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TELLEGEN/THEFAINE/QUINZE/COSTELLO/MALINOWSKY/MCBESS/SOZYONE

ARTS CULTURES SPORTS

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EDITO

HARRY MAGAZINE 32 - NOVEMBRE 2010 l’art de vivre...

EDITO Pour son 32e numéro (octobre - novembre), Harry Magazine a fait appel à l’artiste polonais Grzegorz Domaradzki aka GABZ pour réaliser une couverture exclusive. Reconnu pour être l’un des graphiste en Polande, il applique aujourd’hui son style d’illustration à des portraits, découpage et superposition qu’il expose sur son propre site : http://iamgabz.com À l’occasion de la sortie de ce numéro, Harry Magazine organisera sa première exposition en France en partenariat avec Carhartt du 17 au 19 Novembre 2011 au DOOR STUDIO à Paris. Retrouvez également au sommaire de ce numéro, l’artiste BORIS TELLEGEN aka DELTA , l’artiste français OLIVIER KOSTATHÉFAINE , Le grand sculpture ARNE QUINZE, le graffeur craig kr costello avec la marque krink, l’artiste nicolas malinowsky, le dessinateur SION CHRISTOPHE AKA MC BESS, ou encore le graphiste SOZYONE. Découvrez les portfolios du roller TIM KITTLITZ, mais aussi JEPH HOWARD , Côté musique, à lire et à écouter avec KID CUDI qui sort sont album Man on the Moon II, THE BRAVERY, le grand rappeur americain THE GAME, ASHER ROTH, le groupe GORILLAZ et bien d’autres. Et toujours, nos pages news, mode, livres, etc.

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Dans les kiosques le jeudi 9 octobre 2011 et disponible dés aujourd’hui. sur www.harrymagazine.com/store

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SOMMAIRE

HARRY MAGAZINE 32 - NOVEMBRE 2010 l’art de vivre & de découvrir...

NEWS 08-10

PORTFOLIO 25-27

PORTRAIT Borris Tellegen 12-13 Olivier Kosta Thefaine 14-15 ARNE QUINZE 20-21 Craig Kr.Costello 22-23 SOZYONE 30-31 MC BESS 32-33

SPORT 38-39

rollerblading 17-18 skateboarding 28-29 snowboarding 36-37

MUSICS 38-39

Kid Cudi . Man on the moon II Eminem . Recovery Asher Roth . I lovew College The Bravery . The Bravery Flyside . Never back Down The Game . The Documetary

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BP 143 - 75523 PARIS CEDEX - FRANCE

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F : + 33 (0)1 41 75 15 15 P : + 33 (0)6 15 56 89 15 F : + 33 (0)1 45 56 89 85 P : + 33 (0)6 45 98 12 45 E : info@harrymagazine.com

Coordinatrice / Rédactrice Géraldyne Parker géraldyne@harrymagazine.com Conseiller de la Rédaction Guillaume Bourne guillaume@harrymagzine.com Regie Publicitaire Romain Mahoney Romain@harrygamagzine.com Photo / Laetitia Mézamat, Clément Chromeo, Charlotte Hajime

www.harrymagazine.com Directeur de la publication / Eric Blagden www.harrymagazine.com

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NEWS

HARRY MAGAZINE 32 - NOVEMBRE 2010 EXPOS, SORTIes, CULTURES, ART, MODE, ...

EXPO FAKER GROUND I AM THE BAND Dans le cadre du Festival Pantiero de Cannes, la boutique-galerie Mamatoro expose les travaux graphiques de Faker, directeur artistique de Clark Magazine. A cette occasion, ses créations récentes sont rassemblées, convoquant des techniques traditionnelles telles que la lithographie mais aussi d’autres plus contemporaines comme l’impression sur plexiglas. Faker™ quand il ne planche pas sur la DA du prochain Clark Mag fait aussi des expos et des tees shirts, généralement des hits. Amis du sud, rendez-vous ce samedi chez Mamatoro pour le vernissage de « I am the band « et découvrir en exclu là-bas ce tee produit par Sixpack France. La famille ! info > www.fakerground/chimpow.com EXPO JULIEN JEAN EXPOSITION ART 2010 La Galerie des Arts Graphiques à Paris expose le travail de Jean Julien. Il a grandit à Nantes, est s’est installé à Londes pour ces études. Il suit des cours en master au ROyal College of Art. Encore étudiant est aussi un jeune graphiste indépendant dont la côte monte en flèche. Son oeuvre est d’autant plus intéressante quelle est l’ocassion de rappeler que le graphisme n’est pas forcément un travail qui se fait sur ordinateur. Ses outils sont le papier, les ciseaux, et la colle. Il en fait des montages peuplés de personnages fantaisiste. info > www.jeanjullien.com

EXPO MARSATAC 2010 DEBARQUE Orane a fait le choix depuis quelques années de placer la création au cœur de ses préoccupations. Volonté de devenir le sol sur lequel germent de nouveaux projets artistiques et d’être le cadre d’épanouissement de carrières artistiques, c’est un engagement fort auprès des artistes dont témoigne ici l’association.

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info > www.marsatac.com

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NEWS

HARRY MAGAZINE 32 - NOVEMBRE 2010 EXPOS, SORTIes, CULTURES, ART, MODE, ...

EXPO RAY CAESAR ARRIVE EN FRANCE EXPO FESTIVAL PANTIERO 2010 A CANNE De retour en Europe, Ray Caesar présente ses dernières oeuvres. Mélangeant à la fois surréalisme et références à la peinture classique, il nous emporte dans un monde unique et sans limites et au-delà, d’un univers de science-fiction fait de paysages étonnants. info > www.leportillon.com

Le Festival Pantiero est à lʼaube de sa neuvième édition. Neuf éditions sous le soleil festival et pas la moindre ride ! Son secret : une programmation pointue, fraîche, audacieuse, explorant lʼélectro, le rock (très présent cette année), la folk, le groove, et parfois même les musiques du monde pour peu que lʼexotisme ne constitue pas une fin en soit. info > http://06.agendaculturel.fr

EXPO ROBERT CRUMB EXPOSE A PARIS

LIVRE TALES FROM GREENFUZZ Amos books nous apporte ici le numéro 3 du comic book réalisé par Will Sweeney : «Guess who’s coming for dinner !» Un petit bijou d’humour et psychédélisme ! Miss Rhonda Broccoli et ses compagnons goûteront-ils aux fruits fongiques de la Shadow Cave ? info > www.thelazydog.fr www.harrymagazine.com

Depuis sa sortie en octobre 2009, La Genèse de Crumb a acquis le double statut de bestseller international et de classique instantané. Et hissé son auteur encore plus haut, si c’était possible, au Panthéon des arts graphiques. La mise en images du premier Livre de la Bible par le plus irrepenti des Pères de l’Underground a aussi, c’était à prévoir, suscité des débats enflammés. Pas toujours où on les attendait. Certains ont cru y voir une rupture, le renoncement de Crumb aux idéaux de blasphème, d’obscénité et de misanthropie qui, à leurs yeux, définissent son œuvre. info > www.graphivore.be

EXPO WORLDWIDE FESTIVAL 2010 A SETE Nous avons enfin le plaisir vous annoncer les nouvelles dates du WF Sète ‘11, qui se déroulera du 6 au 10 juillet. Et vous avez bien lu, nous ajoutons une journée pour cette 6ème édition qui promet déjà d’être l’une des meilleures! 5 jours, 4 lieux incroyables en plein air: un emplacement magique spécialement aménagé pour le festival au coeur du port de Sète pour le clubbing et live, la plage idyllique du Triangle de Villeroy qui accueille notre légendaire Beach Party pour 16 heures de musique non stop, le mythique “Théâtre De La Mer” pour des moments inoubliables. 5 jours, 4 lieux incroyables en plein air: un emplacement magique spécialement aménagé pour le festival au coeur du port de Sète pour le clubbing et live, la plage idyllique du Triangle de Villeroy qui accueille notre légendaire Beach Party pour 16 heures de musique non stop, le mythique “Theatre De La Mer” pour des moments de lives inoubliables, sans oublier la street party d’ouverture qui se déroule comme l’année passée au CRAC (Centre Regional d’ Art Contemporain). Les passes Gold et Silver sont disponibles ici. Le Soleil, La Mer et Le Son du Worldwide! info > www.worldwidefestival.com www.harrymagazine.com

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NEWS

HARRY MAGAZINE 32 - NOVEMBRE 2010 EXPOS, SORTIes, CULTURES, ART, MODE, ...

STUFF ESTEVAN ORIAL : CARTES A JOUER

SHOP POPUP POUR HIXSEPT A PARIS 10 Pop Up Store Hixsept @ Argot (Paris) La marque Hixsept aura une boutique éphémère (pop up store) à Paris du 2 au 12 décembre chez Argot qui ce situe à 12 rue des blancs manteaux 75004 Paris.

60 Cartes / Recto avec photo Pour la 9ème édition de la «Back in the days», après Jamel Shabazz, Martha Cooper, Ricky Powell, et moult autre big acteurs de la culture hip-hop, l’organisateur Nadim Makhlouf a invité Estevan Oriol à exposer ses clichés. West Coast attitude, gangsta shits en pagaille, hand signs, biatchs, tatoos, lowriding, Estevan Oriol est l’ambassadeur photo de la culture latino, une subculture hyper codifiée ou rien n’est fait par hasard. info > www.street-tease.com

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info >www.hixsept.com/fr/

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GOODIES LES STICKERS FONT FUREUR 2010

EVENT SOUND CLASH AVEC RED BULL 2010

La nouvelle collection de stickers artistiques de décoration SMOOS est arrivée... Mais elle est arrivée dans mes mains il y a presque 2 mois et je n’en parle que maintenant à cause des vacances et de mes nombreux chill avec Dam’s aux skateparks du sud… Mais mieux vaut tard que jamais. Ainsi donc, voici les actualités des artistes de SMOOS et les nouveaux modèles de stickers disponibles.

Red Bull Music Academy présente Culture Clash : Channel One Sound Systems. Red Bull Soundclash s’affiche comme une bataille épique entre deux groupes qui s’affronteront pour conquérir les faveurs du public. Préparez-vous à l’affrontement entre Tokyo Police Club et le rapper natif de Washington D.C. Wale, au Red Bull Soundclash de Washington D.C

info > www.smoos-stickers.eu

info > www.redbull.com

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FESTIVAL BE STREET MESS AROUND 2010 Connaissez-vous Mess Around? C’est un grand salon de chaussures, mode et accessoires et il arrive à Paris ces 5,6 et 7 septembre à la Porte de Versailles. Be Street, d’un autre côté est un magazine urbain très rock qui possède également ses lignes de vêtements, chaussures et j’en passe. J’adore cette marque, mes tee-shirts le prouvent très clairement. Cette fois, retrouvez le Be Street «Freaks Shop» à l’évènement Mess Around ! Il n’y a pas à réfléchir, c’est purement ce qu’il nous faut pour la rentrée. J’y serai moi-même sans faute. MESS AROUND du 24 au 26 janvier 2010, principalement salon de chaussures, prouve au travers de cette réussite, que la chaussure doit coller à la semaine de la mode. MESS AROUND a présenté plus de 260 marques dans un univers de business et de convivialité. Les marques ont rencontré des acheteurs de plus de 75 pays différents ! Elles nous ont confirmé avoir passé des commandes fermes sur le salon. MESS AROUND à l’écoute du marché et des acheteurs. La découverte des tendances mises en scène sur des espaces mode par Julie Greux a grandement satisfait la curiosité des acheteurs.

info > www.mess-around.com www.harrymagazine.com


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PORTRAIT

BORIS TELLEGEN AKA DELTA INTERVIEW & PORTRAIT LAETITIA

PORTRAIT

BORIS TELLEGEN Itinéraire d’un Enfant Gâté

Boris Tellegen est reconnu pour être l’un des pionniers du graffiti en Europe. Il est né en 1968, et adopte les sprays à 14 ans. Dès 1983, inspiré par le film Style Wars, il imposera un style inédit sous le nom de Lone. A 18 ans, il décide de laisser le graffiti pour étudier le design industriel. Mais devenir ingénieur est un moyen pour mieux revenir dans la rue et affiner son style. Il adoptera le nom DELTA au milieu des années 90’, croisant le chemin de ses contemporains outre Atlantique, Mode 2, Futura, Sento, Reas... Cette période coïncidera également avec un travail acharné en atelier pour exposer plus tardivement ne galerie. Les contraintes d’espace lui plairont au final, et la liberté infinie de la condition d’artiste bien plus tardivement en galerie. Les périodes, que l’académisme de l’ingénieur fusionneront avec le talent de graffeur des débuts. Dès lors, Delta rentrera dans la cour des grands avec un style expérimental, teinté de futurisme industriel, de techniques tridimensionnelles, de plans isométriques... Désormais Delta redevient Tellegen et utilise plusieurs techniques différentes, commutant facilement entre le collage, la sculptures, le graphisme et la photographie. De manière astucieuse, son art s’équilibre entre des croquis architectonique, des plans abstraits variés, et des mondes pénétrant qui lui permettent de construire une oeuvre unique. C’est d’ailleurs tout le challenge de son savoir faire, mêler ses différentes carrières en une, et explorer les frontières entre ses différentes activités. En 2009, il passe à la Fondation Cartier, comme tant d’autres, et rentre au Panthéon des grands artistes actuels. Il a récemment exposé en Suède chez Jonas Kleerup et compte revenir chez A.L.I.C.E à Bruxelles pour la fin de l’année. Mais avant cela, à l’initiative de Harry Magazine, c’est en France qu’il passera car après tout il ne l’a jamais fait ! Harry magazine 32

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PORTRAIT

BORIS TELLEGEN AKA DELTA INTERVIEW & PORTRAIT LAETITIA

HARRY. Tout d’abord, une question assez basique d’ou vient ton blaze : Delta ? Cela reflète t-il quelque chose de particulier de ta personnalité? BORIS. Eh bien, j’ai eu plein d’autres noms avant, mais je n’étais jamais satisfait, et vers l’âge de 14 ans, je me suis mis à chercher un nouveau blaze. Alors j’ai pensé à l’alphabet grec, et je me suis dit : «Ouais, pourquoi ne pas carrément prendre le nom d’une lettre ? », parce que finalement, le graffiti ce n’est qu’une histoire de lettres. Donc c’est comme ça que j’ai pris le nom de Delta. Je trouvais que ça sonnait bien. Et puis, il y a 5 lettres, donc plus de moyens de jouer avec les lettres. A 14 ans, je voulais juste un nom qui sonne cool. Et je trouvais que c’était le cas avec Delta H. Quelle relation entretiens tu avec les ancien comme Futura, Mode2, et la première génération de graffiti artist avec qui tu as exposé « Defumo »? B. Occasionnellement je vois Futura, mais ça fait longtemps! Je suis toujours en contact avec Mode! J’éprouve beaucoup de respect pour beaucoup de gens de cette génération, notamment Sento, Reas... H. Tu as pris une place particulière dans le graffiti avec ton style, peux tu nous expliquer? B. J’ai commencé en 1983, c’était une période vraiment excitante parce que c’était les débuts de tout dans le graffiti. Très vite, j’ai rencontré d’autre graffeurs, Futura, Shoes, Jays, Choko, Jesus, toute cette génération de graffeur qui s’est mise à peindre de vraies pièce. Mais je crois que ce qui a été aussi très important pour moi, c’est qu à partir de 1988 jusqu’à 1991, je n’étais plus vraiment présent dans le graffiti et je suis allé étudié le design industriel à l’université. Ce n’est qu’ensuite, en 91, que des amis m’ont demandé de revenir peindre. Donc je suis retourné au graffiti. et là, j’étais en mesure de combiner ce que j’avais pu apprendre à l’école, donc tout ce qui a trait au design, avec mon travail sur le lettrage.

New and old works from Dutch artist Boris Tellegen, Delta Inc.

Je me sens presque comme étant en dehors de l’art. Je n’ai juste pas conscience d’appartenir à un mouvement

H. Tu crois que tu aurais ta place dans un grand musée? B. Je ne pense pas vraiment à ça... Tout ce qui m’intéresse, c’est vraiment de pouvoir continuer à travailler. Delta at Elms Lesters Painting Rooms

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PORTRAIT

OLIVIER KOSTA-THEFAINE interview & portrait romain

PORTRAIT olivier kosta théfaine Le parti pris des choses

Olivier Kosta-Théfaine n’a pas fait d’école, et n’est parti de rien. Ou plutôt si, des Yvelines. Il se défend ni d’appartenir à un courant en particulier, ni à aucun mouvement, malgré une activité constante, et un passif dans la rue sous un nom d’emprunt. OKT est aujourd’hui un homme barbu, se dit en couple, prépare sa prochaine exposition dans une arrière boutique parisienne, oeuvre savamment au briquet, brûle les plafonds de la Fondation Cartier, et semble s’accomplir comme au temps des grandes découvertes. Il réalise de temps a autre ce qu’il nomme des « low budget artwork », humeurs d’esprit ou mots de l’âme à la bombe sur des grandes feuilles de papier. « ce sont des mots de tête, au spray, exécutés de manière un peu dégeu, et voilà, ceci est une oeuvre d’art sans budget. » Maux de tête. Folie et splendeur au pays des ancien writers. «C’est juste une question de déplacement de lieu et de medium ». il expose en galerie des écharpes de supporters à la gloire de sa ville natale dans le 78. Il inscrit avec des briquets des noms de cités sur des plafonds moulés ou expose mur et guéridons sertis de verres coupants. OKT adopte le « parti pris des choses » de son temps cher à Ponge, se joue de quelques paradoxes, puise dans sa propre vie et déplace le laid dans le beau. C’est du beau. OKT vient de banlieue, mais il aime imiter la nature, celle des « choses » de sa propre vie avec une originalité entière. Il observe son environnement comme un poète qui rêve juste de verre plus que de vert. Il sera en octobre prochain chez A.L.I.C.E à Bruxelles , pour y présenter « Monde sauvage » sa nouvelle exposition personnelle.

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PORTRAIT

OLIVIER KOSTA-THEFAINE interview & portrait romain

H. Que représente ton passé de graffiti artist pour toi? Te sens-tu encore appartenir à cette scène? O. Oui et non en fait... Je ne suis pas vraiment au fait de tout ce qui se passe dans le graffiti. Mais après, bien entendu, j’ai plein de copains la dedans, des gens avec qui je peinais avant et qui sont devenu de vrais potes. Aujourd’hui, est-ce que je fais partie de cette scène la?... Je ne pense pas. Je pense être un peu a part, je vois ça de loin. J’aime bien faire un tag ou un mur de temps en temps , mais après honnêtement, je m’en fous...

HARRY. Est-ce que tu peux te présenter? OKT. Olivier Kosta Théfaine, 38 ans, artiste. Et j’habite à Paris. Ah tu croyais que je n’habitais pas à Paris non?! H. C’est vrai que l’on te croyait en Belgique désormais.. O. Parce que A.L.I.C.E la galerie qui me représente est belge. En fait , je travaille de manière récurrente avec elle depuis 5 ans.

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entrer mon travail dans la galerie. Peindre une toile avec des graffitis ne m’intéressait pas. Ma première source d’inspiration ,c’est la ville. Je n’ai pas fait d’école d’art, alors forcément, mes seules référencé étaient les endroits que je connaissais, ceux dans lesquels j’avais grandi, ma banlieue. Très vite, j’ai appris à observer la banlieue et a traduire ce que je voyais. Ce sont ces traduction que j’expose aujourd’hui en galerie.

H. Et comment tu regardes cette époque avec du recul? O. Assez bien, c’est mon école. J’ai fait mon premier graff avec Colorz... A l’époque, ou on vivait, les loisirs étaient essentiellement basés sur le fait de faire du foot ou de la bécane. Et nous, ça ne nous intéressait pas. On faisait plutôt des tags, c’était notre sport urbain. H. Tu revendiques souvent le fait que tu viennes de banlieue d’ailleurs, qu’est ce que ça t’a apporté? O. J’ai peint des graffitis d’accord, mais je ne suis pas un vrai peintre. Au début, lors de mes premières expositions, il fallait que je trouve une maniéré de me démarquer et de faire

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SPORT

alex broskow THE rOLLERBLADER INTERVIEW & photo laetitia

ROLLERBLADING

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SPORT

alex broskow THE rOLLERBLADER INTERVIEW & photo laetitia

ALEX BROKSOW Le Street.

Le street est une spécialité du roller agressif, du skateboard, du vélo (VTT ou BMX) et du monocycle). Il se pratique initialement en milieu urbain d’où son nom : street. Mais face à son développement sauvage, les municipalités tentent de le prendre en compte dans l’aménagement des nouveaux territoires urbains. La tendance est donc au développement de cette pratique en skatepark. l’horizontale vers la verticale).Le but des pratiquants de cette spécialité est d’effectuer un enchaînement de plusieurs figures, ceci se nommant budget (changement de position sur un pied) (changement de position sur les deux pieds). Cela consiste à partir d’une position initiale de slide en gardant un pied glissant sur la barre et en bougeant l’autre pour effectuer un nouveau slide.Les rollers

utilisés sont spéciaux puisque qu’il faut garder le plus de stabilité possible lors des différentes figures. Les plus grandes stars du roller agressif ainsi que la jeunesse actuelle pratiquent la discipline le plus souvent dans la rue sur les rampes d’escalier ou autre matériaux publics. Les noms des principales stars sont actuellement : Alex Broskow, Chris Haffey Brian Aragon et Billy O’neil.

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Ces derniers reproduisent le territoire urbain : trottoir, muret, descente d’escalier... Les rideurs exécutent des sauts, des slides (glisse sur des murs ou sur des barres), il existe un nombre important de figures aux noms spécifiques. La pratique du roller en skatepark nécessite un apprentissage spécifique, notamment pour réaliser des figures dans les plans courbes (surface incurvé de

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talent et sculpture monumentale interview & photos dr. geraldyne

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talent et sculpture monumentale interview & photos dr. geraldyne

ARNE QUINZE Chaos Structuré Camille est là, majestueuse. Elle recouvre le pont Boieldieu de la ville de Rouen sur une centaine de mètres de ses centaines de tasseaux de bois fluo. A l’occasion du festival Rouen Impressionnée qui s’est tenu cet été, la villa a fait le pari d’inviter l’artiste flamand Arne Quinze pour la création d’une oeuvre in situ. Vaporeuse et solide, monumentale mais éphémère, son installation Camille est pleine de contradiction et ses couleurs fluo contrastent avec le paysage environnant. Conçue pour «susciter de l’émotion et déclencher les conversations» elle relie les deux rives de la ville qui se rejoignent ainsi autour de ce rêve éveillé. Arne Quinze puise dans son chaos intérieur pour mieux nous interroger à travers ses croquis , peintures, sculptures et installations monumentales. Jean, baskets, tatouages et sourire aux lèvres, il nous a accueilli sur son chantier pour s’exprimer sur ce qui le fait vibrer. portrait

HARRY. J’ai lu qu’à 15 ans, tu étais livre à toi même, sans domicile fixe... Aujourd’hui avec du recul, que retiens-tu de cette époques? ARNE. C’est quelque chose qu’on ne choisit pas mais je n’ai pas eu la chance, ou alors par la suite, j’ai eu la chance, de passer par là. Ce qu’on apprend, ce n’est pas à vivre mais à survivre. J’ai commencé à lire ce qu’il se passait dans la rue, dans le vie, dans les villes J’ai commencé à connaître les gens, Je suis passé a travers un enfer, beaucoup de larmes sont passées par la mais j’ai toujours été très positif. Et en même temps, j’ai appris a me battre, a me défendre, Aujourd’hui, si j’ai une très grande liberté, c’est parce que j’ai appris a me battre. La liberté n’est pas quelque choses qu’on reçoit.

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H. Et c’est à cette époque, en étant dans la rue que tu en es venu au graffiti? A. Pour moi, c’était la seule et unique façon que j’avais pour m’exprimer, Dessiner, j’ai toujours fait. J’ai toujours été créatif et je pouvais m’enfuir dans mon univers à moi et tomber. Pour moi, c’était fantastique. Bomber et peindre les murs... On appartient a une petite famille, a quelque chose. Je faisais partie d’un groupe de graffeur en 85... H. L’artiste que fait notre couverture a commencé a graffer très tôt aussi, c’est Delta... A. J’ai graffé avec lui il y a plus de 20 ans ! je bombais aussi avec Shoe, Mode2... Aux Etats Unis, je bombais avec Futura, Blade, Quick, avec Lady Pink, en Allemagne Loomit...

H. Mais aujourd’hui, tu ne souhaites plus montrer du tout montrer ce que tu faisais à l’époque? A. Non, il faut évoluer dans la vie! Aujourd’hui, j’ai des enfants.. J’ai abordé le tridimensionnel, et je continu à peindre énormément aujourd’hui.. Mais même Camille, c’est comme un graffiti en 3D. Je suis toujours dans la rue! Je suis toujours devant mes toiles blanche et peins. Aujourd’hui dans ma façon de peindre, il y a une partie de graff. Bomber c’est directement sur le mur et il n’y a pas grand chose à changer. Ce qu’on peint, on l’a peint. Aujourd’hui, ma façon de peindre est la même. C’est spontané même s’il y a tout de même une recherche derrière tous mes tableaux, une étude sur des sujets particulier.

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PORTRAIT

Personnalité

texte dominique valette photo dr.

PORTRAIT

CRAIG KR COSTELLO Cool toujours Le tag est devenu un véritable business au moment ou l’esthétique du graffiti a été considérée comme l’art de la rue. En suivant ce précepte, Craig Costello aka KR pour les intimes, a commencé a gribouiller le mot « KRINK » sur des bouteilles de soda qu’il remplissait d’un mélange étrange pour ses amis artiste. Une plaisanterie plus qu’une stratégie de marque. Ce n’est que vers l’année 2000 que les propriétaires d’Alife lui ont suggéré que cela pourrait se vendre. Grâce a une première collaboration avec la marque new yorkaise du Lower East Side, il a créé sa marque d’encres «Home made» KRINK. portrait

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Le graffiti est une partie normal de la vie d’un enfant qui grandit à New York.

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PORTRAIT

Personnalité

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H. Quand tu as commencé le graffiti, New York était LE lieu. Pas seulement du hip hop mais de toute formes d’expressions underground. Comment cela a t’il évolué? CC. NYC a énormément changé, elle le devait. J’ai changé aussi, j’aime NYC, la culture, les gens, les filles. A certains niveaux, le coeur et l’âme sont toujours là. La débrouille et l’ambition. Mais New York est aussi devenue très, très conservatrice. Je me rappelle quand j’étais enfant, c’était un peu le freak show. Les marginaux sont désormais minoritaires et sur la liste des espèces en voie de disparition. J’aime les gens créatifs, j’aime les mélanges culturels et quand les gens sont différents.

HARRY. Pour ceux qui te connaissent pas en France, peux tu te présenter? Craig Costello. Je dirige une boite qui s’appelle Krink, nous vendons de l’encre et des marqueurs faits maison et nous travaillons aussi dans le design et sur des projets artistiques. H. Quels ont été tes principales influences en termes d’arts, de gens, de musique ou de culture? CC. J’ai grandi à New york. Skateboard, punk rock, hip hop, graffiti, l’herbe , les acides, le métropolitain, Museum of Art de New York, le Museum of Modern Art, détruire, le CBGB, sécher les cours, lire des livres, grandir dans le Queens. C’etait mon quotidien et mes influences H. Comment es tu entré dans le graffiti et sa culture? CC. Le graffiti faisait partie du paysage local. Mon frère était un writer ainsi que la plupart de mes amis. Je prenais des trains graffés tous les jours en allant a l’école. Le graffiti est une partie normale de la vie d’un enfant qui grandit a NYC. H. Tu as décidé d’être bien plus qu’un tagueur ou un graffiti artist. Tu as travaillé pour aller au delà du vandalisme etpropager un message à un plus large public. Des spectacles, des livres, des magazines, des collaborations et tu es même devenu un réel entrepreneur avec Krink. Au delà du business, est ce qu’il y a des messages ou des visions? CC. Je crois que c’est une question de personnalité. Dans la vie, on gravite entre

différentes choses, mais le dicton qui dit « qui se ressemble s’assemble » est vrai. Je suis intéressé par l’art et la créativité et je suis naturellement attiré par ça. Je ne suis pas sur qu’il y ait un message spécifique. Le message est créativité et art. Si c’est vivant, ça continue de grandir, J’ai créé des produits pour spécifiquement promouvoir la créativité.

H. Qu’est-ce qui te donne envie det te motive aujourd’hui? CC. Si ce n’est pas aujourd’hui, alors quand ? Ça doit être maintenant. Je dois être concentré et avancer . Je suis intéressé par faire de nouvelles choses, créer, et la vie est si courte. C’est en grande partie ce qu’il fait avancer.

HARRY. J’étais à Copenhague le semaine derniere et dans toutes les boutiques j’au vu ton livre Also known As. Quelle est la raison qui t’a poussé a faire ce livre? CC. La raison est simple, faire de projets créatifs et les diffuser dans le onde entier. Les livre est une collaboration entre Alife et moi même. Les livre ne rapportent pas vraiment d’argent, mais sont d’excellent moyens pour véhiculer le travail d’un artiste. Le web prend de plus en plus de place, mais le livre possède la qualité d’être intemporel. H. Tu as aussi un blog et tu es impliqué dans le site 12ozprophet. Quel est le lien qui t’unit à ces projets? C’est un moyen de rester proche de la scène graffiti américaine et mondial? CC. Allen AKA m’a demandé de faire partie de blogs du site de 12ozprophet. J’ai pensé que ce serait bien car je me sens lié à 12ozprophet, et le graffiti en général.

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SKATEBOARDING

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Le skateboard ou planche à roulettes, est composée d’un plateau (planche ou board) sous lequel sont fixés deux essieux (dits aussi trucks) permettant de maintenir sur chacun d’eux deux roues. Elle peut servir à se déplacer en roulant sur ses quatre roues, mais surtout à réaliser certaines figures (tricks) : Ollies, Shove-it, Heelflip, Kickflip, Inward heelflip, Lazer flip, 3-6 Flip qui est l’une des figures les plus aimées du public. En environnement urbain (appelé street) ou dans des parcs spécialisés, les skateparks. Le pratiquant de ces disciplines est dénommé skateur (ou skateboarder du terme anglais).

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Cette planche à roulettes fut inventée par deux surfeurs californiens (Mickey Muñoz et Phil Edwards) en 19611. Cette « planche à roulettes » eut du succès jusqu’en 1970, puis revint à la mode dans les années 1980. La discipline s’étant un peu essoufflée, l’innovation, facteur très important, est plus que jamais à l’ordre du jour. Des stars tels que Natas Kaupas (inventeur du Wall ride) ou Mark Gonzales voient très loin : les mains courantes, les rails, etc. Ils poussent leurs boards dans une nouvelle direction, plus folle. La pratique reste essentiellement urbaine, mais cette fois les skateurs utilisent au maximum la configuration de la ville. Si cette www.harrymagazine.com

époque fait l’apanage de l’utilisation des rails, la nouvelle génération de la fin des années 1980 montre également son niveau sur des gaps : des sauts d’espaces, de marches. Parallèlement, la pratique sur des rampes a de plus en plus de succès, devenant très vite à la mode. Apparaissent Mike Carroll, Colin McKay, Salman Agah, des skateurs aujourd’hui moins médiatisés que des skateurs comme Tony Hawk, Rodney Mullen, mais toujours en activité.Entre 1992 et 1995, le skate met l’accent sur la technique, abandonnant quelque peu le côté esthétique. Cette époque verra l’émergence de centaines de nouveaux tricks : des flips, se créent et s’améliorent,

on invente le switch (le fait de pratiquer avec la jambe opposée à celle d’appel, à l’envers en quelque sorte). Rodney Mullen est principalement, avec Natas Kaupas, celui à l’origine du skate moderne et a inventé une vingtaines de figures dont le kickflip et le heelflip. L’apparence du skateboard a elle aussi évolué. Celui-ci présente dorénavant des roues minuscules et des planches dites « allumettes ». D’un autre côté, peut-être dans une recherche implicite d’unité, les skateurs commencent à adopter un style propre, plus ou moins inspiré de la mode des surfeurs. Cette époque est appelée big pants, small wheels www.harrymagazine.com


SPORT

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La récupération par les médias de l’image de la planche à roulettes et la profusion des marques de skate (Black label, Enjoi Blind,DVS, World Industries, Element, Chocolate, éS,Lakai,Supra, etnies,carhartt, Jart, Flip, Girl, Globe, Independent, Matix, Osiris, Spitfire, Venture, Volcom, WESC, circle, Cliché, Emerica, Blend Matoël, Baker Skateboard, Anti Hero, Vans, Bones, Altamont Apparel, Carhartt , DC , et tant d’autres) a également fait du « style skateur » une mode à part entière. En effet, les habitudes stylistiques des adeptes, issues des cultures populaires californienne et urbaine américaine, se voient reproduites par une multitude de jeunes, la plupart n’étant même pas intéressés par la pratique du skate. Cette nouvelle génération est vue d’un drôle d’œil par certains « véritables » skateurs, qui les qualifient alors de « poseurs ». Ce style s’étant développé en mode, l’attirail vestimentaire des skateurs coûte cher, ce qui mène quelquefois à des situations où seuls les « poseurs » portent réellement des habits de skate, tandis que les pratiquants n’en voient pas forcément l’intérêt. Mais il ne faut pas voir là-derrière une imitation désœuvrée ou une reproduction ridicule. La récupération de cette mode est une façon de montrer son adhésion à une philosophie, plus encore qu’à une discipline en soi. L’esprit du skateboard a donc beaucoup inspiré la nouvelle génération, devenant un phénomène de société, et une référence parmi les jeunes. Concrètement, et depuis l’an 2000/01, le style skateur est caractérisé par des vêtements amples ou des vêtements serrés. La préférence est ainsi donnée aux t-shirts longs et aux pantalons « baggy » (pantalons larges descendant sous les fesses et laissant apparaître le caleçon), style que l’on qualifiera de « Big pants, small wheels » (littéralement grands pantalons, et petites roues) ou aux pantalons « slim » avec des chaussure fines et des T-shirt serré. Les chaussures de skate, quant à elles, sont très particulières. Conçues pour tenir au mieux sur un skateboard et s’abîmer le moins possible, elles sont grosses et munies de lacets épais.

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TONY HAWK BIG AIR JUMP / NEW YORK CITY

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PORTRAIT

SOZYONE EST DANS LA PLACE texte dominique valette photo dr.

PORTRAIT

BROWN / MIAMI

SOZYONE Un graphisme à part

Le voleur. La grotte. La clé. Les millions de dollars. Le chat. Les ponts. Sozyone mouche. Les six mots ci-dessus correspondent aux différentes sections de Sozyone le site Web, González un endroit où vous pouvez vous perdre dans les. Raisons Né à Bruxelles, Sozyone a vécu dix ans saturés dans la culture: le break-dance des années 80, le graffiti des années 90, l’exploration de la galerie de 00s. Quelque part entre forger francs belges en 1982 et les albums d’enregistrement, Sozyone a amassé une grande oeuvre. Sozyone est la vraie affaire.

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PORTRAIT

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Sélection d’expositions et des œuvres

2010 «ARTURO Tortura» - exposition solo à la Galerie Vicious, Hambourg - Décembre «Off The Wall» - exposition de groupe à La Cité du Temps, Genève - Décembre «TURMKUNST - exposition de groupe dans le Schlossturm, Berlin - avril / mai «VLTRASPECTOR» - exposition avec Demsky à IAM Gallery, Madrid - Mars «SERIGRAPHIE V.10 - exposition de groupe à Vicious Gallery, Hambourg - Janvier 2009 «La Guillotine» - exposition avec Dave Decat à AFGallery, Cologne - Décembre «Qui est le roi» - exposition de groupe à Helenbeck Galerie, Paris - Novembre «Seigneurs de la terreur» - exposition au Artfair XXI, Cologne - Octobre ‘3 H15 ‘- performance live sur le Thalys (European Train à Grande Vitesse) à la Gare du Nord, Paris - Septembre «KAGEMUSHA - exposition solo à la Galerie Vicious, Hambourg - Septembre ‘ENSEMBLE DANS LE MUR - exposition de groupe à Helenbeck Gallery, New York - Mai «AARONSON élastique» - constatations sur l’élasticité, la Fondation Pars, Amsterdam 2008 «Camina O Revienta - exposition solo à la Galerie ID, Berlin - Novembre «CADILLAC SCORPION - exposition solo à la Galerie Vicious, Hambourg - Septembre «LA C * R * T * H» - exposition personnelle Carhartt Europe - Londres, Paris, Milan, Berlin, Barcelone - Septembre / Novembre «EL hijo de LA GRAN PUTA» - Sozyone Gonzalez - album solo - 15 pistes sur Aligator / Bang! - Septembre «LA TRIOMPHE - paroi 20 x 3 m - ‘Winter08’ International Carhartt Europe Campagne Bâle - Avril «L’escroc EMPENNÉE ‘- 6 toiles pour’ Summer08« l’International Carhartt Europe Campagne - Janvier 2007 ‘LE Grisbi «- exposition solo à ALICEGallery, Bruxelles - Décembre / Janvier «APNEO à Shenzen - la couverture du livre JDS Architects monographie - Design Document n ° 23 - Damdi, la Corée du Sud Décembre «Butterfly Ball» - exposition à SLICK, Salon www.harrymagazine.com

d’Art Contemporain, Paris - Octobre «Silver Ghost» - exposition au MCConfidential, Bruxelles - mai «GRAFFITI ROYAL / Paint It Black» - exposition de groupe à L’Usine, Bruxelles - Avril DANS LE CERCLE DES VOLEURS »- Exposition à Art Brussels 25e Foire d’art contemporain, Bruxelles - Avril 2006 «UltraBoys / suzerains II» - exposition de groupe à ALICEGallery, Bruxelles - Octobre / Novembre «BONNOT - magazin cache - Serie B # 12 Madrid - mai «LOS GÜAJES DEL Chanka» - exposition personnelle à Art Brussels 24ème Salon d’Art Contemporain - Avril «POKER DEL Chanka - Jeu de Cartes du Sozyone - la taille et la qualité Poker - Edition Collector - Alice Gallery, Bruxelles - Avril «ULTRA STADIUM ‘- exposition à Le Colysée MF Lambersart - Lille - Avril / Mai

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PORTRAIT

UN ILLUSTRATEUR TALENTUEUX texte dominique valette photo dr.

PORTRAIT SION CHRISTOPHE AKA

MC BESS

Un illustrateur pas comme les autres Mc Bess (Matthieu Bessudo), né le 5 Juillet 1984, est un illustrateur français vivant à Londres. Son style est un mélange d’influence telles que FLEISCHER studios, vieux dessin animés. Il actualise en utilisant de formes contemporaine, des symboles et des types. Les dessins de Mc Bess sont souvent représenter au centre d’un monde surréaliste rempli par des références musicales, tel que les amplificateurs, de guitares et des dossiers. Il est aussi un musicien dans le groupe «The dead pirates».

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PORTRAIT

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Enfance et études

Carrière Débuts Après ses études, le trio a été signé individuellement à titre d’administrateurs par Le Moulin , un Oscar gagnante VFX entreprise basée à Londres. Dans le même temps, Mc Bess a commencé une nouvelle série de dessin, de donner vie à ce qu’il décrit comme le «New Mc Bess». Avec son illustration «Mon bureau», il a défini les nouveaux codes de ses illustrations à venir: Un mélange d’influences, y compris vieux dessins animés comme Betty Boop et Merrie Melodies , souvent dans une vue isométrique, étant lui-même entouré par des éléments surréalistes, de la nourriture , et camées de ses propres instruments.

Matthieu Bessudo est né à Cannes et a grandi à Auribeau-sur-Siagne , une petite ville près de Cannes , en France. Sa mère est une enseignante d’école primaire dans La Roquette-sur-Siagne et son père est un concepteur satellite. Il a rapidement trouvé un intérêt dans la musique, donc étudié la batterie pendant 8 ans avant de choisir la guitare comme son instrument de prédilection. En 2002, après son A-level dans le lycée Jules Ferry, à Cannes, il a participé à la célèbre école multimédia Supinfocom Arles. Là, il étudie l’animation 3D pendant 4 ans, et en même temps, commencé à développer son style propre illustration, à la fois plus coloré et moins structurée. Au cours de cette période, il s’est joint à plusieurs conseils d’illustration célèbre sur Internet tels que Eatpoo et CafeSale, et a commencé à construire sa réputation. Le pseudo Mc Bess a été donnée à lui pendant ces années par un camarade de classe, pour lui distincte de l’autre Matthieu dans la classe. En 2006, Mc Bess est diplômé de Supinfocom avec le courtmétrage «Sigg Jones», il réalise avec ses deux amis Douglas Lassance et Jonathan Vuillemin. Le court-métrage raconte l’histoire d’une superstar et son agent. Initialement appelé Bob Sapp comme une référence à l’Ultimate Fighter , un problème de copyright contraint les auteurs à venir avec un nouveau titre. Douglas Lassance est venu avec le nom «Sigg Jones» quelques jours avant obtention de leur diplôme, tout en se brossant les dents, il est ensuite expédié. Sigg Jones est rapidement devenu une référence dans l’animation 3D en raison de son design contemporain et de l’animation, et suscité un débat souvent pour sa vedette de Nike et Reebok. www.harrymagazine.com

Expositions et publications

Mc Bess a fondé l’équipage illustration appelé «Salle Polyvalente», avec des amis proches de lui. He also participated to the blog «Naked

Gladiators». Il a également participé au blog «Gladiators Naked». Mc Bess utilisé pour être le guitariste d’un groupe local appelé Diztrait. Ils ont effectué un concert à la MJC Ranguin à Cannes, le 6 Novembre 2004. Mc Bess a récemment fait équipe avec son ami Simon Landrein à The Mill , et créé la musique-vidéo «Wood (Dirty Melody)» pour son propre groupe, les Pirates Dead. Le clip se propager rapidement sur Internet, et a été en vedette dans Wired et le populaire film 3D blog Motionographer. Mc Bess joue un Gibson SG Standard et une Fender Stratocaster Hot Rod 62. Il possède également une Fender Jazz Bass Deluxe, et a récemment acquis une Danelectro Guitar Baryton .

Depuis 2007, Mc Bess a été publié dans plusieurs magazines de renom, tels que Juxtapoz , Illustrated Ape, et Salut-fructose. Il est très proche de RotoPol presse à Kassel, en Allemagne, qui sont exclusivement imprimer ses dessins, après avoir organisé sa première exposition personnelle dans leur boutique mai 2008. He’s also been part of exhibitions in London, Hamburg, Tokyo, Los Angeles and Chicago. Il a aussi fait partie des expositions à Londres, Hambourg, Tokyo, Los Angeles et Chicago

AUTRES Projets ET MUSIQUE

http://www.mcbess.com/ www.harrymagazine.com

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SPORT

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SNOWBOARDING

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Le snowboarding, surf des neiges ou encore planche de neige1 voire planche à neige2, est un sport de glisse sur neige. L’équipement se compose d’une planche de snowboard (board en anglais signifie « planche » et snow signifie « neige »), d’une paire de fixations (il en existe plusieurs types) et d’une paire de chaussures adaptées (boots). La position sur la planche est inspirée de celle du surfeur : de profil, les pieds en travers l’un derrière l’autre.Les adeptes de ce sport sont les snowboardeurs. Les origines du snowboard sont difficiles à déterminer avec certitude. On peut en retrouver les prémices dans les années 20. Dès cette époque, il semble que, indépendamment de toute invention ou commercialisation, de nombreuses personnes se soient amusées à glisser sur la neige debout sur une planche. C’est beaucoup plus tard qu’auront lieu les www.harrymagazine.com

premiers dépôts de brevets et les batailles juridiques qui permettent aujourd’hui à Jake Burton d’affirmer qu’il est l’inventeur du snowboard. Pourtant de nombreuses personnes revendiquent, à tort ou à raison, un rôle déterminant dans sa création, ou même sa paternité. Et s’ils sont en effet nombreux à avoir joué un rôle dans l’histoire de ce nouveau sport de glisse, il est difficile de mesurer l’importance de l’apport de chacun. En outre de nombreux pionniers ont développé des innovations identiques chacun de leurs côtés. L’histoire du snowboard c’est l’histoire de deux pratiques ancestrales qui doivent leur improbable rencontre à la modernité. Le ski était un moyen de transport scandinave dont l’origine remonte à la nuit des temps. Le surf est à l’origine une pratique sportive d’Hawaii qui représente un élément important et constitutif de la vie et de l’organisation de la

communauté de l’île. Son origine remonte au moins au xve siècle. Dans la deuxième moitié du xixe siècle le ski est devenu un sport. Un demi siècle plus tard il allait rencontrer le surf et entraîner l’engrenage apparemment inéluctable de la création du snowboard. Pendant la lente maturation du snowboard, le surf va donner naissance à un autre avatar : le skateboard. Bien qu’initié beaucoup plus tard (1950 contre 1920) ce sport se développera plus vite, notamment grâce à sa simplicité de fabrication. Le snowboard, plus complexe et plus cher sera plus long à être mis au point et à s’imposer. Il aura donc l’occasion de s’inspirer de son cadet. Mais rappelons bien que si le skateboard a pu influencer le snowboard, il est plus jeune d’une trentaine d’années et ne peut donc en aucun cas en être considéré comme l’ancêtre. Leurs seuls rapports de filiation sont avec leur ancêtre commun : le surf. www.harrymagazine.com


SPORT

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SHAUN WHITE / MIAMI Les planches de snowboard ont été les premières à utiliser une forme caractérisée par une taille de guêpe prononcée : la partie centrale — longitudinalement parlant — de la planche a une largeur plus faible que les extrémités. Ainsi la carre trace une courbe lors d’une inclinaison de la planche qui permet de réaliser un virage non dérapé à faible vitesse (vitesse habituelle des skieurs sur piste publique). Ce type de construction a été repris sous le terme de parabolique pour les skis, et été destiné à rendre accessible au plus grand nombre ces virages auparavant réservés aux skieurs capables d’atteindre les www.harrymagazine.com

vitesses suffisantes pour courber les skis traditionnels. Contrairement aux skis, les planches de snowboard ne sont pas équipées de freins. En effet, elles ne sont pas censées se déchausser automatiquement en cas de chute violente, ce qui rend les freins inutiles. La conséquence est qu’un surf abandonné sur la neige peut se mettre à glisser sans s’arrêter. Il est donc prudent, si l’on quitte son surf, de le laisser soit planté verticalement dans la neige, soit renversé, semelle vers le haut.

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MUSIC

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MUSIQUE ALBUM

KID CUDI MAN ON THE MOON II

Man on the Moon II: The Legend of Mr. Rager est le 2e album studio de Kid Cudi sorti le 9 novembre 2010. L’album était au départ intitulé Cudder: The Revolution of Evolution. L’album sort sur Universal Motown et GOOD Music, le label de Kanye West. Kid Cudi déclare que Man On The Moon II est plus sombre que son 1er opus qui parlait de ses rêves. Celui aborde sa réalité, bonne ou mauvaise. Il revient sur des sujets beaucoup plus personnel comme son addiction passée à la cocaïne, notamment sur le titre «These Worries» avec Mary J. Blige. Album : Man on the moon II by Kid Cudi

http://kidcudi.com/

GORILLAZ PLASTIC BEACH Plastic Beach est le 3e album studio du groupe britannique Gorillaz. Le titre de l’album a été confirmé le 27 novembre 2009 par le chanteur-compositeur et guitariste Damon Albarn au cours d’une interwiew avec The Guardian. Albarn a aussi révélé que les artistes Snoop Dogg, Lou Reed, Mos Def, Bobby Womack et De La Soul sont présents sur l’album. L’album est sorti en Europe le 8 mars 2010. Mos Def a déclaré qu’il aurait fait un dessin-animé avec Gorillaz pour l’album, où il ferait une apparition en tant que vendeur de jeux et de costumes de carnaval. Il a également déclaré qu’il a collaboré à trois titres de cet album. Un clip vidéo pour l’album aurait également été tourné le 17 décembre 2009 au Calico Ghost Town Hotel, en Californie. Dans le clip vidéo du single Stylo, on peut reconnaitre l’acteur Bruce Willis. Album : Plastic Beach by Gorillaz

http://gorillaz.fr/

THE GAME DOCUMENTARY Dernière découverte de Dr Dre, The Game confirme une fois de plus les talents de défricheur de ce dernier. Du hip hop West Coast musclé à souhait, sur des instrus en acier trempé, servi par une pléiade de featurings à faire frissonner: Eminem, 50 Cent, Busta Rhymes, Mary J Blige pour n’en citer que quelques-uns. Album : Documentary by The Game

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http://www.comptongame.com

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ASHER ROTH ASLEEP IN THE BREAD AISLE Asher Roth prétend défendre un rap d’adolescent blanc, venu des petites villes, des banlieues pavillonaires, en opposition au rap des grandes villes. Précédé d’un intense bouche-à-oreille, parfaitement orchestré, Asleep in the Bread Aisle est censé le consacrer comme un challenger direct pour Eminem voire Kid Rock. En effet dès « Lark on My Go-Kart » la cause est entendue, Asher Roth possède un vrai style, à la fois rap mais avec des apports rock, voire electro. Si Eminem n’est pas loin, Mike Skinner de The Streets est proche aussi. « Blunt Cruisin’ » est une virée entre potes désoeuvrés, le fameux blunt (feuille de cigare aromatisée et remplie de marijuana) au coin des lèvres, le titre introduit idéalement le premier tube du jeune homme, « I Love College » hymne aux années lycée et aux plaisirs adolescents. Quelques notes de guitare bluesy viennent rehausser le titre. Asleep in the Bread Aisle a ensuite plus de mal à tenir la distance, le flow de Asher Roth plaisant au début devient par trop répétitif, mais « Be By Myself » est un tube en puissance, avec son son de clavier très rhythm’n’blues.

EMINEM RECOVERY Il est revenu très fort en 2009 avec Relapse (#1 en France et double platine aux USA), et il avait promis Relapse 2, mais le sale petit perfectionniste qu’est Eminem a passé tellement de temps en studio qu’il a changé d’idée. Un changement radical car après avoir rappé sur des albums entièrement produit par Dr Dre et lui même, Slim Shady a renouvelé son approche de la musique et s’est offert les services de la crème des producteurs actuels. Ainsi ce ne sont pas moins que Just Blaze (Jay- Z), DJ Khalil (50 Cent), Jim Jonsin (T.I.), Mr Porter (D-12) ou encore Havoc (Mobb Deep) qui ont contribué à façonner le son de ce nouvel album. Le désormais nommé Recovery verra donc le jour le 21 juin et aujourd’hui Eminem lâche le premier single «Not Afraid». Aux antipodes d’un «We Made You» rigolard comme une vilaine blague de lycéen, «Not Afraid» dévoile une nouvelle facette d’Eminem, celle d’un rappeur amoureux de son art, motivé par l’envie de faire la meilleure musique possible. Conscient qu’il tournait un peu en rond ces derniers temps, Eminem s’est remis en question et livre un titre dont peu le croyait capable. Il chevauche la production lourde de Boi-1da (producteur de la sensation Drake) et se permet même de chanter un refrain appelé à faire lever les foules.

THE BRAVERY THE BRAVERY Naturellement proclamés rivaux des Killers, les Bravery partagent avec leurs compatriotes exactement les mêmes bonnes influences. Pour le coté rock, c’est les Strokes qu’on entend, d’ailleurs la voix de Sam Endicott est bluffante dans son imitation de Julian Casablancas, on retiendra le très discostroke « Public Service Announcement» particulièrement réussi et l’honnète « the ring song» cependant c’est plutôt sur le coté new wave que les Bravery excellent : «honest mistake», «fearless», «no brakes» et «unconditional» sont de véritables tueries entre New Order et Duran Duran. On peut juste déplorer qu’après plusieurs écoutes répétées de l’album, on ressent une petite lassitude due au manque de diversité des titres. Néanmoins cela reste un excellent album pour celui qui veut un nouveau petit compagnon de jeu pour ses CD de Rapture, Radio 4 ou Killers. http://www.thebravery.com www.harrymagazine.com

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