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L’écologie 1
from sinon #10
On peut considérer l’humain comme l’entité centrale la plus significative de l’Univers. Les tentatives de réflexion sur le climat, l’environnement et les transitions écologiques seront rattrapées par le dilemme de celui qui regarde. Il s’avère impossible d’établir la réflexion de la nature en dehors de l’humain.
Pour être honnête, je ne pense pas qu’il y ait de solution. Tant que l’humain ne se sent concerné que par son propre intérêt, tant que nous sommes gouvernés par des personnes et un état d’esprit corrompus, il n’y aura pas de progrès. Pour moi, je pense que personne n’est innocent, nous sommes tous responsables de cette conséquence. Je pense que quand nous serons tous éteints, le monde pourra se reconstruire, mais si les humains n’apprennent pas leurs leçons, l’histoire continuera de se répéter et il n’y aura pas de Dieu pour nous aider.
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La vérité c’est que la planète est un peu comme une grande maison, on ne peut pas y jeter nos déchets par terre, on ne peut pas y mettre le feu, on ne peut pas non plus manger tous les poissons de l’aquarium sinon la maison devient sans dessus dessous et ça, ce serait un massacre.
Si l’Etat français se dit « vert » et écolo, c’est juste en façade. Nous sommes les 12e plus gros pollueurs de la planète. Idem les Accords de Paris, Cop 21 n’ont pas été respectés, ni mis en place (ou très peu). Et nos dirigeants ne sont pas plus écolo (Macron avec ses deux allers-retours durant la coupe du monde de foot au Quatar).
La planète subit depuis longtemps les conséquences brutales des activités humaines. Les discours qui dénonçent les caprices de nos sociétés consuméristes s’accompagnent d’un ton alarmant. L’annonce du futur qui nous est réservé peut devenir un sujet lassant et angoissant voire paralysant, tant ce qui adviendra semble être fatal. Je pense qu’il est nécessaire que notre génération se libère des discours qui nous sont faits pour nous approprier une lutte qui vise à reconsidérer ce monde que nous avons à partager.
Lorsque je me balade dehors - la musique dans les oreilles - j’aime profiter des paysages que la nature me propose. J’aime les prendre en photo. Malheureusement, cette nature ne fait que disparaître. Bientôt, je la verrai qu’à travers mes photos. C’est dommage de savoir que les générations futures ne connaîtront rien de la nature qu’il nous reste.
LCet été, Hangzhou, la ville chinoise d’où je viens, a été très chaude, avec la température la plus élevée, atteignant 42 degrés. Pour exemple, lors de l’incendie de 2021 dans le Sichuan, en Chine, de nombreux pompiers sont morts dans l’opération de lutte contre les incendies. Tout cela me rend triste.