S. Eggenberg C. Bornand P. Juillerat M. Jutzi A. Möhl R. Nyffeler H. Santiago
Flora Helvetica Flore d’excursion
2e édition
Stefan Eggenberg Christophe Bornand Philippe Juillerat Michael Jutzi Adrian Möhl Reto Nyffeler Helder Santiago
Flora Helvetica Flore d’excursion Deuxième édition revue et remaniée Dessins de Stefan Eggenberg et Adrian Möhl
Editions Haupt
La flore d’excursion de la Flora Helvetica a été réalisé avec le soutien des institutions suivantes :
2e édition : 2022 1e édition : 2018 ISBN 978-3-258-08283-7
Dessins : Stefan Eggenberg et Adrian Möhl Cartes de distribution : Info Flora (www.infoflora.ch) Conception et composition : Die Werkstatt Medien-Produktion GmbH, D-Göttingen Photographies de couverture Recto : Ranunculus glacialis (photo : Michael Jutzi) Verso : Dianthus superbus (photo : Christophe Bornand) Tous droits réservés. Copyright © 2022 Editions Haupt, Berne Sauf autorisation expresse, toute forme de reproduction est interdite. Nous utilisons du papier FSC®. FSC® assure l’exploitation des forêts selon des critères sociaux, économiques et écologiques. Imprimé en Allemagne
Cette publication a été répertoriée cette publication dans la « Deutsche Nationalbibliografie ». Plus d’informations sous http://dnb.dnb.de. La maison d’édition Haupt bénéficie d’un soutien de l’Office fédéral de la culture pour les années 2021–2024. www.haupt.ch
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Table des matières 1.
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2. Auteurs et remerciements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 3. Indications pour l’utilisation de la flore d’excursion. . . . . . . . . . . . . . . . . 11 4. Clé des familles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 5. Ptéridophytes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 6. Gymnospermes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 7. Angiospermes I (Angiospermes basales) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77 8. Angiospermes II (Monocotylédones) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 9. Angiospermes III (Cératophyllales). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257 10. Angiospermes IV (Dicotylédones vraies). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259 11. Littérature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 807 12. Liste des espèces pour les certifications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 809 13. Index des noms français. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 817 14. Index des noms scientifiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 832
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Liste des tableaux Tableau 1: Tableau 2: Tableau 3: Tableau 4: Tableau 5: Tableau 6: Tableau 7: Tableau 8: Tableau 9: Tableau 10: Tableau 11: Tableau 12: Tableau 13: Tableau 14: Tableau 15: Tableau 16: Tableau 17: Tableau 18: Tableau 19: Tableau 20: Tableau 21: Tableau 22:
Equisetaceae. Lycopodiaceae. Selaginellaceae . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 Aspleniaceae. Cystopteridaceae. Thelypteridaceae. Woodsiaceae. Pteridaceae . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 Athyriaceae. Dryopteridaceae. Dennstaedtiaceae. Thelypteridaceae. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Ophioglossaceae. Cupressaceae. Pinaceae. Taxaceae. . . . . . . . . . . 70 Cyperaceae . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 Cyperaceae, genre Carex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 Potamogetonaceae. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248 Typhaceae. Adoxaceae. Aquifoliaceae. Araliaceae. Berberidaceae. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 261 Betulaceae. Bignoniaceae. Buxaceae. Cannabaceae . . . . . . . . . . . 382 Caprifoliaceae. Celastraceae. Cornaceae. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453 Elaeagnaceae. Fabaceae . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 519 Fagaceae. Garryaceae . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 553 Geraniaceae . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 564 Grossulariaceae. Hydrangaeaceae. Juglandaceae. Malvaceae . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 575 Moraceae. Oleaceae . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 613 Paulowniaceae. Pittosporaceae. Platanaceae. Polygonaceae. Ranunculaceae. Rhamnaceae. . . . . . . . . . . . . . . . . . 672 Rosaceae . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 712 Rosaceae . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 720 Salicaceae . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 762 Salicaceae . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 763 Sapindaceae . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 776 Scrophulariaceae. Simaroubaceae. Solanaceae. Staphyleaceae. Tamaricaceae. Thymeleaceae. Ulmaceae. Vitaceae . . . . . . . . . . . . 784
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1. Avant-propos Avant-propos de la deuxième édition Depuis la publication de la première édition, quatre périodes de végétation se sont écoulées. Comme souvent après la sortie d’une nouvelle flore d’excursion, de nombreuses imprécisions et erreurs ont été décelées au moment de l’utilisation concrète de l’ouvrage sur le terrain. Grâce aux nombreux retours, cette deuxième édition présente des clés de détermination nettement meilleures. Elle fournit également 480 illustrations nouvelles ou améliorées, des espèces supplémentaires, des clés d’iden-
Avant-propos de la première édition La pléthore d’ouvrages traitant de la flore de Suisse pourrait faire penser qu’une nouvelle flore de terrain pour la détermination des plantes vasculaires serait superflue. Cependant, la flore de Suisse est en perpétuel changement. Aux 2600 espèces indigènes viennent s’ajouter chaque année de nouvelles néophytes, certaines éphémères alors que beaucoup d’autres s’installent durablement, et il n’est pas rare que ces nouvelles venues soient très semblables à des espèces déjà présentes dans la flore indigène. Au niveau des plantes indigènes, les connaissances évoluent également, avec des changements dans les délimitations des taxons tandis que l’expérience de terrain fournit de nouveaux critères pouvant être fort utiles. Encore une raison, et non des moindres, provient des avancées de la recherche en systématique moléculaire qui conduisent à des changements
tification plus complètes, des textes descriptifs perfectionnés et, pour la première fois en Suisse dans un ouvrage de terrain, une clé d’identification des Rubus basée sur un traitement moderne du genre. Les clés actualisées sont disponibles ici sous forme de libre et en parallèle sous forme électronique via une actualisation de l’application mobile « Flora Helvetica ».
Les auteurs
de nomenclature et de classification dans notre flore. Particulièrement au niveau des familles, des remaniements ont été fait dans un passé récent, basés sur la reconstruction d’arbres phylogéniques toujours plus détaillés et fiables. Ainsi, pour toutes ces raisons, le besoin est bien réel de retravailler et d’étendre continuellement les flores. La « Flora Helvetica » est devenue au cours des vingt dernières années l’ouvrage de référence pour la flore suisse. La combinaison des images et des descriptions avec la clé de détermination au sein de l’application mobile a étendu la palette de l’offre et l’a rendue encore plus abordable. De ce fait, la clé de détermination a pris l’importance et la nécessité de la réviser et de l’améliorer s’est imposée. Cette révision ne devait pas profiter à l’application uniquement. Avec la compilation de toutes ces
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informations sur les espèces, l’occasion était là de transformer la « clef de détermination de la Flora Helvetica » en flore de terrain indépendante et complète. Afin de faciliter son utilisation, de nombreuses illustrations ont été ajoutées ainsi que des cartes de distribution, car les images sont souvent plus efficaces et fiables que les mots et que la connaissance de l’aire de répartition d’une plante permet de vérifier la plausibilité d’une détermination. La plupart des clés de détermination de la flore d’excursion ont été nouvellement créées pour l’ouvrage. Le nombre d’espèces traitées est considérable et de
ce fait, des erreurs et des imprécisions peuvent s’être glissées dans les clés. Nous prions les utilisateurs et les utilisatrices de ce livre de nous signaler ces lacunes afin qu’elles puissent être éliminées des prochaines éditions. Les auteurs espèrent offrir avec cet ouvrage une aide bienvenue à la communauté croissante des botanistes de terrain. La flore d’excursion atteindrait son plus bel objectif s’il pouvait, non seulement permettre une détermination précise de toutes les plantes sauvages recensées en Suisse, mais aussi nourrir la joie pour la découverte et l’identification des plantes. Les auteurs
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2. Auteurs et remerciements L’idée de retravailler et d’améliorer le volume de la clé de détermination de la « Flora-Helvetica » est apparue depuis plusieurs années, à la suite du lancement de l’application mobile. Et il était clair que la nouvelle version de la clé ne pouvait qu’être l’œuvre d’un consortium de botanistes. Beaucoup de préparatifs nécessaires à l’élaboration de la clé ont été menés par David Aeschimann (CJB: Conservatoire et Jardin Botaniques de la Ville de Genève). Auteur principal du « Nouveau Binz » et de la « Flora Alpina », il bénéficie d’une longue expérience qu’il a pu mettre à disposition pour les travaux de préparation. De plus, l’équipe de rédaction a pu s’inspirer des clés du livret accompagnant les premières versions de « Flora Helvetica » par Gerhard Wagner, qui de son côté s’était largement basé sur les clés d’identification de Hans Hess et Elias Landolt (Hess et al. 1967/72). Beat Bäumler (CJB) fut aussi responsable des travaux préparatoires ainsi que de la coordination de la révision de l’application. Andreas Gygax a parallèlement assuré la coordination avec le volume de la flore illustrée. Ce travail commun entre les différents segments de la « Flora Helvetica » a été très précieux. Le travail de la nouvelle clé a été partagé entre les auteurs principaux de la manière suivante : Reto Nyffeler (Département de Biologie systématique et évolutionnaire, Université de Zurich) pour la clé des familles ; Christophe Bornand (Info Flora) pour les Ptéridophytes ainsi que les Salicaceae, Oxalidaceae et Rosaceae ; Adrian Möhl (Info Flora) pour les Apiaceae, Araliaceae, Asteraceae (genre Taraxacum),
Campanulaceae (2e éd.), Haloragaceae, Potamogetonaceae, Plantaginaceae p. p. et Primulaceae ; Philippe Juillerat (Info Flora) pour les Boraginaceae, Brassicaceae, Lentibulariaceae, Orobanchaceae (genre Orobanche) et les Polygalaceae ; Michael Jutzi (Info Flora) pour les Caprifoliaceae, Cistaceae, Crassulaceae, Droseraceae (2e éd.), Garryaceae, Grossulariaceae, Hypericaceae, Linaceae, Malvaceae, Orchidaceae, Pontederiaceae, Saxifragaceae, Thymelaeaceae, Violaceae et Vitaceae (2e éd.) ; Helder Santiago (Info Flora) pour les Balsaminaceae (2e éd.), Cactaceae (2e éd.), Cabombaceae, Capparaceae, Celastraceae, Cornaceae, Ephedraceae, Euphorbiaceae, Hydrangeaceae, Iridaceae, Molluginaceae, Nelumbonaceae, Nyctaginaceae, Nymphaeaceae, Oleaceae, Oxalidaceae (2e éd.), Phrymaceae, Resedaceae, Taxaceae, Tropaeolaceae et Typhaceae (2e éd.). Les autres familles ont été travaillées par Stefan Eggenberg (Info Flora). À côté des auteurs principaux, une série d’expertes et d’experts ont collaboré au traitement de certaines familles et genres : Ulrich Graf (WSL) pour les Cyperaceae et le genre Festuca ; Sabine Joss pour les Violaceae ; Sandra Reinhard pour les Cucurbitaceae, Lythraceae et Menyanthaceae. Yorick Ferrez a apporté son soutien pour la révision des genres Myosotis et Rubus ; Thomas Wilhalm pour la révision du genre Festuca ; Markus Peintinger pour le genre Deschampsia; Thomas Ulrich pour la révision du genre Epipactis (2e éd.). Stefan Birrer et Thomas Stalling ont fournis des remarques précieuses au sujet de différents genres de Poaceae.
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Pour la 2e édition, Andreas Gygax a collaboré à la révision des Aizoaceae, Droseraceae, Fabaceae, Juncaginaceae, Mazaceae, Montiacaea, Phytolaccaceae, Plumbaginaceae, Portulacaceae, Scheuchzeriaceae et Tamaricaceae. La majorité des dessins sont l’œuvre de Stefan Eggenberg et Adrian Möhl. Pour certains genres, ils ont été aidés par Sascha Wettstein, Elisabeth Eggenberg et Osvaldo Alberto Serres Hänni. De nombreuses personnes ont participé à l’élaboration de l’ouvrage. Jonas Duvoisin, Giotto Roberti, Deborah Schäfer, Carolina Senn, Osvaldo Alberto Serres Hänni et Louisa Wyss ont collaborés à la phase importante de la préparation des tableaux contenant les données. Des remerciements sont dus à la traductrice principale, Anne-Laure Maire, et au relecteur Christian Purro qui ont signalé sans relâche
des erreurs et des imprécisions. Pour la traduction, Anne-Laure Maire a été soutenue par Christophe Bornand et Maiann Suhner ainsi que par Osvaldo Alberto Serres Hänni et Anne Berger pour la 2e édition. Nous aimerions adresser des remerciements tout particuliers aux utilisatrices et utilisateurs attentifs qui nous ont communiqué des erreurs ou des conseils d’améliorations. Nous avons reçu un nombre particulièrement important de retours d’Andrea Persico, Babette et Matthias Baltisberger, Giacomo Catenazzi, Jérémie Guénat, Jonas Brännhage, Markus Bichsel, Michèle Büttner, Rolf Holderegger, Muriel Bendel, Pascal Vittoz, Patrick Morier, Sandra Reinhard, Stefan Birrer et Ursi Tinner. Le projet a été dirigé et soutenu par les Editions Haupt et nous remercions Gabriela Bortot, Martin Lind et Patrizia Haupt pour la collaboration agréable.
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3. Indications pour l’utilisation de la flore d’excursion Précisions sur le contenu de la flore La flore d’excursion de la « Flora Helvetica » est une clé de détermination adaptée pour le terrain qui présente 3917 taxons dont 164 agrégats (groupe de petites espèces), 3335 espèces et 418 sous-espèces. A l’exception de quelques rares espèces apparues récemment en Suisse, l’ensemble des taxons traités est listé dans la « Flora Helvetica – Checklist 2017 » et suit de ce fait les standards nomenclaturaux et taxonomiques d’Info Flora. Seules les plantes poussant à l’état sauvage en Suisse ont été prises en compte. Il est toutefois difficile de savoir pour certaines plantes cultivées si elles ne sont pas aussi occasionnellement subspontanées et il se peut que des taxons rarement subspontanés ou dont la présence à l’état sauvage n’avait pas encore été documentée ne soit pas inclus dans la flore d’excursion. Délimitation de la dition Alors que la Checklist répertorie aussi des taxons des territoires limitrophes, la flore d’excursion, tout comme le volume illustré de la « Flora Helvetica », ne traite que les espèces observées à l’état sauvage en Suisse. En revanche, l’ensemble des espèces de la « Liste rouge des plantes vasculaires » (Bornand et al., 2016) ont été prises en compte dans la flore d’excursion. Ordre alphabétique des familles et des genres L’ordre choisit pour présenter les familles et les genres s’oriente vers la pratique. Une première division reprend les grands groupes taxonomiques : la flore d’excur-
sion commence avec les Ptéridophytes, suivi par les Gymnospermes puis par les Angiospermes basales, les Monocotylédones, les Cératophylles et il finit avec le grand groupe des Dicotylédones vraies. Cet ordre reflète les connaissances actuelles des liens de parenté au sein des plantes vasculaires. Au sein de ces grands groupes, les familles sont ordonnées par ordre alphabétique puis il en est de même pour les genres au sein des familles. Clé de détermination – déterminer une plante Pour déterminer une plante, il faut d’abord trouver la famille à laquelle elle appartient à l’aide de la clé de famille (chapitre 4). Au sein de la famille, il faut déterminer le genre et finalement l’espèce (et la sous-espèce si nécessaire). Souvent le genre peut déjà être déterminé dans la clé des familles. La détermination se fait à la manière d’une clé dichotomique, cela signifie que deux affirmations contradictoires au sujet des critères de la plante sont opposées et qu’il faut choisir celle qui correspond à la plante observée. Il est fortement recommandé de lire les deux affirmations en entier et attentivement car c’est le contrôle de tous les critères cités qui permet une détermination fiable. Une sous-clé peut être imbriquée au sein de la clé des espèces qui peut servir à déterminer les petites espèces d’un agrégat ou les sous-espèces. L’imbrication de cette sous-clé permet d’indiquer que dans ces cas, la détermination à ce niveau n’est pas impérative et qu’elle est souvent difficile. Dans bon nombre de ces cas, du ma-
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tériel complet est nécessaire ainsi qu’une certaine expérience dans l’interprétation des critères. Le cas échéant, il est conseillé de s’arrêter au niveau de la clé « normale ». Parfois, une espèce est présente à plusieurs endroits de la clé. Afin d’économiser de la place, les informations (hauteur, écologie, milieux naturels, carte de distribution, illustration) sur l’espèce ne sont présentées qu’une seule fois et les lectrices et lecteurs sont redirigés vers le numéro de la clé où se trouve la description.
Description morphologique des espèces et des sous-espèces Une description morphologique détaillée des espèces et des sous-espèces est utile pour confirmer la détermination et serait souhaitable pour une flore d’excursion. Mais la présence de telle description aurait fortement fait gonfler le volume du livre. Ainsi, des critères supplémentaires sont introduits lorsque la détermination est difficile ou qu’il manque des critères de décision. Ces descriptions supplémentaires sont présentes dans les questions de la clé et donc sont à trouver avant l’indication du nom du taxon. Pour plus de critères, il faut se tourner vers la description complète présente dans le volume de la flore illustrée (Lauber, Wagner & Gygax, 2018). Les images sont souvent beaucoup plus parlantes que des descriptions compliquées et le présent ouvrage est généreusement illustré de nombreux dessins. Ceux-ci se trouvent soit directement à côté du texte (la flèche intégrée dans le texte de la clé aide à interpréter l’illustration) soit dans des tableaux synoptiques.
26 Feuilles entièrement cylindriques, creuses, épaisses de 1–6 mm, lisses, non sillonnées, vert vif 17 ´ Allium schoenoprasum –
Feuilles à sillon étroit ou large dessus (au moins sur une partie de la feuille) 27
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Fig. 1. Lors de la réapparition d’une espèce dans la clé, le numéro de la clé (ici 17) renvoie à l’endroit où l’espèce est présentée en détail.
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carte de distribution nom scientifique
nom français auteur(s) du nom scientifique
synonyme
Dryopteris expansa (C. Presl) Fraser-Jenk. & Jermy, (D. assimilis), Dryoptère
étalé : H, 30–150 cm, VII–IX, montagnard-alpin, forêts de montagne pierreuses, à humidité de l’air élevée, (Vacc-Pice, Abie-Pice), LC. Plante diploïde (2n=82), en climat plus froid (étages montagnard à alpin)
forme biologique (ici H = hémicryptophyte)
étages de végétation période de floraison
informations supplémentaires catégorie de menace
hauteur description du milieu milieux naturels (selon la typologie TypoCH)
Fig. 2. Eléments des informations sur l’espèce
Nom scientifique Les noms scientifiques sont conformes à la nomenclature utilisée dans la « Flora Helvetica – Checklist 2017 ». Auteur(s) du nom scientifique Le nom scientifique de la plante est suivi du nom de l’auteur ou des auteurs de ce nom donc des botanistes qui ont nommé la plante (ou plutôt l’abréviation de leurs noms selon les standards d’IPNI), aussi désigné comme la « citation d’auteur ». La citation d’auteur permet de distinguer des noms scientifiques identiques. Toutefois, elle ne donne aucun renseignement sur l’amplitude morphologique acceptée aujourd’hui pour un taxon.
Synonymes Beaucoup de plantes ont plusieurs noms scientifiques dont un est accepté officiellement tandis que les autres sont considérés comme des synonymes. Au sein des anciennes flores de Suisse, une même plante a pu être désignée par des noms différents. Ici, seuls les synonymes les plus importants sont indiqués. Pour plus de détails sur la synonymie, se référer à l’Index synonymique d’Info Flora. Nom français Sauf exceptions, les noms vernaculaires français sont repris du volume de la flore illustrée (Wagner, Lauber & Gygax, 2018) et d’Info Flora, avec une orthographe ana-
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logue. En cas de différences ou de doutes, nous conseillons de se référer au nom français mentionné en premier sur le site internet d’Info Flora (www.infoflora.ch). Forme biologique La forme biologique est indiquée avec un code. Les informations proviennent en grande partie de la « Flora Indicativa » (Landolt et al., 2010). La légende des codes se trouve sur le troisième de couverture à la fin du livre. Hauteur L’intervalle de hauteur correspond à la hauteur habituellement observée pour la plante. L’indication « (10–)30–50 cm » se lit de la manière suivante : la plante atteint normalement entre 30 et 50 cm mais il y a régulièrement des individus mesurant entre 10 et 30 cm de haut. Pour les plantes à croissance horizontale, c’est la longueur qui est indiquée au lieu de la hauteur et ces cas sont spécifiquement signalés. Période de floraison La période principale de floraison est indiquée. Cela permet de distinguer les plantes à floraison précoce ou printanière ou estivale et automnale. Il se peut que des individus présents sur des sites particuliers fleurissent hors de la période normale. Étages de végétation Cette indication caractérise la distribution altitudinale typique de la plante. L’indication « (collinéen-) montagnard-subalpin (-alpin) » se lit de la manière suivante : la plante pousse habituellement de l’étage montagnard à l’étage subalpin mais elle peut aussi être présente sporadiquement à l’étage collinéen ou à l’étage alpin. Les
étages de végétation ont des limites d’altitude différentes selon les régions biogéographiques de Suisse. La limite entre les étages collinéen et montagnard fluctue entre 500 m (Plateau) et 900 m (Alpes centrales et méridionales). La limite entre les étages montagnard et subalpin se situe vers 1200 m dans les Alpes septentrionales, vers 1500 m dans les Alpes centrales et les Alpes méridionales. La limite entre les étages subalpin et alpin correspond à la limite supérieure naturelle de la forêt et se situe vers 1900 m dans les Alpes septentrionales, vers 2200 m dans les Alpes centrales et 2000 m dans les Alpes méridionales. Une carte illustrant la répartition des étages de végétation se trouve sur le deuxième de couverture. Milieux naturels Les milieux naturels dans lesquels la plante est habituellement présente sont indiqués. Après la description en français, les noms scientifiques des unités phytosociologiques des milieux selon la typologie TypoCH sont indiqués sous forme d’abréviations. Par exemple : « forêts de montagne pierreuse à humidité de l’air élevée (Vacc-Pice, Abie-Pice) ». Les abréviations ici signifient : Vaccinio-Picenion (TypoCH : 6.6.2 Pessière) et Abieti-Picenion (TypoCH 6.6.1 : pessière-sapinière). Les abréviations des unités phytosociologiques de la typologie TypoCH sont résumées sur la page accolée au troisième de couverture à la fin du livre.
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Indigénat L’information sur l’indigénat d’une plante est reprise de la « Checklist 2017 » (Juillerat et al. 2018). Trois catégories principales sont différenciées : 1. Plante indigène. 2. Archéophyte : plante arrivée par l’action humaine et déjà naturalisée avant 1500 apr. J.-C. 3. Néophyte : plante arrivée par l’action humaine et observée dans la flore sauvage après 1500 apr. J.-C. Les catégories 1 et 2 sont considérées comme « autochtones ». Certaines plantes archéophytes et néophytes nécessitent un apport de graines depuis des populations cultivées pour se maintenir et ne sont ainsi pas complètement naturalisées. Elles sont désignées comme « néophyte cultivée »ou « archéophyte cultivée ». Si l’indication de l’indigénat n’est pas présente dans les informations sur la plante, cela signifie que la plante est indigène. Menace L’indication du degré de menace est tirée de la « Liste rouge des plantes vasculaires » (Bornand et al., 2016). Les codes des statuts de menaces suivent les catégories de l’UICN : LC (préoccupation mineure – non menacé), NT (quasi menacé), VU (vulnérable), EN (en danger), CR (en danger critique d’extinction), RE (éteint ou disparu en Suisse).
Informations supplémentaires Des informations supplémentaires pouvant être utiles à la détermination sont ajoutées pour un certain nombre d’espèces. Illustrations Pour de nombreux taxons, une illustration est présente pour illustrer des critères de la clé. Une flèche introduite dans le texte (à) lie le texte et le critère illustré. Comme il y a peu de place pour des illustrations en marge, celles-ci sont à des échelles très différentes afin d’optimiser l’utilisation de la place disponible. Au sein d’un genre, nous avons tout de même essayé de représenter les différences de tailles pour les dessins qui sont susceptibles d’être comparés. Les différences de tailles doivent être interprétées de manière relative et non absolue. Si les différences absolues de taille sont importantes, elles sont mentionnées dans le texte de la clé. Quand les illustrations nécessitent plus de place ou quand beaucoup d’illustrations doivent être juxtaposées pour des comparaisons, elles sont réunies en tableaux synoptiques.
Fig. 3. Différence de taille relative : les fleurs de Stellaria palustris (à gauche) est représentée plus grande que la fleur de Stellaria graminea (à droite).
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Carte de distribution La carte répartition d’un taxon en Suisse est produite à partir des observations enregistrées dans la base de données d’Info Flora et se base sur le découpage des secteurs cartographiques de Welten & Sutter (1982). Les anciennes observations, antérieures à la publication de l’atlas de distribution de la flore Suisse de 1982 (Welten & Sutter), qui n’ont pas été confirmées dans un secteur depuis lors sont indiquées par un point noir.
Clé I
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Clé I 1
Plante entièrement immergée ou plante flottant librement à la surface de l’eau ou plante enracinée au fond de l’eau avec des feuilles flottant à la surface, seulement l’inflorescence et les feuilles basales sortent de l’eau, si des tiges se situent hors de l’eau, alors la plante est rampante, couchée ou occasionnellement ascendante à l’extrémité Clé II – Plantes aquatiques (p. 22)
–
Plante terrestre ou plante épiphyte ou plante enracinée au fond de l’eau, mais dans ce cas, à port dressé ou ascendant et ayant une grande partie de sa tige hors de l’eau (immergée seulement en cas d’inondation)
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Arbre, arbuste, sous-arbrisseau, arbrisseau nain ou en espalier, liane ou plante épiphyte persistante. Plante vivace à tige ligneuse au moins à la base, tout au plus les rameaux de l’année herbacés Clé III – Plantes ligneuses (p. 25)
–
Plante herbacée vivace ou annuelle, parfois en coussinet ou succulente (avec des tissus de stockage de l’eau). Tige non ligneuse ou très peu ligneuse à la base
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Plante formant des sporanges et se multipliant par des spores
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Plante formant des fleurs avec des étamines et/ou des carpelles, se multipliant par des graines
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Plante herbacée ne portant pas de feuilles vertes lors de la floraison ou toute l’année, ou plante possédant une tige succulente en grande partie non feuillée Clé V – Plantes herbacées sans feuilles (p. 34)
–
Plante herbacée portant des feuilles vertes à la floraison
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Feuilles à nervation parallèle (droite ou arquée). Fleurs trimères, rarement bimères (Maianthemum) ou polymères. Périanthe simple (périgone), parfois différencié en pièces sépaloïdes et pétaloïdes, ou périanthe réduit. Feuilles simples et indivises, parfois cylindriques (Allium, Juncus), à bord entier Clé VI – Plantes herbacées à nervations parallèles (p. 35)
–
Feuilles à nervation réticulée, ou feuilles à nervation parallèle, mais alors à fines nervures transversales. Fleurs tétra- ou pentamères, plus rarement trimères (Aristolochia, Asarum, Pulsatilla, Rumex) ou hexa- ou polymères. Périanthe double, différencié en calice et corolle, ou périanthe simple ou périanthe réduit. Feuilles simples, divisées ou composées, à bord denté ou entier
6
Périanthe nul ou périanthe simple, soit pétaloïde, soit sépaloïde ; ou périanthe double, mais non différencié par la forme et la couleur en calice et corolle (pour les cas d’inflorescences en capitules mimant une fleur, aller au critère suivant) Clé VII – Plantes herbacées à nervations réticulées et à périanthe nul ou simple (p. 37)
–
Périanthe double, nettement différencié en calice et corolle (même si la corolle peut être scarieuse, par exemple chez Plantago), parfois le verticille externe (calice) fortement modifié en écailles ou en soies. Fleurs pouvant être réunies en capitules serrés et entourés de bractées, le tout mimant une fleur Clé VIII – Plantes herbacées à nervations réticulées et à périanthe double (p. 40)
2
3
Clé IV – Ptéridophytes (p. 32) 4
5
6
22
Clé II – Plantes aquatiques
Clé II – Plantes aquatiques 1
Plante ne formant pas de tige et ne de feuilles, mais des lames foliacées, elliptiques à ovales, ne dépassant pas 10 mm, solitaires et flottant librement à la surface de l’eau ou longuement pétiolées, imbriquées en croix et submergées (genres : Lemna, Spirodela, Wolffia) Araceae (p. 90)
–
Plante formant des tiges et des feuilles, nettement plus grande que 10 mm
2
2
Tige enracinée, à entrenoeuds courts et feuilles en rosette ou tige ramifiée sous le sol et feuilles en touffe
3
–
Tige déployée, à entrenoeuds bien développés, flottant à la surface de l’eau ou nageant librement
15
3
Feuilles à pétiole bien développé ou à limbe atténué en pétiole
4
–
Feuilles longues, rubanées ou orbiculaires, sans pétiole
11
4
Feuilles étroitement spatulées, souvent plus court que 3 cm (genre : Limosella) Scrophulariaceae (p. 783)
–
Feuilles larges, orbiculaires à rhomboïdales, dépassant nettement 3 cm de long
5
Feuilles rhomboïdales, dentées à l’extrémité (genre : Trapa)
–
Feuilles entières ou divisées, à bord entier
6
6
Périanthe tétra- ou polymère (si trimère, les feuilles submergées bifurquées, genre : Cabomba). Feuilles à nervures bifurquées ou réticulées (genres : Nuphar, Nymphaea, Nelumbo)
7
–
Périanthe trimère. Feuilles à nervures parallèles ou arquées, en partie à nervures transversales
9
5
Lythraceae (p. 603)
7
Périanthe trimère
–
Périanthe tétra- ou polymère
Cabombaceae (p. 78)
8
Feuilles orbiculaires-peltées, non incisées à la base jusqu’au pétiole Nelumbonaceae (p. 610)
–
Feuilles orbiculaires ou ovales, incisées à la base jusqu’au pétiole
9
Plante nageant librement, les rosettes de feuilles reliées par des tiges, feuilles réniformes, flottant à la surface de l’eau. Fleurs unisexuées (genre : Hydrocharis) Hydrocharitaceae (p. 138)
–
Plante enracinée au sol, solitaire, à feuilles basales, émergeant généralement de la surface de 10 l’eau. Fleurs hermaphrodites
8
Nymphaeaceae (p. 79)
10 Périanthe double, présence d’un calice
Alismataceae (p. 81)
–
Butomaceae (p. 100)
Périanthe simple, les deux verticilles
11
Bord des feuilles muni de dents épineuses (genre : Stratiotes)
–
Bord des feuilles lisse
Hydrocharitaceae (p. 138)
12
Plante stolonifère (genre : Litorella)
–
Plante non stolonifère
13
Feuilles rubanées, longues de 20–50 cm. Fleurs discrètes, formées sous l’eau (genre : Vallisneria) Hydrocharitaceae (p. 138)
–
Feuilles linéaires, pouvant atteindre 10 cm de long. Fleurs formées au dessous de l’eau
14
Fleurs asymétriques, corolle blanche (genre : Subularia)
–
Fleurs à symétrie bilatérale, corolle bleue (genre : Lobelia)
15
Feuilles flottantes scabres sur la face supérieure par des poils ou des papilles (genres : Azolla, Salvinia) Salviniaceae (p. 66)
–
Feuilles flottantes glabres et lisses, ou présence de feuilles submergées uniquement
12 Plantaginaceae (p. 644) 13
14
Brassicaceae (p. 396) Campanulaceae (p. 438)
16
Nymphaeaceae
Nymphaeaceae
79
Nymphaeacées
Risque de confusion : Le genre Nymphoides (Menyanthaceae) a des feuilles flottantes qui ressemblent beaucoup aux feuilles de Nuphar.
1
Feuilles à limbe presque orbiculaire. Nervures → peu serrées, à angle ouvert en périphérie et réunies en réseau. Pétales blancs. Sépales 4, verts
–
Feuilles plus longues que larges. Nervures → serrées, à angle peu ouvert en périphérie et ne formant pas un réseau entre-elles. Pétales jaunes, petits. Sépales 5, jaunes, pétaloïdes
Nuphar 1
Nénuphar
Diamètre des fleurs 3–5 cm. Stigmates en disque concave, à 15–20 rayons n’atteignant pas la marge. Limbe foliaire atteignant 30–40 cm et comptant 23–28 nervures latérales de chaque côté Nuphar lutea (L.) Sm., Nénuphar jaune : Ah, VI–VIII, collinéen-montagnard, lacs, étangs, (Nymp), LC
–
Diamètre des fleurs 2–3 cm. Stigmates en disque plan à 8–10 rayons atteignant la marge. Limbe foliaire atteignant 13 cm et comptant 11–18 nervures de chaque côté, taché de jaune au niveau de l’insertion du pétiole Nuphar pumila (Timm) DC., Nénuphar nain : Ah, VII–VIII, (collinéen-) montagnard (-subalpin), lacs pauvres en substances nutritives, étangs, (Nymp), EN. L’hybride N. lutea × pumila présentant des caractères intermédiaires entre les deux parents et semble peu à peu supplanter N. pumila
Nymphaea 1
Nymphaéa, Nénufar
Limbe basale à nervures basales ± droites. Fleurs blanches. Etamines internes linéaires. Disque stigmatique généralement à plus de 14 lobes Nymphaea alba L., Nénuphar blanc : Ah, V–IX, collinéen (-montagnard), lacs, étangs, (Nymp), NT. Présence de nombreux hybrides qui se maintiennent dans les milieux naturels distinguables généralement par la grande taille de leurs fleurs. Ces dernières pouvant être roses ou jaunes. Des critères pour identifier ces hybrides sont proposés dans Kabátová K., Vít P. & Suda J. (2014)
–
Limbe basale à nervures basales courbes, saillantes à la face inférieure. Fleurs blanches. Etamines internes à filet dilaté au milieu. Disque stigmatique généralement à moins de 14 lobes Nymphaea candida C. Presl, Nénuphar blanc boréal : Ah, VII–IX, collinéen, lacs, étangs, (Nymp), néophyte
Nymphaea
Nuphar
817
13. Index des noms français
Abricotier 728 Abutilon 604 Acalypha 510 Acanthacées 259 Acanthe 259 Acéras 158 Ache 281 Achillée 309 ss. − à feuilles d’agératum 309 − à feuilles de criste marine 311 − à feuilles de fougère 310 − à grandes feuilles 310 − de Clavena 310 − des collines 312 − des près 312 − distante 311 − millefeuille 311, 312 − musquée 310 − naine 310 − noble 311 − noirâtre 310 − ptarmique 310 − rigide 311 − rose pâle 312 − sétacée 311 − tomenteuse 309 Achnatherum 181 Aconit 684 ss. Acoracées 81 Acore 81 Actée 686 Actinidia 259 Actinidiacées 259 Adénophore 439 Adénostyle 312 s. Adiantum 65 Adonis 686 s. Adoxacées 259 ss. Aethionéma 404 Agave 94 Agripaume 586 Agrostide 182 s. Aigremoine 707 Ail 83 ss. − à tête ronde 86 − anguleux 85 − arrondi 86 − caréné 86
− des montagnes 85 − des ours 85 − des vignes 84 − joli 86 − linéaire 86 − noir 85 − odorant 86 − paradoxal 83 − sauvage 84 − victoriale 85 Ailante 788 Aïra 183 s. Airelle 509 Aizoacées 262 Ajonc 547 Akébie 599 Albizia 520 Alchémille 708 ss. − à cinq folioles 708 − à grosses dents 709 − à rameaux de deux pilosités différentes 710 − à tige basse 710 − brillante 709 − calcicole 709 − commune 710 − coriace 710 − de Suisse 710 − des Alpes 708 − fendue 709 − glabre 709 − hybride 710 − molle 711 − peu soyeuse 708 − plissée 709 − rampante 710 − splendide 711 Aldrovande 501 Alisier 750 Alismatacées 81 ss. Alliaire 404 Alpiste 231 Alysson 405 − maritime 428 Amandier 728 Amarante 263 ss. Amaranthacées 262 ss. Amaryllidacées 83 ss. Ambroisie 313
Amélanchier 711 Ammi 279 Amorphe 520 Amourette 189 Amsinckie 385 Anacamptis 158 Anacardiacées 272 s. Anaphalis 313 Ancolie 688 Andromède 504 Androsace 677 ss. Anémone 687 s. − d’Autriche 692 Aneth 280 Angélique 280 Anogramme 65 Anthémis 314 Anthéric 94 Anthyllide 520 s. Apéra 186 Aphanès 711 Apiacées 273 ss. Apios 521 Apocynacées 299 s. Aposéris 314 Aquifoliacées 300 Arabette 406 ss. − à feuilles de pâquerette 408 − à feuilles de serpolet 408 − à silique plane 407 − à siliques plates 407 − auriculée 407 − bleuâtre 408 − ciliée 409 − de Thalius 406 − des Alpes 406 − des collines 408 − du Caucase 406 − étoilée 408 − hérissée 406, 407 − naine 408 − nouvelle 407 − rose 408 − sagittée 407 − scabre 409 − subcoriace 408 − tourette 406 Arabidopsis 406
832
14. Index des noms scientifiques Synonymes en italiques Abies 73 Abutilon 604 Acacia 520 Acalypha 510 Acanthaceae 259 Acanthus 259 Acer 775 Aceras 158 Achillea 309 ss. − ageratum 309 − atrata 310 − clavenae 310 − collina 312 − crithmifolia 311 − distans 311 − erba-rotta subsp. moschata 310 − filipendulina 310 − macrophylla 310 − millefolium 311, 312 − moschata 310 − nana 310 − nobilis 311 − pratensis 312 − ptarmica 310 − roseoalba 312 − setacea 311 − stricta 311 − tomentosa 309 Achnatherum 181 Acinos 579 Aconitum 684 ss. Aconogonon alpinum 667 Acoraceae 81 Acorus 81 Actaea 686 Actinidia 259 Actinidiaceae 259 Adenophora 439 Adenostyles 312 s. Adiantum 65 Adonis 686 s. Adoxa 259 Adoxaceae 259 ss. Aegilops 181 Aegopodium 279
Aesculus 777 Aethionema 404 Aethusa 279 Agave 94 Agrimonia 707 Agropyron 182 − caninum 202 − intermedium 203 − pungens 203 − repens 202 Agrostemma 462 Agrostis 182 s. − verticillata 238 Ailanthus 788 Aira 183 s. Aizoaceae 262 Ajuga 579 s. Akebia 599 Albizia 520 Alcea 605 Alchemilla 708 ss. − alpina 708 − conjuncta 709 − coriacea 710 − decumbens 710 − demissa 710 − fissa 709 − glabra 709 − grossidens 709 − helvetica 710 − heteropoda 710 − hoppeana 709 − hybrida 710 − mollis 711 − pentaphyllea 708 − pentaphylloides 708 − plicatula 709 − sect. Pentaphylleae 708 − speciosa 711 − splendens 709 − subsericea 708 − vulgaris 710 Aldrovanda 501 Alisma 81 s. Alismataceae 81 ss. Alliaria 404
Allium 83 ss. − angulosum 85 − carinatum 86 − cepa 84 − fistulosum 84 − lineare 86 − lusitanicum 85 − montanum 85 − nigrum 85 − oleraceum 84 − paradoxum 83 − porrum 84 − rotundum 86 − sativum 83 − schoenoprasum 85 − scorodoprasum 84 − sphaerocephalon 86 − strictum 86 − suaveolens 86 − ursinum 85 − victorialis 85 − vineale 84 Alnus 380 s. Alopecurus 184 s. Althaea 605 Alyssoides 405 Alyssum 405 − maritimum 428 − saxatile 409 Amaranthaceae 262 ss. Amaranthus 263 ss. Amaryllidaceae 83 ss. Ambrosia 313 Amelanchier 711 Ammi 279 Amorpha 520 Amsinckia 385 Amygdalus communis 728 Anacamptis 158 − coriophora 168 − laxiflora 170 − morio 168 − palustris 170 − papilionacea 168 Anacardiaceae 272 s. Anagallis 677
833 Anaphalis 313 Anchusa 386 Andromeda 504 Andropogon − contortus 221 − gryllus 198 − ischaemum 188 Androsace 677 ss. Anemonastrum narcissiflorum 687 Anemone 687 s. Anethum 280 Angelica 280 Anisantha − diandra 192 − madritensis 191 − rigida 192 − rubens 191 − sterilis 191 − tectorum 191 Anogramma 65 Antennaria 313 Anthemis 314 Anthericum 94 Anthoxanthum 185 Anthriscus 280 s. Anthyllis 520 s. Antirrhinum 646 Apera 186 Aphanes 711 Apiaceae 273 ss. Apios 521 Apium 281 Apocynaceae 299 s. Aposeris 314 Aquifoliaceae 300 Aquilegia 688 Arabidopsis 406 − arenosa 417 − halleri 417 Arabis 406 ss. − alpina 406 − auriculata 407 − bellidifolia 408 − caerulea 408 − ciliata 409 − collina 408 − hirsuta 406, 407 − nemorensis 407 − nova 407 − pauciflora 424 − planisiliqua 407 − procurrens 407
− − − − − −
pumila 408 rosea 408 sagittata 407 scabra 409 serpillifolia 408 soyeri subsp. subcoriacea 408 − subcoriace 408 − turrita 406 Araceae 90 ss. Aralia 300 Araliaceae 300 s. Arctium 315 Arctostaphylos 504 Arecaceae 93 Aremonia 711 Arenaria 462 s. Aristolochia 77 Aristolochiaceae 77 Armeniaca − persica 728 − vulgaris 728 Armeria 662 Armoracia 409 Arnica 315 Arnoseris 316 Arrhenatherum 186 Artemisia 316 ss. − abrotanum 316 − absinthium 316 − annua 318 − biennis 317 − borealis 317 − campestris 317, 318 − dracunculus 316 − genipi 317 − glacialis 316 − nivalis 316 − pontica 318 − umbelliformis 317 − vallesiaca 318 − verlotiorum 317 − vulgaris 317 Arum 90 Aruncus 713 Arundinaria japonica 239 Arundo 186 Asarina 646 Asarum 77 Asclepias 299 Asparagaceae 93 ss. Asparagus 94 Asperugo 386
Asperula 752 s. Asphodelaceae 99 Asphodelus 99 Aspleniaceae 51 ss. Asplenium 51 ss. − adiantum-nigrum 55 − adulterinum 54 − ×alternifolium 54 − billotii 55 − ceterach 51 − cuneifolium 55 − fissum 56 − fontanum 54 − foreziense 54 − lepidum 53 − ×murbeckii 56 − onopteris 55 − petrarchae 53 − ruta-muraria 55 − scolopendrium 56 − seelosii 53 − septentrionale 53 − trichomanes 53 s. − viride 54 Aster 318 ss. Asteraceae 302 ss. Astragalus 522 ss. Astrantia 281 Athamanta 282 Athyriaceae 56 Athyrium 56 Atocion − armeria 480 − rupestre 481 Atriplex 266 s. Atropa 789 Aubrieta 409 Aucuba 555 Aurinia 409 Avena 187 s. Avenella 188 Avenula − praeustum 221 − pratense 221 − pubescens 220 − versicolor 220 Azolla 66 Baldellia 82 Ballota 580 Balsaminaceae 378 Bambusa 188 Barbarea 409 s.
La flore d’excursion permet d’identifier l’ensemble des plantes vasculaires rencontrées en Suisse à l’aide de critères détaillés et facilement abordables s’appuyant sur des caractéristiques bien identifiables et adaptées au terrain. Des dessins détaillés facilitent l’identification de nombreuses espèces. Regroupées de manière synthétique, des informations sur l’environnement, la période de floraison et la densité, illustrées par plus de 3000 cartes de distribution, fournissent les principales informations complémentaires. La flore d’excursion traite de l’ensemble des 4000 espèces sauvages de Suisse recensées sur la liste officielle d’Info Flora. Pour la 2e édition l’ouvrage a été étendu, remanié et mis à jour par Info Flora.
ISBN 978-3-258-08283-7