Le Guide de la cuisine 2014

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2014

LE GUIDE DE LA CUISINE Offert par


IL EXISTE UNE CUISINE AVEC UN SENS SUPPLÉMENTAIRE POUR LA PERFORMANCE. La gamme d’appareils encastrables Whirlpool 6TH SENSE va révolutionner votre manière de cuisiner, parce que tout y a été conçu pour vous simplifier la vie. Le four décide automatiquement de la température et du temps de cuisson en fonction du plat que vous souhaitez préparer. La table de cuisson vous envoie un signal sonore quand votre eau bout. La hotte adapte seule sa puissance en fonction de ce qui cuit. Autre exemple ? Le four à micro-ondes rend chaque plat délicieusement croustillant en peu de temps, grâce à la fonction 6TH SENSE Crisp™. Enfin, le réfrigérateur est de loin le meilleur pour garder la fraîcheur des aliments, en rétablissant la température plus vite* qu’un réfrigérateur normal. Pas mal d’avoir un 6TH SENSE en cuisine, non ? www.whirlpool.be

* 5 fois plus vite qu’un appareil Whirlpool sans la technologie 6TH SENSE.


Le guide de la cuisine est une publication des Éditions Vision Graphique

© Vision Graphique sprl

Sommaire Historique

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Chapitre 1 Comment concevoir une cuisine?

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Rue Théodore Roosevelt 13 1030 Bruxelles Tel.: +32 2 732 33 97

1. Gestion de l’espace 2. Bien choisir le plan de travail 3. Des revêtements faciles à vivre

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e-mail: info@visiongraphique.com

Chapitre 2 Tendances 2013

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Les articles contenus dans cette publication ne peuvent en aucune façon être reproduits sans autorisation préalable expresse et écrite de l’éditeur.

Rédaction: Marie-Claire Regniers mc.regniers@me.com

Maquette: Patrick Anthonis patrick@visiongraphique.com

Sales Manager: Patrick Anthonis patrick@visiongraphique.com

Édition 2014 11.545 • D/2014/11.545/1

1. Unifier l’espace cuisine et le séjour 2. Miser sur les matières naturelles 3. Oser les éléments déstructurés et la couleur 4. Privilégier les nouveaux électroménagers ultraperformants 5. Soigner les équipements intérieurs 6. Favoriser la démarche écologique 7. Opter pour la cuisine de charme

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Chapitre 3 Equipement de la cuisine

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1. Eviers 2. Robinetterie

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Chapitre 4 Electroménagers

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1. Bien lire les étiquettes 27 2.Les réfrigérateurs et congélateurs 28 3. Les tables de cuisson 29 4. Les hottes 32 5. Les fours 33 6.Les lave-vaisselle 36 7. Pour se faire plaisir… 38 3


Historique La cuisine en tant qu’espace spécifique destiné à l’élaboration des repas n’a pas toujours existé. Au fil des siècles, ce lieu, qui pouvait être à ciel ouvert dans les sociétés anciennes, intègre la maison, mais dans une zone distincte de la partie habitée. Cette configuration reste de mise dans les maisons bourgeoises du XIXème siècle, souvent dans les sous-sols dotés d’un dispositif de monte-plat. A la campagne néanmoins, la cuisine réunit toujours préparation et consommation des mets.

Meublée d’un évier, d’une cuisinière et de buffets comme dans le projet de Lucien François en 1915 (photo 1), elle se métamorphose dans les années ‘30 avec l’arrivée de l’électroménager et l’émergence de la « cuisine équipée ». En Belgique, la Cubex de l’architecte Dekoninck (1930) équipe encore de nombreuses maisons (photo 2). Elle est rééditée depuis avril 2013. Les buffets font place à des éléments reliés les uns aux autres par un plan de travail unique. Trente ans plus tard, mobilier en Formica aux aspirations modernistes et modèles en bois massif se

1. Lucien François

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partagent le marché. Les années ‘80 marquent le déclin de la salle à manger en l’intégrant à la cuisine, communément appelée « cuisine américaine ». Cette évolution sociologique soutenue par les progrès de l’électroménager ouvre désormais la cuisine vers le séjour ! En un siècle, la cuisine est la pièce de la maison où les innovations ont été les plus importantes (photo 3). La technologie est, bien entendu, responsable en grande partie de ces évolutions. Indispensables aujourd’hui, les appareils électroménagers sont apparus voici juste un siècle. Le réfrigérateur électrique domestique date en effet de 1913. Jusqu’aux années ‘50, les constructeurs vont peaufiner leur invention jusqu’à en démocratiser son usage. Le look de cette époque suivant la tendance ‘vintage’ fait fureur de nos jours (photo 4). La base de nos appareils actuels remonte aux années ‘80 avec l’apparition des modèles combinés. En 1925, le four rond avec son tube de cuisson révolutionne l’art culinaire. En 1953, arrivent sur le marché les premiers fours à micro-ondes mesurant près de deux mètres

2. Cubex


de haut pour un poids de 350 kg. Ils se multiplient au début des années ‘70 et entrent alors dans les foyers américains. Si le lavevaisselle moderne descend d’un modèle semi-automatique imaginé par Joséphine Cochrane en 1886, l’appareil domestique tel que nous le connaissons est mis au point en 1960 et devient courant dans les années ’80. Cependant, l’élément central de la cuisine est depuis la nuit des temps la cheminée, doublée ensuite par le « potager », cet ouvrage en maçonnerie à deux trous équipés de grilles en fonte recouvrant un foyer rempli de braises. L’invention de la cuisinière – au bois puis au charbon et au gaz servant aussi de chauffage – a permis à la chaleur d’être retenue dans un espace concentré. Fiers de leur longue histoire, les fabricants portent un regard sur le futur en veillant à innover et à améliorer sans cesse leurs produits. Aujourd’hui, l’électroménager est devenu intelligent. Les belles cuisines contemporaines hésitent entre sophistication et retour aux sources. La boucle est bouclée. Vive la renaissance de la cuisine conviviale… avec un niveau de confort maximal. 4. Smeg 3. Sheer

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Chapitre 1 Comment concevoir une cuisine? Les enjeux d’une planification ergonomique Dessiner une implantation conviviale répond à certaines règles de bases, essentielles pour offrir à l’espace sa fonctionnalité et son ergonomie. La cuisine plaisir est indissociable d’une circulation aisée entre les différents pôles d’activités et par

conséquent, d’une réduction des déplacements inutiles. Il est bien entendu possible d’imaginer plusieurs scénarios. Aujourd’hui, de nouveaux logiciels informatiques dynamisent l’offre spécifique des cuisinistes. Tracés de plans ou dessins en 3D, les résultats sont très séduisants.

1. Gestion de l’espace Plus que jamais l’aménagement de la cuisine tient compte de l’espace et de ses particularités. Mais ce n’est pas une pièce comme les autres où

l’on peut changer l’emplacement des meubles à sa guise. L’implantation doit en effet s’adapter à la surface disponible, à l’emplacement des ouvertures et aux contraintes techniques (arrivées d’eau, d’électricité et de gaz). En ligne, en angle ou avec ilot, cette implantation s’adapte à des espaces ouverts ou fermés. Car les modes changent, l’habitat se transforme.

1. Desiron Lizen

• Implantation linéaire Assez fréquent dans les appartements, cet aménagement en « I » s’accorde à des cuisines étroites de type couloir. Toutes les fonctions sont regroupées le long d’un seul mur, aucune autre solution n’étant réalisable. Compte tenu de sa configuration, il n’est pas possible d’y organiser un véritable triangle d’activité.

Le conseil du pro Veiller à mettre le réfrigérateur et l’évier d’un côté, les plaques de cuisson de l’autre.

2. Arclinea

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Solution : dégager une zone de préparation confortable entre l’évier et la table de cuisson afin de recentrer les activités. Et pour rompre le côté peu convivial de l’aménagement, il suffit de jouer sur les différences de profondeurs (photo 1). La cuisine parallèle ou en double « I » est une variante de la cuisine linéaire. Si la largeur le permet (à partir de 210 cm), l’installation peut se faire sur deux murs face à face pour une optimisation de l’espace (photo 2). Mais la fluidité parfaite des déplacements sera assurée par un espace de 120 cm entre les deux rangées opposées. L’accès aux électroménagers et l’ouverture des différentes portes se font alors sans aucune gêne. Tout est ainsi à bonne distance. Le triangle d’activité est respecté. Ce cas de figure permet de placer un maximum d’appareils et de rangements. • Implantation en angle Les implantations en forme de « L » ou de « U » sont les agencements classiques pour des superficies de 12 à 20 m2. Elles conviennent parfaitement pour des pièces se rapprochant d’un format carré. La forme en « L » permet de recevoir une table de repas mais le triangle d’activités est étiré et

3. Dekeyzer

deux des zones sont souvent éloignées de la troisième (photo 3). Occupant trois murs liés entre eux par deux angles, la forme en « U » rentabilise l’espace et limite au maximum les déplacements (photo 4). Tout se trouve à portée de la main. Le triangle d’activité est parfait. Les angles s’équipent de rangements futés pour optimiser ces endroits peu accessibles. Si la surface est généreuse, une table de repas peut prendre possession du centre de la cuisine. Il est également possible d’aménager un retour perpendiculaire à l’un des côtés sous forme de comptoir destiné à la fois aux repas et à la préparation des plats. • Implantation avec îlot central – la grande tendance actuelle C’est une vraie tendance qui concorde avec l’évolution des styles de vie : étendre la cuisine à un lieu de vie ouvert où l’on fait bien plus que préparer les repas. Dans les grandes pièces, il permet d’éviter les longs déplace-

Le conseil du pro Raccourcir au maximum les distances entre lavage, cuisson et conservation

4. Eggo

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5. Sylvain Liégeois

6. Binova

7. Eggo

ments entre les postes de préparation, de lavage et de cuisson ou encore offre un coin repas très pratique au quotidien (photo 5). Dans le cas d’espaces plus petits entièrement ouverts sur la pièce à vivre, la cuisine en tant que pièce à part entière est supprimée au profit d’un vaste séjour. Le logement paraît plus spacieux alors qu’en réalité la superficie totale n’a pas changé. Le plan d’implantation se base généralement sur un agencement de type linéaire ou en L, avec un plan détaché qui lui fait face, de forme rectangulaire ou carrée. Situé au cœur de la cuisine, il peut cibler diverses fonctions : • Multiplier les placards et les tiroirs en offrant une surface de préparation supplémentaire. • S’équiper de plaques de cuisson, d’un gril, d’une friteuse. • Intégrer l’évier et le lave vaisselle. Si le premier cas ne requiert aucune mise en œuvre spéciale, les deux autres réclament l’installation de raccordements électriques et/ou de conduites et d’évacuation d’eau. De toutes façons, l’îlot ne doit pas empêcher de circuler aisément. Un dégagement de 1m à 1,20 m tout autour est à prévoir. A noter la configuration en presqu’île. Dans ce cas, l’îlot est rattaché aux meubles placés contre l’un des murs (photo 6).

8. Varenna

Pour justifier ses fonctions, en dehors du simple rangement, un îlot linéaire doit mesurer au minimum 180 cm de long avec une zone de circulation tout autour de 90 à 120 cm. Toutefois, il peut être dessiné en forme carrée et même ronde. S’il est composé de plusieurs meubles accolés, il est possible de jouer avec des hauteurs différentes. La partie la plus haute peut s’équiper d’un coin bar et, si son plateau s’élargit, faire office d’une véritable table. 9.Eggo

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En règle générale, la hauteur est de 90 cm environ, celle d’un plan de travail (photo 7), mais les niveaux peuvent être différents notamment lorsque l’on accole une table ou une tablette/comptoir en décroché (photo 8). Dans tous les cas de figure, un îlot qui comprend un pôle lavage (évier ou évier + lave-vaisselle) ou un pôle cuisson (plaques de cuisson, hotte, et éventuellement four) implique des contraintes techniques fortes, pour mettre en place les conduits d’évacuation des eaux usées, les canalisations d’alimentation en eau et les câblages électriques. En rénovation, il faut presque toujours reconfigurer tous les branchements pour les amener au centre de la pièce. L’îlot de rangements Dans ce cas, l’îlot offre seulement une surface de préparation supplémentaire, tout en servant de desserte. Il peut être doté de placards, de tiroirs et de rangements pratiques, de tablettes à épices, d’un plan coulissant ou d’une planche à découper (photo 9). Autre option : placée sur un même niveau, plus bas ou en hauteur, une grande tablette remplace la traditionnelle table de cuisine.

La solution parfaite pour une cuisine impeccable

De toute façon, Bref a la solution Dans la cuisine, vous êtes confronté à toutes sortes de taches, mais la graisse reste l’un des principaux ennemis. Grâce à sa formule à base d’alcool, Bref Cuisine nettoie et dégraisse à fond. Votre cuisine est plus étincelante que jamais. Bref Cuisine est le produit idéal pour l’entretien quotidien de la cuisine.


10. Eggo

L’îlot de lavage Si l’on choisit le poste lavage, il faut envisager (surtout en cas de rénovation) le problème des canalisations, plus aisé à résoudre dans les maisons avec sous-sol. Le module intègre généralement le lave-vaisselle, pour des questions pratiques. Indispensable, la surface de travail doit être assez importante pour procéder aux préparations culinaires autour de l’évier (photo 10). Ce type d’îlot étant souvent encombré, un dosseret rehaussé qui peut faire office de plan repas le dissimule aux regards.

12. Eggo

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11. Dovy

L’îlot de cuisson Cet îlot libère les murs de la cuisine, permettant d’y aménager plus de placards. A l’exception des fours qui trouveront leur place en hauteur, tout l’équipement de cuisson peut être placé dans le bloc îlot : plaques ou dominos, gril, tepanyaki, module vapeur ou friteuse intégrée, selon les désirs culinaires. Côté dimensions, une profondeur de 90 cm reste de mise pour garantir la fonctionnalité sans oublier un plan de travail suffisamment large pour la préparation des aliments (photo 11). Le câblage électrique ne pose géné-


ralement pas de problème. Seule l’alimentation en gaz nécessite la présence d’un espace pour y faire passer les conduites. L’îlot multifonctionnel De grandes dimensions, il aligne la plupart des fonctions : cuisson, préparation, lavage (photo 12) et, éventuellement, coin repas (photo 13). Pour préserver la fluidité de cette conception, la table de cuisson et l’évier s’intègrent parfois à fleur de plan de travail. Des formes circulaires offrent tout à portée de main dans un concept ergonomique (photo 13). Cet élément satellite compact permet à plusieurs personnes de travailler en même temps et avec tout sous la main.

13. Scavolini.

Le conseil du pro • Concentrer les zones de lavage et de cuisson dans l’îlot pour une préparation aisée et placer le(s) four(s), le réfrigérateur/congélateur et les rangements dans un grand mur fonctionnel. • Jouer sur la convivialité et le contraste des matières (par exemple bois et acier inoxydable.

2. Bien choisir le plan de travail Si le choix d’une cuisine ne se fait pas à la légère, le plan de travail, très sollicité, mérite une réflexion accrue. Destiné aux préparations culinaires, il souligne le mobilier et peut intégrer l’évier ou les plaques de cuisson. Le choix des matériaux est vaste. Plusieurs variantes peuvent parfaitement convenir selon la fonction de l’îlot central – rangement, cuisson, lavage ou multifonctionnalité – mais chaque matière possède ses avantages et ses inconvénients. Il est préférable de fixer le plan d’un seul tenant pour éviter les joints fragiles. C’est aussi pour cette raison que nous avons écarté volontairement les carrelages, encore prisés dans les cuisines à l’ancienne, car la multitude de joints (qui ont tendance à s’encrasser) est difficilement compatible avec l’hygiène et la facilité d’entretien. Il faut avant tout que le plan supporte toutes les agressions quotidiennes. A savoir résister aux liquides, aux graisses, aux acides, aux chocs, aux coups, aux rayures et rester parfaitement propre, jour après jour.

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1. Bulthaup

• Acier inoxydable Privilégié dans les cuisines de pros, l’acier inoxydable est totalement hygiénique et non poreux, résistant à la chaleur, à l’eau, aux chocs, à l’eau de javel et autorise le contact avec les aliments (photo 1). Le plan de travail est généralement fabriqué sur mesure à base d’une tôle pliée sur un support de bois aggloméré et bénéficie ainsi d’une pose sans couture. Cependant, il se raie facilement et est assez contraignant en termes d’entretien. • Matériau de synthèse Qu’ils aient pour nom Corian®, LG Hi Macs® ou Silestone® by Cosentino, ces matériaux sont fabriqués à partir de minéraux naturels (jusqu’à 95 %) et de résines acryliques (photo 2). Ils sont massifs, non poreux, hygiéniques, agréables au toucher, très faciles d’entretien et sans joints perceptibles et se prêtent à toutes les formes de plans de travail, des plus simples aux plus complexes en intégrant même les éviers. • Granit D’une résistance extrême aux rayures, aux fortes températures, aux taches et aux produits acides, le granit semble un matériau idéal (photo 3). On peut même découper les aliments à même le plan. Il existe une très grande variété de coloris

4. Carrieres du Hainaut

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Le Guide de la cuisine

2. Corian

3. Beltrami

et d’aspects (uni, veiné ou moucheté, brillant ou satiné). • Pierre naturelle Moins solides que les granits, les pierres calcaires sont cependant très résistantes aux chocs et aux fortes températures. Elles séduisent par leur multitude de couleurs, d’aspects et de finitions et par leur grande souplesse d’exécution (bords arrondis, découpes d’évier, etc.). La pierre bleue reste grande favorite en Belgique, s’adaptant à tous les styles de cuisines (photo 4). Le plan de travail doit être enduit d’un produit antitache qui protège et nourrit la pierre. • Béton ciré et enduit C’est actuellement une matière très prisée des amateurs de style sobre et contemporain. Placés sur un support en panneau de particules, deux types de produits se partagent le marché : d’une part le béton spécial protégé par un traitement qui lui donne son aspect ciré et, d’autre part, l’enduit étanche de type Mortex®, à base de ciment et de chaux, coloré avec des pigments naturels et protégé par une huile de finition pour un effet béton lissé garanti (photo 5). Le produit exige un réel savoir-faire professionnel garantissant une parfaite mise en œuvre.

5. Beal


7. Effeti

6. Snaidero

• Verre Transparent, dépoli ou coloré, le verre s’utilise dans des épaisseurs allant de 10 à 40 mm, posé ou non sur un support. Hygiénique, résistant et agréable au toucher, il résiste assez bien aux rayures et son entretien est aisé (photo 6). Le verre thermiquement trempé est robuste, mais pas incassable. Une surcharge peut provoquer une rupture spontanée. Il est donc conseillé une certaine prudence lors de l’utilisation quotidienne. Il peut aussi se montrer sensible à des chocs thermiques élevés. • Bois Matière intemporelle et naturelle par excellence, le bois est proposé en différentes épaisseurs et dans une large variété d’essences et de teintes (photo 7). Pour conserver toutes ses qualités, le bois massif nécessite un entretien minutieux car il est particulièrement sensible aux liquides (attention donc à la proximité du centre de lavage !). Il est nécessaire d’appliquer régulièrement une couche de protection et de le poncer une fois par an.

3. Des revêtements faciles à vivre A. Côté sols Si la cuisine ne requiert autant d’exigences que la salle de bains en terme de résistance à l’eau, c’est néanmoins un environnement très difficile pour d’évidentes raisons de piétinement constant et d’éclaboussures. Le choix se porte naturellement sur des revêtements solides, durables et aisés à nettoyer. • Les pierres La mise en œuvre de ce matériau, l’un des plus résistants dans le temps, est soumise à certaines conditions pour freiner les attaques des acides et produits chimiques. Il faut donc veiller au type de produit, à sa dureté et surtout à sa qualité (attention à la provenance !). Il existe des centaines de pierres différentes, bien répertoriées : granit, marbre, schiste, grès, pierre calcaire, etc. Issue de notre sous-sol, la pierre bleue se coordonne volontiers au plan de travail et/ou à la crédence pour un total look. Il est toutefois conseillé de bien l’imprégner pour une résistance accrue aux huiles et aux graisses (photo 1). La pierre natu-

relle est généralement livrée en une épaisseur relativement faible et en exécution calibrée, si bien qu’elle se pose aussi aisément que les carrelages céramiques.

1. Carrieres du Hainaut

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2. Cotto d’Este

2b. Cotto d’Este

• Les carrelages La résistance à l’usure, au poinçonnement et aux produits chimiques entrent également en ligne de compte lors du choix des carrelages. Les produits poreux de type « terra cotta » sont à éviter vu leur manque d’étanchéité et leur faible résistance aux griffes. Il vaut mieux privilégier les grès cérame, inaltérables et à toute épreuve. Les carrelages sont soumis aux courants de la mode, privilégiant les teintes sobres et contemporaines ou les coloris sophistiqués, les formats allongés et les jeux de lignes. Par leur texture et leurs coloris, les grès cérame jouent les trompe-l’œil à merveille. Structurés et colorés dans la masse, ils imitent à s’y méprendre la pierre naturelle, le bois (Silvis Humus Country, photo 2), le métal rouillé ou le béton (Concrete Graphite, photo 2b). • Le béton Les sols de type industriel ayant la cote, le béton poli investit aussi la cuisine. Il s’agit d’un sol en béton coulé sur une surface plane et stable (pour éviter les risques ultérieurs de fissuration), qui est ensuite poli afin d’obtenir un effet lisse et brillant (photo 3). Pour éviter les fissures et pour mieux résister aux chocs, l’épaisseur préconisée est de 10 cm, mais il existe un procédé en couche mince (6 mm) si l’on veut conserver une chape existante. Certains fabricants ont mis au point des dalles de béton imperméabilisé et ciré de grandes tailles qui garantissent un aspect esthétique proche de la dalle coulée et se posent comme un carrelage. Autre alternative, une résine époxy appliquée sur le sol en 3 mm d’épaisseur, inaltérable à la lumière et résistant aux poinçonnements (photo 3). • Les parquets Beaucoup de malentendus circulent sur les revêtements de sol en bois dans la cuisine. Ce matériau peut durer

3. Beton Flame

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très longtemps si l’on prend soin de choisir une essence très dense – chêne, hêtre, érable, frêne – ou peu sensible à l’humidité comme le teck, l’afzélia, le merbau. A recommander : le parquet massif où les éléments (larges planches, lames étroites, petits blocs sur chant) sont composés d’une seule épaisseur de bois massif. Quant au parquet contrecollé, composé de plusieurs épaisseurs, il se termine par une couche d’usure en bois massif posée sur un support (attention de bien faire la distinction avec les sols stratifiés qui n’intègrent pas le moindre élément en bois). Un placement correct par collage ou clouage et une bonne finition à l’huile sont des garanties de longévité. Naturelle ou colorée, cette finition protectrice est une barrière contre l’action de l’eau et des produits chimiques (photo 4). • Les stratifiés Seuls les produits de marques renommées garantissent une protection contre l’humidité, une longévité, de meilleures propriétés acoustiques et une surface résistante (photo 5). Il faut savoir que les rayures sont irréversibles et que le sol ne peut pas être poncé si le film de couverture est abîmé. La plupart des produits s’installent en pose flottante, utile en rénovation. • Les sols souples Boudés durant de nombreuses années, le linoléum et le vinyle font leur retour en force grâce à l’ingéniosité des fabricants. Exit les sols tristounets ou les éternelles imitations de tomettes. Place à la couleur et aux motifs originaux. Pour une ambiance plus tendance à un prix abordable et sans gros travaux, ces trois matières aux multiples visages permettent de rajeunir rapidement la cuisine. Un impératif : les choisir de bonne qualité. Pour chacun des revêtements, la longévité est également liée à la qualité du sol qui doit être plan, propre et sec au moment de la pose. Le Marmoleum® est composé d’un mélange d’huile de lin, de farine de bois, de chaux et de jute (photo 6). Ce produit en linoléum est antistatique, antibactériologique et 100 % naturel.

5. Pergo

4. Brems

6. Forbo

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• Le liège Naturel et 100 % écologique, doté de plusieurs couches de protection, ce produit provenant de l’écorce du chêne-liège possède de nombreuses qualités : capacité d’isolation thermique, toucher doux et chaud, fonction d’atténuation acoustique, facilité d’entretien, élasticité confortable, résistance à l’humidité, à l’usure et aux griffes. De nombreuses collections innovantes ont vu le jour, chacune mettant en valeur le design (photo 7).

7. Santana

B. Côté murs Si la cuisine ne requiert autant d’exigences que la salle de bains en terme de résistance à l’eau, c’est néanmoins un environnement très difficile pour d’évidentes raisons de piétinement constant et d’éclaboussures. Le choix se porte naturellement sur des revêtements solides, durables et aisés à nettoyer. Il est bien rare qu’une cuisine ne soit pas aménagée avec des carrelages muraux. Coordonnés au sol ou en complète rupture chromatique, ils peuvent jouer les trompe l’œil, se décliner dans de subtiles nuances satinées ou brillantes, intégrer à l’uni des inserts en métal ou de petites frises. La tendance est aux effets 3D (photo 1) et aux formats rectangulaires tout en longueur de

1. Apavisa

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2. Roca

teinte unie pour une continuité entre sol et murs (photo 2). Carrelages en terre cuite émaillée faits main, les zelliges muraux sont choisis dans des tonalités sombres (photo 3). Parfait en raison de son nettoyage facile et de son application en grandes surfaces, le verre laqué à haute résistance (photo 4) - associe l’esthétique de la laque à la brillance du verre. Son aspect coloré

3. Eiken Project


est obtenu par le dépôt et la cuisson d’une couche de laque sur la face arrière du verre. Nouveau venu en termes de créativité, le liège est hygiénique et contribue à un climat intérieur plus sain (photo 5). Quant à la peinture, généralement acrylique, c’est l’un des moyens les plus rapides et les plus aisés de donner vie à la cuisine (photo 6). Les gammes des fabricants sont quasi infinies et les catalogues foisonnent d’ambiances, d’idées, d’inspiration. Une couleur judicieusement choisie a le pouvoir de rehausser la luminosité de la pièce et de modifier ses proportions. Et pourquoi pas de prolonger l’environnement extérieur avec un vert nature plein de fraîcheur. Il possède un effet bénéfique sur le moral, même dans les pièces exposées au nord. Osez les couleurs audacieuses au caractère affirmé. A noter : Une peinture extra mate spécialement conçue pour écrire à la craie transforme un pan de mur en un astucieux pense-bête en forme de tableau noir, facile à réaliser (photo 7).

4. Saint Gobain Glass

5. Santana

Crédence L’espace entre les meubles bas et les armoires suspendues est particulièrement sollicité. Les fréquentes éclaboussures d’eau près de l’évier ou de graisse au niveau des plaques chauffantes obligent de prêter grande attention à son revêtement. En dehors du classique carrelage, nombre de revêtements sont privilégiés désormais (métal, stratifié, pierre, verre ou matériau composite), souvent coordonnés au plan de travail (photo 8).

6. Levis

7. Arclinea

8. Xavie-Z

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Chapitre 2 Tendances 2013

1. Unifier l’espace cuisine et le séjour uel que soit le moment de la journée, la cuiQ sine se transforme de plus en plus en un point de rendez-vous convivial en famille ou entre amis. Des concepts de cuisine tels les « FloatingSpaces » conjuguent cuisine et espace de vie sans murs ni limites (photo 1). Les rayonnages modulables prolongent les rangements spécifiques au stockage et à la préparation des repas. Privilégiant des façades sans poignées, le mobilier se fond dans l’architecture pour créer un espace unique, tout en sobriété. Les ustensiles sont astucieusement dissimulés derrière des parois. La cuisine peut aussi accueillir une grande table conviviale pour réunir toute la famille (photo 2).

2. Miser sur les matières naturelles Une grande attention est accordée aux matières. Contemporaines, les cuisines privilégient un mobilier en bois aux lignes sobres mais conçu pour exprimer les valeurs de la tradition à travers différentes techniques artisanales anciennes (photo 3). En chêne noir brossé, aux accents sobres et élégants, en bois massif de différentes largeurs et épaisseurs pour créer un effet tridimensionnel, les modèles d’esprit contemporain n’ont plus peur du bois. Mariez le chêne clair aux tons chauds (photo 4).

3. Team 7

1. Eggo

2. Schiffini

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Le Guide de la cuisine

4. Mape


5. Diesel

6. Eggo

3. Oser les éléments déstructurés et la couleur Face à la tendance d’un mobilier lisse et minimaliste occultant placards et électroménagers, un mobilier déstructuré offre un esprit plus décontracté ou franchement nouveau sans revenir aux images du passé (photo 5). La couleur entre par petites touches, soulignant de teintes épicées la blancheur très classique du mobilier (photo 6). Des étagères à fonds colorés apportent une agréable touche vitaminée ; des réfrigérateurs s’habillent de couleurs appétissantes. 4. Privilégier les nouveaux électro- ménagers ultraperformants Inspirés du monde high-tech, les appareils électroménagers – les plaques à induction et les fours à vapeur ont particulièrement la cote – deviennent intelligents, économiques en énergie, tout en arborant un design qui s’intègre parfaitement dans la maison. En attendant que toute la cuisine se pilote par smartphone… • Les plans de cuisson à induction détectent la position, la taille et la forme de chaque poêle ou casserole, permettant de le placer librement sur la surface (photo 7). • Les fours combinés sont dotés d’une thermosonde sans fil qui ajustent automatiquement

7. Siemens

8. AEG

leur temps de cuisson; les fours vapeur intègrent la cuisson ‘sous vide’ (photo 8). • Les hottes compactes sont intégrées dans une armoire murale de 35 cm de hauteur ou intégrées à côté du plan de cuisson (photo 9). • Les lave-vaisselle montrent une réduction sensible du bruit de fonctionnement. Une moyenne de 49 dB(A) s’obtient grâce à une bonne isolation et au circuit d’eau optimisé. Certains modèles descendent jusqu’à 44 voire 37 dB. • L es réfrigérateurs affichent des consommations revues nettement à la baisse tout en optimisant la conservation des aliments (photo 10).

9. Novy

10. Electrolux

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11. Dada

12. Santos

5. Soigner les équipements intérieurs Tous les électroménagers qui composent la cuisine peuvent être rangés derrière de belles armoires intelligentes aux portes repliables (photo 11). Les rangements facilitent aussi l’accès aux objets de tous les jours ; plus profonds, ils offrent un espace intérieur accru. Les portes multiplient les accessoires et les tiroirs affichent du XXL, privilégiant le concept « super organisé ». Tout est en effet ordonné, facile à utiliser et à remettre en place. Larges de 120 cm et profonds de plus de 70 cm, certains tiroirs supportent un poids de 80 kg (photo 12). Un système de freinage assure la stabilité du contenu. Beaux et fonctionnels, des intérieurs de tiroirs s’organisent comme on le souhaite en déplaçant une petite pièce en inox (photo 13).

13. Bulthaup

6. Favoriser la démarche écologique Le grand challenge que relèvent les constructeurs concerne essentiellement la consommation des appareils. Il est aujourd’hui possible d’envisager la réalisation d’une cuisine sans nuire à la planète en orientant ses choix vers des matériaux écologiques et des électroménagers, robinets et appareils d’éclairage permettant de réaliser de substantielles économies d’eau ou d’énergie. • Une robinetterie à économies d’eau Le robinet de cuisine étant le plus sollicité dans la maison, l’électronique vient particulièrement au secours de l’écologie. En exemple, par un simple clic ou pivotement, l’utilisateur choisit sur le mitigeur de cuisine électronique PuraVida la température et le débit de l’eau qui peuvent être préréglés en fonction de besoins personnels et sauvegardés. L’anneau de leds périphérique fournit une indication optique de la température par un changement de couleur du bleu au rouge (photo 14). 14. Hansgrohe

• Des appareils électroménagers peu gourmands en énergie et en eau L’étiquette énergie renseigne sur les performances. A privilégier absolument, les modèles de classe A+, A++ et A+++ toujours plus nombreux). Les modèles les plus récents de lave-vaisselle se contentent de 10 à 15 litres, voire 7 litres 20

Le Guide de la cuisine


15. Bosch

16. Whirlpool

17. ECO

18. Team 7

par cycle (photo 15). Leur label AAA (efficacité énergétique, prestations de lavage et de séchage de la vaisselle) démontre leur frugalité énergétique. Côté plaques de cuisson, l’induction permet de réaliser jusqu’à 40% d’économie d’énergie par rapport aux autres modes de cuisson. L’efficacité énergétique des hottes est optimisée par un moteur permettant d’économiser l’électricité. Certains modèles de réfrigérateurs sont équipés d’un compresseur utilisant la chaleur dégagée pour chauffer l’eau du lavevaisselle (photo 16). • Un mobilier de cuisine respectueux de l’environnement Il faut veiller aux vernis (base de solvants neutres) et aux panneaux de particules entrant dans l’assemblage du mobilier (faible teneur en formaldéhydes, ces composés organiques volatils qui nuisent à la qualité de l’air). Si le bois naturel, matériau écologique par excellence, recueille tous vos suffrages, assurez-vous qu’il porte le label FSC garantissant sa provenance d’une forêt gérée dans l’esprit du développement durable (photo 17). De nouvelles surfaces décoratives (plan de travail) sont composées à 75% de matériaux recyclés tels le verre, la porcelaine et les cendres cristallisées (photo 18).

19. Carrières du Hainaut

7. Opter pour la cuisine de charme Les cuisines de charme misent quant à elles sur une réelle convivialité en privilégiant les matériaux authentiques – des zelliges en terre cuite aux couleurs du sud, de la pierre bleue allant du sol à l’évier style timbre d’office – tout en intégrant un équipement de la dernière génération (photo 19). Pièce essentielle des cuisines à l’ancienne, la cuisinière apporte la vraie touche d’authenticité. Si les modèles de base ont évolué en un siècle, les produits sont toujours fabriqués à la main (photo 20).

20. Aga

21


Chapitre 3 Equipement de la cuisine

1. Eviers Autour de l’évier, les activités quotidiennes sont des plus variées : couper, éplucher ou encore faire la vaisselle. Fréquemment en contact avec des aliments, il se doit d’être absolument propre, résister aux chocs thermiques, aux objets coupants, aux matières grasses et aux acides. L’acier inoxydable (photo 1) – matériau favori du fait de son prix, de sa résistance aux chocs et de sa facilité de placement – la céramique (photo 2) et les matériaux de synthèse (photo 3) de plus en plus prisés se partagent le marché. D’autres matières telles la pierre naturelle (photo 4), le verre, béton ou le mortier étanche (photo 5) répondent à des choix esthétiques et à des aménagements spécifiques.

Faut-il choisir une cuve ou deux cuves, avec ou sans égouttoir, avec ou sans vide sauce ? Cela dépend surtout des habitudes et de la place disponible. A noter qu’un bac large et profond (photo 6), pratique pour les ustensiles de cuisine volumineux, peut s’équiper souvent d’accessoires : égouttoir amovible, planche à découper, etc. (photos 7 & 8). Ainsi, tous les éviers Vero de Duravit mesurent 445 mm de profondeur. Sur le modèle, des égouttoirs parfaitement lisses et munis d’une légère pente vers le bac offrent une surface de travail supplémentaire (photo 9). Libérant

3. Blanco

1. Franke

2. duravit

22

Le Guide de la cuisine


la surface utile, l’évier peut occuper judicieusement un angle du plan de travail (photo 10). 4. Carrières du Hainaut

5. Beal International

• Acier inoxydable Les + Hygiénique et solide, il existe dans un large choix de modèles, de dimensions et de prix. Les – Son entretien et sa fragilité aux rayures. Les éviers à surface tramée résistent mieux dans le temps.

6. Duravit Vero

Céramique

7. Duravit Kiora

Les + Produit naturel, la céramique émaillée forme une surface lisse et unie agréable à toucher et facile à entretenir. On peut, sans hésitation, laver, déposer et préparer les aliments dans l’évier. Ce matériau ne craint en effet ni les coupures ni les éraillures. Les – Son poids et la crainte des chocs.

8. Blanco Andano

9. Franke

Des traitements de surface innovants permettent à la céramique de rester plus propre et parfaitement hygiénique (DuraCeram® de Duravit ou Ceramicplus® de Villeroy & Boch par exemple). La saleté ne peut pratiquement plus adhérer et les liquides s’écoulent plus rapidement.

10. Villeroy & Boch Monumentum

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Matériau composite Les + Léger, résistant à la chaleur et aux produits acides, peu sensible aux rayures et d’un entretien facile, le matériau composite offre un large choix de formes, de dimensions et de coloris. La composition résine et poudre de quartz ou de granit offre les meilleures qualités de résistance. Les – Le prix élevé des produits de qualité.

La finesse des particules de granit ou de quartz collées ensemble pendant sa fabrication, produit une surface ultra lisse qui facilite le nettoyage. Les types d’éviers • Evier à poser sur un meuble sous évier ou un support maçonné lorsqu’il s’agit de pierre. Couvrant la totalité de la largeur et de la profondeur de ce meuble, il oblige une interruption du plan de travail (photo 11). 11. Villeroy & Boch

12. Franke

• Evier à encastrer dans une découpe du plan de travail, son rebord venant en recouvrement du périmètre de la découpe (photo 12). Le plus courant. Plus délicate, la pose à fleur du plan est réservée à des modèles spécifiques.

13. AL-AL 15. Cosentino

14. Boffi & Corian®

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Le Guide de la cuisine

• Evier sous encastré pour offrir une facilité d’entretien optimale. Les liquides ou les restes de préparations sont directement poussés dans le bac pour garder propre la zone de travail (photo 13).

• Evier moulé en matériau de synthèse (photo 14) ou en inox jouant la continuité avec le plan sans joint visible. Certains sont spécialement conçus pour être totalement intégrés au plan de travail avec une finition parfaite (photo 15).


1. Hansgrohe Focus mitigeur de cuisine

2. Robinetterie Nettoyer les légumes, rincer la vaisselle, remplir des récipients ou se laver les mains : nous utilisons le robinet de la cuisine jusqu’à 90 fois par jour. Il fait partie des ustensiles de cuisine les plus sollicités. Qu’il s’agisse d’un modèle simple, équipé d’une douchette extractible à deux types de jets ou à ressort de type professionnel, le plaisir de cuisiner commence par un bon équipement. • Mitigeur Même pour la version simple, le bec élevé et orientable facilite le remplissage ou le nettoyage de grands récipients, à l’image du Focus de Hansgrohe (photo 1). Sa conception SoftCube se veut en parfaite harmonie avec la forme rectangulaire de nombreux éviers. Le modèle est disponible en version à douchette extractible. Cette douchette à deux jets qui équipe aussi le modèle Metris est une pièce presque invisible du bec de robinet et très ergonomique en main. Un clic permet de choisir entre un jet normal ou un jet douche, particulièrement adapté pour le rinçage des légumes (photo 2 & 3). Avec la robinetterie Axor Starck, il est possible de placer la tige du levier à gauche ou à droite du bec de robinet (photo 4).

2. Hansgrohe Focus mitigeur cuisine

3. Hansgrohe Metris mitigeur cuisine

4. Axor Starck mitigeur cuisine

25


• Mitigeur deux trous La poignée du levier du mitigeur deux trous Axor Citterio M peut être agencée de façon flexible (photo 5). Par exemple, devant sur le plan de travail, pour atteindre plus facilement le levier, ou comme solution optimale pour les gauchers, sur le « bon » côté du point de vue ergonomique. Concerant la robinetterie PuraVida, son corps rond est en acier brossé et la surface plane du dessus est polie et chromée (photo 6). Le modèle existe aussi en version complètement chromée.

5. Axor Citterio M avec douchette extractible

6. Hansgrohe PuraVida mitigeur cuisine

7. Axor Uno2 installation murale

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• Mitigeur mural Le nouveau mitigeur de cuisine Axor Uno2 pour montage mural est la réponse au problème de place à l’évier (photo 7). Avantage supplémentaire : ni eau, ni calcaire ne peut se déposer à la base de la robinetterie. La manette distincte est montée à gauche ou à droite du bec télescopique intégré qui peut être tiré et tourné facilement afin de démultiplier le rayon d’action du robinet au niveau de l’évier (remplir deux bacs par exemple). • Mitigeur ‘semi pro’ Ce sont des modèles destinés aux cuisiniers amateurs ambitieux. Avec leur bec pivotant, leur flexible à ressort et leur design fonctionnel, ils s’adaptent particulièrement bien aux éviers placés sur un îlot de cuisine. Axor Starck se caractérise par la poignée « Joystick », particularité de la collection (photo 8). Axor Citterio offre une poignée ergonomique, facile à utiliser même avec les mains sales ou savonneuses (photo 9). Ces robinets possèdent un bec pivotant à 360°, une douchette mobile à deux jets (normal et pluie), un système anti calcaire QuickClean, un clapet anti-retour et un débit d’environ 9.5l/min.

8. Axor Starck

9. Axor Citterio


Chapitre 4 Electroménagers

Réfrigérateurs et congélateurs noFrost évitant la pénible corvée du dégivrage, plaques à induction qui se sont démocratisées, fours vapeur toujours plus nombreux d’année en année (même si l’inves-

tissement reste non négligeable), hottes escamotables dans le plan de travail, lavevaisselle ultra silencieux, s’adaptant à vos besoins et à votre budget, conjuguent design, plaisir et performance.

1. Bien lire les étiquettes. Imposée aux 27 Etats-membres de l’UE, une étiquette ‘énergie européenne’ accompagne obligatoirement tous les appareils. L’ancienne classification énergétique composée d’une échelle allant de A à G est désormais limitée aux classes de A à D et la classe A est chapeautée par les classes A+, A++ et A+++. Les étiquettes sont agrémentées de pictogrammes qui permettant d’évaluer les performances environnementales de l’appareil et les progrès techniques.

Exemple pour les réfrigérateurs et congélateurs (photo 1) : 1. Nom du fabricant, désignation du type de produit 2. Classe d’efficacité énergétique 3. Consommation d’énergie en kWh / an 4. C apacité utile totale de tous les compartiments de réfrigération 5. C apacité utile totale de tous les compartiments de congélation 6. Bruit émis par le produit en décibels 7. Désignation de la règlementation

1. Exemple d’étiquette pour les réfrigérateurs et congélateurs

27


2. Les réfrigérateurs et congélateurs Les nombreux appareils de bonne qualité sont satisfaisants au niveau du design, des matériaux et de la finition mais montrent de grandes variations au niveau de la fonctionnalité. Ils fonctionnent 24 heures sur 24 ; il est indispensable de bien les examiner. Grâce à des compresseurs économiques, une isolation très performante et un circuit de froid optimal, certains appareils consomment peu d’électricité : ils entrent pour la plupart dans les classes d’efficacité énergétique A++ ou A+++. En acier inoxydable, colorés (photo 2) ou revêtus d’un nouvel habillage en verre résistant (photo 2b), les modèles en pose libre ont la cote car ils dégagent un plus grand volume utile. Cependant, les modèles encastrables répondent à un besoin d’esthétique et de sobriété, leur parfaite intégration dans le mobilier les rendant invisibles (photo 3).

2. Whirlpool

3. Bosch

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Le Guide de la cuisine

Outre les modèles de largeur standard (60 cm), il en existe aussi d’une largeur de 70 cm ou de 90 cm ayant une capacité de stockage bien supérieure pour une même hauteur (photo 4). Un réfrigérateur et un congélateur de dimensions égales (60 cm de largeur) offrent un système side-by-side répondant également à une demande accrue de stockage. Et pour créer un véritable centre de froid, on peut aligner trois appareils, à savoir, un réfrigérateur, une armoire à vin et un congélateur, encastrables ou non (photo 5).

4. General Electric

5. Atag


Quelques points positifs de la dernière génération • La technique noFrost permettant à l’humidité de s’évacuer. L’air reste sec, empêchant la formation de glace sur les parois intérieures de l’appareil ou de givre sur les aliments. • Des systèmes de régulation de l’hygrométrie hermétiquement clos. Les fruits et légumes restent frais deux fois plus longtemps. • Un compartiment 0°C : ce compartiment est aussi destiné aux fruits et légumes et permet de conserver les aliments jusqu’à trois fois plus longtemps.

• De nouvelles lampes LED de longue durée éclairant uniformément l’intérieur sans éblouir. • La touche ‘super congélation’ pour congeler très rapidement une grande quantité d’aliments. • Un support à bouteilles métallique qui peut recevoir en toute sécurité boîtes et bouteilles. • Bac(s) de congélation grande capacité pour les aliments volumineux. • Distribution d’eau fraîche ou de glaçons à l’extérieur ou dispositif iceTwister pour stocker les glaçons à l’intérieur.

3. Les tables de cuisson Les tables de cuisson au gaz Par sa simplicité d’utilisation et ses performances, ce mode de cuisson garde la préférence de nombreux professionnels. De plus en plus de plaques au gaz sont équipées d’un système d’allumage intégré, de systèmes de sécurité, et notamment d’un arrêt automatique de l’alimentation si la flamme s’éteint par inadvertance (cette sécurité thermocouple est désormais une obligation légale ; toutes les tables de cuisson à gaz l’ont désormais). Parmi les nouveautés des fabricants, on trouve des modules jumelés avec gril, plaque teppanyaki (photo 6) ou des brûleurs wok (photo 7) permettant de concentrer la chaleur au milieu de la poêle sans perte d’énergie.

7. Atag

6. Gaggenau

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Les tables de cuisson électriques Bon marché et simples d’utilisation, elles sont peu performantes (temps de chauffe / refroidissement assez longs) et difficiles d’entretien.

8. Gaggenau

Les tables de cuisson vitrocéramiques Composées de deux sortes de foyers (radiants chauffant par rayonnement et halogènes chauffant par impulsions successives), elles sont d’un nettoyage plus ou moins contraignant, chauffent vite mais refroidissent lentement (photo 8). Les tables de cuisson à induction Des dispositifs électromagnétiques intégrés dans le plan de cuisson ‘induisent’ de la chaleur dans le fond des casseroles (modèles ‘spécial induction’), cette chaleur se transmettant ensuite directement aux aliments (photo 9). Ainsi, la cuisson est beaucoup plus rapide et la réaction immédiate lorsque vous éteignez une plaque ou retirez l’ustensile du plan de cuisson.

9. Siemens

10. Gorenje

11. Siemens

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Le Guide de la cuisine

Sous la loupe : l’induction La cuisson à induction est une technique de cuisson respectueuse de l’énergie car, contrairement aux autres méthodes de cuisson, la zone d’induction ne se réchauffe pas, la chaleur est produite directement dans le fond de la casserole et transférée à son contenu. Dès l’instant où l’on retire la casserole de la zone d’induction, le transfert de chaleur s’interrompt immédiatement. Ainsi, on n’utilise jamais plus d’énergie que nécessaire. La reconnaissance électronique des casseroles contribue, elle aussi, aux économies d’énergie. La différence se monte à 50 % par rapport aux plans de cuisson céramiques.
 Beaucoup de plans de cuisson à induction sont dotés de la fonction Booster pour faire bouillir rapidement une grande quantité d’eau ou pour saisir


la viande. Nouveau : un capteur intelligent sans fil posé sur le couvercle ajuste en permanence la cuisson et empêche tout débordement intempestif (photo 10). 12. Whirlpool

Avec les zones de cuisson modulables des nouveaux plans de cuisson à induction, il est désormais possible de choisir l’agencement des zones en fonction de la taille et de la forme des ustensiles (Freeinduction photos 11 & PowerFlex 12). Parmi d’autres fonctions, citons l’activation automatique de l’éclairage et de la ventilation de la hotte, le début de cuisson automatique, la minuterie commandant l’extinction de la zone de cuisson, la minuterie de sécurité lors des cuissons longues et délicates, et le verrouillage.
 13. Gaggenau

Dominos Avec la gamme des dominos, tout le monde peut adapter la surface de cuisson selon ses besoins. Ces dominos peuvent intégrer un module de cuisson vapeur (photo 13) ou un Wok à induction équipé d’une poêle adaptée (photo 14). 14. Novy

La solution parfaite pour une cuisine impeccable

Bref a un secret pour que nettoyer ne soit désormais plus une corvée. Quand la saleté et la graisse s’accumule comme sur la hotte ou que le fond de la casserole a accroché, il n’y a pas plus rapide que Bref Power dégraissant pour rendre à votre cuisine son éclat initial. Dégainez, vaporisez et éliminez les taches illico presto.

De toute façon, Bref a la solution


4. Les hottes Aujourd’hui la ventilation est plus importante que jamais car la cuisine est devenue une pièce centrale de la maison où l’on vit et où l’on veut passer un moment agréable. L’évacuation efficace et silencieuse des vapeurs de cuisson et des odeurs est primordiale. De même, le choix du modèle, qu’il soit suspendu, placé contre un mur (photo 15) ou intégré dans le plan de travail. Dans une implantation avec un îlot de cuisson, l’esthétique de la hotte compte davantage car celle-ci est particulièrement visible et peut même devenir un objet décoratif à part entière. Simple, double, cylindrique, en inox ou en inox et verre, elle doit surtout être sélectionnée avec une puissance suffisante en fonction de la grandeur de la cuisine. L’émission de graisses, d’odeurs et de vapeurs n’est pas retenue par une paroi murale comme dans les cuisines traditionnelles. Un très bon système d’aspiration est primordial, avec un grand format qui couvre parfaitement l’îlot (photo 16) ou une hotte aspirante à lamelles, dessinée comme une bande lumineuse suspendue qui séduit par sa forme aérodynamique, son faible encombrement et son esthétique. Pour tous ceux qui ne souhaitent pas fixer la hotte au plafond, une autre optique consiste à choisir une hotte intégrée au plan de travail. Le système télescopique s’inscrit parfaitement dans la mouvance actuelle tendant à encastrer complètement les appareils électroménagers (photo 17). Reste à vérifier si la hotte peut être raccordée à une évacuation extérieure. Comme il est parfois impossible, voire interdit dans certains cas, d’évacuer l’air vicié vers l’extérieur, un filtre intégré constitué de particules de charbon actif permettra le recyclage de l’air.

15. AEG

16. Novy

17. De Dietrich

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Le Guide de la cuisine


5. Les fours Nous n’envisagerons ici que les fours électriques. En effet, les modèles à gaz (de ville ou butane) se font rares même s’ils sont toujours proposés dans le commerce. Faciles à régler à une température très basse, les fours électriques peuvent être installés quasiment partout et permettent une cuisson croustillante. Pour que le four encastrable s’intègre sous le plan de travail, il faut être vigilant à ses dimensions, en principe un peu moins de 60 cm en hauteur, largeur et profondeur. Le choix se fera entre une ouverture classique, avec porte abattante, ou le four tiroir offrant un accès plus facile aux plats. Quant au four de 90 cm de large, il se place généralement sous le plan de travail. On trouve également des fours en 45 cm de hauteur pour un encastrement en hauteur dans un meuble colonne. Cette pose à hauteur d’yeux permet de mieux surveiller les cuissons sans avoir à se baisser. Très tendance, il permet d’associer deux ou trois fours (vapeur, multifonction, micro-ondes) et donc de cuisiner plusieurs plats en même temps à des températures différentes et avec des modes de cuisson différents (photo 18). C’est la cuisson vraiment personnalisée et l’on peut y ajouter un tiroir chauffant, parfait pour chauffer les assiettes ou les plats et pour le maintien au chaud des mets. Nouveaux venus : un four encastrable (13 fonctions différentes) qui disparaît dans le plan de travail pour augmenter la surface disponible (photo 19) et un appareil permettant le refroidissement rapide des mets chauds et des vins, la décongélation contrôlée et la cuisson lente à basse température (photo 20). Nettoyage Le nettoyage se fait plus ou moins aisément selon qu’il soit manuel, à catalyse ou à pyrolyse. Les parois d’un four à catalyse sont faites d’un émail poreux qui absorbe les graisses à partir de 200° C. Il suffit de passer une éponge de temps en temps mais il faut néanmoins nettoyer les grilles et la vitre car la catalyse ne dégraisse que les parois. Le principe de la pyrolyse chauffe tout l’habitacle du four jusqu’à 500° C en dehors des temps de cuisson, pendant une à deux heures, de manière à réduire les saletés en cendres. A noter que la pyrolyse est consommatrice d’énergie (environ 3 kWh).

18. Gaggenau

20. Adek Irinox

19. Boretti

33


1. Fours traditionnels Ce mode de cuisson éprouvé concerne le four à convection naturelle où l’air est chauffé par deux résistances électriques, l’une étant située en partie haute (voûte) et l’autre en partie basse du four (sole). Simple à utiliser et convenant pour cuire, gratiner, rôtir, il réclame cependant un temps de préchauffage assez long. Il n’est pas possible de faire cuire plusieurs plats en même temps.

21. Smeg

22. Miele

2. Fours à chaleur tournante Dans ce type de four, l’air chaud circule partout grâce à un ventilateur situé au fond de la paroi (photo 21). Cela garantit une cuisson homogène et permet de cuire deux plats en même temps sans mélange d’odeurs. La chaleur peut être brassée (les résistances du haut et du bas du four chauffent et le ventilateur brasse l’air) ou pulsée (résistance circulaire sur le fond de la paroi). Le temps de préchauffage est largement réduit par rapport à un four à la convection naturelle. La quasi-totalité de ces fours possèdent aussi le mode « four traditionnel ». 3. Les fours à vapeur Contenant un réservoir d’eau et un générateur de vapeur, le four à vapeur permet de conserver les vitamines et les minéraux des aliments sans ajout de matières grasses. Il cuit, réchauffe sans dessécher, décongèle, stérilise les biberons. On peut également cuire plusieurs plats en même temps puisque que le four possède plusieurs étages. Toutefois, il ne remplace pas un four traditionnel qui permet aussi de gratiner et de cuire des pâtisseries.

23. Miele

34

Le Guide de la cuisine

• Le four à vapeur basse pression (de 40 à 100° C) avec réservoir d’eau (photo 22) est le modèle le plus courant.


• Le four à vapeur haute pression (température > 100° C) réduit les temps de cuisson d’environ 50% mais nécessite un raccordement à une arrivée d’eau fixe et à une vidange (photo 23). 4. Fours à micro-ondes Des ondes électromagnétiques provoquent un champ électrique qui agite les molécules d’eau jusqu’à devenir chaudes (photo 24). On l’utilise pour une cuisson rapide ou pour réchauffer. Il possède parfois une fonction grill qui permet de faire dorer les plats. La nouvelle génération d’appareils offre une utilisation plus précise, plus rapide et plus économe. 5. Fours combinés Pour encore plus de souplesse, les fonctionnalités sont groupées. Exemples : le four à micro-ondes combiné ‘3 en 1’ rassemble en un même réceptacle un four à microondes, un grill et un four à chaleur tournante permettant un fonctionnement individuel ou combiné ; le four à vapeur combiné offre une cuisson à chaleur tournante en plus de la vapeur (photos 25 & 26). Ce dernier peut tout faire : cuisson vapeur, cuisson traditionnelle avec air pulsé ou les deux combinées pour un croustillant intense. Il permet aussi de réchauffer, décongeler… à la vapeur, mais aussi de réaliser en mode combiné des pains dorés, pâtes feuilletées, gratins, pizzas et pâtisseries. Jumelé avec le four combi vapeur, un tiroir permet de mettre les aliments sous vide et réaliser une cuisson sous vide optimale (photo 27).

24. Whirlpool

25. Electrolux

26. Neff

27. AEG

35


Les pianos de cuisson, issus du matériel professionnel, symbolisent le sommet de l’art culinaire. Les uns sont produits par des firmes françaises spécialisées (photo 28), d’autres reflètent le particularisme britannique ou américain, avec cuisson traditionnelle (photo 29) ou cuisson à induction (photo 30). Du modèle discret de 70 cm de large à l’imposant modèle de 180 cm, ils diversifient en effet les modes de cuisson. Des feux vifs à grande puissance de chauffe pour saisir rapidement à la fameuse plaque ‘coup de feu’, indispensable pour que les plats mijotés expriment la profondeur de leurs arômes.

28. La Cornue

29. Wolf

6. Les lave-vaisselle Le lavage en machine est nettement plus efficient que la vaisselle à la main en consommant nettement moins d’eau et de produit. Rappelons que si une vaisselle à la main nécessite 40 litres d’eau, un lave-vaisselle ne consomme pas plus de 10 litres ou moins pour la même quantité de vaisselle. Trois classes d’efficacité énergétique supplémentaires ont aussi été introduites pour les lave-vaisselle (A+, A++, A+++). Les appareils A++ consomment jusqu’à 21% d’électricité de moins que ceux de la classe A ; ceux labellisés A+++ jusqu’à moins 30%.

30. Falcon

31. Siemens

Modèle le plus vendu, le 12 couverts convient pour une famille moyenne mais il existe des lave-vaisselle en petite largeur (45 cm) pour 4 à 6 couverts, intéressants en cas de manque de place mais proportionnellement plus chers à l’achat. Il faut veiller à ce qu’il intègre bien un système de sécurité coupant l’arrivée d’eau. Les nouveaux appareils de 60 cm brillent par leurs performances élevées et leur faible consommation, à peine 7 litres par cycle (photo 31). Certains sont dotés d’un système permettant de reconnaître le degré de salissure de l’eau et d’adapter la quantité d’eau et la température de lavage.

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Le Guide de la cuisine


Trois types sont couramment disponibles : • Le lave-vaisselle à pose libre Disposant d’un habillage, il permet d’être glissé facilement entre deux meubles (photo 32) ou sous le plan de travail. Le dessus étant souvent amovible, il est possible de le retirer au cas où le plan mesure 85 cm de haut. • Le lave-vaisselle encastrable Livré avec un habillage mais sans top pour un alignement avec les meubles adjacents et sans plinthe, pour faire passer la plinthe de cuisine sous votre lave-vaisselle (photo 33). • Le lave-vaisselle intégrable Il offre la possibilité de changer son panneau avant pour recevoir un habillage assorti aux meubles. Seul le bandeau de commande reste apparent (photo 34).

32. Smeg

• Le lave-vaisselle entièrement intégrable Il est conçu pour être habillé d’une porte de meuble. Située sur la tranche de la porte, la programmation est alors invisible. La porte de meuble glisse vers le haut au moment de l’ouverture afin d’éviter tout frottement entre la façade du lave-vaisselle et la plinthe de la cuisine (photo 35). Ceci n’est pas standard pour les appareils entièrement intégrables, il en existe un ou deux modèles en cas de nécessité.

33. Bosch

35 AEG

36. Whirlpool

37


7. Pour se faire plaisir… Caves à vin Le vin occupe une place de choix sur notre table. Pour le garder à une température parfaite, surtout dans les immeubles à appartements ne disposant pas d’une bonne cave à vin en sous-sol, l’armoire à vins permet de conserver et de servir à la bonne température le vin rouge comme le vin blanc. Elle est la plupart du temps équipée de clayettes en bois, réglables en hauteur, et d’une porte en verre revêtu d’un filtre UV. Certains modèles ‘haut de gamme’ sont de véritables bijoux de technologie comptant des zones de climatisation bien distinctes et réglables séparément de 4°C à 21°C, au degré près (photo 36). L’armoire à vins peut également être jumelée avec un réfrigérateur (photo 37).

36.Gaggenau

36.Kitchenaid

Machines à espresso encastrée Equipées d’un broyeur de grains, ces machines de 45 cm de hauteur sont destinées à la préparation individuelle automatique du café, de l’espresso et du cappuccino (photo 38). Elles ont la possibilité d’enregistrer de multiples réglages personnels, notamment les préférences en matière de force et de quantité, et ce pour chaque type de café ou de boisson à base de lait.

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Le Guide de la cuisine

38. Whirlpool


PRISE EN MAIN ET DESIGN PARFAITS. LES NOUVEAUX MITIGEURS METRIS®. Découvrez Metris®  sur: www.pro.hansgrohe.be/newcuisine Mais que serait l‘art culinaire sans l’élément essentiel de la cuisine qu’est l’eau ? Rien ! C’est précisément pour cette raison que les developpeurs de Hansgrohe ont concu les nouveaux mitigeurs Metris munis d’une douchette extractible et d’une poignée particulièrement ergonomique. En chrome ou aspect inox, ces mitigeurs brillent aussi bien par leur design que par leur jet d’eau clair pensé pour le plaisir des sens.


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