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Alerte ! Agir ! Angoisse !

LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ?

Notre planète. Sans qui nous ne serions pas ici. Comment vivre pleinement avec elle ? Un problème plus que d’actualité : elle se réchauffe, elle est blessée, elle ne tourne plus rond, elle agonise ! Pourquoi ? Quelle en est la cause ? Ce n’est plus un secret. Le responsable c’est l’humain. Qu’est-ce que nous réserve demain qui paraît si incertain pour nous, la génération Z.

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Cette lutte est-elle déjà perdue d’avance ? Nous savons tous que la crise environnementale est notre priorité avant tout. En effet, les exemples s’affolent, où que nous nous trouvions sur la planète. Les températures battent des records, incendies ici, inondations et tsunami là, déforestations ailleurs, disparitions des champs de coraux, apparitions de champs de plastiques dans l’océan, sur les plages ou les parkings… Nous en sommes la cause, oui, nous les humains. Des mauvaises habitudes prises depuis la révolution industrielle – début d’une période géologique durant laquelle le changement de nos écosystèmes serait causé par l’humain - sans aucune mobilisation de la part de nous tous. Dirigeants ? Citoyens ? Scientifiques ? En avaientils conscience ? Remettre en question tout notre mode vie avait-il à l’époque été évoqué, envisagé ? On en doute. Et pourtant il y avait déjà beaucoup de cris d’alarme avec des organisations qui voyaient le jour. Et la situation est catastrophique. Elle est plus grande qu’on peut l’imaginer. C’est plus qu’une course contre la montre, une course à la survie, pour demain, pour les générations futures. Pour simplement devoir tenter de respecter tout ce qui est encore vivant, préserver le reste de la biodiversité, qui est sans aucun doute le plus précieux. Des exemples ?

La cause animale

Et les animaux ? Et les plantes ? Parce que, n’oublions pas, nous ne sommes pas seuls sur terre. Que nous n’avons pas le monopole de l’intelligence. Alors stop les clichés. Stop Arrêtons de penser qu’on est supérieurs. Parce que non, un cochon n’est ni drôle et ni un morceau de viande. C’est bien plus que cela.! Et que les arbres ont aussi leur mot à dire ! Oui les arbres vivent. Le saviez-vous, ils communiquent entre eux avec leurs racines et se transmettent de l’énergie pour leur sauvegarde. Magnifique non ?

Et si les humains négligent la biodiversité, il existe pourtant des actions et des solutions pour y remédier. Des nombreux exemples le prouvent. On sait que certains animaux ont échappé de justesse à leur extinction. Grâce à des actions menées par des associations, on sait que des animaux en difficultés ont été réintroduites sur leur territoire d’origine. Le cheval de Przewalski en Mongolie, ou le Tamarin Lion doré au Brésil, la loutre d’Europe, l’ours brun dans les Pyrénées …. Alors qu’en est-il ? On continue la chasse, la corrida, les zoos ? On stoppe ou on contrôle ?

La Terre et le modèle agricole

Et les besoins de la transition écologique ne s’arrêtent pas là. Le modèle agricole ne va pas non plus. On doit faire face à l’agriculture intensive et industrielle. Elle contamine les sols, les eaux, les plantes, les hommes… Nous sommes tous victimes des produits phytosanitaires. Il existe de nombreuses solutions comme l’agroécologie et la permaculture qui utilisent les territoires agricoles avec des modes de production plus respectueux de l’environnement. Un modèle durable et écologique de plus en plus développé et à poursuivre plus intensément.

Quelles énergies ?

Et la gestion de nos énergies dans tout cela ? Le charbon, le nucléaire, le pétrole, le gaz, l’hydroélectricité, l’éolien, le solaire, la biomasse, la géothermie…Toutes des technologies pour produire l’énergie dont nous avons besoin. Mais laquelle choisir ? Une ou plusieurs ? Sont-elles

La bande du climat

complémentaires ? En fonction de l’évolution du climat, pour que chacun d’entre nous puisse être autonomes en énergie, nous devons relever le défi, un chantier pour la jeunesse, pour nous, la génération Z. Aujourd’hui, des solutions existent mais ne sont pourtant pas suffisamment efficaces pour garantir une autonomie totale. Le nucléaire était en soi une bonne solution mais la dangerosité de l’extraction et le traitement des déchets radioactifs rend l’activité hautement problématique. Sinon, les énergies renouvelables le sont-elles vraiment ? Le coût des matériaux de construction et de l’énergie pour les adaptations et transformations reste tout de même très élevé. Si on prend pour exemple l’utilisation de l’électricité pour les voitures, on sait que la batterie est aujourd’hui considérée comme un déchet ultime. Pour qu’une batterie électrique soit rentable et qu’elle rende la quantité qu’elle a produite lors de sa construction, il lui faut cinq ans. Et on peut souligner que la durée de vie d’une batterie électrique d’une voiture est d’environ dix ans.

Autre exemple de transition grâce à des concertations de dix ans, on voit, au large de nos mers, des champs d’éoliennes qui illustrent des solutions énergétiques apportant leur part pour favoriser la diversification énergétique. Un débat existe pourtant quant à leur recyclage.

Tant à faire

Mais rassurez-vous les choses peuvent toujours changer. Des associations enchaînent aujourd’hui les bonnes actions en faveur de l’environnement. Et cette transition ne peut être effectuée que si les dirigeants, les lobbies industriels et les habitants de tous les pays s’engagent pour la planète. Le rassemblement en 1987 du Protocole de Montréal orchestré par l’ONU pour la protection et la sauvegarde de la couche d’ozone est sans doute un exemple révélateur d’action commune positive pour faire un pas pour l’environnement et une entente internationale coordonnée. Mais il reste tellement de choses à faire…

Du bleu froid au rouge bouillonant, ces bandes de couleur représentent 170 ans de réchauffement climatique sur un même visuel. Créé en 2018 par le climatologue britannique Ed Hawkins, une représentation intuitive et alarmante qui retrace l'évolution des températures moyennes dans le monde entre 1850 et 2020.

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