Guido Magazin N°76 by Guido

MAGAZIne Guido Magazine numéro 76 — novembre 2014 - janvier 2015 — treizième année — 5x par an (février, avril, juin, septembre, novembre) GRATUIT - Ne pas jeter sur la voie publique

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KENDJI GIRAC CHrIStIne AnD tHe qUeenS

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76 04

conTEnu

les annĂŠes dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtudes de micHAĂ&#x2039;L mirAGLiA

voyages

22 douZiĂ&#x2C6;Me annĂ&#x2030;e nÂ° 76 â&#x20AC;˘ noveMBRe 2014 - JanvieR 2015 â&#x20AC;˘ le pRochain Guido MaGaZine paRaĂ&#x17D;t le 23 FĂ&#x2030;vRieR 2015

sTuDEnT LifE 04 IntervIeW

Kendji Girac

08 ACtUALItĂŠ DeS CAMPUS 13 DOSSIer

Les ĂŠtudiants et leur passions dĂŠvorantes

TrEnD TALK 30 vOyAGeS

Les Menuires

33 36 40 44

trenDS AUtO ZAP DA LOve PrOfeSSOr

18 LeS AnnĂŠeS Dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtUDeS De

BoDy, BiTs & BrAins

32 SPOrt

Champion du monde de course en chiens de traineaux

46 MULtIMĂŠDIA 47 GAMeS 49 SIte-SeeInG

mEDiA wATcH 50 51 52 58 60

BD CInĂŠMA DvD CD MUSIqUe

Christine & the Queens et BRNS

Des vacances insolites

MichaĂŤl Miraglia

Les instruments de musique

Kot Citoyen

22 very IMPOrtAnt StUDent: Ath

site-seeing DEs vAcAncEs insoLiTEs PAs cHĂ¨rEsâ&#x20AC;Ś ou TrĂ¨s cHĂ¨rEs!

musique

ChloĂŠ (Typique)

26 Un JOUr Ă 28 MOn erASMUS

LEs mEnuirEs En Savoie se niche une station de ski sympathique et familiale qui plaira autant aux plus mordus de la glisse en tout genre quâ&#x20AC;&#x2122;aux amoureux des paysages enneigĂŠs. Aux Menuires, tout est fait pour prĂŠserver la tranquillitĂŠ des touristes et leur offrir tout un lot dâ&#x20AC;&#x2122;activitĂŠs aussi diverses que variĂŠes.

Partir en vacances, câ&#x20AC;&#x2122;est toujours chouette, mais trouver un lieu insolite oĂš passer la nuit, câ&#x20AC;&#x2122;est encore mieux. On a donc dressĂŠ une liste des sĂŠjours les plus originaux, du meilleur marchĂŠ au plus cher.

56 Dr JOS

20 KOt Ă Lâ&#x20AC;&#x2122;HOnneUr

Le sĂŠmillant chroniqueur dâ&#x20AC;&#x2122;On nâ&#x20AC;&#x2122;est pas des pigeons! nâ&#x20AC;&#x2122;a pas toujours ĂŠtĂŠ le boute-en-train que lâ&#x20AC;&#x2122;on connaĂŽt actuellement. Pendant ses ĂŠtudes Ă lâ&#x20AC;&#x2122;IHECS, MichaĂŤl Miraglia sâ&#x20AC;&#x2122;est en effet astreint une discipline de fer qui a fait de lui un ĂŠtudiant ultra sĂŠrieux.

certaines rubriques de ce magaZine contiennent une icĂ&#x201D;ne layar. scanne et checke les extras numĂŠriques sur ton smartphone.

GET A joB

concours 38 COnCOUrS

66 JOBneWS 68 en IMMerSIOn

72 POStULer

70 yOUnG StArterS

74 MOn JOB Dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtUDIAnt

Hopes, un opĂŠra-rock 100% belge

Cellule Sushâ&#x20AC;&#x2122;

Comment rĂŠpondre aux questions des recruteurs?

ComĂŠdien

coLoPHon GUIDO MAGAZINE EST UNE Ă&#x2030;DITION DE:

GUIDO SA Bruiloftstraat 127, 9050 Gand, 09 210 74 84, 09 210 74 85, info@guido.be, http://www.guido.be ĂŠDIteUr reSPOnSABLe Guy Steyaert rĂŠGIe PUBLICItAIre 09 210 74 84, regie@guido.be rĂŠDACtIOn KĂŠvin Colard, SĂŠbastien Daloze, Sylvain De Belder, Herbert De Paepe, Sylvain Dubois, Christophe Thienpont, Jean-Marcel Thienpont, Bert Troubleyn, RĂŠnĂŠ Van Caesbroeck, Christophe Vanden Broeck, Stijn Van Kerkhove, Sofie Van Rossom

trADUCtIOnS et rĂŠDACtIOn fInALe SĂŠbastien Daloze LAy-OUt Luc Van Overbeke & Meindert Peirens PHOtO De COUvertUre ÂŠ RaphaĂŤl AnnĂŠe Guido Magazine est imprimĂŠ Ă un tirage, contrĂ´lĂŠ par le CIM, de 80.000 exemplaires. Membre de lâ&#x20AC;&#x2122;Union des Editeurs de Presse PĂŠriodique.

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cHrisTinE AnD THE quEEns HĂŠloĂŻse Letissier - Christine and The Queens Ă elle toute seule â&#x20AC;&#x201C; est multipleâ&#x20AC;Ś Tour Ă tour bĂŞte de scĂ¨ne sĂŠductrice et compositrice sensible, elle signe un premier album audacieux et raffinĂŠ qui fait le grand ĂŠcart entre chanson franĂ§aise et ĂŠlectro/RnBâ&#x20AC;Ś Rencontre!

KENDJI GIRAC

Texte Sébastien Daloze Photos Raphaël Année

student life

Des cimes des arbres aux sommets du hit-parade

Depuis la victoire de Kendji Girac à The Voice, l’art de vivre gitan n’a plus de secret pour les préadolescentes en furie! En plein marathon-promo dans notre pays, nous avons eu la chance d’intercepter le jeune chanteur pour recueillir ses impressions sur cette notoriété subite et cette fulgurante ascension. Le tout sous les yeux impatients et emplis d’admiration d’une poignée de fans qui l’attendaient de pied ferme pour un mini show-case dans les locaux d’un grand quotidien de Belgique.

GUIDO: Quel est ton sentiment quand tu vois à quel point ta vie a été bouleversée en moins d’un an? Kendji Girac: C’est clair que je ne me voyais pas où je suis aujourd’hui, il y a un an de ça. J’étais encore élagueur avec mon père, je taillais des arbres! Et maintenant, je parcours toute la France et la Belgique pour défendre ma musique. Je vis une vie d’artiste maintenant. GUIDO: Toi qui étais habitué à grimper dans les arbres, est-il facile de garder les pieds sur terre face à ce succès retentissant? Kendji Girac: Ça n’a pas vraiment été difficile

pour moi, je le gère bien. Malgré le succès, j’arrive à garder la tête froide. On me pose souvent la question de savoir si ce succès me fait peur. Pas vraiment, en fait. Même si ce qui m’est arrivé est un gros tourbillon. J’ai appris à gérer ça avec sérénité. J’aime bien cette nouvelle vie. GUIDO: Quel souvenir gardes-tu de The Voice? Kendji Girac: Cette émission a été très importante pour moi, elle m’a fait prendre conscience que j’étais un vrai chanteur. Que j’avais des talents, mais que je ne savais pas m’en servir. GUIDO: Cette émission très regardée t’a égale-

ment apporté la médiatisation. Kendji peut-il encore faire ses courses tranquillement?! Kendji Girac: C’est le seul truc qui est dur, oui. À 18 ans, on aime se promener, sa balader, être tranquille avec les copains. Maintenant, ce n’est plus possible. Les fans m’abordent souvent en rue pour me dire qu’ils aiment mon album et me demander de faire une photo avec eux. C’est un peu difficile, mais je suis obligé de vivre avec ça. Ce n’est pas si déplaisant, non plus. Car les fans m’encouragent et me félicitent, ce qui me donne la force et le courage d’aller de l’avant. GUIDO: Comment s’est déroulée la composition de ton premier album. À quel point t’es-tu impliqué dans sa conception? Kendji Girac: J’ai pu donner mon avis sur quelques chansons. En donnant des thèmes sur lesquels les auteurs ont écrit les textes. Cet album s’est fait très vite, dès la fin de The Voice. On a enchaîné avec des jours et des jours de travail. Même pendant la tournée de l’émission, dès que j’avais deux jours off, je me

GUIDO MAGAZINE novembre 2014 ~ janvier 2015

interview GUIDO: Tes racines gitanes sont très présentes dans tes chansons. Ça aurait été inconcevable pour toi de ne pas aborder cela dans ton premier album? Kendji Girac: Pas forcément, non. Mais je me suis dit que j’allais me servir de mon image pour cet album. Sur The Voice, je suis venu en tant que gitan, et ça a très bien marché, les gens ont cru en moi. Il a dès lors été clair que le premier single parlerait de mes origines. GUIDO: On sent également que la famille est très importante pour toi. Kendji Girac: La famille, c’est quelque chose d’important pour moi. C’est ma force. Dès que je vais moins bien, elle est toujours là pour me remonter le moral. La famille me permet de me ressourcer et de me renforcer. C’est le pilier de ma vie, aujourd’hui. Mon père est très fier de moi et m’encourage tous les jours. Même s’il se retrouve à travailler tout seul dorénavant. Je l’ai abandonné! (rires) Ça leur fait quand même de la peine que je ne sois pas plus souvent avec eux. GUIDO: Malgré tes 18 ans, tu ne vis pas la vie insouciante de l’étudiant moyen. Y a-t-il parfois des jours où tu aimerais rester au lit pendant toute la journée? Kendji Girac: Ah oui, évidemment! Il y a des moments où je préférerais rester chez moi, au chaud dans mon lit. Comme aujourd’hui (ndlr: en pleine journée promo), j’ai dû me lever à six

heures du matin, ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable. Après, c’est un travail, quand on y est, on y est. Maintenant que je me suis lancé, je ne peux plus faire demi-tour. GUIDO: En 2015, tu seras en concert en Belgique. À quoi peut-on s’attendre d’un concert de Kendji Girac? Kendji Girac: On va mettre l’ambiance avec mes musiciens et jouer avec le public. Les faire danser, les faire chanter avec moi. GUIDO: Que connais-tu de la Belgique? Kendji Girac: C’est la deuxième fois que je viens en Belgique (ndlr: il était déjà venu chez nous pour NRJ in the Park). Ce que je connais de la Belgique? Ce sont les moules-frites! La bière, aussi! La dernière fois, j’avais dû prendre l’avion directement pour chanter le soir-même à The Voice! Pour vous dire que mes journées sont très chargées. GUIDO: La scène, c’est primordial pour toi? Kendji Girac: Je vais découvrir ça sur ma tournée, vu que ce sera une première pour moi, même si j’ai participé à celle de The Voice. J’y ai passé des moments agréables. J’adore la scène, mais maintenant il va me falloir découvrir à quoi va ressembler ma première tournée à moi tout seul. Encore un truc nouveau… GUIDO: Que peut-on te souhaiter de plus pour la suite? Kendji Girac: De durer, tout simplement. J’ai vraiment envie de faire une longue carrière.

student life

«Je garde la tête froide devant le succès»

«Mes journées sont très chargées»

«La famille, c’est mon pilier»

Photos Raphaël Année

retrouvais en studio pour enregistrer de nouvelles chansons. GUIDO: C’était un souhait de privilégier un album rythmé et dansant? Kendji Girac: Oui, ce côté dansant est quelque chose que j’apprécie particulièrement. J’aime bien quand il y a la fête, que tout le monde a le sourire. C’est dans cette optique que j’ai fait cet album, pour mettre l’ambiance et donner de la joie.

novembre 2014 ~ janvier 2015

GUIDO MAGAZINE

Texte Sébastien Daloze

Kendji Girac sera bientôt en concert chez nous, le 28 février à l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve et le 27 juin au Cirque Royal de Bruxelles

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Actu des campus L’actu des campus! As-tu également quelque chose à dire? Organises-tu un événement hors du commun? As-tu été témoin d’un truc louche sur ton campus? Les pages qui suivent sont pour toi! Envoie un mail à redaction@guido.be ou faxe tes infos au 09/210.74.85 et peut-être feront-elles partie de nos prochaines actus.

Des étudiants obligés de signer un accord avant toute relation sexuelle! Imagine, tu es en train de conclure avec ta proie du jour rencontrée en cercle et vous vous retrouvez à vous déshabiller frénétiquement dans le premier lit venu! Alors que tu es dans le feu de l’action, ton partenaire s’arrête d’un coup et te demande de signer un papier! Aussi énigmatique et farfelu que cela puisse paraître, voilà le genre de mésaventure qui risque d’arriver de plus en plus fréquemment aux étudiants californiens! En effet, l’état américain vient de promulguer une loi nécessitant «la formulation explicite du consentement sexuel» sur les campus universitaires, ceci afin de protéger les femmes du viol, quand elles sont sous l’influence de la drogue ou de l’alcool. Il devient dès lors obligatoire de signer cet ‘accord’ avant toute relation sexuelle pour les étudiants des universités californiennes. Bizarre! Infos: www.universityofcalifornia.edu

Le BE Film Festival fête ses 10 ans!

Texte Sébastien Daloze & Kévin Colard

Le président du CA de l’ULB pris en flagrant délit de plagiat!

C’est une affaire qui fait grand bruit dans les couloirs de l’Université Libre de Bruxelles: Alain Delchambre, le président du conseil d’administration (CA), a en effet plagié des phrases entières d’un discours de Jacques Chirac prononcé en 2013! Quand on sait la rigueur que les universités emploient pour traquer le plagiat dans les travaux et mémoires des étudiants (avec des sanctions souvent très dures), nul doute que cette ‘affaire’ risque de faire tâche d’huile au cours des prochaines semaines. En plus, selon le site lapige. be, ce ne serait pas la première fois que l’un des discours du président du CA ‘emprunte’ des phrases entières de textes sur Internet, l’une des reprises ayant même été - aussi ironique que cela puisse paraître - pompée dans un mémoire d’étudiant! Pour sa défense, le président du CA a posté un message sur Facebook en assurant n’être au courant de rien et avoir pris les dispositions nécessaires pour se séparer de son collaborateur-plagieur. Cela n’a pas suffi, le président ayant remis sa démission peu de temps après la rentrée académique. Infos: www.ulb.ac.be

Quoi de mieux qu’un bon film pour décompresser entre deux sessions d’étude pendant le blocus de Noël? Si tu es d’accord, réserve ta place pour la dixième édition du BE Film Festival de Bruxelles, du 26 au 30 décembre! Cette année encore, l’occasion te sera donnée de revisiter l’année du cinéma bien de chez nous dans toute sa diversité. De nombreuses avant-premières et séances exceptionnelles seront projetées au cours du festival qui se tiendra, pour la quatrième année consécutive, au Palais des Beaux-Arts et à la Cinémathèque Royale, deux lieux prestigieux de la capitale. Le BE Film Festival proposera une rétrospective des films sortis en cette année 2014. Il ne faudra pas manquer les rencontres avec des personnalités du cinéma belge, comme par le passé Bouli Lanners, Jaco Van Dormael, Benoît Mariage, Joachim Lafosse ou encore François Damiens. Des projections spécifiques aux familles et aux jeunes donneront lieu à des rencontres afin de stimuler le dialogue. Alors, rendez-vous à Bruxelles! Infos: www.befilmfestival.be

Happn, l’application pour les étudiants timides Tu as croisé quelqu’un dans la rue et tu n’as pas osé lui parler? Tu voudrais revoir cette inconnu(e) qui t’a souri? Avec Happn, c’est désormais possible! Lancée début 2014, l’application cartonne avec déjà 700.000 utilisateurs. Basée sur un système de géolocalisation, elle permet de retrouver des inconnus que tu as croisés dans la rue sans avoir osé leur parler. Quand tu es inscrit sur l’application, la liste de toutes les personnes que tu as croisées dans la journée apparaît sur ton smartphone. Happn a été créée par trois Français (Fabien Cohen, Didier Rappaport et Antony Cohen). Cerise sur le gâteau, Happn analyse également les lieux fréquentés, ce qui te permet de nouer des liens avec des personnes qui fréquentent les mêmes lieux que toi. Par exemple, un auditoire… Infos: www.happn.fr

GUIDO MAGAZINE novembre 2014 ~ janvier 2015

Après Stromae, Puggy, Jali et Gladys, la radio NRJ se remet en quête d’un nouveau talent à travers son concours annuel. Un concours ouvert à tous et qui permettra au lauréat de connaître, qui sait, une carrière musicale en Belgique et à l’étranger, à l’instar de nombreux artistes belges soutenus par la radio des stars. Si tu te sens la fibre d’un chanteur à succès, il ne te reste alors plus qu’à surfer sur le site mentionné ci-dessous avant le 7 décembre et d’y déposer ta candidature. À la clé pour le gagnant: la diffusion de son single sur NRJ et sur la web-tv de la radio, la production de son clip vidéo et une prestation live lors d’un événement musical NRJ. Infos: www.nrj.be/talent2015

Smile and Song Festival: clap deuxième! Le concept du Smile and Song Festival est de proposer, dans la plus grande ville étudiante de Belgique (Louvain-la-Neuve), des spectacles d’humour et des soirées musicales, durant quatre jours, du 25 au 28 février 2015. L’an dernier étaient présents des artistes aussi divers que Arnaud Tsamère, Anne Roumanoff, Jonathan Lambert, Baptiste Lecaplain ou Youssoupha. Pour cette deuxième édition, ce sont Olivier de Benoist, le phénomène Jeff Panacloc, Kendji Girac, et évidemment des humoristes bien de chez nous tels que Nawell Madani ou les inévitables frères Taloche qui se produiront durant les quatre jours, dont un match d’impro le 26 février opposant Jérémy Ferrari & Friends à la Ligue d’Improvisation Belge Professionnelle (la FBI). Tout cela sous la houlette du même Jérémy Ferrari, déjà présent l’année dernière et qui gère la programmation artistique du festival, ainsi que la mise en scène et la direction d’écriture du gala d’ouverture. Pour les étudiants, des tarifs préférentiels seront appliqués sur les pass alors que chaque événement sera accessible en billet individuel. Le festival se veut également soucieux de lutter contre l’exclusion avec des actions ciblées en faveur des jeunes des quartiers et un encadrement strict de la consommation d’alcool.

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Tu veux devenir le nouveau talent de NRJ?

Infos: http://smileandsong.be

Les inscriptions au Imagine Festival 2015 sont ouvertes!

Une assurance sur mesure pour les jeunes conducteurs

Surfe sur ethias.be/young pour plus d’infos et pour télécharger l’app ou scanne ce QR code.

Infos: www.imaginefestival.be novembre 2014 ~ janvier 2015

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Texte Sébastien Daloze & Kévin Colard

Alors que tu es enfin passé des deux-roues aux quatre roues, tu te retrouves fauché à cause d’une assurance auto trop chère? Ethias to the rescue! Des spécialistes ont ainsi effectué un brainstorming afin de concevoir un produit qui permet aujourd’hui à Ethias de te présenter l’assurance Young Drivers. On te résume en quelques mots ses principales caractéristiques: si tu n’as pas d’accident, ta prime d’assurance auto diminue deux fois plus vite qu’ailleurs pendant deux ans. En plus, tu peux utiliser gratuitement l’application Ethias Young Drivers, qui t’aide à rouler en toute sécurité et te permet de gagner en équipe, chaque mois, des tas de prix (tickets de cinéma, tickets concerts, …) et même une voiture pour chaque membre de ton équipe avec assurances et carte-essence comprises! Conclusion? Plus tu roules prudemment, moins tu paies.

Tu as un talent musical et tu es âgé entre 12 et 20 ans? Alors, n’hésite pas et inscris-toi aux présélections du festival Imagine 2015! Entre les mois de février et de mars, les talents seront sélectionnés pour participer à la finale francophone puis nationale, et, cerise sur le gâteau, le vainqueur final sera choisi pour représenter la Belgique à la finale internationale du festival, succédant ainsi à l’auteur-interprète Milo Meskens, élu l’an dernier. Imagine mélange tous les styles de musique, du hard-rock à la pop, du jazz à l’électro, en passant par le hip-hop: tous les participants seront écoutés à la condition qu’ils aient entre 12 et 20 ans. Les inscriptions peuvent s’effectuer dès maintenant sur leur site Internet. Près de 150 musiciens pourront se produire lors des dix sessions de présélections en Belgique. Les candidats auront l’opportunité de montrer leur talent dans un environnement professionnel et au travers des activités organisées dans le cadre du concours (jam sessions, cours, workshops…)

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Actu des campus Bientôt une coupe de France de quidditch! Le sport tiré de la célèbre saga Harry Potter va voir sa déclinaison ‘moldue’ se développer un peu plus avec l’organisation de la première Coupe de France de quidditch, qui se déroulera les 6 et 7 décembre prochain à Viroflay. Trois ans seulement après son arrivée en France, la discipline se développe rapidement. Nul besoin de pouvoirs magiques pour pratiquer le sport favori du sorcier à lunettes. Dans cette version, deux équipes s’affrontent en chevauchant un balai (ou un bâton) sur un terrain ovale pour tenter d’attraper le vif d’or, qui est, contrairement à la saga, un joueur neutre avec dans son dos une chaussette contenant une balle de tennis, et qui doit empêcher les attrapeurs de s’emparer de la chaussette. C’est en janvier 2011 que le quidditch a vu le jour en France, s’inspirant d’étudiants américains. Un an plus tard, une association étudiante nommée Nantes quidditch voyait le jour. Le quidditch moldu (ou Muggle Quidditch en anglais) est un mélange de rugby, de handball, de flag et de dodgeball. Infos: www.quidditch.fr

Texte Sébastien Daloze & Kévin Colard

«Faites pipi dans votre douche le matin, s’il vous plaît,» telle est la drôle de demande adressée par l’Université d’East Anglia à ses étudiants! Au-delà du gag, cette requête vise à réduire la consommation d’eau des étudiants de cette université anglaise. La campagne Go With The Flow imaginée par deux étudiants a rapidement séduit le recteur qui a encouragé leur démarche sur le campus. Quand on compte le nombre d’étudiants de l’université (15.000), ce serait l’équivalent de 26 piscines olympiques qui serait économisé chaque jour si tous les étudiants urinaient dans leur douche le matin! Une économie de 160.000 euros par an pour l’université! Infos: www.uea.ac.uk

©©Quentin Top

Merci d’uriner dans la douche!

En 2015, participe à l’ouverture de Mons, Capitale européenne de la Culture

Tu commences tes études à l’ULB l’an prochain et tu cherches un kot? Tu n’aimes plus ton vieux kot et tu voudrais en changer? En collaboration avec le bureau de logements d’étudiants Upgrade Estate, la VUB et l’ULB veulent aider les étudiants à trouver un kot abordable et de qualité. C’est pourquoi a été lancée la construction de Bru Upkot, le premier projet Upkot durable à Bruxelles. Un immeuble de bureaux sera transformé en un complexe résidentiel de chambres pour étudiants. Le projet comportera 216 nouveaux kots meublés et équipés de leurs propres sanitaires, mais aussi de cuisines, d’espaces de détente, d’un parking vélos et autos, mais aussi d’un fitness et d’un mini-cinéma! Le loyer débute à 395 euros/mois chez Bru Upkot, dont le planning annonce l’ouverture de cette nouvelle maison d’étudiants à partir de 2015-2016.

Deux rendez-vous festifs et explosifs à ne pas manquer! Le 24 janvier 2015, dès 18h, perds-toi dans la ville et laisse-toi porter par la Fête d’ouverture de Mons 2015. En enfilant par exemple l’un des 18.000 ponchos argentés qui te transformeront en boules à facettes géantes, en apprenant à danser avec une centaine de robots fluo, en revivant Woodstock tout en découvrant des installations de feu ou en profitant d’un jacuzzi finlandais. Bref, laisse les artistes t’éblouir partout dans Mons! Le week-end du 14 février, reviens pour l’ouverture de Mon(s) idéal avec un week-end coquin ‘Faites l’amour, pas la guerre’. Le vendredi 13 février, assiste au concert de Daniel Hélin et de ses invités, le samedi 14 février, fais la fête avec un bal PUNKpulaire et le dimanche 15 février, initie-toi à des sports alternatifs: tournois solidaires, engagement sportif, souplesse militante, muscles idéaux… Ou viens rafraîchir ta garde-robe d’une manière alternative (et bon marché!) en dénichant les petites perles d’un vide-dressing engagé! N’attends plus! Bloque ces deux immanquables dans ton agenda et découvre la Ville de Mons sens dessus dessous!

Infos: www.bru-upkot.be

Infos: www.mons2015.eu

Construction de nouveaux kots près de l’ULB

GUIDO MAGAZINE novembre 2014 ~ janvier 2015

j eunes au volant ne rime pas forcement avec

acc id ent ! L ASSURANC E AU T O POUR L ES JE UNES Découvrez Ethias Young Drivers, la nouvelle assurance auto pour jeunes conducteurs. Son avantage ? Pendant 2 ans, la prime diminue deux fois plus vite qu’ailleurs s’ils roulent sans accident. Infos et conditions : 0800 23 777 • ethias.be/young •

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student life

actu des campus

Des étudiants-vétérinaires à poil pour la bonne cause! Les étudiants-vétérinaires de la James Cook University (en Australie) ont décidé de laisser tomber les vêtements pour la bonne cause. Afin de sponsoriser leur gala de fin d’études, l’organisatrice Angela Davey a eu l’ingénieuse idée de faire prendre des photos de nu par la photographe Vicki Miller. Des photos qui ont été ensuite rassemblées dans un calendrier qui est désormais en vente sur Internet. Dix pourcents des bénéfices de ce calendrier seront reversés à la ‘Black River & Districts Rural Fire Brigade’, une caserne de pompiers locale. Dans le but de financer l’entraînement des nouveaux aspirants-pompiers. Si tu veux commander un exemplaire du calendrier ou simplement te rincer les yeux, tu peux faire un tour sur le lien ci-dessous. Infos: www.vetsuncovered.com

Les fans de Beyoncé seraient plus stupides!

Texte Sébastien Daloze & Kévin Colard

Des étudiants de l’ULB s’impliquent dans un centre de santé à Kinshasa

Cet été, un étudiant ingénieur informatique et un étudiant ingénieur biomédical de l’Ecole polytechnique ainsi que deux étudiants informaticiens de la Faculté des Sciences de l’ULB se sont rendus à Kinshasa (République Démocratique du Congo), dans le cadre de leur cursus. Leur mission avait pour objectif de poursuivre le développement du prototype d’un logiciel informatique permettant de gérer les données d’un petit centre hospitalier à Kinshasa, le Centre Hospitalier Mutualiste de Kinshasa (CHMK). Dans la majorité des centres de santé et des hôpitaux de la RDC, les données relatives aux patients sont consignées dans des registres sous format papier. Le système proposé dans cette mission a été réalisé en partenariat avec les membres du CHMK et de ses partenaires. Il remplit donc parfaitement aux contraintes et aux besoins locaux. Ce projet permet aux étudiants de mettre leurs connaissances à l’épreuve des conditions réelles d’un terrain du sud et d’en acquérir de nouvelles, comme le travail en équipe ou la gestion de projet. Les partenaires du projet recherchent activement des financements pour professionnaliser le logiciel. L’objectif est aussi de rendre le logiciel disponible ailleurs en RDC.

C’est une enquête américaine (qui d’autre!) qui l’affirme: les étudiants qui écouteraient Beyoncé auraient de moins bons résultats que les autres. C’est la conclusion d’un certain Virgil Griffith, hacker américain de 31 ans. Virgil Griffith a regroupé les résultats du SAT (Scholastic Assessment Test) – le test d’accès à l’université – et les goûts musicaux des étudiants (publiés sur Facebook) et a ainsi catalogué les étudiants de pas moins de 1352 facultés! Ainsi, on apprend selon l’enquête que les bons élèves écoutent les Beatles, Radiohead, U2 ou encore Bob Dylan, alors que les cancres seraient eux plutôt tournés vers Akon, Jay-Z, Beyoncé, ou Lil’ Wayne. Donc, le rock serait écouté par les intellos et le rap et le RnB par une majorité de cancres. On te laisse te faire ta propre opinion… Infos: http://musicthatmakesyoudumb.virgil.g

Infos: www.codepo.be et www.cemubac.org GUIDO MAGAZINE novembre 2014 ~ janvier 2015

dossier student life

Des étudiants et leurs

passions dévorantes Si la vie d’étudiant est passionnante en soi, nombreux et nombreuses sont celles et ceux qui nourrissent une autre passion, plus ou moins dévorante. Pour certains, il s’agit d’un moteur. Pour d’autres, c’est un véritable frein dans le bon déroulement de leurs études. Rencontres…

Texte Christophe Vanden Broeck

novembre 2014 ~ janvier 2015

Nous ne parlerons pas ici des passions passagères que nous vivons tous avec plus ou moins d’intensité. Qui ne s’est jamais vu naître une passion pour le tennis aux alentours du mois de juin, lorsque la finale de Roland Garros a le bon goût de correspondre avec la veille d’un examen d’économie politique. Et ne parlons pas de ces personnes mues par de bonnes intentions qui ont été dans un grand magasin de sport pour s’acheter l’attirail complet du parfait joggeur et qui, plusieurs semaines plus tard, n’ont toujours pas déchiré l’étiquette de leur nouveau training. Non, nous parlons ici de vraies passions, de celles qui vous prennent aux tripes du matin au soir et pour lesquelles la Terre pourrait s’arrêter de tourner. Et si la Terre, justement, ne s’arrête pas de tourner, ce sont parfois les études qui en pâtissent… ou pas.

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DossiEr l’ambiance.» Le point positif de cette histoire est que Catherine a un supporter de taille, Jonathan, son petit ami depuis plus d’un an. «Il évite de sortir les soirs où je suis disponible. Quand il organise quelque chose avec mes copines, c’est toujours le mercredi ou le samedi. Et il tient compte du fait que je dois profiter de ces jours-là pour me reposer. C’est vraiment chouette de pouvoir me reposer un peu sur lui.»

Ne parlez pas pour autant à Catherine d’arrêter. «Les études? Il n’en est pas question. D’aussi loin que je m’en souvienne, c’est ce que je veux faire. Le sport? Je pense que j’ai besoin de l’adrénaline des compétitions pour tenir debout. Malheureusement, dernièrement, je me suis légèrement blessée. Cela pourrait signer l’arrêt des concours. Si c’était le cas, j’y verrais peut-être un signe que je dois faire des choix…»

TriPLE sALTo EnTrE LEs cours

Texte Christophe vanden broeck

Catherine ne connaît pas encore la pression universitaire. C’est pour bientôt. Actuellement, elle effectue une année préparatoire pour pouvoir passer le concours d’entrée en Polytechnique. Pour elle, les études universitaires, c’est un regain de liberté, la possibilité d’aménager son horaire pour qu’il corresponde mieux à ceux de sa passion. Actuellement, Catherine est en rhéto et, le samedi matin, elle prend des cours de mathématiques. Sauf que le samedi matin, c’est aussi le jour où elle doit parfaire son salto avant pour la prochaine compétition qui aura lieu au mois de juillet. «Cela fait six ans que je fais de la gymnastique rythmique et sportive. J’ai cru que je devrais tout arrêter pour pouvoir faire les études que j’ai choisies. J’en ai été malade.»

Mais Catherine a du talent, pour les mathématiques comme pour la gymnastique. S’il était impossible de changer le cours suivi par quelques étudiants toutes les semaines, son entraîneur a aménagé son propre horaire. Du coup, à la sonnerie des cours, à l’école, elle doit sprinter jusqu’à la salle de sport pour vivre deux heures d’entraînement pour le moins intense. «Ajoutez à cela le temps pour me changer, la douche et le temps nécessaire à mes études et vous imaginerez les soirées que je m’offre. Le mercredi, c’est relâche. Il faut que mon corps se repose, m’a dit mon entraîneur. Je ne suis

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pourtant pas certaine de supporter le rythme encore longtemps. Heureusement, normalement, à partir de septembre, je suis à l’unif. Mon entraîneur pourra me voir en journée, entre les cours. Je retrouverai donc des soirées normales…» Quand on demande à Catherine ce qui lui manque le plus, la réponse ne se fait pas attendre: «Les sorties entre copines, le vendredi soir. Désormais, j’ai un entraînement et je suis tellement claquée à la fin de celui-ci que je n’ai aucune envie d’aller les retrouver. Je n’arrive jamais à me mettre dans

GAmE ovEr! Antonin est étudiant en sciences politiques. Enfin… Etait étudiant puisqu’il a définitivement raccroché cette année après avoir échoué une deuxième fois sa deuxième Bac. Et pas de recours possible dans sa situation. En outre, il lui aurait été difficile d’aller défendre son dossier devant le rectorat. On n’imagine mal un étudiant se présenter devant les autorités universitaires pour expliquer que des parties de jeux vidéo ont eu raison de sa volonté d’étudier. C’est pourtant ce qui est arrivé à Antonin. «Je n’ai pas peur de dire que c’est comme une drogue. Je n’ai rien vu venir et, encore aujourd’hui, j’ai de grosses difficultés à pousser sur la touche ‘off’,» avoue-t-il. NOvEMbrE 2014 ~ jANvIEr 2015

Curieusement, Antonin suivait plutôt bien les cours. Ne manquait jamais un TP. «J’avais même pris l’habitude d’aller étudier à la bibliothèque pour, justement, ne pas me retrouver devant mes écrans. La tentation aurait été trop forte. Je n’aurais pas pu y résister. Mais jouer la nuit a quelque chose d’encore plus excitant. Du coup, même après avoir étudié, je rentrais et, plutôt que de rejoindre mes potes, j’attrapais mon clavier de joueur pour entamer des parties… et des parties… et encore des parties. Il n’a pas fallu longtemps pour que je sois

K.O. Je vivais la nuit et dormais le jour. J’ai commencé à manquer des TP, à ne plus savoir me concentrer pour étudier.» Le pire restait à venir. Si sa première session s’est déroulée plus ou moins normalement, quelques échecs retentissants lui imposant d’étudier pendant les mois de vacances, la deuxième session s’est terminée sur un cauchemar. «J’avais étudié. Je ne suis pas complètement débile. Je savais que c’était ma dernière chance. J’étais

en confiance pour l’examen que je devais passer le lendemain. Je me suis dit qu’une petite partie pourrait me décontracter. J’ai joué et, comme le dit l’expression qui chez moi n’est pas que figurée, je me suis laissé prendre au jeu. Études + jeu? Je me suis endormi sur mon clavier pour ne me réveiller qu’une bonne heure après le début de l’examen à huit heures.» Antonin n’a toujours pas osé avouer son échec à ses parents. Il en a parlé à

Échec mais pas mat Pierre est étudiant dans une grande école de commerce bruxelloise. En dernière année. Les travaux se multiplient, le plus souvent en groupe. Il faut pouvoir se faire une place dans un monde déjà très compétitif, malgré le fait que l’on soit toujours aux études. Depuis quelques semaines, Pierre s’est trouvé une nouvelle passion: les échecs. «Je n’avais jamais touché une pièce d’échecs avant. Pour moi, c’était un jeu de vieux. Les circonstances ont fait que je me suis retrouvé un soir avec des amis et que l’un d’entre eux m’a mis au défi de le battre. Bien évidemment, je me suis fait laminer. Une fois, deux fois… J’aimais la façon de réfléchir. La nécessité de prévoir plusieurs coups à l’avance pour avancer ses pièces. Cela ressemble très fort aux projets que l’on nous demande de construire en cours.»

mon attention sur autre chose que le bruit qui m’entoure. Curieusement, cela me permet aussi de reprendre mes travaux universitaires beaucoup plus concentré et donc, efficace.» Le problème, pour Pierre, est que ce jeu est devenu addictif. Il ne se passe plus une journée sans qu’il veuille jouer une partie avec GUIDO MAGAZINE

Texte Christophe Vanden Broeck

Après, c’est le processus normal pour une passion qui ne demande en somme ni place ni gros investissement. «J’ai téléchargé des applications gratuites sur mon smartphone. Dès que j’ai quelques minutes devant moi, je lance une partie. Je ne les termine pas toutes. Mais cela a un effet très apaisant sur moi. Je suis obligé de me concentrer, de focaliser novembre 2014 ~ janvier 2015

son frère et à sa belle-sœur. «Ils ont été hyper sympas. Ils m’ont expliqué que je devais commencer par essayer de résoudre mon addiction aux jeux électroniques. Je pourrais ensuite envisager de reprendre des études, ailleurs, dans un autre domaine. Je sais que la route est longue. Cela fait une demi-heure que nous parlons et, derrière moi, je sais que mes écrans sont là. Je n’attends qu’une chose: être seul et pouvoir m’y remettre…»

student life

Antonin, nous l’avons rencontré chez lui. Son environnement dénonce en effet une passion dévorante. Le kot est petit, très petit. Ce que l’on voit, dès qu’on entre, ce sont les trois gigantesques écrans 27 pouces. «Je me les suis achetés en travaillant comme livreur pour une pizzeria près de chez moi. J’avais besoin de ça pour m’immerger pleinement dans mes jeux. C’est vrai qu’ils prennent de la place, mais je ne me sens vraiment bien que lorsque je suis assis devant eux.» Et du temps devant ses écrans, il en passe. La nuit, surtout. Ses jeux l’emmènent dans des guerres, passées ou futuristes. Il joue en ligne, avec des joueurs de partout dans le monde. «Cela a un effet pervers. Nous n’avons pas d’heure. Quand c’est la nuit ici, c’est forcément le jour ailleurs, et inversement. Au début, je trouvais ça drôle. J’ai passé une première nuit blanche à jouer contre des mecs aux États-Unis. J’étais surexcité. J’avais formé une équipe avec un autre joueur, un Parisien. Nous les avons battus. Je ne savais pas encore que le jeu allait définitivement me battre.»

Texte Christophe Vanden Broeck

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dossier

quelqu’un. «Je pense que j’ennuie un peu mes potes. Tous les jours, c’est la même question: une partie d’échecs? C’est quand même plus gai de jouer face à quelqu’un que face à une machine. J’ai déjà réussi à faire l’un ou l’autre adepte. Du coup, on s’est demandé si on ne mettrait pas sur pied un club à l’unif, une sorte de cercle qui troquerait les pintes contre des chevaux, des fous et des rois. Une chose est certaine: je stresse parfois de ne pas pouvoir remettre mes travaux à temps. Curieusement, quand je suis pris dans la spirale de cette énergie négative, j’ai compris que prendre le temps d’une partie ou de quelques coups pouvait m’aider. Aux échecs, on dirait que c’est reculer pour mieux sauter. C’est assez vrai. Les échecs m’ont permis de prendre du recul. Et jusqu’à présent, ce ne sont pas mes parties d’échecs qui ont réussi à me mettre échec et mat au niveau de mes cours.»

Sur les pointes… des pieds Si les histoires dramatiques comme celles d’Antonin ne sont pas forcément nombreuses, on découvre ci et là des parcours pour le moins atypiques qui auraient pu se terminer une fois encore en catastrophe. Celui d’Olivia fait partie de ceux-ci. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, Olivia a toujours dansé. Se retrouver sur scène, seule ou en groupe, lui procure une joie immense. Encore aujourd’hui, malgré les épreuves du passé, elle aime ça. Elle a simplement décidé de prendre les choses différemment.

«Cela faisait des années que je faisais de la danse. Mes professeurs voyaient en moi un futur talent. Mes parents continuaient à exiger que je fasse des études. J’arrivais à manager l’un et l’autre. Sans trop de problèmes. Ceux-ci ont commencé à se faire plus intenses quand je suis entrée à l’université. En architecture d’abord. J’ai été happée, consentante, dans les guindailles. J’ai pris un peu de poids. J’ai raté l’une ou l’autre répétition. Rien de forcément grave à mes yeux. Il n’en allait pas de même pour mes professeurs de danse. Ils avaient mis en moi de grands espoirs. J’étais en train de les décevoir. J’ai eu un mauvais déclic le jour où l’on m’a dit que, de toute façon, je serais toujours trop grosse. Je n’ai plus voulu m’alimenter convenablement. Les conséquences? Je ne tenais plus sur mes jambes lorsqu’il s’agissait de danser et j’étais totalement démotivée dans mes études.» Les parents d’Olivia ont directement vu que quelque chose clochait. Malgré ses récriminations, ils l’ont retirée de l’école de danse où elle était depuis plus de dix ans et n’en ont pas fait un pataquès lorsqu’elle a

avoué qu’elle n’avait pas envie d’être architecte. «Aujourd’hui, j’ai effectivement quelques kilos de trop et je danse uniquement pour mon plaisir, pour faire des petits spectacles juste pour ressentir l’excitation que peut nous transmettre le public, mais rien de plus. J’ai repris des études en comptabilité. J’aime ça. J’ai réussi tous mes examens en première session. J’ose à peine le dire, mais cela faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien dans ma peau…» C’est évident, une personne n’est pas l’autre et vivre sa passion peut être aussi positif que négatif, nous l’avons vu au fil de nos rencontres. Il n’en reste pas moins que la passion, quelle qu’elle puisse être, est manifestement un exhausteur de bonheur pour l’être humain. Sans doute est-il dès lors important de ne pas la craindre, mais bien d’en faire une partenaire du quotidien. Elle ne pourra alors pas te dévorer de l’intérieur au point de te rendre asocial, de te faire perdre tes amis, voire même de rater tes études. Une chose est claire: en passion comme dans le reste, il faut raison garder…

GUIDO MAGAZINE novembre 2014 ~ janvier 2015

Guido recherche des bonnes plumes

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les années d’études de...

MIRAGLIA

MICHAËL ©©André Paape

Texte Sébastien Daloze Photos RTBF

Le sémillant chroniqueur d’On n’est pas des pigeons! n’a pas toujours été le boute-en-train que l’on connaît actuellement. Pendant ses études, Michaël Miraglia s’est en effet astreint une discipline de fer qui a fait de lui un étudiant ultra sérieux. Nous l’avons rencontré dans les locaux de la RTBF pour feuilleter avec lui l’album-souvenir de ses années à l’IHECS.

GUIDO: À partir de quel moment avez-vous su que vous suivriez des études de journalisme? Michaël Miraglia: Déjà à six ans, certains de mes professeurs de primaire m’appelaient le ‘petit journaliste’. Pour certains autres, c’était ‘Nord Éclair’ (ndlr: Michaël Miraglia étant originaire d’un village non loin de la frontière française, où ce journal a beaucoup de succès). Ça ne voulait rien dire pour moi à l’époque, mais ça m’a vraiment collé à la peau pendant des années. Donc, quand j’ai commencé à avoir l’âge de me demander ce que j’allais faire plus tard, c’est systématiquement le journalisme qui s’imposait à moi. Même si ce n’était pas vraiment concret pour moi; j’ai en effet découvert le métier en arrivant à l’IHECS. GUIDO: Justement, pourquoi l’IHECS? Michaël Miraglia: À l’époque, l’IHECS avait la réputation d’être une école très pratique, technique. On mettait la main directement sur les appareils-photos, les magnétos, les bancs de montage. Eh oui, on travaillait encore avec des cassettes à l’époque! Ça a donc été un choix inné. Et le fait d’être opérationnel très vite m’a permis de travailler comme collaborateur-pigiste dans une télévision où j’ai effectué mes stages.

GUIDO MAGAZINE novembre 2014 ~ janvier 2015

GUIDO: À quoi ressemblait l’étudiant Michaël Miraglia? Michaël Miraglia: J’étais un grand bosseur, qui se mettait beaucoup de stress et de pression. Pour moi, l’arrivée à la grande école, c’était inextricablement associé à beaucoup de travail qui allait influer sur mon futur. Je l’ai peut-être un peu trop intégré, dans le sens où ça m’a fort bridé au point de vue social. GUIDO: Originaire de la petite ville de Hensies, vous débarquiez aussi dans la capitale… Michaël Miraglia: Au départ, je n’ai pas apprécié la ville de Bruxelles. En effet, je l’assimilais aux études, au travail. Pour moi, les loisirs, c’était le week-end dans ma campagne où je revoyais mes amis avec qui on jouait de la musique. J’avais l’impression que si je ne

travaillais pas pendant la semaine, j’allais devoir y consacrer du temps le week-end. Je suis donc passé, entre guillemets, à côté d’une vie estudiantine. Ce que je ne regrette pas a posteriori, étant donné que j’ai vécu ma vie étudiante après mes études! GUIDO: Un étudiant modèle donc. Qui n’a même pas bissé ni eu d’examen de passage! Michaël Miraglia: Je n’étais pas un élève modèle par conviction, mais plutôt grâce à mon organisation. Le travail accompli pendant l’année me permettait aussi de passer de bonnes vacances. Et de faire des jobs d’étudiants: j’ai ainsi travaillé pendant quatre ans en tant qu’agent de sécurité à la Commission Européenne. Ce qui m’a permis de partir ensuite en vacances ou d’acheter du matériel musical pour mon

«La seule fois où j’ai voulu tricher pendant mes études, j’ai raté!»

moment-là, j’ai quand même fait comprendre à Fred que s’il laissait sa copie un peu visible, ça ne me déplairait pas! Sauf que, à la sortie de l’examen, on s’est rendu compte qu’il n’y avait pas un seul exemplaire de questions, mais dix différents! J’ai donc bien raté cet examen! Une bonne leçon en quelque sorte: la seule fois où j’ai voulu tricher pendant mes études, j’ai raté. GUIDO: Cette fois, c’était vous le pigeon! Michaël Miraglia: Sur ce coup-là, j’ai vraiment été pigeon, oui! Quand j’ai revu Jean-François Raskin qui était devenu un de mes supérieurs hiérarchiques (ndlr: il a été président du Conseil d’Administration de la RTBF jusqu’en 2009), je n’ai pas eu honte de lui reparler de cette anecdote, en forme de clin d’œil. GUIDO: Vous avez commencé le métier de journaliste alors que vous étiez encore étudiant… Michaël Miraglia: En effet, j’ai effectué mon stage à la télévision locale de Mons pendant ma première licence à l’IHECS. Et j’y suis resté ensuite comme collaborateur-pigiste au service des sports. J’étais donc étudiant du lundi au vendredi à l’IHECS et journaliste le week-end à Télé MB. Ça m’a permis d’avoir un pied dans le milieu. Michel Lecomte, mon prof de télévision le vendredi après-midi, me laissait parfois partir une heure avant la fin du cours parce qu’il savait que j’avais un match de foot en salle à commenter. Il considérait que la meilleure école, c’était le terrain.

«Aujourd’hui, je suis devenu un gamin, moi qui étais si sérieux pendant mes études»

GUIDO: Vous n’avez donc jamais dû chercher du travail? Michaël Miraglia: Après la remise de mon mémoire en septembre, j’ai continué avec le sport sur Télé MB, avant de passer à l’info et de présenter mon premier journal local. J’ai donc été très vite devant les caméras. GUIDO: Comment êtes-vous ensuite arrivé à la RTBF? Michaël Miraglia: À un moment donné, j’avais fait le tour des sujets en télé locale et en 2004, avant de partir en vacances, j’ai spontanément envoyé mon CV à plein de chaînes nationales. Deux semaines plus tard, j’avais un entretien à la RTBF. L’entretien le plus catastrophique de toute ma vie! GUIDO: Pour quelle raison? Michaël Miraglia: Je rentrais de vacances, je ne connaissais donc pas l’actualité internationale et nationale. Alors que je pensais que cet entretien n’était qu’une première rencontre, il s’est avéré être un vrai entretien d’embauche avec le chef de rédaction, le rédacteur en chef et le directeur de l’information de l’époque. Avec des photos de personnalité à reconnaître et des questions sur le conflit israélo-palestinien. J’avais les gouttes qui perlaient sur mon front et j’ai été le plus ridicule de ma vie parce que je ne savais pas répondre aux trois-quarts des questions posées. Il y a un truc qui m’a sauvé: le fait de leur poser à eux des questions sur une actu régionale que je couvrais depuis cinq ans en télé locale. Ils n’ont pas eu les réponses. Je leur ai alors dit: «Si je vous laisse deux semaines pour réfléchir à ces questions, vous pourrez m’en parler mieux que moi, donc si vous me laissez deux semaines, je vous parlerai du conflit israélo-palestinien mieux que n’importe quel journaliste»! C’est ce culot qui a valu mon engagement à la RTBF.

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groupe. C’était peut-être beaucoup de boulot pendant l’année, mais quelle joie le 20 juin de se rendre compte qu’on allait avoir pratiquement trois mois de vacances! GUIDO: Quand on voit le gai-luron déconneur que vous êtes sur le plateau des Pigeons, on a quand même du mal à vous imaginer si monacal pendant vos études! Michaël Miraglia: Quand je recroise des anciens camarades de classe, je me rends compte qu’ils sont, eux, devenus très sérieux. Alors qu’ils étaient très déconneurs à l’IHECS. La situation s’est donc inversée. Aujourd’hui, c’est moi qui suis devenu le gamin alors que j’étais tellement sérieux pendant mes études! À ma décharge: j’étais le seul à koter à 200 mètres de l’IHECS, je n’avais donc aucune excuse de sécher un cours alors que c’était la porte à côté! GUIDO: Il y a quand même bien un truc inavouable que vous avez fait pendant vos quatre années d’études? Michaël Miraglia: Il y avait un cours qui ne me plaisait pas du tout à l’IHECS, c’était le cours de politique belge. Au contraire d’un de mes potes, Frédéric Cauderlier (ndlr: aujourd’hui directeur de com du MR), pour qui la politique était sa tasse de thé. Le dernier examen de ma dernière année à l’IHECS est donc un examen de politique belge! Un QCM donné par le professeur Jean-François Raskin. Je n’ai jamais triché pendant mes études, mais à ce

Photos RTBF Texte Sébastien Daloze

©©André Paape

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Kot à l’honneur

Le Kot Citoyen Dans chaque numéro du Guido Magazine, nous mettons un kot-à-projet à l’honneur. Et c’est aujourd’hui le Kot Citoyen de Louvain-la-Neuve qui a accepté de répondre à nos questions. Pourquoi un kot-à-projet? Maïté: D’abord parce que le projet m’attirait beaucoup. Ensuite, j’avais envie de participer à la vie culturelle de Louvain-la-Neuve et puis j’avais aussi envie d’expérimenter la vie en communauté. Adèle: J’étais également attirée par la vie en communauté, le partage d’idées et l’amour des débats. Juliette: J’avais envie de m’investir personnellement dans un projet citoyen commun. Je me suis également engagée parce que je voulais m’investir dans un projet louvaniste différent de la guindaille proposé par les cercles et régionales. Hélène: Je me suis engagée pour la vie en communauté et parce que j’étais motivée par le projet du kot qui est d’organiser des débats et des conférences.

Le projet? Le projet du Kot Citoyen a pour but de promouvoir une ‘attitude’ citoyenne. Nous voulons sensibiliser les étudiants à la réflexion, à l’esprit critique et au débat sur les problématiques contemporaines tant politiques que sociétales.

Différent d’un kot ‘traditionnel’? Maïté: Je pense que la vie en communauté est plus importante en KAP que dans un kot traditionnel. Mes cokoteurs sont vraiment devenus une seconde famille pour moi. En plus, on a l’impression de faire partie intégrante de la vie culturelle de Louvain-la-Neuve. Adèle: Être dans un KAP, c’est avoir plus de responsabilités et ça me responsabilise face aux questions politiques et sociétales. Depuis que je suis au Kot Citoyen, il est devenu pour moi de plus en plus important de m’informer sur l’actualité. Juliette: Ça m’a permis de rencontrer beaucoup de nouvelles personnes et d’élargir mon cercle d’amis externes à ma faculté. Ça m’a permis aussi de rencontrer des gens qui partagent les mêmes intérêts que moi. Hélène: Je découvre la vie en communauté et la vie en projet. Le Kot Citoyen me permet de prendre beaucoup de responsabilité dans la vie et le projet du kot. Cela m’a permis de rentrer dans la vie particulière des KAP et de m’ouvrir à de nouvelles activités sur Louvain-la-Neuve.

vain-la-Neuve, j’ai pu rencontrer plein de nouvelles personnes et découvrir d’autres projets intéressants dont je n’avais pas connaissance. Adèle: Les avantages, c’est que tu rencontres plein de monde mais cela occupe beaucoup de ton temps libre. Juliette: L’inconvénient, c’est que cela prend plein de temps mais mes cokoteurs sont de nouveaux amis sur lesquels je sais que je peux compter en tout temps. Hélène: On découvre un nouveau monde sur Louvain-la-Neuve et on fait plein de rencontres et de découvertes. Ça nous apprend aussi à vivre en groupe.

Un meilleur souvenir? Les after-soirées sont toujours très intéressantes au Kot Citoyen. Parfois on se retrouve comme dans n’importe quel kot à tous finir la soirée en dansant n’importe comment, n’importe où et sur n’importe quoi. D’autres jours, il n’est pas rare que l’on décide de se poser et de commencer un débat sur la politique ou les fondements de la vie et de l’univers alors que la plupart d’entre nous étant un peu éméchés ne comprennent pas les trois-quarts de la conversation. Pour les rares personnes qui sont restées sobres, ces dialogues de sourds peuvent s’avérer très intéressant à observer.

Une anecdote? Après l’avoir invité au Souper Citoyen, un de nos cokoteurs a eu l’audace de proposer à Charles-Ferdinand Nothomb de venir passer un midi au Kot Citoyen. Ce midi ensoleillé d’avril fut très enrichissant et nous en gardons un superbe souvenir.

Texte SD Photo Elodie Houssière

Les activités?

‘Fiche pour les Nuls’ dans le but d’informer les étudiants sur des problématiques actuelles. De plus, depuis cette année, nous organisons également des ‘Soirées Débats’ au kot. Où, sur inscription, une dizaine d’étudiants peuvent s’exercer à l’art du débat sur un thème d’actualité. Ensuite, grâce à des conférences diverses, nous voulons sensibiliser aux enjeux politiques, économiques et sociaux belges.

Nous organisons chaque année le Souper Citoyen: pendant une soirée, une quarantaine d’étudiants peuvent rencontrer et parler à des personnalités de la société civile belge autour d’un repas. À titre d’exemple, nous avions pu inviter Charles-Ferdinand Nothomb, Sabine Laruelle, Etienne Davignon ou encore Francis Delpérée lors de nos précédentes éditions. Chaque semaine, nous publions aussi une

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Avantages et inconvénients? Maïté: Le Kot Citoyen me prend beaucoup de temps et d’organisation. Lorsqu’on mène un projet en commun, il faut aussi pouvoir s’organiser et ce n’est pas toujours facile que tout le monde soit sur la même longueur d’onde. Mais d’un autre côté, c’est une ouverture complète sur une partie de la vie culturelle de Lou-

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Very important student

Chloé dans Typique, c’est elle!

Texte Sébastien Daloze

Camille Voglaire. Ce nom ne te dit probablement rien. Pourtant, ce joli minois n’est pas sans te rappeler quelqu’un. Mais bien sûr! C’est elle qui incarne le personnage de Chloé dans Typique, la web-série qui narre la vie étudiante compliquée de Max, dont la troisième saison est en cours de diffusion sur Internet et la RTBF. Cette étudiante de l’IAD nous a donné rendez-vous dans un bar du cimetière d’Ixelles, l’occasion pour nous d’en savoir plus sur cette jeune comédienne de 23 ans.

GUIDO: Comment t’es-tu retrouvée dans l’aventure Typique? Camille: Je connaissais très bien les créateurs de la série (ndlr: ce sont quatre amis d’enfance qui ont mis le projet sur pied), qui avaient envie de travailler avec des gens qu’ils connaissaient de près ou de loin. Ce qui ne m’a pas empêché de passer un casting, on était tous en compétition avec dix à quinze autres comédiens par rôle. Je pense que le fait qu’on se connaisse tous de près ou de loin a joué pendant les castings. GUIDO: Les liens très forts qui existaient déjà au préalable

entre les acteurs ont-ils joué un rôle dans le succès de la série? Camille: Je pense, oui. Max, Eva et moi, on avait déjà passé deux ans dans la même classe

«Le but n’est pas de traîner la série sur la longueur»

à l’IAD, ce qui a favorisé l’interaction entre nous. Tout comme les autres acteurs qu’on connaissait aussi. Ce lien très fort nous permet même d’improviser pendant les scènes. GUIDO: Emilien (l’interprète de Max) nous confiait l’année passée les similitudes entre son personnage et lui-même. Qu’y a-t-il de Camille dans Chloé et vice-versa? Camille: Honnêtement, il y a beaucoup de moi dans le personnage de Chloé. Des amis proches me confient souvent que j’aurais pu moi-même dire certaines des répliques de mon personnage! Même si le côté terre-à-terre me ressemble, je pense être plus délurée que Chloé dans la vraie vie! GUIDO: Autre différence notable avec ton personnage: tu ne vis pas avec Emilien! Camille: (rires) Non, on se voit souvent, mais on ne vit pas ensemble! Quand il nous arrive de prendre le bus 71 ensemble, les gens nous reconnaissent immédiatement! GUIDO: Cette célébrité est-elle facile à gérer? Camille: Ça m’arrive parfois d’être reconnue, mais certainement moins qu’à Emilien qui est le champion toutes catégories! Moi, je passe plus inaperçue, sous mon gros capuchon. C’est toujours chouette de se faire arrêter dans la rue par des étudiants qui aiment ce qu’on fait. Je pense que les gens qui nous détestent ne prennent pas la peine de nous arrêter! (sourire)

GUIDO: En fin de saison 2, Max et Chloé se séparaient sur un malentendu et le dernier épisode se concluait sur une nouvelle rencontre pour Max à l’aéroport. Comment va évoluer le couple Max-Chloé dans cette nouvelle saison? Camille: Sans spoiler quoi que ce soit, je peux dire que ce personnage rencontré à Charleroi, Claire, fera partie de cette nouvelle saison. GUIDO: On peut donc s’attendre à un triangle amoureux?

«Est-ce qu’on a vraiment fait la fête? Oui, oui et oui!» Camille: (mystérieuse) On peut s’y attendre, mais il pourrait ne pas venir! Ce ne sera peut-être pas aussi simple qu’on veut le croire. En fait, on peut s’attendre à une autre forme géométrique amoureuse! Avec un angle de plus que le triangle! GUIDO: Les derniers épisodes de chaque saison se déroulent à chaque fois dans une destination différente: à la Mer du Nord pour la première saison, ensuite à Barcelone. La saison 3 se terminera-t-elle à Los Angeles? Camille: Non, pas vraiment! On resserre un peu le lieu même si les deux derniers épisodes de cette saison se dérouleront, comme d’habitude, en-dehors de Bruxelles.

GUIDO MAGAZINE novembre 2014 ~ janvier 2015

student life

«Je suis plus délurée que Chloé dans la vraie vie!»

Y a-t-il une vie en-dehors de Typique? Étudiante à l’IAD, Camille espère bien percer dans le cinéma et le théâtre dans les années qui viennent. «Les années précédentes, travailler dans un projet de théâtre à côté des cours, c’était vraiment trop difficile. Les horaires ne le permettaient pas. Par contre, pendant le tournage de la saison 3 de Typique, j’ai participé à un long-métrage pour les enfants. J’avais encore quelques jours de tournage en août, il a donc fallu s’arranger avec l’équipe de Typique pour combiner les deux.» C’est aussi avec beaucoup de recul qu’elle envisage le métier de comédienne. Elle nous l’explique: «C’est un métier très incertain; tu ne sais jamais si tu auras du boulot demain ou dans trois mois.» Cette année, on retrouvera néanmoins Camille en tant que choriste dans une opérette («avec Max, justement!») ou dans une pièce au Théâtre des Galeries au printemps 2015.

Plus d’infos sur www.rtbf.be/typique novembre 2014 ~ janvier 2015

GUIDO MAGAZINE

Texte Sébastien Daloze

GUIDO: Quel souvenir gardes-tu par exemple de ce tournage en Espagne? Camille: C’était génial de tourner à Barcelone, encore plus parce que j’y ai habité moi-même il y a quelques années. Encore une similitude avec le personnage de Chloé. Ça m’a vraiment fait quelque chose de retourner là-bas. GUIDO: Dans ces deux épisodes espagnols, les personnages font une fête d’enfer… Camille: Est-ce qu’on a vraiment fait la fête? La réponse est oui, oui, oui! (rires) Il y a eu une euphorie et un engouement énormes autour de ce tournage. C’est un peu ‘Typique part en colo’ quand on tourne à l’étranger, c’est très plaisant. GUIDO: Si la série devait continuer encore quelques années, accepterais-tu facilement de passer le flambeau à une autre actrice? Camille: Le but n’est évidemment pas de traîner la série sur la longueur. Et je pense que ce n’est pas l’optique des créateurs de continuer le concept avec d’autres acteurs si le succès devait rester au rendez-vous. Du coup, je n’ai jamais réfléchi à la question. GUIDO: Et pourquoi pas vieillir avec les personnages dans une série comme ‘Max et Chloé sur le marché de l’emploi’ ou ‘Max et Chloé fondent une famille’? Camille: Ça, il faudra me poser la question dans un an! On verra où je serai à ce moment-là! Tout dépend du projet, comme toujours. S’il y avait l’envie de développer les personnages et des vraies idées de mise en scène, évidemment que je serais partante parce que c’est une équipe que j’adore. Mais soyons réaliste: je pense que les créateurs de la série ne se sont même pas eux-mêmes posé ce genre de questions! GUIDO: Et pourquoi pas Typique au cinéma?! Camille: Ce serait génial un longmétrage de Typique! Mais là, on part un peu dans des délires…

Parce que chaque étudiant mérite une Boire de l’eau est important : on ne t’apprend rien... À moins que ? Petit rappel. Chaque jour, nous perdons en moyenne 2 litres d’eau, soit l’équivalent de 8 verres standard. Pour maintenir notre taux d’hydratation en équilibre, l’idéal est de compenser cette perte par une eau délicieuse plutôt que par des sodas ou de la bière.

As-tu déjà croisé la BRITA PopArt team ? Mi-octobre, cette bande de joyeux lurons a arpenté les quartiers estudiantins de Gand, Anvers et Louvain avec pour seule mission de rappeler à tous les étudiants qu’ils n’ont vraiment pas besoin de s’encombrer de lourdes bouteilles pour profiter d’une eau savoureuse ! Armée de Carafes filtrantes, de dépliants, d’accroche-portes et d’un appareil photo, l’équipe a surpris de nombreux étudiants en les invitant à poser pour un selfie. Les réactions furent très positives. Comme celle de Margot, une étudiante de 19 ans que nous avons croisée à Louvain. Elle connaissait déjà très bien BRITA. Chez elle, il y a toujours une Carafe filtrante dans le frigo ou sur la table de la cuisine. Et quand elle s’est installée en kot, sa maman lui a offert une jolie Carafe filtrante rose recouverte de bisous. « Ça me rappelle ma famille et puis, c’est vraiment pratique… Je n’ai jamais soif, je bois de l’eau délicieuse et ça me fait autant de bouteilles d’eau en moins à monter et autant de sacs PMC en moins à descendre. Tant mieux pour l’environnement… » Notre conversation est interrompue par une des hôtesses PopArt, qui vient proposer à Margot de faire un selfie pour de tenter de gagner un chèque-cadeau Ikea. Margot ne s’est pas fait prier. :) Pour elle, BRITA peut multiplier ce genre d’actions à l’infini !

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Carafe filtrante BRITA ! Tu as raté le passage de la PopArt team ? Pas de problème. Voici en résumé pourquoi chaque étudiant mérite une Carafe filtrante.

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un jour à...

AtH, LA CIté DEs GéANts Au cours de cette année académique, nous partons à la découverte de cinq villes dont beaucoup ignorent qu’elles abritent un campus. Deuxième étape de notre tour de ces campus méconnus: Ath. En voilà une ville qui est indissociable de son folklore, omniprésent dans ses commerces, ses musées et ses principaux monuments. Pourtant, Ath ne se résume pas uniquement à sa ducasse des

Texte & Photos Sébastien Daloze

un PETiT moT D’HisToirE

Cela fait un long moment que les badauds ont été accueillis à Ath par la silhouette si caractéristique de l’église Saint-Julien. Si, au XVIIème siècle, ce furent les Archiducs Albert et Isabelle et le roi Louis XIV qui ont donné son éclat à la cité entourée par la Dendre, on ne retient pourtant aujourd’hui que le géant Goliath et son épouse qui rythment chaque année la célèbre ducasse athoise, reconnue chef-d’œuvre de l’Humanité par l’UNESCO, rien que ça!

EsPAcEs vErTs Malgré sa taille restreinte, la ville d’Ath propose pourtant son lot d’espaces verts et d’autres lieux de flânerie à ses visiteurs du dimanche. Que tu aies envie de GUIDO MAGAZINE

Géants, la preuve avec les nombreux points d’intérêt qu’offre cette ville aux multiples charmes inattendus. www.ath.be

tâter du ballon (de foot et de basket), d’improviser un pique-nique avec des amis ou de bronzer à cinq minutes de la gare, rendstoi sans tarder sur l’Esplanade de la ville qui compte de nombreux aficionados parmi la population athoise. Non loin de là, le Parc

Communal est la zone arborée la plus touffue de la ville, la solution idéale pour une pause en blocus ou un rendez-vous entre amoureux. De l’autre côté de la ville, avant de découvrir la Tour Burbant (voir plus loin), profite de la Promenade de la

Culture qui la contourne et offre une vue inédite sur ce trésor du MoyenÂge. Avant de te diriger vers la rue Pintamont où un autre petit parc rassemble collègues en pause cigarette, élèves des écoles des alentours ou autres touristes de passage dans la cité. Sans oublier aussi de se promener le long de la Dendre qui entoure Ath de part en part.

LE quArTiEr éTuDiAnT Si Ath n’est pas à proprement parler une ville qui accueille nombre d’étudiants du supérieur, on peut néanmoins citer la Haute École Provinciale de Hainaut Condorcet où les étudiants peuvent suivre, à quelques minutes à pied de la gare, des cours dans les filières agronomiques ou techniques. www.condorcet.be NOvEMbrE 2014 ~ jANvIEr 2015

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LiEux DE sHoPPinG Comme dans pratiquement toutes les villes, c’est dans le quartier qui jouxte la Grand-Place qu’on retrouve à Ath les principaux commerces pour fashionistas ou les autres cafés à l’ambiance détendue. Dans la rue aux Gâdes, la rue du Moulin ou dans la rue des Hauts-Degrés que tu auras le plus de chance de t’offrir une nouvelle tenue ou te sustenter pendant la pause de midi. Plus loin, la shopping center d’Ath propose des chaînes de grands magasins pour ses habitants pressés. www.athshopping.be

un PEu DE cuLTurE Dans la rue de Pintamont, les employés de l’Office du Tourisme sont prêts à te recevoir pour te conter les multiples musées et autres curiosités de la ville. C’est justement au même endroit que tu peux visiter la Maison des Géants, qui emmène le visiteur dans un voyage captivant à travers le monde des personnages gigantesques qui sont de sortie

lors de la fameuse Ducasse d’Ath. Mais Ath ne se résume pas qu’à ses Géants, on y trouve aussi un espace gallo-romain (un espace pédagogique et ludique adapté aux visiteurs de tout âge), le musée d’histoire et de folklore (dont une salle sur des jeux anciens qui a retenu toute notre attention), la Tour Burbant (devenue au fil du temps un espace didactique qui retrace l’histoire du donjon au fil des siècles), le Musée des Jeux de Paume (la balle pelote, encore un sport très prisé à Ath comme dans d’autres ville), … www.maisondesgeants.be

viE nocTurnE S’il y a bien un week-end au cours duquel il faut venir à Ath pour apprécier la chaleur de ses habitants et leur sens inné de la fête, c’est bien le quatrième week-end du

NOvEMbrE 2014 ~ jANvIEr 2015

Que ce soit pendant la ducasse ou le reste de l’année, les cafés de la Grand-Place ne désemplissent pas tandis que les amateurs de café lounge improbable se ruent en masse vers le Lounge Boat Café, un café atypique et convivial installé dans une péniche amarrée en bordure de la Dendre. Enfin, si tu veux découvrir les bières brassées dans la région, pousse un peu plus loin vers Irchonwelz, à moins de dix minutes en voiture du centre-ville, où se trouve la Brasserie des Géants, rebaptisée récemment Brasserie des Légendes, où des visites sont organisées pour mieux connaître le processus de fabrication de la Quintine ou de la Goliath, deux breuvages qui font aussi la renommée de la cité aux quatre coins du monde. www.loungeboatcafe.be www.brasseriedesgeants.com GUIDO MAGAZINE

Texte & Photos Sébastien Daloze

encore plus de villes d’étudiants sur www.guido.be

mois d’août au cours duquel se déroule la Ducasse d’Ath, jours de sortie des postures gigantesques. Le samedi, le combat entre David et Goliath sur la Grand-Place rassemble chaque année de plus en plus de curieux tandis que la procession religieuse reste aussi très suivie le lendemain.

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mon ErAsmus

AneCDOteS du bout du monde

Les voyages forment la jeunesse… voici la preuve par trois avec les récits des aventures de trois étudiants qui sont partis en Erasmus pendant leurs études.

ALExAnDrA à nijmEGEn (PAys-BAs) «j’Ai PErcuTé un PoTEAu En rEnTrAnT DE soiréE à véLo!» «J’ai tellement de souvenirs à Nijmegen! Notre première soirée avec mes colocataires, rouler à vélo tous les jours, les visites des autres villes des Pays-Bas, les confidences sur nos vies qu’on se faisait les uns les autres, les discussions jusqu’au petit matin après les soirées bien arrosées, les soirées où mes colocs grec et italien chantaient à la guitare… Par contre, niveau études, c’était beaucoup plus dur! Mais je suis quand même contente d’avoir fait cette expérience. Autre anecdote: avant d’arriver làbas, je n’étais pas habituée à rouler en vélo. Le troisième jour de mon arrivée, je décide à la fin d’une soirée de rentrer à l’appart, mais j’avais un peu trop fait la fête et j’avais du mal à rouler droit, si bien qu’à un moment donné, sur le chemin du retour, j’ai percuté à grande vitesse un poteau, qui m’a fait un sacré coup sur la poitrine! J’ai juste eu encore le réflexe de tourner la tête sur le côté avant la collision… J’avais horriblement mal, je n’étais vraiment pas en état, de plus, je ne connaissais pas très bien le chemin du retour, et il n’y avait personne avec moi… Bref, cet accident est resté gravé dans ma mémoire et est un peu emblématique de mon Erasmus!»

Texte Sébastien Daloze

NIJMEGEN (PAYS-BAS)

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mArinE à GrEnADE (EsPAGnE) «DEs LonGuEs soiréEs à jouEr Du fLAmEnco» séPHorA à BoLoGnE (iTALiE) «j’Ai PArTiciPé à unE fêTE DE DiPLômé» «Le choix de la ville de Bologne a été très facile: c’est une ville parfaite pour la vie universitaire, ni trop grande ni trop petite, l’université la plus vieille d’Europe, une très belle architecture, un aéroport à proximité… Cependant, les premiers jours ont été assez durs: je devais être en colocation avec une italienne, et je me suis finalement retrouvée avec deux Américaines, une grande déception. Mais très vite, les habitudes se sont installées, et après trois jours et une belle soirée de fête, je me sentais chez moi. Cet Erasmus m’a en outre permis de découvrir tout le Nord de l’Italie: Venise, Florence, Parme, Padoue, Turin, Milan, Gênes, les Cinque terre… J’avais rencontré une Italienne à l’ULB avant de partir en Erasmus, et elle étudiait justement à Bologne. Je l’ai retrouvée là-bas et j’ai eu la chance d’assister à sa défense de mémoire, j’ai ainsi pu participer à sa ‘fête de diplômée’, où on se retrouve en famille et entre amis, on chante, on boit et on mange! J’ai sympathisé avec son groupe d’amis originaires de Venise. Quelques jours plus tard, j’ai visité la ville en leur compagnie, c’était exceptionnel.»

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«Je voulais partir en Espagne car l’espagnol est une langue que j’étudie, en Andalousie pour le dépaysement et le soleil, et six mois car c’était ce qui me convenait le mieux sur le moment. Grenade était la seule destination convenant à ces trois critères. Mais je n’ai absolument pas regretté ce choix par élimination. Je me suis en effet sentie très vite accueillie et bienvenue, mes colocataires ont énormément contribué au fait que je me sente chez moi. Je pourrais faire une liste interminable de souvenirs de mon Erasmus en Espagne! Mais je citerai entre autres les longues soirées à jouer du flamenco autour du feu (cela sonne très cliché mais c’est bien ce que j’ai vécu!), les rencontres innombrables faites au quotidien (le propre de la vie Erasmus!), les journées de janvier passées dehors au soleil tout en admirant les montagnes enneigées,… Une anecdote me revient aussi: lors d’une soirée costumée, j’ai décidé de me déguiser en Magritte (enfin plutôt en son célèbre tableau Le fils de l’homme, représentant un homme avec une pomme sur le visage), pour apporter une touche belge un peu subtile… J’ai au final passé la soirée à expliquer mon costume face à des regards intrigués - notre surréaliste belge n’est apparemment pas aussi mondialement connu qu’on le croit!»

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3 raisons de partir aux

MENUIRES

Pour skier, évidemment 1

172 remontées mécaniques. Difficile, même pour le plus acharné des skieurs, d’être blasé par cette gigantesque offre de sensations enneigées!

chaque jour est différent et apporte son lot de découvertes spectaculaires.

Texte Sébastien Daloze Photos P. Royer

Trend Talk

En Savoie, en plein cœur des 3 Vallées, se niche une station de ski sympathique et familiale qui plaira autant aux plus mordus de la glisse en tout genre qu’aux amoureux des paysages enneigés. Aux Menuires, tout est fait pour préserver la tranquillité des touristes et leur offrir tout un lot d’activités aussi diverses que variées. GUIDO s’est rendu l’année passée dans cette station à taille humaine et te donne à présent trois bonnes raisons de nous emboîter le pas.

La principale raison qui pousse les étudiants à partir aux sports d’hiver, c’est, outre les fêtes mémorables à répétition, la possibilité de dévaler des pentes enneigées, que ce soit en ski ou en snowboard. Si les skieurs confirmés ne se contenteront certainement pas du domaine plutôt ‘restreint’ des Menuires (qui compte pourtant près de 80 pistes sur 160 kilomètres de domaine), qu’ils se rassurent car la station fait partie du domaine skiable des 3 Vallées, le plus grand domaine skiable du monde entièrement relié par 600 kilomètres de pistes (318 pistes au total!) et

GUIDO MAGAZINE novembre 2014 ~ janvier 2015

Dans le domaine des 3 Vallées, la variété est de mise, avec des pistes aussi bien conçues pour les skieurs chevronnés que pour les débutants. En plus, grâce à ses huit stations complémentaires (dont la très huppée Courchevel, la festive Val Thorens et la familiale Méribel), les 3 Vallées proposent à chaque journée de ski ses paysages les plus époustouflants, des glaciers de Val Thorens aux pommiers de Brides-Les-Bains en passant par les forêts d’épicéas de La Tania,

Retour maintenant aux Menuires où un espace a été créé spécialement pour les adeptes de nouvelles glisses et de freestyle: le BK Park. Dans ce snow-park de la zone de la Becca, les amateurs de sensations fortes se réjouiront de retrouver des zones de bosses, des slaloms ainsi que des rails pour s’initier ou se perfectionner. Nouveauté, les surfeurs des neiges ont maintenant l’occasion de se faire filmer dans cette zone ludique et de partager immédiatement leurs exploits (ou leurs plus belles gamelles!) sur les réseaux sociaux!

voyAGEs 3

2 Si le ski ne te suffit pas et que tu as envie de goûter à des sensations fortes aussi variées qu’ébouriffantes, tu es au bon endroit car Les Menuires propose son lot d’activités connexes au ski, mais tout aussi sensationnelles. Nouveauté depuis l’année passée: la piste de luge sur rail Speed Mountain qui, avec ses 1200 mètres de long, peut se targuer d’être la piste de bob la plus longue des Alpes françaises. Dans un cadre magique s’enchaînent successions de virages, twists et descentes. Quoi de mieux pour une nouvelle dose d’adrénaline après une journée de ski bien chargée? Cette piste de luge n’est pas encore assez décapante pour une tête brûlée comme toi? Pas de problème, d’autres activités d’exception sont proposées dans la station des Menuires. Comme conduire une moto-neige dès la fermeture des pistes et à la nuit tombée, sensations garanties! Ou survoler le domaine skiable dans un parapente biplace et ainsi rester bouche-bée devant la beauté de la Vallée des Belleville en s’élançant depuis le Mont de la Chambre. Encore plus fun: dévaler les pistes en VTT sur neige. En effet, sur la piste Roc’n Bike, les amateurs des deux-roues peuvent s’en donner à cœur joie sur deux descentes de quatre kilomètres, encadrés par des accompagnateurs diplômés.

économies aux Menuires grâce à ces

réductions ISIC 5% de réduction chez Carrefour supermarket 5% de réduction sur la location des skis chez Skiset 10% de réduction (min. achat de 50 €) chez Zalando.fr Tu peux consulter tous les avantages de ta carte ISIC en Belgique et à l’étranger ou commander une carte sur www.isic.be.

*Disclaimer Les avantages ISIC mentionnés, à consulter sur www.isic.org, étaient corrects et valables au moment de l’impression. Les partenaires locaux peuvent modiﬁer ou annuler leurs avantages, de façon unilatérale, ce qui est totalement indépendant de la responsabilité d’ISIC Belgium.

les menuires pratique commEnT y ArrivEr? La solution la plus pratique (surtout si tu comptes amener tes propres skis) est de partir en voyage organisé en car ou de prendre la voiture. Mais il n’est pourtant pas impossible de rejoindre Les Menuires en train, grâce à la gare TGV toute proche de Moûtiers (www.voyages-sncf.com) et même quelques aéroports internationaux à proximité. Des navettes sont assurées entre ces aéroports et la station: www.altibus.com.

oÙ LoGEr? Dans chaque station des Alpes, les possibilités de logement sont multiples et variées, allant du studio au chalet en passant par les hôtels et les résidences de vacances. Personnellement, notre coup de cœur a été vers l’hôtel Belambra Neige et Ciel (www.belambra.fr) qui propose une pension complète, des jeux apéro chaque soir, mais surtout un accès direct sur les pistes, les skis aux pieds. Plus d’infos sur www.lesmenuires.com

GUIDO MAGAZINE

Texte Sébastien Daloze

NOvEMbrE 2014 ~ jANvIEr 2015

Fais des

Photos P. royer

Tu veux tester une activité insolite des Menuires, mais sans pour autant être débordé par un flot incessant de sensations? Opte alors pour une randonnée en raquettes à la nuit tombée (en compagnie d’un guide) pour découvrir la nature aux lumières de la Vallée et au ciel étoilé, ou une balade en traîneau à chiens le long du Doron, un dépaysement total au départ de Saint Martin de Belleville, l’intime station qui jouxte Les Menuires.

Si la station possède son lot de restaurants gastronomiques (même un restaurant étoilé au Michelin!) et plus traditionnels (plus besoin de te présenter la roborative cuisine savoyarde!), notre préférence va cependant à la soirée montagnarde proposée dans une yourte mongole, décorée de couleurs vives, avec un mobilier mongol, des banquettes et un poêle à bois qui diffuse une chaleur bienvenue. Au menu d’une telle soirée gastronomique et festive: une soupe montagnarde au jambon fumé, une fondue au Mont d’Or, une tartiflette et un pain perdu en dessert! Rien que du léger en soi!

Pour D’AuTrEs sEnsATions En Tous GEnrEs

Après le sport, le réconfort, une expression qui a perdu de sa superbe? Que nenni! Aux Menuires, ces mots prennent tous leurs sens tant ils ont mis un point d’honneur à prendre soin de ton corps, de tes papilles aux pointes de tes pieds. Parce que skier, c’est bien, mais se faire chouchouter, c’est encore mieux, non?

Pour finir en beauté (et surtout éliminer toutes ces calories engrangées!), la relaxation et la zen attitude sont aussi à son paroxysme ici. Que tu aies envie de te prendre pour Cléopâtre avec un soin au lait d’ânesse, de te faire masser aux ballots d’herbes des Alpes, de te détendre au club sportif (au programme: aquaclub, massages, soins du visage, badminton et squash), les possibilités ne manquent pas pour te refaire une santé avant de retourner sur les pistes le lendemain…

trend talk

Pour un APrès-sKi DE quALiTé

body, bits & brains

sport

Stefan Goris Champion du monde de course en chiens de traineaux

Texte Sofie Van Rossom

Quatre chiens qui n’ont pas peur des températures polaires et emmènent leur entraîneur sur son traineau vers la ligne d’arrivée, en atteignant des vitesses de plus de 40 kilomètres à l’heure… C’est clair: la course de chiens de traineaux, c’est pas pour les lopettes. Stefan Goris et sa bande sont les rois de la discipline, en remportant par exemple le championnat du monde l’année passée dans la catégorie du sprint. Une superbe prestation pour cet enseignant belge de 28 ans, qu’il espère réitérer en 2015.

GUIDO: Quand j’ai appris la nouvelle l’année passée, ma première réaction a été la suivante: un Belge dans une course de chiens de traineaux? Stefan: En Belgique, on compte plus de 200 passionnés de la discipline, mais on ne peut évidemment pas suivre des cours dans le pays. Je me suis rendu entre autre en Suède, en France et en Allemagne pour profiter des conseils de spécialistes, que j’ai rassemblés dans un épais journal de bord. Après un an de recherches pour trouver les bons chiens, j’étais prêt à commencer à entraîner moi-même mon attelage. Ce n’est pas évident, car ils doivent courir de façon synchronisée, avoir la même respiration, des enjambées similaires etc. J’ai passé de nombreuses nuits blanches à comprendre la façon de faire. Je n’arrêtais pas de prendre des notes, jusque dans les détails les plus infimes. Ce qu’ont mangé les chiens et ce qu’ils ont bu avant et après l’entraînement, leur vitesse moyenne, la qualité de l’air… GUIDO: On dirait que tu as trouvé la formule du succès. Stefan: Maintenant, je sais plus ou moins ce qui fonctionne le mieux, oui. Se maintenir en forme est déjà un effort en soi, mais le plus dif-

Stefan: La saison se déroule de septembre à mi-mars, ensuite c’est la trêve d’été. Je l’utilise pour planifier mes entraînements futurs, entretenir le matériel, ma condition, maintenir mes chiens en forme en parcourant des distances dans les prés, ou en allant nager dans le canal. Quand il fait plus froid, on recommence les ‘véritables’ entraînements, de décembre à mars à raison de 5 à 6 fois par semaine, une heure et demie par session d’entraînement.

©©Jerome Spronken

ficile dans ce sport est de garder un équilibre constant: rendre les chiens heureux, mais les repousser aussi dans leurs limites, sans les forcer. Ils doivent vouloir livrer une bonne prestation pour moi, et cela est uniquement possible si je prends bien soin d’eux. Entretemps, le lien entre nous est tellement fort que, l’année passée pendant le championnat du monde, je n’ai jamais dû les encourager à aller plus vite. Durant toute la compétition, ils ont couru au maximum de leurs capacités et savaient parfaitement de quelle façon ils devaient courir: à quel endroit de la course ils devaient accélérer ou ralentir. Parfois, il arrive même que je ne voie plus mes premiers chiens dans une tempête de neige, mais grâce à ce lien parfait, je sais que je peux leur faire confiance et qu’ils prendront le bon chemin. Grâce à cet entraînement, je peux me concentrer uniquement sur moi-même, car je dois aussi constamment courir à trente kilomètres à l’heure. Je peux parfois monter sur le traineau, mais si tu veux établir un bon temps, il fait aussi sprinter soimême, c’est aussi simple que ça. GUIDO: C’est un sport d’hiver, avec des chiens d’hiver. Vous pouvez vous entraîner pendant une année entière?

GUIDO: Après l’entraînement, le moment est alors venu de tout analyser et tout noter, naturellement? Stefan: Exactement, en plus de mon métier d’enseignant à temps plein, je consacre 35 heures par semaine à mon sport. Un planning chargé, mais je peux utiliser mon salaire à bon escient, car le matériel demande régulièrement à être renouvelé, sans compter les voyages en Suède, Autriche et Pologne. Sans parler de la nourriture pour les chiens, composée de saumon frais, de viande rouge, des compléments alimentaires d’Amérique… GUIDO: Les compétitions te permettent de gagner de l’argent, je suppose? Stefan: Euh, une belle médaille d’or oui. (rires) Si tu ne le fais pas avec le cœur, ça ne risque pas de durer. D’un autre côté, c’est aussi très beau de constater que tous ceux qui pratiquent ce sport sont des passionnés. Je vais souvent voir des compétitions, il y en a une chaque week-end, mais je ne participe qu’aux championnats du monde. En ce moment, je suis encore plus fort que l’année passée, donc si ça continue à évoluer ainsi, c’est parfait. Si rien ne va de travers. GUIDO: On te suivra à la trace… depuis notre fauteuil, bien entendu!

Plus d’infos sur www.r2run.be

GUIDO MAGAZINE novembre 2014 ~ janvier 2015

sTyLE By EmmA

la fashionista emma gelaude signale pour guido les dernières tendances

trend talk

Un sprint vers un

HIver SPOrtIf

NEW LOOK www.newlook.com

BEN SHERMAN www.bensherman.com

ADIDAS www.adidas.be

G-STAR www.g-star.com

FRED PERRY www.fredperry.com

BENCH www.bench.co.uk

NOvEMbrE 2014 ~ jANvIEr 2015

corPorATE DrEsscoDE

Les hommes suivent la tendance sportive avec des baseball jackets, des sweaters avec imprimés, des hoodies dans toutes les couleurs et des baskets branchées ou des sneaker boots.

sTyLE vs conforT L’habillement sportif est naturellement synonyme de confort, ce qui est toujours bienvenu. Mais le confort n’est pas le seul paramètre à prendre en compte dans la mode sportive. Si tu veux parader dans un training deux pièces

Tiens compte aussi du fait que le sportswear de donne pas l’impression la plus professionnelle qui soit. Pour des entretiens, des examens oraux ou un premier jour de travail, ne tenir compte que du confort n’est pas toujours la meilleure chose à faire. Les sneakers, par exemple, même si elles sont chic, restent liées au sport et au casual pour une majorité d’employeurs et d’examinateurs. Pour postuler, surfe sur le site de l’entreprise et cherche des photos des managers et du personnel. Une indication du corporate dresscode de la firme en question. Par exemple, les banques ne sont pas vraiment connues pour être fans de la baseball jacket. Fais donc en sorte de faire correspondre ton look avec les circonstances. GUIDO MAGAZINE

Texte Emma Gelaude

D’abord un rappel: les sneakers (aux couleurs vives) sont la base de tout look sportif qui se respecte, et s’accordent parfaitement avec n’importe quelle forme, style et couleur. Même danser une nuit entière dans un ensemble sexy est possible en baskets! Un conseil pour un look parfait: combine un manteau long, un jeans skinny ou un pantalon de jogging avec un haut rayé et des chouettes sneakers et te voilà en un clin d’œil sporty, winterproof et city chic. Un chapeau: le petit détail qui tue.

volumineux, mieux vaut choisir la salle de sport plutôt que le centre-ville. Le véritable city look est souvent un rien posh et donc plus étudié que cela. Il est bon de limiter les éléments sportifs à maximum deux items par ensemble ou de prendre des accessoires avec une petite touche sportive, mais que tu ne mettrais pas nécessairement pour aller au fitness.

Photos Emma Gelaude & César Casier for venice beach (picture by verne Photography)

nous sommes tous dingues du sporty look, ce qui n’a pas échappé aux designers du monde entier. cette mode dynamique, avec la collection Alexander wang x H&m en tête de gondole, n’a donc pas fini de perdurer. Les bestsellers sportifs investissent donc encore cette année nos garde-robes. Les noms de code de ces prochains jours: confortable, robuste et urban chic.

trend talk

TrEnDs 1

à ne PAS OUBLIer LOrS De teS vACAnCeS AU SKI

1 Pull de Sun68 pour lui – 129 € 2 Caméra sportive de Ricoh/Pentax – 299 € 3 Plaid de Jules Clarysse – 19,95 € 4 Bonnet de Toni Sailer – 149 € 5 Chaussettes de Falke – 18,50 € 6 Écouteurs O’Neill The Drop – 69,95 € 7 Rasoir Waterﬂex de Braun – 139 € 8 Veste et pantalon de ski de Dakine pour elle – 250 € et 280 € 9 Veste et pantalon de ski de Dakine pour lui – 150 € chacun 10 Onesie de Eskimo pour elle – 36,95 € 11 Sous-vêtements de ski de Pull-In Snowtech – 130 € 12 Bottines de Lowa – 189,95 € 13 Sac à dos Regatta Great Outdoors – 69,95 €

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sélection Sofie van rossom

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NOvEMbEr 2014 ~ jANUArI 2015

TrEnDs Des

CADeAUX De nOËL intelligents 3 1

Pour donner des inspirations de voyages… T-shirt van Japan Rags, 39,90 euros

Pour éliminer la mauvaise odeur de son kot…

Bâtons d’encens (orange et cannelle) de Phytosun, 14,95 euros

Pour expliquer comment on fait la lessive…

Manne à linge avec les instructions de House Doctor, 13,50 euros sur www.wanderandco.com

Pour un rangement optimal…

Étagère Sombrero de Zak!designs, 35 euros

Pour un petit-déjeuner au lit…

6 coquetiers de Le Creuset, 39,99 euros

Pour éviter qu’il appuie encore sur le milieu du tube…

Pousseur de dentifrice de Dear leader, 4 euros sur www.lolalifelines.be

sélection Sofie van rossom

Pour lui faire clairement comprendre qu’elle passe trop de temps dans la salle de bain… Sablier ‘5 min.’, 6,95 euros sur www.maxandme.be

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AuTo

DeALS WHeeLS On

nissAn PuLsAr Cela a peut-être échappé aux non-initiés, mais depuis quelques années, la gamme de Nissan se compose presque entièrement de SUV et de crossovers. À côté de la citadine Micra, du petit monospace Note et des sportives 370Z et GT-R, Nissan ne propose plus de berline classique depuis l’arrêt de l’Almera en 2007. Ce grand trou dans sa gamme, Nissan veut le combler par la Pulsar, une 5 portes équipée de moteurs raisonnables et d’allure très sage, à la limite de l’austérité. Mais ne la sous-estimez pas: cette nouveauté est l’un des modèles les plus sobres, habitables et silencieux de son segment.

jEEP rEnEGADE

Texte bert Troubleyn (rédacteur du ‘Moniteur Automobile’)

La marque Jeep est surtout associée à des gros et lourds tout terrain. La nouvelle Renegade vient changer cela. Utilisant une base technique Fiat et construit en Italie, ce petit SUV de 4,20 m de long n’est disponible qu’avec de petits moteurs à essence et Diesel, allant de 1,4 à 2 litres. Il conserve le look Jeep classique, mais est bien plus utilisable au quotidien; la plupart de ses versions sont du reste dépourvues de transmission intégrale. Il existe tout de même une version Trailhawk, 4x4 et même à boîte de transfert, pour les adeptes du boulot heavy duty en tout chemin.

‘le moniteur automobile’, le périodique belge de l’automobile. Toutes les 2 semaines, tout sur les véhicules les plus récents

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! d r a h tra vel

www.davidts.eu

photo by staffage via: kaboompics.com

concours

concours C’est tous les jours

nOËL CHeZ GUIDO Avoue-le, tu n’as pas vraiment été sage cette année. saint-nicolas et Père noël y sont peut-être allergiques, mais personnellement, nous pouvons aisément t’excuser certaines gaffes typiquement estudiantines. Et comment! nous avons d’ailleurs dérobé quelques cadeaux à ces deux vieillards. n’hésite donc pas à tenter de les remporter.

gagne un équipement complet de snowboard d’o’neill 2013 fut une année sensationnelle pour le jeune Canadien Seb Toots, spécialisé dans le snowboard freestyle: l’or au X-Games, champion Overall Big Air. O’Neill est dès lors fière de présenter la collection portant sa signature. Grâce à ce concours, tu peux gagner une veste, un pantalon et un sac à dos.

gagne un ensemble de sous-vêtements de ski pull-in snowtech Bien se protéger du froid lors de son séjour au ski, tout le monde sait que c’est important pour ne pas se choper un vilain rhume dès le deuxième jour de ses vacances. Mais là où Pull-in révolutionne les sous-vêtements, c’est grâce à ses motifs de cow-boy qui risquent bien de faire sensation devant ta conquête du soir! Sans oublier sa qualité irréprochable qui gardera ton corps bien au chaud durant tes multiples cascades (ou plantades, c’est selon!) sur les pistes. 38

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gagne 100 starter packs de senseo ® Des étudiants bien réveillés dans l’auditoire? Guido s’en charge! Grâce à nos Starter Packs SENSEO®, tu profites d’une tasse de café chez toi ou dans ton kot. Les Starter Packs se composent d’une machine SENSEO® UP, de 4 paquets de café SENSEO® (Regular, Mild, Strong, Cafe Latte) et de 2 tasses SENSEO®.

gagne 10 polars de regatta Tu vas bientôt partir au ski? Chanceux! Il y a pourtant peu de chance que tu profites d’une bonne neige poudreuse et d’un grand soleil pendant la semaine entière. Mais, même en cas de beau temps, un polar n’est jamais de trop. Celui de Regatta n’a pas besoin d’être enfilé par la tête et son design est en plus hyper tendance. NOvEMbrE 2014 ~ jANvIEr 2015

concours

GaGne 5 Bons Res d’une valeur de 100 euros

gagne 100 cool college packs de sodastream ®

Les chèques RES sont valables chez de nombreux commerçants de ton quartier. GUIDO t’en offre cinq en cadeau, chacun d’une valeur de 100 euros. Tu peux donc les échanger contre ce que tu veux: une bouteille de champagne, un ensemble de lingerie, un repas au restaurant, etc.

Depuis quelques années, Sodastream® est la référence absolue en termes de boissons gazeuses home-made. Et ils ont aussi pensé aux étudiants dont le budget est toujours plus serré mois après mois. Grâce à ce Cool College Pack, tu auras tout le loisir de te concocter ta boisson gazeuse préférée tout au long de l’année (plus de 40 goûts sont disponibles).

GaGne 20 ticKets pour océade

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GaGne 100 X 2 ticKets de cinéma

GaGne 100 X 2 ticKets pouR WaliBi La meilleure façon de déstresser avant, après ou même pendant les examens! À Walibi, rien que les noms des attractions font déjà frissonner de plaisir: Loup-Garou, Dalton Terror, Psyké Underground, Vampire, … Pour une bonne dose d’adrénaline en compagnie de ton meilleur pote, cette journée dans le meilleur parc d’attractions de Belgique est toute indiquée. NOvEMbrE 2014 ~ jANvIEr 2015

Le PlayLink est bien plus qu’un hautparleur. C’est en effet un système audio sans fil disposant de la technologie AllPlay, ce qui te permet de le connecter jusqu’à 10 produits. En plus, il se commande facilement via une application sur ton smartphone ou ta tablette. Tu écoutes donc ta musique depuis ton téléphone, ta tablette, tes stations radio Internet ou les programmes de streaming comme Spotify, dans une qualité au top, où que tu sois.

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Pourquoi la carafe filtrante Brita Navelia est-elle un must absolu? Parce qu’elle purifie l’eau et rend donc ton thé, ton café et naturellement l’eau du robinet beaucoup plus pure, parce que c’est bien plus écologique que les bouteilles en plastique et parce qu’elles sont aussi tout simplement belles. Dis-nous le nombre de couleurs différentes dans lesquelles on peut retrouver la carafe filtrante Brita Navelia, ‘like’ et partage la page Facebook de Brita et tente ta chance pour gagner un chèque-cadeau Ikea d’une valeur de 250 euros.

Tu es du genre à vouloir partager ta musique avec tes amis à n’importe quel moment de la journée et où que tu sois? Le Mawashi Fiesta Cube est alors fait pour toi! Ce mini-lecteur de musique produit un son puissant à partir d’un smartphone, d’une carte microSD ou de la radio intégrée. La fête partout et tout le temps, c’est possible!

GaGne 2 eXeMplaiRes du ‘plaYlinK 4’ de lenco

Quatorze toboggans dont un qui a ouvert il y a moins de deux ans, une piscine à vagues, un espace sauna avec bain à remous, saunas intérieurs, sauna extérieur, bancs solaires, espace détente, bain de vapeur et sauna finlandais, etc. En d’autres mots, cinq gagnants auront l’occasion de passer une superbe journée, en plus accom26 01 5 8 chacun de trois de leurs pagnés amis.

GaGne 3 chÈQues-cadeauX de 250 euRos cheZ iKea GRÂce À BRita

gagne 100 mawashi fiesta cubes

Que tu préfères une comédie romantique ou un film d’action musclé, ce concours est fait pour toi. Tu peux en effet choisir ton film! Commande déjà le popcorn, réserve ta place et rends-toi dans le cinéma de ton choix. Mais n’oublie quand même pas de gagner! 100 gagnants auront ainsi la chance de profiter d’une chouette séance ciné à deux!

envie de gagner? Surfe sur www.guido.be/concours

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trend talk

zAP

tomtom runner Pour s’adapter aux besoins de joggeurs du dimanche ou des marathoniens confirmés, la célèbre marque de GPS, TomTom, se lance également dans le segment de la montre de sport. Grâce à la TomTom Runner, tu as ton propre coach à ton poignet, qui te donne un aperçu des calories dépensées, de tes progrès ainsi qu’une alerte à mi-parcours afin de savoir si ton but a été atteint. infos: www.tomtom.be

evian by kenZo Si tu cherches ta bouteille d’eau préférée pendant cet hiver, tu risques d’être surpris! En effet, Evian s’est associée aux directeurs artistiques de la maison de couture française Kenzo pour créer une bouteille d’une grande pureté, à l’esprit aussi joyeux que mystérieux. Pour peu, on n’oserait presque pas y tremper ses lèvres tant l’objet est un collector en soi. infos: www.evian.be

crée ton propre monopoly

Citation du mois «J’auRais ÉtÉ plus Épanouie au temps du muet» Emma Stone semble ne pas être très heureuse du son de sa voix.

Texte SD

Grâce à sa nouvelle version personnalisable My Monopoly, le cultissime jeu de société entend bien séduire les ados fans de selfie et de nouvelles technologies. Il est donc désormais possible de se créer son propre jeu, avec une photo de sa rue sur le plateau, un jeton avec son animal de compagnie ou même des photos personnelles sur les cartes Chance! De quoi se concocter un jeu entièrement personnalisé entre cokoteurs. Fous rires assurés! infos: www.hasbro.be

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NOUVEAU

Target poulet, pas pour les poules mouillées!

vegetable chicken

Avec Target Poulet, les études n’ont jamais été aussi faciles! Cuisiner en vitesse un délicieux petit pot, avant de replonger le nez dans ces maudits syllabi. Un délicieux morceau de blanc de poulet disponible avec et sans sauce tomate. Et oui, avec Target Poulet, tu n’auras que l’embarras du choix! Tu peux opter pour un délicieux plat de pâtes, une pizza maison ou une salade niçoise. Avec du poulet à la place du thon, tu protèges en outre les océans. Plus d’idées sur www.target-brand.be. Si délicieux que tu en auras la chair de poule !

salad

SAINplement bon

spirelli

pollo

Disponible chez:

trend talk

zAP le biercée gin pour les fêtes Si la Distillerie de Biercée s’est fait un nom en Belgique et à l’étranger, c’est avant tout pour son Eau de Villée, un pousse-café rafraîchissant au délicat goût de citron. S’ajoute à ce best-seller le Biercée Gin, aux notes de baies, d’épices et de fleurs soigneusement confectionnées par les Maîtres Distillateurs de la marque. Pour des cocktails festifs, voilà un ingrédient à ne pas laisser de côté. infos: www.distilleriedebiercee.be

philadelphia aux tomates séchées «Toute la saveur du Sud dans une barquette», telle est la promesse de la dernière nouveauté en date du célèbre fromage frais Philadelphia. Pour que l’été reste présent dans vos assiettes, la marque vient en effet de sortir une nouvelle version agrémentée de petits morceaux de tomates séchées. Que tu préfères la tartiner sur du pain frais ou sur une pizza, nul doute que ton palais s’en souviendra. infos: www.philadelphia.be

scoop! vie de MeRde: le Jeu de sociÉtÉ

Texte SD

Après le site Viedemerde.fr qui compile les pires anecdotes des internautes, voici que débarque le jeu de société basé sur le même esprit! Le principe est simple. Sur base d’une citation du site, tu dois imaginer la suite de l’histoire et y intégrer un mot secret sans que les autres joueurs le découvrent. Nul doute que ce jeu devrait égayer tes longues soirées de kot.

infos: www.nonsenselejeu.com

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La star de Divergent Shailene Woodley n’a pas fini de faire parler d’elle. Après la série à succès et Nos étoiles contraires, le carton ado de cette année, elle est maintenant à l’affiche de White Bird où elle vole la vedette à la pourtant sublime Eva Green. Un nom - même s’il est difficile à prononcer - à retenir.

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trend talk

Tweets

un cadeau de fin d’année tout trouvé On le sait: fin d’année rime autant avec cours à étudier qu’avec festivités, mais aussi avec cadeaux à trouver. Si tu es en panne sèche d’idée ou que ton blocus ne te permet pas une journée de lèche-vitrines, Wonderbox a la solution! Grâce à ses deux coffrets Joyeux Noël et Mille et Une Nuits Romantiques, tu combleras autant mémé Suzanne que tante Odette ou ta sœur Kimberley et ton nouveau petit ami.

Dans chaque magazine, on vous offre les cinq meilleurs tweets des derniers mois:

radio bistrot @@BreveDeBistrot Les enfants sur le siège arrière sont parfois source d’accidents; Les accidents sur le siège arrière sont quelquefois source d’enfants.

gad elmaleh @gadelmaleh Quand quelqu’un plie un drap, mon moment préféré c’est le coinçage sous le menton pour rabattre les 2 côtés :)

mathieu madénian @mathieumadenian Explosion d’Une fusée US transportant des pâtes et des sardines à l’huile. La prochaine devrait transporter de la salade grecque et du tarama

infos: http://be.wonderbox.com

du JaMBon À taRtineR Grande nouveauté au rayon charcuterie: Aoste lance le premier jambon (mais aussi le poulet) à tartiner! Expert de charcuterie de qualité depuis toujours, la célèbre marque entend se renouveler et s’adapter aux nouvelles habitudes alimentaires de ses consommateurs. D’une facilité déconcertante, il est donc maintenant possible de garnir ton lunch aussi vite que l’éclair! infos: www.aoste.fr

fabrice brouwers @fabbrouwers «Ma femme et moi, on a des relations sexuelles. Mais y viennent pas souvent. Et des fois, y viennent quand j’suis pas là». Coluche

nattyna @NattyNattyNa1 Aujourd’hui, j’ai tweeté uniquement par télépathie. Donc, si vous avez pensé cul, c’était moi. suis le Guido magazine sur Twitter @GuidoMagazine

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La prochaine fois que tu achèteras un pull en tweed écossais de la marque Harris Tweed Hebrides Hebrides, tu risques d’être étonné par sa surprenante odeur. En effet, la marque s’est associée à Johnnie Walker et, après un travail de six mois, lance sur le marché un tissu imprégné d’arômes délicats de whisky. infos: www.facebook.com/JohnnieWalker

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Texte SD

Réagis à notre magazine #GuidoMagazine

un tissu aux arÔmes de whisky!

body, bits & brains

Tamise les lumières, ravive ta flamme, laisse une petite musique d’ambiance se glisser dans tes oreilles et ouvre une bonne huile de massage car Da Love Professor is in da house! il saura satisfaire tout le monde: des plus timides aux plus aventuriers… Tu as des problèmes de cœur? Demande alors conseil au Love Professor. He will pimp up your love life.

Hello Love Professor,

achille

Comment savoir ce qu’une femme veut au lit? Si tu te fais gifler, tu sais alors que tu n’es pas sur le bon chemin. Pour le reste, il est difficile de lire dans ses pensées. Demande-lui alors d’abord ce qu’elle aime bien faire au lit.

da love professor

Bonjour Love Professor,

denis

Dernièrement, dans une comédie américaine sur le sexe, un des personnages racontait des blagues sur le spank bank. Dans les sous-titres, c’était traduit par ‘banc pour fessées’, mais ça ne veut pas dire cela selon moi. Savez-vous ce que signifie spank bank?

da love professor

En effet, spanking peut être traduit par ‘fessée’, mais aussi par ‘masturbation’, comme dans cet exemple. Le spank bank est une sorte de base de données mentale d’images ou de souvenirs excitants que chaque homme enregistre, consciemment ou inconsciemment, dans son cerveau pour s’en souvenir plus tard.

Salut Love Professor, Cher Love Professor,

Apparemment, il y a déjà eu des débats houleux entre les fonctionnaires communaux parce que la plupart d’entre eux ont maintenant décidé de supprimer ces sanctions administratives.

GUIDO MAGAZINE

emilie

Je suis lesbienne, et je le sais depuis que j’ai 12 ans. Je ne suis donc jamais sortie avec un garçon. Hier, un de mes amis hétéros m’a posé la question suivante: «Comment peux-tu être certaine d’être lesbienne alors que tu ne sais pas ce que ça fait avec un homme?» Je n’ai pas vraiment pu répondre à sa question. C’est pourtant très simple: demande-lui comment il peut être si sûr d’être hétéro alors qu’il ne l’a jamais fait avec un homme.

da love professor

timon

shauna

Dans le règlement de ma ville, il est inscrit qu’il est interdit de se mettre nu lors de nos activités de baptême, intérieures ou extérieures. Pourtant, je suis fière de vous annoncer que j’ai montré mes seins à plusieurs reprises à mes potes lors d’une bleusaille.

da love professor

Bonjour Love Professor,

J’aimerais bien aller chez les putes, mais j’ai peur de ne pas savoir payer. En plus, je suis trop timide pour demander à la dame le montant de ses services. Vous avez une idée là-dessus?

da love professor

Le hasard veut que l’Institut des Comptes Nationaux (ICN) ait enquêté en la matière récemment. En ce qui concerne les bordels, on te demande en moyenne 63 euros. Je te conseille d’y ajouter 6 euros de pourboire, pour arriver à un beau montant rond.

tu as une question pour the love professor? Envoie un mail à redaction@guido.be

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E N N O B E N U ! N R I E F V E EN L E S E D N O S I RA T N E M NE N O B , A ’ E L U Q I R É M U N R I O S U A

T S E ’ C

, T I U T A R G

E L R U PO

* S T N A I D S ÉTU

* Gratuit pour les 5.000 premiers étudiants inscrits sur

lesoir.be/freeforstudent J’y vois clair

body, bits & brains

Multimédia Cool Apps

Xbox One Les vrais fans ont depuis déjà quelques mois franchi la frontière avec la France ou l’Allemagne pour acheter la toute nouvelle Xbox One. Désormais, la nouvelle console de Microsoft est aussi disponible dans les magasins de notre pays. En plus de la PlayStation 4 et de la Wii U, la nouvelle génération de consoles est entièrement complète. Mais que possède cette Xbox One que les autres n’ont pas? La réponse la plus adéquate à cette question est que la Xbox One est bien plus qu’une console de jeux. Naturellement, les jeux les plus cools, aux graphismes les plus évolués, sont disponibles sur cette console, certains étant même exclusifs sur la Xbox One, comme le jeu de course Forza Horizon 2 et le shooter Halo: The Master Chief Collection. Cependant, en comparaison avec la concurrence, cette nouvelle Xbox est une pièce multimé-

dia unique qui fait bien plus que de proposer des jeux. Tu peux ainsi par exemple y connecter ta digibox et regarder la télé via la Xbox One sans changer de canal. Ou zapper vers la télévision du futur avec une option film-on-demand ou l’app Netflix. D’autres applications en ligne (comme Skype) prennent une nouvelle dimension grâce à la caméra Kinect. En plus, tu peux combiner toutes ces activités avec un jeu, grâce au splitscreen. Sans parler des plus petits gadgets. Comme la possibilité de démarrer la Xbox One simplement en criant «Xbox On». Comme si le futur était entré une bonne fois pour toutes dans ton salon.

Prix: 399 euros Plus d’infos: www.xbox.com/fr-be

Seasonal Cities

pour iOS Ce guide de voyage te sort des sentiers battus en te donnant, par saison, d’autres conseils pour un city-trip réussi.

Drinkaware

LG G Watch R Depuis des années, les concepteurs de smartphones ne cessent de se disputer pour se faire une place dans la poche arrière de ton pantalon. Pourtant, cette année, ils essaient à tout prix de conquérir ton poignet. C’est Samsung qui débuté les hostilités avant qu’Apple ne lui emboîte le pas en annonçant sa première smartwatch au début de cet automne. Du côté d’Android, c’est LG qui semble pouvoir offrir la meilleure réponse à l’Apple Watch. Plus tôt cette année, ils lançaient déjà la LG G Watch, mais tout comme les autres montres intelligentes, elle semblait tout droit sortie du plateau de tournage de Star Trek: d’une inventivité technique sans faille, mais en même temps tellement laide et tout sauf pratique. Sa mise à jour sous la forme de la LG G Watch R réintroduit la smartwatch dans notre époque et en fait

Retry

pour iOS et Android) Un jeu de plus dans l’écurie des Angry Birds, avec un avion dans le rôle principal. Crash, crash & retry.

un gadget indispensable pour ton poignet. Le display carré s’est mué en une forme plus ronde, ce qui lui donne encore plus l’apparence d’une montre. Ce sentiment est encore renforcé par le choix entre les différents bracelets interchangeables pour personnaliser ta Watch à l’infini. Il n’y a pas que le design de la smartwatch qui est personnalisable, mais aussi son utilité. Les amateurs de gadgets se régaleront certainement de ce must technologique. Mais que tu préfères lire tes messages sur ton poignet, que tu veuilles calculer tes pulsations cardiaques ou que tu aies envie de consulter ton profil Facebook à n’importe quel moment, c’est à toi de décider.

Prix: à partir de 269 euros Site: www.lg.com/fr

concevoir un résumé économique et correct du nombre de calories que tu ingères et que tu dépenses quotidiennement. Le UP24 n’est pas seulement ton meilleur ami pendant la journée, car il calcule aussi ton comportement pendant la nuit. Étant donné que la technologie peut faire une différence entre sommeil profond et léger, c’est aussi un réveil idéal, vu que le bracelet ne vibrera que si tu te trouves dans un cycle de sommeil léger, ce qui te permet de commencer la journée bien reposé.

ROL

pour iOS Prends une photo et elle est envoyée au hasard à trois personnes quelque part dans le monde. Évite les selfies à poil donc.

The Secret of Raven Rock

pour iOS et Android Une aventure classique pointand-click dans laquelle tu dois faire appel à tes talents de détective.

Texte Stijn Van Kerkhove

Jawbone UP24

pour iOS et Android Des news mondiales sur mesure pour la génération YouTube, réalisées par Al Jazeera.

Les smartwatches ne sont qu’une partie de toutes les possibilités de technologie portable à fixer partout sur le corps. À ton poignet, il y a encore de la place pour un bracelet de fitness comme Fitbit ou Fuel de Nike. Avec le UP24, Jawbone offre la solution la plus complète pour ceux qui veulent mesurer leur état de santé. Ce bracelet ne possède pas de display, mais est lié en temps réel à une app sur ton smartphone afin de connaître tes statistiques de forme. Le UP24 est un véritable life coach qui compte combien de pas tu as parcourus et d’autres work-outs, comme des distances en vélo ou des visites à la piscine, pour un aperçu complet de ton état de forme. Les plus accros peuvent même ajouter leurs repas sur l’app, afin de

GUIDO MAGAZINE novembre 2014 ~ janvier 2015

Prix: 129 euros Site: www.jawbone.com

This Is All Yours

pour iOS et Android Une odyssée musicale pour les fans du groupe Alt-J.

Monocle 24

pour iOS et Android La version auditive de Monocle, le magazine des jeunes branchés.

Games

PlayStation 4, Xbox 0ne

media watch

Sherlock Holmes: Crimes & Punishments Ta console de jeux se transforme en véritable machine à remonter dans le temps pour te retrouver un siècle auparavant dans le Londres du détective de fiction Sherlock Holmes. Tout commence dans l’appartement de Holmes dans Baker Street, où il partage tout - sauf son lit - avec son compère, le Dr Watson. Ce lieu est le point de départ d’une série d’enquêtes, et comme tu peux t’en douter, dans ce jeu, le coupable n’est jamais le premier suspect venu. Pour trouver la réponse, tu dois auditionner des suspects et des témoins, faire des recherches et rassembler des preuves. Tous ces faits sont pris en compte d’une manière inventive dans le carnet de notes de Holmes et c’est ensuite à toi de faire les bons liens, mais aussi les bons choix moraux. À la fin, tu te retrouves souvent avec deux suspects ou plus qui répondent au profil, mais qui ont des mobiles tout-à-fait différents. Les scénarios des meurtres sont souvent ingénieux et donc agréables à résoudre. Tiens-toi prêt à t’adapter au rythme de ce jeu. Comparé aux autres jeux qui s’enchaînent à la vitesse d’un TGV, on est ici en présence d’un véritable train à vapeur qui ne jure pas du tout dans l’époque de Sherlock Holmes. Les longs dialogues dans un anglais affecté, le feu de cheminée en arrière-plan et les paysages brumeux font de ce jeu un immanquable des longues soirées d’automne.

The Evil Within

PlayStation 4, Xbox 0ne

Un agent de police trop zélé est envoyé dans une institution psychiatrique, où les étages sont remplis de patients et d’infirmiers qui sont morts dans des circonstances étranges. C’est le point de départ angoissant de ce jeu rempli de sang, de monstres horribles et d’un monde parallèle mystérieux où règne le mal. N’importe quel être humain normalement constitué ferait demi-tour ou se tirerait une balle dans la tête pour échapper à cette plaie, mais il n’y aurait alors pas de jeu. The Evil Within possède tous les ingrédients auxquels s’attendre d’un jeu de survival horror. Un héros auto-proclamé livre, à l’aide d’armes encrassées, un combat solitaire contre le mal et y arrive très bien, mis à part quelques égratignures. Le graphisme est digne de ce nom et rend bien l’horreur sur ton écran de télévision. Cependant: been there, done that. L’histoire, les lieux (de nouveau une institution psychiatrique?) et les personnages sont des resucées d’anciens jeux du genre, si bien que ce jeu sonne un peu cliché. Les fans du genre réussiront certainement à assouvir leur esprit malsain avec The Evil Within, sans avoir forcément la chair de poule.

Disney Infinity 2.0

PlayStation 4, Xbox One, Wii U

Il y a un peu plus d’un an, Disney nous ravissait - ainsi que de nombreux enfants sages - grâce à Disney Infinity, un jeu dans lequel il est possible d’incarner différents célèbres personnages de Disney dans un monde qu’il est possible de construire selon son gré. Le principe unique de ce jeu est l’Infinity Base, que tu relies à ta console via USB et sur laquelle tu dois placer des véritables figurines de tes personnages afin de pouvoir jouer. Dans cette édition 2.0, Disney va encore plus loin, tout en palliant à certains défauts de la première version. Le story mode n’est peut-être pas très excitant pour les plus de 18 ans, mais c’est surtout la toute nouvelle Toybox qui t’enchantera. Dans cette sandbox, il est plus facile de placer des objets et ainsi construire son propre monde fantastique. Tu es aussi moins livré à ton triste sort grâce à un tutorial exhaustif et espiègle dans la même Toybox. La meilleure nouvelle, ce sont surtout les nouveaux personnages avec lesquels tu peux jouer. Là où le premier Infinity se limitait aux héros Disney des plus petits, ce deuxième opus s’étend aux héros Marvel des films comme Avengers, Guardians Of The Galaxy et Spider-Man. Laisse donc libre cours à ton imagination. Que penses-tu par exemple de Spider-Man volant sur le dos de Dumbo avec une épée des Pirates des Caraïbes en main? The sky is the limit 2.0.

Driveclub

novembre 2014 ~ janvier 2015

GUIDO MAGAZINE

Texte Stijn Van Kerkhove

PlayStation 4

Dans le jeu de course Driveclub, pas une seconde n’a été gâchée dans l’élaboration d’une histoire ou d’un contexte. Ton chauffeur (sans visage ni histoire) prend immédiatement place derrière le volant afin de débuter la première course. Le plus surprenant, c’est que ta conduite n’est jamais distraite par une musique assourdissante. Tu n’entends donc que le bruit d’un moteur en action. Si la bande-son te manque, il est possible de l’activer dans les options et ainsi écouter les beats de Noisia et DJ Shadow. Des missions t’attendent également à chaque coin de rue, comme c’était déjà le cas dans des jeux de course comme Need For Speed et Burnout. Dans Driveclub, tu choisis, comme de coutume, les courses dans un menu clair. Back to basics, ont-ils ainsi dû penser chez Evolution quand ils ont commencé à imaginer ce jeu, mais malheureusement ils ont aussi créé un jeu qui manque d’identité afin de concurrencer les autres jeux de course. Driveclub mérite pourtant le bénéfice du doute, ne fût-ce que pour les magnifiques décors qui se déroulent par la fenêtre. Ou l’exercice d’équilibriste entre indocilité et maniabilité des voitures, ce qui provoque de temps à autre des sorties de route. De chouettes courses donc, mais sans plus.

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et pas chères… ou très chères!

Couchsurfing -> GRATUIT Le couchsurfing est original, alternatif et surtout… gratuit! Étape 1: Enregistre-toi sur couchsurfing.org Étape 2: Crée ton profil Étape 3: Cherche un ‘couch’ Étape 4: Envoie une demande de ‘couch’ Étape 5: C’est parti pour le couchsurfing! Où surfer? www.couchsurfing.org

Travailler en échange d’une nuitée -> GRATUIT Grâce à l’organisation WWOOF (World Wide Opportunities on Organic Farms), tu peux t’informer des possibilités de travailler en échange d’une nuit dans une ferme. Où surfer? www.wwoof.be

Houseswapping -> GRATUIT Tu possèdes un chouette appartement ou une petite maison? Tu peux alors t’inscrire sur homeexchange.com. Peut-être y trouveras-tu quelqu’un avec une maison dans la destination de ton choix qui veut bien échanger son logement pour quelques semaines. Où surfer? www.homeexchange.com www.trocmaison.com

Louer une île privée n’est plus réservé aux plus riches d’entre nous. Sur visiwa.com, tu peux regarder les différentes destinations européennes proposées. À Palagruza, l’île la plus éloignée de Croatie, tu peux par exemple séjourner à quatre personnes dans un phare pour seulement 349 euros par semaine. Où surfer? www.lighthouses-croatia.com novembre 2014 ~ janvier 2015

Glamping -> 14,30 euros par personne par nuit Le glamping, c’est en quelque sorte le camping de luxe. Jette un œil sur glampingeurope.com et trouve les endroits les plus magnifiques d’Europe. Un exemple: un séjour à six personnes dans un double tipi à partir de 600 € pour une semaine dans le Domaine Les Moulins, en France. Où surfer? www.glampingeurope.com

Des maisons d’Hobbit en France -> 32,50 euros par personne par nuit À Fère-en-Tardenois, tu peux dormir dans une maison d’Hobbit, comme dans Le Seigneur des Anneaux. Pour deux personnes, tu paies 130 € pour deux nuits. Où surfer? www.leniddanslesbruyeres.fr

sonne par nuit

Dans une cabane dans les arbres -> 33,50 euros par per-

Sur treego.nl, on trouve les meilleures cabanes dans les arbres disséminés dans le monde entier. Que penses-tu d’une nuit pour deux personnes dans un Beach Club Treehouse chinois pour 67 €? Plus près, le Moulin de Lisogne te propose trois cabanes dans les arbres à cinq minutes de Dinant. Où surfer? www.treego.nl www.moulin-de-lisogne.be

par nuit

Un Boeing 727 au Costa Rica -> 91 euros par personne

Un Boeing rénové, qui semble pourtant s’être écrasé dans la jungle du Costa Rica, fait office de suite avec trois lits queen size à l›hôtel Costa Verde. ça coûte 250 $ ou 182 € par jour (taxes non comprises). Où surfer? www.costaverde.com

personne par nuit

Dormir dans un tonneau à vin -> 126 euros par

Se réveiller dans un tonneau à vin suisse de plus de 14.500 litres, c’est quand même assez original, non? Pour 126 € par personne, tu peux dormir à l’hôtel De Vrouwe van Stavoren (en Hollande), prix qui comprend aussi un menu quatre services et une bouteille de vin. Pas de 14.500 litres, celle-là! Où surfer? www.hotel-vrouwevanstavoren.nl

Dans un igloo en Finlande -> 163 euros par personne par nuit Notre proposition la plus folle (mais aussi la plus chère) est de passer la nuit dans un igloo de glace dans les paysages enneigés de la Finlande. À l’hôtel Kakslauttanen en Laponie, tu peux admirer l’aurore boréale depuis ton lit. Le prix d’une nuit dans un igloo est de 163 € par personne. C’est également possible en France, notamment à Orcières, pour un prix nettement plus abordable. Où surfer? www.orcieres.com www.kakslauttanen.fi

Texte Sofie Van Rossom

Louer une île privée -> 12,50 euros par personne par nuit

Partir en vacances, c’est toujours chouette, mais trouver un lieu insolite où passer la nuit, c’est encore mieux. Voici donc une liste des séjours les plus originaux, du meilleur marché au plus cher.

body, bits & brains

Des vacances insolites

GUIDO MAGAZINE

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BD LE BLEu EsT unE couLEur cHAuDE Récompensée par de nombreuses distinctions, Le bleu est une couleur chaude est une bande dessinée écrite et mise en images par Julie Maroh en 2010. Raconté à travers le journal intime de Clémentine, elle met en avant la recherche de soi, la découverte du sentiment amoureux et de la sexualité par une adolescence dans les années 90 jusqu’en 2008. Le thème principal de cette BD est l’homosexualité et le regard que les personnes portent sur celle-ci mais l’auteur met aussi en avant le sentiment amoureux sincère et profond, le besoin d’être avec la personne que l’on aime et ce à travers l’histoire d’amour fusionnelle et douloureuse de deux filles qui ressentent un besoin permanent d’être ensemble. Cette BD est vraiment un coup de cœur même si elle compte 156 pages, elle se lit vraiment avec plaisir nous plonge au cœur des états d’âme et des découvertes de Clémentine et Emma. De Julie Maroh

DEnT D’ours TomE 2: HAnnA Hanna Reitsch est la star des pilotes de la Luftwaffe et Max, un grand pilote de l’US Air Force. Pourtant, tous deux, ainsi que Werner, étaient amis d’enfance dans les années 30 dans leur Silésie natale. Là où leur seul rêve était de devenir les meilleurs pilotes. Les événements de l’histoire qui les ont séparés vont bientôt les amener à se retrouver des années plus tard lorsque Max se voit confier la terrible mission d’infiltrer l’armée nazie et d’assassiner Hanna. À travers l’histoire, le scénariste, Yann, nous propose une série de flash-back, qui apporte autant de précision sur les personnages comme ce qu’a pu être leur enfance mais aussi comment ils sont arrivés, pour l’un dans la Luftwaffe et pour l’autre dans l’US Air Force. Mais également des éclaircissements sur l’histoire. On se retrouve plongé dans un récit encadré de faits historiques mais aussi de nombreux détails sur l’aviation américaine et allemande. On constate également que le dessinateur a apporté un soin particulier aux détails historiques, notamment aux différents avions et scènes de combats aériens. Cette BD est à conseiller aux amateurs d’histoire de la seconde guerre mondiale et aux amoureux de l’aviation. De Yann et Henriet

jour j TomE 16: L’éToiLE BLAncHE Pour tous ceux qui ne peuvent pas s’empêcher de vouloir réécrire l’Histoire ou de s’imaginer ce que serait le monde si tel ou tel événement avait ou n’avait pas eu lieu, la collection Jour J est idéale. En effet, à chaque nouveau tome, un fait marquant de l’Histoire est modifié et l’ensemble de la BD raconte tout ce qui aurait pu en découler. Dans ce tome 16, le Titanic arrive à New York au terme de son voyage inaugural. Cela va avoir bon nombre de conséquences pour le moins inattendues sur l’ensemble du XXème et du XXIème siècle. Le choix de ce si imposant navire comme thème est un point positif pour la série. Qui, en effet, ne s’est jamais demandé ce qu’il serait arrivé s’il était parvenu à bon port? Qui n’a pas été attristé ou touché par la fin si dramatique de ce paquebot insubmersible? De plus, la BD raconte tant les événements passés et modifiés qu’un futur hypothétique qui en découlerait. Le voyage à travers les époques est passionnant, car les illustrations permettent de se plonger aisément dans l’univers créé par Jean Pierre Pécau, Fred Duval, Fred Blanchard et Damien. Le seul point négatif de ce récit est peut-être le fait que l’histoire semble un peu trop irréaliste, basée sur trop de coïncidences qui semblent impossibles. La narration a tendance à négliger le contexte historique qui fait que certains événements ont eu lieu. Il s’agit toutefois d’une BD très agréable à lire, divertissante et originale.

LA BAnquE TomE ii L’histoire se déroule au cœur d’un Paris qui voit les banques s’opposer pour prendre part au développement du chemin de fer, Charlotte va retrouver son frère. Une rivalité familiale cruelle pour ce dyptique plus que réussi. Alors que les premières lignes d’un chemin de fer de dimension nationale vont être construites, frères et sœur vont être pris dans les enjeux économiques qui poussent les banques à prendre part dans cet immense projet industriel. L’opposition de Charlotte et Christian va se doubler d’une rivalité économique autour de projets concurrents, la colère contenue qui anime la jeune femme traversant l’album comme un volcan qui menace sans cesse d’entrer en éruption. Pierre Boisserie et Philippe Guillaume ont construit ici un personnage très fort, une héroïne classique. Julien Maffre confirme son potentiel impressionnant, faisant preuve d’une grande maturité pour ce qui n’est que son cinquième album. Une mise en page fluide avec cependant des très belles planches, les rues pluvieuses de Paris, une grande mise en scène des foules, un contexte historique et économique intéressant. Voici notamment les attraits qui vous feront aimer cette BD. On attend le second cycle avec impatience! De Boisserie-Guillaume-Maffre

De Duval & Pécau, Damien

article réalisé avec la collaboration du bd kot Bédéthèque du BD Kot • Espace Culturel Universitaire (ECU) • Quartier du Bon Pasteur Rue de l’Arsenal, 7 • 5000 Namur • Plus d’infos sur www.bdkot.be 50

GUIDO MAGAZINE

NOvEMbrE 2014 ~ jANvIEr 2015

cinémA media watch

un iLLusTrE inconnu Si le thème de l’usurpation d’identité n’est pas neuf au cinéma, il n’a jamais été abordé avec autant d’ardeur que dans Un illustre inconnu, un thriller implacable interprété par un Matthieu Kassovitz passé maître dans l’art du déguisement. À un tel point qu’on se demande parfois quel est le vrai du faux dans cette histoire d’un quidam qui se travestit au point de ne faire plus qu’un avec ses victimes. L’histoire: Modeste et timide agent immobilier célibataire et sans ami, Sébastien Nicolas n’a trouvé qu’une seule solution pour mettre fin à l’ennui qui rythme sa vie depuis des années: il se crée des masques et des postiches ressemblant trait pour trait à ses clients. Mais quand il usurpe l’identité d’un célèbre violoniste et trompe même ses proches, son petit jeu va commencer à mal tourner…

NOvEMbrE 2014 ~ jANvIEr 2015

L’histoire: Après avoir trouvé 200.000 livres anglaises dans l’appartement de leur voisin, Anna (Kate Hudson) et Tom (James Franco) décident de le garder, afin de couvrir leurs dettes. Problème: cet argent sale est autant convoité par un dealer impitoyable et son propriétaire floué (Omar Sy en méchant, oui oui!), tandis qu’un policier est aussi à leurs trousses. S’engage alors un bras de fer entre ces truands et ce couple sans histoire. notre avis: De facture classique, ce film d’action n’est jamais surprenant sans pour autant ennuyer le spectateur. Et si l’issue de cette course-poursuite sanglante se voit à cent kilomètres à la ronde, son rythme effréné nous a franchement tenu en haleine. Par contre, après son apparition-flash dans X-Men, Omar Sy n’est toujours pas assez convaincant selon nous pour espérer une carrière hollywoodienne.

Horns Dès son plus jeune âge, Daniel Radcliffe savait que sa carrière d’acteur ne ressemblerait à aucune autre et qu’il resterait associé à son rôle de Harry Potter pendant de nombreuses années. Pourtant, depuis l’arrêt de la saga du jeune sorcier, il a fait de tels choix ‘couillus’ qu’il a réussi à se démarquer de ce sympathique personnage et à obtenir des rôles aussi inattendus que bienvenus. Après avoir interprété un écrivain de la beat generation, il s’attaque au film d’horreur, sous la direction d’un des nouveaux maîtres du genre, Alexandre Aja. L’histoire: Accusé d’avoir assassiné sa petite amie, Ig est devenu le paria de toute la communauté. Quand il se réveille avec des cornes sur la tête qui lui donnent un étrange pouvoir, il se met en tête d’utiliser ce nouveau don pour tirer au clair ce meurtre sordide. notre avis: Difficile de cataloguer Horns. Si ce film d’horreur joue habilement avec nos nerfs, il met aussi nos zygomatiques à rude épreuve dans les scènes où les différents protagonistes révèlent leurs côtés les plus sombres ou les plus enfouis au personnage principal. Sans oublier l’enquête criminelle qui occupe une place prépondérante, tout comme les flash-back très Stand By Me de l’enfance du héros. Pour se terminer sur une note fatalement gore.

GUIDO MAGAZINE

Texte Sébastien Daloze

notre avis: Glaçant et parfois terrifiant, ce suspense tient la corde grâce à l’implication de Matthieu Kassovitz qui a pris un malin plaisir à multiplier les apparences pour ce rôle si particulier, autant dans l’intonation de la voix que dans la transformation physique. Même si la conclusion de cette immense supercherie est attendue et un brin rocambolesque, Un illustre inconnu a installé un tel sentiment de doute constant dans l’esprit du téléspectateur qu’il est impossible de s’en détacher à la fin du générique final.

GooD PEoPLE Imagine: tu trouves un sac de voyage rempli de billets dans l’appartement du dessous, alors que son propriétaire - un peu louche vient de mourir dans d’étranges circonstances. Qu’est-ce que tu fais? C’est exactement cette question que vont devoir se poser les deux héros de ce thriller qui, bien que conventionnel et sans réelle surprise, nous a permis de passer une heure et demie de cinéma mené tambour battant et sans temps mort.

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dvd

Joe

Baby-sitting

Si Nicolas Cage s’était fourvoyé dans des films d’action décérébrés et vite oubliés ces dernières années, il semble vouloir donner un nouvel élan à sa carrière, tout comme Matthew McConaughey a réussi à le faire avec Mud ou la série True Detective. Et l’essai est aisément transformé avec Joe, un film noir et poisseux dans lequel l’acteur donne toute l’étendue de son talent et traîne sa caboche usée dans les paysages si particuliers du Texas profond. S’éprenant d’un ado à la dérive, Joe, un ancien taulard, décide de l’aider à remonter la pente et à ne pas se laisser faire par son ordure de père. Un polar sans pitié qui prend aux tripes. Bonus DVD: Interviews de Nicolas Cage, Gary Poulter et Tye Sheridan

Un des succès de l’année écoulée arrive maintenant en DVD. Dans la lignée des Very Bad Trip ou autres Projet X, Philippe Lacheau s’est permis les délires les plus fous à partir d’une idée de base aussi drôlatique que rocambolesque: un couple de quinquas friqués laissent leur fils avec un de leurs employés qui devaient fêter ce jour-là ses trente ans. Quand ils retrouvent leur maison anéantie, ils se voient obligés de regarder les rushs d’une caméra laissée sur place pour comprendre où s’est retrouvé leur fils. Blagues bien salées, débauche d’alcool, des gags toutes les deux minutes, tel est le programme de cette comédie qui n’a rien à envier à ses prédécesseurs américains. Dommage cependant que le jeune réalisateur n’ait pas osé enfoncer totalement le clou et se soit vu obliger de finir sur une touche nettement plus consensuelle et pleine de bons sentiments. Qu’importe, une suite est déjà prévue pour 2015, se déroulant cette fois au Brésil. Tout un programme! Bonus DVD: Aucun

Pas son genre

Même si on avoue ne pas avoir réellement compris où voulait nous emmener le réalisateur David Cronenberg, on doit reconnaître son talent inné pour croquer les affres des actrices sur le retour et l’impitoyabilité du système hollywoodien. Et l’actrice principale de son brûlot acide, Julianne Moore, a bien mérité son récent prix d’interprétation au dernier Festival de Cannes pour son ahurissante composition d’une actrice en perdition et dont le manque de rôles de premier plan la transforme en harpie sans pitié. Un drame perfide magnifiquement filmé, malgré un scénario trop alambiqué.

Habitué des films plus sombres (La raison du plus faible, Rapt, 38 témoins), le réalisateur belge Lucas Belvaux s’offre avec Pas son genre une parenthèse plus légère et une incursion réussie dans la comédie romantique. Pour l’occasion, il s’est entouré de notre Emilie Dequenne nationale et de Loïc Corbery, un acteur de la Comédie Française encore relativement inconnu du grand public. Dans ce registre plus léger, Lucas Belvaux s’en tire avec tous les honneurs et offre ainsi au spectateur un film romantique non dépourvu de sens et d’un fond bien plus consistant que la moyenne des comédies du même acabit. Et Emilie Dequenne, complètement en phase avec son personnage lumineux et hyper positif, est l’atout-charme de ce film attachant.

Bonus DVD:

Interviews des acteurs, du réalisateur et du pro-

Du livre au film, Interviews de Lucas Belvaux et

Bonus DVD:

ducteur

Emilie Dequenne

Aucun

Texte SD

Maps to the Stars

Les Gazelles Les films de filles sont à la mode pour le moment! Si Les Gazelles surpasse facilement Sous les jupes des filles (voir critique plus loin), on est quand même encore loin du franc succès. Souvent en-dessous de la ceinture, cette comédie générationnelle suit le parcours d’une jeune trentenaire qui décide de tout plaquer (fiancé, famille et futur appart) pour faire la fête avec ses nouvelles amies célibataires et draguer tout ce qui bouge. Ne cherchez pas une morale à cette histoire de remise en question de la trentenaire bobo parisienne, mais voyez ce film comme une jouissive récréation entre l’absorption de deux syllabus volumineux!

Dexter (Final Season) Voici que débarque (enfin?) en DVD la dernière saison des aventures de l’expert médico-légal/ tueur en série Dexter Morgan. Si on avait laissé le frère et la sœur avec un cadavre sur les bras en fin de saison 7, on les retrouve six mois plus tard pour l’ultime salve de leurs (més)aventures. Sans spoiler outre mesure le final consternant de la série, on peut toutefois vous révéler qu’on est resté plus que circonspect devant le sort réservé aux trois membres de la famille Morgan. Mais quelle mouche a donc piqué les scénaristes pour nous laisser sur une conclusion aussi déroutante, injuste et cruelle? Bonus DVD: Docus en coulisses, L’évolution de Dexter Morgan, Doublage

GUIDO MAGAZINE novembre 2014 ~ janvier 2015

GUIDO STUDENT

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RENDEZ-VOUS SUR LES CAMPUS

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dvd

Sous les jupes des filles

The Homesman

Quand Audrey Dana a annoncé son projet de premier film en tant que réalisatrice, on était plutôt curieux de voir le résultat. Quand le casting a commencé à prendre forme et réunir une belle brochette d’actrices, on a commencé à saliver. Pourtant, le résultat sur l’écran est loin de nous avoir procuré l’effet escompté. Une succession de séquences aussi irritantes que peu crédibles: une Laetitia Casta en avocate maladroite (n’est pas Ally McBeal qui veut), Géraldine Nakache qui se découvre des penchants lesbiens (n’est pas La vie d’Adèle qui veut), Vanessa Paradis dans la peau d’une working girl ambitieuse qui maltraite son assistante (très loin du Diable s’habille en Prada) ou cerise sur le gâteau: Isabelle Adjani qui pense qu’elle s’est arrêtée à l’âge de 35 ans. On aurait espéré voir quelque chose de plus intéressant sous les jupes des filles…

Non content de mener une carrière d’acteur bien remplie, Tommy Lee Jones s’offre parfois le luxe de passer derrière la caméra. Près de dix ans après Trois enterrements (une réussite, déjà), il signe de nouveau un western dans lequel il tient également le rôle principal, celui de George Briggs qui se voit contraint par Mary Bee Cuddy (impeccable Hilary Swank, comme toujours) d’emmener trois femmes atteintes de folie pour les faire soigner par un pasteur, à des centaines de kilomètres de là. Pas une mince affaire, même pour une femme aussi valeureuse qu’elle. Tour à tour gaguesque, interpelant et dramatique, ce périple mettra les nerfs de ces deux protagonistes à rude épreuve. Jusqu’à un événement inattendu qui risque de glacer le spectateur. Un film intelligent et passionnant autour d’un thème inédit.

Bonus DVD: Aucun

Bonus DVD: Au-delà du western, La genèse, En tournage, Conférence de presse, Bande-annonce

Starred Up

On vous l’avoue de but en blanc: malgré le succès surprise de cette comédie au box-office français, on partait avec un a priori négatif à propos de Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu?. Et pourtant, on a rapidement ravalé notre fiel puisque ce film dénonçant le racisme ordinaire d’un couple catho très vieille France (dont les quatre filles ont épousé un juif, un arabe, un Chinois et un Noir!) nous a fait plus que sourire même si la fin obligatoirement consensuelle était prévisible. Un succès franchement mérité donc, grâce notamment aux très bonnes compositions des quatre beaux-fils (dont beaucoup sont issus du stand-up), de la toujours charmante Chantal Lauby et (ô surprise!) d’un Christian Clavier exempté de ses tics habituels!

Edge of Tomorrow

Nebraska

Tu connais Un jour sans fin? Cette comédie dans laquelle Bill Murray devait revivre la même journée à l’infini? Imagine ce sujet transposé à la science-fiction et tu obtiens le nouveau film de Doug Liman, Edge of Tomorrow dans lequel Tom Cruise se voit mourir une bonne cinquantaine de fois! Aux prises avec des aliens débarquant en Normandie (oui, oui!), son personnage se voit affublé du pouvoir de revivre sa journée de combat afin de trouver une issue positive dans cette guerre contre ces envahisseurs d’un nouveau genre. Une idée exploitée au maximum dans ce film futuriste de très bonne facture. Du fun puissance mille!

Son père étant persuadé d’avoir gagné à la loterie (alors que tout le monde lui répète que son courrier n’est qu’un faux), David décide de rentrer dans son jeu et l’emmène avec lui, direction le Nebraska. Sur le chemin, le vieil homme très affaibli n’aura de cesse de remettre les points sur les “i” aux anciens amis qui ont jalonné son existence. D’une tendresse infinie, ce nouveau petit bijou (entièrement en noir et blanc) d’Alexander Payne se déguste agréablement. Non dénué de charme et d’humour, ce road-trip d’un autre genre est tout simplement génial. Une comédie dramatique délicate largement récompensée dans les festivals du monde entier.

Making of, Bêtisier, Scènes coupées, Sur les routes

Bonus DVD:

de la tournée

Creatures Not of This World, Weapons of the Future

Making of

Texte SD

Starred Up… En Grande-Bretagne, ce terme désigne le fait de transférer un jeune adulte d’un centre pour délinquants à une prison pour adultes. C’est ce qui arrive à Eric, condamné pour meurtre qui se retrouve ainsi confiné à quelques cellules de son père. Instable, perturbé et hyper violent, ce jeune de 19 ans refuse toute forme d’autorité et se retrouve très vite pris à partie par les gardiens et confiné dans une cellule de sécurité. Jusqu’à ce qu’un thérapeute décide de le prendre sous son aile et de l’intégrer dans son groupe de parole. Âpre, glaçant et saisissant de réalisme, Starred Up est un des meilleurs films carcéraux de ces dernières années. Un film brutal qui ne laissera personne indemne.

Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu?

Bonus DVD:

GUIDO MAGAZINE novembre 2014 ~ janvier 2015

Aucun

Bonus DVD:

instrument de musique

Dr Jos semble ailleurs aujourd’hui, et il ne nous a pas habitués à ça. Il laisse sa Trappiste sur le côté et n’accorde même pas un regard aux tronches typiques qui égayent le café dans lequel nous sommes installés. L’air anxieux, il pianote sur son smartphone. De temps à autre, un profond soupir s’échappe de ses poumons. Le docteur a clairement un problème. Après une longue minute d’attente et quelques raclements de gorge, nous décidons de lui demander ce qui ne va pas.

Peut n ui r e

GUIDO: Les écoles de musique seraient des repaires de gangsters? Il va falloir expliciter vos propos, docteur. Dr Jos: (secoue la tête) Van Caesbroeck, je préférerais encore que mon petit Jean-Marie s’inscrive dans un club de football plutôt que dans une école de musique. Jouer de la musique, cela revient à quoi? À se saisir d’un lourd instrument dans une position complètement forcée. Un instrument antihygiénique rempli de microbes et d’allergènes, cela va de soi. Et effectuer ensuite des mouvements contre nature pendant des heures. Des mouvements qui provoquent un vacarme assourdissant qui peut te rendre sourd sur la durée. Et ce ne sont que des généralités. Je ne parle même pas des syndromes spécifiques. Chaque instrument génère ses propres maladies. (jette son GSM sur la table) Ah, quelle misère. GUIDO: De quels syndromes parlez-vous? Dr Jos: (regarde sa Trappiste d’un air mauvais) Qu’est-ce que c’est que ça? Une Trappiste sans mousse? GUIDO: Ce verre est là depuis une demi-heure, docteur. Vous avez oublié de boire.

à la santé

Dr Jos: (prend une bonne gorgée) Quels syndromes, tu me demandais? Eh bien, je vais commencer avec les guitaristes. Qu’ils aient mal aux doigts, c’est logique, mais as-tu déjà entendu parler des tétons du guitariste? GUIDO: (rires) Dr Jos: (sérieux) Arrête tes conneries. Les guitaristes souffrent de tétons infectés parce qu’ils gardent constamment leur guitare contre leur poitrine. Et si tu te souviens de la blague du téton bleu de tes années de primaire, tu sais que cela est assez douloureux. GUIDO: Vous connaissez de tels syndromes pour tous les instruments? Le violon, par exemple? Dr Jos: Le cou du violoniste! Tu as déjà remarqué que les violonistes étaient souvent des mochards répugnants? C’est la conséquence de la manière contre nature par laquelle ils serrent l’instrument entre leur épaule et leur menton. À la longue, cela engendre des problèmes, avec les articulations de la mâchoire. Elle se développe de façon asymétrique. La mâchoire se place devant les dents. Et en plus, une irritation de la peau apparaît dans le cou. (frappe du poing sur la table) Tu connais mon Jean-Marie,

Texte René Van Caesbroeck

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Jouer d’un

«Argh,» lâche le docteur, d’un air absent. «Rien de grave. Pas encore. C’est le petit, hein. Il a un nouvel hobby. Enfin, c’est ce qu’il pense. Il aimerait apprendre à jouer de la guitare. Ou du violon, il n’a pas encore fait son choix. Et me voici donc en train de comparer toutes les écoles de musique qui existent. Elles ne me plaisent pas du tout. Une bande de gangsters, voilà ce qu’elles sont.»

GUIDO MAGAZINE novembre 2014 ~ janvier 2015

Dr Jos

Dr Jos: «Qu’est-ce que tu préfères: les tétons du guitariste ou les lèvres du trompettiste?»

novembre 2014 ~ janvier 2015

Dr Jos recommande La lecture des ouvrages suivants: A symphony of maladies, BMJ., dec. 2008 Foxman e.a., Musician health and safety: Preventing playing-related musculoskeletal disorders, AAOHN J., jul. 2006 McBride e.a., Noise and the classical musician, BMJ., dec. 1992 Steinmetz e.a., Symptoms of craniomandibular dysfunction in professional orchestra musicians, Occup-Med., jan. 2014 Caero e.a., Fiddler’s neck: Chin rest-associated irritant contact dermatitis and allergic contact dermatitis in a violin player, Dermatol-OnlineJ., sep. 2012 Kovero e.a., The effect of violin playing on the bony facial structures in adolescents, Eur-JOrthod., aug. 1997 Maatouk e.a., Saxophone penis, JAMA Dermatol., jul. 2013 Curtis, Guitar nipple, BMJ., 1974 Murphy, Cello scrotum, BMJ., 1974 Wyner, Cello scrotum, 1974-2009: history of a medical hoax, Med-Probl-Perform-Art., sep. 2010 Lederman e.a., Focal dystonia in instrumentalists: clinical features, Med-Probl-Perform-Art., 1991 Planas, Rupture of the orbicularis oris in trumpet players (Satchmo’s syndrome), Plast-Reconstr-Surg., 1982 David e.a., Spontaneous cervicothoracic epidural hematoma following prolonged Valsalva secondary to trumpet playing, Am-J-EmergMed., 1997 Harris, Horn playing and blood pressure, Lancet., 1996 Revak, Incidence of upper extremity discomfort among piano students, Am-J-Occup-Ther., mrt. 1989

Texte René Van Caesbroeck

s’il était tout le temps en train de répéter. Dr Jos: (sursaute) Ouille, envoie-le moi rapidement en consultation, car ça m’a tout l’air d’une dystonie focale. Écoute, quand un muscle se contracte, ça détend en même temps un autre muscle. Chaque muscle du corps possède sa propre zone délimitée dans le cortex, d’où ils sont commandés. Que se passe-t-il avec les musiciens? Étant donné qu’ils jouent de la musique, ces zones du cortex commencent à se mélanger. Leur cerveau est en pagaille, ce qui fait que, même au repos, ils souffrent de contractions involontaires dans les mains et les doigts. GUIDO: Une sorte de tic nerveux? Dr Jos: Encore pire. Un tic nerveux peut encore être contrôlé en état de calme. En ce qui concerne la dystonie focale, ce n’est même pas possible. (baisse la tête) Encore un autre instrument? GUIDO: Le saxophone! Dr Jos: (rires) Ah, le pénis saxophone! Enfin, je l’admets, il existe bel et bien, mais n’a rien à avoir avec le fait de jouer du saxophone. C’est un œdème qui apparaît lors d’un mauvais écoulement, le pénis du patient commence alors à ressemble à un saxophone. (ricane) Allez, encore un instrument. Ça commence à me faire rire. GUIDO: Le violoncelle. Dr Jos: (crie pour tout le café) Le scrotum du violoncelliste! Hahaha! En 1974, un article est paru à ce propos dans le British Medical Journal, un magazine médical très respecté. C’était une sorte de complément et de réaction sur l’histoire des tétons du guitariste, expliquant que les bourses des violoncellistes montreraient une irritation similaire. Trente-cinq années durant, des confrères en ont discuté, jusqu’à ce que l’auteur - un certain Dr Murphy - n’avoue en 2009 que toute cette histoire de scrotum du joueur de violoncelle n’était qu’une farce. (rit grassement) Tu vois, je ne suis pas le seul petit plaisantin de la profession. GUIDO: Conclusion? Dr Jos: (de nouveau sérieux) Je ne vois qu’une seule solution pour le petit Jean-Marie: pour moi, il peut aller à l’école de musique, mais le seul instrument qu’il peut jouer, c’est le triangle.

body, bits & brains

n’est-ce pas? C’est un beau garçon. Ses dents sont enfin droites, après avoir dépensé une fortune en appareils dentaires. Je n’ai pas envie qu’il ressemble à ce connard d’André Rieu plus tard! GUIDO: (essaie de se retenir de rire) La trompette? Dr Jos: Euh oui, pourquoi pas? Tu n’as certainement jamais entendu parler du syndrome de Satchmo? GUIDO: Satchmo n’était-il pas le surnom du célèbre trompettiste Louis Armstrong? Dr Jos: En effet, et tu te souviens encore de quoi avait l’air Armstrong quand il n’avait pas de trompette en bouche? Des lèvres pendantes qui ressemblent à des beefsteaks. C’est arrivé quand le muscle orbiculaire autour de sa bouche, le Musculus orbicularis oris, s’est déchiré parce qu’il a soufflé trop fort dans sa trompette. Non seulement une telle lèvre pendante est moche et tout sauf pratique, quand tu veux boire un verre de Trappiste par exemple, mais sa cause peut être mortelle. GUIDO: Jouer de la trompette est donc dangereux? Dr Jos: Pas seulement la trompette. Tous les instruments à vent provoquent la valsalva. C’est une contre-pression permanente dans la tête et le thorax. Une haute pression dangereuse, qu’on pourrait comparer à ce qui se passe sur la toilette quand tu es en train de ‘pousser’ pour faire sortir une énorme crotte. On dirait alors que ta tête est sur le point d’exploser, tu vois le tableau? Eh bien, la même chose, mais des heures durant. Cela provoque de la surpression dans les yeux, ce qui peut causer un glaucome. Mais aussi une haute tension, avec les problèmes de cœur qui vont avec et, si tu n’as pas chance, un vaisseau sanguin malformé qui explose dans la tête, avec un infarctus cérébral en conséquence. Une attaque de la trompette! GUIDO: Ouch. Le piano? Dr Jos: (tapote sur un carton de bière) Les doigts du pianiste. Jouer du piano pendant des heures cause la mort lente du bout des doigts. L’os du bout des doigts se perd peu à peu. GUIDO: Je vous vois pianoter avec vos doigts: un ami pianiste le fait constamment: sur la table, sur sa jambe, dans la voiture… Comme

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CD Kendji Girac – Kendji Girac Il y a quelques années, après chaque saison de la Star Ac, les bacs des disquaires étaient envahis par l’album du gagnant, voire de ceux des candidats les plus en vue. De ces années, il reste bien quelques rescapées parmi lesquelles Nolwenn Leroy et Olivia Ruiz. Aujourd’hui, The Voice a remplacé la Star Ac mais le principe est toujours le même. Nous voilà donc face à l’album du gagnant de l’an dernier tout droit sorti de sa roulotte de Gitan, Kendji Girac. Le gamin est mimi et plaît incontestablement aux préadolescentes. Pour ce qui est du contenu, ce mix gypsy-electro-pop est vraiment sans le moindre intérêt, sauf pour les amateurs du genre. Universal

Gregory Page – On Way Journey Home

À l’heure où on ne peut s’empêcher de coller des étiquettes, de cataloguer les artistes, on en arrive à oublier l’essentiel. Ainsi par exemple, on assiste au renouveau du style folk, tiroir dans lequel on classe des Cats On Trees ou un Murat, tout en oubliant ce qu’est la véritable folk-music. Gregory Page est né à Londres, enfant d’un père arménien et d’une mère irlandaise qui a fait les premières parties des Beatles en 1965. Il a surtout été influencé par son grand-père, musicien irlandais traditionnel. Établi aux States, Gregory mêle ses influences pour proposer des chansons originales dans lesquelles la guitare acoustique côtoie la flute, le violon et la vielle. C’est très logiquement qu’il s’inscrit dans la lignée des Donovan, Julia Stone et Gabriel Kahane. Un havre de paix dans ce monde de brutes.

Caramel beurre salé

Après un premier essai sorti en 2010, le duo Marc Huyghens – Françoise Vidick a fait le choix judicieux de remplacer les cordes d’un violoncelle par celles, ô combien plus incisives, de la basse de Katel. C’est donc une formation plus classique qu’a dirigé John Parish pour ce superbe second album. D’entrée de jeu, le folk-rock saccadé de Sunday And I est une invitation magnifique à la découverte. Au fur et à mesure de l’avancée dans la galette, on va de surprise en surprise. Marc Huyghens n’a rien perdu de ses qualités vocales. Mais il n’est plus seul. Pour assurer les chants de ses textes mélancoliques ou colériques, Françoise et Katel s’élèvent en associées de valeur. Outre la plage qui ouvre l’album, on craque littéralement sur Life et sa mélodie aérienne, l’entêtant DNA, 1924 et la voix de Françoise Vidick-Faithfull et la basse martelée de The White Coat. Un des albums pour le sapin.

PIAS

À peine un an après la sortie de Toboggan, le plus prolifique des musiciens français nous revient déjà avec un double album. Vingt titres qui hument bon le terroir et réalisés avec la collaboration du Delano Orchestra, groupe de Clermond-Ferrand porté par des guitares mais aussi une trompette et un violoncelle. Murat s’érige en guide local pour nous convier à visiter les villages et lieux-dits de son Auvergne. Dont Saint-Babel qui lui a donné le titre de son album. Si la production de Murat est parfois irrégulière, ce Babel est incontestablement une belle réussite. À côté du superbe single J’ai fréquenté la beauté, cette nouvelle livrée regorge de pépites dont deux duos avec Morgane Imbeaud, la chanteuse de Cocoon. Murat sera chez nous avec le Delano Orchestra le 31 janvier au Botanique et le lendemain à Mons. À ne manquer sous aucun prétexte.

Joy – All The Battles

Jean-Louis Murat – Babel

SixseveN – After The Crash

autoproduction

Derrière SixseveN se cache Stélio Gollas, ancien pilote moto qui arrête la compétition en 2000. Il rejoint alors IOS, un groupe qui sortira l’album Paradis noir et qui se produira une cinquantaine de fois à Bruxelles et dans le Sud du pays. C’est fort de cette expérience que le gaillard décide de composer ses propres musiques et d’y poser ses textes. Il ne lui reste plus qu’à monter un band et se mettre au boulot pour enregistrer et graver ce premier essai. Chose rare, il n’y a rien à jeter de ses treize plages (six + seven). After The Crash s’inscrit dans un style electro-wave-rock, une base d’électro-rock, aux influences New Wave, un parfum de classic rock, et quelques arômes de pop. Vous n’avez rien pigé? Il ne vous reste plus qu’à faire le parcours du combattant pour dégotter la galette. Peut-être via le site 6sixseven7.com. Mais d’abord découvrir le clip de Self Control sur YouTube.

Texte JM

Louis Delort & the Sheperds – Louis Delort…

Contrairement à Kendji Girac (voir plus haut), Louis Delort n’a pas gagné The Voice. Il était finaliste de la première saison mais il a ensuite assumé le premier rôle masculin de la comédie musicale 1789, les amants de la Bastille. Et son premier essai est une vraie bonne surprise. Entouré des Sheperds, son groupe de copains de lycée, Delort s’y dévoile sans retenue. Sa voix éraillée et sa sensibilité à fleur de peau font merveille sur des arrangements folk-rock, cordes de guitare pincées, belles envolées et refrains pop. Le tout en français. Le début d’une carrière prometteuse? Universal

GUIDO MAGAZINE novembre 2014 ~ janvier 2015

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BRNS Un peu plus de vingt ans après l’arrivée fracassante de dEUS sur la scène musicale en Belgique, les Bruxellois de BRNS reprennent le flambeau d’une pop décomplexée et atypique et rêvent déjà d’une carrière internationale. Rencontre avec Tim, César et Diego…

Patinage artistique

GUIDO MAGAZINE novembre 2014 ~ janvier 2015

musique

«Pendant de nombreuses années, la musique a été bridée par les labels. Aujourd’hui, c’est très différent»

novembre 2014 ~ janvier 2015

«Il y a forcément des influences, mais aussi la volonté de se distancier un peu» GUIDO: Votre musique est très difficile à décrire et impossible à étiqueter. César: Tant mieux! Nous écoutons pas mal de styles de musique. Du jazz, des musiques expérimentales, de l’électro, du hardcore, du postrock ou même du hip-hop. Mais la pop, c’est

GUIDO: Parvenez-vous à vivre de votre passion de musicien? César: Cela fait deux ans que nous avons quitté notre job traditionnel et que nous sommes fulltime occupés avec BRNS. Nous sommes tous les quatre sous statut smart (statut d’artiste). Et c’est clair que ce statut nous facilite la vie… Aux USA ou en Angleterre, la plupart des musiciens bossent dans des bars entre les tournées. Nous ne menons pas la grande vie, mais avons la chance que ce statut existe. Il vaut mieux en profiter au maximum car avec ce nouveau gouvernement, nous ne savons pas à quelle sauce nous serons mangés. GUIDO: Comment naît un morceau de BRNS? Diego: Les compositions naissent en général à partir d’une idée que l’un de nous apporte, parfois quelque chose de très concis. Une trentaine de secondes par exemple. Et à partir de cette idée-là, on travaille en essais-erreurs. Pour Wounded, les compositions avaient été apportées essentiellement par Tim et Antoine. Pour Patine, nous avons été tous les quatre impliqués de bout en bout. César, qui est arrivé après la sortie de Wounded, nous a également beaucoup apporté à ce niveau-là. Il est musicien… depuis qu’il marche, et son arrivée au sein du groupe nous a beaucoup fait progresser. GUIDO: La pochette de Patine est plutôt étonnante! Tim: On a donné carte blanche à un graphiste que nous admirons beaucoup, Boris Görtz. Je l’ai connu via les études, où il était une année avant moi. Boris a écouté nos chansons et est parti sur une création autour du métal et de sa corrosion. Pour l’EP Wounded, nous avions fait appel au dessinateur Carl. Dans les deux cas, c’est en voyant la pochette que nous avons choisi le nom de l’album. BRNS: Patine (PIAS)

BRNS sera en concert aux dates suivantes: Le 4 décembre au Casino (Sint-Niklaas) Le 5 décembre à l’Eden (Charleroi) Le 11 décembre au Muziekdroom (Hasselt) Le 18 décembre au Stuk (Louvain) Le 10 janvier à la Maison de la Culture (Namur) Le 28 février au Festival de la Ferme (Louvain-la-Neuve)

GUIDO MAGAZINE

Texte Christophe Thienpont

GUIDO: L’éclosion de BRNS doit beaucoup à Internet. Tim: Pendant de nombreuses années, la mu-

GUIDO: Après la sortie de Wounded, vous avez ensuite tourné comme des fous? César: Nous avons énormément tourné durant les derniers mois. On a enchaîné plus de 200 dates en trois ans. Dans des cafés, des petites salles et des clubs en Belgique et à l’étranger, mais également dans des festivals (Pukkelpop, Les Vieilles Charrues, Dour, …). GUIDO: Quand avez-vous composé les morceaux de Patine? Tim: La majorité des titres de l’album sont nés à l’été 2012. Dès que nous avions un peu de temps, nous organisions des sessions à la campagne. Et puis, assez paradoxalement, les tournées nous ont également amené les compos de Patine. Quand on a commencé à jouer à l’étranger, nous n’avions composé qu’une poignée de titres. Le problème, c’est que les programmateurs des salles de concerts nous demandaient par contrat de jouer une heure. On s’est mis la pression pour finaliser rapidement ces nouveaux titres afin de pouvoir allonger la durée de nos sets. GUIDO: Votre son a beaucoup évolué entre la sortie de l’EP et l’enregistrement de Patine… Diego: Avant, nous étions systématiquement dans quelque chose de frontal et d’assez brut. Pour Patine, on a calmé le jeu. Perso, je trouve que le premier album était un peu boursouflé, brut de décoffrage. Patine est fort différent. Plus spacieux, plus nuancé. Pour ces nouvelles compos, on a voulu aller vers quelque chose de plus mélodique.

le dénominateur commun des quatre membres du groupe. Il y a d’office des influences. Il y a des choses que l’on aime plus que d’autres, ou dont on se rapproche peut-être. Mais il y a également la volonté de se distancier un peu.

Photo Zazzo

GUIDO: L’ascension de BRNS a été plutôt rapide! Tim: BRNS existe depuis un peu plus de trois ans. Après avoir enregistré nos trois premiers morceaux (Mexico, Here Dead He Lies et Clairvoyant), on les a mis sur le net et il y a eu rapidement une sorte de mini-buzz. Et coup de chance: Xavier Daive, qui est programmateur à l’Atelier 210 (une salle de spectacles de la commune d’Etterbeek), nous a contactés pour nous proposer de les enregistrer sur un 45 tours. BRNS n’existait alors que depuis quelques mois… Diego: À l’époque, on avait seulement ces trois chansons, rien de plus… On a bien évidemment accepté la proposition de Xavier. Les 300 exemplaires du vinyle se sont vendus comme des petits pains et étaient épuisés en quelques semaines. Cela nous a surtout permis d’attirer l’attention de quelques radios. Les quatre autres titres de Wounded ont été enregistrés ensuite un peu dans l’urgence, pour faire face à la demande.

sique a été bridée par les labels. Si tu n’étais pas signé sur un label, il était quasi impossible de pouvoir te faire connaître et de tourner. Aujourd’hui, c’est très différent… Il y a de plus en plus de groupes et d’artistes qui doivent leur notoriété au web. Les Arctic Monkeys ou Arcade Fire par exemple. Grâce à Internet, tu peux très vite partager tes compos. Je pense que cette situation est très saine car elle permet à des groupes a priori moins accessibles de se faire connaître.

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GUIDO: En quelques mois seulement, BRNS a réussi la gageure de s’imposer des deux côtés de la frontière linguistique et de se faire connaître un peu partout en Europe. Patine sera-t-il disponible à l’étranger? César: L’album sort dans le Benelux, en France, en Suisse, en Allemagne et en Autriche. Et ensuite, nous espérons pouvoir le sortir en Angleterre. Peut-être en Europe de l’Est. Ou aux USA. Tim: C’est clair que nous sommes ambitieux. Nous sommes également conscients qu’on n’a rien sans rien. On a souvent accepté de jouer pour des cachets ridicules à l’étranger. En Angleterre, tu joues pour 100 livres – pas par personne, pour le groupe –, une bière et un paquet de chips. C’est évidemment plus facile de se focaliser uniquement sur la Belgique et la France. Ici, tu es bien reçu, on te file à bouffer, on te paye l’hôtel. Mais nous ne sommes pas dans une logique de rentabilité. Lorsque nous jouons à l’étranger, cela permet de grandir, de progresser… Et tant pis si nous sommes payés au lance-pierre!

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CD Louis Bertignac – Suis-moi

Universal

Rockeur un jour, rockeur toujours. En tout cas, prêt à suivre ce Bertignac côté Téléphone. La Fender en front de bannière, l’ex-coach de The Voice nous rappelle que la comparaison avec Keith Richards n’est pas usurpée, au point de passer aux aveux (Mes icônes). Certes, Bertignac n’est pas un chanteur. Mais sa voix est juste et se met au service des riffs du guitariste. Et lorsqu’il se veut plus tendre, il invite Mélanie Laurent à partager le micro (Je dis oui). Plus pop, Le pouvoir de dire non devrait sans nul doute connaître le succès grâce à ses textes gentiment rebelles. Enregistré entre Paris et Miami, Suis-moi brille également par sa présentation. Un très beau box qui renferme un livret de 48 pages avec leçons pour apprenti de la gratte.

REM – Unplugged 1991- 2001

Warner

REM est le seul groupe à avoir participé deux fois au célèbre show MTV Unplugged. Et ce à dix ans d’intervalle. En 1991, Michael Stipes et ses copains étaient à l’aube de la gloire planétaire, et le show s’articulait plus particulièrement autour de la sortie de l’album Out Of Time. On y retrouvait des titres comme Low, Radio Song et l’incontournable Losing My Religion. Pour sa prestation de 2011, le band d’Athens puise dans toute une décennie pour en retirer le contenu de son show, et bien entendu tous les grands succès du groupe dans un exercice que le trio maîtrisait à la perfection. Les fans seront aux anges de découvrir enfin l’intégralité des deux concerts et onze morceaux jamais diffusés.

Oasis – Definitely Maybe

Pias

Flashback: 1994, les Londoniens de Blur et de Suede portent la Britpop à son apogée alors qu’un groupe de Manchester déboule pour perturber l’ordre établi. Aussi prétentieux et suffisants que porteurs de souffle nouveau, les deux frères Gallagher imposent leur savoir-faire et leurs tubes imparables. À l’heure où nous saluons le premier album solo de Damon Albarn, l’ex leader de Blur et ennemi juré d’Oasis, nous recevons la version remasterisée de Definitely Maybe, ce brûlot qui fête son vingtième anniversaire. Un second volet reprend les faces B des singles ainsi que des démos et live. Et le troisième volet est dans la même veine, présentant une série de démos, d’enregistrements live et autres raretés, parfaitement dispensables sauf pour les fans indécrottables.

Capitol

Une fois encore, n’y allons pas par quatre chemins. Le meilleur de la nouvelle livrée de J Lo est incontestablement la pochette. Elle nous montre l’actrice-danseuse-chanteuse et racoleuse de première sous des dehors particulièrement sexy. Voilà pour la première étoile octroyée par le chroniqueur. Mais comme nous sommes dans la rubrique Musique, il nous reste une bien pauvre étoile à ajouter à la première. Pas grand-chose à nous mettre dans les oreilles. De RnB de seconde division en hip-hop électro sans intérêt, on en arrive déjà à la huitième plage du laser pour découvrir Let It Be Me, sa guitare latino et ses violons. Un petit brin de classe dans ce désert insipide. Et enfin, la plage qui referme l’album (Booty). Un RnB de bonne facture qui présente une ambiance orientale originale. Bien peu de chose donc!

Universal

Après le succès du premier hommage à Renaud, il était évident qu’on allait avoir droit à un second tome… Et il y avait gros à parier que la seconde fournée ne serait pas au niveau de la première. Pari largement gagné. Si Bernard Lavilliers ouvre les hostilités avec succès (Mort les enfants), Thomas Dutronc et Benjamin Biolay passent à côté de leur sujet. Et que dire alors des Vincent Lindon (Morgane de toi) et Emmanuelle Seigner (Marche à l’ombre). Mais attardons-nous plutôt au côté positif de la galette. Une grande dis’ pour Arno et sa reprise de Ma gonzesse, pour Nicola Sirkis qui s’est mis en danger sur P’tite conne et pour l’Adieu minette d’Olivia Ruiz. Et enfin une mention spéciale pour Arthur H et sa revisite de Mon HLM. C’est bien pauvre et il y a fort à parier qu’il n’y aura pas de troisième tome.

Jennifer Lopez – A.K.A.

Divers – La bande à Renaud vol. 2

Texte JM

The Dø – Shake shook shaken

Pias

On a gardé le meilleur pour la fin… Cette troisième livrée du duo franco-finlandais est incontestablement celle de la consécration qui va permettre à The Dø de passer dans la division supérieure. Toutes les compositions, pourtant créées sur ordi, sont de véritables petites perles électro-pop. L’atout principal du groupe est bien entendu la sublime voix d’Olivia Merilahti, aérienne et sensuelle et souvent accompagnée de chœurs. Un chant qui joue avec bonheur des moments intimistes et des envolées lyriques. On baigne dans une ambiance résolument romantique pour resurgir dans des instants de bravoure intenses, tout en contraste. Un vrai challenge relevé rien qu’avec des synthés. On craque dès les premières notes de Keep Your Lips Sealed qui ouvre l’album et on ne se relève plus après Miracles, une composition destinée à un court-métrage. Pour le sapin, c’est presque trop beau.

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CHRISTINE AND THE QUEENS

Texte Christophe Thienpont Photos xxx

Héloïse Letissier - Christine and The Queens à elle toute seule – est multiple… Tour à tour bête de scène séductrice et compositrice sensible, elle signe un premier album audacieux et raffiné qui fait le grand écart entre chanson française et électro/RnB… Rencontre!

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Freaks GUIDO: Que signifie le tatouage We Accept You, One Of Us que tu as sur les bras? Héloïse: C’est une phrase mythique d’un vieux film de Tod Browning, Freaks. C’est un vieux film en noir et blanc qui m’a marquée à tout jamais. Je l’ai vu lorsque j’étais très jeune, et il m’a marqué au fer rouge. Cette phrase, c’est une sorte de cri de ralliement entre tous les monstres d’un cirque itinérant. C’est un très beau film sur la tolérance. Je résume très fort, mais le message du film, c’est que les monstres ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Et que ce sont parfois les gens qui ne sont pas monstrueux physiquement qui le sont intérieurement. C’est le même thème qu’Elephant Man de David Lynch. Un film horriblement triste qui m’a également beaucoup touchée. GUIDO: Tu as une sorte de tendresse pour ces personnages un peu cabossés? Héloïse: J’ai toujours été émue par les personnages un peu étranges, les travestis, les monstres, les gens un peu bizarres… Je trouve qu’ils ont un côté théâtral et émouvant. GUIDO: Tu es visiblement fort influencée par le cinéma. Tu aimerais pouvoir un jour composer la musique d’un film? Héloïse: Se mettre au service d’une autre œuvre, cela doit être très intéressant, bien évidemment. Si je reçois un coup de fil de David Lynch, il y a de fortes chances que j’accepte de bosser avec lui (rires). GUIDO: De nombreuses dates de concerts sont d’ores et déjà annoncées. La scène, c’est important pour toi? Héloïse: La scène, c’est essentiel à mes yeux. Je pense au live tout le temps. C’est important pour moi que les concerts puissent être autre chose qu’une photocopie d’un album. Je suis assez impressionnée par quelqu’un comme Laurie Anderson dont les concerts sont très proches du théâtre. C’est un modèle pour moi.

Christine & The Queens: Chaleur humaine (Warner)

Texte Christophe Thienpont

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improvisation… Puis finalement, en écoutant cette impro, je me suis rendu compte que cela faisait sens avec mes influences qui vont de Michaël Jackson ou Beyoncé à… Gainsbourg.

Photo DR

Naissance de Christine GUIDO: Tu es ensuite retournée à Paris? Héloïse: Je suis retournée en France complètement requinquée. J’avais trouvé un personnage, j’avais trouvé quoi faire. Étant terriblement timide, j’avais besoin d’un alter ego. Un peu comme Bowie. Sauf que lui, ses personnages étaient fort typés. Et puis, il a mué et

a eu besoin de les tuer. Christine, c’est une version décomplexée de moi-même. Donc, je ne la tuerai pas (rires). Mais je pense que je la ferai évoluer. Christine a fini par déteindre sur ma vie. Avant elle, je ne m’habillais pas radicalement masculin-féminin. Ce qui est drôle, c’est que j’ai fini par m’acheter ce type de vêtements pour tout, même pour mon quotidien. C’est devenu un dress code à vie. J’aime beaucoup cette silhouette-là car on est très à l’aise pour bouger. En même temps, il y a un truc très neutre et aussi un côté un peu uniforme et rigoureux, qui me plaît assez pour ce personnage. Christine est un personnage qui peut être à peu près tout ce qu’elle veut. Ce costume, avec un côté très neutre, c’est un peu comme un masque neutre au théâtre. Je peux lui faire faire beaucoup de choses… et cela m’a complètement désinhibée. GUIDO: Tu habites Paris aujourd’hui… Héloïse: Oui. De retour à Paris, j’ai commencé à écrire énormément. Des anciens camarades du Conservatoire m’ont encouragé à mettre mes chansons sur le net. Et deux mois après avoir écrit ma première chanson, j’étais en finale d’un concours organisé par le magazine Les Inrocks. C’était une chanson qui s’appelle Be Freaky. Ensuite, tout s’est enchaîné très vite… GUIDO: Ta musique est très minimaliste. Héloïse: Le minimalisme, c’est un des motsclés pour moi. Cela me vient d’avoir écouté beaucoup de hip-hop. Dans les meilleurs morceaux de hip-hop, il n’y a presque rien, mais tout sonne énorme. Il y a une rythmique qui prend toute la place, une ligne de basse et une mélodie. James Blake est aussi dans ce minimalisme. C’est un artiste que j’aime beaucoup. J’aime quand il y a de l’air dans la musique, quand il y a de l’espace, quand cela peut respirer. Quand il y a un peu de mystère aussi… Cela marche aussi pour le texte. Je n’aime pas les textes qui essayent de m’expliquer quelque chose. J’aime les textes qui m’intriguent comme chez Bashung, par exemple. J’aime pouvoir les écouter de manière active, les interpréter. GUIDO: On retrouve une reprise de Paradis perdus de Christophe sur l’album. Pourquoi ce choix? Héloïse: J’ai toujours beaucoup écouté du Christophe. Cela fait partie du peu de références françaises que j’ai. J’aime les anciens albums, mais aussi beaucoup ceux qu’il a enregistrés plus récemment. C’est un parcours très impressionnant et c’est quelqu’un qui est resté curieux. J’aimais beaucoup le texte de Paradis perdus, car cela parle d’une errance dans Londres et d’une mélancolie. Forcément, je m’y suis retrouvée… Tu sais que c’est un texte de Jean-Michel Jarre? Étonnant, non? Quand j’ai commencé à travailler le morceau, j’ai ce refrain de Kanye West qui est venu en

media watch

Héloïse: J’ai fait des études littéraires et théâtrales et je me destinais à faire de la mise en scène. Ce qui, si on y songe, n’est pas si éloigné de ce que je fais maintenant. J’étais persuadée que ma vocation était de mettre en scène des pièces de théâtre. J’ai commencé ce parcours avec passion et j’étais d’ailleurs assez douée, et j’ai perdu le feu sacré en cours de route. Finalement, j’ai laissé tomber ces études. Cette remise en question a coïncidé avec une grosse déception amoureuse. Bref, c’était une période vraiment pourrie pour moi. Je suis alors partie à Londres pour me changer les idées. C’est là, chez Madame Jojo’s, un cabaret queer, que j’ai fait la connaissance des Queens… GUIDO: Les Queens? Héloïse: Trois Drag Queens. En l’occurrence, on parle de performers travestis dont le spectacle avait pour nom ‘Comment faire de la cuisine et de la musique en même temps’. C’était très drôle et un peu dingue. Il y en avait une qui faisait des pancakes pendant que les deux autres jouaient de la guitare. Et puis, elles étaient très flamboyantes, dans le style de Bowie période Ziggy Stardust. Un truc très androgyne, un peu glam rock. Je sortais d’une année terrible où plus rien n’allait. Je me sentais complètement étriquée dans ma vie et je n’avais plus envie de rien. En les voyant toutes les trois, j’ai eu un déclic et j’ai eu envie de devenir comme elles. Elles ont une telle liberté, elles ont réussi à se libérer du regard des autres. GUIDO: Tu es revenue plusieurs fois assister à ce spectacle? Héloïse: Oui, et toujours au même endroit. À la même table, avec mon jus de fruit. Je pense que je n’avais pas du tout l’air en forme. Et ce sont elles qui sont venues me parler. Elles sont venues me voir et, assez spontanément, je me suis confiée. Les Queens m’ont un peu maternée pendant trois semaines. Elles m’ont donné des conseils très simples. Entre autres celui de créer un personnage de scène. C’est ainsi que Christine est née. Elles m’ont également encouragée à chanter, parce qu’elles trouvaient que j’avais une belle voix. Bref, elles m’ont remise sur pied et m’ont donné l’impulsion que j’avais besoin à ce moment-là… Même si je ne suis pas un groupe, j’ai voulu les associer à mon projet, leur rendre hommage. Car je pense que sans les Queens, je ne serais pas en train de faire de la promo pour cet album aujourd’hui.

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jobnews - Les dernières nouvelles du marché du travail La Wallonie plus attrayante que la Flandre pour l’e-commerce La Wallonie est troisième du classement des régions les plus attrayantes pour accueillir des centres de distribution dédiés à l’e-commerce, selon une étude commandée par l’Institut flamand pour la Logistique (VIL). La Flandre n’est que sixième de ce classement, dominée par le land de Rhénanie-Palatinat et la Sarre en Allemagne, qui devancent donc la Wallonie. Selon l’étude menée par PwC, la Flandre doit son mauvais score au coût de son travail, facteur important dans le e-commerce. Elle est aussi mal évaluée pour la congestion routière et la disponibilité d’entrepôts ou de terrains. Infos: www.wallonie.be

Les jeunes adultes belges sontils optimistes à propos de leur avenir?

Texte Kévin Colard

Des robots nous prennent nos jobs? Pas de souci!

C’est en tout cas l’opinion de Larry Page, le CEO de Google, pour qui les progrès technologiques apporteront à l’humanité et au monde du travail des avantages incommensurables. Depuis la révolution industrielle, les technologies détruisent des jobs. Il s’agissait d’abord des métiers à faible qualification, mais aujourd’hui, certaines professions que l’on pensait protégées, telles la comptabilité ou l’analyse financière, seraient menacées. Dans un entretien au quotidien britannique Financial Times, le patron du moteur de recherche le plus connu, déclare être convaincu que ce raz-de-marée technologique ne fait que commencer. Pour Larry Page, il ne faudra pas pleurer ces professions. En effet, les technologies permettront d’améliorer les performances de nombreux business par dix, et de moins en moins de gens travailleront. Et malgré ce chômage, la consommation restera possible grâce à une déflation intense, qui touchera les prix des biens de consommation. Même l’immobilier serait touché: le prix d’une maison dans la Silicon Valley pourrait passer de 1 million de dollars à 50.000 dollars! Ce ne serait donc pas une situation catastrophique, selon Larry Page, et ces changements seraient même inéluctables dans les années à venir.

Le groupe d’études TOR de la VUB a mené une enquête, en collaboration avec ResearchAnalysisVision, commandée par la Fondation P&V. Une enquête réalisée auprès de 6000 jeunes adultes résidant en Belgique et âgés entre 25 et 35 ans. Ces jeunes ont été interrogés par sondage sur leurs attentes et leurs rêves d’avenir, tant personnels que de société. Il ressort de cette enquête que les jeunes interrogés sont optimistes quant à savoir si leurs conditions de vie seront meilleures à 40 ans que celles de leurs parents au même âge: au moins trois quarts des jeunes adultes estimaient pouvoir égaler ou dépasser la situation de leurs géniteurs. Le pessimisme est par contre de rigueur concernant la sécurité de l’emploi, que 43% des jeunes voient reculer par rapport à celle de leurs parents, alors que carrément 80% des jeunes adultes envisagent une régression générale. 45% des interrogés qualifient explicitement le risque de perdre son emploi comme faible, voire très faible. L’enquête montre donc un grand pessimisme sociétal combiné à un optimisme personnel modéré à élevé. Infos: www.vub.ac.be/TOR

Le diplôme reste un atout majeur pour l’emploi Chaque année, le Forem produit une étude sur les jeunes demandeurs d’emploi âgés de 18 à 24 ans et inscrits au Forem pour la première fois. L’analyse porte sur l’insertion de ces jeunes sur le marché de l’emploi en fonction des études et des options choisies. En 2013, l’observation a porté sur 24.132 personnes dont le parcours a été analysé durant les six mois suivant leur inscription. L’étude ne vaut dès lors que pour les demandeurs d’emploi inscrits au Forem et non pour l’ensemble des jeunes sortis des études. Les tendances pour 2013 sont que le taux d’insertion à 6 mois reste à 53% comme l’an dernier. Celui-ci reste stable à 67 jours avant la première occupation, et de 98 jours endéans les 6 mois. On constate également que la section choisie joue un rôle important dans l’insertion. Deux secteurs sont porteurs pour les jeunes: l’hébergement et la restauration, et les activités de service administratif et de soutien. Infos: www.leforem.be

Infos: www.ft.com

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Tinder pour le demandeur d’emploi Tinder, l’application de dating qui permet librement de passer en peu de temps d’une personne à l’autre, a inspiré la VDAB (le Forem flamand). Chez Speedscreening, un nouveau concept permet de disposer de six minutes pour convaincre le chef du personnel de vos capacités. Vous ne cliquez pas? Alors, cliquez pour passer au candidat suivant. «Il aide les employeurs à faire une sélection tandis que le candidat reçoit un feedback direct et un contact personnel. Ça n’arrive pas souvent avec une lettre de motivation spontanée classique,» raconte Veerle Torrekens, chef du service Web du VDAB. Torrekens souligne bien que Speedscreening complète la sollicitation authentique et ne la remplace pas. «C’est une première introduction. Qui est un ajout aux autres méthodes, pas une meilleure méthode. Mais elle est plus directe et facilite la procédure et pour l’employeur et pour le demandeur d’emploi.» Infos: www.vdab.be

5 tuyaux pour bien terminer sa journée de travail selon ‘Business Insider’ Réactualisez votre liste de choses à faire, la «do-list». Ainsi, on voit ce qu’on a déjà réalisé et on constate facilement ce qu’on a encore à réaliser. Rangez votre bureau. Il est chouette de savoir qu’on est prêt pour le travail du lendemain, et de se donner aussi une certaine paix intérieure. Vérifiez vos e-mails une dernière fois pour et répondez aux questions simples. Les questions difficiles se traitent mieux avec un regard neuf. Regardez votre agenda et faites votre planning pour la prochaine journée de travail. Allez vers un collègue pour une discussion ou un compliment. Un sourire est gratuit, mais tellement précieux! Infos: www.businessinsider.com

JEUNE TALENT PASSIONNE PAR LA VENTE AU DETAIL ? LIDL VOUS OFFRE UNE OCCASION EN OR ...

jobs.lidl.be

Nous connaissons tous les supermarchés Lidl... Mais saviez-vous que près de 5.300 collaborateurs sont prêts à vous offrir chaque jour la meilleure qualité au prix le plus bas ? Ils sont au cœur de la réussite de Lidl et la base de notre croissance... Possédez-vous un gène ‘vente au détail ? Rejoigneznous et participez à notre croissance ! Lidl offre à de jeunes talents passionnés par la vente au détail l’occasion de prouver leur potentiel ! Pour le moment, nous recherchons des débutants talentueux pour, entre autres, les départements :

ACHATS

En tant qu’Acheteur Junior, vous aidez à la composition de l’assortiment dans nos magasins. En collaboration avec nos fournisseurs, vous développez nos gammes de produits frais, non alimentaires et de marques privées. Vous êtes motivé, ambitieux et un vrai battant.

CONSTRUCTION

En tant que Chef de Projets en Construction Junior, vous gérez la construction, la transformation et la rénovation de nos magasins ou centres de distribution de A à Z. Vous préparez soigneusement chaque projet et assurez la coordination avec les architectes, bureaux et départements internes.

Texte Kévin Colard

Retrouvez toutes nos offres pour jeunes talents sur jobs.lidl.be

CONCEPTION GRAPHIQUE

En tant que maquettiste, vous vous chargez du volet graphique des matériels POS, des publicités, des brochures et projets spéciaux, tels que nos offres saisonnières (Noël, Pâques ou BBQ). Vous respectez notre identité graphique et ne craignez pas les délais serrés. Vous disposez d’une expérience technique approfondie en PAO.

TOUJOURS VOULOIR ÊTRE LE MEILLEUR

novembre 2014 ~ janvier 2015

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EN IMMERSION

HOPES, un opérarock 100% belge! C’est un sacré challenge que s’est fixé Alec Mansion: créer un opéra-rock 100% belge et 100% live (avec tous les musiciens sur scène). C’est au printemps prochain que tu pourras découvrir le résultat sur scène.

Un premier show-case: on y était!

Texte Sébastien Daloze

C’est pendant la dernière saison de The Voice Belgique où il était directeur musical que l’idée de cette comédie musicale 2.0 a germé dans l’esprit d’Alec Mansion. «J’ai été scié par le talent des jeunes artistes belges révélés par l’émission,» nous explique-t-il. «Pourtant, ils ne s’y retrouvent pas toujours au final de ces émissions. C’est de là qu’est venue l’histoire de Hopes.» Une histoire d’un couple d’amoureux qui va se retrouver embarquer malgré lui dans une télé-réalité machiavélique menée de main de maître par un dictateur médiatique.

Le 25 septembre dernier, la troupe de ‘Hopes’ présentait pour la première fois trois de leurs chansons à la presse. Non sans une certaine appréhension et une émotion forcément palpable. Julie Compagnon (vue dans The Voice Belgique): «C’est vrai qu’on était émus. Pour une première ‘sortie’ avec nos morceaux, la pression - mais une bonne pression - était là. Et l’émotion aussi.» Christophe Gillard (vu dans The Voice Belgique, aussi) complète ses propos: «On peut enfin montrer le fruit de notre travail. Hormis quelques fuites sur les réseaux sociaux, rien n’était encore officiel, c’est donc aujourd’hui la première sortie officielle de la troupe. Ce premier live, c’était beaucoup d’émotion, mais aussi de tensions.» Même son de cloche du côté de Megan Giart (vue dans The Voice Belgique, encore!): «Tout n’est pas encore construit, ma chanson n’est pas encore écrite, mon rôle pas tout-à-fait défini, mais on présente aujourd’hui quelque chose auquel on croit. Ce n’est qu’en avril qu’on pourra évaluer l’aboutissement de tout ce travail.»

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Julie Compagnon est… Linda

Christophe Gillard est… John

Megan Giart est… Shanae

Son rôle

«Linda, c’est une nana amoureuse de son mec, mais à fond! Elle le soutient dans son envie de son réussir dans la musique. Mais ça ne remplit pas le frigo, malheureusement. À un moment donné, elle va chanter aussi et prendre un peu plus de place que John, ce qui va créer des tensions dans leur couple.»

«Je joue la rôle de John, en couple avec Linda, le personnage joué par Julie Compagnon. Ça tombe très bien parce qu’on s’entend tous les deux parfaitement. Il y a une vraie osmose qui s’est mise en place immédiatement entre nous et on espère que ça va continuer ainsi. John, c’est un peu moi en fait, c’est quelqu’un de très entier, qui ne fait jamais de concession et qui a l’objectif de vivre de sa musique.»

«J’interprète le rôle de Shanae. Dernièrement, sur Vivacité, j’ai dit que c’était un rôle qui m’allait à merveille! Mais je corrige tout de suite! Puisque Shanae va être celle qui va renverser le système, en étant en quelque sorte la Catwoman révoltée! (rires) L’idée de dragouiller, ce n’est pas vraiment mon délire, c’est justement cette image que j’essayais de casser dans The Voice.»

Les comédies musicales «Même si Hopes est davantage un opéra-rock qu’une comédie musicale, j’adore cela. Depuis que je suis toute petite, je les regarde toutes à la télévision. J’ai toujours voulu démarrer avec ça. Je voulais être une starlette de comédie musicale! Ça m’est un peu passé quand je suis devenue ado, quand j’ai commencé à aimer le rock bien puant! J’ai commencé à faire des jams, à rencontrer des musiciens avec qui je jouais jusqu’à quatre heures du matin, un peu bourrés, en m’éraillant la voix à crever! Pourtant, quand j’entends que des auditions ont lieu pour des comédies musicales, ça ne m’intéresse pas plus que ça, normalement. Hopes est ainsi venu par hasard dans ma vie.»

La vie en troupe «J’ai déjà l’habitude d’évoluer en groupe dans ma vie de tous les jours. Et j’aime assez le fait de vivre en communauté pendant une longue période de temps. J’ai un peu un caractère de grande sœur. Je suis donc du genre à canaliser les caractères plus calmes ou plus fougueux.»

La télé-réalité

novembre 2014 ~ janvier 2015

Les comédies musicales «Il y a de grands talents en Belgique, je suis donc très contente qu’une grosse production les défende par le biais d’un opéra-rock. J’apprécie le monde des comédies musicales, en tant qu’artiste. Ça me correspond tout-à-fait puisque ça me permet d’allier la danse, le chant et la comédie. Trois domaines que j’adore!»

La télé-réalité «La télé-réalité n’est qu’un prétexte selon moi dans cet opéra-rock. Selon moi, il parle davantage de la difficulté des jeunes à trouver leur place dans la société. Tout le monde peut être touché par cela. Quand on sort de l’école, on éprouve des difficultés à trouver du travail, un appartement, sa place dans un groupe d’amis, … Un thème universel et fédérateur qui risque de toucher tous les âges.»

La vie en troupe «On a la chance d’avoir une troupe terrible, on est déjà une petite famille. C’est extra! On est tous extrêmement motivés et impatients de partager la scène tous ensemble. On s’entend tous très bien et il n’y a pas de gamineries entre nous. Vivre en communauté avec des personnalités différentes et fortes, ça nous permet de nous enrichir les uns les autres.»

La télé-réalité «Quand on vit une aventure humaine et qu’on reste bien les pieds sur terre, on apprécie le décalage du sujet de Hopes (ndlr: le machiavélisme de la télé-réalité). Contrairement à une personne plus investie dans une émission de télé-réalité qui ne va peut-être pas percevoir le second degré qu’Alec Mansion a voulu faire transparaître dans son opéra-rock.»

Texte Sébastien Daloze

«Ma démarche était assez saine quand j’ai participé à The Voice. Je l’ai fait par-dessus la jambe, je n’en avais strictement rien à faire des conséquences. À chaque fois que je passais une étape, c’était du bonus. Je n’avais pas de rêve de gloire; j’aimais juste chanter et je me disais que cette expérience pouvait être marrante. Contrairement à certaines de mes connaissances qui se sont fait piéger, elles, par ce désir de gloire et ont vécu la chose de manière très amère.»

La vie en troupe «Nous sommes tous entourés par une équipe qui est très attentive. Si on se projette dans neuf mois (ndlr: date de la première représentation), on en est encore aux balbutiements. Ce délai sera nécessaire aussi à la troupe pour pouvoir prendre son envol. Il faut qu’on apprenne à créer un esprit de troupe, qui est déjà présent aujourd’hui, mais qui se renforcera au fil du temps.»

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young starters

Enfin des sushis à Louvain-la-Neuve! Caroline et Antoine ont lancé Cellule Sush’,

Texte Sébastien Daloze

premier bar à sushis louvaniste

Cherchant chacun un emploi dans leur secteur après leurs études, Caroline Gobert et François Hutlet ont rapidement dû se rendre à l’évidence: il allait falloir prendre le taureau par les cornes pour se faire une place sur le marché du travail. Et c’est donc vers les sushis que les deux amis se sont dirigés. Depuis septembre dernier, leur bar à sushis Cellule Sush’ régale les étudiants louvanistes sur l’heure de midi ou pour leur repas du soir. Discussion à bâtons rompus avec ces deux fans de culture japonaise.

C’est donc un peu frustrés par le manque de perspectives d’emploi et motivés par leur envie de créer leur propre boîte que les deux compères se sont tournés vers les sushis. Antoine nous explique la genèse du projet: «On avait vaguement l’idée d’ouvrir un commerce horeca sur Louvain-la-Neuve sans savoir vraiment quoi. À un moment, ça a fait tilt! On s’est dit qu’il n’y avait pas encore de bar à sushis dans la ville.» À partir de ce moment-là, les deux jeunes diplômés se lancent dans les formations nécessaires pour mettre leur projet sur pied, notamment chez un maître-sushi qui leur apprendra les rudiments nécessaires pour concocter des rouleaux de riz impeccables. Caroline ne regrette pas cette formation auprès d’un maître-sushi, qui lui «a permis de se familiariser avec la découpe du poisson, la technique de confection du sushi.»

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500 ‘likes’ en une journée! Il aura fallu pratiquement neuf mois (le temps d’une grossesse!) pour que Cellule Sush’ voie enfin le jour. Des semaines intenses qui n’ont pas découragé Antoine et Caroline. «On se lançait un peu dans l’inconnu,» nous confie Antoine, «on n’avait en effet aucune formation en gestion ni en horeca.» Dès le dépôt de leur idée, ils se sont dès lors inscrits à une formation UCM (Union des Classes Moyennes) pour les jeunes starters. L’UCM qui n’a eu de cesse de les soutenir pendant l’élaboration des différentes phases du projet. Celui-ci ne pouvait voir le jour qu’à Louvain-la-Neuve, ville de cœur des deux ex-étudiants. Caroline insiste: «On connaissait déjà bien l’endroit puisqu’on y vivait depuis quelques années. En plus, en étudiant un peu notre cas, on a rapidement constaté qu’il y avait une forte demande de sushis sur le site universitaire. C’était donc moins risqué de le faire ici qu’autre part.» À tous les coins de rue de la cité louvaniste, les restos et snacks se succèdent, tous plus alléchants que les autres et prêts à rassasier les estomacs bien vides des étudiants sur le temps de midi. Comment se démarquer dans cette orgie de fantaisies culinaires et contenter le palais de plus en plus exigeant de l’étudiant moyen? «Pour le moment, les retours des étudiants sont extrêmement positifs, on ne va pas dire le contraire,» sourit Antoine. Dès la création de la page Facebook avec quelques photos des produits qui allaient être proposés dans le restaurant, les réactions ne se sont pas fait attendre, avec plus de 500 ‘likes’ sur une seule journée! «Ça a créé une certaine attente parmi nos clients et ça nous a rassurés sur le bien-fondé de notre idée initiale.» D’ailleurs, aucune campagne de pub n’a encore été nécessaire, le commerce fonctionne à plein régime depuis le 22 septembre dernier, alors que les flyers n’ont même pas encore été distribués!

Des sushis ‘à la praline’

novembre 2014 ~ janvier 2015

Même si leur bar à sushis recueille un franc succès à Louvain-la-Neuve, les deux créateurs de Cellule Sush’ n’ont pas encore réellement pensé à la suite, comme par exemple la possibilité d’installer un deuxième resto dans une autre ville. Antoine précise: «Pour le moment, on fait tout pour que notre petite cellule marche, il faut d’abord qu’on se rôde ici avant de penser à un avenir possible.»

Finies les grasses mat’! Quand nous avons été tester leur concept, Antoine et Caroline n’en étaient encore qu’aux balbutiements, à peine deux semaines après l’ouverture officielle. Et pourtant, le bilan dressé par le jeune entrepreneur est plus que satisfaisant. «On avait des grosses craintes au début, mais pour le moment, on est rassurés. On va voir ce que cela va donner sur la durée, mais ça marche très bien pour l’instant. Ça nous a aussi permis de constater que le jeu en valait la chandelle, que tous ces mois de préparation n’ont pas été vains.» Même si le rythme de travail est assez fatigant (la journée n’est pas finie après le départ du dernier client, restent encore les commandes, la comptabilité, …), les jeunes cuistots ne regrettent pas d’avoir mis les pieds dans cette formidable aventure, même si la grasse mat’ est uniquement autorisée le dimanche matin! Antoine: «Ce qui me plaît surtout, c’est de voir que les clients prennent le temps de nous donner des retours positifs, que ce soit sur les réseaux sociaux ou directement.»

L’amitié, la clé du succès? Caroline et Antoine étaient donc amis avant de se lancer dans ce projet. Un atout imparable quand il est question de s’associer pour lancer une nouvelle entreprise? «Pour moi, c’est primordial de bien se connaître avant de se lancer,» explique Caroline. «Si on n’a pas les mêmes attentes, les mêmes désirs, c’est plus difficile de s’y retrouver.» Et des points négatifs à cette amitié entrepreneuriale? C’est Antoine qui s’y colle: «Parfois, dans une relation professionnelle, on met plus de limites dans ses propos. Quand on a quelque chose à dire à un ami, au contraire, on le dit plus clairement et peut-être trop franchement parfois, ce qui peut causer des tensions.» Mais rassurez-vous, l’entente est toujours au beau fixe entre les deux amis-collaborateurs! GUIDO MAGAZINE

Texte Sébastien Daloze

Mais concrètement, que peut-on s’attendre à retrouver dans son assiette lors d’une visite à Cellule Sush’? Un rapide coup d’œil à la carte (mais aussi au décor très personnel) permet de comprendre le pari de la fusion entre originalité et authenticité, à des prix très attractifs. Des makis au saumon/concombre côtoient leurs cousins au foie gras/spéculoos/confit de figues tandis que les california rolls se déclinent autant dans des saveurs attendues (saumon/ Philadelphia/ciboulette ou concombre/avocat/ mangue) que plus inédites (surimi/pomme/ sauce mango). Mais le principal attrait de l’endroit, c’est la possibilité d’y acheter des sushis ‘à la praline’, à la carte donc. Caroline nous en dit un peu plus sur ce concept: «Cela permet de varier plus facilement son assiette et de tester tous les goûts proposés.»

Pendant des mois, ce sont surtout les amis d’Antoine et Caroline qui ont servi de ‘cobayes’ et ont testé les nouvelles recettes proposées par ces maîtres-sushis en herbe. Ce sont donc ces testeurs volontaires qui ont permis de redéfinir les recettes et d’affiner leur technique. «Ils en ont mangé pendant quelques mois, les pauvres ont frôlé l’overdose,» en rigole encore la jeune femme. Justement, cette overdose ne gagne-t-elle jamais les deux compères? Antoine répond directement: «Personnellement, moi j’en ai mon compte! Je ne prends plus le même plaisir qu’avant à manger des sushis!» Ce qui n’altère en rien la qualité des produits, bien évidemment.

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postuler

Lors d’un entretien d’embauche, tu dois répondre à un flot incessant de questions. Souvent, les postulants se retrouvent sans voix devant certaines de celles-ci. Afin de t’éviter ce genre de désagrément, nous avons compilé pour toi les bonnes et mauvaises réponses à apporter lors de cet interrogatoire de cet intrigant homme en costume. L’HOMME EN COSTUME:

«Te qualifierais-tu de quelqu’un d’entreprenant?» La mauvaise réponse: Ne réponds pas de façon trop enthousiaste à cette question, car le recruteur pourrait alors en conclure que tu souhaites utiliser ce job comme tremplin vers une meilleure situation, peut-être même ta propre entreprise. D’un autre côté, une personne qui manque d’esprit d’entreprendre fait souvent du sur-place. La bonne réponse: Essaie de laisser transparaître que tu es entreprenant et ambitieux sans avoir l’air de bousculer tout le monde pour atteindre ton but. L’HOMME EN COSTUME:

«Quel est ton but dans la vie?»

questions des recruteurs?

L’HOMME EN COSTUME:

«Quel titre de fonction aimerais-tu voir apparaître sur ta carte de visite?» La mauvaise réponse: Les titres de fonctions sur les cartes de visite s’assimilent souvent à un charabia en anglais (regarde sur www.bullshitjob.com/title). Seules les personnes superficielles y accordent de l’attention, ne te rends donc pas ridicule en sortant immédiatement une telle formule de ta manche, ce qui serait plus risible qu’autre chose. La bonne réponse: Dans ce cas, une réponse intelligente serait de dire que cela n’a pas beaucoup d’importance. Ce qui compte, c’est le contenu du job, et non son emballage. L’HOMME EN COSTUME:

«Si tu pouvais choisir, dans quel genre de voiture aimerais-tu rouler?» La mauvaise réponse: Des psychologues ont établi des tableaux ingénieux dans lesquels les marques, couleurs et modèles de voitures correspondent à certains traits de la personnalité. Ne donne donc pas une description trop précise, au risque d’être immédiatement mis dans une case. Tu ne pensais pas sérieusement que cette question était destinée à savoir quelle voiture de société allait t’être accordée?

La bonne réponse: Ne réponds pas que tu n’as pas ton permis, car c’est une information utile pour le recruteur. Tu roules déjà? Tu peux alors éviter de répondre à la question en affirmant être content de ta voiture actuelle ou en débitant des généralités comme le confort, la sécurité et la fiabilité. L’HOMME EN COSTUME:

«Comment réagis-tu en situation de conflit?» La mauvaise réponse: Même si tu as déjà usé des poings au cours de ta vie, évite de révéler ce genre de détail. Ne réponds pas non plus que cela dépend si tu as raison ou tort, car le recruteur risque alors de t’exclure en pensant que tu es une personne têtue qui n’accepte pas les compromis. La bonne réponse: Mets en avant ton côté diplomate, même si tu sais que tu n’es pas toujours parfait de ce côté-là. «Un conflit révèle une opportunité de trouver une solution favorable aux deux parties», ce genre de blabla fera l’affaire. L’HOMME EN COSTUME:

«Quel est le dernier livre que tu as lu?»

de Friends, n’est pas une réponse adaptée. D’autre part, Schopenhauer ou Nietszche sonnent prétentieux, à moins que ce ne soit vrai et que tu puisses en dire quelque chose d’intelligent. La bonne réponse: Sois malin et fais en sorte d’avoir feuilleté le livre que tu as l’intention de lire depuis des lustres avant l’entretien. De cette manière, tu ne seras pas pris au dépourvu si cette question pointe le bout de son nez. L’HOMME EN COSTUME:

«À quels journaux et/ou magazines es-tu abonné?» La mauvaise réponse: Cette question est limite: est-ce que cela regarde vraiment le recruteur de savoir cela? Selon nous, tu n’as pas à répondre à cette question, mais attention à ne pas exprimer ton refus trop grossièrement. Ne réponds surtout pas «The Economist» si une pile de «Voici» garnit le sol de tes toilettes. La bonne réponse: Si tu n’as pas de problème avec cette question, tu peux simplement répondre le plus honnêtement possible. Dans le cas contraire, tu peux mentionner (que ce soit vrai ou pas) que tu n’es abonné à aucune revue, mais que tu lis souvent des numéros d’untel magazine. Cite alors les magazines et journaux que tu feuillettes le plus souvent.

Texte SDB

La mauvaise réponse: À moins que tu ne postules pour devenir nonne ou prêtre, ce n’est pas le moment de dévoiler tes aspirations religieuses ou philosophiques au grand jour. L’aspect matériel, comme «devenir riche, rouler dans une belle voiture et avoir une grande maison», est à éviter.

Comment répondre aux

La bonne réponse: Donne une démonstration claire et concise d’une profession épanouissante, d’une famille et d’une vie heureuse sans débauche quelle qu’elle soit, évite que l’un des buts soit plus mis en valeur qu’un autre.

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La mauvaise réponse: Ne dis pas que tu n’as jamais lu un livre du début à la fin, ou que cela date de l’école secondaire. Même «le dernier Playboy», comme l’a déclaré Joey Tribbiani dans un épisode

Create. Learn. Grow. Get ready for the challenge! Train your skills and shape your career Create your network and have fun Compete with the best students from all over the world Get coached by your personal Henkel mentor Get first-hand insights into one of the worldâ&#x20AC;&#x2122;s leading companies Build a team of 2 students, develop your concept and compete with the best students from 5 continents in an exciting final at the Henkel Regional Headquarters in Austria. Get the chance to meet the Henkel CEO and finally win a ticket around the world worth â&#x201A;Ź10.000.

Registration deadline December 10, 2014 www.henkelchallenge.com

GET A JOB

mon job d’étudiant

Comédien pour l’université Au cours de cette année académique, nous partons à la rencontre de jobistes étudiants à travers le pays. Pour en savoir plus sur leur expérience et leur quotidien. Pour ce numéro, nous avons rencontré Hakim et Elise, qui ont filmé leur entrée à l’université pour le compte de l’ULg.

Prénoms: Hakim et Elise Âge: 18 ans Études: Chimie et Histoire de l’art Job: Création de vidéos pour l’ULg Lieu: Liège

Avantages? Hakim: «Comment expliquer un avantage vu qu’il y en a plusieurs! Je dirais simplement que le plus gros avantage a été d’avoir fait un pas de géant à l’université: à peine rentré dans les amphis et déjà connu des étudiants qui avaient suivi mon aventure pendant trois mois!» Elise: «Le premier avantage est qu’il s’agit d’un job d’étudiant plutôt atypique: tous les jeunes n’ont pas la chance d’avoir un job aussi amusant. De plus, nous ne faisions jamais la même chose, c’était toujours une joie de partir filmer différentes scènes. Nous étions libres de parler de ce qui nous plaisait et de montrer au spectateur ce que nous voulions. De plus, j’ai déjà pu appréhender l’université, ses locaux, son personnel et son univers général. J’ai également fait quelques connaissances.»

difficile de voir si l’image était suffisamment bonne pour être diffusée; on ne pouvait pas re-visionner les scènes directement. J’ai dû en recommencer quelques-unes. De plus, le projet se déroulait tout le long des grandes vacances et c’était parfois compliqué de cumuler les enregistrements de nos vidéos avec des séjours à l’étranger ou nos autres activités.»

Une intégration plus facile? Hakim: «Entièrement! Tu es déjà connu des étudiants vu qu’ils ont suivi un peu ton histoire via les vidéos! Les étudiants viennent te voir plus facilement et veulent te rencontrer. Mais en plus de cela, grâce cette aventure, tu te sens vraiment ancré dans l’université.» Elise: «Je suis restée dans ma ville, donc je n’ai donc pas été dépaysée. Mais je pense que ce projet a pu également aider pas mal d’étudiants venus à Liège pour étudier et qui logent dans un kot.»

Texte Sébastien Daloze

Le concept?

Pourquoi? Hakim: «Comment faire ses premiers pas à l’université, mieux qu’en y travaillant! En plus, comme j’avais déjà une expérience en tant que comédien dans le domaine du cinéma et du théâtre, ce projet de web-série était excellent pour moi.» Elise: «Je trouve que chaque bonne opportunité est à saisir; lorsque j’ai reçu l’annonce pour ce projet vidéo au début de l’été, je n’ai pas hésité à répondre. Faire ces vidéos m’a aidé à apprivoiser l’univers étudiant et à moins redouter la rentrée universitaire. C’est rassurant de se dire qu’on n’est pas tout seul à franchir cette étape de la vie.»

Hakim: «L’idée était de filmer notre passage de rhéto vers étudiant à l’université. On a abordé dans les vidéos toutes les questions qu’un futur étudiant pouvait se poser pendant l’été, au travers de notre propre histoire. Pas question de jouer un rôle!» Elise: «Chaque épisode parlait d’un thème bien précis lié à la rentrée universitaire et nous étions tour à tour le héros d’un épisode. Le but, c’était de se filmer soi-même afin d’inclure le spectateur dans notre vie et de faire partager nos passions, nos tracas liés à la rentrée. Ceci dans le but de rassurer les futurs étudiants et de leur montrer qu’ils ne sont pas tout seuls mais au contraire, bien entourés.» Hakim: «L’université nous a remis à chacun une caméra Go Pro avec laquelle je pouvais filmer pendant l’été - et de manière autonome - ma vie de tous les jours. J’envoyais mes rushes régulièrement à l’équipe Info Etudes de l’ULg.» Elise: «Nous nous filmions seul, en ‘selfie’, de manière à inclure le spectateur dans notre vie. On était donc totalement libre au niveau de la créativité.»

GUIDO MAGAZINE novembre 2014 ~ janvier 2015

Inconvénients? Hakim: «Étant donné que tu es observé de chaque personne et que d’une certaine manière tu ‘représentes’ l’université, l’attitude d’un étudiant ‘modèle’ était préférable.» Elise: «On se filmait avec des GoPro et c’était

Pour voir les prestations d’Hakim et d’Elise, rendez-vous sur www.ulg.ac.be/ cms/c_4936867/fr/de-futur-etudiant-a-etudiant-ulg-la-web-serie-de-lete

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