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Suivre "les chemins de l’eau"...

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Remerciements

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« Comprendre un site commence par le repérage des ruisseaux permanents ou intermittents, à la fois conséquences et causes du relief : l’eau choisit la pente et, ce faisant, elle l’accentue, de manière douce ou violente, au cours d’un long travail qui dépasse les temps historiques. Mais ce travail de l’eau est saisonnier, il connaît des cycles et des périodes d’arrêt, il rencontre la vie des plantes et celle des animaux, certains souvent imperceptibles pour nous, et voilà la biodiversité à notre porte. La répartition de la végétation depuis les grandes forêts jusqu’aux parcs et jardins des territoires urbanisés est intimement liée aux caractéristiques du site, comme le montre si souvent l’étude du tracé des anciens ruisseaux ou des petites rivières. Ainsi quelques-unes des grandes pièces d’eau du parc du château de Versailles, comme le Grand Canal ou la pièce d’eau des Suisses, proviennent de l’impossibilité d’assécher des étangs alimentés par de petites sources locales et forment ainsi la petite rivière du ru de Gally. Plus récent, le parc départemental Georges Valbon, en Seine-Saint-Denis, accueille et retient dans plusieurs bassins successifs les eaux du Could après son confluent avec la Morée et celui, encore plus en amont, avec le Petit-Rosne, sans compter la Vielle-Mer et, plus à l'Est, la Molette, aujourd'hui disparues. Ainsi tout en donnant à cette installation technique une forme agréable et utile pour les habitants en même temps qu'une réserve pour plusieurs espèces d'oiseaux, que l'on peut observer les matins calmes, chacune regroupée dans l'un des étangs, le parc sert de protection à la ville de Saint-Denis qui, sans lui aurait souvent les pieds dans l'eau."

HABITER LA VILLE DE DEMAIN, page 110, chapitre 7

Architecte et urbaniste, Philippe Panerai a enseigné dans différentes écoles d'architectures. Membre de l'Académie d'architecture, chercheur associé au laboratoire Architecture et Anthropologie (CNRS), ses recherches sur les formes urbaines et son activité d'urbaniste lui ont valu le Grand Prix d'Urbaniste en 1999.

J'ai souvent eu les pieds dans l'eau et j'ai décidé de suivre le fil de l'eau pour mon travail de fin d'étude au fur et à mesure de la lecture du chapitre "Retrouver les chemins de l'eau pour accorder la ville et le territoire". Dans ce 7ème chapitre du livre "Habiter la ville de demain", Philippe Panerai, architecte et urbaniste, enseignant et chercheur, donne divers exemples pour comprendre la relation entre l'eau, les rivières ou fleuves et le territoire. Tout est décrit avec précision et les renseignements à la fois techniques, historiques, géographiques ont l'air tellement simples et évidents qu'ils m'ont donné l'illusion que le travail allait être facile. J'ai biensur terminé le livre depuis longtemps, et je me suis mise en chemin pour suivre l'eau à Montereau-Fault-sur-Yonne. En effet, La ville de Montereau-Fault-sur-Yonne, ville moyenne de la grande couronne parisienne, avec la confluence Yonne et Seine semblait réunir les conditions qui interrogeaient ma curiosité de paysagiste, sur la question de l'eau qui est crutiale aujourdhui et pour travailler sur les problématiques ville et nature et les solutions liées à la gestion de l'eau.

L'étude présentée dans ce mémoire est le résultat de mes cheminements (toujours en cours) sur le terrain mais aussi avec mes calques, mes crayons, mes carnets de croquis, des livres et mon ordinateur, sans oublier les échanges avec les deux encadrants Sébastien Bonthoux écologue, agronome, enseignant chercheur, et Bertrand Folléa, paysagiste concepteur, enseignant chercheur, et avec certains acteurs de la Seine-et-Marne.

Mes interlocuteurs du CAUE du 77, du bureau d'étude des services techniques de la Communauté de Communes du Pays de Montereau, et les services développement durable et techniques des espaces verts de la commune de Montereau Fault-sur-Yonne ont répondu à mes questions sur les mobilités douces, l'eau et la gestion du vivant et m'ont aidé à mieux comprendre les paysages de l'eau au Pays de Montereau. Ces cheminements à Montereau-Fault-surYonne se sont bien passés et je remercie chaleureusement ceux et celles qui m'ont accompagné pendant ce travail de fin d'étude..

Sommaire

Avant propos

Introduction

Enjeux

Méthode

Constats

Présence de l'eau

Se réapproprier la nature

A/ Quelle "nature" au Pays de Montereau?

Le socle du Sud de la Seine et Marne - Des paysages et des couleurs

Se réapproprier la nature - Les types de paysages

1) Géologie - Relief - Topographie

2) Un territoire d'eau qui évolue avec le temps

3) Mieux connaître Montereau-Fault-sur-Yonne a) Montereau-Fault-Yonne proche de la nature ? c) Quelle capacité à résister à l’artificialisation des sols ? b) Quelle place laissée à la biodiversité en centre-ville ?

4) Le site et son périmètre d'étude

5/ Enjeux et intentions - Ménager des sentiers natures à Montereau

B) Entre ville et nature - Les chemins de l'eau

Les sites de projets – La situation actuelle vers la situation envisagée

1/ La gare comme centralité - un espace multimodal et multidirectionnel

2/ Des ronds-points bien ciblés

3/ Les zones humides - la vidange du Marais d'Air

4/ Le parc des Noues

5/ Les berges de la Seine et de l'Yonne

6/ Le quartier de Surville et la colline Saint-Martin

7/ La berge Est de l'Yonne - La réserve naturelle des Seiglats

Synthèse

Définitions

Extrait des textes cités

Toponymie de Montereau - Fault -sur - Yonne

Bibliographie

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