne se justifie parfaitement. En bref, 34 plages réparties sur 2 CD. Sur le premier, les chansons qui ont fait le succès d’Obispo et quelques titres emblématiques. Et sur le second, des choses plus intéressantes pour les fans: deux inédits dont le superbe Tu m’avais dit, quelques live et des duos avec Hallyday, Zazie, Calogero, Youssou N’Dour, Melissa Mars, ...

Media watch

musique

Texte Christophe Thienpont Photos Deirdre O'Callaghan

Kodaline

La révélation musicale de l’année? C’est sans conteste l’une des claques de ce début d’année. Découverts par hasard sur YouTube, via les magnifiques clips de Lose Your Mind et All I Want, les Irlandais de Kodaline n’ont pas tardé à faire le buzz au sein de la rédaction. Sur foi de quelques magnifiques chansons mélancoliques qui évoquent les premières compositions de Coldplay ou de Travis, on attend aujourd’hui leur premier album avec une impatience grandissante… Rencontre avec le quatuor au grand complet.

GUIDO MAGAZINE

février ~ mars 2013

Le nouveau Coldplay?

Kodaline: In a perfect world (SONY) (sortie le 18 mars) www.kodaline.com Kodaline sera en concert le 27 février au Botanique (Rotonde)

GUIDO: Assez bizarrement, le single All I Want a véritablement cartonné en Hollande… Steven: C’est dingue, je ne sais pas pourquoi, mais nous sommes vraiment connus là-bas. On a joué plusieurs fois aux Pays-Bas… et toutes les dates étaient sold-out. Notre album n’est pourtant pas encore sorti. C’est donc via le bouche-à-oreille qu’All I Want s’est frayé une place dans les charts aux Pays-Bas... GUIDO: Comment naît une chanson de Kodaline? Mark: Nous sommes deux compositeurs au sein du groupe: Steven et moi. L’un de nous vient avec une mélodie, et ensuite on bosse dessus ensemble… Ce n’est qu’ensuite qu’on la présente au reste du groupe.

Texte Christophe Thienpont

février ~ mars 2013

Big in Holland

GUIDO: L’album est attendu pour le 18 mars. La tension monte? Vinny: Très sincèrement, nous sommes prêts. Cela fait quelques années que nous jouons ensemble et nous sommes soudés comme les doigts de la main. Mais c’est excitant car l’album sortira partout dans le monde et nous aurons donc l’occasion de jouer aux quatre coins de la planète. GUIDO: Les vidéos sont très réussies... Vinny: Ce sont des amis qui les ont réalisées. Et c’est vrai qu’ils ont énormément de talent. Le clip d’All I Want a été réalisé par Stevie Russell. C’est lui qui a eu l’idée du pitch et nous lui avons donné carte blanche.

Photos Deirdre O'Callaghan

GUIDO: Malgré votre jeune âge, vous n’êtes pas des novices. Mark: Kodaline n’est pas le premier groupe dans lequel nous jouons. Nous avons tous fait partie de différents bands avant. Steven, Vinny et moi avons même eu un hit en Irlande avec 21 Demands, notre groupe précédent. Give Me A Minute a atteint la première place des charts chez nous il y a quelques années. Steven: Bon, il faut relativiser car cela ne représentait pas des masses de ventes. L’Irlande est un tout petit marché. Et en plus, c’était un morceau plutôt faible. Ce titre n’a d’ailleurs pas dépassé les frontières. GUIDO: Votre musique évoque le premier album de Coldplay, on vous compare aussi souvent à The Fray. Cela vous flatte ou vous énerve? Steven: On adore Coldplay. Ces comparaisons nous flattent bien évidemment. Nos influences sont cependant terriblement vastes. On écoute tous des choses fort différentes. Perso, j’ai des goûts plutôt classiques. J’adore Dylan, les Beatles, Springsteen, … Mark: On écoute énormément de musique. Mais l’influence de certains de nos groupes et artistes préférés ne s’entend absolument pas dans nos compos. J’écoute beaucoup Radiohead, LCD Soundsystem ou des artistes de la Motown tels que Sam Cooke. Mais lorsqu’on nous compare à Coldplay, nous en sommes plutôt fiers. GUIDO: C’est la première fois que vous venez en Belgique? Vinny (batteur): C’est la seconde fois que

nous nous rendons en Belgique. La première fois, nous jouions en première partie de Lianne La Havas au Cirque Royal. Malheureusement, nous n’avions pas eu le temps de faire un peu de tourisme. Cette fois, c’est différent. On a pu faire un tour à Bruxelles. Très belle ville. Dommage qu’il fasse si froid! Et en mars, nous jouerons au Botanique… GUIDO: Vous jouerez à la Rotonde, une salle de petite taille. Cela doit être étonnant de passer de concerts devant 5000 à 7000 personnes en première partie des Cranberries à des petites salles devant 300 personnes. Que préférez-vous? Mark: On adore sentir la présence du public. Ce que l’on ressent alors est indescriptible. Mais attention, nous avons de l’ambition. Aujourd’hui, Kodaline, c’est notre vie. Nous n’avons pas de plan B. On veut en vivre et toucher le plus de monde possible.

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GUIDO: Comment est né Kodaline? Mark (guitariste): Steven, Vinny et moi nous connaissons depuis… toujours. Nous avons vécu toute notre enfance dans la même ville, à Swords. On a été à l’école ensemble, fait du skate, et ensuite… de la musique. Petit à petit, la musique a pris de plus en plus de place dans notre vie. Steven (chanteur): Jouer avec Kodaline, c’est très clairement ce que l’on préfère faire. C’est notre passion, notre vie. Notre musique vient du cœur. Chaque chanson que nous avons composée est importante et signifie quelque chose pour nous. Que ce soit au niveau des textes ou de la musique.

GUIDO MAGAZINE

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Tome 1

Tome 6: La terre promise

Loup de pluie

Il était une fois en France

Bruce, fils du magnat des chemins de fer Vincent Mc Dell, protège Loup de Pluie qui vient de tuer, en état de légitime défense, un homme blanc et s’est enfui avec Petite Lune, la femme dont son frère Jack est amoureux. Petite Lune ne sait pas encore qui sera son époux, mais elle a reçu de son grand-père un monocle aux étranges pouvoirs qui le lui dira sans doute. Le clan Cody, qui rêve de se venger des Mc Dell, se lance à la poursuite des fuyards, après avoir enlevé la jeune et jolie Blanche, sœur des deux frères. Entretemps, un vieil homme surgit sur la route de Loup de Pluie et de Petite Lune, hanté par le désir de retrouver le bison blanc. Il leur dérobe le monocle… Les dialogues permettent d’installer tout de suite une atmosphère épaisse, prenante, qui mêle une certaine sécheresse à un ton plus tragique. Et l’alchimie fonctionne tout de suite. On découvre ces familles soudées par une sorte de drame en suspension au dessus d’eux. Cette tension qui habite chaque page, même les plus calmes, nous tient en haleine jusqu’au bout. Le scénario nous emmène d’un endroit à l’autre sans jamais nous lasser. Ce qui nous lasse encore moins c’est l’histoire d’amour naissante entre Jack et Petite Lune. Même s’il y a un certain développement des détails, le scénario n’est jamais ennuyant et ne traîne pas dans son développement. Un album à lire sans plus attendre!

Fin des années quarante, Joseph Joanovici est rattrapé par la justice. Son tort? La collaboration massive avec l’ennemi nazi durant la seconde guerre mondiale. Aussi serein qu’à son habitude, «Monsieur Joseph» est certain que les jurés n’oseront pas le tenir pour coupable, puisqu’ayant comme témoins les nombreux juifs qu’il a sauvés des camps de la mort. Néanmoins, le ferrailleur semble oublier la ténacité du juge Legentil, animé d’une rage vengeresse, qui rêve de voir son ennemi de toujours sous les barreaux. Encore une fois, Fabien Nury (scénario) et Sylvain Vallée (dessin) nous emmènent au sein d’une histoire des plus passionnantes. Fidèle au scénario des tomes précédents, Il était une fois en France ravira les plus fervents amateurs de cette série à succès, récompensée par le Prix de la Série à Angoulême. Autant dire que les dernières aventures du personnage, aussi ambigu que fascinant, séduiront les lecteurs qui, nul doute, seront néanmoins déçus de voir se terminer une des plus belles sagas de ces dernières années. Scénario: Fabien Nury Dessins: Sylvain Vallée

Scénario: Jean Dufaux Dessins: Ruben Pellejero

La fin du monde est reportée à une date ultérieure La fin du monde est reportée à une date ultérieure, voilà le titre du dernier album de Pierre Kroll. C’est désormais une tradition, depuis plusieurs années, les fans de Kroll attendent avec impatience le recueil de caricatures qu’il a réalisées pour Le Soir, Ciné-Télé-Revue et Moustique ainsi que pour l’émission de la RTBF, Mise au point. Et 2012 a été riche en événements! Pierre Kroll a su avoir l’inspiration pour donner à l’actualité (parfois lourde, parfois plus légère), une touche d’humour souvent bien nécessaire! Du jubilé de la Reine Elisabeth aux Jeux Olympiques, en passant par l’élection de François Hollande, le gouvernement Di Rupo ou encore le carnaval de Binche, tout y passe! Avec cet ouvrage, les fans de Kroll (re)découvriront ses dessins réalisés avec un humour toujours aussi inspiré et casuiste et pourront se remémorer d’une manière sympa les faits qui ont fait l’actu cette année! Scénario et dessins: Pierre Kroll

Les Petites Gens Voici l’histoire de personnages dont les vies se croisent, et qui pourtant ne prêtent pas attention les uns aux autres. En effet, comme dirait madame Lucie, le caractère le plus touchant selon moi: «il suffit qu’on ait une petite vie discrète pour que les gens fassent comme si vous n’étiez pas là. Mais on existe bon sang!». Un bibliothécaire qui prête ses livres comme des remèdes, une danseuse retraitée qui retrouve la passion de la scène, un enfant qui a du mal à parler avec son père, un travailleur préposés aux objets trouvés qui rayonne de bonheur malgré son quotidien à l’apparence banale et ennuyeuse… Toutes sortes de vies qui s’ignorent mais qui une fois mêlées se retrouvent transformées, et en mieux bien sûr! Le tout présenté sous des couleurs chaudes et un dessin qui, bien qu’un peu grossier, donne tout leur charme aux personnages. Bref, une BD émouvante, fortement recommandée en hiver, à lire idéalement au coin du feu pour apaiser les mœurs. Scénario: Vincent Zabus Dessins: Thomas Campi

Article réalisé avec la collaboration du BD Kot Bédéthèque du BD Kot • Espace Culturel Universitaire (ECU) • Quartier du Bon Pasteur Rue de l’Arsenal, 7 • 5000 Namur 60

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février ~ mars 2013

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GET A JOB

POSTULER

8 lettres de motivation différentes Ecrire une lettre de motivation requiert un certain talent. Et on attend de toi plus qu’une succession de louanges et de stéréotypes placés les uns après les autres. Les chercheurs d’emploi qui veulent mettre toutes les chances de leur côté doivent en effet maîtriser les huit types de lettres de motivation. En voici un aperçu. 1

La lettre de motivation classique C’est la lettre dont tu peux trouver des tas d’exemples dans les manuels de recherche d’emploi. Le but de cette lettre est simple: faire en sorte que le recruteur t’invite à un entretien d’embauche. Utilise celle-ci pour réagir à des offres d’emploi et des postes vacants. Présente-toi en quelques mots et montre à l’aide de mots-clés de ton CV que tu es l’homme ou la femme de l’emploi.

La lettre-CV C’est le type de lettre de motivation utilisée par les personnes avec beaucoup d’expérience et/ ou des compétences uniques. Ici, on ne porte pas son attention sur le fait de remplir une fonction précise, mais plutôt sur la richesse de ton bagage, ta connaissance et tes savoirs, et pourquoi ceux-ci ont une plus-value significative pour l’entreprise. En bref, tu as tant de talent que ton CV parle pour lui. Ce n’est pas le type de lettre idéale pour les débutants.

Texte (SDB)

La lettre de prospection Avec cette lettre, tu vas à la pêche aux jobs qui ne se retrouvent pas souvent dans les journaux. Les offres d’emploi cachées en quelque sorte. Cette lettre est plus standardisée que la lettre de motivation pure et dure. Elle vise plutôt des réserves de recrutement et une carrière à long terme. Ne tombe pas dans le piège du recopiage intense avec ce type de lettre: fais en sorte que chaque lettre soit personnalisée selon l’entreprise à laquelle elle est adressée.

GUIDO MAGAZINE

La lettre de réseau

La lettre d’acceptation

Que tu le veuilles ou non, un large pourcentage d’employés trouve un job parce qu’ils ‘connaissent quelqu’un quelque part’. Un membre de la famille dans une entreprise, un ami qui est au courant d’une offre d’emploi cachée, une connaissance qui a reçu une offre de job plus intéressante pour toi que pour lui… Pour renforcer ton réseau social, tu peux envoyer des lettres de réseau. Par celle-ci, tu ne postules pas pour un job (tu peux y ajouter ton CV si tu le désires), mais tu te présentes et tu demandes plus d’infos sur les possibilités de carrière. En Belgique, ces lettres de motivation ne sont pas communes, profites-en alors et sois un des pionniers.

Quand tu reçois la nouvelle que tu as été choisi pour le job – cela se passe souvent par téléphone – tu peux te réjouir et ouvrir une bouteille de champagne. Mais il est également conseillé de reprendre son stylo pour envoyer une lettre d’acceptation dans laquelle tu mentionnes encore une fois les modalités convenues. Une telle lettre n’a aucune valeur légale, mais elle installe un climat de confiance et des mésententes possibles peuvent ainsi être balayées avant de signer le contrat.

La lettre de remerciement Encore un type de lettre qui est trop rarement utilisée dans notre culture: la lettre de remerciement. Envoie celle-ci à toutes les personnes qui t’ont aidées dans les 24 heures suivant un entretien d’embauche. De cette manière, tu leur montres que tu es toujours intéressé et tu renforces ta candidature. Tu peux aussi y ajouter des sujets qui ont été abordés durant l’entretien, comme précision ou accentuation.

La lettre d’annonce Tu as décidé d’accepter une offre d’emploi? Très bien, mais tu avais encore en même temps d’autres candidatures en cours. Ce n’est pas seulement courtois d’envoyer une lettre d’annonce aux recruteurs, mais de cette façon tu laisses en quelque sorte la porte ouverte. Tu ne sais en effet pas de quoi l’avenir sera fait. Dans cette lettre, tu expliques pourquoi tu n’as pas choisi leur poste et remercie la personne pour l’attention accordée à ton dossier.

La lettre de refus Il est possible que tu reçoives deux offres d’emploi au même moment. Tu seras alors obligé d’en refuser une. Ne fais pas cela d’une manière triomphante. La prudence est en effet de mise. Explique-leur que la décision fut difficile à prendre, mais que l’autre offre satisfaisait plus tes espérances. Tu n’as pas à spécifier les détails de cette meilleure offre.

février ~ mars 2013

GET A JOB

Check-list pour postuler dans l'

enseignement Postuler se fait-il toujours et partout de la même manière structurée? Non! Dans cette rubrique, nous examinons plusieurs procédures de candidature dans divers secteurs et auprès de plusieurs employeurs et nous t’expliquons la meilleure marche à suivre. Grande entreprise

Administration

PME

Enseignement

Secteur social

Indépendant

Postuler n’est pas quelque chose à prendre à la légère. Il est donc important de lire des articles de conseils, de suivre des formations et de se renseigner sur la meilleure recherche d’emploi, mais surtout de vérifier si tu n’as rien oublié grâce aux check-lists de GUIDO!

COCHE Postuler au métier d’enseignant ne se fait pas auprès du Ministère de l’Enseignement, mais bien auprès des directions d’écoles. L’enseignement est divisé en deux grandes parties: l’enseignement officiel (financé par la Communauté Française) et l’enseignement libre (surtout, mais pas exclusivement, l’enseignement catholique). Dans l’enseignement officiel, on distingue le subventionné et le non-subventionné, gérés l’un par la Communauté Française, l’autre par la COCOF, les provinces et les communes. Pour postuler dans l’enseignement non-subventionné (Communauté Française), tu dois remplir avant janvier un dossier de candidature que tu peux retrouver sur le site www. enseignement.be. Quant à l’enseignement subventionné, tu peux t’adresser au Conseil de l’Enseignement des Communes et des Provinces (www.cecp.be) qui te permet de consulter les offres d’emploi vacantes et même de poster une demande d’emploi. Il y a également le site du CPEONS (www.cpeons.be) pour l’enseignement provincial et communal. Le site de la COCOF, la Commission Communautaire Française est le suivant: www.cocof.irisnet.be. Dans l’enseignement libre, tu peux, en tant que chercheur d’emploi, t’adresser directement aux écoles en question.

Pour l’enseignement catholique, tu peux surfer sur http://admin.segec.be/gestionemplois et www.segec.be/OffreEmplois.htm. Pour l’enseignement non-confessionnel, tu peux surfer sur www.felsi.be

février ~ mars 2013

Dans le prochain numéro: postuler dans le secteur social GUIDO MAGAZINE

Texte Sylvain De Belder

Tu peux aussi postuler directement à la direction, dans l’enseignement libre.

Certains en rêvent depuis qu’ils se sont installés sur les bancs de l’école: devenir enseignant. Mais, dans l’enseignement, on ne recherche pas seulement des profs. On demande aussi des coordinateurs IT, des coordinateurs de soins, des éducateurs, du personnel administratif, etc.

get a Job

JOBNEWS - les dernières nouvelles du marché du travail des “startup weekends” prometteurs L’année dernière se sont tenus à Mons et à Liège des Startup Weekends, un concours stimulant la création d’entreprises en 54 heures. Des dizaines d’idées, souvent bonnes, parfois saugrenues, toujours innovantes, se sont frottées aux avis d’experts et du public. Petit zoom sur les deux lauréats de ces évènements. Du côté de Mons, le grand gagnant se nomme Social Sitters. Son idée est simple mais ô combien utile: mettre en relation parents et baby-sitters via un réseau social dédié. Le but: aider les parents à trouver des baby-sitters présents dans leur quartier, y compris en cas d’urgence via un panic button, au cas où les parents seraient bloqués dans les embouteillages par exemple. A Liège, le projet mis en avant vise un intérêt plus collectif. Il s’agit de BetterStreet. L’espoir de cette proposition est de mettre sous pression les autorités communales face aux incivilités en tout genre. Pour ce faire, chaque citoyen pourra poster sur le site des photos de tags, dépôts clandestins, etc. Ces deux week-ends auront en tout cas permis de montrer que la Belgique est vraiment une terre de talents. Plus d’infos: www.startupweekend.org

COMMENT RéUSSIR à SE faIRE RECOMMaNDER? Pour se faire connaître, rien de tel que le bouche à oreille. Reste à trouver la meilleure manière pour que tes clients parlent positivement de toi autour d’eux. Voyons cela en trois étapes. Premièrement, il est primordial de poser les bonnes questions, des questions ouvertes si possible, qui amènent à une discussion. Autre point important: ne jamais forcer la main à quelqu’un. Deuxièmement, on te conseille d’attendre le bon moment et donc de garder un œil sur l’actualité de tes clients. Certaines occasions sont idéales pour se rappeler au bon souvenir de sa clientèle. Enfin, veille à garder les bons réflexes pour entretenir la relation et n’oublie donc jamais de tenir au courant tes clients des suites de leurs recommandations. A partir du moment où il t’aide à te faire connaître, il devient un membre à part entière de ton réseau. N’hésite pas non plus à saisir l’opportunité de lui renvoyer l’ascenseur. Ca fonctionne comme ça, le monde des entreprises!

Envie de lancer ta propre boîte? Tu as les idées, la motivation, mais pas assez de sous? Des aides existent. Notamment Airbag. Outre une sécurité routière, ce nom désigne une aide allouée par la Région Wallonne à ceux proposant une idée concrète et solide de projet d’entreprise. Un montant pouvant aller jusqu’à 12.500 euros peut être confiée pour aider à passer sous le statut d’indépendant, si le projet est accepté par le FOREM. Pour pouvoir prétendre à ce coup de pouce, il faut disposer soit d’un diplôme ou d’une attestation de formation de chef d’entreprise ou de gestion de base délivré par l’IFAPME, soit d’une attestation de la finalisation d’un processus d’accompagnement. Pour mettre toutes les chances de ton côté, l’IFAPME propose des formations aidant à préparer la mise en place du dossier de présentation, de son contenu et de son axe. Renseignez-vous sur leur site pour connaître la prochaine formation qui se fait dans le coin!

Si l’on devait citer des exemples de réussites professionnelles, Richard Branson apparaîtrait sans doute dans le groupe des leaders. Une réussite faite de points-clés que le grand patron de Virgin a décidé de partager via le réseau social professionnel LinkedIn. Selon lui, il est ainsi plus important d’écouter que de parler: «garder ses oreilles ouvertes permet d’intercepter de précieux conseils». Rester simple est un autre de ses moteurs, comme la fierté que l’on peut retirer de son travail. Un conseil qu’il met en pratique, avec l’organisation des Virgin Stars of the Years Awards, événement mettant à l’honneur les meilleurs éléments de son entreprise. Il continue de plus belle en affirmant que «si vous ne vous amusez pas, vous êtes dans le faux. Dans une ambiance positive et innovante, les chances de succès sont plus grandes!» Enfin, il conclut en pointant sa propre expérience des échecs, ce qui ne l’a pas empêché de tout arrêter et de recommencer. Des conseils qui pourraient couler de source, mais que beaucoup ont pourtant tendance à oublier.

Infos: www.ifapme.be

Infos: www.linkedin.com

Infos: www.placedesreseaux.com

Texte Joé De Thaey

UN aIRBaG POUR SE laNCER

lES CONSEIlS DE TONTON RIChaRD aUx JEUNES ENTREPRENEURS

GUiDO maGaZiNe

février ~ marS 2013

GET A JOB

Fabian Le Castel Le Hurlu multi-voix Dans la masse des humoristes et imitateurs qui tentent de percer, certains réussissent de manière fulgurante. C’est le cas de Fabian Le Castel, une des recrues du prolixe Kings of Comedy, un vivier de talents qui a déjà révélé Alex Vizorek, Walter ou Dan Gagnon. Rencontre avec ce jeune Mouscronnois pétri de talent.

workaholics

Des débuts tardifs mais remarqués S’il déclare que sa première imitation fut celle du pleur de bébé lors de sa naissance (prestation selon lui applaudie par toute la salle!), c’est vers 12-13 ans que Fabian De Vriendt (son vrai patronyme; Le Castel étant la version francisée du nom de sa mère Vandecasteele) commence à se rendre compte de son don. Débutant par les sempiternelles imitations de ses profs, il intègre également la chorale de son école où il ne peut se retenir de prendre la voix de l’artiste interprété. Mais ses vrais débuts arriveront sur le tard. Son premier concours? Il le passera à l’âge de 21 ans. Une première prestation qui ne passe pas inaperçue puisqu’il y est primé. S’ensuivront d’autres succès, notamment quatre récompenses lors du festival des imitateurs de Tournai et l’obtention, à 23 ans, du Luron d’Or.

j’avais un manque de confiance en moi dans ce domaine,» explique Fabian. Mais son entrée au Kings of Comedy, rendue possible grâce à une vidéo envoyée pour s’inscrire à… des cours de stand-up, l’a projeté sur le devant de la scène. Fabian s’essaye durant un an sur des courtes prestations lors des Kings of Comedy Show, à Ixelles. Une période concluante ponctuée par un contrat garantissant la mise en place de son propre spectacle. Une chose incroyable pour celui qui n’a pour objectif que de pouvoir vivre de sa passion. Son show sera en tout cas assurément personnel: ses actuels "collègues de l’imitation", il ne les écoute jamais! «J’essaie de ne pas écouter Michaël Gregorio ou Véronic DiCaire. Ce sont des parasites pour moi… Mais pas pour la société hein!,» s’amuse-t-il. Il continue: «En fait, je risque plus d’être déçu en me disant que telle chose a déjà été faite, que je devrais donc éviter de le refaire. Mais attention, j’écoute avec plaisir du Thierry Le Luron, qui est à la base du vrai spectacle d’imitation. Depuis tout petit, je suis aussi fan de Laurent Gerra. C’est sans doute cette passion qui m’a poussé vers cet art.»

Possible. Un pilote devrait être enregistré. A charge de la RTBF d’accepter ou non la proposition.

GET A JOB

Connaissez-vous Fabian Le Castel? Si ce n’est pas le cas, cela ne devrait plus tarder. À seulement 26 ans, l’humoriste-imitateur grimpe les échelons à une vitesse supersonique. Alors qu’il arpentait encore les petits festivals de jeunes talents il y a trois ans encore, on le retrouve aujourd’hui en radio, à la télé ou à l’affiche de gros spectacles, tels que La Revue 2013, où il a remplacé Richard Ruben. Un succès qu’il doit au travail, à la chance, et à un… incroyable talent.

Mais notre ami ne s’arrête pas là et s’essaie au petit écran. Notamment via La France a un incroyable talent. Un passage remarqué: il y aura reçu les louanges du jury (composé de Gilbert Rozon, Dave et Sophie Edelstein) et sera sélectionné parmi les trente demi-finalistes. Mais la suite de son parcours au sein de cette émission sera avortée. La faute à un changement de date par rapport à ce qui était prévu initialement. Du coup, la demi-finale coïncidait… avec une de ses représentations à La Revue. Impossible donc de se rendre à Paris pour tenter d’accrocher la finale. Une situation cocasse que Fabian a pris avec philosophie. «Ce n’est pas une déception, car j’ai dû décliner l’invitation pour du travail! Je ne vais pas me plaindre quand même!,» plaisante-t-il. Quid d’une autre émission pour continuer à se faire connaître chez nos voisins d’outre-Quiévrain? Beaucoup d’entre nous pensons évidemment à l’émission de France 2, On ne demande qu’à en rire, qui a lancé la carrière d’humoristes tels que Jérémy Ferrari ou Arnaud Tsamère. La réaction de Fabian est catégorique: «Non, ça ne m’attire pas du tout, car je suis presque sûr que je m’y planterais. Je ne suis pas un humoriste pur et dur… De plus, le producteur du plus grand imitateur et performeur vocal (Michaël Grégorio), c’est Laurent Ruquier,» conclut-il.

«Michaël Gregorio et Véronic DiCaire, ce sont des parasites!»

Des reconnaissances qui font de lui la nouvelle star de la région mouscronnoise, la presse locale lui consacrant un article dès qu’il a une actualité professionnelle. Deux autres trophées sont également à noter: un dans le Nord de la France, un autre dans le Sud, près de Toulouse. Un vrai plébiscite, puisqu’il remporte des prix venant aussi bien de jurys professionnels que de la presse ou du public. Pourtant, la meilleure récompense reste pour lui l’admiration que lui porte son public. D’autant plus que Fabian l’affirme avec fierté: «Ce que je fais, c’est du populaire, dans le bon sens du terme. Il n’y a rien de plus populaire que l’imitation.»

Un enchaînement idéal

février ~ mars 2013

Un véritable touche-à-tout Non content d’être reconnu comme une nouvelle valeur sûre du Kings Of Comedy, Fabian souhaite varier ses activités. C’est ainsi qu’on le retrouve en radio, sur Vivacité, aux côté de Jérôme de Warzée, dans sa capsule Un cactus dans le waterzooi. Une collaboration entre les deux hommes qui marche du tonnerre! «J’ai toujours voulu travailler avec Jérôme,» avance Fabian. «Il a déjà collaboré avec André Lamy et Angélique Leleux (une imitatrice, également à l’affiche de La Revue 2013). Il aime coopérer avec des imitateurs. Je l’ai contacté, il a déclaré aimer ce que je fais et c’est parti ainsi.» Des apparitions qui se font de plus en plus régulières. Jusqu’à la création d’une propre séquence?

Outre les planches, dont La Revue qui vient de se terminer après deux mois de représentations, Fabian aimerait continuer la radio, tout en faisant connaître un projet qui lui tient à cœur: un quatuor international d’imitateurs. Sous le nom de projet 4 pays, 4 imitateurs, 400 voix, il preste en compagnie du Suisse Yann Lambiel, du Français Laurent Chandemerle et du Québécois Steve Diamond. Un groupe qui se produira bientôt chez nous: lors du Festival du Rire de Rochefort le 4 mai, et à Bruxelles quelques jours plus tard. On pourrait également le retrouver, dans le cadre de ce spectacle à quatre, sur le plateau des Années Bonheur de Patrick Sébastien. Mais qu’on se rassure: son rêve ne bougera, quoi qu’il en soit, pas d’un iota: vivre de sa passion, remplir les salles et continuer à faire plaisir et à se faire plaisir… Plus d’infos sur www.kingsofcomedy.be GUIDO MAGAZINE

Texte Joé De Thaey

Depuis lors, l’humoriste-imitateur enchaîne les opportunités. «Ces festivals m’ont permis de faire les premières parties d’humoristes confirmés tels que Tex, Elliot ou encore Gustave Parking. Cela me donnait 10-15 minutes de prestation, mais je ne croyais pas pouvoir en faire mon métier. C’était mon rêve, mais

Plein de projets en tête!

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jobs d'étudiants

les étudiants réviser les élèves

Quand

Depuis près de quinze ans existe un projet original de tutorat entre l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et les écoles secondaires de la capitale. L’objectif? Organiser un soutien scolaire aux élèves en décrochage par l’entremise d’étudiants de l’université bruxelloise.

Texte Sébastien Daloze

Schola ULB, c’est ainsi que se nomme l’initiative, met donc en présence étudiants et élèves, les premiers dispensant là un job d’étudiant original et didactique, les seconds ainsi réconciliés avec l’école et encouragés à avoir davantage confiance en eux. Nous avons rencontré Enrico (cours de néerlandais) et Margaux (cours de français et aide aux devoirs en primaire), deux étudiants-tuteurs qui nous expliquent chacun leurs motivations à rejoindre ce projet. GUIDO: Pourquoi avoir décidé de participer au projet Schola-ULB et donc donner des cours à des élèves du secondaire? Enrico: J’étudie les langues pour ensuite devenir prof. Cela me paraît donc une bonne occasion pour avoir une expérience directe sur le terrain. J’ai préféré le programme de Schola ULB à d’autres similaires (écoles de devoirs, etc.) pour le fait qu’il est complètement gratuit pour les étudiants, et donc accessible à tout le monde. Margaux: Personnellement, je me suis inscrite à Schola ULB, ravie de pouvoir enseigner à des groupes d’élèves différents. Je souhaitais

GUIDO MAGAZINE

font

aussi voir si l’enseignement en primaire et/ou en secondaire pouvait me plaire autant que le supérieur, et c’est pour cela que j’ai accepté d’être tutrice dans deux écoles, dans le secondaire et le primaire.

GUIDO: Qu’est-ce que cela vous apporte concrètement par rapport à un job plus commun? Margaux: L’enseignement a l’avantage d’être un secteur dans lequel on ne s’ennuie jamais! Et être au contact des élèves est bien plus agréable que d’être devant une caisse enregistreuse dans un supermarché. On partage aussi beaucoup plus, il y a un vrai échange avec les élèves, surtout dans le secondaire. Je ne vais jamais à reculons au tutorat, contrairement à d’autres jobs que j’ai pu faire dans le passé. Ensuite, on en apprend tous les jours, ce n’est jamais pareil, et c’est aussi parfois un vrai défi. C’est une expérience humaine enrichissante. Enrico: J’aide des jeunes qui ont des difficultés dans une matière ou qui veulent améliorer leur

niveau. Même si je ne suis pas bénévole, après chaque séance j’ai conscience d’avoir été utile et d’avoir aidé des jeunes à réussir dans leur parcours scolaire. GUIDO: Vous êtes donc tuteurs, en quoi cela consiste-t-il concrètement? Enrico: Le profil du tuteur se situe entre celui d’un grand-frère et celui d’un prof. Il ne s’agit pas de prendre la même place ou d’avoir la même attitude qu’un prof «normal». On ne donne pas de notes ou des devoirs, mais on est là pour répondre aux questions et aux doutes que les élèves peuvent avoir. Pendant les sessions il y a un climat très relax, où les étudiants peuvent s’exprimer plus sans se sentir jugés. ça arrive aussi qu’ils soient très fatigués (ayant déjà eu huit heures de cours), alors j’opte pour des activités plus légères, comme des jeux de rôle ou des mises en situations. Donner des cours de néerlandais à des petits groupes permet en effet d’être assez versatile dans le choix des activités. Quand les examens approchent, je vois concrètement les résultats de mon travail. Je vois des jeunes avec plus de confiance en soi, qui arrivent à s’exprimer en néerlandais de façon plus naturelle, sans être bloqués par la peur de faire des erreurs. Margaux: Etre tuteur, c’est aider les élèves dans leur devoirs, répondre à leurs questions, préparer des exercices sur des points de grammaire qu’ils ont souhaité aborder avec moi, leur redonner confiance dans leur jugement, la motivation d’apprendre et leur montrer qu’ils en sont bien plus capables qu’ils ne le croient. février ~ mars 2013

CTRL > aLT > sTaRT FuTuR indépendanT ou pRoFession LibéRaLe?

Contenu 1 Young Starters Wedding Planner

4 Interview

Delphine a ouvert sa fromagerie

6 FAQ

‘Frequently asked questions’ pour starters

Wedding Planner Un métier pour se dire oui! Sans doute que vous ne connaissez pas vraiment ce qui se cache sous ce nom. En français, cela donne “organisateur de mariage” et c’est un secteur qui possède un succès grandissant. Rencontre avec Noémie Nys, wedding planner et co-fondatrice de Ditesvous oui. Rencontre Sébastien Daloze Texte

Joé De Thaey

A 24 ans seulement, Noémie possède une vie déjà bien remplie: mariée, un enfant, et co-fondatrice avec son époux d’une boîte d’organisation de mariage, basée à Dinant dans la province de Namur. A l’origine de Dites-vous oui, un mariage, tout simplement. Celui de Noémie et de son mari, Stéphane. Un évènement qui a donné le goût et l’intérêt à Noémie pour l’univers des épousailles. Un monde plus vaste qu’on ne l’imagine, et qui mérite bien une profession propre à elle. Mais les débuts ne sont pas de tout repos, car le métier est encore souvent méconnu par les futurs couples. Ceux-ci ne pensent donc pas à cette solution, qui leur enlèverait pourtant les lourdes tâches d’organisation incombant leurs projets de convoler en justes noces.

› Gérer un mariage de AàZ

Mais un wedding planner, c’est quoi, au fond? «C’est une personne qui peut s’occuper de l’organisation du mariage, de A à Z,» explique Noémie.

Néanmoins, il revient aux futurs époux de décider des choses à déléguer. Cela peut aller de l’aide administrative à la supervision complète de la journée de mariage, avec tout ce qui en découle (salle, décorations, voiture de location, DJ, traiteurs, faire-part, etc). Bref, une fameuse épine hors du pied qui permet de profiter à fond de ce moment si particulier. Créer sa société de wedding planner, une bonne idée? Sans doute! Mais comme pour le reste, rien n’est simple. Tout d’abord, il y a évidemment le lancement. Il faut savoir faire une étude de marché pour optimiser ses chances de survie, car le pire ennemi d’une nouvelle société, c’est la concurrence aux alentours. Dans le cas de Dites-vous oui, ce problème a vite été réglé, puisque la province de Namur ne regorge pas de ce genre d’entreprises. Ce qui n’est pas nécessairement vrai à Bruxelles et en Flandre. Un autre outil pour bien se préparer à se lancer: l’UCM (Union des Classes Moyennes), qui peut apporter une multitude de conseils juridiques. Il suffit de leur

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déposer un dossier, de poser les questions qu’il faut et les réponses ne se font pas attendre. Ces moyens-là ont en tout cas permis à Dites-vous oui de bien entamer ses débuts.

sibilités à moindre coût. Une présence au salon des mariages sera également prévue pour la boîte de Noémie et Stéphane. Se faire connaître est un impératif à l’extension d’une idée.

ensuite, il faut veiller à savoir combiner sa vie professionnelle avec sa vie privée. Noémie l’a trouvé, puisqu’elle se partage toutes les tâches avec son associé de mari. Si ce dernier est à la base créateur de bijoux, il aide également sa compagne dans la paperasserie. Une aide qui intervient aussi avec la garde de leur bébé; l’un des deux est toujours capable de le garder avec lui. Un équilibre indispensable pour ne pas perdre la tête.

Une fois l’affaire mise sur rails, il est nécessaire d’être toujours sur le quivive, afin d’éviter les mauvaises surprises. Ce qui est pourtant arrivé lors du tout premier mariage organisé par Dites-vous oui. Avoir le fleuriste, qui a déjà reçu une belle somme en acompte, tomber en faillite une semaine avant la date fatidique, on ne peut avoir un démarrage plus chaotique! Heureusement, lorsqu’on possède de bons contacts, il est possible de trouver des plans B, le problème étant résolu avec un autre fleuriste au geste commercial généreux. Ce genre de surprises, on ne peut plus désagréables, met en avant deux autres qualités à avoir si l’on se lance dans ce genre d’aventures: la gestion du stress et la capacité à retomber sur ses pattes. Sans ça, autant ne pas se jeter à l’eau… Imaginez qu’un couac arrive la veille de la cérémonie, si l’organisateur perd ses moyens, il ne pourra se retourner et foncera vers la catastrophe. Bonjour la réputation…

enfin, il y a la viabilité du projet. Comme dans la plupart des cas, celui-ci n’est pas suffisant pour faire vivre une ou deux personnes. D’où la nécessité de pouvoir disposer d’un autre emploi à côté, afin de ne pas finir sans le sou. Noémie rajoute: «J’ai un travail de secrétaire à temps plein. Cela fait plus d’un an que Dites-vous oui existe, mais je ne pourrais pas me passer de mon travail, en tout cas pas tout de suite». Ce qui la pousse à jongler avec ses jours de congés et ses week-ends pour l’organisation des mariages.

› Bientôt des fêtes de divorce?

Une capacité à se diversifier n’est pas non plus un luxe. Ainsi, Dites-vous oui fait dans le mariage, mais n’est pas opaque à d’autres idées. Par exemple, les baptêmes, puisqu’ils en ont déjà organisé un. Même si Noémie déclare ne pas être intéressée par des organisations de fêtes de société, elle ne ferme pas la porte à la mise en place d’autres activités voisines à leur créneau de base. les fiançailles, les anniversaires de mariage, voire même… les fêtes de divorces! Si si, aux etats-Unis, cela se fête de plus en plus… Si cela se propage à la Belgique, Noémie se dit partante pour les réaliser. Pour donner un coup de pouce à la réussite d’un projet, il ne faut pas oublier la promotion de celui-ci. Site web, annonces, référencement sur d’autres sites, il faut penser à toutes les pos-

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› Une petite larme à chaque “oui”

etre indépendant, c’est également savoir se mettre au service du client et… des modes passagères. le monde du mariage ne fait pas exception à la règle. «Jusqu’ici, cela reste relativement classique, mais chaque demande est différente car elle reﬂète la personnalité des clients,» commente Noémie. Une raison pour laquelle elle prend entièrement les choses en mains. Ce secteur implique une collaboration qui s’étale souvent de 6 à 12 mois. De ce fait, des liens se créent, ce qui aide Noémie à mieux cerner ce qui conviendrait aux futurs mariés au détail près et à aller acheter le nécessaire. Une proximité qui conduit aussi à des moments d’émotion. Un sentiment qui ne disparaît pas au fil du temps, car chaque union est unique. Noémie explique: «A chaque mariage, j’ai une larme lors du “oui”, car souvent, une

petite amitié s’est créée. Je ne me lasse pas de ces moments … magniﬁques!» Un amour du mariage que le couple organisateur cultive. et plaide pour la conservation de la sacralité de l’évènement. D’où un doigt pointé vers certaines émissions de téléréalité, notamment Quatre mariages pour une lune de miel, où l’on met en compétition les cérémonies des couples afin de décrocher un voyage de noces de rêve. Une vision de l’union sacrée que massacre ce genre d’émission aux yeux de Noémie. le seul point positif qu’elle leur accorde concerne les décorations, toujours magnifiques, selon elle. on ne se refait pas…

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Delphine a ouvert sa fromagerie Dans chaque numéro du Guido Magazine, nous partons à la rencontre d’un jeune entrepreneur qui a choisi de se lancer en tant qu’indépendant. Dans ce numéro, nous dressons portrait de Delphine Bodart qui a décidé de quitter sa carrière dans le social pour ouvrir sa propre fromagerie, La Cabanière, à sombreffe. Sébastien Daloze

Texte

Fiche d’identité › Nom: Bodart › PréNom: Delphine › Ville: Sombreffe › etudes:

Licences en criminologie, sciences du travail et master en anthropologie › FoNctioN: Gérante de La Cabanière, épicerie fine et fromagerie située à Sombreffe

› Le déclic…

«Bien que mon travail au CPAS me plaisait, j’ai continué à étudier tout d’abord en m’orientant vers des études intrinsèquement liées à mon domaine d’activité avant de m’orienter petit à petit vers des matières plus ciblées et n’ayant que très peu de lien avec mon métier. J’ai donc suivi des formations dans le domaine vinicole dans un premier temps, ce qui a permis à mon rêve de prendre petit à petit forme et de devenir un projet, une idée plus concrète. Après de longues années de réflexion, le projet d’ouvrir une fromagerie a pointé doucement son nez, car le fromage est un très bon ami du vin.»

› Le concept…

«Les Cabanières étaient le surnom donné aux ouvrières qui travaillaient à la fabrication et aux soins des fromages de Roquefort. Les ouvrières se reposaient jadis dans des cabanes situées ici et là

dans le village. C’est ainsi que j’ai baptisé mon commerce dédié en premier lieu aux fromages, mais qui vend également des vins, des légumes, quelques bières, des produits artisanaux, …»

› Au départ…

«Il y tout d’abord les démarches administratives à régler telles que l’inscription en tant qu’indépendante à titre principale auprès d’un guichet d’entreprise, informer la mutualité, enregistrement à la TVA… A cela s’ajoutent des démarches “marketing” comme la réalisation de flyers, de cartes de visite, la publication dans le bulletin communal…»

› Ses premiers pas…

«Le plus difficile selon moi durant ces premières semaines a été de prendre mes marques dans un nouvel espace, de m’y retrouver dans mon aménagement. Gérer les commandes de froma-

r u e n e r entrep dant ? sur la voie du succès. n e ancer p l s é u o v d in pour stuces a t e s c Tru 3 1 20 en 2

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travail. Car si le travail est important, il y a beaucoup d’autres choses qui le sont aussi et que je ne veux pas laisser tomber…»

› Son quotidien… ges et autres produits avec les fournisseurs n’est pas non plus évident. Je le fais un peu à l’aveugle, sans avoir beaucoup d’idées sur le nombre de clients qui passeront la porte. Le rythme est également soutenu, mais cela s’apprend et avec le temps le corps s’y fait! Ce qui m’offre le plus de satisfaction, c’est de travailler avec des produits que j’apprécie, communiquer avec les clients et faire partager ma passion du vin et du fromage à un maximum de gens. J’ai aussi évidemment beaucoup moins de temps pour moi et pour ceux qui m’entourent, mais je commence à m’organiser et à m’aménager du temps pour pouvoir lâcher prise par rapport au

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› Ses conseils aux futurs indépendants...

«Je conseillerais aux personnes qui souhaitent se lancer de viser le Sud tout en ne perdant pas le Nord… Il est important de garder le cap, l’envie, la motivation tout en ayant les pieds sur terre. Et comme dit le proverbe: il faut y aller “lentement mais sûrement”.»

«Il faut se lever de bonne heure pour préparer l’ouverture du magasin. La semaine, j’ouvre à 10 heures, ce qui me permet d’arriver entre 7 et 8 heures et me laisse le temps de réassortir les comptoirs frigos, de sortir de la chambre froide les fruits et légumes afin de les exposer, de faire quelques démarches administratives, … Dès l’ouverture du magasin, j’accueille et je sers les clients. Entre ceux-ci, c’est principalement du rangement, nettoyage, travail administratif et comptabilité. Si au tout début, il était difficile pour moi de gérer le travail administratif, aujourd’hui je tente de le réaliser durant la journée pour pouvoir être libre le soir de toutes ses contraintes.»

8/02/2013 15:11:25

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‘Frequently asked questions’ pour starters tu rêves d’une carrière d’indépendant, en profession libérale ou de lancer ta propre entreprise? tu te poses alors certainement beaucoup de questions. toutes les réponses se trouvent assurément sur le site www.ctrl-alt-start. be. Ci-dessous quelques exemples de questions auxquelles nous répondons sur ce site. Texte Sylvain De Belder

› C’est quoi le crowd-

funding? Devrais-je en faire usage en tant que starter?

le crowdfunding est une manière alternative de rassembler des capitaux afin de réaliser un projet, donc sans devoir aller à la banque réclamer un prêt. en pratique, le crowdfunding consiste à rassembler un maximum de ‘fans’ qui croient en ton projet afin de leur demander un financement. et oui, pourquoi en serait-il autrement pour les young starters? Jette un œil sur les sites suivants: www.myfirstcompany. com, www.mymicroinvest.com ou www.angel.me.

› J’ai engagé une aide

pendant trois mois en contrat temporaire. La semaine suivante, il était déjà actif chez mon concurrent direct. Mon ancien employé n’est-il pas soumis à une clause de non-concurrence?

Cela nous paraît plutôt improbable. Une telle clause de non-concurrence, qui demande temporairement à un ancien employé de ne pas exercer d’activité concurrente, existe, mais peut seulement être contractée à partir d’un salaire annuel plutôt élevé. en tant qu’employé temporaire dans une jeune entreprise, ton ancien collègue ne répond pas à ces conditions, il a donc le droit de travailler maintenant chez ton concurrent.

› J’aimerais prendre le

temps de développer un nouveau produit, mais mon entreprise ne doit pas pour autant arrêter de tourner. Que puis-je faire?

Il est possible de demander des subsides liés à l’innovation auprès du gouvernement, afin de ne pas risquer

des pertes irréversibles si le développement du produit ne devait pas répondre à tes espérances. Des subsides wallons, belges, européens, en théorie tout est possible, si tu sais à qui t’adresser. Si tu as envie de te lancer sans aide, vas-y mais il existe des services qui peuvent t’aider dans ces démarches de demandes de subsides.

› Je suis encore dans

ma phase de lancement et je dois donc faire pas mal d’investissements. Souvent, je reçois des factures me demandant 50% d’avance

“sinon la livraison ne sera pas réalisée”. Est-ce normal? Non, ce n’est pas normal. l’avance ne devrait pas dépasser les 20% du montant total. quoique, c’est aussi compréhensible… les fournisseurs sont souvent confrontés à de mauvais payeurs, tu peux donc aisément comprendre qu’ils essaient ainsi d’éviter ou de limiter ce problème. qui ne tente rien n’a rien. Un appel amical peut éventuellement mener à un compromis raisonnable pour les deux parties.

› lA ProcHAiNe Fois:

eNcore Plus de FAQ’s Pour stArters

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